$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,149)

$@FwLOVariable(libelleProg,Compétitivité et durabilité de l'agriculture de l'agroalimentaire de la forêt de la pêche et de l'aquaculture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

21 – Adaptation des filières à l'évolution des marchés

0

222 484 467

222 484 467

0

222 698 042

222 698 042

22 – Gestion des crises et des aléas de la production agricole

0

8 810 502

8 810 502

0

8 810 502

8 810 502

23 – Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles

0

96 139 928

96 139 928

0

110 070 055

110 070 055

24 – Gestion équilibrée et durable des territoires

0

475 621 511

475 621 511

0

451 686 987

451 686 987

25 – Protection sociale

0

130 367 110

130 367 110

0

130 367 110

130 367 110

26 – Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois

0

276 820 112

276 820 112

0

276 198 385

276 198 385

27 – Moyens de mise en oeuvre des politiques publiques et gestion des interventions

0

516 885 129

516 885 129

0

516 885 129

516 885 129

28 – Pêche et aquaculture

0

47 897 188

47 897 188

0

47 906 757

47 906 757

Total

0

1 775 025 947

1 775 025 947

0

1 764 622 967

1 764 622 967




Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+60 000

+60 000

+60 000

+60 000

Mission de certification environnementale "Haute Valeur Environnementale" (HVE)

215 ►

 

 

 

+60 000

+60 000

+60 000

+60 000

Transferts sortants

 

 

 

-300 000

-300 000

-300 000

-300 000

contribution au plan chlordécone IV

► 162

 

 

 

-300 000

-300 000

-300 000

-300 000

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

+15,00

Mission de certification environnementale "Haute Valeur Environnementale" (HVE)

215 ►

 

+1,00

Transfert de 14 ETPT depuis le plafond d'emplois de l'IGN vers le plafond d'emplois de l'ONF

159 ►

 

+14,00

Transferts sortants

 

 

 

+60 000 € : ce virement est destiné au financement de la mission de certification environnementale "Haute Valeur Environnementale" (HVE) exercée par l'INAO.

-300 000 € : ce transfert est destiné au programme 362 "Interventions territoriales de l'État" au titre du PITE et est destiné au financement du plan de dépollution des sols Chlordécone IV (2021-2027) et l'accompagnement des filières touchées par les conséquences de cette pollution.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

1 090 052 496

 

0

 

2 178 225 805

 

2 241 855 914

 

1 026 422 386

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

1 026 422 386

 

209 485 399
0

 

338 297 788

 

269 323 942

 

209 315 257

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

1 775 025 947
0

 

1 555 137 568
0

 

85 801 552

 

51 472 097

 

82 614 730

 

Totaux

 

1 764 622 967

 

424 099 340

 

320 796 039

 

291 929 987

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

87,61 %

 

4,83 %

 

2,90 %

 

4,65 %

 

La baisse des restes à payer prévisionnels au 31/12/2021 de 63 M€ s'explique par le décalage des paiements des dispositifs dits "covid". En effet, l'an dernier de nombreux dispositifs n'avaient pas pu être payés, d'où une augmentation importante des restes à payer. Cette année, ces paiements seront soldés et viendront donc diminuer le montant des restes à payer.

 

Justification par action

 

ACTION    12,5 %

21 – Adaptation des filières à l'évolution des marchés


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

222 484 467

222 484 467

0

Crédits de paiement

0

222 698 042

222 698 042

0


Cette action a pour finalité, à travers diverses formes d’interventions en faveur des opérateurs des filières agricoles et agroalimentaires, d’agir sur l’offre française en favorisant son adéquation avec la demande formulée sur les marchés. Elle permet de renforcer la structuration des filières, d’organiser et d’optimiser la mise en marché des produits et d’améliorer leurs conditions de production, de transformation et de commercialisation selon cinq axes :

1. La valorisation et la promotion des produits et politique de qualité

Sont regroupées ici les interventions visant à :

- favoriser tant au niveau national qu'international la promotion et la valorisation des productions ;

- développer une politique de qualité, notamment des signes de qualité (labels, appellations d’origine contrôlée, agriculture biologique, indications géographiques protégées, etc.).

2. L’organisation et la modernisation des filières

Sont regroupées ici les interventions visant à :

- améliorer la connaissance des marchés et la structuration des filières ;

- favoriser l’organisation économique des producteurs et des filières en métropole comme en outre-mer, notamment en complément de financements européens dans le cadre du programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l'insularité (POSEI).

Ces interventions sont, pour une large partie d’entre elles, mises en œuvre par l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (FranceAgriMer) ou, dans le cas des départements d’outre-mer, par l’Office de développement économique agricole des DOM (ODEADOM) et l’Agence de services et de paiement (ASP).

3. L’aide aux entreprises de transformation et commercialisation des produits

Sont regroupées ici les interventions visant à renforcer la compétitivité des entreprises de transformation et de commercialisation des produits agricoles. Au niveau national, elles sont mises en œuvre, de manière complémentaire, par la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE) et par FranceAgriMer, l’ODEADOM et l’ASP.

4. Le soutien aux entreprises pour favoriser la présence française à l'international dans le domaine agroalimentaire

Outre la valorisation et la promotion des produits, le volet international de la politique économique agricole nationale est fondé sur :

- la reconnaissance hors de nos frontières de la conception française de l’agriculture et du développement rural ;

- la promotion de la coopération et les partenariats en matière agricole et alimentaire.

La mise en œuvre de ce volet est assurée par FranceAgriMer.

5. Le soutien aux marchés en crise

Le cas échéant, des dispositifs répondant aux diverses crises traversées par les filières sont mis en place plus particulièrement par FranceAgriMer.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

3 770 000

3 770 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

70 000

70 000

Subventions pour charges de service public

3 700 000

3 700 000

Dépenses d’intervention

218 714 467

218 928 042

Transferts aux entreprises

216 369 467

216 583 042

Transferts aux autres collectivités

2 345 000

2 345 000

Total

222 484 467

222 698 042

 

DéPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT AE = 70 000 € CP = 70 000 €

Actions internationales : AE = 70 000 € CP = 70 000 €

Ces crédits financent les déplacements des conseillers régionaux aux affaires agricoles et les prestations nécessaires à l’accueil de personnalités et de délégations étrangères (les frais de traduction de documents officiels et d’interprétariat nécessaires lors de rencontres bilatérales ou multilatérales ainsi que les prestations relatives aux déplacements, à l'hébergement et à la restauration).

 

Subventions pour charge de service public AE = 3 700 000 CP = 3 700 000

Actions internationales : AE = 3 700 000 € CP = 3 700 000 €

 

Ces crédits financent des conventions annuelles passées avec Business France pour le financement (i) de sa mission d'accompagnement à l'international des entreprises du secteur agricole et agroalimentaire, et (ii) de prestations en matière de statistiques sur le commerce extérieur et d’études sur les marchés à l’exportation.

TRANSFERTS AUX ENTREPRISES AE =  216 369 467 € CP= 216 583 042 €

Emploi et innovation dans les IAA : AE= 500 000€  CP= 500 000€

Ces crédits servent à financer l'accélérateur de PME. Il s'agit d'un programme d'accompagnement complet et personnalisé de dirigeants de PME (30 par promotion) pour faciliter la croissance et la transformation de leur entreprise (stratégie, internationalisation, recrutements, etc).

 

Actions internationales : AE = 4 805 000 € CP = 4 805 000 €

La France est le 6ème exportateur agricole et agroalimentaire mondial. L’action du ministère de l’agriculture et de l'alimentation porte directement sur la promotion collective des produits français et sur l'image de l'agroalimentaire français sur les marchés extérieurs.

Ces crédits financent des conventions annuelles passées avec le Centre national des expositions et concours agricoles (CENECA) pour le financement du Salon international de l'agriculture (SIA) et plus particulièrement du Concours général agricole (CGA).

Le MAA finance la promotion de l'image de l'agroalimentaire français sur les marchés extérieurs auprès d'un prestataire dont le titulaire est SOPEXA jusqu'en 2022.

Le MAA finance également l'accompagnement des équipementiers agricoles et agro-alimentaires pour la promotion de l'exportation collaborative, via ses partenaires Business France et l’Association de développement des échanges internationaux de produits et techniques agricoles (ADEPTA).

 

Fonds Avenir Bio : AE = 8 000 000 € CP = 8 000 000 €

Pour accompagner le plan ambition bio 2022 dont l'objectif est d'atteindre 15 % de la SAU bio à horizon 2022, le budget du fonds de structuration « avenir Bio » confié à l'Agence Bio a doublé depuis 2018. L'agence lance plusieurs appels à projets par an et sélectionne les projets les plus pertinents sur la base de critères techniques. En complément de ces 8 M€, 5 M€ seront mobilisés à partir du programme 362 au titre du Plan de relance.

L'enjeu majeur pour l'avenir est d'accompagner la structuration des filières pour que la production, certifiée bio après la phase de conversion, puisse être transformée et mise sur le marché pour satisfaire la demande des consommateurs en produits locaux tout en maintenant des prix satisfaisants aux différents stades. L'Agence Bio et les Régions ont un rôle majeur à jouer.

Depuis sa création en 2008, le fonds a soutenu 139 projets de structuration de filières, associant environ 5000 partenaires de l'amont à l'aval sur l'ensemble du territoire et représentant un montant total d'investissement de 210 M€, dont 50 M€ par le Fonds Avenir Bio.

 

Fonds pour les industries agroalimentaires : AE =  2 814 467 €  CP = 3 028 042 €

Les industries alimentaires, y compris l'artisanat commercial, représentent environ 400 000 salariés et 150 Md€ de chiffre d'affaires. Ces entreprises créent 14 % de la valeur ajoutée de l'industrie manufacturière. Les crédits de cette sous-action financent des opérations en faveur des entreprises de la filière alimentaire - en particulier des industries agroalimentaires – et des actions de soutien aux opérations collectives immatérielles, destinées à accompagner le développement régional des industries alimentaires. Ils financent également la contribution du ministère de l’agriculture et de l'alimentation à la charte nationale de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises de la filière alimentaire et de leurs salariés.

Cette sous-action finance la poursuite du partenariat entre Bpifrance et le ministère de l’agriculture et de l'alimentation en faveur de l’innovation dans les industries agroalimentaires. Depuis 2007, cette collaboration a permis de soutenir 184 projets innovants de faisabilité, de recrutement de personnel de R&D et de partenariat technologique dans les PME agroalimentaires pour un montant de plus de 6 M€.


Aides à la filière canne à sucre des départements d’Outre-Mer : AE = 124 400 000 € CP = 124 400 000 €

La filière canne à sucre constitue l'un des piliers de l’économie des départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion. En 2020, la culture de la canne représentait 39 907 hectares, soit 31 % de la SAU (surface agricole utile), dont 22 7000 hectares à La Réunion, 13 030 hectares en Guadeloupe et 4 020 hectares à la Martinique.

 

Dans ces trois départements, la filière assure environ 40 000 emplois, dont 22 000 emplois directs (production + emplois industriels), voire 23 000 en incluant l'énergie. Ce soutien financier est donc essentiel au maintien de la filière canne-sucre dans les DOM dans le contexte de la libéralisation du marché du sucre et de la suppression des quotas sucriers au sein de l'UE depuis le 1er octobre 2017, et dans le contexte de crise que connaît le marché mondial. Le dispositif repose sur quatre aides :

 

- aide aux planteurs de canne à sucre (56 M€) ;

- aide au soutien logistique (10 M€) ;

- complément à l’aide forfaitaire du Programme d'options spécifiques à l'éloignement et l'insularité (POSEI) (20,4 M€) ;

- aide complémentaire à la filière pour compenser la fin des quotas sucriers (38 M€).

 

Les trois premiers dispositifs sont payés par l’ASP et le dernier est payé par l'ODEADOM.

 

Aides versées dans le cadre des dispositifs d’orientation des filières : AE = 75 850 000 € CP = 75 850 000 €

Les objectifs du programme en matière d’adaptation des filières, de valorisation des produits et de régulation des marchés sont mis en œuvre principalement par FranceAgriMer et l’ODEADOM, à travers des dispositifs d'aides déclinés et mis en œuvre par filière de production et notamment :

- des aides à l'amélioration de l’organisation économique des filières en vue de favoriser les investissements ;

- une amélioration de la connaissance des marchés (études, panels) ;

- le cas échéant, des mesures de crise, hors fonds d’allègement des charges financières.


FranceAgriMer : AE = 25 300 00 € CP = 25 300 000 €

FranceAgriMer met en œuvre par ailleurs des crédits en provenance du compte d'affection spéciale « Développement agricole et rural » (CAS DAR) pour financer des actions de recherche et d’expérimentation, de génétique animale et d’appui technique.

Ces crédits d'intervention permettent à l’opérateur le financement de ses actions en faveur des filières avec notamment :

- aides à l'amélioration de l’organisation économique des filières ;

- aides à l’amélioration de la connaissance des marchés (études, panels) ;

- aides de crise (notamment celles gérées dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19) en faveur des filières.

 


ODEADOM : AE = 3 100 000 € CP = 3100 000 €

L’ODEADOM oriente ses crédits vers la structuration de l’élevage, la diversification végétale, la filière banane et la filière canne à sucre – rhum au travers de plans sectoriels.

Une partie importante de ces crédits est mobilisée sur les dispositifs cofinancés dans le cadre du FEADER.

 

Les crédits d'intervention traditionnels de l'ODEADOM s'élèvent à 3,1 M€ et sont complétés par une enveloppe de 3 M€ des crédits du ministère chargé des Outre-mer.

 

Mesures CIOM : AE = 45 000 000 € CP = 45 000 000 €

Le budget dédié au développement des productions agricoles endogènes et à l'organisation des filières dans les DOM constitue l’une des principales mesures initiées dans le cadre du Conseil interministériel de l'Outre-mer (CIOM) de novembre 2009. Depuis 2020, ce budget s'élève à 45 M€ annuels afin de répondre aux engagements pris par le Président de la République lors de son discours du 25 octobre 2019 à la Réunion.

 

Ces crédits permettent essentiellement de compléter le financement des mesures concernant les primes animales, les importations d'animaux vivants, la structuration de l'élevage et la diversification des productions végétales du programme communautaire POSEI. Ces dispositifs sont rattachés à la mesure II.3 du CIOM, à savoir « Permettre la diversification et le développement de filières agricoles puissantes ».

Ces crédits complètent également le financement des programmes sectoriels mis en œuvre par l’ODEADOM qui sont rattachés aux mesures II-3 et II-6 du CIOM, « Accentuer les transferts de technologie et l'innovation dans les Outre-mer » et II-7, « Faire évoluer les approvisionnements des Outre-mer au bénéfice de la production locale ».

 

Guyane et PTOM : une enveloppe de 2,45 M€ est positionnée sur cette ligne pour financer la poursuite des mesures du plan Guyane, notamment l'appui à l'encadrement technique et administratif. Une partie de cette enveloppe sert à financer l'appui à l'agriculture dans les pays et territoires d'Outre-Mer.

TRANSFERTS AUX AUTRES Collectivités AE = 2 345 000 € CP = 2 345 000 €

Actions internationales  :  AE = 500 000 € CP = 500 000 €

Ces crédits sont consacrés au financement d'actions d’influence et de coopération internationale dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux dont l’organisation de manifestations à caractère international (séminaires, colloques, échanges d’experts).

Une partie de ces crédits finance également des actions innovantes spécifiquement mises en œuvre en appui à la stratégie export du MAA.

L'ensemble de ces crédits est mis en œuvre par FranceAgriMer.

 

Actions internationales – contributions aux organisations internationales et fonds fiduciaires auprès des organisations internationales : AE = 1 845 000  € CP = 1 845 000 €

Ces crédits financent des contributions obligatoires de la France aux organisations suivantes : Association internationale d’essai de semences (ISTA), Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV), Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), Office international de la vigne et du vin (OIV), Droit de paissance en Pays de Quint, ainsi que des contributions volontaires portant sur des thèmes particuliers auprès de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

 

ACTION    0,5 %

22 – Gestion des crises et des aléas de la production agricole


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

8 810 502

8 810 502

0

Crédits de paiement

0

8 810 502

8 810 502

0


L’action « gestion des crises et des aléas de production » fournit un appui financier à des exploitations en difficultés structurelles ou conjoncturelles.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

8 810 502

8 810 502

Transferts aux entreprises

8 810 502

8 810 502

Total

8 810 502

8 810 502

 

TRANSFERTS AUX ENTREPRISES AE = 8 810 502 € CP = 8 810 502 €


Aide en faveur du redressement des exploitations en difficulté : AE = 7 069 138 € CP = 7 069 138 €

Le dispositif Agridiff (agriculteurs en difficultés) permet de soutenir les exploitations connaissant des difficultés économiques. En 2018, le dispositif a été revu afin de le rendre plus attractif et de répondre davantage aux attentes des publics concernés. Le dispositif repose désormais sur 2 mesures phares :


- l'audit global de l'exploitation (ouvert depuis avril 2018) ;

- l'aide à la relance des exploitation agricoles (AREA) qui comprend un dispositif similaire d'aide au plan de redressement et au suivi de l'exploitation.


En parallèle, la plupart des cellules départementales d’identification et d’accompagnement des exploitants en difficulté sont désormais opérationnelles, ce qui facilite la déclaration des agriculteurs.

Ces dispositifs sont payés par l’ASP et, en Corse, par l’Office du développement agricole rural de Corse (ODARC).

Ce dispositif connait un doublement des crédits par rapport à 2021 car il devrait être fortement utilisé en 2022 quand les effets de la crise se feront davantage ressentir à mesure de la diminution progressive des dispositifs généraux d’aide. Si le dispositif a pu connaître des sous-consommations par le passé, il devrait voir les derniers blocages identifiés être levés, ce qui devrait permettre sa pleine mobilisation. Cette sous-action viendra également s’inscrire dans l’action générale du gouvernement pour aider les agriculteurs en difficulté à la suite du rapport Damaisin.


Fonds d’allègement des charges (FAC) : AE = 1 741 364 € CP = 1 741  364 €

Le Fonds d’allègement des charges des agriculteurs vise à aider les exploitations les plus fragilisées par des crises conjoncturelles en prenant en charge :

  • une partie des intérêts supportés par les exploitants agricoles (prêts bancaires professionnels à moyen ou long terme, bonifiés ou non, hors foncier « volet A ») ;
  • la commission de garantie d'un nouveau prêt de restructuration professionnelle (« volet B ») ;
  • une partie des frais de restructuration de prêts professionnels (« volet C »).

Ce dispositif est payé par FranceAgriMer.

 

ACTION    5,4 %

23 – Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

96 139 928

96 139 928

0

Crédits de paiement

0

110 070 055

110 070 055

0


Cette action vise à assurer la pérennité et la modernisation des exploitations agricoles et leur adaptation aux nouvelles attentes sociétales. Elle contribue de ce fait au développement des territoires ruraux.

 

La politique d’aide à l’installation des jeunes agriculteurs favorise le renouvellement des exploitations. Elle est une priorité essentielle de la politique agricole nationale et a été rénovée ces dernières années. Depuis 1973, la dotation d'installation aux jeunes agriculteurs (DJA) vise à soutenir financièrement les jeunes agriculteurs lors de leur installation en leur versant une subvention sous conditions d'âge, de formation et de viabilité du projet et en contrepartie d'engagements de sa part (mise aux normes, maintien en activité pendant quatre ans). Cette DJA a été revalorisée en parallèle de la suppression du dispositif des prêts bonifiés, qui étaient historiquement délivrés aux jeunes agriculteurs mais qui n’étaient plus attractifs compte tenu de la baisse durable des taux d’intérêt. Une nouvelle modulation de la DJA, fonction de l’effort de reprise et de modernisation consenti par le porteur de projet, a ainsi été introduite et il a été donné aux régions la possibilité d’accroître son montant de base. En conséquence le montant forfaitaire alloué à chaque bénéficiaire a augmenté. Des exonérations fiscales et des aides à l'accompagnement de l'installation viennent, par ailleurs, compléter ce dispositif. La majorité de ces aides est cofinancée par le fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).

 

La modernisation des exploitations constitue également un enjeu important pour l'agriculture. Depuis 2018, le plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) s’intègre dans le volet agricole du grand plan d’investissement. Le ciblage des aides se renforce sur les enjeux prioritaires conformes aux objectifs du Grand Plan d'Investissement et en appui des stratégies élaborées par les interprofessions dans les plans de filières.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

96 139 928

110 070 055

Transferts aux ménages

12 338 434

12 338 434

Transferts aux entreprises

83 801 494

97 731 621

Total

96 139 928

110 070 055

 

TRANSFERT AUX MENAGES         AE = 12 338 434 €       CP = 12 338 434 €

Indemnité viagère de départ (IVD) et complément de retraite pour les chefs d’exploitation rapatriés :

AE = 12 338 434 €           CP = 12 338 434 €

Ces crédits financent les indemnités et compléments de retraites souscrits avant 1990. L’IVD est payée par la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole via l’ASP. Elle ne compte plus de nouveaux bénéficiaires depuis 1991. Pour les anciens affiliés à la Caisse mutuelle agricole de retraite d’Alger, le complément de retraite est payé par la Caisse mutuelle autonome de retraites complémentaires agricoles (CAMARCA) pour le régime ARRCO et la Caisse de retraite complémentaire des cadres de l’agriculture (CRCCA) pour le régime AGIRC.

 

TRANSFERT AUX ENTREPRISES         AE = 83 951 494€  CP = 97 881 621 €

Aide à la cessation d’activité :     AE = 1 202 483 €                   CP = 1 202 483 €

L'aide à la réinsertion professionnelle (ARP) permet de faciliter la reconversion professionnelle des agriculteurs contraints de cesser leur activité pour des motifs économiques. Les exploitants agricoles ne cotisant pas à un régime d'assurance chômage, ils ne peuvent pas bénéficier d'un revenu de remplacement en cas de cessation d'activité. La mesure comporte une prime de départ forfaitaire de 3 100 €, augmentée de 50 % en cas de déménagement. Elle est accordée à l'exploitant, à son conjoint et éventuellement à l'aidant familial qui travaille sur l'exploitation, dans la limite de deux primes par exploitation qui cesse son activité. Pour les bénéficiaires qui ne peuvent obtenir de formation rémunérée au plan régional, une aide à la formation s'ajoute à la prime de départ.

Ce dispositif est payé par l’ASP, ou, en Corse, par l’ODARC.

 

Stages à l’installation :  AE = 2 500 002 €  CP = 2 500 002 €

Ces stages s’inscrivent dans la politique de soutien à l’installation visant à assurer le renouvellement des générations en agriculture. Ils sont prescrits dans le cadre des plans de professionnalisation personnalisés et permettent aux candidats à l’installation de se préparer au métier de responsable d’exploitation agricole.

Ces crédits financent les indemnités que sont susceptibles de recevoir les maîtres exploitants qui accueillent les stagiaires en exploitation entrant dans un parcours de professionnalisation, les bourses de stages de ces derniers, ainsi que les centres qui aident à l’élaboration des plans de professionnalisation personnalisés (CEPPP) et les structures organisant les stages collectifs.

Ces dispositifs sont payés par l’ASP, ou, en Corse, par l’ODARC.

 

Dotation aux jeunes agriculteurs (DJA) :   AE = 35 167 465 €                     CP = 38 672 796 €

 

La DJA est une aide en trésorerie destinée à accompagner le démarrage de l'activité. Le montant de base de la DJA varie de 8 000 à 36 000 € selon la zone d’installation (plaine, défavorisée et montagne). Elle est destinée à faciliter la première installation de porteurs de projet qui satisfont à des conditions d’âge et de capacité professionnelle et qui ont élaboré un plan pluriannuel de développement de leur exploitation.

Revalorisée en 2017, les crédits consacrés à la DJA sont maintenus afin de répondre à l’enjeu du remplacement des générations partant à la retraite.

Ce dispositif est payé par l’ASP et, en Corse, par l’ODARC.

La DJA est une mesure cofinancée par le FEADER à hauteur de 80%.

Les crédits alloués en CP permettent aussi le financement des restes à payer au titre des prêts bonifiés supprimés en 2017.

 

Aides aux CUMA :     AE = 1 534 076 €                       CP = 1 534 076 €

Un dispositif d’aide au conseil et à l’investissement dans les CUMA a été mis en place depuis 2016 et se décline en deux aides à destination des CUMA :

- une aide aux investissements immatériels (conseil stratégique) : financement de 90 % de l'aide au conseil dans la limite de 1 500 € ;

- une aide aux investissements matériels (hangars et ateliers) dans la limite de 20 % maximum du montant des investissements.

Les bénéficiaires de ce dispositif sont sélectionnés dans le cadre d’appels à projet régionaux. Il n’y a pas de cofinancement par le FEADER sauf si les aides s’inscrivent dans les PDRR.

L'ensemble de ces dispositifs est payé par l'ASP.

Les crédits alloués en CP permettent aussi le financement des restes à payer au titre des charges de bonification des prêts à moyen terme spéciaux aux coopératives pour l'utilisation de matériels agricoles (MTS-CUMA), des prêts «fonciers» dans les DOM et des prêts spéciaux de modernisation (PSM).

 

Modernisation des exploitations :       AE = 43 397 468 €  CP = 53 822 264 €

Ces crédits sont mobilisés notamment pour financer les subventions à l’investissement du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) mais également pour faire fonctionner certains instruments financiers du volet agricole du grand plan d’investissement (fonds de garantie opéré par le FEI).

Pour ce qui concerne les aides aux investissements sous forme de subvention (PCAE), celles-ci sont cofinancées par le FEADER à hauteur de 63 % dans les régions de transition et de 53 % dans les autres régions. Ce dispositif est payé par l’ASP, ou, en Corse, par l’ODARC.

Les crédits mobilisés pour la modernisation des exploitations ne prennent pas en compte le fonds aval aux entreprises agroalimentaires, qui ne sera finalement pas mis en œuvre. Cela explique la baisse de la dotation par rapport à 2021.

Un débasage de 150 000 € en AE=CP a été effectué sur cette ligne en destination du P162 contribuant au PITE Chlordécone.

 

ACTION    26,8 %

24 – Gestion équilibrée et durable des territoires


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

475 621 511

475 621 511

0

Crédits de paiement

0

451 686 987

451 686 987

0


Cette action vise à favoriser l’attractivité et la durabilité des territoires ruraux. Cela passe par le maintien de la population (notamment agricole) sur ces territoires, l'amélioration des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement, le développement de l’emploi, la diversification des activités et l’identification et la valorisation de pratiques innovantes. Les collectivités territoriales, de nombreuses associations ainsi que les syndicats et organisations professionnelles agricoles participent, en particulier au niveau local, à la mise en œuvre de cette action aux côtés de l’État. Cette action s’articule autour des enjeux suivants :


Entretien des paysages et amélioration des pratiques agricoles

L’action 24 vise à assurer une occupation équilibrée du territoire, un entretien de l'espace et des paysages et une amélioration des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement, en priorité dans les zones Natura 2000 et à enjeu « eau ». Trois dispositifs principaux contribuent à cet enjeu :


- Les mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) donnent lieu à un contrat de cinq ans entre un exploitant agricole, l'État et les régions, autorités de gestion pour le FEADER. Elles consistent à rémunérer les surcoûts et les manques à gagner liés à la mise en œuvre de pratiques plus respectueuses de l'environnement.

- Le soutien à l'agriculture biologique est mis en œuvre dans le cadre du second pilier de la PAC depuis 2015 et nécessite de ce fait un cofinancement national (à hauteur de 25 %).

- Les indemnités compensatoires de handicap naturel (ICHN) assurent le maintien de l’activité agricole dans les zones à handicaps naturels ou défavorisées. Cette aide est versée dans les zones de montagne et les autres zones défavorisées, afin de compenser les surcoûts liés aux handicaps.

D’autres mesures à caractère environnemental permettent de répondre à des problématiques spécifiques. Il s’agit notamment des mesures de prévention contre les grands prédateurs (ours, loup) et de l’aide à l’animation en agriculture biologique.



Interventions en faveur du monde rural

Ces interventions prennent la forme d’une contribution financière au réseau rural français, au niveau national et régional, contribution cofinancée par le FEADER. Ce réseau vise à décloisonner les relations entre acteurs du monde rural, à faciliter la conception de projets intégrés et à améliorer la qualité des projets et leur valorisation.


Gestion durable de l’eau et des sols

Le Conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) du 11 juin 2008 a acté le transfert des biens des sociétés d'aménagement régional (SAR) de l’État aux régions et mis fin au financement des travaux d'hydraulique par le ministère chargé de l'agriculture. Toutefois, l’entretien des ouvrages domaniaux de l’État, ainsi que les opérations programmées par la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne au titre de la concession d’État (biens non transférés en l'absence d'accord des régions concernées), continuent à être financés par les crédits du programme 149.

Les crédits de l’action permettent également de financer des études qui s'inscrivent dans le projet agro-écologique pour le développement de l'agriculture et des territoires ruraux (gestion quantitative et qualitative de l'eau, préservation des sols et de la biodiversité, changement climatique, etc). Ils répondent également à la dynamique enclenchée avec l'initiative 4/1000, les engagements pris dans le cadre de la COP 21 et la stratégie nationale pour une bonne gestion des sols.


La filière équine, facteur de développement des territoires

Le cheval est une composante importante du développement des territoires ruraux, la base d'une filière créatrice d'emplois et le support d'activités sportives, sociales et culturelles. On compte ainsi 1 000 000 d'équidés, 30 000 élevages, 240 hippodromes (la moitié du parc européen), 9000 centres équestres et fermes équestres, près de 700 000 licenciés en équitation (3ème fédération française). La pratique régulière de l’équitation concerne plus de 1,5 millions de français. Au total, la filière équine représente près de 180 000 emplois directs ou indirects. La politique du cheval vise ainsi à assurer le développement durable d'activités dans les territoires.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

956 892

956 892

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

956 892

956 892

Dépenses d’investissement

798 331

798 331

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

798 331

798 331

Dépenses d’intervention

473 866 288

449 931 764

Transferts aux entreprises

452 383 236

428 448 712

Transferts aux autres collectivités

21 483 052

21 483 052

Total

475 621 511

451 686 987

 

DéPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT  AE = 956 892 €  CP = 956 892 €

Expertise technique eau, sols, énergie, biomasse, bioéconomie, économie circulaire et changement climatique :

AE = 956 892 € CP = 956 892€

Ces crédits financent des actions d'expertise en appui opérationnel aux politiques publiques encadrant la performance environnementale des entreprises, conjuguées à leur performance économique, et plus particulièrement dans le domaine des sols, de l'eau, du climat, de l'air, de la biodiversité, de la bioéconomie, de l'économie circulaire et de l'agro-écologie.

En fonction des modalités pratiques de mise en œuvre de ces études, une partie des crédits sera exécutée en dépenses d’intervention.

DEPENSES POUR immobilisations corporelles de l’état     ae = 798 331 €  Cp = 798 331 €

Hydraulique agricole : AE = 798 331 € CP = 798 331 €

Ces crédits sont consacrés aux ouvrages domaniaux d'hydraulique agricole dont l’État est propriétaire. Ils permettent de financer les travaux de rénovation et d’entretien de ces ouvrages (notamment le canal de Cassagnac (Gers), le canal de la Hardt (Alsace), le canal de Beauregard (Martinique), certains canaux en Provence-Alpes-Côte-d’Azur ainsi que les investissements, l'entretien et la rénovation des réseaux et des ouvrages gérés par la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) dans le cadre de la concession d’État dont elle bénéficie.

En fonction des modalités pratiques de mise en œuvre de ces crédits, une partie pourra être exécutée en dépenses d’intervention.

TRANSFERT AUX ENTREPRISES  AE = 452 383 236€   CP = 428 448 712 €

Hydraulique agricole : AE = 1 000 000  € CP = 1 000 000 €

Ces crédits sont consacrés aux ouvrages domaniaux d'hydraulique agricole dont l’État est propriétaire. Ils permettent de financer les travaux de rénovation et d’entretien de ces ouvrages (notamment le canal de Cassagnac (Gers), le canal de la Hardt (Alsace), le canal de Beauregard (Martinique), certains canaux en Provence-Alpes-Côte-d’Azur  ainsi que les investissements, l'entretien et la rénovation des réseaux et des ouvrages gérés par la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) dans le cadre de la concession d’État dont elle bénéficie.

En fonction des modalités pratiques de mise en œuvre de ces crédits, une partie pourra être exécutée en dépense d’investissement.


Actions nationales en faveur du cheval :  AE = 4 490 886€  CP = 4 490 886€

Ces crédits financent pour l’essentiel des aides à la filière pour encourager l’amélioration génétique des équidés, des actions de formation, d'information des éleveurs et des actions de promotion s'inscrivant dans les régimes d'aides correspondants. Ils sont essentiellement mis en œuvre par les associations nationales des races équines et asines ou par les fédérations qui les regroupent.

Ces actions sont destinées à soutenir l’amélioration, le développement et la promotion de l'élevage français d'équidés et le développement des activités équestres et d'insertion par le cheval. Ces aides permettent également l'attribution de subventions aux organisateurs de concours d'élevage pour des épreuves d'importance participant à l'amélioration des races ou d'autres manifestations équestres d'envergure. Ils accompagnent aussi quelques opérations de vulgarisation ou d'actions ciblées autour des différentes fonctions du cheval et des activités socio-économiques qui lui sont associées, y compris la veille juridique dans le domaine du cheval.

Ils permettent également de soutenir des actions de recherche et développement dans les domaines scientifique et économique, et d'aider à la diffusion des résultats de ces travaux aux acteurs de la filière en vue, notamment, d'améliorer leur connaissance micro et macroéconomique de cette dernière.


FONCIER :   AE = 2 267 700 €     CP = 2 267 700 €

Ces crédits financent la mise en œuvre de la politique foncière et notamment le soutien à certaines Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER). Les crédits servent à financer les SAFER de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Corse qui ont des difficultés à agir sur des marchés fonciers très étroits sur leurs territoires respectifs. Par ailleurs, dans le cadre du protocole d'accord Guyane signé au printemps 2017, plusieurs mesures relatives au foncier font l'objet d'un financement notamment pour accompagner la création d'une SAFER en Guyane.

Cette sous-action participe également au financement des travaux de l'Observatoire national des espaces naturels, agricoles et forestiers (OENAF) chargé de mesurer le changement de destination des espaces naturels, agricoles et forestiers, d'évaluer la consommation de ces espaces et d'apporter son appui méthodologique aux collectivités territoriales.

Enfin, une subvention est attribuée à l'ADRAF de Nouvelle-Calédonie et qui est chargée du soutien aux opérations foncières (achats de terres, rétrocessions de terres, opérations de développement rural). Constituée en 1988 après les accords de Matignon, l'agence a pour rôle essentiel de répondre aux revendications foncières des clans mélanésiens, par le biais de rétrocessions gratuites de terres acquises auprès de particuliers.


Indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) :  AE = 277 000 000 €  CP = 277 000 000 €

Les indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) visent au maintien des exploitations agricoles durables dans les zones défavorisées (simples ou de montagne). L’ICHN permet d’indemniser les agriculteurs pour tout ou partie des coûts supplémentaires et de la perte de revenu résultant des contraintes de ces zones pour la production agricole.

Depuis 2021 les sortants ZDS ne bénéficient plus de l'ICHN.

Cette aide est cofinancée par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) avec un taux de 75 %. Ce dispositif est payé par l’ASP, et, en Corse, par l’ODARC.


Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et aides à l’agriculture biologique :

  AE = 145 000 000 €                                                     CP = 121 065 476 €


MAEC :

Ces crédits financent des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) destinées à accompagner les exploitations agricoles dans l’objectif d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement au travers de dispositifs contractuels proposés aux exploitants. Elles permettent également à l'État de respecter les engagements pris auprès des instances européennes sur la qualité de l'eau et la biodiversité.

Ces mesures sont souscrites au travers d’un engagement agro-environnemental. En contrepartie du respect d’un cahier des charges de la mesure souscrite, le bénéficiaire perçoit une aide annuelle pendant la durée de son engagement. Les niveaux d’aide ont été définis à partir du calcul des surcoûts ou pertes de revenus engendrés par les pratiques agro-environnementales. L'ensemble de ces mesures permet principalement la mise en œuvre des engagements européens liés aux volets agricoles de la directive habitats naturels (Natura 2000) et de la directive-cadre sur l'eau (DCE).

Ces financements de l’Etat sont complétés, de manière importante, par les collectivités territoriales et les agences de l'eau dont l'action porte sur la reconquête de la qualité de l'eau au titre de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Les crédits MAEC du programme 149 contribuent également au financement du plan algues vertes Bretagne et de la nouvelle action du PITE en Pays de la Loire.


Aides à l’agriculture biologique :

Depuis 2015, les aides à l'agriculture biologique, qui jusqu'à présent étaient financées sur le 1er pilier de la PAC, sont mises en œuvre dans le cadre du 2nd pilier. Le Plan Ambition Bio prévoit un objectif de 15 % de surface agricole utile cultivés en agriculture biologique d'ici 2022. A ce titre, les financements de l’État sont réorientés sur les aides à la conversion en agriculture biologique de manière à accompagner efficacement la dynamique de conversion.

Ces crédits continueront toutefois à financer les engagements en maintien souscrits avant 2018.


Les MAEC et les aides à l'agriculture biologique sont cofinancées par le FEADER à hauteur de 75 %.

Ces dispositifs sont payés par l’ASP, et, en Corse, par l’ODARC.


Autres actions environnementales et pastoralisme :   AE = 22 624 650 €  CP = 22 624 650 €

Ces crédits financent plusieurs dispositifs :

- La mesure « grands prédateurs » est destinée à accompagner les éleveurs en les aidant à protéger leurs troupeaux dans les zones de prédation du loup et de l'ours, et cofinancée par le FEADER à hauteur de 51 % en moyenne. Les crédits du MAA et du MTE financent les actions de gardiennage des troupeaux, les chiens de protection, les analyses de vulnérabilité et l'accompagnement technique des éleveurs. Le montant moyen versé aux éleveurs est de 9 443 € par an. Le coût de la mesure de protection des troupeaux suit la zone d'extension de la population du loup, qui est en constante augmentation : de la zone alpine initiale (Auvergne Rhônes Alpes et Provence Alpes Côte d'Azur) les dommages s'étendent maintenant aux régions la Bourgogne Franche-Comté, Grand Est), Occitanie, Nouvelle Aquitaine et  Normandie. 39 départements ont été concernés par les attaques de loups en 2020. L'augmentation de la population lupine, même si elle a pu être ralentie depuis 2018 reste significative (+7 % en 2020 contre  9 % en 2019 et 20 % en 2018) et son extension géographique nécessitent un renforcement des besoins en moyens de protection ;

- le soutien à l'animation des groupements d’intérêt économiques et environnementaux (GIEE), en agriculture biologique et à l’animation des « territoires MAEC », destinés à encourager les initiatives visant à l'animation de projets impulsant un changement dans les modes de production ;

- le plan de soutien à l’économie de montagne destiné à favoriser le pastoralisme avec des mesures spécifiques de soutien à l’économie de montagne dans les Pyrénées et les Alpes ;

- le soutien à l'élevage à l'herbe dans le Massif Central.


Ces dispositifs sont payés par l’ASP et, pour la Corse, par l'ODARC.


TRANSFERT AUX AUTRES COLLECTIVITéS                       AE = 21 483 052€  CP = 21 483 052€

Formation et information des syndicats agricoles :  AE = 4 708 000 €           CP = 4 708 000 €

Ces crédits sont destinés à la formation des travailleurs appelés à exercer des responsabilités dans des organisations syndicales ou professionnelles. La promotion collective agricole se fonde sur l’article L.6122-4 du code du travail et l’article L.718-2-2 du code rural et de la pêche maritime. Ces articles autorisent, dans le cadre de conventions, le concours de l’État au financement de la formation des responsables syndicaux représentant les exploitants agricoles, les salariés des exploitations, les aides familiaux, ainsi que les salariés et non-salariés des secteurs para-agricoles et agroalimentaires.


Animation et développement rural national et régional:  AE = 1 888 005 €         CP = 1 888 005 €

Les crédits du MAA viennent principalement en contrepartie des crédits FEADER alloués au titre du programme spécifique du réseau rural national (PSRRN) et éventuellement en appui des fonds mobilisés au niveau régional à travers les programmes de développement rural régionaux (PDRR). Ces crédits sont utilisés à deux échelles:

- dans le cadre du réseau rural national copiloté par le ministère de l’Agriculture et de l'alimentation (MAA), l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), et Régions de France (RdF). Le réseau rural national regroupe une centaine de têtes de réseaux (associations, organismes consulaires, organismes de recherche, experts, etc.) représentatifs du monde rural. Les crédits financent directement, ou sous forme de subventions à des bénéficiaires, des actions d’envergure nationale ou inter-régionale répondant aux objectifs du PSRRN tels que validés par la Commission européenne ;

- au niveau régional, les crédits du MAA délégués aux DRAAF permettent à l’État de soutenir certains projets stratégiques visant l'animation du développement rural régional et compatibles avec les PDRR, en particulier les actions conduites à l'échelle inter-régionale, ou celles qui permettent de décliner en région les priorités gouvernementales.


Expertise technique eau, sols, biodiversité, énergie, biomasse, bioéconomie, économie circulaire et changement climatique :   AE = 368 194 €         CP = 368 194 €

Ces crédits financent des actions d'expertise en appui opérationnel aux politiques publiques encadrant la performance environnementale des entreprises, conjuguées à leur performance économique, et plus particulièrement dans le domaine des sols, de l'eau, du climat, de l'air, de la biodiversité, de la bioéconomie, de l'économie circulaire et de l'agro-écologie.

En fonction des modalités pratiques de mise en œuvre de ces études, une partie des crédits pourra être exécutée en dépenses de fonctionnement.


Autres soutiens aux syndicats :  AE = 14 518 853 €                                     CP = 14 518 853 €

Ces crédits sont destinés au fonctionnement des syndicats agricoles conformément aux dispositions de la loi n°2001-1275 (article 124). Les crédits sont répartis chaque année entre les syndicats, selon une clef de répartition révisée par le décret n°2013-306 du 11 avril 2013, modifiant le décret n° 2002-451 du 2 avril 2002 relatif au financement des organisations syndicales d'exploitants agricoles.

 

ACTION    7,3 %

25 – Protection sociale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

130 367 110

130 367 110

0

Crédits de paiement

0

130 367 110

130 367 110

0


Cette action vise à soutenir les entreprises et exploitations agricoles par la mise en œuvre de mesures d’exonération de charges sociales, en particulier l'exonération des cotisations sociales pour l’emploi de salariés saisonniers.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, avait acté la suppression du dispositif spécifique d'exonérations de cotisations sociales pour les employeurs de saisonniers agricoles (mesure dite TO-DE) au profit des allègements généraux renforcés à compter de 2021.

Un dispositif transitoire a été mis en place pour les années 2019-2020, dispositif qui a été prorogé jusqu'en 2022, date d'extinction du dispositif. Ce dispositif temporaire aligne le champ des cotisations exonérées sur celui des allègements généraux et de modifier le plateau d'exonération.

L'action 25 finance aussi des actions relatives à la réglementation et la sécurité au travail .


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

130 367 110

130 367 110

Transferts aux autres collectivités

130 367 110

130 367 110

Total

130 367 110

130 367 110

 

TRANSFERT AUX AUTRES COLLECTIVITéS AE = 130 367 110 € CP = 130 367 110 €


Réglementation et sécurité au travail :   AE = 367 110 €     CP = 367 110€


Ces crédits visent à améliorer la prévention des risques professionnels des actifs agricoles, par la réalisation d’études prospectives, la mise en œuvre de mesures d'améliorations techniques et organisationnelles. Sur le plan international et européen, ils concourent à la réalisation des contributions françaises aux textes internationaux et européens. Sur le plan national, ils sont indispensables à la transposition de textes européens, à l'élaboration de la législation nationale et à la mise à disposition d'outils d'aide à la mise en œuvre de ces textes.

Ces mesures ainsi financées entrent dans le cadre des actions programmées dans le 3ième plan santé au travail (PST3 2016-2020) du Ministère du travail qui se termine et dans l’attente du PST4 en cours d’élaboration. Le Ministre de l'agriculture et de l'alimentation y contribue en qualité de Ministre du travail des professions agricoles, ces plans font l'objet, par ailleurs, d'une large consultation du Conseil d'orientation sur les conditions de travail (COCT).



Exonérations de charges socialesAE = 130 000 000 €  CP = 130 000 000 €


Ces crédits correspondent à la compensation, par l’État, des moindres recettes perçues par la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA) et par l'UNEDIC au titre des mesures d’exonération de charges sociales ciblées en faveur du secteur agricole, à savoir l'exonération de charges patronales pour l’embauche de travailleurs occasionnels.

Ce dispositif prévoit que les employeurs relevant du régime agricole et employant des travailleurs occasionnels pour des tâches temporaires liées au cycle de la production animale et végétale, et aux activités de transformation, de conditionnement et de commercialisation de produits agricoles, lorsque ces activités, accomplies sous l’autorité d’un exploitant agricole, constituent le prolongement direct de l’acte de production, bénéficient d’une exonération dégressive de charges sociales patronales.


L'exonération est limitée à une durée maximum de 119 jours ouvrés consécutifs ou non par année civile pour un même salarié, que ce soit en qualité d’employeur ou en qualité d’adhérent à un groupement d’employeurs.

Dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, compte tenu de la transformation du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) en allègement de charges sociales et du renforcement des allègements généraux, il était prévu que ce dispositif spécifique aux employeurs agricoles soit supprimé à compter du 1er janvier 2021.

Toutefois, le dispositif transitoire mis en place temporairement pour les années 2019-2020 a procédé à l'alignement du champ des cotisations exonérées sur celui des allègements généraux et la modification du plateau d'exonération dans les conditions suivantes :

· exonération totale pour une rémunération mensuelle inférieure ou égale à 1,2 SMIC mensuel (1,25 SMIC avant 2019),

· puis dégressive pour les rémunérations comprises entre 1,2 SMIC mensuel et 1,6 SMIC (1,5 SMIC avant 2019),

· et enfin, nulle pour une rémunération mensuelle égale ou supérieure à 1,6 SMIC.


Dans le cadre de la proposition du Gouvernement de prolonger temporairement ce dispositif pour 2021 et 2022, le coût de la mesure est partiellement compensé par le MAA à hauteur de 130M€ pour 2022.

Ce montant, correspondant au surplus d’exonération lié au maintien d’un plateau d’exonération totale à 1,2 SMIC par rapport aux allègements généraux, est compensé à la MSA et à l’UNEDIC au poids des cotisations.

La part des exonérations correspondante aux allègements généraux sera compensée par l’affectation d’une fraction de TVA à la MSA et à l’UNEDIC.

 

ACTION    15,6 %

26 – Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

276 820 112

276 820 112

0

Crédits de paiement

0

276 198 385

276 198 385

0


La forêt, qui couvre 31 % (17 Mha) du territoire métropolitain et 93 % (8 Mha) du territoire dans les départements d’outre-mer (DOM), est un milieu diversifié et complexe à gérer. La loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt a redéfini pour 10 ans (2016-2026) la politique forestière dans le cadre du programme national de la forêt et du bois (PNFB), lequel tient compte de la multifonctionnalité de la forêt comme axe structurant de la stratégie forestière nationale, dont l'objectif principal est d'accroître à l'horizon 2026, la récolte de bois à travers un ensemble de mesures.

 

Pour accélérer le développement de la filière forêt-bois porté par le PNFB, le gouvernement complète son engagement par un plan d'action interministériel lancé en septembre 2018. Ce plan vise à développer durablement la ressource forestière et la compétitivité de la filière au service de l'emploi dans les territoires et d'une économie décarbonée.

 

La politique forestière doit également s'articuler avec les politiques économique, climatique, énergétique, environnementale et sociale du gouvernement sachant que la forêt fournit une ressource en bois qui est à la base d'une filière industrielle et qu'elle est également utilisée comme énergie renouvelable. Mobiliser et transformer davantage de bois en France dans le cadre d'une filière économique structurée est l'objectif prioritaire de la politique forestière.


Quatre acteurs majeurs contribuent à la mise en œuvre effective de la politique forestière française :

 

- L'office national des forêts (ONF), établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), est le gestionnaire des forêts publiques (État et collectivités territoriales) et joue un rôle central en matière d'application de la politique forestière de l'État par le biais d'un régime spécifique - le régime forestier - qui assure à la fois la protection et la valorisation des forêts publiques, selon des principes de gestion durable. Il vise également à assurer, selon les enjeux et les potentialités de chaque forêt, les fonctions économiques, sociales et environnementales de ces espaces. L'ONF est chargé de la gestion foncière, de l'établissement des documents de gestion (les documents d'aménagement), de la réalisation des programmes de travaux et de coupes, et de la surveillance. Il assure également, pour le compte de l'État, l'entretien et les travaux en forêt domaniale et certaines missions d'intérêt général (MIG). Il fournit en outre des prestations dans le domaine concurrentiel (travaux pour les collectivités, prestations pour les grands comptes, études écologiques entre autres). L'Office national des forêts fait l'objet d'un financement lui permettant d'assurer ses missions dans un cadre pérenne ;


- Les forêts privées représentent la grande majorité des forêts françaises métropolitaines, avec 75% des surfaces mais seulement 60 % de l'approvisionnement en bois de la filière. La forêt privée, qui appartient à plus de trois millions de propriétaires, est très morcelée et la filière forêt-bois doit se doter d'un nouveau modèle économique lui permettant d'améliorer sa compétitivité. Dans ce contexte, les missions du centre national de la propriété forestière (CNPF), établissement public administratif (EPA) sont primordiales. Elles consistent à développer, orienter et améliorer la gestion des forêts privées pour dynamiser la mobilisation du bois dans le respect des conditions de gestion durable et adapter les forêts au changement climatique. L’établissement fait l'objet d'un financement lui permettant d'assurer ses missions ;

 

- Contribuent également à faire avancer la connaissance et la recherche sur la filière forêt-bois, l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) qui fournit des données permettant de mieux connaître le milieu forestier français et l'Institut Technologique Forêt, Cellulose, Bois-Construction (FCBA) devenu un établissement incontournable en matière de recherche, de développement et d'innovation en appui aux entreprises de la filière forêt bois.

 

Au-delà des soutiens financiers aux activités des établissements cités ci-dessus, des moyens budgétaires sont mis en place :

- des crédits sont affectés à la restauration des terrains de montagne. En effet, la forêt a un rôle de protection des sols et de régulation du régime des eaux dans les zones sensibles à l'érosion, particulièrement en montagne. Certains périmètres particulièrement concernés par ces phénomènes ont fait l'objet, surtout au XIXe siècle, de reboisements et de construction d'ouvrages de fixation des torrents. Ce rôle reste déterminant : les forêts dédiées et les ouvrages sont gérés, entretenus et renouvelés dans le cadre de la restauration de terrains de montagne (RTM) ;

- un travail de protection parallèle et des crédits sont mis en œuvre pour la fixation du cordon dunaire dans la majeure partie du littoral atlantique ;

- si la forêt a un rôle protecteur essentiel, elle est aussi vulnérable aux incendies (particulièrement en zone méditerranéenne et en Nouvelle-Aquitaine). Le ministère chargé des forêts conduit et finance la politique de prévention des incendies, qui passe par la diminution de la combustibilité des forêts, leur meilleure valorisation économique, la recherche d'un équilibre entre zones agricoles et forestières, le contrôle de l'urbanisation, la réalisation et l'entretien d'équipements de prévention au sein des massifs forestiers (points d'eau, tours de guet, voies d'accès), la surveillance et l'information du public dans le cadre de la défense contre les incendies (DFCI) ;

- la protection de la forêt est indissociable de celle des éléments remarquables de la biodiversité. Des procédures spéciales sont mises en œuvre pour la sauvegarde des milieux naturels remarquables (forêt de protection) ;
- enfin, le fonds stratégique de la forêt et du bois (FSFB) est destiné aux interventions de développement et d'accompagnement de l'investissement dans la filière, prioritairement en forêt. Aussi, ce fonds intervient essentiellement pour :

- l'amélioration de la desserte des massifs forestiers ainsi que de l'exploitation par câble ;

- l'amélioration et le renouvellement des peuplements avec une priorité sur les peuplements peu productifs ou inadaptés aux futures conditions climatiques ;

- le soutien d'itinéraires sylvicoles augmentant la résilience des forêts face au changement climatique ;

- la préservation de la santé des forêts (actions préventives vis-à-vis des risques sanitaires ) ;

- l'appui à l'exploitation et à la transformation des bois, notamment par le fonds de prêts participatifs de développement spécifiquement adaptés au secteur et le nouveau fonds de prêts sans garantie en faveur de l'aval forestier mis en place par Bpifrance ;

- l'appui aux investissements immatériels structurants, notamment collectifs, rassemblant des entreprises qui ne peuvent assurer seules leur développement.

 

Le fonds finance également des actions d'animation, études, recherche et innovation destinées à favoriser l'évolution et l'adaptation de la production forestière face au changement climatique et face aux demandes du marché.

 

En 2022, les crédits dédiés sur le programme 149 à la gestion durable de la forêt et au développement de la filière bois sont en hausse de 20 M€ par rapport à la LFI 2021. Un soutien complémentaire sera par ailleurs octroyé au travers du plan de relance.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

188 823 704

188 823 704

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

278 766

278 766

Subventions pour charges de service public

188 544 938

188 544 938

Dépenses d’investissement

8 074 951

9 182 088

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

8 074 951

9 182 088

Dépenses d’intervention

79 921 457

78 192 593

Transferts aux entreprises

27 943 622

25 356 556

Transferts aux collectivités territoriales

44 134 970

44 962 154

Transferts aux autres collectivités

7 842 865

7 873 883

Total

276 820 112

276 198 385

 

DéPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT  AE = 278 766 €  CP = 278 766 €

Classement en forêt de protection et lutte phytosanitaire : AE = 278 766 € CP = 278 766 €

 

Ces crédits financent les frais occasionnés (frais d’enquêtes publiques et de géomètres) par le classement de forêts en forêts de protection. Ce classement constitue actuellement l’outil juridique le plus solide pour la protection de la destination forestière des sols ; il est prononcé obligatoirement par décret en Conseil d’État. Les motifs de classement, limités à l’origine à la lutte contre l’érosion, à la défense contre les avalanches et l’envahissement des eaux et des sables, ont été étendus par la loi n°76-629 du 10 juillet 1976 à la valeur écologique des écosystèmes forestiers ainsi qu’au bien-être des populations (protection des forêts périurbaines). Les classements en cours visent essentiellement la conservation de forêts périurbaines, à fort enjeu récréatif et social.

 

Cette enveloppe finance également des aides pour la mise en œuvre d'opérations de lutte phytosanitaire (traitements phytosanitaires ou luttes sylvicoles). Les besoins en matière de lutte phytosanitaire sont très variables d'une année sur l'autre, corrélés à l'actualité sanitaire en forêt, et donc difficilement prévisibles. Les crédits sont délégués aux Directions régionales de l'agriculture et de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt en cours d'année, à mesure des demandes et après avis du Département de la santé des forêts.

SUBVENTION POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC     AE = 188 544 938   CP =  188 544 938 €

Versement compensateur et contribution exceptionnelle :       AE = 173 576 111 €  CP = 173 576 111 €


En ce qui concerne les forêts du domaine privé de l’État, l'Office national des forêts (ONF) assure la gestion durable des forêts domaniales pour le compte du ministère chargé des forêts. Il bénéficie du produit de l'exploitation et de l'entretien de ces forêts qui s'est établi à 293 M€ en 2020 grâce à ses actions de valorisation.

 

La mise en œuvre du régime forestier dans les forêts appartenant aux collectivités publiques (métropoles et collectivités territoriales) est confiée à l'ONF. Cette mission de service public garantit une gestion durable de ce patrimoine forestier et permet de répondre aux attentes de la société, comme la protection de l'environnement et l'accueil du public, tout en assurant la pérennité des forêts concernées. Le régime forestier comprend la gestion foncière, la surveillance générale, l'aménagement forestier, le règlement et le marquage des coupes ainsi que leur mise en vente.

 

En sus de la mise en œuvre du régime forestier, l'ONF assure la maîtrise d'ouvrage des travaux forestiers.

Les ressources de l'ONF doivent permettre de faire face à l'ensemble de ses charges d'exploitation et d'équipement correspondant aux missions qui lui sont confiées (article L.221-3 du code forestier).

 

Afin d’assurer la pérennité de l’établissement, un contrat Etat-ONF 2021-2025, appuyé sur une trajectoire financière spécifique, et adopté par le conseil d'administration du 2 juillet 2021, est en cours de signature auprès des différents acteurs. Il formalise les engagements, principalement financiers, des différentes parties au contrat dans l'optique du redressement financier de l'établissement.

 

Ce contrat repose sur les orientations suivantes :

- L'ONF, gestionnaire unique du régime forestier, au service de la gestion durable, multifonctionnelle et du renouvellement des forêts publiques face aux défis du changement climatique ;
- L’ONF au coeur de la performance et de l’excellence de la filière bois et de son développement, au service de l’emploi, de l’économie et de la neutralité carbone ;
- Un établissement contribuant aux objectifs sociétaux, environnementaux et territoriaux en forêt publique et au-delà ;
- Un établissement public performant, autour d'un modèle économique restauré, de compétences confortées, d'un dialogue permanent et de qualité et d'une efficience accrue.

 

L'ONF est un opérateur de l'État, une description plus détaillée de ses missions et objectifs figure dans la partie "Opérateurs" du PAP.

 

Centre national de la propriété forestière (CNPF) :   AE = 14 968 827  €           CP =  14 968 827 €


Le CNPF est un établissement public national à caractère administratif institué par l'ordonnance n°2009-1369 du 6 novembre 2009 et le décret n°2010-326 du 22 mars 2010 relatifs au regroupement du Centre national professionnel de la propriété forestière et des centres régionaux de la propriété forestière. Le COP pour la période 2017-2021 intègre les orientations du Programme national de la forêt et du bois (PNFB) 2016-2026.

 

L'établissement a pour mission le développement de la gestion forestière des forêts privées. Une description plus détaillée de ses missions figure dans la partie "Opérateurs" du PAP.

IMMOBILISATIONS CORPORELLES DE L’ETAT         AE = 8 074 951 €       CP = 9 182 088 €

Restauration des terrains en montagne :       AE = 8 074 951 €  CP = 9 182 088 €

 

Ces crédits permettent le financement, par appels d’offres, de travaux de restauration des terrains de montagne (RTM) par l'État sur les terrains domaniaux, notamment la création de nouveaux ouvrages de génie-civil (pare-avalanches, barrages pour la prévention des coulées boueuses dans le lit des torrents, etc) ou de nouvelles pistes d’accès, dont la finalité est d'assurer la sécurité des personnes et des biens face aux risques naturels en montagne (glissements de terrains, crues torrentielles, avalanches, érosion des sols, chutes de blocs rocheux, etc.).

TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES             AE = 44 134 970 €  CP = 44 962 154

Missions d’intérêt général (MIG) confiées à l’ONF :   AE = 30 172 139 €   CP = 29 918 139 €

 

Les MIG regroupent les activités confiées à l’Office par voie de conventions spécifiques en conformité avec le code forestier. Elles concernent notamment :

- la défense des forêts contre les incendies en région méditerranéenne (DFCI) ;

- la restauration des terrains de montagne (RTM) pour prévenir les risques naturels en montagne ;

- les travaux d’investissement nécessaires pour contenir le mouvement des dunes domaniales littorales sur la côte atlantique.

Par ailleurs, dans le cadre des MIG, l’ONF assure également l’appui aux Directions de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (DAAF) des Départements d’Outre-mer pour la mise en œuvre de la politique forestière de l’État ainsi que – en métropole - la gestion des ressources génétiques forestières (comprenant les trois pépinières forestières expérimentales et les vergers à graines de l’État), et la gestion de l’Arboretum des Barres de Nogent-sur-Vernisson (Arbofolia) .

 

Défense des forêts contre les incendies (DFCI) :     AE = 13 962 831 €       CP = 15 044 015 €

 

Ces crédits concernent les subventions, majoritairement accordées aux collectivités territoriales, pour la construction des infrastructures de DFCI (pistes d'accès, points d'eau, tours de guet, pare-feux,etc.).

 

Dans les quinze départements méditerranéens, la programmation d'une partie des crédits (9,960 M€ en AE et en CP en 2021) est déléguée au préfet de la zone de défense Sud, dans le cadre de sa mission d'harmonisation et de coordination des politiques de prévention et de lutte contre l'incendie. Il programme également les opérations de DFCI méditerranéenne gérées par la Délégation à la protection de la forêt méditerranéenne (DPFM). Cette procédure de gestion découle de l'application de l'instruction ministérielle du 22 janvier 1987 qui a créé le Conservatoire de la forêt méditerranéenne (CFM). Cette instance finance avant tout des actions ayant un caractère d'intérêt commun à la zone de défense Sud.


Les crédits de DFCI subventionnent également des porteurs de projets pour des actions :

- de prévention, dont prioritairement la mise en œuvre des moyens de surveillance terrestre des massifs pendant la saison estivale à risque, la prévision et la connaissance de l'aléa (acquisition de données météo, gestion d'une base de données sur les feux avérés), la mutualisation de données cartographiques au niveau zonal, la création des équipements de DFCI, l'information du public et la formation des forestiers ou des pompiers à des techniques de prévention des feux ;

- de recherche et d'expérimentation.

TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS         AE = 7 842 865 €  CP = 7 873 883 €

Études et recherches : AE = 7 842 865 €  CP = 7 873 883 €

 

Institut technologique Forêt cellulose bois-construction ameublement (FCBA) :  AE = 7 064 000 €  CP = 7 064 000 €

 

L'institut technologique Forêt cellulose bois construction (FCBA) est le centre technique de la filière forêt-bois placé sous la double tutelle des ministères chargés des forêts et de l'industrie. Il conjugue des actions de recherche, d'assistance technique, d'essai, de formation et de conseil dans le domaine du bois et de sa mise en valeur. Issu de la fusion du Centre technique du bois et de l'ameublement (CTBA) et de l'Association forêt cellulose (AFOCEL), cet institut technologique a une activité stratégique pour la filière forêt-bois française. Il permet la mise en œuvre de synergies entre les acteurs de la forêt, de l'industrie et des territoires. Les actions aidées sont collectives et concernent la recherche, le développement, la normalisation, la veille et la diffusion de l'information.

 

Évaluation, prospectives forestières et appuis aux démarches collectives :  AE = 778 865 €         CP = 809 883 €

 

La filière bois est en pleine évolution pour répondre aux changements auxquels elle aura à faire face, comme la satisfaction de nouvelles demandes industrielles (chimie du végétal, biomatériaux, etc.). Cette adaptation de la filière se fera dans un contexte de changement climatique et de mondialisation des échanges avec la contrainte (pour la pérennité de la forêt) d'une grande vigilance sur le maintien de la biodiversité. Le maintien d'un appui technique à la réalisation de missions régaliennes de politique forestière et d'une capacité d'orientation et d'initiative directe, en matière de recherche et d'études, est donc essentiel.

TRANSFERT AUX ENTREPRISES       AE = 27 943 622 €     CP = 25 356 556 €

Fonds stratégique forêt bois :  AE = 27 943 622 €     CP = 25 356 556 €


La France souffre d'un déficit de mobilisation du bois, dont une des causes principales est le manque d'accessibilité des parcelles forestières ou d'investissements dans les forêts. Au travers du fonds stratégique forêt bois et dans le cadre du Grand plan d'investissement, ces crédits financent :

- la desserte forestière dont le développement constitue une condition pour accéder aux massifs, extraire le bois et améliorer ainsi l'approvisionnement de la filière aval. L'aide à la création de dessertes forestières s'adresse aux propriétaires forestiers (privés ou collectivités) qui améliorent la desserte de leurs parcelles et aménagent des places de dépôts des bois ;

- l’amélioration des peuplements à faible valeur économique, notamment les peuplements dépérissants. L’objectif de cet outil est d’encourager les investissements sylvicoles qui permettent d’améliorer la qualité des peuplements sur les moyen et long termes, de préparer les forêts aux conséquences du changement climatique et de maximiser la séquestration de carbone par les arbres, au bénéfice de la filière forêt-bois dans son ensemble ;

- le fonds de prêt participatif de développement spécifiquement adaptés au secteur mis en place par Bpifrance. Ces prêts financent le développement ou l'extension d'activité d'entreprises de la filière bois (scieries et entreprises de travaux forestiers).

- le nouveau fonds de prêt sans garantie en faveur de l'aval forestier déployé dans le cadre du Grand Plan d'Investissement. Cette nouvelle offre est destinée à soutenir l'industrie de la première transformation du bois ;

- le programme d'accélérateur de PME géré par Bpifrance qui a été adapté spécifiquement au secteur forestier.


Ces crédits permettent également de financer des études et des actions destinées à favoriser l'évolution et l'adaptation de la production forestière face au changement climatique et face aux demandes du marché :

- appui aux démarches collectives d'animation territoriale, notamment lors des phases de lancement des stratégies locales de développement forestiers ;

- regroupement des propriétaires et élaboration de plans de gestion forestière dans le cadre de ces regroupements en vue de dynamiser la gestion des forêts et la commercialisation des bois ;

- actions de recherche et d'innovation contribuant au plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC) dans le domaine de la forêt, à l'amélioration de la compétitivité de la filière et l'introduction de nouveaux produits adaptés aux marchés de la construction et de l'ameublement.

 

Enfin, cette ligne finance également les mesures de soutien face à la crise des scolytes. En effet, les conditions climatiques récentes marquées par des étés chauds et secs ont été favorables au développement des scolytes provoquant un dépérissement de certaines essences, en particulier l’épicéa. Les deux principales régions touchées sont Grand Est et Bourgogne Franche Comté. Concernant les mesures de lutte prises contre l'invasion des scolytes, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation a annoncé, lors du Conseil Supérieur de la Forêt et du Bois du 8 octobre 2019, la mise en place d'un plan de soutien exceptionnel, doté de 16 M€, afin d'aider à l'exploitation et à la commercialisation des bois scolytés, puis à la reconstitution des peuplements. Le premier volet du dispositif, vise à soutenir la commercialisation des bois scolytés vers des régions où les industriels connaissent des tensions d'approvisionnement. Compte tenu de l’effet persistant de cette crise, l’arrêté du 20 décembre 2019 définissant les modalités de l’aide va être modifié afin d’en prolonger la validité au-delà du 31 décembre 2021, le plan de soutien sera, à cette fin, doté de 3,9 M€ de crédits supplémentaires. Le deuxième volet de l’aide relatif au renouvellement des parcelles, entre dans le périmètre d’intervention du Plan de relance.


Les actions menées au niveau local par les services déconcentrés de l’État et les autres acteurs, notamment les implantations régionales du Centre national de la propriété forestière, les organismes locaux à caractère interprofessionnel et les entreprises, facilitent la mise en place d’initiatives concertées.

 

ACTION    29,1 %

27 – Moyens de mise en oeuvre des politiques publiques et gestion des interventions


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

516 885 129

516 885 129

0

Crédits de paiement

0

516 885 129

516 885 129

0


Cette action regroupe les moyens de fonctionnement des opérateurs chargés de la mise en œuvre, pour le compte de l'État et de l'Union européenne, des actions en faveur des entreprises agricoles et agroalimentaires, ainsi que de l'Office de développement agricole et rural corse (ODARC). Il s’agit de :

- l'Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), chargé de mener des actions en faveur du développement de la filière équine ;

- l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), chargé de la gestion de l’ensemble des signes d’identification, de la qualité et de l’origine ;

- l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique (Agence BIO) ;

- l'Établissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer), chargé de l'adaptation des filières et des marchés. Il est organisme payeur des aides européennes, aides de marchés ;

- l'Office de développement de l'économie agricole des départements d'outre-mer (ODEADOM), chargé de l'adaptation des filières et des marchés ultramarins. Il est organisme payeur d'aides européennes, aides spécifiques du FEAGA ;

- l'Agence de services et de paiement (ASP), organisme payeur de diverses aides nationales et de la plupart des aides européennes des 1er et 2ème piliers de la PAC, chargé de mettre en place les procédures de gestion et de suivi de paiement des dossiers et de procéder aux contrôles nécessaires ;



L’IFCE, l’INAO, l’Agence BIO, FranceAgriMer, l’ODEADOM et l’ASP étant des opérateurs de l’État, des descriptions plus détaillées de leurs missions figurent dans le chapitre « Opérateurs » du projet annuel de performance.




 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

476 554 572

476 554 572

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

204 300 000

204 300 000

Subventions pour charges de service public

272 254 572

272 254 572

Dépenses d’intervention

295 480

295 480

Transferts aux entreprises

295 480

295 480

Dépenses d’opérations financières

40 035 077

40 035 077

Dotations en fonds propres

40 035 077

40 035 077

Total

516 885 129

516 885 129

 

SUBVENTION POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC : AE = 272 194 573 €  CP =  272 194 573 €

IFCE : AE =  35 583 159 €  CP =  35 583 159 €

L'IFCE, établissement public administratif placé sous les tutelles des ministres chargés de l'agriculture et des sports, est l'opérateur unique de l'Etat pour la filière équine. Issu de la fusion des Haras nationaux avec l'École nationale d'équitation (ENE) en 2010, l’IFCE a vocation à procéder au recentrage des activités issues des Haras nationaux sur les seules missions régaliennes. Ces crédits sont destinés à assurer le financement des dépenses de personnel et de fonctionnement de l’institut.

 

INAO : AE = 17 643 687 € CP = 17 643 687 €

L'INAO, établissement public administratif, sous la tutelle du ministère de l'agriculture et de l'alimentation, est chargé de la mise en œuvre de la politique française relative aux produits sous signes officiels d'identification de l'origine et de la qualité : appellation d'origine (AO), indication géographique protégée (IGP), label rouge, spécialité traditionnelle garantie (STG) et agriculture biologique (AB). Ces crédits sont destinés à assurer le financement des dépenses de personnel et de fonctionnement de l’institut.

 

Agence BIO : AE = 2 883 951 €  CP = 2 883 951 €

L'Agence BIO est un groupement d'intérêt public (GIP) chargé du développement et de la promotion de l'agriculture biologique. Ces crédits sont destinés à assurer le financement des dépenses de personnel et de fonctionnement du GIP.


FranceAgriMer : AE = 95 787 907 €  CP = 95 787 907 €

FranceAgriMer, établissement public administratif sous la tutelle du ministère de l’agriculture et de l'alimentation, concourt à la mise en œuvre des interventions économiques du ministère et de l'Union européenne en faveur des filières agricoles. Il est également un lieu d’échanges entre les filières de l’agriculture et de la pêche, rassemblées depuis avril 2009 au sein d’un établissement unique, en lieu et place des anciens offices d'intervention. Ces crédits sont destinés à assurer le financement des dépenses de personnel et de fonctionnement de l’établissement.

Comme en 2021, la SCSP de FAM intègre une enveloppe de 16,6 M€ au titre de la budgétisation de la taxe due par les exploitants agricoles producteurs de céréales, supprimée en 2019.

 

ODEADOM : AE = 5 486 205 €  CP = 5 486 205 €

L'ODEADOM, établissement public administratif, sous les tutelles des ministères de l’agriculture et de l'alimentation, et de l’Outre-mer, œuvre au développement durable de l'économie agricole des cinq départements d'outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion) et de trois collectivités d'outre-mer (Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon). Ces crédits sont destinés à assurer le financement des dépenses de personnel et de fonctionnement de l’office.

 

ASP : AE = 114 809 664 €     CP = 114 809 664 €

L’ASP, établissement public administratif, sous tutelle des ministères de l’agriculture et de l'alimentation, et de l’emploi, contribue à la mise en œuvre de politiques publiques notamment dans les secteurs de l’agriculture, l’aquaculture, la forêt et la pêche. Il est l’organisme payeur des aides du premier et du deuxième pilier hors Corse de la politique agricole commune. Ces crédits sont destinés à assurer le financement des dépenses de personnel et de fonctionnement de l’agence.

TRANSFERTS AUX ENTREPRISES AE = 295 480 € CP = 295 480 €

ODARC : AE = 295 480 € CP = 295 480 €

L’ODARC, établissement public à caractère industriel et commercial, sous la tutelle de la Collectivité territoriale de Corse (CTC), est agréé pour la période 2014-2020 comme organisme payeur des fonds européens agricoles pour la totalité des mesures inscrites au Plan de développement rural de la Corse (PDRC). Ces crédits sont destinés à assurer une partie du financement des dépenses de personnel et de fonctionnement de l’office.

DOTATIONs en FONDS PROPREs AE =  40 035 077€  CP = 40 035 077 €

ASP : AE = 32 342 308 €  CP =  32 342 308 €

En 2022, une dotation de 32,3 M€ est prévue en vue de couvrir pour l’essentiel les investissements informatiques nécessaires notamment à la mise en œuvre de la future PAC.

 

FAM : AE = 7 692 769 €  CP = 7 692 769 €

En 2022, une dotation de 7,7 M€ est prévue en vue de couvrir les investissements courants de l'établissement.

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT AE = 204 300 000 € CP = 204 300 000 €

Autres moyens dédiés à la mise en œuvre des politiques publiques : AE = 14 300 000 €  CP = 14 300 000 €

Une enveloppe de 14,3 M€ est attribuée à l'IGN et permet l'actualisation du registre parcellaire graphique. Cette enveloppe est en légère progression par rapport à 2021 (+ 450 k€), la refonte du Registre parcellaire graphique (RPG) étant exigée par la Commission pour le paiement des aides de la PAC.

 

Apurement communautaire AE = 190 000 000 € CP = 190 000 000 €

Cette dotation vise à gérer les dépenses imprévisibles du programme 149, en particulier les aides de crises et les refus d’apurement communautaire qui seront susceptibles d'être notifiés par la Commission européenne en 2022.

 

ACTION    2,7 %

28 – Pêche et aquaculture


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

47 897 188

47 897 188

0

Crédits de paiement

0

47 906 757

47 906 757

0


Les objectifs du programme relatifs aux secteurs de la pêche et de l’aquaculture s’inscrivent dans le cadre des objectifs généraux de la politique commune de la pêche (PCP). La PCP vise à garantir la durabilité de la pêche et de l’aquaculture sur le plan environnemental, économique et social, et à offrir aux citoyens de l’Union Européenne une source de produits alimentaires sains. Elle a pour but de dynamiser le secteur de la pêche et de l’aquaculture et d’assurer un niveau de vie équitable aux pêcheurs. La PCP comporte ainsi quatre grands domaines d’action : Gestion des pêches, Politique internationale, Marchés et politique commerciale, et Financement de la politique FEAMP 2014-2020 et FEAMPA 2021-2027. La PCP prévoit également des règles sur l’aquaculture et la participation des parties prenantes.

 

Le programme finance ainsi l’acquisition de connaissances scientifiques et de données qui conditionnent la mise en œuvre de cette politique commune, ainsi que les moyens spécifiques au contrôle des pêches, en particulier en matière de systèmes d’information.

 

La mise en œuvre de la politique des pêches maritimes et de l’aquaculture est également soutenue par un outil financier européen, le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche et aquaculture (FEAMP puis FEAMPA), dont le ministère chargé de la politique des pêches maritimes et de l'aquaculture est autorité de gestion.

 

Le conseil de l'Union européenne s'emploie à améliorer l'actuel FEAMP au cours des prochaines années afin d'encourager le dynamisme du secteur de la pêche, de soutenir le renouvellement des générations et de garantir un niveau de vie équitable aux communautés côtières dans le contexte du programme de développement durable à l'horizon 2030.

 

La Commission a proposé un nouveau règlement relatif au FEAMPA pour le prochain cadre budgétaire de l'UE pour la période 2021-2027. La proposition vise à simplifier la mise en œuvre du FEAMPA en permettant aux États membres de concentrer le soutien sur leurs priorités stratégiques en choisissant un "menu" d'actions éligibles. En France, les crédits du programme assurent la majorité des contreparties financières nationales.

 

Enfin la mise en œuvre de la PCP s’appuie, dans le cadre de la politique maritime, sur des services locaux, directions interrégionales de la mer (DIRM), directions de la mer (DM) et délégations à la mer et au littoral (DML) des directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) dont les moyens sont portés par le programme Sécurité et affaires maritimes (P205).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

10 811 117

10 820 686

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 411 117

10 420 686

Subventions pour charges de service public

400 000

400 000

Dépenses d’intervention

36 754 788

36 754 788

Transferts aux entreprises

32 422 862

32 422 862

Transferts aux autres collectivités

4 331 926

4 331 926

Dépenses d’opérations financières

331 283

331 283

Dotations en fonds propres

331 283

331 283

Total

47 897 188

47 906 757

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 

AE = 10 411 117 € en AE et 10 420 686 € EN CP


Ces crédits sont mobilisés sur trois missions : l’acquisition des connaissances scientifiques et la collecte des données de pêche, le contrôle des pêches et le financement du système de gestion des fonds européens et de son fonctionnement. La PCP, d’application directe, sauf certaines règles qui ont été renforcées, n’a pas évolué de manière significative depuis 2015. Les actions financées sont la reconduction d’actions annuelles ou pluriannuelles.


Le suivi scientifique et données :    AE et CP  = 3 000 000 €

Il consiste à assurer le suivi des ressources halieutiques dans les conditions exigées par la réglementation européenne par la collecte de données et les expertises scientifiques. Les financements prévus sur cette sous-action sont indispensables aux évaluations et aux études nécessaires à la conduite de la politique des pêches et à la définition des positions de la France dans les négociations européennes et internationales. La mise en œuvre de ces actions répond à des obligations de l’UE pour les États membres (risques de contentieux pour manquement).


Le principal marché exécuté sur cette ligne s'élève à 1,8 M€, il a pour objet la réalisation des échantillonnages biologiques des captures réalisées par les navires professionnels de France métropolitaine (hors Corse) en application d’obligations réglementaires à hauteur de 1,8 M€. Le montant de 1,2 M€ sert à financer des partenariats avec des instituts comme le MNHN et l’IRD pour la collecte de données biologiques.


Cette partie du suivi scientifique et données bénéficie de financements de l’UE, dans le cadre du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP et FEAMPA). En tant que maître d’ouvrage, la DPMA est susceptible de recevoir des subventions européennes sous forme de fonds de concours, en remboursement des dépenses préalablement payées.


Le contrôle des pêches : AE et CP = 5 659 117 €

La DPMA en assure le pilotage. Il est un outil essentiel de mise en œuvre de la PCP. La DPMA est maître d’ouvrage pour ce qui concerne les systèmes d’informations. Jusqu’en 2013, les financements européens directs gérés par la Commission (reçus sous forme de fonds de concours) finançaient la modernisation des principaux outils : moyens nautiques, systèmes de suivis, formation, etc. Depuis 2014, le financement du contrôle des pêches est entré dans le champ du FEAMP. La DPMA est susceptible de recevoir des subventions européennes sous forme de fonds de concours, en remboursement des dépenses préalablement payées. Les moyens logistiques (nautiques en particulier) sont quant à eux financés sur le programme 205 « Sécurité et affaires maritimes ».


Les systèmes d’information de gestion des pêches et de l’aquaculture totalisant 5,5 M€ de dépenses doivent être particulièrement innovants et performants pour répondre aux obligations réglementaires : à la croisée entre information de consommation des quotas, suivi des contrôles alimentant la connaissance scientifique des stocks, ils sont soumis à des exigences d’interopérabilité entre opérateurs nationaux et européens, de fiabilité et d’accès continu pour les services. Depuis 2015, un plan d’action sur la qualité des données déclaratives est mis en place à la demande de la Commission européenne à la suite d’un audit sur le contrôle des pêches en 2010 et 2011.


Parmi les actions de pilotage du contrôle, il faut citer la mise en place de l’obligation de traçabilité qui permettra à terme au consommateur de disposer d’informations sur l’origine des produits qu’il consomme, « de la mer jusqu’à l’assiette » ; à noter également le suivi de la nouvelle obligation de débarquement des captures jusque-là rejetées. De même, la lutte contre la pêche INN (illégale, non déclarée, non réglementée) implique un renforcement des mesures de contrôle des captures sur zones non européennes aux fins d’importation dans l’UE.


Le financement du système de gestion et contrôle des fonds européens FEAMP I et FEAMP II : AE = 1 600 000 €

CP = 1 609 569 €


D’un montant de 900 000 €, ces crédits permettent d’accompagner la mise en place du fonds par l’autorité de gestion (DPMA). Il s’agit de frais de gestion, d’instruction, de contrôle et de paiement, supportés majoritairement par l’Agence de service et de paiement (ASP) qui reste autorité de certification et par FranceAgriMer (FAM) qui devient organisme payeur dans le cadre du FEAMPA. Ces frais de gestion sont ajustés en tenant compte d’une facturation sur la base des coûts complets. La DPMA consacre également un budget de 400 000 € pour recourir d’une part à des prestataires externes qui lui apportent assistance à maîtrise d'ouvrage pour la préparation et l'élaboration du programme opérationnel (PO) du FEAMPA, et d’autre part pour réaliser les audits des organismes intermédiaires. Ce montant intègre également les frais de fonctionnement de la DPMA (déplacements, communication, appui technique et logistique…) à hauteur de 300 000 €. Le reliquat de 152 000 € représente la partie fonctionnement de la convention ayant pour objet la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (CGIA).


Les interventions socio-économiques (CNPMEM) : AE et CP = 152 000 € 

Ces crédits représentent la partie fonctionnement de la convention ayant pour objet la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (CGIA).

Subvention pour charge de service public  AE et CP = 400 000 €

Les conventions Ifremer ne relevant plus de cette rubrique ce montant couvre uniquement la partie des frais de fonctionnement de la convention relative au concours apporté par le MAA à FranceAgriMer.

Transfert aux entreprises  AE et CP = 32 422 862 €

Ces crédits financent les actions d’accompagnement des secteurs de la pêche et l’aquaculture, mobilisés essentiellement sur des dispositifs d’aides économiques et socio-économiques. Ils sont répartis sur quatre sous-actions :

- le suivi scientifique et données ;

- les interventions socio-économiques (CNPMEM) ;

- les interventions économiques non cofinancées par l’UE ;

- les interventions économiques cofinancées par l’UE.


Le suivi scientifique et données : AE et CP = 2 000 000 € 

Afin de mener les études scientifiques et collecter des données, la DPMA s’appuie également sur l’IFREMER. Ces études sont régies par des conventions (1,25 M€ pour l’Ifremer halieutique et 0,75 M€ pour l’Ifremer aquacole) permettant à la DPMA de s’appuyer sur des données scientifiques actualisées et une connaissance approfondie du milieu afin de mener les négociations au niveau européen. L’Ifremer poursuit ses travaux liés à la collecte des données et l’appui au système d’informations des pêches et aquaculture (SIPA), à l’expertise halieutique et l’appui à l’élaboration des politiques publiques, à des actions engagées dans le cadre de partenariats scientifiques-pêcheurs ou visant, par exemple, à mieux comprendre les phénomènes de mortalité observées dans la filière conchylicole (mortalités ostréicole, mytilicoles).


Les interventions socio-économiques (CNPMEM) : AE et CP = 6 148 868 € 

Elles couvrent la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (article 49 du décret n° 92-335 du 30 mars 1992). Les caisses de chômage intempéries sont des systèmes de garantie financière auxquels peuvent adhérer tous les marins actifs embarqués à bord d’un navire de pêche. L’État verse une subvention s’ajoutant à la contribution du pêcheur, Ce système permet de couvrir l’absence de revenu en cas d’intempéries et de diminuer la prise de risque des marins (moins de sorties par gros temps), ce métier restant l’un des plus accidentogènes en France.


Les interventions économiques non cofinancées par l’UE : AE et CP = 2 000 000 €

Chaque année budgété à ce niveau ce montant doit contribuer à financer le projet de renouvellement de la flotte de pêche dans les DOM.


Les interventions économiques cofinancées par l’UE : AE et CP = 22 273 994 €  

La somme de 18 696 994 € porte principalement sur les contreparties nationales (CPN) du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP I et FEAMP II). Leur versement est délégué à FAM et à l’ASP, à l’exception des dépenses en maîtrise d’ouvrage, réalisées par la DPMA. Le nouveau FEAMPA s'inscrit dans le cadre financier pluriannuel 2021-2027. Le cadre proposé combine de nouveaux instruments avec des programmes modernisés qui visent à concrétiser efficacement les priorités de l'UE et à répondre aux nouvelles difficultés.

Cette sous-action intègre également une enveloppe de 3 577 000 € correspondant à la budgétisation de l’ex-TFA pêche versée à FranceAgrimer.


Transfert aux autres collectivités  AE et CP = 4 481 926 € 

Le suivi scientifique et données :  AEet CP = 1 186 661 €

Ces crédits sont consacrés à la mise en place de conventions pour le versement de subventions à diverses structures professionnelles au titre de leur expertise sur les données statistiques et scientifiques.


Les interventions économiques non cofinancées par l’UE : AE et CP = 2 345 265 €

Ces crédits concernent le financement du repeuplement en anguille, les mesures réglementaires obligatoires dans le cadre du plan de gestion anguilles.


Le financement du système de gestion et contrôle des fonds européens FEAMP I et FEAMP II : AE et CP = 800 000 €

Ces crédits sont dédiés au financement des contributions de la France aux organisations internationales et aux conseils consultatifs régionaux européens.


Dotation en fonds propres  AE et CP = 331 283 €

Cette dotation couvre la part investissement des prochaines conventions passées avec FAM et l’ASP au titre des frais de gestion du FEAMPA.



 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

INAO - Institut national de l'origine et de la qualité (P149)

17 643 687

17 643 687

17 703 686

17 703 686

Subventions pour charges de service public

17 643 687

17 643 687

17 703 686

17 703 686

FranceAgriMer (P149)

128 926 695

128 926 695

131 187 681

131 187 681

Subventions pour charges de service public

96 137 654

96 137 654

95 787 907

95 787 907

Dotations en fonds propres

7 065 217

7 065 217

7 858 410

7 858 410

Transferts

25 723 824

25 723 824

27 541 364

27 541 364

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

798 740 487

816 309 626

836 281 348

824 771 069

Subventions pour charges de service public

107 807 854

107 807 854

114 809 664

114 809 664

Dotations en fonds propres

26 538 043

26 538 043

32 507 950

32 507 950

Transferts

664 394 590

681 963 729

688 963 734

677 453 455

ODEADOM - Office de développement de l'économie agricole d'Outre-mer (P149)

89 625 054

89 625 054

91 586 205

91 586 205

Subventions pour charges de service public

5 525 054

5 525 054

5 486 205

5 486 205

Transferts

84 100 000

84 100 000

86 100 000

86 100 000

IFCE - Institut français du cheval et de l'équitation (P149)

42 468 204

42 468 204

40 074 045

40 074 045

Subventions pour charges de service public

37 723 426

37 723 426

35 583 159

35 583 159

Transferts

4 744 778

4 744 778

4 490 886

4 490 886

CNPF - Centre national de la propriété forestière (P149)

14 968 827

14 968 827

14 968 827

14 968 827

Subventions pour charges de service public

14 968 827

14 968 827

14 968 827

14 968 827

GIP - BIO - Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (P149)

10 608 584

10 608 584

10 883 951

10 883 951

Subventions pour charges de service public

2 608 584

2 608 584

2 883 951

2 883 951

Transferts

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

3 020 000

3 020 000

2 400 000

2 400 000

Subventions pour charges de service public

3 020 000

3 020 000

400 000

400 000

Transferts

0

0

2 000 000

2 000 000

Business France (P134)

3 700 000

3 700 000

3 700 000

3 700 000

Subventions pour charges de service public

3 700 000

3 700 000

3 700 000

3 700 000

ONF - Office national des forêts (P149)

181 736 873

181 586 943

203 748 250

203 494 250

Subventions pour charges de service public

152 834 734

152 834 734

173 576 111

173 576 111

Transferts

28 902 139

28 752 209

30 172 139

29 918 139

Total

1 291 438 411

1 308 857 620

1 352 533 993

1 340 769 714

Total des subventions pour charges de service public

441 969 820

441 969 820

464 899 510

464 899 510

Total des dotations en fonds propres

33 603 260

33 603 260

40 366 360

40 366 360

Total des transferts

815 865 331

833 284 540

847 268 123

835 503 844

 

Le programme 149 attribue aux opérateurs de l'Etat des financement qui sont globalement en hausse.


Les subventions pour charges de service publique progressent ainsi de 23 M€ pour s'établir à 465 M€ en 2022. Cette hausse se décompose de la manière suivante :

  • une subvention exceptionnelle de 20 M€ est allouée à l'ONF dans le cadre de la trajectoire financière adossée au nouveau contrat Etat-ONF 2021-2025 afin de contribuer au redressement de sa situation financière ;
  • l'ASP bénéficie quant à elle d'une revalorisation de sa SCSP afin de couvrir les dépenses de fonctionnement liées à la mise en oeuvre de la nouvelle PAC (campagne de monitoring à blanc) et de financer la revalorisation du régime indemnitaire de son personnel ;
  • la SCSP de l'IFCE décroit conformément aux objectifs fixés par son contrat d’objectif et de performance 2018-2022, de réduction d'effectifs et d'efforts de rationalisation des dépenses réalisés par l'établissement.

Les dotations en fonds propres allouées à l'ASP et à FAM progressent respectivement de 6,0 et 0,8 M€. Il s'agit essentiellement de permettre à l'ASP de réaliser les développement informatiques nécessaires dans le cadre de la nouvelle PAC.


Enfin, les transferts aux opérateurs du programme progressent de 14,1 M€. Sont principalement concernés :

  • l’ASP qui bénéficie de 7 M€ supplémentaires dans le cadre notamment du doublement de l'aide en faveur du redressement des exploitations en difficulté et de la progression du financement des mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et des aides à l'agriculture biologique ;
  • l’ODEADOM dont les crédits relevant du Conseil Interministériel des Outre-Mer et destinés à financer les dispositifs favorisant le développement endogène agricole dans les départements d’outre-mer sont revalorisés de 2 M€ ;
  • FAM qui se voit alloué des crédits de transfert en progression de 1,8 M€ au titre des aides versées dans le cadre des dispositifs d’orientation des filières ;
  • l’ONF qui bénéficie d'une revalorisation du financement de ses missions d'intérêt général à hauteur de 1,3 M€ afin de contribuer au maintien du fonctionnement du réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers (RENECOFOR) et au renouvellement des placettes de ce réseau, et d'autre part afin de prendre en compte l'augmentation des coûts de chantier et des coûts salariaux.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

INAO - Institut national de l'origine et de la qualité

 

 

233

 

 

 

 

 

233

 

 

 

FranceAgriMer

 

 

979

10

10

 

 

 

962

10

10

 

ASP - Agence de services et de paiement

 

 

1 725

333

 

 

 

 

1 712

561

8

 

ODEADOM - Office de développement de l'économie agricole d'Outre-mer

 

 

41

 

 

 

 

 

41

 

 

 

IFCE - Institut français du cheval et de l'équitation

 

 

638

20

 

11

 

 

603

20

 

7

CNPF - Centre national de la propriété forestière

 

 

338

110

 

 

 

 

337

100

 

 

GIP - BIO - Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique

 

 

18

2

 

1

 

 

19

2

 

1

ONF - Office national des forêts

 

 

8 316

450

 

 

 

 

8 235

500

190

310

Total

 

 

12 288

925

10

12

 

 

12 142

1 193

208

318


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

12 288

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

-90

Impact du schéma d'emplois 2022

-71

Solde des transferts T2/T3

1

Solde des transferts internes

14

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

12 142
 
 
-150

 

Le plafond d'emplois total des opérateurs du programme 149 baisse de 202 ETPT par rapport à la LFI 2021 pour atteindre 12 142 ETPT.

Cette réduction d’effectifs s’appuie sur un schéma d’emplois global de -150 ETP.  Sont particulièrement concernés :

  • l’ONF qui réalise un schéma d’emplois de -95 ETP pour réduire sa masse salariale et concourir au rééquilibrage de son modèle économique, conformément à la trajectoire définie par le nouveau contrat Etat-ONF 2021-2025 ;

  • l’IFCE (-35 ETP) dans le cadre du resserrement de son activité sur ses missions prioritaires, prévu par son contrat d’objectifs et de performance 2018-2022 ;

  • l’ASP (-13 ETP) et FAM (-7 ETP) dans un effort de rationalisation de leurs moyens. Le schéma d'emplois de l’ASP connaît toutefois une inflexion par rapport aux années précédentes afin de prendre en compte des besoins d'ingénierie informatique.

Un transfert de 1 ETPT est opéré du plafond d’emplois ministériel vers l’INAO dans le cadre du développement de la certification HVE. 14 des 74 ETPT transférés à l’IGN en PLF 2021 sont par ailleurs rétrocédés à l’ONF, conformément au calendrier de mise à jour du registre parcellaire graphique.