Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 0 | 15 234 820 | 15 234 820 | 0 | 15 234 820 | 15 234 820 |
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable | 0 | 189 030 941 | 189 030 941 | 0 | 189 030 941 | 189 030 941 |
12 – Information géographique et cartographique | 0 | 85 629 562 | 85 629 562 | 0 | 85 629 562 | 85 629 562 |
13 – Météorologie | 0 | 181 295 677 | 181 295 677 | 0 | 181 295 677 | 181 295 677 |
Total | 0 | 471 191 000 | 471 191 000 | 0 | 471 191 000 | 471 191 000 |
Évolution du périmètre du programme |
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transferts entrants |
|
|
|
|
|
|
| |
Transferts sortants |
|
|
| -93 984 | -93 984 | -93 984 | -93 984 | |
Missions d'affectataires des fréquences des ports, de la navigation maritime et fluviale | ► 217 |
|
|
| -93 984 | -93 984 | -93 984 | -93 984 |
Transferts en ETPT
Prog | ETPT | ETPT | |
---|---|---|---|
Transferts entrants |
|
| |
Transferts sortants |
| -15,00 | |
Missions d'affectataires des fréquences des ports, de la navigation maritime et fluviale | ► 217 |
| -1,00 |
Transfert de 14 ETPT depuis le plafond d'emplois de l'IGN vers le plafond d'emplois de l'ONF | ► 149 |
| -14,00 |
Pour l'année 2022, le Cerema transmet à la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) 1 ETP concernant les missions d'affectataire des fréquences des ports et de la navigation maritime et fluviale. Ce transfert d'ETP s'accompagne en crédits de la masse salariale pour 93 984 €.
Quant à l'IGN, il a été convenu avec le ministère de l'agriculture et de l'alimentation (MAA) que dans le cadre de l'augmentation des besoins de l'IGN pour le registre parcellaire graphique (RPG) que 74 ETPT soient transférés en 2021 à l'IGN qui doit les rendre progressivement : 14 ETPT en 2022, 24 ETPT en 2023 et 36 ETPT en 2024.
Grands projets informatiques |
Géoplateforme
L’objectif est de créer une plateforme nationale des données géographiques souveraines conçue à terme comme une infrastructure mutualisée entre les différents producteurs. Cette plateforme a vocation à être opérée par et pour le service public, sous l’appellation de Géoplateforme. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie Etat-plateforme et vise à devenir une pièce maîtresse dans le domaine de l’information géographique. Sur cette base, le concept de Géoplateforme s’est affirmé au fil d’une réflexion collaborative et s’est nourri des échanges entre l’IGN, ses partenaires et les utilisateurs de données géolocalisées.
Le programme Géoplateforme répond aux enjeux suivants :
• Bâtir une plateforme ouverte et mutualisée, dédiée à l’information géographique et contribuant au déploiement de l’État-plateforme ;
• Constituer un écosystème d’usages et fédérer des communautés d’usagers en s’appuyant sur la Géoplateforme, en appui à la démarche « Géocommuns » (cf. présentation par le Directeur général de l’IGN de la démarche envisagée pour l’établissement au Conseil d’administration du 12 mars 2021) ;
• Organiser le dispositif collaboratif pour l’entretien et l’enrichissement de la donnée géographique souveraine au sein de la sphère publique ;
• Proposer une nouvelle infrastructure robuste permettant une reprise des services existants de l’IGN et de ses partenaires et de leur faire bénéficier des avantages de la Géoplateforme.
Le pilotage du programme est assuré par l'IGN, Institut national de l'information géographique et forestière.
Le dossier article 3 du programme Géoplateforme a reçu un avis favorable de la DINUM en juillet 2021. Compte-tenu de cette validation récente, le projet n’a pas encore fait l’objet du reporting des grands projets numériques de l’Etat, ni d'actualisation de ses gains (cf. tableaux ci-après).
Les informations présentées ci-dessus sont conformes aux éléments présentés dans le dossier de l’article 3.
Année de lancement du projet | 2019 |
Financement | IGN et FTAP |
Zone fonctionnelle principale | Information géographique |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 0,00 | 0,17 | 0,00 | 0,20 | 0,00 | 1,31 | 0,00 | 4,98 | 0,00 | 4,29 | 0,00 | 10,95 |
Titre 2 | 0,20 | 0,20 | 0,48 | 0,48 | 1,21 | 1,21 | 0,98 | 0,98 | 0,56 | 0,56 | 3,43 | 3,43 |
Total | 0,20 | 0,37 | 0,48 | 0,68 | 1,21 | 2,52 | 0,98 | 5,96 | 0,56 | 4,85 | 3,43 | 14,38 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 21,50 | 0,00 | -100,00 |
Durée totale en mois | 60 | 0 | -100,00 |
Le coût total indiqué dans le tableau ci-dessus, tel qu'issu des travaux avec la DINUM, intègre deux années de coûts de fonctionnement.
A titre indicatif, les coûts de fonctionnement prévisionnels sont les suivants :
- Hors titre 2 : 2,5367 millions d’euros en 2026, 2,6299 millions d’euros en 2027 et 2,7293 millions d’euros en 2028 ;
- Titre 2 : 1,080 millions d’euros par an en 2026, 2027 et 2028
Date de début du programme : janvier 2019
Fin du programme : janvier 2024
Gains du projet
Évaluation des gains quantitatifs du projet | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écarts en % |
Gain annuel en M€ hors titre 2 | 1,11 | 0,00 | -100,00 |
Gain annuel en M€ en titre 2 | 0,00 | 0,00 |
|
Gain annuel moyen en ETPT | 0 | 0 |
|
Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application | 6,36 | 0,00 | -100,00 |
Délai de retour en années | 10 | 0 | -100,00 |
L’évaluation des gains est réalisée sur les deux années les plus représentatives, à savoir la moyenne des coûts sur les années 2027 et 2028, uniquement sur les gains métiers (augmentation de recettes) du début du projet à 2029 (inclus).
Les économies induites ne sont pas comptabilisées.
L’écart entre les coûts de fonctionnement SI cible et existants étant positif (pas de gains), ils ne sont pas présentés dans le tableau ci-dessus.
Le tableau sera affiné après signature de l’avenant FTAP et l’intégration dans le Panorama des grands projets numériques de l’Etat.
Point d’avancement du programme
La Géoplateforme se construit de manière progressive et incrémentale, de 2021 à 2023, autour de trois phases princi-pales :
- dès à présent, la réalisation de premières petites fonctionnalités, attendues en production en 2021, qui permettront
- courant 2022, la construction d’un socle technique robuste, performant et pérenne permettra d’assurer la reprise au plus tôt des services Géoportail, Géoservices et Géoportail de l’urbanisme. Il portera aussi les projets stratégiques de l’IGN, en particulier la diffusion des données LiDAR HD et de suivi de l’artificialisation des sols ;
- à partir de 2022, la mise en place de premières fonctionnalités avec les partenaires.
Les étapes majeures suivantes ont été franchies ces dernières semaines :
- en juin, la sélection d’un hébergement de type cloud a été validée dans le cadre du support contractuel « Services d’informatique en nuage (IaaS/PaaS) » de l’UGAP. La société OVHCloud a été retenue ;
- mi-juillet, le dossier Géoplateforme a reçu un avis conforme de la direction interministérielle du numérique (DINUM) au titre de l’article 3 ;
- fin juillet, l’appel d’offres pour le marché relatif à la fourniture, au développement, à la maintenance et à l’infogérance de la Géoplateforme a été lancé. La réception des offres est attendue pour fin septembre. La notification est attendue fin d’année 2021, ce qui permettra d’engager les travaux de construction du socle Géoplateforme dès le début d’année 2022.
Géoportail
Le Géoportail est un outil-clé qui permet aux citoyens, développeurs et décideurs d’avoir accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, mettre en œuvre les politiques publiques, accompagner la dématérialisation de l’administration et l’économie numérique et informer les citoyens.
Le Géoportail est accessible via le site de consultation https://www.geoportail.gouv.fr et présente une offre de service à destination des services publics ainsi que des interfaces de programmation (API) pour les développeurs. Il contribue à la mise en œuvre de la loi sur le service public de la donnée et à la directive européenne visant à construire une infrastructure d'information géographique dans la communauté européenne pour favoriser la protection de l'environnement (directive INSPIRE).
Le pilotage du projet est assuré par l'IGN, Institut national de l'information géographique et forestière.
Année de lancement du projet | 2015 |
Financement | IGN et PIA |
Zone fonctionnelle principale | Information géographique |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 2,30 | 2,30 | 1,10 | 1,10 | 2,20 | 2,20 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 5,60 | 5,60 |
Titre 2 | 4,70 | 4,70 | 0,30 | 0,30 | 1,60 | 1,60 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 6,60 | 6,60 |
Total | 7,00 | 7,00 | 1,40 | 1,40 | 3,80 | 3,80 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 12,20 | 12,20 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 14,13 | 0,00 | -100,00 |
Durée totale en mois | 41 | 0 | -100,00 |
L'année 2021 est la dernière année de mise en œuvre du projet Géoportail, la poursuite des enjeux se continuant désormais dans le cadre du projet Géoplateforme. En conséquence, aucune actualisation n'a été faite, et les prochains mois seront dédiés à l'éléboration d'un bilan.
L’évolution affichée de la durée totale en mois (63,4 %) n’est qu’en partie représentative du décalage réel de planning du projet Géoportail. Lors de l’actualisation de la fiche de suivi budgétaire en janvier 2019 dans le cadre du Panorama des grands projets SI de l’Etat, une correction a été effectuée afin de calculer l’évolution de la durée totale du projet en mois par rapport au début du projet Géoportail (juin 2015) et non plus par rapport à la date de validation du projet (juin 2016). Cette évolution est calculée par rapport au projet initial.
Ainsi, la date de fin de projet a été reportée à décembre 2020 lors de la mise à jour du Panorama des Grands Projets SI de l’Etat de novembre 2019. L'infrastructure Géoportail hébergée sur "Oshimae" est cependant d'ores et déjà aujourd'hui opérationnelle.
En revanche, le projet ayant évolué depuis son lancement, des développements interviendront ultérieurement dans le cadre d'une nouvelle offre de service permettant à des tiers de charger leurs données dans l’infrastructure Géoportail. Ce développement de l'offre de service ainsi que le décalage de la migration de l'infrastructure Géoportail expliquent la hausse des coûts du projet.
Gains du projet
Évaluation des gains quantitatifs du projet | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écarts en % |
Gain annuel en M€ hors titre 2 | 1,70 | 0,00 | -100,00 |
Gain annuel en M€ en titre 2 | 0,00 | 0,00 |
|
Gain annuel moyen en ETPT | 0 | 0 |
|
Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application | 8,88 | 0,00 | -100,00 |
Délai de retour en années | 7 | 0 | -100,00 |
L’évaluation des gains est réalisée sur les deux années les plus représentatives, à savoir la moyenne des coûts sur les années 2022 et 2023, à la fois sur les gains SI (écart entre les coûts de fonctionnement cibles et existants) et les gains métiers (augmentation de recettes).
Le délai de retour en années n'apparaît pas comme un indicateur pertinent. En effet, sur le seul périmètre de l'IGN, le coût excède le gain total. Il s'agit de développer un service au bénéfice des citoyens, développeurs et décideurs. L'objectif est d'offrir un accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, définir les politiques publiques, développer la dématérialisation de l'administration, l'information des citoyens et l’économie numérique.
Migration du Géoportail
Les vérifications d’aptitude des principaux services de l’infrastructure du Géoportail ont été prononcées.
Sur la base de l'audit de sécurisation du Géoportail, la Direction du Numérique (DINUM) a confirmé la nécessité de lancer une migration du Géoportail vers un espace de stockage virtuel accessible au grand public. L'option qui sera retenue s'intégrera dans l'offre de cloud public portée par l'UGAP. Actuellement, une phase d'étude est en cours de finalisation. Il est prévu que le financement soit assuré conjointement par le MTE (3 M€ au PLF 2021) et l’IGN (1,5 M€). Le coût estimé du projet d’avril 2020 ne tient pas compte de ces besoins complémentaires. Il ne sera pas modifié pour tenir compte de cette migration qui est en dehors du périmètre initial du projet.
L’opération de migration sera suivie dans le cadre du projet Géoplateforme qui fera l’objet d’une demande d’avis conforme auprès de la DINUM (Article 3) et qui sera suivi à ce titre dans le cadre des grands projets.
La mise en œuvre des recommandations de la Dinum s’est traduite par plusieurs actions côté IGN notamment au niveau du pilotage du projet et par le lancement d’un plan de sécurisation avec la société Thales Services.
Ce plan vise, d’une part, à réduire les incidents au niveau applicatif et, d’autre part, à améliorer les processus d’exploitation en cas de survenance d’un incident. Le plan de sécurisation concernant OSHIMAE sera lancé lorsque la cible d’hébergement sera connue.
Offre de service (Entrepôt V2) permettant à des tiers de charger leurs données dans l'infrastructure Géoportail.
Compte tenu des constats réalisés dans le cadre de l'audit de sécurisation du Géoportail, la décision de commande de cette prestation est reportée après la mise à disposition de la cible d'hébergement pour la Géoplateforme. Un changement de stratégie a donc été proposé dans le cadre du PIA OSHIMAE. Il consiste à confier aux équipes de l'IGN la préfiguration de cette nouvelle offre de service sur la base d'une étude commandée à Thalès Services et de développements réalisés par l'IGN sur une offre d'hébergement fournie par Cegedim (fournisseur de cloud pour l'IGN). Ces développements se basent sur des cas d'usage avec des partenaires et visent à un enrichissement itératif de l'offre sous forme de POC (Proof of Concept). Un bilan est prévu avant la fin d'année 2020 pour définir les modalités de poursuite de cette action.
L'infrastructure Géoportail facilite la mise à disposition de référentiels et de géotraitements de référence pour toute la sphère Etat en permettant la diffusion de données ouvertes au public (opendata). Elle permet de respecter la directive européenne INSPIRE et à terme, permettra la mise à disposition de l'ensemble des données gratuites conformément à la loi pour une république numérique.
Les principaux gains métiers identifiés concernent la contribution à une politique publique, les apports pour les bénéficiaires du service fourni (grand public et professionnels), que ce soit directement le nombre de bénéficiaires, les bénéfices quantifiables (amélioration de la prise de décision, etc.) et l’amélioration de la qualité de service (service plus simple et compréhensible, amélioration de l’information du bénéficiaire, etc.).
Les principaux gains SI identifiés concernent l’alignement à la stratégie SI en interministériel (rationalisation et simplification du SI, développement d’API, etc.), le traitement de l’obsolescence du système (remplacement de technologies obsolètes), la rationalisation du SI (passage sur une offre cloud interministérielle,…) ainsi qu’un changement organisationnel et métier de la Direction des systèmes d’information.
Ce projet est suivi au titre du panorama des grands projets de l’État. Les coûts, durées et rentabilités du projet sont par conséquent réactualisés tous les 4 mois.
Contrats de projets État-Région (CPER) |
Génération CPER 2015-2020 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2021 | Prévision 2022 | 2023 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
10 Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 5 383 000 |
| 3 405 009 |
|
|
|
Total | 5 383 000 |
| 3 405 009 |
|
|
|
Génération CPER 2021-2027 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2021 | Prévision 2022 | 2023 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
Le CGDD n'a pas contractualisé pour la génération des CPER 2021-2027.
Contrat de convergence et de transformation (CCT) |
Contrat de convergence et de transformation 2019-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2021 | Prévision 2022 | 2023 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
10 Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 204 200 | 45 000 | 45 000 |
|
|
|
La Réunion | 204 200 | 45 000 | 45 000 |
|
|
|
Total | 204 200 | 45 000 | 45 000 |
|
|
|
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2021 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2021 |
| CP (LFI + LFRs) 2021 |
| Évaluation des |
10 774 569 |
| 0 |
| 479 506 713 |
| 479 450 610 |
| 5 218 330 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP au-delà de 2024 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP |
5 218 330 |
| 3 808 705 |
| 808 841 |
| 339 868 |
| 260 916 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2022 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP |
471 191 000 |
| 467 382 295 |
| 2 285 223 |
| 761 741 |
| 761 741 |
| ||||||||
Totaux |
| 471 286 000 |
| 3 094 064 |
| 1 101 609 |
| 1 022 657 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022 | ||||||
|
| CP 2022 demandés |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP au-delà de 2024 |
|
| 99,19 % |
| 0,48 % |
| 0,16 % |
| 0,16 % |
Le montant total des restes à payer fin 2020 de 10 774 569 € se déclinent ainsi :
• 5 162 227 € pour le CGDD ;
• 5 612 342 € pour le haut-commissariat à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale (HCESSIS).
Étant donné que le HCESSIS a été définitivement transféré au P305 au 1er janvier 2021, le montant de l'évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2021 ne tient compte que des montants CGDD.
La totalité des restes-à-payer au programme en 2022 sera donc constituée d'engagements sur l'action 10, correspondant à l'action du CGDD et des DREAL au titre des crédits qu'elles reçoivent du programme 159.
ACTION 3,2 %
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 15 234 820 | 15 234 820 | 95 000 |
Crédits de paiement | 0 | 15 234 820 | 15 234 820 | 95 000 |
Cette action rassemble les moyens nécessaires au commissariat général au développement durable (CGDD) pour élaborer et mettre en œuvre la transition écologique vers un développement durable au travers des politiques publiques et des actions des acteurs socio-économiques. Le CGDD est une direction d’administration centrale travaillant sur des sujets transverses et connexes aux politiques publiques du pôle ministériel MTE/MCTRCT.
Les différentes missions du CGDD recouvrent :
1) l’évaluation et la promotion d’une économie durable
Le CGDD réalise des analyses économiques des politiques publiques et propose des instruments économiques et de gouvernance, par exemple par la mise en place de labels, guides et publications. Il finance des projets territoriaux valorisant l’intégration du développement durable dans les politiques publiques, et plus généralement aide les acteurs publics et privés à s’approprier les enjeux environnementaux. Enfin, le CGDD joue un rôle clef dans l’évaluation environnementale, en finançant et en animant cette mission au niveau local et en préparant les textes législatifs et réglementaires en la matière.
2) la production de données et d’études statistiques
Le CGDD dispose d’un service spécialisé dans la production statistique, recouvrant la collecte, la production et la diffusion de l’information statistique relative aux champs d’intervention du pôle ministériel (construction, logement, énergie, transports, etc.) à destination de leurs différents services. Le CGDD fournit ainsi aux différents acteurs des politiques de l’environnement des données de référence sur les sujets qu’ils traitent. Le CGDD contribue également à éclairer le public, et sa production répond aux obligations de la France vis-à-vis d’Eurostat, de l’agence européenne de développement, de l’organisation de coopération et de développement économiques et de l’agence internationale de l’énergie.
3) l’animation et le pilotage de la recherche et de l’innovation
En liaison avec le ministère chargé de la recherche et les autres ministères ainsi qu'avec les acteurs publics et les entreprises, le CGDD contribue à la définition de la politique nationale de recherche et d’innovation en matière d'environnement, de transports et d'énergies. Il promeut et soutient des actions visant à l'intégration des enjeux du ministère et de ses politiques publiques dans les dispositifs et l'activité de recherche et d'innovation au niveau national et européen, voire international. Le CGDD coordonne le suivi du Programme d’investissement d’avenir (PIA4) pour le ministère et siège aux instances de gouvernance du PIA4. Il participe aussi à la labellisation des pôles de compétitivité, en lien avec les autres ministères et les régions, et mobilise les pôles de compétitivité pour la mise en œuvre des politiques nationales d’innovation et de filières sur les thématiques de la transition écologique et énergétique.
Le CGDD assure le pilotage du réseau scientifique et technique (RST) qui rassemble une trentaine d’organismes. Il exerce la tutelle de quatre établissements : Météo-France, l’IGN, l’université Gustave Eiffel et le Cerema.
Le CGDD a mis en place, au sein du Service de la Recherche et de l'Innovation, un laboratoire de la transition écologique "Ecolab" qui innove par la politique de la donnée et soutient le développement de technologies innovantes au bénéfice de la transition écologique. Le CGDD est administrateur ministériel des données. Il est chargé, dans le cadre de la supervision générale des données, et en lien avec le secrétariat général, d’élaborer et d’animer la stratégie du ministère en matière de donnée.
4) l’animation et l’impulsion du développement durable
Le CGDD coordonne les choix stratégiques du ministère en référence aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Il s’assure de leur prise en compte dans les politiques ministérielles et encourage l’ensemble des acteurs en ce sens. Il met en œuvre et promeut la participation citoyenne, notamment aux décisions publiques, ainsi que le dialogue environnemental avec tous les acteurs de la société.
5) la politique éditoriale et la valorisation des connaissances
Le CGDD s’est doté d’une stratégie éditoriale, qui contribue à l’information publique environnementale. Cette dimension de l’action du CGDD porte sur ses différents champs de compétences et est harmonisée pour le positionner comme un acteur de l’information environnementale.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 10 434 820 | 10 434 820 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 10 198 820 | 10 198 820 |
Subventions pour charges de service public | 236 000 | 236 000 |
Dépenses d’intervention | 4 800 000 | 4 800 000 |
Transferts aux autres collectivités | 4 800 000 | 4 800 000 |
Total | 15 234 820 | 15 234 820 |
1) l’évaluation et la promotion d’une économie durable
Les dépenses de fonctionnement concernent principalement le financement d’études sur les thématiques de la fiscalité écologique, des comportements des acteurs selon les politiques environnementales, et l’intégration des préoccupations environnementales dans les politiques publiques. Ces dépenses portent également sur la réforme de l’autorité environnementale, la promotion de la participation du public pour les projets ayant un impact environnemental et le développement d’éléments méthodologiques pour permettre la prise en compte du changement climatique.
En matière de dépenses d’intervention, le CGDD soutient les associations qui agissent pour l'éducation à l'environnement et au développement durable dans le cadre de la sensibilisation du public à ces questions.
2) la production de données et d’études statistiques
Les dépenses de fonctionnement en matière statistique recouvrent pour l’essentiel des frais d’acquisitions de données, et plus ponctuellement le financement d’études. Les collectes de données prennent diverses formes : enquêtes que le service statistique (SDES) conduit sur les champs d’intérêt du ministère de façon régulière (enquêtes trimestrielles ou annuelles sur le prix des terrains et du bâti, sur la commercialisation des logements neufs, sur le transport routier de marchandises, sur les consommations d’énergie du résidentiel et tertiaire, par exemple) ou ponctuelles (enquêtes sur les travaux de rénovation énergétique, sur le sentiment d’exposition aux risques) ; production et mise à jour de répertoires ou de systèmes d’information statistiques à partir de données de nature administratives (base des permis de construire, répertoire du parc locatif social (RPLS), par exemple) ; prestations relatives à la production d’indicateurs environnementaux (sur la forêt, les émissions dans l’air, les traits de côtes, la mer et le littoral, par exemple) ; achats de données externes (baromètre d’opinion sur l’environnement, par exemple).
Les dépenses d’intervention recouvrent notamment le financement de la contribution du MTE au groupement d’intérêt scientifique Sol (GIS SOL) qui est le programme d'acquisition de données sur la qualité et la nature de l'ensemble des sols français et de leur évolution.
3) l’animation et le pilotage de la recherche et de l’innovation
Le Service de la Recherche et de l'Innovation, au sein du CGDD, conduit des actions et développe les interactions avec la communauté des chercheurs et les différents organismes, agences, acteurs publics et privés pour la recherche de connaissances, d’expertises mobilisables et de solutions en faveur de la transition écologique. Il accompagne en particulier les opérateurs scientifiques et techniques du RST dans leurs évolutions et transformations. Il est impliqué dans la programmation de l'ANR, le suivi du PIA et du programme Horizon Europe et dans la mise en œuvre de la Loi de Programmation de la Recherche.
Il a élaboré et met en œuvre la feuille de route ministérielle de la donnée, des algorithmes et des codes sources et la feuille de route ministérielle de l'intelligence artificielle. Il déploie des espaces communs de données, anime la politique ministérielle de l'information géographique, expérimente des solutions d'usage de l'intelligence artificielle au bénéfice des politiques de la transition écologique. Il accueille les "start-up" d'État France Transition Ecologique et Wikicarbone.
Il pilote un chantier visant à moderniser les missions de la connaissance au sein des administrations centrales et déconcentrées et des opérateurs du pôle ministériel.
Il porte la politique ministérielle de la Greentech Innovation par la labellisation et l'accompagnement de "start-up" et de PME qui développent des solutions innovantes au bénéfice de la transition écologique. Il anime le réseau national des incubateurs de la Greentech et anime un espace dédié à l'achat public d'innovations vertes en lien avec le réseau scientifique et technique ministériel et des collectivités.
Les dépenses correspondent à l'animation des interactions, aux financements de réflexions exploratoires ou de preuves de concept. Il peut aussi être conduit ponctuellement à financer des projets de recherche.
Il prend en charge les dépenses de fonctionnement de plusieurs instances : la Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé publique et d'environnement (CNDASPE) et le Comité de la prévention et de la précaution (CPP) qui lui est rattaché, le Comité d'évaluation statutaire des chercheurs et les comités de domaines thématiques pour l'évaluation des spécialistes et experts. Il porte également les actions de pilotage ministériel de la normalisation.
4) l’animation et l’impulsion du développement durable
Grâce à son positionnement transversal, le CGDD contribue à donner une perspective globale à l’action du ministère. Il pilote notamment le dialogue environnemental sur les choix et priorités politiques à travers le conseil national de la transition écologique. Il prend en charge au niveau national le dispositif d’indemnisation des commissaires enquêteurs. Ce dispositif repose actuellement sur un fonds d’indemnisation ; des travaux sont en cours pour faire évoluer ce mode de financement en 2022.
Il remplit par ailleurs un rôle spécifique dans la préparation et le suivi des travaux du conseil de défense écologique, et apporte son appui au secrétariat du conseil.
Les dépenses d’intervention financent le soutien aux associations membres du conseil national de la transition écologique (CNTE) agissant pour l’éducation à l’environnement.
5) la politique éditoriale et la valorisation des connaissances
Le CGDD s’est doté d’une stratégie éditoriale, qui contribue à l’information publique environnementale. Cette dimension de l’action du CGDD porte sur ses différents champs de compétences et est coordonnée avec les autres acteurs publics pour le positionner au carrefour de l’information environnementale. Le site web www.notre-environnement.gouv.fr récemment lancé contribue à l’objectif de diffusion de la connaissance vers tous les citoyens.
ACTION 40,1 %
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 189 030 941 | 189 030 941 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 189 030 941 | 189 030 941 | 0 |
L’action 11 du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » est intégralement constituée de la subvention pour charges de service public (SCSP) du Centre d’études et d’expertise pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema).
Le Cerema est un établissement public à caractère administratif créé le 1er janvier 2014 par la loi n° 2013-431 du 28 mai 2013 et le décret n° 2013-1273 du 27 décembre 2013. Ce centre de ressources et d’expertise scientifique et technique interdisciplinaire apporte son concours à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques du MTES et du MCT dans ses différents domaines de compétence, offrant une vision transversale au service du développement durable.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 189 030 941 | 189 030 941 |
Subventions pour charges de service public | 189 030 941 | 189 030 941 |
Total | 189 030 941 | 189 030 941 |
La subvention pour charges de services allouée au Cerema contribue au budget de l’établissement pour environ 80 % et permet de couvrir ses dépenses de personnel à hauteur de 95 %. Le Cerema développe par ailleurs des ressources propres afin de couvrir ses autres charges et investissements.
La SCSP contribue ainsi au financement des activités de l’établissement, dont les missions sont de :
• promouvoir et faciliter des modes de gestion des territoires qui intègrent l’ensemble des facteurs environnementaux, économiques et sociaux ;
• accompagner les acteurs publics et privés dans la transition vers une économie sobre en ressources et décarbonée, respectueuse de l’environnement et équitable ;
• apporter à l’État et aux acteurs territoriaux un appui, en termes d’ingénierie et d’expertise, sur les projets d’aménagement nécessitant une approche pluridisciplinaire ou impliquant un effort de solidarité ;
• assister les acteurs publics dans la gestion de leur patrimoine d’infrastructures de transport et leur patrimoine immobilier ;
• renforcer la capacité des acteurs territoriaux à faire face aux risques auxquels sont soumis leurs territoires et leurs populations ;
• promouvoir aux échelons territorial, national, européen et international les règles de l’art et le savoir-faire développés dans le cadre de ses missions et en assurer la capitalisation.
Le Cerema assure des activités de conseil, d’appui méthodologique et d’assistance aux maîtres d’ouvrage, de normalisation et certification, de diffusion des savoirs et des connaissances, de recherche et d’innovation, de capitalisation des savoirs et des savoir-faire et de diffusion des savoirs et des connaissances.
Dans le cadre de sa transformation, le Cerema confirme sa vocation d’expert public de référence par :
• un positionnement d’expert national ayant vocation à travailler pour l'État, les collectivités territoriales et les entreprises décliné à travers trois missions (recherche, innovation et expérimentation) et débouchant sur des méthodologies opérationnelles, une diffusion large des méthodes (formation, plateformes, etc.) et une application sur le terrain au profit de ses partenaires,
• le développement de son expertise vers le deuxième niveau, à partir de celle capitalisée en premier niveau,
• avec un fil conducteur, la transition écologique et l’adaptation au changement climatique.
ACTION 18,2 %
12 – Information géographique et cartographique |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 85 629 562 | 85 629 562 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 85 629 562 | 85 629 562 | 0 |
L’action 12 « Information géographique et cartographique » du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » est constituée de la subvention pour charges de service public (SCSP) de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).
Les sous-actions 12.1 « Production de l’information géographique » et 12.2 « Recherche dans le domaine de l’information géographique » retracent la SCSP de l’IGN. Celle-ci contribue au financement des activités de l’Institut exercées dans le cadre de sa mission de service public :
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 85 629 562 | 85 629 562 |
Subventions pour charges de service public | 85 629 562 | 85 629 562 |
Total | 85 629 562 | 85 629 562 |
Les crédits de l'IGN sont répartis dans la sous-action 12.1 "Production de l'information géographique" (72,78 M€) et dans la sous-action 12.2 "Recherche dans le domaine de l'information géographique" (12,84 M€).
12.1- Production de l'information géographique (72 785 128 € en AE et en CP)
La part de la subvention dédiée à la sous-action 12.1 contribue aux activités exercées par l’IGN dans le cadre de sa mission de service public en matière de production (réseaux géodésiques et de nivellement, photographies aériennes, mesures laser, images satellitaires, relevés terrain et données Lidar HD), d’élaboration et d’entretien des référentiels (bases de données numériques structurées et fonds cartographiques) et de diffusion de l’information géographique et cartographique en France (impression, mise en œuvre de la Géoplateforme). Ces crédits sont également destinés à équilibrer le coût des missions de service public correspondant à l’élaboration et la mise à jour de l’inventaire des ressources forestières.
L’IGN fait ainsi figure d’opérateur de référence au service des politiques publiques. Les domaines d’intervention au titre de l’action 12.1 sont larges et couvrent en tout ou partie :
• la prévention des risques avec la conception d’outils de surveillance des crues, zones sismiques et mouvements de terrains ;
• l’aménagement du territoire et l’urbanisme avec le « Géoportail de l’urbanisme » en partenariat avec le ministère de la transition écologique, et dont l’ambition est de faciliter l’accès aux documents d’urbanisme tant pour les professionnels que pour les particuliers ;
• la forêt, l’environnement, l’agriculture, l’évaluation du niveau des océans et du trait de côte.
Fort du réseau des cinq directions territoriales, l’IGN mène également un travail de concertation avec les acteurs publics locaux ce qui conduit l’institut à rendre disponibles des produits comme l’Occupation des Sols - Grande Echelle ou l’ortho-image à haute résolution permettant de caractériser la couverture et l’usage des sols pour suivre l’urbanisation et la consommation d’espace.
Pour soutenir la réalisation de la couverture nationale LIDAR HD prévue à l’horizon de 5 ans, une convention FTAP signée en 2021 et une convention « plan de relance » (22 M€) sont en cours de finalisation. L’acquisition et la production des données LIDAR HD ont débuté en 2021 et se poursuivront de façon dynamique en 2022.
Pour accueillir et exploiter les données traditionnelles et aussi les données LIDAR HD et OCSGE (artificialisation des sols) évaluées à plusieurs pétaoctets, le projet de géo-plateforme vise à doter la puissance publique d’une infrastructure mutualisée pour la gestion et la diffusion de l’information géographique. Ce projet doit rentrer dans sa phase opérationnelle en 2022, en associant un large écosystème d’acteurs dès sa conception. Le projet est soutenu aussi par le FTAP.
12.2 - Recherche dans le domaine de l’information géographique (12 844 434 € en AE et en CP)
La sous-action 12.2 « Recherche dans le domaine de l’information géographique » retrace la part de la subvention pour charges de service public de l’IGN consacrée aux activités d’enseignement, de recherche et développement.
L’IGN assure l’ensemble de ces activités par le biais de l’École nationale des sciences géographiques (ENSG).
La finalité de la recherche à l’institut est de faire progresser la connaissance et les technologies du numérique dans le domaine de l’information géographique et de la géomatique et plus particulièrement dans l’acquisition, le traitement et le croisement de données multi-sources pour extraire des informations et des connaissances géolocalisées pouvant constituer des référentiels ainsi que dans la qualification, la gestion, la diffusion et la facilitation de l’usage de l’information géographique et forestière.
L’IGN s’est donné comme objectif de renforcer sa capacité à rendre les avancées de sa recherche plus exploitables tant pour lui-même que pour l’État, les collectivités territoriales et les acteurs économiques qui souhaiteraient les intégrer dans des solutions commerciales plus larges.
Pour atteindre l’objectif d’accroître l’efficience en matière d’entretien des données géographiques souveraines, depuis 2020 le schéma directeur de recherche et technologies (SDRT) de l’IGN est focalisé plus fortement sur les technologies de localisation, de collecte, de traitement de masse et de visualisation des données géographiques, les méthodes automatiques de production, d'intégration ou de contrôle, et les dispositifs collaboratifs.
ACTION 38,5 %
13 – Météorologie |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 181 295 677 | 181 295 677 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 181 295 677 | 181 295 677 | 0 |
L'action 13 représente le financement des attributions de l’État en matière de prévision et de recherche météorologiques et climatiques, confiées à l’établissement public administratif Météo-France.
Les missions principales de Météo-France concernent la prévision des phénomènes météorologiques dangereux, la diffusion des alertes correspondantes à destination des services en charge de la sécurité civile et du grand public ainsi que la connaissance des climats passés et futurs dans une logique de développement durable et d’adaptation au changement climatique.
L'action « Météorologie » est scindée en deux sous-actions :
1 - Observation et prévision météorologiques
Cette sous-action correspond à la mission principale de l’opérateur Météo-France et mobilise l’ensemble de ses infrastructures et moyens techniques (systèmes d’observation, supercalculateur, systèmes de production et de diffusion, réseau territorial, etc.) ainsi que l’essentiel des compétences dont il dispose.
Les différentes activités de cette sous-action sont décrites, ci-après, selon la logique fonctionnelle propre au processus de production météo-climatologique :
• l’observation de l’atmosphère, de l’océan superficiel et du manteau neigeux, activité qui comprend la définition, l’acquisition, la mise en place et la maintenance des outils dédiés à l’observation (radars, réseau de stations au sol, pluviomètres, radiosondages), ainsi que leur exploitation opérationnelle,
• la prévision des évolutions de l’atmosphère, de l’océan superficiel et du manteau neigeux ainsi que l’avertissement des autorités en charge de la sécurité (sécurité civile, transports, prévention des risques naturels majeurs, défense nationale, sécurité nucléaire, santé) et du grand public sur les risques météorologiques,
• la diffusion des informations produites s’appuyant sur un panel de systèmes de communication (Internet, applications web ou mobiles, transmissions spécialisées, etc...),
• la conservation de la mémoire du climat et l’analyse de ses évolutions constatées comprenant la gestion des données climatologiques, leur structuration en bases de données et enfin l’analyse et le traitement de ces données par les climatologues de Météo- France.
2 - Recherche dans le domaine météorologique
Cette sous-action comprend toutes les activités de Météo-France destinées à l’amélioration des techniques d’observation, de la connaissance et de la modélisation de l’atmosphère et de ses interactions avec les autres milieux et les activités humaines, à des fins de prévision météorologique, d’étude et de production de scenarii climatiques.
Ces travaux contribuent à l’actuelle stratégie nationale de recherche (SNR), s’inscrivant par ailleurs dans le périmètre thématique de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi) dont Météo-France est l’un des membres fondateurs.
Dans le domaine de la météorologie, où des progrès en matière de prévision se fondent sur des progrès de la science, la recherche est une nécessité. Deux axes de progrès majeurs existent à cet égard :
• la progression dans la qualité et la fiabilité des modèles de prévision déterministes à maille de plus en plus fine,
• le développement d’une prévision probabiliste à même de mieux caractériser les incertitudes des phénomènes.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 181 295 677 | 181 295 677 |
Subventions pour charges de service public | 181 295 677 | 181 295 677 |
Total | 181 295 677 | 181 295 677 |
13.1 - Observation et prévision météorologiques (161 353 152 € en AE=CP)
Les différentes réorganisations prévues (adaptation de la présence territoriale aux besoins justifiant une proximité géographique, centralisation de certaines fonctions techniques et administratives, nouvelles modalités d’organisation du travail...) dans le projet d'établissement élaboré par Météo-France dans le cadre de la démarche « Action Publique 2022 » s’inscrivent dans la logique globale de réduction des effectifs et des dépenses publiques.
La crise sanitaire a généré des retards dans la mise en œuvre de certaines d’entre elles et dans le déroulement de certains projets techniques initiés dans le cadre de cette démarche. Le décalage est notamment significatif pour ce qui concerne l’automatisation de la base de prévision et remet en cause le calendrier initial de suppression de certains postes de prévisionnistes. Météo-France propose donc de reporter sur l’exercice 2023 une partie de la diminution des effectifs initialement prévue pour 2022 (report en 2023 de 35 ETP sur les 95 ETP attendus en 2022).
La bascule opérationnelle de la chaîne de production sur le nouveau supercalculateur est désormais effective (avec un gain de puissance de calcul d’un facteur 5,5 conforme aux attentes) et les opérations de mise à niveau des infrastructures réseaux et de l'ensemble des équipements associés se poursuivent conformément au calendrier prévu. Météo-France bénéficie pour ce projet d’un financement spécifique de 6 100 k€ en 2022, tel que prévu au contrat pluriannuel 2018-2022 que l’établissement a signé le 11 mars 2019 avec ses tutelles.
S’agissant de l’enveloppe d’investissement, les opérations de jouvence et de modernisation des infrastructures techniques nécessaires à l’exercice de la mission de service public de l’établissement seront poursuivies.
Météo-France s’est en outre engagé à limiter son empreinte environnementale en réduisant les déplacements des personnels, en portant un effort particulier sur l'amélioration de la performance énergétique de ses bâtiments (en cohérence avec les orientations fixées par le gouvernement) et en renforçant le remplacement des véhicules thermiques par des véhicules électriques ou hybrides.
13.2 - Recherche dans le domaine météorologique (19 942 525 € en AE=CP)
Les crédits de la sous-action 2 « Recherche dans le domaine météorologique » couvrent les charges liées aux activités de recherche et de développement réalisées dans le cadre des missions de service public confiées à l'établissement.
La recherche à Météo-France vise notamment à améliorer les outils de production d’informations météo-climatiques globales et locales, à la plus haute résolution possible et à toutes les échelles de temps, tout en progressant dans la compréhension des processus et leur formulation dans les modèles numériques.
Ainsi, pour répondre aux enjeux météo-climatiques et aux attentes sociétales, Météo-France a déployé une stratégie de recherche pour la période 2020-2030 pleinement intégrée aux missions opérationnelles de l’établissement. Elle s’articule autour de 5 grands axes :
1) Mieux prévoir les phénomènes extrêmes en progressant dans la connaissance et l’anticipation de ces phénomènes et de leurs impacts dans un contexte de changement climatique. Les moyens mis en œuvre pour y parvenir portent sur l’assimilation de nouvelles données d’observations (satellitaires notamment), la généralisation de la prévision probabiliste et la valorisation de l’intelligence artificielle ;
2) Mieux représenter notre environnement avec, d’une part, des systèmes de modélisation intégrés et partagés entre prévision et climat, et d’autre part, une prévision fine sur les sites à enjeux (aéroport, ville, montage...). Cet objectif nécessite de mieux comprendre notre système Terre et les interactions entre ses différentes composantes (atmosphère, surface continentale, océan, cryosphère…) ;
3) Anticiper les architectures de calcul de demain en adaptant et préparant les outils de modélisation aux exigences des futures évolutions technologiques en matière de calcul intensif. Dans cet optique, le cœur des modèles devra être refondé dans le cadre d’une coopération européenne ;
4) Mieux répondre aux besoins des acteurs publics et privés œuvrant dans les secteurs météo-sensibles (énergie, aviation, agriculture, transports, défense…) en contribuant à la valorisation des prévisions météorologiques et climatiques destinés aux décideurs ;
5) Renforcer la dynamique de coopérations nationales et internationales, dans une logique de complémentarité optimisée, en convergence avec le Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT).
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs |
| LFI 2021 | PLF 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (P159) | 191 068 736 | 191 068 736 | 189 030 941 | 189 030 941 |
Subventions pour charges de service public | 191 068 736 | 191 068 736 | 189 030 941 | 189 030 941 |
Météo-France (P159) | 185 055 482 | 185 055 482 | 181 295 677 | 181 295 677 |
Subventions pour charges de service public | 185 055 482 | 185 055 482 | 181 295 677 | 181 295 677 |
IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159) | 89 199 494 | 89 199 494 | 85 629 562 | 85 629 562 |
Subventions pour charges de service public | 89 199 494 | 89 199 494 | 85 629 562 | 85 629 562 |
BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172) | 236 000 | 236 000 | 236 000 | 236 000 |
Subventions pour charges de service public | 236 000 | 236 000 | 236 000 | 236 000 |
Total | 465 559 712 | 465 559 712 | 456 192 180 | 456 192 180 |
Total des subventions pour charges de service public | 465 559 712 | 465 559 712 | 456 192 180 | 456 192 180 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 0 | 0 | 0 | 0 |
Le programme 159 finance les trois opérateurs qui lui sont rattachés ainsi que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) qui reçoit un financement à hauteur de 236 000 € en AE et en CP pour les prestations qu'il assure au titre du Géocatalogue (maintenance corrective et évolutive et assistance aux utilisateurs) sur la base d’une convention avec le ministère.
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file |
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
| LFI 2021 | PLF 2022 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement |
|
| 2 536 | 85 |
|
|
|
| 2 495 | 98 |
| 18 |
Météo-France |
|
| 2 641 | 90 |
| 20 |
|
| 2 581 | 105 |
| 20 |
IGN - Institut national de l'information géographique et forestière | 1 |
| 1 471 | 63 | 10 | 13 | 1 |
| 1 447 | 63 | 33 | 13 |
Total | 1 |
| 6 648 | 238 | 10 | 33 | 1 |
| 6 523 | 266 | 33 | 51 |
|
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2021 | 6 648 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021 |
|
Impact du schéma d'emplois 2022 | -110 |
Solde des transferts T2/T3 | -1 |
Solde des transferts internes | -14 |
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
|
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2022 | 6 523 |
IGN
Pour mémoire, le plafond d’emploi 2021 est fixé par la loi de finances initiale à 1 471 ETPT, le schéma d’emploi s’élèvait à -36 ETP . Le schéma d’emploi pour 2022 est de -10 ETP. Le plafond d‘emploi 2022 est fixé à 1 447 ETPT, après prise en compte du transfert de 14 ETPT à l'Office national des forêts (ONF).
L’IGN a besoin de maintenir sa capacité à recruter des talents autours des data sciences pour mener à bien les différents projets initiés et notamment « la Géoplateforme » qui nécessite de se doter de compétences internes pour garantir les fonctionnalités liées au traitement de données en masse et le développement d’applications au service des usagers.
Cerema
Le schéma d’emploi pour 2022 est fixé à -40 ETP, soit un allègement substantiel par rapport à 2021 (-87 ETP).
Les emplois hors plafond, financés sur ressources propres, ont augmenté de manière régulière depuis 2018. Cette augmentation permet d’assurer l’ensemble des recrutements nécessaires au développement de projets structurants pour le Cerema et/ou nécessitant des compétences particulières, comme les projets collaboratifs sur appels à projets, projets de recherche partenariale financés par les entreprises dans le cadre de l’Institut Carnot Cerema Effi-sciences devenu Clim’adapt.
Il convient de noter que la volumétrie relative aux apprentis évolue faiblement d’une année sur l’autre, 18 en PLF 2022, contre 17 en Lfi 2021. L’augmentation des effectifs hors plafond porte dès lors sur le recrutement d’agents contractuels sur des projets prédéfinis avec un financement intégral par des partenaires externes, publics ou privés.
Météo-France
Météo-France a demandé un « étalement » du schéma d’emplois initialement prévu pour 2022 dans le contrat pluriannuel que l’opérateur a signé avec les ministères de la transition écologique et des comptes publics, la crise sanitaire ayant généré des retards dans le déroulement de certains projets techniques initiés dans le cadre du programme « Action publique 2022 » et dans la mise en place des réorganisations associées. Le décalage est notamment significatif pour ce qui concerne l’automatisation de la base de prévision et remet en cause le calendrier initial de suppression de certains postes de prévisionnistes. L’effort de réduction des effectifs initialement prévu sur l’exercice 2022 (-95 ETP) est donc désormais réparti comme suit : -60 ETP en 2022 et -35 ETP en 2023.
S’agissant des emplois « hors plafond », on évalue à 105 ETPT les besoins pour 2022 (+15 ETPT par rapport à 2021). Cela est rendu nécessaire par la volonté de l'établissement de participer à de grands projets collaboratifs de recherche européens (Jumeau numérique de la terre DestinE, programme Copernicus) et nationaux (PEPR) et de répondre aux demandes de la sphère publique (DGPR, DGEC, ADEME...).