$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,161)

$@FwLOVariable(libelleProg,Sécurité civile)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

11 – Prévention et gestion de crises

11 602 298

23 881 756

35 484 054

11 602 298

26 125 108

37 727 406

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

171 276 829

319 657 585

490 934 414

171 276 829

207 148 211

378 425 040

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

2 738 541

138 112 784

140 851 325

2 738 541

138 516 058

141 254 599

14 – Fonctionnement, soutien et logistique

4 775 238

6 447 671

11 222 909

4 775 238

6 447 671

11 222 909

Total

190 392 906

488 099 796

678 492 702

190 392 906

378 237 048

568 629 954



Aux crédits retracés sur le programme 161 s'ajoutent des dépenses s'imputant sur les programmes du plan de relance qui bénéficient en partie à la sécurité civile.


Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

La principale évolution du programme concerne la réintégration des dépenses de matériel radio au profit des moyens nationaux de sécurité civile (les crédits transférés sur le programme 216 dans le cadre de la création de la DNUM en PLF pour 2020, font l'objet d'un retro-transfert à hauteur de 450 000 €). 

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+450 000

+450 000

+450 000

+450 000

Rétrotransfert des crédits pour l'acquisition des équipements radio numérique des moyens nationaux

216 ►

 

 

 

+450 000

+450 000

+450 000

+450 000

Transferts sortants

 

 

 

-26 730

-26 730

-26 730

-26 730

Participation à la contribution CN2R

► 216

 

 

 

-21 664

-21 664

-21 664

-21 664

Financement de la contribution du MI à la fondation pour la mémoire de l'esclavage - P161

► 216

 

 

 

-5 066

-5 066

-5 066

-5 066

 

Trois transferts touchent les crédits HT2 :

  • 450 000 € entrant en provenance du programme 216. Ces crédits correspondent à la réintégration des crédits dédiés à l'acquisition des matériels radio au profit des moyens nations. Ils avaient initialement été transférés au programme 216 en même temps que l'intégralité des crédits SIC pour le PLF 2020 ;

  • 21 664 € sortant à destination du programme 216. Ces crédits correspondent à la contribution du programme 161 au budget du centre national de ressources et de résilience (toutes les contributions issues des programmes du ministère de l'intérieur sont rassemblées sur le programme 216) ;

  • 5 066 € sortants correspondent à la contribution du programme 161 à la fondation pour la mémoire de l'esclavage (toutes les contributions issues des programmes du ministère de l'intérieur sont rassemblées sur le programme 216).

Aucun transfert de Titre 2 n'est prévu en 2022 sur le programme 161.

 

   Mesures de périmètre

 

Le programme 161 « Sécurité civile » est affecté par une mesure de périmètre de +1 ETPT compte tenu du remplacement en 2022 d’un personnel navigant relevant du statut militaire de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et mis à disposition du groupement des moyens aériens (titre 3) par un personnel technique (titre 2).

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2021

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2022

Effet des
mesures de
transfert
pour 2022

Effet des
corrections
techniques
pour 2022

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
des schémas
d'emplois
2022 sur 2022

Plafond
demandé
pour 2022

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Personnels administratifs cat A

49,00

0,00

0,00

0,00

+2,50

+2,00

+0,50

51,50

Personnels administratifs cat B

35,00

0,00

0,00

0,00

+1,84

+2,00

-0,16

36,84

Personnels administratifs cat C

44,00

0,00

0,00

0,00

-0,01

-1,00

+0,99

43,99

Personnels techniques

500,00

+1,00

0,00

0,00

+6,45

+14,00

-7,55

507,45

Militaires (hors gendarmes)

1 415,00

0,00

0,00

0,00

-2,82

0,00

-2,82

1 412,18

Ouvriers d'Etat

61,00

0,00

0,00

0,00

-11,07

-7,00

-4,07

49,93

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

81,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

81,00

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

305,00

0,00

0,00

0,00

-0,33

0,00

-0,33

304,67

Total

2 490,00

+1,00

0,00

0,00

-3,44

+10,00

-13,44

2 487,56

 

Le plafond d’emplois 2022 du programme 161 est réparti en huit catégories d’emplois par métier et/ou statut :

- la catégorie « Hauts fonctionnaires de police, corps de conception et de direction et corps de commandement », dont tous les fonctionnaires ont le statut actif (officiers et commissaires de police et les fonctionnaires nommés sur des emplois de contrôleurs généraux, inspecteur généraux ou directeur des services actifs) ;

- la catégorie « Corps d'encadrement et d'application » de la police nationale (gradés, gardiens de la paix), dont tous les fonctionnaires ont le statut actif ;

- les catégories « Personnels administratifs » : les personnels administratifs sont décomposés en trois catégories d'emplois (personnels administratifs de catégorie A, de catégorie B et de catégorie C) ;

- la catégorie « Personnels techniques » regroupe les personnels appartenant aux différents corps techniques du ministère de l’Intérieur ;

- la catégorie « Ouvriers d’État » ;

- la catégorie « Militaires » qui comprend les personnels des formations militaires de la sécurité civile (FORMISC).


Le plafond d’emplois du programme pour 2022 s’établit à 2 487,56 ETPT.


Il est en baisse de 2,44 ETPT par rapport à celui de 2021 et traduit les mouvements suivants :

- l’impact du schéma d’emplois 2021 sur 2022 : + 10 ETPT ;

- l’impact du schéma d’emplois 2022 sur 2022 : - 13,44 ETPT ;

- une mesure de périmètre de +1 ETPT suite à l’impact sur le schéma d’emplois 2022 du remplacement d’un personnel navigant relevant du statut des sapeurs-pompiers de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et mis à disposition du groupement des moyens aériens (titre 3) par un personnel technique (titre 2). Au niveau des crédits cette mesure est traitée en rebasage dans les éléments salariaux.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Personnels administratifs cat A

20,00

4,00

6,80

20,00

0,00

6,50

0,00

Personnels administratifs cat B

19,00

2,00

6,30

19,00

0,00

6,40

0,00

Personnels administratifs cat C

17,00

1,00

7,50

17,00

0,00

6,80

0,00

Personnels techniques

50,00

21,00

6,20

58,00

0,00

8,70

+8,00

Militaires (hors gendarmes)

338,00

13,00

6,60

338,00

193,00

6,70

0,00

Ouvriers d'Etat

8,00

8,00

6,90

0,00

0,00

0,00

-8,00

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

7,00

5,00

6,20

7,00

0,00

6,20

0,00

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

20,00

10,00

5,10

20,00

0,00

5,30

0,00

Total

479,00

64,00

479,00

193,00

0,00

 

Le schéma d’emplois du programme s’établit à + 0 ETP à périmètre constant.


Les hypothèses d’entrées et de sorties détaillées ci-dessous s’entendent en ETP hors transferts.


HYPOTHESES DE SORTIES


479 sorties (agents quittant le programme) sont prévues en 2022 dont 64 départs à la retraite (concernant quatre personnels administratifs de catégorie A, deux personnels administratifs de catégorie B, un personnel administratif de catégorie C, 21 personnels techniques, 13 militaires, huit ouvriers d’État, cinq hauts fonctionnaires du corps de conception et de direction et du corps de commandement et dix fonctionnaires de police appartenant au corps d’encadrement et d’application).



HYPOTHESES D’ENTREES


479 entrées (agents arrivant sur le programme) sont prévues en 2022 dont 193 contrats de volontaires de l’armée de terre.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2021

PLF 2022

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact des schémas
d'emplois
pour 2022

Dont extension en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

Dont impact du schéma d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

229,00

228,68

0,00

0,00

0,00

-0,32

+0,92

-1,24

Autres

2 261,00

2 258,88

0,00

+1,00

0,00

-3,12

+9,08

-12,20

Total

2 490,00

2 487,56

0,00

+1,00

0,00

-3,44

+10,00

-13,44


(en ETP)

Service
 

Schéma d’emplois
(Prévision PAP)

ETP
au 31/12/2022
(Prévision PAP)

Administration centrale

0,00

226,00

Autres

0,00

2 230,00

Total

0,00

2 456,00


Sont comptabilisés dans la rubrique « Autres » les personnels des services délocalisés de la sécurité civile (unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, centres de déminage, groupement d’avions, centres de maintenance et bases hélicoptères, établissements de soutien opérationnel et logistique).


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

11 Prévention et gestion de crises

144,00

12 Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

2 235,54

13 Soutien aux acteurs de la sécurité civile

38,00

14 Fonctionnement, soutien et logistique

70,02

Total

2 487,56

 

La répartition par action et par catégorie d’emplois est la suivante :


- l’action 11 « Prévention et gestion des crises » comprend 144 ETPT dont 13 personnels administratifs de catégorie A, trois personnels administratifs de catégorie B, cinq personnels administratifs de catégorie C, 26 personnels techniques, 96 personnels militaires et un personnel de la catégorie « hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement » de la police nationale ;


- l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » comprend 2 236 ETPT. Elle se décline en 14 personnels administratifs de catégorie A, 18 personnels administratifs de catégorie B, 25 personnels administratifs de catégorie C, 444 personnels techniques, 1 303 personnels militaires, 48 ouvriers d’État, 79 personnels de la catégorie « hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement » de la police nationale et 305 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;


- l’action 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » comprend 38 ETPT dont 12 personnels administratifs de catégorie A, huit personnels administratifs de catégorie B, sept personnels administratifs de catégorie C, dix personnels techniques, un ouvrier d’État.


- l’action 14 « Fonctionnement, soutien et logistique » comprend 70 ETPT dont 13 personnels administratifs de catégorie A, huit personnels administratifs de catégorie B, sept personnels administratifs de catégorie C, 27 personnels techniques, 13 personnels militaires, un ouvrier d’État et un personnel de la catégorie « hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement » de la police nationale.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2021-2022 :  49,00

49 apprentis sont prévus sur la période scolaire N-N+1. Les contrats se répartissent ainsi :

- 25 apprentis nouvellement recrutés en début d’année scolaire ;

- 20 apprentis recrutés en 2020 : 11 contrats se terminent en 2021 et 9 en 2022 ;

- 4 apprentis recrutés en 2019 dont les contrats se terminent en 2021. 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont présentés dans la JPE du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'Intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l'État ».

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2021

PLF 2022

Rémunération d'activité

111 871 679

113 102 549

Cotisations et contributions sociales

77 326 692

77 124 142

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

53 769 517

53 729 655

    – Civils (y.c. ATI)

15 455 101

14 903 550

    – Militaires

38 314 416

38 826 105

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

23 557 175

23 394 487

Prestations sociales et allocations diverses

208 802

166 215

Total en titre 2

189 407 173

190 392 906

Total en titre 2 hors CAS Pensions

135 637 656

136 663 251

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant de la contribution employeur au CAS Pensions est de 53 729 655 €, dont 38 826 105 € pour les personnels militaires (taux de 126,07 %) et 14 903 550 € pour les fonctionnaires civils (taux de 74,60 % incluant l'allocation temporaire d’invalidité).


Le montant de la cotisation employeur au FSPOEIE (subvention d’équilibre au fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État) est positionné pour l’ensemble du ministère sur le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ».


Concernant les prestations sociales et allocations diverses (catégorie budgétaire 23), le montant prévisionnel est de 165 669 € pour un nombre prévisionnel de 330 bénéficiaires.


Ce montant intègre 85 000 € pour 17 personnels bénéficiaires au titre du versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2021 retraitée

128,46

Prévision Exécution 2021 hors CAS Pensions

133,99

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021–2022

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-5,53

    – GIPA

-0,06

    – Indemnisation des jours de CET

-0,95

    – Mesures de restructurations

-0,36

    – Autres

-4,16

Impact du schéma d'emplois

-0,07

EAP schéma d'emplois 2021

0,78

Schéma d'emplois 2022

-0,85

Mesures catégorielles

0,89

Mesures générales

0,06

Rebasage de la GIPA

0,06

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

0,49

GVT positif

1,05

GVT négatif

-0,56

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

6,20

Indemnisation des jours de CET

1,00

Mesures de restructurations

0,36

Autres

4,84

Autres variations des dépenses de personnel

0,63

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,62

Autres

0,01

Total

136,66

 

La ligne « Autres » de la rubrique « débasage de dépenses au profil atypique » du socle d’exécution 2021 (- 4,16 M€) comprend :

- le paiement des indemnités de service en campagne versées aux formations militaires de la sécurité civile (FORMISC) (- 2,30 M€) ;

- les versements des astreintes (- 2,30 M€) ;

- le remboursement au ministère des Armées des personnels mis à disposition dans le cadre du protocole Héphaïstos (- 0,16 M€) ;

- les fonds de concours obtenus en 2021 au titre de la participation de la commission européenne au financement des projets de la sécurité civile et le remboursement des frais engagés au titre du mécanisme d’entraide (+ 0,49 M€) ;

- les rétablissements de crédits (+ 0,11 M€).


La ligne « Autres » de la rubrique « rebasage des dépenses au profil atypique » de la prévision d’exécution 2022 (+ 4,84 M€) comprend :

- le paiement des indemnités de service en campagne versées aux formations militaires de la sécurité civile (+ 2,30 M€) ;

- les versements des astreintes (+ 2,30 M€) ;

- le remboursement au ministère des armées des personnels mis à disposition dans le cadre du protocole Héphaïstos (+ 0,19 M€) ;

- le remplacement d’un personnel navigant relevant du statut des sapeurs-pompiers de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et mis à disposition du groupement des moyens aériens (Titre 3) par un personnel technique (Titre 2) (+ 0,06 M€). Cette mesure est traitée en mesure de périmètre au niveau des emplois.


La ligne « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » correspond à la hausse des versements liés à la prime de compensation de la contribution sociale généralisée (+ 0,01 M€).

La ligne « Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » comprend notamment les versements liés au financement de la protection sociale complémentaire (+ 0,45 M€).


Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n°2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 60 000 € au bénéfice de 155 agents.


Glissement vieillesse-technicité (GVT) :

Le GVT positif est estimé à 1,46 %, ce qui représente une progression de la masse salariale, hors CAS pensions, de + 1,05 M€, soit 0,77 % de la masse salariale hors CAS pensions.

Le GVT négatif (ou effet de noria) est estimé à - 0,56 M€, soit 0,41% de la masse salariale hors CAS pensions.

Le GVT solde est donc de 0,49 M€.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Personnels administratifs cat A

63 241

63 472

62 952

52 324

56 179

56 250

Personnels administratifs cat B

40 460

42 850

60 223

32 917

35 659

48 158

Personnels administratifs cat C

31 859

33 585

35 845

26 319

28 745

31 157

Personnels techniques

91 495

94 852

96 824

65 314

67 414

68 723

Militaires (hors gendarmes)

39 146

38 598

39 274

35 375

34 868

35 496

Ouvriers d'Etat

53 197

58 211

53 345

35 805

39 235

36 172

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

98 426

99 451

104 992

91 045

92 016

97 306

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

66 325

65 570

71 681

61 235

60 514

66 180

 

Les coûts moyens d’entrées et de sorties ont été calculés, pour les personnels civils, à partir des données anonymisées de l’infocentre des rémunérations INDIA-Rému, et, pour les personnels militaires, d’après les données disponibles dans le SIRH de l’armée de terre CONCERTO.


Très marginalement, des coûts d’entrées supérieurs aux coûts de sorties peuvent être observés sur certaines catégories. Selon les cas, cette situation est la conséquence des recrutements de candidats possédant plus d’ancienneté sur les postes à pourvoir et dans une moindre mesure d’une recherche de plus grandes qualifications chez les entrants.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

307 475

307 475

Création d'emplois fonctionnels d'ingénieurs en chef des services techniques du MI

1

A

Ingénieurs des services techniques de l'intérieur et de l'outre-mer

01-2022

12

7 253

7 253

Mesure de relèvement des bas de grilles des corps de catégorie C

7

C

Personnels administratif

01-2022

12

222

222

Révision de la grille indiciaire des personnels navigants contractuels du GHSC et du GASC

262

Contractuels

Personnels navigants GHSC

01-2022

12

300 000

300 000

Mesures indemnitaires

581 656

581 656

Indemnité temporaire de mobilité

1

A,B,C

Personnels administratifs, techniques et SIC

01-2022

12

1 886

1 886

Nouvelle politique de rémunération des militaires

1 399

Militaires

Tous

01-2022

12

577 000

577 000

Reclassement des techniciens aéronautiques

76

A,B,C

Techniciens aéronautiques

01-2022

12

2 770

2 770

Total

889 131

889 131

 

Une enveloppe catégorielle de 889 131 € hors CAS est prévue pour les personnels affectés sur le programme au titre des mesures statutaires et indemnitaires en 2022.


Les mesures concernant les personnels administratifs et techniques, gérés par la direction des ressources humaines (DRH) du ministère sont présentées dans le projet annuel de performance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État », en raison de leur caractère transversal et du rattachement au programme 216 de la direction des ressources humaines, qui les a conçues et en pilote la mise en œuvre.

Pour 2022, ces mesures s’élèvent, pour les personnels affectés sur le programme « Sécurité civile », à 9 361 € (dont 7 475 € de mesures statutaires et 1 886 € de mesures indemnitaires).


Les mesures concernant les formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC) sont présentées par le ministère des armées, qui les conçoit et en pilote la mise en œuvre.

Pour 2022, une mesure est prévue à hauteur de 577 000 € au titre de la mise en œuvre de la nouvelle politique de rémunération des personnels militaires. Cette mesure se décompose en trois primes principales :

- l'indemnité de sujétions d’absence opérationnelle (ISAO) qui remplace 13 indemnités opérationnelles hors ISSE (indemnité de sujétions pour service à l’étranger) ;

- la prime de commandement et de responsabilité militaire (PCRM), qui remplace la NBI des militaires ;

- la prime de performance (PERF) qui rémunère l’expertise et les compétences détenues par certains corps techniques.


Par ailleurs, une enveloppe de 302 770 € s’y ajoute dans le cadre de deux mesures mises en œuvres par la DGSCGC. Elle se compose d’une mesure statutaire de 300 000 € au titre de la revalorisation de la grille indiciaire du groupement d’hélicoptères de la sécurité civile (GHSC) et du groupement d'avions de la sécurité civile (GASC) et d’une mesure indemnitaire de 2 770 € au titre de la poursuite de la revalorisation des techniciens et techniciennes aéronautiques du groupement hélicoptères de la sécurité civile.


Les mesures nouvelles seront mises en œuvre sous réserve de l’avis favorable du guichet unique.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Aucune dépense sociale en hors titre 2 n'a été budgétée en 2022 sur le programme 161, les crédits étant supportés par le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'Intérieur ».

 

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers

Les indicateurs immobiliers sont regroupés dans le PAP du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur».

 

   Ratio d'efficience bureautique

Le ratio d'efficience bureautique figure dans le PAP du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur ».

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

316 305 019

 

0

 

350 206 164

 

337 420 407

 

256 798 803

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

256 798 803

 

140 476 277
0

 

76 635 944

 

26 224 986

 

13 461 596

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

488 099 796
995 538

 

237 760 771
995 538

 

70 848 139

 

65 606 540

 

113 884 346

 

Totaux

 

379 232 586

 

147 484 083

 

91 831 526

 

127 345 942

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

48,82 %

 

14,49 %

 

13,41 %

 

23,28 %

 

 

Justification par action

 

ACTION    5,2 %

11 – Prévention et gestion de crises


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

11 602 298

23 881 756

35 484 054

0

Crédits de paiement

11 602 298

26 125 108

37 727 406

0


L'action n°11 «Prévention et gestion de crises» comprend : 

  •  la veille, l’alerte et la gestion interministérielle des crises avec l’identification des risques et menaces potentiels, émergents ou avérés (menaces nucléaire, radiologique, biologique et chimique notamment), l’anticipation des crises (préparation et diffusion des plans d’alerte et d’intervention, conception d’exercices, fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux événements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique  et explosive, et fonctionnement du centre national d’alerte aux tsunamis). Elle comporte également la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise. Il s’agit, dans cette hypothèse, de l’activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC), du centre de crise Beauvau et de la cellule interministérielle de crise (CIC) lorsque celle-ci est activée mais également de la Cellule interministérielle d’information et d’aide aux victimes (C2IPAV) / Info public. Enfin, le système d’alerte et d’information des populations (SAIP) est composé d’un réseau de sirènes déclenchables à distance.

  • la solidarité nationale, qui comprend les colonnes de renfort et les crédits d’extrême urgence. En cas de catastrophe majeure, les colonnes de renfort, composées de sapeurs-pompiers des SDIS, sont mises à disposition des préfets de zone de défense et de sécurité ou du COGIC, selon l’ampleur des sinistres : cette mobilisation est prise en charge financièrement par l’État. La DGSCGC en décide la constitution, le prépositionnement ou l’envoi, selon le principe de solidarité nationale. La DGSCGC gère par ailleurs les crédits d’extrême urgence (P161), qui permettent, dans les premières heures ou les premiers jours d’une catastrophe, d’apporter en urgence aux sinistrés une première réponse de l’État ;

  • la prévention opérationnelle et la protection des populations (chaînes de décontamination, véhicules de détection, d’identification et de prélèvement — VDIP — et soutien aux acteurs de la prévention des feux de forêt) ;

  • l’activité opérationnelle (produits retardant, carburants des aéronefs et application du protocole  Héphaïstos.


Contribution au plan de relance


L'action 11 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

11 602 298

11 602 298

Rémunérations d’activité

6 567 412

6 567 412

Cotisations et contributions sociales

5 012 221

5 012 221

Prestations sociales et allocations diverses

22 665

22 665

Dépenses de fonctionnement

17 741 756

17 741 756

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 741 756

17 741 756

Dépenses d’investissement

 

2 243 352

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

2 243 352

Dépenses d’intervention

6 140 000

6 140 000

Transferts aux ménages

50 000

50 000

Transferts aux autres collectivités

6 090 000

6 090 000

Total

35 484 054

37 727 406

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Matériels et équipements spécialisés dans la lutte contre la menace NRBC-E (443 520 € en AE et en CP) :

Ces crédits sont destinés au remplacement de consommables, de petits matériels, ou de kits de détection spécifiques d’une menace émergente identifiée afin de garantir la capacité de réponse opérationnelle de la sécurité civile déployés dans les SDIS, ou les groupements de la SDMN dans le cadre des objectifs de programmation annuelle du contrat capacitaire interministériel NRBC 2021-2024.


Entretien du réseau national d'alerte (20 160 € en AE et  en CP) :

Depuis juillet 2015, le réseau national d’alerte (RNA) a été officiellement abandonné au profit des sirènes interconnectées du SAIP. Les crédits prévus à cet effet doivent permettre de prendre en charge les dépenses liées au démantèlement du dispositif.


Fonctionnement du SAIP (604 800 € en AE et en CP) :

Ces crédits sont prévus dans le cadre du maintien en condition opérationnelle du système dans son volet matériel (maintenance corrective et évolutive), le volet logiciel ayant été transféré à la DNUM sur le programme 216.


Fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d'entraînement aux évènements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosive - CNCMFE - NRBC-E (341 408 € en AE et en CP) :

Le centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux événements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosive (CNCMFE-NRBCE) (création par décret n° 2014-338 du 14 mars 2014) est un service à compétence nationale. Installé à Aix-en-Provence et s’appuyant sur 7 centres d’entraînement zonaux, il a pour mission d’assurer la formation et l’entraînement des personnels des trois ministères partenaires (intérieur, défense, santé). Son financement est assuré conjointement par ces mêmes partenaires, dans le cadre du protocole interministériel révisé le 23 août 2019, conformément aux dispositions de l’article 6 du décret précité.

Depuis 2017, le CNCMFE est installé au sein des locaux de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP).


Exercice de gestion de crise (122 976 € en AE et en CP) :

Ces crédits sont destinés au financement des exercices de gestion de crise dans les préfectures de département, ainsi que dans les préfectures de zone de défense et de sécurité. Dans le cadre de la programmation tri-annuelle régie par une instruction du ministre, plus de 500 exercices sont réalisés chaque année.


Activité des centres opérationnels de zone (COZ), des états-majors interministériels de zone (EMIZ) (75 600 € en AE et en CP) :

Sont regroupées sous cette rubrique, certaines dépenses de fonctionnement liées à la présence du personnel militaire des FORMISC dans les centres opérationnels de zone (COZ) des états-majors interministériels des zones de défense et de sécurité (EMIZDS) qui ne sont pas prises en charge par les préfectures. Il s’agit essentiellement des dépenses d'alimentation et des frais de déplacements des militaires concernés.

Ces dépenses logistiques sont comparables aux années précédentes.


Carburant des avions et des hélicoptères (11 496 492 € en AE et en CP) :

Cette rubrique correspond aux dépenses pour l’achat de carburant auprès du service de l’énergie opérationnelle (SEO). Le montant varie d’une année à l’autre en fonction de l’intensité de l’activité des aéronefs tout particulièrement des avions qui interviennent principalement dans la lutte contre les feux de forêt. L’inscription proposée est fondée sur les consommations moyennes constatées les années précédentes ainsi que sur l’évolution de la flotte. En 2021 est prévue la livraison de 2 DASH supplémentaires, ce qui portera cette flotte à 6 aéronefs. Les crédits tiennent compte de l’arrivée du cinquième avion DASH 8 dont la livraison est prévue en juillet 2022.


Produit retardant (4 032 000 € en AE et en CP) :

L’utilisation de produits retardant, notamment aériens, constitue un des piliers de la politique nationale de lutte contre les feux de forêt, et a un impact déterminant dans les bilans annuels, notamment en termes de surfaces brûlées. Le montant de ces dépenses ne peut être prévu avec précision, car il est fortement lié aux conditions climatiques. Le produit est en effet consommé pour le traitement des feux importants, ainsi que pour éteindre les départs d'incendie traités dans le cadre du guet aérien armé (activé en cas de risques élevés).


Application du protocole Héphaïstos (604 800 € en AE et en CP) :

Ce protocole, conclu entre le ministère de l’Intérieur et le ministère des Armées, a vocation à permettre la mobilisation de moyens militaires (matériels et personnels) au profit du ministère de l’Intérieur, en complément des unités militaires de sécurité civile, afin de participer à la lutte contre les feux de forêts et d’espaces naturels (Zone de défense et de sécurité Sud et les départements de la Drôme et de l’Ardèche). En application de ce protocole renouvelé en 2020 pour une période de 3 ans, les moyens sont mis à disposition du préfet de zone de défense Sud. Les effectifs mobilisables sont d’une vingtaine de militaires (associés au quadrillage du terrain, lorsque les risques sont les plus élevés) et leurs véhicules en Corse, une dizaine de militaires du génie équipés de véhicules de travaux publics (2 bulldozers) pour aménager les sites d'intervention, ainsi que 3 hélicoptères (permettant un transport d'intervenants que les moyens aériens propres au ministère de l’intérieur ne peuvent pas assurer, du fait de leurs caractéristiques techniques). Le montant des crédits mobilisés est susceptible de variations en fonction de la situation opérationnelle et notamment du nombre d’heures de vol nécessaires pour lutter contre les foyers inaccessibles par voie terrestre.

DEPENSES D'INVESTISSEMENT

SAIP Investissement (2 243 352 € en CP) :

Ces crédits sont destinés à permettre la poursuite du déploiement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP), et plus particulièrement l’achat du matériel et l’installation du parc de sirènes. Ils permettront notamment d’acter le lancement des nouveaux marchés SAIP et d’initier la seconde vague de déploiement des sirènes.

DEPENSES D'INTERVENTION

Secours d'extrême urgence aux victimes de calamités publiques (50 000 € en AE et en CP) :

Les secours d'extrême urgence sont destinés aux victimes d'accident, sinistre ou catastrophe liés à tous les cataclysmes naturels, accidents technologiques ou actes de malveillance ayant entraîné sur un plan collectif, du fait de leur gravité, une évacuation des populations, une importante détérioration ou la destruction de biens meubles ou immeubles. Cette aide n'est pas une indemnisation ni un moyen destiné à financer des dépenses de reconstruction ou de rééquipement liées aux pertes subies. Les crédits d'extrême urgence permettent d'aider financièrement les sinistrés à faire face à leurs besoins essentiels immédiats (nourriture, habillement, objets de première nécessité...).
Dans ce cadre, un crédit annuel est ouvert dans la Loi de Finances au budget du Ministère de l'Intérieur (Programme 161 - titre 6 « crédits d'extrême urgence »). Il est géré par la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises. Lorsque les circonstances l'exigent, le Ministre de l'intérieur informe les préfectures concernées du déclenchement du dispositif de « secours d'extrême urgence ». Il a été déclenché pour les victimes de la tempête Alex ou des orages dans l’Oise.


Colonnes de renfort (4 800 000 € en AE et en CP) :

En cas d’engagement opérationnel, l’État prend en charge la mobilisation de ses propres moyens, ainsi que l’engagement des moyens publics ou privés extérieurs au département, dès lors qu’ils ont été mobilisés par le préfet, tels que les colonnes de renfort. Dans ce cadre, les dépenses prises en compte sont les dépenses de personnel (sur la base, s’agissant des sapeurs-pompiers, des indemnités versées aux sapeurs-pompiers volontaires), les dépenses liées aux frais de transit (carburant, péages, repas, forfait pneumatiques, titres de transport), et la dégradation des matériels.

En période de risque soutenu (inondations, feux de forêt, neige…), ou de grandes manifestations à l'initiative du gouvernement, ces colonnes peuvent être mobilisées et acheminées à titre préventif, lorsque les moyens locaux sont fortement sollicités. Le montant des crédits mobilisés est directement fonction du niveau de l’activité opérationnelle, et en particulier de l’importance de la saison feux de forêt et des crises nécessitant l’engagement de moyens (inondations majeures notamment). Il est donc susceptible de variations considérables.

S’agissant des grands événements par leur ampleur ou leurs circonstances particulières planifiés et organisés par l’État, la prise en charge financière des frais qu’ils occasionnent donne lieu à négociation. Ces crédits sont également mobilisés pour le financement des interventions effectuées à l’étranger, lorsqu’elles sont décidées par le Gouvernement.


Subvention aux organismes de recherche et acteurs de la gestion de crise (790 000 € en AE et  en CP) :

Ces crédits sont destinés à permettre le versement de subventions à des organismes qui participent, du fait de leur expertise scientifique et de leur savoir-faire, à la prévention et à la gestion des crises en France et à l’étranger. La DGSCGC participe ainsi aux travaux du centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE), et de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (analyse et anticipation des situations en cas d’incident ou d’accident industriel).

Ces crédits sont également mobilisés pour le fonctionnement des partenariats indispensables avec d’autres organismes, tels que Météo-France (analyse et anticipation de la situation météorologique, soutien en gestion de crise, extranet sécurité civile et diffusion de la vigilance météorologique), le Bureau de recherche géologique et minière, le service hydrographique et océanographique de la marine (prévision des risques de submersion marine et développement des marégraphes pour l’aide à la détection de tsunamis), et le Centre d'information pour la prévention des risques majeurs  (Risque tsunami) ou encore  et l’Association française du génie parasismique (Formation au diagnostic bâtimentaire).


Actions de prévention des feux de forêt (500 000 € en AE et en CP) :

En complément de son action opérationnelle, l’État participe financièrement à diverses actions de prévention des feux de forêt. Ces crédits sont versés à différents organismes :

  • un soutien à l'Entente pour la forêt méditerranéenne et au GIP ATEGERI (0,457 M€), pour différentes actions ;

  • soutien à la formation : le centre interrégional de formation de la sécurité civile de Valabre, service de l’Entente pour la forêt méditerranéenne, est le seul centre habilité par la DGSCGC pour assurer la formation « feux de forêt » des responsables d’intervention (chef de site, chef de colonne, chef de groupe). La DGSCGC lui alloue donc une subvention au titre de la modernisation des programmes et des aides pédagogiques, afin de limiter l’impact de ces actions sur les coûts de formation facturés lors des stages (en moyenne, 2 300 stagiaires sont formés annuellement à l’occasion de 13 000 journées-stagiaires) ;

  • la réalisation d’actions de recherche concernant le risque « feux de forêt » ;

  • le développement des systèmes d’information géographique (SIG) : un SIG « défense de la forêt contre l’incendie » a été réalisé en zone Sud grâce à une démarche fédératrice associant les principaux utilisateurs. Le ministère de l’intérieur contribue à hauteur de 25 % au financement de ce service, qui apporte une plus-value déterminante à l’appréciation des risques et à la capitalisation des données sur le risque « feu de forêt » ;

  • Il contribue également au financement du service de même nature, mis en place en zone Sud-Ouest, par le GIP ATEGERI (groupement d’intérêt public aménagement du territoire et gestion des risques).


 

ACTION    72,4 %

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

171 276 829

319 657 585

490 934 414

995 538

Crédits de paiement

171 276 829

207 148 211

378 425 040

995 538


L'action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » concerne les moyens nationaux que l’État entretient et mobilise sans délai en toutes circonstances, pour le secours aux personnes, la préservation des biens et de l’environnement, au quotidien, lors de catastrophes ou de crises de sécurité civile, en France ou à l’étranger.

Elle recouvre les crédits nécessaires à leur préparation opérationnelle et à leur emploi.

En 2021, les priorités se sont inscrites dans la continuité des années précédentes à savoir la mise en œuvre de trois leviers d’action : le développement des synergies entre moyens nationaux, l’adaptation de la carte et des doctrines d’emploi des moyens nationaux et le développement des partenariats. Le plan d’équipement et de renouvellement a été poursuivi avec notamment l’acquisition de véhicules majeurs pour les formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). Les achats d’équipements de protection individuelle des agents des trois groupements (personnels navigants, ForMiSC et démineurs) sont réalisés dans le cadre de l’action 12.

L’action 12 est structurée en cinq sous-actions représentatives des différentes catégories d’interventions opérationnelles qui concourent à la politique interministérielle de sécurité civile :

  • la sous-action 1 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Avions » recouvre le périmètre des avions de la base de la sécurité civile (BSC) : 12 bombardiers d’eau amphibies Canadair CL 415, six bombardiers d’eau ravitaillés au sol multi rôles DASH 8 Q400 (d’ici fin 2021) et trois avions d’investigation, de coordination et de liaison Beechcraft King Air 200). L’État, à travers la DGSCGC du ministère de l’Intérieur, pourvoit au maintien en condition opérationnelle des équipages et des aéronefs ainsi que du moyen d’avitaillement « Pelicandrome » de la BSC. L’exécution du marché d’acquisition de six DASH 8, conclu en 2018, est assurée par délégation à la direction générale de l’armement (DGA) du ministère des armées. Des retards de livraison liés à la crise sanitaire ont conduit à la livraison de deux appareils en 2021 (un en mars et un à l’automne). Le paiement du solde du 4e exemplaire qui devrait être livré à l'automne est programmé sur le budget 2021 s’il n’y a pas de décalage de livraison. Est programmé pour 2022, le paiement du solde du 5ème exemplaire qui devrait être livré à l’été 2022.

  • la sous-action 2 « Préparation et intervention des moyens nationaux terrestres » correspond à l’ensemble du spectre des missions des formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). Elle regroupe les crédits nécessaires au maintien en condition opérationnelle des trois unités (Nogent-le-Rotrou, Corté et Brignoles) et de leur état-major, à l’entretien et à l’acquisition des véhicules et matériels (renouvellement annuel du parc) et au maintien d’une capacité de projection de 262 militaires en 3 heures et jusqu’à 600 militaires en 72 heures pour des interventions sur des catastrophes naturelles et technologiques, crises sanitaires, assistance aux populations et participation à la gestion de crise en France ou à l’étranger, comme au Liban puis lors de la tempête Alex en 2020, ou en renfort des services de santé dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 en 2021 (module d'intervention médico-chirurgical dans les DOM, appui des centres de vaccination).

  • la sous-action 3 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Hélicoptères » regroupe les crédits nécessaires à l’activité de secours à la personne par hélicoptère en milieux difficiles (littoral, montagne). Les dépenses réalisées permettent d’assurer le soutien, la préparation et la formation des équipages ainsi que la maintenance de premier et deuxième niveaux des machines. Ces dernières sont soumises à des visites techniques périodiques toutes les 800 heures de vol effectuées au centre de maintenance du groupement d’hélicoptères de la sécurité civile (GHSC) situé à Nîmes. Les 34 machines de la flotte permettent de maintenir le service dans les 23 bases en métropole et outre-mer 24 heures sur 24 toute l’année (25 appareils basés) et dans les détachements temporaires supplémentaires en montagne (Alpes et Pyrénées) et sur les littoraux atlantique (Lacanau) et méditerranéen (Le Luc) pendant les périodes de fortes fréquentation touristique (jusqu’à 29 appareils basés au total). Le dimensionnement de la flotte hélicoptères à 34 appareils ne permet plus d’assurer la charge des détachements estivaux et fragilise le fonctionnement du GHSC. Le plan de relance a permis de programmer l’achat de deux nouveaux hélicoptères H145D3 plus performants que l’actuel EC145C2. Ces deux appareils seront livrés en fin d’année 2021 - début 2022, pour une prise d’alerte opérationnelle courant 2022 (les dépenses sont imputées sur le programme 363 de la mission « Plan de relance »).

  • la sous-action n°4 « Préparation et intervention des moyens nationaux du déminage » englobe les missions de collecte, neutralisation et destruction des munitions de guerre, les interventions sur objets suspects, l’assistance aux services d’intervention spécialisés (RAID, GIGN, BRI, DGSI…) dans le cadre de la lutte antiterroriste, la sécurisation des voyages officiels ainsi que l’expertise au bénéfice des autorités judiciaires ou la réalisation de formation de services spécialisés français ou étrangers. Pour assurer ces différentes missions et être en mesure de les exercer de manière adéquate sur l’ensemble du territoire, les 25 centres de déminage, le centre de formation et de soutien et le centre de stockage de munitions chimiques se sont attachés à remplir deux objectifs : réduire les stocks de munitions et intervenir dans les meilleurs délais sur les objets suspects notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. En 2020, le niveau de l’action des démineurs est resté stable par rapport à 2019 tant par son volume (420 tonnes de munitions collectées en 2020) que par le nombre d’interventions (11 471 interventions en 2020). En 2021, le stock reste encore élevé (529 tonnes au 1er juillet 2021) en raison du contexte de la crise sanitaire et de la difficulté d’accès aux terrains de destruction mis à disposition par le ministère des Armées.

  • la sous-action 5 « Préparation et Intervention des moyens nationaux de soutien » regroupe les crédits nécessaires à l’activité des établissements de soutien opérationnel et logistique (ESOL) de Méry-sur-Oise et Marseille : mise en œuvre des flux logistiques de matériels commandés par la DGSCGC à destination des services opérationnels, maintien en condition opérationnelle des véhicules des moyens nationaux et des matériels de la réserve nationale (RN), mise en œuvre des matériels de la RN en intervention. Outil essentiel concourant à une capacité de soutien et d’intervention nationale, les ESOL permettent ainsi, en complément des autres moyens nationaux, d’apporter une réponse adaptée lors du déroulement de crises. Cette sous-action comprend également les dépenses relatives à l’immobilier des moyens nationaux ainsi que les dépenses d'équipement de la réserve nationale et de l'ESCRIM.




    Contribution au plan de relance


    Les dépenses prévues en 2022, bénéficiant aux moyens nationaux de sécurité civile et intégrées au plan de relance, sont toutes imputées sur les programmes 362 et 363 de la mission Plan de relance.

     

    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    171 276 829

    171 276 829

    Rémunérations d’activité

    101 710 257

    101 710 257

    Cotisations et contributions sociales

    69 557 561

    69 557 561

    Prestations sociales et allocations diverses

    9 011

    9 011

    Dépenses de fonctionnement

    281 249 060

    113 764 700

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    281 249 060

    113 764 700

    Dépenses d’investissement

    38 408 525

    93 383 511

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    38 408 525

    93 383 511

    Total

    490 934 414

    378 425 040

     

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

    Matériels radio des moyens nationaux (450 000 € en AE et en CP) :

    Cette rubrique regroupe les crédits nécessaires au maintien en condition et à l'utilisation des équipements de transmission opérationnelle en service dans les trois unités (Nogent-le-Rotrou, Corte et Brignoles) et de l'état-major des formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). L'enveloppe doit couvrir les coûts de maintenance, les frais d'abonnement et d'exploitation pour des usages sur le territoire national et à l'étranger, y compris en zones blanches (moyens satellitaires).

    Dans la perspective des grands évènements de 2023 et 2024, le remplacement des systèmes d’information et de communication (SIC) vieillissants et l'acquisition de matériels de nouvelle génération (valises satellites haut débit) seront indispensables, en particulier pour valoriser les missions d'appui en situation de crise (MASC) et les postes de commandement opérationnels. Enfin, le déploiement progressif du programme "réseau radio du futur" qui succédera aux solutions en service, doit être anticipé (coût estimé 75 000 € en 2023).


    Location d'aéronefs (6 048 000 € en AE et en CP) :

    Pour palier partiellement la réduction capacitaire liée à l'arrêt prématuré de la flotte Tracker en février 2020, il a été décidé d’avoir à nouveau recours à une prestation de location d’hélicoptères bombardier d'eau (de type EC225/215). Durant la saison feux, un premier hélicoptère est ainsi loué du 1er juillet au 15 juillet avec intervention sur le continent et un second du 15 juillet au 15 septembre avec un positionnement en Corse.

    Ce dispositif de location, bien qu’efficace montre les difficultés de la sous-traitance dans ce domaine, le périmètre d’action étant réglementairement plus limité que celui des appareils de la sécurité civile. Ils peuvent, en revanche, permettre de démontrer la pertinence du concept hélicoptères multi missions dans le cadre de la diversification de la flotte hélicoptères et dans celui de la complémentarité des moyens aériens.


    Dauphins polynésiens (567 770 € en AE et en CP) :

    Ces crédits sont prévus pour la contribution du programme 161 à l'armement des hélicoptères de l'Etat en Polynésie Française. Ces hélicoptères, les « Dauphins polynésiens », sont déployés par les forces armées et contribuent à des missions de sécurité civile en Polynésie.


    Maintenance des aéronefs hors plan de relance (252 143 064 € en AE et 84 545 375 € en CP) :

    Le maintien en condition opérationnelle (MCO) des avions est externalisé et fait l’objet d’un marché public attribué à la société SABENA technics pour une durée ferme de 7 ans à compter du 1er octobre 2015. Une décision de prolongation a été prise fin juillet 2021 pour une durée de 5 ans supplémentaires à compter du 1er octobre 2022. Le montant correspondant au minimum des 7 premières années (210 M€) a été engagé en AE en 2015. Chaque année, s’ajoute le coût des heures de vol en dépassement de ce minimum principalement lié à l’activité de lutte contre les feux de forêt. La programmation prévoit également l’intégration des 2 derniers DASH 8 (sur les 6 acquis en 2018), non inclus initialement dans le marché, pour un montant estimé à 195 M€.

    La maintenance de la flotte hélicoptères (modèle EC145) est assurée, à titre principal, en régie par l’organisme d’entretien du groupement basé à Nîmes sur la base de la sécurité civile. Dans un souci de rationalisation et d’optimisation des coûts de possession, la sécurité civile s’est associée pour l’essentiel de la couverture de ses besoins de réparation et de rechange d’équipements aéronautiques, aux marchés négociés de maintenance aéronautique des aéronefs du ministère des armées par la direction de la maintenance aéronautique d’État (DMAé). Huit marchés différents, en majorité mutualisés avec la gendarmerie nationale, permettent de couvrir ces besoins dont le plus important concerne la fourniture de pièces de rechanges et l’assistance technique hors moteurs. Son renouvellement est intervenu au 1er février 2021, avec un engagement d’AE pour 27 mois. Les crédits demandés pour 2022 doivent permettre aux hélicoptères de la sécurité civile d’assurer environ 16 000 heures de vol qui représentent l’activité annuelle, à peu près constante, de ces appareils.


    MCO des matériels majeurs (1 290 240 € en AE et en CP) :

    La dotation prévisionnelle doit permettre d’assurer le maintien en condition opérationnelle des véhicules, des équipements spécifiques et des robots du groupement d’intervention du déminage de la sous-direction des moyens nationaux.

    Ces crédits permettent également d'assurer le maintien en condition opérationnelle des équipements d'intervention spécifiques ou à haute valeur ajoutée (véhicules opérationnels majeurs, capacités de détection et d'identification NRBC, module d'appui à la gestion de crise MAGEC poste de commandement mobile de la DGSCGC) du groupement des moyens nationaux terrestres mis en œuvre par les ForMiSC. Ils permettent également le maintien à niveau des outillages des ateliers de soutien matériel et mécanique.

    La dotation prévisionnelle doit permettre d'assurer le maintien en condition opérationnelle des véhicules du groupement des moyens nationaux terrestres utilisés par les ForMiSC et des véhicules du groupement d'intervention du déminage, ainsi que celui des équipements spécifiques mis en oeuvre par les deux groupements, notamment les robots mis en œuvre par les démineurs et les matériels spécialisés des ForMiSC.


    Neutralisation des engins explosifs (806 400 € en AE et en CP) :

    L’activité annuelle des centres locaux de déminage s’est traduit par la collecte de 420 tonnes de munitions en 2020. La neutralisation des engins explosifs implique le stockage des collectes puis leur destruction. Dès lors, une gestion rigoureuse des stocks doit être assurée. Les crédits prévus seront consacrés notamment aux achats (sable, location de matériels, achats d’explosifs) nécessaires à la destruction des munitions (390 tonnes de munitions détruites en 2020) ou à la réalisation des chantiers de déminage qui sont juridiquement des opérations de travaux publics. Les fournitures servent au traitement des objets suspects.


    Fonctionnement courant des sites délocalisés des moyens nationaux (6 674 025 € en AE et en CP) :

    Les crédits demandés doivent permettre de couvrir les dépenses d’achat de fournitures courantes (petit outillage et consommables) et de soutien, les contrats de prestation de service (fournitures, vérification et maintenance périodiques des équipements) des 27 sites délocalisés du groupement d’intervention du déminage (25 centres locaux, le centre de coordination des chargements chimiques et le centre de formation et de soutien), des 5 unités du groupement des moyens nationaux terrestres (3 unités d’intervention et d’instruction de la sécurité civile et deux établissements de soutien) ainsi que les sites du Groupement des Moyens Aériens (base de la sécurité civile de Nîmes et 23 bases hélicoptères métropole et DOM). Ils servent également à prendre en charge les frais de mission et de changements de résidence des personnels affectés dans ces groupements.


    Habillement des moyens nationaux terrestres (1 512 000 € en AE et en CP) :

    Ces crédits sont consacrés principalement à l'habillement des personnels des ForMiSC dont le renouvellement des effets individuels, notamment les équipements de protection individuelle (EPI) qui constituent environ 70 % des dépenses. Cette enveloppe assure aussi le renouvellement du couchage, du campement et de l’ameublement de la troupe par des acquisitions réalisées en partie auprès des Armées. L’enveloppe 2022 permettra, dans la continuité de 2021 de poursuivre le plan d’équipement en ensembles thermostables nouvelle gamme (haut et bas) des sapeurs-sauveteurs des FORMISC.

    Pour le GMA, ces crédits permettent d’équiper en habillement les personnels navigants et techniciens aéronautiques.

    Ces crédits sont enfin consacrés à l’acquisition d’effets d’habillement nécessaires aux démineurs. Une bonne partie de ces équipements de protection individuelle (EPI) concernent par exemple l’achat de tenues d’interventions, de vestes ou de chaussures appropriées.


    Entretien courant des bâtiments (1 764 000 € en AE et en CP) :

    Ces crédits sont utilisés pour les travaux préventifs et curatifs, et les mises aux normes réglementaires des bâtiments, avec, comme objectifs de fond, la sécurité des personnels et l'entretien du patrimoine.

    Le vieillissement du parc immobilier entraîne un accroissement des coûts de la maintenance courante.

    Ces dépenses sont connexes aux investissements immobiliers pour les sites des moyens nationaux.


    Location de bâtiments (515 619 € en AE et 518 068 € en CP) :

    Ces crédits correspondent à divers baux en cours pour les bases hélicoptères de Paris, Grenoble, Cannes et la Guyane.

    Pour le GID, Les crédits correspondent aux baux de location pour les centres de déminage : Orly, Roissy pour ADP, le centre de déminage des Landes, le centre de déminage de Nice et l’antenne de déminage de Calais.

    Ils correspondent enfin aux baux de location des hangars permettant le stockage de l'élément de sécurité civile rapide d'intervention médicalisée (ESCRIM) des FORMISC avec un bailleur privé pour un montant de 30 000€/an, et un hangar de stockage du module d'hébergement d'urgence de la réserve nationale (RN).


    Autres dépenses immobilières de l'occupant (3 024 000 € en AE et 4 586 400 € en CP) :

    Ces crédits regroupent l’ensemble des obligations de l’occupant, hors entretien courant et loyers.

    L’essentiel des dépenses porte sur les fluides, mais elles incluent également les dépenses de nettoyage et de sécurisation (alarme, vidéosurveillance...), ainsi que les contrats de maintenance.

    La politique de sécurisation des sites, ainsi que le vieillissement du parc engendrent des coûts de maintenance de plus en plus importants.

    Ces dépenses ont été isolées des dépenses de fonctionnement courant des moyens nationaux, afin d’établir un coût complet des structures et d’en assurer un meilleur pilotage, bien que constituées de postes difficilement compressibles budgétairement.


    Formation et sécurité du personnel des moyens nationaux (4 653 936 € en AE et 3 202 416 € en CP) :

    Ces crédits couvrent le paiement des formations de maintien des compétences au profit des pilotes, des démineurs, des militaires des FORMISC et des agents des ESOL afin de permettre l'exécution des missions en toute sécurité. La plupart des formations opérationnelles répondent à des exigences réglementaires ou de sécurité. Cette ligne budgétaire supporte également les frais de déplacements afférents à l’activité de formation (stagiaires et formateurs).

    Cette rubrique comporte aussi les dépenses de contrôles médicaux obligatoires des démineurs et des personnels navigants (pilotes, mécaniciens opérateurs de bord) des aéronefs.


    Réserve nationale de fonctionnement (413 280 € en AE et en CP) :

    Le budget de fonctionnement de la réserve nationale a pour objectif l’entretien, la réparation, le maintien en condition opérationnel des matériels et le renouvellement des articles consommables stockés dans les établissements de soutien opérationnel afin de pouvoir répondre sans délai aux situations de crise et d’urgence, au profit des populations sinistrées. En 2021, les achats réalisés ont été ciblés en raison de la crise sanitaire (masques, gants…) Une partie de la ressource est consacrée à la modernisation des conditions d’entreposage des matériels en métropole et en outre-mer. En 2022, un marché d’acquisition de rayonnage doit être publié afin de renouveler ces équipements (ESOL Nord et stock RN au CFS de Mort-mare).


    Taxes aéronautiques (1 154 886 € en AE et en CP) :

    Ces dépenses concernent les taxes aéroportuaires des aéronefs. Une médiation avec le gestionnaire de l'aéroport a permis de trouver un accord sur le taux d’abattement à 50% de ces taxes pour les aéronefs de la sécurité civile sur le site de l’aéroport de Nîmes. Les factures antérieures à novembre 2020 seront donc réglées en 2021 dans le cadre de cet accord.


    Interventions UIISC (100 800 € en AE et en CP) :

    Cette rubrique regroupe les crédits nécessaires aux dépenses diverses d'intervention des ForMiSC, notamment les avances de trésorerie pour l'activité des forces (ATAF) réalisées en intervention à l'étranger.


    ESCRIM Fonctionnement (131 040 € en AE et en CP) :

    Les crédits demandés permettent le maintien en condition opérationnelle de l'élément de sécurité civile rapide d'intervention médicalisée (ESCRIM) mis en œuvre conjointement par le SDIS30 et le GMNT (UIISC 7). Les dépenses de fonctionnement recouvrent des vacations de sapeurs-pompiers du SDIS30 (maintien en condition du matériel et exercice annuel), le contrôle, les réparations ou le renouvellement des matériels du détachement d’appui chirurgical et des produits de santé.

    L'ESCRIM, déployé à l'occasion des catastrophes, tout particulièrement les tremblements de terre, afin de permettre d'apporter une réponse à la désorganisation des structures hospitalières locales, a été mis en œuvre en Guyane en 2020 et à Mayotte en 2021 pour lutter contre la COVID-19, entraînant une augmentation des dépenses de réparation et de produits de santé.

    DEPENSES D'INVESTISSEMENT

    Immobilier des sites délocalisés des moyens nationaux (6 365 166 € en AE et 7 654 653 € en CP) :

    Les crédits d'investissements sont destinés aux études et aux marchés de travaux pour les opérations immobilières d'ampleur de la Direction générale, pilotées par la DEPAFI, en tant que délégataire.
    Ces dépenses visent :

    • À garantir les capacités d'intervention des UIISC, et les conditions de vie satisfaisantes des militaires ;
    • À assurer les mises aux normes des sites, et notamment les mises en conformité des cuves d'avitaillement en carburant des bases hélicoptères ;
    • À réaliser le schéma de modernisation et de renforcement du déminage (sites de Lyon, Toulouse, Strasbourg) et le renforcement de la capacité de destruction des munitions historiques.

    Les principaux chantiers en cours sont :

    • La réfection de l'ordinaire de l'UIISC 7 de Brignoles ;
    • L'aménagement d'une zone de destruction à Cléry/Somme (Canal Seine - Europe Nord) ;
    • La création d’une zone vie pour le centre de déminage de Toulouse (Colomiers) ;
    • La relocalisation du centre de déminage de Strasbourg ;
    • L'entretien lourd des sites de la DGSCGC (réfection de toitures, ravalement, petite extension...).

    Modernisation et équipement terrestres des moyens nationaux (13 286 051 € en AE et en CP) :

    Pour le groupement d’intervention du déminage, les besoins à couvrir concernent le renouvellement de certains véhicules d’intervention, comme ceux qui transportent les robots (NRBC) et de matériels sensibles tels que le système de radiographie des objets suspects mis en œuvre dans le cadre de la prévention et de la lutte antiterroriste.

    Pour les ForMiSC, les crédits demandés doivent permettre la poursuite du renouvellement et de la montée en gamme du parc de matériels majeurs, nécessaire pour assurer une réponse opérationnelle cohérente notamment dans les domaines NRBC (identification, protection) et d’appui au commandement (drones, robotique, modules d’appui à la gestion de crise, systèmes d'information et de communication, postes de commandement aérotransportables). Concernant les véhicules opérationnels, le besoin de renouvellement annuel du parc est de 2 sections d’intervention sur les 21 que totalisent les trois unités d'interventions, soit une dizaine de véhicules pour 2,5 M€ par an.

    Les difficultés rencontrées au cours des derniers exercices ont conduit à un sous-investissement important sur les véhicules du GID et des ForMiSC. Un effort de rattrapage à hauteur de 3 M€ est réalisé en 2022.


    Acquisition d'aéronefs (66 260 000 € en CP) :

    Afin de pourvoir au remplacement des Trackers, un marché public d’acquisition de 6 avions multirôles du modèle Dash 8 Q400 a été conclu en 2018 avec la société Conair, via un marché passé par la DGA. Le premier exemplaire a été réceptionné en juillet 2019, le 2ème en février 2020 et le 3ème en mars 2021. La livraison du 4ème est prévue fin 2021 et les deux derniers avant fin 2023. Le paiement du solde du 4ème avion reste prévu en 2021, malgré un léger décalage de livraison en novembre 2021.

    Les crédits prévus, uniquement en CP, correspondent aux échéances 2022 (acomptes et solde à payer à la livraison du 5èmeDash). Ils intègrent également les acomptes relatifs au 6ème Dash dont la livraison est prévue en 2023.


    Modernisation et équipement des aéronefs (18 374 268 € en AE et 5 799 767 € en CP) :

    Cette rubrique regroupe les crédits consacrés aux programmes pluriannuels engagés pour la mise aux normes des flottes suite à l’évolution des règlements aéronautiques en matière de navigation. Ils sont mis en œuvre dans le cadre d’une délégation de gestion au profit de la DGA.

    Les crédits demandés sont destinés à financer la poursuite de la rénovation avionique des hélicoptères EC145, notamment pour maintenir leur capacité de vol aux instruments, ainsi qu’à engager les dépenses nécessaires pour mettre à niveau les avions Canadair CL415 vers un standard leur permettant l'utilisation des données satellitaires (GNSS pour Global Navigation Satellite System) et de sauvegarder ainsi leurs capacités de vols aux instruments suivant les nouvelles normes de navigation Européennes. La mise à niveau du système de navigation des 2 avions Dash 8 les plus anciens, acquis antérieurement au marché conclu en 2018, est prévue via le marché de MCO Sabena technics.

    Ces crédits doivent aussi permettre le traitement d'obsolescences avioniques sur les EC145 et, à ce titre, un marché DGA est en cours de contractualisation pour réaliser le rétrofit de l'installation de recherche de balises Directional Finder (DF).


    Réserve nationale Investissement (302 400 € en AE et en CP) :

    Le budget investissement de la réserve nationale a pour objectif l’acquisition de moyens innovants inhérents aux risques majeurs (inondations, crises migratoires…) et à l'évolution des crises de sécurité civile ainsi qu’à l’amélioration des moyens détenus. Il contribue à l'achat de nouveaux équipements comme le module de conservation de corps, déployé lors de la tempête ALEX, puis à l'Institut médico-légal de Paris pendant l'état d'urgence sanitaire ou encore en 2020 au Liban.


    ESCRIM Investissement (80 640€ en AE et en CP) :

    Les crédits inscrits sont destinés au maintien des capacités d'hospitalisation de l'ESCRIM en situation de crise majeure, notamment en chirurgie. Ils sont utilisés pour le renouvellement et l'acquisition de matériels et appareillages équipant le bloc opératoire, la salle de réanimation et les différents espaces de prise en charge des victimes et patients.

    Ces crédits permettront de poursuivre les investissements ralentis par les déploiements récents (2020 et 2021) et indispensables dans le cadre des démarches de certifications internationales entreprises (OMS et UE).

    FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTION DE PRODUITS

    Fonds de concours européens (495 538 € en AE et en CP) :

    Le mécanisme de protection civile de l’Union européenne permet l’organisation d’une aide coordonnée par les États participants lorsque l’ampleur d’une urgence dépasse les capacités de réponse nationales. La France est le premier contributeur, à la fois en termes d’envoi d’experts et de modules de protection civile déclarés.
    S’agissant des capacités, il existe désormais trois niveaux de réponse opérationnelle :

    • les offres spontanées des Etats participants ;
    • la réserve européenne de protection civile, qui consiste en une réserve de capacités de réaction modules, experts, autres capacités, etc.) identifiées au préalable et à titre volontaire par les États membres ;
    • le dispositif RescEU, institué pour fournir une aide dans des situations de crise de grande ampleur lorsque les capacités nationales et celles de la réserve européenne de protection civile ne permettent pas d’assurer une réaction efficace. Les moyens aériens de lutte contre les feux de forêt sont particulièrement  visés à ce titre mais aussi les moyens médicaux.

    A court terme, compte tenu des délais d’acquisition de moyens aériens de lutte contre les feux de forêt, un dispositif dit

    « RescEU transitoire » est prévu. Il consiste en la mise à disposition temporaire de moyens aériens nationaux de lutte contre les feux de forêt au titre des capacités RescEU. La France a mis à disposition un Dash au titre de ce RescEU transitoire entre 2019 et 2021.

    Les fonds de concours attendus correspondent au solde du financement par l’UE de la mise à disposition du

    Dash. 


    Fonds de concours d'investissement (150 000 € en AE et en CP) :

    Une contribution est attendue pour le financement de la construction du centre de déminage qui sera sollicité par le creusement sur des sites de combat de la première mondiale du canal "Seine Nord-Europe".


    Attribution de produits (350 000 € en AE et en CP) :

    Il s’agit du paiement des prestations réalisées par les moyens nationaux de sécurité civile (notamment aériens) au profit de tiers extérieurs et du produit de la vente via les domaines des matériels en fin de vie.

     

    ACTION    20,8 %

    13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    2 738 541

    138 112 784

    140 851 325

    0

    Crédits de paiement

    2 738 541

    138 516 058

    141 254 599

    0


    L’action n° 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » correspond aux activités de coordination et  de formation des autres acteurs de sécurité civile (services départementaux d’incendie et de secours — SDIS — et associations de sécurité civile).


    La coordination des autres acteurs de la sécurité civile comprend :

    • la doctrine opérationnelle, les compétences, les équipements et matériels permettant notamment aux sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, de conduire leurs interventions ;

    • la gestion des carrières des officiers de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ;

    • l’harmonisation nationale de l’organisation et du fonctionnement des SDIS ;

    • l’animation de la politique nationale en faveur du volontariat des sapeurs-pompiers ;

    • l’agrément des associations qui concourent à la sécurité civile ;

    • la promotion des réserves communales de sécurité civile ;

    • le développement de la résilience de la population, au moyen notamment de la généralisation de la formation aux gestes de premiers secours (objectif de 80 % de la population formée au PSC1 ou aux Gestes qui sauvent d’ici la fin de la mandature présidentielle) ;

    • la participation de l’État aux dépenses des services d’incendie de la ville de Paris (brigade de sapeurs-pompiers de  Paris, BSPP) ;

    • la participation de l’État au fonctionnement du centre national relais (CNR 114) ;

    • la réglementation de construction relative à la prévention des incendies dans les bâtiments.

    La veille sur les causes d’accident de la vie courante continue de constituer une préoccupation importante pour la DGSCGC qui multiplie les actions en la matière : recherche des causes et circonstances d’incendie, études statistiques sur les causes d’accidents de la vie courante, etc.

    Le ministère de l’Intérieur contribue également au financement de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) aux côtés du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et des SDIS.

    Il finance également le régime d’indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires (RISP), géré par la Caisse des dépôts et consignations, qui vise à indemniser l’invalidité permanente et le décès en service des sapeurs-pompiers volontaires et participe, avec les SDIS, au financement de la nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance (NPFR), qui est la prestation de fin de service des mêmes sapeurs-pompiers volontaires.


    Contribution au plan de relance


    L'action 13 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

     

    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    2 738 541

    2 738 541

    Rémunérations d’activité

    1 813 821

    1 813 821

    Cotisations et contributions sociales

    904 390

    904 390

    Prestations sociales et allocations diverses

    20 330

    20 330

    Dépenses de fonctionnement

    16 545 060

    16 545 060

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    11 545 060

    11 545 060

    Subventions pour charges de service public

    5 000 000

    5 000 000

    Dépenses d’intervention

    117 221 548

    117 624 822

    Transferts aux ménages

    16 730 000

    16 730 000

    Transferts aux collectivités territoriales

    96 643 548

    96 643 548

    Transferts aux autres collectivités

    3 848 000

    4 251 274

    Dépenses d’opérations financières

    4 346 176

    4 346 176

    Dotations en fonds propres

    4 346 176

    4 346 176

    Total

    140 851 325

    141 254 599

     

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

    SCSP NEXSIS (5 000 000 € en AE et en CP) :

    Le projet "NexSIS 18-112", système d'information et de commandement unifié des services d'incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l'agence du numérique de la sécurité civile (cf. volet opérateur du RAP) qui touche à ce titre une subvention pour charge de service public.


    Activité de la Direction des sapeurs-pompiers et notamment concours de sapeurs-pompiers (582 234 € en AE et en CP) :

    En 2022 les concours et examens professionnels des officiers de sapeurs-pompiers professionnels seront organisés par les centres de gestion de la fonction publique territoriale. La DGSCGC assurera uniquement et pour la dernière année le concours interne et l’examen professionnel de colonel.

    Depuis la création de la ligne "Concours SPP", cette ligne est destinée à financer le fonctionnement courant de la Direction des sapeurs-pompiers.


    Personnel mis à disposition par les SDIS, la BSPP et le BMPM (10 592 826 € en AE et en CP) :

    En qualité de tête de réseau et de par la transversalité et la diversité de ses missions, la DGSCGC s’appuie, dans son expertise et son fonctionnement, sur des agents expérimentés mis à disposition contre remboursement, parmi lesquels des sapeurs-pompiers professionnels, des militaires de la BSPP et du BMPM, et un médecin militaire.
    Leur connaissance métier est indispensable à la structure mais aussi pour armer les états-majors de zone de défense.


    Frais de gestion RISP (370 000 € en AE et en CP) :

    Le décret n°76-590 du 2 juillets 1976 modifié, pris en application, de la loi n°75-1258 du 27 décembre 1975 instaure un régime d'indemnisation spécifique aux sapeurs-pompiers volontaires et confié sa gestion à la Caisse des Dépôts et Consignation.

    Une convention de mandat entre l'État (Ministère de l'intérieur et la CDC) est rédigée tous les 3 ans.

    Les frais de gestion (charge de personnel, frais informatiques et frais de gestion administrative) sont désormais imputés en dépense de fonctionnement en conformité avec la dernière convention de mandat (signée en date du 23 mars 2021) et dans le respect de la réglementation comptable.

    Le principal de la dépense reste en dépense d'intervention.

    DEPENSES D'INTERVENTION

    Pensions, prestations rattachées et indemnités aux victimes d'accidents (sapeurs-pompiers volontaires et anciens agents de la défense passive) & prestation de fidélisation et de reconnaissance (16 730 000 € en AE et en CP) :

    Un régime d'indemnisation spécifique aux sapeurs-pompiers volontaires (RISP) a été instauré par la loi n°75-1358 du 27 septembre 1975, remplacée par la loi n°91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée, qui a rapproché l'indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires de celle des sapeurs-pompiers professionnels et permis aux titulaires des diverses pensions d'opter ou non pour le changement de régime.

    A ce jour, la Caisse des Dépôts, gestionnaire du RISP, gère des pensions d'invalidité et de réversion (loi de 1962), des allocations et des rentes d'invalidité, des rentes de réversion et des pensions temporaires d'orphelins (loi de 1991).

    Les ascendants de sapeurs-pompiers volontaires décédés en service commandé alors qu'ils étaient à leur charge bénéficient également d'une allocation spécifique.

    L'activité de sapeur-pompier volontaire est à but non lucratif. Elle ouvre droit à des indemnités horaires ainsi qu'à des prestations sociales et de fin de service. La prestation de fidélisation et de reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaire (NPFR) est une prestation de fin de service créée par la loi du 27 septembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et aux sapeurs-pompiers volontaires, en remplacement de la prestation de fidélisation et de reconnaissance (PFR). Le code général des collectivités territoriales dispose que l'État participe au financement de la NPFR. Son montant est fixé annuellement par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile.


    Participation de l'Etat au budget spécial de la ville de Paris - Brigade de sapeurs-pompiers (96 205 000 € en AE et en CP) :

    La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est une unité militaire de l’armée de terre. Le décret n° 2000-1162 du 28 novembre 2000 fixe ses missions et son organisation.
    Les ressources de cette unité militaire proviennent de la Ville de Paris, de l’État, des 3 départements de la petite
    couronne et des 123 communes qui la composent (articles L. 2512-18, L. 2512-19, L. 2522-2 et L. 3421-2 du CGCT).
    Les recettes et les dépenses de la BSPP sont inscrites au budget spécial de la préfecture de police, préparé par le préfet de police et voté par le conseil de Paris au mois de décembre, la décision pouvant être amendée par un vote en juillet.
    L’État participe, sur le fondement de l’article L.2512-19, aux dépenses de fonctionnement de la BSPP, y compris les dépenses d’entretien, de réparation, de loyer de casernement dans la double limite des dotations inscrites au budget de l’État et des paiements effectués par la préfecture de police au cours de l’exercice considéré. Cette participation, imputée au budget de la DGSCGC, est égale à 25% des dépenses inscrites au budget spécial de la préfecture de police (hors dépenses d’investissement immobilier et hors dépenses remboursables par un tiers). Ces dépenses sont constituées à 79,82% de dépenses de personnel (source compte administratif 2019).
    L’État (DGSCGC) verse chaque année 90 % de sa contribution prévisionnelle inscrite à ce titre à la section de fonctionnement du budget spécial de la préfecture de police voté en conseil de Paris. Le solde est acquitté au vu du résultat du compte administratif (art D. 2512-17 du CGCT), l’année suivante.


    Participation de l'État au budget spécial de la ville de Paris - Protection civile (438 548 € en AE et en CP) :

    Les frais de fonctionnement du service interdépartemental de la protection civile (SIPC) de la préfecture de police sont remboursés par l'État à la ville de Paris sur la base de 40 % de la charge nette du service.


    Subvention de l'État au budget de fonctionnement de l'ENSOSP (3 598 000 € en AE et en CP) :

    Le montant de la participation de l'État au budget de fonctionnement de l'école nationale supérieur des officiers de sapeurs-pompiers, s'inscrit désormais dans le cadre du contrat d'établissement 2022/2026. Depuis 2011, l'ENSOSP n'étant plus considérée comme un opérateur de l'État, la subvention apparaît sous la forme d'une dépense d'intervention.

    Le montant prévu comprend également la contribution de l'État au remboursement des intérêts de l'emprunt immobilier de l'ENSOSP.


    Subvention à des associations et organismes concourant à la mission de sécurité civile et participation au financement du fonctionnement du centre national 114 (CNR 114) (250 000 € en AE et 653 274 € en CP) :

    Des crédits de soutien sont versés à des associations et organismes concourant à des missions de sécurité civile.
    L'allocation de ces subventions vient notamment valoriser l'implication des réseaux associatifs dans les missions de soutien aux populations. Cette ligne a été renforcée en raison de la crise sanitaire en 2020. Un crédit exceptionnel de 21,2 millions d’euros a, en effet, été obtenu par le ministre de l’Intérieur pour les associations agréées de sécurité civile nationales et départementales. Ces subventions exceptionnelles visaient à compenser pour partie les pertes de leurs recettes habituelles afin d’assurer leur pérennité. En 2021, comme pour 2022, le montant de cette ligne budgétaire a été ramené à 250 000 euros (montant moyen des années antérieures jusqu’en 2019).

    Le coût de la participation au financement du fonctionnement du CNR114 est, en application de l’arrêté du 1er février 2010, fonction du nombre d’appels reçus par le CNR 114 à destination du 18/112. Les modalités de la contribution du P161 sont désormais fixées par convention pour une durée de trois ans.

    DEPENSES DOTATIONS EN FONDS PROPRES

    Dotation en fonds propres au profit de l'ENSOSP (2 346 176 € en AE et en CP) :

    L'État verse à l'ENSOSP une dotation en fonds propres destinée à couvrir le remboursement du capital de l'emprunt contracté pour la construction des locaux à Aix-en-Provence.


    Dotation de soutien à l'investissement structurant des SDIS (2 000 000 € en AE et en CP) :

    Le projet « NexSIS 18-112 », système d'information et de commandement unifié des services d'incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l'agence du numérique de la sécurité civile (cf. volet opérateur du PAP) qui touche à ce titre une dotation en fonds propres en plus de la subvention pour charge de service public.

     

    ACTION    1,7 %

    14 – Fonctionnement, soutien et logistique


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    4 775 238

    6 447 671

    11 222 909

    0

    Crédits de paiement

    4 775 238

    6 447 671

    11 222 909

    0


    L'action n° 14 « Soutien la politique de sécurité civile » comprend les fonctions de soutien général du programme :

    • l'inspection générale de la sécurité civile (IGSC) ;
    • les fonctions de gestion des ressources humaines, d'optimisation financière, d'analyse juridique et soutien logistique ;
    • les dépenses informatiques mutualisées ;
    • le carburant des véhicules terrestres ;
    • les services d'état-major (bureau du cabinet, missions des relations internationales, pôle communication et pôle santé).

    L'action n°14 supporte également la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise, de par l’activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC), du centre de crise Beauvau et de la cellule interministérielle de crise (CIC) lorsque celle-ci est activée mais également de la cellule interministérielle d'information du public et d'aide aux victimes (cellule Infopublic).



    Contribution au plan de relance


    L'action 14 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

     

    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    4 775 238

    4 775 238

    Rémunérations d’activité

    3 011 059

    3 011 059

    Cotisations et contributions sociales

    1 649 970

    1 649 970

    Prestations sociales et allocations diverses

    114 209

    114 209

    Dépenses de fonctionnement

    6 397 415

    6 397 415

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    6 397 415

    6 397 415

    Dépenses d’investissement

    32 256

    32 256

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    32 256

    32 256

    Dépenses d’intervention

    18 000

    18 000

    Transferts aux autres collectivités

    18 000

    18 000

    Total

    11 222 909

    11 222 909

     

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

    Activités liées à la gestion de crise (775 152 € en AE et en CP) :

    Ces crédits assurent la couverture des dépenses de soutien engagées par les services intervenant dans le cadre de la gestion des crises, et notamment les dépenses de fonctionnement et de maintien en condition opérationnelle de la cellule interministérielle de crise (CIC).

    Ces crédits permettent également d’assurer le fonctionnement de la Cellule interministérielle d’information et d’aide aux victimes située à Beauvau et déclenchée en cas de crise impliquant de nombreuses victimes. Ils permettent également de financer la conduite d'actions de diffusion de la culture du risque et de promotion de supports et d'initiatives concourant à la sensibilisation de la population sur les comportements à adopter en situation de crise.


    Dépenses de fonctionnement courant (2 026 823 € en AE et en CP) :

    Cette ligne budgétaire finance les dépenses courantes des services de la DGSCGC, notamment :

    • les frais liés aux déplacements des personnels des services centraux ;

    • les achats de fournitures et mobiliers de bureau ;

    • les dépenses d’envoi de colis (messagerie) ;

    • les frais de péage.


    Carburant des véhicules terrestres (1 764 000 € en AE et en CP) :

    Ces crédits sont utilisés pour le paiement du carburant de l'ensemble du parc automobile de la DGSCGC qui comprend une très large majorité de véhicules à vocation opérationnelle, dont un parc de poids lourds important (camions citernes de lutte contre les feux de forêt).


    MCO des véhicules légers (352 800 € en AE et en CP) :

    Ces crédits sont utilisés pour les dépenses nécessaires au maintien en condition opérationnelle (dans les SGAMI ou dans le secteur privé) des véhicules légers des groupements opérationnels de la sous-direction des moyens nationaux et de ceux de l’administration.


    Dépenses informatiques et télécom mutualisées (sac à dos numérique) (1 478 640 € en AE et en CP) :

    Ces crédits couvrent les dépenses de télécommunications (téléphonie fixe, mobile et satellitaire) de l’ensemble des services de la direction générale.

    Ils permettent également les acquisitions de petits équipements tels que les téléphones portables, les postes informatiques, et la location de copieurs.

    DEPENSES D'INVESTISSEMENT

    Acquisition de véhicules des services centraux (32 256 € en AE et en CP) :

    Cette ligne budgétaire est destinée au renouvellement du parc automobile des services centraux de la DGSCGC (28 véhicules).

    DEPENSES D'INTERVENTION

    Subventions aux organismes qui concourent aux travaux de prospectives sur les métiers de la sécurité civile (18 000 € en AE et en CP).

     

     

    Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

     

    Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


     

    LFI 2021

    PLF 2022

    Opérateur financé (Programme chef de file)
    Nature de la dépense

    Autorisations
    d’engagement
     

    Crédits
    de paiement

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    ANSC - Agence nationale du numérique de la sécurité civile (P161)

    7 000 000

    7 000 000

    7 000 000

    7 000 000

    Subventions pour charges de service public

    4 500 000

    4 500 000

    5 000 000

    5 000 000

    Dotations en fonds propres

    2 500 000

    2 500 000

    2 000 000

    2 000 000

    Total

    7 000 000

    7 000 000

    7 000 000

    7 000 000

    Total des subventions pour charges de service public

    4 500 000

    4 500 000

    5 000 000

    5 000 000

    Total des dotations en fonds propres

    2 500 000

    2 500 000

    2 000 000

    2 000 000

    Total des transferts

    0

    0

    0

    0

     

    Les crédits inscrits au PLF à verser aux opérateurs concernent uniquement l'ANSC. L'effort porté par le programme 161 reste constant à 7 M€ par an.

    La répartition entre la subvention pour charge de service public (SCSP) et la dotation en fonds propre évolue toutefois en faveur de la SCSP pour tenir compte de l'évolution du budget de l'opérateur et tenir compte de sa montée en charge avec l'avancée du projet NexSIS.

     

    Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


       Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

     

    LFI 2021

    PLF 2022

    Intitulé de l'opérateur

    ETPT rémunérés
    par d’autres
    programmes
    (1)

    ETPT rémunérés
    par ce
    programme
    (1)

    ETPT rémunérés
    par les opérateurs

    ETPT rémunérés
    par d’autres
    programmes
    (1)

    ETPT rémunérés
    par ce
    programme
    (1)

    ETPT rémunérés
    par les opérateurs

    sous
    plafond

    hors
    plafond

    dont
    contrats
    aidés

    dont
    apprentis

    sous
    plafond

    hors
    plafond

    dont
    contrats
    aidés

    dont
    apprentis

    ANSC - Agence nationale du numérique de la sécurité civile

     

     

    12

    1

     

    1

     

     

    12

    1

     

    1

    Total

     

     

    12

    1

     

    1

     

     

    12

    1

     

    1


    (1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

     

       Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

     

    ETPT

    Emplois sous plafond 2021

    12

    Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

     

    Impact du schéma d'emplois 2022

     

    Solde des transferts T2/T3

     

    Solde des transferts internes

     

    Solde des mesures de périmètre

     

    Corrections techniques

     

    Abattements techniques

     

    Emplois sous plafond PLF 2022


    Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

    12
     
     
     

     

    Comme pour les crédits, les emplois des opérateurs ne concernent que l'ANSC.

    Le schéma d'emploi est à 0 et le plafond d'emploi est inchangé en 2022.