$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,163)

$@FwLOVariable(libelleProg,Jeunesse et vie associative)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Développement de la vie associative

0

58 986 582

58 986 582

0

58 986 582

58 986 582

02 – Actions en faveur de la jeunesse et de l'éducation populaire

0

104 248 438

104 248 438

0

104 248 438

104 248 438

04 – Développement du service civique

0

498 796 356

498 796 356

0

498 796 356

498 796 356

06 – Service National Universel

27 220 507

82 826 681

110 047 188

27 220 507

82 826 681

110 047 188

Total

27 220 507

744 858 057

772 078 564

27 220 507

744 858 057

772 078 564



Les crédits du programme 163 progressent à périmètre constant de 80,4 M€ (+11,6 %) et de 78,8 M€ à périmètre courant (+11,4 %) par rapport à la LFI 2021.

 

Cette importante augmentation en 2022 résulte essentiellement du développement du service national universel (SNU) et du plan en faveur du mentorat.

 

L’année 2021 a permis de poursuivre le déploiement du SNU dans chaque département métropolitain et ultramarin. Les crédits dédiés à ce dispositif en 2022 s’élèvent ainsi à 110 M€, en hausse de 47,8 M€ (dont + 33,2 M€ Hors titre 2 et + 14,6 M€ de titre 2) par rapport à la LFI 2021. Ils permettront d’accueillir 50 000 jeunes volontaires en séjour de cohésion, puis de leur apporter l’opportunité de réaliser une mission d’intérêt général dans les douze mois qui suivront le séjour de cohésion. Par ailleurs, 80 emplois de « Chefs de projet » chargés de la mise en œuvre du SNU dans les territoires seront recrutés. Leur rémunération, et les emplois afférents, sont inscrits sur le programme 214 « Soutien de la politique de l’Éducation nationale ».

 

Le dispositif « un jeune, un mentor », déployé en 2021, se poursuivra en 2022 avec un financement de 27 M€. Il repose sur la confiance et la solidarité entre un jeune et son mentor et permet de transmettre des savoir-faire et des savoir-être. En 2022, jusqu’à 200 000 jeunes pourraient en bénéficier.

 

Les crédits destinés au Compte d’engagement citoyen (CEC) sont augmentés de 2,3 M€ en 2022. Le CEC vise à reconnaître et valoriser l’engagement des bénévoles associatifs à travers l’octroi d’heures de formation citoyenne ou professionnelle adossées au compte personnel de formation (CPF). 14,4 M€ seront donc consacrés à la couverture des droits à formation acquis par les bénéficiaires bénévoles, reconnaissant et valorisant ainsi leur engagement.

 

Le traité d’Aix-la-Chapelle du 22 janvier 2019 entre la France et l’Allemagne crée « un Fonds citoyen commun destiné à encourager et à soutenir les initiatives de citoyens et les jumelages entre villes dans le but de rapprocher encore leurs deux peuples ». Ce Fonds soutient les initiatives citoyennes bénévoles, les associations ou encore les jumelages. Il permet à des citoyennes et citoyens engagés de développer des projets franco-allemands communs et intergénérationnels. Sa gestion est assurée par l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) qui sera doté à cette fin de 1,2 M€ supplémentaire pour un budget total de 16 M€.

 

Enfin, 0,5 M€ de crédits supplémentaires permettront de financer le relogement du Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ).

 

S’agissant des autres dépenses, le montant alloué à chaque action en PLF 2022 est stable par rapport à la LFI 2021.


Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

La structure du programme demeure inchangée entre 2021 et 2022.

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

 

 

 

 

Transferts sortants

-898 638

-636 734

-1 535 372

 

 

-1 535 372

-1 535 372

Constitution de la sous-direction SNU

► 214

-898 638

-636 734

-1 535 372

 

 

-1 535 372

-1 535 372

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

 

Transferts sortants

-13,00

 

Constitution de la sous-direction SNU

► 214

-13,00

 

 

En 2022, les crédits de Titre 2 du programme font l’objet d’une mesure de transfert sortant vers le programme 214 (soutien de la politique de l'éducation nationale) pour un montant total de 1 535 372 € (898 638 € HCAS et 636 734 € CAS) et 13 ETPT correspondant à la rémunération et aux emplois des personnels d’administration centrale chargés de la mise en œuvre du SNU. Ces personnes sont, comme les autres agents de la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) rémunérés par le programme support du MENJS depuis le 1er janvier 2021.

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2021

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2022

Effet des
mesures de
transfert
pour 2022

Effet des
corrections
techniques
pour 2022

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
des schémas
d'emplois
2022 sur 2022

Plafond
demandé
pour 2022

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Personnels de la jeunesse et des sports

373,00

0,00

-13,00

0,00

0,00

0,00

0,00

360,00

Total

373,00

0,00

-13,00

0,00

0,00

0,00

0,00

360,00

 

Le plafond d’emplois du programme 163 est fixé à 360 ETPT pour 2022. Il est néanmoins précisé que les modalités d’emplois des personnes chargées de l’encadrement du SNU sont recrutées pour une durée moyenne de 30 jours (temps du séjour, temps de formation, temps de préparation et temps d’évaluation).

L’encadrement des jeunes en SNU se compose des chefs de centre de séjour et de leurs adjoints (2 par centre), de cadres spécialisés (infirmières par exemple), de cadres et des tuteurs des jeunes (un tuteur pour 12 jeunes).

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Personnels de la jeunesse et des sports

6 027,00

0,00

7,00

6 027,00

0,00

7,00

0,00

Total

6 027,00

0,00

6 027,00

0,00

0,00

 

Il est prévu de recruter 6 027 encadrants du SNU en 2022.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2021

PLF 2022

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact des schémas
d'emplois
pour 2022

Dont extension en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

Dont impact du schéma d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

13,00

0,00

-13,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services régionaux

360,00

360,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

373,00

360,00

-13,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00


(en ETP)

Service
 

Schéma d’emplois
(Prévision PAP)

ETP
au 31/12/2022
(Prévision PAP)

Administration centrale

0,00

0,00

Services régionaux

0,00

360,00

Total

0,00

360,00


Les emplois inscrits sur le programme 163 sont tous destinés à l’encadrement des jeunes lors du séjour de cohésion du Service national universel.


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Développement de la vie associative

0,00

02 Actions en faveur de la jeunesse et de l'éducation populaire

0,00

04 Développement du service civique

0,00

06 Service National Universel

360,00

Total

360,00

 

La totalité des emplois autorisés sur le P163 est destinée à la mise en œuvre du Service national universel (Action 6)

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2021

PLF 2022

Rémunération d'activité

11 987 142

27 220 507

Cotisations et contributions sociales

636 734

 

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

 

 

    – Civils (y.c. ATI)

 

 

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

636 734

 

Prestations sociales et allocations diverses

 

 

Total en titre 2

12 623 876

27 220 507

Total en titre 2 hors CAS Pensions

12 623 876

27 220 507

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2021 retraitée

11,99

Prévision Exécution 2021 hors CAS Pensions

12,62

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021–2022

-0,64

Débasage de dépenses au profil atypique :

0,00

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

0,00

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

0,00

Impact du schéma d'emplois

0,00

EAP schéma d'emplois 2021

0,00

Schéma d'emplois 2022

0,00

Mesures catégorielles

0,00

Mesures générales

0,00

Rebasage de la GIPA

0,00

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

0,00

GVT positif

0,00

GVT négatif

0,00

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

0,00

Indemnisation des jours de CET

0,00

Mesures de restructurations

0,00

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

15,23

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

15,23

Total

27,22

 

Les crédits nécessaires à la rémunération des encadrants des jeunes accomplissant leur séjour de cohésion progressent pour permettre l’accueil en 2022 de 50 000 jeunes volontaires.

Ce sont des agents contractuels recrutés par les rectorats. Ils sont rémunérés sur une base forfaitaire selon le poste occupé (directeur de centre, adjoint, cadre ou tuteur). Il peut également s’agir de fonctionnaires déchargés de leurs attributions pour la durée du séjour.

L'augmentation de la masse salariale provient de la progression du volume d'encadrants couplée à l'augmentation de leur coût (charges). En revanche la construction budgétaire repose sur un taux d’encadrement et un niveau de rémunération stables par rapport à 2021.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Personnels de la jeunesse et des sports

4 517

4 517

4 517

4 517

4 517

4 517

 

L'augmentation du coût moyen d'un encadrant provient de leur assujettissement aux charges patronales.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

1 709 620

 

0

 

704 305 868

 

705 993 617

 

8 680 000

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

8 680 000

 

8 680 000
0

 

0

 

0

 

0

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

744 858 057
17 500 000

 

736 178 057
17 500 000

 

8 680 000

 

0

 

0

 

Totaux

 

762 358 057

 

8 680 000

 

0

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

98,86 %

 

1,14 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

Le programme 163 comprenant très majoritairement des crédits de catégorie 32 (subvention pour charges de service public) et de titre 6, s’exécute en AE=CP. Néanmoins, des restes à payer structurels sont constatés chaque année.

Les restes à payer estimés pour la fin de l’exercice 2021 s’expliquent, pour l’essentiel, par des sommes qui resteront à couvrir au titre des conventions de mentorat, dont la complète exécution pourrait être, pour certaines d’entre elles, décalée au premier trimestre 2022.

En outre, la convention pluriannuelle engagée avec la Caisse des dépôts et Consignations au titre du Compte d’Engagement Citoyen (CEC), ainsi que différents marchés (système d’information ou communication) ou conventions d’études engagées par l’INJEP pourraient ne pas être totalement liquidés à la fin de l’exercice 2021.

 

Justification par action

 

ACTION    7,6 %

01 – Développement de la vie associative


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

58 986 582

58 986 582

17 500 000

Crédits de paiement

0

58 986 582

58 986 582

17 500 000


Les associations occupent une place essentielle dans la vie collective de la Nation et le fonctionnement de notre modèle de société. Avec 1,5 million d’associations, 21 millions d’adhérents, 13 millions de bénévoles, mais aussi 1,8 million de salariés – soit près de 10 % des emplois privés, ce secteur est à la fois un vecteur de cohésion sociale et un acteur économique majeur (source : INJEP les chiffres clés de la vie associative 2019).

 

Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports se fixe comme priorité d’aider les associations à porter leur projet associatif. L’État labellise, habilite, dispense un conseil expert, accompagne, contrôle et évalue l’action des associations. Au niveau national, il apporte un appui aux têtes de réseaux et coordinations, ainsi qu’à la structuration du tissu associatif. Au niveau local, il aide les projets portés par des organismes agréés de jeunesse et d’éducation populaire et favorise l’émergence de projets ou d’activités, au service de la population, répondant aux enjeux territoriaux dans une logique de développement de la vie associative locale.

 

Le Fonds de développement pour la vie associative (FDVA) est l'outil du financement en faveur du secteur associatif. L’Article 272 de la loi de finances pour 2020 a prévu qu’à compter de l’exercice 2021, une quote-part des sommes acquises à l'Etat en application des 3° et 4° de l'article L. 1126-1 du code général de la propriété des personnes publiques, du III de l'article L. 312-20 du code monétaire et financier et des I et II de l'article 13 de la loi n° 2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d'assurance vie en déshérence, est affectée au FDVA. Les sommes ainsi acquises seront préalablement versées sur les fonds de concours 1-2-00418 « Participations financières privées ou publiques au financement d'actions en faveur de la vie associative ».

 

L’État soutient les dirigeants bénévoles dans leurs tâches et démarches administratives et encourage les actions de formation organisées par les associations à destination de l’ensemble de leurs bénévoles ou de leurs responsables d’activités. La mise en place du compte d’engagement citoyen (CEC) créé par l’article 39 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, permettra de reconnaître et valoriser l’engagement à travers l’octroi d’heures de formation citoyenne ou professionnelle adossées au compte personnel de formation (CPF).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

757 804

757 804

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

757 804

757 804

Dépenses d’intervention

58 228 778

58 228 778

Transferts aux autres collectivités

58 228 778

58 228 778

Total

58 986 582

58 986 582

 

Les crédits (58 986 582 €) inscrits à l’action 01 financent six dispositifs visant à promouvoir et développer la vie associative. Les crédits de fonctionnement sont en augmentation de 0,5 M€ (numérique). Les crédits d’intervention alloués à la vie associative sont en augmentation de 3,4 M€ par rapport à la LFI 2021 notamment du fait du développement du CEC (cf. infra) ainsi que du redéploiement de crédits pour le développement de la vie associative locale (postes FONJEP « CRIB »).

 

Le fonds de développement de la vie associative (FDVA) : 33 075 852 € (AE=CP)

 

Le FDVA est un fonds destiné à accompagner le secteur associatif, aux plans national et local. Il est le principal outil de soutien de l’État aux petites associations locales. Avec plus de 12 000 subventions par an, il permet à l’État d’être présent aux côtés des toutes petites associations .

Le FDVA s’adresse à l’ensemble des secteurs associatifs, à l'exception du champ sportif pour l’axe « formations » (ANS). 

 

· Formation des bénévoles - Fonds de développement de la vie associative (FDVA) : 8 075 852 € (AE=CP)

 

Le fonds participe au financement des plans de formation que les associations conçoivent selon leurs besoins, pour encourager l'engagement, la motivation, les compétences et la prise de responsabilités des bénévoles engagés régulièrement (bénévoles ou responsables d'activité). Les actions de formation soutenues peuvent être tournées vers l’objet au cœur du projet associatif ou liées à son fonctionnement (formations juridique, comptable, en gestion des ressources humaines, en informatique…). Les subventions sont accordées au niveau national ou au niveau régional.

 

En 2020, le FDVA Formations a permis le financement annuel de près de 1 900 associations pour 180 000 bénévoles, élus ou responsables d’activité, qui pourront eux-mêmes relayer leurs savoirs auprès d’autres bénévoles.

En 2022, il est prévu une stabilité de l'enveloppe.

 

· Fonctionnement et innovations – Fonds de développement de la vie associative (FDVA) : 25 000 000 € (AE=CP)

 

Le FDVA s’est vu confier, par la LFI 2018, la responsabilité d’attribuer aux associations sur les territoires une part (25 M€) des fonds anciennement versés au titre de la réserve parlementaire. Le FDVA doit permettre le financement global du fonctionnement d’une association ou la mise en œuvre de projets ou d’activités qu’elle a créées dans le cadre du développement de nouveaux services à la population. Les associations de tous les secteurs, peuvent en bénéficier. Les projets retenus sont destinés à irriguer le tissu associatif local. En 2020, 9 668 associations et 10 042 actions (une association peut présenter plusieurs demandes) ont été soutenues.  

 

Par ailleurs, en application de l’article 272 de la loi de finances pour 2020 19 millions d’euros supplémentaires viennent abonder le fonds de concours « participations financières privées ou publiques au financement d'actions en faveur de la vie associative.

En 2022, les prévisions de recettes issues de ces dispositions sont maintenues à un niveau identique à celui initialement prévu pour 2021 soit 17 500 000 €.

 

Le FDVA sera ainsi doté en 2022 d’un total de 50 575 852 € :

  • FDVA « Bénévoles » soit 8 075 852 € ;
  • FDVA « Fonctionnement et innovations » soit 25 000 000 € ;
  • recettes issues du fonds de concours d’un montant de 17 500 000 €.

 

Le compte d’engagement citoyen (CEC) : 14 392 547 € (AE=CP)


Créé par l’article 39 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, le compte d’engagement citoyen (CEC) s’inscrit dans le compte personnel d’activité (CPA) et vise à reconnaître et valoriser l’engagement à travers l’octroi d’heures de formation citoyenne ou professionnelle adossées au compte personnel de formation (CPF). Dans la limite d’un plafond de 60 heures cumulables au titre du compte d’engagement citoyen, 20 heures de formation peuvent être allouées aux individus accomplissant une des formes d’engagement précisée par le décret n°2017-1058 du 10 mai 2017 modifiant le compte d’engagement citoyen. Le périmètre des activités éligibles a été complété, au-delà du périmètre initial de la loi du 8 août 2016, par la loi n° 2016-1867 du 27 décembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, puis par la loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté et, enfin, par la loi n°2018-771 pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018. Cette dernière loi a par ailleurs monétisé les heures attribuées sur le CEC réformant ainsi le dispositif en profondeur.

Ces crédits permettent la couverture des droits à formation mobilisés par les bénéficiaires du CEC. Ils ont également vocation à couvrir les frais induits par la gestion du dispositif par la Caisse des dépôts et consignations ainsi que ceux nécessaires au développement des outils informatiques.

 

En 2022, il est prévu une progression d'environ 15 % des bénéficiaires.

 

Le soutien national aux associations agréées Jeunesse et éducation populaire (JEP) : 7 328 585 € (AE=CP)

 

L’éducation populaire constitue une démarche qui vise à développer les capacités de chacun en dehors des institutions de formation classique initiale ou continue, en complément de l’enseignement formel. Elle vise l’accès à l’autonomie, développe la citoyenneté et repose sur un enseignement par les pairs.

 

Le ministère soutient, par le versement de subventions, les associations bénéficiant d’un agrément national de jeunesse et d’éducation populaire qui ont vocation à intervenir en direction de la jeunesse et/ou à développer des actions intergénérationnelles. Leur champ d’intervention est très large (loisirs, insertion, handicap, environnement, citoyenneté, etc.) et leur action d’éducation populaire concerne toutes les classes d’âge. Elles constituent un secteur déterminant au sein de la société civile, notamment pour répondre aux exigences de cohésion et d’insertion sociale, d’engagement des jeunes et de valorisation des actions de volontariat. Leurs relations avec les services de l’État doivent concilier leur autonomie et leur force d’innovation avec les grandes orientations de la politique ministérielle.

Les financements sont accordés aux associations par le biais de conventions annuelles ou pluriannuelles : ces dernières, dans un souci de rationalisation et de visibilité pour les acteurs sur le terrain, représentent la quasi-totalité de l’enveloppe allouée.

 


L’animation de la vie associative locale et les centres de ressources et d’information des bénévoles (CRIB) : 2 772 724 € (AE=CP)

 

· Les CRIB (1 175 355 €) :

Afin de répondre aux besoins d’information des dirigeants et bénévoles associatifs, les pouvoirs publics ont labellisé des centres de ressources et d’information des bénévoles (CRIB). Leurs missions prioritaires sont les suivantes :

- primo-information et orientation des bénévoles ;

- conseil aux bénévoles dans les domaines concernant la vie quotidienne de l’association (gestion, statuts, engagement bénévole) ;

- formation des bénévoles dans les matières juridiques, fiscales, comptables et financières ;

- soutien aux projets menés par les bénévoles (engagement volontaire, financements publics et privés, autorisations administratives, etc.).

Tous les départements sont dotés d’un ou plusieurs CRIB. L’intervention de l’État se traduit par l’octroi de subventions participant à la rémunération d’un salarié associatif versées par l’intermédiaire du FONJEP (160 centres devraient être soutenus à ce titre en 2022).

 

· L’animation de la vie associative locale (1 597 369 €) :

Le temps d'accompagnement individualisé des associations paraît devoir être renforcé au regard des besoins.

Un groupe de travail national composé de référents issus de services déconcentrés sur la vie associative rejoints par les acteurs clés de l’accompagnement des associations et plusieurs institutions publiques, a finalisé des préconisations pour une nouvelle organisation qui améliore la réponse aux besoins des porteurs de projets et des associations tout au long de leurs parcours de vie. La nouvelle politique d’accompagnement des associations résultant de ces recommandations, est actuellement préfigurée dans trois régions qui ont, pour ce faire, bénéficié en 2021 d’une dotation complémentaire de 1,5 M€ sous forme de postes FONJEP. Dans l’attente des résultats d’une évaluation prévue en 2022, cette dotation est reconduite en 2022.

 

 

Le soutien aux fédérations nationales et régionales : 659 070 € (AE=CP)


Ce soutien se traduit par des subventions allouées soit à des fédérations nationales actives en matière de développement du bénévolat et d’engagement citoyen, soit pour des initiatives fédératrices ou innovantes en matière de développement de la vie associative, de dons et de mécénat : des structures telles que le Mouvement associatif, France Bénévolat ou encore le Réseau national des maisons des associations sont ainsi subventionnées.


 

Fonctionnement et Numérique de la vie associative : 757 804 € (AE=CP)


Il s’agit notamment des crédits de fonctionnement des délégués départementaux de la vie associative (DDVA). Placés sous l’autorité directe des préfets, les délégués à la vie associative sont le pivot de l’organisation territoriale de l’État en matière de vie associative. Experts de la vie associative, les délégués s’appuient sur les correspondants « associations » des différents services de l’État.

Ces crédits de fonctionnement permettent aux DDVA de financer les frais d’animation et de communication des missions d’accueil et d’information des associations (notamment la diffusion de l’information sur l’accès aux fonds communautaires, la couverture en responsabilité civile des bénévoles ou le volontariat associatif). L’objectif est de préserver pour toutes les associations un accès simple et équitable à une information de grande qualité et, sur certains territoires, de rassembler les compétences, l’expertise et les missions complémentaires de plusieurs services au profit des associations dans un lieu unique.

 

Le système d’information de la vie associative (SIVA) poursuit le double objectif de simplification des démarches administratives et d’amélioration de la connaissance de la vie associative. Il est constitué de différents outils de gestion (applications informatiques) et de sites Internet.

  • Le « compte asso » lancé en 2018 permet ainsi de réunir les principales démarches administratives des associations. Celui-ci s’est enrichi du « compte bénévole » qui permet à un bénévole de déclarer sous conditions ses activités bénévoles dans son association. Les représentants légaux des associations sont alors invités à valider ces déclarations dans leur compte asso, ce qui permet l’ouverture des droits de formations dans le cadre du Compte d'engagement citoyen (CEC).

L'offre de service "le compte asso/Osiris" vise, par la dématérialisation des dispositifs d'aides en faveur des associations, à rendre l’administration plus efficace pour la gestion des demandes de subvention. Il est à noter que le « compte asso » participe, à la gestion du dispositif Pass’Sport.

  • Data-Asso. S’appuyant sur les mêmes ressources que le compte asso (données, API, bus de service), DataAsso (https://www.data-asso.fr/) vise à valoriser les associations et notamment leurs activités en offrant des services pour le grand public, les associations mais aussi les organismes publics, afin qu'ils puissent eux-mêmes valoriser les associations de leur territoire. Parmi les services développés ou en cours de développement, on peut citer « la carte » qui permet de prendre connaissance des associations sur les territoires.

 

Un nouvel outil numérique Data-Subvention doit être mis en place fin 2021. Il permettra de prendre connaissance de l’ensemble des subventions versées par l’Etat aux associations.

 

ACTION    13,5 %

02 – Actions en faveur de la jeunesse et de l'éducation populaire


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

104 248 438

104 248 438

0

Crédits de paiement

0

104 248 438

104 248 438

0


En matière de jeunesse et d’éducation populaire (JEP), l’État se mobilise, notamment à travers le programme 163 « Jeunesse et vie associative », pour permettre l’accès des jeunes à une information accessible et lisible, favoriser la mobilité locale et internationale ainsi que l’accès à des loisirs sécurisés et de qualité.


Pour favoriser l’information des jeunes, le ministère soutient la structuration du réseau « Info-jeunesse » composé du centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ), centre de ressources national, ainsi que des centres régionaux d’information jeunesse (CRIJ) qui animent un réseau de proximité constitué des bureaux information jeunesse (BIJ) et des points information jeunesse (PIJ).


Outre le rôle d’autorité nationale qu’il assure vis-à-vis de l’Agence Erasmus+ Jeunesse & Sport (Agence intégrée à l’Agence du service civique), le ministère encourage les échanges interculturels et la mobilité des jeunes en s’appuyant principalement sur l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) et l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ). Il contribue également au dialogue et à la coopération internationale dans ce domaine par sa participation à la conférence des ministres de la jeunesse et des sports des pays ayant le français en partage (CONFEJES).


L’accès aux loisirs constitue, en particulier pour les enfants et les jeunes qui en sont socialement ou géographiquement éloignés, un complément indispensable à l’éducation reçue en milieu scolaire. Le ministère intervient, en liaison avec d’autres acteurs, pour rendre accessibles aux enfants d’âge scolaire et aux jeunes des loisirs de qualité dans une perspective de mixité sociale. Il participe ainsi à l’élaboration et au financement d’actions conduites dans les territoires prioritaires (zones rurales enclavées et quartiers défavorisés), notamment dans le cadre des projets éducatifs territoriaux (PEDT) élaborés par les collectivités locales.

Les séjours de vacances et les accueils de loisirs ou de scoutisme constituent des étapes essentielles dans le parcours vers l’autonomie des jeunes, en leur offrant souvent leurs premières expériences de vie hors du cadre familial tout en favorisant la mixité sociale. En la matière, l’État soutient le développement de « colos » de qualité ouvertes au plus grand nombre et veille à ce que les organisateurs assurent la sécurité physique et morale et la protection des mineurs accueillis collectivement hors du domicile parental.


La mesure, « 1 jeune, 1 mentor » est reconduite en 2022.


L’action de l’État en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire se traduit également par un soutien aux projets portés par des acteurs de proximité, collectivités territoriales et associations. Cette action vise à permettre aux associations agréées de disposer de structures pérennes leur permettant d’inscrire leurs actions dans une durée suffisante pour produire des résultats. Cela suppose souvent l’intervention d’un salarié qui fédère le concours des bénévoles réguliers ou occasionnels. Le soutien du ministère à cette structuration de l’action associative prend la forme de subventions dédiées à la rémunération d’un salarié associatif versées par l’intermédiaire du FONJEP agissant pour le compte de l’État. L’attribution de ces subventions pluriannuelles s’inscrit dans une démarche de maillage territorial local (plus de 4 800 implantations associatives) en privilégiant les associations faiblement dotées en personnel salarié.

Le ministère attribue également, via ses services territoriaux, des subventions à des associations locales JEP.



 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

1 803 473

1 803 473

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 803 473

1 803 473

Dépenses d’intervention

102 444 965

102 444 965

Transferts aux collectivités territoriales

566 798

566 798

Transferts aux autres collectivités

101 878 167

101 878 167

Total

104 248 438

104 248 438

 

Ces crédits (104 248 438 €) financent sept dispositifs en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire et sont en hausse de 27,2 M€ par rapport à la LFI 2021 (+35 %), essentiellement sous l'effet du financement du dispositif Mentorat (+ 27 M€).


Le soutien aux projets associatifs « Jeunesse Éducation Populaire » (JEP) : 47 328 955 € (AE=CP)


L’éducation populaire constitue une démarche qui vise à assurer à chacun une formation tout au long de la vie, en dehors des institutions de formation classique initiale ou continue, en complément de l’enseignement formel. Elle ouvre l’accès à l’autonomie, développe la citoyenneté et repose sur un enseignement par les pairs.



· Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation Populaire (FONJEP) : 37 385 127 €


Le FONJEP est un instrument partenarial qui assure le versement de subventions d’appui au secteur associatif, dites « postes FONJEP ». Cette subvention est destinée à la rémunération d’un personnel qualifié chargé prioritairement de la mise en œuvre de l’action associative ou de l’animation du projet associatif. La subvention annuelle pour un « poste » s’élève à 7 164 € et est attribuée pour une durée de trois ans.

En 2022, la subvention versée au FONJEP (hors vie associative locale. Cf. supra action 1) est stabilisée par rapport à 2021.


Les subventions JEP sont attribuées par le programme 163 aux associations bénéficiaires de l’agrément Jeunesse et éducation populaire. Il a été procédé depuis plusieurs années à la déconcentration du dispositif FONJEP JEP pour qu’il puisse être mobilisé au plus près des réalités des territoires (urbains et ruraux) et au plus près des besoins des habitants. C’est la raison pour laquelle, en 2021, les services départementaux gèrent, par délégation du niveau régional, 78 % des postes FONJEP JEP tandis que les services régionaux assurent l’attribution et le suivi de 9 % des postes. 13 % des fonds sont administrés au niveau central par la DJEPVA.


Environ 5 000 postes FONJEP JEP sont prévus en 2022.

Les moyens supplémentaires alloués depuis 2019 (+4,2 M€) ont été notamment mobilisés pour proposer un appui structurel aux associations. Cet appui prévoit notamment un accompagnement des structures dans l’évolution de leur modèle socio-économique, par la mise en place de moyens pour soutenir l’emploi associatif, le professionnaliser et le pérenniser. C’est dans ce cadre que sont créés des postes dédiés à la création et au développement de groupements d'employeurs associatifs et de pôles territoriaux de coopération associatifs.


Les postes FONJEP « Cohésion sociale » (subventions attribuées aux centres sociaux et socioculturels et aux foyers de jeunes travailleurs pour 666 postes) sont financés à hauteur de 4,6 M€.



· Subventions accordées aux associations dans le cadre de politiques partenariales locales : 9 943 828 €


Les associations et fédérations agréées « jeunesse et éducation populaire » (JEP) interviennent dans un champ très large (loisirs, insertion, handicap, environnement, citoyenneté, prévention des conduites à risque…) et leur action d’éducation populaire concerne toutes les classes d’âge. Elles constituent un secteur assez fragile mais déterminant au sein de la société civile, notamment pour répondre aux exigences de cohésion et d’insertion sociale, d’engagement des jeunes et de valorisation des actions de volontariat.

Environ 18 000 associations bénéficient d’un agrément JEP local délivré par le préfet. Les associations soutenues mènent auprès de tous les publics des actions qui ont pour objet l’accès à la citoyenneté, la défense des droits, le développement de l’autonomie, la mobilité des jeunes et leur participation à la vie associative, la qualité éducative des vacances et loisirs organisés pour les enfants et les jeunes, la démocratisation des pratiques culturelles, scientifiques, techniques et environnementales, notamment dans les territoires fragilisés, en zone rurale ou urbaine, dans un objectif de cohésion de la société.



Le Mentorat : 27 000 000 (AE=CP)


Annoncé par le Président de la République le 1er mars 2021 le dispositif « 1 jeune, 1 mentor » vise à accroître le nombre de jeunes qui bénéficient de l’accompagnement d’un mentor (étudiant, professionnel en exercice ou retraité), pendant leur parcours scolaire, dans leurs choix d’orientation ou en phase d’insertion professionnelle.


Le mentorat permet de mettre en contact des jeunes de moins de 30 ans en quête de sens, avec des personnes expérimentées et volontaires (salariés, retraités, étudiants, etc.). Elles interagissent avec eux régulièrement pour leur donner des conseils, partager leur expérience ou encore leur mettre à disposition leurs connaissances et leurs réseaux, afin de les aider à bâtir un projet professionnel.

 L’objectif est d’accompagner 200 000 en 2022 (contre 100 000 en 2021).


Les échanges internationaux des jeunes :  18 678 820 € (AE=CP)


La politique française de coopération internationale en matière de jeunesse s’inscrit dans de multiples cadres : européen, francophone et bilatéral. Ces coopérations ont toutes pour but de favoriser l’échange de pratiques, de contribuer au développement des politiques de jeunesse dans les pays partenaires mais aussi d’inspirer la politique française.

La coopération européenne en matière de jeunesse intègre les aspects spécifiques de la politique de jeunesse (information, participation, volontariat, métiers de l’animation), mais aussi les aspects transversaux (éducation et formation, insertion sociale et professionnelle).


Cette stratégie européenne est soutenue par le programme européen Erasmus + qui a un rôle déterminant dans le domaine éducatif : permettre au citoyen d’acquérir les compétences et la créativité dont il a besoin, moderniser les systèmes éducatifs, s’adapter aux nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage, saisir les nouvelles opportunités et favoriser l’innovation. En France, la gestion et l’animation de ce programme est confiée à deux agences : l’Agence Erasmus+ France Éducation & Formation, plus spécialisée dans le domaine scolaire, universitaire de l’apprentissage et de la formation professionnelle et l’Agence Erasmus+ Jeunesse & Sport, spécialisée dans l’éducation non formelle et le suivi des publics fragiles. L’Agence du service civique est également Agence Erasmus+ Jeunesse & Sport (cf. infra action 4).


Le programme Erasmus+ Jeunesse & Sport a été complété à l’automne 2018 par un nouveau programme, le corps européen de solidarité (CES), qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes dans toute l’Europe. 


Le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports doit, en qualité d’autorité nationale des programmes Erasmus+ Jeunesse & Sport et Corps européen de solidarité, faire auditer (et donc financer ces audits) annuellement ces deux programmes par un organisme indépendant qui travaille selon les procédures définies par la Commission européenne.

Le ministère assume par ailleurs le remboursement des frais d’animation régionale assurée par les services déconcentrés dans le cadre des programmes européens.

Le coût de ces accompagnements, financés par des crédits de fonctionnement de titre 3, est estimé à 252 740 € en 2022.


Le ministère subventionne également divers organismes internationaux intervenant dans le domaine de la jeunesse (Conseil de l'Europe, Commission nationale française pour l'UNESCO) à hauteur de 31 200 €.


L’action en faveur de la francophonie est menée dans le cadre institutionnel de l’Organisation internationale de la francophonie. L’instrument principal de la coopération en matière de jeunesse est la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) qui joue à la fois le rôle d’une conférence ministérielle permanente chargée de dégager des orientations en matière de politique de jeunesse et le rôle d’un opérateur chargé de mettre en œuvre des programmes d’actions en faveur des jeunes francophones des pays du Sud. En 2022, le ministère contribuera à hauteur de 226 820 € au financement de ces programmes et mettra des experts à la disposition de l’organisation dans le cadre d’actions concrètes.


Depuis plus de 50 ans, l’Office Franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) favorise les échanges entre la France et l’Allemagne. Il s’agit d’un outil historique et précieux de promotion de l’idée européenne. Il soutient des projets d’échanges individuels et collectifs réalisés par des opérateurs : établissements d’enseignement, associations de jeunesse et d’éducation populaire, fédérations et clubs sportifs, centres de formation, collectivités. Les ministres en charge de la jeunesse en France et en Allemagne co-président le Conseil d’administration.

La France et l’Allemagne y contribuent à parts égales. Le programme 163 « Jeunesse et vie associative » supporte l’intégralité de la contribution française à hauteur de 16 053 200 €.


En 2021, suite au traité d’Aix-La-Chapelle du 22 janvier 2019 entre la France et l’Allemagne, l'OFAJ s’est vu confier la gestion du Fonds citoyen franco-allemand pour une durée de 3 ans. Ce fonds soutient les initiatives citoyennes bénévoles, les associations ou encore les jumelages. Il permet à des citoyennes et citoyens engagés de développer des projets franco-allemands communs et intergénérationnels. Des projets de rencontre et d’échange favorisant la mise en place, l’approfondissement ou le renouvellement des relations franco-allemandes sont encouragés afin de renforcer le processus d’unification européenne et de permettre à de nouveaux groupes cibles de participer à un échange entre les deux pays.

Il sera doté à cette fin en 2022 de 2,5 M€ (contribution française), en hausse de 1,25 M€ par rapport à 2021.


L’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), acteur majeur de la coopération franco-québécoise depuis 50 ans, contribue au renforcement des liens entre les jeunesses des deux pays. Il est composé d’une section française et d’une section québécoise, indépendantes l’une de l’autre. L‘OFQJ promeut, développe et accompagne la mobilité des jeunes. Les programmes de l’Office proposent des stages individuels ou des missions collectives permettant une formation qualifiante, l’acquisition de compétences professionnelles et transversales, avec pour objectif de favoriser l’accès à un emploi ou la création d’entreprise. C’est un organisme co-présidé par la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie et le ministre français en charge des questions de jeunesse. Chaque année, près de 4 000 jeunes Français et Québécois de 18 à 35 ans bénéficient des programmes, parmi les 25 000 qui sont informés et orientés par l’Office.

En 2022, la contribution de la France aux actions de l'OFQJ sera de 2 114 860 €.



L’information des jeunes : 6 776 792 € (AE=CP)


Il est essentiel d’informer gratuitement les jeunes sur tous les sujets les concernant (formation, emploi, vie quotidienne, loisirs, santé, etc.), de les accompagner dans leurs recherches d’information, ainsi que dans l’élaboration de leurs projets, et de contribuer ainsi au développement de leur autonomie. Plus de 5 millions de jeunes par an (de 15 à 28 ans) demandent de l’information auprès des structures labellisées « information jeunesse » et 10 millions se connectent sur leurs sites dédiés.

Le  MENJS s’appuie sur deux acteurs nationaux pour mener sa politique : Infos Jeunes France (IJF) (appelé jusqu’en 2020 Union Nationale de l’Information Jeunesse (UNIJ)) et le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ). 

Au niveau national, le CIDJ (centre d’information et de documentation jeunesse) est le centre ressources qui élabore l’information de niveau national diffusée dans le réseau.

En 2022, le ministère accordera une subvention de 2 848 869 € au CIDJ pour financer le plan d’actions pluriannuel du centre, le fonctionnement de l’association et les missions spécifiques telles que l’animation technique documentaire nationale du réseau Information jeunesse, l’actualisation et le développement d’une base de données documentaire ou la production et la diffusion d’informations en direction des jeunes et des professionnels de jeunesse. Cette subvention finance également les missions du CIDJ au titre du centre régional de l’information jeunesse (CRIJ) Ile-de-France.

La subvention 2022 accordée au CIDJ est en hausse de 0,5 M€ pour permettre de financer le relogement du Centre.


Au-delà des deux acteurs nationaux, le réseau IJ est constitué de structures régionales et infra régionales (principalement financées par les collectivités territoriales), permettant une couverture presque complète du territoire métropolitain et ultra marin. 

Au niveau régional se trouvent les CRIJ (un par région depuis le 1er janvier 2018 cofinancés par l’Etat, et le cas échéant, d’autres partenaires institutionnels (la région notamment) ou privés. Les CRIJ accueillent les jeunes, produisent des documents à caractère régional et assurent l’animation du réseau IJ sur l’ensemble de la région.


Pour 2022, l’aide financière de 3 927 923 € que le ministère apporte aux CRIJ, calibrée en fonction du nombre de jeunes de 15 à 28 ans de la région et du nombre de départements couverts, est destinée à l’accueil des jeunes et à la coordination de l’animation du réseau régional, au financement de productions documentaires, de formations des personnels et d’actions concertées du réseau.


Les loisirs éducatifs des jeunes : 1 971 879 € (AE=CP)


Le ministère a pour objectif de faciliter l’accès du plus grand nombre d’enfants et de jeunes à des loisirs éducatifs, des pratiques d’éducation populaire, des activités sportives, artistiques et culturelles de qualité tout en assurant leur santé et leur sécurité physique et morale.

Pour permettre aux enfants et aux jeunes de faire l’apprentissage du « vivre ensemble » et de la citoyenneté, le ministère a entrepris d’appuyer le secteur des colonies de vacances. À ce titre, il mène, en lien avec les acteurs du champ une action de communication et finance des associations de jeunesse et d’éducation populaire qui mettent en œuvre des actions d’accessibilité au plus grand nombre de ces vacances collectives. Ces actions doivent reposer sur la qualité des projets éducatifs et pédagogiques afin de favoriser la transparence et réduire les freins psychologiques des familles, favoriser l’échelle territoriale et permettre l’inscription des « colos » dans les politiques éducatives locales.


Alors que les séjours connaissaient une baisse de fréquentation depuis une dizaine d’année, le nombre de départ de mineurs s’est stabilisé depuis 2018-2019 (855 000 départs de mineurs au sein des séjours de vacances en 2018-2019). Les années 2020 et 2021 sont peu représentatives de l’activité du secteur au regard de la situation sanitaire. Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, les services de l’État ont mis en place en 2020 et en 2021, le dispositif « Colos apprenantes » qui s’inscrit dans le plan « Vacances apprenantes » aux côtés des opérations « Ecole ouverte », « Ecole ouverte buissonnière » et de l’aide exceptionnelle aux accueils de loisirs. 1 400 séjours labellisés « colos apprenantes » ont été enregistrés dans la base du système d'information relatif aux accueils collectifs de mineurs (SIAM), durant les congés scolaires d’été 2020, permettant à la fois le départ de 41 000 mineurs et le soutien à un secteur économique grandement affecté par la crise sanitaire.


La prise en compte des besoins des enfants se traduit aussi par une aide aux fédérations nationales d’éducation populaire qui accompagnent les collectivités dans la mise en œuvre du Plan mercredi qui vise à permettre à tous les enfants d’accéder à des activités éducatives de qualité, inclusives, et organisées en lien avec le temps scolaire. Cet appui se traduit par la conception d’outils pédagogiques innovants et ouverts à tous et par un accompagnement de structures, notamment du milieu rural.



Les métiers de l’animation : 1 273 319 € (AE=CP)


Le champ de l’animation est caractérisé par une très grande porosité entre le secteur professionnel et le secteur non professionnel.

Les brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) et de directeur (BAFD) en accueils collectifs de mineurs, qualifications non professionnelles délivrées par le ministère, représentent près de 80 % des certifications délivrées dans le champ de l’animation : environ 70 000 nouveaux candidats s’inscrivent chaque année et près de 45 000 brevets sont délivrés. La crise sanitaire a néanmoins fortement impacté les dynamiques de formation et a réduit le nombre de brevets délivrés en 2020 (un peu moins de 31 000). Dans le cadre des formations professionnelles de l’animation, environ 5 000 diplômes (BAPAAT, BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS) sont délivrés chaque année.


Dans les deux cas, les formations sont dispensées par des organismes de formation habilités par l’État. En 2022, le ministère financera à hauteur de 332 060 € l’organisation des examens et certifications (logistique des épreuves, jurys, etc.) et la valorisation des acquis de l’expérience nécessaires à l’obtention des diplômes professionnels du champ de l’animation (brevets ou diplômes d’État). Ces crédits sont inscrits en dépenses de fonctionnement (titre 3).


Au-delà de la délivrance de diplômes, le ministère souhaite favoriser l’insertion professionnelle des jeunes dans les métiers de l’animation via le dispositif « Sésame vers l’emploi pour le sport et l’animation dans les métiers de l’encadrement » (SESAME) (cf. supra P219) pour un montant de 941 259 € en 2022.



Le soutien aux activités de jeunesse, d’éducation populaire et de vie associative : 1 218 673 € (AE=CP)


· Études et observations – INJEP : 956 255 €


L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) est un service à compétence nationale de la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA). L’Institut comprend le service statistique ministériel en charge de la jeunesse et du sport.

Les missions de l’INJEP se décomposent en deux axes principaux :

  • la réalisation de travaux visant à produire des connaissances dans les domaines de la jeunesse, de l’éducation populaire de la vie associative et du sport. L’Institut est chargé notamment d’analyser la situation des jeunes et les politiques qui leur sont destinées ;

  • constituer un pôle de ressources et d’expertise pour l’ensemble des acteurs dans ces domaines et participer à diffuser les connaissances auprès de ces publics.


· Soutien logistique aux activités de jeunesse : 262 418 €


Ces crédits (fonctionnement) seront consacrés à diverses dépenses liées aux achats nécessaires à la vie des services de l’administration centrale : communication, abonnements, organisation de colloques et séminaires, développements et maintenance informatiques liés aux dispositifs de vie associative, de jeunesse et d’éducation populaire.

 

ACTION    64,6 %

04 – Développement du service civique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

498 796 356

498 796 356

0

Crédits de paiement

0

498 796 356

498 796 356

0


Les crédits inscrits sur cette action sont stables par rapport à la LFI 2021.


Le service civique s’inscrit dans un objectif de développement des politiques de jeunesse favorisant l’insertion des jeunes à travers leur engagement, tout en leur permettant de développer des compétences dans un continuum éducatif. Il a vocation à faire émerger une génération de personnes engagées souhaitant consacrer du temps au service de la collectivité à travers une expérience reconnue et valorisée dans leur parcours. S’il favorise le développement de savoir-faire et savoir-être chez les volontaires, le service civique n’est pas un dispositif d’insertion professionnelle.


L’engagement en service civique permet aux jeunes âgés de 16 à 25 ans (30 ans pour les jeunes en situation de handicap) de réaliser une mission d’intérêt général visant à renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale. Cette mission s’effectue auprès d’un organisme sans but lucratif et/ou d’une personne morale de droit public (ministères, collectivités territoriales, établissements publics) agréés par l’Agence du service civique ou ses délégués territoriaux.

Les missions revêtent un caractère philanthropique, éducatif, environnemental, etc. et ont pour thème l’un des neufs domaines jugés prioritaires pour la Nation.

Le volontaire bénéficie d’un régime de protection sociale complet, d’une indemnité nette mensuelle de 473,04 € pouvant être majorée dans certains cas (majoration sur critères sociaux qui a concerné 8 % des jeunes en 2019) à hauteur de 107,68 € net pris en charge par l’État. Le coût moyen mensuel d'indemnisation pour l’Etat d’un jeune en mission de service civique s’élève ainsi à 814,39 €. Il bénéficie également d’un soutien complémentaire, en nature ou financier, pris en charge par l’organisme d’accueil à hauteur de 107,58 € par mois. L’organisme d’accueil doit par ailleurs assurer au volontaire un accompagnement dans le cadre d'un tutorat individualisé et d’une formation civique et citoyenne. Enfin, les périodes de service civique sont prises en compte dans le calcul des droits à l’assurance vieillesse.


Les jeunes en service civique ont un âge moyen de 21 ans ; 61 % sont des femmes et 39 % sont des hommes. 8 % des volontaires bénéficient de l’indemnité complémentaires sur critères sociaux, 12,3 % sont issus des quartiers prioritaires de la politique de la Ville (QPV) et 1,4 % sont en situation d’handicap (sources : rapport d’activité 2020 Agence du service civique, baromètre connaissance, représentations et potentiel d’attractivité du service civique IFOP 2020).


Pour les jeunes engagés, le Service Civique permet d’acquérir une expérience en vue de leur parcours professionnel (76 %), représente un temps de découvertes et de rencontres (47 %) mais également une opportunité pour découvrir un nouveau secteur d’activité (37 %), faire le point sur leur vie (28 %) et se rendre utile (28 %). Pour 80 % d’entre eux, leur mission a été utile dans la définition de leur projet d’avenir, à savoir la poursuite ou reprise de leurs études (49 %) ou la recherche d’un emploi (40 %). Il apparaît également que le Service Civique est un accélérateur d’engagement : 32 % des volontaires s’engageaient bénévolement avant leur mission, ils sont plus de 58 % à souhaiter le faire à l’issue de leur Service Civique.


L’objectif est de maintenir un effectif socle d’au moins 145 000 volontaires en service civique en 2022. Le Plan de relance consacré aux jeunes prévoit une hausse du nombre de volontaires afin de permettre l’accueil d’au moins 200 000 jeunes en 2022.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

498 796 356

498 796 356

Subventions pour charges de service public

498 796 356

498 796 356

Total

498 796 356

498 796 356

 

Une subvention pour charge de service public de 498,7 M€ est destinée à l’Agence du service civique en 2022. Cette subvention est stable par rapport à la LFI 2021. Elle sera complétée en 2022 de 201 M€ de CP en provenance du Plan de relance pour permettre l’accueil d’au moins 200 000 jeunes en service civique en 2022.


Des éléments complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du présent projet annuel de performances.

 

ACTION    14,3 %

06 – Service National Universel


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

27 220 507

82 826 681

110 047 188

0

Crédits de paiement

27 220 507

82 826 681

110 047 188

0


Le service national universel (SNU) est un projet de société visant à affirmer les valeurs de la République pour renforcer la cohésion sociale et nationale, susciter une culture de l'engagement et prendre conscience des grands enjeux sociaux et sociétaux.


Il s’adresse, après la classe de 3ème, aux jeunes filles et garçons âgés de 15 à 16 ans. Le SNU comporte obligatoirement un séjour de cohésion, en hébergement collectif et hors de son département de résidence de deux semaines et une mission d’intérêt général auprès d’une association, d’une collectivité, d’une structure publique ou d’un corps en uniforme, de deux semaines également. Chaque jeune peut ensuite poursuivre une période d’engagement de trois mois minimum.

L’année 2021 a permis la poursuite du déploiement du SNU, sur la base du volontariat comme en 2019, dans chaque département métropolitain et ultramarin. En dépit du contexte sanitaire difficile, près de 15 000 jeunes ont effectué leur séjour de cohésion.

En 2022, l'enveloppe allouée au titre du SNU doit permettre de poursuivre le déploiement du dispositif avec la mobilisation d'une cohorte de 50 000 jeunes.


Ces crédits permettent notamment la rémunération des encadrants ainsi que la prise en charge du transport, de l’hébergement et des tenues. Ils sont également utilisés pour financer les différentes activités proposées aux jeunes pendant leur séjour de cohésion.


Enfin, ils permettent d’assurer le financement d'actions de communication ainsi que la mise en place de systèmes d'informations nécessaires à la gestion des inscriptions, des séjours et des missions d'intérêt général.

Le développement de ces outils est aujourd'hui assuré par la Startup d'Etat "Engagement civique".


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

27 220 507

27 220 507

Rémunérations d’activité

27 220 507

27 220 507

Cotisations et contributions sociales

 

 

Dépenses de fonctionnement

82 826 681

82 826 681

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

82 826 681

82 826 681

Dépenses d’intervention

 

 

Transferts aux autres collectivités

 

 

Total

110 047 188

110 047 188

 

Le budget demandé au titre du SNU s’établit à 110 M€. Il progresse de 47,8 M€ (dont + 33,2 M€ de crédits HT2 et + 14,6 M€ de crédits de Titre 2) sous l’effet de l’augmentation de la cible du nombre de jeunes en SNU.


L’article 112 de la loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique autorise le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires par voie d’ordonnance « pour adapter le droit en vigueur en vue de définir les conditions de recrutement des personnes chargées d’encadrer les volontaires du service national universel ainsi que de déterminer leurs conditions d’emploi ».  Ainsi, l’ordonnance n° 2021-1159 du 8 septembre 2021 relative aux conditions de recrutement et d'emploi des personnes chargées d'encadrer les volontaires du service national universel crée un congé spécifique permettant aux agents publics, sur autorisation expresse de leur employeur, d’exercer des fonctions d’encadrement du service national universel ainsi que la mise à disposition des administrations de l’Etat de personnels de droit privé.


Le montant inscrit pour la rémunération de ces personnels est de 27 220 507 € (cf JPE titre 2). 


L’organisation des séjours 77,8 M€

  • Hébergement et restauration des jeunes et de leurs encadrants installés dans des internats, des centres de vacances, etc. (39,5%) ;

  • Financement des modules de contenus pédagogiques. Les jeunes appelés volontaires participent à des modules s'articulant autour de sept thématiques : Découverte de l'engagement ; Défense, sécurité et résilience nationale ; Culture et patrimoine ; Activités physiques et sportives et de cohésion ; Autonomie, connaissances des services publics et accès aux droits ; Citoyenneté et institutions nationales et européennes ; Développement durable et transition écologique et solidaire (19 %) ;

  • Logistique des centres : achats, blanchisserie, location de véhicules, etc. (12%) ;

  • Equipement en tenues des jeunes et de leurs encadrants (9,5%) ;

  • Formation des encadrants (9%) ;

  • Transports du domicile vers les centres de séjour dans l’hypothèse de déplacements majoritairement intra régionaux (7%) ;

  • Frais de gestion de l’Agence de service et de paiement qui assure la rémunération des personnels (2 %) ;

  • Sécurité routière et code de la route (achat de licences e-learning) (2 %).


Les dépenses « support » 5 M€


Il s’agit notamment des dépenses de système d’information (site internet, inscription, gestion des Missions d’Intérêt général), réalisées par la Startup d’Etat « engagement civique », de communication et d’évaluation.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ASC - Agence du service civique (P163)

498 796 356

498 796 356

498 796 356

498 796 356

Subventions pour charges de service public

498 796 356

498 796 356

498 796 356

498 796 356

Total

498 796 356

498 796 356

498 796 356

498 796 356

Total des subventions pour charges de service public

498 796 356

498 796 356

498 796 356

498 796 356

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0

 

Depuis le rapprochement au 1er janvier 2016 de l’Agence du service civique (ASC) et de l’Agence Erasmus+ Jeunesse et sports, le GIP ASC est le seul opérateur financé par le programme « Jeunesse et vie associative ».


D’un montant de 498,8 M€, la subvention pour charges de service public (SCSP) qui lui est allouée en 2022 est stable par rapport à la LFI 2021. Elle sera complétée par une subvention de 201 M€ financée par le programme 364 « Cohésion » au titre de la relance ce qui permettra la réalisation d’au moins 200 000 missions de service civique en 2022.

 

La subvention pour charge de service public couvre l’indemnisation des jeunes en service civique ainsi que les frais de fonctionnement de l’Agence du service civique et, pour la part incombant à l’Etat français, de l’Agence Erasmus + Jeunesse et sports intégrée au sein de l’Agence du service civique.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ASC - Agence du service civique

 

 

69

38

 

5

 

 

69

46

 

5

Total

 

 

69

38

 

5

 

 

69

46

 

5


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

69

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

 

Impact du schéma d'emplois 2022

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

69
 
 
 

 

En 2022, les ETPT inscrits au programme 163 sont tous destinés à l’Agence du service civique (ASC), opérateur unique du programme.

Le plafond d’emplois de l’ASC pour l’année 2021 avait été rehaussé de 15 ETPT afin d’accompagner la montée en charge des 100 000 nouvelles missions prévues dans le cadre du Plan de relance et de s’assurer de la qualité et du suivi de celles-ci. Ces emplois sont pérennisés en 2022. 

Le nombre d'emplois hors plafond augmente de +8 ETPT sous le double effet :

  • d'une correction technique de l’exécution prévisionnelle des apprentis, initialement non décomptée dans le budget initial. Ainsi, le hors plafond, inscrit à 37,5 ETPT en LFI 2021 est désormais rehaussé à 42,75 ETPT pour intégrer les 5 apprentis accueillis par l’Agence.

  • d' une augmentation de 3 ETPT votée par le Conseil d'administration à l'occasion de l'adoption du budget initial pour 2021 afin de répondre au développement des actions menées au titre des programmes Erasmus + et du Corps européen de solidarité.


Au total, l’ASC dispose donc en 2022 de 115 ETPT se décomposant en 69 ETPT sous plafond et 46 ETPT hors plafond.

Ces 46 ETPT hors plafond ainsi que 8 ETPT sous plafond (contribution de l’Etat français) sont à rattacher à l’activité liée à la mise en œuvre des programmes européens Erasmus+ jeunesse & sports et Corps européen de solidarité au sein de l’Agence. Les emplois hors plafond sont intégralement financés par la subvention de l’Union européenne.