$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,180)

$@FwLOVariable(libelleProg,Presse et médias)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance



OBJECTIF    

1 – Contribuer au développement de l'Agence France-Presse et à la qualité de sa gestion


Deux indicateurs permettent de mesurer le degré de réalisation du contrat d’objectifs et de moyens (COM) de l’Agence France-Presse (AFP).


Le premier indicateur rend compte de l’accomplissement par l’Agence de ses missions d’intérêt général : enrichir la production de l’information, pour mieux répondre au besoin d’images en développant la vidéo notamment, et accroître son rayonnement mondial. Cette mesure s’effectue à travers deux sous-indicateurs : la croissance du chiffre d’affaires vidéo et celle du chiffre d’affaires dans les régions hors Europe.


Le deuxième indicateur est un indicateur de gestion mesurant la croissance des charges d’exploitation du groupe AFP, afin de s’assurer de leur correcte maîtrise.



INDICATEUR        

1.1 – Développement de produits et de marchés à fort potentiel de croissance

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Croissance du chiffre d'affaires vidéo

%

9,1

12,6

Non connu

5,6

Non connu

Non connu

Croissance du chiffre d'affaires dans les régions hors Europe

%

1,2

2,1

Non connu

5,2

Non connu

Non connu

 

Précisions méthodologiques

Préambule : les taux utilisés pour ces prévisions sont ceux utilisés lors de la réalisation du COM, à savoir les taux du 31/12/2018.


L’indicateur est exprimé en pourcentage d’évolution annuelle des chiffres d’affaires concernés. Ce pourcentage correspond à l’évolution entre l’année N-1 et l’année N. La prévision actualisée 2021 est ainsi le pourcentage d’évolution entre le chiffre d’affaires réalisé en 2020 et l’estimé du chiffre d’affaires 2021 à fin juin 2021. Comme l’AFP produit et commercialise ses services sur l’ensemble des continents, ses revenus sont sensibles à la fluctuation des taux de change. Les données présentées sont donc à taux de change comparables (taux moyen du 30 juin 2021).


Le chiffre d’affaires vidéo n’inclut pas les produits engendrés par Factstory (ex-AFP Services), ni ceux liés aux Jeux olympiques et aux Coupes du monde ou d’Europe de football.


Le chiffre d’affaires des régions hors Europe exclut la France, l’Europe, et les filiales allemandes.


L’AFP enregistre des opérations dans 90 devises différentes environ, chaque opération étant convertie en euros selon le taux constaté de la devise concernée au moment où l’écriture est enregistrée. Les taux de croissance (2015 à 2021) indiqués dans le tableau ci-dessus sont calculés avec les taux de change constatés les années correspondantes. Or, une comparaison non faussée des performances réelles de 2021 par rapport aux années précédentes ne peut se faire qu’en recalculant l’ensemble des réalisations passées à partir du taux de change constaté en 2021. Les fluctuations de taux de change constituent donc un élément significatif d’écart d’une année sur l’autre.


Sources des données : AFP

Justification des prévisions et de la cible

Concernant le sous-indicateur 1.1.1, retraité des effets de change, la croissance de la vidéo en 2021 par rapport à 2020 devrait être de + 5,6% selon l’estimé réalisé à fin juin et atteindre 22,2 M€. La vidéo reste au cœur de la stratégie de développement de l’Agence. Elle a bénéficié depuis fin 2017 de la mise en place d’une nouvelle régie de vidéo live à Hong Kong et à Washington, de l’augmentation des effectifs de la régie de Paris et de la diffusion de la vidéo live par Internet. Elle devrait continuer à progresser à un rythme très soutenu dans le futur en raison notamment de l’accroissement des moyens et des investissements de l’Agence dans ce domaine. L’AFP est au niveau de ses principaux concurrents comme le montre la conquête de nouveaux clients qui privilégient l’AFP au détriment d’autres grandes agences.


À taux de change similaires, le chiffre d’affaires du groupe hors France et hors Europe (1.1.2) devrait être en croissance de 5,2 % par rapport à 2020, passant de 57,5 M€ en 2020 à 60,5 M€ en 2021 (aux taux de change moyens de juin 2021).


Les performances sont globalement bonnes en régions, notamment grâce au développement de la vérification digitale. Ainsi, hormis l’Afrique qui affiche des performances en léger recul (-1,4 %), toutes les régions devraient voir leurs produits commerciaux progresser par rapport à la clôture 2020.


L’Asie progresse de +3,5 % du fait de la photo, de la vidéo et de la vérification digitale. L’Amérique du Nord (+2,1 %) bénéficie des bons résultats de la photo et du multimédia. L’Amérique latine afficherait des performances en progression de +5,3 %, portées par la photo, la vidéo et la vérification digitale et le Moyen-Orient de +0,5 % du fait de la vidéo et de la vérification digitale.


Après les difficultés rencontrées en 2020 en raison de l’annulation de nombreux projets et événements du fait de la crise sanitaire, la filiale Factstory (ex AFP Services) connaitrait une progression de ses produits commerciaux (+5,3 %).


Ces chiffres issus de l'estimé à fin juin sont susceptibles d'évoluer significativement sur la seconde moitié de l'exercice 2021.


Dans l’ensemble, ces résultats sont l’effet de l’ensemble des efforts accomplis ces dernières années pour améliorer la production et les services proposés aux clients de l’Agence.

 

INDICATEUR        

1.2 – Croissance des charges

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Croissance des charges d'exploitation brutes

%

1,8

-3,4

Non connu

3,8

2,6

Non connu

 

Précisions méthodologiques

Préambule : les données renseignées pour la prévision 2022 et cible 2023 sont des estimations basées sur la projection du COM. Elles sont susceptibles de fortement varier. Enfin, les taux utilisés pour ces prévisions sont ceux utilisés lors de la réalisation du COM à savoir les taux du 31/12/2018.


La croissance des charges d’exploitation d’une année sur l’autre est mesurée à taux de change constants, c’est-à-dire recalculée avec les taux moyens constatés au premier semestre de l’année courante, en l’occurrence 2021. L’indicateur reflète ainsi la performance de l’entreprise sans être soumis aux fluctuations des devises.


Sources des données : AFP


Justification des prévisions et de la cible

Concernant l’indicateur 1.2, l’évolution des charges d’exploitation entre 2020 et 2021 devrait montrer une progression de 3,8 % selon l’estimé à fin juin.


Les charges de personnel seraient en légère progression (+2,3 % selon l’estimé) en raison notamment des automatismes salariaux, certains pays dans lesquels l’AFP est implantée connaissant de fortes inflations.


Les frais de mission connaissent la plus forte progression (+35 %), du fait de la comparaison avec une année 2020 particulièrement basse en raison de nombreuses restrictions sur les déplacements, et du report en 2021 des événements sportifs tels que l’Euro ou les JO qui pèse sur ce poste.


Parallèlement, des coûts précédemment immobilisés sont aujourd’hui enregistrés en charges (régies informatiques notamment).


Le COM de l'Agence prévoit un taux de croissance moyen des charges de personnel (qui représentent 75% des charges brutes d'exploitation) de +1,1% entre 2018 et 2023, et une baisse des charges hors personnel de 2,9 M€ entre 2018 et 2023, à taux de change comparables.


 

OBJECTIF     mission

2 – Veiller au maintien du pluralisme de la presse


Cet objectif est décliné à travers un indicateur qui vise, d’une part à mesurer l’impact des aides sur les titres de presse d’information politique et générale à travers l’évolution de leur diffusion et, d’autre part, à comparer cette évolution avec le développement de la consultation des sites d’actualité et d’information généraliste.


INDICATEUR    mission    

2.1 – Diffusion de la presse

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Diffusion de la presse écrite d'IPG nationale et locale (quotidiens payants et gratuits et magazines hebdomadaires)

base 100 en 2007

70,0

44,2

63,2

62,7

59,4

59,9

Nombre total de visites des sites d'actualité / information généraliste

Nombre (en milliard)

18,25

25

26

25

25

26

 

Précisions méthodologiques

Le premier sous-indicateur représente la diffusion de l’ensemble des quotidiens payants et gratuits d’information politique et générale (IPG), nationaux et locaux, et des hebdomadaires d’IPG, nationaux et locaux. Il est mesuré en indice et sur une base 100 en 2007, année précédant l’apparition de la crise de 2008, pour apporter une parfaite lisibilité des évolutions de la presse d’IPG. Les prévisions et la cible sont établies à partir de régressions linéaires simples en projections à court terme. La régression linéaire a été effectuée à partir de 2009 et non 2007, pour exclure le pic de diffusion observable en 2008, qui pouvait fausser la trajectoire baissière à l’œuvre.


N.B. : la valeur de la réalisation 2020 inscrite dans le RAP 2020 (44,2) était incomplète en raison de la neutralisation par l’ACPM des données de la diffusion pendant trois mois (avril, mai, juin) du fait de la crise sanitaire ; la valeur corrigée à prendre en compte est 63,5.


Depuis le PLF 2017, la fréquentation des sites en ligne d’actualité et d’information généraliste est comptabilisée non seulement sur les terminaux fixes (ordinateurs), mais aussi sur les terminaux mobiles (sites web consultés sur téléphones portables ou tablettes et aussi applications pour mobiles et tablettes). Les prévisions et la cible sont établies à partir de progressions linéaires simples en projections à court terme sur la base de résultats observés de façon récente. La progression de ces nouveaux produits est régulière et le recul nécessaire pour l’établissement de projections à court terme est suffisant mais implique une réserve quant au strict établissement de la cible.


Source des données : Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM)

Justification des prévisions et de la cible

Le premier sous-indicateur mesure l’évolution de la diffusion de la presse IPG. Cet indicateur est fortement marqué, d’une part, par la pandémie et les périodes de confinement et, d’autre part, par la disparition de la messagerie de presse historique, Presstalis. On observe en 2020 une baisse de - 9,2 % de la diffusion de la presse écrite d’IPG dans son ensemble ; celle de la presse gratuite a très fortement diminué (- 54,7 %) tandis que celle de la presse payante a connu une érosion plus modérée (- 3,2 %). La baisse de la diffusion de la presse payante a été en effet amortie par la part croissante de la diffusion de versions numériques (19,3 % de la diffusion est numérique en 2020 contre 13,2 % en 2019).


La forte baisse de la diffusion de la presse gratuite d’IPG quotidienne s’explique principalement par son interruption pendant deux mois au cours de l’année 2020 (avril et mai) et sa forte réduction sur la plupart des autres mois depuis mars.


Le second sous-indicateur quantifie l’évolution du nombre de visites des sites d’actualité ou d’information généralistes, au moment où le développement de la presse sur ce nouveau support a pris de plus en plus d’importance dans le secteur. Il a connu un essor considérable au début des années 2010 (passant de 6,86 à 16,27 milliards entre 2011 et 2015, soit +137 %, dont +40,1 % entre 2011 et 2012), avant de marquer le pas en 2016 (16,19 milliards, soit -0,5 % par rapport à 2015). Le nombre de visite de ces sites a enregistré un rebond important en 2017 en raison des échéances électorales (+9,3 % par rapport à 2016, pour atteindre 17,69 milliards), avant de se stabiliser en 2018 (17,62 milliards), puis d’enregistrer une petite hausse en 2019 en raison des élections européennes (18,25 milliards, soit +3,7 % par rapport à 2018), et une hausse très importante non prévue en 2020 (25,01 milliards, soit +37 % par rapport à 2019) liée au contexte de crise sanitaire, particulièrement pendant les périodes de confinement, et à la création de nombreux nouveaux sites en lignes d’actualité et d’information généraliste.


Le contexte actuel, marqué par le prolongement de la crise sanitaire, laisse présager pour 2021 une persistance de la hausse enregistrée en 2020, dans des proportions légèrement moindres que la prévision du PAP 2021 (estimée avec les chiffres consolidés du premier semestre), et qui devrait se maintenir en 2022, en raison notamment des échéances électorales, avec probablement un tassement progressif dans les années à venir.

 

OBJECTIF    

3 – Améliorer le ciblage et l'efficacité des dispositifs d'aide


Dans un contexte budgétaire contraint, la recherche de l’efficacité et du meilleur ciblage des dispositifs d’aide constitue naturellement une exigence majeure, qui est au cœur de la démarche conduite dans le cadre du programme 180 « Presse et médias ». Deux indicateurs s’efforcent de mesurer le degré d’atteinte de cet objectif, concernant les dispositifs de soutien à la presse écrite, inscrits (pour ce qui concerne les aides directes) à l’action 2 « Aides à la presse » du programme.


L’indicateur 3.1 mesure l’effet de levier des aides à la mutation et à la modernisation industrielle de la presse imprimée et des aides aux innovations technologiques de la presse en ligne, accordées dans le cadre du fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP).


L’indicateur 3.2 mesure la part des aides attribuées chaque année aux titres d’information politique et générale, rapportée à l’ensemble des aides directes.


INDICATEUR        

3.1 – Effet de levier des aides directes d'investissement à la presse

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Effet de levier de l'aide à l'investissement du fonds stratégique pour le développement de la presse

%

4,4

3,8

3,6

3,6

3,6

3,6

 

Précisions méthodologiques

L’effet de levier des aides à l’investissement attribuées dans le cadre du fonds stratégique pour le développement de la presse – FSDP (aide auxopérations de modernisation industrielle de la presse imprimée et aide aux innovations technologiques de la presse en ligne) est mesuré par le ratioentre le montant total des projets soutenus et le montant des aides attribuées pour soutenir ces projets.


Source des données : DGMIC

Justification des prévisions et de la cible

Le résultat de l’année 2020 confirme que la hausse de l’effet de levier observée en 2019 était exceptionnelle en raison de l’afflux de dossiers émanant de nouveaux éditeurs, qui, du fait de leur moindre connaissance des règles du dispositif, ont présenté des demandes incluant des dépenses ne pouvant in fine bénéficier d’un soutien. L’année 2020 a par ailleurs été fortement marquée par le contexte de crise du secteur, liée à la situation sanitaire et à la faillite de Presstalis, qui a considérablement réduit les marges financières des entreprises pour développer des projets d’investissement ambitieux.


Le plan de filière et le plan de relance doivent permettre de stimuler l’incitation à l’investissement pour les années suivantes. Une augmentation plus importante de l’effet de levier, par rapport à 2019, n’est cependant pas prévue en raison de la hausse des taux d’aide sur l’ensemble des projets jusqu’à la fin de l’année 2022, dans le cadre d’un soutien exceptionnel. En effet, l’augmentation des taux d’aide induit mécaniquement une diminution de l’effet de levier. Les prévisions et cibles présentées pour l’effet de levier de 2022 et 2023, établies à 3,6, se rapprochent ainsi de la moyenne observée entre 2015 et 2018 (3,5).

 

INDICATEUR        

3.2 – Part de l'aide publique globale accordée à la presse d'information politique et générale

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Aides directes aux éditeurs de presse (programme "Presse et médias")

%

99

99

99

99

99

99

 

Précisions méthodologiques

L’indicateur est mesuré par le rapport entre le montant des aides accordées à la presse d’information politique et générale et le montant total des aides. Les aides directes prises en compte sont les suivantes : les aides à la distribution hors transport postal (aide au portage, aide à la modernisation de la distribution de la presse quotidienne nationale), les aides au pluralisme (aide aux publications nationales d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires, aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux à faibles ressources de petites annonces, aide au pluralisme de la presse périodique régionale et locale) et le fonds stratégique pour le développement de la presse.

Les bourses d’émergence du Fonds de soutien a l’émergence et à l’innovation dans la presse n’ont pas été comptabilisées, étant donné qu’elles peuvent être attribuées à des titres qui n’ont pas encore l’homologation de la CPPAP.

 

Source des données : DGMIC

Justification des prévisions et de la cible

L’indicateur mesure la part que représentent les aides attribuées aux titres d’information politique et générale au sein des aides à la presse écrite. Les aides directes sont, conformément à leur ambition, bien plus ciblées sur la presse d’information politique et générale que les aides indirectes.

En 2020, 99 % des aides directes ont ainsi profité aux titres d’information politique et générale, ce qui correspond entièrement à l’objectif fixé pour 2020. La prévision est la même pour 2021 et les années suivantes; cette proportion s’explique par le fait que la plupart des aides du programme sont exclusivement destinées aux titres IPG, à l'exception d'un faible volet du FSDP et du FSEIP.

 

OBJECTIF    

4 – Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité


Le soutien prévu à l’article 80 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication vise à aider les radios qui accomplissent une mission sociale de proximité. Cette aide publique est versée dans le cadre du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER), dont les crédits sont rattachés depuis la LFI 2017 au programme 180 « Presse et médias ».


Depuis l’entrée en vigueur, le 28 février 2007, du décret n° 2006-1067 du 25 août 2006 portant réforme de la gestion du fonds, les services de radio peuvent se voir accorder trois subventions à caractère automatique (subvention d’installation, subvention d’exploitation et subvention d’équipement) ainsi qu’une subvention à caractère sélectif (subvention sélective à l’action radiophonique). La réforme du décret régissant le FSER, effective depuis le début de l’année 2015, a permis de renforcer la sélectivité des aides versées par le fonds et de redéployer les financements vers les radios les plus actives dans la communication sociale de proximité. Le dispositif de soutien prévoit désormais :

  • de conditionner l’octroi de la subvention automatique d’exploitation à l’implantation locale effective de chaque service radiophonique pour lequel elle est demandée, vérifiée au moyen de critères objectifs ;

  • de recentrer la subvention sélective à l’action radiophonique sur les radios qui remplissent le mieux leur mission de communication sociale de proximité, en subordonnant sa délivrance à la réalisation d’actions culturelles et éducatives et d’actions en faveur de l’intégration, de la lutte contre les discriminations, de l’environnement et du développement local (les autres critères devenant complémentaires).


L’objectif « Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité » associé à l’action 6 « Soutien à l’expression radiophonique locale » du programme 180 traduit la volonté d’encourager les radios associatives à amplifier leurs efforts qualitatifs dans des domaines particulièrement essentiels au maintien de la cohésion nationale.


L’indicateur 4.1 « Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l’expression radiophonique » rattaché à cet objectif s’attache à mesurer l’impact de la subvention sélective au regard de la réforme de 2015. Le sous-indicateur retenu correspond au montant total de subventions sélectives rapporté au budget annuel du FSER.


Cet indicateur est complété par des indicateurs de suivi supplémentaires, non assortis de cibles mais dont l’évolution permet d’éclairer le Parlement.


Part des radios bénéficiant d’une subvention sélective (indicateur de suivi)


La subvention sélective est conçue comme un outil incitatif, spécialement dédié au développement de la mission de communication sociale de proximité des radios associatives. La réforme du décret régissant le FSER, effective depuis le début de l’année 2015, a permis notamment de mettre fin à l’augmentation du nombre de bénéficiaires de la subvention sélective directement liée au critère de la part de programmes produits par la radio demandeuse, constatée de 2007 à 2014. En effet, la part des radios bénéficiant d’une subvention sélective, qui s’élevait à 90,6 % en 2014, est passée à 57,5 % en 2020 avec 406 subventions sélectives accordées, contre 58,6 % et 403 subventions versées en 2019, traduisant des résultats conformes à l’objectif de sélectivité renforcée fixé par la réforme de 2015.



Part moyenne des ressources propres des radios locales associatives au sein de leur chiffre d’affaires (indicateur de suivi)


Cet indicateur traduit la volonté d’inciter les radios bénéficiaires de l’aide (près de 700) à développer leurs ressources propres pour les rendre moins dépendantes des subventions publiques attribuées par le FSER. L’indicateur retenu rend compte des efforts effectués par les radios pour diversifier leurs ressources propres, entendues ici comme l’ensemble des ressources autres que celles provenant du FSER. Symétriquement, il permet de prendre la mesure de l’importance de l’aide versée aux radios associatives.


Depuis plusieurs années, la part moyenne des ressources propres des radios associatives tend à se stabiliser autour de 60 %. Les documents budgétaires fournis par les radios traduisent en effet leurs difficultés à diversifier davantage leurs sources de financement et reflètent en outre une tendance à la diminution de certaines ressources, notamment les subventions publiques autres que celles provenant du FSER.




INDICATEUR        

4.1 – Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique

%

20,42

18,53

20

20

20

20

 

Précisions méthodologiques

La part des subventions sélectives au sein du FSER correspond au montant total de subventions sélectives rapporté au budget annuel du FSER.


Source des données : DGMIC

Justification des prévisions et de la cible

La part du budget du FSER consacrée aux subventions sélectives traduit le caractère incitatif du dispositif étant souligné que cette part doit rester limitée, sauf à remettre en cause le principe de soutien automatique aux radios. Le montant consacré aux subventions sélectives correspond au solde des crédits disponibles une fois l’ensemble des aides automatiques accordées.

La cible de 20 % des crédits consacrés à la subvention sélective est maintenue en 2022.