$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,192)

$@FwLOVariable(libelleProg,Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Organismes de formation supérieure et de recherche

0

331 560 974

331 560 974

0

327 560 974

327 560 974

02 – Soutien et diffusion de l'innovation technologique

0

287 629 288

287 629 288

0

287 629 288

287 629 288

03 – Soutien de la recherche industrielle stratégique

0

390 000

390 000

0

77 295 143

77 295 143

Total

0

619 580 262

619 580 262

0

692 485 405

692 485 405




Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Aucun changement de périmètre du programme 192 n’est prévu en 2022.

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+12 000

+12 000

+12 000

+12 000

Revalorisation indemnitaire des enseignants chercheurs du GENES - revalorisation de la PRES

150 ►

 

 

 

+12 000

+12 000

+12 000

+12 000

Transferts sortants

 

 

 

 

 

 

 

 

Le programme 150 (« formations supérieures et recherche universitaire ») abonde le budget du GENES de 12 k€ au titre de la revalorisation de la prime de recherche et enseignement supérieur (PRES) des enseignants chercheurs, actée dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (n° 2020-1674 du 24 décembre 2020).

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2015-2020

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

Groupe Mines Télécom

24 844 000

 

 

 

 

 

Total

24 844 000

 

 

 

 

 


 

Génération CPER 2021-2027

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir


 


 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

703 681 372

 

0

 

730 387 988

 

812 057 965

 

543 602 717

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

543 602 717

 

76 917 141
0

 

63 924 444

 

47 853 704

 

354 919 426

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

619 580 262
167 810 523

 

615 568 264
167 810 523

 

4 000 000

 

0

 

0

 

Totaux

 

860 295 928

 

67 924 444

 

47 853 704

 

354 919 426

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

99,49 %

 

0,51 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

Les CP 2022 servent à 89 % à couvrir les AE nouvelles en 2022, le solde étant destiné à couvrir les restes à payer du Fonds de compétitivité des entreprises (FCE) et du Fonds unique interministériel (FUI) des pôles de compétitivité.


Les restes à payer au 31/12/2021 tiennent en particulier compte d'une bascule d'engagements intervenue en cours de gestion 2021 sur le programme (bascule à destination du ministère des armées), pour un montant d'environ 115 M€ d'engagements qui ne devront plus faire l'objet de décaissements sur le programme à l'avenir.

 

Justification par action

 

ACTION    53,5 %

01 – Organismes de formation supérieure et de recherche


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

331 560 974

331 560 974

0

Crédits de paiement

0

327 560 974

327 560 974

0


L’action 1 « Organismes de formation supérieure et de recherche » regroupe l’ensemble des financements apportés aux différentes écoles de formation supérieure placées sous la tutelle, principale ou non, du ministère de l’économie, des finances et de la relance à savoir :

  • Groupe Mines-Télécom, regroupant les deux établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), Institut Mines-Télécom et École nationale supérieure des mines de Paris ;

  • École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI-Les Ateliers) ;

  • Groupe des écoles nationales d’économie et statistique (GENES) ;

  • CentraleSupélec ;

  • Institut Polytechnique de Paris (IP Paris) qui regroupe l’École Polytechnique, l’ENSTA Paris, le GENES au périmètre de l’ENSAE Paris et l’IMT au périmètre de Télécom Paris et Télécom SudParis.

Ces établissements sont présentés de façon détaillée dans la partie « opérateurs », à l’exception de :

  • l’ENSCI, qui est rattachée à titre principal au programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » au sein de la mission « Culture » ;

  • CentraleSupélec, EPSCP – grand établissement, qui est rattaché à titre principal au programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la présente mission recherche et enseignement supérieur, tout en restant partiellement financé par le programme 192 ;

  • l’Institut polytechnique de Paris qui est rattaché à titre principal au programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » de la mission « Défense », financé pour partie par le programme 192.


Ces grandes écoles ont des activités de formation et de recherche, de création d’activités, de diffusion de l’innovation et de transfert technologique au service du développement et de la compétitivité des entreprises, notamment petites et moyennes. Elles forment des ingénieurs et des cadres possédant des compétences scientifiques, techniques, humaines et organisationnelles de haut niveau, reconnues dans tous les secteurs d’activité. Qu’elle soit fondamentale ou finalisée, l’activité de recherche des écoles est orientée sur des sujets de rupture intéressant le développement économique et social et est largement menée en partenariat avec les entreprises. La production de résultats scientifiques donne par ailleurs lieu à de nombreuses publications de niveau international.


Les financements des entreprises s’ajoutent à ceux apportés par l’État, ainsi qu’aux contributions des collectivités locales et aux financements sur projets nationaux et européens.


Les écoles participent également à l’essor des territoires en jouant un rôle particulièrement actif dans la mise en place et le développement des pôles de compétitivité. Elles soutiennent la création d’entreprises, notamment au travers de leurs « incubateurs » et « pépinières » d’entreprises en partenariat avec des collectivités locales, des universités et d’autres grandes écoles.


Enfin, les écoles sont également activement impliquées dans les regroupements des établissements d’enseignement supérieur sur les territoires où elles sont implantées, ainsi que dans les Initiatives d’excellence (IDEX), les Instituts de recherche technologique (IRT), les Instituts pour la transition énergétique (ITE), les LABoratoires d’excellence (LABEX) du programme d’investissements d’avenir. L’Institut Mines-Télécom est ainsi membre de l’Institut Polytechnique de Paris au périmètre de deux de ses écoles, Télécom Paris et Télécom SudParis (cf. ci-dessus) qui ont rejoint le campus de Saclay en octobre 2019 avec la direction générale de l’Institut.


Par ailleurs, l’action 1 finance le GIP Grande école du numérique (GIP GEN). Il a pour objectif de répondre aux besoins d’emplois dans le secteur du numérique et de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi, en particulier des jeunes décrocheurs, des femmes et des personnes issues des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), et plus largement tout public en reconversion. Il vise à structurer sur l’ensemble du territoire national une offre de formations labellisées et portées par les initiatives locales, préparant aux métiers du numérique ou permettant d’acquérir un socle professionnalisant de compétences numériques.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

320 389 283

320 389 283

Subventions pour charges de service public

320 389 283

320 389 283

Dépenses d’intervention

7 171 691

7 171 691

Transferts aux ménages

6 955 008

6 955 008

Transferts aux autres collectivités

216 683

216 683

Dépenses d’opérations financières

4 000 000

 

Dotations en fonds propres

4 000 000

 

Total

331 560 974

327 560 974

 

 

ACTION    46,4 %

02 – Soutien et diffusion de l'innovation technologique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

287 629 288

287 629 288

0

Crédits de paiement

0

287 629 288

287 629 288

0


L’action vise à accroître les capacités d’innovation et de croissance des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI), en accompagnant financièrement leurs projets et en facilitant la diffusion large des technologies et des process innovants dans le tissu économique.


Elle repose sur la mobilisation des services de l’État (DGE, DIRECCTE) en liaison avec les réseaux territoriaux et organismes dédiés (centres régionaux d’innovation et de transfert de technologies, centres techniques industriels, pôles de compétitivité, instituts Carnot, etc.).

Elle repose sur trois grandes familles de dispositifs :

  • des mesures fiscales ;

  • l’exonération de cotisations sociales patronales pour les Jeunes entreprises innovantes (JEI), compensée forfaitairement par l’État aux organismes de sécurité sociale ;

  • le développement de la métrologie et de la promotion de la qualité dans les entreprises au travers du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE).

 

Les mesures fiscales contribuant au soutien de l’innovation sont :

  • le crédit impôt innovation (CII). Réservé aux PME, il élargit les dépenses éligibles au crédit impôt recherche (CIR) à la conception de prototypes et installations pilotes de produits nouveaux. D’un taux de 20 % et avec une assiette plafonnée à 400 k€ par an, ce crédit a pour objectif d’inciter les PME à s’engager davantage dans des démarches d’innovation en intégrant des facteurs différenciateurs comme le design ou l’écoconception, afin de favoriser la montée en gamme de leur offre de biens et services et d’accroître les retombées du CIR sur la croissance et l’emploi. Le coût de la mesure est évalué à 195 M€ en 2019 et 200 M€ en 2020 (dépense fiscale n° 200 310) ;

  • la taxation au taux réduit des plus-values à long terme provenant des produits de cessions et de concessions de brevets a pour objectif d’inciter à céder ou à concéder des brevets non exploités et à encourager l’innovation des entreprises. Le dispositif participe à l’attractivité du territoire en attirant les investisseurs internationaux. De plus, en incitant les entreprises à céder des licences, il contribue au développement de l’activité économique et à la création d’emplois. Ce régime a été modifié par la loi de finances pour 2019, afin de le rendre compatible avec les standards internationaux et européens : les revenus bénéficiant de l’avantage fiscal sont désormais proportionnés au niveau des dépenses de R&D réalisées en France et le champ d’application du dispositif a été élargi à tous les titres de propriété industrielle assimilés aux brevets d’invention. Le coût de la mesure est évalué à 566 M€ en 2019 (dépense fiscale n° 320 139). Il est à noter que cette dépense a été remplacée par la nouvelle dépense fiscale n° 210326, qui crée à partir de 2019 le régime de taxation au taux de 10 % des revenus issus de certains actifs de propriété industrielle, et qui relève désormais du programme 134.

 

Les crédits budgétaires présentées dans cette action 2 se ventilent de la façon suivante :

  • la compensation à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) au titre de la mesure JEI pour 263,4 M€ en AE et en CP.

Depuis le 1er janvier 2004, les jeunes entreprises indépendantes (PME) qui consacrent plus de 15 % de leurs charges à des dépenses de recherche et développement bénéficient d’une exonération de cotisations sociales pour les emplois de personnels de recherche et d’appui à la recherche. L’État compense à l’ACOSS les cotisations sociales qu’elle ne perçoit pas.

Le dispositif JEI, particulièrement adapté aux besoins des petites entreprises, est dynamique : plus de 13 000 entreprises en ont bénéficié depuis sa création et sa prorogation jusqu’au 31 décembre 2022 a été actée en LFI pour 2020.

 

  • Une dotation de 4,9 M€ en AE et en CP versée au LNE et redistribuée au Réseau national de la métrologie française (RNMF) qu’il pilote. Elle finance la participation des laboratoires bénéficiaires de ces crédits aux projets de recherche européens, le pilotage du réseau et la mise à disposition de ces laboratoires de personnel du LNE, ainsi que les dépenses d’investissement du RNMF.
  • Une dotation en fonds propres de 2,5 M€ en AE et en CP est attribuée au LNE pour soutenir l’investissement dans les équipements de recherche et d’essais indispensables au développement de son expertise dans le domaine de la mesure.
  • Une subvention pour charges de service public de 16,9 M€ en AE et en CP est versée au LNE, pour le fonctionnement courant de ses activités.

 

Les crédits totaux prévus pour le LNE en 2022 (fonctionnement, intervention et dotation en fonds propres) sont inchangés par rapport à la LFI 2021, soit 24,3 M€.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

16 944 671

16 944 671

Subventions pour charges de service public

16 944 671

16 944 671

Dépenses d’intervention

268 207 709

268 207 709

Transferts aux entreprises

263 323 657

263 323 657

Transferts aux autres collectivités

4 884 052

4 884 052

Dépenses d’opérations financières

2 476 908

2 476 908

Dotations en fonds propres

2 476 908

2 476 908

Total

287 629 288

287 629 288

 

 

ACTION    0,1 %

03 – Soutien de la recherche industrielle stratégique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

390 000

390 000

167 810 523

Crédits de paiement

0

77 295 143

77 295 143

167 810 523


L’action vise à soutenir les projets de recherche les plus stratégiques des filières et des entreprises en termes technologiques et industriels, dans le cadre d’une politique volontariste de soutien des secteurs clés de la croissance et de l’emploi. Elle permet d’accroître le positionnement d’entreprises françaises comme leaders technologiques européens, voire mondiaux, ainsi que l’attractivité de la France, tout en concourant à faciliter l’accès des laboratoires ou des PME/ETI installés en France à des programmes de recherche et à des financements nationaux ou communautaires.


Le soutien à la recherche se concentre sur le dépassement de véritables verrous technologiques, nécessitant une masse critique de R&D non accessible à un acteur isolé, par le financement de projets coopératifs en amont, associant de grands groupes industriels, des PME et des laboratoires publics et leur permettant de coopérer sur des projets pré-compétitifs. Les deux domaines prioritaires sont les technologies de l’information et de la communication, ainsi que les biotechnologies et la santé.


Cette action est mise en œuvre par la direction générale des entreprises (DGE) dans le cadre du Fonds de compétitivité des entreprises (FCE).


En 2022, les crédits du FCE financeront :


le plan Nano 2022 pour 10,5 M€ en CP :


Lancé fin 2018, le plan Nano 2022 couvre la période 2018-2022 et vise à soutenir la recherche, le développement et la première industrialisation de nouvelles générations de semi‑conducteurs; il s’inscrit dans le cadre d’un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC). Le plan Nano 2022 constitue une action de politique industrielle majeure et structurante, visant à développer des technologies stratégiques pour la maîtrise de l’innovation dans la plupart des branches industrielles.


Dans la continuité du plan Nano 2017 qui l'a précédé, le plan Nano 2022 regroupe un volet spécifique (anciennement
« programme national ») et un volet s’appuyant sur les instruments sectoriels européens que sont le cluster PENTA et l’ITC ECSEL :

  • le cluster PENTA relève du programme européen Eurêka, initiative de coopération intergouvernementale permettant de focaliser le soutien à la R&D sur un petit nombre de priorités de politique industrielle ;
  • l’« Initiative technologique conjointe » (ITC) ECSEL s’inscrit dans le cadre du programme communautaire de R&D « Horizon 2020 »

Le financement du plan sera complété en 2022 par d'autres ressources, dont la répartition reste à définir et qui prodviendra cumulativement, du programme d’investissement d’avenir (PIA), du Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII) et du ministère des Armées.


La dotation 2022 en AE permettra de matérialiser, via des conventions, le soutien de l’État aux industriels et leurs partenaires engagés dans le projet. Les CP correspondants seront apportés à compter de 2022 par le PIA et le FII.


le plan Batteries pour 5 M€ en CP :


Le plan Batteries vise à financer le projet d’entreprise franco-allemande ACC pour faire de l’Europe un leader dans la production de batteries compétitives et durables. L’aide, d’un montant total maximal de 1 283 milliards d’euros, sera apportée par les États français et allemand, ainsi que par les collectivités territoriales.


L’apport total de la France est de 846 M€ sur la période 2020 – 2022, dont 690 M€ pour l’État principalement couverts par le PIA et le FII.

La contribution du programme 192 a été fixée à 15 M€ sur 3 ans. La totalité des AE ayant été ouvertes en 3ème loi de finances rectificatives pour 2020 (n° 2020-935 du 30 juillet 2020), 10 M€ devant être versés en CP uniquement pour couvrir la 2ème tranche d’aide en 2021, 5 M€ en CP viendront achever de couvrir ces engagements en 2022.


le Fonds Unique Interministériel (FUI) pour 0,39 M€ en AE et 47,8 M€ en CP :


Le FUI finance des projets collaboratifs de R&D labellisés par les pôles de compétitivité.

Depuis 2019, le FUI est abondé par le programme d’investissement d’avenir, au sein duquel figurent l’ensemble des dispositifs de soutien à la R&D collaborative.

Les CP ouverts sur le programme 192 seront consacrés à la couverture des projets engagés sur le FUI antérieurement à cette réorganisation.

La dotation en AE correspond aux frais de gestion qui seront versés à Bpifrance.


les autres dispositifs en extinction, pour 14 M€ en CP :


Ces CP seront consacrés à solder plusieurs dispositifs mis en gestion extinctive tels que les projets des clusters du programme intergouvernemental européen Eurêka, les initiatives technologiques conjointes (ITC) et la R&D dite « stratégique sur le territoire » (maintien en France d’investissements technologiques ou de R&D internationalement mobiles), le programme Nano 2017 ainsi que les actions sectorielles ciblées de soutien à la R&D et à l'innovation.






 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

390 000

77 295 143

Transferts aux entreprises

292 500

59 445 027

Transferts aux autres collectivités

97 500

17 850 116

Total

390 000

77 295 143

 

Les interventions du FCE étant destinées à des projets associant des partenaires privés (grandes entreprises et PME) et des laboratoires publics, les dotations prennent uniquement la forme de subventions et relèvent :

  • de la catégorie budgétaire « transferts aux entreprises » à hauteur de 80 % pour le FCE hors FUI et de 75 % pour le FUI ;

  • de la catégorie budgétaire « transferts aux autres collectivités » à hauteur de 20 % pour le FCE hors FUI et de 25 % pour le FUI.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Groupe Mines Télécom (P192)

291 153 018

291 153 018

295 636 789

291 636 789

Subventions pour charges de service public

284 590 941

284 590 941

285 483 781

285 483 781

Dotations en fonds propres

500 000

500 000

4 000 000

0

Transferts

6 062 077

6 062 077

6 153 008

6 153 008

Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)

9 360 761

9 360 761

9 469 324

9 469 324

Subventions pour charges de service public

9 360 761

9 360 761

9 469 324

9 469 324

GENES - Groupe des écoles nationales d'économie et statistique (P192)

24 077 138

24 077 138

24 491 978

24 491 978

Subventions pour charges de service public

23 297 138

23 297 138

23 689 978

23 689 978

Transferts

780 000

780 000

802 000

802 000

LNE - Laboratoire national de métrologie et d'essais (P192)

24 305 631

24 305 631

24 305 631

24 305 631

Subventions pour charges de service public

16 944 671

16 944 671

16 944 671

16 944 671

Dotations en fonds propres

2 476 908

2 476 908

2 476 908

2 476 908

Transferts

4 884 052

4 884 052

4 884 052

4 884 052

ENSCI - Ecole nationale supérieure de création industrielle (P361)

1 962 883

1 962 883

1 962 883

1 962 883

Subventions pour charges de service public

1 746 200

1 746 200

1 746 200

1 746 200

Transferts

216 683

216 683

216 683

216 683

Total

350 859 431

350 859 431

355 866 605

351 866 605

Total des subventions pour charges de service public

335 939 711

335 939 711

337 333 954

337 333 954

Total des dotations en fonds propres

2 976 908

2 976 908

6 476 908

2 476 908

Total des transferts

11 942 812

11 942 812

12 055 743

12 055 743

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

LNE - Laboratoire national de métrologie et d'essais

 

 

282

344

15

 

 

 

282

343

18

 

Groupe Mines Télécom

 

 

2 858

740

 

35

 

 

2 849

970

 

35

GENES - Groupe des écoles nationales d'économie et statistique

 

 

185

30

 

2

 

 

188

42

 

1

Total

 

 

3 325

1 114

15

37

 

 

3 319

1 355

18

36


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

3 325

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

 

Impact du schéma d'emplois 2022

6

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

-12

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

3 319
 
 
6

 

Les emplois sous plafond (3 319 ETPT, dont 2 849 pour le Groupe Mines Télécom [GMT], 188 pour le GENES et 282 pour le LNE) et hors plafond (1 355 ETPT, dont 970 ETPT pour le GMT, 42 ETPT pour le GENES et 343 ETPT pour le LNE) sur le budget des opérateurs pourraient connaître une hausse jusque 5,3 % par rapport à 2021, en passant de 4 439 en PLF 2021 à 4 674 ETPT en PLF 2022. Cette hausse pourrait être constatée de par les emplois hors plafond du GMT, en lien avec une forte dynamique liée aux contrats de recherche et avec la reprise d’un nombre important de salariés de l’association Armines (suite à son changement de statut) sur les ressources propres du GMT. Ces chiffres ne sont toutefois encore qu'estimatifs et doivent être confirmés dans les mois à venir en vue de l'établissement du budget 2022 des établissements. Le schéma d’emplois des emplois sous plafond rémunérés par les opérateurs est par ailleurs porté à +6 ETP en PLF 2022, avec un impact de +6 ETPT sur le plafond en 2022. Le plafond des autorisations d’emplois s’élève ainsi à 3 319 ETPT et se décompose ainsi :


• diminution de 9 ETPT pour le Groupe Mines Télécom, dont le plafond d’emplois passe de  2 858 à 2 849 ETPT, en raison d’un schéma d’emploi de +3 ETP en 2022 (impact : + 3 ETPT) et d’un impact du schéma d’emplois 2021 à -12 ETPT ;
• augmentation de 3 ETP pour le GENES (schéma à +3 ETP), dont le plafond d’emplois passe de 185 ETPT à 188 ETPT (impact du schéma d’emplois 2022 : + 3 ETPT) ;
• stabilité pour le LNE, dont le plafond d’emplois demeure à 282 ETPT.