$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,193)

$@FwLOVariable(libelleProg,Recherche spatiale)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science

0

214 931 714

214 931 714

0

214 931 714

214 931 714

02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre

0

301 444 968

301 444 968

0

301 444 968

301 444 968

03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication

0

136 817 888

136 817 888

0

136 817 888

136 817 888

04 – Maîtrise de l'accès à l'espace

0

623 924 576

623 924 576

0

623 924 576

623 924 576

05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique

0

241 840 938

241 840 938

0

241 840 938

241 840 938

06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

0

81 826 025

81 826 025

0

81 826 025

81 826 025

07 – Développement des satellites de météorologie

0

61 500 000

61 500 000

0

61 500 000

61 500 000

Total

0

1 662 286 109

1 662 286 109

0

1 662 286 109

1 662 286 109




 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

0

 

0

 

1 635 886 109

 

1 635 886 109

 

0

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

0

 

0
0

 

0

 

0

 

0

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

1 662 286 109
0

 

1 662 286 109
0

 

0

 

0

 

0

 

Totaux

 

1 662 286 109

 

0

 

0

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

100,00 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

 

Justification par action

 

ACTION    12,9 %

01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

214 931 714

214 931 714

0

Crédits de paiement

0

214 931 714

214 931 714

0


Cette action concerne les programmes spatiaux d’étude et d’exploration de l’univers, ceux de la physique fondamentale et des sciences de la vie et de la matière ainsi que des activités relevant des sciences humaines et sociales. Elle a pour but de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de permettre de développer et de tester des technologies spatiales innovantes.


Les programmes financièrement les plus importants (par exemple, les missions GAIA, JUICE ou PLATO) sont menés au sein de l’Agence spatiale européenne, essentiellement dans le cadre du programme scientifique obligatoire (auquel les États membres contribuent au prorata de leur produit national brut) : ce programme finance les missions après appel à propositions, les instruments embarqués constituant les apports en nature des États membres. La contribution française correspondante est portée par le Centre national d'études spatiales (CNES). Les ressources pour le développement puis l’exploitation des instruments français embarqués (contributions nationales en nature) proviennent à la fois du CNES et des établissements publics concernés. Par exemple, pour l'instrument SuperCam à bord de la mission Mars 2020, les ressources proviennent des CNRS, LALN, IRAP, LESIA, LAB, LATMOS, OMP, IAS, ISAE-SUPAERO.


En complément, le CNES mène des programmes nationaux ou en coopération bilatérale, comme par exemple l’ensemble instrumental Supercam embarqué sur le rover Persévérance de la mission Mars 2020 de la NASA qui a été lancé le 30 juillet 2020 et s’est posé dans le cratère Jezero de la planète Mars en février 2021.



 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

58 003 204

58 003 204

Subventions pour charges de service public

58 003 204

58 003 204

Dépenses d’intervention

156 928 510

156 928 510

Transferts aux autres collectivités

156 928 510

156 928 510

Total

214 931 714

214 931 714

 

 

ACTION    18,1 %

02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

301 444 968

301 444 968

0

Crédits de paiement

0

301 444 968

301 444 968

0


L’objet de cette action est de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de préparer, développer et tester des outils spatiaux destinés à des utilisations au service des politiques nationales et européennes. C’est ainsi qu’ont été lancées les filières de satellites météorologiques (avant leur transfert sous la responsabilité d'Eumetsat), des instruments ou des satellites d’observation de l’atmosphère (IASI-NG, Calipso…), les satellites « Spot » ou « Pléiades » d’observation optique, ou encore les satellites d’océanographie « Jason ».


Les activités concernées peuvent être menées dans le cadre d’un programme facultatif de l’ESA ou dans un cadre national ou bilatéral, comme pour les missions SWOT avec la NASA, CFOSAT avec la Chine lancée en octobre 2018, ou encore TRISHNA avec l’Inde, cas historiquement plus fréquent que pour l’action n° 1.


Le programme européen « Copernicus » de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité, mené conjointement par l’Agence spatiale européenne et l’Union européenne, marque l’implication croissante de cette dernière dans ce domaine. En effet, en application du traité de Lisbonne qui confère à l'Union européenne une compétence pour le domaine spatial, celle-ci a désormais un rôle majeur dans la mise en œuvre de la stratégie spatiale européenne et le financement des grands programmes. La partie aval dite de « User Uptake » de Copernicus est en revanche déléguée à un consortium d’États membres, dont la France fait partie. A la ministérielle ESA 2019, les États Membres ont très largement souscrit au programme d’évolution de la composante spatiale de Copernicus. Ce budget permettra d’assurer le développement des prototypes des six futures missions Sentinels dont les satellites récurrents et les opérations seraient  ensuite financés par la Commission européenne. Le BREXIT est néanmoins susceptible d’impacter les marges budgétaires de la Commission, ce qui pourrait conduire à redimensionner ces futures missions.  La France a remporté mi 2020 plusieurs contrats pour ces futurs satellites dont la maîtrise d’œuvre de la mission hyperspectrale CHIME (gestion durable de l’agriculture, de la biodiversité et caractérisation des propriétés des sols) ou encore les instruments pour les Sentinels CO2M (mesure du carbone), LSTM (mesures dans l’infrarouge thermique pour la surveillance et la gestion des ressources en eau et des cultures) et CRISTAL (altimètre pour la topographie des glaces et des neiges polaires).


Une nouvelle thématique forte porte sur la compréhension et le suivi du changement climatique, pour lequel le spatial a intrinsèquement un apport majeur. Au-delà des contributions à des programmes dans un cadre de coopération bilatérale (projets Merlin et Microcarb) ou européen (futurs Sentinels de Copernicus), la France et le CNES ont pris depuis le « One Planet Summit » fin 2017 le leadership au niveau des agences spatiales sur cette thématique de par la proposition de développement d’un Space Climate Observatory afin de diffuser et tirer au mieux partie de la donnée spatiale au profit de cet enjeu sociétal.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

144 516 458

144 516 458

Subventions pour charges de service public

144 516 458

144 516 458

Dépenses d’intervention

156 928 510

156 928 510

Transferts aux autres collectivités

156 928 510

156 928 510

Total

301 444 968

301 444 968

 

 

ACTION    8,2 %

03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

136 817 888

136 817 888

0

Crédits de paiement

0

136 817 888

136 817 888

0


Cette action concerne les programmes spatiaux de télécommunications et de navigation-localisation-synchronisation. Elle permet de préparer, développer et tester des technologies et des systèmes spatiaux destinés à des utilisations opérationnelles. Les domaines en question possèdent un caractère dual très affirmé, c’est-à-dire que les travaux de recherche menés dans ce cadre peuvent trouver des applications tant civiles que militaires.


L’effort technologique entrepris permet également de renforcer la position de l’industrie française sur le principal marché spatial commercial viable aujourd’hui, à savoir celui des télécommunications qui est en pleine révolution au niveau des usages comme des technologies.


Les activités de télécommunications peuvent être conduites sous l’égide de l’ESA ou au niveau national. Combiné à des financements du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) et des financements ESA, le programme multilatéral du CNES sert, entre autres, au développement de la nouvelle génération de ces satellites de télécommunications avec des travaux engagés au niveau des plates-formes (NEOSAT), de la propulsion-électrique, des charges utiles Internet très haut débit et du segment sol associé (THD-SAT), des processeurs numériques ou encore des communications optiques et autres technologies permettant d’intégrer une dose de flexibilité dans des satellites Internet (SPACE INSPIRE, ONESAT – 4 satellites commandés à Airbus Defence & Space). Développé dans ce cadre, le satellite de dernière génération KONNECT VHTS (Very High Throughput Satellite ou satellites de télécommunications de très grande capacité) fabriqué par Thales Alenia Space pour Eutelsat sera lancé en 2021. Le marché des télécommunications par satellite, fortement ralenti depuis trois ans, a connu un rebond en 2019 mais risque de subir dans les années qui viennent l’impact du Covid-19 puisqu’une partie du modèle économique des opérateurs reposait sur l’expansion des besoins de connectivité en mobilité.  Enfin, de nouvelles solutions pour l’internet des objets sont à l’étude comme la constellation de nanosatellites Kineis.

Le programme européen «GALILEO » de navigation-localisation-synchronisation, mené initialement conjointement par l’ESA et l’Union européenne, marque l’implication de cette dernière dans ce domaine. Depuis 2007, le programme « GALILEO » est ainsi intégralement financé par l’Union européenne ; des activités de R&T sont toutefois encore menées sur financement national (par le CNES ou via l’ESA) pour préparer les futures générations de satellites. La constellation « GALILEO » compte désormais 22 satellites opérationnels en orbite. Le lancement du dernier batch de satellites Galileo de première génération débutera en novembre 2021. Plus de deux ans après le lancement de l’appel d’offre – financé par l’Union européenne –  pour le premier batch de 12 satellites de deuxième génération, l’ESA a notifié en février et mai 2021 deux contrats à Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space pour un total de 1,6 milliard d’euros. « GALILEO »est complété par le programme « EGNOS » qui corrige et améliore la qualité des signaux des constellations de positionnement GNSS. EGNOS apporte une garantie d’intégrité et une précision de mesure suffisante pour autoriser l’usage de ces systèmes par l’aviation civile comme moyen exclusif. Le CNES encourage l’usage de ces technologies par d’autres secteurs comme le ferroviaire ou les véhicules autonomes.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

24 577 629

24 577 629

Subventions pour charges de service public

24 577 629

24 577 629

Dépenses d’intervention

112 240 259

112 240 259

Transferts aux autres collectivités

112 240 259

112 240 259

Total

136 817 888

136 817 888

 

 

ACTION    37,5 %

04 – Maîtrise de l'accès à l'espace


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

623 924 576

623 924 576

0

Crédits de paiement

0

623 924 576

623 924 576

0


Cette action concerne les programmes de lanceurs spatiaux et des infrastructures associées (centre spatial guyanais - CSG). Elle a pour but de préparer, de développer et de qualifier les systèmes de lancement assurant à l’Europe l’autonomie d’accès à l’espace au meilleur coût pour les puissances publiques. La commercialisation des services de lancement est assurée par Arianespace, filiale d’ArianeGroup.


Les développements et les qualifications des lanceurs « Ariane » et « Vega », ainsi que l’implantation du lanceur russe « Soyouz » au CSG, ont été menés sous l’égide de l’ESA, en équipe intégrée avec les équipes du CNES.


Les engagements pris à la conférence ministérielle de l’ESA en novembre 2019 avaient un objectif quadruple : finaliser  le développement d’Ariane 6 et Véga C, assurer la transition entre Ariane 5 et Ariane 6, moderniser le Centre Spatial Guyanais et préparer le futur (moteur à bas coût Prometheus, démonstrateur Thémis pour la récupération et la réutilisation d’un lanceur). Grâce à sa conception et à l’organisation industrielle mise en place, Ariane 6 permettra à l’Europe de disposer d’un lanceur plus compétitif qu’Ariane 5 et mieux adapté à l’évolution des missions. La production des premiers lanceurs a été lancée début 2019 et le premier vol d’Ariane 6 est attendu en 2022.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

109 221 935

109 221 935

Subventions pour charges de service public

109 221 935

109 221 935

Dépenses d’intervention

514 702 641

514 702 641

Transferts aux autres collectivités

514 702 641

514 702 641

Total

623 924 576

623 924 576

 

 

ACTION    14,5 %

05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

241 840 938

241 840 938

0

Crédits de paiement

0

241 840 938

241 840 938

0


Cette action concerne :

- la station spatiale internationale (ISS) ;

- la conception, le développement de plates-formes de mini et de micro-satellites (à ce jour, les filières « Proteus », « Myriades » et « Myriade Evolution »), jusqu’à des nanosatellites utilisés en particulier pour des démonstrateurs en vols comme la mission ANGELS mise en orbite le 18 décembre 2019 et qui démontre la faisabilité de la future constellation française de 25 nano-satellites Kinéis devant offrir une connectivité dédiée à l'Internet des objets basée sur la technologie du système Argos de localisation et de collecte de données géo-positionnées par satellite ;

- la conception, le développement et la mise en œuvre de ballons atmosphériques destinés à emporter des expériences d’astrophysique ou d’observation du système Terre-atmosphère. Plusieurs campagnes ont eu lieu en 2019 comme la campagne « STRATOSCIENCE 2019 » qui s’est déroulée à Timmins au Canada à l’été avec quatre vols de ballons stratosphériques ouverts dont le 3ème vol de PILOT ou la première campagne de vol ballons de Stratéole 2 (mesures en zone tropicale) qui a débuté au 4ème trimestre 2019. Les campagnes scientifiques de STRATEOLE 2 sont prévues lors des hivers 2021/2022 et 2024/2025 ;

- les activités de recherche concernant les technologies génériques qui doivent permettre d’améliorer les performances des satellites en termes de fiabilité, de puissance disponible, de masse embarquée, de contrôle d’altitude et d’orbite, de stockage et de transmission de données ou de capacités de calcul, sans oublier les performances des charges utiles.

 

Hormis la station spatiale internationale, qui est un programme international auquel la France contribue principalement au travers de l’ESA, les travaux sont menés essentiellement dans un cadre national.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

96 344 306

96 344 306

Subventions pour charges de service public

96 344 306

96 344 306

Dépenses d’intervention

145 496 632

145 496 632

Transferts aux autres collectivités

145 496 632

145 496 632

Total

241 840 938

241 840 938

 

 

ACTION    4,9 %

06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

81 826 025

81 826 025

0

Crédits de paiement

0

81 826 025

81 826 025

0


Cette action porte sur le fonctionnement général du CNES et les investissements associés.

 


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

38 886 468

38 886 468

Subventions pour charges de service public

38 886 468

38 886 468

Dépenses d’intervention

42 939 557

42 939 557

Transferts aux autres collectivités

42 939 557

42 939 557

Total

81 826 025

81 826 025

 

 

ACTION    3,7 %

07 – Développement des satellites de météorologie


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

61 500 000

61 500 000

0

Crédits de paiement

0

61 500 000

61 500 000

0


Cette action concerne la contribution française aux programmes de satellites météorologiques développés par l’Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT). Ces opérations d’investissement lourdes sont ainsi partagées entre les 30 États membres, dont la France qui est représentée au Conseil par Metéo-France. Les moyens mis en place sont coordonnés à l’échelle mondiale, principalement avec nos partenaires américains et japonais, ce qui permet d’avoir accès aux données recueillies par leurs satellites.


Deux familles de satellites sont concernées :

  • les METEOSAT (géostationnaires) : Meteosat Second Génération (MSG) et Meteosat Third Generation (MTG) dont le premier devrait être lancé à l’été 2022 ;

  • les METOP (satellites polaires européens en orbite basse) : Eumetsat Polar System (EPS) et Eumetsat Polar System Second Generation (EPS-SG) dont le premier lancement est prévu en 2023.

Toutes deux font l’objet de développements délégués par EUMETSAT à l’ESA, la production et les opérations étant ensuite réalisées par EUMETSAT.


Les États contribuent au prorata de leur PNB, il n’y a pas de retour géographique contrairement à l’ESA. Les industriels français sont particulièrement bien placés sur les nouvelles générations de satellites en cours de développement : MTG et METOP-SG. Fruit d’un accord avec EUMETSAT, le CNES exerce par ailleurs la maîtrise d’ouvrage du sondeur atmosphérique IASI-NG au profit de ce dernier programme.


S’ajoutent à cela quelques programmes facultatifs, tels que JASON-CS (satellite océanographique altimétrique), en coopération entre Eumetsat, ESA et l’Union européenne  et qui a été lancé fin 2020.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

61 500 000

61 500 000

Transferts aux autres collectivités

61 500 000

61 500 000

Total

61 500 000

61 500 000

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Météo-France (P159)

69 014 001

69 014 001

61 500 000

61 500 000

Transferts

69 014 001

69 014 001

61 500 000

61 500 000

CNES - Centre national d'études spatiales (P193)

1 566 872 108

1 566 872 108

1 600 786 109

1 600 786 109

Subventions pour charges de service public

491 554 739

491 554 739

471 550 000

471 550 000

Transferts

1 075 317 369

1 075 317 369

1 129 236 109

1 129 236 109

Total

1 635 886 109

1 635 886 109

1 662 286 109

1 662 286 109

Total des subventions pour charges de service public

491 554 739

491 554 739

471 550 000

471 550 000

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

1 144 331 370

1 144 331 370

1 190 736 109

1 190 736 109

 

Le transfert à destination de Météo-France (61,5 M€) correspond à la part principale de la contribution française aux programmes de satellites météorologiques développés par l’Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT). Cette contribution est versée par le biais de Météo-France qui y apporte un complément financier (2,8 M€).

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

CNES - Centre national d'études spatiales

2

 

2 417

245

 

25

2

 

2 417

240

 

25

Total

2

 

2 417

245

 

25

2

 

2 417

240

 

25


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

2 417

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

 

Impact du schéma d'emplois 2022

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

2 417