Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science | 0 | 214 931 714 | 214 931 714 | 0 | 214 931 714 | 214 931 714 |
02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre | 0 | 301 444 968 | 301 444 968 | 0 | 301 444 968 | 301 444 968 |
03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication | 0 | 136 817 888 | 136 817 888 | 0 | 136 817 888 | 136 817 888 |
04 – Maîtrise de l'accès à l'espace | 0 | 623 924 576 | 623 924 576 | 0 | 623 924 576 | 623 924 576 |
05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique | 0 | 241 840 938 | 241 840 938 | 0 | 241 840 938 | 241 840 938 |
06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche | 0 | 81 826 025 | 81 826 025 | 0 | 81 826 025 | 81 826 025 |
07 – Développement des satellites de météorologie | 0 | 61 500 000 | 61 500 000 | 0 | 61 500 000 | 61 500 000 |
Total | 0 | 1 662 286 109 | 1 662 286 109 | 0 | 1 662 286 109 | 1 662 286 109 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2021 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2021 |
| CP (LFI + LFRs) 2021 |
| Évaluation des |
0 |
| 0 |
| 1 635 886 109 |
| 1 635 886 109 |
| 0 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP au-delà de 2024 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP |
0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2022 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP |
1 662 286 109 |
| 1 662 286 109 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 1 662 286 109 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022 | ||||||
|
| CP 2022 demandés |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP au-delà de 2024 |
|
| 100,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
ACTION 12,9 %
01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 214 931 714 | 214 931 714 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 214 931 714 | 214 931 714 | 0 |
Cette action concerne les programmes spatiaux d’étude et d’exploration de l’univers, ceux de la physique fondamentale et des sciences de la vie et de la matière ainsi que des activités relevant des sciences humaines et sociales. Elle a pour but de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de permettre de développer et de tester des technologies spatiales innovantes.
Les programmes financièrement les plus importants (par exemple, les missions GAIA, JUICE ou PLATO) sont menés au sein de l’Agence spatiale européenne, essentiellement dans le cadre du programme scientifique obligatoire (auquel les États membres contribuent au prorata de leur produit national brut) : ce programme finance les missions après appel à propositions, les instruments embarqués constituant les apports en nature des États membres. La contribution française correspondante est portée par le Centre national d'études spatiales (CNES). Les ressources pour le développement puis l’exploitation des instruments français embarqués (contributions nationales en nature) proviennent à la fois du CNES et des établissements publics concernés. Par exemple, pour l'instrument SuperCam à bord de la mission Mars 2020, les ressources proviennent des CNRS, LALN, IRAP, LESIA, LAB, LATMOS, OMP, IAS, ISAE-SUPAERO.
En complément, le CNES mène des programmes nationaux ou en coopération bilatérale, comme par exemple l’ensemble instrumental Supercam embarqué sur le rover Persévérance de la mission Mars 2020 de la NASA qui a été lancé le 30 juillet 2020 et s’est posé dans le cratère Jezero de la planète Mars en février 2021.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 58 003 204 | 58 003 204 |
Subventions pour charges de service public | 58 003 204 | 58 003 204 |
Dépenses d’intervention | 156 928 510 | 156 928 510 |
Transferts aux autres collectivités | 156 928 510 | 156 928 510 |
Total | 214 931 714 | 214 931 714 |
ACTION 18,1 %
02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 301 444 968 | 301 444 968 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 301 444 968 | 301 444 968 | 0 |
L’objet de cette action est de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de préparer, développer et tester des outils spatiaux destinés à des utilisations au service des politiques nationales et européennes. C’est ainsi qu’ont été lancées les filières de satellites météorologiques (avant leur transfert sous la responsabilité d'Eumetsat), des instruments ou des satellites d’observation de l’atmosphère (IASI-NG, Calipso…), les satellites « Spot » ou « Pléiades » d’observation optique, ou encore les satellites d’océanographie « Jason ».
Les activités concernées peuvent être menées dans le cadre d’un programme facultatif de l’ESA ou dans un cadre national ou bilatéral, comme pour les missions SWOT avec la NASA, CFOSAT avec la Chine lancée en octobre 2018, ou encore TRISHNA avec l’Inde, cas historiquement plus fréquent que pour l’action n° 1.
Le programme européen « Copernicus » de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité, mené conjointement par l’Agence spatiale européenne et l’Union européenne, marque l’implication croissante de cette dernière dans ce domaine. En effet, en application du traité de Lisbonne qui confère à l'Union européenne une compétence pour le domaine spatial, celle-ci a désormais un rôle majeur dans la mise en œuvre de la stratégie spatiale européenne et le financement des grands programmes. La partie aval dite de « User Uptake » de Copernicus est en revanche déléguée à un consortium d’États membres, dont la France fait partie. A la ministérielle ESA 2019, les États Membres ont très largement souscrit au programme d’évolution de la composante spatiale de Copernicus. Ce budget permettra d’assurer le développement des prototypes des six futures missions Sentinels dont les satellites récurrents et les opérations seraient ensuite financés par la Commission européenne. Le BREXIT est néanmoins susceptible d’impacter les marges budgétaires de la Commission, ce qui pourrait conduire à redimensionner ces futures missions. La France a remporté mi 2020 plusieurs contrats pour ces futurs satellites dont la maîtrise d’œuvre de la mission hyperspectrale CHIME (gestion durable de l’agriculture, de la biodiversité et caractérisation des propriétés des sols) ou encore les instruments pour les Sentinels CO2M (mesure du carbone), LSTM (mesures dans l’infrarouge thermique pour la surveillance et la gestion des ressources en eau et des cultures) et CRISTAL (altimètre pour la topographie des glaces et des neiges polaires).
Une nouvelle thématique forte porte sur la compréhension et le suivi du changement climatique, pour lequel le spatial a intrinsèquement un apport majeur. Au-delà des contributions à des programmes dans un cadre de coopération bilatérale (projets Merlin et Microcarb) ou européen (futurs Sentinels de Copernicus), la France et le CNES ont pris depuis le « One Planet Summit » fin 2017 le leadership au niveau des agences spatiales sur cette thématique de par la proposition de développement d’un Space Climate Observatory afin de diffuser et tirer au mieux partie de la donnée spatiale au profit de cet enjeu sociétal.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 144 516 458 | 144 516 458 |
Subventions pour charges de service public | 144 516 458 | 144 516 458 |
Dépenses d’intervention | 156 928 510 | 156 928 510 |
Transferts aux autres collectivités | 156 928 510 | 156 928 510 |
Total | 301 444 968 | 301 444 968 |
ACTION 8,2 %
03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 136 817 888 | 136 817 888 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 136 817 888 | 136 817 888 | 0 |
Cette action concerne les programmes spatiaux de télécommunications et de navigation-localisation-synchronisation. Elle permet de préparer, développer et tester des technologies et des systèmes spatiaux destinés à des utilisations opérationnelles. Les domaines en question possèdent un caractère dual très affirmé, c’est-à-dire que les travaux de recherche menés dans ce cadre peuvent trouver des applications tant civiles que militaires.
L’effort technologique entrepris permet également de renforcer la position de l’industrie française sur le principal marché spatial commercial viable aujourd’hui, à savoir celui des télécommunications qui est en pleine révolution au niveau des usages comme des technologies.
Les activités de télécommunications peuvent être conduites sous l’égide de l’ESA ou au niveau national. Combiné à des financements du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) et des financements ESA, le programme multilatéral du CNES sert, entre autres, au développement de la nouvelle génération de ces satellites de télécommunications avec des travaux engagés au niveau des plates-formes (NEOSAT), de la propulsion-électrique, des charges utiles Internet très haut débit et du segment sol associé (THD-SAT), des processeurs numériques ou encore des communications optiques et autres technologies permettant d’intégrer une dose de flexibilité dans des satellites Internet (SPACE INSPIRE, ONESAT – 4 satellites commandés à Airbus Defence & Space). Développé dans ce cadre, le satellite de dernière génération KONNECT VHTS (Very High Throughput Satellite ou satellites de télécommunications de très grande capacité) fabriqué par Thales Alenia Space pour Eutelsat sera lancé en 2021. Le marché des télécommunications par satellite, fortement ralenti depuis trois ans, a connu un rebond en 2019 mais risque de subir dans les années qui viennent l’impact du Covid-19 puisqu’une partie du modèle économique des opérateurs reposait sur l’expansion des besoins de connectivité en mobilité. Enfin, de nouvelles solutions pour l’internet des objets sont à l’étude comme la constellation de nanosatellites Kineis.
Le programme européen «GALILEO » de navigation-localisation-synchronisation, mené initialement conjointement par l’ESA et l’Union européenne, marque l’implication de cette dernière dans ce domaine. Depuis 2007, le programme « GALILEO » est ainsi intégralement financé par l’Union européenne ; des activités de R&T sont toutefois encore menées sur financement national (par le CNES ou via l’ESA) pour préparer les futures générations de satellites. La constellation « GALILEO » compte désormais 22 satellites opérationnels en orbite. Le lancement du dernier batch de satellites Galileo de première génération débutera en novembre 2021. Plus de deux ans après le lancement de l’appel d’offre – financé par l’Union européenne – pour le premier batch de 12 satellites de deuxième génération, l’ESA a notifié en février et mai 2021 deux contrats à Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space pour un total de 1,6 milliard d’euros. « GALILEO »est complété par le programme « EGNOS » qui corrige et améliore la qualité des signaux des constellations de positionnement GNSS. EGNOS apporte une garantie d’intégrité et une précision de mesure suffisante pour autoriser l’usage de ces systèmes par l’aviation civile comme moyen exclusif. Le CNES encourage l’usage de ces technologies par d’autres secteurs comme le ferroviaire ou les véhicules autonomes.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 24 577 629 | 24 577 629 |
Subventions pour charges de service public | 24 577 629 | 24 577 629 |
Dépenses d’intervention | 112 240 259 | 112 240 259 |
Transferts aux autres collectivités | 112 240 259 | 112 240 259 |
Total | 136 817 888 | 136 817 888 |
ACTION 37,5 %
04 – Maîtrise de l'accès à l'espace |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 623 924 576 | 623 924 576 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 623 924 576 | 623 924 576 | 0 |
Cette action concerne les programmes de lanceurs spatiaux et des infrastructures associées (centre spatial guyanais - CSG). Elle a pour but de préparer, de développer et de qualifier les systèmes de lancement assurant à l’Europe l’autonomie d’accès à l’espace au meilleur coût pour les puissances publiques. La commercialisation des services de lancement est assurée par Arianespace, filiale d’ArianeGroup.
Les développements et les qualifications des lanceurs « Ariane » et « Vega », ainsi que l’implantation du lanceur russe « Soyouz » au CSG, ont été menés sous l’égide de l’ESA, en équipe intégrée avec les équipes du CNES.
Les engagements pris à la conférence ministérielle de l’ESA en novembre 2019 avaient un objectif quadruple : finaliser le développement d’Ariane 6 et Véga C, assurer la transition entre Ariane 5 et Ariane 6, moderniser le Centre Spatial Guyanais et préparer le futur (moteur à bas coût Prometheus, démonstrateur Thémis pour la récupération et la réutilisation d’un lanceur). Grâce à sa conception et à l’organisation industrielle mise en place, Ariane 6 permettra à l’Europe de disposer d’un lanceur plus compétitif qu’Ariane 5 et mieux adapté à l’évolution des missions. La production des premiers lanceurs a été lancée début 2019 et le premier vol d’Ariane 6 est attendu en 2022.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 109 221 935 | 109 221 935 |
Subventions pour charges de service public | 109 221 935 | 109 221 935 |
Dépenses d’intervention | 514 702 641 | 514 702 641 |
Transferts aux autres collectivités | 514 702 641 | 514 702 641 |
Total | 623 924 576 | 623 924 576 |
ACTION 14,5 %
05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 241 840 938 | 241 840 938 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 241 840 938 | 241 840 938 | 0 |
Cette action concerne :
- la station spatiale internationale (ISS) ;
- la conception, le développement de plates-formes de mini et de micro-satellites (à ce jour, les filières « Proteus », « Myriades » et « Myriade Evolution »), jusqu’à des nanosatellites utilisés en particulier pour des démonstrateurs en vols comme la mission ANGELS mise en orbite le 18 décembre 2019 et qui démontre la faisabilité de la future constellation française de 25 nano-satellites Kinéis devant offrir une connectivité dédiée à l'Internet des objets basée sur la technologie du système Argos de localisation et de collecte de données géo-positionnées par satellite ;
- la conception, le développement et la mise en œuvre de ballons atmosphériques destinés à emporter des expériences d’astrophysique ou d’observation du système Terre-atmosphère. Plusieurs campagnes ont eu lieu en 2019 comme la campagne « STRATOSCIENCE 2019 » qui s’est déroulée à Timmins au Canada à l’été avec quatre vols de ballons stratosphériques ouverts dont le 3ème vol de PILOT ou la première campagne de vol ballons de Stratéole 2 (mesures en zone tropicale) qui a débuté au 4ème trimestre 2019. Les campagnes scientifiques de STRATEOLE 2 sont prévues lors des hivers 2021/2022 et 2024/2025 ;
- les activités de recherche concernant les technologies génériques qui doivent permettre d’améliorer les performances des satellites en termes de fiabilité, de puissance disponible, de masse embarquée, de contrôle d’altitude et d’orbite, de stockage et de transmission de données ou de capacités de calcul, sans oublier les performances des charges utiles.
Hormis la station spatiale internationale, qui est un programme international auquel la France contribue principalement au travers de l’ESA, les travaux sont menés essentiellement dans un cadre national.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 96 344 306 | 96 344 306 |
Subventions pour charges de service public | 96 344 306 | 96 344 306 |
Dépenses d’intervention | 145 496 632 | 145 496 632 |
Transferts aux autres collectivités | 145 496 632 | 145 496 632 |
Total | 241 840 938 | 241 840 938 |
ACTION 4,9 %
06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 81 826 025 | 81 826 025 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 81 826 025 | 81 826 025 | 0 |
Cette action porte sur le fonctionnement général du CNES et les investissements associés.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 38 886 468 | 38 886 468 |
Subventions pour charges de service public | 38 886 468 | 38 886 468 |
Dépenses d’intervention | 42 939 557 | 42 939 557 |
Transferts aux autres collectivités | 42 939 557 | 42 939 557 |
Total | 81 826 025 | 81 826 025 |
ACTION 3,7 %
07 – Développement des satellites de météorologie |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 61 500 000 | 61 500 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 61 500 000 | 61 500 000 | 0 |
Cette action concerne la contribution française aux programmes de satellites météorologiques développés par l’Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT). Ces opérations d’investissement lourdes sont ainsi partagées entre les 30 États membres, dont la France qui est représentée au Conseil par Metéo-France. Les moyens mis en place sont coordonnés à l’échelle mondiale, principalement avec nos partenaires américains et japonais, ce qui permet d’avoir accès aux données recueillies par leurs satellites.
Deux familles de satellites sont concernées :
les METEOSAT (géostationnaires) : Meteosat Second Génération (MSG) et Meteosat Third Generation (MTG) dont le premier devrait être lancé à l’été 2022 ;
les METOP (satellites polaires européens en orbite basse) : Eumetsat Polar System (EPS) et Eumetsat Polar System Second Generation (EPS-SG) dont le premier lancement est prévu en 2023.
Toutes deux font l’objet de développements délégués par EUMETSAT à l’ESA, la production et les opérations étant ensuite réalisées par EUMETSAT.
Les États contribuent au prorata de leur PNB, il n’y a pas de retour géographique contrairement à l’ESA. Les industriels français sont particulièrement bien placés sur les nouvelles générations de satellites en cours de développement : MTG et METOP-SG. Fruit d’un accord avec EUMETSAT, le CNES exerce par ailleurs la maîtrise d’ouvrage du sondeur atmosphérique IASI-NG au profit de ce dernier programme.
S’ajoutent à cela quelques programmes facultatifs, tels que JASON-CS (satellite océanographique altimétrique), en coopération entre Eumetsat, ESA et l’Union européenne et qui a été lancé fin 2020.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 61 500 000 | 61 500 000 |
Transferts aux autres collectivités | 61 500 000 | 61 500 000 |
Total | 61 500 000 | 61 500 000 |
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs |
| LFI 2021 | PLF 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
Météo-France (P159) | 69 014 001 | 69 014 001 | 61 500 000 | 61 500 000 |
Transferts | 69 014 001 | 69 014 001 | 61 500 000 | 61 500 000 |
CNES - Centre national d'études spatiales (P193) | 1 566 872 108 | 1 566 872 108 | 1 600 786 109 | 1 600 786 109 |
Subventions pour charges de service public | 491 554 739 | 491 554 739 | 471 550 000 | 471 550 000 |
Transferts | 1 075 317 369 | 1 075 317 369 | 1 129 236 109 | 1 129 236 109 |
Total | 1 635 886 109 | 1 635 886 109 | 1 662 286 109 | 1 662 286 109 |
Total des subventions pour charges de service public | 491 554 739 | 491 554 739 | 471 550 000 | 471 550 000 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 1 144 331 370 | 1 144 331 370 | 1 190 736 109 | 1 190 736 109 |
Le transfert à destination de Météo-France (61,5 M€) correspond à la part principale de la contribution française aux programmes de satellites météorologiques développés par l’Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT). Cette contribution est versée par le biais de Météo-France qui y apporte un complément financier (2,8 M€).
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file |
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
| LFI 2021 | PLF 2022 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
CNES - Centre national d'études spatiales | 2 |
| 2 417 | 245 |
| 25 | 2 |
| 2 417 | 240 |
| 25 |
Total | 2 |
| 2 417 | 245 |
| 25 | 2 |
| 2 417 | 240 |
| 25 |
|
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2021 | 2 417 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021 |
|
Impact du schéma d'emplois 2022 |
|
Solde des transferts T2/T3 |
|
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
|
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2022 | 2 417 |