$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,195)

$@FwLOVariable(libelleProg,Régimes de retraite des mines de la SEITA et divers)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Versements au fonds spécial de retraite de la caisse autonome nationale de sécurité sociale dans les mines

0

947 282 750

947 282 750

0

947 282 750

947 282 750

02 – Régime de retraite de la SEITA

0

130 110 219

130 110 219

0

130 110 219

130 110 219

04 – Caisse des retraites des régies ferroviaires d'outre-mer

0

929 506

929 506

0

929 506

929 506

07 – Versements liés à la liquidation de l'ORTF

0

90 000

90 000

0

90 000

90 000

11 – Régime de retraite complémentaire des exploitants agricoles (RCO)

0

0

0

0

0

0

Total

0

1 078 412 475

1 078 412 475

0

1 078 412 475

1 078 412 475




 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

0

 

0

 

1 146 315 986

 

1 146 315 986

 

0

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

0

 

0
0

 

0

 

0

 

0

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

1 078 412 475
0

 

1 078 412 475
0

 

0

 

0

 

0

 

Totaux

 

1 078 412 475

 

0

 

0

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

100,00 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

Les crédits du programme 195, de même que ceux de l'ensemble de la mission "Régimes sociaux et de retraite", sont budgétisés et consommés en AE=CP. Il s'agit en effet de subventions annuelles à des régimes présentant un besoin de financement, faisant l'objet d'engagements et de paiements la même année.

 

Justification par action

 

ACTION    87,8 %

01 – Versements au fonds spécial de retraite de la caisse autonome nationale de sécurité sociale dans les mines


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

947 282 750

947 282 750

0

Crédits de paiement

0

947 282 750

947 282 750

0


Le régime de retraite des Mines est un régime fermé depuis le 30 août 2010 (plus de nouvelle affiliation au régime à compter de cette date). La participation de l’État au régime de retraite des mines, expression de la solidarité nationale envers les régimes en rapide déclin démographique, prend la forme d’un versement de subvention qui s’ajoute aux autres ressources de la CANSSM, conformément aux dispositions du décret n°46-2769 du 27 novembre 1946 portant organisation de la sécurité sociale dans les mines. En juin 2018, la CANSSM a conclu une nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG) avec l’État pour la période 2018-2021, qui prévoit notamment une importante réduction de la masse salariale.


La gestion opérationnelle du régime des mines est confiée à la Caisse des dépôts et consignations, qui est chargée de la gestion des risques vieillesse et invalidité et du recouvrement des cotisations pour l’ensemble des risques. Cette délégation de gestion fait, à partir de 2016 et jusqu’à 2019, l’objet d’une COG passée avec l’État. Une nouvelle COG a été conclue pour la période 2020-2023.


Au titre de l'exercice 2022, le régime devrait compter en moyenne près de 208 000 pensionnés (en baisse de 5,4 % par rapport aux prévisions 2021, 219 000) dont quasiment 108 000 de droit direct pour seulement 981 cotisants (en baisse de près de 9,7% par rapport aux prévisions 2021, 1 086). La pension moyenne de droit direct devrait augmenter légèrement pour s'élever à environ 7 140 € par an tandis que la pension moyenne de droits dérivés ne devrait pas dépasser 3 700 € par an.


L’âge moyen de départ en retraite pour les droits propres, constaté en 2015, est de 58,8 ans tandis que l’âge moyen de liquidation des droits dérivés est de 73,5 ans. La durée moyenne d’activité constatée au titre du régime des mines pour les retraités dont la prestation a pris effet en 2015 est de 12 ans. La durée moyenne de perception des pensions constatée en 2015 (c'est-à-dire, entre l’âge moyen d’ouverture des droits et l’âge de décès des assurés) est de 25,2 ans en droits directs et de 15,9 ans en droits dérivés (réversions).


En 2020, l'âge moyen des bénéficiaires (hors droits dérivés enfants) d'une pension de retraite s'élève à 78,9 ans, contre 78,6 ans en 2019.


Avec les hypothèses arrêtées au 31 décembre 2020 et toutes choses égales par ailleurs, le régime devrait s’éteindre complètement vers 2100. La valeur du « besoin de financement cumulé et actualisé » à horizon 2120 (couvrant donc toute la phase d’extinction du régime) relatif à la CANSSM est estimée à 22,8 milliards d'euros au 31 décembre 2020. Les détails sont présentés dans le compte général de l'État annexé au projet de loi de règlement pour 2020.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

947 282 750

947 282 750

Transferts aux autres collectivités

947 282 750

947 282 750

Total

947 282 750

947 282 750

 

 

ACTION    12,1 %

02 – Régime de retraite de la SEITA


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

130 110 219

130 110 219

0

Crédits de paiement

0

130 110 219

130 110 219

0


Le régime spécial de retraite de la SEITA est un régime fermé : les salariés recrutés à compter du 1er juillet 1980 par la SEITA sont affiliés au régime général de sécurité sociale.


L'État s'est engagé, lors de la privatisation de la société en 1993, à assurer l'équilibre du régime de retraite après perception d'une cotisation annuelle libératoire et du versement en février 1995 d'une soulte d'une valeur de 61 M€ qui couvrait environ 3,5 % des engagements de retraite du régime, évalués à l'époque à 1,8 Md€ sur la base d'un taux d'actualisation de 4,5 %. La réserve ainsi constituée et utilisée depuis 1995 a été intégralement mobilisée début 2012 sur décision de l'État, ce qui ne remet pas en cause l'engagement de ce dernier de couvrir les besoins de financement du régime.


Au 1er janvier 2021, le régime de retraite de la SEITA comptait 7 260 pensionnés pour, désormais, plus aucun actif cotisant. Sur la base d'une réduction des effectifs de l'ordre de 4 % par an, d'une pension moyenne légèrement inférieure à 20 000 € par an et d'une revalorisation des pensions à l'inflation au 1er janvier 2022, le besoin de financement du régime s'élèvera à près de 130 M€ en 2022.


La valeur du « besoin de financement cumulé et actualisé » à l'horizon 2120 (couvrant donc toute la phase d'extinction du régime) du régime de retraite de la SEITA est estimée à 2,24 Md€ au 31 décembre 2020. Les détails sont présentés dans le compte général de l'État annexé au projet de loi de règlement pour 2020.


La gestion opérationnelle du régime de retraite de la SEITA est confiée à l'Association pour la prévoyance collective (APC). Les frais de gestion ne devraient pas dépasser 275 000 € en 2021, au même niveau que les années précédentes.



 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

130 110 219

130 110 219

Transferts aux autres collectivités

130 110 219

130 110 219

Total

130 110 219

130 110 219

 

 

ACTION    0,1 %

04 – Caisse des retraites des régies ferroviaires d'outre-mer


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

929 506

929 506

0

Crédits de paiement

0

929 506

929 506

0


La gestion de la CRRFOM (Caisse des retraites des régies ferroviaires d’outre-mer) a été confiée à la Caisse des dépôts et consignations par convention signée le 29 septembre 1993 entre d’une part, l’État, représenté par le ministre du budget et, d’autre part, la Caisse des dépôts et consignations. Une nouvelle convention renégociée a été signée le 31 juillet 2006. Elle a pour objet de définir les conditions dans lesquelles la Caisse des dépôts accepte de procéder, au nom de l’État, à la gestion du régime des retraites de la CRRFOM. Cette convention est reconduite au 1er janvier de chaque année par tacite reconduction, sauf dénonciation ou demande de modification par l’une des deux parties.


La Caisse des dépôts verse chaque mois les pensions de droits directs et dérivés dont la plupart sont calculées et revalorisées d’après les règles et barèmes SNCF, et assure la liquidation des pensions de réversion et d’orphelins. Le fonds est alimenté par une subvention du ministère chargé du budget et par une contribution de la SNCF. La Caisse des dépôts devrait percevoir 48 363 € de frais de gestion à ce titre.


Les bénéficiaires sont les agents permanents ayant appartenu au statut du personnel de coopération technique ferroviaire entré en vigueur le 1er juillet 1963, ou au statut du personnel des régies ferroviaires d’outre-mer ; certains anciens agents permanents SNCF, leurs conjoints survivants et leurs orphelins relèvent de ce régime.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

929 506

929 506

Transferts aux autres collectivités

929 506

929 506

Total

929 506

929 506

 

 

ACTION    0,0 %

07 – Versements liés à la liquidation de l'ORTF


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

90 000

90 000

0

Crédits de paiement

0

90 000

90 000

0


A l'issue de la dissolution de l'ORTF (Office de radiodiffusion télévision française), le 1er janvier 1975, la gestion des  opérations de liquidation de l'office a été confiée, en 1976, au ministère de l'économie et des finances.


A ce titre, un certain nombre d'avantages de pension est toujours versé à d'anciens agents de l'office, notamment :

  • des rentes d'accidents du travail, pour les agents ayant été victimes d'un accident du travail survenu avant le 1er octobre 1963, régies par le code de la sécurité sociale ; ces rentes sont payées mensuellement. Les bénéficiaires étaient au nombre de 4 au cours du 1er trimestre 2020. La prévision de dépenses pour 2021 est estimée à 10 000 €. Les rentes sont aujourd'hui versées par le Service des retraites de l'État (SRE).
  • d'allocation sur-complémentaires de retraite : à la suite de la dissolution de l'office, les agents ont été affiliés à des régimes de retraite complémentaire ARRCO. Certains agents, âgés d'au moins 55 ans, ont été mis en position spéciale. A ce titre, l'arrêté du 26 juin 1980 a admis les anciens agents non-journalistes de l'ORTF placés en position spéciale au bénéfice des prestations viagères de retraite « sur-complémentaire » prévues par l'Institution paritaire de retraites interprofessionnelle des salariés (IPRIS) et ce à compter du 1er janvier 1976. Ce même arrêté a prévu que ces prestations seraient liquidées et payées par l'association pour la prévoyance collective (APC). Une convention établie entre l'État et l'APC a fixé les tâches confiées à l'APC pour le compte de l'État, ainsi que les conditions financières de la gestion. Au cours du 1er trimestre 2020, 52 allocataires bénéficiaient de ce dispositif. La prévision de dépenses pour 2021 est estimée à 90 000 €.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

90 000

90 000

Transferts aux ménages

90 000

90 000

Transferts aux autres collectivités

 

 

Total

90 000

90 000

 

 

ACTION    0,0 %

11 – Régime de retraite complémentaire des exploitants agricoles (RCO)


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

0

0

0

Crédits de paiement

0

0

0

0