Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins | 0 | 791 309 370 | 791 309 370 | 0 | 791 309 370 | 791 309 370 |
Total | 0 | 791 309 370 | 791 309 370 | 0 | 791 309 370 | 791 309 370 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2021 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2021 |
| CP (LFI + LFRs) 2021 |
| Évaluation des |
0 |
| 0 |
| 809 570 163 |
| 809 570 163 |
| 0 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP au-delà de 2024 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP |
0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2022 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP |
791 309 370 |
| 791 309 370 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 791 309 370 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022 | ||||||
|
| CP 2022 demandés |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP au-delà de 2024 |
|
| 100,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
L'ensemble des crédits de l'enveloppe du 197 en AE et en CP sont transférés en gestion à l'opérateur ENIM, unique opérateur du programme. Ce schéma de consommation des crédits du programme ne permet pas de créer au 31/12/N de restes-à-payer à écouler sur les exercices suivants.
ACTION 100,0 %
01 – Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 791 309 370 | 791 309 370 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 791 309 370 | 791 309 370 | 0 |
En tant que régime de retraite des marins, l’ENIM sert des pensions de retraite après les avoir liquidées sur la base des durées et catégories de services validables de chaque futur pensionné ou ayant droit. Les moyens financiers concourent au financement de toutes les pensions de marins et d’ayants droit de la métropole, des départements d’outre-mer ainsi que des collectivités d’outre-mer. Ces pensions sont liquidées et mises en paiement par le département des politiques sociales maritimes de retraite de l’ENIM. De même, l’ENIM liquide les cotisations « retraite » des marins et armateurs et recouvre une partie de ces cotisations. En effet, dès 2020, le recouvrement des cotisations relatives à la métropole a été partiellement assuré par l’Urssaf Poitou-Charentes à titre expérimental, en application de l’article 18 de la loi n°2019-1146 du 24 décembre 2019 de financement de la sécurité sociale pour 2020 et du décret n°2019-1517 du 30 décembre 2019 relatif aux déclarations, au recouvrement des cotisations et aux contrôles effectués au titre de l’assurance vieillesse et de la prévoyance du régime spécial des marins. Depuis le 1er janvier 2021 une très grande partie du recouvrement des cotisations (pour la métropole et les DOM) est assurée par l’Urssaf Poitou Charentes (via la Déclaration Sociale Nominative). L’ENIM bénéficie également de compensations, transferts, prises en charge de cotisations par l’État et produits divers qui viennent s’ajouter aux produits des cotisations spécifiques au régime (près de 10% des recettes).
La subvention de l’État est destinée en totalité au financement de cette action.
En projection, l’ENIM devrait verser en 2022, 104 759 pensions de retraite pour un volume financier de l’ordre de 994,4 M€. Ce montant représente l’essentiel des charges de la branche vieillesse (près de 98 % sur un total de dépenses de la branche « vieillesse » de 1 017 M€ en prévision). Pour 2021, la prévision ajustée est de 106 441 pensions de retraite pour un montant de l’ordre de 999,4 M€.
S’agissant des recettes 2022 (1 016 € M€ en prévision pour la branche vieillesse), la subvention du programme 197 devrait représenter 78% de celles-ci.
Contribution au plan de relance |
Le programme ne perçoit pas de crédit au titre du plan de relance
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 10 195 065 | 10 195 065 |
Subventions pour charges de service public | 10 195 065 | 10 195 065 |
Dépenses d’intervention | 781 114 305 | 781 114 305 |
Transferts aux ménages | 781 114 305 | 781 114 305 |
Total | 791 309 370 | 791 309 370 |
Dépenses de fonctionnement:
La subvention pour charges de service public (SCSP) versée par le programme, à hauteur de 10,2 M€, devrait couvrir 94 % des dépenses effectives de l’opérateur pour la gestion de la branche vieillesse.
Dans l’attente de la signature de la nouvelle Convention d’Objectifs et de Gestion, l’effectif prévisionnel pour 2022 est de 293 ETPT.
La SCSP doit couvrir les charges limitatives des dépenses de gestion de la branche, ces charges sont :
- la masse salariale des personnels pour 6,9 M€ qui représente le poste de dépenses le plus élevé de la branche ;
- les dépenses de logistique pour 1,2 M€ ;
- les dépenses informatiques pour 1,3 M€ ;
- les dotations aux amortissements pour 1,3 M€.
La clé de répartition des dépenses administratives entre la branche vieillesse et la branche maladie est basée sur la répartition des effectifs de l’ENIM entre ces deux risques avec un poids majoritaire des effectifs affectés à la branche maladie. Ainsi, une légère diminution de l’effectif de la branche maladie entraîne un effet accentué sur la répartition des charges de fonctionnement pour la branche vieillesse. En conséquence, au regard du bilan 2020, la diminution de l’effectif a conduit à modifier la clé de répartition des dépenses en augmentant la part de la branche vieillesse à 36,45% au lieu de 35,30%, entraînant la hausse des charges de fonctionnement pour la branche vieillesse et ceci malgré la baisse cumulée des charges de la branche vieillesse et du budget global de fonctionnement.
Dépenses de transfert (prestations légales vieillesse et prestations extra-légales) :
a) Prévisions pour les dépenses de prestations légales vieillesse
Le régime social des marins est en déséquilibre structurel sur la branche retraite, avec un ratio de 0,27 entre le nombre d’actifs et de pensionnés (28 503 actifs cotisants en 2022 pour 104 759 pensions directes et réversions).
Source : Projections CGE (Compte Général de l’Etat), traitement DMRLF, Janvier 2021
Ces prévisions reposent sur l’examen des données depuis 2007, et permettent d’élaborer la projection des effectifs et du montant moyen des pensions. Le calcul des montants est réalisé par valorisation des effectifs projetés en fonction du montant moyen projeté.
Les prévisions budgétaires sont basées sur les hypothèses d’évolution du nombre des actifs, des retraités et du niveau moyen des pensions. La prévision pour 2022 est un montant moyen de pension de droit direct de 11 230 €, contre 11 289 € pour 2021 et 11 349 € en 2020. Pour les pensions de réversion, les montants sont respectivement de 6 172 € en 2022, 6 158 € en 2021 et 6 157 € en 2020.
Source : Projection Budget Triannuel 2020, traitement DMRLF Janvier 2021.
Concernant les nouvelles pensions de droit direct sur la période 2020-2023, la prévision conduit à une augmentation de 1,37 % pour les effectifs, alors que le montant prévisionnel de ces nouvelles pensions serait en augmentation de 12,7 %. L’écart s’explique par l’augmentation de la valeur de la pension moyenne. Ces éléments reposent toutefois sur un nombre très limité de nouvelles primo-liquidations (1 976 en 2020, 2 003 en projection 2023) ce qui amplifie l’effet. En outre, la future réforme des retraites pourrait conduire à des évolutions au regard de la prévision. Il a été constaté une diminution du nombre de liquidation de pension supérieure à la moyenne et aux prévisions en 2020, l’analyse du bilan 2021 permettra de déterminer si cette diminution est conjoncturelle (en lien avec la crise sanitaire) ou le modèle de projection devra être revu au regard des nouveaux comportements des affiliés.
Pour les pensions spéciales, après les effets de la réforme des retraites via un report de l’âge de départ à partir de 2011, la tendance est une décroissance d’ici 2023. Comme mentionné supra, ces tendances pourraient être remises en cause dans le cadre de la future réforme des retraites.
Projection des effectifs des nouvelles liquidations de pensions et montant moyen annuel (droit direct et droit dérivé) :
Année | Effectifs totaux | Evolution | Pension moyenne | Evolution |
2015 | 4 530 | +2% | 7 705 € | -1,5% |
2016 | 4 570 | +1% | 8 014 € | +4,0% |
2017 | 4 661 | +2% | 7 583 € | +5,4% |
2018 | 4 503 | -3% | 7 443 € | -1,8 % |
2019 | 4 355 | -3% | 7 910 € | +6,3% |
2020 | 3 910 | -10% | 7 626 € | -3,6% |
2021 | 4 207 | +8% | 7 872 € | +3,2% |
2022 | 4 170 | -1% | 7 889 € | +0,2% |
2023 | 4 135 | -1% | 7 906 € | +0,2% |
Source : Projection Budget Triannuel 2020, traitement DMRLF Janvier 2021.
Les dépenses de la branche vieillesse sont principalement couvertes par la subvention versée par le programme au titre de la solidarité nationale, après intervention de la solidarité interprofessionnelle (compensation inter-régimes). La subvention en provenance du programme devrait ainsi couvrir les dépenses d’intervention vieillesse à hauteur de 781,1 M€ en 2022. L’évolution de la subvention est concomitante à celle des dépenses de pensions qui devraient s’élever à 994,4 M€ en 2022, pour une dépense totale de branche de 1 017 M€ en 2022 (1 022,1 M€ en 2021, 1 028 M€ en 2020).
b) Prévisions pour les dépenses de prestations extra-légales
Au-delà des prestations légales versées à ses affiliés, l’ENIM met en œuvre une politique d’action sanitaire et sociale en versant des prestations extra-légales, de secours et de subventions aux institutions sociales maritimes. L’ENIM renforce ainsi son lien de proximité avec les gens de mer, en complétant leur protection sociale par un ensemble d’actions et de mesures ciblées vers les populations les plus vulnérables.
L’action sanitaire et sociale se traduit par des aides individuelles et des aides collectives, qui s’articulent essentiellement autour de trois grands axes :
Vers les personnes âgées (part majoritaire des aides versées) par le biais de l’aide au maintien à domicile (aides ménagères, aide à l’amélioration de l’habitat, lutte contre la précarité énergétique). Une part prépondérante de ces aides est consacrée aux aides ménagères.
Des aides financières individuelles aux marins et à leurs familles du fait des spécificités des métiers de la mer et particulièrement ceux de la pêche, marqués par une fréquence relativement élevée des accidents du travail. L’ENIM sert à leur famille, des secours ordinaires ou d’urgence, des secours pour frais d’obsèques ou des aides pour fourniture d’appareillage ou assistance ménagère, entre autres.
Des aides collectives via les institutions sociales maritimes, dont le Service Social Maritime, en contrepartie des prestations qu’il assure via son réseau d’assistantes sociales pour le compte de l’Établissement, ou à des associations menant des actions spécifiques, notamment. Une part importante est également versée à l’Institut Maritime de Prévention dans le cadre d’un marché public.
Le budget de l’action sanitaire et sociale de l’ENIM a fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la définition de la dernière COG 2016-2020 prolongée par avenant en 2021. Dans l’hypothèse d’un maintien à l’identique de la politique d’action sanitaire et sociale et de la poursuite du dispositif d’accompagnement des petits employeurs pour le passage à la DSN créé en 2021, ce budget s’élèverait à 7,5 M€ en 2022 pour les branches « vieillesse » et « maladie » du régime. S’agissant des aides individuelles, leur montant sera en 2021 de 2,9 M€ pour la branche « vieillesse » et 2,1 M€ sur la branche « maladie » et « AT-MP ». Au regard de ce montant, modeste par rapport au volume de dépenses de l’ENIM, ce dispositif a démontré par le passé une utilité socio-économique élevée, notamment par l’aide au maintien à domicile et l’aide médicale. Le reliquat est constitué d’aides collectives.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs |
| LFI 2021 | PLF 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ENIM - Etablissement national des invalides de la marine (P197) | 809 591 379 | 809 591 379 | 791 309 370 | 791 309 370 |
Subventions pour charges de service public | 10 195 065 | 10 195 065 | 10 195 065 | 10 195 065 |
Transferts | 799 396 314 | 799 396 314 | 781 114 305 | 781 114 305 |
Total | 809 591 379 | 809 591 379 | 791 309 370 | 791 309 370 |
Total des subventions pour charges de service public | 10 195 065 | 10 195 065 | 10 195 065 | 10 195 065 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 799 396 314 | 799 396 314 | 781 114 305 | 781 114 305 |
Le montant de la SCSP de l’ENIM a évolué entre PLF et la LFI 2021. Au titre de l’amendement n°1251 adopté le 16 décembre 2020, le montant de la SCSP a été minoré de 21 216 €, faisant ainsi évoluer la SCSP de 10 195 K€ à 10 174 K€.
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file |
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
| LFI 2021 | PLF 2022 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
ENIM - Etablissement national des invalides de la marine |
|
| 293 |
|
|
|
|
| 293 |
|
|
|
Total |
|
| 293 |
|
|
|
|
| 293 |
|
|
|
|
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2021 | 293 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021 |
|
Impact du schéma d'emplois 2022 |
|
Solde des transferts T2/T3 |
|
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
|
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2022 | 293 |