$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,205)

$@FwLOVariable(libelleProg,Affaires maritimes)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Sécurité et sûreté maritimes

0

32 727 043

32 727 043

0

34 415 714

34 415 714

02 – Gens de mer et enseignement maritime

0

34 960 041

34 960 041

0

31 658 259

31 658 259

03 – Flotte de commerce

0

89 423 496

89 423 496

0

89 423 496

89 423 496

04 – Action interministérielle de la mer

0

27 059 044

27 059 044

0

28 771 053

28 771 053

05 – Soutien au programme

0

7 959 016

7 959 016

0

8 552 648

8 552 648

Total

0

192 128 640

192 128 640

0

192 821 170

192 821 170




Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Les transferts concernent les évolutions suivantes :


- La formation des services généraux communs (SGC) en outre-mer : le montant du transfert sortant vers le programme 354 « Administration territoriale de l’État » est de 1 186 300 euros;

- La création du guichet unique plaisance pour la francisation des navires et du droit annuel de francisation et de navigation (DAFN) : le montant du transfert entrant est de 78 772 euros.


 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+78 772

+78 772

+78 772

+78 772

Francisation des navires et du droit annuel de francisation et de navigation

302 ►

 

 

 

+78 772

+78 772

+78 772

+78 772

Transferts sortants

 

 

 

-1 186 300

-1 186 300

-1 186 300

-1 186 300

Transfert des crédits du programme 205 Outre-mer vers les SGC programme 354

► 354

 

 

 

-1 186 300

-1 186 300

-1 186 300

-1 186 300

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2015-2020

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

02 Gens de mer et enseignement maritime

1 300 000

 

350 000

 

400 000

400 000

Total

1 300 000

 

350 000

 

400 000

400 000


 

Génération CPER 2021-2027

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir


 

Total des crédits de paiement pour ce programme

Génération

CP demandés
pour 2022

CP sur engagements
à couvrir après 2022

Génération CPER 2015-2020

400 000

400 000

Total toutes générations

400 000

400 000


 


 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

19 692 589

 

0

 

189 603 691

 

194 341 783

 

18 201 473

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

18 201 473

 

12 220 248
0

 

3 797 049

 

1 092 088

 

1 092 088

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

192 128 640
5 091 834

 

180 600 922
5 091 834

 

5 379 602

 

3 074 058

 

3 074 058

 

Totaux

 

197 913 004

 

9 176 651

 

4 166 146

 

4 166 146

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

94,15 %

 

2,73 %

 

1,56 %

 

1,56 %

 

 

Justification par action

 

ACTION    17,0 %

01 – Sécurité et sûreté maritimes


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

32 727 043

32 727 043

2 749 300

Crédits de paiement

0

34 415 714

34 415 714

2 749 300


Dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement, la France doit mettre en œuvre les obligations découlant de la signature des conventions internationales de l’Organisation maritime internationale (OMI), relatives à la sauvegarde de la vie humaine en mer et la prévention des pollutions marines. À ce titre, elle exerce son autorité selon plusieurs approches :

  • en tant qu’État du pavillon, elle doit garantir le respect des normes internationales requises à bord des navires français ;

  • en tant qu’État du port, elle doit effectuer les contrôles requis des navires de commerce étrangers faisant escale dans les ports français ;

  • en tant qu’État côtier, elle sécurise, avec le réseau des phares et balises, les routes de navigation et les approches portuaires et exerce une sauvegarde et une surveillance de la navigation maritime le long des côtes françaises.


L’État du pavillon applique pour ses navires les normes de sécurité et de sûreté définies par les conventions internationales et ses instruments d’application. Ces normes régissent la construction, l’équipement, l’entretien et la conduite des navires, ainsi que la qualification des équipages. L’objectif est d’assurer un niveau élevé de sécurité et de qualification et ainsi limiter autant que possible les événements de mer, et réduire les conséquences dommageables. Cette réglementation encadre aussi les différents rejets des navires dans l’air ou l’eau, ainsi que diverses normes environnementales.

Le contrôle de la sécurité des navires français, effectué par les centres de sécurité des navires (CSN), repose sur plusieurs processus : une étude préalable du dossier de sécurité de chaque navire lors de sa construction, des essais à la mer et une visite de mise en service, des inspections périodiques pour vérifier le maintien en état du navire. S’y ajoute, pour les navires de commerce effectuant une navigation internationale, le contrôle des plans de gestion de la sécurité et des plans de sûreté des compagnies et des navires. Depuis le mois de septembre 2012, le périmètre et les processus encadrant le contrôle de la sécurité des navires du pavillon français est certifié au titre de la norme ISO 9001/2008.

La délivrance et le renouvellement de certains certificats internationaux pour les navires de charge effectuant une navigation internationale ont été délégués aux sociétés de classification reconnues. Au titre de ces délégations une surveillance des sociétés de classification habilitées est réalisé au regard des obligations du pavillon relevant de la directive 2009/21 CE. Depuis l’été 2013, avec l’entrée en vigueur de la Convention internationale sur le travail maritime, les compagnies et les navires engagés dans une navigation internationale disposent d’une certification sociale par les autorités du pavillon.

Enfin, le bureau enquête accident (BEA–mer) réalise les enquêtes techniques sur les événements de mer et préconise des recommandations afin de renforcer la sécurité maritime.


Le Memorandum d’entente de Paris et la directive européenne 2009/16/CE sur le contrôle des navires au titre de l’État du port prévoient l’obligation pour chaque État membre d’effectuer un nombre déterminé d’inspection des navires battant pavillon étranger faisant escale dans les ports de cet État. Le système d’information européen THETIS procède à un ciblage en temps réel des navires à inspecter selon des critères prédéfinis. Le respect de la réalisation de ces obligations est vérifié annuellement par l’Agence européenne de sécurité maritime (AESM), qui rend compte des résultats chiffrés à la Commission européenne.

Le contrôle des navires étrangers, au titre de l’État du port, consiste, pour les inspecteurs de la sécurité des navires, à vérifier la conformité aux différentes conventions internationales couvrant les domaines de la sécurité (SOLAS, Load- Line), la qualification des équipages (STCW), la prévention des pollutions marines (MARPOL) et les normes sociales (MLC 2006). Ces contrôles sont effectués selon des modalités communes à l’ensemble des États signataires du Memorandum d’entente, et exigent des compétences et des qualifications spécifiques de la part des inspecteurs.

Pour la qualité de l'air et la santé publique, la DAM œuvre à la réduction des émissions d'oxydes de soufre et d'azote des navires.


En tant qu’État côtier, la France met en œuvre des aides à la navigation (plus de 6000 en métropole et outre-mer) et une surveillance de la navigation maritime qui contribuent à la mission de sécurité de la navigation dans les eaux sous juridiction française. Cette mission découle des obligations au titre de la convention internationale SOLAS. Cette mission repose principalement sur l’organisation et la coordination de la recherche et du sauvetage maritime, la sécurisation des routes et des accès portuaires avec le balisage maritime, la surveillance de la circulation du trafic maritime dans les zones de séparation de trafic, l’information des capitaines, patrons et skippers sur l’environnement et la situation nautique, y compris les données météorologiques.


Ces missions mettent en œuvre des moyens techniques complexes :

- les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) : des investissements conséquents sur l’immobilier, les radiocommunications, les radars côtiers, les systèmes intégrés de surveillance de la navigation et les systèmes d’aide à la décision permettent de répondre aux exigences et aux défis qui se présentent pour la surveillance maritime et la recherche des pollutions provoquées par les navires ;

- les aides à la navigation se modernisent et intègrent les préoccupations gouvernementales et internationales de préservation de l’environnement, en développant un programme de modernisation des balises visant à les rendre moins consommatrices d’énergie et plus autonomes (utilisation de LED, mise en place de panneaux solaires) et visant à mieux gérer leur fonctionnement notamment en renouvelant les automates de gestion et en implémentant un programme de télésurveillance des aides à la navigation les plus sensibles, permettant d'en connaître l'état à tout moment. Les services maritimes des phares et balises assurent la gestion opérationnelle de l’ensemble des phares et balises (en mer et à terre) ainsi que des aides radioélectriques à la navigation (systèmes AIS et DGPS). Pour l’intervention sur les matériels et les équipements en mer, ils disposent des navires et des équipages de l’armement des phares et balises (APB). Ces navires font l’objet d’un programme de renouvellement progressif dans le cadre du plan de modernisation des affaires maritimes, en vue de disposer d’unités plus performantes, notamment en matière environnementale. La mise en service, à Lorient fin 2017, du « Gavrinis », a permis de remplacer deux navires obsolètes et de valider un nouveau format de navires destinés aux travaux dans les eaux côtières peu profondes, avec une habitabilité permettant d'effectuer des campagnes de plusieurs jours. Un second baliseur, embarquant des technologies innovantes dans le domaine de la prévention de la pollution, basé à La Rochelle, a été livré en 2019, sur le même principe de remplacement de deux navires anciens. Une vedette a également été livrée en Corse en 2020. Au delà du plan de relance qui permettra de financer l’acquisition de deux autres navires, il est prévu d’acquérir en 2022 un baliseur côtier pour la Corse en remplacement du baliseur Îles Sanguinaires II qui s’est échoué en décembre 2020 ainsi qu'une vedette pour Brest.


Cette action du programme portera une partie du plan de modernisation en 2022 avec le renouvellement ou l’affermissement de marchés portant sur les systèmes de surveillance et de communication, ainsi que le renouvellement de certains équipements.

Le projet du système français d'alerte précoce pour la surveillance de la navigation maritime, grâce aux technologies du numérique et à l'intelligence artificielle a été lauréat de la première session de l'appel à projets 2019 du Fonds pour la transformation de l'action publique (FTAP), lequel s'inscrit dans le cadre du grand plan d'investissement. Le montant accordé par le fonds s'élève à 1 M€. Ce projet est cofinancé par le programme « Affaires maritimes » à hauteur de 1,1 M€ en AE et en CP. La crise sanitaire a retardé le lancement du projet qui nécessite une phase d’appropriation des méthodes de travail directement au contact des opérateurs affectés dans les CROSS à la surveillance de la navigation.


Les collectivités territoriales et les ports versent au programme des fonds de concours correspondant à leur contribution à l’entretien de la signalisation maritime réalisée par les services des phares et balises. Des conventions de financements conjoints des aides à la navigation maritimes (ANM) peuvent être contractualisées avec ces mêmes tiers.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

16 592 893

17 574 805

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

16 592 893

17 574 805

Dépenses d’investissement

4 997 362

5 704 121

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

4 997 362

5 704 121

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

 

Dépenses d’intervention

11 136 788

11 136 788

Transferts aux autres collectivités

11 136 788

11 136 788

Total

32 727 043

34 415 714

 

Surveillance du trafic maritime (CROSS) : 6,51 M€ en AE et 7,67 M€ en CP


Il s’agit des crédits de fonctionnement et d’investissement à destination des CROSS et des organismes de veille et de

transmission d’alertes.


Dépenses de fonctionnement (6,23 M€ en AE et 7,01 M€ en CP)

Le fonctionnement courant des cinq CROSS de métropole et des deux CROSS d’outre-mer (Martinique et Réunion) est financé par des crédits délégués aux directions interrégionales de la mer et directions de la mer outre-mer.

Pour l’exécution des missions incombant à ces services, et aux centres spécialisés dans le secours en mer du Pacifique (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française), des dépenses sont également réalisées par le biais de conventions et de partenariats, notamment l’abonnement aux bases de données Lloyd's, Equasis, le contrat de diffusion en Manche des renseignements de sécurité maritime par Navtex (à partir de la station anglaise de Niton).

Le budget prévoit également le financement du fonctionnement du centre français de traitement des alertes de détresse COSPAS-SARSAT (FMCC – French Mission Control Centre) et la contribution annuelle de la France au fonctionnement du centre spécialisé de Nouméa, dans le cadre de la convention signée avec l’office des postes et télécommunications (OPT) de Nouvelle-Calédonie.


Ces crédits comportent les dépenses de maintien en condition opérationnelle (MCO) des équipements radars, de télécommunications et des systèmes d’information des CROSS. Cela concerne :

- les systèmes radars dédiés à la surveillance des dispositifs de séparation de trafic en Manche et Mer du Nord (soit 6 radars). Le marché de maintenance a été renouvelé en 2020 pour une durée de 2 ans, temps nécessaire au lancement du programme de remplacement des radars financé par le plan de relance ;

- les stations de radiocommunications (VHF - MF) dédiées au système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM) et télécommandées depuis les CROSS ;

- le SGVT (Système de Gestion des Voies de Télécommunications) permettant l’exploitation opérationnelle des équipements de radiocommunication ;

- la maintenance des systèmes informatiques (pare-feux, serveurs) et de téléphonie (autocommutateurs, enregistreurs).

Le MCO concerne également l’entretien des infrastructures techniques des CROSS et leur alimentation / distribution électrique (groupes électrogènes, onduleurs) ;

- les systèmes d’informations liés au suivi du trafic maritime (Trafic 2000, GRACE) mis en place en application de la directive européenne 2002/59 pour répondre à l’objectif de renforcement de la sécurité des navires et la protection de l’environnement.


En ce qui concerne l’extension des systèmes de télécommunication et d’information, le système modulaire SeaMIS d’assistance à la conduite des missions de recherche et sauvetage en mer constitue une priorité de l’action. Cette opération, initiée en décembre 2016, est désormais menée dans le cadre du plan de modernisation de l’administration des affaires maritimes. La phase de maintien en condition opérationnelle et de maintenance évolutive est effective depuis 2020 et se poursuit jusqu’en 2023. Ce système fait appel aux techniques d'intelligence artificielle.

S’agissant du réseau de radiocommunication VHF, l’exécution du marché de renouvellement des équipements radio et AIS est à poursuivre, pour répondre aux exigences de disponibilité du système mondial de détresse et de sécurité en mer.

Le versement d'une subvention au centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) est prévu dans le cadre de la réalisation de sa mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour des marchés d’équipements techniques.


Les crédits d'investissements (0.27M€ en AE et 0.65M€ en CP) sont moins importants cette année en raison de l'apport du plan de relance à hauteur de 20 M.


Contrôle des Navires, Bureau Enquête Accident : 1,80 M€ en AE et 1,83 M en CP

1. Contrôle des navires


Crédits de fonctionnement (1,75 M€ en AE et 1,78 M€ en CP)

Ces crédits incluent les dépenses de fonctionnement des 16 centres de sécurité des navires (CSN) répartis sur le littoral, services en charge du contrôle de l’État du pavillon et de l’État du port gérés au niveau des services déconcentrés. Il s’agit des dépenses en matière d’immobilier (loyers et charges, énergie), de frais de mission des agents ainsi que des dépenses d’analyses en laboratoire (contrôle des émissions d'oxydes de soufre des carburants par exemple).

Ils incluent également des actions internationales ou centralisées pour le contrôle des navires. L’adhésion annuelle aux trois memoranda régionaux (ou MoU : memorandum of understanding, MoU Paris, MoU Océan Indien et MoU Caraïbes, accords entre nations maritimes visant à harmoniser les contrôles des navires) relatifs à l’organisation et à l’harmonisation des contrôles des navires étrangers dans les ports français, est l’opportunité de mettre en commun les données internationales de suivi des navires, et identifier plus efficacement ceux devant faire l’objet d’inspections approfondies. En particulier, l’adhésion au MoU de Paris donne accès à la base THETIS pour le contrôle des navires (obligations communautaires, directive 2009/16/CE).

Les actions centralisées permettent également de conduire les marchés nationaux d’analyses pour les hydrocarbures et les eaux de ballast, que les services locaux utilisent.


Enfin, le maintien en conditions opérationnelles de la base « GINA » (système de gestion des inspections des navires sous pavillon français), où sont enregistrés 10 000 navires professionnels français, permet également de planifier les visites et contrôles réalisés. La base doit être mise à jour pour tenir compte des évolutions réglementaires qui impactent les modalités de visite et la délivrance des certificats. Elle doit également être modernisée pour faciliter le travail des agents et optimiser le suivi des missions par les services en charge du contrôle de l’activité et de la stratégie. Il est également prévu que cette application puisse fournir des certificats dématérialisés aux usagers.

2. Bureau Enquête Accident en mer

Crédits de fonctionnement (0,05 M€ en AE et en CP)

Cette dotation permet au BEA Mer d’assurer son fonctionnement technique : matériel, expertise, études et honoraires. L’application de la directive européenne relative aux principes fondamentaux régissant les enquêtes sur les accidents dans le secteur des transports maritimes entraîne des contraintes pour le BEA Mer.

Signalisation maritime, Phares et Balises : 13,77 M€ en AE et 14,27 M€ en CP


Crédits de fonctionnement (8,56 M€ en AE et 8,30 M€ en CP)

L’Armement des Phares et Balises (APB) assure l’ensemble des opérations de transport et de manutention pour les établissements de signalisation maritime (ESM) en mer. Le budget de fonctionnement de l’APB (1,80 M€ en AE et CP) représente des dépenses liées à l’exploitation des navires, aux prestations des sociétés de classification indispensables au renouvellement du permis de navigation, à la formation du personnel, aux achats et remplacements de matériels de protection individuelle ainsi qu’aux dépenses de fonctionnement du siège de l’APB situé à Quimper.


Les dépenses de fonctionnement des services locaux des Phares et Balises de métropole et d’outre-mer concentrent 6,76 M€ en AE et 7 M€ en CP. Ces crédits concernent le fonctionnement et le maintien en conditions opérationnelles des 6 100 établissements de signalisation maritime. Ils prévoient l’achat de matériaux de génie civil pour les réparations courantes, l’entretien des ateliers techniques et des bâtiments, l’acquisition des moyens de fonctionnement et d’équipement des agents (véhicules techniques, équipements de protection individuels des personnels, etc.). Ils couvrent également la formation des agents.

Le financement des opérations lourdes de rénovation des édifices vétustes, de travaux de génie civil et de remplacement de pièces de structures est prévu. Il s’agit également, dans certains cas précis et limités, d’opérations patrimoniales sur les phares et maisons feux visant à accompagner leur préservation, leur transfert et leur reconversion, avec une stratégie de valorisation visant à favoriser le partage et la conservation des ouvrages historiques (grands phares du littoral).

Des accords-cadres de fourniture de matériels sont également conclus par l’administration centrale afin de bénéficier de conditions tarifaires plus avantageuses et de mener une politique technique d’harmonisation des matériels. Ils sont exécutés par les services du littoral afin de prendre en compte les aspects opérationnels inhérents à ces achats. Il s’agit notamment des marchés de fournitures de chaînes, de pièces détachées de bouées, de systèmes de cartes électroniques, d’équipements de gestion d’énergie, de sources lumineuses nouvelles générations.

Crédits d'investissements (4,722 M€ en AE et 5,051 M€ en CP)

Pour ce qui concerne l’APB (1,46 M€ en AE et en CP), il s’agit en premier lieu des travaux de gros entretiens (carénage, rénovation motorisation, travaux sur installations hydrauliques, etc.), interventions nécessaires pour éviter des traitements curatifs plus coûteux pouvant impliquer des immobilisations prolongées des baliseurs et plates-formes de chantier. Ces crédits sont budgétés en investissement même si, en exécution, ils pourraient relever de dépenses de fonctionnement.

En second lieu, le plan de modernisation des affaires maritimes présente un volet important en matière de moyens nautiques de l’APB. Il s’agit de remplacer 17 unités par 9 navires polyvalents, performants tant sur le plan technique que sur le plan environnemental. Un navire a été déjà été livré début 2020. Les opérations de renouvellement de la flotte des affaires maritimes se poursuivront en 2021, notamment grâce aux crédits alloués au titre du plan de relance.

Les autres crédits d’investissements concernent les opérations de remise à niveau, d’amélioration des technologies et de modernisation des infrastructures et matériels des établissements de signalisation maritime ESM, qui nécessitent l’acquisition de pièces techniques importantes (optiques de phares, systèmes de solarisation, pylônes, etc.). De plus, les programmes et technologies en service requièrent également des opérations de maintenance et des mises à jour.

Dans le cadre du plan de modernisation des affaires maritimes, des actions d’investissement sur des technologies d’avenir seront menées, afin de positionner la France dans les pays les plus avancés en matière de nouvelles formes de signalisation maritime. Il s’agit :

- de finaliser le renouvellement des balises répondeuses radar installées sur le littoral : ces systèmes permettent aux navires de visualiser la position des balises sur leur écran radar ;

- de la poursuite du plan quinquennal de déploiement d’un système d’identification automatique des aides à la navigation les plus sensibles porté par le réseau interministériel de l’État (RIE) ;

- de poursuivre et finaliser le déploiement des émetteurs/récepteurs de signal DGPS. Ce programme de positionnement GPS amélioré permettra aux navires de disposer d’une meilleure fiabilité du calcul de leur position ;

- de doter les services d’un outil de pilotage de leur activité performant et efficaces.

Le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) apporte une expertise dans le domaine maritime et réalise, pour le compte des Phares et Balises, les études, documentations et veilles relatives aux systèmes d’information, au patrimoine, et à l’amélioration des matériels (efficience, moindre coût environnemental, modernisation des automatismes, des systèmes énergétiques, des optiques des phares) et de la gestion du parc des ESM.

Une partie de ces crédits est également consacré aux travaux de restauration et d’entretien du phare de Cordouan, récemment inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Une partie des investissements sont soutenus par le plan de relance, à hauteur de 25 M.


Crédits d'intervention (0,492 M€ en AE et en CP)

Ces crédits sont dédiés à une convention passée avec le CEREMA ainsi qu'au financement de la restauration du phare de Cordouan.

Subvention à la Société Nationale de Sauvetage en Mer : 10,64 M€ en AE et CP

La société nationale de sauvetage en mer (SNSM), association reconnue d’utilité publique, est un partenaire indispensable de l’État pour la réalisation de la mission de secours en mer. La SNSM s’appuie sur l’activité de 89 salariés et 8630 bénévoles. L’association dispose d’une flotte composée de près de 200 embarcations principales, réparties en 40 canots tous temps (CTT), 31 vedettes de 1ère classe (V1), 72 vedettes de 2e classe (V2), 3 vedettes de 3e classe (V3), 20 vedettes légères, plus d’une centaine d’embarcations semi-rigides. Des pneumatiques et des jets-skis viennent compléter le dispositif décrit.

Le programme « Cap 2030 » de renouvellement et de rationalisation de la flotte a été lancé et les premières vedettes de la nouvelle gamme doivent sortir du chantier de construction à l’automne 2021.

Sous la coordination des CROSS, la SNSM contribue à plus de la moitié des opérations de sauvetage en mer.

La SNSM a bénéficié d'une hausse substantielle de sa subvention, qui est passée de 2,3 M€ en 2015 à 10,5 M€ en 2020. Une convention triennale vient asseoir le montant de la subvention pour la période 2021 – 2023.

 

ACTION    18,2 %

02 – Gens de mer et enseignement maritime


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

34 960 041

34 960 041

0

Crédits de paiement

0

31 658 259

31 658 259

0


Le programme apporte un soutien financier aux structures de formation secondaire maritime (CAP-BAC professionnel) dispensée dans les 12 lycées professionnels maritimes (LPM) ainsi que dans les centres agréés en outre-mer qui préparent essentiellement aux métiers de la pêche et à quelques métiers du transport maritime. Chaque LPM dispose d’une offre de baccalauréat professionnel en 3 ans, pour environ 90 classes. Les lycées disposent également de classes de BTS.


La formation supérieure est assurée au sein de l’école nationale supérieure maritime (ENSM), opérateur du programme, qui prépare principalement aux carrières d’officier de la marine marchande et délivre le titre d’ingénieur.


Le programme porte également une action sociale et médicale en faveur des marins et futurs marins. Des bourses d’enseignement sont versées à certains élèves des LPM.


Il s’agit également du fonctionnement du service de santé des gens de mer, qui assure la médecine de santé au travail des marins et qui a la responsabilité de délivrer les certificats d’aptitude pour embarquer. Enfin, l’action vise le soutien aux associations d’accueil des marins dans les ports, ou qui agissent pour aider les marins sans emploi, dans le cadre des dispositions prévues par la convention du travail maritime de l’organisation internationale du travail. Les moyens consacrés à ce soutien constituent désormais uniquement un complément au financement principal issu d’une partie des taxes portuaires, à la suite de la réforme intervenue en la matière.



 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

27 563 198

24 261 416

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 313 198

1 011 416

Subventions pour charges de service public

23 250 000

23 250 000

Dépenses d’investissement

821 053

821 053

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

821 053

821 053

Dépenses d’intervention

6 575 790

6 575 790

Transferts aux ménages

1 157 895

1 157 895

Transferts aux collectivités territoriales

4 452 632

4 452 632

Transferts aux autres collectivités

965 263

965 263

Total

34 960 041

31 658 259

 

Formation initiale des marins : 33 M€ en AE et 29,7 M€ en CP


Dépenses de fonctionnement (26,77 M€ en AE et 23,46 M€ en CP)

L’École nationale supérieure maritime (ENSM), unique opérateur du programme, reçoit une subvention pour charges de service public de 18,25 M€ en AE et en CP. En 2022, celle-ci est abondée de 5 M€ en AE et en CP et s’établit à 23,25 M€ et en subvention exceptionnelle, conformément à l’orientation donnée à l’issue du Fontenoy du maritime d’augmenter le nombre d’officiers de la marine marchande, selon des modalités encore à définir.


Dépenses d'intervention (5,20 M€ en AE et en CP)

La formation initiale des marins est dispensée par les lycées professionnels maritimes (LPM), et des centres outre-mer et privés.


Les subventions (4,37 M€ en AE et en CP) aux douze lycées professionnels maritimes (LPM) permettent d’assurer les obligations du face-à-face pédagogique, la mise en œuvre des stages professionnels destinés aux élèves et rendus obligatoires par les obligations de sécurité à bord des navires (lutte contre l’incendie, communications radio, formations médicales, gestion des situations d’urgence, etc.).


Des crédits (0,08 M€ en AE et en CP) sont également destinés à la formation continue des personnels des LPM (dans les domaines techniques, évolutions de la réglementation, soutien à l’organisation de formateurs internes pour encourager le travail en réseau dans le cadre des stages obligatoires prévus au référentiel des baccalauréats professionnels maritimes).


Des crédits (0,7 M€ en AE et en CP) sont également employés pour subventionner les établissements offrant une formation maritime secondaire agréée en l’absence de LPM, notamment en outre-mer où cinq établissements accueillent environ 600 élèves chaque rentrée. Des établissements privés d’enseignement maritime agréés en métropole sont également concernés par cette action. Enfin, il s’agit de la subvention de fonctionnement de l’Unité de concours et d’examens maritimes (UCEM), qui organise les examens maritimes.


Le financement des aides aux élèves boursiers des LPM (0,94 M€ en AE et en CP), dont la proportion dépasse régulièrement les 50% dans l’enseignement maritime secondaire (contre environ 36% dans les établissements d’enseignement gérés par le ministère de l’éducation nationale), représente une priorité de l’action. Les barèmes applicables sont identiques à ceux qui existent dans l’éducation nationale et dans les lycées professionnels agricoles. Des crédits sont également utilisés pour assurer la présence d’assistantes sociales au sein des établissements, dans des missions médico-sociales, notamment la prévention contre les addictions.

Enfin, des crédits (0,13 M€ en AE et en CP) sont prévus pour d'autres entités telles que : l'Unité des concours et examens maritimes (UCEM), Bourcefranc et le Service social maritime.


Formation continue des marins : 0,23 M€ en AE et en CP

Ces crédits (0,23 M€ en AE et en CP) concernent essentiellement les subventions accordées dans le cadre de la formation continue via l’agence de services et de paiement (ASP) afin de couvrir la rémunération d’environ 250 stagiaires chaque année et de près de 1 250 mois de stage de formation continue. La subvention versée par l’intermédiaire de l’ASP sert à rémunérer les formations continues des demandeurs d’emploi qui ont épuisé toutes les autres voies possibles de prise en charge de leur formation. Ces dépenses sont comptabilisées par année civile mais courent sur 18 mois.


Aide et protection du monde maritime (action sociale et médicale) : 1,73 M€ en AE et en CP


Dépenses de fonctionnement (0,8 M€ en AE et en CP)

Des crédits sont destinés aux opérations de communication vis-à-vis des marins concernant les titres et formations. Les titres des marins délivrés doivent être revalidés tous les 5 ans, et 50 000 titres sont délivrés chaque année, avec une tendance à la hausse à la suite de l’évolution des obligations liées à la convention internationale de l’organisation maritime internationale, notamment l’incorporation du secteur de la pêche. Un processus de numérisation des titres a été initié dans le cadre de la simplification des démarches administratives dans les secteurs maritimes (Comité interministériel de la mer de 2014) et permet de ne plus avoir recours à l’imprimerie nationale, qui était chargée de l’édition des titres. La prochaine étape de modernisation consistera en la dématérialisation du processus de délivrance des titres.


Dans le cadre d’une convention pluriannuelle, le financement du centre de consultations médicales maritimes (CCMM) permet de mettre à disposition un service permanent et gratuit pour les navigants, de consultations et d’assistance télé-médicales pour tout navire en mer. Le CCMM assure pour la France, depuis 1983 (environ 3 000 téléconsultations réalisées), une prestation d’assistance, le plus souvent par satellite, avec transmission d’images, d’électrocardiogrammes et de vidéos. La réponse médicale est assurée en continu par les médecins dont l’activité est dédiée au CCMM aux heures ouvrables, par le médecin régulateur du SAMU aux autres moments et, si besoin, par le médecin d’astreinte. Divers praticiens sont régulièrement sollicités pour formuler des avis spécialisés.


Dépenses d'investissements (0,82 M€ en AE et en CP)

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de modernisation des affaires maritimes, il est programmé les dépenses nécessaires à la poursuite de la dématérialisation généralisée des procédures « gens de mer/formation » : adaptations nécessaires au portail à destination des armateurs, refonte des applications Agenda et développement des modules de dématérialisation tournés vers les usagers (applications dans le domaine de la formation maritime : Item et Amfore). Il s’agit de s’adapter aux besoins des utilisateurs, et développer de nouvelles télé-procédures.


Ces applications contribuent également à la simplification de la relation usager/administration, et sécurisent le processus de formation et de délivrance des titres (simplification et sécurisation des échanges d’informations, planification des sessions, inscription des candidats, enregistrement du suivi et de l’acquisition des modules de formation).


Pour les armateurs, ces applications représentent un vecteur de réforme du permis d’armement, avec de nouvelles modalités de déclaration des équipages par les armateurs, le principe de contrôles a posteriori, dans le respect du principe « Dites-le-nous une fois ».


Le service de santé des gens de mer (SSGM) a la responsabilité de délivrer les certificats d’aptitude pour embarquer. Il assure la médecine de santé au travail des marins. Les crédits permettent le fonctionnement du SSGM, organisé en 44 points de consultations sur le littoral métropolitain et des Outre-mer, chaque équipe couvrant un secteur plus ou moins étendu en fonction du nombre de marins et des distances à parcourir. Ces crédits servent également à l’achat de tests et de matériels médicaux. Des crédits sont prévus pour la maintenance du système d’information médical du SSGM. En 2022, le SSGM poursuivra également son investissement en matière d'équipements techniques de pointe destinés à contrôler la vision des gens de mer.

Dépenses d'intervention (0,12 M€ en AE et en CP)

Des subventions sont destinées aux associations d’accueil des marins dans les ports dans le cadre des dispositions prévues par la convention du travail maritime de l’OIT (0,05 M€ en AE et en CP) en vue notamment de soutenir plusieurs dépenses d’investissement en matériel nécessaires à ces associations, ou encore de l’abondement du fonds de solidarité destinés aux marins abandonnés (0,03 M€ en AE et en CP).


 

ACTION    46,5 %

03 – Flotte de commerce


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

89 423 496

89 423 496

0

Crédits de paiement

0

89 423 496

89 423 496

0


Le transport maritime est une activité confrontée à une concurrence internationale particulièrement vive. Dans sa volonté de soutenir cette activité, l’État s’est assigné un triple objectif à travers les aides à la flotte de commerce :

– renforcer la compétitivité économique des entreprises de transport maritime face à la concurrence internationale et, par conséquent, maintenir et développer les activités maritimes dont le centre de décision effectif est situé sur le territoire français ;

– soutenir l’emploi maritime par des dispositifs d’allègement de charges sociales et fiscales ;

– favoriser la qualité du pavillon français et l’amélioration de la sécurité maritime grâce au rajeunissement et à la modernisation de la flotte de commerce.


Les crédits de l’action concernent les entreprises qui emploient des personnels naviguant sur des navires de commerce battant pavillon français et communautaire, affectés à des activités de transport maritime, et soumis à la concurrence internationale. Ils comprennent la compensation:

- à l’Établissement national des invalides de la marine (ENIM) de l’exonération des charges sociales patronales relatives à la maladie, la vieillesse, et les accidents du travail pour les marins ;

- à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) de l’exonération des charges sociales patronales relatives à la famille (CAF) ;

- et à Pôle-emploi de l’exonération des charges sociales patronales relatives à l’assurance chômage (UNEDIC).


Par ailleurs, l’action concerne également le remboursement par l’État à la Compagnie générale maritime et financière (CGMF) des charges spécifiques de retraite, dans le but d’apporter un complément de retraite aux personnels de l’ancienne compagnie générale maritime (CGM) privatisée en 1996. La baisse de crédits de 100 K€ par rapport à 2019 provient de la diminution progressive des ayants-droit. L’action finance aussi le comité de gestion des risques d’accidents du travail (CGRAT), pour le paiement des rentes d’accident de travail et de trajet des personnels de l’ancienne CGM.


Enfin, en raison d’un besoin réel de marins français – reconnus pour leurs compétences – sur divers types de navires exploités à l’international au sein de secteurs soumis à une tension importante (porte-conteneurs, gaziers, off-shore, etc.), le Fontenoy du maritime a permis de fixer l’objectif de création de 500 emplois d’ici fin 2022 et 5 000 à l’horizon 2030.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

89 423 496

89 423 496

Transferts aux entreprises

63 425 508

63 425 508

Transferts aux autres collectivités

25 997 988

25 997 988

Total

89 423 496

89 423 496

 

Contribution au financement de compléments retraite et rentes d’accidents du travail de la CGMF : 7,75 M€ en AE et en CP


La compagnie générale maritime et financière (CGMF) est une société en charge du portage et de la gestion des engagements financiers et sociaux de la compagnie générale maritime (CGM) et de la société nationale maritime Corse-Méditerranée (SNCM).

La contribution du programme à la CGMF est destinée au financement :

– de la caisse de retraite de la CGMF, afin de permettre aux pensionnés de percevoir les mêmes retraites que celles prévues par le protocole n°1 du 24 avril 1979 et n°2 du 16 mai 1979 conclu par l’État et la CGMF ;

– du comité de gestion des risques d’accidents du travail (CGRAT), prenant en charge les rentes d’accidents du travail survenus avant 1979.


Dispositifs d’aide à la flotte de commerce (ENIM, ACOSS, UNEDIC) : 65,07 M€ en AE et en CP


L’exonération des contributions patronales au bénéfice des armateurs en situation de concurrence internationale pour leurs navires battant pavillon français et communautaire, est prévue par l’article L. 5553-11 du code des transports.

- Exonérations dites ENIM

Des crédits sont prévus pour la compensation à l’établissement national des invalides de la marine (ENIM) de l’exonération des contributions patronales à ce régime (vieillesse et maladie).

- Exonérations dites non-ENIM

Des crédits sont prévus pour la compensation à l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) et à l’UNEDIC de l’exonération des contributions patronales relatives aux allocations familiales et au risque chômage.


Dispositif de soutien à l’emploi maritime (16,6 M€ en AE et en CP) : consistant en une prorogation du dispositif exceptionnel de soutien au secteur de transport de passagers mis en place en 2021.



 

ACTION    14,1 %

04 – Action interministérielle de la mer


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

27 059 044

27 059 044

2 162 534

Crédits de paiement

0

28 771 053

28 771 053

2 162 534


L’action civile de l’État en mer (AEM) revêt des formes diverses : police, réglementation des pêches, sécurité maritime, sauvegarde des personnes et des biens, missions techniques. Les 45 missions assignées à l’AEM sont prises en charge, à des degrés divers, par une dizaine de ministères. Le ministère chargé de la mer participe à plus de 40 missions, et en coordonne une quinzaine. Dans ce cadre, les services relevant de la direction des affaires maritimes mettent en œuvre les politiques relatives :

- au contrôle et à la surveillance des activités maritimes : les affaires maritimes sont habilitées au titre de l’ensemble des polices spéciales en mer (police des pêches, police de la navigation, de la sécurité des navires, des épaves, police de l’environnement) et agissent pour le compte des différents ministères intéressés. Cette mission connaît une montée en puissance importante depuis 2015 ;

- au contrôle de l’environnement marin : police encore jeune mais en pleine expansion depuis 2015 ;

- au contrôle et à la surveillance des pêches maritimes : depuis ces dernières années, faisant suite notamment à la montée en puissance de l’Agence européenne de contrôle des pêches (AECP) et compte tenu d’exigences communautaires réglementaires de plus en plus importantes, la mission de contrôles des pêches s’est renforcée.

Dans ce contexte, les personnels et les unités du dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS) jouissent d’un statut d’acteurs incontournables du contrôle des pêches en mer comme à terre, en particulier dans le cadre des plans de contrôles conjoints communautaires (cabillaud, thon rouge) mis en œuvre sous l’égide de l’AECP et impliquant les différents États membres concernés par ces pêcheries sensibles.

Le dispositif de contrôle et de surveillance s’articule autour de deux composantes, d’une part un dispositif hauturier composé à partir de 2022 de quatre patrouilleurs basés en métropole, ainsi que d’un cinquième patrouilleur basé à La Réunion (l’Osiris II) dédié à la surveillance des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et d’autre part, un réseau d’unités littorales des affaires maritimes (ULAM) qui, à l’échelon départemental à terre et en mer, participent au contrôle des activités maritimes côtières dans leur diversité. L’ensemble de ces moyens nautiques assure des missions de surveillance et contrôle des pêches (60 % de l’activité), selon une réglementation européenne très évolutive et prégnante, ainsi que d’autres missions de surveillance (environnement marin, navigation, activités de plaisance) et prévention des pollutions, assistance et sauvetage en mer (40% de l’activité).


Le dispositif entre aussi dans le cadre du plan de modernisation AM2022. D’une manière générale, l’ensemble des contrôles sera organisé par ciblage grâce à deux centres opérationnels : le centre national de surveillance des pêches (CNSP) et le centre d’appui au contrôle de l’environnement marin (CACEM). Des entrepreneurs d’intérêt général (EIG) travaillent à la réalisation d’un tel système basé sur l’analyse de données numériques (Projets « MonitorFish - MonitorEnv », « RapportNav »).


Le « dispositif POLMAR » (POLlution MARine) est une organisation instituée en France en 1978, à la suite de la catastrophe de l’Amoco Cadiz sur les côtes de Bretagne, et a été renforcée depuis les accidents de l’Erika (1999) et du Prestige (2002) afin de mieux lutter contre la pollution et renforcer la coordination. Le dispositif Polmar comprend un volet marin ORSEC Polmar/Mer activé par les préfets maritimes lorsqu’une intervention en mer est nécessaire, et un volet terrestre ORSEC Polmar/Terre activé par les préfets des départements concernés par la pollution, sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, en cas de pollution importante sur le littoral ou menaçant de l’atteindre. L’action du programme vise dans le cadre Polmar/Terre, d’une part, à l’entretien des stocks des centres de stockage de matériels de lutte anti-pollution (8 centres interdépartementaux en métropole et 6 centres outre-mer nécessitent un entretien régulier des bâtiments, matériels), et d’autre part, au maintien des compétences des correspondants Polmar départementaux qui sont chargés notamment de tenir à jour les volets Polmar/Terre de la planification Orsec départementale et d’organiser régulièrement des exercices d’entraînement et des formations locales.


La modernisation du dispositif est au programme du projet AM2022 et a abouti en 2020 à la création d’un pôle national d’expertise Polmar/Terre, positionné à Brest. La raréfaction et la dispersion des effectifs nécessitent de concentrer la gestion (connaissance, maintenance et logistique) des stocks sur certaines implantations. Cette concentration va impliquer à partir de 2022 des transferts de matériels, un réaménagement de certains centres pour accueillir le matériel supplémentaire ou une recherche de nouveau site. Un programme d’investissement pour le renouvellement de barrages est nécessaire ainsi que l’acquisition de matériels innovants de protection destinés aux zones à fort courant.


Quant à la navigation de plaisance maritime et fluviale et aux loisirs nautiques, le ministère met en place des outils de connaissance du secteur et adapte la réglementation pour le développement de cette filière. L’enjeu économique de la filière nautique est important dans son ensemble et pour certains territoires : sur le plan de la construction, la France est le premier constructeur de bateaux de plaisance en Europe et le second au niveau mondial. Pour l’activité de la plaisance tant privée que professionnelle, la filière représente une activité cruciale pour les régions littorales (PACA avec le yachting, côte atlantique etc.) compte tenu de l’étendu de notre littoral et il s’agit d’une activité non exportable. Un important travail de dématérialisation des procédures est entrepris pour simplifier les démarches administratives des usagers dans la gestion de leur bateau. Le référentiel des règles et mesures de sécurité des activités de plaisance et de nautisme évolue régulièrement afin de le simplifier en l’adaptant à la technique, aux pratiques et en responsabilisant les pratiquants. La communication est également un enjeu majeur des politiques publiques dans ce secteur : la filière des activités nautiques est hétérogène et représente un public important (de l’ordre de 5 millions de plaisanciers réguliers et plus de 15 millions de pratiquants réguliers ou occasionnels du nautisme).

Concernant la connaissance du secteur, le ministère développe des bases d'informations, permettant la constitution de données précises. Ainsi, il a créé un observatoire des ports de plaisance français maritimes et eaux intérieures qui réalise régulièrement des études sur l’activité de ces ports. Ces études permettent d’éclairer les décideurs et les pouvoirs publics sur les évolutions du secteur.


Dans le domaine de l’accidentologie, l’ouverture des données a fait l’objet d’un effort particulier notamment avec le système national d’observation de la sécurité des activités nautiques (SNOSAN). Il s’agit d’un observatoire interministériel créé en juillet 2015. Il vise à mieux connaître les caractéristiques des accidents relatifs à la plaisance et aux sports nautiques, à des fins de prévention. Il associe quatre partenaires publics et une association : le ministère de la mer (direction des affaires maritimes), le ministère des Sports, le ministère de l’Intérieur, l’École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) et la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). En juillet 2018, la DAM a publié sur internet les données sur les opérations de sauvetage et d’assistance des CROSS effectuées depuis 1985, ainsi qu’une cartographie de ces opérations. Le SNOSAN a également ouvert un site web sur lequel une cartographie des avis urgents aux navigateurs est consultable en direct. Cet observatoire permet d’avoir les bilans quasiment en temps réel. Tous les ans, un bilan annuel de l’accidentologie est publié.



 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

18 659 791

18 533 180

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

18 659 791

18 533 180

Dépenses d’investissement

8 202 346

10 040 965

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

8 202 346

10 040 965

Dépenses d’intervention

196 907

196 908

Transferts aux autres collectivités

196 907

196 908

Total

27 059 044

28 771 053

 

Dispositif de Contrôle et de Surveillance : 6,1 M€ en AE et 7,8 M€ CP


Crédits de fonctionnement (5,35 M€ en AE et 5,36 M€ en CP)

Les services du littoral (unités littorales des affaires maritimes des DDTM, ou navires hauturiers des directions interrégionales de la mer) bénéficient d’une dotation évaluée par catégorie de navires en fonction de leur coût de fonctionnement et d’entretien.

Des crédits sont ouverts pour des actions transversales concernant la formation et le maintien des compétences des agents, l’achat d’équipements divers, le financement de la communication satellitaire entre le CROSS ETEL et les patrouilleurs basés en métropole, ainsi que la maintenance des systèmes d’information pour le contrôle des pêches. Un marché multi-attributaire pluriannuel de surveillance des pêches par drone aérien a été notifié en 2020, et le lancement d’un nouveau marché de communication satellitaire pour les patrouilleurs est à l’étude.

Ces crédits sont également utilisés pour le fonctionnement du patrouilleur austral OSIRIS.

Par ailleurs, des moyens sont consacrés aux services en charge des cultures marines dans les DML (moyens de fonctionnement et investissements pour le contrôle des cultures marines - conchyliculture par exemple - ou pour les contrôles en cas de crise sanitaire).


Les crédits dédiés aux cultures marines représentent 0,23 M€ en AE et 0,2 M€ en CP.


Crédits d’investissement (0,75 M€ en AE et 2,62 M€ en CP)

Dans le cadre de la quatrième année de mise en œuvre du plan de modernisation, l'année 2022 verra la fin du paiement du patrouilleur Méditerranée engagé en 2019.

Les crédits ouverts seront en premier lieu consacrés aux opérations d’entretien lourd sur les moyens nautiques, avec des remises à niveau techniques (finalisation de l’acquisition du PAM MED, des embarcations légères pour la Jeanne Barret), ainsi qu’au renouvellement de la flottille par l’acquisition de nouveaux moyens nautiques plus légers (acquisition de bateaux à coques semi-rigides et SRR 870). Ces nouveaux moyens sont désormais privilégiés en raison du coût de fonctionnement moins important, de leurs procédures d’acquisition simplifiées (achats mutualisés), et de leur plus grande maniabilité dans les manœuvres pour aborder des navires à contrôler.

Plan POLMAR-Terre : 2,17 M€ en AE et 2,24 M€ en CP


Dépenses de fonctionnement (1,3 M€ en AE et en CP)

Le fonctionnement des centres interdépartementaux de stockage, notamment l’entretien des bâtiments (rénovation de hangars pour abriter les matériels et les protéger de la chaleur excessive comme de l’humidité, réfection des toitures, aménagement des abords et aires de stockage, aménagements des locaux), permet de maintenir les matériels en conditions de fonctionnement, en cas de nécessité.

Les centres peuvent également acquérir de petits matériels pour les centres sur marchés nationaux (marché d’équipements et de protections individuelles, petits outillages) ou par commandes locales (palettes, bacs de stockage, racks de rangement).

Dépenses d’investissement (0,7 M€ en AE et 0,78 M€ en CP)

Les centres de stockage peuvent bénéficier des marchés nationaux concernant l’acquisition de matériels techniques spécifiques : barrages flottants anti-pollution (barrages à réserve de flottaison), matériels spécialisés (récupérateurs pour produits visqueux, pompes), matériels de conditionnement (enrouleurs pour les barrages gonflables, conteneurs pour les barrages à réserve de flottaison), matériels de manutention et de transport (chariots-élévateurs, véhicules utilitaires, embarcations). Deux marchés portant sur l’acquisition de barrages moyens et sur la flottaison permanente devront être passés en 2022.

Dépenses d’intervention (0,18 M€ en AE et en CP)

Une subvention est accordée au centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE).

Plaisance et littoral : 0,77 M€ en AE et 0,63 M€ en CP

Crédits de fonctionnement (0,35 M€ AE et 0,31 M€ en CP)

Des crédits sont alloués à la gestion de la base du questionnaire pour l’examen des permis plaisance, au financement de brochures et de campagnes d’information relatives à la sécurité des activités nautiques, ainsi que la participation aux manifestations ayant trait au nautisme. Ces crédits servent également à disposer de données fiables sur la filière (observatoire des ports de plaisance et de l’accidentologie). En outre, les crédits sont employés pour le maintien en condition opérationnelle des systèmes informatiques qui sont en pleine mutation.


Crédits d’investissements (0,4 M€ en AE et 0,3 M€ en CP)

Dans le cadre du plan de modernisation des affaires maritimes, des crédits sont destinés à la poursuite de la

modernisation du système d’immatriculation des navires dans le cadre du portail « démarches plaisance » et l’extension de ses fonctionnalités par l’intégration du registre des bateaux fluviaux.


Crédits d’intervention (0,02 M€ en AE et en CP)

Il s’agit des subventions versées aux associations œuvrant dans le domaine de la plaisance.


Coordination mer et littoral : 17,8 M€ en AE et 17,72 M en CP


Crédits de fonctionnement (11,44 M€ en AE et 11,37 M€ en CP)

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML), publiée en février 2017, représente un plan d’action stratégique à décliner opérationnellement dans chaque façade de métropole ou bassin d’outre-mer. Les documents stratégiques de façades (DSF) représentent le vecteur opérationnel de la SNML avec des objectifs revus tous les six ans. Ils sont également des instruments de la mise en œuvre de la directive planification de l’espace marin transposée en droit français. Ces documents, au nombre de huit, ont donné lieu jusqu'à présent à une phase de concertation importante avec les différents usagers de la mer, et sont soumis à une évaluation environnementale préalable (confiées à des bureaux d’études spécialisées). Ils sont actuellement en cours de finalisation. Par ailleurs, des crédits continueront à être mobilisés pour le financement de l’appel à projets dédié au Sentier du Littoral, dont la mise en œuvre a été confiée au Cerema.

L'année 2022 devrait permettre la mise en œuvre des DSF dans plusieurs domaines, via notamment les actions du fonds d'intervention maritime (FIM) sur:

- L’industrie nautique : valoriser l’expertise française, source de valeur ajoutée.

 Le fonds d’intervention cible le soutien aux innovations à destination des usagers, notamment via le lancement d’appels à projets partenariaux dans les territoires, des actions de communication autours d’applications et le soutien à la mise en place de filières de déconstruction des navires.

- Le dragage : valoriser durablement les sédiments pour répondre aux exigences de la loi pour l’économie bleue.


Le fonds d’intervention doit permettre de :

- soutenir les grands ports maritimes (GPM) de l’Hexagone lorsque ceux-ci prennent en charge une partie du stockage des sédiments, en attendant leur valorisation ;

- accompagner la structuration des filières de valorisation, notamment via des expérimentations qui permettent d’apporter des preuves de concept de certains types de réemploi par des expérimentations et/ou de susciter de nouvelles expérimentations qui auront vocation à être généralisées.

- Tourisme maritime et côtier : accompagner la valorisation du patrimoine littoral et sous-marin.

Les crédits permettront de soutenir la mise en place d’un appel à candidature, en appui aux maîtres d’ouvrage publics (en particulier les Parcs naturels marins), en priorité en faveur de l’identification des sentiers sous-marins des infrastructures d’accueil nécessaires à terre.


- Aquaculture : soutenir la transformation de la filière vers le BIO et accompagner sa transition numérique.

Le fonds cible des actions d’accompagnement des entreprises vers le BIO, le soutien à l’exploitation du FEAMP, en lien avec IFREMER pour soutenir le développement de l’aquaculture multitrophique. Par ailleurs, en lien avec l’ambition de renforcement des connaissances des interactions de ces activités avec le milieu dont elles dépendent, le fonds permettra d’envisager le développement d’une application numérique nationale.

- Formation et métiers de la mer : renforcer les actions en faveur de la structuration des filières de formation et la connaissance des métiers

Les crédits permettront d’accompagner la structuration de l’offre de formation dans les OM (not. Guyane), de soutenir le renforcement de l’attractivité des métiers de la mer, et les actions de sensibilisation pour renforcer la culture maritime.

Sans intervenir en plus des crédits sollicités dans le cadre du plan de relance pour la pêche ou le Fontenoy du maritime, les crédits permettront également d’initier un accompagnement de long terme est nécessaire en faveur du développement de l’apprentissage dans les métiers du maritime, d’une meilleure lisibilité de l’offre de formation, ainsi que d’une modernisation de l’outil de formation pour positionner des compétences en appui au développement de la filière EMR.


- Économie sociale et solidaire bleue

Les crédits permettront de financer l'accompagnement d'une politique publique ESS du maritime via un appel à manifestation d’intérêt (AMI) et diverses actions de soutien comme le déploiement d’un volet formation des équipes en réinsertion sur les spécificités du maritime ou encore la promotion d’un label ESS maritime.


- Biotechnologies bleues : permettre l’émergence d’acteurs français positionnés sur des segments à haute valeur ajoutée du volet alimentaire à l’échelle européenne.

Les crédits permettront d’établir une cartographie du secteur via des études dédiées, d’identifier et de réunir les acteurs du secteur à l’échelle des façades maritimes avant de lancer des appels à projets sur des segments spécifiques.


Crédits d'investissements (6,35 M€ en AE et en CP)

Une partie des crédits identifiés dans le FIM relèvent d'opérations d'investissements.


Des actions transversales liées à la valorisation des données, au rayonnement de l’expertise française à l’échelle internationale ainsi qu’à l’animation des services déconcentrés sont également prévues.


 

ACTION    4,1 %

05 – Soutien au programme


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

7 959 016

7 959 016

180 000

Crédits de paiement

0

8 552 648

8 552 648

180 000


Cette action assure le soutien global à l'ensemble du programme. Elle contribue notamment au développement des systèmes d'informations du programme. Elle a également un deuxième volet d'action sur le financement d'opérations liées aux ressources humaines.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

6 470 438

7 064 549

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

6 470 438

7 064 549

Dépenses d’investissement

1 488 578

1 488 099

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 488 578

1 488 099

Total

7 959 016

8 552 648

 

Dépenses communes au programme : 7,95 M€ en AE et 8,55 M€ en CP


Dépenses de fonctionnement (5,45 M€ en AE et 6,05 M€ en CP)

Ces dépenses incluent le coût de fonctionnement courant des services déconcentrés de métropole et d’outre-mer, soit quatre directions inter-régionales (DIRM) en métropole, quatre directions de lamer (DM) en outre-mer, et quatre services en collectivités d’outre-mer.


Le budget de fonctionnement support de l’administration centrale comprend les dépenses relevant de la direction des affaires maritimes ou mutualisées :

- Dépenses nationales : déplacements des agents de l’administration centrale (nombreuses missions à l’étranger),études et frais divers (certification qualité), remboursement des personnels mis à disposition. Il s’agit également du fonctionnement du guichet unique du registre international français (RIF) basé à Marseille (loyer, fonctionnement courant, frais de déplacements) ;

- Dépenses mutualisées : l’administration centrale prend également à sa charge, pour l’ensemble du programme, les crédits des frais de changement de résidence des agents mutés sur un poste relevant des services des affaires maritimes, au départ de la métropole ou de l’outre-mer, ainsi que les congés bonifiés et frais liés au dialogue social. Le budget relatif aux liens du Réseau Interministériel de l’État (RIE) pour l’ensemble des services de métropole et d’outre-mer est également centralisé en raison du mode de gestion de cette prestation.


Dépenses de fonctionnement des entités rattachées au programme (1,02 M€ en AE et en CP)

Les établissements suivants sont concernés par ces dépenses :

- L’école nationale de sécurité et d’administration de la mer (ENSAM) : 0,56 M€ en AE et en CP. Cette école assure la formation entre autre des administrateurs des affaires maritimes et dispense également des formations maritimes pour un public plus large aux agents de différents ministères ;

- Le centre de valorisation des ressources humaines (CVRH) : 0,039 M€ en AE et en CP. Cet établissement participe à la formation des agents ;

- La direction des services informatiques (DSI) de Saint-Malo: 0,42 M€ en AE et en CP. Cette antenne assure le maintien en condition opérationnelle, l'hébergement et le développement des systèmes d'informations de la DAM.


Dépenses d'investissement (1,48 M€ en AE et en CP)

Pour 2022, de nombreux investissements informatiques seront portés par cette action, en parallèle des actions menées dans le cadre du plan de relance sur la rénovation et la modernisation des systèmes d'information. D'autres opérations d'investissements sont portées par les services déconcentrés.



 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

208 333

208 333

210 526

210 526

Transferts

208 333

208 333

210 526

210 526

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime (P205)

18 250 000

18 250 000

23 250 000

23 250 000

Subventions pour charges de service public

18 250 000

18 250 000

23 250 000

23 250 000

ENIM - Etablissement national des invalides de la marine (P197)

43 283 889

43 283 889

43 000 000

43 000 000

Transferts

43 283 889

43 283 889

43 000 000

43 000 000

Total

61 742 222

61 742 222

66 460 526

66 460 526

Total des subventions pour charges de service public

18 250 000

18 250 000

23 250 000

23 250 000

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

43 492 222

43 492 222

43 210 526

43 210 526

 

Les crédits alloués à l'ASP concernent essentiellement les subventions accordées dans le cadre de la formation continue des marins. Les crédits destinés à l'ENIM correspondent aux exonérations de contributions patronales bénéficiant aux armateurs en situation de concurrence internationale pour leurs navires battant pavillon français et communautaires.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime

 

 

232

16

 

 

 

 

232

16

 

 

Total

 

 

232

16

 

 

 

 

232

16

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

232

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

 

Impact du schéma d'emplois 2022

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

232