$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,206)

$@FwLOVariable(libelleProg,Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

0

36 971 243

36 971 243

0

36 737 383

36 737 383

02 – Santé et protection des animaux

0

114 461 869

114 461 869

0

112 319 451

112 319 451

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

0

23 222 635

23 222 635

0

22 671 463

22 671 463

04 – Actions transversales

0

86 651 748

86 651 748

0

86 703 248

86 703 248

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

0

4 000 000

4 000 000

0

4 000 000

4 000 000

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

343 157 504

884 082

344 041 586

343 157 504

884 082

344 041 586

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

0

4 910 500

4 910 500

0

4 910 500

4 910 500

Total

343 157 504

271 102 077

614 259 581

343 157 504

268 226 127

611 383 631




Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

 

 

 

 

Transferts sortants

 

 

 

-1 017 026

-1 017 026

-1 017 026

-1 017 026

contribution au plan chlordécone IV

► 162

 

 

 

-289 000

-289 000

-289 000

-289 000

Sac à dos action sociale P206 - Réforme OTE secrétariats généraux communs

► 216

 

 

 

-37 022

-37 022

-37 022

-37 022

Restauration collective des agents provenant du MAA (P206) au sein des DDI

► 216

 

 

 

-419 012

-419 012

-419 012

-419 012

INRAE plateforme épidémiosurveillance

► 142

 

 

 

-271 992

-271 992

-271 992

-271 992

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

+5,00

Transfert des missions du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB)

141 ►

 

+1,00

Transfert des missions du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB)

217 ►

 

+4,00

Transferts sortants

 

 

 

 Les mesures de transfert du titre 2 concernent 5 ETPT dans le cadre du transfert des missions du Haut Conseil des Biotechnologies vers l'ANSES, l'un d'1 ETPT en provenance du programme 141 « Enseignement public du second degré », l'autre de 4 ETPT en provenance du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ».


S'agissant des transferts des crédits hors titre 2, les mesures de transfert sortants concernent :

  • 289 000 € vers le programme 162 « Interventions territoriales de l’État », au titre du financement du plan Chlordécone IV ;

  • 37 022 € et 419 012 € vers le programme 216 « Conduite et pilotages des politiques de l'Intérieur » respectivement dans le cadre de la mise en œuvre des Secrétariats généraux communs et de la restauration collective des agents MAA au sein des DDI ;

  • 271 992 € vers le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » pour le financement des plateformes d 'd'épidémio-surveillance confiées à l'INRAE.

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2021

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2022

Effet des
mesures de
transfert
pour 2022

Effet des
corrections
techniques
pour 2022

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
des schémas
d'emplois
2022 sur 2022

Plafond
demandé
pour 2022

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

A administratifs

71,00

0,00

0,00

0,00

-2,00

-2,00

0,00

69,00

A techniques

1 102,00

0,00

0,00

+28,50

-0,50

-2,00

+1,50

1 130,00

B et C administratifs

433,00

0,00

0,00

0,00

+6,00

+6,00

0,00

439,00

B et C techniques

3 197,00

0,00

0,00

+77,50

+3,50

0,00

+3,50

3 278,00

Enseignants

3,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

3,00

Total

4 806,00

0,00

0,00

+106,00

+7,00

+2,00

+5,00

4 919,00

 

Une correction technique de +106 ETPT correspond à l'inscription en base en 2022 des créations de postes intervenues en gestion 2021 afin de renforcer les effectifs mobilisés pour le rétablissement des contrôles sanitaires et phytosanitaires aux frontières avec le Royaume-Uni depuis le Brexit.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

A administratifs

19,00

0,00

7,00

19,00

0,00

7,00

0,00

A techniques

82,00

8,00

7,00

85,00

0,00

7,00

+3,00

B et C administratifs

75,00

34,00

7,00

75,00

0,00

7,00

0,00

B et C techniques

213,00

45,00

7,00

220,00

72,00

7,00

+7,00

Enseignants

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

389,00

87,00

399,00

72,00

+10,00

 

Le projet de loi de finances pour 2022 prévoit un schéma d'emplois de +10 ETP sur le programme 206 afin d'assurer le renforcement des équipes territoriales en charge du bien-être animal.

 

HYPOTHÈSES DE SORTIES

389 sorties sont prévues, dont 87 au titre des prévisions de départs en retraite. Les autres mouvements correspondent à des mobilité inter-programmes, des fins de contrats ou des départs en détachement, en disponibilité, en congé parental, en congé longue durée, etc.

 

HYPOTHÈSES D’ENTRÉES

Le nombre de primo recrutements ne peut qu'être estimé à ce stade. Il sera ajusté en cours d'exécution en fonction, d'une part, de la réalisation des sorties, et, d'autre part, des volumes des autres types d'entrées (détachements et positions normales d'activité entrants, retours de congés, disponibilités, entrées réelles sous plafond). Il correspond au nombre des entrants sur concours, en excluant les agents déjà présentés sur le programme.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2021

PLF 2022

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact des schémas
d'emplois
pour 2022

Dont extension en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

Dont impact du schéma d'emplois
2022 sur 2022

Services régionaux

890,00

890,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services départementaux

3 916,00

4 029,00

0,00

0,00

106,00

+7,00

+2,00

+5,00

Total

4 806,00

4 919,00

0,00

0,00

106,00

+7,00

+2,00

+5,00


(en ETP)

Service
 

Schéma d’emplois
(Prévision PAP)

ETP
au 31/12/2022
(Prévision PAP)

Services régionaux

0,00

890,00

Services départementaux

+10,00

4 031,00

Total

+10,00

4 921,00


Le projet de loi de finances pour 2022 prévoit un schéma d'emplois de +10 ETP sur le programme 206 afin d'assurer le renforcement des équipes territoriales en charge du bien-être animal.


Les estimations d'effectifs en ETP au 31/12/2022 ont été calculées sur la base des seuls moyens permanents projetés au 31/12/2021 dans le cadre des travaux de suivi de gestion (deuxième compte-rendu de gestion) auxquels sont appliqués les effets attendus des transferts et des impacts des schémas d'emplois du PLF 2022.


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Santé, qualité et protection des végétaux

0,00

02 Santé et protection des animaux

0,00

03 Sécurité sanitaire de l'alimentation

0,00

04 Actions transversales

0,00

05 Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

0,00

06 Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

4 919,00

08 Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

0,00

Total

4 919,00

 

Les effectifs du programme sont regroupés dans l'action 06 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation ». Les agents concernés sont affectés dans les services chargés de la mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation au sein des directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) et  des  directions départementales de la protection des populations (DDPP) et des directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETS-PP).

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2021-2022 :  17,00

Pour le cycle 2021-2022, les objectifs de recrutement ont été réévalués afin de contribuer au plan gouvernemental «1 jeune 1 solution», dont l’apprentissage  constitue  l’un  des axes de la politique gouvernementale d’insertion des jeunes dans la vie professionnelle. L'augmentation des objectifs de recrutement sera couverte en gestion 2022 à due concurrence des contrats supplémentaires effectivement réalisés. L'objectif de 17 apprentis est fixé au programme 206 au titre de 2022. Cela représente 10 ETPT inscrit en dotation et 7 ETPT complémentaires attendus en gestion.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les effectifs du programme sont gérés par des agents rattachés au programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture". Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont donc retracés au niveau ministériel sur ce programme de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales.


 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2021

PLF 2022

Rémunération d'activité

207 742 198

214 568 041

Cotisations et contributions sociales

125 476 326

125 064 864

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

93 179 973

93 179 973

    – Civils (y.c. ATI)

93 082 973

93 082 973

    – Militaires

97 000

97 000

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

32 296 353

31 884 891

Prestations sociales et allocations diverses

2 620 912

3 524 599

Total en titre 2

335 839 436

343 157 504

Total en titre 2 hors CAS Pensions

242 659 463

249 977 531

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Il est prévu un versement d'allocations d'aide au retour à l'emploi (ARE) à hauteur de 1,1 M€ pour environ 213 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2021 retraitée

243,63

Prévision Exécution 2021 hors CAS Pensions

245,75

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021–2022

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,12

    – GIPA

-0,04

    – Indemnisation des jours de CET

-0,64

    – Mesures de restructurations

-1,44

    – Autres

0,00

Impact du schéma d'emplois

0,34

EAP schéma d'emplois 2021

0,00

Schéma d'emplois 2022

0,34

Mesures catégorielles

0,21

Mesures générales

0,04

Rebasage de la GIPA

0,04

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

2,84

GVT positif

3,86

GVT négatif

-1,02

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

1,92

Indemnisation des jours de CET

0,68

Mesures de restructurations

1,23

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

1,00

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

1,00

Autres

0,00

Total

249,98

 

Les dépenses de personnel du programme 206 sont fixées pour le PLF 2022 à 249,98 M€ (hors contribution au CAS Pensions) contre 242,7 M€ inscrits en LFI 2021, soit une augmentation de 3,0%.


Au titre des mesures générales, il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (Décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,04M€.

Le glissement vieillesse technicité (GVT) positif est estimé à 3,86 M€, soit 1,5 % de la masse salariale. L'économie générée par l'écart entre le coût des départs et le coût des arrivées (GVT négatif) est évaluée à -1,02 M€, soit 0,4 % de la masse salariale.


Les mesures de restructuration (1,23 M€) correspondent aux mesures d'accompagnement des opérations de restructuration ainsi qu'aux montants consacrés à la rupture conventionnelle.


Pour les autres variations des dépenses de personnel, l'augmentation des prestations sociales correspond au changement du mode de calcul des capitaux décès (0,10 M€), ainsi qu'à la nouvelle prise en charge par l’État employeur d'une partie des cotisations de la protection sociale complémentaire (PSC) sur la base d'un forfait mensuel de 15 € par agent, soit 0,90 M€ pour le programme 206.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

A administratifs

51 690

52 138

57 877

44 763

44 829

50 299

A techniques

57 562

57 476

66 268

50 018

49 821

57 823

B et C administratifs

29 274

32 490

35 332

24 886

27 803

30 542

B et C techniques

28 032

31 677

40 437

23 757

27 147

35 227

Enseignants

0

0

0

0

0

0

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en
année pleine

Effets extension année pleine

56 678

113 356

Plan de requalification de B en A promotion 2020 -2022 promotions 2021

8

B

07-2021

6

33 517

67 034

Plan de requalification de C en B promotion 2020 - 2022 promotions 2021

30

C

07-2021

6

23 161

46 322

Mesures statutaires

56 678

113 356

Plan de requalification de B en A promotion 2020 -2022 promotions 2022

8

B

07-2022

6

33 517

67 034

Plan de requalification de C en B promotion 2020 - 2022 promotions 2022

30

C

07-2022

6

23 161

46 322

Mesures indemnitaires

100 000

100 000

Agenda social

 

toutes catégories

01-2022

12

100 000

100 000

Total

213 356

326 712

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

57 072 972

 

0

 

312 681 784

 

317 094 007

 

51 780 000

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

51 780 000

 

44 226 127
0

 

3 500 000

 

2 900 000

 

1 153 873

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

271 102 077
6 030 600

 

224 000 000
6 030 600

 

44 102 077

 

1 400 000

 

1 600 000

 

Totaux

 

274 256 727

 

47 602 077

 

4 300 000

 

2 753 873

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

83,00 %

 

15,91 %

 

0,51 %

 

0,58 %

 

Les engagements non couverts portent principalement sur des factures émises par les laboratoires d'analyse dans le cadre de la surveillance et de la lutte contre les maladies animales et les organismes nuisibles aux végétaux (dont les tests de dépistage de l'ESB en abattoir et en équarrissage et certaines analyses des plans de surveillance et de contrôle) ainsi que sur le paiement des visites sanitaires compte tenu de leur calendrier de réalisation et de saisie dans le système d'information de l'alimentation.

Certains dossiers d'indemnisation portant sur des foyers de maladies animales (tuberculose, salmonelles) font également l'objet d'engagements en fin de gestion, avec report des paiements sur l'année suivante. Ce paramètre est cependant difficilement prévisible car il dépend fortement de l'importance des foyers et du délai de traitement des dossiers.

Les marchés ou dispositifs pluriannuels en administration centrale (conventions de subventions notamment) participent à ces paiements sur l'exercice budgétaire suivant. Fin 2021, des retraits d'engagements sur d'anciens dispositifs en administration centrale devraient s'élever à 7,4 M€.

Par ailleurs, les nouveaux projets informatiques sont actuellement la principale source de restes à payer au-delà de 2023.

Dans les services déconcentrés, le caractère pluriannuel des conventions est moins marqué. Cependant, l'appel à projet du programme national de l'alimentation (PNA) devrait générer environ 0,7 M€ de restes à payer à l'horizon 2023. 

 

Justification par action

 

ACTION    6,0 %

01 – Santé, qualité et protection des végétaux


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

36 971 243

36 971 243

684 800

Crédits de paiement

0

36 737 383

36 737 383

684 800


Cette action a pour objectif principal de s’assurer que les conditions de production des végétaux garantissent la santé des végétaux eux-mêmes, mais aussi la santé publique et la protection de l’environnement.


Elle est encadrée par des textes européens :

  • le règlement (CE) n° 1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques ;
  • la directive 2009/128 relative à l’utilisation durable des pesticides ;
  • la directive 2001/18/CEE relative aux organismes génétiquement modifiés ;
  • les règlements (UE) 2016/2031 et 2017/625. Ils établissent des règles communes à tous les Etats membres de l'UE en ce qui concerne la production, l'inspection, l'échantillonnage, les contrôles, l'importation, la mise en circulation et la certification du matériel végétal, ainsi que la détection, la notification et l'éradication des organismes de quarantaine.


L’action des services s’appuie sur les dispositions du code rural et de la pêche maritime (Livre II), du code de la santé publique (classement des produits), du code de la consommation (répression des fraudes) et du code de l’environnement (biocides, déchets, OGM, etc.).


Pour garantir la santé des végétaux, à l’échelon national, des conventions de délégation sont établies avec certains organismes spécialisés dans le contrôle et la certification de plants, selon des cahiers des charges très précis. Au niveau régional, des missions peuvent aussi être déléguées aux fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) lorsqu'elles sont reconnues comme organismes à vocation sanitaire (OVS). Ces organismes délégataires doivent être accrédités par le COFRAC selon la norme ISO 17020.


Les crédits de cette action sont en hausse de près d’1 M€ par rapport à 2021 en raison notamment de la hausse de la subvention versée à FranceAgrimer pour son action en matière de bois et de plants de vigne et à l’ONF pour la surveillance de la santé des forêts.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

11 532 587

11 273 650

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 432 587

10 173 650

Subventions pour charges de service public

1 100 000

1 100 000

Dépenses d’intervention

25 438 656

25 463 733

Transferts aux entreprises

2 040 000

1 958 000

Transferts aux autres collectivités

23 398 656

23 505 733

Total

36 971 243

36 737 383

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :  AE = 11 532 587 € et CP = 11 273 950 €


Les dépenses de fonctionnement courant contribuent à l’organisation du contrôle des conditions de production des végétaux et à la surveillance biologique du territoire (SBT) afin de prévenir l'installation ou la dissémination d’organismes nuisibles aux productions végétales, permettant ainsi de protéger les cultures et de limiter l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Elles permettent en outre la mise en place d'un système de surveillance de la santé des forêts et de recherche de résidus de produits phytopharmaceutiques et de contaminants dans les cultures végétales.


Gestion des risques pour la santé des végétaux

8 550 131 € en AE et 8 464 117 € en CP


Les mesures de prévention et de lutte contre les organismes nuisibles sont majoritairement imposées par la réglementation européenne et répondent aux exigences de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), adoptée en 1951 et ratifiée par le France en 1958. Elles correspondent, notamment, à des mesures de surveillance de ces organismes afin de détecter le plus précocement possible les foyers. Elles permettent aussi l’inspection des végétaux les plus sensibles en vue de la délivrance du passeport phytosanitaire européen (PPE) qui permet à ces végétaux d’être mis librement sur le marché de l’Union européenne. A noter que le nouveau règlement européen (UE) 2016/2031, entré en vigueur en décembre 2019, définit une liste d'organismes de quarantaine prioritaires. La surveillance de ces organismes est renforcée par la mise en place obligatoire de programmes de surveillance annuels, ainsi que la définition de plans d’urgence. Le nombre d'organismes nuisibles à surveiller a considérablement augmenté. Une mutualisation de la surveillance, par la mise en place de protocoles de surveillance par filière, est toutefois développée, mais 10 000 contrôles supplémentaires sont nécessaires pour se conformer aux obligations européennes. En parallèle, l'obligation d'apposition du passeport phytosanitaire européen (PPE) est étendue à l'ensemble des végétaux destinés à la plantation, à l'exception des semences (actuellement une cinquantaine d'espèces soumises) et à l'ensemble des semences listées dans les directives de commercialisation (28 espèces nouvellement soumises). Le nombre d'opérateurs (producteurs et revendeurs) soumis aux obligations de délivrance du passeport phytosanitaire a également augmenté.


Concernant la bactérie phytopathogène Xylella fastidiosa, et à la suite de l’apparition de foyers en 2015 en Corse, puis en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et plus récemment dans le département de l’Aude (Occitanie) en septembre 2020, les mesures de surveillance de cet organisme nuisible ont été renforcées conformément à la réglementation européenne. Le plan de surveillance et de lutte comprend les actions suivantes (émanant d'obligations européennes) :

  • Des inspections visuelles, prélèvements et analyses sur l'ensemble du territoire, en particulier dans les zones tampons où une surveillance renforcée est mise en œuvre ;
  • La mise en œuvre des mesures d'éradication autour de chaque foyer (zone infectée), des inspections chez les professionnels dans la zone doivent être réalisées deux fois par an, ainsi que des contrôles routiers ;
  • Des contrôles liés aux dérogations pour la circulation des végétaux spécifiés en provenance de zones délimitées ;
  • Des actions de recherche, de développement et de sensibilisation. En effet, les inconnues sont encore nombreuses sur cette maladie. Plusieurs programmes de recherche sont d'ores et déjà engagés pour lever les incertitudes sur cette bactérie et améliorer les moyens de prévention et de lutte.

Pour 2022, les mesures de gestion, de surveillance et d’analyses gérées par les services de l’État concernant Xylella fastidiosa représenteront au moins une enveloppe de 1,2 M€.


Concernant la lutte contre le capricorne asiatique, insecte ravageur des forêts de feuillus, notamment présent à Gien (Loiret) et à Divonne-les-Bains (Ain), sa gestion nécessite d’une part une surveillance renforcée qui consiste en des prestations de prospection, notamment par l’intervention de brigades cynophiles (chiens renifleurs) et de grimpe aux arbres, d’autre part une action d’arrachage et de destruction des arbres impactés par l’organisme nuisible.

Pour 2021, le coût est estimé à environ 2 M€ au titre de la gestion des différents foyers de capricorne asiatique. Pour le foyer de Gien, par exemple, qui concentre l’essentiel de la dépense (de l’ordre de 1,5 M€), des marchés publics sont négociés et passés avec des entreprises expertes en la matière, ainsi que l’Office national des forêts, opérateur public, pour assurer des campagnes de recensement et de diagnostic des arbres hôtes du capricorne asiatique.


Enfin, d’autres organismes nuisibles, présents sur le territoire national, nécessitent des mesures de gestion et de surveillance, par exemple le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), ou virus du fruit rugueux brun de la tomate, détecté pour la première fois en France en 2020 (Finistère), le Plum pox virus (sharka), maladie virale dévastatrice pour les arbres fruitiers du genre Prunus, la flavescence dorée (maladie de la vigne), ou encore l’ambroisie trifide, espèce envahissante particulièrement présente en Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie.


Délégations et missions confiées aux OVS des végétaux

1 100 000 € en AE et en CP


Cette enveloppe couvre la compensation de la suppression de la taxe affectée « Bois et plants de vigne », dont le produit était à destination de l’opérateur FranceAgriMer jusqu'à l'abrogation de l'article 1606 du code général des impôts par la loi n°2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. FranceAgriMer reçoit une compensation pour la suppression de cette taxe en tant qu'autorité compétente en matière de bois et de plants de vigne (certification des plants et désormais délivrance du passeport phytosanitaire), en particulier pour la surveillance de la flavescence dorée.


Cette compensation, versée sous forme de subvention pour charge de service public (SCSP), était en 2019, 2020 et 2021, d'un montant de 0,6 M€. En 2022, elle sera valorisée à hauteur de 1,1 M€ afin de couvrir les dépenses nouvelles qui résultent du changement de réglementation sur les contrôles officiels (règlement (UE) 2017/625). En 2020 et 2021, FranceAgriMer avait financé ce complément de 0,5 M€ sur ses fonds propres.


Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux

637 756 € en AE et 633 833 € en CP


Les mesures mises en œuvre s’articulent autour de deux axes :

- S’assurer du respect de la réglementation relative à la distribution et à l’utilisation des intrants en conduisant, d'une part, des inspections chez les distributeurs et les utilisateurs et, d'autre part, par des plans de surveillance et de contrôle pour la recherche de résidus de produits phytopharmaceutiques dans les produits végétaux ;

- S’assurer du respect des règles sanitaires du « paquet hygiène » en production primaire végétale.


Des analyses de recherche d’OGM dans les lots de semences importés des pays tiers contribuent aussi à cet objectif. Un plan de contrôle annuel est mis en œuvre par le ministère chargé de l'agriculture sur les semences à l'import pour vérifier la conformité des étiquetages et rechercher la présence d'OGM dans les lots de semences de maïs conventionnel.


L’évolution en crédits de la dotation de cette activité entre 2021 et 2022 est de + 0,4 M€ en AE et + 0,47 M€ en CP. Elle s’explique par un besoin de revalorisation de l’activité en lien avec l’entrée en vigueur et la montée en puissance, depuis décembre 2019, du règlement européen (UE) 2016/2031 relatif à la santé des végétaux (voir supra).


Promotion des modes de production respectueux de l'environnement et de la santé

1 136 000 € en AE et 967 000 € en CP


Ces dépenses comprennent essentiellement les crédits consacrés au programme national d’expérimentation qui vise à maintenir et à renforcer un dispositif de protection des cultures durables, sûr et efficace dans les filières de production agricole où il n’existe pas de solutions homologuées pour la protection contre les organismes nuisibles (usages mineurs).

Dans les faits, un marché public a été contracté par la DGAL avec plusieurs prestataires afin de conduire des études sur les résidus au champ sur différents groupes culturaux, par exemple les cultures légumières et les cultures fruitières, et de réaliser des analyses de laboratoire sur prélèvements.


L’évolution en crédits de la dotation de cette activité entre 2021 et 2022 est de - 0,4 M€ en AE et - 0,47 M€ en CP. Cette évolution à la baisse vient en compensation de l’augmentation rendue possible et nécessaire sur l’activité précédente (13.01).


Surveillance de la santé des forêts

108 700 € en AE et en CP


Concernant les dépenses de fonctionnement, cette évolution prend en compte un léger rebasage du budget alloué aux SRAL pour leurs missions de surveillance sanitaire des forêts (0,1 M€).


De plus, parmi les dépenses de fonctionnement, on peut citer l’achat de pièges et de phéromones destinés à la surveillance et à la lutte contre les scolytes, insectes xylophages de l'ordre des coléoptères. Ces derniers sont responsables de dégâts, notamment dans les forêts de l'Est, principalement sur les forêts affectées par la sécheresse.


DÉPENSES D'INTERVENTION :  AE = 25 117 356 €  CP = 25 216 433 €


Contrôles officiels et gestion des foyers assurés par les services de l’État: 775 000 € en AE et 760 000 € en CP


Pour l’essentiel, ces dépenses correspondent, d’une part à un partenariat entre la DGAL et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) en matière de santé végétale dans le cadre de la plate-forme d'épidémio-surveillance (0,13 M€) ; d’autre part, à une convention avec le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) relative au financement des tâches réalisées dans le cadre de l'exécution de missions liées au contrôle du matériel fruitier certifié soumis au passeport phytosanitaire européen (0,4 M€).


Missions d’inspection déléguées aux FREDON ou autres missions confiées: 20 916 000 € en AE eten CP

 

Des crédits, pour environ 21 M€ en AE et en CP, sont transférés aux fédérations régionales de lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux (FREDON), reconnues comme « organismes à vocation sanitaire » (OVS), auxquelles l’État délègue des missions, notamment d'inspection, dans le domaine de la santé des végétaux (conformément à l'article L.201-9 du code rural et de la pêche).


Au niveau européen, et au regard de nouveaux facteurs qui, par leur montée en puissance ces dernières années, ont accentué les risques pour les végétaux (mondialisation des échanges commerciaux, changement climatique et élargissement de l’UE), le Conseil de l’UE a conclu à la nécessité de réviser le système actuel de protection de la santé des végétaux. Ainsi, les règlements (UE) 2016/2031 et 2017/625 ont été adoptés en 2016 et 2017 et sont tous deux applicables depuis décembre 2019. Ils établissent des règles communes à tous les États membres de l'UE en ce qui concerne la production, l'inspection, l'échantillonnage, les contrôles, l'importation, la mise en circulation et la certification du matériel végétal, ainsi que la détection, la notification et l'éradication des organismes de quarantaine. Ces règles visent à garantir le même niveau de protection phytosanitaire au sein de l'UE, et assure des contrôles équitables pour les opérateurs.

Le règlement 2016/2031/UE introduit une nouvelle classification des organismes nuisibles aux végétaux. Les deux catégories principales d’organismes réglementés sont les organismes de quarantaine (environ 180 organismes de quarantaine) et les organismes réglementés non de quarantaine. Des plans pluriannuels de surveillance officielle devront être mis en place pour chacun des organismes de quarantaine.

Enfin, le règlement 2016/2031/UE prévoit de nouvelles dispositions en lien avec la circulation des végétaux, produits végétaux et autres objets sur le territoire de l'UE, et notamment la délivrance du passeport phytosanitaire européen (PPE). Ce règlement étend l'exigence de PPE à tous les végétaux destinés à la plantation, sauf certaines semences. Le PPE atteste de l’absence d’organisme nuisible de quarantaine et de l’absence d’organisme réglementé non de quarantaine au-delà d’un certain seuil.


In fine, cela s’est traduit par l’augmentation de la charge de travail pour la surveillance officielle et la délivrance du passeport. Les FREDON assureront la majeure partie de ces activités officielles pour une enveloppe totale d’environ 21 M€.


Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux: 494 156 € en AE et 490 233 € en CP


Une partie de ces crédits permettront de financer pour 0,1 M€ le laboratoire national de référence en santé des végétaux du Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES) ; pour le GEVES également, 0,07 M€ seront consacrés au financement d’une convention relative à la recherche d'organismes génétiquement modifiés dans le cadre du plan de contrôle des semences à l'importation.


Promotion des modes de production respectueux de l'environnement et de la santé: 2 071 000 € en AE et en CP


Sur ces dépenses, une enveloppe de 0,5 M€ sera consacrée au financement d’une convention de partenariat avec le GEVES, relative au soutien à la coordination nationale de la conservation des ressources phytogénétiques. Pour le GEVES également, une convention relative à l’étude du blé tendre d'hiver en condition d'agriculture biologique sera financée (0,03 M€).

Un financement de 0,05 M€ sera effectué au bénéfice de l'association Phyto-Victimes.

Une convention de 0,07 M€ sera passé avec la FREDON PACA pour le suivi des actions sur les usages orphelins en lien avec la commission « usages orphelins ».


Surveillance de la santé des forêts: 1 182 500 € en AE et en CP


L’enveloppe augmentée en 2022 pour cette activité s’explique, pour ce qui concerne les dépenses d’intervention, par la revalorisation de la convention de subvention relative à la mise en œuvre par l'ONF de la mission d'intérêt général « santé des forêts » à hauteur de 0,2 M€ (augmentation des jours d'observations sanitaires à réaliser dans le contexte de crises multiples que connaît la forêt et montée en puissance de la surveillance des organismes réglementés, en conformité avec le règlement UE 2016/2031), faisant passer le montant total de la subvention de 0,36 M€ à 0,56 M€.


Plus globalement, ces dépenses d’intervention permettront d’apporter aux gestionnaires forestiers tous conseils et diagnostics relatifs à la santé des arbres. Outre l’ONF, sont également concernés le Centre national de la propriété forestière (CNPF), à l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) et à l’Institut national de l'information géographique et forestière (IGN).





 

ACTION    18,6 %

02 – Santé et protection des animaux


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

114 461 869

114 461 869

3 495 800

Crédits de paiement

0

112 319 451

112 319 451

3 495 800


Cette action vise à assurer la maîtrise des maladies animales susceptibles d'être transmissibles à l’homme et/ou de mettre en danger l’économie de l’élevage, à surveiller la bonne utilisation des substances administrées à l’animal et à veiller au respect des règles de bientraitance des animaux de rente comme de compagnie.


La mise en œuvre de la gouvernance sanitaire s’est traduite depuis l’année 2015 par la formalisation des conventions de délégation entre les autorités administratives et les organismes à vocation sanitaire régionaux dans le domaine animal (OVS), structures opérationnelles professionnelles exerçant une compétence sanitaire. Les conventions seront poursuivies en 2022 pour les fédérations régionales des groupements de défense sanitaire (FRGDS) désignées comme OVS dans les différentes régions.

La plate-forme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale, créée fin 2011, est opérationnelle. Elle associe les services du ministère, l'INRAE, l’Anses, l'OFB, le CIRAD, les laboratoires et les principales organisations professionnelles compétentes dans le domaine sanitaire. Elle anime et coordonne, grâce à un travail de collaboration, les actions de surveillance des maladies animales.


Pour surveiller l’utilisation des substances administrées à l’animal (substances interdites, résidus de médicaments vétérinaires, contaminants et résidus dans l’alimentation animale), des prélèvements et analyses sont réalisés dans le cadre de plans de surveillance et de contrôle. Le plan Ecoantibio, plan ministériel de lutte contre l'antibiorésistance dans le domaine vétérinaire (animaux de rente et de compagnie) qui vise un usage raisonné des antibiotiques et une diminution du recours aux antibiotiques d’importance critique en médecine vétérinaire, est également supporté par cette action.


Pour contrôler les règles de bientraitance des animaux, des inspections inopinées sont réalisées dans les lieux de détention ou lors des transports d’animaux, ainsi que dans le cadre de l’instruction des plaintes déposées par des particuliers et des associations. En outre, des procédures d’agrément préalable de certaines installations ou de certaines personnes pour l’exercice d’activités particulières contribuent à cet objectif (expérimentation animale, transport, etc.).


La présente action est encadrée par un corpus législatif et réglementaire, harmonisé à l’échelle européenne qui s’appuie sur des règles internationales (Organisation mondiale de la santé animale et Conseil de l’Europe). Il est défini dans le code rural et de la pêche maritime (Livre II, titre I concernant « la garde et la circulation des animaux et produits animaux », notamment le chapitre IV relatif à la « protection des animaux » et le titre II concernant « la lutte contre les maladies des animaux »), ainsi que dans le code de la santé publique (5ème partie, titre IV du Livre I concernant « les médicaments vétérinaires »).


Les crédits de cette action sont en hausse de 1,3 M€ par rapport en 2021 à la suite de l’entrée en application du règlement 2016/429 du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2016, aussi appelé « loi de santé animale ».


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

61 569 748

61 103 930

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

61 569 748

61 103 930

Dépenses d’investissement

3 740 000

3 141 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

3 740 000

3 141 000

Dépenses d’intervention

49 152 121

48 074 521

Transferts aux ménages

 

 

Transferts aux entreprises

31 892 000

32 347 556

Transferts aux autres collectivités

17 260 121

15 726 965

Dépenses d’opérations financières

 

 

Dotations en fonds propres

 

 

Total

114 461 869

112 319 451

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :  AE = 61 569 748 €  CP = 61 103 930 €


Gestion des maladies animales (hors encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles, ESST)

16 629 406 € en AE et 15 686 012 € en CP


Ces mesures visent à prévenir et à surveiller l’apparition des maladies animales réglementées non présentes sur le territoire national, à prévoir des interventions rapides en cas de découverte de foyers (notamment par la mise en œuvre de plans d’intervention sanitaire préétablis), mais aussi à surveiller et éliminer des maladies enzootiques comme la tuberculose bovine ou, comme c’est le cas à La Réunion, la leucose bovine. Ces actions visent à préserver la qualification sanitaire « indemne » de l'élevage français (tuberculose des bovinés, brucellose bovine, ovine et caprine, maladie d’Aujeszky pour le porc, etc.), qui présente un intérêt à la fois sanitaire et économique, notamment pour faciliter les échanges vers d’autres États membres de l’UE ou l’exportation vers les pays tiers.

Exécutées essentiellement en services déconcentrés, les dépenses de fonctionnement concernent principalement le suivi des suspicions de foyers et la gestion des foyers (visites de vétérinaires sanitaires, prélèvements, analyses de laboratoire) pour les maladies animales réglementées.


Parmi les principales mesures en matière de surveillance et de lutte contre les maladies animales, figurent :

- la prévention, la surveillance et la lutte contre la tuberculose bovine, la fièvre catarrhale ovine et les autres maladies des ruminants (brucelloses, fièvre Q, leucose, etc.) ;

- la prévention et la surveillance des maladies porcines ;

- la prévention et la surveillance des maladies des équidés et du virus du Nil occidental ;

- la prévention, la surveillance et la lutte contre les maladies aviaires, en premier lieu contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ;

- la prévention, la surveillance et la lutte contre les maladies des abeilles ;

- la prévention, la surveillance et la lutte contre les maladies des animaux aquatiques (poissons, crustacés et mollusques) ;

- la surveillance des maladies animales présentes dans la faune sauvage (convention avec l'Office français de la biodiversité).


Des co-financements européens sont rattachés à ces actions :

  • Fonds de concours fièvre catarrhale ovine (FCO) : 0,08 M€
  • Fonds de concours Influenza aviaire (IA) – Surveillance : 0,15 M€
  • Fonds de concours Influenza aviaire (IA) – Urgence (2017-2018) : 1,1 M€
  • Fonds de concours maladie des poissons : 0,20 M€
  • Fonds de concours Peste porcine africaine (PPA) – prévention : 0,16 M€


L'entrée en application du règlement 2016/429 du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2016, aussi appelé « loi de santé animale (LSA) », impliquera de nouvelles dépenses de fonctionnement évaluées pour 2022 à 0,7 M€ en AE et en CP.


Cette loi fixe les grands principes de prévention, de surveillance, de lutte et d’éradication des maladies animales transmissibles, notamment en renforçant la biosécurité et la traçabilité des animaux. Elle clarifie et accentue les responsabilités des opérateurs, des vétérinaires, des laboratoires et des autorités compétentes dans la gestion des maladies. Elle facilitera aussi le commerce entre États membres de l’UE tout en protégeant la santé du cheptel et la sécurité sanitaire, et imposera de nouvelles règles relatives aux pays tiers.

Sur le plan de la surveillance et de la notification des maladies, la LSA implique le renforcement des mesures de prévention des maladies animales, ce qui nécessite une surveillance accrue et une certification aux échanges renforcée pour éviter la propagation des maladies.

La surveillance est soit programmée (plan de surveillance avec un nombre déterminé d’animaux à prélever, avec prise en charge ou non par l’État, ou lors d’un échange qui nécessite un test préalable qui doit être enregistré), soit événementielle (lors de la découverte d’un cas).

L’impact de la LSA sera le suivant :

- 11 nouvelles maladies à surveiller en événementiel (lors de cas ou préalable à des échanges)

- 14 nouvelles maladies qui disposent de conditions de certification aux échanges nouvelles ou renforcées

- 1 maladie dont le plan de surveillance est multiplié par 4 (la Fièvre catarrhale ovine)

Plus globalement, la LSA implique la surveillance en système programmé ou événementiel de 134 couples maladie/espèce, contre 123 antérieurement.


Gestion des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST)

15 763 000 € en AE et 16 089 000 € en CP


L'épidémio-surveillance des ESST consiste essentiellement en la réalisation de tests à l'abattoir et à l’équarrissage pour le dépistage de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et de la tremblante des petits ruminants.


La surveillance de l’ESB s'appuie sur trois dispositifs :


  • Surveillance clinique par les éleveurs et les vétérinaires pour détecter l'apparition de cas cliniques en élevage ;
  • Tests systématiques à l'abattoir sur les bovins à risque (accidentés ou présentant des signes cliniques à l'inspection ante mortem) de plus de 48 mois, conformément aux dispositions européennes et sur les bovins sains nés avant le 1er janvier 2002, c'est-à-dire avant l’interdiction totale des farines animales dans l’alimentation des bovins ;
  • Tests systématiques à l’équarrissage sur les bovins de plus de 48 mois.


Pour 2022, il est prévu que la gestion de l'ESB représente au moins 13,2 M€ en AE et CP :

  • Surveillance à l'abattoir : 0,5 M€
  • Surveillance à l'équarrissage : 12,7 M€


Les mesures de gestion de la tremblante sont prévues à hauteur de 2 M€ en AE et CP :

  • Surveillance à l'abattoir : 0,5 M€
  • Surveillance à l'équarrissage (tests de dépistage) : 1,5 M€


En parallèle, côté recettes, les co-financements rattachés à la gestion des ESST sont estimés à 1,7 M€ pour 2022 ; ils financeront les mesures de surveillance.



Identification et traçabilité des animaux vivants

187 500 en AE et en CP


Pour cette activité, deux dépenses principales seront effectuées. La première concerne un marché de prestations de formation des vétérinaires certificateurs conclu avec l'Institut d’Enseignement Supérieur et de Recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement (VetAgro Sup). La seconde concerne un marché de prestations de maintenance corrective, adaptative et évolutive des applications BDI, ESST2007 et BDIV et sous framework.


Plans d’urgence contre les épizooties et les visites sanitaires

15 810 283 € en AE et 15 988 283 € en CP


La refonte des plans d’intervention sanitaire d’urgence (PISU) contre les épizooties majeures s’inscrit dans le dispositif « ORSEC » (Organisation de la réponse de sécurité civile), conformément à la loi de modernisation de la sécurité civile de 2004.

La maîtrise d’une épizootie sur le territoire national nécessite une très grande réactivité, non seulement de la part des services vétérinaires des directions départementales en charge de la protection des populations et de tous les services de l’État, mais également des éleveurs, des OVS et des vétérinaires sanitaires, par la mise en œuvre d’un plan d’actions préétabli dénommé « plan d’urgence ». Le dispositif de formation des vétérinaires sanitaires participe de cette réactivité.


La mise en place de banques d'antigènes permettant l'élaboration rapide de vaccins contre la fièvre aphteuse et la fièvre catarrhale ovine (FCO) constitue un élément essentiel de ce dispositif de préparation à la gestion de crises sanitaires.


Les visites sanitaires organisées dans les élevages sont un élément du dispositif d’épidémio-surveillance vétérinaire. Elles contribuent au maintien du maillage territorial des vétérinaires sanitaires et visent à améliorer le niveau sanitaire des élevages, ainsi que la connaissance que les services de l’État en ont. Les modalités de rémunération pour la réalisation de ces visites sanitaires sont fixées par l’arrêté du 24 septembre 2015 mettant en place les visites sanitaires dans les élevages, ainsi que l’arrêté du 8 août 2018 fixant le montant de l’acte médical vétérinaire (AMV).



Les montants des crédits alloués aux plans d’urgence contre les épizooties et aux visites sanitaires se décomposent ainsi pour 2022 (les montants sont égaux en AE et en CP) :


  • Plans d’urgence :


La poursuite de l’exécution de plusieurs marchés publics, notamment pour la mise en place d’une banque d’antigènes contre la fièvre aphteuse et pour des opérations de dépeuplement d'animaux en élevage (porcs, volailles dont palmipèdes gras), pour une enveloppe totale de 1,1 M€ en CP. Ce montant ne concerne que la part forfaitaire de ces marchés. En cas de crise sanitaire, notamment de déclarations de foyers d'IAHP, comme en 2021, ce montant pourrait être décuplé.


  • Visites sanitaires : environ 15 M€ qui se décomposent ainsi :


- Les visites sanitaires obligatoires :

  - dont filière bovine : 9,8 M€ 

  - dont filière porcine : 1,2 M€

  - dont filière avicole : 1,5 M€

  - dont filière équine : 0,7 M€

- dont petits ruminants : 1,5 M€

- Les visites à visée sanitaire en apiculture : 0,3 M€




Protection des animaux

541 559 € en AE et 515 135 € en CP


Les citoyens sont de plus en plus sensibles et exigeants à l’égard de l’implication des pouvoirs publics sur ce sujet particulièrement sensible au plan médiatique. Les conditions de détention, d’élevage, d’abattage, de transport et d’expérimentation animale font l’objet de règles relatives à la bientraitance des animaux, au travers de textes harmonisés à l’échelle européenne.


Les crédits de fonctionnement courant concernent essentiellement des frais liés à la mise en refuge des animaux maltraités, qui sont des dépenses exécutées en services déconcentrés.


Contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire

12 638 000 € en AE et en CP


Pour assurer la sécurité des aliments, la réglementation européenne prescrit pour les États membres la mise en place de plans de contrôle (PC) pour la recherche de résidus de substances interdites (activateurs de croissance, certains antibiotiques) ou de résidus de médicaments vétérinaires chez l’animal et dans les denrées d’origine animale (viandes, lait, œufs). Des plans de surveillance (PS) des substances indésirables (résidus de médicaments, résidus chimiques) sont également réalisés dans les aliments pour animaux.

Au total, ce sont plus de 45 000 prélèvements qui sont effectués chaque année dans ce cadre.


Un cofinancement européen est rattaché aux actions de prévention du phénomène de résistance des bactéries aux antibiotiques employés dans les élevages (antibiorésistance). Ce fonds est budgété à hauteur de 0,08 M€ en 2022.




DÉPENSES D’INVESTISSEMENT :  AE = 3 740 000 €  CP = 3 141 000 €



Gestion des maladies animales (hors ESST)

400 000 € en AE et 500 000 € en CP


Ces dépenses d'investissement correspondent aux coûts supportés par le programme 206 au titre de Calypso.


Calypso est un projet de portail informatique et d'une base de données visant à renforcer les liens entre l’administration et les vétérinaires (notamment les vétérinaires ruraux) et ainsi améliorer les conditions de collaboration pour la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé et de protection animales. Ce portail permettra :


1.  aux vétérinaires de remonter vers l’administration des informations concernant la surveillance des maladies infectieuses animales, les mesures de biosécurité mises en œuvre en élevage, la maltraitance des animaux ou encore la vente des médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques (dans le cadre de la lutte contre l'antibiorésistance) ;

2.  à l’administration de mettre à disposition des vétérinaires les informations sanitaires dont ils ont besoin pour réaliser leurs actions, informations détenues dans les bases de données du MAA ;

3.  aux vétérinaires et à l’administration de pouvoir échanger des documents de manière dématérialisée, simplifiée et efficace.


En facilitant le travail au quotidien des vétérinaires et en renforçant les liens avec l’administration, Calypso contribuera également à renforcer le maillage vétérinaire sur le terrain, par conséquent à lutter contre la « désertification » vétérinaire en zone rurale.


La première version de Calypso comprend un socle de fonctionnalités et de développements visant à répondre en priorité aux exigences de la loi de santé animale (LSA) et du règlement européen relatif aux médicaments vétérinaires (règlement (UE) 2019/6). La LSA (règlement (UE) 2016/429) renforce en effet la responsabilité des opérateurs, des vétérinaires et de l’autorité compétente dans la prévention des maladies réglementées, notamment leur surveillance. Dans ce cadre, Calypso permettra aux vétérinaires de faire remonter à l'Etat les données relatives à la surveillance des maladies animales réglementées ou encore de disposer des informations dont ils ont besoin pour réaliser leurs actions et ainsi répondre aux obligations de surveillance et de prévention des maladies réglementées.


Les vétérinaires, les fabricants et les autres opérateurs cédant des antibiotiques devront, à l’entrée en application du règlement, soit le 28 janvier 2022, faire remonter à l’administration un certain nombre d’informations à chaque fois qu’ils délivreront des médicaments vétérinaires contenant des substances antibiotiques. Calypso est le seul outil qui permettra à la DGAL de collecter les données de cessions d’antibiotiques auprès de l’ensemble des opérateurs concernés et donc de remplir des obligations européennes de la même façon que le font déjà plusieurs autres Etats membres.


Il est à noter que tous ces développements propres à Calypso vont techniquement se répercuter sur le système d’information de la DGAL (RESYTAL), les deux systèmes devant échanger des données pour pouvoir fonctionner.


Le besoin pour la version n°1 de Calypso (développée au cours de la période 2021-2023) a été estimé à 4,6 M€.

Par ailleurs, le projet Calypso a été retenu par le comité de pilotage du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) qui s’est tenu vendredi 9 avril 2021. Le FTAP va donc participer au financement du projet à hauteur de 3,1 M€.




Identification et traçabilité des animaux vivants

3 340 000 en AE et 2 641 000 € en CP



La DGAL a initié un projet de refonte de la base de données nationale de l’identification (BDNI). Cette base de données, en place depuis 1999, a fait l’objet d’une mission d'évaluation conduite en 2018 (CGAAER n° 18083/S3) ayant conclu à la nécessité de réviser ce système d'identification et de traçabilité, sur la base de trois principaux constats :

- Le règlement « santé animale » (2016/429/UE) modifie les obligations des opérateurs (éleveurs, transporteurs, abattoirs, équarrisseurs) ;

- La gouvernance du système doit par conséquent être revue, notamment au regard du périmètre des délégations et du rôle de chaque acteur (État, établissements de l'élevage, etc.) ;

- Ce système est obsolescent sur le plan technique et a montré des signes de grande faiblesse pouvant mettre à mal nos capacités exportatrices car la certification aux échanges est basée sur la BDNI et de gestion de crise.

De plus, la BDNI a pour objet la gestion des aides animales au titre de la PAC, ce qui nécessite d'avoir un système d'information solide. Elle est également utilisée pour la statistique et la prospective.

La BDNI modernisée deviendra le Système informatique national d’enregistrement des mouvements des animaux (SINEMA). Ce projet comprend la création d’un entrepôt de données, la création de nouvelles bases (base bovine dédiée, base nationale des opérateurs, base de données avicoles etc.), ainsi que l’adaptation des bases de données actuelles (ovines, porcines et abattoirs) au nouveau système d’information.



DÉPENSES D’INTERVENTION :  AE = 49 152 121 €  CP = 48 074 521 €


Gestion des maladies animales (hors ESST)

30 446 621 € en AE et 30 572 521 € en CP


Les dépenses d’intervention correspondent principalement au paiement des indemnisations versées aux éleveurs :


Il s’agit de compensations des abattages totaux ou partiels de troupeaux ordonnés par l’État, à la suite de la confirmation officielle d’un foyer d’une maladie réglementée.


En 2021, les dépenses d’intervention sur cette activité seront exceptionnellement élevées en raison de la crise liée à l’IAHP, mais elles seront nettement plus faibles en 2022, sauf survenance d’une nouvelle crise sanitaire.


La tuberculose bovine a également généré d’importantes dépenses d’indemnisations aux éleveurs, comme chaque année, le nombre de foyers détectés étant continuellement élevé. Pour 2021, il est ainsi prévu une enveloppe de 19 M€ de crédits spécifiquement dédiés à la gestion des foyers de tuberculose bovine, dont une part majoritaire sera constituée de ces indemnisations aux éleveurs concernés par ces foyers. Des proportions de dépenses similaires devraient se reproduire en 2022.


De plus, une enveloppe de 0,67 M€ permettra de financer la Fédération nationale des chasseurs (FNC) et l’Office français de la Biodiversité (OFB), dans le cadre du réseau « SAGIR » pour la surveillance de la faune sauvage (patrouilles, poses de pièges, etc.), certains animaux étant vecteurs de maladies tels les blaireaux pour la tuberculose et font l'objet d'une surveillance particulière.


De plus, le dispositif OMAA (Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille mellifère), mis en place dès 2018 pour deux régions pilotes (Bretagne et Pays de la Loire), a été progressivement étendu sur le territoire national : il lui sera consacré en 2022 une enveloppe budgétaire de 1,5 M€.


Une cartographie du territoire en vue de l'enfouissement de cadavres d'animaux sera établie. Elle est rendue obligatoire par le règlement (CE) 1069/2009 et nécessaire par les récentes vagues de chaleur (2019 et 2020) et les épizooties (ex : IAHP) qui ont conduit à de fortes mortalités animales et à des situations où les capacités maximales des usines de transformation de cadavres d’animaux pouvaient être atteintes. De plus, un risque sanitaire lié au transport des cadavres d'animaux sur de longues distances (plusieurs dizaines voire centaines de km) ne peut être écarté. La nouvelle cartographie permettra de définir des zones où l’enfouissement de cadavres ne porterait pas atteinte à l’environnement par une pollution des eaux et des sols. (0,225M en AE et en CP).


Gestion des maladies animales (hors ESST), par délégations des missions aux OVS

7 270 000 € en AE et en CP


Cette ligne porte les délégations de crédits à destination des Fédérations régionales des Groupements de Défense Sanitaire (FRGDS), associations régionales dirigées par des conseils d’administration composés en majorité d’éleveurs, dont la mission est notamment d’accompagner les services vétérinaires dans la réalisation des prophylaxies officielles et de conduire des programmes collectifs d’assainissement sanitaire (dans le cadre de la surveillance des dangers de catégorie 1). Les FRGDS sont reconnus comme Organismes à vocation sanitaire (OVS).



Gestion des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST)

150 000 € en AE et en CP


Les dépenses d’intervention sur cette activité comprennent une enveloppe consacrée aux indemnisations d’éleveurs consécutivement à un ordre d’abattage de leurs animaux atteints d’ESB ou de tremblante.


Identification et traçabilité des animaux vivants

8 570 500 € en AE et 7 210 000 € en CP


Cette ligne porte notamment :

  • Une convention de subvention avec l'Institut de l'élevage relative à l’identification et à la traçabilité des animaux : 1,2 M€ ;
  • Les subventions aux établissements départementaux de l’élevage (EdE), dont la mission de service public est de mettre à jour la BDNI afin d’identifier et d'enregistrer les mouvements d'animaux d'élevage : 3,2 M€ ;
  • Convention de subvention relative à la production et à la distribution par l'Institut de l'Elevage des documents officiels et des documents d’information pour l’identification bovine, ovine et caprine : 0,09 M€.


Plans d’urgence contre les épizooties et les visites sanitaires

700 000 € en AE et 630 000 € en CP


La majeure partie de ces crédits permettent de mettre en œuvre de stages de tutorat d'étudiants des Ecoles nationales vétérinaires, convention passée avec l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT), pilote opérationnel de ce dispositif. Il s’agit de stages tutorés de 18 semaines en 5ème année d'école vétérinaire avec un co-partenariat enseignant - cabinet vétérinaire. Ces stages ont vocation à faciliter l'orientation les élèves vétérinaires vers la médecine des animaux de rentes et les zones rurales.


Protection des animaux

15 000 € en AE et 242 000 € en CP


Cette ligne de dépense correspond aux versements de soldes de conventions passées les années antérieures, notamment pour le fonctionnement du centre national de référence sur le bien-être animal (INRAE). De nouvelles conventions seront passées, notamment avec le Groupement de Réflexion et d'Action pour l'Animal qui agit pour la réhabilitation des animaux utilisés à des fins scientifiques.


Contrôle de l’alimentation animale et du médicament vétérinaire

2 000 000 € en AE et en CP


Cette ligne porte les crédits pour les conventions dans le cadre de l’appel à projets du plan « Ecoantibio », lequel vise la réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire.

 

ACTION    3,8 %

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

23 222 635

23 222 635

1 500 000

Crédits de paiement

0

22 671 463

22 671 463

1 500 000


Cette action vise à assurer une protection sanitaire optimale des consommateurs grâce aux contrôles officiels des conditions sanitaires de production et de commercialisation des aliments d’origine animale et à la détection précoce des risques sanitaires alimentaires.


Il s’agit de :

- contrôler le respect des normes d’hygiène des établissements de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires, ainsi que de leurs moyens de transport et de stockage ;

- évaluer les dispositifs d’autocontrôle, vérifier leur mise en œuvre effective par les professionnels et leur efficacité ;

- contrôler la qualité sanitaire (respect des limites maximales autorisées, critères microbiologiques, résidus, contaminants, mycotoxines, bio-toxines marines, etc.) des denrées alimentaires mises sur le marché ;

- diminuer les facteurs de risques des maladies animales transmissibles à l’homme par les aliments (zoonoses alimentaires), notamment les salmonelloses ;

- gérer les situations de non-conformité, voire de crise, grâce à un réseau d’alertes sanitaires efficace connecté au réseau d’alerte européen et capable de suivre les opérations de retrait et/ou de rappel, ainsi que les mesures correctives mises en œuvre par les professionnels.


Cette action est menée par les directions départementales en charge de la protection des populations avec l’appui de plus d’une centaine de laboratoires agréés privés ou relevant pour la plupart des conseils départementaux, qui réalisent les analyses nécessaires à la mise en œuvre de cette action.


Cette action est encadrée par un corpus législatif et réglementaire découlant directement de la réglementation de l’Union européenne (les législations alimentaire et vétérinaire sont en effet une compétence de l’UE) et s’inscrivant, par ailleurs, dans un contexte international précis (accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires de l’organisation mondiale du commerce et normes du Codex alimentarius). Ces dispositions sont reprises dans le code rural et de la pêche maritime (titre III du livre II concernant « le contrôle sanitaire des animaux et des aliments »), ainsi que dans le code de la consommation (article L. 214-1 et livre II, titre I, chapitres 2 à 6 concernant la répression des fraudes).



 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

13 897 792

13 796 620

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

13 897 792

13 796 620

Dépenses d’intervention

9 324 843

8 874 843

Transferts aux ménages

1 000 000

1 000 000

Transferts aux entreprises

8 092 994

7 432 994

Transferts aux autres collectivités

231 849

441 849

Total

23 222 635

22 671 463

 



DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :  AE = 13 897 792 €  CP = 13 796 620 €


Inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire

6 629 000 € en AE et 6 497 600 € en CP


L’inspection dans les abattoirs :


Elle mobilise une part importante des moyens des services de contrôle sanitaire vétérinaires (35 % des effectifs relevant du programme 206) affectés à l’inspection (activité de contrôle officiel) dans les abattoirs. Il s’agit d’un point de passage obligé permettant la détection de pathologies ou de lésions rendant la viande impropre à la consommation humaine, garantissant la qualité sanitaire au premier stade de la transformation, et offrant la possibilité d’un suivi épidémiologique de certaines maladies animales. L’abattoir est également le dernier point de contrôle des maladies animales et le sujet du traitement des animaux y est fondamental. Pour toutes ces raisons, et conformément à la réglementation sanitaire de l’Union européenne, l’inspection vétérinaire y est permanente et obligatoire.


L’inspection dans les autres établissements de la « chaîne alimentaire » :


Elle permet une approche globale qui suit la chaîne d’élaboration et de commercialisation des produits et tient compte des interférences entre les différents stades. La diversité et le nombre de ces établissements (parmi lesquels environ 28 000 bénéficient d’un agrément sanitaire pour la mise sur le marché européen) ont conduit le ministère à mettre en place une programmation des inspections reposant sur une analyse des risques, conformément aux exigences réglementaires européennes. Cette programmation est mise en œuvre depuis le 1er janvier 2011, de façon pluriannuelle.


Pour l’ensemble de ces inspections, les dépenses en équipements de protection individuelle et les frais de blanchissage font l'objet de marchés publics mutualisés qui ont permis de réaliser des économies d’échelle.


Entre autres, l’activité d’inspection (abattoirs et autres établissements) implique les dépenses suivantes :

  • Analyses de laboratoires (animaux et denrées alimentaires) : 3,5 M€
  • Équipements de protection individuelle (EPI), petits matériels, habillement pour les agents : 1,5 M€
  • Livraison et nettoyage / blanchisserie des tenues des agents : 0,945 M€
  • Conseil en ergonomie dans des projets de conception/reconception de postes d'inspection vétérinaire en abattoir de boucherie : 0,09 M€

 

Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire

1 500 056 € en AE et 1 500 284 € en CP


Les zoonoses concernées sont les maladies animales transmissibles à l’homme par voie alimentaire. À ce titre, les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) dues à la contamination par Salmonella enteritidis et Salmonella typhimurium de produits alimentaires à base d’œufs de consommation sont un phénomène préoccupant en santé humaine. C’est la raison pour laquelle la prophylaxie sanitaire des salmonelles dans les élevages avicoles par dépistage et élimination des troupeaux infectés constitue une priorité s’inscrivant dans les objectifs du règlement européen « zoonoses » qui prévoit une généralisation ainsi qu'une extension progressive de ces mesures.


Les dépenses de fonctionnement concernant les salmonelloses sont des dépenses de surveillance, via le dépistage officiel des salmonelles en élevage, et les aides au dépistage réglementaire des salmonelles pour les adhérents à la charte sanitaire. Les dépenses de fonctionnement couvrent aussi les frais de prélèvements et d’analyses exécutés par les services déconcentrés en cas de suspicion de foyer de salmonellose aviaire.





Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes

1 923 579 € en AE et en CP


La mise en place de plans de surveillance et de contrôle vise à répondre à la demande croissante des consommateurs, mais aussi des professionnels et des autorités européennes. Déclinée dans des plans spécifiques (dioxines, radio-nucléides, etc.), cette surveillance est par ailleurs exigée pour garantir l’acceptation des produits agroalimentaires français à l’exportation. Les plans de surveillance et de contrôle font partie du dispositif général d’évaluation et de maîtrise de la sécurité sanitaire des aliments. Ils contribuent à la vérification de la conformité des denrées alimentaires à la réglementation en vigueur.

Nonobstant les efforts de prévention qui sont réalisés, des « alertes sanitaires » peuvent être enregistrées. Les cas de « non-conformités » des produits alimentaires mis sur le marché et les cas de pathologies humaines d’origine alimentaire identifiés doivent être traités avec toute la diligence et la réactivité nécessaires par les services de contrôle et par les professionnels.


Les principales dépenses se répartissent de la manière suivante :

- Plans de surveillance et de contrôle (PS/PC) des denrées animales et d’origine animale au stade de la transformation et distribution : 0,777 M€ en AE et en CP ;

- Plans expérimentaux de surveillance des contaminants émergents : 0,282 M€ en AE et CP ;

- Gestion des alertes (dont TIAC) : 0,402 M€ en AE et en CP ;

- Gestion des alertes environnementales : 0,190 M€ en AE et en CP ;


A noter enfin que c’est cette activité qui porte les dépenses d’analyses engagées dans le cadre de la gestion des suites de l'incendie de l’usine Lubrizol, survenu à Rouen le 26 septembre 2019. En effet, la DGAL a mis en place deux phases de gestion des productions agricoles produites sur la zone affectée par le panache de fumée et ses retombées. Si la première phase de gestion de crise (vérifications sanitaires réalisées en urgence) est terminée, la deuxième phase est en cours. Il s’agit de poursuivre une surveillance renforcée tenant compte de la cinétique de bioaccumulation des polluants potentiellement présents chez les animaux dont les productions sont destinées à l'homme et chez les végétaux destinés à l'alimentation humaine.


Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments

812 157 € en AE et 842 157 € en CP


Cette ligne comprend notamment les dépenses suivantes : la réalisation d’analyses de laboratoires dans le cadre de contrôles officiels (0,1M€) et l’exécution d’un marché pour fourniture de thermomètres neufs et de matériels liés destinés à mesurer la température des denrées alimentaires (0,12 M€).


Surveillance sanitaire des zones conchylicoles

3 033 000 € en AE et en CP


Le règlement (CE) n°854/2004 prévoit un classement des zones de production conchylicole et un suivi régulier des zones classées. L’IFREMER était chargé, pour le compte de l’État, de l’organisation et du suivi du dispositif national de surveillance littorale de la qualité sanitaire des ressources conchylicoles. Depuis 2018, les services déconcentrés prennent directement en charge cette surveillance.



DÉPENSES D’INTERVENTION :  AE = 9 324 843 €  CP = 8 874 843 €



Transfert aux entreprises : 8 092 994 € en AE et 7 432 994 € en CP


Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire

6 500 000 € en AE et en CP


Les dépenses d’intervention concernent le dispositif d’indemnisation des éleveurs de volailles faisant l’objet d’un abattage sanitaire ou d’opérations de nettoyage et de désinfection renforcées à la suite de la mise en évidence de salmonelles. Le niveau de ces dépenses varie en fonction du nombre de foyers et de la valeur et du volume des troupeaux abattus. Leurs montants se calculent sur la base de la valeur marchande des animaux abattus, mais aussi des coûts des mesures de nettoyage et de désinfection à appliquer avant la réintroduction d’animaux sains. Le niveau global de la dotation correspond aux besoins prévisionnels, déduction faite des fonds de concours de l’UE au titre de la lutte contre les salmonelles aviaires. En effet, des cofinancements européens sont perçus chaque année : 2,4 M€ en 2019, 2,2 M€ en 2020. Pour 2022 comme pour 2021, 1,5 M€ de fonds de concours sont anticipés.



Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes

70 000 € en AE et en CP


Les crédits de cette ligne correspondent à des transferts au titre de subventions accordées à des organismes d'expertise et de recherche en vue d'améliorer les connaissances sur certains dangers sanitaires liés à l'alimentation et la surveillance de ces dangers. Une subvention est notamment accordée à l’université de Lorraine pour conduire une étude in vivo sur le chlordécone.


Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments: 2 754 843 € en AE et 2 304 843 € en CP


Cette ligne comprend les crédits (2,3 M€) versés à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), pour la mise en œuvre opérationnelle d’actions de surveillance, d’études sanitaires de zones et son activité en tant que LNR en microbiologie des coquillages.


Pour 2022, une enveloppe de 0,21M€ en CP sera dédiée au financement d’une étude initiée par l’ANSES : l’étude de l'alimentation totale (« EAT 3 ») qui devrait être initiée en 2021 et faire l'objet d'un engagement de 0,63 M€ (le décaissement des CP est prévu sur la durée de l'étude, soit 3 ans). L'étude consiste à prélever sur différents points de vente les aliments régulièrement consommés par la population, à les préparer tels qu'ils sont consommés, à les mixer en des échantillons dits « composites » pour en réduire le nombre, puis à les analyser pour rechercher un certain nombre de substances toxiques et de nutriments (résidus de produits phytosanitaires, contaminants de l'environnement, composés néoformés, toxines naturelles, additifs, substances migrant des matériaux au contact des denrées alimentaires, éléments traces ou minéraux). Ces études sont configurées pour mesurer la quantité de substances chimiques ingérées par la population générale et au sein de différents sous-groupes (région, âge, etc.). De telles données sont nécessaires pour évaluer le risque pour la santé du consommateur associé aux substances chimiques.

 

ACTION    14,1 %

04 – Actions transversales


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

86 651 748

86 651 748

0

Crédits de paiement

0

86 703 248

86 703 248

0



Cette action s’articule autour des activités définies ci-dessous.


L’évaluation des risques sanitaires, qui consiste essentiellement en :

- l’évaluation des risques nutritionnels et sanitaires des aliments, l’évaluation des risques pour la santé et le bien-être des animaux, pour la santé des végétaux, l’évaluation et le contrôle des médicaments vétérinaires. Ces missions sont assurées par l’Anses (créée par l’ordonnance n° 2010-18 du 7 janvier 2010 portant création d’une agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) ;

- l’évaluation des risques pour l’environnement et la santé publique liés aux organismes génétiquement modifiés ;

- l’évaluation des produits phytopharmaceutiques, champ de compétence confié à l’Anses par la loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d’orientation agricole.

Concernant le dernier point, l’Anses, est chargée depuis le 1er juillet 2006 de l’évaluation des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des produits phytopharmaceutiques, matières fertilisantes et supports de culture dont le financement est assuré depuis 2007 au moyen d’une taxe fiscale affectée. Par ailleurs, la loi du 13 octobre 2014 d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, lui a transféré les décisions d’AMM des produits phytopharmaceutiques, adjuvants, matières fertilisantes et supports de culture, ainsi que la mise en œuvre de la phytopharmacovigilance.


L’appui scientifique et technique à la gestion des risques, qui inclut :

- le développement et l’entretien d’outils et de connaissances dans les domaines de la sécurité alimentaire, des zoonoses ou des maladies animales ou végétales à fort impact économique, ainsi que le domaine de la protection animale (bien-être des animaux), activités notamment exercées par les laboratoires nationaux de référence (LNR) placés au sein de l’Anses ;

- le fonctionnement d’instances de consultation (le Conseil National de l’Alimentation - CNA), de normalisation (l’Association française de normalisation - AFNOR - et le Comité National du Codex Alimentarius) sur les principes généraux ;

- la mobilisation de compétences scientifiques et techniques, notamment pour l’analyse socio-économique ex-ante ou ex-post des mesures de gestion des risques.


Les besoins de l’Anses en personnel, fonctionnement et investissement sont financés pour partie par le programme 206 par le versement d’une subvention pour charges de service public (SCSP).


La refonte du système d'information de la Direction générale de l'alimentation (Resytal).


Les missions de la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) : cette brigade a pour mission de mener à bien des investigations dans le cadre de la lutte contre la délinquance organisée dans le domaine sanitaire et d’apporter un appui technique aux services de contrôle sanitaire, notamment en cas de crise.


Les contrôles sanitaires et phytosanitaires à l’importation en provenance des pays tiers harmonisés au niveau de l’Union européenne : les crédits permettent aux services de contrôle de réaliser les inspections et les analyses nécessaires afin de s’assurer de l’innocuité des produits importés.


Le versement de cotisations annuelles à des organisations internationales opérant dans le domaine sanitaire (principalement l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP)).


Les crédits de l’action 4 sont en hausse de 3,6 M€ par rapport à 2021, à la suite du transfert de nouvelles missions à l’ANSES et en vue de la création de la plate-forme de gestion dématérialisée de la certification sanitaire et phytosanitaire (système d’information Expadon 2).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

77 919 270

77 919 270

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

12 090 424

12 090 424

Subventions pour charges de service public

65 828 846

65 828 846

Dépenses d’investissement

200 000

200 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

200 000

200 000

Dépenses d’intervention

6 160 478

6 211 978

Transferts aux entreprises

1 359 600

1 409 600

Transferts aux collectivités territoriales

150 000

150 000

Transferts aux autres collectivités

4 650 878

4 652 378

Dépenses d’opérations financières

2 372 000

2 372 000

Dotations en fonds propres

2 372 000

2 372 000

Total

86 651 748

86 703 248

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :  AE = 79 119 270 €  CP = 79 119 270 €

 

 

Subvention pour charges de service public : 65 828 846 € en AE et en CP

 

Moyens de fonctionnement de l'ANSES

 

Les dépenses de fonctionnement de l’action 4 couvrent essentiellement la subvention pour charges de services public (SCSP) versée à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Placée sous la tutelle des ministres chargés de l’agriculture, de la consommation, de l’environnement, de la santé et du travail, l'Anses est l’agence de référence pour l’évaluation des risques ainsi que pour la définition des programmes de recherche scientifique et technique dans son champ d’expertise. Elle fournit aux autorités compétentes l’information et l’appui nécessaires à la gestion des risques. Elle dispose de plusieurs laboratoires, dont certains sont laboratoires nationaux de référence (LNR) et animent les réseaux de laboratoires agréés par le ministère de l'agriculture et de l'alimentation.

Le montant de la dotation pour 2022 est de 65,83 M€ en AE et en CP, en augmentation de +1,5 M€ par rapport à 2021, en raison de la prise en charge par le programme 206, via la SCSP versée à l’ANSES, du financement des activités auparavant assurées par le Haut conseil des biotechnologies (HCB). En effet, l’article 22 de la loi du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 prévoit le transfert à l’ANSES de certaines des missions du Haut conseil des biotechnologies (HCB). Ce transfert doit être effectif au 1er janvier 2022. Il doit s’accompagner du développement par l’ANSES d’une capacité d’analyse socio-économique (ASE) très attendue pour faire face aux besoins d’expertise formulés par l’Etat dans de nombreux domaines qui présentent un fort degré de sensibilité politique.

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel : 13 290 424 € en AE et en CP

 

Autres moyens scientifiques et techniques

1 495 000 € en AE et en CP

L’évolution de la dotation de cette activité en moyens de fonctionnement entre 2021 et 2022 s’élève à + 1,3 M€ en AE et en CP. Elle s'explique notamment par les besoins de financement du développement du programme Expadon 2 (1,2 M€) qui vise à la création de la plate-forme de gestion dématérialisée de la certification sanitaire et phytosanitaire (SPS) nécessaire à l’exportation des produits agricoles et agroalimentaires.

Les autres dépenses correspondent notamment à l'exécution d’un marché public pour l’impression et la livraison de certificats sanitaires vétérinaires et de certificats phytosanitaires d'exportation par l'Imprimerie nationale.

 

Système d’information de l’alimentation

6 300 000 € en AE et en CP

 

Ces dépenses de fonctionnement couvrent essentiellement la refonte et la modernisation du système d’information de la DGAL (programme RESYTAL). Compte tenu de l’ampleur fonctionnelle de ce programme qui concerne l’ensemble des processus métiers de la DGAL (correspondant à plus de 40 projets informatiques), sa mise en œuvre a été scindée en deux cycles.

 

Le cycle 1 est maintenant achevé. Il a permis de mettre en place les socles techniques et fonctionnels (gestion des habilitations / portail d’accès / gestion des référentiels), de construire le système de gestion des usagers (établissements – exploitations – activités), d'outiller le processus de gestion des inspections, de gérer les approbations (agréments / certificats) et de mettre en place un système de valorisation des données à des fins de pilotage.

Le cycle 2, démarré sur ses projets prioritaires en 2019, doit permettre le développement de la chaîne de traitement des prélèvements et des analyses réalisées par les laboratoires, l’outillage des processus de surveillance et de gestion des signalements et alertes, la refonte des bases d’identification des animaux et le suivi des mouvements d’animaux, la gestion des qualifications sanitaires des élevages et l’automatisation du paiement de certaines prestations.

Après une étude de la stratégie métier et des périmètres cibles du cycle 2 ayant abouti à la conception d’une trajectoire métier en 3 paliers en 2019, une étude complémentaire a été engagée en 2020 pour définir les meilleurs modes de réalisation des projets (délégations à des partenaires, externalisation de certaines prestations, etc…). Un chiffrage de l’ensemble des projets du cycle 2 devrait ainsi être connu d’ici  l'automne 2021, et la mise en œuvre d’un calendrier de réalisation des 3 paliers de la trajectoire.

Au-delà de la poursuite des projets entamés du cycle 2, l’année 2021 a vu le lancement du grand chantier de refonte du système de traçabilité animale, tout en maintenant une part nécessairement importante de maintenance et de sécurisation des systèmes en place. Ces travaux se poursuivront en 2022 et les années suivantes.

 

Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP)

457 791 € en AE et en CP

 

La BNEVP est une unité de la DGAL, placée sous l'autorité du directeur général, avec une compétence territoriale nationale. Elle a été créée en 1992, à la suite de l’interdiction d’utilisation des anabolisants en élevage, pour lutter contre les réseaux frauduleux qui s’étaient constitués. Ses compétences ont été étendues au domaine phytosanitaire en 2002.

 

La BNEVP a pour mission de mener à bien des investigations dans le cadre de la lutte contre la délinquance organisée dans le domaine sanitaire et d'apporter un appui technique aux services de contrôle sanitaire, notamment en cas de crise. Les attributions de la brigade couvrent donc l’ensemble des domaines vétérinaire et phytosanitaire et intéressent aussi bien les services en charge de la santé publique vétérinaire que les services chargés de la protection des végétaux. D'un point de vue opérationnel ses missions se répartissent en trois catégories :

- La lutte contre la délinquance sanitaire et phytosanitaire organisée ;

- La réalisation d’enquêtes nationales pour le compte de la DGAL ;

- L’appui technique aux services de contrôle sanitaire.

 

La BNEVP est administrativement localisée à Rungis (94) ; elle dispose toutefois de plusieurs « points d’ancrage » territoriaux (un bureau à Nantes, un local de stockage à Lyon).

Elle est constituée de 19 agents dont 16 enquêteurs. Parmi ceux-ci, 5 travaillent dans le domaine phytosanitaire, 11 dans le domaine vétérinaire.

A noter l’existence, au sein de la structure, d’un pôle « Appui veille économique » créé récemment. Ce pôle a notamment pour rôle d’assister juridiquement les enquêteurs dans les opérations qu’ils mènent et d’identifier d’éventuelles opportunités de fraudes dans les domaines agricole et agro-alimentaire.

 

Les enquêteurs de la BNEVP travaillent en étroite collaboration avec les autorités judiciaires. Sollicités par les parquets, par les services de gendarmerie, des douanes et de la police, ils sont appelés à se déplacer très régulièrement. Les agents de la brigade disposent de pouvoirs en matière de police administrative et judiciaire, à l'instar de leurs collègues des services de contrôle. Ils peuvent notamment dresser des procès-verbaux, prononcer des mises en demeure, des saisies. Ils sont juridiquement habilités à intervenir sur l'ensemble du territoire national.

Lorsqu'ils agissent dans le cadre d'une enquête judiciaire, ils le font sous l'autorité du magistrat compétent et de l’Officier de police judiciaire ou Officier de douane judiciaire directeur de l’enquête.

Lorsqu'ils agissent en matière de police administrative, ils le font en collaboration avec le chef des services déconcentrés : DD(CS)PP, DRAAF.

 

Enfin, la BNEVP gère en continu une centaine d’affaires. Tous les ans, elle prend en charge en moyenne 50 nouvelles affaires, dont 80 % font l'objet de poursuites judiciaires.

 

Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières

3 837 633 € en AE et en CP

 

Les crédits concernent les dépenses nécessaires pour les contrôles sanitaires et phytosanitaires à l’importation en provenance des pays tiers. Ces contrôles, réalisées dans les postes de contrôle frontaliers (PCF) situés principalement dans les aéroports et les ports, se traduisent par des inspections qui portent sur la sécurité sanitaire des aliments et la santé animale, la sécurité sanitaire des aliments pour animaux et la santé des végétaux. Il s’agit essentiellement de frais d’analyses à la suite des inspections. Les autres dépenses sont relatives à l'achat de matériel technique, comme les équipements de protection individuelle (EPI). Depuis le 1er janvier 2021, suite au Brexit, les contrôles sanitaires et phytosanitaires sont également mis en œuvre pour les produits soumis à contrôle importés depuis le Royaume-Uni.

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT :  AE = 200 000 €  CP = 200 000 €

 

Système d’information de l’alimentation

200 000 € en AE=CP

 

Ces dépenses d’investissement concernent notamment un marché (géré par l'Union des Groupements d'Achats Publics) avec la plate-forme OpenDataSoft pour l'hébergement de trois systèmes d'information :

 

- Epiphyt Extract : Plate-forme de mutualisation des données sur l'épidémio-surveillance végétale collectées directement dans Epiphyt ou à partir des bases partenaires suivantes (mise à disposition sur la plateforme OpenDataSoft) : Vgobs, Vigicultures, Latitude, Phytorezo, Epicure, Abespiar, Afidol et Agriobs.

Ces données sont issues des saisies des observateurs qui ont été validées par les animateurs du réseau d'épidémio-surveillance végétale, financé par Ecophyto.

- E-Agre : Ce site qui recense la liste des distributeurs, des applicateurs et des conseillers de produits phytopharmaceutiques disposant d'un agrément.

- Alim'Confiance : Alim’confiance permet de consulter les résultats des contrôles officiels réalisés en matière de sécurité sanitaire des aliments depuis le 1er mars 2017.

Chaque jour, de nouveaux résultats sont ajoutés et restent visibles pendant une durée de 1 an. Ces contrôles sont effectués tout au long de la chaîne alimentaire. Ils permettent de connaître le niveau d’hygiène des établissements de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires. Il offre également une consultation du niveau de maîtrise sanitaire des abattoirs.

L'application Alim'confiance fait également l'objet de travaux d'évolution et de maintenance.

 

 

DÉPENSES D’INTERVENTION :  AE = 4 960 478 €  CP = 5 011 978 €

 

Autres moyens scientifiques et techniques

4 960 478 € en AE et 5 011 978 € en CP

 

Les dépenses d'intervention concernent :

 

 

- Les contributions du ministère chargé de l’agriculture à différentes instances internationales

 

Il s’agit notamment des organisations suivantes : Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Organisation mondiale du commerce (OMC), Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP), International Seed Testing Association (ISTA).

 

- La politique de normalisation

Il s'agit notamment du soutien accordé à l’Agence française de normalisation (AFNOR) pour son activité de normalisation dans les filières agroalimentaires et de l'ISO/TC 34 "Produits alimentaires" aux niveaux national, européen et international.

 

- Le fonctionnement du Conseil national de l'alimentation (CNA) 

 

Le CNA est l'instance de consultation sur la définition de la politique de l'alimentation. Les travaux actuels se déroulent au sein de cinq groupes de concertation, portant sur les thèmes suivants : suivi de la politique nutritionnelle ; suivi du programme national pour l'alimentation ; comité national d’éthique des abattoirs ; réflexion pour une expérimentation d’un étiquetage des modes d’élevage ; éducation à l'alimentation ; emballages. L'organisation de la concertation fait l'objet d'une convention avec l'association AgroParisTech Innovation.

 

- Les activités de recherches de laboratoires nationaux de référence (LNR)

 

La DGAL participe au financement des activités de l’Ecole nationale des services vétérinaires (ENSV), par ailleurs laboratoire national de référence (LNR), au titre de recherches sur Escherichia coli et notamment les E. coli producteurs de Shigatoxines (STEC) dans l'aliment et l'environnement en France (financement à hauteur de 0,19 M€ en AE et en CP).

Il en est de même pour le Laberca, une unité de recherche de l’Ecole nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes-Atlantique (Oniris), au titre de recherches sur les substances anabolisantes et les produits assimilés utilisés ou interdits en élevage, les contaminants de l'environnement, ainsi que les stratégies analytiques pour la mesure des contaminants émergents (financement à hauteur de 0,953 M€ en AE et en CP).

Enfin, une contribution de la DGAL est versée à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), laboratoire national de référence pour les analyses de contrôle officiel des radionucléides (financement à hauteur de 0,13 M€ en AE et en CP).

 

DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES :  AE = 2 372 000 €  CP = 2 372 000 €

 

Autres moyens scientifiques et techniques

2 000 000 € en AE et en CP

 

Destinée à l’établissement public FranceAgriMer, cette enveloppe budgétaire correspond au besoin de développement complémentaire du programme Expadon2, système d'information co-piloté par la DGAL et FranceAgriMer. Ce système d'information a pour objectif d'accompagner les exportations françaises en permettant une plus grande fluidité des procédures prévues par les accords internationaux, en permettant l’accès des agents économiques à une plate-forme de gestion dématérialisée de la certification sanitaire et phytosanitaire (SPS). Lors du PLF 2021, il a été acté la suppression de la taxe mise en place pour l’utilisation de cette plate-forme. Depuis lors, le produit de cette taxe est affectée sur le programme 206 de la DGAL, à hauteur d’un plafond réglementaire de 2 M€ en AE et en CP.

 

Autres moyens de fonctionnement de l'ANSES

372 000 € en AE et en CP


 

Une dotation en fonds propres de 372 k€ est également attribuée à l'ANSES pour soutenir l'agence dans le financement de ses projets d'investissements.

 

ACTION    0,7 %

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

4 000 000

4 000 000

0

Crédits de paiement

0

4 000 000

4 000 000

0


La politique de sécurité sanitaire de l’alimentation prévoit l’interdiction de l’introduction de certains sous-produits animaux (cadavres d’animaux, matériels à risques spécifiés et saisies sanitaires d’abattage) dans la chaîne alimentaire.


Par ailleurs, du fait de la libéralisation du service public de l’équarrissage (SPE) depuis le 18 juillet 2009, cette action a pour objet le financement du coût de collecte et d’élimination des seuls cadavres d’animaux relevant de l’intérêt général (animaux morts en dehors des exploitations d’élevage). Cette action assure aussi un soutien aux exploitations situées en outre-mer pour la prise en charge du coût de collecte et d’élimination des cadavres d’animaux morts en exploitation agricole.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

4 000 000

4 000 000

Transferts aux entreprises

 

 

Transferts aux autres collectivités

4 000 000

4 000 000

Total

4 000 000

4 000 000

 


Transferts aux autres collectivités :  AE = 4 000 000 €  CP = 4 000 000 €


Depuis l’entrée en vigueur de la libéralisation du service public de l’équarrissage (SPE), intervenue le 18 juillet 2009, les filières assurent la gestion et le financement complet de l’équarrissage. L’élimination des cadavres d’animaux relevant de l’intérêt général ou présentant des risques pour la salubrité ou la santé publique, et celle des cadavres d’animaux trouvés morts dans les exploitations d’outre-mer restent à la charge de l’Etat au travers du SPE.


On distingue donc deux types d’intervention compris dans le SPE :

- Un marché d’intérêt général, conclu entre FranceAgriMer et les équarrisseurs, pour la collecte, le transport, le stockage, la transformation et l’incinération ou la valorisation des animaux morts en dehors des exploitations agricoles en France métropolitaine ;

- La collecte et l’élimination des cadavres d’animaux dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Dans ce cas, la Préfet procède sous forme d’arrêté de réquisition.

On peut ajouter un troisième type d’intervention qui ne relève pas du SPE mais qui lui est complémentaire et dont le coût est aussi pris en charge par le programme 206. Il s’agit du dépeçage des cadavres d’animaux (hors élevage) de très grande taille et de la collecte des cadavres d’animaux inaccessibles par voie terrestre. Ces deux actions relèvent de la compétence du Préfet qui procède par arrêté de réquisition.

Le MAA a délégué à FranceAgriMer la gestion du SPE au travers du décret n°2006-877 du 13 juillet 2006. L’opérateur est donc chargé de conclure et d’exécuter le marché du SPE. Depuis la libéralisation du SPE, il gère à la fois le marché SPE et le marché d’équarrissage financé par les filières. Ces deux marchés ont été renouvelés en 2020. Quatre entreprises sont titulaires du marché d’intérêt général et interviennent de manière complémentaire dans les départements de la métropole.

Le financement du SPE faisait l'objet, jusqu'en 2019, d’une subvention pour charge de service public à FranceAgriMer. Depuis 2020 et la révision du Recueil des règles comptables et budgétaires de l’Etat (RRCBE), cette dépense est considérée comme un transfert aux entreprises et est donc imputée en catégorie 62.

Le montant annuel est stable depuis plusieurs années et devrait le rester en 2022 : il s’élève à environ 4 M€. Il se répartit de la manière suivante :

- Marché d’intérêt général : 1,2 M€ par an ;

- Réquisitions dans les DROM : 2,6 M€ par an ;

- Réquisitions en métropole : montant très faible à l’échelle de l’enveloppe globale mais qui peut varier fortement d’une année à l’autre.

 

ACTION    56,0 %

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

343 157 504

884 082

344 041 586

200 000

Crédits de paiement

343 157 504

884 082

344 041 586

200 000


Les effectifs du programme sont regroupés dans l'action 06 "Mise enœuvre de la politique de sécurité et de qualité
sanitaires de l'alimentation". Les agents concernés sont affectés dans les services chargés de la mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation au sein des directions régionales de l'alimentation, de
l'agriculture et de la forêt (DRAAF) et dans les directions départementales en charge de la protection des populations
(DDCSPP et DDPP).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

343 157 504

343 157 504

Rémunérations d’activité

214 568 041

214 568 041

Cotisations et contributions sociales

125 064 864

125 064 864

Prestations sociales et allocations diverses

3 524 599

3 524 599

Dépenses de fonctionnement

884 082

884 082

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

884 082

884 082

Total

344 041 586

344 041 586

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :  AE = 884 082 €  CP = 884 082 €



Action sanitaire et sociale des services de l’alimentation

349 082 € en AE et en CP


Cette action regroupe les crédits relatifs à l’action sociale et à la restauration collective au sein des directions départementales en charge de la protection des populations. Elle concerne les subventions de restauration collective, le coût de surveillance médicale des agents des services en charge de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de la mise en œuvre de la politique de l'alimentation. Les dotations sont calculées sur la base d’un forfait par agent.

Cette activité constitue un élément essentiel de la politique de gestion des ressources humaines du ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation. L'évolution à la baisse (0,46 M€) de ces dépenses de fonctionnement a pour origine le transfert d’une partie de ces dépenses vers le programme 216 (Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur). En effet, dans un objectif d'harmonisation et de simplification, et suite à la création des secrétariat généraux communs départementaux (SGCD), le programme 216 est amené à supporter à compter du 1er janvier 2022 l'ensemble des frais de restauration collective des agents des directions départementales interministérielles, ainsi que des crédits d’action sociales.


Actions d’information et de communication

535 000 € en AE et en CP


Cette action regroupe les crédits relatifs aux dispositifs et actions de sensibilisation dans les domaines animal (par exemple, campagne d'information sur la rage ou la peste porcine africaine), végétal (organismes nuisibles aux végétaux : Xylella fastidiosa, capricorne asiatique, etc.) et alimentaire (par exemple, les fromages à base de lait cru). Cette activité connaît une évolution de 0,035 M€ en 2022, en raison de l’analyse des consultations publiques obligatoires avant l’adoption de textes législatifs ou réglementaires.

 

ACTION    0,8 %

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

4 910 500

4 910 500

150 000

Crédits de paiement

0

4 910 500

4 910 500

150 000


Cette action vise à promouvoir l’accès de la population à une alimentation sûre, diversifiée, en quantité suffisante, de bonne qualité gustative et nutritionnelle, produite dans des conditions durables et économiquement acceptables par tous. Elle est mise en œuvre de façon opérationnelle par le programme national pour l’alimentation (PNA).

La loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi EGALIM, a renforcé le cadre législatif de la politique publique de l’alimentation. La coordination avec le programme national nutrition-santé (PNNS) a également été pleinement assurée avec la présentation des actions des deux plans dans le programme national de l'alimentation et de la nutrition (PNAN). L’année 2022 verra la poursuite du PNA 2019-2023, avec notamment le renouvellement de l’appel à projet national, la poursuite du développement des projets alimentaires territoriaux et un accent fort sur la restauration collective pour la mise en œuvre de l'article 24 de la loi EGALIM. Le PNA est décliné au niveau local par les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), ainsi que les directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) en outre-mer, en concertation avec l’ensemble des parties prenantes publiques, privées ou associatives.


Les crédits de cette action sont en hausse de 400 k€ par rapport à 2021.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

461 000

947 360

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

461 000

947 360

Dépenses d’investissement

 

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

 

Dépenses d’intervention

4 449 500

3 963 140

Transferts aux entreprises

77 000

127 000

Transferts aux collectivités territoriales

312 000

312 000

Transferts aux autres collectivités

4 060 500

3 524 140

Total

4 910 500

4 910 500

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT :  AE = 461 000 €  CP = 947 360 €

 

Ces crédits de fonctionnement seront essentiellement exécutés en services déconcentrés : ils recouvrent des actions de diffusion, de formation et de communication conduites au sein des Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) et des directions en outre-mer (DAAF) pour assurer le soutien des actions du Programme national de l'alimentation (PNA).

En administration centrale, 0,2 M€ de CP sont prévus pour achever la construction de la plateforme « ma-cantine.beta.gouv.fr » en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique (DINUM). Cette plateforme doit permettre d'accompagner les acteurs de la restauration collective à mettre en œuvre les dispositions de la loi EGAlim pour une alimentation plus saine et plus durable, notamment à atteindre l'objectif de servir des repas comptant 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20 % de produits issus de l’agriculture biologique.

 

DEPENSES D’INTERVENTION :  AE = 4 449 500 €  CP = 3 963 140 €

 

Le nouveau programme national pour l’alimentation (PNA) établi pour 5 ans décline et rend opérationnelles les principales mesures concernant l'alimentation issues de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire mais aussi pour une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite « loi EGALIM ».

 

Il conserve les axes fondamentaux définis dans la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d’avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt du PNA et tient compte de nouvelles orientations.

Il est ainsi structuré par trois axes thématiques (la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire, l'éducation alimentaire) et deux axes transversaux, en résonance avec les attentes exprimées lors des États généraux de l'alimentation (les projets alimentaires territoriaux et la restauration collective).

L'organisation d'un appel à projets national permet de valoriser des initiatives partenariales provenant du terrain. La création du comité régional pour l'alimentation permet une mise en œuvre des actions au plus près des territoires.

Une partie des crédits du PNA est dédiée à l’appel à projets national (maintenu pour un montant de 1,3 M€ en 2022) et aux actions présentées dans le PNA (2019-2023). Une dotation régionale de 2 M€ est consacrée aux initiatives locales.

1. Justice sociale / améliorer la qualité de l'offre alimentaire

La réaffirmation d’un modèle alimentaire sûr, de qualité et solidaire est un axe majeur de la politique gouvernementale en matière d’alimentation. L'accent est mis sur les actions visant à encadrer et promouvoir les démarches d'engagement volontaire des acteurs économiques, à suivre l'évolution de la qualité de l'offre alimentaire via l'observatoire de l'alimentation et à mesurer l'impact sur la population par des enquêtes nationales de consommation.

2. L’éducation à l’alimentation de la jeunesse

La loi EGALIM a complété le code de l’éducation (article L.312-17-3) pour placer la jeunesse au centre d’un dispositif d’éducation à l’alimentation et de lutte contre le gaspillage alimentaire, via notamment les actions menées sur le temps scolaire, périscolaire et en restauration collective.

Une attention particulière est portée en 2022, comme en 2020 et 2021, au programme européen pour la distribution de fruits et légumes et lait et produits laitiers à l'école mis en œuvre par le ministère en charge de l’agriculture, avec l’appui des ministères en charge de l’éducation nationale et de la santé. La DGAL est plus particulièrement en charge des mesures éducatives d’accompagnement, des actions de communication et de publicité et de l’évaluation du dispositif dans son ensemble.

3. Lutte contre le gaspillage alimentaire

Par ailleurs, la lutte contre le gaspillage alimentaire constitue un des axes forts de la politique publique de l’alimentation, en particulier dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, formalisé le 14 juin 2013 par le ministre en charge de l’agroalimentaire, et renouvelé en 2017. Ainsi, les actions qui facilitent le don de denrées alimentaires doivent continuer à être déployées. L’objectif général de ce Pacte est de réduire de moitié le gaspillage alimentaire à l’horizon 2025. Parmi les actions phares, il s'agira en 2022 d'étendre les dispositions de la loi du 11 février 2016, dite « loi Garot », aux secteurs de la restauration collective et des industries agroalimentaires.

4. Ancrage territorial et patrimonial de l’alimentation

Afin d'accompagner notre agriculture vers des modèles plus performants aux plans économique, social, environnemental et sanitaire, mais aussi pour que chacun puisse accéder à une alimentation saine, sûre et durable, le PNA s'appuie sur deux leviers : les projets alimentaires territoriaux (PAT) qui ancrent localement l'alimentation et la restauration collective, dont l'approvisionnement est encadré par la loi « EGALIM ».

Les PAT peuvent mobiliser des crédits dédiés à l'appel à projets national du PNA mais aussi des crédits des collectivités territoriales, du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), du Fonds européen de développement régional (FEDER) ou encore de fonds privés.

En 2022, une partie des crédits du PNA sera mobilisée en faveur des PAT. A noter qu'une part importante des PAT bénéficient par ailleurs de crédits du plan de relance.

Enfin, il convient de noter le financement de l’Observatoire de la qualité de l’alimentation (Oqali) afin de suivre les évolutions qualitatives de la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire, de disposer de paramètres socio-économiques dans un contexte de lutte contre les inégalités sociales, ainsi que d’évaluer l’impact des engagements contractuels pris par le secteur agroalimentaire en matière d’amélioration de la qualité de l’offre alimentaire et l’impact de la mise en œuvre de l’étiquetage nutritionnel (Nutri-Score). Un budget de 225 k€ en CP est prévu pour la mise en œuvre de l'Oqali par l'INRAé.

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

1 693 000

1 693 000

2 376 000

2 334 700

Transferts

1 693 000

1 693 000

2 376 000

2 334 700

FranceAgriMer (P149)

6 424 435

6 444 435

7 524 621

7 564 621

Subventions pour charges de service public

600 000

600 000

1 100 000

1 100 000

Dotations en fonds propres

1 000 000

1 000 000

2 000 000

2 000 000

Transferts

4 824 435

4 844 435

4 424 621

4 464 621

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206)

65 295 673

64 875 673

66 870 846

67 365 916

Subventions pour charges de service public

64 665 673

64 665 673

65 828 846

65 828 846

Dotations en fonds propres

0

0

372 000

372 000

Transferts

630 000

210 000

670 000

1 165 070

INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172)

757 500

530 000

180 500

610 642

Transferts

757 500

530 000

180 500

610 642

CNPF - Centre national de la propriété forestière (P149)

420 000

420 000

410 000

410 000

Transferts

420 000

420 000

410 000

410 000

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

2 920 000

2 890 000

2 620 000

2 700 000

Transferts

2 920 000

2 890 000

2 620 000

2 700 000

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172)

940 000

940 000

935 000

974 000

Transferts

940 000

940 000

935 000

974 000

ONF - Office national des forêts (P149)

430 000

430 000

592 000

525 000

Transferts

430 000

430 000

592 000

525 000

Total

78 880 608

78 223 108

81 508 967

82 484 879

Total des subventions pour charges de service public

65 265 673

65 265 673

66 928 846

66 928 846

Total des dotations en fonds propres

1 000 000

1 000 000

2 372 000

2 372 000

Total des transferts

12 614 935

11 957 435

12 208 121

13 184 033

 

Le programme 206 versera 82,5 M€ en 2022 à des opérateurs de l'Etat.


2,3 M€ de crédits de transferts sont dédiés aux écoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire pour le financement d'une partie de leurs dépenses de fonctionnement ainsi que pour le financement d'études ou d'activités de laboratoire national de référence.


Les crédits alloués à FranceAgriMer à hauteur de 7,5 M€ se composent d'une subvention pour charges de service public et d'une dotation en fonds propres, en hausse de 1,5 M€ en 2022, destinés à financer les dépenses de fonctionnement et d'investissement de la plateforme Expadon (plateforme qui permet d’accéder aux informations sanitaires et phytosanitaires pour exporter ou importer les produits d'origine animale ou végétale) ainsi que de crédits d'intervention à hauteur de 4,4 M€. Ces derniers sont notamment dédiés au financement du plan apicole européen et du service public de l'équarrissage.

L'ANSES bénéficie d'une SCSP d'un montant de 65,8 M€ destinée à financer ses dépenses de fonctionnement. S'y ajoutent des transferts à hauteur de 1,2 M€ en CP qui concourent au financement de différentes missions ou études confiées à l'ANSES (développement d'alternatives aux systèmes d'élevage traditionnels, convention EcoAntibio, étude d'alimentation totale, participation au programme national Environnement Santé Travail, étude individuelle nationale des consommations alimentaires). En fonction de besoins d’expertises à confier à l’établissement, ce montant pourra être complété en cours d’année. Enfin, une dotation en fonds propres de 372 k€ est également attribuée à l'ANSES pour soutenir l'agence dans le financement de ses projets d'investissements. La hausse de la SCSP en 2022 fait suite au transfert des missions du Haut conseil des biotechnologies à l’ANSES.


S'agissant de l'INRAE, les 0,6 M€ de crédits de transfert permettent de financer diverses travaux ou études conventionnés (renforcement des connaissances sur les bioagresseurs forestiers, création du centre national de référence en bien-être animal, observatoire de l'alimentation).

Le CNPF et l'ONF se voient attribués respectivement 0,4 M€ et 0,5 M€ de crédits de transferts dans le cadre de leur participation au dispositif de surveillance des forêts.


L'IFREMER bénéficie de 2,7 M€ de crédits de transferts permettant le financement de différentes missions et études : surveillance de la santé des mollusques marins, études sanitaires des zones de production de coquillages, mission de laboratoire national de référence en "microbiologie des coquillages".


Enfin, 1 M€ de crédits de transferts sont alloués au CIRAD pour financer des actions de collaboration avec la DGAL en matière de santé animale et végétale dans le cadre de plateformes d'épidémiosurveillance.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

 

 

1 352

70

10

 

 

 

1 296

87

 

11

Total

 

 

1 352

70

10

 

 

 

1 296

87

 

11


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

1 352

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

-3

Impact du schéma d'emplois 2022

6

Solde des transferts T2/T3

5

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

-13

Abattements techniques

-51

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

1 296
 
 
6

 

En 2022, le schéma d'emplois de l'ANSES est de +6 ETP pour la gestion de nouvelles activités. 5 ETPT sont par ailleurs transférés à l’ANSES dans le cadre du transfert des missions du Haut Conseil des biotechnologies. Compte tenu de divers effets et corrections techniques, le plafond d’emplois s’établit à 1 296 ETPT, en diminution de 56 ETPT par rapport à la LFI 2021 ; cette baisse résultede la baisse de l’activité relative aux traitement des dossiers de produits réglementés (-64 ETPT).