$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,230)

$@FwLOVariable(libelleProg,Vie de l'élève)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité

1 134 825 695

1 588 160 749

2 722 986 444

1 134 825 695

1 588 160 749

2 722 986 444

02 – Santé scolaire

538 386 980

6 190 000

544 576 980

538 386 980

6 190 000

544 576 980

03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap

1 011 380 513

1 211 004 109

2 222 384 622

1 011 380 513

1 211 004 109

2 222 384 622

04 – Action sociale

188 763 566

809 985 331

998 748 897

188 763 566

809 985 331

998 748 897

05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat

62 113 444

20 110 000

82 223 444

62 113 444

20 110 000

82 223 444

06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements

0

188 896 065

188 896 065

0

188 896 065

188 896 065

07 – Scolarisation à 3 ans

0

100 000 000

100 000 000

0

100 000 000

100 000 000

Total

2 935 470 198

3 924 346 254

6 859 816 452

2 935 470 198

3 924 346 254

6 859 816 452



Frais de déplacement : 5 631 117 €


Une dotation de 5 631 117 € est prévue en 2022 au titre de la prise en charge des frais de déplacement des personnels de vie scolaire (conseillers principaux d'éducation, assistants d'éducation et assistants chargés de prévention et de sécurité : action 01), des personnels itinérants de santé scolaire (médecins, infirmières : action 02), des accompagnants des élèves en situation de handicap (action 03) ainsi que des assistants sociaux (action 04).



Actions

Montants programmés

en 2022

Action 01

200 000 €

Action 02

2 400 000 €

Action 03

1 381 117 €

Action 04

1 650 000 €

TOTAL

5 631 117 €


Moyens mobilisés au titre de l’accompagnement des élèves en situation de handicap


Depuis 2020, les moyens d’accompagnement des élèves en situation de handicap sont globalisés pour l’aide individuelle, l’aide mutualisée et l’accompagnement collectif en ULIS. En effet, dans les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL), ces trois modalités d’accompagnement peuvent être mises en œuvre.

Nouvelle forme d’organisation, les PIAL favorisent la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap (les aides humaines, pédagogiques, éducatives, et, à terme, thérapeutiques) pour une meilleure prise en compte de leurs besoins. 



Décembre 2021

CDIsation

Extension en année pleine des 4 000 créations à la rentrée 2021

4 000 ETP créés

au 1er septembre 2022

Exercice 2022

AESH – Titre 2

36 319

+910


0

37 229 ETPT

AESH – Hors Titre 2

38 516

-910

+2 667

+1 333

41 606 ETPT

Total

74 835

0


+1 333

78 835 ETPT


La généralisation progressive des PIAL, ainsi que la création, depuis la rentrée scolaire 2019, de services de l’Ecole inclusive chargés de la gestion des accompagnants dans les directions des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN) et les rectorats, visent à mettre en œuvre sans délai une réponse ajustée aux besoins de chaque élève.


La JPE de l’action 03 détaille l’ensemble des moyens mobilisés pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap.


Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+443 050

+443 050

+443 050

+443 050

Transfert de 5 emplois de l'opérateur Canopé vers la DGESCO (suite)

214 ►

 

 

 

+443 050

+443 050

+443 050

+443 050

Transferts sortants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2021

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2022

Effet des
mesures de
transfert
pour 2022

Effet des
corrections
techniques
pour 2022

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
des schémas
d'emplois
2022 sur 2022

Plafond
demandé
pour 2022

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Enseignants stagiaires

310,00

0,00

0,00

-116,67

+116,67

0,00

+116,67

310,00

Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

61 286,00

+910,00

0,00

+139,00

0,00

0,00

0,00

62 335,00

Personnels administratif, technique et de service

1 287,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1 287,00

Total

62 883,00

+910,00

0,00

+22,33

+116,67

0,00

+116,67

63 932,00

 

La mesure de périmètre (+910 ETP) correspond au passage en contrats à durée indéterminée, rémunérés sur le titre 2, des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) antérieurement recrutés par les EPLE en contrat à durée déterminée et rémunérés sur les crédits hors titre 2.


Les données figurant dans la colonne « Effets des corrections techniques pour 2022 » correspondent à des ajustements techniques des plafonds d’emplois des programmes demandés par les académies dans le cadre du programme prévisionnel académique de gestion des ressources humaines (PPAGRH), ainsi qu’à la correction, à la marge, de la répartition du plafond autorisé pour 2022 entre programmes et catégorie d’emploi sans impact sur le plafond ministériel de la mission.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Enseignants stagiaires

358,00

0,00

9,00

708,00

708,00

9,00

+350,00

Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

754,00

532,00

9,00

754,00

0,00

9,00

0,00

Personnels administratif, technique et de service

46,00

35,00

9,00

46,00

0,00

9,00

0,00

Total

1 158,00

567,00

1 508,00

708,00

+350,00

 

HYPOTHESES DE SORTIE


Les sorties de ce programme sont principalement constituées par les départs des personnels d’accompagnement titulaires comprenant les départs définitifs (retraites, décès, radiations, démissions) et le solde entre les entrées et les sorties provisoires (réintégrations, disponibilités, congés parentaux, congés de longue durée, détachements…).


Les sorties d’enseignants stagiaires (358 ETP) correspondent à la titularisation des conseillers principaux d’éducation (CPE) stagiaires recrutés à la rentrée 2021.


HYPOTHESES D’ENTREES


Les CPE sont recrutés sur des emplois relevant de la catégorie « enseignants stagiaires » et ont le statut de fonctionnaires stagiaires. A partir de 2022, suite à la réforme du recrutement des enseignants, instituée par la loi pour une école de la confiance mise en œuvre à partir de 2021, une partie des CPE stagiaires exerceront leur activité d’enseignement à temps plein, avec un temps de décharge de formation.


Le nombre de recrutements de CPE stagiaires prévu à la rentrée scolaire 2022 est de 708 ETP, en hausse de 363 ETP qui expliquent l’augmentation du schéma d’emplois du programme.


Les entrées figurant dans la catégorie « personnels d’accompagnement » (754 ETP) correspondent principalement aux recrutements de personnels médico-sociaux et aux prises de fonctions des anciens CPE stagiaires qui sont titularisés au 1er septembre 2022, à des flux de contractuels et comme en 2021, au recrutement à la rentrée 2022 d’une partie des étudiants en Master MEEF préparant les concours externes de CPE en qualité de contractuels alternants.



STRUCTURE DU PROGRAMME


Ce programme regroupe la masse salariale des personnels titulaires, stagiaires, contractuels ou vacataires (hors enseignants et administratifs) intervenant dans les établissements scolaires du second degré, ainsi que celle des personnels qui accompagnent les élèves en situation de handicap et les personnels médico-sociaux qui interviennent dans les premier et second degrés :

- personnels d’éducation (conseillers principaux d’éducation – CPE, y compris contractuels en alternance)

- personnels chargés de l’accompagnement des élèves handicapés ;

- personnels de santé (médecins et infirmières) ;

- assistants sociaux ;

- personnels techniques, ouvriers et de service des EPLE, lorsque ceux-ci ne sont pas rattachés à une collectivité territoriale.

- maîtres d’internat et surveillants d’externats ;

Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) représentent 58 % des effectifs du programme, rémunérés sur le titre 2.

Les autres personnels appartiennent pour 95 % à un corps de catégorie A, 4,5% à un corps de catégorie B.


La masse salariale intègre les rémunérations principales et accessoires qui leur sont versées ainsi que les cotisations et les prestations sociales afférentes. Elle comprend également une partie des crédits consacrés à la formation de ces personnels.


EVOLUTION DU SCHEMA D’EMPLOIS A LA RENTREE 2022

Le schéma d’emplois fortement positif du programme 230 (+350 ETP) permettra de renforcer l’accompagnement pédagogique en mettant en œuvre le plan mixité sociale et les internats d’excellence à la rentrée 2022. Ce schéma d’emplois prévoit ainsi une augmentation de 300 emplois de conseillers principaux d’éducation et de 50 emplois d’assistants sociaux.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2021

PLF 2022

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact des schémas
d'emplois
pour 2022

Dont extension en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

Dont impact du schéma d'emplois
2022 sur 2022

Services régionaux

62 883,00

63 932,00

0,00

+910,00

22,33

+116,67

0,00

+116,67

Total

62 883,00

63 932,00

0,00

+910,00

22,33

+116,67

0,00

+116,67


(en ETP)

Service
 

Schéma d’emplois
(Prévision PAP)

ETP
au 31/12/2022
(Prévision PAP)

Services régionaux

+350,00

0,00

Total

+350,00

0,00


La rubrique « Services régionaux » regroupe les effectifs des services déconcentrés.

Par convention, les personnels de ce programme affectés dans les établissements scolaires – qui ne font pas partie des opérateurs de l’Etat – sont comptabilisés parmi les effectifs affectés en services déconcentrés.


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Vie scolaire et éducation à la responsabilité

12 791,00

02 Santé scolaire

9 619,00

03 Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap

37 229,00

04 Action sociale

3 006,00

05 Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat

1 287,00

06 Actions éducatives complémentaires aux enseignements

0,00

07 Scolarisation à 3 ans

0,00

Total

63 932,00

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2021

PLF 2022

Rémunération d'activité

1 817 251 646

1 897 511 027

Cotisations et contributions sociales

979 753 197

1 008 701 583

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

560 956 128

566 135 667

    – Civils (y.c. ATI)

560 956 128

566 135 667

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

418 797 069

442 565 916

Prestations sociales et allocations diverses

29 538 270

29 257 588

Total en titre 2

2 826 543 113

2 935 470 198

Total en titre 2 hors CAS Pensions

2 265 586 985

2 369 334 531

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

S’agissant des prestations sociales, le montant correspondant aux prestations chômage de 19,3 M€ recouvre les dépenses relatives à l’allocation de retour à l’emploi (ARE) et prend en compte les conséquences de la création de la rupture conventionnelle depuis le 1er janvier 2020. Ce nouveau mode de rupture de la relation de travail se combine avec le versement de l’ARE.


DECOMPOSITION ET EVOLUTION DES DEPENSES DE PERSONNELS


Le montant des dépenses de personnel de ce programme s’élève à 2 935,4 M€ (CAS pensions compris), soit une hausse de 108,9 M€ par rapport à la LFI 2021.

 

Cette variation (CAS compris) s’explique principalement par :

 

- les mesures catégorielles pour 47,9 M€ dont 26,1 M€ au titre de la revalorisation des AESH (titre 2) et 11,7 M€ au titre de la transposition du Ségur des infirmiers ;

- l'aide au remboursement de la protection sociale complémentaire pour un montant de 12,9 M€ ;

- le solde du GVT pour un montant de 16,2 M€ ;

- la mesure CDIsation des AESH pour un montant de 24,3 M€.


REMUNERATIONS HORS CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS EMPLOYEURS et HORS PRESTATIONS ET ACTION SOCIALES


La décomposition des crédits de rémunération en 2021 s’établit de la façon suivante :

 

Rémunérations principales (traitement indiciaire, indemnité de résidence, bonification indiciaire, nouvelle bonification indiciaire, supplément familial de traitement, majoration DOM-TOM, CLD…) : 1 641,3 M€, non chargés des cotisations employeurs, se répartissant ainsi :

- traitements indiciaires (titulaires, non-titulaires et stagiaires) : 1 528,9 M€,

- majorations de traitement pour les personnels affectés outre-mer : 61,9 M€,

- supplément familial de traitement : 25,2 M€,

- indemnité de résidence : 14,3 M€,

- bonification indiciaire et nouvelle bonification indiciaire : 3,2 M€,

- congés de longue durée : 7,8 M€.


Indemnités : 146,4 M€ (hors cotisations employeurs) se répartissant principalement ainsi :

- régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel : 54,9 M€,

- indemnité forfaitaire en faveur des personnels d’éducation : 15,1 M€,

- indemnité d’éloignement COM et primes d’installation outre-mer : 0,6 M€,

- indemnités pour l’éducation prioritaire : 13,7 M€,

- indemnité pour missions particulières : 8,3 M€,

- prime Grenelle d’attractivité : 6,5 M€,

- indemnité compensatrice CSG : 9,7 M€,

- protection sociale complémentaire : 12,9 M€.


Heures supplémentaires et crédits de vacations : 109,8 M€, non chargés des cotisations employeurs.


Cotisations sociales (part employeur) : 1 008,7 M€ se répartissant ainsi :

-  le montant de la cotisation au compte d’affectation spéciale pensions civiles s’élève à 566,1 M€, dont 564,3 M€ au titre des pensions des fonctionnaires civils (taux de 74,28 %) et 1,8 M€ au titre de l’allocation temporaire d’invalidité (taux de 0,32 %) ;

-  le montant de la cotisation au régime de sécurité sociale (titulaires, stagiaires et non titulaires) s’élève à 226,4 M€ ;

-  le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère (taux de 5,25 %) est de 93,1 M€ ;

-  le montant de la cotisation au titre de la taxe pour les transports, versée aux collectivités locales s’élève à 22,9 M€ ;

-  le montant de la cotisation au titre du régime de retraite additionnel de la fonction publique s’élève à 6,1 M€ ;

-  le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement est de 7,9 M€ ;

-  le montant des autres cotisations (contribution solidarité autonomie, cotisations aux assurances privées, cotisations aux autres organismes sociaux…) s’élève à 84,6 M€.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2021 retraitée

2 274,13

Prévision Exécution 2021 hors CAS Pensions

2 270,39

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021–2022

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

3,74

    – GIPA

-0,21

    – Indemnisation des jours de CET

-0,01

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

3,96

Impact du schéma d'emplois

6,86

EAP schéma d'emplois 2021

2,84

Schéma d'emplois 2022

4,02

Mesures catégorielles

44,02

Mesures générales

0,11

Rebasage de la GIPA

0,11

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

10,90

GVT positif

21,61

GVT négatif

-10,71

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

-4,97

Indemnisation des jours de CET

0,01

Mesures de restructurations

0,00

Autres

-4,98

Autres variations des dépenses de personnel

38,29

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

12,95

Autres

25,34

Total

2 369,33

 

Le PLF 2022 est construit sur l’hypothèse d’une valeur de point fonction publique de 56,2323€.

Il est prévu une augmentation de 0,1M€ de la dépense au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret 2008-539 du 6 juin 2008).


La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond aux retenues pour fait de grève (0,8 M€) et aux rétablissements de crédits (4,2 M€) prévus en 2021, à la GIPA (-0,21 M€) ainsi qu’aux dépenses exceptionnelles liées à l’impact en 2021 de l’épidémie de COVID-19.


La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » correspond à des atténuations de dépenses. Les montants prévisionnels 2022 inscrits dans ce tableau concernent les retenues pour fait de grève (-0,8 M€) et les rétablissements de crédits (-4,2 M€).


La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » correspond notamment à l'aide aux dépenses de protection sociale complémentaire qui bénéficiera à tous les agents éligibles du programme 230 (12,9 M€), à la rémunération des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) en contrats à durée indéterminée, rémunérés sur le titre 2, antérieurement recrutés par les EPLE lorsqu’ils étaient en contrat à durée déterminée et rémunérés sur les crédits hors titre 2, ainsi qu’à la réforme du recrutement des enseignants.


L’hypothèse retenue dans le cadre de l’élaboration du PLF 2022 est celle d’un GVT solde s’élevant à 10,9 M€ correspondant à 0,5 % de la masse salariale du programme (hors CAS Pensions). Le GVT positif (21,6 M€) est compensé pour partie par le différentiel de rémunération entre les sortants et les entrants (GVT négatif pour un montant de -10,7 M€).

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Enseignants stagiaires

28 041

28 041

28 041

24 021

24 021

24 021

Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

32 872

35 354

35 654

25 700

28 352

26 569

Personnels administratif, technique et de service

32 807

38 813

39 489

29 696

32 431

34 288

 

Les coûts globaux sont calculés à partir des plafond d’emplois de chaque catégorie sur l’ensemble des crédits prévus pour 2021 hors prestations sociales et hors heures supplémentaires et vacations du dispositif de l’accompagnement qui peuvent être versées à des personnels émargeant sur les autres programmes de la mission.


Les coûts de sortie présentés pour la catégorie personnels d’accompagnement et de suivi des élèves et étudiants incluent les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en
année pleine

Effets extension année pleine

3 426 330

6 885 936

Autres mesures de revalorisation et d'accompagnement issues du Grenelle de l'Education et de l'agenda social 2021

13 053

A B C

Tous corps

09-2021

8

2 262 036

3 393 054

Prime Grenelle d'attractivité

4 046

A

enseignants

05-2021

4

1 164 294

3 492 882

Mesures statutaires

34 392 873

34 392 873

Mise en œuvre du protocole parcours carrière et rémunération

71

A B

Enseignants

01-2022

12

205 092

205 092

Revalorisation des AESH dans le cadre du Grenelle de l'éducation (titre 2)

35 594

C

AESH

01-2022

12

26 103 181

26 103 181

Transposition du Ségur aux infirmiers de l'Etat

7 063

A

Infirmiers

01-2022

12

8 084 600

8 084 600

Mesures indemnitaires

6 203 540

6 510 742

Autres mesures de Revalorisation et d'accompagnement issues du Grenelle de l'éducation

 

A B C

Tous corps

01-2022

12

2 194 180

2 194 180

Education prioritaire : finalisation de la revalorisation de l'indemnité REP+

1 500

A B C

Tous corps

01-2022

12

630 143

630 143

Prime Grenelle d'attractivité

6 675

A

enseignants

02-2022

11

3 379 217

3 686 419

Total

44 022 743

47 789 551

 

Au total, les mesures catégorielles représentent une enveloppe estimée à 44,0 M€ (hors CAS Pensions) sur le programme 230.


Cette enveloppe couvre à la fois l'extension en année pleine des mesures de revalorisation engagées en 2021, dont celle de la prime Grenelle d'attractivité en faveur des enseignants et assimilés en début et milieu de carrière (1,2 M€) et de nouvelles revalorisations pour 2022, conformément aux conclusions du Grenelle de l'éducation, pour un montant de 39,8 M€. En particulier, la poursuite de la revalorisation des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) engagée à la rentrée scolaire 2021 représente un montant de 26,1M€ pour les AESH relevant du titre 2. Au total, pour l'ensemble des AESH, la revalorisation s'élève à 37,2M€ en 2022, pour un coût total de 55,8 M€ sur 2021-2022. Les infirmiers verront également leur rémunération augmenter avec la transposition du Ségur de la santé.

Cette enveloppe finance aussi l’aide à la protection sociale complémentaire qui bénéficiera à tous les agents éligibles du programme 230 (13M€ pour les agents relevant du titre 2 et 21M€ pour les agents rémunérés hors titre 2 sur le programme 230).


La revalorisation de l'indemnité de sujétions en REP+, engagée en 2018, sera conduite à son terme pour un montant de 0,6 M€.


Cette enveloppe permet enfin la mise en œuvre des dernières mesures issues du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations à hauteur de 0,2M€.


Dans le prolongement des décisions annoncées et mises en oeuvre en 2021, les nouveaux engagements pris à l'issue du Grenelle de l'Education conduiront à une revalorisation globale de près de 1,2 Md€ des personnels de l'Education nationale sur 2021-2022. La synthèse générale est présentée dans la présentation stratégique de la mission.


 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

2 967 290

 

0

 

3 596 379 647

 

3 597 815 624

 

1 531 313

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

1 531 313

 

1 531 313
0

 

0

 

0

 

0

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

3 924 346 254
1 800 000

 

3 922 814 941
1 800 000

 

1 531 313

 

0

 

0

 

Totaux

 

3 926 146 254

 

1 531 313

 

0

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

99,96 %

 

0,04 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

L'essentiel des consommations sur ce programme s'effectue en AE=CP. Néanmoins, des engagements tardifs peuvent intervenir en fin de gestion. Cela se traduit par un différentiel de la consommation en AE et en CP de faible proportion.

 

Justification par action

 

ACTION    39,7 %

01 – Vie scolaire et éducation à la responsabilité


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

1 134 825 695

1 588 160 749

2 722 986 444

1 800 000

Crédits de paiement

1 134 825 695

1 588 160 749

2 722 986 444

1 800 000


Au sein des établissements du second degré, les conseillers principaux d’éducation, avec l’appui de leur équipe de vie scolaire, participent pleinement à l’éducation des élèves au respect d’autrui, à la responsabilité et à la citoyenneté, dans le cadre d’actions menées en collaboration avec les enseignants. Leur rôle est déterminant dans la prévention de l’absentéisme et de la violence en milieu scolaire. Ils contribuent au respect du règlement intérieur de l’établissement, notamment par un rappel à la règle dans les cas de manquements. Sous l’autorité du chef d’établissement, ils établissent et entretiennent un dialogue avec les parents ou représentants légaux des élèves absentéistes, suivant les dispositions présentées dans la circulaire n° 2014-159 du 24 décembre 2014 relative à la prévention de l’absentéisme scolaire, ainsi qu’avec les parents ou représentants légaux des élèves auteurs ou victimes d’actes de violence. Ils favorisent les processus de concertation et de participation des élèves aux instances représentatives qui permettent aux élèves de prendre une part active à la vie de l’établissement et d’enrichir leur formation de futur citoyen : assemblée générale des délégués élèves, conseil de la vie collégienne, conseil de la vie lycéenne et maison des lycéens.


Les assistants d'éducation (AED) contribuent également aux missions de vie scolaire. Ils peuvent bénéficier de formations, correspondant aux fonctions qu’ils exercent et destinées à préparer leur future insertion professionnelle. La loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance dispose que les assistants d’éducation inscrits dans une formation dispensée par un établissement d’enseignement supérieur délivrant un diplôme préparant au concours d’accès aux corps des personnels enseignants ou d’éducation peuvent se voir confier progressivement des fonctions de soutien, d’accompagnement, d’éducation et d’enseignement. Ce dispositif de préprofessionnalisation, mis en œuvre dès la rentrée 2019, et qui cible particulièrement les étudiants boursiers propose à des étudiants un contrat spécifique de trois ans, cumulable avec la bourse, de la deuxième année de licence (L2) à la première année de master (M1).


Les assistants d’éducation participent, notamment au collège, au déploiement du dispositif « devoirs faits », déployé à l’automne 2017. Ce dispositif, gratuit pour les familles, propose aux élèves des temps d’étude accompagnée dans l’établissement et en dehors des heures de cours, sur la base du volontariat. Le travail personnel après la classe constitue, en effet, une source d’inégalités entre les enfants et pèse souvent sur la vie de famille. Les enseignants volontaires sont rémunérés en heures supplémentaires, les assistants d’éducation, dont ceux recrutés au titre de la préprofessionnalisation, interviennent sur leur temps de service ou au titre d’heures supplémentaires. Des volontaires du service civique et des membres d’associations intervenant dans le champ éducatif sont également mobilisés.


Les conditions d’un climat scolaire serein et confiant doivent être instaurées dans les écoles et les établissements pour favoriser les apprentissages, le bien-être et l’épanouissement des élèves et de bonnes conditions de travail pour tous.

Le troisième domaine du socle commun de connaissances, de compétences et de culture (la formation de la personne et du citoyen) comporte des apprentissages, comme la capacité à faire preuve de bienveillance et d’empathie et la responsabilité vis-à-vis d’autrui, essentielles pour lutter contre le harcèlement entre élèves. L’interdiction de l’utilisation d’un téléphone mobile par un élève, excepté pour des usages pédagogiques, ou dans des lieux où le règlement intérieur l’autorise expressément, est un principe désormais posé par la loi n° 2018-698 du 3 août 2018 relative à l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable dans les établissements d’enseignement scolaire, afin de favoriser une vie sociale et des relations apaisées au sein de l’école. Le programme français de lutte contre le harcèlement à l’école (pHARe), expérimenté pendant deux ans dans six académies et étendu à toutes les académies à la rentrée 2021, concernera l’ensemble des circonscriptions et collèges à la rentrée 2022.


La relation pédagogique et éducative instaurée par les professionnels contribue à la qualité du climat scolaire. Les équipes des écoles et des établissements qui souhaitent mettre en place une enquête locale de climat scolaire, afin d’établir un diagnostic et de définir une stratégie et un plan d’action partagés, sont accompagnées par les groupes académiques « climat scolaire ».


Les démarches mises en place dans la classe et dans toutes les activités proposées sur les temps hors classe, telle la réalisation d’un projet dans une approche coopérative, peuvent aider les élèves à donner du sens à ce qu’ils étudient, dans le cadre des enseignements disciplinaires et de l’enseignement moral et civique (EMC).Les programmes de l’EMC, dont les objectifs ont été recentrés autour de l’acquisition et du partage des valeurs de la République, du respect d’autrui et de la culture civique, soulignent l’importance des démarches de coopération et de mutualisation entre élèves. De même, l’éducation aux médias et à l'information (EMI), qui participe à la lutte contre les théories du complot et prend pleinement en compte les enjeux du numérique et de ses usages, ainsi que la pratique du débat contribuent à donner aux élèves les connaissances et compétences nécessaires, afin de se construire une culture de cybercitoyen éclairé et responsable.


En outre, dans le cadre de la démarche « École promotrice de santé » impulsée en février 2020 par la diffusion d’un vade-mecum mis en ligne avec des ressources éducatives sur le portail Eduscol, les personnels de vie scolaire sont mobilisés pour contribuer à la création d’un environnement positif et de réussite qui répond aux besoins des élèves. Ils peuvent participer aux réunions du comité d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement (CESCE), instance qui permet d’impulser au niveau de l’établissement la démarche « Ecole promotrice de santé ». Le CESCE permet de faciliter la synergie des équipes et la mise en cohérence des actions en matière de promotion de la santé dans une démarche projet fédératrice au service du bien-être et de la réussite scolaire des élèves. Les personnels de vie scolaire sont également concernés par l’accompagnement des élèves volontaires ambassadeurs-santé chargés de transmettre des messages simples de prévention auprès de leurs pairs.


Afin de favoriser l’engagement des élèves pour l’apprentissage d’une citoyenneté active, le dispositif des classes des cadets de la sécurité civile a été mis en place progressivement depuis 2016, conformément à la convention cadre de partenariat entre le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministère de l’intérieur et du 18 juin 2015.

Ces classes permettent à des jeunes volontaires, filles et garçons d'au moins 11 ans, de développer leurs compétences civiques et sociales. Les actions menées peuvent être une sensibilisation à la prévention des risques, des actions sur les thématiques relatives à la citoyenneté et l'apprentissage des gestes de premiers secours (en lien avec les associations agréées de la sécurité civile). Une attestation est remise aux élèves participants, en fin de parcours.

Depuis la rentrée 2017, ces classes sont déployées sur tout le territoire (métropole et outre-mer) à raison d’une classe a minima par département. En février 2020, on dénombrait 360 classes pour plus de 5 560 élèves.


Le développement de la culture de la sécurité civile passe par la formation des élèves aux premiers secours et leur sensibilisation aux gestes qui sauvent durant leur scolarité. Le MENJS organise cet apprentissage obligatoire et progressif tout au long de la scolarité de l’élève (de l’école au lycée). Cette éducation à la responsabilisation en milieu scolaire doit développer des comportements civiques et solidaires, le sens de la responsabilité individuelle et collective et garantir l'apprentissage des gestes élémentaires de survie à pratiquer en attendant l'arrivée des secours organisés.

Le plan national de formation (PNF) accompagne le déploiement de cette action qui vise à former 100 % des élèves d’ici 2022.


La démocratie scolaire est un élément essentiel de la vie des établissements car elle renforce la cohésion entre élèves et avec les équipes éducatives. L’élection des éco-délégués, dont l’action contribue à l’éducation au développement durable, est désormais obligatoire dans toutes les classes de collège et de lycée, et encouragée en CM1 et CM2.


Le travail conjoint du Conseil des sages de la laïcité, de l’équipe nationale et des équipes académiques « Valeurs de la République » permet de répondre aux sollicitations des personnels confrontés à des atteintes au principe de laïcité, à des faits de racisme et d’antisémitisme. Le vademecum « La laïcité à l’école », dont une version augmentée a été diffusée à la rentrée scolaire 2021, constitue une aide à la résolution des difficultés. Depuis janvier 2020, un vademecum « Agir contre le racisme et l’antisémitisme » est également à disposition des personnels pour comprendre, répondre et prévenir ces phénomènes en milieu scolaire.


L’ensemble des acteurs de l’école associe prévention, éducation et sanction afin de prévenir, détecter et traiter les faits de violence, y compris sous leur forme la plus fréquente, les micro-violences, qui peuvent s’exercer sur les réseaux sociaux. Les équipes d’établissement, renforcées depuis la rentrée scolaire 2012 par 500 assistants chargés de prévention et de sécurité (APS) pour les établissements les plus exposés aux incivilités et aux violences, peuvent également s’appuyer, pour prévenir et gérer les situations de crise, sur les équipes mobiles de sécurité (EMS) académiques.

Celles-ci sont placées sous la responsabilité directe des recteurs, qui disposent, à leurs côtés, d’un conseiller technique « sécurité » (le plus souvent issu de la police ou de la gendarmerie) exerçant en binôme avec un professionnel de l’éducation nationale (le plus souvent un personnel de direction).


Le MENJS contribue activement à la feuille de route de la stratégie interministérielle de soutien à la parentalité 2019-2022 (Dessine-moi un parent), en particulier autour de la relation école-parents. Il met en œuvre des actions visant à rapprocher l’école et les familles, surtout les plus éloignées du système éducatif, afin de favoriser leur implication active dans la scolarité de leur enfant. L’ensemble de ressources que constitue la « mallette des parents », avec un site internet dédié, et le développement des « espaces parents » dans les écoles et les établissements y contribuent.


Au titre de la protection de l’enfance et de la sécurité, le MENJS veille à la prévention de la radicalisation des élèves en lien avec le secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Le pilotage de cette politique de prévention est assuré par l’administration centrale du MENJS, en lien avec le service du haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS) qui anime et coordonne la politique et la stratégie de sécurité du ministère. Une vigilance particulière est demandée aux équipes pédagogiques et éducatives, afin de prévenir, repérer et signaler les processus de radicalisation. En transdisciplinarité, la construction de l'esprit critique contribue à la prévention primaire de la radicalisation. Elle s'inscrit dans toutes les disciplines et selon les thèmes abordés, dans les actions éducatives. Il s'agit de donner aux élèves les éléments-clés de pratique et d'analyse du discours argumentatif et leur permettre d'avoir une attitude réflexive.


Un partenariat renforcé entre l’autorité judiciaire et les services de l’éducation nationale a été mis en place depuis la rentrée 2015, pour mieux assurer la protection des élèves mineurs à l’encontre de faits portant atteinte à leur intégrité physique ou morale. La transmission d’informations, entre les référents « justice » auprès des recteurs et les magistrats référents « éducation nationale » auprès de chaque parquet, intervient dans le cadre fixé par la loi n° 2016-457 du 14 avril 2016 relative à l’information de l’administration par l’autorité judiciaire et à la protection des mineurs.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

1 134 825 695

1 134 825 695

Rémunérations d’activité

695 601 447

695 601 447

Cotisations et contributions sociales

421 472 796

421 472 796

Prestations sociales et allocations diverses

17 751 452

17 751 452

Dépenses de fonctionnement

19 250 000

19 250 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

19 250 000

19 250 000

Dépenses d’intervention

1 568 910 749

1 568 910 749

Transferts aux ménages

13 960 000

13 960 000

Transferts aux collectivités territoriales

1 554 950 749

1 554 950 749

Total

2 722 986 444

2 722 986 444

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Couverture des accidents de travail des élèves : 18 900 000 €


L’État finance la couverture des accidents de travail des élèves de l’enseignement secondaire fréquentant les établissements d’enseignement technique et spécialisé à travers deux dispositifs :


– Pour les accidents survenus avant 1985, l’État prend à sa charge, principalement sous la forme de versements d’arrérages de rentes, la réparation des accidents du travail dont ont été victimes les élèves. La prévision de dépense est estimée à 13 700 000 €;


– Pour les accidents survenus après 1985, la couverture est assurée par les caisses de sécurité sociale. L’État cotise à l’URSSAF pour la couverture du risque lié à ces accidents. Les cotisations sont calculées à partir de taux par élève qui ont été arrêtés en 2021 à 3,54 € pour les élèves des établissements d’enseignement professionnel et technologique et à 0,39 € pour les élèves des établissements d’enseignement secondaire ou spécialisé, en application de l’article L.412-8 du code de la sécurité sociale. La prévision de dépense est estimée à 5 200 000 €, en hausse de 300 000 € sur un an du fait de l'augmentation des taux.



Formation des personnels en contrats aidés affectés à la vie scolaire dans les EPLE d’outre-mer : 150 000


Le code du travail impose à l’employeur, dans le cadre d’un contrat unique d’insertion, une obligation de formation d’adaptation à l’emploi mais également visant l’insertion professionnelle dans un emploi durable à l’issue du dispositif.


Les personnels en contrat aidé affectés à la vie scolaire bénéficient ainsi d’une formation totale de 120 heures (60 heures d’adaptation à l’emploi et 60 heures pour leur insertion professionnelle future). La dotation en crédits de formation est prévue à hauteur de 150 000 € en 2022.



Frais de déplacement : 200 000 € (conseillers principaux d'éducation, assistants d'éducation, assistants chargés de prévention et de santé)

Cf. coûts synthétiques transversaux.


DEPENSES D’INTERVENTION

Subventions versées au titre des personnels d’assistance éducative : 1 528 527 050 €


Les personnels d’assistance éducative, rattachés à l’action 01, sont recrutés et rémunérés par les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE). L’éducation nationale prend en charge la rémunération des assistants d’éducation en subventionnant les EPLE.


Créés par la loi n° 2003-400 du 30 avril 2003, les assistants d’éducation, recrutés prioritairement parmi les étudiants, exercent des missions de surveillance et d’encadrement des élèves. Ils sont recrutés sur des contrats d’une durée maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d’une période d’engagement totale de six ans. Ils doivent être titulaires du baccalauréat ou d’un titre ou diplôme de niveau IV.


Depuis la rentrée 2021, dans le cadre du plan égalité des chances, une démarche de mixité sociale fondée sur l’accueil de collégiens issus de milieux défavorisés dans des lycées présentant des indicateurs sociaux très favorables est expérimentée dans une centaine d’EPLE.

Les lycées qui ont été retenus par les recteurs d’académie se voient fixer une cible ambitieuse en terme de nombre d’élèves accueillis à ce titre et bénéficient de moyens permettant d’accompagner et de favoriser l’intégration, l’épanouissement, l’ouverture culturelle pour une scolarité réussie de ces élèves.


La dotation prévue en 2022 permet ainsi de rémunérer 49 427 ETPT d’assistant d’éducation (hors contrats de préprofessionnalisation) au coût moyen annuel de 28 144 €. Cette dotation comprend les moyens supplémentaires dédiés à la poursuite du plan égalité des chances permettant l’extension de la démarche de mixité sociale au collège et le développement des internats d’excellences.


Par ailleurs, l’article 49 de la loi pour une École de la confiance permet aux établissements d’enseignement de recruter des assistants d’éducation pour exercer au sein des établissements ou écoles des fonctions d’enseignement intégrées à leurs parcours de préprofessionnalisation.

Ce dispositif permet aux étudiants de découvrir et faire l’expérience du métier de professeur en amont des concours de recrutement, notamment dans les disciplines sous tension. Il peut permettre de susciter des vocations parmi les étudiants les moins favorisés en leur offrant une continuité professionnelle et financière. Ce parcours est ouvert aux étudiants à partir de la L2. Ces derniers peuvent se voir progressivement confier des missions d’éducation, pédagogiques et d’enseignement, avec, notamment la première année, une participation à l’aide aux devoirs et aux leçons, dans le cadre du dispositif « devoirs faits ».

Leur quotité de travail, en école ou en EPLE, est de 8 heures par semaine et les boursiers continuent de percevoir leurs bourses.

 Ce parcours de préprofessionnalisation de trois ans a pris effet à la rentrée scolaire 2019, avec 1 181 étudiants recrutés en L2. 1 884 nouveaux recrutements ont été constatés à la rentrée 2020 et3 000 supplémentaires sont prévus pour chacune des rentrées 2021 et 2022, portant le nombre total d’AED en préprofessionnalisation à 7 884 personnes physiques à la rentrée scolaire 2022, soit 4 273 ETPT.


En totalisant les AED en préprofessionnalisation et hors préprofessionnalisation, les effectifs rémunérés en 2022 sont de 53 700 ETPT.


Subvention versée au titre du service civique : 13 960 000 €


L’Agence du service civique a renouvelé l’agrément du MENJS (décision n° NA-000-21-00235-00) en date du 17 juin 2021 permettant l’accueil de 29 500 jeunes volontaires en service civique au titre de l’année scolaire 2021-2022. A la rentrée 2021, ces volontaires seront notamment chargés d’accompagner les équipes pédagogiques dans l’organisation et la mise en œuvre des dispositifs « Savoir rouler à vélo », « Aisance aquatique », « Ciné-clubs » et « Génération 2024 ».


L’organisme d’accueil doit servir aux volontaires une prestation nécessaire à leur subsistance, leur équipement, leur hébergement ou leur transport. Cette prestation, dont le montant est fixé à 107,58 € par volontaire, est versée par l’intermédiaire de l’Agence de services et de paiement (ASP).


Prise en charge par l’État de la rémunération des personnels mis à disposition par les collectivités
d’outre-mer : 4 600 000 €


L’État prend en charge la rémunération des maîtres d’internat et des surveillants d’externat mis à disposition par la collectivité de la Polynésie française, conformément à la convention entre l’État et la Polynésie française du 22 octobre 2016 relative à l’éducation. Pour 2022, cet engagement est programmé pour un montant de 4 600 000 €.


Subventions versées aux EPLE au titre de la vie collégienne et lycéenne : 3 520 000 €


Cette enveloppe va permettre de financer les deux dispositifs suivants :


– Comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté : 1 020 000 €


Créés par la circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998, les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) présidés par les chefs d’établissement et associant notamment les membres de la communauté éducative, définissent et mettent en œuvre l’éducation préventive en matière de conduites à risques et de dépendances. Le décret n° 2005-1145 du 9 septembre 2005 inscrit le CESC dans la politique éducative de tous les établissements.


Les crédits consacrés aux CESC permettent de financer des actions d’information, la diffusion de brochures, de supports pédagogiques et des frais de fonctionnement.


– Fonds de vie lycéenne : 2 500 000 €


Institué dans chaque lycée, le fonds de vie lycéenne (FVL) permet de soutenir les initiatives des élèves dans l’animation de leur établissement. En application de la circulaire n° 2014-092 du 16 juillet 2014 relative à la vie lycéenne visant à redynamiser l’engagement et la participation des lycéens au sein de l’établissement, l’engagement des élèves est favorisé notamment par le déploiement des orientations suivantes :

– former aux droits et obligations et favoriser l’engagement des lycéens dans la vie de leur établissement ;

– organiser la représentation des lycéens aux instances consultatives et décisionnelles de l’établissement ;

– conforter la vie lycéenne à l’échelle académique.


Personnels en contrat CUI-PEC affectés à la vie scolaire dans les EPLE d’outre-mer : 18 303 699 €


Ces personnels, initialement recrutés sur des contrats uniques d’insertion – contrats d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE), sont recrutés, depuis 2018, sur des contrats aidés transformés en parcours emploi compétences (CUI-PEC).

Depuis 2019, suite au transfert de la part de financement des contrats jusqu’ici prise en charge par la mission « Travail et emploi », le MENJS finance la totalité du coût de ces contrats.

Dans le cadre de la déprécarisation des personnels assurant des fonctions d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) auprès d’élèves en situation de handicap, tous les contrats ont été transformés en contrats d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), seuls subsistent depuis la rentrée 2020 un contingent de 1500 contrats correspondant aux emplois de vie scolaire en outre-mer.

La dotation prévue au PLF 2022 au titre de la rémunération de ces personnels, soit 18 303 699 €, est versée à l’ASP pour le remboursement des EPLE‑employeurs. Elle intègre les frais de gestion demandés par l'ASP.



FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTION DE PRODUITS

S’agissant du hors titre 2, la prévision correspond aux crédits attendus de l’Agence du service civique au titre de la formation civique et citoyenne des volontaires en service civique. Du fait de l'augmentation du contingent MENJS, la prévision est réhaussée de 0,3 M€.

 

ACTION    7,9 %

02 – Santé scolaire


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

538 386 980

6 190 000

544 576 980

0

Crédits de paiement

538 386 980

6 190 000

544 576 980

0


L’École a des missions importantes en matière de santé considérée dans ses dimensions physique, psychique, sociale et environnementale, afin de favoriser la réussite scolaire des élèves et contribuer à la réduction des inégalités sociales et territoriales en matière de santé. La politique éducative de santé repose sur trois axes : l’éducation à la santé, la prévention et la protection.


Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé 2018-2022 et du plan national de santé publique, la politique éducative de santé est renforcée par le déploiement de la démarche « École promotrice de santé ». L’entrée d’une école ou d’un EPLE dans cette démarche permet de fédérer et de valoriser les actions éducatives autour de la promotion de la santé. Elle mobilise l’ensemble de la communauté éducative. Chaque action s’adosse aux programmes d’enseignement et au socle commun de compétences, de connaissances et de culture. Elle favorise la collaboration avec les parents d’élèves et les partenariats avec les associations parties prenantes de cette politique éducative à l’échelle du territoire.


Les établissements d’enseignement peuvent labelliser « EduSanté » leur projet éducatif autour de la promotion de la santé. Les élèves ont la possibilité, par une démarche volontaire, de prendre des initiatives en matière de santé et des responsabilités en devenant ambassadeurs élèves, dont le rôle est de partager des messages de prévention auprès des autres élèves. La démarche « École promotrice de santé », impulsée nationalement en février 2020 avec la diffusion d’un vade-mecum, est mise en œuvre dans les écoles, collèges et lycées depuis septembre 2020. Dans chaque académie, une équipe référente pluri-catégorielle, désignée par le recteur, est chargée :

- d’accompagner les écoles et les EPLE ;

- de proposer des actions dans le cadre du plan académique de formation ;

- d’accompagner la formation des élèves ambassadeurs-santé ;

- de faire le lien avec l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPÉ) de l’académie et le comité académique d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement (CAESCE) ;

- d’associer les associations partenaires de l’École et tout autre partenaire (assurance-maladie, etc.).


Pour veiller à la santé des élèves et à leur bien-être, l’institution scolaire s’appuie sur les infirmiers et médecins de l’éducation nationale, les personnels sociaux, psychologues, pédagogiques et éducatifs, tous œuvrant en faveur de la promotion de la santé selon leurs compétences respectives. Les personnels de santé assurent notamment les visites médicales et dépistages obligatoires, qui permettent d’identifier et de diagnostiquer les troubles susceptibles d’entraver les apprentissages, et de suivre les élèves atteints de maladies chroniques et en situation de handicap ; ils facilitent l’accès aux soins des élèves et assurent une orientation vers les établissements et services médico-sociaux après identification des signes de mal-être des jeunes par les enseignants et l’équipe éducative dans son ensemble.


Les actions de prévention, mises en œuvre de la première socialisation à l’entrée au CP, doivent s’intégrer dans un « parcours santé-accueil-éducation », inscrit dans le plan national de santé publique. La mise en œuvre de ce parcours requiert le développement de la coordination entre les équipes éducatives, les personnels de santé scolaire, de la protection maternelle et infantile (PMI) et les professionnels de santé (secteur libéral et hospitalier). La loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance (article 13 modifiant l’article L. 541-1 du code de l’éducation) dispose qu’une visite est organisée à l’école pour tous les enfants âgés de trois ans à quatre ans, et effectuée par les professionnels de santé du service départemental de la protection maternelle et infantile, les professionnels de santé de l’éducation nationale y contribuant, si nécessaire, afin que tous les élèves en bénéficient. Au cours de la 6e année, une visite médicale permettant en particulier un dépistage des troubles spécifiques du langage et des apprentissages est également organisée selon des modalités fixées par voie réglementaire.


Les projets éducatifs autour de la promotion de la santé en milieu scolaire trouvent leur place dans les éducations transversales (éducation à la sexualité, éducation à l’alimentation, prévention des conduites addictives) et peuvent donner lieu à la mise en œuvre de programmes validés scientifiquement, réalisés par une communauté enseignante et de santé formée à la question du développement des compétences psychosociales, et comprenant des ressources pédagogiques.


La sensibilisation des élèves à un certain nombre de problématiques de santé implique l’ensemble des équipes éducatives (enseignants, conseillers principaux d’éducation, personnels sociaux et de santé) sous le pilotage du chef d’établissement dans le second degré et de l’IEN de circonscription dans le premier degré. Dans chaque établissement, le comité d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement (CESCE) définit la programmation de ces actions et organise, le cas échéant, le partenariat nécessaire à sa mise en œuvre, qui peut intervenir dans le cadre des CESCE inter-établissements, de bassin ou inter-degrés lorsqu’ils sont créés. La politique éducative de santé est, en outre, déclinée dans les projets d’école et d’établissement.


Au niveau académique, la politique éducative sociale et de santé est pilotée par le comité académique d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement (CAESCE) réunissant l’ensemble des conseillers techniques auprès du recteur, le conseiller Etablissement et vie scolaire et les corps d’inspection. Cette politique est menée en cohérence avec les autres volets de l’action gouvernementale, en particulier, la stratégie nationale de santé. Les conventions signées par les recteurs avec les directeurs généraux des agences régionales de santé tiennent compte des spécificités territoriales.

Au niveau départemental, les comités départementaux d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement (CDESCE) associent à leurs travaux l’ensemble des partenaires du territoire (SDIS, chefs de projets MILDECA, etc.) pouvant apporter leurs concours aux projets départementaux.


Les programmes de développement des compétences psychosociales sont notamment mis en œuvre dans le cadre de la prévention des conduites addictives. À ce titre, le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sport (MENJS) participe à des expérimentations pilotes de programmes de prévention des conduites addictives sur différents territoires, en partenariat notamment avec la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA). Des ressources, outils et informations concernant ces programmes (Unplugged, Good Behavior Game, Assist, Tabado, « Jouer à débattre sur les addictions », MAAD Apprentis chercheurs et MAAD Digital) sont disponibles en ligne sur la page dédiée du portail Eduscol à l’adresse suivante : https://eduscol.education.fr/cid46870/prevention-des-conduites-addictives.html.


L’éducation à l’alimentation, inscrite dans le code de l’éducation (article L. 312-17-3), fait également partie de la politique éducative de santé. Des outils et des ressources pédagogiques sont mis à disposition de l’ensemble de la communauté éducative sur le portail Eduscol « Éducation à l’alimentation et au goût » et un vade-mecum diffusé à la rentrée 2020 (mesure de la stratégie nationale de santé 2018-2022) pour accompagner la mise en œuvre de cette politique.).


De même, l’éducation à la sexualité, qui relève de l’article L. 312-16 du code de l’éducation, constitue l’une des éducations transversales mobilisées au sein de la politique éducative de santé. La circulaire n° 2018-111 du 12 septembre 2018 et des ressources en ligne sur Eduscol orientent sa mise en œuvre dans les écoles et les EPLE (https://eduscol.education.fr/pid23366/education-a-la-sexualite.html. Un comité national de pilotage « éducation à la sexualité » a été créé en 2013.Il a pour mission de concevoir les parcours de formation en éducation à la sexualité, ainsi que de suivre la mise en œuvre du dispositif en académie par les équipes de pilotage désignées par les recteurs.


Afin de donner des repères indispensables aux élèves comme aux adultes, le MENJS diffuse largement des outils informatifs ou méthodologiques élaborés, le cas échéant, en partenariat avec d'autres instances publiques :

- vade-mecum et portail de l’« Ecole promotrice de santé » ;

- guide d’accompagnement, outils thématiques et portail numérique relatifs à l'éducation à l’alimentation et au goût à destination de l’ensemble de la communauté éducative ;

- guide d’accompagnement de projets relatifs aux sanitaires au collège et au lycée ;

- outils thématiques, supports de formation en ligne, portail numérique et guide méthodologique relatifs à l'éducation à la sexualité, pour les équipes éducatives des collèges et des lycées ;

- guide de sensibilisation à la prévention des comportements sexistes et des violences sexuelles ;

- documents relatifs à la prévention des conduites addictives.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

538 386 980

538 386 980

Rémunérations d’activité

331 415 782

331 415 782

Cotisations et contributions sociales

198 983 563

198 983 563

Prestations sociales et allocations diverses

7 987 635

7 987 635

Dépenses de fonctionnement

2 400 000

2 400 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

2 400 000

2 400 000

Dépenses d’intervention

3 790 000

3 790 000

Transferts aux collectivités territoriales

3 790 000

3 790 000

Total

544 576 980

544 576 980

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Frais de déplacement : 2 400 000 € (personnels itinérants de santé scolaire : médecins et infirmiers)

Cf. coûts synthétiques transversaux.


DEPENSES D’INTERVENTION

Subventions aux collectivités territoriales dites à « régime autonome » ou « semi-autonome » : 3 790 000 €


Le code de l’éducation (article L.541-1), modifié par la loi du 26 juillet 2019 (article 13), fait obligation à l’institution scolaire d’assurer à tous les élèves des visites de dépistage et une prise en charge et un suivi adaptés, notamment en prenant les mesures appropriées pour que les familles soient aussitôt informées des constatations médicales.


Lorsque les collectivités prennent en charge cette mission, l’État leur attribue une subvention.


Il est prévu en 2022 de verser, aux collectivités qui continuent de prendre en charge les prestations de santé scolaire, des subventions pour un montant de 3 790 000 €. Les communes concernées sont : Bordeaux, Grenoble, Lyon, Villeurbanne, Nantes, Nice, Paris et Strasbourg.

 

ACTION    32,4 %

03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

1 011 380 513

1 211 004 109

2 222 384 622

0

Crédits de paiement

1 011 380 513

1 211 004 109

2 222 384 622

0


La réussite des élèves en situation de handicap passe notamment par l’amélioration de leur qualité de vie à l’école. Chaque projet d’école ou d’établissement doit consacrer un volet à la scolarisation inclusive de ces élèves.

Pour faciliter cette scolarisation et développer leur autonomie, ces élèves bénéficient d’aides adaptées à leurs besoins, qu’ils soient scolarisés en classe ordinaire ou, pour tout ou partie du temps scolaire, dans une unité localisée d’inclusion scolaire (ULIS école, ULIS collège ou lycée) de l’enseignement public ou privé sous contrat. Afin d’améliorer la qualité de leur démarche inclusive, les établissements du second degré, peuvent s’appuyer sur l’outil d’auto-évaluation « Qualinclus », qui prend en compte la relation aux parents de ces élèves et la coopération avec les partenaires.


L’externalisation des unités d’enseignement (UE) dans les établissements scolaires, par transfert d’unités actuellement localisées dans les établissements médico-sociaux, se poursuit. La coopération de l’ensemble des acteurs qui contribuent à la mise en place de conditions favorables de scolarisation de ces élèves (équipes enseignantes, sanitaires ou médico-sociales) est favorisée. Une instruction et un cahier des charges, rédigés conjointement avec le ministère des solidarités et de la santé ont été mis à disposition des territoires avec un modèle de convention type, afin de faciliter la mise en œuvre de cette mesure. Après accord des services académiques et de l’agence régionale de santé, des moyens supplémentaires peuvent être mobilisés pour faciliter cette externalisation.


La stratégie nationale 2018-2022 pour l’autisme (4ème plan) au sein des troubles du neuro développement, vise à garantir la scolarisation effective des élèves présentant des troubles du spectre de l’autisme (TSA). Dans ce cadre, une fiche opérationnelle « scolarisation inclusive et accompagnement des enfants » détaille les actions prévues dans cette stratégie quinquennale :

- amplifier l’accès des enfants autistes à l’école par la création de dispositifs variés de scolarisation ;

- renforcer la scolarisation en école maternelle ;

- appuyer la poursuite de la scolarisation dans le 1er degré ;

- personnaliser les parcours pour assurer une continuité jusqu’à l’insertion professionnelle.


Afin d’accompagner l’augmentation du nombre d’élèves en situation de handicap dans le second degré, et plus particulièrement dans les formations professionnelles, 250 ULIS supplémentaires en lycée seront créées durant le quinquennat. La circulaire n° 2016-186 du 30 novembre 2016, relative à la formation et à l’insertion professionnelle des élèves en situation de handicap, précise les modalités de fonctionnement des ULIS dans les lycées professionnels et en apprentissage. Elle définit les caractéristiques de la formation professionnelle et les dispositifs susceptibles d’être mis en œuvre, notamment ceux en lien avec les établissements du secteur médico-social. Un modèle d’attestation de compétences est mis à disposition de toutes les académies.


Le projet personnalisé de scolarisation (PPS), ainsi que les références et nomenclatures applicables, et le document de recueil des informations sur la situation de l’élève (le GEVA-Sco), renseigné en équipe de suivi de la scolarisation (ESS), favorisent le dialogue entre les familles, les équipes de suivi de la scolarisation et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Les élèves dont les difficultés scolaires relèvent d’un trouble durable des apprentissages peuvent bénéficier d’un plan d’accompagnement personnalisé (PAP), qui permet la mise en place d’aménagements et adaptations de nature pédagogique lorsque les besoins de ces élèves ne nécessitent pas une réponse incombant à la MDPH (aide humaine, attribution d’un matériel pédagogique adapté, dispense d’enseignement ou maintien en maternelle …).


En 2020-2021, 384 040 élèves en situation de handicap bénéficiant d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS) étaient scolarisés dans l’enseignement public et privé sous contrat, contre 225 563 élèves en 2012-2013, 200 421 élèves étant scolarisés dans le premier degré et 183 619 élèves dans le second degré.


Par ailleurs, sur 94 150 jeunes malades ou en situation de handicap accueillis et scolarisés en 2020-2021 dans des structures médico-sociales ou hospitalières, 77 500 l’ont été de manière durable (21,7 % à temps plein et 78,3 % à temps partiel ; 13,6 % bénéficient aussi d’une scolarité partielle dans une structure de l’éducation nationale).


Le nombre d’élèves accompagnés par des personnels chargés de l’aide humaine a fortement augmenté ces dernières années, suivant la progression des décisions d’aide humaine, individuelle ou mutualisée, notifiées par les commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), au sein des MDPH. Plus de la moitié des élèves en situation de handicap bénéficient de cet accompagnement.


Les personnels chargés d’accompagner des élèves en situation de handicap ont pour mission de favoriser l’autonomie de l’élève, qu’ils interviennent au titre de l’aide humaine individuelle, de l’aide humaine mutualisée ou de l’accompagnement collectif dans les ULIS. Ils accompagnent les jeunes dans les actes de la vie quotidienne, permettent l’accès aux apprentissages et favorisent leurs relations sociales. La circulaire n° 2017-084 du 3 mai 2017 précise les missions et activités de ces personnels.


Le statut d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) est prévu par les dispositions de l’article L. 917-1 du code de l’éducation (article 124 de la loi de finances initiale pour 2014) et de son décret d’application (décret n° 2014-724 du 27 juin 2014). Les conditions d’accès ont été élargies aux diplômes de niveau 4, ce qui permet notamment d’accompagner certains élèves dans les classes de seconde, première et terminale. Depuis la rentrée 2019, tous les accompagnants sont recrutés sur un contrat de droit public de trois ans, renouvelable une fois, avant une possible transformation en contrat à durée indéterminée.


L’organisation de l’accompagnement dans le cadre de pôles inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL), dont le déploiement a débuté à la rentrée scolaire 2019 et couvre à la rentrée 2021 l’ensemble du territoire, vise la coordination des moyens selon une approche plus globale des aides humaines, pédagogiques, éducatives et thérapeutiques. Les enseignants sont mobilisés pour identifier les besoins des élèves et mettre en œuvre les réponses adéquates au niveau de la classe, mais aussi de l’établissement. La loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance inscrit dans le code de l’éducation (article L. 351-3) que les PIAL, « créés dans chaque département », « ont pour objet la coordination des moyens d’accompagnement humain au sein des écoles et des établissements scolaires » (publics et privés sous contrat) et « constituent des pôles ressources à destination de la communauté éducative ».


La généralisation progressive des PIAL, ainsi que la création, depuis la rentrée 2019, de services de l’Ecole inclusive chargés de la gestion des accompagnants dans les directions des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN) et les rectorats, visent à mettre en œuvre sans délais une réponse ajustée aux besoins de chaque élève. De juin à octobre, les familles peuvent contacter une cellule départementale, dont l’objectif est d’apporter une réponse dans un délai de 24 heures. Un entretien est organisé avec la famille, l’enseignant et l’accompagnant de l’élève, préalablement à la rentrée scolaire ou, le cas échéant, au moment de la prise de fonction de l’accompagnant, et porte sur les modalités de mise en œuvre des adaptations et aménagements pédagogiques préconisés dans le projet personnalisé de scolarisation (article L. 351-4, introduit par la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance). Le livret du parcours inclusif, déployé dans 18 départements, sera généralisé en 2022.


Afin d’atteindre l’objectif d’une rentrée « zéro défaut », 4 000 ETP d’AESH seront créés à la rentrée 2022.


En ce qui concerne l’attribution d’équipement, du matériel pédagogique adapté est mis à la disposition des élèves, après avis de la CDAPH. Le MENJS soutient par ailleurs le développement de nombreuses ressources numériques adaptées, accessibles aux élèves à besoins spécifiques et couvrant les divers champs du handicap, notamment dans le cadre du programme investissements d’avenir (PIA).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

1 011 380 513

1 011 380 513

Rémunérations d’activité

709 350 670

709 350 670

Cotisations et contributions sociales

302 001 649

302 001 649

Prestations sociales et allocations diverses

28 194

28 194

Dépenses de fonctionnement

31 962 286

31 962 286

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

31 962 286

31 962 286

Dépenses d’intervention

1 179 041 823

1 179 041 823

Transferts aux collectivités territoriales

1 179 041 823

1 179 041 823

Total

2 222 384 622

2 222 384 622

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Matériels pédagogiques adaptés : 23 300 000 €

 

Le MENJS finance des matériels pédagogiques adaptés répondant aux besoins particuliers d’élèves en situation de handicap pour faciliter leur inclusion en milieu ordinaire.

 

Ce financement concerne les écoles et les établissements scolaires publics et privés sous contrat accueillant ces élèves et tient compte de l’évolution des effectifs. La mise à disposition de ces matériels est réalisée dans le cadre d’une convention de prêt.

11 365 740 € sont consacrés aux matériels pédagogiques adaptés pour le 1er degré et 11 934 260 € aux matériels pour le 2nd degré, soit 23 300 000 € au total.

 

 

Accompagnement spécialisé des élèves en situation de handicap : 1 700 000 €

 

Une prise en charge spécialisée, attribuée sur décision des commissions des droits et de l’autonomie des MDPH, est apportée aux élèves et étudiants en situation de handicap scolarisés dans le second degré.

 

Le MENJS assure cette prise en charge spécialisée en faveur des élèves pour un montant de 1 450 000 € et celle en faveur des étudiants accueillis en STS ou en CPGE pour un montant de 250 000 €.

 

Cette aide spécialisée peut prendre les formes suivantes : interprétariat en langue française des signes, codage en langage parlé complété, aide au français écrit par un professionnel de la surdité (prise de notes), ou toute aide technique au travail personnel.

 

 

Formation des AESH : 5 581 169

 

Les personnels recrutés sur un contrat d’accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) bénéficient d’une formation de 60 heures pour les préparer à l’exercice de leurs fonctions.

 

La dotation en crédits de formation est prévue à hauteur de 5 581 169 € en 2022.

 

Les dépenses de formation sont par ailleurs constituées de dépenses de rémunération (prestations des formateurs), prises en charge sur le titre 2, et de dépenses de fonctionnement (fournitures, documentation, location de salles et de matériels, déplacements).

 

 

Frais de déplacement : 1 381 117 €

 

Il s’agit des frais de déplacement des AESH dans le cadre de leur formation ainsi que lorsqu’ils exercent dans plusieurs établissements scolaires, notamment dans le cadre du développement des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL).

Cf. coûts synthétiques transversaux

 

DEPENSES D’INTERVENTION

Rémunération des AESH (aide humaine individuelle, mutualisée ou collective) : 1 179 041 822 €

Les crédits dédiés à la rémunération des AESH sur le hors titre 2 sont présentés globalement, quel que soit le mode d'accompagnement, individuel, mutualisé ou collectif dans les ULIS.

 

Pour répondre à l’augmentation des prescriptions d’aides humaines, 4 000 ETP seront créés à la rentrée 2022.

 

Depuis la rentrée 2020, tous les accompagnants d'élèves en situation de handicap bénéficient du statut d'AESH.

 

La dotation de 1 179 041 822 € permet de financer 41 606 AESH en moyenne annuelle en 2022.

 

Par ailleurs, la dotation tient compte du transfert sur le titre 2 des effectifs d'AESH ayant atteint 6 années d’ancienneté et bénéficiant d'un contrat en CDI pour poursuivre leur carrière.

 

ACTION    14,6 %

04 – Action sociale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

188 763 566

809 985 331

998 748 897

0

Crédits de paiement

188 763 566

809 985 331

998 748 897

0


L’école a vocation de permettre la réussite de tous les élèves quelles que soient leurs situations sociales et territoriales. Elle doit pouvoir envisager l’enfant ou l’adolescent dans sa globalité et traiter les questions sociales en son sein et en lien avec ses partenaires, pour amorcer des pistes de solutions et, le cas échéant, proposer un accompagnement social à l’élève et sa famille.


Le service social en faveur des élèves (SSFE), service social spécialisé de l’éducation nationale est assuré par des assistants de service social et des conseillers techniques auprès des autorités académiques (recteur et DASEN), soit 2 787 personnes physiques en novembre 2020. Ce service contribue à la mise en œuvre de la politique éducative sociale et de santé du MENJS. Son action s’exerce en articulation et en cohérence avec l’ensemble des politiques sociales, familiales et de santé, notamment dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, mais également en cohérence avec les stratégies nationales de soutien à la parentalité et de protection de l’enfance, dont l’éducation nationale est un acteur essentiel. Elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat étroit avec les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les autres acteurs de l’environnement social des élèves et de leur famille. Le champ d'intervention du SSFE concerne en premier lieu l'ensemble des élèves scolarisés dans les établissements publics d'enseignement. En fonction des priorités nationales et académiques et des moyens alloués, les recteurs d'académie déploient progressivement les personnels sociaux de l'éducation nationale exerçant leurs missions dans les écoles situées dans les réseaux d'éducation prioritaire qui rencontrent les plus importantes difficultés sociales (REP+), prioritairement en cycle 3, sous forme de conseil social ou d'intervention sociale.


Les personnels sociaux, affectés à la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN), interviennent sur un secteur comprenant un ou plusieurs établissements du second degré.

Les établissements ne bénéficiant pas de la présence régulière d’un assistant de service social peuvent trouver un conseil et une expertise ponctuels auprès du service social en faveur des élèves.

Dans le premier degré en réseau d'éducation prioritaire (REP+), l'intervention du service social en faveur des élèves vise à favoriser au plus tôt la prévention et le repérage des difficultés, notamment sociales et familiales, susceptibles d'entraver les apprentissages des élèves et de faciliter, si besoin, une intervention précoce des services spécialisés.


Les missions du service social en faveur des élèves, déclinées dans les projets académiques, départementaux et d’établissement, s’exercent dans le cadre des priorités nationales suivantes :

- contribuer à la prévention de l’échec scolaire, de l’absentéisme et du décrochage en agissant sur les facteurs sociaux et éducatifs à l’origine des difficultés, en proposant un accompagnement social, en facilitant, si besoin est, une intervention précoce d’autres services spécialisés ;

- contribuer à la protection de l’enfance et des mineurs en danger dans le cadre des protocoles et conventions en vigueur et apporter tout conseil à l’institution dans ce domaine ;

- contribuer à l’amélioration du climat scolaire en participant à la prévention des violences et du harcèlement sous toutes leurs formes, en soutenant les élèves (victimes comme auteurs), en assurant une médiation dans les situations de tensions, conflits et ruptures de dialogue ;

- participer à l’éducation à la santé et à la citoyenneté, favoriser l’accès aux droits ;

- concourir à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap ou à besoins particuliers ;

- participer à l’orientation et au suivi des élèves devant bénéficier d’une orientation spécifique ;

- soutenir et accompagner les parents dans leur fonction éducative, mettre en place des actions de soutien à la parentalité dans le cadre de la scolarité et concourir au renforcement de la coopération entre l’école et les parents, notamment avec les parents les plus éloignés de la culture scolaire ;

- participer à la formation initiale et continue des travailleurs sociaux.


Les bourses et les fonds sociaux sont destinées aux familles les plus défavorisées, afin d’assurer les frais liés à la scolarité de leurs enfants et de faire face aux situations difficiles que peuvent connaître certains élèves.


Afin de favoriser la scolarité en internat, le montant de la prime d’internat évolue selon l’échelon de bourse depuis la rentrée 2020. L’objectif est de faciliter l’accès à l’internat, en particulier pour les élèves de la voie professionnelle : le cumul du 6ème échelon de bourse et de la prime d’internat est très proche du coût moyen annuel de l’internat en lycée professionnel (LP). 


Le MENJS contribue activement à l’engagement « Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants » de la stratégie interministérielle de prévention et de lutte contre la pauvreté 2018-2022 en luttant contre les inégalités sociales en distribuant des petits déjeuners à des élèves du premier degré dans les territoires les plus fragilisés. Depuis 2019, après une phase de préfiguration, le dispositif « Petits déjeuners » a été déployé dans l’ensemble des académies de métropole et d’outre-mer. L’objectif de 300 000 élèves bénéficiaires sera atteint à la rentrée 2021. Ce dispositif participe à la réduction des inégalités alimentaires pour le premier repas de la journée, indispensable à une concentration et une disponibilité aux apprentissages scolaires.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

188 763 566

188 763 566

Rémunérations d’activité

114 981 258

114 981 258

Cotisations et contributions sociales

70 989 971

70 989 971

Prestations sociales et allocations diverses

2 792 337

2 792 337

Dépenses de fonctionnement

1 650 000

1 650 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 650 000

1 650 000

Dépenses d’intervention

808 335 331

808 335 331

Transferts aux ménages

808 335 331

808 335 331

Total

998 748 897

998 748 897

 

Frais de déplacement : 1 650 000 €


Il s’agit des frais de déplacement des assistants de service social qui interviennent dans un secteur géographique.

Cf. coûts synthétiques transversaux.


DEPENSES D’INTERVENTION


Bourses : 758 725 791 €


Le code de l’éducation (articles L. 531-1 et L. 531-4) prévoit l’attribution de bourses nationales d’étude aux familles défavorisées lorsque leurs enfants sont inscrits dans un établissement du second degré : il s’agit des bourses de collège et des bourses de lycée. Des aides complémentaires à ces deux dispositifs principaux sont accordées sous forme de primes en fonction de la formation suivie par l’élève, des résultats scolaires ou de la situation de l’élève. Le programme « Vie de l’élève » finance les bourses allouées aux élèves de l’enseignement public. Toutes les bourses nationales sont attribuées en fonction des ressources et des charges des familles.


Les bourses de collège comportent 3 échelons et peuvent être complétées par la prime d’internat attribuée aux collégiens boursiers internes. 

Les bourses de lycée se déclinent en 6 échelons et peuvent être complétées par quatre types de dispositifs : la prime d’équipement, la prime de reprise d’études, la prime d’internat et la bourse au mérite attribuée aux lauréats du diplôme national du brevet (DNB) ayant obtenu la mention « bien » ou « très bien ». Dans le cadre du plan égalité des chances, deux mesures intervenues en 2021 renforcent l’aide apportée aux élèves boursiers :


- la prime d’internat, a fait l’objet d’une revalorisation en deux temps : à la rentrée 2020 et à la rentrée 2021. Cette revalorisation a pour objectif de couvrir le plus largement possible, voire en intégralité pour les lycéens bénéficiaires du 6ème échelon, les frais de pension, et ainsi renforcer l’appui aux élèves boursiers les plus défavorisés :

- pour les boursiers internes de collège, elle varie de 327 € pour une bourse à l'échelon 1 à 465 € pour une bourse à l'échelon 3. Ainsi le montant cumulé prime et bourse à l’échelon 3 représente près de 80 % du coût moyen annuel de l’internat en collège ;

- pour les boursiers internes de lycée, elle varie de 327 € pour une bourse à l’échelon 1 à 672 € pour une bourse à l’échelon 6. Le montant cumulé prime et bourse à l’échelon 6 couvre quasi intégralement la totalité du coût moyen annuel de l’internat en lycée.


- le bénéfice de la bourse au mérite (attribuée automatiquement aux élèves boursiers ayant obtenu la mention « bien » ou « très bien » au DNB) a été étendu à la rentrée 2021, dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle, aux élèves boursiers s’engageant à l’issue de la troisième dans une formation conduisant au certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Le montant de la bourse au mérite varie en fonction de l’échelon de la bourse, de 402 € à l’échelon 1 à 1 002 € à l’échelon 6.


Les crédits prévus pour 2022 pour l’ensemble de ces dispositifs de bourses s’élèvent à 758 725 791 € et prennent en compte :

– l’évolution de la démographie élèves prévue à la rentrée 2021 : +0,40 % pour les collèges, +1,43 % pour les élèves des lycées et à la rentrée 2022 : -0,18 % pour les collèges, +1,52 % pour les lycées.

– l’augmentation, à la rentrée 2022, des échelons des bourses de collège et de lycée, indexés sur la BMAF (+0,10 %).


Les crédits de bourses par dispositif se répartissent comme suit :

– bourses de collège incluant la prime à l’internat : 225 092 118 € ;

– bourses de lycée incluant les compléments de bourses (prime d’équipement, de reprise d’études, prime à l’internat, bourse au mérite) : 533 073 673 € ;

– Autres dispositifs d’aides : 560 000 € pour le dispositif de bourses de mobilité à l'étranger.



Fonds sociaux : 49 609 540 €


Parallèlement aux aides sociales à la scolarité, attribuées sur critères définis nationalement, des enveloppes de fonds sociaux sont versées aux établissements pour apporter une aide exceptionnelle aux familles défavorisées qui en ont le plus besoin. Le chef d’établissement, après consultation de la communauté éducative, décide des aides à accorder aux familles des élèves de son établissement.


Le recours aux fonds sociaux fait l’objet, en lien avec les conséquences de la crise sanitaire et, plus largement, dans le cadre du plan égalité des chances, d’une sensibilisation forte et continue du MENJS, à la fois auprès des services déconcentrés et auprès des EPLE.


L’enveloppe dédiée aux fonds sociaux est augmentée de 3 M€ en 2022 afin de tenir compte de l’aggravation de la situation financière des familles dans le contexte de la crise sanitaire, soit une enveloppe totale en 2022 de 50 M€.


– fonds sociaux pour les cantines : ces fonds ont été mis en place pour faciliter l’accès à la restauration scolaire du plus grand nombre de collégiens et de lycéens, et éviter ainsi, que certains enfants se trouvent privés de repas parce que leur famille ne parvient pas à prendre en charge les frais de restauration. L’aide attribuée vient en déduction du tarif dû par la famille pour le règlement des frais de restauration, après déduction de la bourse nationale éventuelle ;


– fonds sociaux collégiens et lycéens : les fonds sociaux sont destinés à faire face aux situations difficiles que peuvent connaître certains élèves ou leurs familles pour assurer les dépenses de scolarité ou de vie scolaire. Ces aides exceptionnelles sont soit financières, soit en nature (financement des dépenses relatives aux transports et sorties scolaires, aux soins bucco-dentaires, aux matériels professionnels ou de sport, aux manuels et fournitures scolaires…). La dotation permet également de prendre en charge les changements de situations des familles en cours d’année scolaire, que le calendrier d’examen des demandes des bourses ne permet pas toujours de couvrir.  

 

ACTION    1,2 %

05 – Politique de l'internat et établissements à la charge de l'Etat


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

62 113 444

20 110 000

82 223 444

0

Crédits de paiement

62 113 444

20 110 000

82 223 444

0


L’internat est tout à la fois un lieu d’étude, d’éducation et de socialisation. Il répond à un enjeu social capital en réduisant les facteurs d’inégalité extrascolaires (l’environnement social, la situation familiale) qui peuvent peser sur la trajectoire des élèves, parfois de manière décisive.

L’internat est un puissant vecteur de réduction des inégalités sociales et territoriales.


En 2020, les 1 527 internats publics (pour 60 % rattachés à un lycée d’enseignement général et technologique, 25 % à un lycée professionnel et 15 % à un collège) proposaient 221 290 places.

Le taux d’occupation national est de 82 % et variable selon les territoires et les niveaux scolaires. Les cofinancements apportés ces dernières années aux départements et régions par le programme d’investissements d’avenir ont permis de réhabiliter ou de créer près de 13 000 places supplémentaires.


En 2021, une nouvelle politique de revitalisation d’internat s’est traduit par la labellisation de 307 nouveaux internats d’excellence. Une enveloppe de 50 millions d’euros du Plan France relance permettra en outre de soutenir l’investissement des départements et des régions dans la création de près de 1 400 places et la réhabilitation de plus de 3 000 places d’internats entre 2021 et 2022.


Les internats d’excellence doivent proposer un projet éducatif offrant un cadre qui ouvre les adolescents à la culture, au sport, à la nature et, de façon plus générale, à des opportunités qui n’existent pas toujours dans les familles.

Pour les territoires ruraux en particulier, ils ont vocation à s’adosser à des projets pédagogiques à dominante artistique et culturelle, sportive ou autre, leur permettant de rayonner à l’échelle régionale, voire nationale. L’internat doit accueillir davantage de filles, de lycéens professionnels, de collégiens et, plus globalement d’élèves résidant dans les territoires.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

62 113 444

62 113 444

Rémunérations d’activité

46 161 870

46 161 870

Cotisations et contributions sociales

15 253 604

15 253 604

Prestations sociales et allocations diverses

697 970

697 970

Dépenses d’intervention

20 110 000

20 110 000

Transferts aux collectivités territoriales

20 110 000

20 110 000

Total

82 223 444

82 223 444

 

DEPENSES D’INTERVENTION


Subventions au titre des frais de fonctionnement des établissements restés à la charge de l’État : 11 300 000 €


Les établissements du premier et du second degré qui restent à la charge de l’État en 2021-2022 sont les suivants :

– le collège et le lycée Comte de Foix d’Andorre et les écoles d’Andorre ;

– les établissements du second degré de Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis et Futuna, soit 46 établissements ;

– les lycées de Mont-Dore et de Pouembout en Nouvelle-Calédonie.



Internats : 5 800 000 €


Cette dotation permet de financer les frais de fonctionnement des internats de Sourdun, Montpellier, Marly-le-Roi et Jean Zay (ex foyer des lycéennes), soit quatre établissements publics nationaux à la charge de l’État.


Subvention à la collectivité locale de Mayotte : 3 010 000 €


La dotation couvre le remboursement à la collectivité départementale de Mayotte de la rémunération des 50 agents du département mis à disposition des lycées et collèges exerçant les fonctions de personnels TOS, conformément aux dispositions de la convention du 14 novembre 2011.

Cette dotation intègre par ailleurs les crédits versés à une association d'insertion professionnelle concernant l’emploi de personnels supplémentaires. Le recours à une association s’explique par le fait que la collectivité de Mayotte n'est plus en mesure de mettre à disposition de nouveaux agents départementaux au service de l’Etat.

 

ACTION    2,8 %

06 – Actions éducatives complémentaires aux enseignements


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

188 896 065

188 896 065

0

Crédits de paiement

0

188 896 065

188 896 065

0


Les actions éducatives recouvrent la plupart des champs disciplinaires. Elles favorisent les initiatives collectives ou individuelles au sein de projets pluridisciplinaires. Il peut s'agir d’opérations, de prix ou de concours, de journées ou de semaines dédiées. Elles peuvent être d’échelle locale, académique ou nationale. Leur mise en œuvre est toujours à l'initiative des enseignants et des équipes éducatives dans le cadre du projet d'école ou d'établissement. Elles encouragent les approches pédagogiques transversales.


Les actions éducatives peuvent aussi impliquer un nombre important d’acteurs externes au système éducatif, en premier lieu les associations complémentaires de l’enseignement public. Pour les plus importantes d’entre elles, des conventions pluriannuelles d’objectifs sont passées, ce qui permet un soutien du MENJS sur une période de trois ans. Plus d’une centaine d’associations à rayonnement national bénéficient quant à elles d’un soutien annuel visant à déployer des actions éducatives en adéquation avec la politique éducative du ministère.


Des subventions sont également allouées aux associations qui complètent l’action du MENJS dans les priorités éducatives définies, en particulier le dispositif « devoirs faits » et le dispositif « École ouverte » qui accueille, pendant les congés scolaires ou certains mercredis et samedis, des élèves scolarisés en éducation prioritaire ou dans des zones rurales isolées.


Le sport scolaire joue un rôle essentiel dans l’accès des jeunes à la pratique volontaire des activités physiques, sportives et artistiques, et à la vie associative. Plus d’une centaine d’activités sportives sont proposées par les associations sportives scolaires – facultatives dans les écoles, obligatoires dans les collèges et les lycées – en complément des heures d’éducation physique et sportive. Elles sont présentées lors de la journée du sport scolaire organisée chaque année en septembre, dans le cadre de la « Semaine européenne du sport ». Les associations sportives sont fédérées et organisées par l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) et l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) du second degré, qui est aujourd’hui la troisième fédération sportive nationale. Les deux unions nationales, qui reçoivent des subventions annuelles du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse etdes sports (MENJS), ont signé, en novembre 2017, une convention afin de favoriser leur reconnaissance institutionnelle et développer leurs offres de pratiques, notamment pour favoriser la continuité école-collège.


Par ailleurs, le partenariat entre le MENJS, les fédérations sportives scolaires et l’ensemble du mouvement sportif s’est étoffé en 2018, dans la perspective de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques à Paris avec la création d’un label « Génération 2024 » : les écoles et établissements volontaires sollicitant ce label s’engagent, notamment, à développer des passerelles école / club et à passer des conventions avec les clubs sportifs locaux afin d’utiliser les installations sportives de l’école ou de l’établissement.


L’ambition éducative du « Plan mercredi », pour tous les enfants, continue de viser la proposition d’une offre périscolaire riche et diversifiée, qui contribue à leur épanouissement et articule mieux les temps scolaires, périscolaires et familiaux. Avec le fonds de soutien pour le développement des activités périscolaires (FSDAP), l’Etat accompagne les collectivités pour bâtir des projets éducatifs territoriaux de qualité, qui mobilisent associations et établissements culturels (bibliothèques, musées, conservatoires), associations sportives, fédérations d’éducation populaire, sites naturels (parcs, jardins, fermes pédagogiques). Ces acteurs peuvent notamment contribuer à des sorties éducatives et aux réalisations finales visées (œuvre, spectacle, exposition, tournoi).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

188 896 065

188 896 065

Transferts aux collectivités territoriales

121 063 050

121 063 050

Transferts aux autres collectivités

67 833 015

67 833 015

Total

188 896 065

188 896 065

 

DEPENSES D’INTERVENTION


Subventions versées aux associations locales au titre du dispositif « devoirs faits » : 6 500 000 €


Le dispositif « devoirs faits », mis en place à la rentrée des vacances d’automne 2017, ne se résume pas à l’encadrement des devoirs mais participe pleinement à la personnalisation des apprentissages et à l’autonomie des élèves. Réalisé en dehors des heures de cours au sein de l’établissement, le travail personnel des élèves contribue à la réussite de ceux-ci et à la réduction des inégalités liées aux devoirs à la maison. Trois finalités essentielles sont recherchées : renforcer l’accompagnement des élèves pour favoriser leur autonomie, rendre explicites les attendus des devoirs et donner du sens aux apprentissages et aux méthodes. Ce dispositif s’adresse à des élèves volontaires de la sixième à la troisième sur des plages horaires appropriées pour un volume horaire de l’ordre de quatre heures par semaine et par élève.


Chaque établissement fixe les modalités de mise en œuvre et mobilise l’ensemble des acteurs susceptibles de participer et d’intervenir dans le dispositif (enseignants volontaires, assistants d’éducation, volontaires du service civique et associations, étudiants).

Depuis 2021, l’aide aux devoirs dans le cadre du dispositif « devoirs faits » a été renforcée par le dispositif « e-devoirs-faits ». Ce format à distance a pour objectif d’élargir l’offre d’accompagnement scolaire et dépasser certaines difficultés rencontrées par les élèves (de transports, de disponibilité des locaux…). Les acteurs mobilisés dans le cadre de ce dispositif sont des étudiants.

De nombreuses associations nationales ou locales, qui contribuent d’ores et déjà à l’aide aux devoirs dans le cadre de l’accompagnement éducatif, ont manifesté leur volonté de participer activement au dispositif « devoirs faits », selon des modalités variables selon les territoires, leur expérience dans ce domaine, et le type d’intervenants qu’elles mobilisent. Elles le font en s’inscrivant dans le projet défini par l’établissement et dans un cadre juridique formalisé par une convention.


Depuis la rentrée scolaire 2019, le dispositif « devoirs faits » a été étendu à tous les élèves de l’école primaire dans les départements ultra-marins. Les élèves volontaires bénéficient ainsi une aide au travail personnel, après la classe. Les élèves approfondissent les notions étudiées en classe, relevant des savoirs fondamentaux, dans l’objectif de 100 % de réussite à l’école primaire.


« École ouverte » : 7 900 000 €


L’opération « École ouverte » permet d’accueillir les élèves dans les collèges et les lycées pendant les vacances scolaires ainsi que les mercredis et samedis au cours de l’année scolaire. Des activités éducatives, scolaires, culturelles, sportives et de loisirs sont ainsi proposées aux élèves. La démarche vise à favoriser l’intégration sociale et scolaire des élèves et à contribuer à la réussite scolaire et éducative de tous.


Le dispositif est développé en priorité dans les établissements des réseaux de l’éducation prioritaire (REP et REP+), mais les autres établissements situés dans des territoires relevant de la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville sont également concernés. Dans le cadre du programme « Vacances apprenantes », le dispositif est étendu depuis 2020 à tous les élèves scolarisés du CP à la terminale et à tous les territoires


Parcours d’éducation artistique et culturelle : 2 443 050 €


La circulaire du 9 mai 2013 définit les principes et les modalités de mise en œuvre du parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC).


Le PEAC permet à chaque élève de rencontrer des artistes et des œuvres, de s’initier à des pratiques artistiques et d’acquérir des connaissances afin de développer une culture artistique personnelle en mettant en cohérence les enseignements et les actions éducatives, et en les reliant aux expériences personnelles. Il est organisé sur les différents temps de l’élève (scolaire, périscolaire, extrascolaire), dans le cadre des enseignements.

En 2022, ces crédits augmentent d’un montant de 443 050 € correspondant au transfert du programme « soutien de la politique de l’éducation nationale » vers programme « vie de l’élève » (transfert de missions du réseau Canopé).


Dispositif « Ouvrir l’école aux parents » : 2 000 000 €


Les ateliers « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » visent à aider les parents allophones dans la prise en charge de la scolarité de leurs enfants. Ce dispositif bénéficie d’une dotation de 2 M€ en 2022, qui complète celle du ministère de l’intérieur.


Crédits éducatifs divers : 1 010 000 €


Cette enveloppe va permettre de financer d'une part, le dispositif « Mallette des parents » qui est destiné à améliorer le dialogue entre les parents d’élèves et l’École et qui contient des outils que les équipes éducatives utilisent pour animer la discussion avec les familles lors d'ateliers débats, et d'autre part, les crédits destinés aux établissements pour financer des activités péri-éducatives entrant dans le cadre du projet d’établissement.


Fonds de soutien au développement des activités périscolaires dans le 1er degré (FSDAP) : 62 710 000 €


Depuis la loi de finances pour 2015 qui a pérennisé le fonds de soutien au développement des activités périscolaires, les aides sont versées aux communes et écoles privées sous contrat qui mettent en œuvre les nouveaux rythmes et qui inscrivent les activités périscolaires qu’elles organisent dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEdT).


Seules peuvent en bénéficier les communes qui organisent la semaine scolaire de leurs écoles sur neuf demi-journées ou sur huit demi-journées dont cinq matinées.

En 2022, la LFI prévoit une dotation de 62 710 000 € au titre du fonds au développement des activités périscolaires. Le montant de la dotation pour 2022 prend en compte la possibilité offerte par le décret n° 2017-1108 du 27 juin 2017 d’adopter une organisation de la semaine scolaire sur quatre jours. Cette organisation concerne environ 87 % des élèves à la rentrée 2021.

L’aide forfaitaire pour les communes est calculée en fonction du nombre d’élèves éligibles dans les écoles publiques ou privées sous contrat avec la grille suivante :

– 50 € par élève ;

– 40 € de majoration par élève pour les communes des départements d’outre-mer et pour les communes éligibles ou anciennement éligibles à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale « cible » ou à la dotation de solidarité rurale « cible ».


L’ASP est chargée d’assurer les versements aux communes pour le compte de l’État.



Subventions aux associations assurant la mise en œuvre de politiques éducatives : 61 333 015 €


– Les conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) : 54 588 000 €

Des conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) lient le ministère à certaines associations menant des actions en complémentarité de l’enseignement public. Ces actions s’inscrivent dans les objectifs des politiques publiques conduites par le ministère et portent principalement sur les domaines suivants : apprentissage de la citoyenneté, accompagnement éducatif, actions en faveur de publics à besoin éducatif particulier, actions de formation notamment en faveur des enseignants. Ces associations sont des partenaires directs de diverses priorités ministérielles dont la scolarisation des élèves handicapés, la lutte contre le décrochage et la réforme des rythmes scolaires.


En 2021, les conventions pluriannuelles d’objectifs, arrivées à échéance en 2020, ont fait l’objet d’un renouvellement. Il s’agit de : les FRANCAS, les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), les Eclaireuses Eclaireurs de France (EEDF), la Fédération Générale des Pupilles de l’Enseignement public (FGADPEP), la Fédération des œuvres éducatives et de Vacances de l’éducation nationale (AROEVEN-FOEVEN), Jeunesse au Plein Air (JPA), la Ligue de l’enseignement, l’Office Central de Coopération à l’Ecole (OCCE), l’association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV), la Fédération LEO LAGRANGE, l’Institut de formation, d’animation et de conseil (IFAC), l’association SOS racisme  et la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE).



– Les autres associations, les groupements d’intérêt public et établissements publics :  6 745 015 €

Cette dotation permet entre autres d’assurer un appui financier plus ponctuel à diverses associations ou établissements dont les actions s’inscrivent dans les objectifs des politiques publiques conduites par le ministère.


Le pass Culture : 45 000 000 €


Le pass Culture est le fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère de la Culture. Projet majeur, ambitieux et innovant en matière d’éducation artistique et culturelle (EAC), il est conçu pour bénéficier pleinement aux élèves et à leurs professeurs en lien avec les professionnels de la culture. Il permet une sensibilisation progressive et accompagnée de l’élève à la culture, propice au développement de son autonomie jusqu’à sa majorité.

Le pass Culture scolaire, complémentaire du pass Culture + de 18 ans, est développé autour de deux déclinaisons à destination des élèves de moins de 18 ans :

- une part collective permettant aux professeurs de financer des activités EAC pour leurs classes. Cette part concernera les élèves de la 4ème à la Terminale pour des montants allant de 20 à 30 euros par an et par élève ;

- une part individuelle, applicable à chaque élève de la 2nde à la Terminale pour un montant compris entre 20 et 30 euros par an et par élève. Les crédits correspondants à la part individuelle du pass Culture sont inscrits au budget du ministère de la Culture.

Les objectifs du pass Culture scolaire sont les suivants :

- octroyer de nouveaux moyens substantiels à l'éducation artistique et culturelle et ainsi viser 100 % des élèves ;

- tracer les lignes d'un parcours EAC cohérent pour chaque élève ;

- permettre une sensibilisation progressive et accompagnée de l'élève à la diversité des pratiques artistiques et culturelles propice au développement de son autonomie jusqu'à sa majorité ;

- encourager l'engagement des élèves dans des projets culturels ;

- renforcer le pilotage territorial de I'EAC autour des recteurs et des directions régionales de l’action culturelle, et fédérer les acteurs éducatifs et culturels d'un même territoire autour des trois piliers de I'EAC : la rencontre, la pratique, la connaissance.

 

ACTION    1,5 %

07 – Scolarisation à 3 ans


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

100 000 000

100 000 000

0

Crédits de paiement

0

100 000 000

100 000 000

0


L’article 11 de la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance a instauré l’instruction obligatoire dès l’âge de trois ans. Cette extension de l’instruction obligatoire pour les enfants de trois à cinq ans constitue pour les communes une extension de compétences qui, en application des dispositions de l’article 72-2 de la Constitution, doit donner lieu à une attribution de ressources financières de la part de l’Etat.


L’article 17 de la loi du 26 juillet 2019 a prévu que l’Etat attribue des ressources aux communes dont les dépenses obligatoires pour les écoles préélémentaires et élémentaires ont augmenté en 2019-2020, par rapport à l’année scolaire 2018-2019, du fait de l’extension de l’instruction obligatoire.


Le décret n° 2019-1055 et l’arrêté du 30 décembre 2019 précisent les modalités d’attribution de ressources à ce titre par l’Etat. Ce décret adapte également l’article R. 442-44 du code de l’éducation qui prévoit que le versement du forfait communal est conditionné à l’accord du maire pour la mise sous contrat d’association des classes préélémentaires privées. Cet accord ne sera désormais requis que pour les classes privées qui accueillent des élèves de moins de trois ans.


Dans le cadre de la mise en application de ces dispositions, des paiements seront réalisés en 2022 en fonction des demandes déposées en fin d’année 2021.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

100 000 000

100 000 000

Transferts aux collectivités territoriales

100 000 000

100 000 000

Total

100 000 000

100 000 000

 

DEPENSES D’INTERVENTION

Scolarisation à trois ans : 100 000 000 €

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

92 278 333

92 278 333

0

0

Transferts

92 278 333

92 278 333

0

0

Total

92 278 333

92 278 333

0

0

Total des subventions pour charges de service public

0

0

0

0

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

92 278 333

92 278 333

0

0

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

 

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

 

Impact du schéma d'emplois 2022

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP