$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,302)

$@FwLOVariable(libelleProg,Facilitation et sécurisation des échanges)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

515 330 772

27 663 752

542 994 524

515 330 772

20 811 722

536 142 494

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen

113 473 611

42 757 180

156 230 791

113 473 611

33 900 095

147 373 706

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

222 554 098

13 709 242

236 263 340

222 554 098

15 837 201

238 391 299

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

115 922 479

7 529 729

123 452 208

115 922 479

8 100 587

124 023 066

06 – Soutien des services opérationnels

265 439 891

175 629 378

441 069 269

265 439 891

175 392 192

440 832 083

08 – Soutien au réseau des débitants de tabac

0

79 836 550

79 836 550

0

79 836 550

79 836 550

Total

1 232 720 851

347 125 831

1 579 846 682

1 232 720 851

333 878 347

1 566 599 198




Évolution du périmètre du programme


   Modifications de maquette

Impact des modifications de maquette
sur les crédits LFI 2021

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Précisions sur l'évolution de maquette

LFI 2021 en périmètre 2021

+1 572 623 991

+1 564 944 129

Entrée dans le périmètre du programme 302

+4 333 176

+4 333 176

depuis 302 / Facilitation et sécurisation des échanges

+4 333 176

+4 333 176

mises à disposition tardives des droits de douanes à la commission européenne en provenance du PSRUE

Sortie du périmètre du programme 302

-4 333 176

-4 333 176

vers 302 / Facilitation et sécurisation des échanges

-4 333 176

-4 333 176

mises à disposition tardives des droits de douanes à la commission européenne en provenance du PSRUE

LFI 2021 en périmètre 2022

+1 572 623 991

+1 564 944 129

 

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+1 061 430

+496 285

+1 557 715

 

 

+1 557 715

+1 557 715

Reprise de missions par la DGDDI

134 ►

+1 061 430

+496 285

+1 557 715

 

 

+1 557 715

+1 557 715

Transferts sortants

-9 396 757

-4 187 163

-13 583 920

-438 772

-438 772

-14 022 692

-14 022 692

Régularisation en base du transfert en gestion 2021 - 2 ETPT pour la mission France recouvre

► 218

-106 114

 

-106 114

 

 

-106 114

-106 114

Contribution de la DGDDI au projet résilience du RIE

► 129

-84 607

 

-84 607

 

 

-84 607

-84 607

Francisation des navires et du droit annuel de francisation et de navigation

► 205

 

 

 

-78 772

-78 772

-78 772

-78 772

Francisation des navires et du droit annuel de fancisation et de navigation

► 217

-2 578 209

-1 130 656

-3 708 865

 

 

-3 708 865

-3 708 865

Transfert des missions fiscales de la DGDDI à la DGFIP

► 156

-6 627 827

-3 056 507

-9 684 334

-360 000

-360 000

-10 044 334

-10 044 334

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+18,00

 

Reprise de missions par la DGDDI

134 ►

+18,00

 

Transferts sortants

-201,00

 

Régularisation en base du transfert en gestion 2021 - 2 ETPT pour la mission France recouvre

► 218

-2,00

 

Contribution de la DGDDI au projet résilience du RIE

► 129

-1,00

 

Francisation des navires et du droit annuel de fancisation et de navigation

► 217

-54,00

 

Transfert des missions fiscales de la DGDDI à la DGFIP

► 156

-144,00

 

 

 

   Mesures de périmètre

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Mesures entrantes

 

 

 

 

 

 

 

Suppression, budgétisation de taxes et autres recettes affectées ou modifications de la répartition entre taxes et autres recettes affectées et crédits budgétaires - Autres ajustements liés à une évolution de la fiscalité - Rebudgétisation sur le P302 des mises à disposition tardives des droits de douanes anciennement portées par le PSR-UE.

 

 

 

+4 333 176

+4 333 176

+4 333 176

+4 333 176

Mesures sortantes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2021

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2022

Effet des
mesures de
transfert
pour 2022

Effet des
corrections
techniques
pour 2022

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
des schémas
d'emplois
2022 sur 2022

Plafond
demandé
pour 2022

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Catégorie A+

293,00

0,00

-4,00

+48,35

-7,35

-7,00

-0,35

330,00

Catégorie A

3 882,00

0,00

-18,00

+126,20

-16,20

-3,00

-13,20

3 974,00

Catégorie B

7 023,00

0,00

-118,00

+524,87

-88,87

-27,00

-61,87

7 341,00

Catégorie C

5 767,00

0,00

-43,00

-699,42

+19,42

-6,00

+25,42

5 044,00

Total

16 965,00

0,00

-183,00

0,00

-93,00

-43,00

-50,00

16 689,00

 

Pour 2022, le plafond d'emplois du programme s'élève à 16 689 ETPT, dont 2% de catégorie A+, 24% de catégorie A, 44 % de catégorie B et 30% de catégorie C.


Le plafond d'emplois a été construit sur les hypothèses suivantes :


- la suppression de -50 ETPT correspondant, compte tenu de la quotité de travail des agents et de leur durée de présence sur l'année civile, au schéma d’emplois de +33 ETP au titre de 2022. Cette création d’emplois résulte :


- d’une part, de créations d'emplois dédiés à la consolidation de la frontière tierce née du Brexit, à la mise en place du paquet européen TVA e-commerce, à l’intégration des contrôles sur les marchandises à la frontière ou encore au renforcement de la fonction informatique de la DNRED ;


- d’autre part, de la suppression d'emplois au titre de gains de productivité grâce, notamment, à la dématérialisation, à la valorisation de la donnée et à l’utilisation du big-data ou encore à une optimisation de périmètre."


- l'extension en année pleine des suppressions de 2021 s'établit en prévision à -43 ETPT. Compte tenu du calendrier budgétaire et des modalités de détermination du plafond d'emplois, il ne tient pas compte de l'éventuelle évolution du schéma d'emplois en cours d'exécution 2021 ;


- un solde de transfert de -183 ETPT, correspondant principalement aux transferts d’emplois vers la la DGFiP (-144 ETPT) et vers la direction des affaires maritimes (-54 ETPT) découlant du transfert de missions fiscales en 2022, et au transfert du contrôle des opérateurs de vente volontaires de la DGCCRF vers la DGDDI (+18 ETPT)."

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A+

22,00

15,00

7,01

22,00

3,00

7,20

0,00

Catégorie A

90,00

62,00

6,31

87,00

67,00

7,90

-3,00

Catégorie B

427,00

294,00

6,61

474,00

363,00

8,81

+47,00

Catégorie C

278,00

192,00

6,51

267,00

218,00

5,10

-11,00

Total

817,00

563,00

850,00

651,00

+33,00

 

Le schéma d’emplois se traduit par une augmentation de +33 ETP. Il traduit notamment les mesures liées à la modernisation du traitement des flux de marchandises en frontière physique et numérique.


Pour l’année 2022, l’évolution des effectifs est retracée ci-après :


Hypothèses de sorties


Toutes catégories confondues, 817 départs sont prévus, dont 563 au titre des départs à la retraite.


Hypothèses d’entrées


Toutes catégories confondues, 850 entrées sont prévues, dont 651 primo-recrutements par voie de concours, d’examen ou de contrat de plus d’un an.


 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2021

PLF 2022

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact des schémas
d'emplois
pour 2022

Dont extension en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

Dont impact du schéma d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

670,00

670,00

-1,00

0,00

11,00

-10,00

-7,00

-3,00

Services régionaux

13 376,00

13 105,00

-182,00

0,00

-20,00

-69,00

-27,00

-42,00

Services à l'étranger

42,00

42,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

2 877,00

2 872,00

0,00

0,00

9,00

-14,00

-9,00

-5,00

Total

16 965,00

16 689,00

-183,00

0,00

0,00

-93,00

-43,00

-50,00


(en ETP)

Service
 

Schéma d’emplois
(Prévision PAP)

ETP
au 31/12/2022
(Prévision PAP)

Administration centrale

+1,00

601,00

Services régionaux

+27,00

12 906,00

Services à l'étranger

0,00

43,00

Autres

+5,00

3 020,00

Total

+33,00

16 570,00


Les effectifs repris dans la rubrique "administration centrale" comprennent le personnel des services centraux de l'administration des douanes.

Les services régionaux correspondent aux agents en fonction au sein des directions interrégionales et régionales de la douane ainsi que les apprentis. Les services à l'étranger regroupent les attachés douaniers, les attachés douaniers adjoints, les contractuels de droit local et les volontaires internationaux.

La rubrique "autres" réunit les services à compétence nationale de la DGDDI qui sont : la direction nationale des gardes-côtes de la douane (DNGCD) créée au 1er juillet 2019, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), la direction nationale du recrutement et de la formation professionnelle (DNRFP) qui comprend les écoles de formation sur les sites de la Rochelle et de Tourcoing, le centre informatique douanier (CID) et la direction nationale des statistiques et du commerce extérieur (DNSCE), ainsi que le service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF), l'unité opérationnelle du "Passenger Name Record" PNR et le service d'analyse de risque et de ciblage (SARC).


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

7 323,00

03 Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen

1 420,00

04 Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

3 018,00

05 Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

1 678,00

06 Soutien des services opérationnels

3 250,00

08 Soutien au réseau des débitants de tabac

0,00

Total

16 689,00

 

Le programme comprend 16 689 ETPT. La répartition par action est détaillée ci-après :

- l'action 01 comporte 7 323 ETPT qui correspondent à 43,88 % de l'ensemble des ETPT du programme ;

- l'action 03 comporte 1 420 ETPT qui correspondent à 8,51 % de l'ensemble des ETPT du programme ;

- l'action 04 comporte 3 018 ETPT qui correspondent à 18,08 % de l'ensemble des ETPT du programme ;

- l'action 05 comporte 1 678 ETPT qui correspondent à 10,06 % de l'ensemble des ETPT du programme ;

- l'action 06 comporte 3 250 ETPT qui correspondent à 19,47 % de l'ensemble des ETPT du programme.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2021-2022 :  41,00

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

 

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

(ETP ou effectifs physiques)

16829

Effectifs gérants

430

2,56 %

administrant et gérant

359

2,13 %

organisant la formation

38

0,23 %

consacrés aux conditions de travail

11

0,06 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

22

0,13 %

 

Effectifs inclus dans le plafond

d’emploi

Effectifs hors plafond d’emplois

Effectifs

intégralement

gérés

Partiellement

gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

94,52 %

1,14 %

1,90 %

2,43 %

 

 

Amorcée en 2018 dans le cadre de la démarche Ambition DG, la réorganisation de la fonction « ressources humaines » continue de redéfinir les rôles des différents acteurs RH, en vue de :

- recentrer la sous-direction des ressources humaines et du dialogue social sur le pilotage (développement du volet prospectif avec une cellule GPEC) et sur la conduite et l’accompagnement du changement (renforcement du dialogue social et approfondissement des démarches "bien-être au travail" et "qualité de vie au travail", avec la création d’un bureau Qualité de vie au travail et action sociale) ;

- permettre la prise en charge par le CSRH d’une part plus importante de la gestion administrative (actes administratifs) avec le plein déploiement de SIRHIUS et grâce au renforcement des effectifs du CSRH ;

- décharger progressivement les pôles RH des directions interrégionales de la gestion administrative au profit d’un rôle de fonction RH de proximité réaffirmé.

 

Pour établir le ratio gérants/gérés prévisionnel au 31 décembre 2022, il est retenu un effectif global de gérants évalué à 430 ETP.

 

Unités de mesures :

« Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l'équivalent temps plein emploi prend en compte la quotité de travail mais pas la durée de la période d'emploi sur l'année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel. Les effectifs gérés sont exprimés en ETP. »

 

Descriptifs des grandes catégories d'effectifs de gestionnaires :

A adapter selon les programmes :

- « Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions et situations, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l'indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques. Les effectifs chargés des fonctions de liquidation de la paie et de gestion des pensions pour le compte de l'ensemble des autres administrations sont exclus du périmètre de cette étude ; »

- « Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et facilitation des reconversions professionnelles en dehors du ministère ou de la fonction publique ; »

- « Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l'action sociale, insertion et gestion des travailleurs en situation de handicap, organisation de l'hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ; »

- « Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d'emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins en emplois et en compétences et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives des métiers, valorisation et maintien des compétences rares, constitution d’un répertoire des métiers, anticipation des recrutements et des formations, accompagnement des projets et parcours professionnels des agents, constitution de viviers de compétences, animation de bourses aux emplois, appui méthodologique aux services dans le domaine de RH, etc. »

 

Périmètre retenu pour les effectifs gérés :

« Le périmètre retenu intègre : »

 

  • les agents en position d’activité et imputés sur le plafond d’emplois ;
  • les contractuels (dont ceux relevant de la jurisprudence dite « Berkani » de droit privé et de droit public) ;
  •  les agents des ministères financiers faisant l’objet d’une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :
  •  agents MAD sortants ;
  • agents détachés entrants ;
  • agents en position normale d’activité « PNA » entrants ;
  • militaires ;
  • agents affectés aux ministères économiques et financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion).

 

« En revanche ne sont pas comptabilisés : »

 

  • les personnels de statut d’administration centrale ;
  •  les mises à disposition « entrantes » gratuites ;
  • les mises à disposition « sortantes » dont la rémunération est imputée sur un autre programme ;
  • les détachés sortants ;
  • les agents en position normale d’activité « PNA » sortants ;
  • les disponibilités ;
  • les positions hors cadre ;
  • les agents en congé de longue durée ou grave maladie, en congé parental, congé formation professionnelle et en congés pour accomplir une période d’instruction militaire ou d’activité dans la réserve.

 

 

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2021

PLF 2022

Rémunération d'activité

789 467 986

767 657 943

Cotisations et contributions sociales

469 667 448

459 191 667

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

384 973 318

372 679 851

    – Civils (y.c. ATI)

382 494 843

370 225 549

    – Militaires

1 000 000

1 000 000

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 478 475

1 454 302

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

84 694 130

86 511 816

Prestations sociales et allocations diverses

2 903 257

5 871 241

Total en titre 2

1 262 038 691

1 232 720 851

Total en titre 2 hors CAS Pensions

877 065 373

860 041 000

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant prévu pour l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'élève à 0,44 M€ au bénéfice de 32 agents.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2021 retraitée

847,77

Prévision Exécution 2021 hors CAS Pensions

866,99

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021–2022

-8,34

Débasage de dépenses au profil atypique :

-10,89

    – GIPA

-0,05

    – Indemnisation des jours de CET

-6,99

    – Mesures de restructurations

-1,48

    – Autres

-2,37

Impact du schéma d'emplois

-6,34

EAP schéma d'emplois 2021

-4,47

Schéma d'emplois 2022

-1,86

Mesures catégorielles

1,35

Mesures générales

0,05

Rebasage de la GIPA

0,05

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

-1,64

GVT positif

9,16

GVT négatif

-10,80

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

13,06

Indemnisation des jours de CET

7,00

Mesures de restructurations

1,29

Autres

4,77

Autres variations des dépenses de personnel

5,79

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

2,86

Autres

2,93

Total

860,04

 

La ligne "autres" des dépenses débasées du socle 2021, comprend : le montant de la baisse conjoncturelle de dépenses (-1,75 M€),  l'indemnité d'éloignement (-0,20 M€), le forfait GVT (0,62 M€) ainsi que des retenues pour service non fait (0,20 M€).

La ligne "autres" de la rubrique "rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA" correspond, à l'indemnité d'éloignement (0,50 M€), ainsi qu'une provision au titre du GVT positif (4,2 M€).

La ligne "autres" de la rubrique "autres variations des dépenses de personnel" comprend le versement de cotisations sociales pour Mayotte (0,50 M€), le delta de la prévision 2021 estimée par la douane (2,42 M€).

Un montant de 3 M€ est prévu au titre du financement de la protection sociale complémentaire.

Il est prévu de verser au titre de l'indemnité dite de garantie de pouvoir d'achat (décret n°2008-539 du 6 juin 2088) un montant de 0,05 M€ au bénéfice de 130 agents.

Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif, hors pensions, des agents présents a été provisionnée pour 9,16 M€ représentant 1,43% de progression de masse salariale.

Le GVT négatif  de -10,80 M€, hors pensions est prévu au titre de l'économie naturelle due à l'écart de rémunération entre les effectifs sortants et entrants, soit une diminution de 1,24% de la masse salariale hors CAS.

Le GVT solde ressort ainsi à -1,64 M€ et -0,19% de la masse salariale hors CAS.

Il est prévu de verser au titre de l'indemnité dite de garantie de pouvoir d'achat (décret n°2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,05 M€ au bénéfice de 65 agents.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A+

108 524

110 243

132 791

53 479

60 987

60 182

Catégorie A

38 055

58 968

58 724

25 925

36 959

32 624

Catégorie B

34 999

42 449

48 141

21 496

27 309

28 539

Catégorie C

33 537

36 281

39 741

20 240

22 901

23 966

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en
année pleine

Effets extension année pleine

843 099

1 686 198

Protocole du 17/05/2019 3ème tranche

8 029

A B C

Tous

07-2021

6

843 099

1 686 198

Mesures indemnitaires

510 000

510 000

Extension de la rémunération au mérite

 

A

inspecteurs

01-2022

12

110 000

110 000

Refonte de la prime de responsabilité et d'encadrement

 

A

inspecteurs

01-2022

12

400 000

400 000

Total

1 353 099

2 196 198

 

L'enveloppe de 1,35 M€ permet le financement des mesures catégorielles (hors CAS Pensions) :

- poursuite du protocole d'accord de négociation signé avec les organisation syndicales, le 17 mai 2019, prévoyant une revalorisation de l'allocation complémentaire de fonction (branche opérations commerciales), de l'indemnité de risque (branche surveillance) ainsi qu'une augmentation de la rémunération des heures de nuit et du travail effectué les dimanches et jours fériés

- extension de la rémunération au mérite

- refonte de la prime de responsabilité et d'encadrement.

 

   Action sociale - Hors titre 2

L'action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours...) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la justiication au premier euro du programme 218 "conduite et pilotage des politiques économiques et financières".

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

174 946 453

 

0

 

328 499 626

 

322 946 679

 

124 829 858

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

124 829 858

 

83 947 677
0

 

25 902 598

 

8 676 078

 

6 303 505

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

347 125 831
9 579 096

 

249 930 670
9 579 096

 

55 540 149

 

24 298 815

 

17 356 197

 

Totaux

 

343 457 443

 

81 442 747

 

32 974 893

 

23 659 702

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

72,75 %

 

15,57 %

 

6,81 %

 

4,87 %

 

Le solde prévisionnel des engagements non couverts au 31 décembre 2021 est évalué à 124,8 M€. Il concerne les dépenses ne permettant pas, par nature, une gestion en AE=CP. Il s’agit en particulier :

 

> des dépenses immobilières (62,5 M€) : dont 20,6 M€ pour la couverture pluri-annuelle des loyers, 1,2 M€ pour les engagements liés aux marchés de fluides (le renouvellement des marchés ayant été assurés et engagés antérieurement), 24,5 M€ au titre d'entretien des locaux et 16,2 M€ sur des opérations immobilières.

 

> des investissements en matériel de surveillance (7 M€) : à ce stade le volume de RAP devrait être significativement moins important que le précédent exercice puisque les livraisons des vedettes de surveillances pour Kourou, Saint-Martin et Dunkerque devraient intervenir avant la fin 2021. D'autres dépenses d'équipements moindre devraient également faire l'objet de restes à payer, mais dans des proportions similaires aux précédents exercices.

 

> des dépenses informatiques (35 M€) : le montant des RAP devrait baisser par rapport au précédent exercice du fait d'un rattrapage des RAP 2020 sur 2021 couplé à un rythme d'exécution du budget informatique assez soutenu depuis le début de l'année. Néanmoins, la nature des prestations, notamment de maintenance, repose sur des contrats semestriels qui génèrent mécaniquement un volume incompressible de reste à payer qui devrait se maintenir.

 

> des autres dépenses (20,3 M€) : la contrainte budgétaire du programme étant marquée sur les crédits de paiement, il n'est pas exclu qu'une partie des engagements ne puissent faire l'objet de paiement sur l'exercice, au-delà du volume frictionnel de gestion constaté à chaque exercice.

 

Justification par action

 

ACTION    34,4 %

01 – Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

515 330 772

27 663 752

542 994 524

0

Crédits de paiement

515 330 772

20 811 722

536 142 494

0


L'action retrace les moyens consacrés à la lutte contre les trafics internationaux de produits prohibés (stupéfiants, contrefaçons, cigarettes de contrebande, armes etc) et au démantèlement des organisations criminelles qui se livrent à ces trafics, accumulent des profits illicites et pratiquent le blanchiment de capitaux. Elle couvre les contrôles exercés sur les marchandises en mouvement en vue de vérifier leur situation au regard des réglementations douanières ou fiscales.


Effectifs

A+

145

A

1 743

B

3 221

C

2 214

Total

7 323


Les effectifs correspondant à cette action sont ceux des brigades de surveillance douanière présentes sur les frontières tierces terrestres, portuaires, aéroportuaires ainsi que sur les noeuds routiers et autoroutiers, des services régionaux d'enquête (SRE) qui réalisent les contrôles douaniers et fiscaux des entreprises, ainsi que la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) qui dispose de compétences spécialisées en matière de renseignement, d'enquêtes et d'action anti-fraude. Ils intègrent également les effectifs du service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF) qui assure les développements judiciaires de dossiers de délinquance douanière, économique ou financière et constitue un service d'enquête judiciaire spécialisé.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

515 330 772

515 330 772

Rémunérations d’activité

321 223 486

321 223 486

Cotisations et contributions sociales

191 651 602

191 651 602

Prestations sociales et allocations diverses

2 455 684

2 455 684

Dépenses de fonctionnement

15 619 312

17 537 647

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

15 619 312

17 537 647

Dépenses d’investissement

12 044 440

3 274 075

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

9 501 395

551 832

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

2 543 045

2 722 243

Total

542 994 524

536 142 494

 

1. Dépenses de fonctionnement : 15,6 M€ en AE et 17,5 M€ CP


Ces montants comprennent :

  • 9,9 M€ en AE et 11,8 M€ en CP, destinés à l’acquisition et à l’entretien de matériels et d’équipements dédiés à la surveillance terrestre (tenues vestimentaires, armement individuel ou collectif, munitions, gilet pare-balles, maintenance des moyens de détection) ;
  • 4,7 M€ en AE et CP pour le financement des frais de stockage des marchandises contrefaites, de poursuite et de contentieux engagés suite à des contrôles ;
  • 1 M€ en AE et CP pour assurer les dépenses d'informatiques liées aux abonnements et le Maintien en Condition Opérationnelle des applications dédiées à surveillance et à la lutte contre la fraude.

2. Dépenses d’investissement : 12 M€ en AE et 3,3 M€ CP

Ces crédits financeront:

  • l’acquisition de dispositifs de contrôle de radioactivité dans les ports à hauteur de 0,8 M€ en AE et CP ;
  • l’acquisition de scanners à conteneurs dans les ports à hauteur de 8,7 M€ en AE ;
  • pour la refonte urbanisée du système d’information dédié à la lutte contre la fraude qui s’est poursuivi en 2020. Le budget informatique consacré, de 2,5 M€ en AE et en CP, finance l’accompagnement à l’urbanisation et au pilotage du programme puis la définition et la mise en place du socle d’architecture permettant de sécuriser la trajectoire des évolutions envisagées. Les travaux de refonte de ce système d'information se poursuivront sur 2021 et engendreront des investissements évalués à 2,1 M€ en AE et 1,8 en CP, des travaux annexes seront initiés tels que le développement de l’aide au contrôle, la programmation des contrôles de la surveillance.

 

ACTION    9,9 %

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

113 473 611

42 757 180

156 230 791

8 013 838

Crédits de paiement

113 473 611

33 900 095

147 373 706

8 013 838


L'action retrace la contribution de la DGDDI à la protection des frontières terrestres, maritimes et aériennes nationales et communautaires, à la sécurisation des flux de marchandises et aux contrôles de sûreté.

En matière de sûreté, la DGDDI audite et supervise les opérateurs privés chargés de la sûreté du fret aérien. Par ailleurs, elle exerce l'ensemble des contrôles de sûreté sur les passagers, les véhicules de tourisme, les poids lourds et le fret empruntant le tunnel sous la Manche.

En mer, la DGDDI exploite un dispositif aéronaval qui concourt à la lutte contre la fraude douanière et la contrebande dans le cadre de missions de surveillance générale et de contrôle des navires, et aux autres missions de l'action de l'Etat en mer, principalement des activités de police des pêches, de détection de pollutions du milieu marin, de sauvetage et d'assistance en mer. Elle est associée au dispositif de sûreté maritime et de lutte contre le terrorisme maritime et participe aux opérations de contrôle de l'immigration menées sous l'égide de l'agence européenne FRONTEX.



Effectifs

A+

28

A

338

B

625

C

429

Total

1 420



Les effectifs correspondent aux services de pilotage opérationnel des contrôles, des brigades de surveillance maritime, aéroterrestre et aéromaritime et à une partie des brigades de surveillance terrestre (brigades de surveillance intérieures - BSI).


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

113 473 611

113 473 611

Rémunérations d’activité

70 734 514

70 734 514

Cotisations et contributions sociales

42 198 399

42 198 399

Prestations sociales et allocations diverses

540 698

540 698

Dépenses de fonctionnement

34 451 303

27 592 491

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

34 451 303

27 592 491

Dépenses d’investissement

8 305 877

6 307 604

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

8 305 877

6 307 604

Total

156 230 791

147 373 706

 

1. Dépenses de fonctionnement : 34,5 M€ en AE et 27,6 M€

Elles se répartissent comme suit :

  • 33,2 M€ en AE et 25,9 en CP pour le financement du maintien en condition opérationnelle du parc aéromaritime. 6,2 M€ en AE et en CP seront consacrés au parc naval et 27,1 M€ en AE et 19,7 M€ en CP seront alloués à la maintenance de la flotte d’avions et à la location d’hélicoptères ;
  • 1,2 M€ en AE et 1,7 M€ en CP pour assurer les abonnements, la maintenance et les interventions sur les navires pour la maintenance en conditions opérationnelles (MCO) des solutions logiciels et matériels du projet « SIAM » (Système d’information aéromaritime).

2. Dépenses d’investissement : 8,3 M€ en AE et 6,3 M€ en CP

Elles se divisent de la manière suivante :

  • Le renforcement de la flotte maritime et aérienne de la Douane, entamée depuis quelques années, va se poursuivre. Cela se traduira notamment par la commande d’une vedette supplémentaire : 6,1 M€ en AE et 3,5 M€ en CP seront mobilisés pour l’acquisition d’une vedette garde-côtes positionnée à Ajaccio ;
  • Dispositif aérien : 2,2 M€ en AE et 2,8 M€ en CP financeront notamment, les coûts de traitement de l’obsolescence des avions Beecraft.


 

ACTION    15,0 %

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

222 554 098

13 709 242

236 263 340

0

Crédits de paiement

222 554 098

15 837 201

238 391 299

0


Cette action représente l'activité de dédouanement des marchandises importées et exportées pour soutenir l'activité et la compétitivité des entreprises à l'international. Elle est menée par le réseau des bureaux de douane.


L'action s'inscrit dans un mouvement encouragé au niveau de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) et surtout au niveau européen avec le programme "e-customs" de douanes sans papier. Elle comprend la personnalisation des prestations offertes (statut d'opérateur économique agréé, mission dédiée aux "grands comptes", entretiens-conseils avec les PME), une démarche qualité volontariste (constitution d'un guichet unique national dans lequel la douane devient l'interlocuteur unique pour l'accomplissement de l'ensemble des formalités administratives liées au passage de la frontière) et des méthodes de travail rénovées (recours à l'audit, à l'analyse de risque et au ciblage pour mieux sélectionner les contrôles).



Effectifs

A+

60

A

719

B

1 327

C

912

Total

3 018




 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

222 554 098

222 554 098

Rémunérations d’activité

138 526 451

138 526 451

Cotisations et contributions sociales

82 967 936

82 967 936

Prestations sociales et allocations diverses

1 059 711

1 059 711

Dépenses de fonctionnement

2 686 027

2 788 677

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

2 686 027

2 788 677

Dépenses d’investissement

11 023 215

13 048 524

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

11 023 215

13 048 524

Total

236 263 340

238 391 299

 

1. Dépenses de fonctionnement : 2,7 M€ en AE et 2,8 M€ CP

Ces montants correspondent aux dépenses pour assurer les abonnements et le Maintien en Condition Opérationnelle des applications en service dédiées telles que ICS, ICS2, Soprano, RMS, SI Brexit, Delta H7, Delta X Import, Delta X Export, Delta T.

2. Dépenses d’investissement : 11 M€ en AE et 13 M€ en CP

Avec l’entrée en application du Code des douanes de l’Union (CDU), l’Union européenne a défini les évolutions informatiques à mettre en œuvre par les Etats-membres dans le MASP (Multi Annual Strategic Plan), avec pour objectifs de finaliser la dématérialisation et la gestion électronique de l’ensemble des procédures douanières dans un environnement interopérable et d’harmoniser les pratiques dans l’ensemble des Etats-membres. Cette ambition européenne se double d'une ambition nationale : d'une part, c'est une opportunité de moderniser l'architecture du SI douanier français et, d'autre part, c'est la possibilité d'améliorer l'attractivité de la douane française auprès des opérateurs.


Lancé en 2020, le programme import/export comprend en particulier la refonte du dédouanement à l'import, la refonte de l'export et le projet NAPNTS (application sur les notifications d'arrivée et de présentation, et sur le dépôt temporaire). En 2022, les travaux porteront principalement sur la refonte de l’import (échéance au 31/12/2022) et sur NAPNTS (échéance au 31/12/2022).


Suite à la mise en service du SI Brexit (frontière intelligente) le 01/01/2021, des adaptations ont eu lieu au cours de l’année 2021 et devront se poursuivre en 2022 afin d’améliorer le système, la fluidité du trafic à la frontière, notamment avec l’optimisation du processus d’appairage et son ergonomie. En outre, le projet de gestion intelligente des flux débarqués, engagé en 2021, sera également mené à son terme en 2022. Il a pour but d’identifier les camions présents sur les parkings afin d’anticiper tout risque d’engorgement et d’éviter que certains quittent les lieux sans avoir réalisé les formalités douanières requises.


Pour la mise en œuvre à l’échelle de l’UE du paquet TVA e-commerce, débutée en 2020, la douane a fait le choix de développer un nouveau service en ligne adapté aux spécificités du dédouanement des envois de faible valeur (forte volumétrie de déclarations/an, processus de traitements douaniers spécifiques, nouvelle déclaration au format défini par le Code des douanes de l’Union). Le lot 1 de ce nouvel applicatif, Delta H7, a été mis en service le 1er juillet 2021. Les autres applicatifs de dédouanement (Delta G et Delta X import) ont également fait l’objet d’adaptations à cette date. Dans un lot 2 à venir d’ici à la fin 2022, Delta H7 intégrera des nouvelles fonctionnalités ou exigences réglementaires, avec notamment son déploiement dans les DROM en octobre 2021, la mise sous contrôle automatique après ciblage aléatoire en janvier 2022, le dépôt et traitement des demandes de rectification des déclarations H7 en avril 2022 et l’analyse de risque sur la déclaration anticipée en juin 2022.


La transformation du système de contrôle des importations ICS, qui permet de connaître l'ensemble des marchandises à bord d’un moyen de transport, se poursuit dans le cadre du projet ICS2 pour répondre aux exigences du Code Douanier de l’Union. Après la mise en service du premier lot en mars 2021, l’année 2022 sera consacrée au développement du deuxième lot (échéance en mars 2023).


Le projet France Sesame (Point de Contact Unique Portuaire) a pour ambition de fluidifier la circulation des marchandises portuaires en améliorant la coordination des contrôles réalisés par la douane, la DGAL et la DGCCRF au moyen de la mise en œuvre d’une plateforme unique. Après la mise en service du 1er lot en novembre 2021, les travaux se poursuivront en 2022 pour compléter les fonctionnalités offertes

.

Les travaux entamés depuis 2019 pour la refonte technique du système d’information SOPRANO, qui supporte le processus dématérialisé de demandes d’autorisations douanières et fiscales octroyées aux opérateurs, se poursuivront en 2022.


 

ACTION    7,8 %

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

115 922 479

7 529 729

123 452 208

0

Crédits de paiement

115 922 479

8 100 587

124 023 066

0


Cette action a pour finalité la perception des droits et taxes confiées à la DGDDI. Elle perçoit aujourd'hui la fiscalité sur les produits énergétiques, les tabacs, les alcools, une partie de la TVA à l'importation, au bénéfice de l’État, des collectivités territoriales et des organismes sociaux ou interprofessionnels. A travers la gestion des contributions indirectes, elle poursuit une mission de régulation des filières économiques de la viticulture, du tabac et des produits pétroliers en faisant respecter les règles de production, de stockage, de circulation et de commercialisation de ces produits.

Dans la perspective de la centralisation du recouvrement à la DGFiP, les premiers transferts, y compris la gestion et les contrôles, votés en Loi de finances 2019 ont été, ou sont en cours de mise en oeuvre (transfert des boissons non alcooliques, de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) et de la TVA pétrole à la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP).

Les mesures prévues par la LFI 2020, selon un calendrier échelonné de 2021 à 2024, généralisation de l'auto-liquidation de la TVA par les redevables assujettis à l'importation, transfert du recouvrement de la taxe sur les véhicules routiers (TSVR), des taxes intérieures sur la consommation d'électricité, de charbon et de gaz naturel, des contributions indirectes, des taxes sur la navigation, font l'objet d'études approfondies pour déterminer le périmètre précis des transferts en ce qui concerne la gestion et le contrôle .  



Effectifs

A+

33

A

400

B

738

C

507

Total

1 678




 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

115 922 479

115 922 479

Rémunérations d’activité

71 985 420

71 985 420

Cotisations et contributions sociales

43 385 708

43 385 708

Prestations sociales et allocations diverses

551 351

551 351

Dépenses de fonctionnement

467 825

668 334

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

467 825

668 334

Dépenses d’investissement

863 987

1 234 336

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

863 987

1 234 336

Dépenses d’intervention

6 197 917

6 197 917

Transferts aux ménages

6 197 917

6 197 917

Total

123 452 208

124 023 066

 

1. Dépenses de fonctionnement : 0,5 M€ en AE et 0,7 M€ CP

Ces montants correspondent aux dépenses pour financer les abonnements et le Maintien en Condition Opérationnelle des applications en service dédiées telles que que GAMMA, TSVR, TETICE, DEFI.

2. Dépenses d’investissement : 0,9 M€ en AE et 1,2 M€ en CP

Dans le cadre du transfert de fiscalités vers la DGFIP prévus en 2022, le droit annuel de francisation des navires (DAFN) et les taxes intérieures de consommation (TIC) seront transférés à la direction des affaires maritimes (DAM) et à la direction générale des finances publiques (DGFiP). Ces transferts se traduisent informatiquement par une désactivation partielle des applications associées (fonctionnalités de dépôt de déclaration), DANI et TETICE. Par ailleurs, la généralisation de l’autoliquidation de la TVA à l’import implique une réingénierie du dispositif en place au sein des applications de dédouanement Delta. Les prochains transferts de mission (Contributions Indirectes et TICPE), prévus en 2024, nécessiteront l’adaptation des applications associées (respectivement CIEL, ISOPE, SIDECAR).


En tant que maillon de la chaîne du recouvrement fiscal et social de l’état, la douane contribue à la réforme en participant au projet PortailPro.fr visant à offrir aux professionnels une vision unifiée des contributions obligatoires (portail dénommé en phase projet Portail Commun du Recouvrement PCR). L’interconnexion initiale à PortailPro.fr du système d’information douanier a requis des travaux préalables de traitement de l’obsolescence et des évolutions de son système comptable, et une adaptation de son système d’authentification unique, qui seront complétés progressivement pour améliorer son intégration.


Pour se conformer aux exigences communautaires prévues pour 2023 en matière de suivi des mouvements de produits soumis à accises en droits acquittés, aux exigences nationales en matière de suivi des mouvements de produits soumis à accises en  droits exonérés, tout en traitant de l’obsolescence de son système d’information pour simplifier son offre de service aux usagers, la douane a initié dès 2020 la refonte de l’application de Gestion de l’Accompagnement des Mouvements de Marchandises soumises à Accises (GAMMA). En matière de régulation des filières économiques de la viticulture, la modernisation des démarches liées au domaine foncier (projet PARCEL) sera achevée et la modernisation des démarches liées à la production (application RECOLTE) sera initié.

3. Dépenses d’intervention : 6,2 M€ en AE et CP

Elles concernent les aides versées aux ménages via le dispositif des secours financiers. Le dispositif des « parts de redevance des débits de tabac » a été créé en 1810. Conçu originellement comme un dispositif d’aide par l’octroi d’un débit de tabac, le système des parts a ensuite évolué pour devenir à partir de 1967 un régime de secours en numéraire consenti sans contrepartie aux ayants droits de fonctionnaires ou de personnes de la société civile ayant particulièrement œuvré pour la Nation. Avec la publication du décret n°2006-875, une refonte complète du dispositif est intervenue en 2006, visant la suppression définitive des procédures administratives permettant l’octroi de nouvelles aides. Depuis 2006, il est fermé à tout nouveau bénéficiaire et évolue en fonction des reconductions et suppressions des secours déjà consentis et de l’évolution des ressources des intéressés.


Le nombre de bénéficiaires du dispositif s’élève à 3 857 à la fin du second trimestre 2021.

 

ACTION    27,9 %

06 – Soutien des services opérationnels


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

265 439 891

175 629 378

441 069 269

1 565 258

Crédits de paiement

265 439 891

175 392 192

440 832 083

1 565 258


Cette action vient en support des actions "métier" du programme et regroupe les services dont les activités de soutien permettent l'exercice des missions opérationnelles. Le périmètre de l'action correspond aux fonctions d'état-major et de pilotage des services (commandement et secrétariat général des directions territoriales, services de l'administration centrale), à la gestion des ressources humaines (y compris la formation professionnelle) et des moyens budgétaires, informatiques et immobiliers.



Effectifs

A+

64

A

774

B

1 429

C

982

Total

3 250




 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

265 439 891

265 439 891

Rémunérations d’activité

165 188 072

165 188 072

Cotisations et contributions sociales

98 988 022

98 988 022

Prestations sociales et allocations diverses

1 263 797

1 263 797

Dépenses de fonctionnement

135 962 285

135 846 988

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

135 962 285

135 846 988

Dépenses d’investissement

38 521 260

38 399 371

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

22 715 080

22 218 572

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

15 806 180

16 180 799

Dépenses d’intervention

1 145 833

1 145 833

Transferts aux autres collectivités

1 145 833

1 145 833

Total

441 069 269

440 832 083

 

1. Dépenses de fonctionnement : 136 M€ en AE et 135,8 M€ en CP

A) Immobilier : 46,8 M€ en AE et 48,6 M€ en CP

  • loyers non budgétaires : 20,65 M€ en AE et CP. L’enveloppe d’autorisations d’engagement prévue permettra de faire face au renouvellement de baux arrivant à échéance en 2022 et à la prise à bail de nouveaux locaux lorsqu’il n’existe pas de solution domaniale ;
  • dépenses d’énergie et fluides, soit 1,2 M€ en AE et 6 M€ en CP ;
  • autres dépenses d’immobilier : prestations d’entretien courant, de maintenance, de propreté, de surveillance des sites bâtimentaires, menus travaux à la charge du locataire et prestations de contrôle technique et de sécurité : 24,55 M€ en AE et 21,55 en CP.

Par ailleurs, des dépenses d’entretien à la charge du propriétaire sont prévues, sur le titre 3, pour un montant de 0,4 M€ en AE et CP.


Ces crédits permettront de mener différentes opérations d’entretien lourd sur des bâtiments domaniaux occupés par les services douaniers.


B) Informatique : 23,6 M€ en AE et 22 M€ en CP


Ces montants correspondent aux dépenses relevant des :

  • services bureautiques (10,7 M€ en AE et 9,7 M€ en CP) pour assurer les achats de matériel, les frais de téléphonie et de réseau.
  • services d’infrastructure (9,7 M€ en AE et 8,6 M€ en CP) pour financer les abonnements et le maintien en condition opérationnelle des infrastructures hébergeant le système d’information douanier.
  • applications transverses pour financer les abonnements et le maintien en condition opérationnelle des applications dédiées (3,2 M€ en AE et 3,7 M€ en CP).

C) Fonctionnement des services : 61,3 M€ en AE et 60,9 M€ en CP


Ces montants recouvrent :

  • 9,8 M€ en AE et CP de subventions de fonctionnement au profit notamment de la mutuelle des douanes, d'associations d'action sociale dont celle gérant l'hébergement et la restauration des élèves stagiaires dans les écoles des douanes ;
  • 7,8 M€ en AE et 7,5 M€ en CP pour la formation des agents, frais de déplacements compris ;
  • 2,8 M€ en AE et CP de frais d’affranchissement ;
  • 17,8 M€ en AE et CP de frais de déplacement, à l’exclusion de ceux qui se rattachent à la formation des agents ;
  • 7,7 M€ en AE et CP de dépenses de fonctionnement prévues pour l'entretien du parc automobile, augmentées du coût en carburant et de péage;
  • 15,4 M€ en AE et 15,3 M€ en CP pour le fonctionnement courant regroupant les équipements en mobilier et fournitures, les frais de changement de résidence, les contentieux et les prestations juridiques qui ne sont pas liés à l'activité de contrôle des flux, les dépenses d'impression, des prestations de services dans le domaine des ressources humaines par exemple.

D) Mises à disposition tardives de droits de douanes :

  • Une mesure de périmètre avec le PSR-UE à hauteur de 4,3 M€ en AE et CP afin d’assurer le financement des mises à disposition tardives de droits de douanes auprès de l’Union européenne.

2. Dépenses d’investissement : 38,5 M€ en AE et 38,4 M€ en CP

A) Immobilier : 15,8 M€ en AE et 16,2 M€ en CP

  • des opérations d’acquisitions/constructions : 3,6 M€ en AE et 3,9 en CP

Les opérations visant au relogement des brigades de surveillance de Menton et Beauvais-Tillé seront poursuivies. Le programme contribuera à l’installation de nouveaux pontons pour les moyens navals de L’État sur le site de Fouillole en Guadeloupe.La construction d'un bâtiment pour le regroupement de la BSI et du bureau d'Avignon sera également initiée en 2022.

  • des opérations structurantes : 12,2 M€ en AE et 12,3 M€ en CP

Ces crédits seront consacrés à la poursuite ou au lancement des opérations suivantes :

  • optimisation de l’utilisation de sites domaniaux existants tout en rénovant les locaux. Il s’agit principalement de la poursuite des opérations visant les hôtels des douanes de Bayonne, Poitiers et de Marseille. Les sites domaniaux abritant les brigades de Lons le Saulnier et d’Hendaye seront rénovés et agrandis ;
  • relogement de certaines antennes de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières.
  • relogement ou aménagement de locaux des unités de surveillance de Nogent sur Oise, Ajaccio (brigade garde-côtes) et Nouméa ;
  • extension des salles informatiques de la direction nationale de la statistique et du commerce extérieur (DNSCE). Initié en 2020, le projet se poursuit en 2022 avec la passation des différents marchés. Les travaux débuteront en 2023, la livraison étant prévue pour 2024. Il vise à accroître les capacités ministérielles et interministérielles pour répondre aux besoins croissant de stockage de données ou de traitement par intelligence artificielle. Soutenu par la direction interministérielle du numérique (DINUM), il permettra de réduire le nombre de sites informatiques ministériels. Il sera cofinancé par les crédits du fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP).
  • mise en place des points de contrôle unique (PCU) au Havre et à Marseille. L’objectif de ces points de contrôle unique est de simplifier et de rationaliser les processus applicables aux marchandises soumises à contrôle à travers la logique de guichet unique afin de contribuer à la compétitivité et à l’efficacité des ports français.

B) Informatique : 19,5 M€ en AE et 19 M€ en CP


a) Développement de l’environnement numérique de travail des agents : 8,1 M€ en AE et 6,7 M€ en CP


Afin d’améliorer l’efficacité des contrôles, la coordination des équipes du réseau et la sécurité des agents du terrain, la douane met en place depuis 2020, l’application de radio-communication AGNET, à l’attention des douaniers de la surveillance terrestre, leur permettant d’échanger via des canaux sécurisés sur leurs smartphones lors des opérations sur le terrain. L’objectif est d’assurer une meilleure coordination des actions entre le terrain et les centres opérationnels, ainsi qu’une mise en sécurité des agents via une géolocalisation immédiate des appels de détresse. Le déploiement de l’application a commencé mi-2021 sur l’ensemble du territoire métropolitain pour s’achever mi-2022.

Dans un contexte de télétravail renforcé, la douane a acheté et déployé en 2021 plus de 5000 PC portables, chaque télétravailleur douanier étant en situation de télétravailler à l’été 2021. En 2022, les priorités sont l’amélioration progressive de la gestion de ce parc renouvelé et celle de l’environnement numérique de travail des télétravailleurs via la dotation en périphériques (écrans notamment), ainsi que d’outils de visioconférence.

Le système de téléphonie fixe étant obsolète, l’infrastructure doit être remplacée et modernisée en vue du déploiement de la communication unifiée et la convergence fixe – mobile. Les travaux ont démarré en 2021 pour se terminer au premier semestre 2022.


b) Développement des infrastructures : 3,7 M€ en AE et 3,3 M€ en CP


Les travaux de refonte et modernisation de l’infrastructure de la messagerie MERCURE ont été initiés en 2021 et se prolongeront jusqu’au premier semestre 2022 en vues d’installer un site de secours sur le datacentre du ministère de l’Agriculture en cas de défaillance du site principal sur la DNSCE.

En 2022, se poursuit le projet d'homologation au Référentiel Général de Sécurité RGS des applications de la douane qui permet le renforcement de la sécurité de l’écosystème informatique douanier. Dans cet alignement, le déploiement d’outils tels que SIEM, Wallix, Active Directory va permettre un renforcement de la sécurité de la donnée utilisateur et une meilleure efficacité des échanges.

Afin de répondre aux besoins croissants de mobilité et disponibilité réseaux liés à l’augmentation des flux de données échangés (H7, vidéoconférence, ETIAS), la douane poursuit en 2022 les travaux de modernisation des réseaux locaux et distants de l’ensemble de ses sites.


c) Refonte des portails et Développement des données en Douane :  7,7 M€ en AE et 9 M€ en CP


Refonte des portails :


Après la mise en service du premier lot de la refonte du site institutionnel douane.gouv.fr en 2019, des travaux d’homogénéisation et d’accompagnement pour une amélioration de l’ergonomie se poursuivent en 2021.

La refonte du site intranet douanier est lancée en 2021 et devrait s’achever pour ses principales composantes en 2022. Les six ambitions du projet concernent :

  • La communication : Plus stratégique, plus accessible, rationnalisée et mieux structurée, fluide, rapide et avec une composante de proximité affirmée ;
  • La personnalisation du site : Un axe fort concernant la vie de l’agent, des accès personnalisés aux services en ligne, des outils et informations métiers ;
  • La recherche : Efficiente, rapide, pertinente et efficace ;
  • L’expérience utilisateur : Une architecture de l’information repensée, des parcours adaptés à la situation et au métier de l’agent, des contenus pertinents et fiables ;
  • La mobilité et l’accessibilité : Une consultation en mobilité, un accès adapté aux agents en situation de handicap ;
  • La contribution : Ergonomie, mise en forme et en page.


Développement des données en Douane :


Le projet 3D (développement de la donnée en douane), lauréat du fonds de transformation de l’action publique en 2019, vise à développer les usages de la donnée et la data science dans l’ensemble des métiers de la douane. Il a permis la création d’une plateforme « Big Data » utilisée aussi bien par le service d’analyse de risque et de ciblage (SARC) que pour les autres bénéficiaires du projet 3D. Il délivre de la valeur via des cas d’usage (CU) répondant à des besoins exprimés par les métiers douaniers, qu’il s’agisse de l’action économique, de la lutte contre la fraude ou des services supports.


Le projet 3D a d’ores et déjà permis de lancer douze cas d’usage, dont trois ont été déployés dans les services douaniers au premier semestre 2021. Quatre CU sont identifiés pour 2022 : aide à la décision et au ciblage (assister les agents dans la veille écran grâce à un score intelligent d’intérêt de mise sous contrôle), cartographie des débitants de tabac (faciliter la gestion des implantations, des déplacements et des fermetures de débits de tabac afin d’analyser les impacts et les risques sur le territoire et le réseau de revendeur), performance (moderniser la production et la restitution des indicateurs de la douane) et vision 360° viticulture (vue cartographique et statistique à l’ensemble des entreprises viti-vinicoles et leurs informations spécifiques). Les CU du SARC porteront en 2022 principalement sur la lutte contre la fraude. La plateforme « Big Data » constitue le socle technique de la donnée pour l’ensemble des CU (infrastructures techniques, outils de collecte, de stockage (lac de données), de calculs distribués et de visualisation.). Les chantiers sont axés en 2022 sur ses évolutions technologiques, son renforcement capacitif et sur sa sécurisation.  Enfin, un programme de détection des ventes en ligne de tabac illégal par le biais du webscraping a été mis en chantier en application de l’article 154 de la loi de finances pour 2020, qui prévoit une expérimentation pour une durée de trois ans. Ce programme est mené en lien étroit avec la DGFiP, avec laquelle il est prévu de mutualiser une partie de l’infrastructure technique (cloud Nubo et certains scripts). L’objectif pour 2022 est de développer des modèles de data science, de définir le processus métier et de tirer les conclusions de l’expérimentation.


C) Investissement « métier » : 3,2 M€ en AE et CP sont consacrés au renouvellement du parc automobile.

3) Dépenses d’intervention : 1,1 M€ en AE et CP

Il s’agit des subventions versées aux organisations internationales (Organisation mondiale des douanes, Organisation des douanes d’Océanie et Conférence douanière intercaraïbes) pour un montant de 0,6 M€. Puis, s'ajoute la subvention allouée à l’E.P.A. de la « Masse des douanes » (0,5 M€) pour le doter des moyens lui permettant d’assurer sa mission de « pourvoir au logement des agents de la direction générale des douanes et droits indirects » et de gestion de son parc locatif.

 

ACTION    5,1 %

08 – Soutien au réseau des débitants de tabac


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

79 836 550

79 836 550

0

Crédits de paiement

0

79 836 550

79 836 550

0


Cette action regroupe l'ensemble des dépenses d'intervention pour le soutien et la transformation du réseau des débitants de tabac.


Contribution au plan de relance


1. Dépenses d'intervention : 79,8 M€ en AE ET CP


Les aides destinées à soutenir le secteur des débitants de tabac se répartissent en plusieurs catégories :


1. Les aides destinées à compenser la perte d'activité et/ou à soutenir l'activité (27,2 M€ en AE et CP)


Elles comprennent :

  • au titre du protocole de transformation de la profession de buraliste du 2 février 2018, la remise transitoire, conçue pour compenser l'impact de l'augmentation des prix des produits des tabacs sur le niveau des ventes des débits de tabac d'un trimestre par rapport au trimestre de l'année précédente ;
  • la remise compensatoire, destinée à compenser la perte de rémunération des débitants de tabac dont le point de vente est affecté, principalement du fait de leur situation géographique, par des achats de tabac au détail réalisés en dehors du territoire métropolitain, notamment frontaliers ;
  • le complément de remise, non lié aux protocoles successifs avec les débitants de tabac, est alloué lorsque le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 400 000 €.


2. Les aides à la transformation de l'activité des buralistes (26 M€ en AE et CP)


Elles comprennent :

  • la tranche 2021 du fonds de transformation, créé par le protocole du 2 février 2018, afin d'accompagner la profession dans la mutation de son activité vers un modèle de nouveau commerçant de proximité ;
  • une prime à la diversification ciblée sur les débits de tabac implantés dans les communes rurales, les départements en difficulté et frontaliers et les quartiers sensibles, pouvant justifier d'une offre de 5 services et sous condition d'un chiffre d'affaires inférieur à 300 000 €.


3. Les autres aides (26,6 M€)


Elles se partagent entre une enveloppe de 25 M€ destinée à financer des travaux de sécurisation des débits de tabac, basé sur un système de remboursement forfaitaire par catégorie de matériels et une aide à la cessation d'activité de 1,6 M€ versée aux buralistes qui considèrent que la viabilité de leur point de vente n'est plus assurée.


A noter que, en raison de la crise sanitaire liée à la covid-19, l’État a pris l'engagement de prolonger les dispositions du protocole d'accord d'une année supplémentaire jusqu'à fin décembre 2022.

 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

79 836 550

79 836 550

Transferts aux entreprises

79 836 550

79 836 550

Total

79 836 550

79 836 550