$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,305)

$@FwLOVariable(libelleProg,Stratégies économiques)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen

70 004 863

262 700 000

332 704 863

70 004 863

263 275 000

333 279 863

02 – Développement international de l'économie française

59 720 519

5 100 000

64 820 519

59 720 519

5 100 000

64 820 519

04 – Économie sociale, solidaire et responsable

0

19 202 180

19 202 180

0

19 245 744

19 245 744

Total

129 725 382

287 002 180

416 727 562

129 725 382

287 620 744

417 346 126




Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2021

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2022

Effet des
mesures de
transfert
pour 2022

Effet des
corrections
techniques
pour 2022

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
des schémas
d'emplois
2022 sur 2022

Plafond
demandé
pour 2022

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Catégorie A+

445,00

0,00

0,00

-4,04

+14,04

+10,00

+4,04

455,00

Catégorie A

391,00

0,00

0,00

+3,00

+5,00

+2,00

+3,00

399,00

Catégorie B

127,00

0,00

0,00

+3,97

-6,97

-4,00

-2,97

124,00

Catégorie C

273,00

0,00

0,00

+32,07

-19,07

-8,00

-11,07

286,00

Total

1 236,00

0,00

0,00

+35,00

-7,00

0,00

-7,00

1 264,00

 

Pour 2022, le plafond d’emplois du programme s’élève à 1 264 ETPT, dont 36 % de catégorie A+, 31 % de catégorie A, 10 % de catégorie B et 23 % de catégorie C.

 

Direction d’état-major, la direction générale du Trésor présente un fort taux d’encadrement supérieur. La comptabilisation des agents de droit local (ADL) du réseau à l’étranger au sein de la catégorie C explique l’importance de cette dernière dans l’effectif total.

 

Le programme 305 ne connaissant pas de mesure de transfert au titre du PLF 2022 et l'extension en année pleine (EAP) des suppressions du schéma d’emplois 2021 sur 2022 étant nulle (ledit schéma d'emplois ayant entièrement pesé sur l'exercice 2021), la variation (+28 ETPT) de son plafond d’emplois au titre de 2022 s'explique par les facteurs suivants :

   - l'impact du schéma d’emplois 2022 sur 2022, soit la suppression de 7 ETPT (le solde du SE 2022 de -23 ETP aura un impact sur le plafond de 2023 de -16 ETPT) ;

   - des corrections techniques pour un total de +35 ETPT, qui se composent :

        - d'une part, de +20 ETPT au titre d'un rebasage arbitré en gestion 2021 et ayant abouti à la création de 20 emplois avec effet rétroactif au 1er janvier 2021 ;

        - d'autre part, de +15 ETPT au titre d'un rebasage relatif au recrutement d’apprentis organisé dans le cadre du plan de développement de l'apprentissage dans la fonction publique de l’Etat. Jusqu’à présent, le solde des créations/suppressions d’ETPT au titre des apprentis sur le programme 305 est de +1 alors que l’effectif d’apprentis doit atteindre 16 en 2022.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A+

113,00

5,00

7,27

116,00

49,00

7,00

+3,00

Catégorie A

109,00

9,00

7,22

111,00

50,00

7,00

+2,00

Catégorie B

18,00

8,00

6,65

13,00

2,00

6,95

-5,00

Catégorie C

98,00

7,00

7,06

75,00

70,00

7,01

-23,00

Total

338,00

29,00

315,00

171,00

-23,00

 

En 2022, le schéma d’emplois se traduit par une diminution de 23 ETP du plafond d'emplois, principalement dans le réseau régional et international de la DG Trésor. 

 

Pour l’année 2022, l’évolution des effectifs est retracée (à périmètre constant) dans les tableaux ci-après :

 

Hypothèses de sorties

 

(en ETP)

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Départs en retraite

5

9

8

7

29

Autres départs définitifs

0

0

0

0

0

Autres départs

108

100

10

91

309

Total des sorties

113

109

18

98

338

 

Toutes catégories confondues, 338 départs sont prévus, dont 29 au titre des départs à la retraite et aucun au titre des autres départs définitifs. Ceux-ci correspondent aux radiations des cadres, décès, départs à l’extérieur du ministère d’agents appartenant à une autre administration, collectivité ou établissement public accueillis au sein du programme, ainsi qu’aux démissions de fonctionnaires et d’agents contractuels et aux fins de contrat.

 

Les 309 autres départs sont des départs en détachement d’agents du ministère, des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et, enfin, en disponibilité.

 

Les dates moyennes de sortie sont estimées comme intervenant au mois de juillet pour l'ensemble des catégories.

 

 

Hypothèses d’entrées

 

(en ETP)

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Primo-recrutements

49

50

2

70

171

Autres entrées

67

61

11

5

144

Total des entrées

116

111

13

75

315

 

Toutes catégories confondues, 315 entrées sont prévues, dont 171 primo-recrutements par voie de concours, d’examen ou de contrat de plus d’un an.

 

Les autres entrées prévues, au nombre de 144, sont constituées des détachements entrants en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de CLD, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.

 

Les dates moyennes d'entrée sont estimées comme intervenant au mois de juillet pour l'ensemble des catégories.

 

Le volume significatif des entrées et sorties de la catégorie C concerne principalement des mouvements liés aux agents de droit local (ADL) et aux volontaires internationaux en administration (VIA).

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2021

PLF 2022

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact des schémas
d'emplois
pour 2022

Dont extension en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

Dont impact du schéma d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

734,00

762,00

+5,00

0,00

26,00

-3,00

0,00

-3,00

Services régionaux

19,00

16,00

0,00

0,00

0,00

-3,00

0,00

-3,00

Services à l'étranger

479,00

482,00

-5,00

0,00

9,00

-1,00

0,00

-1,00

Autres

4,00

4,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

1 236,00

1 264,00

0,00

0,00

35,00

-7,00

0,00

-7,00


(en ETP)

Service
 

Schéma d’emplois
(Prévision PAP)

ETP
au 31/12/2022
(Prévision PAP)

Administration centrale

-10,00

757,00

Services régionaux

-3,00

13,00

Services à l'étranger

-10,00

490,00

Autres

0,00

4,00

Total

-23,00

1 264,00


La ligne "Autres" comporte les agents de la représentation permanente de la France auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen

762,00

02 Développement international de l'économie française

502,00

04 Économie sociale, solidaire et responsable

0,00

Total

1 264,00

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2021-2022 :  16,00

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

(ETP ou effectifs physiques)

408,8

Effectifs gérants

22,8

5,58 %

administrant et gérant

14,3

3,50 %

organisant la formation

2

0,49 %

consacrés aux conditions de travail

0

0,00 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

6,5

1,59 %

 

Les effectifs intégralement gérés par la DG Trésor comprennent :

 

  • les agents des corps des conseillers économiques (décret n° 2004-1260 du 25 novembre 2004) et des attachés économiques (décret n° 97-511 du 21 mai 1997) ;
  • les agents de ces corps détachés sur le statut d’emploi de ministre-conseiller pour les affaires économiques (décret n° 2004-1259 du 25 novembre 2004) et sur les emplois de direction de l'administration territoriale de l’Etat (décret n° 2009-360 du 31 mars 2009) ;
  • les agents contractuels régis par le décret n° 69-697 du 18 juin 1969 portant fixation du statut des agents contractuels de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif, de nationalité française, en service à l'étranger ;
  • les volontaires internationaux en administration (VIA) et les agents de droit local (ADL), affectés dans les réseaux régional et international de la DG Trésor.

 

Pour mémoire, le ratio gérants-gérés du programme 305 ne recouvre que les effectifs des réseaux régional et international de la partie « Réseau » de la DG Trésor. Les agents d’administration centrale sont inclus dans le ratio du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ».

 

Il convient de préciser que les personnels en charge de la gestion du réseau international et régional de la DG Trésor gèrent également les agents des corps directionnels (attachés et conseillers économiques) affectés à l’administration centrale de la DG Trésor et de la DGE , en disponibilité et en congés parental. Par ailleurs, la DG Trésor apporte un soutien à la gestion des ressources humaines des VIA et des ADL de l’EPIC Business France.

 

Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

Effectifs intégralement gérés

Partiellement gérés
(agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés
(agents en détachement sortant et en MAD entrante)

60,88 %

16,63 %

1,94 %

20,55 %

 

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2021

PLF 2022

Rémunération d'activité

96 111 061

96 285 109

Cotisations et contributions sociales

30 602 665

32 601 274

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

20 371 152

21 152 839

    – Civils (y.c. ATI)

19 963 408

20 797 003

    – Militaires

407 744

355 836

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

10 231 513

11 448 435

Prestations sociales et allocations diverses

886 080

838 999

Total en titre 2

127 599 806

129 725 382

Total en titre 2 hors CAS Pensions

107 228 654

108 572 543

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant des prestations relatives aux allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) est estimé à 0,06 M€, pour 22 bénéficiaires (uniquement de catégorie A+ et A) au titre de 2022.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2021 retraitée

105,51

Prévision Exécution 2021 hors CAS Pensions

107,24

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021–2022

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-1,73

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-0,43

    – Mesures de restructurations

-0,37

    – Autres

-0,93

Impact du schéma d'emplois

-0,31

EAP schéma d'emplois 2021

-0,55

Schéma d'emplois 2022

0,24

Mesures catégorielles

0,41

Mesures générales

0,00

Rebasage de la GIPA

0,00

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

0,83

GVT positif

1,67

GVT négatif

-0,85

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

1,62

Indemnisation des jours de CET

0,44

Mesures de restructurations

0,16

Autres

1,03

Autres variations des dépenses de personnel

0,52

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,26

Autres

0,26

Total

108,57

 

La ligne « Autres » de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique » (-0,93 M€) comprend principalement -0,49 M€ au titre des rappels sur exercices antérieurs et rétablissements de crédits et -0,44 M€ au titre du versement des indemnités de fin de fonctions versées aux ADL et aux agents contractuels .


Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -0,85 M€, hors pensions est prévu au titre de l'économie naturelle due à l'écart de rémunération entre les effectifs sortants et entrants, soit une diminution de 0,8 % de la masse salariale hors CAS Pensions.


Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif, hors pensions, des agents présents a été provisionnée pour 1,67 M€ représentant 1,5 % de progression de la masse salariale.


Le GVT solde ressort ainsi à +0,83 M€ et +0,7 % de la masse salariale hors CAS Pensions.


La ligne « Autres » de la rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique » (+1,03 M€) comprend +0,55 M€ au titre des rappels sur exercices antérieurs et +0,48 M€ au titre du versement des indemnités de fin de fonctions versées aux ADL (pour 0,40 M€) et aux agents contractuels (pour 0,08 M€).


La ligne « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » (+0,44 M€) intègre principalement le coût prévisionnel d'un ajustement lié aux variations des indemnités de résidence à l'étranger (IRE : +0,26 M€).

Un montant de 0,18 M€ est prévu au titre du financement de la protection sociale complémentaire.


S'agissant des économies potentielles sur l'indemnité exceptionnelle de compensation de la CSG (IECSG), sur les jours de carence et sur l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), les montants et variations concernés par ces trois items sont faibles ou nuls.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A+

108 297

125 499

113 251

96 663

113 248

101 273

Catégorie A

82 054

94 545

90 651

72 748

86 327

81 846

Catégorie B

40 361

52 290

49 955

33 314

46 652

43 785

Catégorie C

32 787

37 148

31 968

30 636

32 733

29 909

 

Le tableau ci-dessus présente les estimations des coûts moyens d’entrées et de sorties et des coûts moyens globaux en année pleine. Ces coûts s’entendent charges patronales incluses (hors cotisations au CAS Pensions) et hors prestations sociales.

 

Les coûts liés aux rémunérations d’activité s’entendent hors charges patronales, hors cotisations au CAS Pensions et hors prestations sociales.

 

Pour les catégories B et C, les coûts moyens de sortie peuvent être inférieurs aux coûts moyens d'entrée en raison du turn-over et des modes de recrutement.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en
année pleine

Effets extension année pleine

86 927

173 854

Revalorisation des rémunérations des contractuels A

9

Contractuels

A

07-2021

6

28 410

56 820

Revalorisation des rémunérations des contractuels A+

14

A+

Contractuels

07-2021

6

58 517

117 034

Mesures statutaires

38 296

38 296

CIGEM Attachés (GRAF du A)

2

A

Attachés d'administration

01-2022

12

6 554

6 554

Réforme statut conseillers économiques

38

A+

Conseillers économiques

01-2022

12

31 742

31 742

Mesures indemnitaires

282 241

336 578

Part variable des contractuels A+/A

30

A+/A

Contractuels

01-2022

12

65 568

65 568

Revalorisation des rémunérations des contractuels A

8

A

Contractuels

01-2022

12

53 663

53 663

Revalorisation des rémunérations des contractuels A+

25

A+

Contractuels

04-2022

9

163 010

217 347

Total

407 464

548 728

 

L'enveloppe de 0,4 M€ est liée essentiellement à la revalorisation de la part variable versée aux agents contractuels de niveau A+ et A.

 

La réforme du statut du corps des conseillers économiques (CE) régi par le décret n°2004-1260 du 25 novembre 2004 poursuit trois objectifs principaux :

  - rattrapage de la grille indiciaire du corps sur la grille des administrateurs civils (AC) :

         - création d'un 8ème échelon en HE Bbis dans le 2ème grade de CE HC ;

     - alignement du 3ème grade (CE classe exceptionnelle avec 1 échelon unique en HEC) sur le GRAF des administrateurs civils, avec 5 échelons et un échelon contingenté sommital en HED ;

  - renforcement de l'attractivité du corps des CE (toilettage du statut de 2004, avec notamment la prise en compte de la loi mobilité) ;

  - augmentation du nombre d’agents nommés au tour extérieur de 2 à 4 pour tenir compte de la démographie du corps.

 

La création d'une part variable pour les contractuels A+ et A par la DG Trésor a pour but, comme elle le fait déjà pour ses cadres titulaires, de gratifier les mérites individuels et/ou collectifs de ses agents contractuels : valoriser un investissement important, saluer une prise d’initiative ou une responsabilité acceptée sur un projet lourd.

Pour être efficace, le versement de cette part variable s’appuie d’une part sur des indicateurs mesurables (nombre de contractuels par service, sujets prioritaires pour la direction ou le service sur l’année écoulée, situations individuelles spécifiques : vacances longues ou intérim, importance des déplacements, organisations d’évènements/gestion de sujets ayant nécessité un investissement notable…) et d’autre part sur une organisation managériale spécifique (un CDRH spécifique sur le versement de la part) permettant une validation hiérarchique collective des décisions prises.

 

   Action sociale - Hors titre 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours…) est portée par le secrétariat général
des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la
JPE du programme 218 « Contrôle et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des
finances publiques et des ressources humaines ».

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

11 679 749

 

0

 

342 158 256

 

333 649 838

 

6 425 000

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

6 425 000

 

3 575 000
0

 

575 000

 

575 000

 

1 700 000

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

287 002 180
1 500 000

 

284 045 744
1 500 000

 

2 956 436

 

0

 

0

 

Totaux

 

289 120 744

 

3 531 436

 

575 000

 

1 700 000

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

98,98 %

 

1,02 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

En principe, la consommation des crédits du programme se réalise en AE = CP. Un différé, généralement d’un exercice budgétaire, peut néanmoins survenir dans le règlement notamment de certains marchés et introduire un décalage dans la consommation des crédits du programme.

 

Le stock d’engagements non couverts par des paiements résulte ici pour l’essentiel :

   -  de la couverture d’engagements antérieurs à 2021 liés aux opérations de l’Agence des participations de l’État (APE), estimés à 3 M€. En effet, les études lancées par l’Agence qui débouchent sur des opérations patrimoniales étaient désengagées et donnaient lieu à une réimputation sur le CAS « Participations Financières de l’État » jusqu'à la suppression de ce mécanisme en 2019. Ces dépenses sont depuis engagées et payées sur le seul programme 305 ;

   - de la gestion pluriannuelle des CP associés aux 7 M€ d'AE ouverts en LFI 2019 au titre de l’installation de l’Autorité bancaire européenne (ABE) à Paris : sur ces 7 M€ d'AE, 3,575 M€ de CP ont été réalisés entre 2019 et 2021 (2,5 M€ en 2019, 0,5 M€ en 2020 et 0,575 M€ en 2021) ; 0,575 M€ le seront en 2022 et jusqu'en 2026, un dernier versement de 0,55 M€ en 2027 venant solder cette opération.

 

Justification par action

 

ACTION    79,8 %

01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

70 004 863

262 700 000

332 704 863

1 500 000

Crédits de paiement

70 004 863

263 275 000

333 279 863

1 500 000


L’action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen », mise en œuvre par la direction générale du Trésor (DG Trésor), poursuit quatre finalités principales :

 

  • l’élaboration des prévisions économiques et le conseil sur les politiques économiques et les politiques publiques dans les domaines financier, social et sectoriel ;
  • la régulation du financement de l’économie et des institutions intervenant en matière d’assurance, de banque et d’investissement sur les marchés financiers ;
  • les négociations commerciales financières et commerciales bilatérales et multilatérales et l’aide au développement ;
  • le soutien à l’export et à l’investissement à l’étranger des entreprises.

 

Les dépenses afférentes à cette action sont des dépenses de l’administration centrale de la DG Trésor, mais aussi de l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la trésorerie et la dette de l’État, de l’Agence des participations de l’État (APE), qui veille aux intérêts de l’État actionnaire, de l’Autorité des normes comptables (ANC), qui est chargée de définir les normes de la comptabilité privée, et de la Mission d’appui au financement des infrastructures (FIN INFRA) qui fournit une expertise juridique et financière sur les projets d’investissement dans les infrastructures d’intérêt général, notamment de ceux nécessitant la mise en place de financements privés.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

70 004 863

70 004 863

Rémunérations d’activité

46 030 955

46 030 955

Cotisations et contributions sociales

23 231 361

23 231 361

Prestations sociales et allocations diverses

742 547

742 547

Dépenses de fonctionnement

261 600 000

261 600 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

261 600 000

261 600 000

Dépenses d’intervention

1 100 000

1 675 000

Transferts aux entreprises

 

575 000

Transferts aux autres collectivités

1 100 000

1 100 000

Total

332 704 863

333 279 863

 

Prestations réalisées pour le compte de l’État par la Banque de France (217,6 M€ en AE et CP)

 

Aux termes de l'article L. 141-7 du code monétaire et financier, l'Etat doit rembourser à la Banque de France les coûts qu'elle engage dans l'exercice des missions d'intérêt général qui lui sont confiées. Les crédits prévus à ce titre pour 2022 se répartissent entre les différentes missions qui font l'objet de conventions spécifiques entre l'Etat et la Banque de France et s’inscrivent dans le cadre du contrat de performance relatif à la période 2022-2024 en cours de signature.

• le secrétariat des commissions de surendettement, que la Banque de France assure depuis la création du dispositif par la loi n° 89-1010 du 31 décembre 1989. En 2021, le nombre de dossiers de surendettement déposés poursuit sa baisse, amorcée en 2014, confirmée depuis chaque année (-10 % en 2018, -12 % en 2019) et amplifiée en 2020 en raison de la crise sanitaire (-24%). Si le nombre de dossiers de surendettement déposés en 2021 au cours des 5 premiers mois de l’année 2021 est supérieur à celui de 2020, il est en revanche inférieur à celui de 2019 retrouvant ainsi sa tendance baissière habituelle et confirmant le caractère atypique de l’année 2020.  Par ailleurs, la Banque de France, appuyée par l’Etat, poursuit sa démarche de modernisation de son réseau et de rationalisation de la procédure de surendettement (poursuite de la dématérialisation du traitement du surendettement et, depuis 2018, mise en œuvre des mesures de simplification et d’accélération de la procédure introduites par les lois n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique et n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle). Ces efforts devraient permettre de poursuivre les gains de productivité déjà constatés et l’amélioration des modalités de traitement des dossiers alors même qu’est anticipée, de manière prudente, une remontée des situations de surendettement en 2022 d’environ 15%. L’enveloppe de crédits prévue pour 2022 au titre de cette mission s’élève ainsi à  132,1 M€ ;

• le droit au compte, qui concernait en 2020 un peu plus de 36 000 désignations d’établissements bancaires (-30,2 % par rapport à 2019). Le nombre de désignations est inscrit dans une tendance baissière tandis que la complexité d’une partie des situations s’accroit. La rémunération a fait l’objet d’une revalorisation en meilleure adéquation avec les coûts engagés.  L’enveloppe prévue au titre de cette mission s’élève ainsi à 7,9 M€ ;

• la tenue du compte du Trésor et la mise en œuvre des circuits de règlement et de recouvrement nationaux et internationaux, en euros et en devises, permettant d’effectuer les opérations de flux pour les comptables publics. L’achèvement de la modernisation du système d’information permet de réduire les coûts de maintenance informatique et de réduire les effectifs opérationnels. L’enveloppe prévue s’élève à  64,1 M€ ;

• la mise en circulation, sur l’ensemble du territoire métropolitain, des monnaies métalliques neuves, soit lors de l’émission d’un nouveau type de pièce, soit pour reconstituer les encaisses. Un plan de frappe annuel par la Monnaie de Paris est déterminé par l’Etat après concertation avec la Banque de France qui en assure la mise en circulation. Cette activité fait l’objet d’un rapport d’activité remis chaque année à l’Etat. Le coût de transport sécurisé des monnaies renchérit le coût de la prestation. L’enveloppe prévue s’élève à 6,1 M€ ;

• l’organisation des séances d’adjudication des valeurs du Trésor : la Banque de France reçoit, par télétransmission, l’ensemble des soumissions des participants aux adjudications ; elle transmet celles-ci, sous forme de grille, au ministère de l’économie et des finances, qui fixe le taux ou le prix limite de l’adjudication ainsi que le montant nominal global des titres émis ou rachetés ; enfin, la Banque de France assure le règlement-livraison des titres adjugés. L’enveloppe prévue s’élève à  3,5 M€ ;

• la gestion des accords de consolidation des dettes des Etats étrangers, dans la mesure où ces accords prévoient le recours à des opérations de refinancement sur ressources apportées par le Trésor public ou par un organisme désigné par ce dernier ; l’enveloppe prévue s’élève à 1,7 M€ ;

• le secrétariat du Comité monétaire de la zone franc : la Banque de France rédige et publie le rapport annuel de la zone franc, organise les réunions semestrielles des ministres de la zone franc et en rédige les comptes rendus ; elle effectue à la demande de la direction générale du Trésor toutes études sur les pays de cette zone. L’enveloppe prévue s’élève à 0,7 M€ ;

• le secrétariat du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF), créé par l’article 22 de la loi n°2003-706 du 1er août 2003 dite loi de sécurité financière (LSF) et chargé d’étudier les questions liées aux relations entre d’une part les établissements de crédit, les établissements de paiement, les entreprises d’investissement et les entreprises d’assurance et d’autre part leurs clientèles et de proposer toute mesure appropriée dans ce domaine. L’enveloppe prévue s’élève à 1,5 M€.

 

 

Prestations réalisées pour l’État par l’Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM) et l’Institut d'émission d'outre-mer (IEOM) (26,5 M€ en AE et CP)

 

Le code monétaire et financier (articles L. 711-3, L. 712-4-1, L. 712-5 et L. 712-5-2) dispose que l’IEDOM et l’IEOM sont chargés, chacun dans sa zone d’intervention, d’exercer des missions d’intérêt général qui leur sont confiées par l’État.

 

Ces prestations pour le compte de l’État sont rémunérées en vertu de contrats d’objectif et de performance signés avec l’État. Ce dispositif s’inscrit dans une démarche coordonnée visant à mettre en œuvre un service de qualité avec des coûts maîtrisés. Il prévoit, par ailleurs, les conditions de pilotage de la relation entre l’État et les instituts au titre des prestations réalisées. Ces prestations sont détaillées dans des conventions techniques qui fixent également des objectifs qualitatifs et quantitatifs, assortis le cas échéant d’indicateurs de mesure relatifs à l’efficience de la gestion, à la maîtrise des coûts, à la qualité du service rendu et à l’efficacité des actions menées.

 

Pour l’IEDOM, les prestations fournies concernent la mise en circulation des monnaies métalliques dans les départements et collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon ; le secrétariat des commissions de surendettement dans les dans les départements et collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion ; la participation à la gestion du fichier central des chèques (FCC) dans les départements et collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Mayotte, La Réunion ; la responsabilité du traitement automatisé des comptes ouverts à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, dans le cadre du « fichier des comptes d’outre-mer » (FICOM) ; et enfin, le service bancaire de caisse rendu par les agences IEDOM aux accrédités domiens du Trésor.

 

Dans sa zone d’émission recouvrant la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et le territoire des îles Wallis-et-Futuna, les prestations fournies par l’IEOM, sont les suivantes : l’émission monétaire et l’entretien de la circulation fiduciaire ; la mise en œuvre de la politique et la définition des instruments nécessaires à sa mise en œuvre ; contribuer à la stabilité financière de la zone et à la gestion du fichier des comptes d’outre-mer (FICOM) ; assurer la tenue des comptes de l’Etat ; l’établissement de la balance des paiements ; et participer à l’inclusion bancaire grâce à l’observatoire des tarifs bancaires, l’exercice du droit aux fichiers réglementaires et la tenue du secrétariat de surendettement dans les îles de Wallis-et-Futuna.

 

En rémunération de ces prestations, les crédits prévus pour 2022 s’élèvent à 26,5 M€ (en AE et CP), en baisse de -0,4 M€ conformément à la trajectoire de rémunération 2021-2023 des instituts. La part revenant à l’IEDOM s’élève à 4,26 M€ et celle revenant à l’IEOM à 22,24 M€.

 

Pour mémoire, la hausse de 21,9 M€ des dotations 2021 du programme 305 au titre de l'action 1 était liée à la budgétisation de la totalité de la rémunération de l'IEOM suite à recommandation de la Cour des comptes (cf. le PAP 2021 du programme 305).

 

 

Marchés de prestations intellectuelles de l’Agence des participations de l’État (8 M€ en AE et CP)

 

En raison de la spécificité et de la technicité des opérations majeures portant sur les sociétés de son portefeuille (opérations de cession, d’acquisition, d’évaluation d’actifs), l'Agence des participations de l'État (APE) a recours à l’expertise diversifiée de conseils financiers (banques d’affaires) et juridiques (cabinets d’avocats) et de consultants experts (cabinets de conseil et d’audit) afin de l’accompagner dans la conduite desdites opérations ainsi que dans l’analyse des perspectives d’entreprises jugées stratégiques par le Gouvernement.

 

Le recours aux prestataires externes est fortement conditionné par les arbitrages pris au plus haut niveau de l’État quant à la mise en œuvre effective des opérations, et ce en fonction du contexte économique, des conditions de marché et des considérations d’opportunité politique.

 

C’est ainsi que le contexte économique lié à la crise sanitaire de 2020 nécessitera de nouveau en 2022, comme en 2020 et 2021, le recrutement de conseils externes (juridiques et financiers) aux fins d’accompagnement de l’État dans la poursuite d’opérations de soutien en capital, quasi-capital ou sous d’autres formes via le CAS « Participations Financières de l’État » au bénéfice de grandes entreprises stratégiques françaises fragilisées par ledit contexte, à la fois économique et sanitaire.

 

L’expertise des conseils et experts s’avérera également nécessaire à l’occasion :

   - des souscriptions par l’Etat dans les fonds d’investissement sectoriels prévus dans le plan de Relance (l’aéronautique, l’automobile et le nucléaire) ;

  - des opérations d’investissement, de croissance par acquisitions extérieures ou de consolidation d’un secteur en particulier, auxquelles participera l’Etat aux côtés d’autres actionnaires afin d’aider les entreprises moins pénalisées par la crise à renforcer également leurs fonds propres afin d’être en mesure de lever les fonds nécessaires.

 

Enfin, compte tenu des échéances politiques de 2022, l’APE se doit de préparer la revue stratégique du portefeuille en prévision de la prochaine mandature, ce qui pourrait nécessiter le recours à des cabinets de conseil stratégique. 

 

 

Audits du CIRI et des CODEFI (2,5 M€ en AE et CP)

 

Le financement d’audits à la demande du comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) ou des comités départementaux d’examen des problèmes de financement des entreprises (CODEFI) est évalué à 2,3 M€.

 

Dans le cadre de leur mission de prévention et de traitement des difficultés des entreprises, le CIRI et les CODEFI ont, en effet, la faculté de demander la réalisation d’audits destinés à mieux cerner la nature des difficultés rencontrées par les entreprises examinées et leurs perspectives de redressement. Ils permettent ainsi de préciser la nature et les modalités d'intervention des acteurs publics.

 

L’enveloppe prévue pour 2022 est en augmentation par rapport à celle de 2021 en raison tout d’abord de l’augmentation du volume des dossiers dans un contexte économique marqué par la crise du Covid-19. Par-delà l’effet volume, le CIRI est également amené à intervenir dans le cadre d’une diversification de la typologie des dossiers, notamment marquée par une complexité renforcée. Leur traitement nécessite donc le recours – dans le cadre d’une forte réactivité – à des compétences extérieures de haut niveau, de nature principalement juridique ou financière, et pour un coût significatif.

 

 

Fonctionnement de l’Agence France Trésor (0,7 M€ en AE et CP)


Ces crédits correspondent principalement au coût des abonnements de l’AFT aux réseaux d’information financière, à des frais d’insertion d’annonces (annonces d’émission de valeurs du Trésor), à des frais de publication et à des audits.

 

 

Audits et études de la DG Trésor et dépenses diverses (6,3 M€ en AE et CP)

 

Cette enveloppe couvre les audits et études économiques réalisés par la DG Trésor pour répondre à des besoins ponctuels en lien direct avec son activité. Elle couvre également diverses dépenses de l’administration centrale de la DG Trésor, les remboursements de mises à disposition de personnels et les dépenses liées aux marchés de certification des comptes des activités réalisées pour le compte de l’État par Natixis, la CFDI et Bpifrance Assurance Export.

 

 

Participation au financement d’organismes de recherche en économie et finance (1,1 M€ en AE et 1,68 M€ en CP)

 

Les dépenses d’intervention portées par le programme 305 recouvrent les contributions de la France au financement d’organismes d’études et de recherche en matière économique :

   - l'Association Bruegel, créée en 2005 et implantée en Belgique, est un centre d’études et de recherche indépendant sur les politiques économiques qui regroupe les États membres de l’UE, des entreprises et des institutions ; les crédits prévus à ce titre sont de 0,2 M€ ;

   - l’Institut Louis Bachelier (ILB), créé en 2008, est un centre de recherche en réseau de dimension internationale qui a pour objet de soutenir, promouvoir et diffuser la recherche et l'enseignement français en finance ; les crédits prévus à ce titre sont de 0,7 M€ ;

   - l’Association Europe-Finance-Régulation (AEFR) est issue de la fusion réussie en 2021 entre l’EIFR (Institut européen de la régulation financière, plutôt centré sur l’expertise réglementaire) et l’AEF (Association d’Economie Financière, dont l’objet principal était la publication de la Revue d’Economie Financière). Le nouvel ensemble a toujours pour mission de  promouvoir les échanges et la réflexion en matière de régulation financière, dans le cadre des quatre activités principales suivantes : forum de discussion pour les membres de l’AEFR ; production de documents de débat (debate papers) ; centre d’expertise sur la régulation financière ; publication de la Revue d’Economie Financière. Les crédits prévus à ce titre sont de 0,2 M€.

 

Par ailleurs, suite à l’engagement en 2019 de 7 M€ en AE et au versement la même année de 2,5 M€ de CP au titre de la participation financière de la France à l’installation de l’Autorité bancaire européenne (ABE) à Paris, la tranche 2022 de CP s’élève à 0,58 M€ (le solde sera payé les années suivantes, par tranches de 0,58 M€ de CP par an à compter de 2021 et jusqu'en 2026, un dernier versement de 0,55 M€ en 2027 venant clore cette opération).

 

 

Fonds de concours

 

En accord avec les entreprises et la profession comptable française, l’Autorité des normes comptables (ANC) est notamment chargée d’apporter la part française de financement des organismes internationaux de normalisation comptable (International Accounting Standards Committee Foundation, European Financial Reporting Advisory Group) et de conduire des projets de recherche en matière comptable. Pour financer ces deux activités, l’ANC bénéficie d’un fonds de concours alimenté par des contributions volontaires des sociétés françaises.

 

Le montant des crédits rattachés à ce fonds de concours en 2022 est estimé à 1,5 M€.

 

ACTION    15,6 %

02 – Développement international de l'économie française


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

59 720 519

5 100 000

64 820 519

0

Crédits de paiement

59 720 519

5 100 000

64 820 519

0


Cette action porte une partie des dépenses du réseau international de la DG Trésor, la majeure partie des dépenses exécutées à l’étranger étant supportée par le programme 105 relevant du ministère de l’Europe et des affaires étrangères depuis le 1er janvier 2019.

 

Constitué de 31 circonscriptions, placées sous l’autorité des chefs des services économiques régionaux en charge de coordonner et d’animer l’activité des services économiques des ambassades de leur zone de compétence, ce réseau a pour missions :

• l’analyse et la veille économique et financière de l’environnement économique international ;

• le conseil et la prévision pour l’information du Gouvernement, les prises de position internationales, la préparation des entretiens ou déplacements du Président de la République ou des membres du Gouvernement ;

• les études comparatives internationales, pour la conduite des politiques publiques ;

• le soutien aux entreprises françaises, notamment par la surveillance des conditions d'accès au marché et l’appui aux grands contrats.

 

Ces services peuvent également être sollicités, en tant que de besoin, par les autres ministères et administrations ayant vocation à connaître de questions à caractère économique. Les services économiques exercent leur mission d’appui aux entreprises dans le respect des dispositions du décret relatif aux attributions de Business France, opérateur rattaché au programme 134 « Développement des entreprises et régulations », qu’ils peuvent représenter dans les pays où Business France ne dispose pas de bureau, pour l’accomplissement de ses missions à l’étranger.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

59 720 519

59 720 519

Rémunérations d’activité

50 254 154

50 254 154

Cotisations et contributions sociales

9 369 913

9 369 913

Prestations sociales et allocations diverses

96 452

96 452

Dépenses de fonctionnement

5 100 000

5 100 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 100 000

5 100 000

Total

64 820 519

64 820 519

 

Depuis le 1er janvier 2019, les dépenses courantes, les dépenses de déplacements les dépenses pour acquisition et entretien de véhicules et les dépenses immobilières des services économiques sont portées par le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » de la mission « Action extérieure de l’État » mise en œuvre par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE).

 

Les crédits maintenus sur l’action 2 du programme 305 couvrent principalement les dépenses gérées par l’administration centrale de la DG Trésor : frais de changement de résidence des agents, dépenses informatiques, paiement de prestations de la Banque de France, prise en charge de la couverture sociale des volontaires internationaux en administration (VIA) et dépenses de formations spécifiques aux agents des services économiques.

 

 

 

ACTION    4,6 %

04 – Économie sociale, solidaire et responsable


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

19 202 180

19 202 180

0

Crédits de paiement

0

19 245 744

19 245 744

0


L'action 04 du programme 305 porte les crédits de soutien de l’État à l’économie sociale, solidaire et responsable (ESSR)  dans le cadre du secrétariat d'Etat à l'ESSR créé auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance en juillet 2020.

 

 

Sous-action 1 : Développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et soutien à l’investissement à impact social (IIS)

 

La sous-action 1 apporte des financements, sous forme de subventions, visant au développement de l’ESS et au soutien à l’investissement à impact social (IIS), dans le cadre des priorités déterminées par le Gouvernement. Ces financements contribuent aux politiques de développement économique, de soutien à l’innovation sociale et à l’investissement à impact, de structuration territoriale et de croissance des emplois de l’ESSR.

 

Elle soutient d’abord les têtes de réseaux et les organismes fédérateurs de l’ESSR, ainsi que les organismes de recherche, dans le cadre des missions qui leur ont été confiées par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. L’État accompagne leurs actions de promotion de l’ESSR, de structuration des acteurs et des initiatives, et d’accompagnement des entreprises dans leur développement économique. Ce soutien sert d’effet levier pour encourager l’engagement financier d’autres partenaires, collectivités territoriales ou acteurs financiers publics et privés, contribuant à l’essor de l’ESSR.

 

Elle participe au financement des chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CRESS) par le biais de conventions garantissant l’exécution des missions qui leur ont été confiées par la loi du 31 juillet 2014. Elle soutient un réseau de correspondants dans les administrations déconcentrées travaillant en coordination avec les CRESS dans leurs actions en faveur des structures de l’ESSR.

 

La sous-action 1 comporte également un volet territorial dans le cadre de la relance en 2021 des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) au travers d’appels à manifestation d’intérêt (AMI) permanents. Une première phase vise à sélectionner les PTCE qui pourront bénéficier en 2022 d’un bouquet de services financé par l’Etat et porté par différentes structures de l’ESS. Une seconde phase est prévue dans le cadre d’un AMI pour sélectionner une quinzaine de PTCE qui bénéficieront d’un soutien budgétaire direct.

 

Par ailleurs, elle contribue au déploiement opérationnel et au financement des contrats à impact (CI). Ces derniers constituent une nouvelle modalité de financement public-privé, destinée à favoriser l’émergence de projets sociaux eux-mêmes innovants. De tels projets sont proposés par des opérateurs sociaux privés qui entendent fournir des réponses, à la fois ambitieuses et plus efficaces par rapport à l’existant, à des besoins sociaux identifiés, en cohérence avec les politiques publiques mises en œuvre dans le ou les domaines couverts. Les projets concernés sont sélectionnés par l’État dans le cadre d’appels à projets et doivent bénéficier prioritairement aux publics vulnérables économiquement ou socialement, en complément de l’action publique. Les investisseurs publics et privés qui financent les opérateurs sociaux sont remboursés par l’État, avec une rémunération du risque pris et en fonction de l’atteinte des résultats, quantifiés et contractualisés. Ces résultats sont évalués par un tiers indépendant.

 

Enfin, elle participe au développement de l’ESSR à l’échelle européenne et internationale, notamment dans le cadre de conventions passées avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Une mobilisation est prévue dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne au premier semestre 2022.

 

 

Sous-action 2 : Dispositif local d’accompagnement (DLA)

 

La sous-action 2 finance le dispositif local d’accompagnement (DLA), à partir de crédits déconcentrés, délégués aux directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), y compris en outre-mer. 

 

Ce dispositif est destiné à accompagner la consolidation et le développement des entreprises de l’ESSR. Cofinancé par l’État, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le Fonds social européen (FSE) et les collectivités territoriales, le DLA accompagne à travers un réseau d’opérateurs régionaux et départementaux environ 6 000 structures de l’ESS chaque année. Cet accompagnement, à destination principalement des associations, se traduit par des missions d’ingénierie sur leurs projets stratégiques, leur organisation interne, leurs compétences internes, leur modèle économique, leurs projets de regroupements et de partenariats.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

200 000

200 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

200 000

200 000

Dépenses d’intervention

19 002 180

19 045 744

Transferts aux entreprises

19 002 180

19 045 744

Total

19 202 180

19 245 744

 

I. Le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et le soutien à l’investissement à impact social (IIS) (7,3 M€ AE et 7,95 M€ en CP)

 

Dépenses de fonctionnement (0,20 M€ en AE et en CP)

Ces crédits couvrent les frais de fonctionnement du réseau des correspondants régionaux de l’ESSR (déplacements, conférences régionales de l’ESSR et communication).

Ils financent également la participation de l’État à certaines manifestations (conférences et événements) destinés à la promotion et au développement de l’ESSR.

Ils couvrent le coût d’études destinées à l’évaluation de certains projets à impact social financés via les contrats à impact (CI).

Enfin, ils financent certaines dépenses engagées pour la dématérialisation du dispositif de l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale » (ESUS).

 

Dépenses d’intervention dans le cadre du développement de l’ESSR et du soutien à l’IIS (7,1 M€ en AE et 7,75 M€ en CP)

 

1. Soutien aux structures de l’ESS (hors DLA) (3,2 M€ en AE et 3,25 M€ en CP)

Ces crédits soutiennent les chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CRESS), les organismes de recherche, les têtes de réseaux et les organismes fédérateurs de l’ESSR, dans leurs actions de promotion de l’ESSR, de structuration des acteurs de l’ESSR et d’accompagnement des entreprises et des porteurs de projet. 

 

2. Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) (2,5 M€ en AE et CP)

Ces crédits portent sur un soutien direct de l’Etat à une quinzaine de PTCE à hauteur de 1,5 M€ (en AE et CP) en 2022, et de 1 M€ (en AE et CP) pour les centres de ressources auxquels l’ensemble des PTCE éligibles (plus d’une centaine) peut faire appel. 

 

3. Soutien à l’IIS (1,1 M€ en AE et 1,7 M€ en CP)

En 2022, les crédits dédiés au soutien à l’investissement à impact social permettront notamment de procéder au paiement de la contribution annuelle de l’État aux CI engagés et d’initier de nouveaux CI.

L’État poursuivra son soutien à l’accompagnement des projets bénéficiant des fonds d’amorçage. Ces fonds ont vocation à favoriser l’émergence et le développement d’entreprises à impact social sur l’ensemble du territoire français, par des actions de formation, de mises en relation et de financement. 

 

4. Développement européen et international (0,3 M€ en AE et CP)

Ces crédits permettront notamment de financer les dépenses obligatoires de représentation de la France auprès de l’OIT et de l’OCDE, ainsi que le volet ESS prévu au sein de la présidence française de l’UE au premier semestre 2022.

 

 

II. Dispositif local d’accompagnement (DLA) (11,9 M€ en AE et 11,3 M€ en CP)

 

Principal dispositif d’accompagnement de l’ESSR, le DLA accompagne les structures d’utilité sociale dans la consolidation et le développement de leurs emplois et de leurs projets. Présent sur l’ensemble du territoire, le DLA propose un accompagnement sur mesure et gratuit auprès de 6000 bénéficiaires chaque année. Depuis sa création en 2002, le DLA a été redéfini en 2018 et sa gouvernance élargie : État, Fonds social européen (FSE), Banque des territoires, collectivités territoriales, les associations "Régions de France", "Le Mouvement Associatif" et "ESS France".

 

Dans ce cadre, les structures bénéficient d’un parcours d’accompagnement coordonné au niveau régional par des chargés de mission DLA mieux formés, et d’un dispositif d’engagement combinant une meilleure équité de la répartition des enveloppes financières déléguées en régions et une optimisation de la mobilisation du FSE.

 

Ces crédits d’intervention sont délégués aux services déconcentrés auprès des directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) qui attribuent, via des conventions, des subventions aux DLA locaux.

 

En 2022, l’État participera également au financement du DLA national et des différents centres de ressources DLA (culture, financement, sport, médico-social, numérique et transition écologique).