$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,361)

$@FwLOVariable(libelleProg,Transmission des savoirs et démocratisation de la culture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Soutien aux établissements d'enseignement supérieur et insertion professionnelle

0

258 529 428

258 529 428

0

262 460 825

262 460 825

02 – Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle

0

381 213 423

381 213 423

0

369 386 722

369 386 722

03 – Langue française et langues de France

0

4 224 338

4 224 338

0

4 224 338

4 224 338

04 – Recherche culturelle et culture scientifique et technique

0

112 419 604

112 419 604

0

111 857 626

111 857 626

Total

0

756 386 793

756 386 793

0

747 929 511

747 929 511




Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

+2 197 913

+2 197 913

+2 197 913

+2 197 913

Crédits de restauration collective des ENSA

224 ►

 

 

 

+351 855

+351 855

+351 855

+351 855

Transfert de la masse salariale et de l'emploi d'un poste (Villa Arson)

224 ►

 

 

 

+50 000

+50 000

+50 000

+50 000

Régularisation du transfert de l'emploi et de la masse salariale d'un enseignant (ENSArt Limoges)

224 ►

 

 

 

+110 000

+110 000

+110 000

+110 000

Transfert de la masse salariale et de l'emploi de 4 postes (ENSA Bourges)

224 ►

 

 

 

+177 000

+177 000

+177 000

+177 000

Transfert de la masse salariale et de l'emploi d'un secrétaire de documentation (ENSP Arles)

224 ►

 

 

 

+44 500

+44 500

+44 500

+44 500

Transfert Dépt de la formation vers INP

224 ►

 

 

 

+68 000

+68 000

+68 000

+68 000

Délégation de gestion INP

224 ►

 

 

 

+1 181 558

+1 181 558

+1 181 558

+1 181 558

Mise en oeuvre Albanel ENSA

224 ►

 

 

 

+125 000

+125 000

+125 000

+125 000

Transfert masse salariale CNSMDL

224 ►

 

 

 

+90 000

+90 000

+90 000

+90 000

Transferts sortants

 

 

 

-12 198 063

-12 065 543

-12 198 063

-12 065 543

Transfert crédits du département du numérique du SNUM vers le programme 224

► 224

 

 

 

-2 427 083

-2 427 083

-2 427 083

-2 427 083

Académie de France à Rome (FCT)

► 131

 

 

 

-4 857 248

-4 857 248

-4 857 248

-4 857 248

Académie de France à Rome (INV)

► 131

 

 

 

-427 781

-427 781

-427 781

-427 781

Fonds d'intervention sécurité

► 131

 

 

 

-1 500 000

-1 500 000

-1 500 000

-1 500 000

Transfert de la masse salariale titularisation des enseignants-chercheurs ENSA

► 224

 

 

 

-1 008 807

-1 008 807

-1 008 807

-1 008 807

RQTH ENSA Nancy et St Etienne

► 224

 

 

 

-79 016

-79 016

-79 016

-79 016

Crédits DRASSM

► 175

 

 

 

-1 208 802

-1 076 282

-1 208 802

-1 076 282

ENSA Vague 2021 titularisation enseignants-chercheurs

► 224

 

 

 

-689 326

-689 326

-689 326

-689 326

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

+26,00

Régularisation du transfert de l'emploi et de la masse salariale d'un enseignant (ENSArt Limoges)

224 ►

 

+1,00

Transfert de la masse salariale et de l'emploi de 4 postes (ENSA Bourges)

224 ►

 

+4,00

Transfert de la masse salariale et de l'emploi d'un secrétaire de documentation (ENSP Arles)

224 ►

 

+1,00

Délégation de gestion INP

224 ►

 

+20,00

Transferts sortants

 

-76,00

Académie de France à Rome (FCT)

► 131

 

-47,00

RQTH ENSA Nancy et St Etienne

► 224

 

-2,00

ENSA Vague 2021 titularisation enseignants-chercheurs

► 224

 

-27,00

 

Le solde des transferts concernant le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’élève à - 10 000 150 € en AE et - 9 867 630 M€ en CP.


Le solde des transferts entrants dans le programme concerne :


351 855 € en AE et en CP sont transférés depuis le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la restauration collective des écoles nationales supérieures d’architecture.


50 000 € en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale et de l'emploi d'un poste à la Villa Arson.


110 000 € en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la régularisation du transfert de l'emploi et de la masse salariale d'un enseignant de l’ENSArt Limoges.


177 000 € en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale et de l'emploi de 4 postes de l’ENSA Bourges.


44 500 € en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale et de l'emploi d'un secrétaire de documentation de l’ENSP d’Arles.


1 249 558 en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » en faveur de l’Institut national du patrimoine.


125 000 € en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la mise en œuvre du plan Albanel dans les ENSA.


90 000 € en AE et en CP sont transférés depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon.


Le solde des transferts sortants dans le programme concerne :


2 427 083 € en AE et en CP sont transférés vers le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre du rattachement des crédits de l’ancien Département de l’innovation et du numérique à l’action 7 du programme 224.


4 817 248 € en AE et en CP sont transférés vers le programme 131 « Création » au titre des crédits de fonctionnement de l’Académie de France à Rome.


40 000 € en AE et en CP sont transférés vers le programme 131 « Création » pour le festival Viva Villa de l’Académie de France à Rome.


427 781 € en AE et en CP sont transférés vers le programme 131 « Création » au titre des crédits d’investissement de l’Académie de France à Rome.


1 500 000 € en AE et en CP sont transférés vers le programme 131 « Création » au titre du fonds d'intervention pour la sécurité des sites et manifestations culturels.


1 008 807 € en AE et en CP sont transférés vers le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale correspondant à la titularisation des enseignants-chercheurs dans les ENSA.


79 016 € en AE et en CP sont transférés vers le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé dans les ENSA de Nancy et de Saint-Etienne.


1 208 802 € en AE et 1 076 282 € en CP sont transférés vers le programme 175 « Patrimoines » au titre du rattachement des crédits dédiés au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM).


689 326 € en AE et en CP sont transférés vers le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre la vague de titularisation des enseignants-chercheurs dans les ENSA de 2021.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2015-2020

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

01 Soutien aux établissements d'enseignement supérieur et insertion professionnelle

65 764 000

 

45 424 511

 

5 200 000

16 518 195

02 Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle

4 736 000

 

3 357 384

 

 

 

03 Langue française et langues de France

1 480 000

 

1 480 000

 

 

 

Total

71 980 000

 

50 261 895

 

5 200 000

16 518 195


 

Génération CPER 2021-2027

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir


 

Total des crédits de paiement pour ce programme

Génération

CP demandés
pour 2022

CP sur engagements
à couvrir après 2022

Génération CPER 2015-2020

5 200 000

16 518 195

Total toutes générations

5 200 000

16 518 195


 

En 2022, plusieurs opérations initiées au titre de la génération de contrats de plan État-région 2015-2020 se poursuivront, parmi lesquelles :

 

  •  la relocalisation de l’école d’art de Toulon Chalucet ;
  •  le projet de construction de l’Institut d’enseignement supérieur de la musique (IESM) à Aix-en-Provence ;
  • les travaux en équipement numérique pour l’Ecole Européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) et le Pont Supérieur, pôle d’enseignement supérieure vivant ;
  • les travaux de relocalisation de l’Ecole nationale d’architecture de Marseille ;
  • les travaux de mise à niveau des équipements de l’Ecole du Fresnoy - Studio national des arts contemporains en Nord-Pas-de-Calais ;
  • les travaux de rénovation du pôle d’enseignement de la musique et de la danse de Bordeaux Aquitaine ;
  • les travaux sur l’Ecole européenne Supérieure de l’image d’Angoulême et sur celle de Poitiers ;
  • les travaux d’extension et de réhabilitation de l’Ecole d’architecture de Toulouse ;
  • les divers projets d’équipement en matériel numérique au service des pratiques culturelles et artistiques notamment en Guyane.

 

Il est à noter qu'à ce stade, les montants d'AE et CP renseignés au 31/12/2021 sont prévisionnels et dépendent des différentes contraintes liées à la poursuite des opérations en cours.

 

Génération CPER 2021-2027

 

Dans le cadre des CPER 2021-2027, en cours de finalisation, la participation prévisionnelle du programme 361 s’élève à 67,5 M€ sur sept ans, pour 49 projets. Une mesure nouvelle de 7,5 M€ permettra de contribuer au financement de ces projets dès 2022.


 

Contrat de convergence et de transformation (CCT)


Contrat de convergence et de transformation 2019-2022

 

Consommation au 31/12/2021

Prévision 2022

2023 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

01 Soutien aux établissements d'enseignement supérieur et insertion professionnelle

820 000

597 000

597 000

190 000

190 000

 

Martinique

820 000

597 000

597 000

190 000

190 000

 

02 Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle

738 000

12 000

12 000

 

 

 

Guyane

738 000

12 000

12 000

 

 

 

Total

1 558 000

609 000

609 000

190 000

190 000

 


 

* Les crédits relatifs au CCT de Guyane ont été transférés sur le programme 162 « Interventions territoriales de l'État » à compter de 2020. La consommation renseignée au 31/12/2021 sur le programme 361 correspond donc à la consommation sur l’année 2019.


En 2022, 190 000 € en AE=CP sur l’action 1 du P361 seront consacrés à la poursuite du projet de mise en réseau des antennes de l’école martiniquaise des enseignements artistiques. Ils financeront également l’ouverture d’une galerie au sein de l’école supérieure d’art de Martinique, ainsi que la participation d’artistes locaux aux forums nationaux et internationaux.


 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2021

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2020
(RAP 2020)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2020 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
 

 

AE (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2021
+ reports 2020 vers 2021
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

0

 

0

 

597 612 544

 

596 414 457

 

1 198 087

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP au-delà de 2024

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2021

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2022
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE antérieures à 2022

1 198 087

 

419 330
0

 

299 522

 

275 560

 

203 675

 

AE nouvelles pour 2022
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2022
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2022

 

Estimation des CP
au-delà de 2024
sur AE nouvelles en 2022

756 386 793
2 730 000

 

747 510 181
2 730 000

 

4 882 137

 

2 219 153

 

1 775 322

 

Totaux

 

750 659 511

 

5 181 659

 

2 494 713

 

1 978 997

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2022

 

 

CP 2022 demandés
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022
 

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

CP au-delà de 2024
sur AE nouvelles
en 2022 / AE 2022

 

 

98,83 %

 

0,64 %

 

0,29 %

 

0,23 %

 

 

Justification par action

 

ACTION    34,2 %

01 – Soutien aux établissements d'enseignement supérieur et insertion professionnelle


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

258 529 428

258 529 428

1 800 000

Crédits de paiement

0

262 460 825

262 460 825

1 800 000


En 2022, l’action 1 du programme 361 bénéficie de 17,8 M€ en AE et 26,10 M€ en CP de mesures nouvelles soit une augmentation de 11% avant transferts par rapport à la LFI 2021. Cette forte revalorisation des crédits dédiés à l’enseignement supérieur répond à trois objectifs :


1- Soutenir les étudiants de l’enseignement supérieur culturel en répondant aux conséquences de la crise sanitaire sur la vie étudiante et l’insertion professionnelle (+2 M€) et en réévaluant l’enveloppe des bourses sur critères sociaux (4 M€) ;


2- Renforcer la capacité d’action des écoles nationales d’art et d’architecture en réévaluant leurs subventions de fonctionnement (+3,50 M€) et en améliorant le cadre de gestion des enseignants contractuels de ces établissements (+0,80 M€) ;


3- Permettre la mise en œuvre des grands projets d’investissement de ces établissements (8,30 M€ en CP de mesures nouvelles) et accompagner, dans le cadre des contrats de plan Etat-région (CPER), l’investissement des établissements territoriaux d’enseignement supérieur (+7,50 M€).


L'enseignement supérieur Culture (ESC), acteur du renouvellement des formes artistiques et concepteur d'usages et de techniques en matière économique et sociétale, compte 99 établissements répartis sur le territoire. Ils accueillent près de 37 000 étudiantes et étudiants dans des formations à la fois professionnalisantes et riches en enseignements généraux et théoriques.


La dimension professionnelle des enseignements, au cœur des formations Culture, s'est vue confirmée depuis que sont réalisées des enquêtes annuelles indiquant des taux d'insertion élevés ainsi qu’un accès relativement rapide au premier emploi, tandis que la dimension académique se déploie dans tous les secteurs. L'intégration dans le schéma européen Licence, Master, Doctorat (LMD) en est la traduction, désormais validée par la reconnaissance au grade de master et par la mise en place du doctorat, encore récemment réservé aux études d'architecture, dans les domaines du patrimoine et de la création artistique.


Inscrit dans un paysage national et international marqué par une évolution rapide des partenariats avec les autres opérateurs de formation, l'ESC doit conduire son développement sur trois axes principaux :


1. L’achèvement du processus d'intégration au LMD par le soutien à la recherche


Les deux premiers niveaux du schéma Licence-Master-Doctorat sont largement adoptés au sein de l’ESC. L’intégration du niveau doctorat et le développement des activités de recherche, excepté pour l'architecture où ils sont déjà réalisés depuis plusieurs années, constituent désormais les enjeux les plus importants, dans un contexte de compétition aiguë aux plans national, européen et international. Les efforts déjà consentis ont permis aux établissements de l’ESC de participer à des projets lauréats des LABEX, EQUIPEX ou IDEX du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Le ministère de la Culture entend continuer à soutenir la recherche, dont le développement passe par les étapes suivantes :

  • poursuivre la réforme des enseignants-chercheurs des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) pour lesquels les nouvelles modalités de recrutement des futurs maîtres de conférences et professeurs intègrent une phase de qualification en amont des concours, à l’instar de ce qui existe dans l’enseignement supérieur ;

  • accompagner les établissements d’enseignement de la création dans la structuration de leurs activités de recherche avec le développement des troisièmes cycles et de doctorats fondés sur la pratique artistique en coopération avec des universités françaises et étrangères. A ce titre, une réforme du statut de professeur associé et de chargé d’enseignement est en cours de réflexion, de même que la traduction concrète de l’article 51 de la loi LCAP afin de favoriser le développement des équipes de recherche ;

  • mettre en œuvre les recommandations du rapport de l’IGAC concernant l’évaluation du programme Erasmus + dans les écoles nationales supérieures du ministère de la Culture et l’élaboration d’un Erasmus de la Culture ;

  • mettre en œuvre les recommandations du rapport IGAC/IGAENR sur l’impact des politiques de site sur les établissements d’enseignement supérieur Culture qu’il a soutenus depuis 2014 afin de favoriser leur rapprochement avec les  communautés d'universités et établissements (ComUE) ou d’autres types de regroupement ;

  • contribuer à la structuration d’un champ académique autour des questions culturelles en alimentant les sciences sociales avec des projets mobilisateurs de recherche. Le ministère de la Culture, via son service d’études et de recherche (DEPS), finance et encadre directement des projets de recherche, sur lesquels il intervient comme coproducteur, assurant ainsi une actualisation des problématiques qu’il suit au sein de la communauté académique. Ces initiatives permettent de renouveler les forces disponibles du côté de la recherche et d’inciter la communauté à travailler sur les sujets qui font l’actualité du ministère.

2. La consolidation de la dimension professionnelle


La dimension professionnelle du système de formation est confirmée par des taux d’insertion dans l’emploi des diplômés de l’ESC relativement élevés, selon les enquêtes réalisées depuis 2009. Il convient néanmoins de rester vigilant sur l’adéquation entre la formation et l’emploi. Le ministère de la Culture soutient par conséquent les démarches visant à :

  • étudier l'évolution des métiers et les tendances de l'emploi dans les différents secteurs. A cet égard, l’une des missions du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche artistiques et culturelles (CNESERAC), où tous les secteurs professionnels sont représentés, est de veiller au lien formation-emploi pour l’ensemble des cursus ;

  • développer, à côté de la formation initiale, les autres voies d'accès aux diplômes et en particulier la formation continue, la validation des acquis de l’expérience (VAE) ainsi que les formations en alternance ;

  • généraliser la mise en place d'observatoires de l'insertion dans les établissements et l'accompagnement des diplômés à leur entrée dans la vie active, en s’appuyant notamment sur le développement et l’animation de réseaux d’alumni. Les données devront systématiquement être genrées ;

  • développer les modules et les cursus de disciplines liés à l'exercice des professions et à la connaissance du milieu socioprofessionnel telles que la gestion, la comptabilité, la propriété intellectuelle, etc. ;

  • transmettre une culture de l’égalité : il s’agit notamment de veiller à l’élargissement des modèles donnés aux étudiantes et étudiants (rechercher la parité au sein des équipes pédagogiques et parmi les intervenantes et intervenants externes, développer la présence d’artistes femmes dans les répertoires étudiés, fournir une information diversifiée sur les métiers, lutter contre toutes les formes de violence liées au genre, etc.) ;

  • accompagner les étudiants et les jeunes diplômés, dans la création de leur activité. Pour ce faire, l’appel à projets « Soutien à la professionnalisation et à la création d’activités » (devenu « CulturePro » en 2018) a été lancé depuis cinq ans pour soutenir des initiatives d’écoles en matière d’ateliers de fabrication (fab labs), d’incubateurs, d’espaces de co-travail, etc. Il s’adresse aux 99 établissements de l’Enseignement supérieur Culture (ESC). En 2021, la dotation annuelle du programme a été multipliée par 2,5 (passée de 600 000 euros à 1,5 M€). Les projets soutenus dans ce cadre portent principalement sur l’accompagnement vers le monde professionnel et la mise en visibilité des travaux des jeunes diplômés des promotions ayant subi directement les conséquences de la crise sanitaire. La qualité des projets portés par les écoles, et accompagnés par les DRAC, engage à poursuivre en ce sens et garantir une pérennité pour ces dispositifs ;

  • permettre par des mesures nouvelles consacrées à l’insertion professionnelle de favoriser et d’accompagner sur l’ensemble du territoire les incubateurs, résidences, et actions de transition vers les mondes professionnels, ainsi que la mise en place d’outils numériques de recensement des dispositifs de soutien et des structures d’accueil ;

  • favoriser l'introduction des savoirs et des techniques numériques dans les cursus tant s’agissant des contenus que des vecteurs de formation ;

  • inciter les étudiantes et les étudiants à se former durant leur cursus aux questions de la médiation culturelle afin de faciliter ensuite leur participation active à des opérations d’éducation artistique et culturelle.

3. La diversité sociale et culturelle


Avec le soutien à la professionnalisation, le renforcement de la diversification sociale et culturelle dans l’accès aux enseignements supérieurs Culture est au cœur de l’action du ministère.


Plusieurs mesures sont mises en œuvre :

  • la poursuite du développement des classes préparatoires intégrées aux écoles d’arts plastiques et du spectacle vivant du réseau de l’ESC ;

  • l’éligibilité aux bourses sur critères sociaux pour les étudiantes et étudiants des classes publiques préparatoires aux écoles supérieures d’arts plastiques, d’art dramatique, de patrimoine ou de cirque ;

  • la généralisation du bénéfice de l’aide à la mobilité internationale pour les boursiers de toutes les disciplines de l’ESC ;

  • l’élargissement de programmes égalité des chances dans les domaines de l’architecture et des arts visuels en partenariat avec des lycées de zones prioritaires et l’implication des établissements dans les cordées de la réussite ;

  • la poursuite de l’accompagnement des établissements dans leur candidature aux deux labels Égalité professionnelle et Diversité de l’AFNOR ;

  • la mise à la disposition des personnels et de la communauté étudiante de l’ESC de la double cellule d’écoute et d’aide juridique et psychologique Allodiscrim-Allosexism, opérationnelle et gratuite ; ces deux populations bénéficieront également de formations à la prévention contre les violences sexistes et sexuelles organisées par le ministère ou directement par les écoles, avec le soutien opérationnel et financier du ministère ;

  • l’accompagnement des nouveaux étudiants et étudiantes par le renforcement du monitorat et du tutorat par des élèves plus avancés dans le cursus ;

  • des expérimentations en faveur des publics ultra-marins (délocalisation d’épreuves de sélection, soutien à une plateforme d’appui pour les étudiantes et étudiants d’outre-mer arrivant en métropole) ;

  • une démarche volontariste d’amélioration des conditions de restauration des étudiants de l’ESC dont les établissements sont souvent éloignés des restaurants universitaires ;

  • la poursuite des efforts consentis pour l’amélioration de la santé étudiante.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

139 663 523

139 663 523

Subventions pour charges de service public

139 663 523

139 663 523

Dépenses d’investissement

5 797 169

11 481 026

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

5 797 169

11 481 026

Dépenses d’intervention

103 599 936

101 847 476

Transferts aux ménages

33 855 462

33 855 462

Transferts aux collectivités territoriales

30 300 000

28 547 540

Transferts aux autres collectivités

39 444 474

39 444 474

Dépenses d’opérations financières

9 468 800

9 468 800

Dotations en fonds propres

9 468 800

9 468 800

Total

258 529 428

262 460 825

 

Les fonds de concours attendus en 2022 sur l’action 1 (1,80 M€ en CP) correspondent aux contributions des collectivités territoriales au titre de leur participation au financement des travaux de relocalisation de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille dans le cadre du projet de l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires (IMVT).


DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Subventions pour charges de service public : 139,66 M€ en AE=CP

Les subventions versées aux établissements publics d’enseignement supérieur Culture au titre de leurs dépenses de fonctionnement courant se répartissent comme suit :


En €

AE=CP

Ecoles nationales supérieures d'architecture

48 741 804

Institut national du patrimoine

7 314 198

Ecole du Louvre

1 590 181

Ecole nationale supérieure des beaux-arts

8 070 131

Ecole nationale supérieure des arts décoratifs

11 259 204

Ecole nationale supérieure de création industrielle

4 024 141

Ecoles nationales supérieures d'art en région

11 444 765

Conservatoire national supérieur d'art dramatique

3 837 252

Conservatoire national supérieur de musique de Paris

25 849 990

Conservatoire national supérieur de musique de Lyon

13 463 417

Centre national des arts du cirque

3 268 440

Adhésion aux communautés d'universités et d'établissement

800 000

Total subventions pour charges de service public - action 1

139 663 523


Les moyens des établissements publics consolidés dans le cadre du PLF 2022 sont impactés par les mouvements de transfert suivants :

  • 1,01 M€ en AE et en CP transférés vers le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale correspondant à la titularisation des enseignants-chercheurs dans les ENSA ;
  • 0,08 M€ en AE et en CP transférés vers le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé dans les ENSA de Nancy et de Saint-Etienne ;
  • 0,69 M€ en AE et en CP transférés vers le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre la vague de titularisation des enseignants-chercheurs dans les ENSA de 2021 ;
  • 4,86 M€ en AE et en CP sont transférés vers le programme 131 au titre de l’Académie de France à Rome ;
  • 0,35 M€ en AE et en CP sont transférés sur le programme 361 depuis le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la restauration collective des écoles nationales supérieures d’architecture ;
  • 0,13 M € en AE et en CP sont transférés sur le programme 361 depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la mise en œuvre du plan Albanel dans les ENSA ;
  • 1,25 M€ en AE et en CP sont transférés sur le programme 361 depuis le programme 224 en faveur de l’Institut national du patrimoine ;
  • 0,38 M€ en AE et en CP sont transférés sur le programme 361 depuis le programme 224 en faveur des écoles d’art en région (ENSP d’Arles, ENSA de Bourges, ENSArt Limoges, Villa Arson) ;
  • 0,09 M€ en AE et en CP sont transférés sur le programme 361 depuis les crédits de titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre de la masse salariale du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon.

Par ailleurs, les dotations en fonctionnement des ENSA et de certaines écoles d’art sont renforcées en PLF 2022, à hauteur de 4,3 M€. Une augmentation globale des crédits affectés aux subventions pour charge de service public des 20 écoles nationales supérieures d’architecture de 2,5 M€ est prévue. Cette augmentation de 5,1% permettra de renforcer la capacité des établissements à contribuer à la consolidation de la place de l'enseignement de l'architecture dans le paysage national de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre de la réforme engagée en 2018

Concernant les écoles d’art, les dotations en fonctionnement de l’école nationale supérieure de la photographie (Arles), de l’ENSBA et de l’ENSArt de Limoges ont été réévaluées pour un montant totale de 1 M€, afin de garantir la soutenabilité budgétaire de ces établissements.

Enfin, 0,80 M€ sont consacrés à l’harmonisation du cadre de gestion des contractuels sur le réseau des écoles nationales d’art, défini par la circulaire du 23 juin 2009, dite « circulaire Albanel ».

Il est à noter qu’à ces subventions s’ajoutent les dotations en fonds propres présentées dans la partie dédiée aux opérations financières. La justification au premier euro des crédits de ces opérateurs est détaillée dans la partie opérateurs du PAP.


Dans le contexte de la recomposition du paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche émanant de la loi du 22 juillet 2013, 0,8 M€ sont prévus au titre de la poursuite du rapprochement des écoles Culture avec les Universités et les regroupements (ComUE, établissements expérimentaux, associations) ainsi que le soutien à leur participation à des laboratoires de recherche.


DEPENSES D’INVESTISSEMENT


Les dépenses d’investissement s’élèvent, pour l’action 1, à 5,79 M€ en AE et 11,48 M€ en CP. En PLF 2022, sept projets sont jugés prioritaires et bénéficient de crédits supplémentaires dès 2022.


La répartition ces mesures nouvelles est ainsi la suivante :

  • 2 M€ en CP pour la remise en état de la Villa Arson ;
  • 0,3 M€ en CP sur l’ENSBA Paris-Malaquais pour les travaux de réfection en cours de l’Hôtel de Chimay ;
  • 2 M€ en CP pour la réhabilitation l’ENSA de Toulouse ;
  • 2 M€ en CP pour la relocalisation de l’ENSA de Marseille
  • 2 M€ en CP pour la construction de la nouvelle école supérieure d’art de Cergy.


Écoles d’architecture (hors investissement courant) : 4 M€ en CP de mesures nouvelles



Travaux de construction-réhabilitation de l’ENSA de Toulouse (2 M€ en CP)

Le projet de construction-réhabilitation de l’école d’architecture de Toulouse permettra un meilleur accueil des étudiants, des enseignants, des chercheurs et des personnels, ainsi qu’une meilleure prise en compte des objectifs liés à la pédagogie de projets.


Ces travaux permettront notamment de répondre aux enjeux fonctionnels, pédagogiques et scientifiques de cette école construite il y a 50 ans, devenue trop exigüe et nécessitant une remise aux normes. Le projet a été présenté en CMPI en février 2017. Il est inscrit au CPER 2015-2020 pour un montant de 26,10 M€, avec un apport réparti entre l’Etat (10,6 M€) et les collectivités territoriales. La convention de dévolution de la maîtrise d’ouvrage à la Région Occitanie et la convention d’opération ont été signées le 26 septembre 2018. Le 20 décembre 2019, la convention financière entre la région Occitanie et le ministère de la Culture a été signée, détaillant le calendrier prévisionnel des versements de la subvention, en lien avec le déroulé du projet. Le phasage précis de l’opération actuellement en cours de définition permettra d’obtenir le calendrier ajusté de réalisation des travaux.


L’intégralité des AE, soit 10,61 M€, ont été engagés en 2019. La LFI 2021 prévoyait 1 M€ de CP. Sur la période 2022-2024, le besoin de financement se porte à 9,60 M€, dont 3 M€ en CP en 2022 (+2 M€ par rapport à la LFI 2021).


Travaux de relocalisation de l’école d’architecture de Marseille (2 M€ en CP)

Le projet de relocalisation de l’ENSA Marseille au centre-ville s’inscrit dans le projet de l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT). La convention de mandat études et travaux a été signée entre l’État et l’OPPIC le 26 décembre 2016. Une convention de financement a été conclue avec les collectivités territoriales et la convention de mandat a été signé fin 2019 avec l’OPPIC pour un coût total des travaux à 48,10 M€ (hors coûts liés au terrain d’assiette et aux premiers équipements). À la fin de l’année 2020, les marchés de travaux ont été notifiés et le chantier a débuté au premier trimestre 2021, avec une prévision d’achèvement au premier semestre 2023, permettant ainsi une rentrée universitaire dans les nouveaux locaux.

La totalité des AE a été versée et près de 25 M€ en CP dont 20,90 M€ pour le ministère de la Culture. Sur la période 2022-2024, le besoin de financement pour le ministère de la Culture se porte donc à 6,40 M€ (+2 M€ en CP en 2022 par rapport à 2021).

La maîtrise d’ouvrage du projet est assurée par le ministère de la Culture et déléguée à l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC).



2 - Écoles d’art : 4,3 M€ en CP de mesures nouvelles



Travaux de réfection de l’hôtel de Chimay sur le site de l’ENSBA (0,30 M€ en CP)

L’ENSBA connaît de nombreuses opérations de travaux sur la période dont la maîtrise d’ouvrage est assurée principalement par l’OPPIC, et ne peuvent être financées que sur la subvention de l’école compte tenu de leurs montants. Les travaux de réfection en cours de l’Hôtel de Chimay sont déjà engagés à hauteur de 1,10 M€ en AE et 0,45 M€ en CP avant 2022. 0,30 M€ sont prévus pour 2022.


Remise en état de la Villa Arson (2 M€ en CP 2022)

Le site est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Les 5 bâtiments qui composent cet ensemble architectural singulier s’insèrent dans la topographie du site en promontoire de plus de 2 hectares dominant la ville de Nice et sa Baie des Anges. Les conditions de mise en œuvre du béton armé dans les années 1960 ainsi que l’absence marquée d’un réseau de chéneaux en toiture pour l’évacuation des eaux pluviales sont, aujourd’hui, responsables de l’immense majorité des dégradations constatées tant sur le plan esthétique que structurel. Par ailleurs, le théâtre de la Villa a été fermé après son inauguration des années 1980, à cause d’importantes infiltrations d’eau. Depuis 1984, aucuns travaux n’y ont été réalisés. Une étude de faisabilité sur la réhabilitation est en cours et permettra d’affiner d’ici la fin de l’année 2021 le planning et le budget de réalisation de cette deuxième opération.

2 M€ seront nécessaires en 2022 pour la finalisation des études de remise en état des bétons et pour le démarrage des travaux du théâtre.


Construction de la nouvelle école supérieure d’art de Cergy (2 M€ en CP en 2022)

Le coût total du chantier est de 32 M€, dont 8 M€ apportés par la Région dans le cadre du CPER 2021-2027, 12 M€ par le ministère de la Culture, 6 M€ par le département du Val d’Oise et 6 M€ par la communauté d’agglomérations de Cergy. Le ministère de la Culture a déjà engagé les AE à hauteur de 12 M€ et l’échéancier de paiement prévu par la convention conclue en 2019 avec la CACP est le suivant : 2 M€ en CP déjà versés avant 2022 et 2 M€ en CP prévus en 2022.



DEPENSES D’INTERVENTION

Les dépenses d’intervention de l’action 1 s’élèvent à 103,60 M€ en AE et 101,85 M€ en CP et se répartissent de la manière suivante :


En €

AE

CP

patrimoine

  210 000 

  210 000 




64 - intervention admin. Centrale

  210 000 

  210 000 

arts plastiques

  16 510 000 

  16 510 000 

63 - intervention admin. Déconcentrée

  12 000 000 

  12 000 000 

64 - intervention admin. Centrale

  900 000 

  900 000 

64 - intervention admin. Déconcentrée

  3 610 000 

  3 610 000 

spectacle vivant

  32 010 974 

  32 010 974 

64 - intervention admin. Centrale

  3 300 800 

  3 300 800 

64 - intervention admin. Déconcentrée

  28 710 174 

  28 710 174 

transversal

  21 013 500 

  19 261 040 

63 - intervention admin. Déconcentrée

  4 800 000 

  4 647 540 

63 - intervention admin. Déconcentrée (invest)

  11 500 000 

  9 900 000 

64 - intervention admin. Centrale

  4 713 500 

  4 713 500 

Total cat. 63 et 64

  69 744 474 

  67 992 014 

Total Bourses cat. 61 +CRR+CRD

  33 855 462 

  33 855 462 

TOTAL INTERVENTION - ACTION 1

  103 599 936 

  101 847 476 



1. Transfert aux ménages (catégorie 61) : 33,86 M€ en AE = CP

Ces crédits correspondent aux bourses d’études et aides individuelles qui s’élèvent à 33,86 M€ en AE et en CP (dont 4 M€ de mesures nouvelles) et se répartissent comme suit :


En €

AE=CP

Bourses sur critères sociaux (yc aide au mérite)

28 925 227

Aides spécifiques pour les déplacements des étudiants d'Outre-mer

210 000

Assistance aux étudiants en situation de handicap

200 000

Frais de gestion CNOUS (2% des bourses et de l'ARPE)

581 121

FNAU

500 000

AES, AFR, BCS INP, bourse Focillon

335 773

Bourses mobilité dans les ENSA

1 503 340

Aides individuelles aux élèves des CRR et CRD

1 600 000

Bourses inscrites en catégorie 61

33 855 462


Les bourses et aides correspondent à différents types d’aides :

  • les bourses sur critères sociaux (29,51 M€) versées par les CROUS aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur relevant du ministère de la Culture. Un rebasage de 4 M€ est réalisé en PLF 2022 afin de tenir compte de la réalité de la consommation en 2021 et des conséquences de la crise sanitaire. La dépense prévisionnelle est calculée à partir des montants unitaires des bourses, déterminés par le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et d’une estimation du nombre de boursiers pour l’année scolaire ayant démarré en septembre de l’année n-1. Ces crédits permettent également la prise en charge de l’aide au mérite pour les bacheliers obtenant une mention très bien. À ces crédits s’ajoutent les frais de gestion du CNOUS (0,58 M€ pour 2022) qui représentent environ 2 % du montant des bourses et aides gérées par le CNOUS via les CROUS.
  • Les étudiants bénéficiant des bourses sur critères sociaux sont les suivants : les étudiants des écoles d’art nationales et écoles territoriales devenues des établissements publics de coopération culturelle, des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA), de l’école du Louvre, des conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Lyon (CNSMDL) et Paris (CNSMDP), du Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD), des établissements d'enseignement supérieur du spectacle vivant habilités à délivrer les diplômes d’interprètes et/ou d’enseignants (pôles supérieurs, centres de formation des enseignants de musique et danse - CEFEDEM), de l’école nationale supérieure de l’image et du son (ENSMIS)
  • les aides spécifiques destinées aux déplacements des étudiants d’Outre-mer (0,21 M€) ;
  • l’assistance aux étudiants en situation de handicap (0,20 M€) ;
  • les autres bourses et aides spécifiques telles que bourses de l’Institut national du patrimoine (INP), aides à la mobilité et allocations d’études spécialisées (AES) versées aux doctorants des écoles nationales supérieures d'architecture ENSA ;
  • l’aide émanant du fonds national d’aides d’urgence annuelles (FNAU) doté de 0,50 M€ ;
  • les aides individuelles (1,60 M€) pour le soutien aux pratiques artistiques des élèves de l’enseignement initial dans les domaines du spectacle vivant (musique, danse et théâtre). Ces aides sont versées aux élèves des conservatoires à rayonnement départemental et régional (CRR/CRD) adossés à des pôles d’enseignement supérieur du spectacle vivant.

Ces aides sont destinées à permettre à leurs bénéficiaires de développer une pratique artistique de haut niveau dans le cadre d’un cursus spécialisé auquel, sans ce soutien, ils auraient été contraints de renoncer en raison de leur situation familiale ou matérielle. Elles sont attribuées en fonction des ressources et des charges des parents ou du tuteur légal et appréciées sur la base d’un barème national défini dans un cadre de gestion. Ce dernier est mis à jour chaque année et transmis aux directions régionales des affaires culturelles (DRAC) qui sont chargées de l’examen des dossiers de demande.  


2. Transferts aux collectivités territoriales (catégorie 63) et transferts aux autres collectivités (catégorie 64) : 69,74 M€ en AE et 67,99 M€ en CP


En €

AE

CP

63 - interventions déconcentrées fonctionnement

  16 800 000 

  16 647 540 

63 - interventions déconcentrée investissement

  11 500 000 

  9 900 000 

Total catégorie 63 collectivités territoriales

  28 300 000 

  26 547 540 

64 - intervention centrales fonctionnement

  9 124 300 

  9 124 300 

64 - intervention déconcentrées fonctionnement

  32 320 174 

  32 320 174 

Total catégorie 64 autres collectivités

  41 444 474 

  41 444 474 

Total cat. 63 et 64

  69 744 474 

  67 992 014 


Transferts aux collectivités territoriales (catégorie 63) : 28,30 M€ en AE et 26,55 M€ en CP

  • Crédits déconcentrés d’intervention en fonctionnement (catégorie 63) : 16,80 M€ en AE et 16,65 M€ en CP

Ces crédits sont destinés au fonctionnement des écoles d’art. Le réseau des écoles supérieures d’art comprend 44 établissements : 10 établissements publics nationaux sous tutelle (cf. supra catégorie 32) et 34 établissements sous tutelle des collectivités territoriales. Trente de ces écoles ont un statut d’établissement public de coopération culturelle (EPCC). On compte également trois écoles en régie municipale et une association (Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains). Trois des EPCC sont par ailleurs des établissements pluridisciplinaires : l’Institut supérieur des arts de Toulouse (ISDAT), la Haute école des arts du Rhin (HEAR, Strasbourg – Mulhouse) et l’Ecole supérieure d’art de Lorraine (Metz-Epinal).


L’ensemble de ces établissements, hors ceux en régie pour lesquels des équivalences sont prévues, sont habilités à délivrer des diplômes nationaux.


L’État représente environ 14% du financement de ces écoles territoriales, hors ressources propres et autres ressources ponctuelles (appels à projets).


L’ensemble des établissements forme des artistes plasticiens, graphistes, designers, photographes, etc. dans le cadre de cursus sanctionnés par des diplômes nationaux et désormais intégrés au schéma Licence-Master-Doctorat (LMD). Tous les diplômes à Bac + 5 confèrent le grade de master, sur décision du ministre chargé de l'enseignement supérieur après une évaluation périodique. Suite à cette intégration au processus de Bologne, la plupart des établissements d'arts plastiques ont développé des parcours de recherche, soit vers des post‑diplômes, soit vers des troisièmes cycles ou des formations doctorales élaborées avec des partenaires universitaires. C’est ainsi que le premier doctorat en art a accueilli une première promotion en octobre 2012 au sein du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur Paris Sciences et Lettres.


1 M€ est consacré à la structuration de la recherche dans les écoles d’art afin de répondre aux recommandations du Haut conseil de l’évaluation, de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) et du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER).

  • Crédits déconcentrés d’intervention en investissement (catégorie 63) : 11,50 M€ en AE et 9,90 M€ en CP (dont 7,50 M€ en AE=CP de mesures nouvelles)

Ces crédits seront principalement destinés à finaliser différentes opérations territoriales inscrites en CPER 2015-2020, parmi lesquelles la relocalisation de l’école d’art de Toulon Chalucet et le projet de construction de l’Institut d’enseignement supérieur de la musique (IESM) à Aix en Provence. Par ailleurs, ces crédits seront également destinés à la poursuite des travaux de réhabilitation du centre de formation professionnelle aux techniques du spectacle (CFPTS) de Bagnolet.


Dans le cadre du CPER 2021-2027, la participation du programme 361 s’élève à 67,5 M€ sur sept ans, pour les 49 projets. En 2022, 7,5 M€ en AE et en CP seront fléchés sur cette nouvelle génération de CPER.


Transferts aux autres collectivités (catégorie 64) : 41,44 M€ en AE et en CP

  • Crédits centraux d’intervention en fonctionnement (catégorie 64) : 9,12 M€ en AE=CP

Dans le domaine du spectacle vivant (3,30 M€ en AE et 3,30 M€ en CP), les principaux établissements financés à ce titre sont l’Institut international de la marionnette (IIM) à Charleville-Mézières et, s’agissant des arts de la rue, la Formation avancée et itinérante des arts de la rue (FAIAR). Des crédits sont également destinés à des établissements de formation professionnelle et/ou continue, au-delà du diplôme. La subvention la plus importante est celle du Jeune théâtre national (1 M€) pour accompagner notamment l’insertion professionnelle des diplômés du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (CNSAD) et de l’Ecole supérieure d'art dramatique du théâtre national de Strasbourg (TNS). Dans le domaine de la musique, l’orchestre français des jeunes (0,7 M€) participe à l'insertion et à la formation continue des musiciens classiques. C’est également la mission principale du studio des variétés dans le domaine des musiques actuelles (0,3 M€). Enfin, 1 M€ est attribué annuellement aux structures d’enseignement du spectacle vivant en fonction des projets présentés et retenus.


Dans le domaine des arts plastiques, 0,90 M€ en AE=CP sont destinés au financement de la validation des acquis de l’expérience par les écoles d’art, au suivi de l’insertion des diplômés et aux opérations d’animation du réseau national d’enseignement supérieur en arts plastiques (référentiels métiers, colloques, vie des instances, etc.).


Dans le domaine des patrimoines, 0,21 M€ en AE=CP sont destinés aux opérations de formation continue pour les architectes dont les interventions sont reconnues d'utilité publique par la directive communautaire 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles qui réglemente cette profession. Ces actions sont menées par divers organismes (ordre des architectes, conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), etc.). La priorité sera donnée aux actions mises en œuvre en partenariat avec les écoles d’architecture dont la formation continue est l'une des missions.


Enfin, 4,71 M€ en AE=CP sont dédiés en partie à des actions de formation de demandeurs d’emplois ainsi qu’à des créations d’emplois de formateurs (0,2 M€). Ce soutien passe par des moyens apportés à des structures comme le fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (FONJEP) ou l’association organisation pour les projets alternatifs des entreprises (OPALE). Une grande partie de ces crédits (2,6 M€) sera consacrée à la pérennisation des mesures mises en place dès 2015 par le ministère de la Culture, à la suite des Assises de la jeune création, en faveur de l’ESC. Ces mesures visent à soutenir les étudiants, avant, pendant et après leur cursus et ainsi contribuer au renouvellement des formes et des professions et à l'émergence de nouveaux talents à travers une diversification sociale et culturelle de ses étudiants, un renforcement de l’intégration des écoles de l’ESC dans le paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche et enfin un soutien à l'entrepreneuriat pour une meilleure insertion professionnelle (mise en place de monitorat et tutorat, classes préparatoires aux écoles supérieures d’art et de spectacle vivant, fab labs, incubateurs et pépinières). Par ailleurs, 2 M€ de crédits supplémentaires seront mobilisés en 2022 pour accompagner les étudiants particulièrement frappés par la crise sanitaire, selon les axes suivants :

  • la vie étudiante : amélioration des conditions de vie et d’études (santé, restauration de qualité…) ;
  • le soutien à l’insertion professionnelle par le développement du monitorat‑tutorat, la création d’outils numériques utiles à la mise en relation avec le secteur professionnel (annuaire en ligne recensant toutes les structures ayant accueilli des stagiaires de l’ESC, plateforme en ligne regroupant les profils des diplômés de l’ESC, à l’image du « showcase 2020 » existant au Royaume Uni, et d’autres mesures d’accompagnement des jeunes diplômés : comme les résidences, l’élargissement de l’appel à projets « Culture pro » pour soutenir les initiatives des écoles.
  •  Crédits déconcentrés d’intervention en fonctionnement (catégorie 64) : 32,32 M€ en AE=CP

Crédits destinés à deux écoles supérieures d'art territoriales : 3,61 M€ en AE=CP

Ces crédits permettent de financer, au sein du réseau des trente-quatre écoles supérieures d'art territoriales décrit plus haut, le Fresnoy - Studio national des arts contemporains qui a un statut associatif et l’l'EESI de Poitiers-Angoulême qui a un statut d’EPCC.


Crédits destinés aux structures de formation du spectacle vivant : 28,71 M€ en AE=CP

Les formations dans les disciplines du spectacle vivant sont délivrées dans différentes structures qui reçoivent un soutien financier de l’État.


En €

AE

CP

64 - intervention admin. Déconcentrée

  28 710 000 

  28 710 000 

dont établissements ESC

  12 500 000 

  12 500 000 

dont Pôles supérieurs du SV

  11 300 000 

  11 300 000 

dont Organismes de formation SV

  3 000 000 

  3 000 000 

  • Les établissements d’enseignement supérieur en musique, danse et en théâtre (12,50 M€ en AE=CP) :

12,50 M€ en AE et en CP sont principalement destinés principalement aux formations aux métiers d’interprètes et d’enseignants dans les domaines de la musique et de la danse, du théâtre et du cirque.

Il s’agit des établissements d’enseignement supérieur en musique, en danse et en théâtre habilités par le ministère de la Culture à délivrer le diplôme national supérieur professionnel (DNSP) de musicien, de comédien, d’artistes de cirque, de danseur et/ou le diplôme d’État (DE), de professeur de musique ainsi qu’à préparer au diplôme d’État de professeur de danse. L’habilitation de ces établissements à délivrer les diplômes donne lieu à des campagnes annuelles qui permettent de constituer progressivement un réseau national cohérent de structures identifiées délivrant des diplômes nationaux au nom de l’État.

Sur le territoire, sont habilités à délivrer des diplômes nationaux :

  • 15 établissements dans le domaine de la musique ;
  • 13 établissements en danse ;
  • 12 en théâtre ;
  • 3 en cirque ;
  • et un dans le secteur de la marionnette.

Parmi ces écoles, on compte l’école du Théâtre national de Strasbourg, l’école de danse de l'Opéra national de Paris, l’Institut international de la marionnette, le Centre national des arts du cirque, etc.

  • Les Pôles d’enseignement supérieur du spectacle vivant (11,30 M€ en AE=CP) :

Le montant global de fonctionnement des pôles supérieurs d’enseignement du spectacle vivant s’élève donc à 11,30 M€ en AE=CP.

Outre ces actions de formation, le ministère de la Culture soutient un processus de structuration juridique, administrative, financière et scientifique avec dans certains cas la mise en place d'établissements d’enseignement supérieur du spectacle vivant sous forme de « Pôles d’enseignement supérieur » constitués en établissements publics de coopération culturelle (EPCC) régionaux ou interrégionaux tels que le pôle supérieur d'enseignement artistique Paris/Boulogne Billancourt (PSPBB), le pôle d'enseignement supérieur Seine Saint-Denis/Île-de-France, le pôle d'enseignement supérieur spectacle vivant Bretagne/Pays de la Loire, ainsi que des établissements pluridisciplinaires cités plus haut (l’ISDAT, la HEAR, l’école supérieure d’art de Lorraine). Ces établissements complètent aujourd’hui le paysage de l’enseignement supérieur du spectacle vivant au côté des opérateurs nationaux.

Le processus d’habilitation des établissements pour la délivrance du diplôme d’État de professeur de théâtre, de professeur de cirque, de professeur de danse ainsi que pour la délivrance du certificat d’aptitude (CA) aux fonctions de professeur de musique et de professeur de danse sera étudié sur la base de la publication des nouveaux textes relatifs à ces diplômes.

Dans le cadre de cette professionnalisation, les subventions des conservatoires à rayonnement régional (CRR) ou départemental (CRD) adossés à des pôles d’enseignement supérieur du spectacle vivant sont, depuis 2015, inscrites sur l’action 1 « Soutien aux établissements d'enseignement supérieur et insertion professionnelle » à hauteur de 4,4 M€ en AE = CP.

  • Les organismes de formation aux techniques du spectacle (3 M€ en AE et en CP) :

Sont également soutenus à hauteur de 3 M€ en AE=CP certains organismes de formation aux techniques du spectacle comme l’institut supérieur des techniciens du spectacle d'Avignon (0,7 M€), ou des établissements tels que l'école supérieure de cirque Fratellini (0,8 M€), l’école de la comédie de Saint-Etienne (0,23 M€), l’école supérieure de danse de Cannes – Rosella Hightower (0,35 M€), désormais regroupée avec l’école nationale de danse de Marseille (0,6 M€), l’école régionale d’acteurs de Cannes - ERAC (0,31 M€), et d'autres organismes visant prioritairement l’insertion professionnelle.

Les conseils régionaux, départementaux et, parfois, les communes et leurs groupements contribuent au financement de ces établissements à hauteur d’environ 30 % des budgets.



DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES


Les dotations en fonds propres, relatives à l’investissement courant des établissements d’enseignement supérieur Culture s'élèvent à 9,47 M€ en AE=CP. En PLF 2022, les crédits alloués aux fonds propres des structures sont reconduits par rapport au PLF 2021.


La dotation en fonds propre de l’Académie de France à Rome dans le cadre du PLF 2022 est impactée par le mouvement de transfert suivant : 0,43 M€ en AE et en CP vers le programme 131 « Création ».



En €

AE=CP

Ecoles nationales supérieures d'architecture

  2 950 000 

Institut national du patrimoine

  98 010 

Ecole du Louvre

  245 025 

Ecole nationale supérieure des beaux-arts

  392 039 

Ecole nationale supérieure des arts décoratifs

  418 433 

Ecole nationale supérieure de création industrielle

  271 489 

Ecoles nationales supérieures d'art en région

  2 990 026 

Académie de France à Rome

  - 

Conservatoire national supérieur d'art dramatique

  98 011 

Conservatoire national supérieur de musique de Paris

  1 202 084 

Conservatoire national supérieur de musique de Lyon

  735 076 

Centre national des arts du cirque

  68 607 

Total dotations en fonds propres - action 1

9 468 800


 

ACTION    50,4 %

02 – Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

381 213 423

381 213 423

0

Crédits de paiement

0

369 386 722

369 386 722

0


En PLF 2022, 165 M€ en AE et 153 M€ en CP de mesures nouvelles ont été actées sur l’action 2 du programme 361. Cette augmentation des crédits à hauteur de 68% permettra de renforcer les actions menées en faveur de l’accès et la participation de tous les habitants à la vie culturelle, tout au long de leur vie et sur l’ensemble des territoires.


L’accompagnement de la généralisation du pass Culture et son déploiement aux jeunes de moins de 18 ans bénéficieront de la majeure partie de cette dotation, soit près de 140 M€. Les crédits consacrés à l’éducation artistique et culturelle seront également renforcés à hauteur de 1,5 M€ dans le cadre d’effort considérable en faveur des politiques territoriales.


La politique d’accès à la culture vise ainsi à :

  • développer les pratiques artistiques et culturelles de toute la population, notamment des enfants et des jeunes à l’école et hors l’école ;
  • développer l’approfondissement et la diversification des pratiques culturelles des jeunes par le pass Culture ;
  • compenser les inégalités géographiques d’accès à l’offre culturelle entre les citoyens par une intervention accrue dans les territoires prioritaires : politique de la ville, villes petites et moyennes en déprise,  zones rurales, territoires ultramarins ;
  • accroître l’attractivité et le développement économique et touristique des territoires en mettant en valeur leurs atouts dans le domaine culturel ;
  • renforcer la cohésion sociale en développant les pratiques artistiques et culturelles de tous les habitants grâce à la déclinaison régionale des politiques interministérielles culture/justice, culture/santé et culture/handicap, mais également grâce à la mobilisation des fédérations d’éducation populaire et des associations de solidarité en contrat pluriannuel d’objectifs avec le ministère de la Culture.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

4 000 000

4 000 000

Subventions pour charges de service public

4 000 000

4 000 000

Dépenses d’investissement

15 000 000

3 000 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

15 000 000

3 000 000

Dépenses d’intervention

362 213 423

362 386 722

Transferts aux entreprises

199 500 000

199 500 000

Transferts aux collectivités territoriales

48 516 012

48 516 012

Transferts aux autres collectivités

114 197 411

114 370 710

Total

381 213 423

369 386 722

 

DEPENSES D’INTERVENTION


Les crédits d’intervention en fonctionnement, centraux et déconcentrés, s’élèvent en 2022 à 362,21 M€ en AE et 362,39 M€ en CP.


Ces crédits d’intervention sont impactés par les mouvements de transfert suivants :

  • 2,43 M€ en AE et en CP transférés vers le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » au titre du rattachement des crédits de l’ancien Département du numérique et de l’innovation au Secrétariat général ;
  • 1,50 M€ en AE et en CP transférés vers le programme 131 « Création » au titre du fonds d'intervention pour la sécurité des sites et manifestations culturels ;
  • 0,04 M€ en AE et en CP transférés vers le programme 131 « Création » au titre du festival Viva Villa de l’Académie de Rome – Villa Médicis.

1) Dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes, les crédits d’intervention en fonctionnement s’élèvent 295,4 M€ en AE et 295,5 M€ en CP


Au cœur de l’enjeu d’accès à la vie culturelle, la politique d’éducation artistique et culturelle (EAC) menée par le ministère de la Culture, en partenariat avec les ministères chargés de l’Éducation nationale et de l’Agriculture, a pour objectif d’atteindre le 100 % EAC (100% des jeunes scolarisés bénéficieront d’un parcours d’EAC). Cet objectif constitue un levier d’action de long-terme pour favoriser la pratique artistique et culturelle et le désir de culture chez tous les enfants et adolescents.


L’éducation artistique et culturelle s’articule autour du rapport direct aux œuvres, de la rencontre avec les professionnels de la culture et de la pratique artistique et culturelle. Les domaines prioritaires d’action actés dans la feuille de route interministérielle 2020-2021 sont : le chant, la lecture, l’éducation du regard à travers les œuvres d’art, l’expression orale et l’éducation aux médias et à l’information.


Dans ce cadre les pratiques artistiques et culturelles en temps scolaire sont soutenues à hauteur de 24 M€.


Ainsi, « La rentrée en musique » et le « Plan choral » favorisent les pratiques vocales collectives. Le dispositif « Orchestre à l’école » permet aux élèves d’expérimenter une pratique orchestrale.


Les moyens des conservatoires seront maintenus en 2022 à leur niveau de 2021 afin de faciliter l’accès du plus grand nombre de jeunes à un apprentissage de la musique et du chant choral (en lien avec l’objectif d’une chorale par établissement scolaire), de la danse, du théâtre ou des arts plastiques en temps scolaire ou sur le temps de loisirs en établissements classés. 14,14 M€, montant consolidé sur la base du soutien programmé en 2021 sur l’action 2, seront destinés à renforcer les actions des conservatoires classés en faveur de la jeunesse et de la diversité.


Le ministère de la Culture encourage par ailleurs le goût de la lecture dans le cadre de la politique gouvernementale faisant de la lecture une grande cause nationale, à travers le plan Bibliothèques.


Dans le cadre du plan Bibliothèques, les contrats territoires-lecture sont en effet renforcés à hauteur de 1,5 M€ en 2022. Le dispositif « Rendez-vous en bibliothèque » et le soutien aux associations nationales Labo des histoires et Lire et faire lire seront par ailleurs maintenus. Plus largement, le goût pour les arts sera encouragé à travers les dispositifs « Levez les yeux », « la Classe, l’œuvre » et les dispositifs d’éducation à l’image et au cinéma.


Le ministère de la Culture est également partenaire des enseignements artistiques de la spécialité « Arts » dispensés au lycée en danse, théâtre, arts du cirque, arts de la rue et cinéma.


Partant du constat que le hors temps scolaire est un temps vecteur d’inégalité dans les loisirs des enfants et des jeunes, il s’agit pour le ministère d’être également présent sur ces autres temps de vie des enfants et des jeunes et de veiller à une continuité d’actions avec le temps scolaire). L’objectif est que tous les enfants et adolescents, quelle que soit leur situation, puissent profiter d’offres de qualité sur tous leurs temps de vie, et ceci dès la naissance.


Ainsi, et plus encore dans un contexte de relance post-crise aux enjeux sociaux cruciaux, les sujets spécifiques tels que : (i) l’éveil artistique et culturel du jeune enfant ; (ii) les pratiques des enfants et des jeunes dans le cadre périscolaire, extrascolaire et familial ; (iii) le rôle de l’éducation artistique et culturelle dans l’articulation des différents temps de vie des enfants et des jeunes doivent être au cœur des préoccupations des politiques à destination de la jeunesse, en étant particulièrement orientées en direction des publics les plus fragiles et des territoires prioritaires (quartiers politique de la ville, villes petites et moyennes en déprise, zones rurales, territoires d’Outre-mer).


Le défi de la généralisation de l’EAC implique une mobilisation de l’ensemble des acteurs ministériels, associatifs et des collectivités territoriales et le développement d’actions au plus près des territoires.


Les politiques interministérielles conduites avec les ministères chargés de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, de la Cohésion des territoires, de la Justice, de la Famille, des Solidarités, de l’Agriculture, du Handicap ou de la Santé, du Tourisme intègrent ce même objectif de continuité de l’offre EAC sur tous les temps de la vie.


Le ministère de la Culture développe des partenariats étroits avec les collectivités territoriales notamment les intercommunalités, dans le cadre de conventions de développement culturel. 769 conventions sont en cours sur l’ensemble du territoire dont plus de la moitié concerne des contrats d’éducation artistique et culturelle (CTEAC/CLEA), plus de 200 des contrats territoires lecture (CTL), plus de 60 des conventions de développement culturel. Enfin, le ministère de la Culture confortera sa mobilisation en faveur des temps de loisirs et des temps de vacances en partenariat avec les collectivités, dans la prolongation de l’été culturel 2021.


Ainsi sur tous les temps de vie de l’enfant, le ministère, en administration centrale comme déconcentrée, soutient :

  • des interventions artistiques ou de professionnels de la culture ;
  • des résidences d’artistes ou de professionnels de la culture par exemple à travers le programme national « Création en cours » ;
  • des projets culturels et de valorisation du patrimoine ;
  • des pratiques artistiques notamment collectives ;
  • des jumelages structures culturelles / établissements scolaires notamment en quartiers prioritaires de la politique de la ville ;
  • des dispositifs nationaux : « C’est mon patrimoine », « La Classe, l’œuvre », l’opération « Levez les Yeux !», « Premières Pages », « Démos » ou encore les dispositifs d’éducation à l’image et aux médias.
  • l'adaptation des projets EAC aux nouvelles contraintes sanitaires.

En termes d’éducation aux médias, à l’image et à l’information (7,39 M€ en AE=CP)


Dans un contexte de pandémie marqué par une circulation accrue de fausses informations et de théories complotistes, l’esprit critique de chacun est mis à l’épreuve quotidiennement. C’est pourquoi le ministère de la Culture réaffirme la priorité qu’il accorde à l’éducation aux médias et à l’information (EMI) et au renforcement de l’esprit critique pour les jeunes et également pour tous les âges et de la lutte contre la désinformation scientifique.


Le plan d’éducation aux médias et à l’information (EMI) sera poursuivi en 2022. Ce plan doté de 3 M€ vise en priorité les enfants et les jeunes. Il se traduira notamment par le renforcement du soutien aux acteurs de l’éducation aux médias et à l’information : professionnels de l’information, bibliothèques, acteurs éducatifs et de l’éducation populaire tant au niveau national qu’au niveau territorial (développement d’outils éducatifs, résidences de journalistes, mise en œuvre d’actions de formation auprès des éducateurs).


En termes de formation des acteurs de l’éducation artistique et culturelle (7 M€ en AE=CP)


Le développement de la politique d’EAC nécessite des ressources humaines pour déployer des stratégies territoriales et les décliner en projets concrets. La formation conjointe des acteurs (artistes, professionnels de la culture et de l’éducation, du temps scolaire et du temps de loisirs, futurs professionnels en formation dans l’enseignement supérieur dépendant du ministère de la Culture) est une priorité. Elle se traduit par :

  • la création d’un Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle (INSEAC) qui bénéficie d’un soutien de 0,2 M€. L’INSEAC se concentrera sur la montée en puissance des formations en matière d’EAC ;
  • la poursuite du travail engagé dans le cadre des PREAC (Pôles de ressources pour l’éducation artistique et culturelle) ;
  • la formation des artistes et des professionnels de la culture  (artistes intervenants, futurs professionnels en formation au sein d’établissements d’enseignement supérieur culture) ;
  • la formation des professionnels de l’enfance et de la jeunesse (professeurs en formation dans les INSPE, éducation populaire, petite enfance, etc.) ;
  • le développement de ressources (www.histoiredesarts.fr, #culturecheznous, Lumni, etc.).

La généralisation de l’éducation artistique et culturelle pour les enfants et les jeunes doit permettre d’accompagner ces derniers vers l’autonomie dans leurs pratiques culturelles.


Le développement de cette autonomie culturelle des jeunes sera très fortement encouragé par le déploiement du pass Culture (199 M€ dont 140 M€ de mesures nouvelles en 2022).


Réforme prioritaire du gouvernement, le pass Culture est une application Web et mobile, qui relaie les offres culturelles et artistiques disponibles à proximité, grâce à la géolocalisation. Ce dispositif de médiation culturelle a pour ambition de donner aux jeunes de 18 ans les moyens de découvrir la richesse et la diversité de l'offre culturelle, d’encourager la pratique artistique, et d’offrir à chaque lieu de culture et à chaque artiste la possibilité d'échanger avec le public jeune. La généralisation du pass Culture à l’ensemble du territoire national en mai 2021 a suscité un réel engouement des jeunes : en moins de quatre mois, plus de 550.000 jeunes de 18 ans ont adhéré au pass Culture, venant s’ajouter aux 150.000 inscrits pendant l’expérimentation. Ce sont donc 700 000 jeunes qui sont inscrits sur le pass Culture et qui bénéficient du crédit de 300 euros qui leur est ouvert. L’application permet l’accès à tous les secteurs de la vie culturelle : livres, cinéma, spectacle vivant, musées, expositions, musique, cours de pratique artistique, audiovisuel...


L’utilisation de ces 300 euros est totalement libre avec un seul plafond de 100 euros pour les offres numériques. Ce plafond vise à garantir la diversification des pratiques et l’accès pour tous les jeunes, aux offres physiques situées près d’eux.


Il est à noter aussi que les offres numériques ne font l’objet d’aucun remboursement aux offreurs. Ainsi, 100% des crédits alloués au pass Culture par l’Etat (hors frais de structure) vont vers des acteurs culturels (librairies, musées, salles de spectacles, cinémas…), ce qui fait de ce dispositif un important levier de relance du secteur culturel au sortir de la crise sanitaire.


En matière d’offre culturelle, plus de 10 000 acteurs culturels adhèrent au pass Culture sur l’ensemble du territoire national et ultra marin. Il n’existe aucune zone blanche pour le pass Culture : plusieurs dizaines d’acteurs culturels a minima étant inscrits dans chaque département. Depuis le 21 mai 2021, date de la généralisation, environ 3,5 millions de réservations ont été effectuées par les jeunes ce qui représente un montant de plus de 35 M€.


Il s’agira, en 2022, de :

  • Garantir et renforcer la présence du pass sur l’ensemble du territoire avec des offres éditorialisées proposées par le plus grand nombre d’acteurs culturels ;
  • Maintenir à un haut niveau la dynamique d’inscription des jeunes avec une stratégie spécifique à présenter pour aller vers les jeunes les plus éloignés de l’offre culturelle.

Afin de sensibiliser les jeunes le plus tôt possible avec le pass Culture et de construire un véritable parcours depuis l’éducation artistique et culturelle jusqu’à l’ouverture, le pass Culture entrera dans une nouvelle étape avec un accès différencié offert aux moins de 18 ans en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports (MENJS).


Le pass Culture représente une véritable opportunité pour rapprocher les jeunes de l’offre culturelle sur les territoires, approfondir et diversifier leurs pratiques.


Le montant des mesures nouvelles pour 2022 se décompose comme suit :

  • 96 M€ seront dédiés à la généralisation du pass Culture sur l’ensemble du territoire national pour tout jeune adulte de 18 ans. Le pass Culture a été généralisé à l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin à compter du 20 mai 2021. Cette généralisation est intervenue au terme d’une expérimentation dont l’évaluation a confirmé la pertinence du projet, avec des résultats positifs en dépit de la fermeture prolongée de nombreux établissements culturels en 2020 et 2021 ;
  • 38 M€ bénéficieront à l’ouverture d’un pass Culture destiné aux collégiens et aux lycéens, comme annoncé par le Président de la République le 21 mai 2021.
  • 6 M€ seront enfin destinés à financer le fonctionnement et le développement de la SAS pass Culture, dont les missions sont désormais élargies.


Afin de sensibiliser, dès le collège, les élèves au pass Culture, celui-ci sera, en janvier 2022 étendu à tous les élèves à partir de la classe de 4ème. Ce dispositif accessible aux collégiens et lycéens sera composé d’une part collective et une part individuelle.


D’une part, à partir de la 4ème, tous les élèves bénéficieront, dans un cadre collectif et sous la responsabilité de leurs enseignants, de sorties ou activités culturelles. Dans cette part collective, chaque établissement disposera d’un crédit de dépense pour organiser des activités sélectionnées par les équipes pédagogiques auprès de partenaires référencés.


D’autre part, à partir de la classe de seconde, ou à partir de 15 ans pour les élèves non scolarisés, un crédit de 20 € sera ouvert à chaque jeune à qui un accès individuel au pass Culture. En classes de première et terminale ou à partir de 16 et 17 ans, le crédit sera de 30 €. Ce volet individuel du pass Culture destiné aux collégiens et aux lycéens fonctionnera de manière similaire au dispositif mis à disposition des jeunes de 18 ans, avec toutefois quelques adaptations concernant le catalogue d’offres éligibles : en seront ainsi exclues les offres numériques (à l’exception de la presse en ligne) et les jeux vidéo.


L’extension du pass Culture au collège et au lycée constitue une nouvelle étape majeure et inédite de la politique d’éducation artistique et culturelle. Ce dispositif permettra une sensibilisation progressive et accompagnée de l’élève à la culture, une autonomisation progressive de ses pratiques jusqu’à sa majorité au moment de l’obtention du crédit de 300 €.


2) Priorité à la participation de tous à la vie culturelle, par les actions en faveur des publics éloignés de l’offre culturelle, de l’équité territoriale, des usages numériques et des pratiques amateurs (81,83 M€ en AE et 69,85 M€ en CP dont 23,5 M€ en AE et 11,5 M€ en CP de mesures nouvelles)


Le ministère poursuivra son action en direction des territoires prioritaires et des populations en situation spécifique qui demeurent éloignées de l’offre culturelle.


A- En termes de politiques en faveur des publics les plus éloignés de l’offre culturelle (7,98 M€ en AE=CP)


Afin de prendre en compte les populations en situation spécifique, le ministère développe des partenariats en interministériel avec les ministères chargés de la Justice, de la Santé, du Handicap, de la Cohésion sociale, de la Famille. Ils se déclinent au niveau déconcentré. Suite à la crise sanitaire, un effort particulier sera mis sur l’élargissement de la politique culture/santé et médico-social en faveur des personnes âgées.


Dans ce cadre, l’administration centrale soutient les associations nationales ayant une vocation de centres de ressources, des dispositifs nationaux, des actions de valorisation et de formation à destination des professionnels chargés de mettre en œuvre ces politiques.  


Au niveau déconcentré et dans le cadre des partenariats interministériels :

  • dans le domaine de la justice, sont financés, notamment, les programmes d’actions culturelles des maisons d'arrêt et centres pénitentiaires : mise en place d’ateliers audiovisuels (lecture de l'image, analyse et programmation), d’ateliers d'écriture, de pratiques des arts vivants, etc. Sont aussi soutenus des projets autour du livre et de la lecture, les bibliothèques en milieu pénitentiaire étant des lieux privilégiés de l’accès à la culture. Cette politique interministérielle culture/justice, se traduit par une couverture totale des territoires en matière de conventions interministérielles régionales ;
  • dans le domaine du handicap, les crédits déconcentrés sont versés à des associations œuvrant pour l’accès à l’offre culturelle et pour la pratique artistique pour les personnes en situation de handicap, que ce dernier soit visuel, auditif, moteur et/ou mental. Sont ainsi financés des outils visant à faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite dans les musées, des expositions accessibles au public malvoyant, l’audiodescription, ou la mise à disposition de tablettes pour les malentendants pour le spectacle vivant, des ateliers de créations et d’initiations à l’art dramatique pour un public sourd ou malentendant ;
  • dans le domaine de la santé et du médico-social, plusieurs directions régionales des affaires culturelles (DRAC/DAC) mettent en place des appels à projets conjoints avec les agences régionales de santé (ARS), afin de favoriser l’émergence et le développement de politiques culturelles au sein des établissements de santé ou médico‑social, tant au bénéfice des usagers (patients et familles) que des personnels. Les jumelages sont encouragés entre les établissements hospitaliers, les structures relevant du domaine médico-social comme les instituts médico-éducatifs ou les établissements d’aide aux personnes âgées (EHPAD), et les équipements culturels (musées, centres d’art, conservatoires, bibliothèques, etc.). Cette politique sera renforcée en 2022 afin de mieux prendre en compte les personnes âgées et handicapées très impactées par la crise sanitaire.

Depuis 2018, un fonds handicap, doté de 1 M€, pour l’accessibilité des œuvres du spectacle vivant a été mis en place. Depuis 2021, le domaine d’intervention de ce fonds est élargi pour s’ouvrir à tous les champs de la culture et accompagner le renforcement de la politique interministérielle culture/santé/médico-social.


B- En termes de politique territoriale et de cohésion sociale (47,29 M€ en AE et 47,53 M€ en CP dont 8,50 M€ en AE et en CP de mesures nouvelles en 2022)


Actions en faveur des populations en territoires prioritaires


Le ministère veille au respect de l’équité territoriale en favorisant l’accès à l’offre culturelle des personnes vivant en territoires prioritaires (politique de la ville, villes petites et moyennes en déprise, zones rurales, territoires ultramarins). Les orientations données aux DRAC/DAC en 2021 réaffirment la priorité donnée à ces territoires, notamment dans les politiques de contractualisation partenariale avec les collectivités et dans le cadre de l’été culturel en 2021.


Dans ce cadre, le ministère de la Culture collabore avec le ministère de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales et l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), notamment à travers :

  • le déploiement de Micro-Folies, plateformes culturelles au service des territoires, notamment sur les territoires les plus prioritaires avec un objectif de création de 500 Micro-Folies d’ici fin 2022 (300 dans des communes intégrant au moins un quartier politique de la ville et 200 dans les territoires ruraux) ;
  • l’introduction d’une dimension culturelle dans les contrats de relance et de transition écologique (CRTE) ;
  • la contribution aux programmes Action Cœur de ville et Petites Villes de Demain et aux mesures culture de l’Agenda rural en faveur de la revitalisation des villes petites et moyennes en déprise et des zones rurales.

Au niveau central, le ministère accompagne les fédérations et les associations nationales qui rassemblent les acteurs culturels des territoires ruraux, notamment la Fédération des parcs naturels régionaux et l’Association nationale des cinémas itinérants.


Il soutient l’Établissement public du parc et de la grande Halle de la Villette (EPPGHV) dans son rôle de déploiement des Micro-Folies (3 M€ en 2022).


Les services déconcentrés mobilisent les structures culturelles et artistiques en faveur d’actions hors les murs des équipes artistiques, de dispositifs mobiles (tels des concerts de poche) et favorisent la mise en place de partenariats entre les institutions culturelles et les quartiers prioritaires de la politique de la ville, en lien étroit avec le réseau associatif de proximité.


Les conventions de développement culturel avec les collectivités territoriales, en particulier avec les intercommunalités, se poursuivront en 2022, ainsi que le déploiement des actions autour du livre. Sur ce point, le déploiement des Contrats départementaux de lecture-itinérance (CDLI) renforcera les bibliothèques départementales dans leurs missions d’accompagnement en ingénierie et en formation des bibliothèques rurales.


Enfin, le ministère soutient l’Association des centres culturels de rencontres. Les Centres Culturels de Rencontre (CCR) labellisés participent de l’aménagement culturel de territoires prioritaires et sont particulièrement ancrés dans les territoires ruraux. Les CCR poursuivent deux objectifs majeurs et pérennes : la sauvegarde et la mise en valeur d’un site patrimonial d’exception et la mise en œuvre d’un projet de création contribuant à permettre la participation de tous à la vie culturelle selon ses choix.  Ils constituent des pôles ressources pour l’éducation artistique et culturelle, soutenant l’émergence de jeunes talents et les praticiens amateurs. Ils contribuent également au développement économique local et à l’attractivité de leur territoire à travers une stratégie touristique innovante et responsable. 1 M€ de mesures nouvelles seront déployées pour soutenir et développer les CCR en 2022.


Soutien aux échanges et à la diffusion des cultures de l’Outre-mer


Les territoires d'Outre-mer bénéficient d’un effort particulier, les crédits de fonctionnement et d’intervention consacrés à ces territoires étant préservés prioritairement afin de favoriser leur développement culturel.


Le ministère de la Culture finance (0,50 M€), à parts égales avec le ministère chargé des Outre‑Mer, le fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’Outre-mer (FEAC). Ce fonds a pour objectif de favoriser la circulation des œuvres et des artistes et de développer les échanges artistiques et culturels entre l’Outre-mer et la métropole, l’Europe et les pays situés dans leur environnement régional (Amérique latine, Caraïbes, Océan Indien et Pacifique sud).


Actions en faveur de la cohésion sociale et de l’attractivité des territoires


En lien étroit avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Mission de la promotion du tourisme) et le ministère de l’Économie et des Finances (Direction générale des entreprises), le ministère de la Culture fait du tourisme culturel une de ses priorités, tant comme vecteur de démocratisation culturelle que facteur d’attractivité et de rayonnement des territoires.


La convention‑cadre interministérielle entre le ministère de la Culture et les ministères en charge du Tourisme permet de soutenir et promouvoir la filière du tourisme culturel en France et d’accroître les synergies entre les deux mondes professionnels. La mobilisation de crédits centraux et déconcentrés accompagnera la structuration de nouvelles filières touristiques, le développement et la structuration de l'offre de tourisme culturel dans les territoires ultramarins et ruraux. Enfin, le ministère renforcera les liens entre tourisme culturel et tourisme social et solidaire via le partenariat renouvelé avec l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT), visant à favoriser un tourisme culturel de proximité et à créer des liens entre l’offre culturelle des territoires, les artistes et les bénéficiaires des centres de vacances.


Afin de valoriser et soutenir le dynamisme culturel des territoires, fortement impactés par la crise sanitaire, le ministère de la Culture a lancé en 2020 le label Capitales françaises de la culture qui distingue, tous les deux ans, une commune ou un groupement de communes de 20 000 à 200 000 habitants se démarquant par le soutien à la création, la valorisation du patrimoine, la transmission artistique et culturelle, la mobilisation des habitants, ainsi que l’implication des artistes et acteurs culturels implantés sur le territoire.


La première édition se déroulera de janvier 2022 à décembre 2022 dans la ville de Villeurbanne, lauréate de la première édition parmi 29 candidatures. Le soutien du ministère de la Culture à la collectivité lauréate s’élève à 0,25 M€ et des crédits sont également délégués à la Réunion des musées nationaux – Grand Paris (RMN-GP), coordinateur du dispositif.


Dans le cadre de l’action culturelle territoriale, la mise en œuvre des Olympiades culturelles en prévision des Jeux Olympiques et paralympiques de 2024 bénéficie de crédits complémentaires, à hauteur de +0,75 M€ en 2022, pour soutenir les projets portés par les opérateurs au plan national, d’une part, et pour l’abondement d’appels à projets ou programmes initiés conjointement par les parties prenantes publiques en lien avec Paris 2024, d’autre part : autour du handicap ; autour de la transmission et de la participation citoyenne ; en lien avec les territoires. C’est ainsi que sera financée la participation au dispositif « épopée », lancée par le comité d’organisation des jeux Olympiques, qui, à partir de 2022 permettra une programmation itinérante, associant culture et sports d’une vingtaine de villes.


Par ailleurs, la contractualisation territoriale est l’un des outils majeurs au service d’un développement culturel comme facteur de cohésion et d’attractivité des territoires. 769 conventions partenariales sont actuellement en cours d’exécution par les DRAC : conventions cadre, conventions territoriales, conventions pluriannuelles d’objectifs et contrats de filière. Parmi les conventions territoriales, les conventions sectorielles telles les contrats département lecture itinérance (CDLI), les contrats territoire d’éducation artistique et culturelle / convention locale d’éducation artistique (CTEAC/CLEA) et ville et pays d’art et d’histoire (VPAH).


Parmi ces différents outils, ceux ayant trait à l’éducation artistique et culturelle revêtent une importance particulière en raison de l’engagement pris par le gouvernement qu’à l’horizon 2022, 100% des enfants scolarisés bénéficient, au cours de chaque année, d’actions d’éducation artistique. Pour atteindre ce taux (on est aujourd’hui à 75%) la mobilisation conjointe de l’Etat (ministères de l’Education nationale et de la Culture), de l’ensemble des réseaux culturels et des collectivités territoriales est indispensable. La dernière étape du dispositif implique une montée en puissance des CTEAC/CLEA tout particulièrement dans les territoires ruraux et les quartiers politique de la ville. C’est dans ce contexte qu’est mise en place en 2021, une nouvelle génération de contrats territoriaux : les contrats de relance et de transition écologique (CRTE), qui renouvellent la relation contractuelle entre l’Etat, les communes et les intercommunalités, sont essentiels dans la mise en œuvre de projets dans le cadre de la relance. Ils doivent être l’occasion de renforcer la place de la culture dans les contrats entre l’Etat et les collectivités territoriales.


Les travaux en cours avec l’ANCT et les DRAC montrent l’importance du chemin à parcourir pour que la culture trouve toute sa place dans les politiques contractuelles.


En outre, dans le cadre de sa politique d’action culturelle territoriale, le ministère de la Culture souhaite développer son soutien aux tiers-lieux, qui sont des espaces de vivre et faire ensemble, alliant souvent création culturelle et projets innovants pour leur territoire. Aujourd’hui, un tiers des tiers-lieux a ainsi des activités culturelles et développe un panel large d’activités : espaces de travail partagés et collaboratifs, résidences d’artiste, programmation et formation (expositions, ateliers et stages de découverte ou conférences-débats), actions de développement économique local et de médiation culturelle. Ce sont des laboratoires, des lieux décloisonnés, transdisciplinaires, ouverts à tous, où les arts et la culture se fabriquent, s’expérimentent et s’expriment. Ce sont donc des lieux ressources précieux pour les habitants et favorisant la cohésion sociale. En lien avec l’ANCT et France Tiers-Lieux, le ministère souhaite continuer à accompagner sur l'ensemble du territoire des initiatives de proximité qui ont un impact social et économique local et permettent la concrétisation de la notion de droits culturels. 1 M€ de mesures nouvelles en 2022 permettront d’accompagner ces dynamiques et de garantir la vitalité culturelle de nos territoires.


Un appel à projet national de 5 M€ sera également lancé à la fin de l’année 2021 visant à accompagner les structures et acteurs culturels dans leurs actions en faveur des territoires, des publics et de l’innovation.


Il s’agira de soutenir les projets les plus innovants mais aussi les mieux inscrits dans leur territoire, engagés dans une dynamique de participation des citoyens à la vie culturelle en lien notamment avec les collectivités locales et l’ensemble du tissu associatif. L’ensemble des acteurs culturels seront concernés, au premier rang desquels les festivals et tous les lieux partenaires du ministère de la Culture.


Actions en faveur de la cohésion sociale et du monde du travail


En matière d'éducation populaire, de solidarité, et de projets en faveur de la question des gens du voyage, le ministère de la Culture agit au travers de vingt conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) avec les principales fédérations d’éducation populaire et associations de solidarité : Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA), Confédération des maisons des Jeunes et de la Culture (CMJCF), Confédération nationale des foyers ruraux (CNFR), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), FRANCAS, Léo Lagrange, Ligue de l'enseignement, Peuple et Culture, Union française des centres de vacances et de loisirs (UFCV),  ATD-Quart monde,  CIMADE, Cultures du cœur, Emmaüs - Solidarité, Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Secours catholique-Caritas, Secours populaire et Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les tziganes et les gens du voyage (FNASAT).


Le soutien apporté par le ministère de la Culture vise à accompagner la structuration de la politique culturelle des têtes de réseaux nationales de ces associations de solidarité et fédérations d’éducation populaire, à hauteur de 0,62 M€. L’ensemble de ces CPO a permis la prise en considération de la Culture dans toutes les associations de solidarité et fédérations d’éducation populaire. Enfin le ministère soutient les postes associatifs culturels via le Fonds de coopération de la jeunesse et l’éducation populaire (0,45 M€).


C- En termes d’encadrement et développement des pratiques artistiques en amateur (3,42 M€ en AE et en CP)


En administration centrale, ces crédits sont destinés :

  • au soutien des grandes fédérations nationales de praticiens amateurs en musique, danse ou théâtre telle que la confédération musicale de France (CMF), la fédération française de danse (FFD) et la fédération nationale des compagnies de théâtre amateur et d’animation (FNCTA) ;
  • au fonds d’encouragement aux initiatives artistiques et culturelles des amateurs (FEIACA) ;
  • au plan en faveur des fanfares, initié en 2021 en partenariat avec le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

Au niveau déconcentré, les DRAC/DAC apportent leur soutien aux structures accompagnant les pratiques amateurs à l’instar des théâtres, des associations de proximité, ainsi que des antennes locales des fédérations nationales de pratiques en amateurs et d'éducation populaire.


Ces crédits permettent notamment de soutenir des ateliers et stages de pratique, tous domaines artistiques confondus (ateliers d’écriture, pratiques théâtrales ou musicales, création chorégraphique, etc.) ; des rencontres de praticiens amateurs, des actions de formation de l’encadrement des amateurs ; des actions pédagogiques en direction des amateurs menées notamment dans le cadre de festivals ; des formations d'animateurs aux pratiques culturelles et artistiques. Une augmentation de 0,75 M€ est prévue en 2022.


D- En termes de soutien à la transition et à l’innovation numériques (8,14 M€ en AE et 7,93 M€ en CP)


En termes de numérisation


Dans le prolongement du renforcement des moyens consacrés aux politiques de démocratisation culturelle et d’éducation artistique et culturelle, le ministère de la Culture déploie une stratégie rénovée de numérisation et de valorisation des contenus culturels visant à soutenir de manière triennale le développement, l’accessibilité et la diffusion de ressources culturelles numériques en faveur du plus grand nombre.


La refonte de la politique ministérielle de numérisation, s’appuyant notamment sur les conclusions de l’évaluation de politique publique conduite en 2014, a ainsi permis de réaffirmer la priorité donnée aux enjeux de démocratisation culturelle, à l’ancrage territorial, ainsi qu’au mode de financement triennal.


En termes de soutien à l’innovation


La rapidité des évolutions et innovations engendrées par la transition numérique conduit le ministère de la Culture à se donner les moyens d’expérimenter et de pouvoir capitaliser sur des expériences concrètes et des prototypes, afin d’évaluer au mieux le potentiel de ces innovations pour les acteurs culturels et de préparer, le cas échéant, leur diffusion, en s’appuyant sur l’expertise et le retour d’expérience de quelques pionniers.


Le ministère de la Culture s’attachera également à resserrer les liens entre les acteurs culturels et l’écosystème de l’innovation numérique, acteurs de la recherche et développement comme des entreprises de l’économie numérique.


En termes d’accompagnement des acteurs culturels


Le ministère s’attachera à accompagner les acteurs culturels dans le déploiement d’innovations numériques, en organisant des rencontres et journées de sensibilisation, d’information et de formation, en mutualisant les expertises et les offres de services au besoin. Il développera une vision prospective sur les évolutions des métiers culturels, afin d’accompagner la transition numérique des professionnels des secteurs culturels et de préparer, par ailleurs, la montée en compétence de ses agents.


Les DRAC favoriseront l’émergence et le développement de pratiques innovantes et numériques, notamment en participant au financement de structures culturelles jouant un rôle de lieux ressources sur le numérique.


En termes d’entreprenariat culturel


Le ministère déploie désormais le forum « entreprendre dans la culture » dans plusieurs régions et soutient les dispositifs d'accompagnement nationaux dédiés à la culture (de type pépinières, incubateurs d’entreprises, clusters, pôles de compétitivité, coopératives d’activité et d’emploi (CAE), espaces de coworking, groupements d’employeurs, pôles territoriaux de coopération économique (PTCE), de centres de ressources ou de réseaux professionnels, etc.) dans leurs missions de formation, structuration et professionnalisation de leurs bénéficiaires (conseils d’expert, séances de « mentoring », ateliers, formation individuelle ou collective, etc.).


DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


4 M€ en AE et en CP sont versés aux établissements au titre de la compensation de la gratuité d’accès des enseignants aux établissements culturels patrimoniaux, ce qui contribue également à la formation des acteurs éducatifs dans le cadre de la politique de renforcement de l’éducation artistique et culturelle des jeunes.


DEPENSE D’INVESTISSEMENT


15 M€ en AE et 3 M€ en CP seront consacrés au soutien du projet d’implantation des Ateliers Médicis dans un nouveau lieu à l’horizon 2025.


Le projet d’un établissement public de coopération culturelle est né après les émeutes de Clichy sous-bois en 2005. Il a été décidé de créer, à la place de la tour Utrillo, un nouveau bâtiment qui serait à la fois un lieu de résidence pour les artistes, une salle de spectacle et un lieu de pratiques artistiques et culturelles pour les habitants de ce quartier.


L’EPCC a été créé en 2015, qui associe à l’Etat, le conseil départemental de Seine Saint Denis, la Région Ile de France, les communes de Clichy et Montfermeil, la Métropole du Grand Paris et la ville de Paris.


En 2021, les premières études pour le chantier vont être lancées. Le coût total est d’environ 30 M€ et les travaux s’échelonneront entre 2022 et 2025.

 

ACTION    0,6 %

03 – Langue française et langues de France


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

4 224 338

4 224 338

0

Crédits de paiement

0

4 224 338

4 224 338

0


En PLF 2022, 1 M€ en AE et en CP de mesures nouvelles sont prévues sur l’action 3 du programme 361, dont 0,75 M€ en crédits déconcentrés destinés à conforter la dynamique sur les langues régionales et l’action territoriale, et 0,25 M€ en crédits centraux afin de soutenir des projets pluriannuels.


Le ministère de la Culture, via la délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), coordonne et anime la politique linguistique de l’État.


L’objectif premier de cette politique est de garantir dans notre pays l’emploi de la langue française, élément essentiel de la cohésion sociale, dans une perspective d’ouverture aux autres langues et de renforcement des solidarités francophones. Dans ce cadre, la DGLFLF contribue à plusieurs mesures du plan « Une ambition pour la langue française et le plurilinguisme » présenté par le Président de la République le 20 mars 2018. Les projets qu’elle conduit en 2022 s’inscrivent dans une dynamique politique marquée notamment, au plan national, par l’ouverture de la Cité internationale de la langue française, au plan européen, par la présidence française du Conseil de l’Union européenne.


S’agissant de la langue française, les actions portées par la DGLFLF visent à :

  • garantir un « droit au français » : recevoir une information et s’exprimer dans sa langue est un droit garanti par la loi, qui vise à protéger la santé et la sécurité des consommateurs, des salariés et des usagers. L’application de ce droit fait l’objet d’une vigilance constante, en lien avec les nombreux départements ministériels concernés ;
  • enrichir et développer la langue française : le dispositif interministériel d’enrichissement de la langue française permet de disposer de termes français pour désigner les réalités scientifiques et techniques contemporaines. Ce faisant, il contribue à faire du français une langue moderne et influente dans tous les champs du savoir ;
  • renforcer la maîtrise de la langue française : les pratiques culturelles et artistiques, ainsi que le contact avec les œuvres, constituent un levier d’action efficace pour l’appropriation du français. En retour, une langue maîtrisée facilite la participation à la vie culturelle. Aussi, le ministère de la Culture fait du développement des dispositifs liant l’action culturelle à la maîtrise du français l’une de ses priorités ;
  • moderniser l’image de la langue française et les outils de sa diffusion : enseignée par 800 000 professeurs sur les cinq continents, la langue française réunit une communauté estimée à 300 millions de locuteurs dans le monde. Le développement d’outils numériques rénovant son image et favorisant sa diffusion doit permettre de la rendre davantage accessible au plus grand nombre.

S’agissant du plurilinguisme, les actions mises en œuvre par la DGLFLF visent à :

  • favoriser la diversité linguistique : le ministère de la Culture met l’accent sur la sensibilisation du public aux bénéfices sociaux, culturels et économiques du plurilinguisme. Il s’attache également à favoriser la traduction dans tous les secteurs de la société, notamment les sciences, et à valoriser son rôle majeur dans la circulation des œuvres et des idées en Europe et dans le monde ;
  • promouvoir et valoriser les langues de France : le ministère de la Culture contribue à promouvoir ce patrimoine immatériel vivant et créatif reconnu par la Constitution. Il poursuit ses efforts pour renforcer la présence de ces langues partout où notre cadre constitutionnel permet des marges de progression, notamment l’espace public, les expressions culturelles, les médias et les réseaux numériques. Une attention particulière est donnée à la valorisation du patrimoine linguistique ultra-marin ;
  • observer les pratiques linguistiques : la politique linguistique doit pouvoir s’appuyer sur un ensemble de données scientifiques destinées à connaître la place et l’évolution des langues parlées en France. Les travaux de l’observatoire des pratiques linguistiques y contribuent, dans une perspective de diffusion du savoir et de dialogue avec les responsables institutionnels et les élus.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

4 224 338

4 224 338

Transferts aux autres collectivités

4 224 338

4 224 338

Total

4 224 338

4 224 338

 

DÉPENSES D’INTERVENTION


Laction 03 est exclusivement constituée de crédits d’intervention dont 2,45 M€ AE et en CP de crédits centraux et 1,77 M€ en AE et en CP de crédits déconcentrés. Ces crédits se répartissent de la façon suivante :


Domaines

 AE=CP
en €*

Emploi et diffusion de la langue française

650 000

Maîtrise de la langue et action territoriale

250 000

Enrichissement de la langue française

200 000

Langues de France

350 000

dont fonds incitatif pour les outre-mer

100 000

Observation des pratiques linguistiques

140 000

Sensibilisation et développement des publics

300 000

Langues et numérique

300 000

Contribution au Centre européen pour les langues vivantes de Graz

260 000

Crédits déconcentrés

1 774 338

Total

4 224 338


*Chiffres indicatifs


Les moyens alloués à la politique linguistique contribuent à faire du français :

  • une langue commune en garantissant son emploi dans la vie économique, sociale et culturelle ainsi que dans l’exercice de la citoyenneté ;
  • une langue moderne et présente dans l’univers numérique, en lui permettant d'évoluer et de désigner en permanence les réalités contemporaines ;
  • une langue maîtrisée, facteur clé de l’insertion sociale et de la réussite professionnelle, en recourant notamment aux ressources artistiques et culturelles ;
  • une langue influente, en veillant aux conditions de son emploi dans les enceintes internationales, notamment au sein de l’Union européenne ;
  • une langue attractive, en consolidant son enseignement et son usage quotidien dans le monde.

Les objectifs suivants seront tout particulièrement poursuivis en 2022 :

  • faire en sorte que l’État soit exemplaire dans l’emploi de la langue de la République ;
  • développer de nouvelles ressources de référence sur la langue française, adaptées aux besoins des publics ;
  • favoriser l’appropriation et la maîtrise de la langue française, en particulier par l'action culturelle, pour améliorer l’insertion dans la vie sociale, professionnelle et culturelle ;
  • renforcer chez nos concitoyens le sentiment d’appartenance à la francophonie et nouer de nouvelles solidarités autour d’une langue partagée par 300 millions de locuteurs ;
  • mettre en place une stratégie numérique pour le français et le plurilinguisme ;
  • valoriser le riche patrimoine linguistique de notre pays.

Dans ce cadre, l’effort supplémentaire d’un million d’euros permettra notamment de soutenir :

  • les initiatives en faveur des langues régionales de France dans les différents champs de la culture, de la vie sociale et de l’espace public ;
  • la mise en place de nouveaux pactes linguistiques entre l’État et les régions afin de faire vivre les politiques linguistiques dans les territoires ;
  • la mise en œuvre de projets structurants pour la langue française et la diversité linguistique, en particulier l’organisation d’une chaire au Collège de France « L’invention de l’Europe par les langues et les cultures ».

 

ACTION    14,9 %

04 – Recherche culturelle et culture scientifique et technique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

112 419 604

112 419 604

930 000

Crédits de paiement

0

111 857 626

111 857 626

930 000


Recherche culturelle


La recherche culturelle concourt à l’accomplissement des missions fondamentales du ministère de la Culture : préserver et valoriser les patrimoines, encourager la création artistique, développer l’éducation artistique et culturelle, diffuser et rendre accessible la culture au plus grand nombre. Elle est menée à travers une stratégie ministérielle de recherche, en cours de renouvellement pour la période 2021/2025 sur la base du bilan rendu en janvier 2021 pour la stratégie de recherche 2017/2020. La nouvelle stratégie ministérielle envisage cinq thématiques transversales, qui couvrent les différents champs d’intérêts du ministère : création et innovation ; territoires et nouvelles pratiques culturelles ; transmissions et société inclusive ; développement durable et transition numérique ; approches participatives, sciences et société.


Pour sa mise en œuvre, quatre axes prioritaires, en plus d’un axe transversal couvrant la dimension de la gouvernance de la recherche culturelle, ont été identifiés : affirmer et soutenir le rôle de la recherche dans l’Enseignement Supérieur Culture ; promouvoir et valoriser la recherche et l’innovation pour la culture ; ancrer la culture dans l’espace européen et international de la recherche ; développer le dialogue entre recherche, culture et société.


Le développement de la stratégie se décompose en trois sous actions :


1/ la recherche en faveur des patrimoines ;

2/ la recherche en faveur de la création artistique ;

3/ les recherches transversales.


1- La recherche en faveur des patrimoines comprend les recherches sur le patrimoine archéologique, le patrimoine ethnologique, le patrimoine immobilier et mobilier, le patrimoine muséographique, le patrimoine archivistique, écrit et oral, ainsi que les recherches en conservation et restauration.


La recherche constitue le fondement indispensable à toute politique des patrimoines. Elle permet de faire progresser les connaissances et les méthodes, d’organiser les données descriptives en garantissant la qualité et l’homogénéité sur le territoire, de disposer de moyens techniques performants de datation, d’analyse et d’évaluation des procédés de conservation et de restauration. Elle permet également d’élaborer des instruments de recherche pour les fonds et les collections, de moderniser les outils de stockage, de traitement, de recherche et diffusion des ressources numérisées en prenant en compte les évolutions récentes en matière de Web sémantique et de multilinguisme, et d’éclairer les décisions en étudiant les besoins et usages des utilisateurs.


Les recherches financées par cette action sont menées dans des services centraux et des services à compétence nationale (SCN) du ministère de la Culture tels que le LRMH (laboratoire de recherche des monuments historiques), et le C2RMF (centre de recherche et de restauration des musées de France),), dans des établissements publics sous tutelle ou co-tutelle comme l’INHA (Institut national d’histoire de l’art), l’INRAP  (Institut national de recherches archéologiques préventives), dans des groupements d’intérêt public avec le CICRP (Centre interrégional de conservation et de restauration du patrimoine) à Marseille et Arc-Nucléart à Grenoble), dans des unités de recherche associant des universités et de grands organismes comprenant le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), le CEA ( Commissariat à l’énergie atomique), ainsi que dans des services patrimoniaux dépendant de collectivités territoriales. Elles peuvent faire appel à des partenaires privés (restaurateurs, architectes, etc.) ou bien s’effectuer dans le cadre de projets européens, soutenus grâce aux financements mis en place par la Commission européenne (projets de recherche ou d’infra-structures de recherche « E-RISH » pour les sciences du patrimoine ou Initiatives de programmation conjointe de recherche comme la Joint programming initiative (JPI) « Patrimoine culturel et changement global : un nouveau défi pour l’Europe »), et au sein desquels les institutions françaises de recherche sur le patrimoine sont bien représentées.


La recherche architecturale, urbaine et paysagère se caractérise par un développement significatif des coopérations avec les autres composantes de la recherche publique liée à l’aménagement de l'espace. Dans les écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA), les unités de recherche habilitées et soutenues sont mobilisées dans les secteurs disciplinaires des sciences de l'homme et de la société, des sciences de l'ingénieur et des sciences et techniques de l'information et de la communication. L'objectif de ces unités de recherche est de se renforcer structurellement, de promouvoir leurs relations avec le tissu universitaire et, dans le cadre de la réforme LMD, d'intensifier leurs productions doctorales.


Il convient de préciser que 416 985 € en AE=CP de fonds de concours sont prévus pour 2022 en faveur du C2RMF dans le cadre du projet DIM-MAP.


2- La recherche en faveur de la création s’applique aux processus, à la pédagogie, à l’expérimentation de nouveaux outils dans les domaines de la création artistique, des arts visuels, de la musique, de la danse, du théâtre, du cirque, de la marionnette, du conte, du mime et des arts du geste. Elle vise à nourrir les processus de la création artistique et les méthodes d’enseignement, à sensibiliser les artistes en formation dans toutes les disciplines de la création, à l’esprit, à la méthode et aux acquis récents de la recherche, à développer de nouveaux outils au service de la création, à permettre la constitution de nouvelles connaissances sur l’histoire des disciplines artistiques et de leurs différentes esthétiques permettant ainsi leur conservation et leur transmission. Elle s'appuie sur les relations avec les organismes de recherche (universités, CNRS, etc.) qui se développent dans le cadre de la réforme LMD et de l’accord-cadre entre le Ministère et le CNRS.


Les recherches financées par cette action sont menées par une diversité d’acteurs. Au sein de l’enseignement supérieur création qui compte 77 établissements, la recherche se développe dans les 44 écoles supérieures d’art et de design qui ont structuré des unités de recherche et construit des formations de 3ème cycle ; ainsi que dans une majorité des 33 écoles supérieures dans le champ du spectacle vivant dont les 3 écoles nationales (CNSAD, CNSMDP et CNSMDL) qui ont créé des formations doctorales de recherche-création avec l’Université (ex : SACRE avec PSL). Les recherches dans les champs de la création sont également mises en œuvre au sein de 10 unités mixtes de recherche du CNRS dans les champs de la musicologie (IReMus, CMBV/CESR), de l’ethnomusicologie (CREM/LESC), de l’informatique musicale (STMS-IRCAM, SCRIME/LABRI), de l’acoustique, de la lutherie et de l’organologie (LAM, Musée de la Musique/Philharmonie), des arts du sonore (PRISM) et des arts numériques (GIPSA LAB, Litt&arts). Plus récemment, de nouvelles formes de recherche sont conduites par des artistes et des lieux de création dont plusieurs opérateurs nationaux (CND, CNAC, IIM).


3- Les recherches transversales ont trait aux domaines de compétence du ministère ainsi que les opérations de valorisation des résultats (prix de thèse « Valois » jeunes chercheuses et chercheurs, participation à la Nuit européenne des chercheurs, participation à la Fête de la Science) et de mises en réseau des compétences grâce à l’accord-cadre qui lie le ministère au CNRS et grâce au plan d’actions de la stratégie ministérielle de recherche.


Menés principalement dans le domaine des sciences humaines et sociales, ces projets de recherche se caractérisent par leur interdisciplinarité et font appel également aux sciences « exactes », aux sciences de l’environnement et aux sciences de l’information et de la communication. Elles sont fréquemment effectuées en relation avec d’autres ministères, et toujours en étroite collaboration avec les acteurs de la communauté scientifique nationale, comme les universités et les grands organismes de recherche au premier plan rang desquels le CNRS, le CEA, le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) ou encore l’Institut national des études démographiques (INED).


Des appels à projets de recherche structurants soutenus par le programme participent au renforcement des réseaux de partenaires, comme les appels à projets « Recherche dans les écoles supérieures d'art et de design », « Recherche en théâtre, cirque, marionnette, arts de la rues, mime, art du geste » ou encore « Recherche dans l’enseignement supérieur musique ». Le ministère coordonne également des appels à projets de recherche thématiques visant à rassembler la communauté scientifique au service de problématiques qu’il a identifiées et qui aboutissent à des résultats dont il assure l’édition et la diffusion, comme par exemple, pour le réseau « Particip Arc » sur la recherche culturelle et les sciences participatives, animé par le MNHN.


Cette structuration s’appuie également sur les programmes nationaux de l’agence nationale de recherche (ANR) et sur les projets issus du Programme Investissement d’Avenir (PIA).


Ces recherches participent à la construction et au soutien de pôles d'excellence répartis sur le territoire national reposant notamment sur une mobilisation d'expertises nationales et internationales. La capacité du ministère à les pérenniser s'est notamment traduite par l’accord-cadre entre le ministère et le CNRS qui a été renouvelé pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2021. A ce titre, les collaborations n’ont jamais été aussi nombreuses et les résultats scientifiques aussi importants (chantier Notre-Dame, synchotron, cellule Vitrail).


Les recherches menées grâce au financement de cette action transversale contribuent fortement à la détermination des politiques publiques, notamment dans les domaines de l’économie, de la sociologie et des dimensions territoriales de la culture. Les recherches transversales permettent aussi d’identifier et d’explorer des questions relatives aux nouvelles pratiques culturelles, aux industries culturelles, aux besoins en statistiques ou de mettre en place des méthodes adaptées aux besoins de nouvelles enquêtes : pratiques culturelles des Français, analyses territoriales, usages numériques, étude des publics des établissements.


Culture scientifique et technique


L'établissement public du Palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l'industrie, dit Universcience, créé le 1er janvier 2010, constitue, en termes de fréquentation, le centre le plus important de diffusion de la culture scientifique et technique au niveau national. L’établissement assure les missions suivantes :

  • favoriser le rapprochement entre la recherche, les sciences et la société ;
  • offrir à tous les publics les outils de compréhension des enjeux de la recherche scientifique et de l’innovation dans la société et des débats qui y sont liés ;
  • contribuer à accroître la place de la recherche et de l’innovation dans les médias ; apporter son expertise aux scientifiques et aux chercheurs dans leur activité de diffusion de la recherche en direction du public ;
  • assurer la conception, la production et la diffusion de contenus muséologiques in situ et en ligne, la production d'expositions, la mise en œuvre d’actions éducatives, la conception et la réalisation de médiations et d’animations scientifiques et techniques, la présentation d’expériences et de simulations scientifiques, les rencontres du public avec les acteurs de la recherche et de l’industrie, l’organisation de conférences et de débats, la présentation de l’actualité scientifique et technique, l’accueil de manifestations scientifiques, industrielles et culturelles, l’information sur les métiers et les filières, la mise à disposition de ressources documentaires et de services sous toutes formes et tous supports, la participation à des activités de recherche et de formation et en particulier la contribution à l’enseignement des sciences à l’école ;
  • mettre en valeur les démarches scientifiques, stimuler la curiosité des élèves et des jeunes publics en les initiant à la démarche d’expérimentation scientifique et contribuer à susciter de nouvelles vocations pour les métiers scientifiques et techniques ;
  • développer, dans ce cadre, des innovations pédagogiques et contribuer à la formation des enseignants et des formateurs ;
  • participer à la diffusion de la culture scientifique et technique aux niveaux national et international en prenant part à des réseaux et en mettant en œuvre des partenariats avec les autres acteurs intervenant dans ce domaine ; à cet effet, développer des liens étroits avec les universités, les organismes de recherche, les entreprises et le monde de l’innovation ainsi qu’avec les autres centres de science, en France, en Europe et dans le monde ; contribuer ainsi à l’émergence d’une dynamique européenne de la culture scientifique et technique ;
  • concourir à la recherche scientifique et en diffuser les résultats dans les domaines de l’histoire des sciences et des techniques, de la muséologie, des rapports entre science et société et entre science et art.


 

Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

105 628 216

105 066 238

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

2 641 785

2 079 807

Subventions pour charges de service public

102 986 431

102 986 431

Dépenses d’investissement

451 140

451 140

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

451 140

451 140

Dépenses d’intervention

4 692 058

4 692 058

Transferts aux autres collectivités

4 692 058

4 692 058

Dépenses d’opérations financières

1 648 190

1 648 190

Dotations en fonds propres

1 648 190

1 648 190

Total

112 419 604

111 857 626

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 105,63 M€ en AE et 105,07 M€ en CP. La décomposition de ces crédits est la suivante :


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel : 2,64 M€ en AE et 2,08 M€ en CP


Les crédits de fonctionnement sont dédiés aux moyens :

  • des deux services à compétence nationale (SCN) suivants : le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), et le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) ;
  • des services centraux : direction générale des patrimoines et de l’architecture (DGPA) et  la délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle (DG2TDC).

En €

AE

CP

LRMH

  634 458 

  634 458 

C2RMF

  1 014 556 

  452 578 

Recherches transversales

  792 131 

  792 131 

Recherche patrimoniale (archéologie et archives)

  200 640 

  200 640 

Total

  2 641 785 

  2 079 807 


Créé en 1970, le LRMH est un SCN du ministère de la Culture spécialement dédié à l’étude scientifique des matériaux constitutifs des monuments historiques, de leurs phénomènes d’altération et des techniques utilisées pour les conserver, les restaurer et les mettre en valeur. Le laboratoire est installé dans les communs du château de Champs-sur-Marne. Il reçoit également des crédits du programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture.


La mission principale du LRMH est d'apporter une aide aux maîtres d'œuvre des restaurations (architectes en chef et conservateurs des monuments historiques, architectes des bâtiments de France, conservateurs des antiquités et objets d'art), aux maîtres d'ouvrages (conservateurs régionaux des monuments historiques, collectivités territoriales, propriétaires privés), comme aux restaurateurs, visant à établir un constat d'état et un diagnostic des altérations observées, proposer les meilleurs remèdes, définir les conditions de conservation les plus appropriées et enfin améliorer la connaissance de l'œuvre dans sa composition, ses techniques et son histoire.


Le LRMH, soit en tant qu'institution, soit par le biais de ses chercheurs, est associé aux grands organismes internationaux traitant de la conservation des biens culturels : Comité de conservation du Conseil international des musées (ICOM), Institut international de conservation (IIC), Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS). Il est également membre du comité français du Corpus Vitrearum, organisme international regroupant des historiens du vitrail pour le recensement et l'étude des vitraux anciens. Il participe régulièrement à des congrès nationaux et internationaux. Enfin, il est partie prenante de programmes de recherche soutenus par la Commission européenne.


Créé en 1998 par regroupement du laboratoire de recherche des musées de France (LRMF) et des services de restauration des musées de France, le C2RMF est un SCN du ministère de la Culture implanté sur deux sites : le palais du Louvre (laboratoires et ateliers de restauration) et la petite écurie du Roi à Versailles (ateliers de restauration). Il a pour mission de mettre en œuvre, en liaison avec les conservateurs responsables des collections, la politique du service des musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture en matière de recherche, de conservation préventive et de restauration des collections des musées de France. Il constitue et conserve une documentation sur les matériaux, les techniques et la restauration des œuvres des musées. Le C2RMF, en sa qualité de service technique compétent en matière de restauration, participe à la mise en œuvre du contrôle technique et scientifique de l'État. Il est également financé par le programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture.


Les crédits de fonctionnement gérés par la direction générale des patrimoines et de l’architecture (0,19 M€ en AE=CP) concernent :

  • le développement d’outils numériques pour la mise à disposition des fonds d’archives. Ils permettront de procéder à des évolutions des portails archivistiques, ainsi qu’à diverses études portant notamment sur le standard d'échange et les caractéristiques des formats d'encodage de données pour l'archivage numérique et à la mise en place, dans ce cadre, d’un dispositif visant à assurer la prise en charge des données issues de systèmes d’information des services territoriaux de l’État ;
  • l’aide aux travaux menés dans le domaine de l’archéologie urbaine ;
  • l' aide aux activités de recherche du Centre national de la préhistoire (CNP), installé à Périgueux (Dordogne).

Les crédits de fonctionnement gérés par la DG2TDC (0,4 M€ en AE=CP) sont mis en œuvre au titre du soutien à la diffusion et la valorisation des résultats de la recherche culturelle par le biais de colloques, publications papier et en ligne comme la revue Culture et Recherche (deux numéros par an) et des actions de documentation. Le ministère de la Culture continuera de mettre en œuvre des actions d’évaluation et de valorisation de la recherche et de l’enseignement culturels. Il s’agira à ce titre :

  • de développer des indicateurs pour mesurer annuellement l’état de la recherche et de l’enseignement supérieur du ministère pour présentation annuelle au Conseil national de l’enseignement supérieur artistiques et culturels (CNESERAC). Outre la quantification de ces activités, l’objectif sera de produire des normes ou référentiels permettant de valoriser les spécificités de la recherche et de l’enseignement supérieur en matière artistique et culturelle (une motion « recherche » a été votée par le CNESERAC dans le cade de la préparation de la loi pluriannuelle de recherche) ;
  • de donner de la visibilité à l’action du ministère en matière de recherche. À cette fin, le ministère participera à la Fête de la Science et à la Nuit européenne des chercheurs et valorisera les projets au travers de publications. Le prix de thèse « Valois » récompensera, comme chaque année depuis 2018, des jeunes chercheuses et chercheurs pour leurs travaux de recherche culturelle.


Subventions pour charges de service public : 100,99 M€ en AE=CP


En €

AE

CP

INHA

  283 848 

  283 848 

Recherche dans le domaine de l'art et avec les écoles d'art

  25 368 

  25 368 

INRAP

  488 542 

  488 542 

Recherche patrimoniale avec les ENSA

  1 193 196 

  1 193 196 

Fonctionnement Universcience

  98 445 397 

  98 445 397 

Protection sociale complémentaire Universcience

  550 080 

  550 080 


Les subventions pour charges de service public s’élèvent à 100,99 M€ en AE=CP et sont composées :

  • des crédits prévus pour l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), à hauteur de 0,28 M€ en AE et en CP, afin d’encourager la réalisation des programmes de recherche concernant l'histoire de l'art, les archives de l'archéologie, l'histoire du goût, l'histoire de l'architecture, la mise en place d'outils de recherche et la valorisation des travaux (publications, expositions, outils numériques) ;
  • des crédits à destination de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) (0,49 M€ en AE et en CP) permettant de soutenir ses actions et ses projets collectifs de recherche, ses publications ainsi que sa participation aux unités mixtes de recherche du CNRS ;
  • des crédits alloués aux écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) (1,19 M€ en AE et en CP), afin de poursuivre le soutien accordé par le ministère de la Culture aux unités de recherche des écoles et de dynamiser la recherche relative à l’amélioration du cadre de vie, au devenir des villes et aux enjeux du développement durable. Le soutien renforcé aux unités de recherche et les chaires partenariales en lien avec le développement du statut d’enseignant chercheur sera poursuivi en 2022. La diffusion de la recherche produite dans les laboratoires de ces écoles sera encouragée à travers un financement augmenté de colloques et de publications de la revue « les cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère » ;
  • de la subvention pour charges de service public d’Universcience. Le détail de l’activité et de la situation financière de l’établissement est présenté dans le volet « Opérateurs » du projet annuel de performance ;
  • des crédits prévus pour la protection sociale complémentaire d’Universcience (0,55 M€ en AE=CP).


DEPENSES D’INVESTISSEMENT


Les dépenses d’investissement s’élèvent à 0,45 M€ en AE=CP.


Ces crédits sont destinés à l’acquisition ou l’entretien de matériel technique de recherche des deux SCN : matériel de laboratoire (matériel de mesure, sondes d’humidité, système d’ablation laser, DRX, etc.), maintenance de l’accélérateur de particules du C2RMF, AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Élémentaire) et du nouveau microscope électronique à balayage MEB-FEG du C2RMF.


En €

AE

CP

LRMH

  153 614 

  153 614 

C2RMF

  297 526 

  297 526 

Total

  451 140 

  451 140 


DEPENSES D’INTERVENTION


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 4,69 M€ en AE=CP.


Elles se décomposent en trois domaines : la recherche en faveur des patrimoines, la recherche en faveur de la création artistique et les recherches pluridisciplinaires.


en €

AE

CP

Recherche en faveur des patrimoines

  911 688 

  911 688 

CICRP

  213 580 

  213 580 

Recherche patrimoniale

  698 108 

  698 108 

Recherche en faveur de la création artistique

  1 252 791 

  1 252 791 

IRCAM (invest)

  798 593 

  798 593 

Recherche dans le domaine de l'art et menées par les écoles nationales supérieures d'art

  454 198 

  454 198 

Recherches pluridisciplinaires

  2 527 579 

  2 527 579 

Accord cadre CNRS/MCC

  1 210 000 

  1 210 000 

Recherches transversales

  1 317 579 

  1 317 579 

Total

  4 692 058 

  4 692 058 


Sous-action Recherche en faveur des patrimoines : 0,91 M€ en AE=CP


Ces crédits comprennent :


• d’une part, 0,70 M€ en AE et en CP, destinés à la valorisation et la publication de la recherche, avec le soutien d’une dizaine d’éditeurs scientifiques et de recherche, à l’inventaire général et au financement de recherches archéologiques sur le terrain, en faveur d’associations ou de collectivités territoriales. Ces crédits sont notamment affectés à la mise en œuvre de la politique du patrimoine culturel immatériel en France et à la réalisation d’opérations de recherche transversales sur les patrimoines ;

• d’autre part une subvention de 0,21 M€ en AE et en CP au centre interrégional de conservation et de restauration du patrimoine (CICRP). Le CICRP assure des missions de service public contribuant à la connaissance, la préservation et la restauration de biens culturels. Il intervient dans les domaines de la conservation préventive, de la conservation curative et de la restauration du patrimoine culturel relevant du domaine public ou du domaine privé protégé au titre des monuments historiques. Ses missions s'exercent notamment sous forme de conseil et d'assistance scientifique et technique auprès des responsables de collections publiques et des collectivités locales. Il est géré par un groupement d'intérêt public à caractère culturel constitué de l'État (ministère de la Culture), de la Ville de Marseille, du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte-D’azur et du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Créé par décision d'un comité interministériel d'aménagement du territoire, il est implanté sur 7 500 m² des anciennes Manufactures des tabacs de Marseille et fêtera ses 10 ans en 2022, année de prorogation de la convention constitutive 2022-2027.


Sous-action Recherche en faveur de la création artistique : 1,26 M€ en AE=CP


Ces crédits se répartissent comme suit :


0,46 M€ en AE=CP destinés à soutenir la recherche en art au sein du réseau des écoles nationales et territoriales supérieures d'art, les recherches menées par les établissements d’enseignement supérieur du spectacle vivant ainsi que les recherches développées par des opérateurs nationaux et par des artistes dans le champ du spectacle vivant. Ces crédits sont affectés au financement :


• de troisièmes cycles co-construits par les écoles supérieures d’art et des universités ainsi qu’à une trentaine d’unités de recherche ;

• des activités de recherche du Centre national de la Danse et de la Chaire ICiMa co-portée par le Centre national des arts du cirque et l’Institut international de la Marionnette ;

• de projets de recherche en théâtre, cirque, marionnette, arts de la rue, conte, mime et arts du geste portés par des artistes ;

• de projets de recherche développés par des établissements d’enseignement supérieur musique.

0,80 M€ en AE et en CP destinés à l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM). Fondé par Pierre Boulez, l’IRCAM est l'un des plus grands centres de recherche publique au monde consacré à la création musicale et à la recherche scientifique, à la pointe des innovations scientifiques et technologiques dans les domaines de la musique et du son. L’IRCAM développe ses missions selon trois axes principaux – création, recherche et transmission – autour de résidences de compositeurs, d'une saison parisienne, d'un festival, de tournées en France et à l'étranger. Partenaire de nombreuses universités et entreprises internationales, ses recherches couvrent un spectre très large : acoustique, traitement du signal, informatique (langages, temps réel, bases de données, interfaces homme – machine), musicologie, cognition musicale. Ces travaux trouvent des applications dans d'autres domaines artistiques comme le multimédia, les arts plastiques ou le spectacle vivant, ainsi que des débouchés industriels (industries culturelles, télécommunications, informatique, automobile et transports).


Sous-action Recherches pluridisciplinaires : 2,53 M€ en AE=CP


Il s’agit de crédits d’intervention en grande partie réservés aux programmes transversaux de recherche développés dans les domaines de compétence du ministère de la Culture : patrimoines, architectures, création, linguistique, industries culturelles et socio-économie de la culture. Ces recherches sont menées au sein d’équipes rattachées au CNRS, au CEA, à des universités, à des grandes écoles, à des établissements publics, à des fondations (Fondation des sciences du Patrimoine – FSP) et à des associations.


Un accord-cadre régit les relations entre le CNRS et le ministère de la Culture et organise une politique concertée et partenariale dans leurs domaines de recherche communs, tout en offrant une meilleure visibilité aux collaborations scientifiques entre les deux institutions. 1,21 M€ en AE= CP sont prévus, à ce titre, sur le programme 361, dans le cadre du renouvellement de l’accord-cadre pour la période 2021/2025.


Hors accord-cadre avec le CNRS, les crédits d’intervention en faveur de la recherche pluridisciplinaire, d’un montant de 1,32 M€ en AE=CP permettent de soutenir, d’une part, des projets transversaux s’inscrivant dans le domaine des programmes de recherche à moyen terme (deux à quatre ans) portés par le ministère de la Culture, et d’autre part, la participation de ses équipes au programme cadre de recherche et développement européen « Horizon Europe » (réseaux de recherche européen, infrastructures de recherche, initiatives de programmation conjointe de recherche…). Les actions soutenues en 2020 seront poursuivies en 2021 (soutien aux acteurs de la recherche, à des travaux de recherche en lien avec les politiques culturelles et à la veille sur les appels à projets de recherche et au montage de projets).


DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES


Les dépenses d’opérations financières s’élèvent à 1,65 M€ en AE et en CP.


La dotation en fonds propres comprend des crédits d’équipement courant destinés notamment à la poursuite des travaux d’entretien et de mise aux normes de la Cité des sciences et de l’industrie.

En €

AE

CP

Universcience équipement courant

  1 648 190 

  1 648 190 

Total

  1 648 190 

  1 648 190 


En PLF 2022, la dynamique de remise à niveau de la dotation en fonds propres de l’opérateur sera poursuivie afin de faire aux besoins croissants de l’établissement. La subvention d’investissement courant d’Universcience sera ainsi réévaluée de +0,5 M€.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

LFI 2021

PLF 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Ecoles d'architecture - Ecoles nationales supérieures d'architecture (P361)

51 685 293

51 685 293

52 885 000

52 885 000

Subventions pour charges de service public

48 735 293

48 735 293

49 935 000

49 935 000

Dotations en fonds propres

2 950 000

2 950 000

2 950 000

2 950 000

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

283 848

283 848

283 848

283 848

Subventions pour charges de service public

283 848

283 848

283 848

283 848

Ecoles d'art en Région (P361)

12 278 660

12 278 660

13 510 159

13 510 159

Subventions pour charges de service public

9 288 634

9 288 634

10 520 133

10 520 133

Dotations en fonds propres

2 990 026

2 990 026

2 990 026

2 990 026

AFR - Académie de France à Rome (P131)

5 245 029

5 245 029

40 000

40 000

Subventions pour charges de service public

4 817 248

4 817 248

40 000

40 000

Dotations en fonds propres

427 781

427 781

0

0

INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives (P175)

488 542

488 542

488 542

488 542

Subventions pour charges de service public

488 542

488 542

488 542

488 542

CNSMD Lyon - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (P361)

14 108 493

14 108 493

14 198 493

14 198 493

Subventions pour charges de service public

13 373 417

13 373 417

13 463 417

13 463 417

Dotations en fonds propres

735 076

735 076

735 076

735 076

INP - Institut national du patrimoine (P361)

6 162 650

6 162 650

7 412 208

7 412 208

Subventions pour charges de service public

6 064 640

6 064 640

7 314 198

7 314 198

Dotations en fonds propres

98 010

98 010

98 010

98 010

CNSAD - Conservatoire national supérieur d'art dramatique (P361)

3 935 263

3 935 263

3 935 263

3 935 263

Subventions pour charges de service public

3 837 252

3 837 252

3 837 252

3 837 252

Dotations en fonds propres

98 011

98 011

98 011

98 011

ENSAD - Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (P361)

11 677 637

11 677 637

11 927 637

11 927 637

Subventions pour charges de service public

11 259 204

11 259 204

11 509 204

11 509 204

Dotations en fonds propres

418 433

418 433

418 433

418 433

CNSMD Paris - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (P361)

27 052 074

27 052 074

27 052 074

27 052 074

Subventions pour charges de service public

25 849 990

25 849 990

25 849 990

25 849 990

Dotations en fonds propres

1 202 084

1 202 084

1 202 084

1 202 084

ENSBA - Ecole nationale supérieure des beaux-arts (P361)

8 462 170

8 462 170

9 162 170

9 162 170

Subventions pour charges de service public

8 070 131

8 070 131

8 770 131

8 770 131

Dotations en fonds propres

392 039

392 039

392 039

392 039

Ecole du Louvre (P361)

1 835 206

1 835 206

1 835 206

1 835 206

Subventions pour charges de service public

1 590 181

1 590 181

1 590 181

1 590 181

Dotations en fonds propres

245 025

245 025

245 025

245 025

ENSCI - Ecole nationale supérieure de création industrielle (P361)

4 295 630

4 295 630

4 295 630

4 295 630

Subventions pour charges de service public

4 024 141

4 024 141

4 024 141

4 024 141

Dotations en fonds propres

271 489

271 489

271 489

271 489

CNAC - Centre national des arts du cirque (P361)

3 337 047

3 337 047

3 337 047

3 337 047

Subventions pour charges de service public

3 268 440

3 268 440

3 268 440

3 268 440

Dotations en fonds propres

68 607

68 607

68 607

68 607

ENSMIS - Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son (P361)

0

0

0

0

Universcience (P361)

101 593 587

101 593 587

102 093 587

102 093 587

Subventions pour charges de service public

100 445 397

100 445 397

100 445 397

100 445 397

Dotations en fonds propres

1 148 190

1 148 190

1 648 190

1 648 190

Total

252 441 129

252 441 129

252 456 864

252 456 864

Total des subventions pour charges de service public

241 396 358

241 396 358

241 339 874

241 339 874

Total des dotations en fonds propres

11 044 771

11 044 771

11 116 990

11 116 990

Total des transferts

0

0

0

0

 


DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les subventions pour charge de service public des opérateurs sont complétées par des crédits, budgétés en catégorie 32 (SCSP) qui recouvrent : 

  • La compensation de la gratuité enseignante : 4 M€ en AE=CP.
  • L'enveloppe destinée à financer les frais d'adhésion des établissements de l'enseignement supérieur culture aux communautés d'établissement ou d'université : 0.8 M€ en AE=CP.

Le montant 2022 des subventions pour charge de service public comprend 550 k€ en AE et CP de crédits budgétés au titre de la réforme de la protection sociale complémentaire au sein de la fonction publique qui seront répartis en gestion entre les opérateurs en fonction des besoins effectifs au regard des textes réglementaires d'application de cette réforme.


Par ailleurs, au titre de la réforme de la protection sociale complémentaire au sein de la fonction publique, ce sont  500 080 € de crédits budgétés qui seront répartis en gestion dans les opérateurs du programme en fonction des besoins effectifs au regard des textes réglementaires d’application de cette réforme.


 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2021

PLF 2022

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

CNSMD Lyon - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon

 

 

206

 

 

 

 

 

206

1

 

1

INP - Institut national du patrimoine

41

 

47

 

 

 

 

 

67

 

 

 

CNSAD - Conservatoire national supérieur d'art dramatique

18

 

41

 

 

 

18

 

41

1

 

 

ENSAD - Ecole nationale supérieure des arts décoratifs

65

 

152

 

 

 

65

 

152

9

 

 

CNSMD Paris - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

93

 

349

9

1

8

93

 

349

9

1

8

ENSBA - Ecole nationale supérieure des beaux-arts

99

 

110

 

 

 

99

 

110

3

 

2

Ecole du Louvre

54

 

31

5

4

 

54

 

31

8

 

4

ENSCI - Ecole nationale supérieure de création industrielle

 

 

68

 

 

 

 

 

68

4

 

 

CNAC - Centre national des arts du cirque

 

 

37

 

 

 

 

 

37

3

 

 

Ecoles d'art en Région

271

 

95

 

 

 

265

 

101

 

 

 

ENSMIS - Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son

 

 

62

 

 

 

 

 

62

 

 

 

Ecoles d'architecture - Ecoles nationales supérieures d'architecture

1 844

 

837

 

 

 

1 873

 

808

 

 

 

Universcience

 

 

1 034

 

 

 

 

 

1 034

 

 

 

Total

2 485

 

3 069

14

5

8

2 467

 

3 066

38

1

15


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2021

3 069

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2021

 

Impact du schéma d'emplois 2022

 

Solde des transferts T2/T3

-3

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2022


Rappel du schéma d’emplois 2022 en ETP

3 066