Objectifs et indicateurs de performance |
Évolution de la maquette de performance
La maquette de l’indicateur 1.2 « coûts de de gestion des pensions civiles et militaires pour 100 € de pensions versés » a évolué en PLF 2022.
Suite à la remarque formulée par la Cour des comptes dans le ROP de la NEB sur les coûts de gestion du P742, la direction du budget a conduit l’harmonisation des indicateurs de coûts de gestion des missions « Pensions » et « Régimes sociaux de retraite ». Leur souhait est d’assurer une meilleure lisibilité de ces indicateurs en unifiant le plus possible leur présentation mais également les unités utilisées.
La modification consiste à intéger dans le tableau de l’indicateur 1.2 trois informations déjà présentes dans le corps de texte : le coût total de gestion des pensions civiles et militaires, le coût total de gestion global (yc. des ministères employeurs) et enfin la masse des prestations servies par le régime. Il ne s’agit donc pas d’une création d’indicateur / sous indicateur mais d’une présentation nouvelle.
OBJECTIF
1 – Maîtriser le coût de la gestion des pensions civiles et militaires de retraite (PCMR) |
Les coûts de gestion des pensions civiles et militaires de retraite sont inscrits au programme n° 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » du budget général, relevant de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ». En effet, la LOLF interdit d'imputer sur un compte d'affectation spéciale les dépenses de personnel (crédits T2) qui constituent la principale composante des coûts de gestion des pensions.
Les coûts de gestion sont mesurés par deux indicateurs:
L’indicateur « coût de gestion d’un ressortissant du régime des pensions civiles et militaires de retraite (PCMR) » a remplacé à partir de l’exercice 2014 l’indicateur de coût unitaire d’une primo-liquidation. Outre la vision plus large de l’efficience du régime que cet indicateur permet, il présente également l’avantage de ne pas être influencé par des évolutions comportementales conjoncturelles de la part des futurs pensionnés.
Deux sous-indicateurs le composent. Le premier présente le coût de gestion d’un ressortissant du régime des PCMR, dans un périmètre relativement comparable entre régimes ; le second retrace les coûts de gestion globaux pour l’État (y compris les coûts RH des ministères employeurs) d’un ressortissant du régime des PCMR. Le second permet d’obtenir une vision globale année après année des évolutions, notamment liées à la réforme de la gestion des retraites, et en termes de sens d’évolution comparé aux autres régimes, même si le périmètre est plus large.
Le sous-indicateur « coût de gestion d’un ressortissant du régime des PCMR » rapporte, pour une année considérée, le coût de gestion « DGFiP » du régime des pensions civiles et militaires de retraite au nombre de ses ressortissants. Il consolide les données des services de la DGFiP : celles du SRE (chargé de l’enregistrement des droits, de leur contrôle, de leur liquidation et de la concession), avec celles relatives aux coûts supportés par les centres de gestion des retraites, chargés du paiement. Il est établi comme suit :
dépenses complètes du SRE au titre des PCMR + dépenses complètes des CGR au titre des PCMR
nombre de ressortissants du régime pour l’année correspondante
Le résultat correspond au coût moyen d’un ressortissant du régime, exprimé en euros.
Le sous-indicateur « coût de gestion global d’un ressortissant du régime des PCMR » prend en compte, outre les données retenues dans le sous-indicateur, les données d’effectifs dédiés dans chacun des ministères et organismes employeurs. Ces données sont obtenues annuellement par le SRE auprès des employeurs, avec une validation des valeurs à haut niveau au sein de chaque administration. Ainsi, un coût complet de gestion du régime des PCMR peut être déterminé. Il est établi comme suit :
dépenses complètes du SRE au titre des PCMR + dépenses complètes des CGR au titre des PCMR + dépenses en amont au titre des PCMR
nombre de ressortissants du régime pour l’année correspondante
Le résultat correspond au coût moyen complet d’un ressortissant du régime, exprimé en euros. Il n’a cependant pas directement de logique de performance puisque ces coûts ne relèvent ni du programme 741, ni du programme 156. Ainsi le responsable du programme 741 n’a pas la maîtrise des coûts des services RH / pensions situés dans les ministères employeurs. Leur évolution est d’ailleurs, pour une part, le résultat de décisions locales exogènes au programme.
L'indicateur « coût de gestion des pensions civiles et militaires de retraite pour 100 € de pensions versés », introduit dans le PAP 2015, présente le coût de gestion pour 100 € de pensions payés. Cet indicateur est également décliné en deux sous-indicateurs.
Le sous-indicateur « coût de gestion des pensions civiles et militaires de retraite pour 100 € de pensions versés » rapporte, pour une année considérée, le coût « DGFiP » de gestion du régime des PCMR au montant des PCMR (y compris les soldes de réserve) payées. Il consolide les données des services de la DGFiP : celles du SRE (chargé de l’enregistrement des droits, de leur contrôle, de leur liquidation et de la concession) avec celles relatives aux coûts supportés par les centres de gestion des retraites, chargés du paiement. Il est ainsi établi comme suit :
dépenses complètes du SRE au titre des PCMR + dépenses complètes des CGR au titre des PCMR
montant des PCMR (y compris soldes de réserves du régime de l’année correspondante) x 0,01
Le sous-indicateur « coût de gestion global des pensions civiles et militaires de retraite pour 100 € de pensions versés » ajoute au coût « DGFiP » la dépense amont rattachable aux services RH / pensions ministériels. Il est établi comme suit :
dépenses complètes SRE au titre des PCMR + dépenses complètes CGR au titre des PCMR + dépenses en amont au titre des PCMR
montant des PCMR (y compris soldes de réserves du régime de l’année correspondante) x 0,01
INDICATEUR
1.1 – Coût de gestion d'un ressortissant du régime des pensions civiles et militaires de retraite |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût de gestion d'un ressortissant du régime des pensions civiles et militaires de retraite | € | 18,01 | 18,54 | 18,55 | 19,11 | 18,90 | 18,15 |
Coût de gestion global (y compris les coûts des ministères employeurs) d’un ressortissant du régime des pensions civiles et militaires de retraite | € | 25,62 | 23,00 | 19,58 | 19,90 | 19,70 | 18,82 |
Précisions méthodologiques
L’indicateur de coût de gestion d’un ressortissant du régime des PCMR rapporte le coût global de gestion du régime des PCMR au nombre de ses ressortissants (pensionnés et actifs affiliés : 4,378 millions au 31/12/2020 et 4,392 millions pour 2021).
Les données de coûts agrègent les dépenses complètes du Service des retraites de l’État (38,35 M€ en 2020, et 41,54 M€ pour 2021 et des centres de gestion des retraites (CGR) de la DGFiP (42,81 M€ en 2020, et 42,40 M€ pour 2021), pour leur part relative au traitement des seules PCMR.
A compter du PAP 2019, la part annuelle des effectifs et des coûts salariaux des agents du Service des retraites de l’Éducation nationale mis à la disposition du SRE sur la période 2016-2020, conformément aux transferts d’emplois arbitrés dans le cadre interministériel de la réforme de la gestion des pensions, est incluse dans le périmètre des dépenses complètes du SRE.
En raison de la suppression de l’exercice de comptabilité d’analyse des coûts des Rapports Annuels de Performance (RAP) par modification du décret GBCP du 24/09/2018, les déversements externes du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » vers le programme 156 cessent à partir des résultats de l’année 2018.
À compter de 2014, les coûts exposés par les employeurs pour préparer les dossiers de retraite puis, avec la progression de la réforme de la gestion des pensions, consacrer des effectifs à des activités en rapport avec la retraite des fonctionnaires au sein de l’État, sont inclus dans un sous-indicateur, conformément à la demande parlementaire, mais avec le risque d’instabilité propre à une procédure récente.
La réforme de la gestion des retraites a pour effet de réduire fortement ces coûts, selon une trajectoire qui dépend en grande partie d’éléments exogènes au programme.
Les coûts moyens par catégorie et administration connus en loi de finances, et affectés aux effectifs de ces employeurs recensés au 01/01/N, sont assortis du taux annuel de contribution employeur au CAS Pensions (74,28 %), afin d’assurer leur homogénéité avec les coûts complets de personnel retenus au sein de la DGFiP, et appliqué au SRE ainsi qu’au réseau dans le cadre du calcul de l’indicateur.
Ces coûts moyens sont issus des « documents prévisionnels de gestion des emplois et des crédits de personnel » (DPGECP) de la procédure budgétaire.
La valorisation des actes de gestion amont s’élève ainsi à 19,53 millions d’euros pour l’année 2020. Rapporté au nombre des ressortissants du régime des PCMR, le coût unitaire amont est estimé à 4,46 € par ressortissant, soit un coût de gestion global de 23,00 € pour 2020.
En raison de l’indisponibilité des données des DPGECP pour les années 2022 et 2023, une hypothèse d'actualisation des coûts moyens des administrations employeurs concernées a été retenue pour déterminer les cibles du deuxième sous-indicateur, correspondant à une évolution globale des dépenses de rémunérations de + 1,0 % pour les années 2022 et 2023.
Les données relatives au nombre de ressortissants portent sur les comptes individuels retraite actifs au 31/12/N et les pensionnés au titre du code des pensions civiles et militaires de retraite hors doubles comptes de l’année N (c’est-à-dire pensionnés appartenant au régime PCMR et bénéficiant d’une pension de retraite ainsi que d’une pension de réversion), dont le nombre est estimé pour chaque année non échue.
Source des données : Direction du budget / DGFiP - Service des retraites de l’État.
Justification des prévisions et de la cible
L’amélioration de l’efficience de la gestion oriente l’indicateur à la baisse. Cependant, le surcroît de charge lié à la reprise par le Service des retraites de l’État (SRE) de la relation usagers dans les nouveaux processus de gestion des pensions, conduit à une augmentation temporaire du premier sous-indicateur.
Les résultats du premier sous-indicateur sont sensibles à la variation des données de coût générales de la DGFiP, influencées par l’évolution de la masse salariale et notamment les effets de revalorisation, de GVT (glissement vieillesse-technicité) et de hausse des cotisations sociales. Ils sont également impactés par la charge additionnelle représentée par l’affranchissement des correspondances destinées à informer et répondre aux usagers sur la mise en place du prélèvement à la source et les variations du taux de CSG prélevée sur les pensions.
Le second sous-indicateur traduit dans ses résultats la tendance décroissante des effectifs consacrés, chez les ministères et organismes employeurs, à des activités en rapport avec la retraite des fonctionnaires au sein de l’État. Par suite, le coût global estimé est en recul sur la période 2018-2023, tout en prenant en compte une hypothèse d’évolution annuelle des coûts moyens salariaux amont de + 1,0 % pour les années 2022 et 2023.
La prévision actualisée 2021 et les cibles 2022 et 2023 sont en amélioration par rapport au résultat 2020. La baisse du coût de gestion global par ressortissant du régime des PCMR est en cohérence avec les effets attendus de la réforme de la gestion des pensions. Il traduit les gains d’efficience induits par les nouveaux processus de gestion, à savoir d’une part l’utilisation du compte individuel de retraite (CIR) comme source des bases de liquidation, et d’autre part le transfert au SRE de la réception de la demande de pension et de la relation usagers lors du départ en retraite, ainsi que du conseil retraite.
La comparaison avec des coûts de gestion qui seraient construits de manière similaire pour d’autres régimes de retraite est favorable au régime État. Cette comparaison doit évidemment être très prudente, eu égard aux différences de processus et de réglementation des régimes, de périmètre exact des activités prises en compte dans le champ de l'indicateur, et de taux facial de cotisations de retraite acquittées au titre des agents gestionnaires du régime.
INDICATEUR
1.2 – Coût de gestion des pensions civiles et militaires de retraite pour 100€ de pensions versés |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût de gestion des pensions civiles et militaires de retraite pour 100€ de pensions versés | € | 0,14 | 0,147 | 0,140 | 0,151 | 0,147 | 0,140 |
Coût de gestion global (y compris les coûts des ministères employeurs) des pensions civiles et militaires de retraite pour 100€ de pensions versés | € | 0,20 | 0,18 | 0,15 | 0,157 | 0,153 | 0,145 |
Coût total de gestion des pensions civiles et militaires de retraite | M€ | 77,609 | 81,165 | 80,179 | 83,937 | 83,250 | 80,202 |
Coût total de gestion global (y compris les coûts des ministères employeurs) des pensions civiles et militaires de retraite | M€ | 110,397 | 100,697 | 84,639 | 87,426 | 86,774 | 83,156 |
Masse des prestations servies par le régime des pensions civiles et militaires de retraite | M€ | 54388,538 | 55044,835 | 55942,00 | 55763,00 | 56569,00 | 57439,00 |
Précisions méthodologiques
L’indicateur de coût de gestion des PCMR rapporte le coût global de gestion du régime des PCMR au montant des pensions payées.
Les données de coût du numérateur sont identiques aux montants retenus pour l’indicateur « coût de gestion d’un ressortissant du régime des PCMR ». Les données relatives aux montants des PCMR payés par les CGR (y compris la direction spécialisée des finances publiques pour l’étranger) prennent en compte toutes les dépenses de pensions payées (pensions d’ayant-droit et pensions d’ayant-cause). Les soldes de réserve des officiers généraux de seconde section et les pensions « cristallisées » sont également intégrées dans le champ de la dépense.
A compter du PAP 2019, la part annuelle des effectifs et des coûts salariaux des agents du Service des retraites de l’Éducation nationale mis à la disposition du SRE sur la période 2016-2020, conformément aux transferts d’emplois arbitrés dans le cadre interministériel de la réforme de la gestion des pensions, est incluse dans le périmètre des dépenses complètes du SRE.
En raison de la suppression de l’exercice de comptabilité d’analyse des coûts des Rapports Annuels de Performance (RAP) par modification du décret GBCP du 24/09/2018, les déversements externes du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » vers le programme 156 cessent à partir des résultats de l’année 2018.
Le coût de gestion pour 100 € de pensions versés ressort à 0,15 € pour 2020 ainsi que pour la prévision actualisée 2021 et la cible 2022, et à 0,14 € pour la cible 2023.
Le coût des effectifs employeurs consacrés à des activités en rapport avec la retraite des fonctionnaires au sein de l’État sont inclus dans le second sous-indicateur selon la même méthode que celle exposée pour le sous-indicateur de coût de gestion global d’un ressortissant du régime des PCMR. La valorisation de ce coût amont conduit ainsi à majorer le coût DGFiP 2020 de 0,03 €, soit un coût de gestion global du régime PCMR estimé pour l'année 2020 à 0,18 € pour 100 € de pensions versés. La prévision actualisée de coût de gestion global s'établit à 0,16 € pour 2021, à 0,15 € pour la cible 2022, et à 0,14 € pour celle de l’année 2023, compte tenu d'une hypothèse d'actualisation des coûts moyens des administrations employeurs concernées correspondant à une revalorisation des rémunérations de + 1,0 % pour les années 2022 et 2023.
Source des données : Direction du budget / DGFiP - Service des retraites de l’État.
Justification des prévisions et de la cible
L’amélioration de l’efficience de la gestion oriente l’indicateur à la baisse. Cependant, le surcroît de charge lié à la reprise par le Service des retraites de l’État (SRE) de la relation usagers dans les nouveaux processus prévus par la réforme de la gestion des pensions peut, temporairement, faire augmenter le premier sous-indicateur.
Les résultats du sous-indicateur 1.2.1 sont sensibles à la variation des données de coût générales de la DGFiP, influencées par l’évolution de la masse salariale et notamment les effets de revalorisation, de GVT (glissement vieillesse-technicité) et de hausse des cotisations sociales. Ils sont également impactés par la charge additionnelle représentée par l’affranchissement des correspondances destinées à informer et répondre aux usagers sur la mise en place du prélèvement à la source et les variations du taux de CSG prélevée sur les pensions.
Dans le sous-indicateur 1.2.2, on retrouve la tendance baissière des effectifs consacrés à des activités en rapport avec la retraite des fonctionnaires au sein de l’État, les employeurs étant concernés par la majorité des gains liés aux nouveaux processus issus de la réforme de la gestion des retraites. Les pensions étant une dépense obligatoire pour laquelle les principaux paramètres d’évolution (taux de revalorisation des pensions, comportements de départ à la retraite) échappent en grande part au champ d’action du responsable de programme, la voie d’action de celui-ci se situe dans l’amélioration des coûts de gestion, tout en offrant un service plus étendu.
L’action sur les coûts du SRE est étroitement liée à la mise en œuvre de la réforme de la gestion des pensions au travers du compte individuel de retraite, et notamment au rythme auquel les employeurs ont transféré au SRE la gestion du processus de départ. La prévision actualisée 2021 et les cibles 2022 et 2023 du coût de gestion global des PCMR pour 100 € de pensions versés sont ainsi en amélioration par rapport au résultat 2020, en cohérence avec les bénéfices de gestion attendus de la réforme.
La concentration du réseau, prévue aux 1er janvier 2022 et 2023, qui ramènera le nombre de Centre de gestion des retraites de 17 à 5 avec 3 antennes, et le nombre de Centre de service retraite de 2 à 1, ainsi que les efforts réguliers de simplification des procédures devrait également permettre de réduire les coûts de gestion des retraites de l'Etat.
OBJECTIF
2 – Optimiser la prévision de dépenses et recettes des pensions |
L’article 21 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) impose une gestion en équilibre du compte d’affectation spéciale, c’est-à-dire que ses dépenses sont limitées par les recettes constatées, entendues comme la somme des recettes encaissées dans l’année et du solde cumulé du compte en fin d’année précédente. À l’instar de toute mission, les dépenses sont également limitées par les autorisations de dépenses inscrites en loi de finances.
Les taux des contributions employeurs sont déterminés de façon à ce que celles-ci financent, avec les autres recettes du programme, l’ensemble des dépenses de ce dernier. La fixation des taux s’effectue dans le cadre de la préparation de la loi de finances en fonction des prévisions d’évolution des dépenses de pensions et des autres recettes abondant le programme pour l’année budgétaire considérée.
Ce contexte implique donc une prévision fine de l’évolution tant des dépenses que des recettes du programme, et en particulier des dépenses des pensions proprement dites qui représentent 98 % de l’ensemble des dépenses annuelles.
L’indicateur rapporte à la dépense prévue, l’écart en valeur absolue entre la dépense constatée et la prévision de dépense de pensions au sens strict, c’est-à-dire hors dépenses de transferts inter-régimes et en particulier hors dépenses de compensations, inscrite au projet de loi de finances. Il est décliné en trois sous-indicateurs : un sous-indicateur global, un sous-indicateur hors effet de la revalorisation des pensions, qui fait abstraction de l’erreur liée à ce paramètre et un sous-indicateur hors effet de la revalorisation des pensions et des changements de comportements de départs à la retraite par rapport à la prévision. On rappelle que les pensions sont revalorisées selon l’évolution de l’indice des prix à la consommation hors tabac, en application des dispositions des articles L. 341-6 et L. 161-23-1 du code de la sécurité sociale. A partir de 2019, cette revalorisation intervient le 1er janvier, hors les pensions d’invalidité, revalorisées au 1er avril.
INDICATEUR
2.1 – Dépenses de pensions civiles et militaires de retraites et allocations temporaires d'invalidité : écart entre la prévision et l'exécution |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Dépenses de pensions civiles et militaires de retraites et allocations temporaires d'invalidité : écart entre la prévision et l'exécution | % | 0,01 | 0,18 | 0,80 | 0,14 | 0,80 | 0,80 |
Dépenses de pensions civiles et militaires de retraites et allocations temporaires d'invalidité : écart entre la prévision et l’exécution hors effet de revalorisation | % | 0,01 | 0,14 | 0,80 | 0,14 | 0,80 | 0,80 |
Dépenses de pensions civiles et militaires et allocations temporaires d'invalidité : écart entre la prévision et l’exécution hors effets de revalorisation et des changements de comportements de départ | % | 0,02 | 0,14 | 0,30 | 0,24 | 0,30 | 0,30 |
Précisions méthodologiques
Cet indicateur porte sur les dépenses de pensions civiles et militaires stricto sensu et d'allocations temporaires d'invalidité à l'exclusion des autres dépenses portées par le programme 741, au titre des transferts inter-régimes notamment.
Source des données : direction du budget / DGFiP - Service des retraites de l'État
Justification des prévisions et de la cible
La dégradation des indicateurs de performance liés à la prévision des dépenses de pensions, observée à partir de 2020, est due aux impacts de la crise sanitaire notamment la surmortalité constatée depuis mars 2020.