OBJECTIF
1 – Egalité entre les femmes et les hommes |
INDICATEUR
1.1 – Taux de femmes admises aux concours ENAC
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de femmes intégrant une formation initiale | % | Non déterminé | 24 | 24 | 25 | 25 |
Analyse des résultats
Le taux de femmes intégrant une formation initiale à l’ENAC est en légère progression (+1 point) par rapport à la réalisation 2021 et à la cible 2022. Plusieurs actions de l’École et du secteur visent en effet à améliorer ce taux. Il reste toutefois limité et proche du taux de féminisation des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE), dont est issue la majorité des élèves de l’ENAC.
OBJECTIF
2 – Rendre un service de gestion des ressources humaines au meilleur coût |
INDICATEUR mission
2.1 – Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines | % | 2,23 | 2.09 | 2,4 | 2,18 | 2,4 |
Commentaires techniques
Source des données: DGAC
Mode de calcul: le ratio est calculé selon la méthodologie de la fiche de l’indicateur dans le cadre de la démarche interministérielle exposée dans la circulaire de la direction du budget du 15 mars 2010. Les ETP affectés à la fonction "soutien" RH sont rapportés aux effectifs gérés par la DGAC.
Analyse des résultats
Comme annoncé dans l’analyse des résultats 2021, sensiblement affectés par des effets conjoncturels, le ratio est légèrement remonté en 2022 sans toutefois atteindre la cible, ni le niveau de 2020. Cet indicateur transversal est supprimé à compter de 2023.
OBJECTIF
3 – Maîtriser l'équilibre recettes / dépenses et l'endettement du budget annexe |
INDICATEUR mission
3.1 – Endettement / recettes d'exploitation
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Endettement / produits d'exploitation | % | 218% | 259% | Non déterminé | 134 | 117 |
Commentaires techniques
Source des données : DGAC.
Mode de calcul : Cet indicateur a été mis en place à la suite des recommandations du Comité Interministériel d’Audit des Programmes (CIAP) dans son rapport en date du 17 janvier 2011. L’endettement est la somme des emprunts annuels du budget annexe déduction faite des remboursements d’emprunts annuels (capital restant dû). Les produits d’exploitation correspondent au total brut des produits de la première section. Au 31 décembre 2022, l’endettement brut s’élève à 2 709 M€ et les produits d’exploitation à 2 025 M€.
Analyse des résultats
A la fin de l’année 2022, l’encours de dette brute s’établit à 2 710 M€, soit +20 M€ par rapport à 2021. L’encours de dette est ainsi passé de 667 M€ en 2019 à 2 710 M€ (+2 042 M€) en 2022. Dans le même temps, les recettes d’exploitation ont nettement progressé, passant de 1 034 M€ en 2021 à 2 026 M€ en 2022, ce qui explique la baisse conséquente du ratio en 2022. La reprise progressive du trafic post-crise sanitaire, associée à la mise en œuvre des mécanismes européens de régulation tarifaire des redevances de navigation aérienne, permet à la DGAC de dessiner une trajectoire de désendettement à partir de 2023, qui se traduit dans la fixation d’une cible à 117 % en 2023. La cible d’encours de dette brute du BACEA au 31 décembre 2023, inscrite en LFI pour 2023, est de 2 599 M€, soit une baisse de –110 M€ par rapport à l’exécution 2022.
OBJECTIF
4 – S'assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe |
INDICATEUR
4.1 – Taux de recouvrement des recettes du budget annexe
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de recouvrement de la TAC | % | 98,9 | 82,57 | 90 | 96,8 | 99 |
Commentaires techniques
Source des données : agence comptable du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens ».
Mode de calcul : Les taux de recouvrement N sont calculés à partir des données de l’agence comptable au 31/12/N (RSTCA « vols N-1 ») et au 31 décembre N (TAC N-1). La méthodologie de calcul est modifiée en ce qu’elle permet de millésimer les taux qui étaient jusqu’ici calculés tous exercices confondus :
- taux de recouvrement de la RSTCA métropole : il s’agit d’un taux brut par période de vols. Le dénominateur est calculé en prenant en compte les titres de recettes pris en charge au titre d'une année de vols donnée, indépendamment de la situation des redevables (= incluant les compagnies en procédure collective (redressement, liquidation judiciaire)), montant duquel sont retranchés les réductions de titre et dégrèvements afférents à cette même période de vols. Le numérateur est constitué du montant des recouvrements RSTCA métropole comptabilisés sur les titres afférents à cette même année de vols. L’exclusion de l’outre-mer du calcul de la RSTCA provient du fait, qu’actuellement, certains services localisés outre-mer ne millésiment pas les périodes de vols sur les titres de recette lors de la prise en charge par les comptables dans le système d’information financier. Il en ressort l’impossibilité de calculer des taux par période de vol pour ces services. Une action a été menée en 2016 par la DSNA pour harmoniser les pratiques dans les services d’outre-mer.
- taux de recouvrement de la TAC : il s’agit d’un taux brut par exercice de prise en charge. Le dénominateur est calculé en prenant en compte les prises en charge de l'exercice N (titre de régularisation sur paiements spontanés, titres sur défaut de paiement et titres sur contrôles d'assiette), indépendamment de la période des vols et de la situation des redevables (incluant les compagnies en procédure collective (redressement, liquidation judiciaire)), montant duquel sont retranchés les réductions de titres et dégrèvements comptabilisés sur le même exercice. Le numérateur est constitué de l’ensemble des encaissements réels et des recettes d’ordre (admission en non-valeur et remise gracieuse) afférents aux titres pris en charge sur l'exercice considéré.
Analyse des résultats
Les mesures mises en œuvre par l’État d’une part, et le rétablissement progressif du trafic aérien d’autre part, ont limité les défaillances contributives des redevables de la taxe.
Associés à un pilotage fin de l’action en recouvrement, ces éléments ont permis de recouvrer 99,38 % de la part des créances bénéficiant d’un moratoire ou d’un plan de règlement. Le taux brut global pour 2022 s’établit quant à lui à 96,8 %, soit près de 7 points au-dessus de la cible initialement fixée à 90 %.
Cette bonne performance a conduit à fixer à 99 % la cible à atteindre pour chacun des exercices 2023 à 2025.
OBJECTIF
5 – Assurer la formation des élèves ingénieurs aux meilleures conditions économiques |
INDICATEUR
5.1 – Coût de la formation des élèves
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de la formation d'un élève ingénieur ENAC | €/élève | 61 761 | 65 110 | 61 000 | Non connu | 63000 |
Commentaires techniques
Source des données : comptabilité analytique de l’ENAC Mode de calcul :
Le coût unitaire est un coût complet qui comprend les coûts directs de fonctionnement associés à la formation (documentation pédagogique, fournitures et entretien divers des moyens pédagogiques, sous-traitance de formation, carburant et pièces détachées avion...), les coûts directs de personnel associés à la formation (enseignants et instructeurs, ainsi que techniciens de maintenance simulateur et avion), les coûts indirects de fonctionnement et de personnel (encadrement, fonctions administratives, logistique et autres fonctions support...) et les amortissements associés aux moyens utilisés pendant la formation. Le coût direct de la formation est obtenu par l’addition des coûts directs issus du logiciel financier et de la valorisation des temps imputés sur les promotions de l’ENAC. Au total ainsi obtenu on applique en cascade les taux de support pédagogique et de frais généraux issus de la comptabilité analytique de l’année précédant celle étudiée pour obtenir le coût complet de la formation. Pour obtenir le coût moyen à l’élève, on divise le montant total obtenu par le nombre moyen d’élèves formés par promotion sur l’année. Il s’agit d’un changement de méthode rendu nécessaire par les délais de production de cet indicateur pour le RAP de l’année n au mois de mars n+1 car les résultats complets de la comptabilité analytique ne sont disponibles qu’en juin n+1.
Analyse des résultats
Le coût unitaire de la formation d’un ingénieur ENAC est calculé en comptabilité analytique. Il s’agit un coût complet, qui prend en compte les coûts directement liés à la formation (documentation pédagogique, heures d’enseignement sur la formation, etc.) mais également une quote-part des frais de structure (charges fixes) de l’ENAC (charges liées aux fonctions support de l’ENAC, aux bâtiments, etc.). Selon les principes de la comptabilité analytique, ces charges fixes sont réparties au prorata des différentes activités, et notamment formations, de l’École.
Du fait de la crise sanitaire, les ressources propres de l’École et les activités associées ont baissé. En particulier, les effectifs formés sur ressources propres ont diminué (baisse du nombre de cadets en formation au pilotage ou d’élèves en master par exemple). Dans ces conditions, même si les frais de structure ENAC ont baissé au global du fait du plan d’économie mis en œuvre face à la crise, leur répartition analytique entre les différentes formations a été modifiée en défaveur des formations d’ingénieur ENAC, dont le volume est resté inchangé. Cette évolution, liée à la méthode retenue pour le calcul de l’indicateur, conduit donc à une hausse mathématique du coût analytique des formations IENAC, alors même que le coût direct de la formation a peu évolué.
Ainsi, malgré les économies réalisées en matière de fonctionnement, le coût unitaire de la formation d’un élève ingénieur ENAC a augmenté, à méthodologie constante, d’environ +5 % en 2021 par rapport à 2020.
En 2022, le changement de logiciel financier de l’ENAC et l’absence temporaire de fiabilisation des données analytiques de cet outil à fin 2022 ne permettent pas de produire l’indicateur selon la méthodologie retenue. Une extrapolation, au vu de l’activité de l’ENAC sur ressources propres, conduit, en première approximation, à un maintien du coût unitaire par rapport à 2021. La reprise d’activité constatée au cours de l’année 2022 devrait en revanche avoir un impact favorable et faire diminuer le coût unitaire des formations d’ingénieurs ENAC dès 2023.
OBJECTIF
6 – Faire de l'ENAC une école de référence dans le domaine du transport aérien en France et à l'étranger |
INDICATEUR
6.1 – Taux d'insertion professionnelle des élèves
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux d’insertion professionnelle des élèves civils ingénieurs (IENAC) six mois après la délivrance de leur diplôme | % | 92,6 | 81 | 85 | Non connu | 90 |
Commentaires techniques
Source des données : base de données « Aurion », outil de suivi de la scolarité des élèves à l’ENAC.
Mode de calcul : Chaque année, la conférence des grandes écoles (CGE) conduit une enquête sur l’insertion des jeunes diplômés. Pour y répondre, la direction des études de l’ENAC, avec la collaboration de l’association des anciens élèves, adresse un questionnaire aux nouveaux ingénieurs diplômés des deux années précédentes. Les résultats de l’année ne sont disponibles qu’à la fin du premier semestre de l’année qui suit la délivrance du diplôme. Ce questionnaire adressé en fin d’année civile permet, six mois environ après la délivrance du diplôme, de connaître le degré d’insertion dans le monde de travail des élèves de l’ENAC qui sont identifiés dès la signature de leur premier contrat de recrutement, quel que soit le type de contrat de travail (CDI, CDD), de poste et de secteur d’activité. Le taux constaté pour les ingénieurs IENAC est enfin comparé, dans un but d’étalonnage, avec le taux net d’emploi des diplômés de la dernière promotion ingénieurs de la conférence des grandes écoles. Il faut noter que la scolarité à la carte de la troisième année (période de substitution à l’étranger, puis stage en entreprise) a entraîné un allongement de la scolarité pour certains élèves pouvant aller jusqu’en décembre.
Analyse des résultats
La crise sanitaire débutée en 2020 s’est poursuivie en 2021 et a eu un impact fort sur l’insertion des jeunes diplômés ingénieurs ENAC. La baisse du taux d’insertion constatée en 2021 est conforme à ce qui avait été prévu et reste conjoncturelle compte tenu de la reprise dans le secteur de l’aviation. Pour l’année 2022, les résultats de l’enquête de la Conférence des Grandes Écoles (CGE) ne sont pas disponibles à ce stade (prévus pour mars 2023), mais les premiers éléments montrent une nette reprise des embauches du secteur et du taux d’employabilité des IENAC civils. La cible 2022 devrait donc être atteinte voire dépassée.