$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#105)

$@FwLOVariable(libelleProg#Action de la France en Europe et dans le monde)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Coordination de l'action diplomatique

73 202 674
69 141 014

24 868 335
23 167 664

98 073 509
92 308 678

73 202 674
69 141 014

24 868 335
23 258 902

98 073 509
92 399 916

02 – Action européenne

11 693 199
12 124 842

132 145 965
102 113 460

143 839 164
114 238 302

11 693 199
12 124 842

132 145 965
102 113 460

143 839 164
114 238 302

04 – Contributions internationales

 
 

652 207 085
674 034 053

652 207 085
674 034 053

 
 

652 207 085
674 034 053

652 207 085
674 034 053

05 – Coopération de sécurité et de défense

73 748 282
65 729 339

36 297 645
33 362 407

115 480 927
99 091 746

73 748 282
65 729 339

36 297 645
32 659 146

115 480 927
98 388 485

06 – Soutien

135 708 152
132 653 856

121 413 752
122 560 106

257 491 904
255 213 962

135 708 152
132 653 856

124 403 725
117 078 575

260 481 877
249 732 431

07 – Réseau diplomatique

429 091 620
432 955 065

260 604 210
250 638 525

692 595 830
683 593 590

429 091 620
432 955 065

260 404 210
250 530 928

692 395 830
683 485 993

Total des crédits prévus en LFI *

723 443 927

1 227 536 992

1 950 980 919

723 443 927

1 230 326 965

1 953 770 892

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+2 396 287

+56 835 306

+59 231 593

+2 396 287

+18 907 766

+21 304 053

Total des crédits ouverts

725 840 214

1 284 372 298

2 010 212 512

725 840 214

1 249 234 731

1 975 074 945

Total des crédits consommés

712 604 117

1 205 876 214

1 918 480 331

712 604 117

1 199 675 063

1 912 279 180

Crédits ouverts - crédits consommés

+13 236 097

+78 496 084

+91 732 181

+13 236 097

+49 559 668

+62 795 766


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

723 443 927

1 145 754 025

1 869 197 952

723 443 927

1 148 543 998

1 871 987 925

Amendements

0

+81 782 967

+81 782 967

0

+81 782 967

+81 782 967

LFI

723 443 927

1 227 536 992

1 950 980 919

723 443 927

1 230 326 965

1 953 770 892

 

Les crédits du programme 105 inscrits dans le projet de loi de finances (PLF) puis en loi de finances initiale (LFI) pour 2022 s’élevaient à 723 443 927 € dont 601 265 592 M€ en AE et CP de titre 2 HCAS et 122 178 335 M€ de crédits CAS « Pensions ».

Hors T2, un amendement gouvernemental (n° 1955) a augmenté les crédits du programme de 82,8 M€ en AE et en CP au titre de la FEP et un second amendement (n° 903) a minoré les crédits de ‑1,1 M€ dans le cadre du plan achats de l’État .


Le programme 105, qui regroupe une partie des dépenses de personnel des services en administration centrale et dans les implantations à l’étranger, n’a fait l’objet d’aucun amendement parlementaire. Par conséquent, les crédits de titre 2 du programme 105 n’ont été ni majorés ni minorés.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Crédits de titre 2


Les ressources du programme 105 fixées en LFI 2022 ont été modifiées en cours de gestion à la suite des mouvements réglementaires suivants :


  • décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 portant transfert de 53 k€ de crédits de titre 2 hors CAS Pensions à destination du programme 105 en provenance du programme 212 « Soutien de la politique de défense » relevant du ministère des Armées ;

  • arrêté du 25 octobre 2022 portant répartition de crédits de titre 2 en provenance du programme 551 à destination du programme 105 (2,34 M€).


Après mouvements de crédits en gestion, les crédits de titre 2 ouverts étaient de 725,84 M€ en AE et en CP.


L’exécution en crédits de titre 2 pour 2022 s’est élevée à 712,6 M€ en AE et en CP. Au 31 décembre 2022, le programme 105 a consommé 98,2 % des crédits de titre 2 disponibles.


Crédits hors titre 2  :

Trois arrêtés datés des 25 janvier, 1er février et 16 mars 2022 portant report de crédits 2021 sur la gestion 2022 se sont traduits par l’ouverture de crédits à hauteur de 68,8 M€ en AE et 33,2 M€ en CP.


Le programme a fait l’objet de décrets de transfert entraînant une diminution des crédits de 23,95 M€ en AE et 23,48 M€ en CP, se décomposant de la façon suivante :


-Transferts entrants pour un total de 11,84 M€ en AE et 12,31 M€ en CP :

  • Deux transferts en provenance du ministère des Armées (P144 « Environnement et prospective de la politique de défense ») au titre de sa contribution au financement pour les personnels affectés dans les enceintes diplomatiques (9,26 M€ en AE et 9,73 M€ en CP), et de la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA ; 0,04 M€ en AE et CP);

  • Deux transferts en provenance des ministères de la Culture (P224 ; 0,01 M€ en AE et en CP) et de l’Éducation nationale (P230 ; 0,01 M€ en AE et en CP) pour le financement en faveur de l’association mémorielle IBUKA ;

  • Un transfert en provenance des services du Premier ministre (P359 ; 1,29 M€ en AE et en CP) au titre du remboursement du dépassement du budget du Forum des Mondes Méditerranéens ;

  • Trois transferts en provenance des ministères des Armées (P144 ; 0,25 M€ en AE et en CP), de la Transition écologique (P217 ; 0,25 M€ en AE et en CP) et de l’Économie et des Finances (P134 ; 0,25 M€ en AE et en CP) au titre du financement de l’édition 2022 du « Forum de Paris sur la paix » ;

  • Deux transferts en provenance des ministères économiques et financiers (P218, 0,24 M€ en AE et en CP) et du ministère de la transition énergétique (P113 ; 0,24 M€ en AE et en CP) dans le cadre du contentieux arbitral relatif à la Montagne d’Or.


- Transferts sortants pour un total de 35,79 M€ en AE et CP :


  • 4 transferts sortants vers le ministère des armées (P178 « Préparation et emploi des forces ») pour :

    - La FEP pillier 2 « Enveloppe Ukraine » (29,2 M€ en AE et CP) ;

    - Deux commandes auprès du titulaire d’un marché porté par le ministère des Armées (0,43 M€ en AE et CP) ;

    - Le remboursement des frais associés aux prestations de formation de stagiaires étrangers (DCSD) (5,6 M€ en AE et CP);

  • Un transfert sortant vers le ministère de la Culture (P224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ») dans le cadre de la convention MAC et VITAM pour l’archivage numérique (0,27 M€ en AE et CP) ;

  • Un transfert sortant vers le ministère de la Transition écologique et solidaire (P217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ») pour l’élaboration du Web conférence (0,002 M€ en AE et en CP) ;

  • Un transfert sortant vers le ministère de l’Intérieur (P152 « Gendarmerie nationale ») pour le renforcement des matériels de sécurité pour le GIGN basé à Mossoul (0,18 M€ en AE et CP) ;

  • Un transfert sortant vers le secrétariat général des ministères économiques et financiers (P218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières ») au titre de la marque employeur pour la fonction publique (6 215 € en AE et en CP) ;

  • Un transfert sortant vers les services du Premier ministre (P129 « Coordination du travail gouvernemental ») pour le projet démarches simplifiées (DS) visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie sous la forme d’une application Open source (0,08 M€ en AE et en CP).


Trois virements d’un montant total de 0,78 M€ € en AE et CP ont été effectués en 2022 dont :


  • du P209 vers le P105 = 0,11M € en AE=CP pour le Forum des Mondes Méditerranéens ;

  • du P185 vers le P105 = 0,35 M€ en AE=CP pour la régularisation de recettes indûment imputées sur une ADP du P185 ;

  • du P209 vers le P 105 = 0,32 M€ en AE = CP montant correspondant au solde restant pour la contribution au Forum des mondes méditerranéens.


Dans le cadre de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, 3,3 M€ en AE et 6,1 M€ en CP ont été annulés sur le programme.





 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Crédits de titre 2 :

Le programme 105 ne comporte aucun fonds de concours ou dispositif d’attribution de produit.


Crédits hors titre 2 :

Le programme 105 a bénéficié d’ouverture de crédits au titre des fonds de concours en HT2, soit 9 881 426 € en AE et en CP.

Le programme 105 a bénéficié d’ouverture de crédits au titre des attributions de produits HT2, soit 4 648 154 € en AE et en CP.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

3 617 220

49 101 480

52 718 700

3 617 220

49 213 079

52 830 299

Surgels

0

60 720 501

60 720 501

0

60 720 501

60 720 501

Dégels

0

-65 801 480

-65 801 480

0

-63 112 136

-63 112 136

Annulations / réserve en cours de gestion

0

-40 720 501

-40 720 501

0

-40 720 501

-40 720 501

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

3 617 220

3 300 000

6 917 220

3 617 220

6 100 943

9 718 163

 

Le dispositif de mise en réserve initiale 2022 a été constitué d’un gel de la réserve de précaution instituée selon le 4° bis de l’article 51 de la LOLF, calculée sur la base de 0,5 % des crédits de titre 2 s’élevant ainsi pour les crédits de titre 2, à 3 617 220 € en AE et en CP. En fin de gestion, la réserve de précaution portant sur les crédits de titre 2 du programme a été dégelée dans son intégralité.

 

Les crédits T2 du programme 105 n’ont été impactés par aucun mouvement de fongibilité asymétrique en 2022.

 

Crédits Hors titre 2

En début de gestion, la réserve de précaution s’élevait, s’agissant des crédits hors titre 2, à 49,1 en AE et 49,2 M€ en CP.

Un surgel de 20 M€ (AE=CP) a eu lieu en février 2022 au titre de l’appel à contribution sur la Facilité européenne de paix.

Dans le cadre de la fin de gestion, la réserve a été dégelée à hauteur de 65,8 M€ en AE et 63,1 M€ en CP, afin de faire face aux aléas rencontrés en cours gestion, notamment l’effet change sur les contributions versées en devises, les conséquences de l’inflation et des dépenses de sécurisation de postes sensibles.

Dans le cadre de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 , 3,3 M€ en AE et 6,1 M€ en CP ont été annulés sur la réserve de précaution du programme.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2021

(1)

Réalisation

2021

(2)

LFI + LFR

2022

(3)

Transferts
de gestion
2022

(4)

Réalisation

2022

(5)

Écart à
LFI + LFR 2022
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

0,00

2 120,40

2 244,00

0,00

2 101,55

-142,45

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

0,00

1 550,83

1 524,00

0,00

1 552,87

+28,87

1103 – CDD et volontaires internationaux

0,00

878,02

614,00

0,00

866,86

+252,86

1104 – Militaires

0,00

612,90

640,00

0,00

638,07

-1,93

1105 – Agents de droit local

0,00

3 047,81

3 097,00

0,00

3 013,08

-83,92

Total

0,00

8 209,96

8 119,00

0,00

8 172,43

+53,43


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2022

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact du
schéma d'emplois
2022 sur 2022

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

0,00

-1,00

+0,10

-17,95

+25,09

-43,04

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

0,00

+1,00

0,00

+1,04

-22,60

+23,64

1103 – CDD et volontaires internationaux

0,00

0,00

0,00

-11,16

+31,47

-42,63

1104 – Militaires

0,00

0,00

+0,07

+25,10

+12,29

+12,81

1105 – Agents de droit local

0,00

+1,00

+0,06

-35,79

-24,94

-10,85

Total

0,00

+1,00

+0,23

-38,76

+21,31

-60,07

 

Le plafond d’emplois ministériel voté en loi de finances initiale pour 2022 s’élevait à 13 566 ETPT. Il a été porté à 13 616 ETPT par la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, soit +50 ETPT au titre de la consommation des emplois créés dans le cadre de présidence française du Conseil de l’Union européenne. La consommation 2022 du plafond d’emplois ministériel s’élève à 13 598 ETPT, soit 99,9 %.

 

Par catégorie LOLF, l’exécution 2022 par rapport au plafond établi en LFR s’établit comme suit :

 

  • catégorie G1 : la consommation se situe à 2 800 ETPT, soit 93,6 % du plafond d’emplois ;

  • catégorie G2 : la consommation se situe à 2 717 ETPT, soit 100,1 % du plafond d’emplois ;

  • catégorie G3 : la consommation se situe à 2 508 ETPT, soit 110,1 % du plafond d’emplois ;

  • catégorie G4 : la consommation se situe à 638 ETPT, soit 99,7 % du plafond d’emplois ;

  • catégorie G5 : la consommation se situe à 4 935 ETPT, soit 98,9 % du plafond d’emplois.

 

La consommation du programme 105 s’établit au total à 8 172 ETPT pour une dotation de 8 069 ETPT en loi de finances initiale, qui a été portée à 8 119 ETPT par la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, soit +50 ETPT au titre de la consommation des emplois créés dans le cadre de présidence française du Conseil de l’Union européenne.

 

L’effectif rémunéré par le programme 105 est composé à 47,47 % d’agents contractuels. Si l’on exclut la catégorie G5 (agents de droit local), les agents contractuels exercent majoritairement leurs fonctions dans les métiers pour lesquels il n’existe pas de filière spécifique au sein de la fonction publique, notamment pour les métiers techniques tels que celui de la communication et de l’informatique de haut niveau.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

635,00

-110,00

7,48

629,20

0,00

8,25

-5,80

0,00

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

350,00

0,00

8,77

324,29

0,00

7,56

-25,71

0,00

1103 – CDD et volontaires internationaux

435,00

0,00

6,76

421,19

0,00

7,77

-13,81

0,00

1104 – Militaires

186,00

0,00

8,88

185,13

0,00

8,03

-0,87

0,00

1105 – Agents de droit local

298,00

0,00

7,66

259,06

0,00

7,36

-38,94

0,00

Total

1 904,00

-110,00

1 818,87

0,00

-85,13

0,00

 

En 2022, l’absence de schéma d’emplois a permis au MEAE de stabiliser ses effectifs tout en poursuivant sa gestion dynamique des emplois afin de répondre au mieux aux priorités politiques et à la charge de travail des postes diplomatiques et consulaires.


En gestion 2022, toutes catégories d’emploi confondues, la mise en œuvre du schéma d’emplois à 0 a été respectée. Le solde constaté des ETP s’élève à ‑90 du fait de la suppression des postes créés temporairement à partir de 2020 dans le cadre de la PFUE.


Hors transferts et hors PFUE, l’exécution du schéma d’emplois est en effet la suivante :



Catégories d’emplois

Schéma d’emplois 2022 en ETP prévu en PLF (hors PFUE)

Bilan de l’exécution 2022 en ETP au périmètre ministériel (dont ETP PFUE supprimés)

 G1 - Titulaires/CDI centrale

0

38

G2 - Titulaires/CDI étranger

0

‑39

G3 - CDD et VI

0

‑23

G4 – Militaires

0

‑1

G5 – ADL

0

‑65

Total

0

‑90



Le schéma d’emplois exécuté en 2022 résulte de l’exercice annuel de programmation des effectifs, qui est postérieur à la rédaction du PAP, et de la mise en œuvre du plan de recrutement des agents titulaires.


Les écarts au schéma d’emplois constatés par catégorie s’expliquent de la façon suivante :


  • la suppression des 90 postes temporaires créés dans le cadre de la PFUE a libéré les agents titulaires qui occupaient ces postes, notamment à l’étranger. Ces agents peuvent à nouveau occuper des postes pérennes, limitant en partie le recours à des agents contractuels.


  • les autres variations sont liées à la mise en œuvre de l’exercice de programmation des effectifs qui a notamment conduit à des redéploiements entre catégories. La poursuite de la rationalisation des fonctions soutien dans les postes à l’étranger a par exemple conduit à des suppressions de postes occupés par des agents de droit local (G5).


Les résultats présentés ci-dessus constituent le solde des mesures prises à l’étranger : le MEAE mène une gestion dynamique de son réseau afin de préserver son adaptation aux enjeux auxquels la diplomatie française est confrontée, dans le domaine politique, comme dans le domaine consulaire, celui de la sécurité, de la coopération militaire et de la coopération et l’action culturelle.


  • CONSOMMATION DES ETP PAR CORPS :


La répartition par corps des effectifs titulaires du MEAE est la suivante (résultats au 31 décembre 2022 incluant les agents détachés dans les corps du MEAE) :


Programme

LOLF

Cat A

AMB/MP/EF

Cat A

CAE

Cat A

SAE

Cat A

ASIC

Cat A

autres

Cat B

SCH

Cat B

SESIC

Cat B

autres

Cat C

ADJCH

Cat C

ADJTEC

Total

105

218

415

648

85

62

416

153

31

1358

100

3486

151

9

62

87

0

8

346

0

0

978

12

1502

185

3

25

48

0

0

21

0

0

15

0

112

209

17

24

110

0

0

39

0

0

45

0

235

Total

247

526

893

85

70

822

153

31

2396

112

5335


AMB/ambassadeur de France, MP/ministre plénipotentiaire, EF/emploi fonctionnel, CAE/conseiller des affaires étrangères, SAE/secrétaire des affaires étrangères, ASIC/attaché des systèmes d’information et de communication, SCH/secrétaire de chancellerie, SESIC/secrétaire des systèmes d’information et de communication, ADJCH/adjoint administratif de chancellerie, ADJTEC/adjoint technique de chancellerie


 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
du schéma
d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

2 244,00

2 101,55

-1,00

0,00

+0,10

-17,95

+25,09

-43,04

Services à l'étranger

4 603,00

4 565,95

+2,00

0,00

+0,13

-34,69

-47,54

+12,85

Autres

1 222,00

1 504,93

0,00

0,00

0,00

+13,88

+43,76

-29,88

Total

8 069,00

8 172,43

+1,00

0,00

+0,23

-38,76

+21,31

-60,07

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2022
Réalisation

Administration centrale

0,00

2 098,37

Services à l'étranger

0,00

4 577,54

Autres

0,00

1 550,53

Total

0,00

8 226,44

 

Il n’est pas possible de répartir de façon prévisionnelle les personnels relevant de la catégorie G3 « CDD et volontaires internationaux » et ceux de la catégorie G4 « militaires » entre administration centrale et services à l’étranger. Ils sont donc inscrits par défaut dans la rubrique « autres » en LFI.


A titre indicatif, sur le périmètre ministériel, la consommation de la catégorie G3 s’élève à 1 767 ETPT à l’étranger et à 741 ETPT en administration centrale. La catégorie G4 compte 578 ETPT à l’étranger et 60 ETPT en administration centrale.


 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Coordination de l'action diplomatique

841,00

851,78

02 – Action européenne

105,00

106,35

05 – Coopération de sécurité et de défense

366,00

370,69

06 – Soutien

1 491,00

1 510,11

07 – Réseau diplomatique

5 266,00

5 333,50

Total

8 069,00

8 172,43

Transferts en gestion

0,00

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2021-2022

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

74,00

0,88

0,00

 

Au 31 décembre 2022, le MEAE accueillait 74 apprentis sur le programme 105.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2021

Prévision
LFI 2022

Exécution
2022

Rémunération d’activité

517 252 917

555 594 706

544 523 530

Cotisations et contributions sociales

157 888 514

163 635 787

161 855 618

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

115 272 081

122 178 335

116 586 280

    – Civils (y.c. ATI)

86 461 232

91 580 400

88 116 948

    – Militaires

28 810 849

30 597 935

28 469 332

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

800

 

 

Autres cotisations

42 615 633

41 457 452

45 269 338

Prestations sociales et allocations diverses

4 285 787

4 213 434

6 224 968

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

679 427 218

723 443 927

712 604 117

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

564 155 137

601 265 592

596 017 836

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

La ventilation par catégorie budgétaire des crédits de titre 2 du programme 105 se présente de la façon suivante :


Programme 105

Catégorie 21 - Rémunérations d’activités

Catégorie 22 - Cotisations et contributions sociales

Catégorie 23 - Prestations sociales et allocations diverses

Total des crédits de titre 2

Action 01 - Personnel concourant à l’action coordination de l’action diplomatique

55 271 542

13 852 103

17 370

69 141 015

Action 02 - Personnel concourant à l’action européenne

10 052 795

2 072 047


12 124 842

Action 05 - Personnel concourant à l’action coopération de sécurité et de défense

46 284 500

19 414 419

30 420

65 729 339

Action 06 - Personnel concourant à l’action soutien

69 277 910

63 375 946


132 653 856

Action 07 - Réseau diplomatique

363 636 784

63 141 103

6 177 178

432 955 065

Total

544 523 530

161 855 618

6 224 968

712 604 116


Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale « Pensions » a été de 88,1 M€ pour les personnels civils (calculé sur la base d’un taux de 74.6 %) et de 28,5 M€ pour les personnels militaires (calculé sur la base d’un taux de 126.07 %).


Le montant des allocations de retour à l’emploi versées en 2022 est de 1,4 M€.


 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2021 retraitée

562,25

Exécution 2021 hors CAS Pensions

564,16

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021

0,19

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,10

    – GIPA

-0,08

    – Indemnisation des jours de CET

-1,32

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

-0,70

Impact du schéma d'emplois

-3,06

EAP schéma d'emplois 2021

2,95

Schéma d'emplois 2022

-6,02

Mesures catégorielles

11,26

Mesures générales

6,14

Rebasage de la GIPA

0,08

Variation du point de la fonction publique

6,06

Mesures bas salaires

 

GVT solde

3,80

GVT positif

6,03

GVT négatif

-2,23

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,12

Indemnisation des jours de CET

1,12

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

 

Autres variations des dépenses de personnel

14,51

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

1,94

Autres variations

12,57

Total

596,02

 

Le socle d’exécution 2021 hors CAS « Pensions » du programme 105 à hauteur de 562,25 M€ HCAS tient compte du débasage de dépenses au profil atypique, parmi lesquelles la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), le compte épargne-temps (CET) pour un total de ‑2,1 M€.


L’impact du schéma d’emplois est de ‑3,06 M€ dont +2,95 M€ correspondant à l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2021 et ‑6,02 M€ correspondant au schéma d’emplois 2022. Le montant des mesures catégorielles s’élève à +11,26 M€, quant à l’impact de la revalorisation au 1er juillet 2022 du point d’indice sur les rémunérations, il est de +6,06 M€.


Au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008), 82 624 € ont été versés en 2022 à 138 bénéficiaires.


La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » correspond au rebasage de 1,12 M€ au titre du compte épargne-temps.


Le GVT positif (ou effet de carrière) du programme 105 est évalué à 6,03 M€ (soit 1,01 % de la masse salariale hors CAS « Pensions »), compte tenu de l’évolution indiciaire des agents et des mesures de fidélisation pour les agents de droit local. L’impact du GVT négatif (ou effet de noria) est valorisé à ‑2,23 M€ (‑0,37 % de la masse salariale HCAS), soit un solde de 3,8 M€ (0,43 %).


Enfin, la ligne « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » regroupe les autres facteurs explicatifs de variation de la masse salariale hors CAS, notamment les effets de l’inflation sur la rémunération des personnels expatriés (13,6 M€).

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

60 295

60 904

61 513

28 414

28 701

28 988

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

142 002

143 436

144 870

31 387

31 704

32 021

1103 – CDD et volontaires internationaux

84 884

85 742

86 599

31 767

32 088

32 409

1104 – Militaires

102 438

103 473

104 507

29 526

29 824

30 122

1105 – Agents de droit local

26 829

27 100

27 371

22 493

22 720

22 947

 

Nota : Les coûts moyens d’entrée de toutes les catégories LOLF sont inférieurs aux coûts moyens de sortie en raison du profil moins expérimenté des agents nouvellement recrutés.


La revalorisation au 1er juillet 2022 du point d’indice sur les rémunérations a impacté les rémunérations des catégories G1/G2/G3 et G4.


Les coûts globaux des agents de droit local (ADL - catégorie G5) sont calculés au prorata des plafonds d’emplois exécutés, sur l’ensemble des crédits 2022, hors prestations sociales et hors indemnités de fin de fonctions.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en année
pleine

Mesures statutaires

1 416 137

1 416 137

Valorisation des fonctions d’expertise

17

G1

Tous

01-2022

12

138 663

138 663

Doublement du nombre d'apprentis

43

G3

Tous

01-2022

12

450 000

450 000

Fluidification du déroulement des carrières

603

G1/G2

Tous

01-2022

12

827 474

827 474

Mesures indemnitaires

9 845 130

9 845 130

Mesure d’accompagnement à la mobilité

8

G1/G2

Tous

01-2022

12

656 515

656 515

Autres mesures (dont révision de la cartographie)

62

G1

Tous

01-2022

12

112 500

112 500

1ère tranche du plan de convergence des rémunérations des CDD en administration centrale

491

G3

Tous

01-2022

12

1 011 449

1 011 449

Réforme des astreintes et interventions

576

G1

Tous

01-2022

12

92 800

92 800

Mesures en faveur des ADL

684

G5

Tous

01-2022

12

1 028 816

1 028 816

Revalorisation des rémunérations des titulaires et CDI en administration centrale

2 098

G1

Tous

01-2022

12

6 943 050

6 943 050

Total

11 261 267

11 261 267

 

En 2022, le montant exécuté des mesures catégorielles est de 11,26 M€ sur le programme 105 et est inférieur au montant inscrit dans le projet de loi de finances, notamment du fait de départs définitifs moins nombreux que prévus ainsi que de la non-réalisation de la convergence des rémunérations des agents de droit local affectés en ambassades avec les grilles des agents de droit local affectés dans les établissements autonomie financière. 


L’enveloppe consacrée aux mesures catégorielles a permis de financer en 2022 :


  • une revalorisation des rémunérations des agents titulaires et CDI en administration centrale (révision des barèmes des primes IFSE) ;

  • les mesures liées à la mise en place du corps d’extinction des conseillers des affaires étrangères et ministres plénipotentiaires ;

  • le premier volet d’un plan de convergence des rémunérations des contractuels de droit public affectés en administration centrale avec celles des titulaires, à fonctions identiques (volet qui a consisté à « répliquer » sur le salaire des contractuels la mesure de hausse de l’IFSE des agents titulaires) ;

  • des mesures de valorisation des fonctions d’expertise (augmentation du nombre d’emplois de chef de service, de sous-directeur, de directeur de projet et d’expert de haut niveau dans les départements ministériels) ;

  • le doublement du nombre d’apprentis ;

  • des mesures d’accompagnement à la mobilité.


Le coût de ces mesures s’élève à 15,4 millions d’euros sur le périmètre ministériel, dont 14,4 millions d’euros pour la mission Action extérieure de l’État.

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

677

1 485 851

 

1 485 851

Logement

239

4 066 444

 

4 066 444

Famille, vacances

46

202 906

 

202 906

Mutuelles, associations

11 748

1 433 427

 

1 433 427

Prévention / secours

3 043

375 415

 

375 415

Autres

 

107 643

 

107 643

Total

7 671 686

 

7 671 686

 

Les dépenses de restauration concernent la participation du ministère au coût des repas pris par ses agents dans les restaurants administratifs du ministère à Paris et à Nantes ainsi que dans les restaurants inter-administratifs ou d’entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs en région parisienne et à Nantes. Le montant des dépenses de restauration sont restés à un niveau élevé en 2022 avec le retour sur site de nombreux agents (677 repas servis en moyenne chaque jour) et les augmentations des coûts de restauration en lien avec l’inflation. Ces dépenses impliquent également le coût d’une assistance à maîtrise d’ouvrage pour le suivi du marché de restauration à Paris et son renouvellement ainsi que le renouvellement de matériels de cuisine pour les restaurants du MEAE.

Les dépenses de logement concernent principalement les conventions de réservation pluriannuelles passées avec des bailleurs sociaux, et dans une moindre mesure, le paiement de loyers d’inoccupation et de l’hébergement d’urgence. Un effort important a été fait en 2022 pour le logement social des agents du MEAE et une mesure nouvelle de 4 M€ supplémentaires a permis de souscrire de nouvelles conventions de réservations visant à couvrir la majeure partie de la demande exprimée. Ainsi, 5,88 M€ d’AE et 4,05 M€ de CP ont ainsi été consacrés à la signature de nouvelles conventions et à la livraison de logements ce qui correspond à la réservation de 153 logements sociaux et 20 logements temporaires et à la livraison effective de 56 logements. La différence entre AE et CP s’explique par le fait que l’administration engage la totalité des AE à la signature d’une convention, et liquide, conformément aux conventions signées avec les bailleurs sociaux, la moitié des CP de la réservation à la signature et le solde à l’entrée dans les lieux du locataire donc à la livraison effective.

Les dépenses crèche correspondent à la réservation de berceaux en crèche. La consommation intègre 0,05 M€ de rétablissements de crédits liés au paiement de la prestation de service enfance et jeunesse (PSEJ) par la Caisse d’allocations familiales. 

Les dépenses de mutuelle et associations correspondent aux subventions versées en 2022 à la Mutuelle des affaires étrangères (1,08 M€), avec laquelle le ministère est lié par convention sur la période 2017-2024 en tant qu’organisme assureur de référence, au paiement d’une assistance à maîtrise d’ouvrage spécialisé en actuariat (en application du décret n° 2022-633 du 22 avril 2022 relatif à la protection sociale complémentaire en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident dans la fonction publique de l’État) à hauteur de 0,02 M€ ainsi qu’au versement de subventions à diverses associations à caractère social à hauteur de 0,33 M€. Ces dernières proposent des activités artistiques, culturelles et sportives ou mènent des actions sociales au bénéfice du personnel, des retraités et de leur famille.

Les dépenses de prévention concernent la prise en charge des frais médicaux induits par les départs et retours de poste des agents (consultations, analyses médicales) mais également les moyens matériels de la médecine de prévention, dont l’activité s’est traduit par les consultations et avis rendus (visites de départ en poste, recrutement, titularisation, visite quinquennale ou surveillance médicale spécifique). Ces dépenses intègrent également les remboursements des frais médicaux des agents de droit local de 12 postes ne bénéficiant pas d’un système assurantiel satisfaisant et la prise en charge de secours à caractère médico-social pour 7 agents de droit local pour un montant total de 0,12 M€.

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   CROCUS

DESCRIPTION DU PROJET


L'outil de comptabilité à l'étranger « Crocus », successeur de « Corège », a reçu l'avis conforme de la DINSIC le 16 février 2017 suivant l’article 3 du décret 2014-879 du 1er août 2014 relatif au système d’information et de communication de l’État. Il vise à moderniser la gestion et la comptabilité des postes diplomatiques et consulaires en s’appuyant sur des solutions innovantes simplifiant et fiabilisant l’action des gestionnaires comptables à l'étranger. Il proposera notamment un modèle organisationnel adaptable aux multiples configurations, du plus grand poste au plus petit poste à présence diplomatique (PPD) à l’étranger, un volet programmation, une comptabilité patrimoniale ainsi qu'une comptabilité d’analyse des coûts.



 

Année de lancement du projet

2016

Financement

0105-06

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

4,90

4,90

2,00

2,00

2,07

2,07

0,70

0,70

0,70

0,70

0,20

0,20

0,00

0,00

9,87

9,87

Titre 2

1,95

1,95

0,40

0,40

0,30

0,30

0,28

0,28

0,20

0,20

0,00

0,00

0,00

0,00

2,85

2,85

Total

6,85

6,85

2,40

2,40

2,37

2,37

0,98

0,98

0,90

0,90

0,20

0,20

0,00

0,00

12,72

12,72


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,60

12,72

+0,95 %

Durée totale en mois

59

72

+22,03 %

 

L’ensemble des postes du réseau sont dotés de CROCUS depuis le 1er janvier 2022. Une nouvelle version de l’application a été déployée fin 2020, fournissant les fonctionnalités nécessaires pour que les postes situés dans la zone euro puissent utiliser l’application dès janvier 2021 (13 pays concernés).

Le lancement effectif de CROCUS dans l’ensemble des postes entraîne le passage en MCO (maintien en condition opérationnelle) de cette application à partir de 2023.

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

0,45

0,45

Gain annuel en M€ en titre 2

2,80

2,80

Gain annuel moyen en ETPT

0

0

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

43,50

43,50

Délai de retour en années

10

10

+3,09 %

 


Les gains sont estimés en prévision d'une part de la diminution des dépenses en régie liée à la mise en place de moyens modernes de paiement comme la « carte achat » et d'autre part à la réduction des frais de transport de 5,5 tonnes de pièces comptables acheminées aujourd'hui jusqu'à la Cour des comptes par avion, transporteur express et camion.

 

   SAPHIR

DESCRIPTION DU projet


Le projet « Saphir » (système d’archivage pour l’histoire, l’information et la recherche) a pour but de mettre en œuvre un système d’archivage électronique basé sur le logiciel « Vitam », lancé officiellement le 9 mars 2015 et auquel les ministères de la Culture, des Armées, des Affaires étrangères ainsi que les Services du Premier ministre se sont associés pour créer et maintenir une solution logicielle qui réponde aux problématiques d’archivage électronique pour l’État. « Saphir » permet de répondre aux besoins de conservation au format électronique et sur le long terme de la totalité de la production dématérialisée du ministère des Affaires étrangères. On citera notamment la correspondance diplomatique, les bases de données documentaires, les données des applications consulaires (état civil, registre mondial), les supports particuliers (documents numérisés, image, texte et son) ainsi que les données de l’intranet ministériel.


 

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 105 - Soutien

Zone fonctionnelle principale

Archives définitives

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,18

3,18

0,45

0,37

0,72

0,67

0,96

0,96

0,82

0,87

0,77

0,77

0,80

0,80

6,74

6,66

Titre 2

2,00

2,00

0,30

0,30

0,25

0,25

0,25

0,25

0,25

0,25

0,25

0,25

0,08

0,08

3,13

3,13

Total

5,18

5,18

0,75

0,67

0,97

0,92

1,21

1,21

1,07

1,12

1,02

1,02

0,88

0,88

9,87

9,79


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

3,35

9,79

+192,24 %

Durée totale en mois

45

96

+113,33 %

 

Après une version pilote déployée en mai 2019, la suite de l’année a été consacrée au développement des fonctionnalités nécessaires à la première version cible, ainsi qu’à la stabilisation de ce système à l’architecture complexe. Le déploiement a été repoussé en mars 2020, mais stoppé suite au confinement. A l’été, des travaux ont pu reprendre afin de déployer le système complet en production, mais aussi de mener à bien une chaîne automatisée de versement d’archives. La fin de l’année a été consacrée à l’étude de la mise en œuvre d’un troisième système de stockage (dit « offre froide »).

Il reste encore des pans fonctionnels non aboutis, en cours de priorisation, qui devront faire l’objet d’un arbitrage afin de déterminer les conditions d’atterrissage du projet. La grande complexité technique du projet à laquelle s’est ajoutée la crise sanitaire, a conduit à repousser à 7 ans (au lieu de 6 ans en 2020), la durée totale du projet, afin notamment de terminer les pilotes de versement automatiques et de mettre en œuvre le stockage sur bande.

 

Le projet s'inscrit dans le « cadre stratégique commun de modernisation des archives » de la circulaire du Premier ministre N°5815/SG du 7 octobre 2015.
Il est destiné à répondre à l'obligation légale d'archivage. Les gains sont difficilement chiffrables étant donné qu'il est question d'une valeur non destructive ; le projet ne permet pas d'engendrer des gains, mais de se prémunir d'une perte.

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2022

 

CP 2022

 

 

 

AE ouvertes en 2022 *
(E1)

1 284 372 298

 

CP ouverts en 2022 *
(P1)

1 249 234 731

 

 

 

AE engagées en 2022
(E2)

1 205 876 214

 

CP consommés en 2022
(P2)

1 199 675 063

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E3)

35 131 118

 

dont CP consommés en
2022 sur engagements
antérieurs à 2022

(P3 = P2 – P4)

33 200 049

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E4 = E1 – E2 – E3)

43 364 966

 

dont CP consommés
en 2022 sur
engagements 2022

(P4)

1 166 475 014

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 brut
(R1)

119 251 848

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
(R2)

151 313

 

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 net

(R3 = R1 + R2)

119 403 161



CP consommés en 2022
sur engagements
antérieurs à 2022
(P3 = P2 – P4)

33 200 049



=

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R4 = R3 – P3)

86 203 112

 

 

AE engagées en 2022


(E2)

1 205 876 214



CP consommés en 2022
sur engagements 2022

(P4)

1 166 475 014



=

Engagements 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R5 = E2 – P4)

39 401 200

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

(R6 = R4 + R5)

125 604 313

 

 

Estimation des CP 2023
sur engagements non
couverts au 31/12/2022
(P5)

34 056 891


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2023
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2022
(P6 = R6 – P5)

91 547 422

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Coordination de l'action diplomatique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Coordination de l'action diplomatique

73 202 674
69 141 014

24 870 835
23 167 664

98 073 509
92 308 678

73 202 674
69 141 014

24 870 835
23 258 902

98 073 509
92 399 916

 

Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

73 202 674

69 141 014

73 202 674

69 141 014

Rémunérations d’activité

49 841 325

55 271 541

49 841 325

55 271 541

Cotisations et contributions sociales

22 658 999

13 852 103

22 658 999

13 852 103

Prestations sociales et allocations diverses

702 350

17 370

702 350

17 370

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

20 529 318

18 752 832

20 529 318

19 094 813

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

20 529 318

18 719 499

20 529 318

19 061 480

Subventions pour charges de service public

 

33 333

 

33 333

Titre 6 : Dépenses d’intervention

4 341 517

4 414 832

4 341 517

4 164 088

Transferts aux ménages

4 341 517

311 807

4 341 517

261 807

Transferts aux entreprises

 

1 158 759

 

1 008 015

Transferts aux autres collectivités

 

2 944 266

 

2 894 266

Total

98 073 509

92 308 678

98 073 509

92 399 916

 

Action 1 : coordination de l’action diplomatique


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

CENTRE DE CRISE

Consommation AE : 6,49 M€

Consommation CP : 6,56 M€


en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Fonctionnement du centre de crise

3,00

3,00

3,07

3,00

Gestion de crises

0,9

0,9

3,42

3,56

Total

3,09

3,09

6,49

6,56



L’année 2022 a été marquée par une forte reprise des dépenses de fonctionnement, en hausse par rapport à 2021 (3,1 M€ en 2022 contre 2,5 M€ en 2021). Les activités du CDCS ont repris à un rythme croissant, notamment en matière : de formation des ambassades et consulats à la gestion des crises consulaires (0,2 M€), de modernisation des moyens de communication autonomes utilisés par le réseau diplomatique et consulaire à l’étranger en cas de crise (1,7 M€) et de la fourniture de stocks de sécurité, médicaments et autres matériels destinés à équiper les points de regroupement (0,9 M€).

Le premier poste des dépenses de fonctionnement concerne les moyens de communication autonomes (radio et téléphonie satellitaire), couvrant à la fois la fourniture en matériel et les missions d’audit et d’installation. Fortement impactées par la pandémie, ces dernières ont repris dès 2021 et leur rythme s’est encore accéléré au cours de 2022. Dans un contexte de contraintes fortes liées à la pénurie de semi-conducteurs et aux délais d’approvisionnement allongés, le CDCS observe une forte recrudescence des demandes d’intervention des postes, notamment pour le remplacement de matériel et des dépannages des installations existantes en dehors du calendrier de missions déjà programmées. Les équipements installés depuis 2010 arrivent progressivement en fin de vie et doivent être renouvelés ou réparés entraînant une hausse des dépenses dans ce domaine. De plus, le coût global des abonnements aux lignes satellitaires augmente du fait du nombre croissant de ces dernières.

Les crédits dédiés à la gestion de crises ont été principalement consacrés à l’évacuation des Français se trouvant en Ukraine lors de l’agression russe, et pour laquelle une cellule de crise a été ouverte dès fin février. Les dépenses associées à la gestion de la crise ukrainienne s’élèvent à plus de 2,1 M€ sur l’année 2022. Le CDCS a bénéficié d’une descente complémentaire de 2 M€ afin de prendre en charge les dépenses suivantes :

- frais de retour des ressortissants français et de leurs ayants droit : opérations d’exfiltration, achats des titres de transport vers la France depuis le pays d’évacuation et frais d’hébergement (1,78 M€) ;

- frais de mission des 51 agents venus en renfort des postes dans les pays limitrophes et des équipes projetées en Ukraine (0,22 M€) ;

- dépenses de fonctionnement de la cellule de crise (0,14 M€) : support technique en téléphonie et informatique, transports et repas notamment ;

Une seconde cellule de crise, de moindre ampleur, a ouvert au mois d’octobre dans le cadre des manifestations à Ouagadougou. Le CDCS a également organisé trois évacuations médicales, pour un total de 0,4 M€.


ÉTAT MAJOR FONCTIONNEMENT

Consommation AE : 4,39 M€

Consommation CP  : 4,40 M€



en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Déplacements ministériels

4,84

4,84

2,73

2,75

Dépenses fonctionnement de l’hôtel ministre

1,84

1,84

1,61

1,61

Dépenses à l’extérieur de l’HM

0,04

0,04

0,05

0,04

Total

6,80

6,80

4,39

4,40


La consommation des crédits des déplacements ministériels est en sensible diminution par rapport à l’année 2021, pour les raisons suivantes :

  • la tenue des élections présidentielle et législatives françaises en 2022 a limité les déplacements officiels pendant toute la campagne électorale ; ces élections ont conduit à un remaniement complet des quatre cabinets ministériels, entraînant une suspension prolongée de l’ensemble des déplacements ;

  • la présidence française du Conseil de l’UE a concentré l’organisation de déplacements sur le territoire national et dans la zone UE, sur un périmètre plus limité et donc moins coûteux.


Plus précisément, les déplacements des délégations ministérielles sont réalisés à hauteur de :

  • 53 % sur le marché voyagiste soit 1,47 M€ ;

  • 22 % par recours à aux affrètements affrètement public (vols ETEC) soit 0,60 M€ ;

  • 18 % de dépenses lors des déplacements à l’étranger et réglés par les postes diplomatiques sans ordonnancement préalable soit 0,51 M€ ;

  • 7 % pour les autres dépenses : taxis, états de frais etc.


Les crédits de fonctionnement de l’Hôtel de la Ministre sont dédiés au financement des activités diplomatiques et de représentations, organisées à l’Hôtel de la Ministre et ses cabinets. Il convient de noter que l’année 2022 a été marquée par le changement de composition des cabinets (Quai d’Orsay et site de Convention). Ces changements ont eu un impact sur le rythme des dépenses de frais de représentation dès leur prise de fonction. Cette ligne couvre les dépenses courantes associées au bon fonctionnement de l’Hôtel de la Ministre et des cabinets. Il s’agit principalement des achats de denrées alimentaires, boissons, fleurs, petits matériels. Elle regroupe d’autres postes de dépenses nécessaires à l’organisation des réceptions des homologues de la Ministre, des Secrétaires d’État et du Ministre délégué (frais de sonorisation, blanchisserie, personnel intérimaire. D’autres événements prennent la forme de débats, tables rondes, réception, déjeuners, dîners avec les partenaires et interlocuteurs français et étrangers nécessitant ces mêmes type de dépenses. On note un rythme de consommation d’AE comparable à celui de l’année 2019 avant la crise. La faible différence de consommation entre 2022 et 2021 s’explique par des restes à payer.


Les dépenses affectées à l’extérieur de l’Hôtel de la Ministre sont des frais de représentation de la Ministre, des secrétaires d’État, du Ministre délégué et leurs conseillers à l’occasion d’évènements organisés sur le territoire national hors de l’Hôtel de la Ministre. Elles sont liquidées principalement sous la forme de remboursements de frais avancés par les agents (frais de restaurant, dépenses annexes : traiteur, location de salle, etc.).Cette surconsommation s’explique par les prestations de traiteurs, de communication lors d’une réception pendant le déplacement du Ministre délégué. Il convient de noter que la fongibilité entre les deux activités budgétaires a permis de compenser la hausse des dépenses.


PROTOCOLE

Consommation AE : 5,35 M€

Consommation CP : 5,52 M€


en M€

LFI 2022

Consommation 2022

AE

CP

AE

CP

Visites d’État, de chefs d’État étrangers

1,20

1,20

0,32

0,22

Accueil de personnalités

0,55

0,55

0,35

0,34

Frais liés à des déplacements à l’étranger du Premier ministre

1,00

1,00

0,24

0,24

Conférences internationales

3,00

3,00

3,51

3,70

Distinctions honorifiques

0,29

0,29


0,13

Interprétation et traductions

0,80

0,80

0,87

0,82

Missions et voyages officiels

0,35

0,35

‑0,01

‑0,01

Manifestations intermédiaires

0,40

0,40

0,07

0,08

Total

7,59

7,59

5,35

5,52


Les dépenses liées aux visites d’État (1 : Émirats Arabes Unis), aux visites officielles (5 : Ouzbékistan, Kazakhstan, Lituanie, Ukraine et Arabie saoudite) et aux visites de travail (57), soit 63 visites au total, sont en légère hausse par rapport à l’année 2021 qui totalisait 57 visites.


Les dépenses liées à l’accueil de personnalités aux aéroports parisiens et strasbourgeois sont principalement liées à l’activité 501 concernant les visites d’État en France. En 2022, le pavillon et les salons d’honneur d’aéroport de Paris (ADP) ont été ouverts pour l’accueil de 410 personnalités. 106 personnes ont bénéficié de l’ouverture du salon d’honneur de l’aéroport de Strasbourg (ADS) au 1er semestre 2022 (le relevé des dépenses pour le second semestre 2022 n’a pas encore été émis par le service comptabilité d’ADS).


Les déplacements du Premier ministre à l’étranger ont baissé de manière sensible. Elles concernent l’organisation de 7 déplacements du Premier Ministre (Alger, Lisbonne, Berlin, Rome, Vatican, New-York, Auschwitz).


Compte-tenu de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, une seule conférence internationale, le Forum des Mondes méditerranéens (FMM) les 7 et 8 février 2022, a affecté le P105 au 1er semestre pour un montant de 2 824 735 €. À noter que le Protocole a obtenu un transfert de crédits d’un montant de 1 408 690 €. Au second semestre ce sont deux conférences internationales qui se sont tenues au CCM : « Moldavie » le 21 novembre (122 941 €) et « Soutien à l’Ukraine » le 13 décembre (343 331 €). A noter que l’organisation du Conseil des Ministres Franco-allemand (CMFA) prévu le 26 octobre à Fontainebleau a entraîné des dépenses (257 420 €) en raison de la décision tardive de report.


L’état du stock de distinctions honorifiques détenu par le service PRO/HON a conduit à ne pas passer de nouvelle commande en 2022. La consommation de CP correspond au report de crédits attribué pour le paiement de la commande effectuée au 4e trimestre 2021 et livrée en 2022.


Concernant les frais d’interprétation et de traduction, les dépenses ont été réparties de la manière suivante :

  • Interprétation : 185 interprètes ont livré 934 prestations en 32 langues pour un montant de 605 068 € ;

  • Traductions : l’activité du service a enregistré une progression importante : 5 191 demandes de traductions en 55 langues différentes ont été traitées (14 000 pages traduites et 11 600 pages révisées) contre 4 526 prestations en 2021 et 3 818 en 2020. En 2022, 73 % des traductions ont été effectuées en interne et 27 % ont été sous-traitées.


La consommation des crédits au titre des missions liées aux voyages officiels concerne les dépenses afférentes aux missions préparatoires et aux déplacements des précurseurs des voyages officiels du Premier ministre. En 2022, pour des raisons de décalage du fait de la séparation des exercices budgétaires, des remboursements ont été perçus sous la forme d’avoir pour des dépenses réalisées en 2021. Cette ligne fera l’objet d’une concertation étroite avec le service du Protocole pour 2023.


Les manifestations intermédiaires de l’année 2022 se sont principalement déroulées entre le 1er janvier et le 30 juin pendant la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, concentrant les dépenses sur le P359 et limitant l’impact budgétaire du P105 à une vingtaine d’événements dont 30 % en visio-conférence.


COMMUNICATION

Consommation AE : 2,72 M€

Consommation CP : 2,83 M€


en M€

LFI 2022

Consommation 2022

AE

CP

AE

CP

Acquisition d’information et de documentation

0,98

0,98

1,48

1,78

Actions de communication événementielle

0,55

0,55

0,07

0,09

Autres actions de communication

0,71

0,71

0,96

0,73

Total

2,24

2,24

2,51

2,60


L’activité acquisition d’information et de documentation couvre l’achat de titres de presse d’information générale et spécialisée, l’accès aux dépêches de presse anglo-saxonnes ainsi qu’à plusieurs bases de données, à la production de panoramas de presse ainsi que le paiement des droits de copie afférents. Les destinataires en sont les services d’administration centrale et les postes à l’étranger. L’augmentation conséquente des dépenses par rapport à la LFI (+51 % en AE et +81 % en CP) s’explique par l’ajout sur cette ligne d’outils de veille et de prestations de veille stratégique externalisées, pour répondre aux demandes de nos autorités à la suite de la guerre en Ukraine et accompagner la montée en puissance de la sous-direction de la veille et de la stratégie, créée en septembre 2022. Par ailleurs, est également ajouté à cet axe un sondage d’opinion sur la perception de l’action extérieure de la France.


La consommation des actions de communication événementielle a été très inférieure aux prévisions (‑82 % en CP) en raison, d’une part, de la PFUE qui a mobilisé l’équipe événementielle durant tout le premier semestre, avec l’organisation de dix sommets dans sept villes ou encore l’exposition sur les grilles du Quai d’Orsay « l’Europe en BD » payées sur budget dédié du P359 et, d’autre part, de l’annulation ou la tenue sous un format plus réduit de manifestations récurrentes comme « Fabrique Défense », la « Nuit des idées » ou la « journée de la diplomatie » Seuls quelques événements ont pu être organisés, tels que la remise du prix Simone Veil à l’occasion de la « journée de la femme », « les journées du patrimoine » ou la « semaine de l’Amérique latine ».


Le Ministère a poursuivi en 2022 le développement de ses actions de communication digitale et numérique, avec l’animation et le pilotage de son site internet France Diplomatie, disponible en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, arabe et russe), des 270 sites internet des postes à l’étranger, de ses réseaux sociaux, qui comptabilisent désormais près de 10 millions d’abonnés, à travers ses 215 comptes Facebook, ses 275 comptes Twitter, ses comptes LinkedIn, Instagram, YouTube et désormais Tik Tok. Il a également lancé la production de capsules vidéos « 100 % diplo » et de podcasts « sources diplomatiques ». La consommation sur cet axe a été supérieure de 35 % en AE par rapport aux prévisions avec le déploiement à l’ensemble des postes de l’outil SWELLO de gestion des réseaux sociaux ; de la refonte de l’ensemble des sites internet des postes et de France Diplomatie, amorcée en 2022 et qui va se poursuivre en 2023 ; également pour répondre à la demande de nos autorités de développer des actions de communication digitale en Afrique de l’Ouest ; et enfin d’achat de matériels permettant de rétablir les points de presse « live ».


DÉPENSES D’INTERVENTION

CENTRE DE CRISE

Consommation d’AE  : 0,21 M€

Consommation de CP : 0,21 M€

Quatre subventions du Centre de crise et de soutien ont été accordées à trois associations de victimes et d’aide aux victimes (AFVT, France Victimes et FENVAC).

ÉTAT MAJOR

Consommation d’AE : 4,02 M€

Consommation de CP : 3,74 M€



en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Subvention des cabinets du MAE

1,68

1,68

2,21

2,11

Subventions du centre d’analyse, de prévision et de stratégie

1,09

1,09

1,04

0,90

Programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA)

0,73

0,73

0,70

0,66

CNEMA

0,08

0,08

0,07

0,07

Total

3,58

3,58

4,02

3,74



Quatre grands domaines d’intervention ont caractérisé la politique de subvention des cabinets :

  • Le renforcement de l’action diplomatique de la France dans le cadre de relations bilatérales ou en matière de promotion du multilatéralisme (1,25 M€, diminués de 0,19 M€ à la suite d’un rétablissement de crédits lié à une dépense de fin 2021, soit 1,06 M€ in fine), dont 1 M€ versé à l’association « Forum de Paris sur la Paix » ;

  • Les associations représentatives des Français de l’étranger (0,20 M€) ;

  • La défense des droits de l’Homme (0,53 M€ en AE et 0,43 M€ en CP), dont le Prix Simone Veil en faveur de la défense des droits des femmes dans le monde, la fondation nationale pour la mémoire de l’esclavage, la fondation mémorielle IBUKA pour la mémoire et le soutien des victimes du génocide Tutsi, le musée mémorial du terrorisme et la commission d’archivage du génocide Tutsi ;

  • Les associations à caractère culturel (0,07 M€).


Les subventions du Délégué interministériel à la Méditerranée se sont élevées à 0,27 M€ et ont permis de soutenir des projets œuvrant notamment dans le domaine de la culture, de la jeunesse et du développement durable en Méditerranée. Enfin, les subventions de la Direction des affaires politiques et de sécurité ont été versées au bénéfice de projets en matière de sécurité internationale et en soutien au développement des intérêts de la France dans le Pacifique, pour un montant total de 0,08 M€.


La consommation de cette enveloppe s’est révélée supérieure à la dotation initiale, en raison notamment de l’augmentation de certaines contributions à la suite de réunions interministérielles, comme celles pour le musée mémorial du terrorisme ou le Forum de Paris pour la Paix (passée de 0,6 M€ à 1 M€). Par ailleurs, le MEAE a fait l’avance d’un certain nombre de contributions pour le compte d’autres ministères dans le cadre de dispositifs interministériels (Forum de Paris pour la Paix, IBUKA, conseil et représentation juridiques dans le cadre du contentieux internationale de la Montagne d’or). Ces avances ont donné lieu à des remboursements partiels ou totaux par transferts.


Les subventions du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie, versées à des think tanks œuvrant dans son domaine d’intervention, ont représenté 0,37 M€ en 2022 (contre 0,49 M€ en 2021). Les principaux instituts soutenus ont été l’Institut français des relations internationales (0,13 M€), le Conseil européen des relations internationales ECFR (0,06 M€) et l’Institut de relations internationales et stratégiques (0,05 M€). Par ailleurs, le CAPS a assuré la prise en charge de deux experts techniques internationaux placés auprès de think tanks à Washington via Expertise France, pour 0,63 M€ en AE et 0,48 M€ en CP. Ces dépenses ont fortement augmenté en 2022 (plus de 5 fois supérieures par rapport à 2021 et plus de 3 fois supérieures par rapport à 2020) sans modification du nombre d’ETI, principalement en raison de l’inflation et donc de la réévaluation des devis communiqués par l’établissement public.


Les dépenses du programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA) ont été consacrées principalement au partenariat avec Campus France (0,55 M€) et ont été conformes aux prévisions. Le développement d’une plateforme pour la création d’un réseau professionnel à destination des anciens participants du programme a également généré des dépenses (0,09 M€ en AE), bien que celles-ci aient été inférieures aux prévisions, le projet ayant subi un léger retard.


Les dépenses de la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA) se sont élevées à 0,07 M€, constituées en grande majorité de contributions au Centre international de déminage humanitaire, pour différents objets (conférence d’Ottawa, convention d’Oslo).


COMMUNICATION

Consommation d’AE : 0,20 M€

Consommation de CP : 0,23 M€


en M€

LFI 2022

Consommation 2022

AE

CP

AE

CP

Invitations de journalistes étrangers

0,02

0,02

0,03

0,03

Subventions aux associations de presse diplomatique

0,54

0,54

0,17

0,20

Total

0,56

0,56

0,20

0,23


Le programme d’invitation de journalistes étrangers a permis d’inviter à Paris au second semestre des journalistes et influenceurs du Ghana, Cameroun, Bénin, Éthiopie, Mali, Sénégal, Soudan et Zimbabwe, des journalistes albanais et nord-macédoniens, des journalistes turcs et également de prendre en charge le déplacement et le séjour de journalistes africains sahéliens de sept pays différents pour leur permettre d’assister au forum Creative Democracy à Johannesburg en Afrique du Sud.


Quatre subventions aux associations de presse diplomatique ont été octroyées pour un montant total de 28 000 €, légèrement supérieur à celui programmé (Union internationale de la presse, Association de la presse étrangère, association de la presse diplomatique française et UNIPRESSE).



 

ACTION

02 – Action européenne

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Action européenne

11 693 199
12 124 842

132 145 965
102 113 460

143 839 164
114 238 302

11 693 199
12 124 842

132 145 965
102 113 460

143 839 164
114 238 302

 

Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

11 693 199

12 124 842

11 693 199

12 124 842

Rémunérations d’activité

8 703 316

10 052 795

8 703 316

10 052 795

Cotisations et contributions sociales

2 923 390

2 072 047

2 923 390

2 072 047

Prestations sociales et allocations diverses

66 493

 

66 493

 

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

15 000

542

15 000

542

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

15 000

542

15 000

542

Titre 6 : Dépenses d’intervention

132 130 965

102 112 918

132 130 965

102 112 918

Transferts aux ménages

49 300 965

5 000

49 300 965

5 000

Transferts aux entreprises

 

1 324 800

 

1 324 800

Transferts aux autres collectivités

82 830 000

100 783 118

82 830 000

100 783 118

Total

143 839 164

114 238 302

143 839 164

114 238 302

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

Contributions européennes

LFI : 131 373 830 € en AE= CP

Transfert sortant (vers MINARM P144) : 29 191 343 € en AE=CP

Consommation : 101 282 418 € en AE = CP



LFI 2022

Exécution 2022


AE = CP

AE = CP

Conseil de l’Europe

42 964 783

42 676 835

Expertise France

2 300 000

1 324 800

OSCE (Fonds fiduciaire)

1 000 000

1 000 000,00

Union de l’Europe occidentale

1 379 047

1 312 172

Fondation Anna Lindh

250 000

250 000,00

Union pour la Méditerranée

400 000

400 000,00

Global Community Engagement and Resilience Fund (GCERF)

250 000

-

Facilité européenne pour la paix (FEP)

82 830 000

54 118 611

Fonds européen pour la démocratie (FEDEM)


200 000


131 373 830

101 282 418


Les crédits alloués aux contributions européennes ont été diminués en gestion en raison d’un transfert vers le MINARM dans le cadre de la contribution française à l’instrument extrabudgétaire européen FEP (Facilité européenne de paix) destiné à financer (i) les coûts communs des missions et opérations militaires de PSDC pris en charge par le ministère des Armées et (ii) les mesures d’assistance, non-finançables par le budget de l’Union européenne, au bénéfice d’États et d’organisations régionales partenaires de l’UE, prises en charge conjointement par le ministère des Armées et le MEAE. La clé de répartition des charges entre le Ministère des Armées et le Ministère des Affaires étrangères n’ayant pas été déterminée lors de la budgétisation de la FEP, le MEAE a effectué un transfert vers le MINARM pour un montant total de 29,2 M€ correspondant à la part létale du pilier II.


On observe par ailleurs en 2022 une sous-consommation des crédits alloués aux contributions versées à Expertise France. Ceux-ci permettent de financer des postes d’experts nationaux détachés (END) dans les instances européennes et gérés par l’opérateur. Cette sous-consommation s’explique principalement par des difficultés de recrutement rencontrées par l’opérateur à l’été 2022.

L’exécution des autres dépenses est globalement conforme à la programmation initiale. A noter deux points spécifiques :

  • la contribution au GCERF (Global Community Engagement and Resilience Fund) indiquée à zéro dans cette partie a été payée et est retracée dans la section des contributions internationales payables en euros hors système des Nations unies. Ce changement d’enveloppe est justifié par les activités du Fond dont les initiatives locales de prévention de l’extrémisme violent dépassent les frontières de l’Europe.

  • une contribution volontaire a été versée au profit du Fonds européen pour la démocratie (FEDEM) pour atteindre deux objectifs : i) un renforcement de l’influence française au sein du conseil d’administration de cette organisation, et (ii) un soutien français aux sociétés civiles du voisinage (Est et Sud).


Subventions du cabinet de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes

Dotation LFI : 757 135 €

Consommation d’AE/CP : 830 500 €

Les subventions, attribuées à des associations œuvrant en faveur de l’intégration et du développement européens, de la citoyenneté, de la jeunesse, de la culture et des valeurs européennes, s’inscrivaient en 2022 dans le contexte de la Présidence française de l’Union européenne. L’enveloppe avait, à ce titre, bénéficié d’une augmentation de crédits ponctuelle à hauteur de 67 000 €. Par ailleurs, un effort de diversification des bénéficiaires a été mené par le cabinet et ce sont au total 37 associations présentant des projets qui ont été subventionnées (contre 29 en 2021).


La consommation de cette enveloppe est supérieure aux crédits LFI. Elle a été rendue possible grâce à un redéploiement au sein de l’Unité opérationnelle (0105-CCAB-CDAF) et a permis d’apporter un soutien supplémentaire aux associations ayant contribué au rayonnement de la Présidence française de l’Union européenne.


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Dépenses de communication de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes

Dotation LFI : 15 000 €

Consommation d’AE/CP : 542 €

Ces dépenses sont relatives aux actions d’information et de communication menées par le cabinet de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes. La plupart des dépenses s’y rattachant sont réalisées sur carte d’achat. La sous consommation en 2022 s’explique par le changement de cabinet en cours d’année.




 

ACTION

04 – Contributions internationales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Contributions internationales

 
 

652 207 085
674 034 053

652 207 085
674 034 053

 
 

652 207 085
674 034 053

652 207 085
674 034 053

 

Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 6 : Dépenses d’intervention

652 207 085

674 034 053

652 207 085

674 034 053

Transferts aux ménages

652 207 085

 

652 207 085

 

Transferts aux autres collectivités

 

674 034 053

 

674 034 053

Total

652 207 085

674 034 053

652 207 085

674 034 053

 

Dépenses d’intervention

 

 

LFI 2022

Exécution 2022

 

AE

CP

AE

CP

Opérations de maintien de la paix

269 511 087

269 511 087

287 824 143

287 824 143

Contributions internationales payables en euros

187 287 483

187 287 483

188 027 818

188 027 818

Contributions internationales payables en devises

195 408 515

195 408 515

198 182 092

198 182 092

TOTAL

652 207 085

652 207 085

674 034 053

674 034 053

 

 

Opérations de maintien de la paix (OMP)

LFI  : 269 511 087 € en AE=CP

Consommation : 287 824 143 € en AE=CP

La consommation sur la ligne des OMP s’établit à 107 % par rapport à la LFI. Cet écart entre prévision et exécution s’explique par une hausse modérée du budget des OMP approuvé par l’Assemblée générale des Nations unies (+1,2 %) qui a été supérieure à la légère baisse de la quote-part de la France au budget des OMP (5,2894 % contre 5,6124 %). Le périmètre des OMP n’a, pour sa part, pas évolué.

 

L’écart entre la budgétisation des OMP en PLF 2022 et l’exécution s’explique par plusieurs facteurs :

  • le décalage des calendriers budgétaires français et onusien : le budget des OMP 2022-2023 a été voté par l’Assemblée générale des Nations unies fin juin 2022 pour la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 ;

  • le changement de barème des contributions aux Nations unies au 1er janvier 2022, qui n’a été connu qu’après la transmission du PLF aux Assemblées.

  • les fluctuations du taux de change euro/dollar : faute d’ordre d’achat à terme de devises (OAT), les contributions ont été payées au taux de chancellerie en vigueur. Pour contenir la perte au change, les versements ont été effectués en tout début d’année 2022 sur la base d’un appel à contibution anticipé du SG ONU.

 

LFI 2022

Exécution 2022

Opération de maintien de la paix (M€)

AE = CP

AE = CP

BANUS (ex-UNSOA) - Soutien à l’AMISOM : Bureau d’appui des Nations Unies à la Somalie

24 055 583

25 738 542

FINUL : Force intérimaire des Nations Unies au Liban

21 588 044

23 732 629

FISNUA : Force intérimaire des Nations Unies à Abiyé

12 119 273

12 920 147

FNUOD : Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement – Golan

2 785 101

2 998 983

MINUAD : Mission des Nations Unies au Darfour

374 761

4 830

MINUK : Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo

1 730 567

1 884 618

MINURSO : Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental

2 529 369

2 796 988

MINUSCA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

48 409 974

52 343 584

MINUSMA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali

54 195 787

58 064 361

MINUSS : Mission des Nations Unies au Soudan du Sud

51 605 285

54 790 649

MONUSCO : Mission des Nations Unies en république démocratique du Congo

47 742 937

51 149 023

FNUCHYP : Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre

2 374 406

1 399 790

Total

269 511 087

287 824 143

 

 

Contributions internationales payables en euros

LFI : 187 287 483 € en AE = CP

Consommation : 188 027 818 € en AE = CP

 

La consommation est inférieure de 0,7 M€ aux crédits votés pour les raisons suivantes :

  1. Sous-consommations :

  • une moindre dépense de 3,8 M€ pour la Mission d’observation électorale de l’OSCE en Ukraine du fait du blocage unilatéral de son mandat par la Russie, puis la fin progressive des opérations de la mission ;

  • une sous-consommation des versements en euros au titre des programmes jeunes JEA et VNU (2,9 M€) : la promotion 2022 a été majoritairement affectée dans des Organisations dont les budgets sont libellés en dollars.

  • un remboursement par l’OCDE du tropperçu au titre de l’ajustement fiscal lié à la mise en place du crédit d’impôt pour la modernisation du recouvrement (2,4 M€) ;

  • une dépense inférieure de 0,9 M€ à la budgétisation au titre de la contribution de la France au Tribunal spécial pour le Liban, dont l’activité est devenue résiduelle en cours d’année.

 

  1. Surconsommations :

  • une surconsommation de 6,8 M€ sur la ligne en euros de notre contribution à l’UNESCO compensée par une sous-consommation sur la ligne en devises. En effet, la contribution a été payée intégralement en euros comme l’autorisent les règles financières de l’Organisation, afin de se prémunir d’une perte de change en l’absence d’OAT ;

  • un coût supérieur de 2 M€ de la contribution de la France à l’OTAN pour faire face à des mesures d’adaptation urgentes (cyber) et en préparation du plan OTAN 2030;

  • le versement de la contribution de la France à la Commission de l’océan Indien (0,5 M€) dont le budget a été adopté en euros à compter de 2022, en raison de la volatilité de la roupie mauricienne.

 

 

 

LFI 2022 (CP)

Exécution 2022 (CP)

AIEA - Agence internationale de l’énergie

14 647 063

14 635 349

AIEA - Fonds de coopération technique

3 815 171

3 879 794

CCNUCC - Convention cadre contre le changement climatique

1 384 440

74 078

CICR - Centre international de la Croix Rouge

7 500 000

7 500 000

CIRC - Centre International de Recherche sur le Cancer

500 000

0

CPI - Cour Pénale Internationale

13 037 506

13 308 345

CPS - Communauté du Pacifique

2 400 000

2 400 000

OAA - Organisation des NU pour l’alimentation et l’agriculture

8 334 005

8 334 005

OCDE - Organisation de coop et de développement économiques

21 771 110

19 015 997

OIAC - Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

2 997 411

2 980 965

ONU - Jeunes experts associés

4 221 040

1 309 547

IMA - Institut du monde arabe

12 354 000

12 354 000

OSCE - Organisation pour la sécurité et la coop en Europe - Budget ordinaire

14 004 622

14 025 957

OSCE - MSOU Mission d’information spéciale en Ukraine

9 879 526

6 034 357

OTAN - Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

27 110 657

29 128 375

OTICE - Commission préparatoire de l’organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires

2 651 283

2 405 997

PNUE ‑740 - Convention Barcelone pour la protection de la mer méditerranée contre la pollution

1 917 407

1 999 323

TSL - Tribunal spécial pour le Liban

1 000 000

100 000

UNESCO - Organisation des NU pour l’Éducation, la science et la culture - Budget ordinaire

6 225 510

13 035 524

Contributions volontaires NUOI (ONU DOP, PBF, DPPA, ONUDC)

12 835 000

12 835 000,00

Contributions volontaires ASD (AIEA, OIAC, OSCE, ONUDC...)

10 250 000

10 275 000,00

Autres contributions

8 451 732

12 396 205

TOTAL

187 287 483

188 027 818

 

 

 

Contributions internationales payables en devises

LFI : 195 408 515 € en AE = CP

Consommation : 198 182 092 € en AE = CP

 

Le taux de consommation en exécution représente 101 % des crédits votés en LFI.

 

Le dépassement constaté en exécution par rapport aux crédits votés en LFI (2,8 M€) sur la ligne en devises est principalement imputable à la perte au change sur les paiements en dollars et dans une moindre mesure les versements en francs suisses, compte tenu de l’absence de couverture de change via un dispositif d’Ordre d’achat à terme (OAT). L’accélération des versements en devises au début de l’année a cependant permis de contenir la perte au change, le dollar s’étant considérablement apprécié en cours d’année.

 

Les versements en dollars au titre des programmes jeunes JEA et VNU sont supérieurs aux prévisions (3,4 M€), nos jeunes experts ayant été en majorité recrutés par des Organisations dont les budgets sont libellés en dollars, entraînant ainsi un report de charge depuis les contributions internationales en euros. Par ailleurs, le taux de change défavorable a donc davantage affecté ces contributions.

 

 

LFI 2022 (CP)

Exécution 2022 (CP)

AIEA - Agence internationale de l’énergie atomique

1 965 091

2 085 803

MTPI - Mécanisme international résiduel TPI

3 677 631

2 993 393

OAA - Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

9 906 259

11 841 536

OACI - Organisation de l’aviation civile internationale Budget civil

2 705 725

3 118 562

OIM - Organisation internationale pour les migrations

2 409 828

2 494 113

OIT - Bureau international du travail

15 651 786

15 330 051

OMC - Organisation mondiale du commerce

6 670 295

7 149 948

OMM - Organisation météorologique mondiale

2 778 484

2 861 236

OMS - Organisation mondiale de la santé

16 954 090

18 634 601

ONU - Organisation des Nations Unies - Budget régulier

108 285 937

109 855 370

ONU - Jeunes experts associés

3 117 787

6 523 741

OTICE - Commission préparatoire de l’organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires

2 601 701

2 609 236

PNUE ‑700 - Programme des NU pour l’environnement

6 239 669

7 200 960

UNESCO - Organisation des NU pour l’Éducation, la science et la culture - Budget ordinaire

6 618 070

83 620

Autres contributions

5 826 163

5 399 924

Total

195 408 515

198 182 092

 

 

 

ACTION

05 – Coopération de sécurité et de défense

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Coopération de sécurité et de défense

73 748 282
65 729 339

41 732 645
33 362 407

115 480 927
99 091 746

73 748 282
65 729 339

41 732 645
32 659 146

115 480 927
98 388 485

 

Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

73 748 282

65 729 339

73 748 282

65 729 339

Rémunérations d’activité

52 789 086

46 284 500

52 789 086

46 284 500

Cotisations et contributions sociales

20 774 144

19 414 419

20 774 144

19 414 419

Prestations sociales et allocations diverses

185 052

30 420

185 052

30 420

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 951 832

7 348 507

3 951 832

7 087 166

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 951 832

7 348 507

3 951 832

7 087 166

Titre 6 : Dépenses d’intervention

37 780 813

26 013 900

37 780 813

25 571 979

Transferts aux ménages

37 780 813

4 193 721

37 780 813

2 778 599

Transferts aux entreprises

 

1 499 113

 

1 512 461

Transferts aux autres collectivités

 

20 321 066

 

21 280 920

Total

115 480 927

99 091 746

115 480 927

98 388 485

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (en €)



Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI


Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 951 832

3 134 563

3 951 832

3 179 476


Les crédits de fonctionnement sont principalement dédiés à la prise en charge des frais de déménagement des 311 coopérants et de leurs familles. Toutes les dépenses de fonctionnement sont réalisées, soit depuis l’administration centrale, soit par le biais de services exécutants du ministère des Armées et du ministère de l’Intérieur, soit depuis les postes à l’étranger qui reçoivent des crédits délégués.

L’écart conséquent constaté entre la ressource programmée et la consommation sur les dépenses de fonctionnement s’explique par l’intégration en programmation 2022 d’un bloc de réserve de 1 M€ ayant fait l’objet d’une consommation en titre 6 à hauteur de 875 361 €, au regard de la fongibilité des crédits budgétaires hors titre 2.


DÉPENSES D’INTERVENTION (en €)


LFI 2022

EXÉCUTION 2022


AE

CP

AE

CP

Formations en sécurité-défense-développement

21 445 813

21 445 813

15 710 443

15 702 512

Ingénierie et expertise sécurité-défense-développement

3 750 000

3 750 000

5 709 856

4 460 068

Aide logistique directe aux partenaires

7 150 000

7 150 000

8 807 544

9 317 089

Total

32 345 813

32 345 813

30 227 843

29 479 669


Les crédits d’intervention sont dédiés à des projets participant au renforcement de l’État de droit et de la sécurité intérieure, à l’appui au commandement et au renforcement des capacités des États partenaires.

En 2022, les axes d’effort de cette direction ont accompagné les priorités de l’action diplomatique française dans les zones identifiées comme sensibles (bande sahélo-saharienne, Liban, Indopacifique, Balkans), sur des thématiques principales de lutte contre le terrorisme, contrôle des flux migratoires irréguliers et trafics associés, cyber sécurité, ainsi que de renforcement général des capacités en sécurité intérieure et protection civile. Ils ont été déclinés en trois catégories d’action :


  • Les activités de formations, formations initiales ou continues bénéficient aux cadres des pays partenaires dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile. Elles sont assurées en France ou à l’étranger parmi le réseau des 21 centres de formation soutenus, écoles nationales à vocation régionales (ENVR) ou internationales (EIVR). Le décret de transfert au titre du remboursement des frais de formation de stagiaires étrangers au profit du ministère des Arméesn’apparait pas en exécution ; ainsi le règlement des sommes dues au profit de la caisse nationale militaire de sécurité sociale et de la gendarmerie s’élèvent au total pour 2022 en AE et CP à 7,59 M€. La comparaison entre ressources et exécution sur cette thématique rend compte d’un écart lié à la non prise en compte du décret de transfert (5,64 M€), imputé sur cette activité, dans les restitutions Chorus d’exécution.


  • Les missions d’expertise et de conseil consistent à envoyer des experts à l’étranger pour des missions d’évaluation des dispositifs de sécurité intérieure et de défense, de conseil de haut niveau, d’instruction des unités d’intervention et des formateurs des États partenaires. L’écart entre ressources et exécution est principalement dû à l’intégration, dans les restitutions Chorus d’exécution, des dépenses sur ressources extrabudgétaires, lesquelles n’apparaissent pas en ressources.


  • L’aide logistique directe vise à acquérir puis à transférer aux partenaires des équipements permettant de renforcer les capacités de ces derniers dans des domaines présentant également un intérêt pour la sécurité de la France et de ses ressortissants. Ces matériels ont concerné le secteur de la défense (cyber, matériel de mobilité terrestre), de la sécurité intérieure (cyber, déminage, matériel de mobilité terrestre, matériel de maintien de l’ordre) et de la protection civile (véhicules de secours). L’écart entre ressource et exécution est principalement dû à l’intégration, dans les restitutions Chorus d’exécution, des dépenses sur ressources extrabudgétaires, lesquelles n’apparaissent pas en ressources.


Par ailleurs, des ressources extrabudgétaires ont été perçues par voie de fonds de concours pour un montant total de 5,76 M€ en AE et CP (hors reports de l’exercice 2021). Ces versements ont été obtenus dans le cadre des projets suivants :

  • FDC 1-3-00289 « Participation de tiers métropolitains aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montant total de 40 000 € perçu de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au titre de sa participation au projet « Formation francophone de formateurs aux opérations de maintien de la paix » dans le cadre de l’ONU ».


  • FDC 1-3-00242 « Contributions de tiers étrangers au financement des dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montants perçus respectivement de l’Australie à hauteur de 0,93 M€ et des Pays-Bas à hauteur de 0,26 M€ au titre de leur participation au projet « Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) » en Côte-d’Ivoire.


  • FDC 1-3-00241 « Participation de la Commission européenne aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montants totaux de 4,53 M€ perçus au titre des projets « 5 écoles », « Defend Ghana / Togo » et « Defend Burkina / Bénin »

 

ACTION

06 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Soutien

135 708 152
132 653 856

121 783 752
122 560 106

257 491 904
255 213 962

135 708 152
132 653 856

124 773 725
117 078 575

260 481 877
249 732 431

 

Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

135 708 152

132 653 856

135 708 152

132 653 856

Rémunérations d’activité

91 989 846

69 277 910

91 989 846

69 277 910

Cotisations et contributions sociales

42 497 264

63 375 946

42 497 264

63 375 946

Prestations sociales et allocations diverses

1 221 042

 

1 221 042

 

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

105 284 222

115 365 063

111 985 993

109 103 105

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

105 284 222

115 365 063

111 985 993

109 103 105

Titre 5 : Dépenses d’investissement

16 499 530

7 078 894

12 787 732

7 859 321

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

16 499 530

2 744 413

12 787 732

3 616 201

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

4 334 480

 

4 243 120

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

116 149

 

116 149

Transferts aux ménages

 

116 149

 

116 149

Total

257 491 904

255 213 962

260 481 877

249 732 431

 

Action 6 : Soutien

dépenses de fonctionnement


ADMINISTRATION GÉNÉRALE

Consommation AE : 21,74 M€

Consommation CP  : 23,45 M€


en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Frais de mission des services

5,37

5,37

4,46

4,46

Frais représentation services

0,41

0,41

0,22

0,22

Archives

1,22

1,22

1,38

1,10

Valise diplomatique

6,12

6,12

7,34

8,65

Fonctionnement services à Paris

4,40

4,40

5,67

6,46

Fonctionnement des services nantais

0,78

0,78

0,56

0,57

Fonctionnement CCM

0,34

0,34

0,46

0,44

Achats en France et dépenses exceptionnelles

0,51

0,51

0,91

0,74

Parc automobile

0,60

0,60

0,74

0,81

Total

19,75

19,75

21,74

23,45


L’exécution des crédits sur la ligne frais de mission des services est en hausse de 36 % par rapport à 2021 et retrouve le niveau d’avant la crise sanitaire. La réouverture des frontières a donné lieu à une forte reprise des déplacements dès le début d’année 2022, seuls quelques rares pays ont maintenu des mesures de restriction des flux de voyageurs liées au contexte épidémique. Par ailleurs, la France a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2022, donnant lieu à l’organisation de très nombreux déplacements en France mais aussi au sein de l’UE. La consommation 2022 se répartit comme suit :

  • 70 % soit 3,05 M€ au titre des prestations réalisées auprès de l’agence de voyage : déplacements aériens et ferroviaires, location de bus, réservation d’hébergement, affrètement d’avions commerciaux, etc. Ce montant est en hausse de 80 % par rapport à 2021 ;

  • 28 % soit 1,21 M€ au titre des états de frais remboursés aux agents au retour de leurs missions (versement des indemnités journalières) ;

  • 2 % soit 0,77 M€ pour les autres prestations (taxi, péage, transport en commun…).

L’organisation des déplacements des agents de l’administration centrale (missions et affectations) repose sur une convention conclue avec l’UGAP afin de bénéficier de son marché voyagiste mutualisé.


La consommation des frais de représentation des services en France s’est établie à 0,22 M€, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2021. Cette augmentation des dépenses en frais de représentation marque une reprise de l’activité liée à la levée des restrictions sanitaires. La sous-consommation s’explique notamment par l’imputation des frais sur le programme 359 dans le contexte de la Présidence française de l’Union européenne. La consommation des crédits sur le programme 105 a repris majoritairement à partir de juin 2022, à un rythme soutenu, comparable à la période pré-covid.


L’enveloppe des archives recouvre de nombreuses dépenses correspondant à des prestations longues liées à la détection d’amiante au centre d’archives diplomatiques de Nantes, à la restauration de documents, à la numérisation de fonds d’archives, à la commande de fournitures de conservation et au reconditionnement de fonds d’archives.


En raison de l’augmentation du prix des liaisons aérienne constatée depuis la crise sanitaire, la consommation de la valise diplomatique excède la dotation prévue en LFI. Cependant, la valise diplomatique bénéficie de rétablissements de crédits, à hauteur de 2,5 M€, du fait de prestations réalisées au titre d’autres ministères.

En 2022, le principal poste de dépense du fonctionnement des services franciliens ‑3,9 M€ - a concerné le marché multi-technique-multiservices (MTMS), en particulier la partie « services » à savoir le nettoyage, les aménagements - déménagements et la gestion des déchets. La convention UGAP pour l’accueil téléphonique ministériel commun aux sites parisiens et nantais (0,78 M€), ainsi que le contrat d’entretien des parcs et jardins (0,6 M€) constituent les deux autres postes de dépenses principaux.

Enfin, cette activité supporte l’approvisionnement courant des services en mobilier, reprographie, commandes diverses de fournitures de bureau. L’exigence accrue des agents sur la qualité des prestations attendues, une plus grande attention portée au réemploi ou encore à des aménagements plus sobres, sont autant d’actions préfigurant une transformation profonde dans les années à venir. Le fonctionnement des services devrait être optimisé en 2023, encouragé par le plan ministériel de sobriété énergétique amorcé en 2022. Celui-ci entraînera la diminution des consommations et plus globalement permettra de poursuivre la réduction de l’impact environnemental du MEAE.

Les dépenses prises en charge sur le fonctionnement des services nantais portent essentiellement sur les prestations courantes de nettoyage des quatre sites, l’achat de matériel, de fournitures, de mobilier et de prestations diverses. La consommation annuelle est restée en-deçà de la dotation initiale, car l’activité a bénéficié d’un remboursement de 0,2 M€ du Ministère de l’Intérieur et de la DSFIPE dans le cadre des conventions de répartition des charges pour leur utilisation des locaux nantais.

En 2022, le centre de conférences ministériel a retrouvé une activité du niveau de la période avant la pandémie. Le CCM a ainsi accueilli 247 réunions pour un total de plus de 15 000 personnes, dont plusieurs événements politiques majeurs, tels que la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE), le Forum ministériel pour la coopération dans l’Indopacifique, la réunion Ambitions France-Arménie, la troisième conférence ministérielle de soutien à la Moldavie et la conférence internationale « Solidaires du peuple ukrainien ».

Les dépenses imputées sur la ligne achats en France et dépenses exceptionnelles recouvrent des dépenses pour des études statistiques, de l’achat d’argenterie et de vaisselle officielle pour les résidences de France, des sceaux officiels et emblèmes de la République, achats de cartons « Cauchard » pour les rapatriements périodiques des archives des postes, ainsi que le dispositif de paiement par cartes d’achat dans le réseau à l’étranger.

En 2022, le parc automobile du ministère réparti entre Paris et Nantes était constitué de 111 véhicules, dont 42 véhicules électriques ou hybrides et 5 scooters. Le MEAE est engagé dans une politique volontariste de réduction et de verdissement de son parc automobile. Entre 2010 et 2019, le parc a ainsi été réduit de 34,15 %. D’autre part, la norme de 50 % a minima d’acquisition de véhicules à faible émission est respectée. Trois nouveaux véhicules hybrides « haut de gamme » ont été acquis en 2022.


RESSOURCES HUMAINES

Consommation en AE : 16,38 M€

Consommation en CP : 13,77 M€


en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Formation

6,10

6,10

5,08

4,25

Action sociale

9,47

9,47

9,42

7,67

Divers

1,67

1,67

1,17

1,08

Accompagnement VI et contractuels

0,87

0,87

0,71

0,77

Total

18,11

18,11

16,38

13,77


La ligne formation regroupe les crédits formation et les dépenses pour l’organisation des concours, la gratification des stagiaires et celles liées à l’apprentissage. Les conditions sanitaires encore difficiles début 2022, ainsi que la mise en place tardive de l’école pratique des métiers de la Diplomatie (EDI), créée le 1er mai 2022, en remplacement de la sous-direction et des concours (transition entre mars et septembre) ont fortement ralenti le rythme d’engagement des dépenses, bloqué certaines formations et mis en pause certains projets. 0,4 M€ ont ainsi pu de ce fait être redéployés

Dans le périmètre de l’EDI, les principales dépenses ont concerné le Centre de formation continue (0,49 M€ en CP), l’Institut diplomatique et consulaire (0,34 M€), des formations en sécurité (0,29 M€) et l’Institut de formation aux affaires administrative et consulaires (0,2 M€). 0,9 M€ ont par ailleurs été consommés par les postes. Les dépenses hors EDI recouvrent les frais liés à l’apprentissage (0,56 M€ en CP), l’organisation des concours et examens professionnels (0,42 M€) et la gratification des stagiaires (0,22 M€).

Certaines prestations de formation (apprentissage par exemple) se déroulant selon un « rythme scolaire », ce qui entraîne un rythme de consommation plus important en fin d’année. Le recours au prestataire Édunao pour accompagner la gestion de la plateforme de formation en ligne Diplomatica, n’a pu être mis en place qu’en fin d’année. De nombreuses dépenses n’ont ainsi été finalisées qu’en fin de gestion, créant un écart important entre AE et CP.

Pour les dépenses d’action sociale, se reporter aux éléments supra.

Concernant l’activité divers, 1,17 M€ en AE et 1,08 M€ en CP ont recouvert le paiement des indemnités en règlement de décisions de justice ou résultant de la protection fonctionnelle ou protocole d’accord (0,35 M€), des élections professionnelles de décembre 2022 (0,18 M€), le remboursement de trois mises à disposition (0,3 M€) et la contribution 2022 au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (0,11 M€). Diverses dépenses en centrale et à l’étranger pour des aménagements de postes de travail d’agents et d’agentes en situation de handicap (mobilier ergonomique, logiciels spécifiques et formations à leur utilisation, écrans de grande taille, claviers et souris spécifiques), des frais de transports adaptés et des prestations d’interprétation en langue des signes française ont également été prises en charge.

L’écart entre la dotation LFI et la consommation réelle s’explique par une incertitude, au moment de la programmation, quant au montant total des factures liées aux élections professionnelles à la charge du Département (marché porté par le MEFR), la réception très tardive de plusieurs factures importantes liées d’une part aux élections professionnelles et d’autre part à une mise à disposition d’un agent de l’AFD. Enfin, les dépenses liées aux contentieux et à la protection fonctionnelle sont par nature non programmables.

La consommation des crédits sur la ligne accompagnement des contractuels et volontaires internationaux comprend la protection sociale des volontaires internationaux (0,58 M€ en CP) dans le cadre du marché d’assurance mis en place pour la protection sociale des volontaires internationaux, la formation en faveur des agents contractuels en fin de mission (4 projets soutenus, s’inscrivant dans le cadre du compte personnel de formation), les frais de gestion Pôle Emploi concernant la gestion de l’indemnisation chômage (suite conclusion annexe conventionnelle en 2020) et l’abonnement à LinkedIn (0,1 M€).


IMMOBILIER EN FRANCE


Consommation en AE  : 20,34 M€

Consommation en CP : 22,14 M€

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Entretien et maintenance courants à Paris

3,06

4,87

7,72

7,95

Entretien et maintenance courants à Nantes

0,46

0,46

1,09

1,22

Énergie et fluides à Paris

0,97

2,84

5,57

2,55

Énergie et fluides à Nantes

0,29

0,84

1,74

0,96

Décoration et patrimoine

0,90

0,90

1,30

1,22

Location et charges à Paris

2,11

2,48

2,92

3,21

Location et charges à Nantes

0

0

0

0

Loyer la Courneuve

0

5,02

0

5,03

Total

7,79

17,41

20,34

22,14


Les principaux postes de dépenses ont concerné l’entretien et la maintenance à Nantes dans le cadre de la convention UGAP, ainsi que l’entretien des ascenseurs, des équipements techniques et des espaces verts. Comme l’an dernier, les interventions de première nécessité ont conduit à financer une partie de l’activité par redéploiement interne.

Les crédits dédiés à l’entretien et à la maintenance des bâtiments parisiens sont consommés principalement par la partie forfaitaire du marché de maintenance multitechnique et multiservices pour un montant de 3,2 M€ couvrant les dépenses récurrentes de maintenance des sites parisiens du ministère (Quai d’Orsay, Convention, La Courneuve, Invalides). Ce marché a subi un fort taux de révision annuel en 2022 (9,2 %). Le reste des dépenses de cette activité concerne des opérations de maintenance (rafraîchissement de bureaux, réparation d’équipements techniques), dont nombre concourent à la sobriété énergétique.

La forte surconsommation constatée sur les lignes d’énergies et fluides s’explique par l’engagement des bons de commandes annuels pour l’électricité, d’un montant largement supérieur par rapport aux années précédentes et à la dotation prévue en LFI, l’évolution des prix de l’énergie n’étant pas connue lors de la budgétisation.

Les dépenses en matière de décoration et patrimoine a permis 23 opérations d’aménagement dans les postes, notamment à Prague, Libreville, Séoul et Doha, ainsi que 13 sur les sites du Quai d’Orsay et de Convention (notamment la réfection du décor du plafond de la grande salle à manger de l’hôtel du Ministre), pour un total de 0,53 M€. Le reste de l’enveloppe a été consacrée à la restauration d’œuvre et de mobiliers appartenant aux collections du ministère ou à des institutions déposantes.

Les principales dépenses locatives à Paris ont concerné les charges de copropriété (site Oudinot-Invalides et Ilot Saint-Germain, pour lequel un rattrapage de paiements dus au titre d’exercices antérieurs a conduit à une surconsommation de 0,8 M€) pour un montant de 1,7 M€., les taxes pour les différents sites franciliens et nantais du ministère (1,2 M€), les loyers pour les locaux de la représentation permanente auprès de l’Unesco et ceux de la Valise diplomatique à Châtillon (0,4 M€) et la redevance pour le restaurant administratif du Quai d’Orsay (0,17 M€).

Le loyer du bâtiment des archives de La Courneuve s’inscrit dans le cadre d’une opération de partenariat public/privé (engagement de 141,7 M€ en 2008). Ce loyer est versé conformément à une autorisation d’occupation temporaire du domaine public qui aboutira au bout de 30 ans au transfert de la propriété à l’État. L’engagement passé fait l’objet de liquidations à hauteur de 5 M€ de CP chaque année, auquel s’ajoutent les charges, revalorisées annuellement selon les termes de la convention avec la SCI qui gère le site.


SÉCURITÉ FRANCE

Consommation en AE : 12,18 M€

Consommation en CP : 11,47 M€


en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Contrat de gardiennage France

7,77

7,77

6,92

6,69

Sécurité passive centrale fonctionnement

1,85

1,85

2,34

1,78

Sécurité passive centrale investissement

1,14

1,14

0

0,22

Sécurité incendie

2,52

2,52

2,92

2,78

Total

13,28

13,28

12,18

11,47


Le gardiennage en France prend en charge les prestations de gardiennage, mais également les prestations d’accueil sur les sites franciliens et nantais. Les investissements dans les équipements de contrôles de sûreté (notamment tunnels à rayons X), réalisés les années précédentes, permettent de limiter les coûts de gardiennage et de sécurisation sur les dispositifs évènementiels (comme la conférence sur l’Ukraine de décembre 2022). Malgré une inflation plus élevée en 2022, le coût du gardiennage est resté stable par rapport à 2021.

La sécurité passive permet le maintien en condition opérationnelle et la mise à niveau des dispositifs de sécurité des sites métropolitains. En 2022, aucune dépense d’investissement n’a été engagée. Les crédits dédiés ont été ventilés sur le fonctionnement, afin d’engager deux opérations de mise à niveau du système de contrôle d’accès sur le site de Convention pour un total de 0,86 M€ en AE et 0,26 M€ de CP liquidés en 2022.

L’activité sécurité incendie porte essentiellement le marché de prestation de gardiennage spécialisé en sécurité incendie pour les sites parisiens et nantais, ainsi que des prestations complémentaires liées à l’encadrement d’événements ou de zones de chantier. Des travaux d’installation d’éléments concourant à la sécurité incendie des sites ont également été pris en charge.


NUMÉRIQUE

Consommation en AE : 49,10 M€

Consommation en CP : 44,73 M€

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Services bureautiques

14,25

14,71

15,55

16,01

Postes de travail

9,50

9,76

12,28

10,93

Solutions d’impression

0,75

0,75

0,85

0,59

Télécommunications individuelles

4,00

4,20

2,42

4,49

Services d’infrastructure

17,00

18,71

18,92

19,10

Service d’hébergement applicatif

3,50

3,60

4,76

5,22

Services de transport de données

10,00

11,61

11,37

10,27

Services de sécurité du SI

3,50

3,50

2,79

3,61

Services applicatifs

19,15

14,15

13,90

9,03

Domaine ressources humaines

10,45

5,45

3,75

1,97

Domaine finances

2,50

2,50

3,92

2,30

Domaine gestion documentaire

1,50

1,50

1,84

0,97

Domaine action diplomatique

1,80

1,80

1,28

1,28

Domaine des moyens généraux

0,50

0,50

0,20

0,19

Domaine gestion du SI

2,40

2,40

2,91

2,32

Services mutualisés

0,22

0,22

0,73

0,59

Total

50,62

47,79

49,10

44,73


Services bureautiques

La consommation de l’axe « services bureautiques » s’établit à 15,3 M€ en AE et 16 M€ en CP. Cet axe regroupe les services correspondant à des équipements mis à disposition des utilisateurs localement, dans un environnement physique proche : station de travail, téléphonie, licences bureautiques et anti-virus.

Postes de travail

Conformément aux engagements pris les années précédentes, la DNUM a continué à investir massivement dans l’acquisition de 5 000 PC portables pour la centrale (3 M€) et les postes (1 M€). Ces achats, cumulés aux 4 000 pièces acquises grâce aux crédits mesures nouvelles 2021, permettront de déployer les itineo V4 sur 2023 et 2024 à l’ensemble des agents du MEAE. La surconsommation sur cette activité s’explique principalement par :

- une erreur d’imputation initiale d’une partie du budget alloué à la mesure nouvelle « développement des outils ADL » : sur les 2,5 M€ d’AE programmés et fléchés sur l’activité « Domaine RH », 1,5 M€ ont été dédiés à l’acquisition de PC portables pour les ADL, sur la brique « service bureautique » ;

- l’acquisition par la DNUM, en fin de gestion 2022, d’écrans 27’’ pour, d’une part, reconstituer son stock, et d’autre part, être en capacité de répondre aux demandes des postes et de la centrale, notamment celles formulées dans le cadre du déploiement de la nouvelle application France visas. Un peu moins de 0,5 M€ ont ainsi été consacrés à l’acquisition de moniteurs LCD (Liquid Crystal Display).

Par ailleurs, les dépenses d’investissement ont principalement recouvert les commandes bureautiques passées dans le cadre du développement du projet ITINEO, ainsi qu’une commande d’autocommutateur pour la réouverture de notre Ambassade à Tripoli (Libye), garantissant le flux des communications du poste. Aussi, les CP 2021 de la mesure nouvelle consacrée au projet de visio-conférence ont été décaissés à hauteur de 0,36 M€.

La consommation sur l’activité « poste de travail » s’est ainsi portée à 12,3 M€ en AE et 10,9 M€ en CP. La différence entre AE et CP s’explique par un dépôt tardif des factures sur chorus par les fournisseurs, ainsi que par des difficultés continues d’approvisionnement de certains composants informatiques, n’ayant pas permis de certifier le service fait avant la clôture budgétaire.

Solutions d’impression

0,9 M€ en AE et 0,6 M€ en CP ont été consacrés à la location de copieurs multifonctions et à l’achat des consommables en administration centrale. Le marché interministériel de solutions d’impression porté par la DAE (SOLIMP 3) basculera en 2023 vers le marché SOLIMP4, avec un changement des matériels sur l’ensemble de ses sites en centrale. La Direction du numérique a ainsi dû anticiper toute rupture de service en passant une EJ pluriannuel pour couvrir le T1 2023. Les retards liés à la notification du marché ont par la suite conduit la DNUM à être davantage prudente, en passant également un EJ pour couvrir le T2 2023, expliquant ainsi la légère surconsommation en AE par rapport à la programmation initiale.

Télécommunications individuelles

Enfin, 2,42 M€ en AE et 4,48 M€ en CP ont été consacrés aux télécommunications individuelles. En conséquence directe de la pandémie de Covid‑19 et le recours au télétravail, le fort investissement consenti en 2021 à hauteur de 6,8 M€ en AE et 7,2 M€ en CP, aura finalement permis de retrouver en 2022 une consommation sensiblement conforme aux années antérieures. Les consommations demeurent néanmoins légèrement inférieures à la programmation ajustée en cours de gestion, eu égard à la surconsommation enregistrée sur le coût de la téléphonie mobile, qui demeure inférieure à la baisse constatée sur la consommation de la téléphonie fixe. Il convient de noter que la forte consommation de CP sur cette activité s’explique par les reports de CP 2021 sur 2022 à hauteur de 0,4 M€, le solde de la mesure nouvelle 2021 pour le développement de la visio-conférence (0,2 M€), ainsi que la consommation d’un EJ pluriannuel 2021 consacré à l’infogérance de la téléphonie fixe.


Services d’infrastructures

La consommation sur l’axe « Services d’infrastructures  » s’établit à 18,92 M€ en AE et 19,1 M€ en CP. Cet axe regroupe l’essentiel des dépenses du socle informatique de base, indispensable au fonctionnement du ministère. Il convient de rappeler que cette OB a fait l’objet d’une mesure nouvelle en 2021, pour un montant de 5,9 M€ en AE, dédié au financement de la modernisation du réseau mondial de télécommunication « WAN » (Wide Area Network) et la modernisation des infrastructures de téléphonies. 1,7 M€ de CP ont ainsi été décaissés sur l’activité « transport de données ». Les dépenses d’investissement sur cet axe se sont élevées à 0,3 M€, notamment pour le développement du projet Itinéo dans son versant sécurité des systèmes d’information et pour l’acquisition de serveurs et des robots de sauvegarde sur bandes magnétiques (résilience en cas de rançongiciel) pour le Datacenter.

Services d’hébergement applicatif

4,7 M€ en AE et 5,2 M€ en CP ont été consacrés aux services d’hébergement applicatifs en vue de la rénovation des équipements d’infrastructure qui permettront d’offrir de nouveaux services et d’améliorer le chiffrement et la sécurité du réseau. La consommation de la DNUM sur cette activité est supérieure aux prévisions (3,5 M€ AE et 3,6 M€ en CP). En effet, 0,6 M€ ont été recyclés en AE (licences SPLUNK, outil de supervision cyber), au motif d’une correction d’erreur d’imputation. 0,3 M€ ont bien été décaissés en 2022 et le solde de 0,3 M€ sera décaissé en 2023. Aussi, une partie des crédits complémentaires transférés à la DNUM en fin de gestion, ont été utilisés pour le renouvellement de maintenances SFR, limitant ainsi tout risque de rupture de service. Enfin, la surconsommation en CP sur cette activité s’explique par les charges et restes à payer N‑1, dont la 2e année des licences Splunk.

Services transports de données

Les services de transports de données en France et à l’international représentent la part la plus importante des dépenses (11,3 M€ en AE et 10,3 M€ en CP). Le très fort taux de consommation sur cette activité s’explique par le paiement des liaisons de données internationales du WAN pour lequel les AE et CP ont été engagés et décaissés en totalité. La surconsommation constatée s’explique par la commande en fin de gestion 2022, de la prestation pour couvrir janvier 2023, afin de garantir une continuité de service.

Service de sécurité du système d’information

Enfin, 2,8 M€ en AE et 3,6 M€ en CP, ont été consacrés à la sécurité des infrastructures centrales, des données et du contrôle d’accès de celles-ci. Rappelons que l’activité service de sécurité a fait l’objet de reports de CP 2021 sur 2022, à hauteur de 0,6 M€, du fait de la notification tardive du renouvellement du marché de maintenance SFR.

La mesure nouvelle 2022 « système de détection des fuites de données » budgétée à hauteur de 0,5 M€ AE=CP, a été consommée en totalité. Ces crédits ont notamment permis d’investir dans l’acquisition de 6 serveurs scality qui permettent un stockage sécurisé de nos données, ainsi que dans des licences du produit cyberwatch édité par l’éditeur français éponyme, nous garantissant une meilleure cartographie de nos vulnérabilités et le déploiement de correctifs.

Enfin, une hausse significative du prix des licences a été constatée. 0,8 M€ avaient initialement été programmés pour une commande de licences de 3 ans. Un peu moins de 1 M€ ont, in fine, été engagés pour une durée de seulement 2 ans. Le niveau d’engagement des crédits est néanmoins inférieur aux prévisions (3,5 M€ AE=CP), suite à une modification du code activité relatif à la mesure nouvelle « développement agile à distance » (1 M€ AE=CP). Les commandes ont en effet été fléchées sur l’OB « services applicatifs », davantage cohérent.


Services applicatifs

La consommation de l’axe « services applicatifs », s’établit à 13,9 M€ en AE et 9 M€ en CP. Cet axe regroupe les crédits alloués aux projets informatiques du ministère, répartis en six domaines fonctionnels en référence au plan d’occupation des sols (POS) du système d’information des services publics français.

Les crédits ont été engagés en priorité sur les opérations classées stratégiques et hautes par le comité de programmation. Les projets inscrits au TOP 50 des grands projets numériques de l’État par la DINUM, CROCUS (logiciel de gestion comptable à l’étranger, qui concentre 22 % des dépenses d’investissement sur cet axe) et SAPHIR (système d’archivage électronique, 18 % des dépenses d’investissement), ont ainsi conservé leur trajectoire respective.

Une forte sous-consommation est constatée sur cet axe par rapport aux prévisions (19,2 M€ en AE et 14,2 M€ en CP). En effet, la DNUM avait, dès le début de l’exercice 2022, indiqué un mouvement en gestion de ‑6 M€ sur l’activité Domaine RH. En prenant en compte cette opération, les consommations de la DNUM sur cette activité sont relativement conformes aux prévisions. Deux mesures nouvelles 2022 sont fléchées sur cette OB :

- développement agile à distance (1 M€ AE=CP) : cette mesure nouvelle a été engagée et consommée à hauteur de 998 k€ en AE et 941,3 k€ en CP. Ces crédits ont permis d’adapter nos outils et infrastructures de développement, notamment à travers l’architecture cloud, afin de permettre progressivement aux développeurs informatiques de participer aux travaux à distance tout en conservant un niveau de sécurité équivalent à un développement dans nos locaux.

- Résorption de la dette technique (6 M€ AE avec décaissement triennal des CP) : cette mesure nouvelle a été engagée et consommée en 2022 à hauteur de 5,98 M€ en AE et 2,03 M€ en CP. Elle aura principalement permis de réduire, dès 2022, la dette technique des applications diplomatiques (0,7 M€ en CP 2022) telles que PROPIDAC (démarches des personnels des missions étrangères en France), SURVOL (autorisations de survol) ou bien encore le portail Diplomatie, dans l’attente pour cette dernière application, de l’initiation de sa refonte en 2023. Le second poste de dépense concerne les applications finances (0,56 M€ en CP 2022). L’application MODEPAC en particulier (application dédiée à la modernisation de la dépense en administration centrale, 12 % des dépenses d’investissement de l’axe) a fait l’objet d’évolutions majeures et essentielles pour ses développements à venir. Enfin, le troisième principal poste de dépense 2022 concerne les applications RH (DiploEmploi, ORISHA) à hauteur de 0,45 M€ en CP.

Services mutualisés

La consommation de l’axe « services mutualisés » s’établit à 0,73 M€ en AE et 0,59 M€ en CP. Ces crédits ont été mobilisés pour les activités transverses de la DNUM relatives à la gouvernance et au pilotage des différentes missions du service, ainsi que pour les éventuels développements applicatifs ou acquisitions d’équipements mis à disposition de l’ensemble des utilisateurs.

Celle-ci avait été anticipée en début d’exercice avec un mouvement en gestion sur cette activité, prenant en compte les prestations sur les applicatifs DIGDASH et PENTHAO (visualisation des données et tableaux de bord pour le pilotage des politiques publiques), également fléchés sur l’activité « services mutualisés ».


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

IMMOBILIER FRANCE

Consommation AE  : 2,54 M€ Consommation CP  : 1,27 M€

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Entretien lourd France

11,86

8,05

2,54

1,27


Plusieurs opérations ont été initiées en 2022, parmi lesquelles :

  • QUAI D’ORSAY – Remplacement des ascenseurs et rénovation de sanitaires du bâtiment A ; rénovation du système de sécurité incendie et de l’éclairage de sécurité du site ; remplacement des portes coupe-feu et rénovation du réseau de production d’eau chaude sanitaire à l’hôtel du ministre ;

  • CONVENTION – Reprise des calorifuges des réseaux hydrauliques, revalorisation et sécurisation du site ;

  • STRASBOURG - Réhabilitation de la représentation permanente auprès du Conseil de l’Europe.


Des opérations ont été achevées en 2022, parmi lesquelles diverses rénovations à l’hôtel du ministre et dans le bâtiment administratif du Quai d’Orsay, ainsi que des travaux d’amélioration de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR) à La Courneuve.

Par ailleurs ont été lancées ou poursuivies les études et diagnostics nécessaires à la reprise des structures et des voiries et réseaux de La Celle-Saint-Cloud ; à l’exécution du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) à Nantes (accessibilité, remplacement d’ascenseurs, extension du centre des archives, sécurisation des installations techniques) ; à la rénovation énergétique de la représentation permanente auprès de l’OCDE (site OSWALDO CRUZ à Paris). Ces opérations immobilières ont nécessité de multiples études préalables et autorisations administratives, dont celles relatives aux monuments historiques. Cette longue phase préparatoire est par nature moins consommatrice de crédits.


Concernant les sites nantais, les études préalables ont en outre fait émerger des contraintes fortes imposant de réviser le cadencement et les périmètres initiaux des opérations. Parmi celles-ci, les diagnostics techniques réalisés sur la villa Chantreau, initialement destinée à accueillir l’École pratique des métiers de la diplomatie, font apparaître de très fortes contraintes techniques, amenant à étudier des solutions alternatives. Les études de rénovation des façades des bâtiments de Breil IV, Breil I et Casterneau conduisent à revoir le périmètre de l’opération pour une meilleure cohérence des interventions. S’agissant de l’opération de construction sur le site de la villa Martin, l’adoption par Nantes Métropole d’un nouveau plan local d’urbanisme impose de reconsidérer le projet dans son ensemble. Le projet d’extension du centre des archives de Nantes (CADN) continue de faire l’objet d’études au regard des réglementations relatives aux établissements recevant du public (ERP) et aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Toutes ces opérations devront de plus intégrer les nouvelles directives d’occupation des espaces tertiaires de l’État (circulaire du 8 février 2023).


La répartition des dépenses 2022 par site se présente comme suit :

Site

AE

CP

Quai d’Orsay

946 102

857 411

Château de la Celle Saint-Cloud

333 187

43 405

Convention

490 588

57 140

Nantes

517 534

266 282

Autres sites

386 789

181 741

Totaux

2 674 200

1 405 979




 

ACTION

07 – Réseau diplomatique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Réseau diplomatique

429 091 620
432 955 065

263 504 210
250 638 525

692 595 830
683 593 590

429 091 620
432 955 065

263 304 210
250 530 928

692 395 830
683 485 993

 

Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

429 091 620

432 955 065

429 091 620

432 955 065

Rémunérations d’activité

352 271 133

363 636 784

352 271 133

363 636 784

Cotisations et contributions sociales

74 781 990

63 141 103

74 781 990

63 141 103

Prestations sociales et allocations diverses

2 038 497

6 177 178

2 038 497

6 177 178

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

195 712 723

201 265 085

195 512 723

200 724 734

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

195 712 723

201 265 085

195 512 723

200 724 734

Titre 5 : Dépenses d’investissement

67 791 487

48 877 208

67 791 487

49 309 963

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

67 791 487

48 877 208

67 791 487

49 309 963

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

341 879

 

341 879

Transferts aux ménages

 

6 107

 

6 107

Transferts aux entreprises

 

2 857

 

2 857

Transferts aux autres collectivités

 

332 915

 

332 915

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

154 352

 

154 352

Prêts et avances

 

154 352

 

154 352

Total

692 595 830

683 593 590

692 395 830

683 485 993

 

Action 7 : Réseau diplomatique

 

dépenses de fonctionnement

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES

 

Consommation AE : 195,14 M€

Consommation CP : 194,38 M€

 

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

 

 

AE=CP

AE

CP

Fonctionnement courant

52,73

48,15

48,15

RP UNESCO (frais de représentation)

0,05

0,05

0,04

Frais de représentation

12,00

13,52

13,53

Voyages et missions statutaires

14,50

12,70

12,70

Formation linguistique

0,75

0,59

0,59

Gratifications stagiaires

1,20

1,00

1,00

Énergie et fluides postes

14,00

14,75

14,75

Téléphone et internet postes

7,00

5,74

5,74

Contentieux et transactions sur contrats ADL

0,90

0,20

0,20

Attachés de coopération ultramarins

 

0,18

0,18

Dépenses de structures à l’étranger hors MEAE

 

7,19

7,19

Total

103,13

104,07

104,07

 

 

 

 

 

 

 

Avec une consommation de 48,15 M€, l’activité Fonctionnement courant regroupe des dépenses de natures diverses (contrats, frais de tournées, valise diplomatique, achat de petits matériels, charges de copropriété…). La part des contrats (jardinage, nettoyage, entretien et maintenance technique notamment) est en augmentation (15,6 M€, contre 13,6 M€ en 2021 et 13,3 M€ en 2019) en raison de l’indexation des contrats sur les salaires minimums, de la priorité donnée à l’entretien et à la maintenance des matériels techniques ainsi que des décisions d’externalisation. Les ambassades mènent une politique d’achats maîtrisée, fondée sur le principe de la remise en concurrence régulière et une négociation concertée avec les opérateurs.

Les dépenses de frais de tournées ont augmenté en 2022 (7 M€) par rapport à 2021 (4,7 M€) pour se situer au niveau de 2019 (6,8 M€). Après deux années de restrictions sanitaires qui compromettaient les déplacements à l’intérieur des zones de compétence, le rebond constaté en 2022 reflète une reprise progressive des tournées, selon les contextes locaux.

Enfin, les « dépenses diverses » sont stables en 2022 (13,7 M€), avec niveau équivalent à 2019 (13,8 M€) et 2021 (14,4 M€).

 

L’activité RP UNESCO couvre les dépenses de frais de représentation de la représentation permanente de la France auprès de l’UNESCO à Paris. La consommation de la RP-UNESCO s’établit en 2022 à 0,05 M€ soit 100 % de la ressource LFI ce qui traduit une activité de représentation de la RP-UNESCO soutenue et conforme à la programmation budgétaire.

 

Malgré un contexte sanitaire plus ou moins contraignant selon les pays l’activité Frais de représentation a connu une exécution supérieure à la LFI. Les postes ont connu une reprise de l’activité de représentation et de réception du 14 juillet, qui reste encore en-deçà de celle de 2019 (14,9 M€) mais bien au-delà du niveau de 2021 (8,4 M€). Le recours au mécénat sous forme de fonds de concours 01-1-3-240 « contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l’étranger », destiné à financer les réceptions de notre fête nationale, a connu un rebond, les conditions étant de nouveau réunies dans un nombre important de postes, selon les zones géographiques, pour organiser une réception dans son format habituel.

 

La ressource disponible s’établit à 14,5 M€ sur l’activité Voyages et missions statutaires, pour une consommation totale de 12,7 M€ pour la prise en charge des frais de voyages statutaires et de missions hors zone de compétence. Les crédits ont été consommés à hauteur de 88 % de l’enveloppe dédiée (contre seulement 68 % en 2021). En 2022, les déplacements ont globalement repris alors que leur coût individuel a augmenté de manière substantielle dans certains pays. Les voyages statutaires (voyages de congés, ruptures d’établissement, participation à un concours) représentent plus de 72 % de cette consommation. Les missions et appels par ordre en France représentent 17 % des dépenses et les missions hors circonscription environ 11 %. Le montant de la dépense statutaire sur cette ligne peut varier sensiblement d’une année sur l’autre, selon l’ampleur des mutations et la composition familiale des agents.

 

La consommation de l’activité Formation linguistique s’élève à 591 783 € en AE et en CP pour l’apprentissage de la langue du pays d’affectation par le personnel expatrié et le perfectionnement en français des agents de droit local, sur une enveloppe (LFI) de 750 000 € en AE et en CP. La suppression progressive des mesures de confinement a été propice à la reprise des cours en présentiel.

 

L’activité Gratification des stagiaires répond à un besoin important des postes, mais la consommation en 2022 de 996 284 € en CP (997 298 € en AE) sur une dotation (LFI) fixée à 1,2 M€, est demeurée relativement contrainte. Celle-ci s’explique par la difficulté d’accueillir l’ensemble des stagiaires dans un contexte sanitaire encore dégradé dans certains postes.

 

Dotée à hauteur de 14 M€ (LFI), la consommation de l’activité Énergie et fluides s’élève à 14,7 M€, ce qui a nécessité des redéploiements de crédits à partir d’autres activités. Les dépenses d’énergie et fluides sont soumises aux aléas du change, à la fluctuation des prix du pétrole et du gaz, à la hausse des tarifs de l’électricité. La dépense avait diminué de près de 13 % entre 2019 (12 M€) et 2021 (10,9 M€), en raison à la fois du contexte sanitaire, induisant une rotation des équipes en présentiel (sous-consommations) et des bénéfices de la politique d’économie énergétique (isolation des bâtiments, changement des éclairages notamment). En 2022, la hausse est de 35 % par rapport à 2021 et de 23 % par rapport à 2019.

 

La ligne Téléphonie et internet reste soumise à des tensions, en raison du déploiement des outils de mobilité et de la nécessité de sécuriser et de renforcer les liaisons internet des postes nécessaires au bon fonctionnement d’applications en ligne (Diplomatie, déploiement de France Visa) utilisant la dématérialisation des documents. Une légère hausse des dépenses est constatée cette année (5,5 M€ en 2021) pour se situer à un niveau équivalent à 2019 (5,8 M€) et 2020 (5,9 M€).

 

Créée en 2016 et dotée d’une provision de 0,9 M€ en LFI, l’activité Contentieux et transactions sur contrats ADL supporte les dépenses relatives aux contentieux et transactions concernant les agents de droit local dans les postes, qui ne relèvent pas du domaine du titre 2. La dépense en 2022 s’est élevée à 198 983 € en AE et en CP, en baisse par rapport à 2021 (389 722 €). Certains dossiers restent en cours d’instruction, dont les délais peuvent être parfois de plusieurs années.

 

Créée en 2016 et non dotée en LFI, l’activité Attachés de coopération ultramarins correspond aux dépenses de fonctionnement des chargés de coopération des conseils régionaux de Martinique, de Guadeloupe et de la Nouvelle Calédonie affectés dans certaines ambassades. La dépense 2022 s’élève à 183 279 € en AE et en CP, sur des crédits du fonds de concours 01-01-3-982.

 

IMMOBILIER A L’ÉTRANGER

 

Consommation AE : 40,74 M€

Consommation CP : 40,07 M€

 

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

 

AE

CP

AE

CP

Entretien, maintenance à l’étranger

9,24

9,24

9,89

9,89

Locations à l’étranger

30,00

29,80

30,85

30,18

Total

39,24

39,04

40,74

40,07

 

En 2022, l’activité Entretien, maintenance à l’étranger a bénéficié d’une dotation (LFI) fixée à 9,24 M€, auxquels s’ajoutent les crédits issus de l’ADP 2-3-00447 pour un montant de 0,37 M€. Les dépenses exécutées sur cette ligne s’élèvent à 9,89 M€, en baisse de 23 % par rapport à 2021 (12,2 M€) qui avait bénéficié d’un report de ressource lié à la baisse d’autres activités (représentation, déplacements). Le taux de consommation sur cette activité (103 %) demeure toutefois à un niveau élevé car l’entretien courant constitue une priorité afin d’éviter toute dégradation du bâti, ce qui évite de recourir par la suite à des opérations de rénovation plus lourdes et plus coûteuses pour le budget de l’État. Ces dépenses ont également permis de poursuivre les efforts d’amélioration des conditions de travail des personnels et d’hébergement dans les logements mis à disposition des agents dans certains postes.

 

Un peu plus de 400 contrats de location à l’étranger (associés à leurs charges connexes) ont été pris en charge par le ministère en 2022. Les dépenses de location à l’étranger sont soumises à une forte variabilité (évolution du périmètre tout au long de l’année) et sont très sensibles aux fluctuations du change (75 % des baux sont libellés en devises dans 61 monnaies différentes - dont près d’une centaine en dollars américains et une centaine en euros).

La consommation de l’activité en 2022 s’est élevée à 30,85 M€ en AE et 30,18 M€ en CP. Cette ligne inclut les parts locatives de l’ensemble des administrations partageant les locaux diplomatiques. Trente-huit baux ont été clôturés et 20 nouvelles locations ont été prises sur de nouveaux sites ; 101 baux ont été renouvelés. Les montants des contrats de locations à l’étranger ont des amplitudes très fortes. Les coûts annuels varient fortement du fait de la diversité des types de locations prises et de la fluctuation du taux de chancellerie.

 

SECTEUR

Baux les plus faibles (coût annuel)

Baux les plus élevés (coût annuel)

Afrique

Bail emphytéotique pour un terrain à construire à Port Louis (Île Maurice)à titre gratuit

0 €

Campus diplomatique à Tripoli (Libye)

800 000 €

Amériques/ASIE

Bail emphytéotique pour la Résidence à Port Vila (Vanuatu)

305 €

Bureaux et parkings de la Représentation permanente auprès de l’ONU à New York

2 012 077 €

Europe

Local des archives visas à la Valette (Malte)

282 €

Ambassade à Kiev

917 997 €

Orient

Bail Emphytéotique- Terrain de la Chancellerie à Dacca (Bangladesh)

67 €

Loyer Ambassade à Abou-Dabi (Émirats Arabes Unis)

832 990 €

Certains baux prévoient des versements anticipés de loyers tous les deux ans, par exemple au Soudan, voire tous les cinq ans comme en Irak. Certains ont été renégociés pour permettre un lissage budgétaire à l’exemple de celui de la Libye.

Pays

Site

Début du bail

Fin du bail

Versements

Montant des loyers 2022

Oman

Mascate, campus diplomatique

2012

2032

Tous les 2 ans

29 358 €

Soudan

Khartoum

2022

2027

Tous les 2 ans

628 537 €

Irak

Bagdad

2019

2029

Tous les 5 ans

608 000 €

Le paiement d’une partie des baux de certains postes (principalement des postes à présence diplomatique, PPD) est directement effectué à partir de l’administration centrale (29 baux recensés en 2022).

 

 

INDEMNITÉ DE CHANGEMENT DE RÉSIDENCE (ICR)

 

Consommation AE : 19,30 M€

Consommation CP : 19,30 M€

 

 

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

ICR et voyages statutaires départ de France

18,68

18,68

19,30

19,30

 

Les principaux facteurs affectant la consommation de l’activité Voyages statutaires de France vers l’étranger, Indemnité de changement de résidence (ICR) et fret VI demeurent le nombre d’agents mutés, la composition de leur famille, les pays d’affectation et l’évolution des coûts moyens du fret. La consommation se compose des frais de mutation des agents et plus précisément de :

  • la prise en charge du voyage d’affectation France/Poste pour l’agent et ses ayants droit : 2,89 M€ (15 % de la dépense totale de l’activité) contre 2,53 M€ en 2021. Cette dépense comprend les éventuels frais de quarantaine (moindres en 2022 par rapport à 2021 et 2020) ainsi que les dépenses de vaccins obligatoires. La hausse du coût des billets d’avion a été limitée par une importante anticipation des réservations ;

  • le versement d’une indemnité de changement de résidence calculée suivant les modalités du décret n° 86-416 soit 15,46 M€ (80 %) pour 1 845 mouvements contre 13,8 M€ pour 1 787 mouvements en 2021. Dans le prolongement de 2021, l’année 2022 a vu se poursuivre la forte hausse du coût du fret dans son ensemble : maritime, routier et aérien. Le montant moyen de l’ICR versée est de 8 381 € contre 7 726 € l’an passé. Comme en 2021, environ 15 % des agents mutés ont sollicité le versement des 20 % complémentaires de l’ICR.

  • Le coût de la prise en charge du forfait du fret pour les VI (dans la limite de 150 kg) est en légère baisse : 0,94 M€ (5 %) contre 1,05 M€ en 2021.

 

 

SÉCURITÉ A L’ÉTRANGER

 

Consommation AE : 31,03 M€

Consommation CP : 30,94 M€

 

 

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Gardiennage étranger

20,17

20,17

18,93

18,89

Sécurité passive des postes fonctionnement

5,80

5,80

6,83

6 ,78

Missions de renfort et missions d’audit de sécurité

5,10

5,10

4,20

4,20

Frais de déménagement des gendarmes

2,60

2,60

1,07

1,07

Total

33,67

33,67

31,03

30,94

 

Les dépenses de gardiennage à l’étranger prennent en compte le gardiennage des sites, ainsi que la protection des agents lors de leurs déplacements en dehors des emprises (trajets de et vers l’aéroport, rendez-vous extérieurs,…) dans les pays où les risques sont les plus importants. Il s’agit des pays identifiés comme des pays en crise (catégorie 1 de la doctrine de sécurité du MEAE) tels que la Libye, l’Irak, Haïti ou ceux sujets à une menace terroriste (catégorie 2).

La ligne consacrée au gardiennage est en constante augmentation depuis plusieurs années en raison de :

  • facteurs structurels : les législations locales du travail qui prévoient des revalorisations annuelles obligatoires des salaires et entraînent une augmentation des masses salariales dont le coût constitue l’essentiel du prix prestation ; taux d’inflation engendrant une augmentation automatique du coût des services ;

  • facteurs contextuels : l’augmentation des risques sur l’ensemble des secteurs géographiques ; la mise en place de dispositifs spéciaux et particulièrement renforcés des postes situés en catégorie 1 de la doctrine de sécurité ;

  • facteurs de gestion : une politique d’externalisation (remplacement d’agents de sécurité ADL par des prestations de gardiennage, occasionnant un transfert de charge du titre 2 vers le titre 3) ; les conséquences de la réforme des réseaux de l’État à l’étranger en matière de regroupement des budgets de gardiennage des autres services ministériels sur le programme 105.

 

Dans le but de contenir la hausse des moyens budgétaires consacrés à ces prestations, des mesures de rationalisation et de mutualisation sont entreprises (remise en concurrence des entreprises locales, tous les cinq ans maximum, avec des entreprises locales ou le cas échéant des entreprises françaises de sécurité, ajustement au strict nécessaire des amplitudes horaires, etc.)

 

Les dépenses de fonctionnement en sécurité passive des postes concernent les contrats de maintenance des installations (tunnels rayons X, vidéo-protection, dispositifs anti-intrusion) et les travaux de réparation ou de remplacement d’appareils. La mise en place progressive de nouveaux systèmes et installations de sûreté sur l’ensemble du réseau des postes à l’étranger nécessite d’en assurer le maintien en condition opérationnelle ainsi que la mise à niveau suivant les évolutions techniques.

La forte hausse est liée :

  • à la systématisation de la mise en place de contrats de maintenance pour l’ensemble des dispositifs nouvellement installés ou rénovés, afin de garantir un maintien en condition opérationnelle et d’assurer une meilleure sécurité des sites ;

  • à l’inflation ayant conduit à d’importantes hausses de prix dans les domaines des transports, des matières premières et des matériels électroniques.

 

Les crédits affectés sur la ligne des missions de renfort et missions d’audit de sécurité financent essentiellement les missions de longue durée de gardes de sécurité (police et gendarmerie) affectés en mission de renfort dans les postes diplomatiques et consulaires particulièrement exposés. A ces missions de renfort s’ajoutent des missions d’audit. Ces missions de renfort temporaire dans les postes sont indispensables pour ajuster les dispositifs de sécurité face aux survenances de crises. Ainsi, l’année 2022 a connu un fort accroissement des missions de renfort déployées sur les théâtres d’Ukraine, du Burkina Faso et d’Haïti, ou en accompagnement de l’ouverture, en raison d’une décision présidentielle, d’un consulat à Mossoul.

 

Les frais de changement de résidence des gendarmes et de déplacements sont consécutifs à la mise à disposition du MEAE de sous-officiers de gendarmerie pour servir en qualité de gardes de sécurité dans les postes diplomatiques à l’étranger.

La réduction de consommation en 2022 est liée à une modification, par la Gendarmerie, du calcul des frais de déménagements. A l’inverse, l’augmentation des coûts de transport a atténué cette diminution.

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES - INVESTISSEMENT

 

Consommation AE : 2,28 M€

Consommation CP : 2,28 M€

 

 

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Véhicules et gros matériel

3,00

3,00

2,28

2,28

 

La consommation de l’activité Véhicules et gros matériel s’élève à 2,28 M€ pour une dotation en LFI de 3 M€, augmentée de 1,5 M€. Après le transfert en 2019 sur le P105 HT2 du parc automobile des autres ministères, la politique de renouvellement progressif du parc automobile des postes à l’étranger s’est poursuivie en 2022, dans la continuité des deux années précédentes, même si le contexte sanitaire a sensiblement allongé le délai de traitement des dossiers. Le remplacement des véhicules est désormais systématiquement soumis à un examen de la rationalisation du parc de chaque ambassade et s’inscrit dans une logique de services publics éco-responsables par l’acquisition de véhicules propres là où cela possible et pertinent.

 

IMMOBILIER A L’ETRANGER – ENTRETIEN LOURD

Consommation en AE : 35,15 M€

Consommation en CP : 35,35 M€

 

 

 en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Entretien lourd étranger

41,66

41,66

35,15

35,15

 

La consommation de l’activité s’est élevée à 35,15 M€ d’AE et 35,35 M€ de CP en 2022, répartie selon trois axes :

  • Les opérations annuelles d’entretien lourd ;

  • Les opérations pluriannuelles validées en comité de programmation immobilière ;

  • Les missions transversales, notamment la démarche amiante.

 

1/ Opérations annuelles inférieures à 0,2 M€ :

L’entretien lourd annuel reste une priorité, renforcée d’année en année. En 2022, ce sont 375 projets qui ont été lancés pour 13,6 M€. En 2021, 450 projets avaient été menés pour un montant total de plus de 14,4 M€.

Cette dotation est dédiée aux interventions considérées comme prioritaires au sein d’un parc immobilier à l’étranger constitué de plus de 2000 bâtiments :

  • Sécurité électrique et incendie ;

  • Structure et le clos et couvert ;

  • Éradication de l’amiante repéré, dans les cas obligatoires ou lorsque celle-ci demande des visites de contrôle dans l’année ;

  • Mise en accessibilité des bâtiments ;

  • Renforcement du volet performance énergétique ;

  • Connaissance du patrimoine.

 

Les priorités annoncées se traduisent bien dans les résultats opérationnels de l’année 2022 : préservation du bâti (23 % des opérations), sécurité électrique (12 %) et incendie (8 %), rénovation technique…L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est en augmentation, avec 11 projets pour un total de 0,53 M€ (contre 0,2 M€ en 2021). On note aussi les résultats de la démarche amiante, qui se traduit en travaux, avec 18 opérations de désamiantage pour plus de 0,77 M€ (contre 0,55 M€ en 2021).

Enfin, en 2022, 54 projets ont porté sur le logement, pour un total de 2,2 M€, soit 16 % de l’enveloppe dédiée aux travaux d’entretien lourd.

 

2/ Opérations pluriannuelles, supérieures à 0,2 M€ :

Malgré les aléas divers rencontrés, les 152 opérations financées en 2022 ont connu un avancement satisfaisant :

  • 19 opérations ont été livrées, dont la relocalisation du consulat général à San Francisco, la rénovation de la résidence à Dublin, la rénovation des systèmes de climatisation et de chauffage du consulat général à New-York, le réaménagement du campus à Bagdad, la première phase de la restauration des façades de la résidence à Washington, la relocalisation du consulat général à Atlanta ;

  • 29 opérations sont en cours de travaux, dont la rénovation des façades du palais Farnèse à Rome, la rénovation des immeubles de logements à Dakar, la rénovation de la climatisation de la chancellerie et des résidences à Riyad et Djeddah, la sécurisation des façades du SCAC de New-York, la rénovation des façades Queensberry à Londres, la relocalisation du consulat général à Wuhan, la rénovation de salons du Palais Bucquoy à Prague ;

  • 67 opérations sont en cours d’études : rénovation des domaines nationaux de Jérusalem (lancement des travaux début 2023), rénovation lourde de notre ambassade à Zagreb, restructuration de l’IFAL à Mexico, la rénovation énergétique de l’ambassade à Canberra

  • 37 opérations sont en cours de montage ou de programmation.

 

La crise sanitaire continue d’affecter le travail des équipes de maîtrise d’ouvrage (missions empêchées dans plusieurs pays), sur les études et surtout sur le déroulement des travaux, par indisponibilité des matériels et matériaux, surcoûts, difficultés d’acheminement,... En 2022, la multiplication des crises sécuritaires et guerres ont causé des retards, des surcoûts et ont nécessité des ajustements permanents du plan de charge.

 

Par rapport aux prévisions de début d’année 2022, plusieurs opérations ont été différées, d’autres ajoutées, en raison d’aléas ou de nouveaux besoins, en particulier :

  • La relocalisation de l’ambassade à Kiev reste suspendue, bien que les nouveaux locaux soient déjà loués ; des travaux de mise en conformité électrique ont été réalisés d’urgence sur le site actuel de l’ambassade fin 2022 / début 2023 ;

  • Le chantier d’aménagement pour la relocalisation du consulat général à Wuhan a été arrêté en juillet 2022, en raison des difficultés d’acheminement des matériaux et surtout de l’impossibilité de se rendre sur site pour les techniciens ; après plusieurs tentatives, il est relancé en février 2023 ;

  • Les projets à Moscou sont pour certains décalés d’un an au moins, en accord avec le poste (mise aux normes et réaménagement du salon de réception de l’ambassade, réfection de l’étanchéité des toitures de l’ambassade, rénovation technique et désamiantage dans les logements à l’immeuble de France) ;

  • Suite à la feuille de route signée par les ministres des affaires étrangères à Cotonou en juillet 2022, un nouvel institut franco-béninois est projeté, financé par le Bénin ; la partie française s’associe une prestation d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour établir ses besoins et assurer une expertise tout au long du projet ;

  • La mise en conformité anti cyclonique de la résidence à Suva (540 000 €) a dû être ajoutée, suite aux études menées en 2022, pour un lancement des travaux en février 2023 ;

  • La rénovation électrique de la résidence à Conakry (1 M€) a dû être ajoutée, suite aux études menées en 2022, pour un lancement des travaux en février 2023.

 

 

3/ Missions transversales

Avancement de la campagne amiante

La campagne a pu redémarrer pleinement depuis juillet 2022, après des années 2020 et 2021 compliquées par la crise sanitaire puis la relance des consultations pour les marchés à bons de commande. En 2022, 20 pays ont été inspectés, soit 251 biens, parmi lesquels 13 pays pour la première fois.

Depuis son lancement en 2017, 141 pays sur 162 (87 %) ont été inspectés, pour la création des diagnostics techniques amiante : pour 105 pays, certains bâtiments comprennent des matériaux amiantés, alors que pour 36 pays, les diagnostics n’ont pas fait apparaître de tels matériaux.

Au total, les inspections menées depuis 2017 ont mis en évidence 1126 matériaux amiantés. Sur les 10 matériaux dont le retrait était obligatoire au sens de la réglementation française, 8 ont été traités et les 2 matériaux diagnostiqués plus récemment (2022) seront traités dès 2023. La DIL mène des opérations de résorption des matériaux amiantés, même dans les cas non obligatoires, ainsi, entre 2017 et 2022, 47 opérations de retrait d’amiante ont été réalisées.

 

L’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite

Toutes les opérations de construction ou de relocalisation intègrent les impératifs d’accessibilité des locaux. La mise en accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite est en augmentation, avec 11 projets menés : sanitaires accessibles au campus de New-Delhi, au consulat général d’Erbil, à l’institut français à Nouakchott, travaux d’accessibilité à Beyrouth, à Marrakech, ascenseur à Lagos...

 

La transition écologique

La programmation à l’étranger intègre l’amélioration de la performance énergétique à différents niveaux. Plus du tiers des projets pluriannuels importants permettront des améliorations énergétiques du bâti, des équipements, ou la production d’énergie renouvelable. Le projet de rénovation énergétique à Canberra vise en particulier à améliorer la performance du bâtiment et ses équipements et à assurer une production d’énergie renouvelable, pour que cette ambassade devienne à énergie positive. La DIL prévoit la certification environnementale des constructions nouvelles, chaque fois que cela est possible : logements à Bamako, ambassades à Libreville et Doha.

La production d’énergie renouvelable constitue un levier nécessaire pour répondre aux préoccupations environnementales, mais aussi à la hausse du coût des énergies et au besoin d’autonomie énergétique dans certains postes : actuellement 7 parcs photovoltaïques sont installés et 13 postes sont équipés d’une production d’eau chaude solaire, une quinzaine de projets de production photovoltaïque sont en cours d’études (Kingston, Beyrouth, Bogota, Brasilia…).

Une part croissante de l’enveloppe des petits travaux annuels est dédiée à l’amélioration énergétique et à la production d’énergie renouvelable.

De plus, la DIL a réalisé une étude sur les dépenses énergétiques à l’étranger, mettant en exergue certains postes pour lesquels les coûts sont particulièrement importants. Ces situations sont examinées et font l’objet de projets (Canberra…) ou de projets prioritaires pour les années à venir.

Enfin, l’appel à projet ambassades vertes (doté de 0,2 M€) met l’accent sur la sobriété, la performance énergétique et la production d’énergie renouvelable.

 

 

SÉCURITÉ A l’ETRANGER

 

Consommation en AE : 18,34 M€

Consommation en CP : 18,77 M€

 

en M€

LFI 2022

EXÉCUTION 2022

AE

CP

AE

CP

Sécurité passive postes investissement

16,90

16,90

13,77

13,74

Véhicules blindés

4,33

4,33

4,57

5,03

Total

21,23

21,23

18,34

18,77

 

Les dépenses d’investissement pour la sécurité passive des postes sont relatives à la mise à niveau des dispositifs de sûreté en protection périmétrique, équipements et systèmes de sécurité passive ainsi qu’à l’accompagnement, pour leur volet sécuritaire, des opérations immobilières du MEAE.

Les dernières opérations imputées sur le CAS 723, suite à l’avance de 64,6 M€ consentie en 2019-2020, ont été lancées en 2022. De ce fait, les opérations nouvelles sont prises en charge sur le programme 105. En raison du caractère pluriannuel des dépenses d’investissement et la nécessité d’engager des dépenses urgentes, un abondement complémentaire de 2,5 M€ en AE a été nécessaire en fin de gestion, pour la prise en charge des surcoûts liés à la guerre en Ukraine, le renforcement de la sécurité de l’ambassade à Haïti, la préparation de l’ouverture du consulat général de France à Mossoul et la remise en état sommaire de l’ambassade à Ouagadougou suite aux dégradations subies en octobre 2022.

La consommation indiquée ne reflète pas la réalité des autorisations d’engagements passées : au titre de 2022, l’application Crocus (pour la gestion des dépenses à l’étranger) a nécessité que les postes de soldent leurs engagements juridiques en fin de gestion et en demandent le report en 2023. Par ailleurs, les restes à liquider sur les tranches fonctionnelles créées en 2022 sont de 9,1 M€.

Les principales opérations menées en 2022 sont les suivantes :

Pays

AE

CP

Guinée

3 039 969

388 254

Inde

2 500 000

841 686

Cuba

1 800 000

540 000

Soudan

1 428 802

511 404

Bolivie

1 310 000

443 728

Mauritanie

980 000

292 767

Corée du Sud

950 000

282 986

Égypte

615 030

218 958

 

Les dépenses en matière de véhicules blindés ont concerné la maintenance du parc déployé dans les postes (près de 200 véhicules), la location pour certaines situations urgentes (Irak, Libye, Burkina) et les actions de formation des chauffeurs. Comme pour la maintenance des installations de sécurité passive, l’extension du parc des véhicules blindés, notamment par l’intégration du parc des autres services ministériels entraîne un accroissement des dépenses consacrées à leur entretien. De même la constitution d’un stock de pièces de rechange pour ces véhicules constitue une dépense essentielle pour le maintien en condition opérationnelle de ces véhicules.

En 2022, 3 véhicules blindés ont été achetés pour Haïti et 3 autres véhicules légers du poste ont été blindés localement (0,73 M€), 2 véhicules blindés ont été acquis pour le Mali (0,41 M€). Une commande de 8 véhicules blindés a par ailleurs été passée (2,01 M€), ceux-ci seront livrés en fin d’année 2023.

La surconsommation de cette ligne est liée à la crise en Ukraine et le passage d’Haïti en catégorie 1, qui a nécessité l’acquisition et le déploiement de véhicules blindés vers ces postes, et l’augmentation du prix des matières premières et des transports (1,4 M€ transférés au service de la valise diplomatique afin d’acheminer une majeure partie les véhicules blindés, et les pièces détachées nécessaires à leur entretien en poste).

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2021

Prévision LFI 2022

Réalisation 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CAMPUS France (P185)

768 455

768 455

 

 

4 822 817

3 407 695

Transferts

768 455

768 455

 

 

4 822 817

3 407 695

IHEDN - Institut des hautes études de Défense nationale (P129)

286 497

79 729

 

 

409 041

615 809

Transferts

286 497

79 729

 

 

409 041

615 809

ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166)

25 020

5 808

 

 

7 292

10 617

Transferts

25 020

5 808

 

 

7 292

10 617

Universités et assimilés (P150)

 

2 958

 

 

 

 

Transferts

 

2 958

 

 

 

 

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

 

3 750

 

 

15 000

15 000

Transferts

 

3 750

 

 

15 000

15 000

Total

1 079 971

860 700

 

 

5 254 149

4 049 121

Total des transferts

1 079 971

860 700

 

 

5 254 149

4 049 121