Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Coordination de l'action diplomatique | 73 202 674 | 24 868 335 | 98 073 509 | 73 202 674 | 24 868 335 | 98 073 509 |
02 – Action européenne | 11 693 199 | 132 145 965 | 143 839 164 | 11 693 199 | 132 145 965 | 143 839 164 |
04 – Contributions internationales | | 652 207 085 | 652 207 085 | | 652 207 085 | 652 207 085 |
05 – Coopération de sécurité et de défense | 73 748 282 | 36 297 645 | 115 480 927 | 73 748 282 | 36 297 645 | 115 480 927 |
06 – Soutien | 135 708 152 | 121 413 752 | 257 491 904 | 135 708 152 | 124 403 725 | 260 481 877 |
07 – Réseau diplomatique | 429 091 620 | 260 604 210 | 692 595 830 | 429 091 620 | 260 404 210 | 692 395 830 |
Total des crédits prévus en LFI * | 723 443 927 | 1 227 536 992 | 1 950 980 919 | 723 443 927 | 1 230 326 965 | 1 953 770 892 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | +2 396 287 | +56 835 306 | +59 231 593 | +2 396 287 | +18 907 766 | +21 304 053 |
Total des crédits ouverts | 725 840 214 | 1 284 372 298 | 2 010 212 512 | 725 840 214 | 1 249 234 731 | 1 975 074 945 |
Total des crédits consommés | 712 604 117 | 1 205 876 214 | 1 918 480 331 | 712 604 117 | 1 199 675 063 | 1 912 279 180 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +13 236 097 | +78 496 084 | +91 732 181 | +13 236 097 | +49 559 668 | +62 795 766 |
|
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 723 443 927 | 1 145 754 025 | 1 869 197 952 | 723 443 927 | 1 148 543 998 | 1 871 987 925 |
Amendements | 0 | +81 782 967 | +81 782 967 | 0 | +81 782 967 | +81 782 967 |
LFI | 723 443 927 | 1 227 536 992 | 1 950 980 919 | 723 443 927 | 1 230 326 965 | 1 953 770 892 |
Les crédits du programme 105 inscrits dans le projet de loi de finances (PLF) puis en loi de finances initiale (LFI) pour 2022 s’élevaient à 723 443 927 € dont 601 265 592 M€ en AE et CP de titre 2 HCAS et 122 178 335 M€ de crédits CAS « Pensions ».
Hors T2, un amendement gouvernemental (n° 1955) a augmenté les crédits du programme de 82,8 M€ en AE et en CP au titre de la FEP et un second amendement (n° 903) a minoré les crédits de ‑1,1 M€ dans le cadre du plan achats de l’État .
Le programme 105, qui regroupe une partie des dépenses de personnel des services en administration centrale et dans les implantations à l’étranger, n’a fait l’objet d’aucun amendement parlementaire. Par conséquent, les crédits de titre 2 du programme 105 n’ont été ni majorés ni minorés.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Crédits de titre 2
Les ressources du programme 105 fixées en LFI 2022 ont été modifiées en cours de gestion à la suite des mouvements réglementaires suivants :
décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 portant transfert de 53 k€ de crédits de titre 2 hors CAS Pensions à destination du programme 105 en provenance du programme 212 « Soutien de la politique de défense » relevant du ministère des Armées ;
arrêté du 25 octobre 2022 portant répartition de crédits de titre 2 en provenance du programme 551 à destination du programme 105 (2,34 M€).
Après mouvements de crédits en gestion, les crédits de titre 2 ouverts étaient de 725,84 M€ en AE et en CP.
L’exécution en crédits de titre 2 pour 2022 s’est élevée à 712,6 M€ en AE et en CP. Au 31 décembre 2022, le programme 105 a consommé 98,2 % des crédits de titre 2 disponibles.
Crédits hors titre 2 :
Trois arrêtés datés des 25 janvier, 1er février et 16 mars 2022 portant report de crédits 2021 sur la gestion 2022 se sont traduits par l’ouverture de crédits à hauteur de 68,8 M€ en AE et 33,2 M€ en CP.
Le programme a fait l’objet de décrets de transfert entraînant une diminution des crédits de 23,95 M€ en AE et 23,48 M€ en CP, se décomposant de la façon suivante :
-Transferts entrants pour un total de 11,84 M€ en AE et 12,31 M€ en CP :
Deux transferts en provenance du ministère des Armées (P144 « Environnement et prospective de la politique de défense ») au titre de sa contribution au financement pour les personnels affectés dans les enceintes diplomatiques (9,26 M€ en AE et 9,73 M€ en CP), et de la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA ; 0,04 M€ en AE et CP);
Deux transferts en provenance des ministères de la Culture (P224 ; 0,01 M€ en AE et en CP) et de l’Éducation nationale (P230 ; 0,01 M€ en AE et en CP) pour le financement en faveur de l’association mémorielle IBUKA ;
Un transfert en provenance des services du Premier ministre (P359 ; 1,29 M€ en AE et en CP) au titre du remboursement du dépassement du budget du Forum des Mondes Méditerranéens ;
Trois transferts en provenance des ministères des Armées (P144 ; 0,25 M€ en AE et en CP), de la Transition écologique (P217 ; 0,25 M€ en AE et en CP) et de l’Économie et des Finances (P134 ; 0,25 M€ en AE et en CP) au titre du financement de l’édition 2022 du « Forum de Paris sur la paix » ;
Deux transferts en provenance des ministères économiques et financiers (P218, 0,24 M€ en AE et en CP) et du ministère de la transition énergétique (P113 ; 0,24 M€ en AE et en CP) dans le cadre du contentieux arbitral relatif à la Montagne d’Or.
- Transferts sortants pour un total de 35,79 M€ en AE et CP :
4 transferts sortants vers le ministère des armées (P178 « Préparation et emploi des forces ») pour :
- La FEP pillier 2 « Enveloppe Ukraine » (29,2 M€ en AE et CP) ;
- Deux commandes auprès du titulaire d’un marché porté par le ministère des Armées (0,43 M€ en AE et CP) ;
- Le remboursement des frais associés aux prestations de formation de stagiaires étrangers (DCSD) (5,6 M€ en AE et CP);
Un transfert sortant vers le ministère de la Culture (P224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ») dans le cadre de la convention MAC et VITAM pour l’archivage numérique (0,27 M€ en AE et CP) ;
Un transfert sortant vers le ministère de la Transition écologique et solidaire (P217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ») pour l’élaboration du Web conférence (0,002 M€ en AE et en CP) ;
Un transfert sortant vers le ministère de l’Intérieur (P152 « Gendarmerie nationale ») pour le renforcement des matériels de sécurité pour le GIGN basé à Mossoul (0,18 M€ en AE et CP) ;
Un transfert sortant vers le secrétariat général des ministères économiques et financiers (P218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières ») au titre de la marque employeur pour la fonction publique (6 215 € en AE et en CP) ;
Un transfert sortant vers les services du Premier ministre (P129 « Coordination du travail gouvernemental ») pour le projet démarches simplifiées (DS) visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie sous la forme d’une application Open source (0,08 M€ en AE et en CP).
Trois virements d’un montant total de 0,78 M€ € en AE et CP ont été effectués en 2022 dont :
du P209 vers le P105 = 0,11M € en AE=CP pour le Forum des Mondes Méditerranéens ;
du P185 vers le P105 = 0,35 M€ en AE=CP pour la régularisation de recettes indûment imputées sur une ADP du P185 ;
du P209 vers le P 105 = 0,32 M€ en AE = CP montant correspondant au solde restant pour la contribution au Forum des mondes méditerranéens.
Dans le cadre de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, 3,3 M€ en AE et 6,1 M€ en CP ont été annulés sur le programme.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Crédits de titre 2 :
Le programme 105 ne comporte aucun fonds de concours ou dispositif d’attribution de produit.
Crédits hors titre 2 :
Le programme 105 a bénéficié d’ouverture de crédits au titre des fonds de concours en HT2, soit 9 881 426 € en AE et en CP.
Le programme 105 a bénéficié d’ouverture de crédits au titre des attributions de produits HT2, soit 4 648 154 € en AE et en CP.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 3 617 220 | 49 101 480 | 52 718 700 | 3 617 220 | 49 213 079 | 52 830 299 |
Surgels | 0 | 60 720 501 | 60 720 501 | 0 | 60 720 501 | 60 720 501 |
Dégels | 0 | -65 801 480 | -65 801 480 | 0 | -63 112 136 | -63 112 136 |
Annulations / réserve en cours de gestion | 0 | -40 720 501 | -40 720 501 | 0 | -40 720 501 | -40 720 501 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 3 617 220 | 3 300 000 | 6 917 220 | 3 617 220 | 6 100 943 | 9 718 163 |
Le dispositif de mise en réserve initiale 2022 a été constitué d’un gel de la réserve de précaution instituée selon le 4° bis de l’article 51 de la LOLF, calculée sur la base de 0,5 % des crédits de titre 2 s’élevant ainsi pour les crédits de titre 2, à 3 617 220 € en AE et en CP. En fin de gestion, la réserve de précaution portant sur les crédits de titre 2 du programme a été dégelée dans son intégralité.
Les crédits T2 du programme 105 n’ont été impactés par aucun mouvement de fongibilité asymétrique en 2022.
Crédits Hors titre 2
En début de gestion, la réserve de précaution s’élevait, s’agissant des crédits hors titre 2, à 49,1 en AE et 49,2 M€ en CP.
Un surgel de 20 M€ (AE=CP) a eu lieu en février 2022 au titre de l’appel à contribution sur la Facilité européenne de paix.
Dans le cadre de la fin de gestion, la réserve a été dégelée à hauteur de 65,8 M€ en AE et 63,1 M€ en CP, afin de faire face aux aléas rencontrés en cours gestion, notamment l’effet change sur les contributions versées en devises, les conséquences de l’inflation et des dépenses de sécurisation de postes sensibles.
Dans le cadre de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 , 3,3 M€ en AE et 6,1 M€ en CP ont été annulés sur la réserve de précaution du programme.
Emplois et dépenses de personnel
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1101 – Titulaires et CDI en administration centrale | 0,00 | 2 120,40 | 2 244,00 | 0,00 | 2 101,55 | -142,45 |
1102 – Titulaires et CDI dans le réseau | 0,00 | 1 550,83 | 1 524,00 | 0,00 | 1 552,87 | +28,87 |
1103 – CDD et volontaires internationaux | 0,00 | 878,02 | 614,00 | 0,00 | 866,86 | +252,86 |
1104 – Militaires | 0,00 | 612,90 | 640,00 | 0,00 | 638,07 | -1,93 |
1105 – Agents de droit local | 0,00 | 3 047,81 | 3 097,00 | 0,00 | 3 013,08 | -83,92 |
Total | 0,00 | 8 209,96 | 8 119,00 | 0,00 | 8 172,43 | +53,43 |
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1101 – Titulaires et CDI en administration centrale | 0,00 | -1,00 | +0,10 | -17,95 | +25,09 | -43,04 |
1102 – Titulaires et CDI dans le réseau | 0,00 | +1,00 | 0,00 | +1,04 | -22,60 | +23,64 |
1103 – CDD et volontaires internationaux | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -11,16 | +31,47 | -42,63 |
1104 – Militaires | 0,00 | 0,00 | +0,07 | +25,10 | +12,29 | +12,81 |
1105 – Agents de droit local | 0,00 | +1,00 | +0,06 | -35,79 | -24,94 | -10,85 |
Total | 0,00 | +1,00 | +0,23 | -38,76 | +21,31 | -60,07 |
Le plafond d’emplois ministériel voté en loi de finances initiale pour 2022 s’élevait à 13 566 ETPT. Il a été porté à 13 616 ETPT par la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, soit +50 ETPT au titre de la consommation des emplois créés dans le cadre de présidence française du Conseil de l’Union européenne. La consommation 2022 du plafond d’emplois ministériel s’élève à 13 598 ETPT, soit 99,9 %.
Par catégorie LOLF, l’exécution 2022 par rapport au plafond établi en LFR s’établit comme suit :
catégorie G1 : la consommation se situe à 2 800 ETPT, soit 93,6 % du plafond d’emplois ;
catégorie G2 : la consommation se situe à 2 717 ETPT, soit 100,1 % du plafond d’emplois ;
catégorie G3 : la consommation se situe à 2 508 ETPT, soit 110,1 % du plafond d’emplois ;
catégorie G4 : la consommation se situe à 638 ETPT, soit 99,7 % du plafond d’emplois ;
catégorie G5 : la consommation se situe à 4 935 ETPT, soit 98,9 % du plafond d’emplois.
La consommation du programme 105 s’établit au total à 8 172 ETPT pour une dotation de 8 069 ETPT en loi de finances initiale, qui a été portée à 8 119 ETPT par la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, soit +50 ETPT au titre de la consommation des emplois créés dans le cadre de présidence française du Conseil de l’Union européenne.
L’effectif rémunéré par le programme 105 est composé à 47,47 % d’agents contractuels. Si l’on exclut la catégorie G5 (agents de droit local), les agents contractuels exercent majoritairement leurs fonctions dans les métiers pour lesquels il n’existe pas de filière spécifique au sein de la fonction publique, notamment pour les métiers techniques tels que celui de la communication et de l’informatique de haut niveau.
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1101 – Titulaires et CDI en administration centrale | 635,00 | -110,00 | 7,48 | 629,20 | 0,00 | 8,25 | -5,80 | 0,00 |
1102 – Titulaires et CDI dans le réseau | 350,00 | 0,00 | 8,77 | 324,29 | 0,00 | 7,56 | -25,71 | 0,00 |
1103 – CDD et volontaires internationaux | 435,00 | 0,00 | 6,76 | 421,19 | 0,00 | 7,77 | -13,81 | 0,00 |
1104 – Militaires | 186,00 | 0,00 | 8,88 | 185,13 | 0,00 | 8,03 | -0,87 | 0,00 |
1105 – Agents de droit local | 298,00 | 0,00 | 7,66 | 259,06 | 0,00 | 7,36 | -38,94 | 0,00 |
Total | 1 904,00 | -110,00 | 1 818,87 | 0,00 | -85,13 | 0,00 |
En 2022, l’absence de schéma d’emplois a permis au MEAE de stabiliser ses effectifs tout en poursuivant sa gestion dynamique des emplois afin de répondre au mieux aux priorités politiques et à la charge de travail des postes diplomatiques et consulaires.
En gestion 2022, toutes catégories d’emploi confondues, la mise en œuvre du schéma d’emplois à 0 a été respectée. Le solde constaté des ETP s’élève à ‑90 du fait de la suppression des postes créés temporairement à partir de 2020 dans le cadre de la PFUE.
Hors transferts et hors PFUE, l’exécution du schéma d’emplois est en effet la suivante :
Catégories d’emplois | Schéma d’emplois 2022 en ETP prévu en PLF (hors PFUE) | Bilan de l’exécution 2022 en ETP au périmètre ministériel (dont ETP PFUE supprimés) |
G1 - Titulaires/CDI centrale | 0 | 38 |
G2 - Titulaires/CDI étranger | 0 | ‑39 |
G3 - CDD et VI | 0 | ‑23 |
G4 – Militaires | 0 | ‑1 |
G5 – ADL | 0 | ‑65 |
Total | 0 | ‑90 |
Le schéma d’emplois exécuté en 2022 résulte de l’exercice annuel de programmation des effectifs, qui est postérieur à la rédaction du PAP, et de la mise en œuvre du plan de recrutement des agents titulaires.
Les écarts au schéma d’emplois constatés par catégorie s’expliquent de la façon suivante :
la suppression des 90 postes temporaires créés dans le cadre de la PFUE a libéré les agents titulaires qui occupaient ces postes, notamment à l’étranger. Ces agents peuvent à nouveau occuper des postes pérennes, limitant en partie le recours à des agents contractuels.
les autres variations sont liées à la mise en œuvre de l’exercice de programmation des effectifs qui a notamment conduit à des redéploiements entre catégories. La poursuite de la rationalisation des fonctions soutien dans les postes à l’étranger a par exemple conduit à des suppressions de postes occupés par des agents de droit local (G5).
Les résultats présentés ci-dessus constituent le solde des mesures prises à l’étranger : le MEAE mène une gestion dynamique de son réseau afin de préserver son adaptation aux enjeux auxquels la diplomatie française est confrontée, dans le domaine politique, comme dans le domaine consulaire, celui de la sécurité, de la coopération militaire et de la coopération et l’action culturelle.
CONSOMMATION DES ETP PAR CORPS :
La répartition par corps des effectifs titulaires du MEAE est la suivante (résultats au 31 décembre 2022 incluant les agents détachés dans les corps du MEAE) :
Programme LOLF | Cat A AMB/MP/EF | Cat A CAE | Cat A SAE | Cat A ASIC | Cat A autres | Cat B SCH | Cat B SESIC | Cat B autres | Cat C ADJCH | Cat C ADJTEC | Total |
105 | 218 | 415 | 648 | 85 | 62 | 416 | 153 | 31 | 1358 | 100 | 3486 |
151 | 9 | 62 | 87 | 0 | 8 | 346 | 0 | 0 | 978 | 12 | 1502 |
185 | 3 | 25 | 48 | 0 | 0 | 21 | 0 | 0 | 15 | 0 | 112 |
209 | 17 | 24 | 110 | 0 | 0 | 39 | 0 | 0 | 45 | 0 | 235 |
Total | 247 | 526 | 893 | 85 | 70 | 822 | 153 | 31 | 2396 | 112 | 5335 |
AMB/ambassadeur de France, MP/ministre plénipotentiaire, EF/emploi fonctionnel, CAE/conseiller des affaires étrangères, SAE/secrétaire des affaires étrangères, ASIC/attaché des systèmes d’information et de communication, SCH/secrétaire de chancellerie, SESIC/secrétaire des systèmes d’information et de communication, ADJCH/adjoint administratif de chancellerie, ADJTEC/adjoint technique de chancellerie
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | Impact | dont extension | dont impact |
Administration centrale | 2 244,00 | 2 101,55 | -1,00 | 0,00 | +0,10 | -17,95 | +25,09 | -43,04 |
Services à l'étranger | 4 603,00 | 4 565,95 | +2,00 | 0,00 | +0,13 | -34,69 | -47,54 | +12,85 |
Autres | 1 222,00 | 1 504,93 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | +13,88 | +43,76 | -29,88 |
Total | 8 069,00 | 8 172,43 | +1,00 | 0,00 | +0,23 | -38,76 | +21,31 | -60,07 |
(en ETP) | ||
---|---|---|
Service | Schéma | ETP |
Administration centrale | 0,00 | 2 098,37 |
Services à l'étranger | 0,00 | 4 577,54 |
Autres | 0,00 | 1 550,53 |
Total | 0,00 | 8 226,44 |
Il n’est pas possible de répartir de façon prévisionnelle les personnels relevant de la catégorie G3 « CDD et volontaires internationaux » et ceux de la catégorie G4 « militaires » entre administration centrale et services à l’étranger. Ils sont donc inscrits par défaut dans la rubrique « autres » en LFI.
A titre indicatif, sur le périmètre ministériel, la consommation de la catégorie G3 s’élève à 1 767 ETPT à l’étranger et à 741 ETPT en administration centrale. La catégorie G4 compte 578 ETPT à l’étranger et 60 ETPT en administration centrale.
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
01 – Coordination de l'action diplomatique | 841,00 | 851,78 |
02 – Action européenne | 105,00 | 106,35 |
05 – Coopération de sécurité et de défense | 366,00 | 370,69 |
06 – Soutien | 1 491,00 | 1 510,11 |
07 – Réseau diplomatique | 5 266,00 | 5 333,50 |
Total | 8 069,00 | 8 172,43 |
Transferts en gestion | 0,00 |
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis | Dépenses de titre 2 | Dépenses hors titre 2 |
---|---|---|
74,00 | 0,88 | 0,00 |
Au 31 décembre 2022, le MEAE accueillait 74 apprentis sur le programme 105.
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 517 252 917 | 555 594 706 | 544 523 530 |
Cotisations et contributions sociales | 157 888 514 | 163 635 787 | 161 855 618 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 115 272 081 | 122 178 335 | 116 586 280 |
– Civils (y.c. ATI) | 86 461 232 | 91 580 400 | 88 116 948 |
– Militaires | 28 810 849 | 30 597 935 | 28 469 332 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
|
|
|
Cotisation employeur au FSPOEIE | 800 |
|
|
Autres cotisations | 42 615 633 | 41 457 452 | 45 269 338 |
Prestations sociales et allocations diverses | 4 285 787 | 4 213 434 | 6 224 968 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 679 427 218 | 723 443 927 | 712 604 117 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 564 155 137 | 601 265 592 | 596 017 836 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
La ventilation par catégorie budgétaire des crédits de titre 2 du programme 105 se présente de la façon suivante :
Programme 105 | Catégorie 21 - Rémunérations d’activités | Catégorie 22 - Cotisations et contributions sociales | Catégorie 23 - Prestations sociales et allocations diverses | Total des crédits de titre 2 |
Action 01 - Personnel concourant à l’action coordination de l’action diplomatique | 55 271 542 | 13 852 103 | 17 370 | 69 141 015 |
Action 02 - Personnel concourant à l’action européenne | 10 052 795 | 2 072 047 | 12 124 842 | |
Action 05 - Personnel concourant à l’action coopération de sécurité et de défense | 46 284 500 | 19 414 419 | 30 420 | 65 729 339 |
Action 06 - Personnel concourant à l’action soutien | 69 277 910 | 63 375 946 | 132 653 856 | |
Action 07 - Réseau diplomatique | 363 636 784 | 63 141 103 | 6 177 178 | 432 955 065 |
Total | 544 523 530 | 161 855 618 | 6 224 968 | 712 604 116 |
Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale « Pensions » a été de 88,1 M€ pour les personnels civils (calculé sur la base d’un taux de 74.6 %) et de 28,5 M€ pour les personnels militaires (calculé sur la base d’un taux de 126.07 %).
Le montant des allocations de retour à l’emploi versées en 2022 est de 1,4 M€.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2021 retraitée | 562,25 |
Exécution 2021 hors CAS Pensions | 564,16 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021 | 0,19 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -2,10 |
– GIPA | -0,08 |
– Indemnisation des jours de CET | -1,32 |
– Mesures de restructuration |
|
– Autres dépenses de masse salariale | -0,70 |
Impact du schéma d'emplois | -3,06 |
EAP schéma d'emplois 2021 | 2,95 |
Schéma d'emplois 2022 | -6,02 |
Mesures catégorielles | 11,26 |
Mesures générales | 6,14 |
Rebasage de la GIPA | 0,08 |
Variation du point de la fonction publique | 6,06 |
Mesures bas salaires |
|
GVT solde | 3,80 |
GVT positif | 6,03 |
GVT négatif | -2,23 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 1,12 |
Indemnisation des jours de CET | 1,12 |
Mesures de restructurations |
|
Autres rebasages |
|
Autres variations des dépenses de personnel | 14,51 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 1,94 |
Autres variations | 12,57 |
Total | 596,02 |
Le socle d’exécution 2021 hors CAS « Pensions » du programme 105 à hauteur de 562,25 M€ HCAS tient compte du débasage de dépenses au profil atypique, parmi lesquelles la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), le compte épargne-temps (CET) pour un total de ‑2,1 M€.
L’impact du schéma d’emplois est de ‑3,06 M€ dont +2,95 M€ correspondant à l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2021 et ‑6,02 M€ correspondant au schéma d’emplois 2022. Le montant des mesures catégorielles s’élève à +11,26 M€, quant à l’impact de la revalorisation au 1er juillet 2022 du point d’indice sur les rémunérations, il est de +6,06 M€.
Au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008), 82 624 € ont été versés en 2022 à 138 bénéficiaires.
La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » correspond au rebasage de 1,12 M€ au titre du compte épargne-temps.
Le GVT positif (ou effet de carrière) du programme 105 est évalué à 6,03 M€ (soit 1,01 % de la masse salariale hors CAS « Pensions »), compte tenu de l’évolution indiciaire des agents et des mesures de fidélisation pour les agents de droit local. L’impact du GVT négatif (ou effet de noria) est valorisé à ‑2,23 M€ (‑0,37 % de la masse salariale HCAS), soit un solde de 3,8 M€ (0,43 %).
Enfin, la ligne « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » regroupe les autres facteurs explicatifs de variation de la masse salariale hors CAS, notamment les effets de l’inflation sur la rémunération des personnels expatriés (13,6 M€).
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1101 – Titulaires et CDI en administration centrale | 60 295 | 60 904 | 61 513 | 28 414 | 28 701 | 28 988 |
1102 – Titulaires et CDI dans le réseau | 142 002 | 143 436 | 144 870 | 31 387 | 31 704 | 32 021 |
1103 – CDD et volontaires internationaux | 84 884 | 85 742 | 86 599 | 31 767 | 32 088 | 32 409 |
1104 – Militaires | 102 438 | 103 473 | 104 507 | 29 526 | 29 824 | 30 122 |
1105 – Agents de droit local | 26 829 | 27 100 | 27 371 | 22 493 | 22 720 | 22 947 |
Nota : Les coûts moyens d’entrée de toutes les catégories LOLF sont inférieurs aux coûts moyens de sortie en raison du profil moins expérimenté des agents nouvellement recrutés.
La revalorisation au 1er juillet 2022 du point d’indice sur les rémunérations a impacté les rémunérations des catégories G1/G2/G3 et G4.
Les coûts globaux des agents de droit local (ADL - catégorie G5) sont calculés au prorata des plafonds d’emplois exécutés, sur l’ensemble des crédits 2022, hors prestations sociales et hors indemnités de fin de fonctions.
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures statutaires | 1 416 137 | 1 416 137 | |||||
Valorisation des fonctions d’expertise | 17 | G1 | Tous | 01-2022 | 12 | 138 663 | 138 663 |
Doublement du nombre d'apprentis | 43 | G3 | Tous | 01-2022 | 12 | 450 000 | 450 000 |
Fluidification du déroulement des carrières | 603 | G1/G2 | Tous | 01-2022 | 12 | 827 474 | 827 474 |
Mesures indemnitaires | 9 845 130 | 9 845 130 | |||||
Mesure d’accompagnement à la mobilité | 8 | G1/G2 | Tous | 01-2022 | 12 | 656 515 | 656 515 |
Autres mesures (dont révision de la cartographie) | 62 | G1 | Tous | 01-2022 | 12 | 112 500 | 112 500 |
1ère tranche du plan de convergence des rémunérations des CDD en administration centrale | 491 | G3 | Tous | 01-2022 | 12 | 1 011 449 | 1 011 449 |
Réforme des astreintes et interventions | 576 | G1 | Tous | 01-2022 | 12 | 92 800 | 92 800 |
Mesures en faveur des ADL | 684 | G5 | Tous | 01-2022 | 12 | 1 028 816 | 1 028 816 |
Revalorisation des rémunérations des titulaires et CDI en administration centrale | 2 098 | G1 | Tous | 01-2022 | 12 | 6 943 050 | 6 943 050 |
Total | 11 261 267 | 11 261 267 |
En 2022, le montant exécuté des mesures catégorielles est de 11,26 M€ sur le programme 105 et est inférieur au montant inscrit dans le projet de loi de finances, notamment du fait de départs définitifs moins nombreux que prévus ainsi que de la non-réalisation de la convergence des rémunérations des agents de droit local affectés en ambassades avec les grilles des agents de droit local affectés dans les établissements autonomie financière.
L’enveloppe consacrée aux mesures catégorielles a permis de financer en 2022 :
une revalorisation des rémunérations des agents titulaires et CDI en administration centrale (révision des barèmes des primes IFSE) ;
les mesures liées à la mise en place du corps d’extinction des conseillers des affaires étrangères et ministres plénipotentiaires ;
le premier volet d’un plan de convergence des rémunérations des contractuels de droit public affectés en administration centrale avec celles des titulaires, à fonctions identiques (volet qui a consisté à « répliquer » sur le salaire des contractuels la mesure de hausse de l’IFSE des agents titulaires) ;
des mesures de valorisation des fonctions d’expertise (augmentation du nombre d’emplois de chef de service, de sous-directeur, de directeur de projet et d’expert de haut niveau dans les départements ministériels) ;
le doublement du nombre d’apprentis ;
des mesures d’accompagnement à la mobilité.
Le coût de ces mesures s’élève à 15,4 millions d’euros sur le périmètre ministériel, dont 14,4 millions d’euros pour la mission Action extérieure de l’État.
Action sociale - hors titre 2
Type de dépenses | Effectif concerné | Réalisation | Réalisation | Total |
---|---|---|---|---|
Restauration | 677 | 1 485 851 |
| 1 485 851 |
Logement | 239 | 4 066 444 |
| 4 066 444 |
Famille, vacances | 46 | 202 906 |
| 202 906 |
Mutuelles, associations | 11 748 | 1 433 427 |
| 1 433 427 |
Prévention / secours | 3 043 | 375 415 |
| 375 415 |
Autres |
| 107 643 |
| 107 643 |
Total | 7 671 686 |
| 7 671 686 |
Les dépenses de restauration concernent la participation du ministère au coût des repas pris par ses agents dans les restaurants administratifs du ministère à Paris et à Nantes ainsi que dans les restaurants inter-administratifs ou d’entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs en région parisienne et à Nantes. Le montant des dépenses de restauration sont restés à un niveau élevé en 2022 avec le retour sur site de nombreux agents (677 repas servis en moyenne chaque jour) et les augmentations des coûts de restauration en lien avec l’inflation. Ces dépenses impliquent également le coût d’une assistance à maîtrise d’ouvrage pour le suivi du marché de restauration à Paris et son renouvellement ainsi que le renouvellement de matériels de cuisine pour les restaurants du MEAE.
Les dépenses de logement concernent principalement les conventions de réservation pluriannuelles passées avec des bailleurs sociaux, et dans une moindre mesure, le paiement de loyers d’inoccupation et de l’hébergement d’urgence. Un effort important a été fait en 2022 pour le logement social des agents du MEAE et une mesure nouvelle de 4 M€ supplémentaires a permis de souscrire de nouvelles conventions de réservations visant à couvrir la majeure partie de la demande exprimée. Ainsi, 5,88 M€ d’AE et 4,05 M€ de CP ont ainsi été consacrés à la signature de nouvelles conventions et à la livraison de logements ce qui correspond à la réservation de 153 logements sociaux et 20 logements temporaires et à la livraison effective de 56 logements. La différence entre AE et CP s’explique par le fait que l’administration engage la totalité des AE à la signature d’une convention, et liquide, conformément aux conventions signées avec les bailleurs sociaux, la moitié des CP de la réservation à la signature et le solde à l’entrée dans les lieux du locataire donc à la livraison effective.
Les dépenses crèche correspondent à la réservation de berceaux en crèche. La consommation intègre 0,05 M€ de rétablissements de crédits liés au paiement de la prestation de service enfance et jeunesse (PSEJ) par la Caisse d’allocations familiales.
Les dépenses de mutuelle et associations correspondent aux subventions versées en 2022 à la Mutuelle des affaires étrangères (1,08 M€), avec laquelle le ministère est lié par convention sur la période 2017-2024 en tant qu’organisme assureur de référence, au paiement d’une assistance à maîtrise d’ouvrage spécialisé en actuariat (en application du décret n° 2022-633 du 22 avril 2022 relatif à la protection sociale complémentaire en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident dans la fonction publique de l’État) à hauteur de 0,02 M€ ainsi qu’au versement de subventions à diverses associations à caractère social à hauteur de 0,33 M€. Ces dernières proposent des activités artistiques, culturelles et sportives ou mènent des actions sociales au bénéfice du personnel, des retraités et de leur famille.
Les dépenses de prévention concernent la prise en charge des frais médicaux induits par les départs et retours de poste des agents (consultations, analyses médicales) mais également les moyens matériels de la médecine de prévention, dont l’activité s’est traduit par les consultations et avis rendus (visites de départ en poste, recrutement, titularisation, visite quinquennale ou surveillance médicale spécifique). Ces dépenses intègrent également les remboursements des frais médicaux des agents de droit local de 12 postes ne bénéficiant pas d’un système assurantiel satisfaisant et la prise en charge de secours à caractère médico-social pour 7 agents de droit local pour un montant total de 0,12 M€.
Grands projets informatiques
CROCUS
DESCRIPTION DU PROJET
L'outil de comptabilité à l'étranger « Crocus », successeur de « Corège », a reçu l'avis conforme de la DINSIC le 16 février 2017 suivant l’article 3 du décret 2014-879 du 1er août 2014 relatif au système d’information et de communication de l’État. Il vise à moderniser la gestion et la comptabilité des postes diplomatiques et consulaires en s’appuyant sur des solutions innovantes simplifiant et fiabilisant l’action des gestionnaires comptables à l'étranger. Il proposera notamment un modèle organisationnel adaptable aux multiples configurations, du plus grand poste au plus petit poste à présence diplomatique (PPD) à l’étranger, un volet programmation, une comptabilité patrimoniale ainsi qu'une comptabilité d’analyse des coûts.
Année de lancement du projet | 2016 |
Financement | 0105-06 |
Zone fonctionnelle principale | Finances |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 | 2024 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 4,90 | 4,90 | 2,00 | 2,00 | 2,07 | 2,07 | 0,70 | 0,70 | 0,70 | 0,70 | 0,20 | 0,20 | 0,00 | 0,00 | 9,87 | 9,87 |
Titre 2 | 1,95 | 1,95 | 0,40 | 0,40 | 0,30 | 0,30 | 0,28 | 0,28 | 0,20 | 0,20 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 2,85 | 2,85 |
Total | 6,85 | 6,85 | 2,40 | 2,40 | 2,37 | 2,37 | 0,98 | 0,98 | 0,90 | 0,90 | 0,20 | 0,20 | 0,00 | 0,00 | 12,72 | 12,72 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 12,60 | 12,72 | +0,95 % |
Durée totale en mois | 59 | 72 | +22,03 % |
L’ensemble des postes du réseau sont dotés de CROCUS depuis le 1er janvier 2022. Une nouvelle version de l’application a été déployée fin 2020, fournissant les fonctionnalités nécessaires pour que les postes situés dans la zone euro puissent utiliser l’application dès janvier 2021 (13 pays concernés).
Le lancement effectif de CROCUS dans l’ensemble des postes entraîne le passage en MCO (maintien en condition opérationnelle) de cette application à partir de 2023.
Gains du projet
Évaluation des gains quantitatifs du projet | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écarts en % |
Gain annuel en M€ hors titre 2 | 0,45 | 0,45 | |
Gain annuel en M€ en titre 2 | 2,80 | 2,80 | |
Gain annuel moyen en ETPT | 0 | 0 | |
Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application | 43,50 | 43,50 | |
Délai de retour en années | 10 | 10 | +3,09 % |
Les gains sont estimés en prévision d'une part de la diminution des dépenses en régie liée à la mise en place de moyens modernes de paiement comme la « carte achat » et d'autre part à la réduction des frais de transport de 5,5 tonnes de pièces comptables acheminées aujourd'hui jusqu'à la Cour des comptes par avion, transporteur express et camion.
SAPHIR
DESCRIPTION DU projet
Le projet « Saphir » (système d’archivage pour l’histoire, l’information et la recherche) a pour but de mettre en œuvre un système d’archivage électronique basé sur le logiciel « Vitam », lancé officiellement le 9 mars 2015 et auquel les ministères de la Culture, des Armées, des Affaires étrangères ainsi que les Services du Premier ministre se sont associés pour créer et maintenir une solution logicielle qui réponde aux problématiques d’archivage électronique pour l’État. « Saphir » permet de répondre aux besoins de conservation au format électronique et sur le long terme de la totalité de la production dématérialisée du ministère des Affaires étrangères. On citera notamment la correspondance diplomatique, les bases de données documentaires, les données des applications consulaires (état civil, registre mondial), les supports particuliers (documents numérisés, image, texte et son) ainsi que les données de l’intranet ministériel.
Année de lancement du projet | 2015 |
Financement | Programme 105 - Soutien |
Zone fonctionnelle principale | Archives définitives |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 | 2024 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 3,18 | 3,18 | 0,45 | 0,37 | 0,72 | 0,67 | 0,96 | 0,96 | 0,82 | 0,87 | 0,77 | 0,77 | 0,80 | 0,80 | 6,74 | 6,66 |
Titre 2 | 2,00 | 2,00 | 0,30 | 0,30 | 0,25 | 0,25 | 0,25 | 0,25 | 0,25 | 0,25 | 0,25 | 0,25 | 0,08 | 0,08 | 3,13 | 3,13 |
Total | 5,18 | 5,18 | 0,75 | 0,67 | 0,97 | 0,92 | 1,21 | 1,21 | 1,07 | 1,12 | 1,02 | 1,02 | 0,88 | 0,88 | 9,87 | 9,79 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 3,35 | 9,79 | +192,24 % |
Durée totale en mois | 45 | 96 | +113,33 % |
Après une version pilote déployée en mai 2019, la suite de l’année a été consacrée au développement des fonctionnalités nécessaires à la première version cible, ainsi qu’à la stabilisation de ce système à l’architecture complexe. Le déploiement a été repoussé en mars 2020, mais stoppé suite au confinement. A l’été, des travaux ont pu reprendre afin de déployer le système complet en production, mais aussi de mener à bien une chaîne automatisée de versement d’archives. La fin de l’année a été consacrée à l’étude de la mise en œuvre d’un troisième système de stockage (dit « offre froide »).
Il reste encore des pans fonctionnels non aboutis, en cours de priorisation, qui devront faire l’objet d’un arbitrage afin de déterminer les conditions d’atterrissage du projet. La grande complexité technique du projet à laquelle s’est ajoutée la crise sanitaire, a conduit à repousser à 7 ans (au lieu de 6 ans en 2020), la durée totale du projet, afin notamment de terminer les pilotes de versement automatiques et de mettre en œuvre le stockage sur bande.
Le projet s'inscrit dans le « cadre stratégique commun de modernisation des archives » de la circulaire du Premier ministre N°5815/SG du 7 octobre 2015.
Il est destiné à répondre à l'obligation légale d'archivage. Les gains sont difficilement chiffrables étant donné qu'il est question d'une valeur non destructive ; le projet ne permet pas d'engendrer des gains, mais de se prémunir d'une perte.
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2022 |
| CP 2022 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2022 * 1 284 372 298 |
| CP ouverts en 2022 * 1 249 234 731 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2022 1 205 876 214 |
| CP consommés en 2022 1 199 675 063 |
| ||
| AE affectées 35 131 118 |
| dont CP consommés en 33 200 049 |
| ||
| AE non affectées 43 364 966 |
| dont CP consommés 1 166 475 014 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2021 non 119 251 848 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 151 313 |
| |||||
| Engagements ≤ 2021 non 119 403 161 |
| CP consommés en 2022 33 200 049 |
| Engagements ≤ 2021 non 86 203 112 |
|
| AE engagées en 2022 1 205 876 214 |
| CP consommés en 2022 1 166 475 014 |
| Engagements 2022 non 39 401 200 |
|
| Engagements non couverts 125 604 313 |
| ||||
| | Estimation des CP 2023 34 056 891 | ||||
* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 91 547 422 |
ACTION
01 – Coordination de l'action diplomatique |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Coordination de l'action diplomatique | 73 202 674 | 24 870 835 | 98 073 509 | 73 202 674 | 24 870 835 | 98 073 509 |
Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 73 202 674 | 69 141 014 | 73 202 674 | 69 141 014 |
Rémunérations d’activité | 49 841 325 | 55 271 541 | 49 841 325 | 55 271 541 |
Cotisations et contributions sociales | 22 658 999 | 13 852 103 | 22 658 999 | 13 852 103 |
Prestations sociales et allocations diverses | 702 350 | 17 370 | 702 350 | 17 370 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 20 529 318 | 18 752 832 | 20 529 318 | 19 094 813 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 20 529 318 | 18 719 499 | 20 529 318 | 19 061 480 |
Subventions pour charges de service public |
| 33 333 |
| 33 333 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 4 341 517 | 4 414 832 | 4 341 517 | 4 164 088 |
Transferts aux ménages | 4 341 517 | 311 807 | 4 341 517 | 261 807 |
Transferts aux entreprises |
| 1 158 759 |
| 1 008 015 |
Transferts aux autres collectivités |
| 2 944 266 |
| 2 894 266 |
Total | 98 073 509 | 92 308 678 | 98 073 509 | 92 399 916 |
Action 1 : coordination de l’action diplomatique
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
CENTRE DE CRISE
Consommation AE : 6,49 M€
Consommation CP : 6,56 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Fonctionnement du centre de crise | 3,00 | 3,00 | 3,07 | 3,00 |
Gestion de crises | 0,9 | 0,9 | 3,42 | 3,56 |
Total | 3,09 | 3,09 | 6,49 | 6,56 |
L’année 2022 a été marquée par une forte reprise des dépenses de fonctionnement, en hausse par rapport à 2021 (3,1 M€ en 2022 contre 2,5 M€ en 2021). Les activités du CDCS ont repris à un rythme croissant, notamment en matière : de formation des ambassades et consulats à la gestion des crises consulaires (0,2 M€), de modernisation des moyens de communication autonomes utilisés par le réseau diplomatique et consulaire à l’étranger en cas de crise (1,7 M€) et de la fourniture de stocks de sécurité, médicaments et autres matériels destinés à équiper les points de regroupement (0,9 M€).
Le premier poste des dépenses de fonctionnement concerne les moyens de communication autonomes (radio et téléphonie satellitaire), couvrant à la fois la fourniture en matériel et les missions d’audit et d’installation. Fortement impactées par la pandémie, ces dernières ont repris dès 2021 et leur rythme s’est encore accéléré au cours de 2022. Dans un contexte de contraintes fortes liées à la pénurie de semi-conducteurs et aux délais d’approvisionnement allongés, le CDCS observe une forte recrudescence des demandes d’intervention des postes, notamment pour le remplacement de matériel et des dépannages des installations existantes en dehors du calendrier de missions déjà programmées. Les équipements installés depuis 2010 arrivent progressivement en fin de vie et doivent être renouvelés ou réparés entraînant une hausse des dépenses dans ce domaine. De plus, le coût global des abonnements aux lignes satellitaires augmente du fait du nombre croissant de ces dernières.
Les crédits dédiés à la gestion de crises ont été principalement consacrés à l’évacuation des Français se trouvant en Ukraine lors de l’agression russe, et pour laquelle une cellule de crise a été ouverte dès fin février. Les dépenses associées à la gestion de la crise ukrainienne s’élèvent à plus de 2,1 M€ sur l’année 2022. Le CDCS a bénéficié d’une descente complémentaire de 2 M€ afin de prendre en charge les dépenses suivantes :
- frais de retour des ressortissants français et de leurs ayants droit : opérations d’exfiltration, achats des titres de transport vers la France depuis le pays d’évacuation et frais d’hébergement (1,78 M€) ;
- frais de mission des 51 agents venus en renfort des postes dans les pays limitrophes et des équipes projetées en Ukraine (0,22 M€) ;
- dépenses de fonctionnement de la cellule de crise (0,14 M€) : support technique en téléphonie et informatique, transports et repas notamment ;
Une seconde cellule de crise, de moindre ampleur, a ouvert au mois d’octobre dans le cadre des manifestations à Ouagadougou. Le CDCS a également organisé trois évacuations médicales, pour un total de 0,4 M€.
ÉTAT MAJOR FONCTIONNEMENT
Consommation AE : 4,39 M€
Consommation CP : 4,40 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Déplacements ministériels | 4,84 | 4,84 | 2,73 | 2,75 |
Dépenses fonctionnement de l’hôtel ministre | 1,84 | 1,84 | 1,61 | 1,61 |
Dépenses à l’extérieur de l’HM | 0,04 | 0,04 | 0,05 | 0,04 |
Total | 6,80 | 6,80 | 4,39 | 4,40 |
La consommation des crédits des déplacements ministériels est en sensible diminution par rapport à l’année 2021, pour les raisons suivantes :
la tenue des élections présidentielle et législatives françaises en 2022 a limité les déplacements officiels pendant toute la campagne électorale ; ces élections ont conduit à un remaniement complet des quatre cabinets ministériels, entraînant une suspension prolongée de l’ensemble des déplacements ;
la présidence française du Conseil de l’UE a concentré l’organisation de déplacements sur le territoire national et dans la zone UE, sur un périmètre plus limité et donc moins coûteux.
Plus précisément, les déplacements des délégations ministérielles sont réalisés à hauteur de :
53 % sur le marché voyagiste soit 1,47 M€ ;
22 % par recours à aux affrètements affrètement public (vols ETEC) soit 0,60 M€ ;
18 % de dépenses lors des déplacements à l’étranger et réglés par les postes diplomatiques sans ordonnancement préalable soit 0,51 M€ ;
7 % pour les autres dépenses : taxis, états de frais etc.
Les crédits de fonctionnement de l’Hôtel de la Ministre sont dédiés au financement des activités diplomatiques et de représentations, organisées à l’Hôtel de la Ministre et ses cabinets. Il convient de noter que l’année 2022 a été marquée par le changement de composition des cabinets (Quai d’Orsay et site de Convention). Ces changements ont eu un impact sur le rythme des dépenses de frais de représentation dès leur prise de fonction. Cette ligne couvre les dépenses courantes associées au bon fonctionnement de l’Hôtel de la Ministre et des cabinets. Il s’agit principalement des achats de denrées alimentaires, boissons, fleurs, petits matériels. Elle regroupe d’autres postes de dépenses nécessaires à l’organisation des réceptions des homologues de la Ministre, des Secrétaires d’État et du Ministre délégué (frais de sonorisation, blanchisserie, personnel intérimaire. D’autres événements prennent la forme de débats, tables rondes, réception, déjeuners, dîners avec les partenaires et interlocuteurs français et étrangers nécessitant ces mêmes type de dépenses. On note un rythme de consommation d’AE comparable à celui de l’année 2019 avant la crise. La faible différence de consommation entre 2022 et 2021 s’explique par des restes à payer.
Les dépenses affectées à l’extérieur de l’Hôtel de la Ministre sont des frais de représentation de la Ministre, des secrétaires d’État, du Ministre délégué et leurs conseillers à l’occasion d’évènements organisés sur le territoire national hors de l’Hôtel de la Ministre. Elles sont liquidées principalement sous la forme de remboursements de frais avancés par les agents (frais de restaurant, dépenses annexes : traiteur, location de salle, etc.).Cette surconsommation s’explique par les prestations de traiteurs, de communication lors d’une réception pendant le déplacement du Ministre délégué. Il convient de noter que la fongibilité entre les deux activités budgétaires a permis de compenser la hausse des dépenses.
PROTOCOLE
Consommation AE : 5,35 M€
Consommation CP : 5,52 M€
en M€ | LFI 2022 | Consommation 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Visites d’État, de chefs d’État étrangers | 1,20 | 1,20 | 0,32 | 0,22 |
Accueil de personnalités | 0,55 | 0,55 | 0,35 | 0,34 |
Frais liés à des déplacements à l’étranger du Premier ministre | 1,00 | 1,00 | 0,24 | 0,24 |
Conférences internationales | 3,00 | 3,00 | 3,51 | 3,70 |
Distinctions honorifiques | 0,29 | 0,29 | 0,13 | |
Interprétation et traductions | 0,80 | 0,80 | 0,87 | 0,82 |
Missions et voyages officiels | 0,35 | 0,35 | ‑0,01 | ‑0,01 |
Manifestations intermédiaires | 0,40 | 0,40 | 0,07 | 0,08 |
Total | 7,59 | 7,59 | 5,35 | 5,52 |
Les dépenses liées aux visites d’État (1 : Émirats Arabes Unis), aux visites officielles (5 : Ouzbékistan, Kazakhstan, Lituanie, Ukraine et Arabie saoudite) et aux visites de travail (57), soit 63 visites au total, sont en légère hausse par rapport à l’année 2021 qui totalisait 57 visites.
Les dépenses liées à l’accueil de personnalités aux aéroports parisiens et strasbourgeois sont principalement liées à l’activité 501 concernant les visites d’État en France. En 2022, le pavillon et les salons d’honneur d’aéroport de Paris (ADP) ont été ouverts pour l’accueil de 410 personnalités. 106 personnes ont bénéficié de l’ouverture du salon d’honneur de l’aéroport de Strasbourg (ADS) au 1er semestre 2022 (le relevé des dépenses pour le second semestre 2022 n’a pas encore été émis par le service comptabilité d’ADS).
Les déplacements du Premier ministre à l’étranger ont baissé de manière sensible. Elles concernent l’organisation de 7 déplacements du Premier Ministre (Alger, Lisbonne, Berlin, Rome, Vatican, New-York, Auschwitz).
Compte-tenu de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, une seule conférence internationale, le Forum des Mondes méditerranéens (FMM) les 7 et 8 février 2022, a affecté le P105 au 1er semestre pour un montant de 2 824 735 €. À noter que le Protocole a obtenu un transfert de crédits d’un montant de 1 408 690 €. Au second semestre ce sont deux conférences internationales qui se sont tenues au CCM : « Moldavie » le 21 novembre (122 941 €) et « Soutien à l’Ukraine » le 13 décembre (343 331 €). A noter que l’organisation du Conseil des Ministres Franco-allemand (CMFA) prévu le 26 octobre à Fontainebleau a entraîné des dépenses (257 420 €) en raison de la décision tardive de report.
L’état du stock de distinctions honorifiques détenu par le service PRO/HON a conduit à ne pas passer de nouvelle commande en 2022. La consommation de CP correspond au report de crédits attribué pour le paiement de la commande effectuée au 4e trimestre 2021 et livrée en 2022.
Concernant les frais d’interprétation et de traduction, les dépenses ont été réparties de la manière suivante :
Interprétation : 185 interprètes ont livré 934 prestations en 32 langues pour un montant de 605 068 € ;
Traductions : l’activité du service a enregistré une progression importante : 5 191 demandes de traductions en 55 langues différentes ont été traitées (14 000 pages traduites et 11 600 pages révisées) contre 4 526 prestations en 2021 et 3 818 en 2020. En 2022, 73 % des traductions ont été effectuées en interne et 27 % ont été sous-traitées.
La consommation des crédits au titre des missions liées aux voyages officiels concerne les dépenses afférentes aux missions préparatoires et aux déplacements des précurseurs des voyages officiels du Premier ministre. En 2022, pour des raisons de décalage du fait de la séparation des exercices budgétaires, des remboursements ont été perçus sous la forme d’avoir pour des dépenses réalisées en 2021. Cette ligne fera l’objet d’une concertation étroite avec le service du Protocole pour 2023.
Les manifestations intermédiaires de l’année 2022 se sont principalement déroulées entre le 1er janvier et le 30 juin pendant la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, concentrant les dépenses sur le P359 et limitant l’impact budgétaire du P105 à une vingtaine d’événements dont 30 % en visio-conférence.
COMMUNICATION
Consommation AE : 2,72 M€
Consommation CP : 2,83 M€
en M€ | LFI 2022 | Consommation 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Acquisition d’information et de documentation | 0,98 | 0,98 | 1,48 | 1,78 |
Actions de communication événementielle | 0,55 | 0,55 | 0,07 | 0,09 |
Autres actions de communication | 0,71 | 0,71 | 0,96 | 0,73 |
Total | 2,24 | 2,24 | 2,51 | 2,60 |
L’activité acquisition d’information et de documentation couvre l’achat de titres de presse d’information générale et spécialisée, l’accès aux dépêches de presse anglo-saxonnes ainsi qu’à plusieurs bases de données, à la production de panoramas de presse ainsi que le paiement des droits de copie afférents. Les destinataires en sont les services d’administration centrale et les postes à l’étranger. L’augmentation conséquente des dépenses par rapport à la LFI (+51 % en AE et +81 % en CP) s’explique par l’ajout sur cette ligne d’outils de veille et de prestations de veille stratégique externalisées, pour répondre aux demandes de nos autorités à la suite de la guerre en Ukraine et accompagner la montée en puissance de la sous-direction de la veille et de la stratégie, créée en septembre 2022. Par ailleurs, est également ajouté à cet axe un sondage d’opinion sur la perception de l’action extérieure de la France.
La consommation des actions de communication événementielle a été très inférieure aux prévisions (‑82 % en CP) en raison, d’une part, de la PFUE qui a mobilisé l’équipe événementielle durant tout le premier semestre, avec l’organisation de dix sommets dans sept villes ou encore l’exposition sur les grilles du Quai d’Orsay « l’Europe en BD » payées sur budget dédié du P359 et, d’autre part, de l’annulation ou la tenue sous un format plus réduit de manifestations récurrentes comme « Fabrique Défense », la « Nuit des idées » ou la « journée de la diplomatie » Seuls quelques événements ont pu être organisés, tels que la remise du prix Simone Veil à l’occasion de la « journée de la femme », « les journées du patrimoine » ou la « semaine de l’Amérique latine ».
Le Ministère a poursuivi en 2022 le développement de ses actions de communication digitale et numérique, avec l’animation et le pilotage de son site internet France Diplomatie, disponible en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, arabe et russe), des 270 sites internet des postes à l’étranger, de ses réseaux sociaux, qui comptabilisent désormais près de 10 millions d’abonnés, à travers ses 215 comptes Facebook, ses 275 comptes Twitter, ses comptes LinkedIn, Instagram, YouTube et désormais Tik Tok. Il a également lancé la production de capsules vidéos « 100 % diplo » et de podcasts « sources diplomatiques ». La consommation sur cet axe a été supérieure de 35 % en AE par rapport aux prévisions avec le déploiement à l’ensemble des postes de l’outil SWELLO de gestion des réseaux sociaux ; de la refonte de l’ensemble des sites internet des postes et de France Diplomatie, amorcée en 2022 et qui va se poursuivre en 2023 ; également pour répondre à la demande de nos autorités de développer des actions de communication digitale en Afrique de l’Ouest ; et enfin d’achat de matériels permettant de rétablir les points de presse « live ».
DÉPENSES D’INTERVENTION
CENTRE DE CRISE
Consommation d’AE : 0,21 M€
Consommation de CP : 0,21 M€
Quatre subventions du Centre de crise et de soutien ont été accordées à trois associations de victimes et d’aide aux victimes (AFVT, France Victimes et FENVAC).
ÉTAT MAJOR
Consommation d’AE : 4,02 M€
Consommation de CP : 3,74 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Subvention des cabinets du MAE | 1,68 | 1,68 | 2,21 | 2,11 |
Subventions du centre d’analyse, de prévision et de stratégie | 1,09 | 1,09 | 1,04 | 0,90 |
Programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA) | 0,73 | 0,73 | 0,70 | 0,66 |
CNEMA | 0,08 | 0,08 | 0,07 | 0,07 |
Total | 3,58 | 3,58 | 4,02 | 3,74 |
Quatre grands domaines d’intervention ont caractérisé la politique de subvention des cabinets :
Le renforcement de l’action diplomatique de la France dans le cadre de relations bilatérales ou en matière de promotion du multilatéralisme (1,25 M€, diminués de 0,19 M€ à la suite d’un rétablissement de crédits lié à une dépense de fin 2021, soit 1,06 M€ in fine), dont 1 M€ versé à l’association « Forum de Paris sur la Paix » ;
Les associations représentatives des Français de l’étranger (0,20 M€) ;
La défense des droits de l’Homme (0,53 M€ en AE et 0,43 M€ en CP), dont le Prix Simone Veil en faveur de la défense des droits des femmes dans le monde, la fondation nationale pour la mémoire de l’esclavage, la fondation mémorielle IBUKA pour la mémoire et le soutien des victimes du génocide Tutsi, le musée mémorial du terrorisme et la commission d’archivage du génocide Tutsi ;
Les associations à caractère culturel (0,07 M€).
Les subventions du Délégué interministériel à la Méditerranée se sont élevées à 0,27 M€ et ont permis de soutenir des projets œuvrant notamment dans le domaine de la culture, de la jeunesse et du développement durable en Méditerranée. Enfin, les subventions de la Direction des affaires politiques et de sécurité ont été versées au bénéfice de projets en matière de sécurité internationale et en soutien au développement des intérêts de la France dans le Pacifique, pour un montant total de 0,08 M€.
La consommation de cette enveloppe s’est révélée supérieure à la dotation initiale, en raison notamment de l’augmentation de certaines contributions à la suite de réunions interministérielles, comme celles pour le musée mémorial du terrorisme ou le Forum de Paris pour la Paix (passée de 0,6 M€ à 1 M€). Par ailleurs, le MEAE a fait l’avance d’un certain nombre de contributions pour le compte d’autres ministères dans le cadre de dispositifs interministériels (Forum de Paris pour la Paix, IBUKA, conseil et représentation juridiques dans le cadre du contentieux internationale de la Montagne d’or). Ces avances ont donné lieu à des remboursements partiels ou totaux par transferts.
Les subventions du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie, versées à des think tanks œuvrant dans son domaine d’intervention, ont représenté 0,37 M€ en 2022 (contre 0,49 M€ en 2021). Les principaux instituts soutenus ont été l’Institut français des relations internationales (0,13 M€), le Conseil européen des relations internationales ECFR (0,06 M€) et l’Institut de relations internationales et stratégiques (0,05 M€). Par ailleurs, le CAPS a assuré la prise en charge de deux experts techniques internationaux placés auprès de think tanks à Washington via Expertise France, pour 0,63 M€ en AE et 0,48 M€ en CP. Ces dépenses ont fortement augmenté en 2022 (plus de 5 fois supérieures par rapport à 2021 et plus de 3 fois supérieures par rapport à 2020) sans modification du nombre d’ETI, principalement en raison de l’inflation et donc de la réévaluation des devis communiqués par l’établissement public.
Les dépenses du programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA) ont été consacrées principalement au partenariat avec Campus France (0,55 M€) et ont été conformes aux prévisions. Le développement d’une plateforme pour la création d’un réseau professionnel à destination des anciens participants du programme a également généré des dépenses (0,09 M€ en AE), bien que celles-ci aient été inférieures aux prévisions, le projet ayant subi un léger retard.
Les dépenses de la Commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA) se sont élevées à 0,07 M€, constituées en grande majorité de contributions au Centre international de déminage humanitaire, pour différents objets (conférence d’Ottawa, convention d’Oslo).
COMMUNICATION
Consommation d’AE : 0,20 M€
Consommation de CP : 0,23 M€
en M€ | LFI 2022 | Consommation 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Invitations de journalistes étrangers | 0,02 | 0,02 | 0,03 | 0,03 |
Subventions aux associations de presse diplomatique | 0,54 | 0,54 | 0,17 | 0,20 |
Total | 0,56 | 0,56 | 0,20 | 0,23 |
Le programme d’invitation de journalistes étrangers a permis d’inviter à Paris au second semestre des journalistes et influenceurs du Ghana, Cameroun, Bénin, Éthiopie, Mali, Sénégal, Soudan et Zimbabwe, des journalistes albanais et nord-macédoniens, des journalistes turcs et également de prendre en charge le déplacement et le séjour de journalistes africains sahéliens de sept pays différents pour leur permettre d’assister au forum Creative Democracy à Johannesburg en Afrique du Sud.
Quatre subventions aux associations de presse diplomatique ont été octroyées pour un montant total de 28 000 €, légèrement supérieur à celui programmé (Union internationale de la presse, Association de la presse étrangère, association de la presse diplomatique française et UNIPRESSE).
ACTION
02 – Action européenne |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Action européenne | 11 693 199 | 132 145 965 | 143 839 164 | 11 693 199 | 132 145 965 | 143 839 164 |
Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 11 693 199 | 12 124 842 | 11 693 199 | 12 124 842 |
Rémunérations d’activité | 8 703 316 | 10 052 795 | 8 703 316 | 10 052 795 |
Cotisations et contributions sociales | 2 923 390 | 2 072 047 | 2 923 390 | 2 072 047 |
Prestations sociales et allocations diverses | 66 493 |
| 66 493 |
|
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 15 000 | 542 | 15 000 | 542 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 15 000 | 542 | 15 000 | 542 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 132 130 965 | 102 112 918 | 132 130 965 | 102 112 918 |
Transferts aux ménages | 49 300 965 | 5 000 | 49 300 965 | 5 000 |
Transferts aux entreprises |
| 1 324 800 |
| 1 324 800 |
Transferts aux autres collectivités | 82 830 000 | 100 783 118 | 82 830 000 | 100 783 118 |
Total | 143 839 164 | 114 238 302 | 143 839 164 | 114 238 302 |
DÉPENSES D’INTERVENTION
Contributions européennes
LFI : 131 373 830 € en AE= CP
Transfert sortant (vers MINARM P144) : 29 191 343 € en AE=CP
Consommation : 101 282 418 € en AE = CP
LFI 2022 | Exécution 2022 | |
AE = CP | AE = CP | |
Conseil de l’Europe | 42 964 783 | 42 676 835 |
Expertise France | 2 300 000 | 1 324 800 |
OSCE (Fonds fiduciaire) | 1 000 000 | 1 000 000,00 |
Union de l’Europe occidentale | 1 379 047 | 1 312 172 |
Fondation Anna Lindh | 250 000 | 250 000,00 |
Union pour la Méditerranée | 400 000 | 400 000,00 |
Global Community Engagement and Resilience Fund (GCERF) | 250 000 | - |
Facilité européenne pour la paix (FEP) | 82 830 000 | 54 118 611 |
Fonds européen pour la démocratie (FEDEM) | 200 000 | |
131 373 830 | 101 282 418 |
Les crédits alloués aux contributions européennes ont été diminués en gestion en raison d’un transfert vers le MINARM dans le cadre de la contribution française à l’instrument extrabudgétaire européen FEP (Facilité européenne de paix) destiné à financer (i) les coûts communs des missions et opérations militaires de PSDC pris en charge par le ministère des Armées et (ii) les mesures d’assistance, non-finançables par le budget de l’Union européenne, au bénéfice d’États et d’organisations régionales partenaires de l’UE, prises en charge conjointement par le ministère des Armées et le MEAE. La clé de répartition des charges entre le Ministère des Armées et le Ministère des Affaires étrangères n’ayant pas été déterminée lors de la budgétisation de la FEP, le MEAE a effectué un transfert vers le MINARM pour un montant total de 29,2 M€ correspondant à la part létale du pilier II.
On observe par ailleurs en 2022 une sous-consommation des crédits alloués aux contributions versées à Expertise France. Ceux-ci permettent de financer des postes d’experts nationaux détachés (END) dans les instances européennes et gérés par l’opérateur. Cette sous-consommation s’explique principalement par des difficultés de recrutement rencontrées par l’opérateur à l’été 2022.
L’exécution des autres dépenses est globalement conforme à la programmation initiale. A noter deux points spécifiques :
la contribution au GCERF (Global Community Engagement and Resilience Fund) indiquée à zéro dans cette partie a été payée et est retracée dans la section des contributions internationales payables en euros hors système des Nations unies. Ce changement d’enveloppe est justifié par les activités du Fond dont les initiatives locales de prévention de l’extrémisme violent dépassent les frontières de l’Europe.
une contribution volontaire a été versée au profit du Fonds européen pour la démocratie (FEDEM) pour atteindre deux objectifs : i) un renforcement de l’influence française au sein du conseil d’administration de cette organisation, et (ii) un soutien français aux sociétés civiles du voisinage (Est et Sud).
Subventions du cabinet de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes
Dotation LFI : 757 135 €
Consommation d’AE/CP : 830 500 €
Les subventions, attribuées à des associations œuvrant en faveur de l’intégration et du développement européens, de la citoyenneté, de la jeunesse, de la culture et des valeurs européennes, s’inscrivaient en 2022 dans le contexte de la Présidence française de l’Union européenne. L’enveloppe avait, à ce titre, bénéficié d’une augmentation de crédits ponctuelle à hauteur de 67 000 €. Par ailleurs, un effort de diversification des bénéficiaires a été mené par le cabinet et ce sont au total 37 associations présentant des projets qui ont été subventionnées (contre 29 en 2021).
La consommation de cette enveloppe est supérieure aux crédits LFI. Elle a été rendue possible grâce à un redéploiement au sein de l’Unité opérationnelle (0105-CCAB-CDAF) et a permis d’apporter un soutien supplémentaire aux associations ayant contribué au rayonnement de la Présidence française de l’Union européenne.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de communication de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes
Dotation LFI : 15 000 €
Consommation d’AE/CP : 542 €
Ces dépenses sont relatives aux actions d’information et de communication menées par le cabinet de la secrétaire d’État chargée des Affaires européennes. La plupart des dépenses s’y rattachant sont réalisées sur carte d’achat. La sous consommation en 2022 s’explique par le changement de cabinet en cours d’année.
ACTION
04 – Contributions internationales |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Contributions internationales | | 652 207 085 | 652 207 085 | | 652 207 085 | 652 207 085 |
Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 652 207 085 | 674 034 053 | 652 207 085 | 674 034 053 |
Transferts aux ménages | 652 207 085 |
| 652 207 085 |
|
Transferts aux autres collectivités |
| 674 034 053 |
| 674 034 053 |
Total | 652 207 085 | 674 034 053 | 652 207 085 | 674 034 053 |
Dépenses d’intervention
| LFI 2022 | Exécution 2022 | ||
| AE | CP | AE | CP |
Opérations de maintien de la paix | 269 511 087 | 269 511 087 | 287 824 143 | 287 824 143 |
Contributions internationales payables en euros | 187 287 483 | 187 287 483 | 188 027 818 | 188 027 818 |
Contributions internationales payables en devises | 195 408 515 | 195 408 515 | 198 182 092 | 198 182 092 |
TOTAL | 652 207 085 | 652 207 085 | 674 034 053 | 674 034 053 |
Opérations de maintien de la paix (OMP)
LFI : 269 511 087 € en AE=CP
Consommation : 287 824 143 € en AE=CP
La consommation sur la ligne des OMP s’établit à 107 % par rapport à la LFI. Cet écart entre prévision et exécution s’explique par une hausse modérée du budget des OMP approuvé par l’Assemblée générale des Nations unies (+1,2 %) qui a été supérieure à la légère baisse de la quote-part de la France au budget des OMP (5,2894 % contre 5,6124 %). Le périmètre des OMP n’a, pour sa part, pas évolué.
L’écart entre la budgétisation des OMP en PLF 2022 et l’exécution s’explique par plusieurs facteurs :
le décalage des calendriers budgétaires français et onusien : le budget des OMP 2022-2023 a été voté par l’Assemblée générale des Nations unies fin juin 2022 pour la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 ;
le changement de barème des contributions aux Nations unies au 1er janvier 2022, qui n’a été connu qu’après la transmission du PLF aux Assemblées.
les fluctuations du taux de change euro/dollar : faute d’ordre d’achat à terme de devises (OAT), les contributions ont été payées au taux de chancellerie en vigueur. Pour contenir la perte au change, les versements ont été effectués en tout début d’année 2022 sur la base d’un appel à contibution anticipé du SG ONU.
| LFI 2022 | Exécution 2022 |
Opération de maintien de la paix (M€) | AE = CP | AE = CP |
BANUS (ex-UNSOA) - Soutien à l’AMISOM : Bureau d’appui des Nations Unies à la Somalie | 24 055 583 | 25 738 542 |
FINUL : Force intérimaire des Nations Unies au Liban | 21 588 044 | 23 732 629 |
FISNUA : Force intérimaire des Nations Unies à Abiyé | 12 119 273 | 12 920 147 |
FNUOD : Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement – Golan | 2 785 101 | 2 998 983 |
MINUAD : Mission des Nations Unies au Darfour | 374 761 | 4 830 |
MINUK : Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo | 1 730 567 | 1 884 618 |
MINURSO : Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental | 2 529 369 | 2 796 988 |
MINUSCA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine | 48 409 974 | 52 343 584 |
MINUSMA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali | 54 195 787 | 58 064 361 |
MINUSS : Mission des Nations Unies au Soudan du Sud | 51 605 285 | 54 790 649 |
MONUSCO : Mission des Nations Unies en république démocratique du Congo | 47 742 937 | 51 149 023 |
FNUCHYP : Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre | 2 374 406 | 1 399 790 |
Total | 269 511 087 | 287 824 143 |
Contributions internationales payables en euros
LFI : 187 287 483 € en AE = CP
Consommation : 188 027 818 € en AE = CP
La consommation est inférieure de 0,7 M€ aux crédits votés pour les raisons suivantes :
Sous-consommations :
une moindre dépense de 3,8 M€ pour la Mission d’observation électorale de l’OSCE en Ukraine du fait du blocage unilatéral de son mandat par la Russie, puis la fin progressive des opérations de la mission ;
une sous-consommation des versements en euros au titre des programmes jeunes JEA et VNU (2,9 M€) : la promotion 2022 a été majoritairement affectée dans des Organisations dont les budgets sont libellés en dollars.
un remboursement par l’OCDE du tropperçu au titre de l’ajustement fiscal lié à la mise en place du crédit d’impôt pour la modernisation du recouvrement (2,4 M€) ;
une dépense inférieure de 0,9 M€ à la budgétisation au titre de la contribution de la France au Tribunal spécial pour le Liban, dont l’activité est devenue résiduelle en cours d’année.
Surconsommations :
une surconsommation de 6,8 M€ sur la ligne en euros de notre contribution à l’UNESCO compensée par une sous-consommation sur la ligne en devises. En effet, la contribution a été payée intégralement en euros comme l’autorisent les règles financières de l’Organisation, afin de se prémunir d’une perte de change en l’absence d’OAT ;
un coût supérieur de 2 M€ de la contribution de la France à l’OTAN pour faire face à des mesures d’adaptation urgentes (cyber) et en préparation du plan OTAN 2030;
le versement de la contribution de la France à la Commission de l’océan Indien (0,5 M€) dont le budget a été adopté en euros à compter de 2022, en raison de la volatilité de la roupie mauricienne.
| LFI 2022 (CP) | Exécution 2022 (CP) |
AIEA - Agence internationale de l’énergie | 14 647 063 | 14 635 349 |
AIEA - Fonds de coopération technique | 3 815 171 | 3 879 794 |
CCNUCC - Convention cadre contre le changement climatique | 1 384 440 | 74 078 |
CICR - Centre international de la Croix Rouge | 7 500 000 | 7 500 000 |
CIRC - Centre International de Recherche sur le Cancer | 500 000 | 0 |
CPI - Cour Pénale Internationale | 13 037 506 | 13 308 345 |
CPS - Communauté du Pacifique | 2 400 000 | 2 400 000 |
OAA - Organisation des NU pour l’alimentation et l’agriculture | 8 334 005 | 8 334 005 |
OCDE - Organisation de coop et de développement économiques | 21 771 110 | 19 015 997 |
OIAC - Organisation pour l’interdiction des armes chimiques | 2 997 411 | 2 980 965 |
ONU - Jeunes experts associés | 4 221 040 | 1 309 547 |
IMA - Institut du monde arabe | 12 354 000 | 12 354 000 |
OSCE - Organisation pour la sécurité et la coop en Europe - Budget ordinaire | 14 004 622 | 14 025 957 |
OSCE - MSOU Mission d’information spéciale en Ukraine | 9 879 526 | 6 034 357 |
OTAN - Organisation du Traité de l’Atlantique Nord | 27 110 657 | 29 128 375 |
OTICE - Commission préparatoire de l’organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires | 2 651 283 | 2 405 997 |
PNUE ‑740 - Convention Barcelone pour la protection de la mer méditerranée contre la pollution | 1 917 407 | 1 999 323 |
TSL - Tribunal spécial pour le Liban | 1 000 000 | 100 000 |
UNESCO - Organisation des NU pour l’Éducation, la science et la culture - Budget ordinaire | 6 225 510 | 13 035 524 |
Contributions volontaires NUOI (ONU DOP, PBF, DPPA, ONUDC) | 12 835 000 | 12 835 000,00 |
Contributions volontaires ASD (AIEA, OIAC, OSCE, ONUDC...) | 10 250 000 | 10 275 000,00 |
Autres contributions | 8 451 732 | 12 396 205 |
TOTAL | 187 287 483 | 188 027 818 |
Contributions internationales payables en devises
LFI : 195 408 515 € en AE = CP
Consommation : 198 182 092 € en AE = CP
Le taux de consommation en exécution représente 101 % des crédits votés en LFI.
Le dépassement constaté en exécution par rapport aux crédits votés en LFI (2,8 M€) sur la ligne en devises est principalement imputable à la perte au change sur les paiements en dollars et dans une moindre mesure les versements en francs suisses, compte tenu de l’absence de couverture de change via un dispositif d’Ordre d’achat à terme (OAT). L’accélération des versements en devises au début de l’année a cependant permis de contenir la perte au change, le dollar s’étant considérablement apprécié en cours d’année.
Les versements en dollars au titre des programmes jeunes JEA et VNU sont supérieurs aux prévisions (3,4 M€), nos jeunes experts ayant été en majorité recrutés par des Organisations dont les budgets sont libellés en dollars, entraînant ainsi un report de charge depuis les contributions internationales en euros. Par ailleurs, le taux de change défavorable a donc davantage affecté ces contributions.
| LFI 2022 (CP) | Exécution 2022 (CP) |
AIEA - Agence internationale de l’énergie atomique | 1 965 091 | 2 085 803 |
MTPI - Mécanisme international résiduel TPI | 3 677 631 | 2 993 393 |
OAA - Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture | 9 906 259 | 11 841 536 |
OACI - Organisation de l’aviation civile internationale Budget civil | 2 705 725 | 3 118 562 |
OIM - Organisation internationale pour les migrations | 2 409 828 | 2 494 113 |
OIT - Bureau international du travail | 15 651 786 | 15 330 051 |
OMC - Organisation mondiale du commerce | 6 670 295 | 7 149 948 |
OMM - Organisation météorologique mondiale | 2 778 484 | 2 861 236 |
OMS - Organisation mondiale de la santé | 16 954 090 | 18 634 601 |
ONU - Organisation des Nations Unies - Budget régulier | 108 285 937 | 109 855 370 |
ONU - Jeunes experts associés | 3 117 787 | 6 523 741 |
OTICE - Commission préparatoire de l’organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires | 2 601 701 | 2 609 236 |
PNUE ‑700 - Programme des NU pour l’environnement | 6 239 669 | 7 200 960 |
UNESCO - Organisation des NU pour l’Éducation, la science et la culture - Budget ordinaire | 6 618 070 | 83 620 |
Autres contributions | 5 826 163 | 5 399 924 |
Total | 195 408 515 | 198 182 092 |
ACTION
05 – Coopération de sécurité et de défense |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
05 – Coopération de sécurité et de défense | 73 748 282 | 41 732 645 | 115 480 927 | 73 748 282 | 41 732 645 | 115 480 927 |
Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 73 748 282 | 65 729 339 | 73 748 282 | 65 729 339 |
Rémunérations d’activité | 52 789 086 | 46 284 500 | 52 789 086 | 46 284 500 |
Cotisations et contributions sociales | 20 774 144 | 19 414 419 | 20 774 144 | 19 414 419 |
Prestations sociales et allocations diverses | 185 052 | 30 420 | 185 052 | 30 420 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 3 951 832 | 7 348 507 | 3 951 832 | 7 087 166 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 3 951 832 | 7 348 507 | 3 951 832 | 7 087 166 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 37 780 813 | 26 013 900 | 37 780 813 | 25 571 979 |
Transferts aux ménages | 37 780 813 | 4 193 721 | 37 780 813 | 2 778 599 |
Transferts aux entreprises |
| 1 499 113 |
| 1 512 461 |
Transferts aux autres collectivités |
| 20 321 066 |
| 21 280 920 |
Total | 115 480 927 | 99 091 746 | 115 480 927 | 98 388 485 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (en €)
Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | |||
Catégorie | Prévision LFI | Consommation | Prévision LFI | Consommation |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 3 951 832 | 3 134 563 | 3 951 832 | 3 179 476 |
Les crédits de fonctionnement sont principalement dédiés à la prise en charge des frais de déménagement des 311 coopérants et de leurs familles. Toutes les dépenses de fonctionnement sont réalisées, soit depuis l’administration centrale, soit par le biais de services exécutants du ministère des Armées et du ministère de l’Intérieur, soit depuis les postes à l’étranger qui reçoivent des crédits délégués.
L’écart conséquent constaté entre la ressource programmée et la consommation sur les dépenses de fonctionnement s’explique par l’intégration en programmation 2022 d’un bloc de réserve de 1 M€ ayant fait l’objet d’une consommation en titre 6 à hauteur de 875 361 €, au regard de la fongibilité des crédits budgétaires hors titre 2.
DÉPENSES D’INTERVENTION (en €)
LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | |||
AE | CP | AE | CP | |
Formations en sécurité-défense-développement | 21 445 813 | 21 445 813 | 15 710 443 | 15 702 512 |
Ingénierie et expertise sécurité-défense-développement | 3 750 000 | 3 750 000 | 5 709 856 | 4 460 068 |
Aide logistique directe aux partenaires | 7 150 000 | 7 150 000 | 8 807 544 | 9 317 089 |
Total | 32 345 813 | 32 345 813 | 30 227 843 | 29 479 669 |
Les crédits d’intervention sont dédiés à des projets participant au renforcement de l’État de droit et de la sécurité intérieure, à l’appui au commandement et au renforcement des capacités des États partenaires.
En 2022, les axes d’effort de cette direction ont accompagné les priorités de l’action diplomatique française dans les zones identifiées comme sensibles (bande sahélo-saharienne, Liban, Indopacifique, Balkans), sur des thématiques principales de lutte contre le terrorisme, contrôle des flux migratoires irréguliers et trafics associés, cyber sécurité, ainsi que de renforcement général des capacités en sécurité intérieure et protection civile. Ils ont été déclinés en trois catégories d’action :
Les activités de formations, formations initiales ou continues bénéficient aux cadres des pays partenaires dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile. Elles sont assurées en France ou à l’étranger parmi le réseau des 21 centres de formation soutenus, écoles nationales à vocation régionales (ENVR) ou internationales (EIVR). Le décret de transfert au titre du remboursement des frais de formation de stagiaires étrangers au profit du ministère des Arméesn’apparait pas en exécution ; ainsi le règlement des sommes dues au profit de la caisse nationale militaire de sécurité sociale et de la gendarmerie s’élèvent au total pour 2022 en AE et CP à 7,59 M€. La comparaison entre ressources et exécution sur cette thématique rend compte d’un écart lié à la non prise en compte du décret de transfert (5,64 M€), imputé sur cette activité, dans les restitutions Chorus d’exécution.
Les missions d’expertise et de conseil consistent à envoyer des experts à l’étranger pour des missions d’évaluation des dispositifs de sécurité intérieure et de défense, de conseil de haut niveau, d’instruction des unités d’intervention et des formateurs des États partenaires. L’écart entre ressources et exécution est principalement dû à l’intégration, dans les restitutions Chorus d’exécution, des dépenses sur ressources extrabudgétaires, lesquelles n’apparaissent pas en ressources.
L’aide logistique directe vise à acquérir puis à transférer aux partenaires des équipements permettant de renforcer les capacités de ces derniers dans des domaines présentant également un intérêt pour la sécurité de la France et de ses ressortissants. Ces matériels ont concerné le secteur de la défense (cyber, matériel de mobilité terrestre), de la sécurité intérieure (cyber, déminage, matériel de mobilité terrestre, matériel de maintien de l’ordre) et de la protection civile (véhicules de secours). L’écart entre ressource et exécution est principalement dû à l’intégration, dans les restitutions Chorus d’exécution, des dépenses sur ressources extrabudgétaires, lesquelles n’apparaissent pas en ressources.
Par ailleurs, des ressources extrabudgétaires ont été perçues par voie de fonds de concours pour un montant total de 5,76 M€ en AE et CP (hors reports de l’exercice 2021). Ces versements ont été obtenus dans le cadre des projets suivants :
FDC 1-3-00289 « Participation de tiers métropolitains aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montant total de 40 000 € perçu de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au titre de sa participation au projet « Formation francophone de formateurs aux opérations de maintien de la paix » dans le cadre de l’ONU ».
FDC 1-3-00242 « Contributions de tiers étrangers au financement des dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montants perçus respectivement de l’Australie à hauteur de 0,93 M€ et des Pays-Bas à hauteur de 0,26 M€ au titre de leur participation au projet « Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) » en Côte-d’Ivoire.
FDC 1-3-00241 « Participation de la Commission européenne aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montants totaux de 4,53 M€ perçus au titre des projets « 5 écoles », « Defend Ghana / Togo » et « Defend Burkina / Bénin »
ACTION
06 – Soutien |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
06 – Soutien | 135 708 152 | 121 783 752 | 257 491 904 | 135 708 152 | 124 773 725 | 260 481 877 |
Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 135 708 152 | 132 653 856 | 135 708 152 | 132 653 856 |
Rémunérations d’activité | 91 989 846 | 69 277 910 | 91 989 846 | 69 277 910 |
Cotisations et contributions sociales | 42 497 264 | 63 375 946 | 42 497 264 | 63 375 946 |
Prestations sociales et allocations diverses | 1 221 042 |
| 1 221 042 |
|
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 105 284 222 | 115 365 063 | 111 985 993 | 109 103 105 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 105 284 222 | 115 365 063 | 111 985 993 | 109 103 105 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 16 499 530 | 7 078 894 | 12 787 732 | 7 859 321 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 16 499 530 | 2 744 413 | 12 787 732 | 3 616 201 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
| 4 334 480 |
| 4 243 120 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 116 149 |
| 116 149 |
Transferts aux ménages |
| 116 149 |
| 116 149 |
Total | 257 491 904 | 255 213 962 | 260 481 877 | 249 732 431 |
Action 6 : Soutien
dépenses de fonctionnement
ADMINISTRATION GÉNÉRALE
Consommation AE : 21,74 M€
Consommation CP : 23,45 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Frais de mission des services | 5,37 | 5,37 | 4,46 | 4,46 |
Frais représentation services | 0,41 | 0,41 | 0,22 | 0,22 |
Archives | 1,22 | 1,22 | 1,38 | 1,10 |
Valise diplomatique | 6,12 | 6,12 | 7,34 | 8,65 |
Fonctionnement services à Paris | 4,40 | 4,40 | 5,67 | 6,46 |
Fonctionnement des services nantais | 0,78 | 0,78 | 0,56 | 0,57 |
Fonctionnement CCM | 0,34 | 0,34 | 0,46 | 0,44 |
Achats en France et dépenses exceptionnelles | 0,51 | 0,51 | 0,91 | 0,74 |
Parc automobile | 0,60 | 0,60 | 0,74 | 0,81 |
Total | 19,75 | 19,75 | 21,74 | 23,45 |
L’exécution des crédits sur la ligne frais de mission des services est en hausse de 36 % par rapport à 2021 et retrouve le niveau d’avant la crise sanitaire. La réouverture des frontières a donné lieu à une forte reprise des déplacements dès le début d’année 2022, seuls quelques rares pays ont maintenu des mesures de restriction des flux de voyageurs liées au contexte épidémique. Par ailleurs, la France a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2022, donnant lieu à l’organisation de très nombreux déplacements en France mais aussi au sein de l’UE. La consommation 2022 se répartit comme suit :
70 % soit 3,05 M€ au titre des prestations réalisées auprès de l’agence de voyage : déplacements aériens et ferroviaires, location de bus, réservation d’hébergement, affrètement d’avions commerciaux, etc. Ce montant est en hausse de 80 % par rapport à 2021 ;
28 % soit 1,21 M€ au titre des états de frais remboursés aux agents au retour de leurs missions (versement des indemnités journalières) ;
2 % soit 0,77 M€ pour les autres prestations (taxi, péage, transport en commun…).
L’organisation des déplacements des agents de l’administration centrale (missions et affectations) repose sur une convention conclue avec l’UGAP afin de bénéficier de son marché voyagiste mutualisé.
La consommation des frais de représentation des services en France s’est établie à 0,22 M€, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2021. Cette augmentation des dépenses en frais de représentation marque une reprise de l’activité liée à la levée des restrictions sanitaires. La sous-consommation s’explique notamment par l’imputation des frais sur le programme 359 dans le contexte de la Présidence française de l’Union européenne. La consommation des crédits sur le programme 105 a repris majoritairement à partir de juin 2022, à un rythme soutenu, comparable à la période pré-covid.
L’enveloppe des archives recouvre de nombreuses dépenses correspondant à des prestations longues liées à la détection d’amiante au centre d’archives diplomatiques de Nantes, à la restauration de documents, à la numérisation de fonds d’archives, à la commande de fournitures de conservation et au reconditionnement de fonds d’archives.
En raison de l’augmentation du prix des liaisons aérienne constatée depuis la crise sanitaire, la consommation de la valise diplomatique excède la dotation prévue en LFI. Cependant, la valise diplomatique bénéficie de rétablissements de crédits, à hauteur de 2,5 M€, du fait de prestations réalisées au titre d’autres ministères.
En 2022, le principal poste de dépense du fonctionnement des services franciliens ‑3,9 M€ - a concerné le marché multi-technique-multiservices (MTMS), en particulier la partie « services » à savoir le nettoyage, les aménagements - déménagements et la gestion des déchets. La convention UGAP pour l’accueil téléphonique ministériel commun aux sites parisiens et nantais (0,78 M€), ainsi que le contrat d’entretien des parcs et jardins (0,6 M€) constituent les deux autres postes de dépenses principaux.
Enfin, cette activité supporte l’approvisionnement courant des services en mobilier, reprographie, commandes diverses de fournitures de bureau. L’exigence accrue des agents sur la qualité des prestations attendues, une plus grande attention portée au réemploi ou encore à des aménagements plus sobres, sont autant d’actions préfigurant une transformation profonde dans les années à venir. Le fonctionnement des services devrait être optimisé en 2023, encouragé par le plan ministériel de sobriété énergétique amorcé en 2022. Celui-ci entraînera la diminution des consommations et plus globalement permettra de poursuivre la réduction de l’impact environnemental du MEAE.
Les dépenses prises en charge sur le fonctionnement des services nantais portent essentiellement sur les prestations courantes de nettoyage des quatre sites, l’achat de matériel, de fournitures, de mobilier et de prestations diverses. La consommation annuelle est restée en-deçà de la dotation initiale, car l’activité a bénéficié d’un remboursement de 0,2 M€ du Ministère de l’Intérieur et de la DSFIPE dans le cadre des conventions de répartition des charges pour leur utilisation des locaux nantais.
En 2022, le centre de conférences ministériel a retrouvé une activité du niveau de la période avant la pandémie. Le CCM a ainsi accueilli 247 réunions pour un total de plus de 15 000 personnes, dont plusieurs événements politiques majeurs, tels que la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE), le Forum ministériel pour la coopération dans l’Indopacifique, la réunion Ambitions France-Arménie, la troisième conférence ministérielle de soutien à la Moldavie et la conférence internationale « Solidaires du peuple ukrainien ».
Les dépenses imputées sur la ligne achats en France et dépenses exceptionnelles recouvrent des dépenses pour des études statistiques, de l’achat d’argenterie et de vaisselle officielle pour les résidences de France, des sceaux officiels et emblèmes de la République, achats de cartons « Cauchard » pour les rapatriements périodiques des archives des postes, ainsi que le dispositif de paiement par cartes d’achat dans le réseau à l’étranger.
En 2022, le parc automobile du ministère réparti entre Paris et Nantes était constitué de 111 véhicules, dont 42 véhicules électriques ou hybrides et 5 scooters. Le MEAE est engagé dans une politique volontariste de réduction et de verdissement de son parc automobile. Entre 2010 et 2019, le parc a ainsi été réduit de 34,15 %. D’autre part, la norme de 50 % a minima d’acquisition de véhicules à faible émission est respectée. Trois nouveaux véhicules hybrides « haut de gamme » ont été acquis en 2022.
RESSOURCES HUMAINES
Consommation en AE : 16,38 M€
Consommation en CP : 13,77 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Formation | 6,10 | 6,10 | 5,08 | 4,25 |
Action sociale | 9,47 | 9,47 | 9,42 | 7,67 |
Divers | 1,67 | 1,67 | 1,17 | 1,08 |
Accompagnement VI et contractuels | 0,87 | 0,87 | 0,71 | 0,77 |
Total | 18,11 | 18,11 | 16,38 | 13,77 |
La ligne formation regroupe les crédits formation et les dépenses pour l’organisation des concours, la gratification des stagiaires et celles liées à l’apprentissage. Les conditions sanitaires encore difficiles début 2022, ainsi que la mise en place tardive de l’école pratique des métiers de la Diplomatie (EDI), créée le 1er mai 2022, en remplacement de la sous-direction et des concours (transition entre mars et septembre) ont fortement ralenti le rythme d’engagement des dépenses, bloqué certaines formations et mis en pause certains projets. 0,4 M€ ont ainsi pu de ce fait être redéployés
Dans le périmètre de l’EDI, les principales dépenses ont concerné le Centre de formation continue (0,49 M€ en CP), l’Institut diplomatique et consulaire (0,34 M€), des formations en sécurité (0,29 M€) et l’Institut de formation aux affaires administrative et consulaires (0,2 M€). 0,9 M€ ont par ailleurs été consommés par les postes. Les dépenses hors EDI recouvrent les frais liés à l’apprentissage (0,56 M€ en CP), l’organisation des concours et examens professionnels (0,42 M€) et la gratification des stagiaires (0,22 M€).
Certaines prestations de formation (apprentissage par exemple) se déroulant selon un « rythme scolaire », ce qui entraîne un rythme de consommation plus important en fin d’année. Le recours au prestataire Édunao pour accompagner la gestion de la plateforme de formation en ligne Diplomatica, n’a pu être mis en place qu’en fin d’année. De nombreuses dépenses n’ont ainsi été finalisées qu’en fin de gestion, créant un écart important entre AE et CP.
Pour les dépenses d’action sociale, se reporter aux éléments supra.
Concernant l’activité divers, 1,17 M€ en AE et 1,08 M€ en CP ont recouvert le paiement des indemnités en règlement de décisions de justice ou résultant de la protection fonctionnelle ou protocole d’accord (0,35 M€), des élections professionnelles de décembre 2022 (0,18 M€), le remboursement de trois mises à disposition (0,3 M€) et la contribution 2022 au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (0,11 M€). Diverses dépenses en centrale et à l’étranger pour des aménagements de postes de travail d’agents et d’agentes en situation de handicap (mobilier ergonomique, logiciels spécifiques et formations à leur utilisation, écrans de grande taille, claviers et souris spécifiques), des frais de transports adaptés et des prestations d’interprétation en langue des signes française ont également été prises en charge.
L’écart entre la dotation LFI et la consommation réelle s’explique par une incertitude, au moment de la programmation, quant au montant total des factures liées aux élections professionnelles à la charge du Département (marché porté par le MEFR), la réception très tardive de plusieurs factures importantes liées d’une part aux élections professionnelles et d’autre part à une mise à disposition d’un agent de l’AFD. Enfin, les dépenses liées aux contentieux et à la protection fonctionnelle sont par nature non programmables.
La consommation des crédits sur la ligne accompagnement des contractuels et volontaires internationaux comprend la protection sociale des volontaires internationaux (0,58 M€ en CP) dans le cadre du marché d’assurance mis en place pour la protection sociale des volontaires internationaux, la formation en faveur des agents contractuels en fin de mission (4 projets soutenus, s’inscrivant dans le cadre du compte personnel de formation), les frais de gestion Pôle Emploi concernant la gestion de l’indemnisation chômage (suite conclusion annexe conventionnelle en 2020) et l’abonnement à LinkedIn (0,1 M€).
IMMOBILIER EN FRANCE
Consommation en AE : 20,34 M€
Consommation en CP : 22,14 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Entretien et maintenance courants à Paris | 3,06 | 4,87 | 7,72 | 7,95 |
Entretien et maintenance courants à Nantes | 0,46 | 0,46 | 1,09 | 1,22 |
Énergie et fluides à Paris | 0,97 | 2,84 | 5,57 | 2,55 |
Énergie et fluides à Nantes | 0,29 | 0,84 | 1,74 | 0,96 |
Décoration et patrimoine | 0,90 | 0,90 | 1,30 | 1,22 |
Location et charges à Paris | 2,11 | 2,48 | 2,92 | 3,21 |
Location et charges à Nantes | 0 | 0 | 0 | 0 |
Loyer la Courneuve | 0 | 5,02 | 0 | 5,03 |
Total | 7,79 | 17,41 | 20,34 | 22,14 |
Les principaux postes de dépenses ont concerné l’entretien et la maintenance à Nantes dans le cadre de la convention UGAP, ainsi que l’entretien des ascenseurs, des équipements techniques et des espaces verts. Comme l’an dernier, les interventions de première nécessité ont conduit à financer une partie de l’activité par redéploiement interne.
Les crédits dédiés à l’entretien et à la maintenance des bâtiments parisiens sont consommés principalement par la partie forfaitaire du marché de maintenance multitechnique et multiservices pour un montant de 3,2 M€ couvrant les dépenses récurrentes de maintenance des sites parisiens du ministère (Quai d’Orsay, Convention, La Courneuve, Invalides). Ce marché a subi un fort taux de révision annuel en 2022 (9,2 %). Le reste des dépenses de cette activité concerne des opérations de maintenance (rafraîchissement de bureaux, réparation d’équipements techniques), dont nombre concourent à la sobriété énergétique.
La forte surconsommation constatée sur les lignes d’énergies et fluides s’explique par l’engagement des bons de commandes annuels pour l’électricité, d’un montant largement supérieur par rapport aux années précédentes et à la dotation prévue en LFI, l’évolution des prix de l’énergie n’étant pas connue lors de la budgétisation.
Les dépenses en matière de décoration et patrimoine a permis 23 opérations d’aménagement dans les postes, notamment à Prague, Libreville, Séoul et Doha, ainsi que 13 sur les sites du Quai d’Orsay et de Convention (notamment la réfection du décor du plafond de la grande salle à manger de l’hôtel du Ministre), pour un total de 0,53 M€. Le reste de l’enveloppe a été consacrée à la restauration d’œuvre et de mobiliers appartenant aux collections du ministère ou à des institutions déposantes.
Les principales dépenses locatives à Paris ont concerné les charges de copropriété (site Oudinot-Invalides et Ilot Saint-Germain, pour lequel un rattrapage de paiements dus au titre d’exercices antérieurs a conduit à une surconsommation de 0,8 M€) pour un montant de 1,7 M€., les taxes pour les différents sites franciliens et nantais du ministère (1,2 M€), les loyers pour les locaux de la représentation permanente auprès de l’Unesco et ceux de la Valise diplomatique à Châtillon (0,4 M€) et la redevance pour le restaurant administratif du Quai d’Orsay (0,17 M€).
Le loyer du bâtiment des archives de La Courneuve s’inscrit dans le cadre d’une opération de partenariat public/privé (engagement de 141,7 M€ en 2008). Ce loyer est versé conformément à une autorisation d’occupation temporaire du domaine public qui aboutira au bout de 30 ans au transfert de la propriété à l’État. L’engagement passé fait l’objet de liquidations à hauteur de 5 M€ de CP chaque année, auquel s’ajoutent les charges, revalorisées annuellement selon les termes de la convention avec la SCI qui gère le site.
SÉCURITÉ FRANCE
Consommation en AE : 12,18 M€
Consommation en CP : 11,47 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Contrat de gardiennage France | 7,77 | 7,77 | 6,92 | 6,69 |
Sécurité passive centrale fonctionnement | 1,85 | 1,85 | 2,34 | 1,78 |
Sécurité passive centrale investissement | 1,14 | 1,14 | 0 | 0,22 |
Sécurité incendie | 2,52 | 2,52 | 2,92 | 2,78 |
Total | 13,28 | 13,28 | 12,18 | 11,47 |
Le gardiennage en France prend en charge les prestations de gardiennage, mais également les prestations d’accueil sur les sites franciliens et nantais. Les investissements dans les équipements de contrôles de sûreté (notamment tunnels à rayons X), réalisés les années précédentes, permettent de limiter les coûts de gardiennage et de sécurisation sur les dispositifs évènementiels (comme la conférence sur l’Ukraine de décembre 2022). Malgré une inflation plus élevée en 2022, le coût du gardiennage est resté stable par rapport à 2021.
La sécurité passive permet le maintien en condition opérationnelle et la mise à niveau des dispositifs de sécurité des sites métropolitains. En 2022, aucune dépense d’investissement n’a été engagée. Les crédits dédiés ont été ventilés sur le fonctionnement, afin d’engager deux opérations de mise à niveau du système de contrôle d’accès sur le site de Convention pour un total de 0,86 M€ en AE et 0,26 M€ de CP liquidés en 2022.
L’activité sécurité incendie porte essentiellement le marché de prestation de gardiennage spécialisé en sécurité incendie pour les sites parisiens et nantais, ainsi que des prestations complémentaires liées à l’encadrement d’événements ou de zones de chantier. Des travaux d’installation d’éléments concourant à la sécurité incendie des sites ont également été pris en charge.
NUMÉRIQUE
Consommation en AE : 49,10 M€
Consommation en CP : 44,73 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Services bureautiques | 14,25 | 14,71 | 15,55 | 16,01 |
Postes de travail | 9,50 | 9,76 | 12,28 | 10,93 |
Solutions d’impression | 0,75 | 0,75 | 0,85 | 0,59 |
Télécommunications individuelles | 4,00 | 4,20 | 2,42 | 4,49 |
Services d’infrastructure | 17,00 | 18,71 | 18,92 | 19,10 |
Service d’hébergement applicatif | 3,50 | 3,60 | 4,76 | 5,22 |
Services de transport de données | 10,00 | 11,61 | 11,37 | 10,27 |
Services de sécurité du SI | 3,50 | 3,50 | 2,79 | 3,61 |
Services applicatifs | 19,15 | 14,15 | 13,90 | 9,03 |
Domaine ressources humaines | 10,45 | 5,45 | 3,75 | 1,97 |
Domaine finances | 2,50 | 2,50 | 3,92 | 2,30 |
Domaine gestion documentaire | 1,50 | 1,50 | 1,84 | 0,97 |
Domaine action diplomatique | 1,80 | 1,80 | 1,28 | 1,28 |
Domaine des moyens généraux | 0,50 | 0,50 | 0,20 | 0,19 |
Domaine gestion du SI | 2,40 | 2,40 | 2,91 | 2,32 |
Services mutualisés | 0,22 | 0,22 | 0,73 | 0,59 |
Total | 50,62 | 47,79 | 49,10 | 44,73 |
Services bureautiques
La consommation de l’axe « services bureautiques » s’établit à 15,3 M€ en AE et 16 M€ en CP. Cet axe regroupe les services correspondant à des équipements mis à disposition des utilisateurs localement, dans un environnement physique proche : station de travail, téléphonie, licences bureautiques et anti-virus.
Postes de travail
Conformément aux engagements pris les années précédentes, la DNUM a continué à investir massivement dans l’acquisition de 5 000 PC portables pour la centrale (3 M€) et les postes (1 M€). Ces achats, cumulés aux 4 000 pièces acquises grâce aux crédits mesures nouvelles 2021, permettront de déployer les itineo V4 sur 2023 et 2024 à l’ensemble des agents du MEAE. La surconsommation sur cette activité s’explique principalement par :
- une erreur d’imputation initiale d’une partie du budget alloué à la mesure nouvelle « développement des outils ADL » : sur les 2,5 M€ d’AE programmés et fléchés sur l’activité « Domaine RH », 1,5 M€ ont été dédiés à l’acquisition de PC portables pour les ADL, sur la brique « service bureautique » ;
- l’acquisition par la DNUM, en fin de gestion 2022, d’écrans 27’’ pour, d’une part, reconstituer son stock, et d’autre part, être en capacité de répondre aux demandes des postes et de la centrale, notamment celles formulées dans le cadre du déploiement de la nouvelle application France visas. Un peu moins de 0,5 M€ ont ainsi été consacrés à l’acquisition de moniteurs LCD (Liquid Crystal Display).
Par ailleurs, les dépenses d’investissement ont principalement recouvert les commandes bureautiques passées dans le cadre du développement du projet ITINEO, ainsi qu’une commande d’autocommutateur pour la réouverture de notre Ambassade à Tripoli (Libye), garantissant le flux des communications du poste. Aussi, les CP 2021 de la mesure nouvelle consacrée au projet de visio-conférence ont été décaissés à hauteur de 0,36 M€.
La consommation sur l’activité « poste de travail » s’est ainsi portée à 12,3 M€ en AE et 10,9 M€ en CP. La différence entre AE et CP s’explique par un dépôt tardif des factures sur chorus par les fournisseurs, ainsi que par des difficultés continues d’approvisionnement de certains composants informatiques, n’ayant pas permis de certifier le service fait avant la clôture budgétaire.
Solutions d’impression
0,9 M€ en AE et 0,6 M€ en CP ont été consacrés à la location de copieurs multifonctions et à l’achat des consommables en administration centrale. Le marché interministériel de solutions d’impression porté par la DAE (SOLIMP 3) basculera en 2023 vers le marché SOLIMP4, avec un changement des matériels sur l’ensemble de ses sites en centrale. La Direction du numérique a ainsi dû anticiper toute rupture de service en passant une EJ pluriannuel pour couvrir le T1 2023. Les retards liés à la notification du marché ont par la suite conduit la DNUM à être davantage prudente, en passant également un EJ pour couvrir le T2 2023, expliquant ainsi la légère surconsommation en AE par rapport à la programmation initiale.
Télécommunications individuelles
Enfin, 2,42 M€ en AE et 4,48 M€ en CP ont été consacrés aux télécommunications individuelles. En conséquence directe de la pandémie de Covid‑19 et le recours au télétravail, le fort investissement consenti en 2021 à hauteur de 6,8 M€ en AE et 7,2 M€ en CP, aura finalement permis de retrouver en 2022 une consommation sensiblement conforme aux années antérieures. Les consommations demeurent néanmoins légèrement inférieures à la programmation ajustée en cours de gestion, eu égard à la surconsommation enregistrée sur le coût de la téléphonie mobile, qui demeure inférieure à la baisse constatée sur la consommation de la téléphonie fixe. Il convient de noter que la forte consommation de CP sur cette activité s’explique par les reports de CP 2021 sur 2022 à hauteur de 0,4 M€, le solde de la mesure nouvelle 2021 pour le développement de la visio-conférence (0,2 M€), ainsi que la consommation d’un EJ pluriannuel 2021 consacré à l’infogérance de la téléphonie fixe.
Services d’infrastructures
La consommation sur l’axe « Services d’infrastructures » s’établit à 18,92 M€ en AE et 19,1 M€ en CP. Cet axe regroupe l’essentiel des dépenses du socle informatique de base, indispensable au fonctionnement du ministère. Il convient de rappeler que cette OB a fait l’objet d’une mesure nouvelle en 2021, pour un montant de 5,9 M€ en AE, dédié au financement de la modernisation du réseau mondial de télécommunication « WAN » (Wide Area Network) et la modernisation des infrastructures de téléphonies. 1,7 M€ de CP ont ainsi été décaissés sur l’activité « transport de données ». Les dépenses d’investissement sur cet axe se sont élevées à 0,3 M€, notamment pour le développement du projet Itinéo dans son versant sécurité des systèmes d’information et pour l’acquisition de serveurs et des robots de sauvegarde sur bandes magnétiques (résilience en cas de rançongiciel) pour le Datacenter.
Services d’hébergement applicatif
4,7 M€ en AE et 5,2 M€ en CP ont été consacrés aux services d’hébergement applicatifs en vue de la rénovation des équipements d’infrastructure qui permettront d’offrir de nouveaux services et d’améliorer le chiffrement et la sécurité du réseau. La consommation de la DNUM sur cette activité est supérieure aux prévisions (3,5 M€ AE et 3,6 M€ en CP). En effet, 0,6 M€ ont été recyclés en AE (licences SPLUNK, outil de supervision cyber), au motif d’une correction d’erreur d’imputation. 0,3 M€ ont bien été décaissés en 2022 et le solde de 0,3 M€ sera décaissé en 2023. Aussi, une partie des crédits complémentaires transférés à la DNUM en fin de gestion, ont été utilisés pour le renouvellement de maintenances SFR, limitant ainsi tout risque de rupture de service. Enfin, la surconsommation en CP sur cette activité s’explique par les charges et restes à payer N‑1, dont la 2e année des licences Splunk.
Services transports de données
Les services de transports de données en France et à l’international représentent la part la plus importante des dépenses (11,3 M€ en AE et 10,3 M€ en CP). Le très fort taux de consommation sur cette activité s’explique par le paiement des liaisons de données internationales du WAN pour lequel les AE et CP ont été engagés et décaissés en totalité. La surconsommation constatée s’explique par la commande en fin de gestion 2022, de la prestation pour couvrir janvier 2023, afin de garantir une continuité de service.
Service de sécurité du système d’information
Enfin, 2,8 M€ en AE et 3,6 M€ en CP, ont été consacrés à la sécurité des infrastructures centrales, des données et du contrôle d’accès de celles-ci. Rappelons que l’activité service de sécurité a fait l’objet de reports de CP 2021 sur 2022, à hauteur de 0,6 M€, du fait de la notification tardive du renouvellement du marché de maintenance SFR.
La mesure nouvelle 2022 « système de détection des fuites de données » budgétée à hauteur de 0,5 M€ AE=CP, a été consommée en totalité. Ces crédits ont notamment permis d’investir dans l’acquisition de 6 serveurs scality qui permettent un stockage sécurisé de nos données, ainsi que dans des licences du produit cyberwatch édité par l’éditeur français éponyme, nous garantissant une meilleure cartographie de nos vulnérabilités et le déploiement de correctifs.
Enfin, une hausse significative du prix des licences a été constatée. 0,8 M€ avaient initialement été programmés pour une commande de licences de 3 ans. Un peu moins de 1 M€ ont, in fine, été engagés pour une durée de seulement 2 ans. Le niveau d’engagement des crédits est néanmoins inférieur aux prévisions (3,5 M€ AE=CP), suite à une modification du code activité relatif à la mesure nouvelle « développement agile à distance » (1 M€ AE=CP). Les commandes ont en effet été fléchées sur l’OB « services applicatifs », davantage cohérent.
Services applicatifs
La consommation de l’axe « services applicatifs », s’établit à 13,9 M€ en AE et 9 M€ en CP. Cet axe regroupe les crédits alloués aux projets informatiques du ministère, répartis en six domaines fonctionnels en référence au plan d’occupation des sols (POS) du système d’information des services publics français.
Les crédits ont été engagés en priorité sur les opérations classées stratégiques et hautes par le comité de programmation. Les projets inscrits au TOP 50 des grands projets numériques de l’État par la DINUM, CROCUS (logiciel de gestion comptable à l’étranger, qui concentre 22 % des dépenses d’investissement sur cet axe) et SAPHIR (système d’archivage électronique, 18 % des dépenses d’investissement), ont ainsi conservé leur trajectoire respective.
Une forte sous-consommation est constatée sur cet axe par rapport aux prévisions (19,2 M€ en AE et 14,2 M€ en CP). En effet, la DNUM avait, dès le début de l’exercice 2022, indiqué un mouvement en gestion de ‑6 M€ sur l’activité Domaine RH. En prenant en compte cette opération, les consommations de la DNUM sur cette activité sont relativement conformes aux prévisions. Deux mesures nouvelles 2022 sont fléchées sur cette OB :
- développement agile à distance (1 M€ AE=CP) : cette mesure nouvelle a été engagée et consommée à hauteur de 998 k€ en AE et 941,3 k€ en CP. Ces crédits ont permis d’adapter nos outils et infrastructures de développement, notamment à travers l’architecture cloud, afin de permettre progressivement aux développeurs informatiques de participer aux travaux à distance tout en conservant un niveau de sécurité équivalent à un développement dans nos locaux.
- Résorption de la dette technique (6 M€ AE avec décaissement triennal des CP) : cette mesure nouvelle a été engagée et consommée en 2022 à hauteur de 5,98 M€ en AE et 2,03 M€ en CP. Elle aura principalement permis de réduire, dès 2022, la dette technique des applications diplomatiques (0,7 M€ en CP 2022) telles que PROPIDAC (démarches des personnels des missions étrangères en France), SURVOL (autorisations de survol) ou bien encore le portail Diplomatie, dans l’attente pour cette dernière application, de l’initiation de sa refonte en 2023. Le second poste de dépense concerne les applications finances (0,56 M€ en CP 2022). L’application MODEPAC en particulier (application dédiée à la modernisation de la dépense en administration centrale, 12 % des dépenses d’investissement de l’axe) a fait l’objet d’évolutions majeures et essentielles pour ses développements à venir. Enfin, le troisième principal poste de dépense 2022 concerne les applications RH (DiploEmploi, ORISHA) à hauteur de 0,45 M€ en CP.
Services mutualisés
La consommation de l’axe « services mutualisés » s’établit à 0,73 M€ en AE et 0,59 M€ en CP. Ces crédits ont été mobilisés pour les activités transverses de la DNUM relatives à la gouvernance et au pilotage des différentes missions du service, ainsi que pour les éventuels développements applicatifs ou acquisitions d’équipements mis à disposition de l’ensemble des utilisateurs.
Celle-ci avait été anticipée en début d’exercice avec un mouvement en gestion sur cette activité, prenant en compte les prestations sur les applicatifs DIGDASH et PENTHAO (visualisation des données et tableaux de bord pour le pilotage des politiques publiques), également fléchés sur l’activité « services mutualisés ».
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
IMMOBILIER FRANCE
Consommation AE : 2,54 M€ Consommation CP : 1,27 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Entretien lourd France | 11,86 | 8,05 | 2,54 | 1,27 |
Plusieurs opérations ont été initiées en 2022, parmi lesquelles :
QUAI D’ORSAY – Remplacement des ascenseurs et rénovation de sanitaires du bâtiment A ; rénovation du système de sécurité incendie et de l’éclairage de sécurité du site ; remplacement des portes coupe-feu et rénovation du réseau de production d’eau chaude sanitaire à l’hôtel du ministre ;
CONVENTION – Reprise des calorifuges des réseaux hydrauliques, revalorisation et sécurisation du site ;
STRASBOURG - Réhabilitation de la représentation permanente auprès du Conseil de l’Europe.
Des opérations ont été achevées en 2022, parmi lesquelles diverses rénovations à l’hôtel du ministre et dans le bâtiment administratif du Quai d’Orsay, ainsi que des travaux d’amélioration de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR) à La Courneuve.
Par ailleurs ont été lancées ou poursuivies les études et diagnostics nécessaires à la reprise des structures et des voiries et réseaux de La Celle-Saint-Cloud ; à l’exécution du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) à Nantes (accessibilité, remplacement d’ascenseurs, extension du centre des archives, sécurisation des installations techniques) ; à la rénovation énergétique de la représentation permanente auprès de l’OCDE (site OSWALDO CRUZ à Paris). Ces opérations immobilières ont nécessité de multiples études préalables et autorisations administratives, dont celles relatives aux monuments historiques. Cette longue phase préparatoire est par nature moins consommatrice de crédits.
Concernant les sites nantais, les études préalables ont en outre fait émerger des contraintes fortes imposant de réviser le cadencement et les périmètres initiaux des opérations. Parmi celles-ci, les diagnostics techniques réalisés sur la villa Chantreau, initialement destinée à accueillir l’École pratique des métiers de la diplomatie, font apparaître de très fortes contraintes techniques, amenant à étudier des solutions alternatives. Les études de rénovation des façades des bâtiments de Breil IV, Breil I et Casterneau conduisent à revoir le périmètre de l’opération pour une meilleure cohérence des interventions. S’agissant de l’opération de construction sur le site de la villa Martin, l’adoption par Nantes Métropole d’un nouveau plan local d’urbanisme impose de reconsidérer le projet dans son ensemble. Le projet d’extension du centre des archives de Nantes (CADN) continue de faire l’objet d’études au regard des réglementations relatives aux établissements recevant du public (ERP) et aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Toutes ces opérations devront de plus intégrer les nouvelles directives d’occupation des espaces tertiaires de l’État (circulaire du 8 février 2023).
La répartition des dépenses 2022 par site se présente comme suit :
Site | AE | CP |
Quai d’Orsay | 946 102 | 857 411 |
Château de la Celle Saint-Cloud | 333 187 | 43 405 |
Convention | 490 588 | 57 140 |
Nantes | 517 534 | 266 282 |
Autres sites | 386 789 | 181 741 |
Totaux | 2 674 200 | 1 405 979 |
ACTION
07 – Réseau diplomatique |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
07 – Réseau diplomatique | 429 091 620 | 263 504 210 | 692 595 830 | 429 091 620 | 263 304 210 | 692 395 830 |
Les montants de l’exécution 2022 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d’imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 429 091 620 | 432 955 065 | 429 091 620 | 432 955 065 |
Rémunérations d’activité | 352 271 133 | 363 636 784 | 352 271 133 | 363 636 784 |
Cotisations et contributions sociales | 74 781 990 | 63 141 103 | 74 781 990 | 63 141 103 |
Prestations sociales et allocations diverses | 2 038 497 | 6 177 178 | 2 038 497 | 6 177 178 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 195 712 723 | 201 265 085 | 195 512 723 | 200 724 734 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 195 712 723 | 201 265 085 | 195 512 723 | 200 724 734 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 67 791 487 | 48 877 208 | 67 791 487 | 49 309 963 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 67 791 487 | 48 877 208 | 67 791 487 | 49 309 963 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 341 879 |
| 341 879 |
Transferts aux ménages |
| 6 107 |
| 6 107 |
Transferts aux entreprises |
| 2 857 |
| 2 857 |
Transferts aux autres collectivités |
| 332 915 |
| 332 915 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières |
| 154 352 |
| 154 352 |
Prêts et avances |
| 154 352 |
| 154 352 |
Total | 692 595 830 | 683 593 590 | 692 395 830 | 683 485 993 |
Action 7 : Réseau diplomatique
dépenses de fonctionnement
FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES
Consommation AE : 195,14 M€
Consommation CP : 194,38 M€
| LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 |
| |
| AE=CP | AE | CP | |
Fonctionnement courant | 52,73 | 48,15 | 48,15 | |
RP UNESCO (frais de représentation) | 0,05 | 0,05 | 0,04 | |
Frais de représentation | 12,00 | 13,52 | 13,53 | |
Voyages et missions statutaires | 14,50 | 12,70 | 12,70 | |
Formation linguistique | 0,75 | 0,59 | 0,59 | |
Gratifications stagiaires | 1,20 | 1,00 | 1,00 | |
Énergie et fluides postes | 14,00 | 14,75 | 14,75 | |
Téléphone et internet postes | 7,00 | 5,74 | 5,74 | |
Contentieux et transactions sur contrats ADL | 0,90 | 0,20 | 0,20 | |
Attachés de coopération ultramarins |
| 0,18 | 0,18 | |
Dépenses de structures à l’étranger hors MEAE |
| 7,19 | 7,19 | |
Total | 103,13 | 104,07 | 104,07 | |
|
|
|
|
|
Avec une consommation de 48,15 M€, l’activité Fonctionnement courant regroupe des dépenses de natures diverses (contrats, frais de tournées, valise diplomatique, achat de petits matériels, charges de copropriété…). La part des contrats (jardinage, nettoyage, entretien et maintenance technique notamment) est en augmentation (15,6 M€, contre 13,6 M€ en 2021 et 13,3 M€ en 2019) en raison de l’indexation des contrats sur les salaires minimums, de la priorité donnée à l’entretien et à la maintenance des matériels techniques ainsi que des décisions d’externalisation. Les ambassades mènent une politique d’achats maîtrisée, fondée sur le principe de la remise en concurrence régulière et une négociation concertée avec les opérateurs.
Les dépenses de frais de tournées ont augmenté en 2022 (7 M€) par rapport à 2021 (4,7 M€) pour se situer au niveau de 2019 (6,8 M€). Après deux années de restrictions sanitaires qui compromettaient les déplacements à l’intérieur des zones de compétence, le rebond constaté en 2022 reflète une reprise progressive des tournées, selon les contextes locaux.
Enfin, les « dépenses diverses » sont stables en 2022 (13,7 M€), avec niveau équivalent à 2019 (13,8 M€) et 2021 (14,4 M€).
L’activité RP UNESCO couvre les dépenses de frais de représentation de la représentation permanente de la France auprès de l’UNESCO à Paris. La consommation de la RP-UNESCO s’établit en 2022 à 0,05 M€ soit 100 % de la ressource LFI ce qui traduit une activité de représentation de la RP-UNESCO soutenue et conforme à la programmation budgétaire.
Malgré un contexte sanitaire plus ou moins contraignant selon les pays l’activité Frais de représentation a connu une exécution supérieure à la LFI. Les postes ont connu une reprise de l’activité de représentation et de réception du 14 juillet, qui reste encore en-deçà de celle de 2019 (14,9 M€) mais bien au-delà du niveau de 2021 (8,4 M€). Le recours au mécénat sous forme de fonds de concours 01-1-3-240 « contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l’étranger », destiné à financer les réceptions de notre fête nationale, a connu un rebond, les conditions étant de nouveau réunies dans un nombre important de postes, selon les zones géographiques, pour organiser une réception dans son format habituel.
La ressource disponible s’établit à 14,5 M€ sur l’activité Voyages et missions statutaires, pour une consommation totale de 12,7 M€ pour la prise en charge des frais de voyages statutaires et de missions hors zone de compétence. Les crédits ont été consommés à hauteur de 88 % de l’enveloppe dédiée (contre seulement 68 % en 2021). En 2022, les déplacements ont globalement repris alors que leur coût individuel a augmenté de manière substantielle dans certains pays. Les voyages statutaires (voyages de congés, ruptures d’établissement, participation à un concours) représentent plus de 72 % de cette consommation. Les missions et appels par ordre en France représentent 17 % des dépenses et les missions hors circonscription environ 11 %. Le montant de la dépense statutaire sur cette ligne peut varier sensiblement d’une année sur l’autre, selon l’ampleur des mutations et la composition familiale des agents.
La consommation de l’activité Formation linguistique s’élève à 591 783 € en AE et en CP pour l’apprentissage de la langue du pays d’affectation par le personnel expatrié et le perfectionnement en français des agents de droit local, sur une enveloppe (LFI) de 750 000 € en AE et en CP. La suppression progressive des mesures de confinement a été propice à la reprise des cours en présentiel.
L’activité Gratification des stagiaires répond à un besoin important des postes, mais la consommation en 2022 de 996 284 € en CP (997 298 € en AE) sur une dotation (LFI) fixée à 1,2 M€, est demeurée relativement contrainte. Celle-ci s’explique par la difficulté d’accueillir l’ensemble des stagiaires dans un contexte sanitaire encore dégradé dans certains postes.
Dotée à hauteur de 14 M€ (LFI), la consommation de l’activité Énergie et fluides s’élève à 14,7 M€, ce qui a nécessité des redéploiements de crédits à partir d’autres activités. Les dépenses d’énergie et fluides sont soumises aux aléas du change, à la fluctuation des prix du pétrole et du gaz, à la hausse des tarifs de l’électricité. La dépense avait diminué de près de 13 % entre 2019 (12 M€) et 2021 (10,9 M€), en raison à la fois du contexte sanitaire, induisant une rotation des équipes en présentiel (sous-consommations) et des bénéfices de la politique d’économie énergétique (isolation des bâtiments, changement des éclairages notamment). En 2022, la hausse est de 35 % par rapport à 2021 et de 23 % par rapport à 2019.
La ligne Téléphonie et internet reste soumise à des tensions, en raison du déploiement des outils de mobilité et de la nécessité de sécuriser et de renforcer les liaisons internet des postes nécessaires au bon fonctionnement d’applications en ligne (Diplomatie, déploiement de France Visa) utilisant la dématérialisation des documents. Une légère hausse des dépenses est constatée cette année (5,5 M€ en 2021) pour se situer à un niveau équivalent à 2019 (5,8 M€) et 2020 (5,9 M€).
Créée en 2016 et dotée d’une provision de 0,9 M€ en LFI, l’activité Contentieux et transactions sur contrats ADL supporte les dépenses relatives aux contentieux et transactions concernant les agents de droit local dans les postes, qui ne relèvent pas du domaine du titre 2. La dépense en 2022 s’est élevée à 198 983 € en AE et en CP, en baisse par rapport à 2021 (389 722 €). Certains dossiers restent en cours d’instruction, dont les délais peuvent être parfois de plusieurs années.
Créée en 2016 et non dotée en LFI, l’activité Attachés de coopération ultramarins correspond aux dépenses de fonctionnement des chargés de coopération des conseils régionaux de Martinique, de Guadeloupe et de la Nouvelle Calédonie affectés dans certaines ambassades. La dépense 2022 s’élève à 183 279 € en AE et en CP, sur des crédits du fonds de concours 01-01-3-982.
IMMOBILIER A L’ÉTRANGER
Consommation AE : 40,74 M€
Consommation CP : 40,07 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
| AE | CP | AE | CP |
Entretien, maintenance à l’étranger | 9,24 | 9,24 | 9,89 | 9,89 |
Locations à l’étranger | 30,00 | 29,80 | 30,85 | 30,18 |
Total | 39,24 | 39,04 | 40,74 | 40,07 |
En 2022, l’activité Entretien, maintenance à l’étranger a bénéficié d’une dotation (LFI) fixée à 9,24 M€, auxquels s’ajoutent les crédits issus de l’ADP 2-3-00447 pour un montant de 0,37 M€. Les dépenses exécutées sur cette ligne s’élèvent à 9,89 M€, en baisse de 23 % par rapport à 2021 (12,2 M€) qui avait bénéficié d’un report de ressource lié à la baisse d’autres activités (représentation, déplacements). Le taux de consommation sur cette activité (103 %) demeure toutefois à un niveau élevé car l’entretien courant constitue une priorité afin d’éviter toute dégradation du bâti, ce qui évite de recourir par la suite à des opérations de rénovation plus lourdes et plus coûteuses pour le budget de l’État. Ces dépenses ont également permis de poursuivre les efforts d’amélioration des conditions de travail des personnels et d’hébergement dans les logements mis à disposition des agents dans certains postes.
Un peu plus de 400 contrats de location à l’étranger (associés à leurs charges connexes) ont été pris en charge par le ministère en 2022. Les dépenses de location à l’étranger sont soumises à une forte variabilité (évolution du périmètre tout au long de l’année) et sont très sensibles aux fluctuations du change (75 % des baux sont libellés en devises dans 61 monnaies différentes - dont près d’une centaine en dollars américains et une centaine en euros).
La consommation de l’activité en 2022 s’est élevée à 30,85 M€ en AE et 30,18 M€ en CP. Cette ligne inclut les parts locatives de l’ensemble des administrations partageant les locaux diplomatiques. Trente-huit baux ont été clôturés et 20 nouvelles locations ont été prises sur de nouveaux sites ; 101 baux ont été renouvelés. Les montants des contrats de locations à l’étranger ont des amplitudes très fortes. Les coûts annuels varient fortement du fait de la diversité des types de locations prises et de la fluctuation du taux de chancellerie.
SECTEUR | Baux les plus faibles (coût annuel) | Baux les plus élevés (coût annuel) | ||
Afrique | Bail emphytéotique pour un terrain à construire à Port Louis (Île Maurice)à titre gratuit | 0 € | Campus diplomatique à Tripoli (Libye) | 800 000 € |
Amériques/ASIE | Bail emphytéotique pour la Résidence à Port Vila (Vanuatu) | 305 € | Bureaux et parkings de la Représentation permanente auprès de l’ONU à New York | 2 012 077 € |
Europe | Local des archives visas à la Valette (Malte) | 282 € | Ambassade à Kiev | 917 997 € |
Orient | Bail Emphytéotique- Terrain de la Chancellerie à Dacca (Bangladesh) | 67 € | Loyer Ambassade à Abou-Dabi (Émirats Arabes Unis) | 832 990 € |
Certains baux prévoient des versements anticipés de loyers tous les deux ans, par exemple au Soudan, voire tous les cinq ans comme en Irak. Certains ont été renégociés pour permettre un lissage budgétaire à l’exemple de celui de la Libye.
Pays | Site | Début du bail | Fin du bail | Versements | Montant des loyers 2022 |
Oman | Mascate, campus diplomatique | 2012 | 2032 | Tous les 2 ans | 29 358 € |
Soudan | Khartoum | 2022 | 2027 | Tous les 2 ans | 628 537 € |
Irak | Bagdad | 2019 | 2029 | Tous les 5 ans | 608 000 € |
Le paiement d’une partie des baux de certains postes (principalement des postes à présence diplomatique, PPD) est directement effectué à partir de l’administration centrale (29 baux recensés en 2022).
INDEMNITÉ DE CHANGEMENT DE RÉSIDENCE (ICR)
Consommation AE : 19,30 M€
Consommation CP : 19,30 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
ICR et voyages statutaires départ de France | 18,68 | 18,68 | 19,30 | 19,30 |
Les principaux facteurs affectant la consommation de l’activité Voyages statutaires de France vers l’étranger, Indemnité de changement de résidence (ICR) et fret VI demeurent le nombre d’agents mutés, la composition de leur famille, les pays d’affectation et l’évolution des coûts moyens du fret. La consommation se compose des frais de mutation des agents et plus précisément de :
la prise en charge du voyage d’affectation France/Poste pour l’agent et ses ayants droit : 2,89 M€ (15 % de la dépense totale de l’activité) contre 2,53 M€ en 2021. Cette dépense comprend les éventuels frais de quarantaine (moindres en 2022 par rapport à 2021 et 2020) ainsi que les dépenses de vaccins obligatoires. La hausse du coût des billets d’avion a été limitée par une importante anticipation des réservations ;
le versement d’une indemnité de changement de résidence calculée suivant les modalités du décret n° 86-416 soit 15,46 M€ (80 %) pour 1 845 mouvements contre 13,8 M€ pour 1 787 mouvements en 2021. Dans le prolongement de 2021, l’année 2022 a vu se poursuivre la forte hausse du coût du fret dans son ensemble : maritime, routier et aérien. Le montant moyen de l’ICR versée est de 8 381 € contre 7 726 € l’an passé. Comme en 2021, environ 15 % des agents mutés ont sollicité le versement des 20 % complémentaires de l’ICR.
Le coût de la prise en charge du forfait du fret pour les VI (dans la limite de 150 kg) est en légère baisse : 0,94 M€ (5 %) contre 1,05 M€ en 2021.
SÉCURITÉ A L’ÉTRANGER
Consommation AE : 31,03 M€
Consommation CP : 30,94 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Gardiennage étranger | 20,17 | 20,17 | 18,93 | 18,89 |
Sécurité passive des postes fonctionnement | 5,80 | 5,80 | 6,83 | 6 ,78 |
Missions de renfort et missions d’audit de sécurité | 5,10 | 5,10 | 4,20 | 4,20 |
Frais de déménagement des gendarmes | 2,60 | 2,60 | 1,07 | 1,07 |
Total | 33,67 | 33,67 | 31,03 | 30,94 |
Les dépenses de gardiennage à l’étranger prennent en compte le gardiennage des sites, ainsi que la protection des agents lors de leurs déplacements en dehors des emprises (trajets de et vers l’aéroport, rendez-vous extérieurs,…) dans les pays où les risques sont les plus importants. Il s’agit des pays identifiés comme des pays en crise (catégorie 1 de la doctrine de sécurité du MEAE) tels que la Libye, l’Irak, Haïti ou ceux sujets à une menace terroriste (catégorie 2).
La ligne consacrée au gardiennage est en constante augmentation depuis plusieurs années en raison de :
facteurs structurels : les législations locales du travail qui prévoient des revalorisations annuelles obligatoires des salaires et entraînent une augmentation des masses salariales dont le coût constitue l’essentiel du prix prestation ; taux d’inflation engendrant une augmentation automatique du coût des services ;
facteurs contextuels : l’augmentation des risques sur l’ensemble des secteurs géographiques ; la mise en place de dispositifs spéciaux et particulièrement renforcés des postes situés en catégorie 1 de la doctrine de sécurité ;
facteurs de gestion : une politique d’externalisation (remplacement d’agents de sécurité ADL par des prestations de gardiennage, occasionnant un transfert de charge du titre 2 vers le titre 3) ; les conséquences de la réforme des réseaux de l’État à l’étranger en matière de regroupement des budgets de gardiennage des autres services ministériels sur le programme 105.
Dans le but de contenir la hausse des moyens budgétaires consacrés à ces prestations, des mesures de rationalisation et de mutualisation sont entreprises (remise en concurrence des entreprises locales, tous les cinq ans maximum, avec des entreprises locales ou le cas échéant des entreprises françaises de sécurité, ajustement au strict nécessaire des amplitudes horaires, etc.)
Les dépenses de fonctionnement en sécurité passive des postes concernent les contrats de maintenance des installations (tunnels rayons X, vidéo-protection, dispositifs anti-intrusion) et les travaux de réparation ou de remplacement d’appareils. La mise en place progressive de nouveaux systèmes et installations de sûreté sur l’ensemble du réseau des postes à l’étranger nécessite d’en assurer le maintien en condition opérationnelle ainsi que la mise à niveau suivant les évolutions techniques.
La forte hausse est liée :
à la systématisation de la mise en place de contrats de maintenance pour l’ensemble des dispositifs nouvellement installés ou rénovés, afin de garantir un maintien en condition opérationnelle et d’assurer une meilleure sécurité des sites ;
à l’inflation ayant conduit à d’importantes hausses de prix dans les domaines des transports, des matières premières et des matériels électroniques.
Les crédits affectés sur la ligne des missions de renfort et missions d’audit de sécurité financent essentiellement les missions de longue durée de gardes de sécurité (police et gendarmerie) affectés en mission de renfort dans les postes diplomatiques et consulaires particulièrement exposés. A ces missions de renfort s’ajoutent des missions d’audit. Ces missions de renfort temporaire dans les postes sont indispensables pour ajuster les dispositifs de sécurité face aux survenances de crises. Ainsi, l’année 2022 a connu un fort accroissement des missions de renfort déployées sur les théâtres d’Ukraine, du Burkina Faso et d’Haïti, ou en accompagnement de l’ouverture, en raison d’une décision présidentielle, d’un consulat à Mossoul.
Les frais de changement de résidence des gendarmes et de déplacements sont consécutifs à la mise à disposition du MEAE de sous-officiers de gendarmerie pour servir en qualité de gardes de sécurité dans les postes diplomatiques à l’étranger.
La réduction de consommation en 2022 est liée à une modification, par la Gendarmerie, du calcul des frais de déménagements. A l’inverse, l’augmentation des coûts de transport a atténué cette diminution.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES - INVESTISSEMENT
Consommation AE : 2,28 M€
Consommation CP : 2,28 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Véhicules et gros matériel | 3,00 | 3,00 | 2,28 | 2,28 |
La consommation de l’activité Véhicules et gros matériel s’élève à 2,28 M€ pour une dotation en LFI de 3 M€, augmentée de 1,5 M€. Après le transfert en 2019 sur le P105 HT2 du parc automobile des autres ministères, la politique de renouvellement progressif du parc automobile des postes à l’étranger s’est poursuivie en 2022, dans la continuité des deux années précédentes, même si le contexte sanitaire a sensiblement allongé le délai de traitement des dossiers. Le remplacement des véhicules est désormais systématiquement soumis à un examen de la rationalisation du parc de chaque ambassade et s’inscrit dans une logique de services publics éco-responsables par l’acquisition de véhicules propres là où cela possible et pertinent.
IMMOBILIER A L’ETRANGER – ENTRETIEN LOURD
Consommation en AE : 35,15 M€
Consommation en CP : 35,35 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Entretien lourd étranger | 41,66 | 41,66 | 35,15 | 35,15 |
La consommation de l’activité s’est élevée à 35,15 M€ d’AE et 35,35 M€ de CP en 2022, répartie selon trois axes :
Les opérations annuelles d’entretien lourd ;
Les opérations pluriannuelles validées en comité de programmation immobilière ;
Les missions transversales, notamment la démarche amiante.
1/ Opérations annuelles inférieures à 0,2 M€ :
L’entretien lourd annuel reste une priorité, renforcée d’année en année. En 2022, ce sont 375 projets qui ont été lancés pour 13,6 M€. En 2021, 450 projets avaient été menés pour un montant total de plus de 14,4 M€.
Cette dotation est dédiée aux interventions considérées comme prioritaires au sein d’un parc immobilier à l’étranger constitué de plus de 2000 bâtiments :
Sécurité électrique et incendie ;
Structure et le clos et couvert ;
Éradication de l’amiante repéré, dans les cas obligatoires ou lorsque celle-ci demande des visites de contrôle dans l’année ;
Mise en accessibilité des bâtiments ;
Renforcement du volet performance énergétique ;
Connaissance du patrimoine.
Les priorités annoncées se traduisent bien dans les résultats opérationnels de l’année 2022 : préservation du bâti (23 % des opérations), sécurité électrique (12 %) et incendie (8 %), rénovation technique…L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est en augmentation, avec 11 projets pour un total de 0,53 M€ (contre 0,2 M€ en 2021). On note aussi les résultats de la démarche amiante, qui se traduit en travaux, avec 18 opérations de désamiantage pour plus de 0,77 M€ (contre 0,55 M€ en 2021).
Enfin, en 2022, 54 projets ont porté sur le logement, pour un total de 2,2 M€, soit 16 % de l’enveloppe dédiée aux travaux d’entretien lourd.
2/ Opérations pluriannuelles, supérieures à 0,2 M€ :
Malgré les aléas divers rencontrés, les 152 opérations financées en 2022 ont connu un avancement satisfaisant :
19 opérations ont été livrées, dont la relocalisation du consulat général à San Francisco, la rénovation de la résidence à Dublin, la rénovation des systèmes de climatisation et de chauffage du consulat général à New-York, le réaménagement du campus à Bagdad, la première phase de la restauration des façades de la résidence à Washington, la relocalisation du consulat général à Atlanta ;
29 opérations sont en cours de travaux, dont la rénovation des façades du palais Farnèse à Rome, la rénovation des immeubles de logements à Dakar, la rénovation de la climatisation de la chancellerie et des résidences à Riyad et Djeddah, la sécurisation des façades du SCAC de New-York, la rénovation des façades Queensberry à Londres, la relocalisation du consulat général à Wuhan, la rénovation de salons du Palais Bucquoy à Prague ;
67 opérations sont en cours d’études : rénovation des domaines nationaux de Jérusalem (lancement des travaux début 2023), rénovation lourde de notre ambassade à Zagreb, restructuration de l’IFAL à Mexico, la rénovation énergétique de l’ambassade à Canberra…
37 opérations sont en cours de montage ou de programmation.
La crise sanitaire continue d’affecter le travail des équipes de maîtrise d’ouvrage (missions empêchées dans plusieurs pays), sur les études et surtout sur le déroulement des travaux, par indisponibilité des matériels et matériaux, surcoûts, difficultés d’acheminement,... En 2022, la multiplication des crises sécuritaires et guerres ont causé des retards, des surcoûts et ont nécessité des ajustements permanents du plan de charge.
Par rapport aux prévisions de début d’année 2022, plusieurs opérations ont été différées, d’autres ajoutées, en raison d’aléas ou de nouveaux besoins, en particulier :
La relocalisation de l’ambassade à Kiev reste suspendue, bien que les nouveaux locaux soient déjà loués ; des travaux de mise en conformité électrique ont été réalisés d’urgence sur le site actuel de l’ambassade fin 2022 / début 2023 ;
Le chantier d’aménagement pour la relocalisation du consulat général à Wuhan a été arrêté en juillet 2022, en raison des difficultés d’acheminement des matériaux et surtout de l’impossibilité de se rendre sur site pour les techniciens ; après plusieurs tentatives, il est relancé en février 2023 ;
Les projets à Moscou sont pour certains décalés d’un an au moins, en accord avec le poste (mise aux normes et réaménagement du salon de réception de l’ambassade, réfection de l’étanchéité des toitures de l’ambassade, rénovation technique et désamiantage dans les logements à l’immeuble de France) ;
Suite à la feuille de route signée par les ministres des affaires étrangères à Cotonou en juillet 2022, un nouvel institut franco-béninois est projeté, financé par le Bénin ; la partie française s’associe une prestation d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour établir ses besoins et assurer une expertise tout au long du projet ;
La mise en conformité anti cyclonique de la résidence à Suva (540 000 €) a dû être ajoutée, suite aux études menées en 2022, pour un lancement des travaux en février 2023 ;
La rénovation électrique de la résidence à Conakry (1 M€) a dû être ajoutée, suite aux études menées en 2022, pour un lancement des travaux en février 2023.
3/ Missions transversales
Avancement de la campagne amiante
La campagne a pu redémarrer pleinement depuis juillet 2022, après des années 2020 et 2021 compliquées par la crise sanitaire puis la relance des consultations pour les marchés à bons de commande. En 2022, 20 pays ont été inspectés, soit 251 biens, parmi lesquels 13 pays pour la première fois.
Depuis son lancement en 2017, 141 pays sur 162 (87 %) ont été inspectés, pour la création des diagnostics techniques amiante : pour 105 pays, certains bâtiments comprennent des matériaux amiantés, alors que pour 36 pays, les diagnostics n’ont pas fait apparaître de tels matériaux.
Au total, les inspections menées depuis 2017 ont mis en évidence 1126 matériaux amiantés. Sur les 10 matériaux dont le retrait était obligatoire au sens de la réglementation française, 8 ont été traités et les 2 matériaux diagnostiqués plus récemment (2022) seront traités dès 2023. La DIL mène des opérations de résorption des matériaux amiantés, même dans les cas non obligatoires, ainsi, entre 2017 et 2022, 47 opérations de retrait d’amiante ont été réalisées.
L’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite
Toutes les opérations de construction ou de relocalisation intègrent les impératifs d’accessibilité des locaux. La mise en accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite est en augmentation, avec 11 projets menés : sanitaires accessibles au campus de New-Delhi, au consulat général d’Erbil, à l’institut français à Nouakchott, travaux d’accessibilité à Beyrouth, à Marrakech, ascenseur à Lagos...
La transition écologique
La programmation à l’étranger intègre l’amélioration de la performance énergétique à différents niveaux. Plus du tiers des projets pluriannuels importants permettront des améliorations énergétiques du bâti, des équipements, ou la production d’énergie renouvelable. Le projet de rénovation énergétique à Canberra vise en particulier à améliorer la performance du bâtiment et ses équipements et à assurer une production d’énergie renouvelable, pour que cette ambassade devienne à énergie positive. La DIL prévoit la certification environnementale des constructions nouvelles, chaque fois que cela est possible : logements à Bamako, ambassades à Libreville et Doha.
La production d’énergie renouvelable constitue un levier nécessaire pour répondre aux préoccupations environnementales, mais aussi à la hausse du coût des énergies et au besoin d’autonomie énergétique dans certains postes : actuellement 7 parcs photovoltaïques sont installés et 13 postes sont équipés d’une production d’eau chaude solaire, une quinzaine de projets de production photovoltaïque sont en cours d’études (Kingston, Beyrouth, Bogota, Brasilia…).
Une part croissante de l’enveloppe des petits travaux annuels est dédiée à l’amélioration énergétique et à la production d’énergie renouvelable.
De plus, la DIL a réalisé une étude sur les dépenses énergétiques à l’étranger, mettant en exergue certains postes pour lesquels les coûts sont particulièrement importants. Ces situations sont examinées et font l’objet de projets (Canberra…) ou de projets prioritaires pour les années à venir.
Enfin, l’appel à projet ambassades vertes (doté de 0,2 M€) met l’accent sur la sobriété, la performance énergétique et la production d’énergie renouvelable.
SÉCURITÉ A l’ETRANGER
Consommation en AE : 18,34 M€
Consommation en CP : 18,77 M€
en M€ | LFI 2022 | EXÉCUTION 2022 | ||
AE | CP | AE | CP | |
Sécurité passive postes investissement | 16,90 | 16,90 | 13,77 | 13,74 |
Véhicules blindés | 4,33 | 4,33 | 4,57 | 5,03 |
Total | 21,23 | 21,23 | 18,34 | 18,77 |
Les dépenses d’investissement pour la sécurité passive des postes sont relatives à la mise à niveau des dispositifs de sûreté en protection périmétrique, équipements et systèmes de sécurité passive ainsi qu’à l’accompagnement, pour leur volet sécuritaire, des opérations immobilières du MEAE.
Les dernières opérations imputées sur le CAS 723, suite à l’avance de 64,6 M€ consentie en 2019-2020, ont été lancées en 2022. De ce fait, les opérations nouvelles sont prises en charge sur le programme 105. En raison du caractère pluriannuel des dépenses d’investissement et la nécessité d’engager des dépenses urgentes, un abondement complémentaire de 2,5 M€ en AE a été nécessaire en fin de gestion, pour la prise en charge des surcoûts liés à la guerre en Ukraine, le renforcement de la sécurité de l’ambassade à Haïti, la préparation de l’ouverture du consulat général de France à Mossoul et la remise en état sommaire de l’ambassade à Ouagadougou suite aux dégradations subies en octobre 2022.
La consommation indiquée ne reflète pas la réalité des autorisations d’engagements passées : au titre de 2022, l’application Crocus (pour la gestion des dépenses à l’étranger) a nécessité que les postes de soldent leurs engagements juridiques en fin de gestion et en demandent le report en 2023. Par ailleurs, les restes à liquider sur les tranches fonctionnelles créées en 2022 sont de 9,1 M€.
Les principales opérations menées en 2022 sont les suivantes :
Pays | AE | CP |
Guinée | 3 039 969 | 388 254 |
Inde | 2 500 000 | 841 686 |
Cuba | 1 800 000 | 540 000 |
Soudan | 1 428 802 | 511 404 |
Bolivie | 1 310 000 | 443 728 |
Mauritanie | 980 000 | 292 767 |
Corée du Sud | 950 000 | 282 986 |
Égypte | 615 030 | 218 958 |
Les dépenses en matière de véhicules blindés ont concerné la maintenance du parc déployé dans les postes (près de 200 véhicules), la location pour certaines situations urgentes (Irak, Libye, Burkina) et les actions de formation des chauffeurs. Comme pour la maintenance des installations de sécurité passive, l’extension du parc des véhicules blindés, notamment par l’intégration du parc des autres services ministériels entraîne un accroissement des dépenses consacrées à leur entretien. De même la constitution d’un stock de pièces de rechange pour ces véhicules constitue une dépense essentielle pour le maintien en condition opérationnelle de ces véhicules.
En 2022, 3 véhicules blindés ont été achetés pour Haïti et 3 autres véhicules légers du poste ont été blindés localement (0,73 M€), 2 véhicules blindés ont été acquis pour le Mali (0,41 M€). Une commande de 8 véhicules blindés a par ailleurs été passée (2,01 M€), ceux-ci seront livrés en fin d’année 2023.
La surconsommation de cette ligne est liée à la crise en Ukraine et le passage d’Haïti en catégorie 1, qui a nécessité l’acquisition et le déploiement de véhicules blindés vers ces postes, et l’augmentation du prix des matières premières et des transports (1,4 M€ transférés au service de la valise diplomatique afin d’acheminer une majeure partie les véhicules blindés, et les pièces détachées nécessaires à leur entretien en poste).
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| Réalisation 2021 | Prévision LFI 2022 | Réalisation 2022 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
CAMPUS France (P185) | 768 455 | 768 455 |
|
| 4 822 817 | 3 407 695 |
Transferts | 768 455 | 768 455 |
|
| 4 822 817 | 3 407 695 |
IHEDN - Institut des hautes études de Défense nationale (P129) | 286 497 | 79 729 |
|
| 409 041 | 615 809 |
Transferts | 286 497 | 79 729 |
|
| 409 041 | 615 809 |
ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166) | 25 020 | 5 808 |
|
| 7 292 | 10 617 |
Transferts | 25 020 | 5 808 |
|
| 7 292 | 10 617 |
Universités et assimilés (P150) |
| 2 958 |
|
|
|
|
Transferts |
| 2 958 |
|
|
|
|
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) |
| 3 750 |
|
| 15 000 | 15 000 |
Transferts |
| 3 750 |
|
| 15 000 | 15 000 |
Total | 1 079 971 | 860 700 |
|
| 5 254 149 | 4 049 121 |
Total des transferts | 1 079 971 | 860 700 |
|
| 5 254 149 | 4 049 121 |