Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Logement | | 234 620 100 | 234 620 100 | | 201 001 620 | 201 001 620 |
02 – Aménagement du territoire | | 209 002 309 | 209 433 809 | | 156 245 112 | 156 676 612 |
03 – Continuité territoriale | | 44 987 485 | 44 987 485 | | 44 882 512 | 44 882 512 |
04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports | | 5 650 000 | 5 650 000 | | 5 650 000 | 5 650 000 |
06 – Collectivités territoriales | | 204 974 947 | 204 974 947 | | 199 471 482 | 199 471 482 |
07 – Insertion économique et coopération régionales | | 969 500 | 969 500 | | 969 500 | 969 500 |
08 – Fonds exceptionnel d'investissement | | 110 000 000 | 110 000 000 | | 63 275 189 | 63 275 189 |
09 – Appui à l'accès aux financements bancaires | | 36 346 329 | 36 346 329 | | 23 132 117 | 23 132 117 |
Total des crédits prévus en LFI * | 0 | 846 550 670 | 846 550 670 | 0 | 694 627 532 | 694 627 532 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
| +14 321 225 | +14 321 225 |
| -6 418 082 | -6 418 082 |
Total des crédits ouverts | 0 | 860 871 895 | 860 871 895 | 0 | 688 209 450 | 688 209 450 |
Total des crédits consommés | 0 | 783 098 958 | 783 098 958 | 0 | 680 296 315 | 680 296 315 |
Crédits ouverts - crédits consommés |
| +77 772 937 | +77 772 937 |
| +7 913 135 | +7 913 135 |
|
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 0 | 846 566 928 | 846 566 928 | 0 | 694 643 790 | 694 643 790 |
Amendements | 0 | -16 258 | -16 258 | 0 | -16 258 | -16 258 |
LFI | 0 | 846 550 670 | 846 550 670 | 0 | 694 627 532 | 694 627 532 |
Un amendement a modifié les crédits du programme 123 en 2022 :
Amendement AN n° 912 adopté le 10 décembre 2021 : minoration de 16 258 € en AE et en CP du programme 123.
Le Gouvernement a lancé un plan sur les achats de l’État lors du Comité interministériel de la transformation publique (CITP) du 20 juin 2019, et qui a été confirmé par les CITP suivants. Ce plan s’inscrit dans la poursuite d’une démarche structurelle d’amélioration des compétences achats menée depuis plusieurs années par l’État et ses opérateurs pour mieux répondre à leurs besoins de fourniture de biens et services et dégager des gains d’efficience dans la fonction achats.
Il consiste aussi à engager une transformation de la fonction achat par la modernisation des méthodes de travail au sein de l’administration et un plus grand dialogue interministériel sur les segments d’intérêt commun pour plusieurs services de l’État. Il repose aussi sur les objectifs fixés par le Gouvernement en matière d’achat responsable.
Une part substantielle des économies engendrées par le plan est reversée aux ministères, dans une logique d’intéressement.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Les mouvements réglementaires et les lois de finances rectificatives intervenus en gestion 2022 sur le programme 123 se déclinent comme suit :
1/ Décret d’avance et d’annulation
Le décret n° 2022-512 du 7 avril 2022 a annulé 16 346 957 € de crédits en AE et CP sur le programme 123 destinés au financement du plan de résilience notamment le bouclier tarifaire.
2/ Décrets de transfert
Le décret n° 2022-415 du 23 mars 2022 a ouvert 34 000 000 € de CP sans AE pour le programme 123 au titre de la deuxième année du plan de relance.
Le décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 a regroupé pour le programme 123 les mouvements suivants :
un transfert de crédits hors titre 2 d’un montant de 150 000 € en AE et CP en provenance du programme 149 « compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture » de la mission « agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » à destination du programme 123 destiné au financement de la participation de la Direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture à l’amélioration des connaissances sur les stocks d’espèces à Saint-Pierre-et-Miquelon ;
quatre mouvements de crédits en hors titre 2 en provenance du programme 123 :
d’un montant de 220 000 € en AE et CP à destination du programme 162 « interventions territoriales de l’État » de la mission « cohésion des territoires » destiné au financement de la participation du ministère chargé des outre-mer à la réforme de la fonction publique territoriale au sein du service d’incendie et de secours de Wallis-et-Futuna ;
d’un montant de 800 000 € en AE et CP à destination du programme 172 « recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » de la mission « recherche et enseignement supérieur » destiné au financement de l’étude Revosima avec l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer destinée à étudier l’activité volcanique dans les alentours de l’île de Mayotte ;
d’un montant de 1 455 147 € en AE et de 1 864 766 € en CP à destination du programme 203 « infrastructures et services de transports » de la mission « écologie, développement et mobilité durables » destiné au financement de la délégation de service public temporaire mise en place pour assurer les liaisons aériennes entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna pendant l’épidémie de COVID ;
d’un montant de 576 964 € en AE et CP à destination du programme 232 « vie politique » de la mission « administration générale et territoriale de l’État » destiné au financement de la participation du ministère chargé des outre-mer au financement des observateurs de l’ONU à l’occasion de la révision des listes électorales précédant les référendums en Nouvelle-Calédonie.
Le décret n° 2022-1512 du 2 décembre 2022 a regroupé pour le programme 123 les mouvements suivants :
un transfert de crédits hors titre 2 d’un montant de 485 207 € en AE et 699 018 € en CP en provenance du programme 203 « infrastructures et services de transports » de la mission « écologie, développement et mobilité durables » à destination du programme 123, destiné au financement du remboursement d’un trop perçu sur la liaison Nouméa-Wallis ;
un transfert de crédits hors titre 2 d’un montant de 100 000 € en AE et CP en provenance du programme 204 « prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » de la mission « santé » à destination du programme 123, destiné au financement d’opérations de formation et d’appui technique aux collectivités d’outre-mer engagées dans une démarche d’amélioration de leurs services d’eau et d’assainissement ;
un transfert de crédits hors titre 2 d’un montant de 15 000 000 € en AE et CP en provenance du programme 123 à destination du programme 304 « inclusion sociale et protection des personnes » de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances », destiné au financement de l’aide alimentaire exceptionnelle en outre-mer afin de mieux lutter contre les effets de l’inflation sur les personnes vulnérables résidant dans les départements d’outre-mer.
Le décret n° 2022-1518 du 5 décembre 2022 a permis un transfert de crédits d’un montant de 3 500 000 € en AE en provenance du programme 123 vers le programme 203 « infrastructures et services de transports » de la mission « écologie, développement et mobilité durables ». Ce décret de transfert permet l’engagement de la nouvelle délégation de service public pour la desserte aérienne de Saint-Pierre-et-Miquelon avant la fin de l’année 2022, afin de prévenir toute suspension des liaisons au 1er janvier 2023.
3/ Décret de virement
Le décret n° 2022-935 du 27 juin 2022 a annulé 6 000 000 € d’AE sur le programme 123 dans le cadre d’un virement au SMA vers le programme 138.
3/ Reports
Sur le programme 123, les reports se sont élevés à 19 694 058 € en AE et à 21 533 632 € en CP en 2022 :
reports AE « affectées non engagées » à hauteur de 18 438 178 € (arrêté du 25 janvier 2022) : il s’agit des tranches fonctionnelles vivantes sur le programme, à titre principal pour la construction du lycée de Wallis-et-Futuna (16,2 M€), les fins d’opérations de construction d’un quai de croisière à Saint-Pierre et Miquelon et d’une route entre les villes de Maripasoula et Papaïchton en Guyane ;
reports de crédits fonds de concours à hauteur de 1 255 880 € en AE et 6 757 726 € en CP (arrêté du 31 janvier 2022) : il s’agit des crédits non consommés au titre des fonds rattachés en 2021 ou reportés des années antérieures ;
reports de crédits généraux à hauteur de 14 775 906 € en CP (arrêté du 16 février 2022) : il s’agit des crédits de paiement du plan de relance non consommés en 2021 et dont la direction du budget avait demandé la sanctuarisation pour report sur la gestion 2022.
4/ Lois de finances rectificatives
La loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 a procédé à :
l’ouverture de 35 346 957 € en AE et CP sur le programme 123 dont 19 000 000 € dédiés à l’aide alimentaire et 16 346 957 € destinés à la reconstitution des marges en gestion après l’annulation par le décret d’avance n° 2022-512 du 7 avril 2022.
La loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 a procédé à :
l’ouverture de 697 973 € en AE et l’annulation de 65 185 100 € en CP sur le programme 123 dans le cadre du schéma de fin de gestion.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Sur le programme 123, les rattachements se sont élevés au 31 décembre 2022 à 1 746 098 € en AE=CP se répartissant comme suit :
fonds de concours n° 1-2-00724 (actions exceptionnelles en faveur du développement économique et social de l’outre-mer) : 742 540 €, correspondant à des redevances pour utilisation des eaux territoriales française aux abords de Mayotte ;
fonds de concours n° 1-1-00870 (participation de la commission européenne au financement de la politique outre-mer) : 1 003 558 €, se répartissant en 0,49 M€ pour le financement d’Europ’Act et 0,52 M€ pour le financement de la route Maripassoula-Papaïchton en Guyane.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 0 | 33 862 027 | 33 862 027 | 0 | 27 785 101 | 27 785 101 |
Surgels | 0 | 16 346 957 | 16 346 957 | 0 | 16 346 957 | 16 346 957 |
Dégels | 0 | -4 600 000 | -4 600 000 | 0 | -4 600 000 | -4 600 000 |
Annulations / réserve en cours de gestion | 0 | -16 346 957 | -16 346 957 | 0 | -16 346 957 | -16 346 957 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 0 | 29 262 027 | 29 262 027 | 0 | 23 185 101 | 23 185 101 |
La réserve de précaution était de 33 862 027 € en AE et de 27 785 101 € en CP sur le programme 123.
Le décret n° 2022-512 d’avance de crédits du 7 avril 2022 a annulé 16,34 M€ en AE=CP afin de financer le plan de résilience. Ces crédits ont été rouverts par la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 pour reconstituer les marges en gestion.
À la suite de l’arbitrage interministériel intervenu en décembre 2021 (réunions interministérielles des 10 et 30 décembre 2021) désignant le P123 comme principal financeur de la réforme de la fonction publique territoriale de Wallis-et-Futuna, un dégel de 4,6 M€ en AE=CP a été mis en œuvre le 12 juillet 2022.
La loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 a procédé à l’annulation du reliquat de la réserve de précaution en CP, soit 23,18 M€. En AE au contraire, la totalité du reliquat de la réserve a été dégelée afin de financer la collectivité territoriale de Guyane et les premières dépenses à mettre en œuvre suite au passage de la tempête Fiona sur les îles de Guadeloupe. Cela a eu pour conséquence de ne laisser aucune marge de manœuvre pour la prise en compte des besoins supplémentaires sur la ligne budgétaire unique (logement) pour laquelle 23 M€ d’AE anticipées ont dû être mobilisées en fin d’exercice, afin de faire face aux besoins avérés.
Réserve de précaution initiale du P123 | AE | CP |
Action 1 | 11,0 | 9,8 |
Action 2 | 9,7 | 7,4 |
Action 3 | 2,1 | 2,2 |
Action 4 | 0,3 | 0,3 |
Action 6 | 3,8 | 3,9 |
Action 7 | 0,0 | 0,0 |
Action 8 | 5,2 | 3,1 |
Action 9 | 1,7 | 1,1 |
Total | 33,9 | 27,8 |
Bilan du programme par action et nature de dépenses
Action | Intitulé de l’action | Titre | Cat. Budg. | LFI 2022 | Consommation Chorus 31/12/2022 | Retraits d’engagement au 31/12 | Consommation corrigée des retraits d’engagement sur années antérieures ‑31/12/2022 | |||
|
|
|
| AE | CP | AE | CP | AE | AE | CP |
0123-01 | Logement | 3 | 31 | 0 | 0 | 3 151 537 | 3 187 018 | 30 730 | 3 182 267 | 3 187 018 |
6 | 61 | 61 470 528 | 51 041 507 | 21 616 046 | 30 904 846 | 4 277 349 | 25 893 394 | 30 904 846 | ||
62 | 142 615 337 | 123 875 246 | 129 580 028 | 119 799 329 | 30 394 881 | 159 974 910 | 119 799 329 | |||
63 | 30 534 235 | 26 084 867 | 15 575 023 | 16 083 312 | 4 015 304 | 19 590 327 | 16 083 312 | |||
64 | 0 | 0 | 11 761 983 | 4 574 124 | 0 | 11 761 983 | 4 574 124 | |||
Total 0123-01 | 234 620 100 | 201 001 620 | 181 684 617 | 174 548 629 | 38 718 264 | 220 402 881 | 174 548 629 | |||
0123-02 | Aménagement du territoire | 3 | 31 | 90 000 | 90 000 | 5 738 454 | 6 307 636 | 355 214 | 6 093 667 | 6 307 636 |
32 | 0 | 0 | ‑3 278 | 5 102 | 0 | ‑3 278 | 5 102 | |||
5 | 51 | 2 421 301 | 483 597 | 4 904 873 | 8 526 235 | 92 883 | 4 997 756 | 8 526 235 | ||
6 | 61 | 0 | 0 | 105 338 | 87 385 | 186 | 105 525 | 87 385 | ||
62 | 3 400 000 | 6 830 126 | 23 201 607 | 26 675 642 | 3 138 761 | 26 340 369 | 26 675 642 | |||
63 | 192 137 266 | 136 648 747 | 140 550 889 | 108 916 842 | 7 320 413 | 147 871 301 | 108 916 842 | |||
64 | 10 953 742 | 12 192 642 | 30 654 498 | 26 973 166 | 631 147 | 31 285 645 | 26 973 166 | |||
Total 0123-02 | 209 002 309 | 156 245 112 | 205 152 381 | 177 492 008 | 11 538 604 | 216 690 985 | 177 492 008 | |||
0123-03 | Continuité territoriale | 3 | 31 | 0 | 0 | 78 437 | 80 841 | 3 000 | 81 437 | 80 841 |
32 | 0 | 0 | ‑5 163 | 0 | 5 163 | 0 | 0 | |||
6 | 61 | 33 904 434 | 33 499 461 | 25 031 203 | 25 116 112 | 14 455 | 25 045 657 | 25 116 112 | ||
62 | 6 163 901 | 6 463 901 | 7 658 643 | 7 675 874 | 17 230 | 7 675 874 | 7 675 874 | |||
63 | 2 879 150 | 2 879 150 | 3 178 367 | 3 124 684 | 4 790 | 3 183 157 | 3 124 684 | |||
64 | 2 040 000 | 2 040 000 | 3 762 756 | 3 858 206 | 739 | 3 763 495 | 3 858 206 | |||
Total 0123-03 | 44 987 485 | 44 882 512 | 39 704 243 | 39 855 717 | 45 377 | 39 749 620 | 39 855 717 | |||
0123-04 | Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports | 3 | 31 | 0 | 0 | 112 311 | 158 759 | 18 466 | 130 777 | 158 759 |
6 | 61 | 0 | 0 | 572 640 | 572 640 | 0 | 572 640 | 572 640 | ||
62 | 0 | 0 | 611 500 | 614 400 | 0 | 611 500 | 614 400 | |||
63 | 0 | 0 | 9 732 263 | 9 959 495 | 36 720 | 9 768 984 | 9 959 495 | |||
64 | 5 650 000 | 5 650 000 | 7 860 577 | 8 198 007 | 0 | 7 860 577 | 8 198 007 | |||
Total 0123-04 | 5 650 000 | 5 650 000 | 18 889 291 | 19 503 301 | 55 186 | 18 944 478 | 19 503 301 | |||
0123-06 | Collectivités territoriales | 3 | 31 | 919 101 | 919 101 | 814 872 | 1 042 420 | 0 | 814 872 | 1 042 420 |
5 | 51 | 0 | 0 | 50 925 | 76 819 | 0 | 50 925 | 76 819 | ||
6 | 61 | 0 | 0 | 105 823 | 105 823 | 0 | 105 823 | 105 823 | ||
62 | 10 000 000 | 10 161 654 | 6 147 329 | 6 147 329 | 0 | 6 147 329 | 6 147 329 | |||
63 | 194 055 846 | 188 390 727 | 211 537 897 | 167 260 855 | 5 120 802 | 216 658 699 | 167 260 855 | |||
64 | 0 | 0 | 1 695 249 | 1 665 249 | 0 | 1 695 249 | 1 665 249 | |||
Total 0123-06 | 204 974 947 | 199 471 482 | 220 352 095 | 176 298 495 | 5 120 802 | 225 472 897 | 176 298 495 | |||
0123-07 | Insertion économique et coopération régionale | 3 | 31 | 80 000 | 80 000 | 155 909 | 44 965 | 911 | 156 819 | 44 965 |
6 | 62 | 0 | 0 | 158 660 | 112 400 | 0 | 158 660 | 112 400 | ||
63 | 0 | 0 | 153 342 | 77 992 | 4 058 | 157 400 | 77 992 | |||
64 | 889 500 | 889 500 | 376 381 | 290 154 | 27 516 | 403 897 | 290 154 | |||
Total 0123-07 | 969 500 | 969 500 | 844 292 | 525 511 | 32 485 | 876 776 | 525 511 | |||
0123-08 | Fonds exceptionnel d’investissement | 6 | 62 | 0 | 0 | 6 093 200 | 3 106 681 | 0 | 6 093 200 | 3 106 681 |
63 | 110 000 000 | 63 275 189 | 72 168 446 | 60 745 222 | 3 923 552 | 76 091 998 | 60 745 222 | |||
64 | 0 | 0 | 510 400 | 255 200 | 0 | 510 400 | 255 200 | |||
Total 0123-08 | 110 000 000 | 63 275 189 | 78 772 046 | 64 107 103 | 3 923 552 | 82 695 598 | 64 107 103 | |||
0123-09 | Appui à l’accès aux financements bancaires | 6 | 62 | 0 | 0 | 0 | 10 909 | 0 | 0 | 10 909 |
63 | 36 346 329 | 23 132 117 | 37 700 000 | 27 954 648 | 0 | 37 700 000 | 27 954 648 | |||
Total 0123-09 | 36 346 329 | 23 132 117 | 37 700 000 | 27 965 557 | 0 | 37 700 000 | 27 965 557 | |||
Total général | 846 550 670 | 694 627 532 | 783 098 965 | 680 296 321 | 59 434 270 | 842 533 235 | 680 296 321 |
Contrats de convergence et de transformation (CCT)
Génération 2019 - 2022 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2022 | Consommation 2022 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
02 - Aménagement du territoire | 387 327 528 | 88 189 600 | 48 007 359 | 81 457 097 | 45 356 381 | 244 654 692 | 100 906 461 |
Guadeloupe | 30 500 000 | 1 587 367 | 4 316 140 | 13 115 104 | 3 440 295 | 30 491 469 | 5 303 354 |
Guyane | 15 038 989 |
| 1 955 069 | 660 000 | 1 322 866 | 15 724 817 | 6 642 135 |
La Réunion | 75 337 932 | 18 834 483 | 11 093 839 | 17 363 384 | 11 802 887 | 48 419 473 | 24 386 452 |
Martinique | 27 865 875 | 6 966 469 | 4 214 876 | 4 269 607 | 1 144 756 | 18 234 370 | 4 169 646 |
Mayotte | 163 012 732 | 40 753 183 | 6 105 155 | 29 486 955 | 14 886 720 | 70 557 048 | 25 609 827 |
Saint-Martin | 39 500 000 | 9 875 000 | 7 618 092 | 9 892 982 | 1 948 004 | 28 078 925 | 4 563 625 |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 9 500 000 | 2 821 589 | 2 728 023 | 666 346 | 2 885 841 | 8 230 976 | 6 462 046 |
Wallis-et-Futuna | 26 572 000 | 7 351 509 | 9 976 165 | 6 002 719 | 7 925 012 | 24 917 614 | 23 769 376 |
Total | 387 327 528 | 88 189 600 | 48 007 359 | 81 457 097 | 45 356 381 | 244 654 692 | 100 906 461 |
Les détails des consommations du CCT sont précisées dans la justification de l’action 2 du programme.
Les données de consommation cumulées remontées des territoires ont été consolidées au 31/12/2022.
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2022 |
| CP 2022 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2022 * 860 871 895 |
| CP ouverts en 2022 * 688 209 450 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2022 783 098 958 |
| CP consommés en 2022 680 296 315 |
| ||
| AE affectées 16 374 109 |
| dont CP consommés en 301 692 407 |
| ||
| AE non affectées 61 398 828 |
| dont CP consommés 378 603 908 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2021 non 1 936 911 208 |
| |||||
Travaux de fin de gestion -596 325 |
| |||||
| Engagements ≤ 2021 non 1 936 314 882 |
| CP consommés en 2022 301 692 407 |
| Engagements ≤ 2021 non 1 634 622 476 |
|
| AE engagées en 2022 783 098 958 |
| CP consommés en 2022 378 603 908 |
| Engagements 2022 non 404 495 050 |
|
| Engagements non couverts 2 039 117 525 |
| ||||
| | Estimation des CP 2023 407 940 279 | ||||
* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 1 631 177 246 |
Le montant des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2022 s’élève à 2 039,70 M€. Il progresse de 102,80 M€ par rapport à fin 2021 (soit +5 % contre +7 % entre 2020 et 2021).
En 2022, près de 45 % des CP ont été consommés sur les engagements antérieurs et les retraits d’engagements ont permis de résorber 59,43 M€ de restes à payer, traduisant l’effort de maîtrise poursuivi par le programme.
Les consommations de CP sur les engagements de l’année concernent principalement les actions 3 « continuité territoriale » (99 %), 4 « sanitaire, social, culture et jeunesse » (97 %), 6 « collectivités territoriales » (72 %) et 7 « insertion économique et coopération régionale » (84 %).
En revanche, pour les autres actions, qui portent essentiellement des opérations pluriannuelles, les restes à payer demeurent élevés malgré les actions engagées depuis 2018 pour mieux les maîtriser.
Le travail d’apurement des restes à payer s’est également poursuivi avec la clôture d’engagements juridiques. Des instructions spécifiques ont été adressées dès l’entrée de gestion 2022 aux préfectures pour une mise en œuvre effective tout au long de la gestion.
Ces retraits concernent majoritairement les actions 1 « logement » et 2 « aménagement du territoire ».
ACTION | TOTAL Retraits 2022 | % sur prog |
---|---|---|
0123-01 | ‑38 718 264 | 65 % |
0123-02 | ‑11 538 604 | 19 % |
0123-03 | ‑45 377 | 0 % |
0123-04 | ‑55 186 | 0 % |
0123-06 | ‑5 120 802 | 9 % |
0123-07 | ‑32 485 | 0 % |
0123-08 | ‑3 923 552 | 7 % |
0123-09 | 0 | 0 % |
TOTAL P123 | ‑59 434 270 |
ACTION
01 – Logement |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Logement | | 234 620 100 | 234 620 100 | | 201 001 620 | 201 001 620 |
L’exécution 2022 de l’action 1 comprend des opérations nouvelles sur AE de l’année, qui se sont élevées à 220,40 M€ et des nettoyages d’opérations anciennes à hauteur de 38,72 M€ qui réduisent donc d’autant l’exécution issue de chorus. Ces nettoyages ont été mis en œuvre en vue d’une meilleure maîtrise des restes à payer.
En 2022, l’action 1 a connu une consommation en AE quasi-égale au montant ouvert en LFI (après réserve de précaution), attestant de la très bonne dynamique initiée depuis plusieurs années par le Plan logement outre-mer 2 (PLOM) 2019-2023, et ce malgré les freins générés par la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine.
L’exécution au 31 décembre 2022 des crédits de paiement (174,55 M€) est égale à 87 % du volume des crédits ouverts en LFI soit un taux supérieur aux exercices précédents. Les retards de chantiers et les difficultés d’approvisionnement en matières premières liés au contexte ont empêché l’atteinte de résultats plus satisfaisants encore. Il convient également de préciser que le rythme de consommation des CP est structurellement tributaire de l’avancement des opérations et de la gestion administrative des maîtrises d’ouvrage concernés.
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
Verdissement | 0 | 0 | 0 | 3 332 656 |
Cohésion sociale et territoriale | 0 | 0 | 0 | 1 098 600 |
Total | 0 | 0 | 0 | 4 431 256 |
Pour 2022, le programme 123 a poursuivi l’exécution des engagements passés en 2021 au titre du plan de relance. Ainsi, 4,43 M€ ont été payés sur 2022.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 3 151 609 |
| 3 187 090 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 3 151 609 |
| 3 187 090 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 234 620 100 | 178 526 807 | 201 001 620 | 171 355 339 |
Transferts aux ménages | 36 500 000 | 21 609 775 | 28 173 404 | 30 898 577 |
Transferts aux entreprises | 148 120 100 | 129 580 027 | 133 806 470 | 119 799 327 |
Transferts aux collectivités territoriales | 50 000 000 | 15 575 022 | 39 021 746 | 16 083 312 |
Transferts aux autres collectivités |
| 11 761 983 |
| 4 574 123 |
Total | 234 620 100 | 181 678 416 | 201 001 620 | 174 542 429 |
Les actions financées en 2022 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent les crédits exécutés en titre 3, titre 6 et au titre du plan de relance.
Accession à la propriété : AE : 1,83 M€ - CP : 4,39 M€
Le nombre de logements construits affiche une baisse par rapport à l’exercice précédent : 51 en 2022 contre 86 en 2021. La dépense budgétaire a représenté 1,83 M€ en AE et 4,39 M€ en CP.
L’activité « accession » avait été très fortement impactée en 2018 et 2019 par la suppression de l’allocation logement accession. Le rétablissement d’une « aide à l’accession sociale et à la sortie de l’insalubrité spécifique à l’outre-mer » opéré en loi de finances pour 2020 n’a pas encore permis de réelle reprise de l’activité par les opérateurs en charge de ces dossiers.
Dans les DROM, l’activité 2022 relative à la relance de l’accession sociale s’est surtout portée sur un travail de fond avec les opérateurs et les partenaires financeurs pour permettre le dépôt de nouveaux dossiers. Enfin, force est de constater que ce dispositif peine aujourd’hui à être mobilisé.
Amélioration de l’habitat privé : AE : 24,53 M€ - CP : 24,94 M€
Des aides sont accordées, sous conditions de ressources, pour réaliser des travaux d’amélioration du logement et la sortie de l’insalubrité. Ce dispositif vise également à favoriser la mise en œuvre de politiques locales d’amélioration de l’habitat privé ciblées pour les propriétaires occupants très modestes, (centre urbains, centres bourg, adaptations de logement, politique de rénovation de copropriété, etc.) les propriétaires bailleurs, ainsi que les syndicats de propriété étant pris en charge par l’ANAH.
Au titre de l’exercice 2022, les aides octroyées pour l’amélioration de l’habitat privé ont concerné un total de 782 logements financés, soit un niveau en baisse par rapport à l’exercice précédent (1 025 en 2021), pour un coût moyen par logement de 31 123 €, contre 23 000 € en 2021. Cette hausse du coût moyen prend en compte les surcoûts des matériaux.
Ainsi, en Guadeloupe, 84 logements ont été financés, soit une dépense en AE de 1,42 M€ et en CP de 2,28 M€.
En Guyane, 16 dossiers ont pu être portés, pour une consommation de crédits 0,40 M€ en AE en gestion et une dépense de 0,37 M€ en CP.
A La Réunion, en 2022, 153 logements ont été financés, pour un montant total de 5,43 M€ de LBU en AE et 9,20 M€ en CP.
Enfin, à Mayotte, 13 dossiers ont pu faire l’objet de financement en 2022 (contre 9 en 2021), pour une consommation de crédits 0,26 M€ en AE en gestion et une dépense de 0,15 M€ en CP.
En revanche, en Martinique, l’aide à l’amélioration de l’habitat demeure à un niveau élevé : 516 logements en 2022. Le niveau de la dépense s’élève à 16,82 M€ en AE et 12,72 M€ en CP. A noter que ces montants représentent quasiment la moitié de la consommation en AE et en CP de la dotation LBU de la Martinique. Cette augmentation s’inscrit dans le cadre du Plan territorial logement Martinique afin de relancer de la politique du logement par la réhabilitation, véritable priorité locale.
Logement locatif social : AE : 105,43 M€ - CP : 76,24 M€
Les 3 111 logements sociaux financés en 2022 se décomposent ainsi qu’il suit :
1 834 Logements locatifs sociaux (LLS) ;
1 277 Logements locatifs très sociaux (LLTS) (soit 41 %).
Tableau comparatif du nombre de logements financés par territoires
Martinique | Guadeloupe | Guyane | La Réunion | Mayotte | Total | |
LLS | 421 | 141 | 965 | 645 | 200 | 2 372 |
LLTS | 79 | 85 | 365 | 557 | 216 | 1 302 |
Total 2021 | 500 | 226 | 1 330 | 1 202 | 416 | 3 674 |
LLS | 156 | 129 | 723 | 704 | 112 | 1 824 |
LLTS | 91 | 53 | 361 | 606 | 152 | 1 263 |
Total 2022 | 247 | 182 | 1 084 | 1 310 | 264 | 3 087 |
Sur les 5 DROM cumulés, le nombre de logements sociaux et très sociaux financés en 2022 est en baisse par rapport à 2021. Dans le détail, une baisse est constatée sur les territoires de Guadeloupe, Martinique, Guyane et Mayotte et, à l’inverse, une hausse sur La Réunion.
Si cette tendance est, en partie, conforme aux besoins inscrits au sein du PLOM 2, qui acte un besoin de recentrage sur l’activité de réhabilitation des logements locatifs sociaux et très sociaux en Guadeloupe et en Martinique, elle traduit également les difficultés d’aboutir de certaines opérations du fait de l’augmentation significative de leur prix de revient, conséquence de plusieurs phénomènes, dont la forte hausse des tarifs portuaires, des matières premières et des produits semi-finis en lien avec la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine.
Ainsi, la Martinique enregistre un volume de 247 logements financés au titre de la construction de logements sociaux neufs en 2022, contre 500 en 2021.
En Guadeloupe, le bilan de l’exécution de l’année 2022 connaît aussi une baisse par rapport à 2021 (226), avec 182 financés.
En Guyane, la forte hausse démographique entretient le phénomène de logement insalubre et appelle la création d’un nombre important de logements neufs. Aussi, et malgré un volume moindre en 2022 qu’en 2021 (1 330), le nombre de logements financés demeure significatif (1 084).
A Mayotte, 288 logements sociaux et très sociaux ont été financés. L’implantation d’un deuxième opérateur de logements sociaux sur le territoire dans le courant de l’année 2022 laisse entrevoir des perspectives de montée en puissance de la production pour les prochaines années.
A La Réunion, le nombre financements repart à la hausse, après une baisse sur l’exercice 2021 (1 310 logements en 2022, contre 1 202 en 2021).
Amélioration du parc locatif social : AE : 26,91 M€ - CP : 16,99 M€ dont 4,43 M€ en CP au titre du plan de relance
L’année 2022 a permis le financement de 3 176 logements au titre de l’amélioration du parc locatif social. Ce résultat est inférieur à celui de l’exercice 2021 (plus de 4 000 logements), du fait de l’extinction des mesures qui avaient été mises en place dans le cadre du plan de relance et qui avaient permis de dynamiser l’activité sur l’année 2021.
Les résultats de l’exercice 2022 sont toutefois supérieurs à ceux des exercices antérieurs au plan de relance, attestant d’une montée en puissance de l’activité de réhabilitation du parc social, conformément aux besoins des territoires de Guadeloupe, Martinique et La Réunion, soulignés à l’occasion de l’élaboration du Plan logement outre-mer 2 (PLOM 2).
Études et manifestations et autres interventions : AE : 5,23 M€ - CP : 3,69 M€
En 2022, le montant global consacré aux « études et autres dépenses d’intervention » a atteint la somme de 5,23 M€ en AE contre 1,7 M€ seulement en 2021 et 3,69 M€ en CP contre 1,2 M€ en 2021.
Ces crédits ont pu être mobilisés pour soutenir les collectivités dans différents projets, notamment dans l’élaboration ou la révision des Programmes locaux d’habitat (PLH) et des Plans intercommunaux de lutte contre l’habitat indigne (PILHI), le lancement d’études pour améliorer la connaissance (observatoire foncier, formation des métiers de la filière BTP, besoin en logement des jeunes, etc.).
Résorption de l’habitat insalubre (RHI) et travaux d’office : AE = 24,10 M€ - CP = 22,88 M€, dont 3,18 M€ en AE=CP de dépenses de fonctionnement courant
Les départements et régions d’outre-mer se caractérisent par un double phénomène de prévalence de l’habitat insalubre, près de 150 000 logements étant concernés sur un parc total de plus de 900 000 logements, et de développement de l’habitat illégal et spontané, en particulier en Guyane et à Mayotte. Les besoins en matière de résorption et d’amélioration de l’habitat indigne et insalubre constituent donc un enjeu majeur de santé publique.
Une évaluation de la mise en œuvre de la loi n° 2011-725 du 23 juin 2011 portant dispositions particulières relatives aux quartiers d’habitat informel et à la lutte contre l’habitat indigne dans les départements et régions d’outre-mer a été réalisée en 2022 avec la réalisation d’un diagnostic stratégique pour apprécier la mise en œuvre de la loi, la construction de scénarios d’évolution.
En 2022, l’effort de l’État en matière de RHI dans les DOM s’est élevé à 24,10 M€ en AE et 22,88 M€ en CP.
Plus de la moitié des crédits engagés concernent Mayotte qui possède la plus forte densité de population de l’outre-mer avec 577 habitants par km² (6 fois plus que la moyenne nationale et équivalent d’un département francilien). Le comité technique départemental (CTD RHI) a retenu 11 projets pour des opérations RHI études ou travaux. La consommation de CP sur les opérations RHI de Mayotte a dépassé largement les prévisions initiales. Un travail de fond, de relance a en effet été mené auprès des collectivités en maîtrise d’ouvrage afin de mettre en adéquation l’avancement des chantiers avec les demandes de crédits.
A Mayotte, 1,69 M€ ont par ailleurs été engagés pour des opérations de démolition d’habitat informel menée au titre des dispositions de l’article 197 de la loi ELAN. En 2022, ce sont 434 habitats illégaux qui ont été démolis contre 1 652 en 2021.
Aménagement urbain : AE = 32,38 M€ - CP = 25,41 M€
En accompagnement des projets de construction ou de réhabilitation de logements sociaux, des actions d’aménagement urbain sont entreprises par les collectivités territoriales, compétentes en la matière. Au vu de l’ampleur des besoins, l’État accompagne ces politiques, au travers notamment de sa participation aux Fonds régionaux d’aménagement foncier et urbain (FRAFU) créés par l’article 31 de la loi d’orientation pour l’outre-mer du 13 décembre 2000 pour répondre aux problématiques de production de terrains viabilisés et de réduction du coût du foncier aménagé, et au soutien de l’opération d’intérêt national en Guyane.
Le ministère des outre-mer participe en outre, sous forme de subventions, au cofinancement des opérations de rénovation urbaine menées dans le cadre de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), à l’accompagnement des collectivités dans leurs projets de développement territorial et d’aménagement urbain (ORT, Action cœur de ville, Petites villes de demain…).
En 2022, l’effort de l’État en matière d’aménagement urbain dans les DROM s’est élevé à 32,38 M€ en AE et 25,41 M€ en CP. Les crédits LBU visant à financer l’aménagement urbain ont été essentiellement utilisés pour abonder les FRAFU particulièrement actifs dans trois territoires : à La Réunion, en Guyane, et à Mayotte.
À La Réunion, le bilan du dispositif fait apparaître une réalisation de 2,4 M€ en AE et 4,63 M€ en CP, montants en augmentation par rapport à 2021.
En Guyane, la consommation s’est établie à 16,18 M€ en AE et 13,67 M€ en CP. L’Établissement public foncier et d’aménagement de Guyane (EPFAG) est le principal bénéficiaire des subventions du FRAFU pour les opérations d’aménagement menées dans les secteurs de l’opération d’intérêt national.
A Mayotte, 12,37 M€ d’AE ont été consommés, soit près du double par rapport à l’année précédente, et 4,58 M€ en CP.
A Mayotte, les crédits ont également permis de financer une partie du fonctionnement de la Commission d’urgence foncière (CUF) dont l’objet est de régulariser les titres de propriété (1,25 M€).
ACTION
02 – Aménagement du territoire |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Aménagement du territoire | | 209 433 809 | 209 433 809 | | 156 676 612 | 156 676 612 |
L’exécution 2022 de l’action 2 comprend des opérations nouvelles sur AE de l’année 216,69 M€ et des retraits d’engagements antérieurs à hauteur de 11,54 M€ qui réduisent donc la consommation issue de chorus.
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
Verdissement | 0 | 0 | 0 | 3 660 383 |
Total | 0 | 0 | 0 | 3 660 383 |
Pour 2022, le programme 123 a poursuivi l’exécution des engagements passés en 2021 au titre du plan de relance. Ainsi, 3,66 M€ ont été payés durant l’exercice 2022.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 405 242 | 5 735 102 | 405 242 | 6 312 664 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 405 242 | 5 738 380 | 405 242 | 6 307 562 |
Subventions pour charges de service public |
| -3 278 |
| 5 102 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 2 421 301 | 4 904 873 | 481 378 | 8 526 235 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 2 421 301 | 4 904 873 | 481 378 | 8 526 235 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 206 607 266 | 194 512 333 | 155 789 992 | 162 653 035 |
Transferts aux ménages |
| 105 338 |
| 87 385 |
Transferts aux entreprises | 100 000 | 23 201 606 | 100 000 | 26 675 643 |
Transferts aux collectivités territoriales | 204 007 266 | 140 550 890 | 153 189 992 | 108 916 842 |
Transferts aux autres collectivités | 2 500 000 | 30 654 498 | 2 500 000 | 26 973 166 |
Total | 209 433 809 | 205 152 307 | 156 676 612 | 177 491 933 |
Dépense de fonctionnement
AE : 6,09 M€ - CP : 6,30 M€
Les dépenses de fonctionnement exécutées sur l’action 2 du programme recouvrent principalement les opérations non contractualisées exposées ci-après et le programme d’assistance technique européenne.
Les autres crédits exécutés sont présentés globalement sur les dispositifs relevant des opérations contractualisées et non contractualisées.
Programme national d’assistance technique européenne (EUROP’ACT) : AE 0,64 M€ - CP 1,07 M€
Le ministère des outre-mer participe à une mission d’appui aux programmes opérationnels des régions ultrapériphériques dans le cadre de la programmation des fonds européens structurels d’investissement 2014-2020.
En 2022, 0,14 M€ en AE et 0,57 M€ en CP ont été consommés pour le concours du ministère chargé des outre-mer au programme Europ’Act. Le reste des dépenses de crédits d’assistance technique est réparti en :
frais de transport, liés aux missions des agents du ministère leur permettant de se rendre aux comités de suivi organisés dans les régions ultrapériphériques - RUP - afin de représenter le ministère des outre-mer dans ces instances. Cette participation permet de connaître l’état de la mise en œuvre des programmes européens dans ces territoires. Ces missions se font dans le cadre du marché de transport avec la société Amex ;
frais de mission inhérents à ces déplacements ;
un « Road Trip » dans les territoires ultramarins organisé à destination de jeunes européens dans le cadre de présidence française de l’Union Européenne.
Par ailleurs, la préfecture de Mayotte a financé la constitution du nouveau GIP « L’Europe à Mayotte » destiné à optimiser l’utilisation des fonds européens et en faire faire bénéficier le plus grand nombre d’acteurs socio-économiques du territoire. En 2022, une subvention de 0,5 M€ a été versée à ce titre.
Études et évaluation : AE 2,11 M€ - CP 2,16 M€
Le ministère chargé des outre-mer conduit un programme d’évaluations des politiques publiques en collaboration avec les ministères et collectivités territoriales concernés et a participé à différentes études effectuées en lien avec l’INSEE. En parallèle, les préfectures d’outre-mer mènent des études relatives aux problématiques de leur territoire.
Les études suivantes ont été menées par la DGOM en 2022 :
évaluation de la mise en œuvre de la loi n° 2011-725 du 23 juin 2011 « portant dispositions particulières relatives aux quartiers d’habitat informel et à la lutte contre l’habitat indigne dans les départements et régions d’outre-mer » ;
évaluation du dispositif Cadres Mayotte ;
évaluation de l’expérimentation de la franchise en base de TVA en Guadeloupe, Martinique, La Réunion ;
évaluation de l’expérimentation des emplois francs à La Réunion (dispositif PETREL) en co-pilotage avec la DGEFP ;
étude prospective sur le vieillissement démographique aux Antilles à l’horizon 2040 et sa prise en compte par les politiques publiques ;
étude prospective sur l’économie bleue durable à horizon 2050 dans les régions ultrapériphériques françaises ;
étude prospective sur les politiques d’inclusion de l’État à destination des jeunes en situation de handicap à horizon 2030-2040 ;
plan d’évaluation du dispositif « différentiel octroi de mer » ;
plan d’évaluation du dispositif « taux réduit d’accise sur le rhum ».
Dans le cadre du partenariat avec l’ANCT, la DGOM a participé aux comités de pilotage des fabriques prospectives suivantes :
Fabrique Prospective tourisme durable/opportunité au bénéfice de la communauté de communes du Sud de Mayotte ;
Fabrique Prospective biodiversité/attractivité au bénéfice de la commune guyanaise
Awala-Yalimapo ;
Fabrique Prospective senior/petites villes au bénéfice des communes de « Morne-à-L’Eau » en Guadeloupe et de « Sainte-Marie » à la Martinique ;
Fabrique Prospective alimentation/politique de la ville au bénéfice de la commune de Saint-Joseph à La Réunion.
La Polynésie française a mené une étude portant sur la faisabilité de l’aménagement du quai Louarne et du terre-plein sur l’atoll de Hao en lien avec un projet de chantier naval.
Actions en faveur du développement économique : AE 0,36 M€ - CP 0,34 M€
Les dépenses en faveur des observatoires des prix, des marges et des revenus ont concerné la mise en place de baromètre de suivi des prix, des campagnes de communication sur la formation des prix, des actions de communication relative au Bouclier Qualité/Prix (BQP) et l’organisation de séminaires de travail.
Territoires | Montant notifié AE (En M€) | Montant notifié CP (En M€) | Montant engagé au 31/12/2022 (En M€) | Montant payé au 31/12/2022 (En M€) |
Guadeloupe | 0,09 | 0,09 | 0,00 | 0,00 |
Martinique | 0,08 | 0,05 | 0,01 | 0,01 |
Guyane | - | - | 0,00 | 0,00 |
La Réunion | - | - | 0,29 | 0,27 |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 0,03 | 0,06 | 0,02 | 0,03 |
Mayotte | 0,04 | 0,06 | - | - |
Wallis-et-Futuna | 0,03 | 0,03 | 0,04 | 0,01 |
Total | 0,27 | 0,29 | 0,35 | 0,32 |
Autre opérations : 1,16 M€ - 0,94 M€
Les dépenses concernent d’une part l’amélioration des conditions de fonctionnement du secteur de la pêche à Mayotte grâce aux recettes perçues par les redevances acquittées par les navires thoniers hors UE pour bénéficier d’une licence de pêche dans les eaux territoriales françaises au large de Mayotte. D’autre part, elles concernent notamment, la Martinique (assistance à maîtrise d’ouvrage pour la gestion des sargasses) et Saint-Pierre-et-Miquelon (travaux d’accompagnement de l’investissement du quai de croisière).
Dépenses d’investissement
AE : 4,99 M€ - CP : 8,52 M€
Trois opérations d’envergure ont été engagées et payées au cours de l’exercice 2022 :
la construction de la route reliant Maripasoula à Papaïchton en Guyane : en 2022, les travaux se sont poursuivis entraînant une consommation de 1,5 M€ en AE et 2,8 M€ en CP ;
la modernisation du quai de croisière de Saint-Pierre-et-Miquelon se poursuit : 2,14 M€ ont été consommés en AE et 3,67 M€ en CP ;
les premières études pour la rénovation du lycée de Wallis-et-Futuna ont été consommées en 2022, avec le paiement du programmiste à hauteur de 0,14 M€ en CP.
Par ailleurs, deux préfectures ont imputé en titre 5 une partie des dépenses de CCT, il s’agit de Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna pour un montant de 1,17 M€ en AE et 1,9 M€ en CP, ces opérations sont décrites plus bas dans la partie CCT dédiée aux dépenses d’intervention.
Dépenses d’intervention
AE : 205,60 M€ - CP : 162,65 M€
Opérations contractualisées
L’exécution des opérations contractualisées se répartit comme suit :
M€ | AE | CP |
Titre 3 | 2,33 | 2,04 |
Titre 5 | 1,17 | 1,92 |
Titre 6 | 179,60 | 133,48 |
Plan de relance | 3,66 | |
Total opérations contractualisées | 183,09 | 141,10 |
Au total tous titres confondus, et hors relance, l’exécution des contrats s’élève à 183,09 M€ en AE et 137,35 M€ en CP. Il s’agit du plus fort niveau de consommation tant en AE qu’en CP depuis la signature des contrats de convergence et de transformation.
I. Contrat de convergence et de transformation (CCT) pour la période 2019-2023
Au titre des contrats de convergence et de transformation (CCT), 475,93 M€ ont été contractualisés sur le programme 123 de l’action 2, pour les 5 DROM et ainsi que pour les 4 collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Saint-Martin et Polynésie Française).
Le contrat de développement territorial de la Polynésie française a été signé le 30 mars 2021 pour un montant contractuel de 88,6 M€. Il couvre la période 2021-2023, alors que les CCT des autres territoires couvrent la période 2019-2022 et ont été prolongés d’une année jusqu’en 2023.
Pour cette année d’exécution 112,56 M€ ont été engagés et 59,08 M€ ont été mandatés.
L’année 2022, a été marquée par une forte consommation des engagements du fait qu’il s’agissait de la dernière année initialement prévue d’exécution des CCT.
P123/Territoire | Montant contractualisé | Exécution 2022 | Exécution cumulée 2019 - 2022 | ||||
AE | CP | AE | CP | Taux d’engagement | Taux de couverture des engagements | ||
Guadeloupe | 30,50 | 13,12 | 3,44 | 30,49 | 5,30 | 100 % | 17 % |
Guyane | 15,04 | 0,66 | 1,32 | 15,72 | 6,64 | 105 % | 42 % |
La Réunion | 75,34 | 17,36 | 11,80 | 48,42 | 24,39 | 64 % | 50 % |
Martinique | 27,87 | 4,27 | 1,14 | 18,23 | 4,17 | 65 % | 23 % |
Mayotte | 163,01 | 29,49 | 14,89 | 70,56 | 25,61 | 43 % | 36 % |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 9,50 | 0,67 | 2,89 | 8,23 | 6,46 | 87 % | 79 % |
Saint-Martin | 39,50 | 9,89 | 1,95 | 28,08 | 4,56 | 71 % | 16 % |
Wallis-et-Futuna | 26,57 | 6,00 | 7,93 | 24,92 | 23,77 | 94 % | 95 % |
Sous Total | 387,33 | 81,46 | 45,36 | 244,65 | 100,91 | 63 % | 41 % |
Polynésie Française (2021-2023) | 88,60 | 31,10 | 13,73 | 62,83 | 19,85 | 71 % | 32 % |
TOTAL | 475,93 | 112,56 | 59,08 | 307,48 | 120,75 | 65 % | 39 % |
CCT de Guadeloupe : AE = 13,12 M€ CP = 3,44 M€
En fin d’année 2022, le taux d’engagement du CCT de la Guadeloupe est de 100 %.
Les principales opérations engagées sont :
mise en œuvre du Plan Eau DOM (5,2 M€) ;
création d’une unité de valorisation et de traitement des déchets de la CANGT et de la CARL (2,8 M€).
CCT de Guyane : AE = 0,66 M€ CP = 1,32 M€
En 2020, les crédits contractualisés au titre du P123 ont été transférés au programme 162 « Interventions territoriales de l’État ».
Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour un projet sportif, la réhabilitation du stade municipal de la commune de Matoury.
CCT de La Réunion : AE = 17,36 M€ CP = 11,80 M€
L’exécution 2022 démontre une dynamique de gestion financière. Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :
la modernisation aérogare fret aéroport Roland Garros (4 M€) ;
la construction d’équipements sportifs (2,1 M€) ;
la plateforme régionale de secours d’urgence et d’aide humanitaire (PIROI) (2,04 M€) ;
la prévention du risque requins (1,47 M€) ;
l’accompagnement de la production de logement social et amélioration du cadre de vie (0,89 M€).
CCT de Martinique : AE = 4,27 M€ CP = 1,14 M€
Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :
les infrastructures sportives 1,07 M€ (0,52 M€ pour l’aménagement sportif Kaliné, 0,3 M€ pour la couverture et aménagement d’aire de jeux, de basket, hand et volley au stade Max Soron) ;
la revitalisation des zones d’activité (1,01 M€) ;
les espaces d’aménagements touristiques (EAT) (0,72 M€).
CCT de Mayotte : AE = 29,49 M€ CP = 14,89 M€
Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :
l’eau potable du contrat de progrès (8,34 M€) ;
l’assainissement du contrat de progrès (6,55 M€) ;
les transports collectifs (3 pôles d’échanges multimodaux Dzoumogne Chirongui Coconi 4,41 M€) ;
des équipements sportifs (1,21 M€).
CCT de Saint-Pierre-et-Miquelon : AE = 0,67 M€ CP = 2,89 M€
Les principales opérations financées concernent :
la requalification du réseau routier (aménagement de la route de l’isthme à Miquelon et de la route littorale à Saint-Pierre) - études et 1re tranche (0,15 M€) ;
le soutien aux événements à rayonnement international liés aux activités nautiques (0,15 M€) ;
les équipements sportifs (0,11 M€).
CCT de Saint-Martin : AE = 9,89 M€ CP = 1,95 M€
Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :
la rénovation et extension de l’éclairage public (4 M€) ;
le terrain synthétique du stade de Vanterpool (2,05 M€) ;
la transformation du bâtiment A du collège Soualiga en locaux administatifs de la collectivité (Cul de Sac) (1,45 M€).
CCT de Wallis-et-Futuna : AE = 6 M€ CP = 13,73 M€
En fin d’année 2022, le taux d’engagement du CCT de Wallis-et-Futuna est de 94 %.
Les principales opérations engagées portent sur les thématiques suivantes :
les infrastructures scolaires (1,8 M€) ;
la création du service « archives et mémoires » : construction des bâtiments des archives (0,83 M€) ;
l’accès à l’eau potable (0,59 M€).
II. CDT de la Polynésie Française
AE = 31,10 M€ CP = 13,73 M€
Le CDT 2021-2023 comprend 2 volets :
Volet Pays pour les investissements entrant dans le champ de compétences de la Polynésie française : secteur primaire, transition énergétique, logement social, développement touristique, développement culturel, infrastructures et équipements sportifs, santé, solidarité ;
Volet communes pour les investissements communaux (adduction en eau potable, assainissement des eaux usées, gestion des déchets).
1. Contrat de développement et de transformation – volet Pays
Les autorisations d’engagement de 2022 ont été mobilisées pour soutenir la poursuite des démarches stratégiques portées par le gouvernement de la Polynésie française :
Soutenir l’agriculture et l’agro transformation (0,53 M€) :
Fiabilisation des écloseries VAIA du CTA - VAIRAO (TAHITI).
Développer l’offre locative (12,8 M€) :
Subvention OPH - AHONU - Mahina – Travaux ;
Subvention OPH - CHE Outumaoro - logements étudiants - Tranche 3 – Études ;
Subvention OPH - Acquisition Atehui à Papara – Foncier ;
Subvention OPH - Viabilisation de 56 lots à Terre Eugénie à Papara – Travaux ;
Subvention OPH - Lotissement HAKAPEHI- Sécurisation des Talus –TRAVAUX.
Moderniser les structures de santé de proximité (5,4 M€) :
Dispositifs mobiles de prévention de santé primaire et de projection de l’offre de soins ;
Renouvellement du matériel médical de la Direction de la santé - Tranche 2 & 3 ;
Subvention au CHPF - Acquisition de matériels et mobiliers médicaux.
Soutenir la transition énergétique (0,66 M€) :
Mobilité durable et exemplarité de l’administration en faveur de la transition énergétique.
Moderniser les infrastructures sportives (4,32 M€) :
Subvention IJSPF - Construction et aménagement d’un espace sportif couvert à Peue – Travaux ;
Subvention IJSPF - Construction d’un pôle sportif de combat au complexe sportif de Punaruu – Travaux ;
Subvention IJSPF - Construction du complexe sportif de Afaahiti – Travaux.
2. Contrat de développement et de transformation - volet Communes
Le CDT Communes a été signé à Paris par le Premier ministre, le ministre des outre-mer le 30 mars 2021 et à Papeete par le Haut-commissaire, le Président de la Polynésie française et le président du syndicat de la promotion des communes de Polynésie française le 5 mai 2021.
Il prévoit la mise à disposition par l’État, à parité avec le Pays, de crédits à hauteur de 22,15 M€ pour la période du contrat, soit une enveloppe annuelle théorique de 7,38 M€.
A ce stade, 25 opérations ont été engagées sur les thématiques suivantes :
adduction d’eau potable : 14
assainissement des eaux usées : 7
traitement des déchets : 4
72 % des opérations sont localisées sur les Îles du Vent.
III. Contrat de développement (CDEV)
En 2022, le montant des dépenses consacrées aux contrats dans les collectivités d’outre-mer s’élève à 68,98 M€ en AE et à 71,64 M€ en CP, soit un taux de couverture des engagements de 75 %.
CDEV | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Collectivités | Montant inscrit au contrat relevant du P123 | Exécution 2022 | Exécution cumulée sur la durée des contrats | ||||
AE | CP | AE | CP | Taux d’engagement | Taux de couverture des engagements | ||
Saint-Martin (2014-2020) | 39,00 | 0,00 | 2,07 | 34,30 | 55,14 | 88 % | 161 % |
Saint-Pierre et Miquelon (2015-2018) | 7,50 | 0,00 | 0,05 | 5,96 | 5,83 | 79 % | 98 % |
Wallis et Futuna | 34,00 | 0,00 | 0,01 | 32,60 | 32,28 | 96 % | 99 % |
Polynésie Française | 175,70 | 0,00 | 17,85 | 140,99 | 101,51 | 80 % | 72 % |
Nouvelle-Calédonie | 372,20 | 68,98 | 51,66 | 356,92 | 232,01 | 96 % | 65 % |
TOTAL COM | 628,40 | 68,98 | 71,64 | 570,78 | 426,78 | 91 % | 75 % |
Contrat de développement de Saint-Martin 2014-2020 : CP = 2,07 M€
Pour 2022, 2,07 M€ de CP ont été consommés sur les opérations engagées entre 2014 et 2020.
Contrat de développement de la Polynésie Française 2015-2020 : CP = 17,85 M€
Signé en mars 2015, le contrat de projets 2015-2020 a pris fin au 31 décembre 2020.
Malgré un exercice 2022 marqué par un contexte économique peu favorable au bon déroulement des chantiers, le total des paiements s’élève à 17,85 M€.
Contrat de développement de Nouvelle-Calédonie 2017-2022 : AE = 69,02 M€ CP = 51,66 M€
PERIMETRES | Montant Part P 123 avant avenants | Montant Part P 123 après avenants * | Exécution 2022 | Cumul 2017-2022 | ||||
AE | CP | AE | CP | Taux engagé | Taux de couverture des engagemnts | |||
Nord | 126,88 | 136,19 | 28,87 | 17,04 | 106,62 | 64,10 | 78 % | 60 % |
Sud | 125,94 | 134,40 | 16,35 | 20,43 | 128,93 | 93,42 | 96 % | 72 % |
Îles | 51,11 | 56,40 | 1,94 | 5,76 | 45,86 | 34,51 | 81 % | 75 % |
Nouvelle-Calédonie | 33,50 | 68,91 | 21,62 | 7,53 | 53,01 | 20,19 | 77 % | 38 % |
Intercollectivités | 34,63 | 27,67 | 0,19 | 0,90 | 22,46 | 19,74 | 81 % | 88 % |
Gouvernance et évaluation | 0,10 | 0,10 | 0,01 | 0,01 | 0,04 | 0,05 | 44 % | 104 % |
Total | 372,2 | 423,7 | 68,98 | 51,66 | 356,92 | 232,01 | 84 % | 65 % |
En 2022 les opérations engagées concernent principalement :
l’habitat social (4,74 M€) ;
la reconstruction du pont de Lekiny (District de Mouli) (2,42 M€) ;
la sécurisation des infrastructures routières et le désenclavement de la côte est de la province Sud (notamment Thio) (2,04 M€) ;
l’accession aidée, amélioration de l’habitat et location - zone HVKP (2,04 M€) ;
la construction d’une école (1,81 M€) ;
la rénovation du collège de Koné (1,72 M€) ;
la restauration écologique des anciens sites dégradés par le feu et l’activité minière au sein du parc de la Côte oubliée (1,53 M€) ;
le logement social (1,53 M€).
IV. La mise en œuvre du plan de relance
En 2021, le plan de relance prévoyait une accélération de la mise en œuvre des contrats, une enveloppe de 20 M€ en AE a été ouverte, cette dotation a été intégralement engagée. En 2022, la consommation des crédits de paiement se poursuit.
Montant Plan de Relance | Exécution 2021 | Exécution 2022 | Taux d’engagement | Taux de couverture des engagements | ||
AE | CP | CP | ||||
Guadeloupe | 2,70 | 2,70 | 0,26 | 0,02 | 100 % | 10 % |
Guyane | 2,60 | 2,60 | 2,60 | - | 100 % | 100 % |
La Réunion | 6,00 | 6,00 | 2,05 | 1,73 | 100 % | 63 % |
Martinique | 2,60 | 2,60 | 0,34 | 0,62 | 100 % | 37 % |
Mayotte | 1,80 | 1,80 | 0,80 | 0,03 | 100 % | 46 % |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 0,04 | 0,04 | - | - | 100 % | 0 % |
Saint-Martin | 0,20 | 0,20 | - | 0,20 | 100 % | 100 % |
Wallis-et-Futuna | 0,10 | 0,10 | 0,03 | 0,07 | 100 % | 100 % |
Polynésie Française | 1,90 | 1,90 | 0,57 | 0,42 | 100 % | 52 % |
Nouvelle- Calédonie | 2,06 | 2,06 | 0,39 | 0,57 | 100 % | 47 % |
TOTAL | 20,00 | 20,00 | 7,04 | 3,66 | 100 % | 54 % |
V - Contrat plan État-Région – CPER
1. Contrat plan État-Région – CPER 2015 – 2019
Les derniers engagements sur cette génération de contrats ont été effectués en 2018. En 2022, 6,36 M€ de CP ont été consommés, portant le bilan des paiements sur cette génération de contrat à 100,04 M€, soit un taux de couverture de 70 %.
2. Contrat plan État-Région – CPER 2007 – 2014
CPER 2007-2014 (en M€) | Montant initial prévu au contrat | Montant après révision à mi-parcours | Exécution 2022 | Exécution cumulée 2007-2022 | Taux d’engagement | Taux de couverture des engagements | ||
AE | CP | AE | CP | |||||
Guadeloupe | 68,60 | 63,00 | 0,00 | 58,10 | 51,32 | 92 % | 88 % | |
Martinique | 54,60 | 54,60 | 0,08 | 50,70 | 56,85 | 93 % | 112 % | |
Guyane | 49,00 | 49,00 | 1,56 | 0,20 | 56,89 | 42,75 | 116 % | 75 % |
La Réunion | 95,80 | 95,80 | 0,00 | 81,90 | 68,70 | 85 % | 84 % | |
Sous-total | 268,00 | 262,40 | 1,56 | 0,27 | 247,59 | 219,61 | 94 % | 89 % |
Mayotte (2008-2013) | 140,00 | 140,00 | 0,09 | 139,80 | 111,48 | 100 % | 80 % | |
Total | 408,00 | 402,40 | 1,56 | 0,36 | 387,39 | 331,09 | 96 % | 85 % |
Le montant total des CP consommés pour couvrir les AE engagées s’est élevé à 331,09 M€ sur la période, soit un taux de couverture de 85 %.
Suite à un EJ clôturé avant la fin de l’opération, la Guyane a dû faire un engagement de rattrapage de 1,56 M€.
OPÉRATIONS NON CONTRACTUALISÉES
Cette rubrique comprend les interventions du programme pour des opérations non intégrées aux contrats et conventions, mais résultant d’accords ou d’engagements antérieurs de l’État. Les principales opérations sont répertoriées ci-après.
Actions en faveur du tourisme AE : 0,28 M€ CP : 0,35 M€
0,28 M€ ont été engagés et 0,35 M€ ont été consommés en CP dans le cadre du partenariat conclu avec Atout France qui anime depuis 16 ans, sous la présidence du ministère des outre-mer, un cluster où collaborent les acteurs du tourisme ultramarins principalement orienté sur des actions de promotion.
Le Fonds mahorais de développement économique social et culturel (FMDESC) a bénéficié en 2022 de 1,81 M€ en AE et de 1,23 M€ en CP.
Actions en faveur de l’environnement : AE : 5,5 M€ CP : 4,4 M€
Concernant les sargasses, un nouveau plan interministériel a été mis en place. Sur les crédits du ministère des outre-mer, la Guadeloupe a ainsi pu engager 1,8 M€ et consommer 1,6 M€ de CP. La Martinique a engagé 1,78 M€ et a consommé 0,8 M€ en CP.
Le programme national ponts a été financé à hauteur de 1 M€ en AE et en CP afin de recenser et évaluer les ouvrages d’arts sur 21 communes dans les DROM.
L’Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) mobilise plusieurs conventions. La Polynésie française a consommé en 2022, 48 k€ en AE et en CP sur des projets liés au tourisme et loisirs marins, à l’approvisionnement en nourriture et opportunités de pêche lagonaire et côtière, à la protection du littoral et l’adaptation au changement climatique, à la bio-prospection et recherche et éducation, ou encore à l’assainissement des eaux et à la lutte contre les pollutions. De même, la Nouvelle-Calédonie a consommé au titre de l’IFRECOR 0,07 M€ en AE et en CP attribués au Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Calédonie et destinés à financer la mise en œuvre d’une action de bancarisation des données récifales de Nouvelle-Calédonie.
Dans le cadre de l’IFRECOR, l’OFB a été financé dans le cadre du projet ReCorEA « résilience des récifs coralliens et des écosystèmes associés » qui a pour objectif de mener des actions permettant de réduire significativement l’impact des activités humaines sur les récifs coralliens, les herbiers de phanérogames marines et les mangroves, mais aussi de favoriser la résilience des récifs coralliens (aptitude à résister puis à se reconstituer à la suite d’une perturbation) afin de contribuer à ralentir la décroissance de ceux-ci.
Enfin, une convention a été signée en 2021 avec l’Office national des forêts (ONF), 0,08 M€ ont été consommés. La mesure nouvelle prévue en LFI 2022 n’a pas pu être mise en œuvre en raison de sa préparation tardive.
Plan séisme Antilles (PSA) : la Guadeloupe et la Martinique ont consommé respectivement 0,3 M€ en CP et 0,31 M€ de CP au titre du PSA.
Le Programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI) : conformément aux engagements du Président de la République de fin 2019, le ministère des outre-mer a attribué une enveloppe pérenne de 3 M€ à l’Office pour le développement de l’économie agricole en outre-mer (ODEAOM) pour le financement de projets d’investissement au profit de l’agriculture.
L’agence pour le développement rural et l’aménagement foncier : chaque année, une dotation a été versée à l’Agence pour le développement rural et l’aménagement foncier (ADRAF), qui participe à la mise en œuvre de la politique foncière, d’aménagement et de développement rural dans chaque province de la Nouvelle-Calédonie, en procédant notamment aux opérations d’acquisition et d’attribution des terres foncières et agricoles, enjeu majeur en Nouvelle-Calédonie. Cette année la dotation s’est élevée à 1,28 M€ (AE = CP).
Fonds pêche : la filière pêche et aquaculture représente un enjeu majeur à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cependant, le territoire, situé hors UE, ne peut prétendre aux aides apportées par les fonds européens, notamment le FEAMP (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche) qui est actuellement le principal vecteur financier d’accompagnement du secteur. Dans ce contexte, un fonds « pêche et aquaculture » a été mis en place en 2017. Cette mesure a permis de financer du matériel de pêche, des navires et a également permis de contribuer à la structuration de la filière grâce à l’élaboration du volet pêche et aquaculture du plan territorial de l’agriculture durable, de l’alimentation et de la pêche. En 2022, le territoire a consacré 0,57 M€ en AE et 0,43 M€ en CP ce qui a permis de financer 8 dossiers pour l’acquisition de deux navires et de matériels de pêche.
Convention de fonctionnement Nouvelle-Calédonie :
Lors de la négociation de l’avenant du contrat de développement en 2020, il a été décidé de sortir du contrat les opérations de fonctionnement. En 2022, la Nouvelle-Calédonie a consommé 10,72 M€ en AE et 10,7 M€ en CP dont le financement de l’institut agronomique calédonien en matière de recherche et de développement durable et d’agronomie, d’environnement et de ruralité.
Autres opérations :
La Guyane a engagé plusieurs opérations : la recherche en eau souterraine sur la commune de Grand Santi avec la réalisation et le suivi des forages de reconnaissance (0,58 M€) et l’opération de l’éclairage de la Matourienne, engagée en 2021 a bénéficié d’un versement complémentaire de 0,5 M€ et pourra être soldée en 2023.
Le programme expérimental au profit de la jeunesse en errance à Mayotte a été lancé en 2022 avec une subvention de 0,2 M€ pour les actions portées par l’association Nayma.
La Polynésie française a engagé 1,9 M€ d’AE dans le cadre de l’avenant 2 du Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD) signé le 12 juillet 2022 qui comprend plusieurs mesures témoignant de l’effort exceptionnel apporté par l’État au fenua pour la prise en charge des coûts exceptionnels de dépollution des sites cédés au franc symbolique par les Forces armées au profit des communes. Quatre projets ont été engagés :
Arue - Dépollution, déconstruction et aménagement relatifs au projet d’aménagement de la corne nord - phase 2 ;
Mahina - Études et travaux de dépollution, déconstruction et aménagement relatifs au projet d’aménagement du site militaire ;
Papeete - Dépollution et déconstructions des terrains cédés ;
Pirae - Travaux de désamiantage, dépollution et déconstruction des édifices implantés sur l’emprise de l’état-major interarmées.
Wallis-et-Futuna, a mis en œuvre un versement exceptionnel d’une dotation d’investissement de 0,24 M€ en AE et en CP au service d’incendie et de secours.
Saint-Pierre-et-Miquelon a financé 0,63 M€ pour un dispositif d’aide face à l’augmentation du prix du fuel, sous forme d’une ristourne directement versée sur les comptes clients de l’importateur/distributeur. Cette aide fléchée sur une partie de la population, sous conditions de ressources, a permis de venir en aide à 1734 foyers, avec des aides de 800 € à 200 € en fonction du revenu fiscal.
ACTION
03 – Continuité territoriale |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Continuité territoriale | | 44 987 485 | 44 987 485 | | 44 882 512 | 44 882 512 |
L’exécution 2022 en AE de l’action 3 comprend des engagements réalisés sur l’année à hauteur de 39,75 M€ et des retraits d’engagements à hauteur de 0,05 M€ qui réduisent d’autant l’exécution issue de chorus.
La continuité territoriale repose sur des principes de service public et particulièrement ceux d’égalité des droits, de solidarité nationale et d’unité de la République. Les pouvoirs publics mettent en œuvre en outre-mer une politique nationale de continuité territoriale, définie par l’article L1803-1 du code des transports.
Pour rappel, les dépenses imputées sur l’action 3 « continuité territoriale », comprennent aussi bien les crédits gérés par L’agence de l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM) que ceux dédiés aux collectivités d’outre-mer.
En tenant compte de la réserve de précaution, le montant de ces dépenses s’élève à 39,75 M€ en AE et 39,86 M€ en CP, ce qui représente un taux d’exécution de 88 %.
Au regard de l’année 2021, ces dépenses ont augmenté de 30 %. Les éléments suivants détaillent les dépenses opérées.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 73 274 |
| 80 841 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 78 437 |
| 80 841 |
Subventions pour charges de service public |
| -5 163 |
|
|
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 44 987 485 | 39 630 969 | 44 882 512 | 39 774 877 |
Transferts aux ménages | 33 904 434 | 25 031 203 | 33 499 461 | 25 116 113 |
Transferts aux entreprises | 6 163 901 | 7 658 643 | 6 463 901 | 7 675 874 |
Transferts aux collectivités territoriales | 2 879 150 | 3 178 366 | 2 879 150 | 3 124 683 |
Transferts aux autres collectivités | 2 040 000 | 3 762 756 | 2 040 000 | 3 858 207 |
Total | 44 987 485 | 39 704 243 | 44 882 512 | 39 855 718 |
DÉPENSES D’INTERVENTION
AE : 39,67 M€ - CP : 39,77 M€
Après déduction des retraits d’engagements sur opérations antérieures, le bilan en crédits d’intervention s’élève à 39,67 M€ en AE et à 39,77 M€ en CP.
Les actions financées en 2022 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent des crédits mineurs exécutés en titre 3 (0,08 M€ en AE et 0,08 M€ en CP)
FONDS DE CONTINUITE TERRITORIALE : 27,73 M€ en AE et 27,80 M€ en CP
Périmètre LADOM : 23,00 M€ en AE et en CP
LADOM assure la gestion des crédits du fonds de continuité territoriale au travers de trois dispositifs : l’Aide à la continuité territoriale (ACT), le Passeport pour la mobilité des études (PME), et le Passeport pour la mobilité de la formation professionnelle (PMFP). Ces crédits sont destinés aux aides aux transports aériens. Dans certaines conditions, le transport terrestre peut aussi être couvert au bénéfice des stagiaires de la formation professionnelle.
Les crédits d’intervention alloués en 2022 à LADOM par le programme 123 se sont élevés à 23 M€ en AE=CP. La totalité de ces dépenses a été exécutée.
Les mesures prises en charge par l’opérateur sur les différents dispositifs déclinés ci-dessous ont été financées par la dotation versée par le ministère chargé des outre-mer, complétée d’une partie de la ressource disponible dans la trésorerie de LADOM.
Aide à la continuité territoriale (ACT)
L’activité de LADOM a retrouvé en 2022 son niveau pré-crise sanitaire, les conditions de mobilité avec notamment la fin du pass sanitaire ont favorisé les voyages.
L’île de La Réunion est redevenue la principale zone de mobilisation de l’aide à la continuité territoriale avec 28 257 bons réalisés en 2022, contre 5 158 en 2021 et 50 en 2020. Ce repositionnement résulte de la réforme du dispositif spécifique porté par le Conseil régional de La Réunion.
ÉVOLUTION ACTIVITÉ 2021/2022 | GUADELOUPE | GUYANE | MARTINIQUE | REUNION | MAYOTTE | TOTAL |
Nombre de bons ACT réalisés décembre 2021 | 2 562 | 971 | 2 080 | 5 158 | 1495 | 12 266 |
Nombre de bons ACT réalisés décembre 2022 | 7 307 | 2 248 | 7 430 | 28 257 | 2 851 | 48 093 |
Variation 21/22 | 4 745 | 1 277 | 5 350 | 23 099 | 1 356 | 35 827 |
Variation 21/22 en % | 185 % | 132 % | 257 % | 448 % | 91 % | 292 % |
Budget État réalisé décembre 2021 | 686 190 | 290 810 | 553 275 | 1 738 108 | 504 235 | 3 772 618 |
Budget État réalisé décembre 2022 | 1 972 890 | 674 400 | 2 005 931 | 10 173 956 | 1 254 440 | 16 081 617 |
Variation budget réalisé 21/22 | 1 286 700 | 383 590 | 1 452 656 | 8 435 848 | 750 205 | 12 308 999 |
Variation budget réalisé 21/22 | 188 % | 132 % | 263 % | 485 % | 149 % | 326 % |
Passeport pour la mobilité des études (PME)
LADOM a émis 15 799 mesures de transport au titre du programme PME.
Le budget engagé a été de 14,8 M€. Pour rappel, l’agence a réalisé en 2019, 16 767 mesures. Il est constaté une évolution de +8 % par rapport à 2021 et +11 % par rapport à 2020.
ÉVOLUTION ACTIVITÉ 2021/2022 | GUADELOUPE | GUYANE | MARTINIQUE | REUNION | MAYOTTE | TOTAL |
Nombre de mesures PME réalisés décembre 2021 | 3 037 | 865 | 2 252 | 2 430 | 6032 | 14 616 |
Nombre de mesures PME réalisés décembre 2022 | 3 188 | 880 | 2 165 | 2 431 | 7 135 | 15 799 |
Variation 21/22 | 151 | 15 | ‑87 | 1 | 1 103 | 1 183 |
Variation 21/22 en % | 5 % | 2 % | ‑4 % | 0 % | 18 % | 8 % |
PASSEPORT MOBILITE ÉTUDES 2022 | TOTAL |
Nombre de bénéficiaires | 11 512 |
Nombre de mesures (trajets) | 15 799 |
Rappel activité au 31 décembre 2021 | 14 616 |
Variation 2022/2021 | 7 % |
Rappel activité au 31 décembre 2020 | 14 209 |
Variation 2021/2020 | 3 % |
Passeport pour la mobilité de la formation professionnelle (PMFP)
Ce budget concerne les allers et retours simples des stagiaires en formation qualifiante longue, ainsi que les allers et retours des stagiaires en période d’application en entreprise ou formations de courte durée. En 2022, 3 779 mesures de transport ont été délivrées sur l’exercice, pour un engagement de dépense à hauteur de 3,31 M€.
ACT obsèques et rapatriement funéraire
Les paiements s’établissent en 2022 à 0,12 M€ pour 378 mesures. En 2021, 180 mesures avaient été validées ce qui correspond à une hausse de 52 %. Les décisions prises en 2021, permettant d’élargir le champ des bénéficiaires (ouverture de l’aide aux sœurs et frères, possibilité d’utiliser l’aide en vue de rendre une dernière visite au proche …) sont à l’origine de cette augmentation.
S’agissant du rapatriement de corps, 7 mesures ont été réalisées et payées en 2022 pour 6 244 €.
Périmètre hors LADOM : 4,73 M€ en AE et 4,80 M€ en CP
Les crédits consommés au titre de la continuité territoriale dans les COM se sont élevés à 4,73 € en AE et 4,80 € en CP, soit une croissance de +37 % en AE et +42 % en CP par rapport à 2021 (3,46 M€ en AE et 3,39 M€ en CP).
L’aide à la continuité territoriale, avec 2 171 bénéficiaires, multiplie par 3,5 le nombre d’aides utilisées en 2021. La forte hausse du nombre de bénéficiaires sur un an est due non seulement à la fin de la période de crise sanitaire mais aussi au rattrapage de la valeur du bon de continuité territoriale réalisé avec la prise de l’arrêté du 28 juin 2021.
En Polynésie française, la consommation des crédits du fonds de la continuité dépasse pour la première fois le volume de l’enveloppe de 1,1 M€ qui lui était alloué, soit une augmentation de 64 % sur un an. Cette hausse confirme la reprise des déplacements en continuité territoriale après l’épisode de crise sanitaire.
Cette tendance à la reprise des voyages a été également amplifiée par l’amélioration de l’offre de transport aérien et l’action du Haut-comissariat qui a obtenu des offres commerciales de la part des compagnies opérant la liaison de continuité territoriale.
En Nouvelle-Calédonie, l’activité a été décuplée en un an avec 1 724 aides délivrées et 1 456 aides payés. Ces résultats, qui se rapprochent de ceux de l’année 2019, font suite à la revalorisation du montant de l’aide ACT.
Wallis-et-Futuna compte 171 bénéficiaires et cette année encore, Saint-Pierre-et-Miquelon n’a pas eu de demandes.
Par ailleurs, on compte sept aides délivrées à des publics spécifiques sur ces territoires (doctorants, post-doctorants, artistes et jeunes espoirs sportifs).
Sur le PME, la consommation globale est de 1 206 aides pour un montant total de 2,24 M€. En Polynésie française, 0,33 M€ ont été consommés, soit une hausse de 14 % sur un an. En Nouvelle-Calédonie, 595 étudiants sont partis avec un PME.
Le PMFP a concerné 449 personnes (stagiaires de la formation professionnelle, personnes en insertion professionnelle et candidats à des concours), pour une consommation de 0,75 M€.
Le passeport pour la mobilité en stage professionnel a permis à 44 élèves et étudiants inscrits en terminale professionnelle ou technologique, en section de technicien supérieur, en institut universitaire de technologie, en licence professionnelle ou en master, d’effectuer leur stage en continuité territoriale, soit parce que la mobilité est prévue par le référentiel de formation, soit parce que le tissu économique local n’offre pas le stage recherché dans le champ d’activité et le niveau de responsabilité correspondant à la formation.
Fonds de continuité territoriale _ Périmètre de gestion COM_année 2022 | |||||||
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Passeport | Passeport mobilité | Aide à la | ACT | Passeport mobilité | Consommation au 31/12/2022 | Consommation au 31/12/2022 | |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 115 | 5 | 0 | 0 | 0 | 133 677 | 129 135 |
Nouvelle-Calédonie | 595 | 282 | 1442 | 14 | 10 | 3 010 969 | 3 084 854 |
Polynésie Française | 275 | 135 | 542 | 2 | 34 | 1 106 532 | 1 107 644 |
Wallis-et-Futuna | 221 | 27 | 171 | 0 | 0* | 478 993 | 478 993 |
TOTAL/COM | 1206 | 449 | 2155 | 16 | 44 | 4 730 171 | 4 800 626 |
NOTA BENE : pour Wallis-et-Futuna, les données relatives au Passeport mobilité stages professionnels (PMSP) ne sont pas disponibles.
DENSENCLAVEMENT-DESSERTES : 10,13 M€ en AE = CP
Dessertes maritime et aérienne de Saint-Pierre-et-Miquelon : 7,68 M€ en AE = CP
L’attributaire de la Délégation de service public (DSP) assure le service public pour les deux lignes maritimes :
• la desserte entre Saint-Pierre et Halifax (Nouvelle-Écosse) a raison de 50 rotations dans l’année dite internationale ;
• la desserte entre Saint-Pierre et l’île de Miquelon dite inter-îles pour assurer la continuité des marchandises entre les deux îles à raison de 70 rotations maximum.
Rapportés à la loi de finances initiale (6,16 M€ en AE et 6,46 M€ en CP), les crédits consommés pour l’exercice connaissent au 31 décembre 2022, une croissance de +25 % en AE et de +19 % en CP.
Par ailleurs, un décret de transfert de 3,5 M€ en AE au profit de la DGAC a permis d’engager au 31 décembre 2022 la nouvelle délégation de service publique de desserte aérienne.
Desserte aérienne de Wallis-et-Futuna : 2,45 M€ en AE=CP
Le transporteur Aircalin assure depuis 2018, la liaison entre les îles de Wallis-et-Futuna. La période d’exploitation s’étend du 1er mars 2018 au 28 février 2023. La desserte aérienne demeure en effet le seul moyen de transport de personnes, de courrier ou de fret entre Futuna et l’extérieur.
Rapportés à la loi de finances initiale (2,88 M€ en AE = CP), les crédits consommés pour l’exercice connaissent au 31 décembre 2022, ont une légère décroissance de ‑15 % en AE et en CP.
FONDS D’ÉCHANGES A BUT ÉDUCATIF, CULTUREL ET SPORTIF (FEBECS) : 1,89 M€ en AE et 1,93 M€ en CP
Rapporté aux montants inscrits en LFI (2,04 M€), le bilan de la consommation sur cette activité, au 31 décembre 2022, affiche un net recul de – 7 % en AE et de – 5 % en CP. Il est cependant en progression par rapport au bilan 2021 à 1,03 M€ en AE et 0,74 M€ en CP.
À l’instar des autres dispositifs de la continuité territoriale, la consommation de crédits du FEBECS a repris progressivement à l’issue de la pandémie, qui a permis des réouvertures de certains espaces aériens et le rétablissement de fait des échanges.
Enveloppe ouverte 2022 | Réalisation au 31/12/22 | ||||
TERRITOIRES | AE | CP | AE | CP | |
GUADELOUPE | 276 779 | 276 779 | 276 669 | 243 576 | |
SAINT MARTIN | 69 631 | 69 631 | 108 425 | 108 425 | |
GUYANE | 320 000 | 346 297 | 386 495 | 533 585 | |
MARTINIQUE | 225 000 | 225 000 | 267 500 | 267 500 | |
MAYOTTE | 400 000 | 475 670 | 390 453 | 371 996 | |
LA REUNION | 200 000 | 200 000 | 184 098 | 124 200 | |
SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | |
WALLIS ET FUTUNA | 50 000 | 50 000 | 50 000 | 50 000 | |
NOUVELLE-CALEDONIE | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | |
POLYNESIE FRANCAISE | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | |
TOTAL FEBECS | 1 771 410 | 1 873 377 | 1 893 640 | 1 929 282 |
ACTION
04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports | | 5 650 000 | 5 650 000 | | 5 650 000 | 5 650 000 |
L’exécution 2022 en AE de l’action 4 comprend des engagements réalisés sur l’année à hauteur de 18,94 M€ et des retraits d’engagements à hauteur de 0,06 M€ qui réduisent d’autant l’exécution issue de chorus.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 112 311 |
| 158 759 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 112 311 |
| 158 759 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 5 650 000 | 18 783 250 | 5 650 000 | 19 350 811 |
Transferts aux ménages |
| 578 909 |
| 578 909 |
Transferts aux entreprises |
| 611 500 |
| 614 400 |
Transferts aux collectivités territoriales | 500 000 | 9 732 263 | 500 000 | 9 959 495 |
Transferts aux autres collectivités | 5 150 000 | 7 860 577 | 5 150 000 | 8 198 007 |
Total | 5 650 000 | 18 895 561 | 5 650 000 | 19 509 570 |
DÉPENSES D’INTERVENTION
AE : 18,81 M€ ; CP : 19,34 M€
Après déduction des retraits d’engagements sur opérations antérieures, le bilan en crédits d’intervention s’élève à 18,81 M€ en AE et à 19,34 M€ en CP.
Les actions financées en 2022 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent des crédits mineurs exécutés en titre 3 (0,13 M€ en AE et 0,16 M€ en CP).
Aides sociales : 4,69 M€ en AE et 4,63 M€ en CP
Aide alimentaire exceptionnelle : 4 M€ en AE=CP
Dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2022 du 16 août 2022, le programme 123 a été abondé au titre d’une aide alimentaire exceptionnelle pour un montant de 4 M€ en AE et en CP. Ce sont les collectivités d’outre-mer du Pacifique qui en ont bénéficié :
Territoires | Montants octroyés (€) |
Nouvelle-Calédonie | 2 100 000 |
Polynésie française | 1 800 000 |
Wallis-et-Futuna | 100 000 |
Total | 4 000 000 |
Pour la Nouvelle-Calédonie :
Une aide alimentaire exceptionnelle a été versée à hauteur de 2,1 M€ en AE=CP aux bénéficiaires de Nouvelle-Calédonie par le biais des Provinces. Elle a été consommée en intégralité.
Pour la Polynésie française :
Une aide alimentaire exceptionnelle de 1,8 M€ en AE=CP a été octroyée par l’État avec l’objectif de compenser les contraintes de la Polynésie française dues à l’insularité et l’éloignement, qui génèrent une cherté de la vie supérieure au continent.
Pour Wallis-et-Futuna :
Au titre de la solidarité nationale, Wallis-et-Futuna a bénéficié d’un versement de 0,1 M€ en AE=CP pour aider 635 foyers (dont le revenu est inférieur à 62 000 FCFP) à acquérir des biens de première nécessité. Au 31 décembre 2022, l’enveloppe a été intégralement consommée.
D’une manière générale, il a été demandé que cette aide exceptionnelle soit destinée à :
augmenter les volumes alimentaires en étant vigilant à la qualité des produits distribués, dans la mesure du possible des produits frais issus de la production locale et des produits ayant un bon apport nutritionnel et jugés favorables à la santé ;
inclure l’accès aux produits d’hygiène de première nécessité, produits pour les bébés, protections périodiques pour lutter contre la précarité menstruelle, etc. ;
améliorer ou renforcer les dispositifs de distribution notamment pour les personnes éloignées ;
étendre l’aide vers les publics particulièrement fragiles et / ou éloignés.
Globalement, les territoires ont déployé l’aide alimentaire sous forme de bons, de chèques alimentaires ou de paniers alimentaires.
Aide au logement étudiant en Polynésie française : 0,54 M€ en AE=CP
Au titre de l’Aide au logement étudiant (ALE), 0,54 M€ en AE = CP ont été versés à la Polynésie française au bénéfice de 402 étudiants. Il s’agit d’un dispositif temporaire et transitoire mis en place en 2008. Les étudiants boursiers de la tranche la plus élevée du dispositif représentent 62 % des bénéficiaires de l’ALE 2022, quasiment la même proportion qu’en 2021, ce qui vient confirmer le constat d’une paupérisation de la population étudiante.
Aide sociale en Martinique : AE : 0,14 M€ ; CP : 0,09 M€
0,14 M€ en AE ont été engagés en faveur de l’aide sociale en Martinique dont 0,11 M€ destinés aux artistes. Deux associations ont perçues des paiements pour un montant de 0,09 M€.
Actions dans le domaine sanitaire et social : 9,27 M€ en AE et 9,89 M€ en CP
Sur le territoire de la Polynésie française : 4,03 M€ en AE et 4,22 M€ en CP
Les crédits alloués ont permis de financer les deux axes suivants :
-Le second volet de la convention santé 2021-2023 du 14 octobre 2021 : l’État s’est engagé à verser annuellement sur la durée de la convention (3 ans) 4 M€ en AE=CP pour le financement de petits investissements et du fonctionnement (à l’exception des évacuations sanitaires) pour les mises à niveau des entreprises en matière d’offre de soins, la formation des acteurs et le développement de la recherche locale.
-Les actions prévues dans le cadre de la convention Oncologie : la convention Oncologie est arrivée à échéance en fin d’année 2019. Seuls des paiements sont désormais enregistrés sur ce dispositif. En 2022, 0,19 M€ ont été payés sur les opérations oncologie, ce qui a permis de solder deux dossiers.
Il a été également attribué à la Polynésie française des subventions en faveur de structures œuvrant dans le domaine social pour un total de 0,01 M€ en AE=CP destinées à
- l’association Entre deux mondes pour l’achat de matériel adapté à destination des enfants autistes ;
- l’association Tous CAApables pour l’achat de matériel thérapeutique et la création d’un site internet.
Enfin, l’aide alimentaire a été complétée par une subvention exceptionnelle de 0,01 M€ en AE=CP en fin d’exercice en faveur du Pays, destinée à financer des kits potagers ayant vocation à être distribués auprès des familles les plus démunies pour leur mettre à disposition un système de culture leur donnant la possibilité de s’alimenter à bas prix.
Sur le territoire de Wallis-et-Futuna : 1,74 M€ en AE = CP
La majeure partie du montant exécuté correspond au pacte social (1,7 M€ en AE=CP), respectant ainsi la contribution de l’État au titre du Pacte. Au travers de son avenant n° 4 signé le 2 mars 2022, le Pacte social entre l’État et le Territoire a fait l’objet d’une prolongation jusqu’au 31 décembre 2022. Le Pacte social se décline de la façon suivante :
€ | Consommation AE | Consommation CP |
Aide aux personnes âgées | 1 119 582 | 1 119 582 |
Aide aux personnes handicapées | 409 418 | 409 418 |
Subvention association SIO FOOU | 70 000 | 70 000 |
Subvention association handicapés Wallis | 75 000 | 75 000 |
Subvention association handicapés Futuna | 26 000 | 26 000 |
Total | 1 700 000 | 1 700 000 |
Le solde de 0,04 M€ correspond à des subventions versées aux associations.
Sur le territoire de Mayotte : AE : 2,24 M€ ; CP : 2,48 M€
La dotation d’un montant 2,24 M€ en AE et 2,48 M€ en CP a permis de financer des dispositifs de proximité à destination de la population du territoire :
- le financement de médiations citoyennes ;
- la mise en œuvre des politiques publiques spécifiques à Mayotte (financement du volet social des opérations de lutte contre l’habitat illégal Loi Élan) ;
- la mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement social et d’accès aux droits (maisons des familles) et d’insertion des jeunes (IEJ Oumey).
Sur les autres territoires (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Calédonie), les montants totaux exécutés s’élèvent à 0,23 M€ en AE et à 0,42 M€ en CP.
Autres interventions dans le domaine sanitaire et social : 1,04 M€ en AE = CP
Dans le domaine sanitaire : AE=0,46 M€ ; CP =0,46 M€
Le ministère chargé des outre-mer a choisi notamment de soutenir les actions de santé s’inscrivant dans les plans nationaux de santé publique et qui affectent particulièrement les outre-mer, notamment :
la santé sexuelle : actions de prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et d’accompagnement des familles, notamment en Guyane. L’infection par le VIH est encore très active dans les départements des Antilles et en Guyane et doit être combattue en poursuivant les actions d’information, de sensibilisation et de promotion de la santé sexuelle ; le MOM contribue également aux actions du Planning familial dans les DROM ;
la lutte contre les conduites addictives et la participation financière aux études menées par l’OFDT ;
l’accompagnement des femmes atteintes de cancers ;
diverses actions dans le domaine des maladies rares ;
diverses actions de soutien à la périnatalité ;
diverses actions dans le domaine de la nutrition et du diabète ;
diverses actions de lutte contre les inégalités territoriales et sociales de santé.
Dans le domaine social : AE=0,58 M€ ; CP=0,58 M€
Le ministère chargé des outre-mer a choisi notamment de soutenir des actions dans les domaines suivants :
l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences notamment par l’accompagnement et la prise en charge des femmes victimes de violences ;
La sensibilisation et l’action de prévention sur les violences auprès du grand public sont également des actions soutenues par le ministère chargé des outre-mer ;
L’accès aux droits ainsi que la lutte contre le sans-abrisme et la grande pauvreté ;
Le soutien aux personnes en situation de handicap ;
L’enfance et la parentalité dont les « Enfants de la Creuse » ou la prévention des violences dans le sport ;
Le soutien aux personnes âgées dont les « assises du bien vieillir » en Martinique.
Culture, jeunesse et sports : 4,98 M€ en AE et CP
Domaine Culture : AE : 2,47 M€ ; CP : 2,51 M€
Subventions aux projets sur le secteur de la culture
Le ministère chargé des outre-mer réserve par ailleurs une enveloppe financière afin de soutenir les projets culturels des associations et les grandes manifestations culturelles ultramarines en métropole ou celles se déroulant dans les collectivités ultramarines. En 2022, elle s’est élevée à 1,27 M€ en AE et 1,3 M€ en CP correspondant à 143 actions culturelles et socioculturelles. Cet effort correspond notamment aux premières concrétisations du Pacte en faveur des artistes et de la culture ultramarine, signé en mars 2022 par le ministre délégué chargé des outre-mer et la ministre de la culture.
Le ministère a également soutenu d’autres projets sociaux-culturels, dont un versement de 0,2 M€ en AE = CP pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et un versement d’une contribution annuelle de 0,25 M€ en AE = CP au Mémorial ACTe situé en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre.
Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’outre-mer (FEAC)
Dans le cadre du protocole d’accord entre le ministère chargé des outre-mer et le ministère de la culture, le FEAC favorise les échanges et la circulation des œuvres et des artistes et de fait leur visibilité. Ce fonds est doté à parité par le ministère chargé des outre-mer et par le ministère de la culture.
Les décisions sont prises en commission sur avis des directions des affaires culturelles des départements, des directions centrales spécialisées (musique, théâtre, danse, musées notamment) et du ministère chargé des outre-mer.
Le fonds global de 1 M€ en 2022 par les deux ministères (0,5 M€ chacun) a permis de subventionner, en 2022, 191 projets.
Certains projets sont directement menés dans les territoires ultramarins à partir de crédits délégués au titre du FEAC (0,14 M€ en AE = CP).
Financement du Grand conseil Coutumier de Guyane
Il s’agit du financement du fonctionnement du Grand conseil coutumier de Guyane, instance qui monte en puissance et se structure. Les frais sont principalement constitués de frais de déplacement et sont liés à l’organisation des assemblées plénières.
Les montants exécutés s’élèvent à 0,12 M€ en AE et 0,11 M€ en CP.
Éducation, jeunesse et sports : 2,19 M€ en AE et 2,18 M€ en CP
Le ministère chargé des outre-mer accorde des subventions pour la réalisation de projets ou la tenue d’événements ayant trait aux sports ou à la jeunesse. Il participe au financement de grandes manifestations qui s’inscrivent dans l’environnement régional des collectivités ultramarines. Il accompagne des actions structurantes. Sur le volet jeunesse, les actions soutenues ont porté notamment sur les champs de l’éducation, du périscolaire, de la médiation en milieu scolaire, de l’illettrisme, du décrochage scolaire et de l’insertion professionnelle.
En 2022, les subventions accordées ont permis de mettre en œuvre 90 actions dans le champ de la jeunesse et des sports pour un montant de 1,12 M€ en AE = CP.
De plus, des actions sont directement menées par les territoires ultramarins à hauteur de 1,06 M€ en AE et 1,05 M€ en CP notamment l’appel à projets « Jeunesse Outre-mer » lancé le 17 mars 2022 par le ministère chargé des outre-mer, qui a désigné 32 lauréats. L’enveloppe dédiée à cet appel à projets s’élevait à un total de 0,5 M€.
À travers cet appel à projets, l’engagement du ministère chargé des outre-mer en faveur de la jeunesse s’est articulé autour de trois axes :
le premier, ciblé sur l’accompagnement des jeunes au sein des territoires ultramarins afin de renforcer les outils en faveur de leur insertion sociale ;
le deuxième, ciblé sur l’insertion économique des jeunes, en complément des dispositifs déjà mis en œuvre ;
le troisième, ciblé sur l’accompagnement des jeunes ultramarins domiciliés dans l’Hexagone en vue de favoriser, pour ceux qui le souhaitent, le retour vers leur territoire d’origine.
Cette initiative figure également parmi les actions du plan jeunesse, piloté par le préfet de Guadeloupe en lien avec l’ensemble des forces vives de ce territoire.
Aide à la production et la diffusion audiovisuelle : 0,33 M€ en AE et 0,29 M€ en CP
Le ministère chargé des outre-mer finance un programme de soutien à la production audiovisuelle en attribuant des subventions aux sociétés de production. En 2022, 0,33 M€ en AE et 0,29 M€ en CP ont ainsi été consacrés au secteur audiovisuel. Ces crédits ont favorisé la production de 39 documentaires et fictions, principalement consacrés aux thématiques culturelle, historique, environnementale et d’actualité des outre-mer.
ACTION
06 – Collectivités territoriales |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
06 – Collectivités territoriales | | 204 974 947 | 204 974 947 | | 199 471 482 | 199 471 482 |
L’exécution 2022 en AE de l’action 6 comprend des engagements réalisés sur l’année à hauteur de 225,47 M€ et des retraits d’engagements à hauteur de 5,12 M€ qui réduisent d’autant l’exécution issue de chorus.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 919 101 | 814 871 | 919 101 | 1 042 420 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 919 101 | 814 871 | 919 101 | 1 042 420 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 50 925 |
| 76 819 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 50 925 |
| 76 819 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 204 055 846 | 219 486 298 | 198 552 381 | 175 179 257 |
Transferts aux ménages | 10 000 000 | 105 823 | 10 161 654 | 105 823 |
Transferts aux entreprises |
| 6 147 329 |
| 6 147 329 |
Transferts aux collectivités territoriales | 194 055 846 | 211 537 897 | 188 390 727 | 167 260 856 |
Transferts aux autres collectivités |
| 1 695 249 |
| 1 665 249 |
Total | 204 974 947 | 220 352 094 | 199 471 482 | 176 298 495 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
AE : 0,8 M€ - CP : 0,87 M€
Les dépenses de fonctionnement évoquées concernent les deux dispositifs suivants : la lutte contre l’orpaillage illégal et les moyens de sécurité civile.
Après déduction des retraits d’engagements sur opérations antérieures, le bilan en crédits de fonctionnement s’élève à 0,8 M€ en AE et à 0,87 M€ en CP.
Les actions financées en 2022 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent les crédits exécutés en titre 5 (0,05 M€ en AE et 0,08 M€ en CP) et en titre 6 (0,4 M€ en AE et 0,37 M€ en CP).
Lutte contre l’orpaillage illégal : AE = 0,48 M€ ; CP = 0,45 M€
La lutte contre l’orpaillage illégal (LCOI) est une opération interministérielle pilotée par le préfet de la région Guyane et le procureur de la République et conduite conjointement par les forces armées en Guyane, les forces de gendarmerie nationale et les autres services de l’État (PAF, ONF, DEAL, douanes, parc amazonien de Guyane). Elle exerce une pression constante sur l’orpaillage illégal empêchant l’exploitation clandestine des ressources aurifères du département par les « garimpeiros » en limitant ainsi les conséquences environnementales, sociales et économiques.
En 2022, ce sont en moyenne 211 militaires et 56 gendarmes qui ont été déployés chaque jour sur le terrain, soit 975 patrouilles LCOI conduites en forêt et sur les fleuves de Guyane permettant ainsi la saisie de 35,78 M€ d’avoirs criminels. L’opération Harpie a aussi permis la saisie ou la destruction de matériels nécessaires aux orpailleurs tels que 100 concasseurs, 1 585 motopompes, 143 pirogues, 187 quads, 401 500 litres de carburant 5 kilos d’or et 6 236 carbets illégaux.
La LCOI s’appuie sur le programme 123 depuis plusieurs années. Les crédits du MOM sont dédiés au financement d’interventions interministérielles de LCOI qui ne relèvent pas du cœur de métier des services engagés.
Quelques postes de dépenses emblématiques sur le P123 en 2022 pour la LCOI :
- volet répressif : Il s’agit du poste de dépenses prépondérant. En 2022, la majorité des crédits a été mobilisée pour l’installation d’un barrage flottant et pour la réfection de la barge servant au poste de contrôle fluvial, renforçant de manière déterminante l’entrave de la logistique de l’orpaillage illégal dans l’est de la Guyane ;
- volet économique : Des crédits ont été dédiés au co-financement de l’étude d’objectivation des enjeux aurifères avec la CTG et le MTECT. Son objectif est de poser les bases d’un débat public équilibré sur la place de l’or dans l’avenir de la Guyane ;
- volet social : Des crédits ont permis l’organisation des échanges avec les élus et la population de Grand Santi.
Moyens de sécurité civile : AE = 0,78 M€ ; CP = 0,86 M€
Cette dotation vise à financer les projets structurants d’équipement de sécurité civile dans les collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Nouvelle-Calédonie qui en possède la compétence depuis 2014). Ce financement intervient en complément, et jamais en substitution, des moyens pouvant être mis en œuvre par les services de l’État ou les collectivités territoriales. Elle contribue au fonctionnement de la sécurité civile et à la protection de la population dans les collectivités d’outre-mer soumises à de forts risques naturels.
Les projets sont organisés autour de trois axes :
• améliorer la prévention et l’alerte à la population ;
• améliorer l’équipement des centres d’incendie et de secours ;
• améliorer l’équipement des centres opérationnels de gestion de crise des préfectures et hauts-commissariats.
En 2022, un effort tout particulier a été consacré au renforcement des moyens dédiés à Saint-Pierre-et-Miquelon, avec l’acquisition d’un camion de pompier. À Wallis-et-Futuna, territoire soumis à de nombreux risques naturels avec des moyens de sécurité civile limités, dont l’emploi est coordonné directement par l’Administrateur supérieur, les crédits mobilisés ont notamment permis d’entretenir les sirènes d’alerte tsunami. Enfin, en Polynésie française, une partie des crédits a permis le remboursement de l’utilisation d’un moyen aérien, l’hélicoptère Dauphin.
Les consommations ont été les suivantes :
Saint-Pierre-et-Miquelon : 0,39 M€ en AE et 0,39 M€ en CP pour l’acquisition de divers matériels (caissons d’entraînement, radios, etc.) liés au fonctionnement de la sécurité civile et au financement de stages de formation. Surtout, il convient de noter le versement d’une subvention au service d’incendie et de secours de Saint-Pierre pour l’acquisition d’un camion de pompier pour 330 000 €, bien imputé sur la ligne sécurité civile mais financé par du FEI ;
Wallis-et-Futuna : 0,16 M€ en AE et 0,22 M€ en CP qui ont servi à l’équipement de matériels en sécurité civile du territoire, notamment avec l’actualisation et la maintenance du dispositif de sirènes d’alerte tsunami ;
Polynésie Française : 0,23 M€ en AE et 0,26 M€ en CP qui ont servi notamment au remboursement de l’utilisation des hélicoptères Dauphins du ministère des armées par le ministère chargé des outre-mer pour un montant de 0,19 M€ et à l’acquisition de matériels de sécurité civile (ex : achat d’un kit complet bambi bucket pour la lutte contre les incendies et de divers équipements des groupes spécialisés).
DÉPENSES D’INTERVENTION
AE = 224,20 M€ ; CP = 174,81 M€
Les dépenses d’intervention évoquées concernent les deux dispositifs suivants : le fonds de secours outre-mer et les dotations territorialisées.
Après déduction des retraits d’engagements sur opérations antérieures, le bilan en crédits d’intervention s’élève à 224,20 M€ en AE et à 174,81 M€ en CP.
Les actions financées en 2022 sont présentées globalement par dispositifs ci-après et intègrent également des crédits exécutés en titre 3 qui sont mineurs (AE = 0,19 M€ ; CP = 0,18 M€).
Fonds de secours outre-mer : AE = 9,53 M€ ; CP = 10 M€
Les collectivités d’outre-mer sont soumises à de nombreux aléas naturels, cycloniques, sismiques, volcaniques, à des pluies et inondations de forte intensité. Ces catastrophes naturelles peuvent avoir des conséquences graves sur les infrastructures, l’activité économique, notamment dans le secteur agricole, et déstabiliser gravement l’équilibre social des collectivités concernées.
Le Fonds de secours pour l’outre-mer (FSOM) est un dispositif de soutien aux sinistrés de catastrophes naturelles, porté financièrement par le ministère chargé des outre-mer. Il permet à l’État de mobiliser une aide d’urgence et de prendre en charge l’indemnisation partielle des biens mobiliers des particuliers non assurés, des dégâts causés à l’agriculture et aux infrastructures et équipements des collectivités territoriales.
L’objet du FSOM est double :
• pendant une catastrophe : dans le cadre d’un secours d’urgence, il permet de subvenir aux besoins de première nécessité d’une population sinistrée (alimentation, couvertures, tentes…), de financer l’acquisition de matériels destinés à protéger les bâtiments endommagés (bâches, étais…) ou de traiter les conséquences immédiates et urgentes de la catastrophe (achat de tronçonneuses, d’outillages divers…) ;
• après une catastrophe : il fournit une aide directe aux particuliers et aux entreprises à caractère artisanal ou familial, en situation économique difficile, dont les biens non assurés ont subi d’importants dommages.
Les exploitants agricoles ultramarins peuvent également bénéficier du FSOM pour les pertes de revenus et de récolte subies par leur exploitation, ainsi que les collectivités territoriales pour les dégâts causés à leurs équipements publics non-assurables (ponts, routes, réseaux d’adduction d’eau potable, réseaux d’assainissement…).
Hormis les décisions relatives à l’attribution rapide de secours d’urgence, les dossiers de demandes d’intervention du fonds de secours font l’objet d’une instruction par les services de l’État déconcentrés. Ils sont ensuite soumis à l’arbitrage du Comité interministériel du fonds de secours (CIFS), auquel participent les représentants du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, en tant que de besoin, et de la direction du budget.
En 2022, le FSOM a été doté en loi de finances initiale de 10 M€ afin de répondre aux nombreuses catastrophes climatiques des années précédentes. Une ouverture complémentaire de 10 M€ est intervenue en loi de finances rectificative de fin d’année pour financer les premières réparations après le passage de la tempête Fiona. Compte tenu de la maturité des projets, les projets ont bénéficié d’engagements anticipés sur la gestion 2023.
Les crédits exécutés suite aux décisions prises dans le cadre des CIFS se répartissent comme suit entre les territoires :
La Réunion : 5,72 M€ en AE et 5,61 M€ en CP pour notamment le cyclone Batsiraï en février 2022 et les violentes pluies d’août 2021 ;
Mayotte : 1,25 M€ en AE pour faire face aux pluies sur la commune d’Acoua en février 2021 ;
Martinique : 0,05 M€ en AE et 2,19 M€ en CP pour les dégâts causés par les fortes intempéries de 2020 ;
Guadeloupe : 0,61 M€ en AE et 0,64 M€ en CP dédiés aux suites des ouragans Irma et Maria de 2017 et au volet agriculture après les sécheresses 2021 ;
Nouvelle-Calédonie : 0,40 M€ en AE et 0,06 M€ en CP pour la dépression tropicale Lucas de 2021.
Le ministère a également attribué une aide de 1,5 M€ en AE = CP à la Nouvelle-Calédonie pour financer une aide exceptionnelle à l’Agence rurale de Nouvelle-Calédonie afin de participer à l’indemnisation des exploitants agricoles suite aux pluies de juillet et août 2022 et à la mise en place d’un plan de relance à destination des agriculteurs en activité.
Dotations territorialisées : AE = 214,70 M€ ; CP = 164,98 M€
1. Dotations de rattrapage et d’aide au développement : 94,13 M€ en AE et 55,08 M€ en CP
Les principales dotations sont les suivantes :
Dotation spéciale de construction d’équipement des établissements scolaires à Mayotte (DSCEES) : 13,84 M€ en AE et 6,92 M€ en CP
Cette dotation est versée aux communes sous forme de subventions sur projets individualisés attribuées par le préfet (décret n° 2014-616 du 12 juin 2014 relatif aux modalités de versement de la dotation spéciale de construction et d’équipement des établissements scolaires à Mayotte). La consommation au 31 décembre 2022 s’est établit à 13,84 M€ en AE.
Subvention en faveur de la construction et l’équipement scolaire en Guyane : 16,52 M€ en AE et 4,63 M€ en CP
Considérant les besoins en matière de construction et d’extension d’établissements scolaires en Guyane du fait notamment de la démographie croissante, l’instauration pour la Guyane d’une dotation spéciale d’équipement scolaire pour les écoles permet de répartir la charge financière des constructions de ces équipements entre l’État, au titre d’un effort de solidarité, et les collectivités, dont c’est la compétence. En 2022, ce dispositif connaît une accélération de la consommation en AE.
Ainsi, au 31 décembre 2022, le dispositif poursuit son rattrapage. L’exécution en AE s’établit à 16,52 M€. L’enveloppe a été consommée dans son intégralité.
La consommation de CP s’élève à 4,63 M €, une consommation peu dynamique qui s’explique par un certain nombre de paiements non exécutés avant la clôture budgétaire par les communes. À noter le financement d’un nouveau groupe scolaire à Mirza à Cayenne pour 7,8 M€ et le solde du groupe scolaire les « Hauts de balaté » à Saint-Laurent du Maroni.
Dotation spéciale de construction et d’équipement des lycées et des collèges en Guyane : 45,26 M€ en AE et 24,98 M€ en CP
Cette dotation vise à répondre aux engagements pris par l’État dans le cadre du plan d’urgence des accords de Guyane (PUG) pour la période 2018-2023.
En 2022, la forte progression de la consommation d’AE (soit 45,26 M€) en matière de constructions scolaires, s’explique par la dernière année de mise en œuvre du PUG sur deux opérations ; il s’agit de la tranche 4 de la restructuration et de l’extension du collège à Grand-Santi (9,26 M€) et la construction du nouveau lycée de Matoury (36 M€).
Au 31 décembre 2022, la réalisation en CP s’élève à 24,98 M€, légèrement inférieure au montant des crédits votés en LFI, ce qui s’explique par un retard de paiements en fin d’année.
Dotation globale de construction et d’équipement des collèges de Nouvelle-Calédonie (DGCEC) : 11,27 M€ en AE = CP
La consommation en AE et en CP s’établit en 2022 à 11,27 M€ (AE=CP), montant légèrement inférieur à celui inscrit en LFI (11,83 €).
Pour rappel cette dotation, prévue au IV de l’article 181 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, est indexée sur le taux d’évolution, entre les deux années précédant l’année de son versement, du nombre d’élèves inscrits dans les collèges d’enseignement public à la rentrée scolaire.
Fonds intercommunal de péréquation (FIP) en Polynésie française : 7,26 M€ AE=CP
Créé en 1971, le Fonds intercommunal de péréquation (FIP) est actuellement régi par la loi organique statutaire du 27 février 2004. Sa vocation est de doter les communes polynésiennes d’une source de financement stable et pérenne en l’absence d’une fiscalité propre suffisante. Il s’agit de la principale ressource financière des communes, tant en fonctionnement qu’en investissement.
La réalisation au 31 décembre 2022 sur ce dispositif, soit 7,26 M€ AE=CP est conforme à la prévision.
2. Aide à la reconversion de l’économie polynésienne : 60,37 M€ en AE – 50,18 M€ en CP
Les contributions de l’État à la reconversion polynésienne demeurent stables ces dernières années ce qui constitue un signal fort de l’engagement de l’État vis-à-vis des communes. Elle se répartit en deux enveloppes :
Dotation territoriale pour l’investissement des communes (DTIC) : 9,06 M€ en AE=CP
Instituée par l’article 168 de la loi de finances pour 2011, la dotation territoriale pour l’investissement au profit des communes de la Polynésie française est affectée au financement des projets des communes et de leurs établissements en matière de traitement des déchets, d’adduction d’eau, d’assainissement des eaux usées, d’adaptation face aux effets du changement climatique et au financement des projets de constructions scolaires pré-élémentaires et élémentaires. Depuis, la loi de finances pour 2016, le montant est désormais fixé en loi de finances.
La réalisation au 31 décembre 2022 sur ce dispositif, soit 9,06 M€ en AE=CP est donc conforme à la LFI.
Troisième instrument financier (3IF) : 51,31 M€ en AE et 41,13 M€ en CP
Autre composante de l’aide à la reconversion de l’économie polynésienne, le troisième instrument financier est né de la réforme de l’ex-dotation globale de développement économique en 2011. Calibré pour un engagement annuel de l’État de 51,31 M€, ce dispositif contractualisé vise à soutenir à hauteur de 70 % du montant TTC (80 % du montant HT avant 2020), les investissements prioritaires de la Polynésie française en matière d’infrastructures :
routières ;
aéroportuaires ;
maritimes ;
de défense contre les eaux.
Depuis sa création, 800 opérations ont été engagées sur ce dispositif pour un montant total de participation État de 599 M€.
Eu égard à la nature des opérations subventionnées et aux modalités de paiement, le troisième instrument financier connaît un décalage temporel entre engagements et paiements. En effet, la majeure partie des chantiers étant structurants, la conduite des opérations programmées implique généralement un délai de réalisation de 36 mois. De plus, l’État intervient principalement en remboursement des dépenses justifiées par la collectivité. De ce fait, les crédits de paiement mobilisés en N correspondent généralement à des autorisations d’engagement consommées en N‑3. Le montant des demandes de paiement émises suit donc une courbe ascendante depuis le troisième exercice de programmation.
En 2022, le total des paiements s’élève à 41,13 M€, soit 80 % d’une année d’engagement.
Ce niveau de consommation est en retrait par rapport aux années précédentes (46,8 M€ en 2020 et 45,6 M€ en 2021) et aux prévisions faites par le Pays en début d’exercice.
Ce retrait s’explique par un contexte économique, déjà fragilisé par la crise sanitaire qui s’est fortement dégradé en 2022 en raison du conflit ukrainien avec pour conséquences, notamment des délais d’approvisionnement des matériaux allongés d’environ 4 mois et un renchérissement du coût des opérations en raison de l’augmentation du prix du fret et des matériaux, pouvant atteindre 30 % sur certaines opérations. Ce contexte économique a fortement perturbé l’avancement de nombreuses opérations financées dans le cadre du 3IF.
Parmi les chantiers structurants engagés en 2022, on recense :
• construction du débarcadère et de la cale de Paopao – Moorea ;
• aménagement des installations portuaires de Taiarapu-Ouest - Travaux ;
• construction d’une passerelle piétonne sur le front mer - Papeete ;
• reconstruction du quai de Farepiti – poursuite des travaux.
3. Subventions de fonctionnement : AE = 60,19 M€ ; CP = 59,7 M€
Les principales subventions sont les suivantes :
Soutien à la collectivité territoriale de Guyane : 40 M€ en AE = CP
La LFI prévoyait un versement de 20 M€ en AE=CP, cependant, l’accord structurel signé en janvier 2022 prévoit un versement d’une première tranche de 20 M€ et, en fonction de l’amélioration de la capacité d’autofinancement, un second versement à même hauteur. En 2022, le comité de suivi national de l’accord structurel composé de la DGFIP et de la DGCL a émis un avis favorable au versement de la deuxième tranche de la subvention de 20 M€ prévue à l’article 5 de l’accord.
Subventions d’équilibre : 10,39 M€ AE = CP
Des subventions d’équilibre sont versées chaque année au budget de l’assemblée territoriale des îles de Wallis-et-Futuna (5,89 M€ en AE=CP) et des Terres australes et antarctiques françaises (4,50 M€ en AE=CP) afin de compenser la faiblesse des ressources propres de ces territoires. La subvention versée à Wallis-et-Futuna a fortement dépassé les crédits prévus en LFI (0,9 M€) en raison de la mise en œuvre au cours de l’année 2022 de la réforme du statut des agents publics de Wallis-et-Futuna.
Contrats de redressement outre-mer (COROM) : 9,67 M€ en AE ; 9,01 M€ en CP
Le dispositif COROM, introduit par amendement à la loi de finances pour 2021 avec une enveloppe de 30 M€ en AE et 10 M€ annuels en CP sur 3 ans, vise à apporter le soutien de l’État aux communes ultramarines souhaitant assainir leur situation financière et réduire les délais de paiement de leurs fournisseurs locaux. Les communes, qui signent un contrat de redressement outre-mer, sont accompagnées sur le long terme (appui technique avec envoi d’experts et appui financier), leur permettant de concevoir un pilotage optimisé de leurs finances.
L’expérimentation s’est poursuivie en 2022 avec les communes engagées dans le processus dès 2021 et la signature de deux nouveaux contrats avec les communes de Sada à Mayotte et Sainte-Rose en Guadeloupe. La commune de Sada avait été sélectionnée dès 2021 mais un temps complémentaire a été nécessaire afin de définir des engagements suffisamment précis. A la suite d’un renouvellement de l’équipe municipale de la commune de Sainte-Rose, le préfet de Guadeloupe a proposé que la commune intègre le dispositif COROM.
Au total, 9 communes ultramarines - Saint-Benoit, Cayenne, Iracoubo, Saint-Pierre, Fort de France, Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Sada et Sainte-Rose - ont signé un contrat COROM avec le ministère chargé des outre-mer pour un montant de 6,55 M€ en AE et de 9,01 M€ en CP.
Agence de développement économique de Nouvelle-Calédonie (ADECAL) : 0,12 M€ en AE et 0,12 M€ en CP
L’ADECAL est une association créée le 20 janvier 1995 dont les membres de droit sont l’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ainsi que les trois provinces du territoire (Nord, Sud et îles Loyautés). Conformément au PAP 2022, l’ADECAL a été financée à hauteur de 0,12 M€ en AE et 0,12 M€ en CP.
4. Travaux divers d’intérêt local : 0,02 M€ en CP
Ces restes à payer sur AE antérieures à 2017 ne concernent que la Polynésie française et sont versés sous la forme de subvention aux collectivités locales.
Ils résultent principalement de la suppression le 9 août 2017 de la réserve de crédits mis à disposition des parlementaires pour subventionner des associations ou des projets dans leur circonscription.
ACTION
07 – Insertion économique et coopération régionales |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
07 – Insertion économique et coopération régionales | | 969 500 | 969 500 | | 969 500 | 969 500 |
L’exécution 2022 en AE sur l’action 7 comprend les engagements réalisés sur l’année à hauteur de 0,88 M€ et des retraits d’engagement à hauteur de 0,03 M€ qui réduisent d’autant l’exécution issue de chorus.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 80 000 | 155 908 | 80 000 | 44 966 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 80 000 | 155 908 | 80 000 | 44 966 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 889 500 | 688 382 | 889 500 | 480 545 |
Transferts aux entreprises |
| 158 660 |
| 112 400 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 153 341 |
| 77 992 |
Transferts aux autres collectivités | 889 500 | 376 381 | 889 500 | 290 154 |
Total | 969 500 | 844 290 | 969 500 | 525 511 |
Les fonds de coopération régionale s’exécutent sur les titres 3 et 6 en fonction des modalités de mise en œuvre de la dépense.
Dépenses de fonctionnement : AE : 0,16 M€ ; CP : 0,04 M€
Dépenses d’intervention : AE : 0,72 M€ ; CP : 0,48 M€
Les Fonds de coopération régionale (FCR) contribuent à l’insertion des départements, régions et collectivités des outre-mer, dans leur environnement géographique et concourent aux actions de coopération économique, sociale et culturelle avec les pays de la région. Ces fonds sont mis en œuvre en liaison avec les différents postes diplomatiques des pays de l’océan Indien ou de la zone Atlantique. Ils constituent l’un des instruments principaux de la coopération régionale de l’État et des collectivités territoriales pour les actions de coopération menées avec les États des Caraïbes, les pays de la zone sud océan Indien, ou les Provinces atlantiques du Canada.
Après deux années 2020 et 2021 marquées par la fermeture des frontières liée à la crise sanitaire, l’année 2022 a connu une reprise de l’activité internationale. La dynamique engagée s’est traduite par des montants moyens par projet plus élevés et une coopération diversifiée autour de la mobilité des jeunes, de la recherche scientifique, de la sécurité civile, de la valorisation de la culture et des métiers de la création ou des échanges sportifs.
La réalisation au 31 décembre 2022 s’établit ainsi à 0,88 M€ en AE et 0,53 M€ en CP, soit un recul de ‑9 % en AE et ‑45 % en CP, par rapport aux montants votés en LFI (0,97 M€ en AE=CP) pour cette action.
À titre comparatif, les montants exécutés sur cette action s’élevaient au 31 décembre 2021 à 0,57 M€ en AE et à 0,38 M€ en CP.
Le tableau ci-après présente l’évolution des crédits entre la programmation initiale (0,87 M€ en AE et 0,86 M€ en CP) et l’exécution en fin de gestion.
€ | Programmation 2022 | Réalisation au 31/12/22 | ||
TERRITOIRES | AE | CP | AE | CP |
CENTRAL | 20 000 | 20 000 | 0 | 0 |
GUADELOUPE | 220 000 | 220 000 | 144 699 | 32 801 |
GUYANE | 110 000 | 100 132 | 107 770 | 95 958 |
MARTINIQUE | 140 000 | 140 000 | 306 056 | 135 135 |
MAYOTTE | 204 500 | 204 500 | 95 000 | 95 000 |
LA REUNION | 140 000 | 140 000 | 140 014 | 85 467 |
POLYNESIE FRANCAISE | 0 | 0 | 4 975 | 4 975 |
SAINT-PIERRE ET MIQUELON | 39 500 | 39 500 | 28 262 | 26 175 |
TAAF | 0 | 0 | 50 000 | 50 000 |
TOTAL FCR | 874 000 | 864 132 | 876 776 | 525 511 |
À noter :
-Mayotte : la réalisation correspond au financement de l’IFREMER pour le projet d’École bleu outre-mer et le projet Cap océan indien ;
-Polynésie française : interrompues par la situation sanitaire, des dépenses ont, de nouveau, été enregistrées en 2022. Des déplacements ont été financés dans le cadre de la réunion annuelle FRANZ organisée à Nouméa en novembre 2022 ;
-TAAF : il s’agit ici d’une mauvaise imputation de la dépense qui relève de l’action 2 du programme 123 « actions en faveur de l’environnement », en lien avec l’Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) animée par la direction environnement des TAAF.
ACTION
08 – Fonds exceptionnel d'investissement |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
08 – Fonds exceptionnel d'investissement | | 110 000 000 | 110 000 000 | | 63 275 189 | 63 275 189 |
L’exécution des AE en 2022 comprend des opérations nouvelles à hauteur de 82,69 M€ et des nettoyages d’anciennes opérations à hauteur de 3,92 M€.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 110 000 000 | 78 772 046 | 63 275 189 | 64 107 102 |
Transferts aux entreprises |
| 6 093 200 |
| 3 106 681 |
Transferts aux collectivités territoriales | 110 000 000 | 72 168 446 | 63 275 189 | 60 745 221 |
Transferts aux autres collectivités |
| 510 400 |
| 255 200 |
Total | 110 000 000 | 78 772 046 | 63 275 189 | 64 107 102 |
Les investissements du fonds exceptionnel d’investissement (FEI) participent de manière déterminante au développement économique, social, environnemental et énergétique local, en complément des contrats de convergence et de transformation.
Au titre de 2022, l’effort d’équipement des territoires, au travers du FEI a été maintenu. Les AE votées en LFI, de 110 M€, ont fait l’objet de décisions attributives à hauteur de 104,7 M€ (la différence correspondant à la réserve gouvernementale).
Cette exécution en AE s’est répartie entre l’action 8, l’action 2 au titre de la contribution au financement du volet « sport » des CCT, et de la contribution au contrat de restructuration des sites de défense en Polynésie française, pour lequel un avenant a été conclu en juillet 2022 (2,16 M€ engagés à ce titre), l’action 6 pour l’acquisition d’un véhicule de lutte contre les incendies à Saint-Pierre-et-Miquelon et enfin, le programme 138 (décret de virement du 27 juin 2022) pour le financement de la réhabilitation du parc immobilier du SMA en Martinique.
Suite à de nombreux échouages de sargasses intervenus au cours de l’été, le FEI a été mobilisé pour répondre aux demandes des collectivités territoriales de Guadeloupe et de Martinique, pour un montant total de 2,41 M€. La totalité des AE a été engagée et des avances ont été versées aux collectivités.
De même, le FEI a été mobilisé pour répondre au problème d’alimentation et de desserte en eau potable des collectivités de Guadeloupe, avec le financement de projets portés par le syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG), pour un montant total de 3,18 M€. De la même façon, la totalité des AE a été engagée et des avances ont été versées.
Par ailleurs, pour contribuer à la réponse à apporter à l’urgence provoquée par le passage de la tempête tropicale Fiona, qui a notamment endommagé les équipements de desserte en eau potable, le FEI a contribué à hauteur de 1,98 M€ en AE à la remise en fonctionnement du réseau.
Plus globalement, ce sont 25 M€ qui ont été mobilisés sur le FEI, tous territoires confondus, pour des projets relevant du domaine de l’eau et de l’assainissement.
Deux opérations, concernant des constructions scolaires à Mayotte, n’ont pu faire l’objet d’un engagement à Mayotte, pour un montant de 6,65 M€.
Tous dispositifs confondus (hors CRSD, volet sport des CCT et parc immobilier du SMA), ce sont 138 opérations qui ont bénéficié d’une subvention, pour un montant total d’engagement de 82,69 M€, qui se répartit par territoires et thématiques comme présenté dans les tableaux qui suivent :
Thématiques des projets | Montant FEI 2022 AE consommées | % |
---|---|---|
Constructions Scolaires/Jeunesse (hors FEI scolaire) | 1 773 196 | 2 % |
Culture | 1 393 204 | 2 % |
Désenclavement du territoire | 9 850 518 | 12 % |
Développement économique | 4 238 556 | 5 % |
Eau potable-Assainissement | 24 898 556 | 30 % |
Domaine sanitaire et social | 4 153 400 | 5 % |
Établissement public de proximité | 3 940 057 | 5 % |
Infrastructures numériques | 5 143 238 | 6 % |
Infrastructures accueil des entreprises | 1 230 576 | 1 % |
Prévention des risques majeurs | 3 483 058 | 4 % |
Sport | 2 632 387 | 3 % |
Tourisme | 0 | 0 % |
Traitement et gestion des déchets | 5 493 257 | 7 % |
Transition énergétique | 1 026 852 | 1 % |
FEI scolaire (Mayotte) | 13 438 743 | 16 % |
TOTAL | 82 695 598 | 100 % |
Le tableau ci-dessous précise les montants d’AE consommées par chacun des territoires en 2022 (y.c. les constructions scolaires de Mayotte).
Territoires | Montant FEI 2022 AE consommées | % | Nbre de dossiers |
---|---|---|---|
Guadeloupe | 15 533 986 | 19 % | 24 |
St Martin - St Barthélémy | 1 900 000 | 2 % | 2 |
Martinique | 8 561 546 | 10 % | 36 |
Guyane | 8 135 682 | 10 % | 6 |
Réunion | 8 269 169 | 10 % | 11 |
Mayotte | 22 099 900 | 27 % | 21 |
Saint-Pierre et Miquelon | 3 410 976 | 4 % | 5 |
TAAF | 1 131 900 | 1 % | 9 |
Wallis-et-Futuna | 2 970 535 | 4 % | 7 |
Polynésie française | 4 488 564 | 5 % | 6 |
Nouvelle-Calédonie | 6 193 340 | 7 % | 11 |
TOTAL | 82 695 598 | 100 % | 138 |
Liste des projets engagés en 2022 par territoire et communes bénéficiaires
Territoires | Projets | Porteurs | AE consommées |
---|---|---|---|
Guadeloupe |
| TOTAL AE | 15 533 986 |
Requalification ZAE de POINTE-A-PITRE | Communauté d’agglomération des territoires des Abymes et de Pointe-à-Pitre (CAP EXCELLENCE) | 1 472 000 | |
Extension de réseau d’adduction d’eau potable : Quartier Saint-Michel | Communauté commune de Marie-Galante (CCMG)- Service eau potable | 725 000 | |
Réhabilitation des réservoirs d’eau potable | 475 000 | ||
Station d’épuration de Domblières | 745 000 | ||
Réalisation du plateau sportif multisports à Circonvallation | Commune de Basse-Terre | 136 313 | |
Rénovation des écoles | Commune de Goyave | 80 196 | |
construction d’une médiathèque tiers lieux france service | Commune de Morne-à-l’Eau | 1 669 800 | |
Réhabilitation de la maison de quartier de POIRIER | Commune de Petit-Bourg | 128 388 | |
Acquisition d’un navire (Sargator®) | 50 000 | ||
Réhabilitation des réseaux d’eaux usées et d’eau potable de la Marina de Bas-du-Fort | Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) | 3 148 200 | |
Renouvellement du réseau d’eaux usées boulevard de Destrellan entre le giratoire et le PR de la Digue à Baie-Mahault | 495 000 | ||
Suppression de la Mini-STEP de Caduc (Les Abymes) et raccordement sur le réseau collectif d’eaux usées situé à Pointe d’Or | 396 209 | ||
Réhabilitation de l’instrumentation et de l’équipement des usines et ouvrages d’eau potable | 997 500 | ||
Renouvellement des réseaux d’alimentation en eau potable sur la commune de Basse-Terre | 997 500 | ||
Assainissement des eaux usées de Gissac sur la commune de Sainte-Anne | 950 000 | ||
Réhabilitation de la zone de stockage de sargasses | Capesterre-de-Marie-Galante | 350 000 | |
Renouvellement des réseaux d’eau potable des rues Furcie Tirolien et du Fort sur la commune de Marie-Galante | communauté de communes de Marie-Galante | 140 000 | |
Sécurisation des forages d’eau potable sur la commune de Marie-Galante | 100 000 | ||
Acquisition de matériel (godet) | Commune de Terre-de-Bas | 10 000 | |
Acquisition de matériels | Conseil Régional | 479 450 | |
Réparation d’une canalisation DN 700 au lieu-dit Rivière de Pérou-Capesterre-Belle-Eau | 276 675 | ||
Réparation et la sécurisation d’une canalisation au lieu-dit de Rivière Grande Anse Soldat -Vieux-Fort | 111 755 | ||
Sécurisation de l’accès au captage de la Digue commune de Capesterre-Belle-Eau | 800 000 | ||
Réparation de fuites sur les réseaux d’eau potable de Bas Schœlcher à Trois-Rivières. | 800 000 | ||
Saint-Martin-Saint-Barthélémy |
| TOTAL AE | 1 900 000 |
Pose de conduites d’eau potable sur différents réseaux routiers de la Collectivité de St Barthélemy | Commune de Saint-Barthélemy | 800 000 | |
Développement du réseau d’assainissement de la SAVANE | Commune de Saint-Martin | 1 100 000 | |
Martinique |
| TOTAL AE | 8 561 546 |
Aménagement du réseau AEP de la rue de la Citerne au quartier SAINT-LAURENT MORNE-DES-ESSES - commune de SAINTE-MARIE | Communauté commune du nord de la Martinique (CCNM) | 640 000 | |
Reconstruction de la RD15 au PR18 + 610 -quartier MORNE THEODORE A SAINTE-MARIE (suite au glissement de novembre 2020) | Collectivité territoriale de Martinique (CTM) | 116 900 | |
Rétablissement de la circulation à 2 voies sur la RD15 au PR16 + 050 y/c la modernisation de l’aménagement pluvial routier dans cette zone de grand glissement au Quartier Fond Cacao à Sainte-Marie | 97 500 | ||
Amélioration de l’infrastructure d’accueil de la MILCEM- Antenne du LAMENTIN | Communauté d’agglomération du centre de la Martinique (CACM) | 125 400 | |
Étude diagnostic pour la mise en place d’une démarche d’adressage sur le territoire de la CACEM | 99 255 | ||
Optimisation des moyens déployés pour améliorer la propreté du territoire - Renouvellement des bornes de tri | 814 007 | ||
Modernisation du multisport de Trenelle de la ville de RIVIÈRE SALEE | Commune de Rivière-Salée | 928 862 | |
Réalisation d’une ombrière photovoltaïque (Opération hôtel de ville RIVIÈRE SALEE) | 97 173 | ||
Réfection et dynamisation Place GASTON MONNERVILLE | Commune de Case-Pilote | 969 052 | |
Travaux de protection talus des Raisiniers | Commune de La Trinité | 985 253 | |
Acquisition d’un quad 4x4 avec mini-benne | 19 000 | ||
Acquisition d’un utilitaire ampliroll | 80 000 | ||
Acquisition d’un dispositif de rinçage du matériel | 8 000 | ||
Travaux de réalisation de l’assainissement des eaux pluviales à la Rue Bouillé | Commune de Saint-Pierre | 162 605 | |
Travaux de réalisation de l’assainissement des eaux pluviales à la Rue Gabriel Peri | 339 148 | ||
Amélioration du niveau d’attractivité des écoles ‑1er volet : Continuité de fonctionnement des écoles en cas de coupure d’eau | Commune de Sainte-Marie | 182 000 | |
Acquisition d’un tracteur et d’un ratisseur mécanique | 130 000 | ||
Réalisation d’un projet d’aménagement global du littoral ayant pour socle la redynamisation par l’économie verte et bleue de la frange littorale de FOND BERNIER à FOND BATELIÈRE | Commune de Schoelcher | 142 462 | |
Travaux de rénovation des voies communales aux quartiers la RICHARD, MORNE-COURBARIL ET MORNE-SERPENT (suite aux intempéries du 16 AVRIL 2018). | Commune du François | 248 183 | |
Réhabilitation du marché couvert | Commune du Lorrain | 208 550 | |
Travaux de mise aux normes de la maison des associations | Commune de Morne-Rouge | 184 196 | |
Travaux de réalisation d’une voie de désenclavement des quartiers MACAYA - BEAUVALLON 2e tranche | Commune de Morne-Vert | 700 000 | |
Acquisition d’une pelle mécanique | Communauté de Communes du Nord de la Martinique | 260 000 | |
Acquisition de deux bennes | Commune du Marigot | 20 000 | |
Mise en place d’un barrage de protection du port | 40 000 | ||
Acquisition d’une mini-pelle | 80 000 | ||
Acquisition de petit matériel pour collecte manuelle | 8 000 | ||
Acquisition d’une pelle mécanique long bras | Commune du Robert | 260 000 | |
Acquisition de petit matériel pour collecte manuelle | 8 000 | ||
Acquisition de bennes pour l’évacuation des sargasses | Communauté d’Agglomération Espace Sud Martinique | 40 000 | |
Acquisition d’un camion polybenne | Commune du Vauclin | 230 000 | |
Acquisition d’une mini-pelle | Commune de Sainte-Anne | 79 000 | |
Acquisition d’un dumper à chenille | 55 000 | ||
Acquisition d’un quad 4x4 avec mini-benne | 19 000 | ||
Acquisition de citernes et pompes pour rinçage des équipements) | 55 000 | ||
Acquisition d’un tracteur et ratisseur mécanique | Commune du Diamant | 130 000 | |
Guyane |
| TOTAL AE | 8 135 682 |
Alimentation en eau potable d’Apagui École | Commune du Grand-Santi | 244 700 | |
Travaux d’extension du réservoir d’eau potable de la commune de Saint-Georges | Commune de Saint-Georges | 1 350 000 | |
Réalisation d’une voie de liaison entre l’avenue PAUL CASTAING et la route PAUL ISNARD | Commune de Saint-Laurent-Du-Maroni | 1 500 000 | |
Construction de l’établissement multi-accueil de la ville de CAYENNE | Commune de Cayenne | 3 000 000 | |
Construction de la médiathèque pôle services de Soula | Commune de Macouria | 1 420 832 | |
Schéma Directeur des voiries du Bourg | Commune de Papaîchton | 620 150 | |
La Réunion |
| TOTAL AE | 8 269 169 |
Modernisation des réseaux d’alimentation en eau potable sur la commune du Tampon | Commune le Tampon | 599 771 | |
Aménagement RD42 DU PR0 AU PR0 + 700 | Commune de Saint-Denis | 1 920 000 | |
Élargissement de l’ouvrage pont Bananes de la RD 16 (route du Tévelave) sur la ravine du Ruisseau (PR 2 + 470) - Commune des Avirons | 895 852 | ||
Travaux de recalibrage et de réseaux sur le chemin Karl de Lavergne ‑1100ml | Commune de Petite-île | 1 228 224 | |
Aménagement d’un espace ludique et paysager à Moulin Joli | Commune de la Possession | 556 812 | |
Réalisation de l’exutoire pluvial commun aux opérations d’aménagement de la Boucle du Centre, de la RN2 entre le carrefour du Petit Brûlé et le rond-point du SDIS et de la réhabilitation de la mairie | Commune de Sainte-Rose | 543 480 | |
Réalisation d’aires de jeux de proximité dans les quartiers. | Commune d’Entre-Deux | 500 000 | |
Opération d’amélioration du poste de refoulement RFM | Commune le Port | 264 030 | |
Réhabilitation d’une friche urbaine en cœur de ville de Saint-Joseph (ancien marché couvert) | Commune de Saint-Joseph | 800 000 | |
Réhabilitation des prétraitements de la station d’épuration de SAINT-PIERRE | Commune de Saint-Pierre | 472 000 | |
Travaux de réparation des ouvrages de prévention des inondations | 489 000 | ||
Mayotte |
| TOTAL AE | 22 099 869 |
Constructions scolaires | 13 438 743 | ||
Complément pour l’extension de 2 salles de classe, d’un réfectoire et rénovation de 4 salles de classe | Commune de Bandraboua | 1 003 152 | |
Complément pour la reconfiguration de l’école | 1 588 324 | ||
Complément pour la reconfiguration de l’école : 8 salles +1 réfectoire mutualisé | Commune de Bandrélé | 1 671 920 | |
Complément de reconstruction du site LAB 1 LA FERME (reprise du site) | Commune de Dzaoudzi | 2 458 274 | |
Complément Extension T16 | Commune de Mamoudzou | 2 089 900 | |
Complément pour rénovation de 2 salles, la création de 12 salles et d’un réfectoire | Commune d’Ouangani | 1 826 707 | |
Complément pour la rénovation de 6 salles, la création de 15 salles et d’un réfectoire | Commune de Sada | 2 800 466 | |
Hors constructions scolaires | 8 661 126 | ||
Construction du siège du CCAS de Bandrélé | Commune de Bandrélé | 1 000 000 | |
Aménagement des cimetières M’tsahara, Hamjago et M’tsamboro | Commune de Mtsamboro | 477 176 | |
Réhabilitation du bâtiment de l’IEN et transformation en bibliothèque | Commune de Sada | 417 810 | |
Réalisation du Pôle Logistique du SIDEVAM976 | Commune de Bandraboua | 2 000 000 | |
Rénovation et sécurisation des voiries communales 2022 | 560 000 | ||
Acquisition de mobiliers de restauration scolaire | 231 000 | ||
Intégration de système de prétraitement par dégrillage et zone de décantation dans les réseaux et ravines eaux pluviales sur le territoire de la CADEMA | Commune de Mamoudzou | 1 200 000 | |
Rénovation et extension de la Salle de Réunion de la mairie de Bouéni | Commune de Bouéni | 231 114 | |
Travaux de sécurisation de l’école de Choungui | Commune de Kani-Keli | 512 000 | |
Sécurisation de l’accès au groupe scolaire de Majicavo Lamir | Commune de Koungou | 450 000 | |
Travaux de sécurisation de 4 exutoires d’évacuation des eaux pluviales | Commune de M’tsangamouji | 606 632 | |
Réhabilitation de la MJC de chiconi | Commune de Chiconi | 975 394 | |
Saint-Pierre et Miquelon |
| TOTAL AE | 3 410 976 |
Création de studios et d’espaces de coliving pour les travailleurs | Miquelon-Langlade | 1 230 576 | |
Aire de jeux | Saint-Pierre | 510 400 | |
Rénovation place du général de Gaulle et manège | 452 000 | ||
Rénovation de la caserne Renaissance | 418 000 | ||
Réseaux Eau et Assainissement | 800 000 | ||
Nouvelle Calédonie |
| TOTAL AE | 6 193 340 |
Rénovation du Centre d’Incendie et de Secours (CSI)_ commune de Thio | Commune de Thio | 140 784 | |
Rénovation du réservoir de la ZAC PANDA (10 000 m³) | Commune de Dumbéa | 293 300 | |
Voirie 2022 | Commune de Koumac | 539 633 | |
Sécurisation de l’alimentation en eau | Commune de la Foa | 364 200 | |
Barrière anti-requins à la baie des citrons | Commune de Nouméa | 515 410 | |
Déploiement du câble sous-marin international de secours | 2 751 328 | ||
Réalisation de deux radiers dans la vallée de Naou sur la RM 27 | Commune de Poya | 130 812 | |
Sécurisation et amélioration de la traversée du village de Bourail | Commune de Bourail | 838 000 | |
Études d’actualisation du schéma directeur d’assainissement de la commune de PAITA | Commune de Païta | 119 000 | |
Extension des installations photovoltaïques de la province des îles Loyauté | Commune de Lifou | 376 754 | |
Mise en œuvre d’un projet pilote pour récupération active et stockage d’eau de pluie, pour une utilisation agricole sur les Îles Loyauté (Nouvelle Calédonie) | 124 119 | ||
Polynésie française |
| TOTAL AE | 4 488 564 |
Travaux de rénovation du réseau d’eau potable du secteur Outumaoro’ phase 2 | Commune de Punaauia | 1 440 758 | |
Installation des antennes Wifi sur l’ensemble des sites communaux de TEVA I UTA | Commune de Téva I Uta | 18 813 | |
Mise en place de deux postes de livraison pour l’alimentation électrique du site des Jeux Olympiques 2024 | Commune de Papeete | 155 925 | |
Réseau Très Haut Débit interservices publics de la Polynésie française RTHD.PF | 2 373 097 | ||
Rénovation des ouvrages hydrauliques de Vaitupa | Commune de Paea | 215 212 | |
Travaux AEP Tranche 1- PHASE 2 des travaux à court terme du Schéma Directeur d’alimentation en eau potable (SDAEP) : Renouvellement des réseaux et antennes associées, mise aux normes des branchements | 284 759 | ||
Les Terres Australes et Antarctiques |
| TOTAL AE | 1 131 900 |
Accessibilité maritime à Tromelin et moyen nautique pour EVASAN Phase 1 : études de faisabilité | Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) | 28 000 | |
Changement des relais radio sur les districts - Phase 1 : conception | 35 000 | ||
Construction d’un chaland de débarquement pour le navire ravitailleur « le Marion Dufresne » afin de faciliter les opérations portuaires sur les îles Australes phase construction (tranche 2) | 53 200 | ||
Construction de hangars de stockage logistique à Crozet et Amsterdam | 216 300 | ||
Mise en place d’un Plan-Climat-Air-Énergie-Territorial (PCAET) - Phase 1 : Diagnostic et stratégie territoriale | 112 000 | ||
Mise en place d’une filière pour la gestion déchets organiques in situ | 52 500 | ||
Mise en place de dispositifs anti-piétinements | 234 500 | ||
Travaux de remise en état de l’ouvrage maritime « La Cale » à Amsterdam | 150 400 | ||
Travaux de rénovation de la station TAAF à Europa - Phase 1 : aménagements extérieurs | 250 000 | ||
Wallis-et-Futuna |
| TOTAL AE | 2 970 535 |
Acquisition d’un camion hydrocureur (complément) | Uvea | 146 000 | |
Construction du hangar de la Circonscription d’Uvea | 617 156 | ||
Construction du pôle espoir de rugby de Mata Utu | 500 000 | ||
Création/remise en état d’accès tsunami | 900 000 | ||
Installation de micro-stations d’épuration dans les fale fono | 220 779 | ||
Réhabilitation de 9 « fale fono » (salles polyvalentes) de Wallis | 293 300 | ||
Rénovation de la toiture du hangar du Quai de Mata Utu | 293 300 | ||
TOTAL GÉNÉRAL | 82 695 567 |
La consommation des crédits de paiement s’élève à 64,10 M€, (tant sur les engagements de l’année 2022 que sur ceux des années antérieures) en augmentation de 15,47 M€ par rapport à la consommation 2021 et conforme aux crédits inscrits en LFI.
27 opérations financées par le FEI ont été achevés en 2022.
ACTION
09 – Appui à l'accès aux financements bancaires |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
09 – Appui à l'accès aux financements bancaires | | 36 346 329 | 36 346 329 | | 23 132 117 | 23 132 117 |
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
Le plan de relance a financé sur cette action de l’ingénierie au profit des collectivités territoriales ultramarines.
En 2021, 30 M€ d’AE ont été engagés et 4,57 M€ de CP ont été versés. En 2022, aucun versement de CP n’est intervenu.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 36 346 329 | 37 700 000 | 23 132 117 | 27 965 557 |
Transferts aux entreprises |
|
|
| 10 909 |
Transferts aux collectivités territoriales | 36 346 329 | 37 700 000 | 23 132 117 | 27 954 648 |
Total | 36 346 329 | 37 700 000 | 23 132 117 | 27 965 557 |
Dépenses D’INTERVENTION
AE = 37,70 M€ ; CP = 27,97 M€
CATÉGORIE 62 - TRANSFERTS AUX ENTREPRISES CP = 0,01 M€
Depuis 2011, la bonification est réservée exclusivement au secteur public via le Prêt conventionné locatif (PCL, prêt bonifié), conformément aux orientations adoptées par le conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) du 3 février 2011. Les prêts aux entreprises et au secteur privé (PAI) ont ainsi été remplacés par des prêts aux conditions de marché pour les entreprises et les banques. En conséquence, seule une consommation de CP a été enregistrée en 2022, à hauteur de 0,01 M€.
CatÉgorie 63 - TRANSFERTS aux COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AE = 37,70 M€ CP = 27,95 M€
L’exécution 2022 comprend :
les bonifications au profit des collectivités territoriales à hauteur de 37,70 M€ en AE, dont 3,07 M€ pour un prêt spécifique destiné à la Nouvelle-Calédonie, et de 25,75 M€ en CP ;
l’accompagnement par l’AFD des collectivités territoriales ayant signées, avec le ministère chargé des outre-mer un contrat de redressement outre-mer (COROM) (cf. action 6) ; 2,2 M€ de CP en 2022 ;
pour mémoire, le suivi du fonds outre-mer (crédits ouverts par le plan de relance), engagés en 2021 à hauteur de 30 M€, aucun CP n’a été versé en 2022.
La lettre de cadrage 2022 entre le ministère chargé des outre-mer et l’AFD prévoyait une cible de répartition entre la bonification du Prêt Secteur Public Bonifié (PSP-B) à hauteur de 11,5 M€, et celle du Prêt Secteur Public-Vert (PSP-Vert) à hauteur de 23 M€.
Tous prêts bonifiés confondus, les engagements bonifiés (364 M€) diminuent par rapport à 2021 (391 M€). Au total, 136 M€ ont été engagés au titre du PSP-B, et 228 M€ au titre du PSP-Vert, contre respectivement 169 M€ et 219 M€ en 2021, ce qui confirme la croissance des engagements en PSP Vert (+4 % entre 2021 et 2022 et +40 % entre 2020 et 2021). Le nombre d’octrois de prêts bonifiés en faveur du secteur public ultramarin est en baisse, avec 71 concours en 2022, contre 90 concours en 2021.
Le montant global des investissements financés grâce aux prêts bonifiés s’élève à 1,9 Md€ (3,7 Md€ en 2021).
1. Les bonifications de prêts au profit des collectivités territoriales (AE : 37,70 M€ ; CP : 25,75 M€)
Les prêts bonifiés du secteur public (PSP-B)
Répartition par géographie
En 2022, 7,5 M€ de bonification ont été utilisés pour l’activité de prêt en PSP-B classique, selon la ventilation suivante : 0,2 M€ en Guadeloupe, 0,55 M€ en Guyane, 0,37 M€ en Martinique, 3,6 M€ à La Réunion, 0,55 M€ à Mayotte, 1,7 M€ en Nouvelle-Calédonie et 0,56 M€ en Polynésie française.
Le nombre d’octrois en PSP-B (38) est en baisse par rapport à l’exercice 2021 (‑17 %). Par ailleurs, on observe une contraction des volumes d’engagements au global (‑19 %), dans des proportions toutefois variables selon les territoires. Mayotte (– 31 %) et la Guyane (‑76 %) sont les plus impactées par cette baisse.
Répartition par type de bénéficiaire
Les bénéficiaires ayant le plus bénéficié des prêts bonifiés financés par le ministère chargé des outre-mer sont les Départements et Provinces (37 M€ d’engagements), les communes (25 M€), les établissements publics (20 M€) mais également les établissements de santé et du médico-social (20 M€).
Les grandes collectivités (Collectivités uniques, Régions, Territoires, Départements et Provinces) ont mobilisé moins de prêts bonifiés qu’en 2021, avec 6 octrois pour un montant total de 2 M€. Les engagements en faveur de ces collectivités s’élèvent à 54 M€, contre 93 M€ en 2021, avec une baisse significative concernant les Régions (‑87 %).
Répartition par secteur
Les projets bonifiés financés en 2022 ont majoritairement porté sur le cofinancement des budgets d’investissement des collectivités. Ainsi, 51 % des engagements ont financé des projets d’aménagement et d’équipement (70 M€). Les autres secteurs financés sont majoritairement la cohésion sociale (31 M€) et l’eau et assainissement (4 M€).
Bonification des PSP-Vert
Les volumes d’engagement en PSP-Vert ont atteint 228 M€, en progression de 4 % par rapport à l’exercice précédent. Le nombre de concours octroyés est de 33, contre 41 en 2021. La consommation de bonification augmente de près de 12 % par rapport à 2021, à un niveau de 27 M€.
Répartition par géographie
La Réunion est le territoire présentant le plus fort volume d’engagements en PSP-Vert, avec 75 M€, suivi par la Martinique (38 M€), la Guyane (28 M€) et la Guadeloupe (20 M€). Les collectivités d’outre-mer (COM) du Pacifique ont bénéficié d’une hausse notable des engagements de l’AFD en PSP-Vert, avec +77 % pour la Nouvelle-Calédonie (34 M€) et +79 % pour la Polynésie française (31 M€).
Répartition par type de bénéficiaire
Comme en 2021, les collectivités territoriales sont les principales bénéficiaires des PSP-Vert (52 % des engagements, soit 120 M€). Toutefois, l’évolution de ces engagements connaît une importe baisse par rapport à 2021, particulièrement pour les Régions (‑73 %). Cette situation est la conséquence de la baisse globale des octrois (‑20 %) mais aussi d’une évolution à la hausse concernant les établissements de santé et du médico-social (50 M€, +100 %) et des établissements publics (21 M€, +965 %).
Répartition par secteur
Les projets bonifiés financés par les PSP-Vert en 2022 ont majoritairement porté sur le cofinancement des budgets d’investissement des collectivités. Ainsi, 48 % des engagements ont financé des projets d’aménagement et d’équipement (110 M€). Le secteur de la cohésion sociale connaît une très nette évolution à la hausse (65 M€, soit +6940 %, pour 7 octrois).
2. Contrats de redressement outre-mer (COROM) (CP : 2,2 M€)
Outre le soutien à l’assainissement de la situation financière des collectivités territoriales, financé sur l’action 6 du programme 123, le dispositif COROM, introduit en 2021, prévoit également une enveloppe de 4,5 M€ en AE=CP sur trois ans pour financer une assistance technique de l’AFD auprès des collectivités ayant signé un contrat. À ce titre, un montant de 2,2 M€ de CP a été versé en 2022.
3. Le Fonds outre-mer (FOM)
En réponse à la crise sanitaire, le dispositif a été reconduit dans le cadre du Plan de relance à hauteur de 30 M€ en AE pour 2021 et 2022 sous son appellation actuelle (« Fonds Outre-mer » - FOM).
La lettre de cadrage pour 2022 entre le ministère chargé des outre-mer et l’AFD prévoyait que les actions financées par le FOM concernent en priorité les assistances à maîtrise d’ouvrage à la mise en œuvre des projets des collectivités locales dans le cadre de leurs programmations pluriannuelles d’investissements.
Au 31 décembre 2022, l’engagement de l’enveloppe FOM a été programmé presque en intégralité par le comité de pilotage (COPIL) du FOM, hormis un reliquat de 0,89 M€. Au total, 42 projets et notes programmatiques (enveloppes décentralisées au niveau des agences locales de l’AFD regroupant différents types d’appuis à destination des collectivités) ont été autorisés au cours des quatre COPIL de l’année. Compte tenu de l’avancée de ces projets, aucun CP n’a été versé en 2022.
En termes de répartition par type d’intervention, les prestations visant à appuyer les politiques publiques consacrées à l’eau et à l’assainissement, la transition énergétique et les transports concentrent un volume financier important, respectivement, à hauteur de 1,8 M€, 1,5 M€ et 1,2 M€, soit 36 % des autorisations pour ces trois secteurs. Les autres secteurs soutenus sont le développement économique (0,66 M€ , 5 %), la santé (0,64 M€, 4 %) et les déchets (0,5 M€, 3 %). Le FOM a également soutenu la consolidation du fonctionnement interne des collectivités, sur les fonctions RH, technique et financière, à hauteur de 1,9 M€ (13 % des autorisations). Par ailleurs, les enveloppes décentralisées représentent 29 % des autorisations en 2022 (4,1 M€).
Le Fonds a soutenu en 2022 des projets régionaux structurants, tels que le financement de l’assistance à maîtrise d’ouvrage à la Communauté intercommunale des Villes solidaires (CIVIS) de La Réunion dans le cadre du projet de conception de l’extension de la station d’épuration de Pierrefonds (1,4 M€) et l’appui à la gouvernance opérationnelle et à la transition écologique et énergétique du Port Autonome de Papeete (0,8 M€).
En termes de répartition géographique, avec un volume total de plus de 4,9 M€, La Réunion représente plus d’un tiers des autorisations accordées (35 %). Mayotte et la Polynésie française concentrent respectivement 15 % (2,2 M€) et 16 % (2,2 M€) des autorisations. La répartition des financements est ensuite ventilée entre la Guadeloupe (1,3 M€, 9 %), la Guyane (1,3 M€, 9 %), la Martinique (1,3 M€, 9 %), la Nouvelle-Calédonie (0,84 M€, 6 %) et Saint-Pierre-et-Miquelon (0,1 M€, 1 %). A noter que les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ont, pour la première fois, obtenu un financement du FOM, à hauteur de 0,38 M€ pour l’appui au financement de la prestation de réalisation de leur Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET).
En termes de secteurs d’intervention, plus de 54 % des financements autorisés, soit 7,8 M€, relèvent de la composante prioritaire du FOM, soit l’appui en ingénierie aux maîtrises d’ouvrage publiques, en amont et pour la mise en œuvre concrète des projets des collectivités. Le FOM a également financé des études à hauteur de 2,4 M€, soit 17 % des autorisations. Les enveloppes décentralisées représentent 4,1 M€, soit 29 % des autorisations. Le ticket moyen des projets autorisés augmente, atteignant 0,33 M€ en 2022, contre 0,23 M€ en 2021 et 0,15 M€ en 2020. Les montants représentent néanmoins une large fourchette en termes de dimensionnement, avec des projets compris entre 0,38 M€ et 1,4 M€.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| Réalisation 2021 | Prévision LFI 2022 | Réalisation 2022 | |||
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Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ANCT - Agence nationale de la cohésion des territoires (P112) |
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| 219 592 | 199 900 |
Transferts |
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| 219 592 | 199 900 |
Atout-France (P185) |
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| 256 000 | 204 800 |
Transferts |
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| 256 000 | 204 800 |
ASP - Agence de services et de paiement (P149) | 2 804 674 | 1 034 115 |
|
| 9 152 742 | 9 342 526 |
Transferts | 2 804 674 | 1 034 115 |
|
| 9 152 742 | 9 342 526 |
ODEADOM - Office de développement de l'économie agricole d'Outre-mer (P149) | 3 000 000 | 3 000 000 |
|
| 3 000 000 | 3 000 000 |
Transferts | 3 000 000 | 3 000 000 |
|
| 3 000 000 | 3 000 000 |
ONF - Office national des forêts (P149) | 162 599 | 194 540 | 2 500 000 | 2 500 000 | -19 787 | 104 605 |
Transferts | 162 599 | 194 540 | 2 500 000 | 2 500 000 | -19 787 | 104 605 |
INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives (P175) |
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|
| -22 739 |
|
Transferts |
|
|
|
| -22 739 |
|
Musée du Louvre (P175) |
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Transferts |
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|
|
|
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|
EPCMPP - Etablissement public de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris (P131) | 60 000 | 60 000 |
|
| 60 000 | 60 000 |
Transferts | 60 000 | 60 000 |
|
| 60 000 | 60 000 |
CNSMD Paris - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (P361) |
|
|
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| 9 000 | 9 000 |
Transferts |
|
|
|
| 9 000 | 9 000 |
OFDT - Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (P129) | 10 000 | 10 000 |
|
| 10 000 | 10 000 |
Transferts | 10 000 | 10 000 |
|
| 10 000 | 10 000 |
CELRL - Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (P113) | 31 885 | 304 888 |
|
| -13 499 | 65 775 |
Transferts | 31 885 | 304 888 |
|
| -13 499 | 65 775 |
OFB - Office français de la biodiversité (P113) |
|
|
|
| 220 000 | 120 000 |
Transferts |
|
|
|
| 220 000 | 120 000 |
ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (P181) |
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| -34 700 |
|
Transferts |
|
|
|
| -34 700 |
|
INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181) |
| 26 243 |
|
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|
|
Transferts |
| 26 243 |
|
|
|
|
Parcs nationaux (P113) | 23 063 | 4 652 |
|
| 34 093 | 27 882 |
Transferts | 23 063 | 4 652 |
|
| 34 093 | 27 882 |
CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (P159) | 12 397 | 20 000 |
|
| 1 040 000 | 1 030 000 |
Transferts | 12 397 | 20 000 |
|
| 1 040 000 | 1 030 000 |
LADOM - L'agence de l'Outre-mer pour la mobilité (P138) | 13 081 288 | 13 081 288 | 28 685 080 | 28 685 080 | 23 000 000 | 23 000 000 |
Transferts | 13 081 288 | 13 081 288 | 28 685 080 | 28 685 080 | 23 000 000 | 23 000 000 |
Universités et assimilés (P150) | 546 453 | 311 970 |
|
| 493 205 | 958 730 |
Transferts | 546 453 | 311 970 |
|
| 493 205 | 958 730 |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) | 77 028 | 74 562 |
|
| 234 190 | 274 449 |
Transferts | 77 028 | 74 562 |
|
| 234 190 | 274 449 |
Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231) | 82 279 | 82 279 |
|
|
|
|
Transferts | 82 279 | 82 279 |
|
|
|
|
BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172) |
| 182 901 |
|
| 122 000 | 155 427 |
Transferts |
| 182 901 |
|
| 122 000 | 155 427 |
CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172) | 129 256 | 38 777 |
|
| 29 500 | 168 043 |
Transferts | 129 256 | 38 777 |
|
| 29 500 | 168 043 |
CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) | 131 000 | 67 800 |
|
| -77 500 | 11 000 |
Transferts | 131 000 | 67 800 |
|
| -77 500 | 11 000 |
IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172) | 142 450 | 12 500 |
|
| 180 000 | 231 995 |
Transferts | 142 450 | 12 500 |
|
| 180 000 | 231 995 |
INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172) |
|
|
|
| 700 000 |
|
Transferts |
|
|
|
| 700 000 |
|
IRD - Institut de recherche pour le développement (P172) | 667 633 | 232 222 |
|
| 163 767 | 236 804 |
Transferts | 667 633 | 232 222 |
|
| 163 767 | 236 804 |
ARS - Agences régionales de santé (P124) |
|
|
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Transferts |
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Total | 20 962 005 | 18 738 736 | 31 185 080 | 31 185 080 | 38 755 863 | 39 210 937 |
Total des transferts | 20 962 005 | 18 738 736 | 31 185 080 | 31 185 080 | 38 755 863 | 39 210 937 |
Les principaux opérateurs financés par le programme 123 sont :
l’ASP, qui a bénéficié de financements au titre de l’action n° 2 « Aménagement du territoire », d’une part dans le cadre du programme Europ’Act et d’autre part, dans le cadre des projets financés par les CCT de La Réunion et de Mayotte ;
l’INRAE et l’IRD qui ont bénéficié d’un financement au titre de l’action n° 2 « Aménagement du territoire », dans le cadre des projets financés par les CCT de la Guadeloupe, de la Guyane et de La Réunion ;
l’ODEADOM, qui a bénéficié de financements au titre de la participation du ministère des outre-mer au Programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI) sur l’action n° 2 « Aménagement du territoire » ;
LADOM, l’opérateur de la mission Outre-mer, rattaché pour sa gestion au programme 138 (cf. partie « Opérateur »). Les actions financées sur le programme 123 s’inscrivent sur l’action °3 « Continuité territoriale » ;
le CEREMA qui a bénéficié d’une subvention pour mener une étude des ponts implantés en outre-mer (action n° 2 « Aménagement du territoire ») ;
l’OFB, le CIRAD, l’IFREMER, le CELRL et les parcs nationaux qui ont bénéficié de financements au titre des actions en faveur de l’environnement, notamment dans le cadre de l’IFRECOR inscrites sur l’action n° 2 « Aménagement du territoire » ;
l’ANCT, les universités et les opérateurs d’enseignement supérieur qui participent aux actions d’études et d’évaluation du ministère des outre-mer inscrites sur l’action n° 2 « Aménagement du territoire » ;
les établissements culturels (Cité de la musique, conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris) qui participent aux actions culturelles menées par le ministère chargé des outre-mer (action n° 4 « sanitaire, social, culture, jeunesse et sports ») ;
Atout-France qui est financé au titre de l’appui au tourisme outre-mer (action n° 2 « Aménagement du territoire »).
La totalité des financements prévus en LFI 2022 au profit de l’ONF n’ont pu être mis en œuvre en raison des AE insuffisantes en fin de gestion.