OBJECTIF
1 – Renforcer l'efficacité des aides aux entreprises |
INDICATEUR mission
1.1 – Écart entre le taux de croissance des entreprises aidées par Bpifrance financement et celui des entreprises comparables
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
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Écart entre le taux de croissance de la valeur ajoutée des entreprises aidées par Bpifrance financement et le taux de croissance de la valeur ajoutée des entreprises comparables | points | 4,5 (génération 2015) | 7,8 (génération 2016) | [5 - 10] | 6,9 (génération 2017) | 6,9 (génération 2017) |
Commentaires techniques
Source des données : Le calcul est effectué par le pôle évaluation de Bpifrance sur la base d’informations fournies par les services statistiques publics, principalement l’INSEE.
Modalités de calcul :
Le périmètre des entreprises analysées est le suivant :
- Entreprises soutenues : ensemble des entreprises soutenues, une année T donnée, en garantie par Bpifrance, en excluant le fonds « création » dans la mesure où la méthodologie apparaît moins pertinente pour ces entreprises (impossibilité notamment de tenir compte de caractéristiques observables ex-ante quand la garantie est octroyée l’année de création, cf. infra). Sont exclues les entreprises dont la date de création est inconnue, les holdings, les sociétés civiles immobilières et les entreprises du secteur agricole ;
- Population de comparaison : échantillon d’entreprises non bénéficiaires de la garantie en T ayant des caractéristiques observables similaires aux entreprises soutenues (secteur, taille, âge, ratios financiers, croissance passée, soutiens préalables de Bpifrance …). Cet échantillon est reconstitué via des techniques d’appariement sur score de propension (appariement avec le plus proche voisin, avec remise).
Depuis 2021, l’indicateur d’impact mesure le différentiel de taux de croissance de la valeur ajoutée entre T‑1 (un an avant le soutien en garantie) et T+2 (deux années après) entre l’échantillon des entreprises soutenues et la population de comparaison. L’indicateur était auparavant calculé sur la période allant de T à T+2, ce qui conduisait à légèrement sous-estimer les impacts du dispositif (dans la mesure où celui-ci peut contribuer à dynamiser l’activité des entreprises bénéficiaires dès l’année de soutien).
INDICATEUR
1.2 – Écart de taux de pérennité à 3 ans des entreprises aidées
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
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Écart entre le taux de pérennité à 3 ans des entreprises nouvelles aidées par Bpifrance financement l'année de leur création et le taux de pérennité à 3 ans des entreprises créées en France | points | 5,6 (génération 2014 pour création ; 2015 pour autres) | 5,8 (génération 2014 pour création, 2016 pour autres) | [5 - 10] | 5,9 (génération 2014 pour création, 2017 pour autres) | 5,9 (génération 2014 pour création, 2017 pour les autres) |
Commentaires techniques
Source des données : Le calcul est effectué par le pôle évaluation de Bpifrance sur la base d’informations fournies par les services statistiques publics, principalement l’INSEE.
Modalités de calcul :
Le périmètre des entreprises analysées est le suivant :
- Entreprises soutenues : ensemble des entreprises soutenues, une année T donnée, en garantie par Bpifrance. Sont exclues les entreprises dont la date de création est inconnue, les holdings, les sociétés civiles immobilières et les entreprises du secteur agricole ;
- Population de comparaison : échantillon d’entreprises non bénéficiaires de la garantie en T ayant des caractéristiques observables similaires aux entreprises soutenues (secteur, taille, âge, ratios financiers, croissance passée, soutiens préalables de Bpifrance …). Cet échantillon est reconstitué via des techniques d’appariement sur score de propension (appariement avec le plus proche voisin, avec remise).
A partir de 2021, le nouvel indicateur d’impact des garanties sur la pérennité des entreprises couvre l’ensemble des bénéficiaires de garanties (et non seulement le fonds « création », comme auparavant). Son périmètre est donc plus large que celui de l’indicateur transmis jusqu’alors.
L’indicateur d’impact mesure le différentiel de taux de survie à 3 ans entre l’échantillon des entreprises soutenues et la population de comparaison :
Une entreprise est considérée pérenne à la date T si elle exerce une activité économique à cette date.
Le taux de survie est déterminé par le nombre d’entreprises pour lesquelles aucune dissolution ou radiation définitive n’a été prononcée dans les trois ans suivant l’intervention, rapporté au nombre total d’entreprises dans l’échantillon initial.
Depuis 2012, les règles de calcul de la survie des entreprises bénéficiaires sont harmonisées avec celles retenues par l’INSEE pour calculer la survie des entreprises françaises. Les dates des évènements publiées au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales / BODACC (disponible depuis 2005) qui qualifient la cessation d’activité sont désormais utilisées à la place de la date de mise en jeu de la garantie.
La reconstitution de l’échantillon contrefactuel s’appuie sur une méthodologie similaire à celle de l’indicateur précédent (appariement sur score de propension). L’analyse du fonds « création » mobilise des données spécifiques (enquête SINE de l’INSEE, qui interroge une nouvelle cohorte de créateurs d’entreprises tous les 4 ans), c’est pourquoi le nouvel indicateur se décompose en deux sous-indicateurs, s’appuyant chacun sur un périmètre et une méthodologie spécifiques :
Sous-indicateur n° 1 : L’impact des garanties sur la pérennité de l’ensemble des entreprises en excluant les entreprises en création (soit les fonds « développement », « transmission », « trésorerie »), qui reprend une méthodologie identique à celle de l’indicateur 1.1 ;
Sous-indicateur n° 2 : L’impact des garanties sur la pérennité des entreprises sur le seul périmètre du fonds « création ». L’échantillon de comparaison est ici construit à partir de la dernière vague de l’enquête SINE disponible (en l’occurrence la vague 2014), en mobilisant des techniques d’appariement. Cet impact est « figé » jusqu’à la disponibilité d’une vague de l’enquête SINE plus récente.
L’indicateur de pérennité est obtenu en calculant la moyenne de chaque sous-indicateur, pondérée par le poids de leur périmètre respectif dans le total des bénéficiaires (soit le périmètre Bpifrance des fonds « développement », « transmission », « trésorerie », d’un côté, et le périmètre du fonds « création » de l’autre).
Analyse des résultats
L’indicateur 1.1 affiche un écart de performance positif en faveur des entreprises bénéficiaires d’un prêt garanti. Les entreprises suivies par Bpifrance bénéficient d’une croissance moyenne supérieure de 6,9 points par rapport aux entreprises comparables, après un écart de 7,8 points en 2021.
Ces bons résultats se traduisent également via le taux de pérennité à trois ans des entreprises aidées (indicateur 1.2). En 2022, le taux de survie à trois ans des entreprises créées et soutenues par Bpifrance en 2017 est de 5,9 points supérieur à celui des entreprises de comparaison contre 5,6 points en 2020 et 5,8 points en 2021.
OBJECTIF
2 – Améliorer l'efficacité du soutien public à l'internationalisation des entreprises |
INDICATEUR
2.1 – Efficience du soutien public de Business France en matière d'internationalisation des entreprises
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
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Efficience du soutien public de Business France en matière d'internationalisation des entreprises | € | 26 168 | 21 335 (hors salons) 26 545 (yc. salons) | < 16 000 | 17391 | < 16 000 |
Commentaires techniques
Cet indicateur permet d’évaluer l’efficience du dispositif à partir du rapport entre :
• au numérateur, les subventions effectivement versées par l’État (programmes 134, 112 et contribution du MAA au titre du programme 149) ;
• au dénominateur, la somme des nouveaux courants d’affaires réalisés par les PME et ETI bénéficiaires de prestations individuelles ou collectives ou utilisatrices du VIE et des projets d’investissements étrangers aboutis en France accompagnés par Business France.
Des valeurs plafonds ont été définies dans le COM pour chaque année de la période 2018-2022. A compter du PAP 2020 et en lien avec le COM de l’opérateur, l’indicateur est présenté sous forme d’une valeur exprimée en euros. Par son évolution attendue à la baisse, l’indicateur reflète les priorités du Gouvernement en matière d’optimisation et de diminution de la dépense publique.
En 2021, il a été décidé de mettre en cohérence la cible de cet indicateur avec la révision des objectifs de Business France opérée dans le cadre d’un avenant au COM 2018-2022 qui prenait en compte la dégradation de la conjoncture économique liée à la crise sanitaire. Pour ce faire, la composante « salons » a été déduite de la cible initiale, l’activité « salons » de l’opérateur étant considérée comme la plus impactée par la crise sanitaire et l’agence n’ayant pas de levier sur leur reprise (la tenue des salons internationaux était dépendante des dispositifs sanitaires déployés par les pays hôtes). La cible définie dans le COM 2018-2022 de Business France n’ayant pas été modifiée, il a été décidé de ne pas réviser la cible du PAP pour 2022.
Analyse des résultats
Cet indicateur permet d’évaluer l’efficience du soutien à l’internationalisation des entreprises en calculant le montant moyen de subvention publique versée par l’État par opération d’internationalisation d’entreprise aboutie avec le concours de Business France.
En 2020, l’indicateur avait été très dégradé et s’élevait à 26 168 € de subvention par opération d’internationalisation aboutie, soit une hausse de 47 % par rapport à 2019 et un dépassement de la cible initiale de 45 %. Cette forte hausse s’expliquait par une très forte baisse du dénominateur directement imputable à la crise sanitaire (baisse des courants d’affaires export et des projets d’investissement étrangers aboutis en France) passant de 5 679 en 2019 à 3 704 en 2020, alors que dans le même temps, le montant de la subvention ne diminuait que de 4 % (‑4,1 M€).
En 2021, cet indicateur était resté stable à 26 545 € alors que l’objectif initial était de ne pas dépasser 17 000 €. Toutefois, comme précisé supra, la cible avait été révisée, en début d’année 2021, pour tenir compte de la révision des objectifs du COM de l’agence et en excluant l’activité d’accompagnement des entreprises sur des salons internationaux. Sur ce champ, l’objectif s’établissait ainsi à < 21 600 € par opération et a été atteint (21 335 €).
En 2022, l’indicateur est en forte amélioration et atteint 17 391 € par rapport à une cible non révisée de 16 000 € maximum. Bien que la cible n’ait pas été atteinte – ce qui s’explique par des résultats d’activité encore affectés par les conséquences persistantes de la crise sanitaire (annulations d’évènements) et le contexte du conflit en Ukraine -, Business France se distingue par une meilleure performance en 2022 relativement à 2021 : le coût moyen pour l’État d’une opération d’internationalisation à laquelle l’agence a apporté son concours est en effet en baisse de 34,5 % par rapport à 2021.
OBJECTIF
3 – Assurer le fonctionnement loyal et sécurisé des marchés |
INDICATEUR
3.1 – Taux de suite opérationnelle des enquêtes en matière de pratiques anticoncurrentielles
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
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Taux de suite opérationnelle des enquêtes réalisées en matière de pratiques anticoncurrentielles | % | 48 | 43 | 42 | 47 | 44 |
Commentaires techniques
L’indicateur est le taux de suite opérationnelle des enquêtes confiées aux services spécialisés que sont les brigades interrégionales d’enquêtes de concurrence (BIEC). Par suite opérationnelle, on entend les enquêtes ne débouchant pas sur un classement sans suite par la DGCCRF et relevant une pratique anti-concurrentielle (en excluant les suites données de nature pénale ou de pratiques commerciales restrictives notamment).
Source des données : système d’information de la DGCCRF.
INDICATEUR
3.2 – Taux de mise en conformité des opérateurs suite à une demande de l'administration
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
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Taux de mise en conformité des opérateurs suite à une demande de l’administration | % | 95 | 95 | 95 | 97 | 95 |
Commentaires techniques
Cet indicateur mesure la part des contre-visites (contrôles faisant suite à une injonction de mise en conformité) ne donnant pas lieu au constat d’une anomalie. Il permet de mesurer dans quelle mesure les demandes de remise en conformité adressées par l’administration sont suivies d’effet sans nécessiter de sanction plus grave, et permet donc de qualifier l’impact de l’action de la DGCCRF.
Source de données : système d’information de la DGCCRF
Analyse des résultats
Le niveau de l’indicateur 3.1 Taux de suite opérationnelle des enquêtes de pratiques anticoncurrentielles est atteint (47 %, supérieur à la cible fixée de 42 %).
Concernant l’indicateur 3.2 Taux de mise en conformité des opérateurs à la suite d’une demande de l’administration, l’atteinte de la cible (97 %, supérieur à la cible fixée de 95 %) témoigne du haut niveau de mise en conformité des opérateurs économiques, à la suite des demandes adressées par l’administration, pour remédier à un manquement en matière de protection économique ou de sécurité du consommateur. Des suites appropriées sont, en outre, mises en œuvre vis-à-vis du professionnel lorsque la contre-visite donne lieu à de nouveaux constats d’anomalies.