$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#139)

$@FwLOVariable(libelleProg#Enseignement privé du premier et du second degrés)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire

 
 

INDICATEUR

1.1 – Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 "les langages pour penser et communiquer" du socle commun

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit (domaine 1)

%

89,4

Sans objet

Sans objet

Sans objet

95

Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (domaine 1)

%

85,9

Sans objet

Sans objet

Sans objet

90

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ – MESR - SG-DEPP

Champ : enseignement privé sous contrat, France Métropolitaine + DROM hors Mayotte

Mode de calcul :

L’indicateur « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer « du socle commun » se fonde sur une évaluation triennale réalisée à la fin de chaque cycle (CE2 en 2017 et en 2020, 6e en 2018 et en 2021, 3e en 2019 et en 2022). Cette évaluation rend compte non seulement de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture mais aussi de la redéfinition des cycles, notamment du cycle 3 (CM1, CM2, 6e) qui concrétise la continuité école-collège.


Cette évaluation limitée au domaine 1 porte sur deux composantes de ce domaine : « Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit » et « Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ». L’échantillon national constitué de 15 000 élèves permet de rendre les intervalles de confiance négligeables.


L’indicateur relatif à l’évaluation de CE2 a été renseigné au RAP 2020. Il sera renseigné au RAP 2023.

 

INDICATEUR

1.2 – Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 "les langages pour penser et communiquer" du socle commun

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit (domaine 1)

%

Sans objet

90,2 (+/- 2,4)

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (domaine 1)

%

Sans objet

84,9 (+/- 3,1)

Sans objet

Sans objet

Sans objet

 

Commentaires techniques

Source des données  : MENJ – MESR - SG-DEPP

Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DROM hors Mayotte

Mode de calcul :

L’indicateur « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun » se fonde sur une évaluation triennale réalisée à la fin de chaque cycle (CE2 en 2017 et en 2020, 6e en 2018 et en 2021, 3e en 2019 et en 2022). L’indicateur relatif à l’évaluation de 6e a été renseigné au RAP 2021. Cette évaluation rend compte non seulement de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, mais aussi de la redéfinition des cycles, notamment du cycle 3 (CM1, CM2, 6e) qui concrétise la continuité école-collège.


Cette évaluation également limitée au domaine 1 porte sur deux composantes du domaine « comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit » et « comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ».


La taille de l’échantillon permet de rendre les intervalles de confiance négligeables.

 

INDICATEUR

1.3 – Proportion d'élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Total

%

3,8

4,1

3

4,6

3

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ – MESR – SG-DEPP

Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DROM

Mode de calcul :

- numérateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6ème hors section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) dans les établissements publics et privés, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » ;

- dénominateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6e hors SEGPA dans les établissements publics et privés.

Cet indicateur apprécie globalement la fluidité des parcours scolaires en école élémentaire dans les établissements privés sous contrat. Les données sont extraites des bases élèves établissements (BEE) qui alimentent les bases élèves académiques (BEA). 

 

Analyse des résultats

Introduit au PAP 2017 pour tenir compte de la mise en œuvre du nouveau socle commun (socle commun de connaissances, de compétences et de culture) et de la redéfinition des cycles d’enseignement à la rentrée scolaire 2016, l’indicateur 1.1 mesure la « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer « du socle commun ». Du fait de la périodicité triennale retenue, la dernière évaluation des performances des élèves en fin de CE2 a été faite en 2020 et, en conséquence, aucune évaluation n’a été faite en 2021 et 2022, ce qui rend l’analyse sans objet. La prochaine mesure sera évaluée en 2023.

 

Les réalisations 2020 se situent, pour les deux composantes de cet indicateur, en deçà de la prévision 2020 qui avait été placée, il convient de le relever, à un niveau ambitieux. Ainsi, sur la maîtrise de la langue française, l’écart à la prévision est de ‑3,1 points (89,4 % contre une prévision de 92,5 % au PAP 2020). Sur la maîtrise des langages mathématiques, scientifiques et informatiques, l’écart à la prévision est de ‑4,1 points (85,9 % contre une prévision de 90 % au PAP 2020).

 

Concernant l’indicateur 1.2 « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun », la réalisation 2021 se situe, pour les deux composantes de cet indicateur, en deçà de la prévision qui avait été réalisée. Pour la composante « comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit », cette proportion, qui s’élève à 90,2 % sur le champ de l’enseignement privé sous contrat, est inférieure de 0,8 point à la prévision faite au PAP 2021, soit une réalisation très légèrement inférieure. Pour information, cette proportion s’élevait à 89,8 % lors de l’évaluation conduite en 2018.

 

S’agissant de la composante « Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques », le résultat 2021 est, quant à lui, nettement en-dessous de la prévision effectuée puisque la proportion d’élèves qui la maîtrise, en fin de sixième, est, pour l’ensemble des établissements privés sous contrat, de 84,9 %, soit 8,1 points de moins que la prévision qui avait été fixée au PAP 2021. Pour information, la réalisation s’élevait à 86,9 % lors de l’évaluation conduite en 2018. La prochaine mesure de l’indicateur 1.2 sera évaluée en 2024, ce qui rend sans objet la réalisation 2022.

 

L’indicateur 1.3 « Proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard » mesure la fluidité des parcours scolaires. Depuis l’année 2016, cette proportion avait connu une baisse continue et significative (6,9 % en 2016, 5,8 % en 2017, 5,3 % en 2018, 4,5 % en 2019 et 3,8 % en 2020). L’année 2021 s’inscrit en rupture avec cette tendance, car cette proportion connaît une légère hausse par rapport à l’année 2020 (4,1 % en 2021). Cette hausse se poursuit en 2022 (+0,5 point) et se situe nettement au-dessus de la prévision (4,6 % contre une prévision de 3 % au PAP 2022).

 

La poursuite en 2022 de la hausse de cette proportion semble traduire les impacts de la crise sanitaire sur les conditions d’apprentissage dans le premier degré qui ont favorisé les difficultés scolaires rencontrées par certains élèves. Ce constat renforce la pertinence de la maîtrise des fondamentaux dans le premier degré qui doit rester l’objectif prioritaire afin de permettre la meilleure entrée des élèves au collège.

 

Les actions menées en faveur de la réussite des élèves rencontrant des difficultés scolaires vont se poursuivre et s’intensifier afin d’atteindre progressivement la cible fixée pour 2023 (3 %). Plusieurs dispositifs continuent d’être déployés et seront renforcés :

 

  • les évaluations nationales en CP, mi-CP, CE1 et 6e instituées afin de répondre aux besoins de chaque élève et de lutter efficacement contre la difficulté scolaire avant qu’elle ne s’installe ;

  • les heures d’accompagnement pour résorber les difficultés de lecture et de compréhension de l’écrit tels que les activités pédagogiques complémentaires dans le premier degré ;

  • des dispositifs innovants visant à inscrire les apprentissages dans une continuité avec les temps non scolaires tels que les stages de remise à niveau durant les vacances scolaires, les stages de réussite ou encore le dispositif dit « Vacances apprenantes - École ouverte » qui a fait l’objet d’une reconduction à l’été 2021 afin de permettre aux élèves (du CP à la terminale) de bénéficier de soutien scolaire et d’activités pédagogiques diversifiées pendant les vacances.

 

 

OBJECTIF    

2 – Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l'obtention des diplômes correspondants

 
 

INDICATEUR

2.1 – Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 "les langages pour penser et communiquer" du socle commun

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit (domaine 1)

%

Sans objet

Sans objet

95

93,3

Sans objet

Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (domaine 1)

%

Sans objet

Sans objet

86

86,2

Sans objet

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ – MESR - SG-DEPP

Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DROM hors Mayotte

Mode de calcul :

L’indicateur « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du socle commun » se fonde sur une évaluation triennale réalisée à la fin de chaque cycle (CE2 en 2017 et en 2020, 6e en 2018 et en 2021, 3e en 2019 et en 2022). L’évaluation de fin de 3e (fin de cycle 4) a été conduite en 2019 : les résultats en sont restitués dans le tableau ci-dessus. Cette évaluation rend compte non seulement de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, mais aussi de la redéfinition des cycles, notamment du cycle 4 (5e, 4e et 3e) constituant le cycle des approfondissements.


Cette évaluation de fin de 3e est limitée au domaine 1 et porte sur deux composantes du domaine : « comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit » et « comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ».


La taille de l’échantillon constitué de 15 000 élèves permet de rendre les intervalles de confiance négligeables.


Les indicateurs sont présentés avec leur intervalle de confiance à 95 %, indiquant la marge d’incertitude liée à l’échantillonnage.

 

INDICATEUR

2.2 – Mixité des filles et des garçons en terminale

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Proportion de filles en terminale STI2D

%

6,5

7,2

7,5

7,4

9

Proportion de garçons en terminale ST2S

%

15,3

15,4

17

16,1

17,5

Proportion de filles en terminale professionnelle des spécialités de la production

%

11,9

11,6

12,5

12,3

13,5

Proportion de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales

%

10,4

10,9

12

11,2

12,5

Proportion de filles ayant choisi la spécialité Mathématiques en terminale générale

%

41,3

39,7

36

40,7

42

Proportion de garçons ayant choisi la spécialité Histoire-géographie-géopolitique-sciences politiques en terminale générale

%

38

38,3

25

38,7

40

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ–DEPP

Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DROM

Mode de calcul :

Pour les 1er et 3e sous-indicateurs, il s’agit du rapport entre le nombre de filles inscrites dans les classes terminales visées * 100, et les effectifs totaux de ces classes.

 

Symétriquement, pour les 2e et 4e sous-indicateurs, il s’agit du rapport entre le nombre de garçons inscrits dans les classes terminales visées * 100, et les effectifs totaux de ces classes. 

 

STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable.

ST2S : sciences et technologies de la santé et du social.

Les sous-indicateurs relatifs à la terminale L et à la terminale S sont devenus sans objet à la rentrée 2020, du fait de la réforme du baccalauréat général ayant entraîné la disparition des séries ES, L et S.

 

INDICATEUR

2.3 – Taux d'accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d'un cycle de formation

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde GT

%

92,4

91,6

93,5

89

92

Taux d'accès au diplôme de CAP des élèves de première année de CAP par la voie scolaire

%

81,4

71,1

77

Non déterminé

75

Taux d'accès au diplôme de CAP des élèves de première année de CAP par apprentissage

%

64,2

Non connu

65

Non déterminé

64

Taux d'accès au baccalauréat des élèves de seconde professionnelle par la voie scolaire

%

76,4

67,6

74

63,8

72

Taux d'accès au baccalauréat des élèves de seconde professionnelle par l'apprentissage

%

41,6

Non connu

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Taux d'accès au BTS des élèves de première année de BTS par la voie scolaire

%

77,6

76,2

76

Non déterminé

76,5

Taux d'accès au BTS des élèves de première année de BTS par apprentissage

%

74

Non déterminé

73

Non déterminé

70

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ–DEPP

Champ : établissements du second degré public et privé dépendant du MENJ, France métropolitaine + DROM

Mode de calcul :

Taux d’accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique (GT)

Cet indicateur mesure la capacité des lycées d’enseignement général et technologique à conduire leurs élèves de seconde jusqu’à l’obtention du baccalauréat, même au prix d’un éventuel redoublement.

Il ne s’agit pas du taux d’accès au baccalauréat d’une promotion d’élèves de seconde, mais d’un taux d’accès transversal, produit des taux d’accès de seconde en première, de première en terminale et de terminale au baccalauréat, l’année scolaire considérée. Par exemple, un élève de seconde générale et technologique en 2020-2021 a 91,6 % de chances d’obtenir le baccalauréat général ou technologique, en appliquant à sa scolarité au lycée les mêmes taux de passage en classe supérieure et de redoublement que ceux constatés en 2018 et 2019, ainsi que les mêmes taux de réussite au baccalauréat que ceux de la session 2021.

 

Taux d’accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de première année des cycles de formation correspondants

Les sous-indicateurs (CAP, baccalauréat professionnel et BTS) sont calculés selon le même principe. Ils mesurent la capacité des lycées et des centres de formation d’apprentis (CFA) à conduire leurs élèves et apprentis tout au long d’un cycle de formation au CAP, au baccalauréat professionnel ou au BTS, jusqu’à l’obtention du diplôme.

Il ne s’agit pas du taux d’accès au diplôme d’une cohorte réelle d’élèves, mais d’un taux fictif, obtenu en effectuant le produit de taux d’accès intermédiaires observés la même année, pour des élèves de niveaux différents.

Ainsi, pour le CAP, l’indicateur se fonde sur les taux d’accès de 1re année en 2e année, et de 2e année au diplôme du CAP l’année scolaire considérée : dire que le taux d’accès au CAP des élèves de 1re année de CAP par la voie scolaire est de 71,1 % en 2021 signifie qu’un élève de 1re année de CAP sous statut scolaire en 2020-2021 a 71,1 % de chances d’obtenir le CAP, s’il rencontre dans sa scolarité au lycée professionnel les mêmes taux de passage en classe supérieure et de réussite à l’examen que ceux constatés en 2021.

 

En ce qui concerne l’apprentissage, les réalisations de l’année N ne sont connues qu’au 4e trimestre de l’année N+1 (4e trimestre 2023 pour les taux d’accès 2022).

 

INDICATEUR

2.4 – Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Total

%

8,2

7,8

6

7,2

7

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ – MESR – SG-DEPP

Champ : enseignement privé sous contrat, hors section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) pour le collège, France métropolitaine + DROM

Mode de calcul : indicateur construit à partir du nombre d’élèves en 3e dans les établissements privés sous contrat, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » (14 ans à l’entrée en troisième).

Total : élèves de 3e dans le privé sous contrat et ayant au moins un an de retard / entrant en 3e dans le privé sous contrat.

 

Analyse des résultats

Ce second objectif évalue la capacité du système éducatif à former des élèves, avec des compétences et des diplômes leur permettant une insertion sociale et professionnelle de qualité.


Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, entré en vigueur à la rentrée scolaire de septembre 2016, implique une acquisition progressive et continue des connaissances et des compétences par l’élève, comme le rappelle l’intitulé des cycles d’enseignement de la scolarité obligatoire que le socle commun oriente : cycle 2 des apprentissages fondamentaux, cycle 3 de consolidation (jusqu’en fin de 6e) et cycle 4 des approfondissements (de la 5e à la 3e).


L’indicateur 2.1 « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 " les langages pour penser et communiquer " du socle commun » a été mesuré pour la première fois en 2019 et a donc concerné les élèves ayant bénéficié des nouveaux programmes et de la réforme du collège. La réalisation 2022 montre une amélioration de la performance des élèves concernant la première des deux composantes de l’indicateur, « Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit » (93,3 % en 2022 contre 90,4 % en 2019). Concernant la deuxième composante, « Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques », les résultats sont également nettement meilleurs et la cible fixée pour 2022 a été dépassée de 0,2 points (86,2 % en 2022 contre 81 % en 2019).


Conformément à l’article L.121-1 du code de l’éducation, modifié par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, les collèges et les lycées doivent contribuer à favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d’orientation. Or, des différences persistent dans l’orientation et le choix des spécialités reste marqué par des stéréotypes.

Les réalisations 2022 de la totalité des sous-indicateurs de l’indicateur 2.2 « Mixité des filles et des garçons en terminale » sont en progression. La tendance à la hausse observée depuis les réalisations 2020 révèle qu’un changement structurel s’opère progressivement en matière de choix d’orientation des filles et des garçons, bien que ceux-ci restent encore fortement liés au genre.

La proportion de filles ayant choisi la spécialité Mathématiques en terminale générale (sous-indicateur 2.2.5) atteint 40,7 % en 2022, ce qui est supérieur à la réalisation 2021 (39,7 %) et à la cible fixée pour 2022 (+4,7 points). La proportion de garçons ayant choisi la spécialité Histoire-géographie-géopolitique-sciences politiques en terminale générale (sous-indicateur 2.2.6) en 2022 est également en hausse : elle représente 38,7 % en 2022 contre 38,3 % en 2021, soit 13,7 points au-dessus de la cible fixée pour 2022.

S’agissant des autres sous-indicateurs, ceux-ci connaissent tous des réalisations 2022 supérieures à celles observées en 2021 et dessinent une tendance de hausse progressive et structurelle. Le sous-indicateur 2.2.1 « Proportion de filles en terminale STI2D » (7,4 %) est en hausse de 0,2 point par rapport à la réalisation 2021 (7,2 %). A l’instar de ce sous-indicateur, la réalisation 2022 du sous-indicateur 2.2.2 « Proportion de garçons en terminale ST2S » (16,1 %) connaît également une progression (+0,7 point par rapport à l’année 2021), de même que le sous-indicateur 2.2.4 « Proportion de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales » (11,2 % en 2022 soit +0,3 point par rapport à l’année 2021).

Ces résultats attestent, à travers l’émergence de cette tendance positive, de la pertinence et de la nécessité de poursuivre et d’intensifier les dispositifs mis en place, au cours des dernières années, et qui s’inscrivent dans l’objectif de concourir au renforcement de la mixité dans les différentes filières (dont l’éducation au respect mutuel, « parcours d’avenir », les programmes d’enseignement tels que l’enseignement moral et civique destiné à lutter contre les stéréotypes de genre pour aboutir à l’égalité professionnelle des hommes et des femmes, …).


Le dispositif d’orientation progressive au lycée, un accompagnement renforcé de l’élève et le parcours « Avenir » de la 6e à la terminale offrent à tous les élèves la possibilité de découvrir le monde professionnel et de se construire un parcours choisi au lycée, ainsi qu’un projet professionnel ou de poursuite d’études. La réforme du lycée et du baccalauréat général et technologique, entrée en vigueur à la rentrée 2019, ainsi que la transformation déjà engagée de la voie professionnelle viennent conforter ces dispositifs, ce qui devrait contribuer à une augmentation régulière du « Taux d’accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis en première année d’un cycle de formation » mesuré par l’indicateur 2.3.


Tous les « Taux d’accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d’un cycle de formation » ne sont pas encore disponibles au moment de la rédaction du RAP 2022.


Néanmoins, il convient de relever, d’une part, que le taux d’accès au baccalauréat général ou technologique pour les élèves de seconde générale ou technologique connaît, à nouveau, une baisse en se situant à 89 % (contre 91,6 % en 2021 et 92,4 % en 2020) et, d’autre part, que le taux d’accès, par voie scolaire, au baccalauréat professionnel est également à la baisse. Les taux qui n’avaient pas été renseignés au moment du RAP 2021 montrent en revanche que l’accès au diplôme par la voie de l’apprentissage affiche une tendance à la hausse entre 2020 et 2021. En effet, concernant les élèves de première année de BTS en apprentissage, le taux d’accès au diplôme passe de 74 % en 2020 à 76,8 % en 2021. La réalisation 2022 n’est pas encore déterminée mais elle sera vraisemblablement supérieure à la cible 2022 fixée à 73 %. De même, le taux d’accès au diplôme des élèves de seconde professionnelle par la voie de l’apprentissage s’est amélioré entre 2020 et 2021 en passant de 41,6 % à 49 %. Ce qui laisse, d’ores et déjà, envisager que la cible 2023 sera largement dépassée (44 %).


L’efficacité du second degré se mesure également à sa capacité à faire réussir les élèves sans allongement de la durée de leur scolarité. Pour les établissements d’enseignement privé sous contrat, la fluidité des parcours scolaires s’améliore comme vient en témoigner les réalisations observées au cours des dernières années de l’indicateur 2.4 « Proportion d’élèves entrant en 3e avec au moins un an de retard ».


La proportion d’élèves en retard à l’entrée en troisième a connu une diminution progressive (12 % en 2017, 10,4 % en 2018, 9,3 % en 2019, 8,2 % en 2020 et 7,8 % en 2021). La réalisation 2022 s’inscrit dans cette tendance de baisse structurelle avec une proportion de 7,2 % d’élèves entrant en troisième avec au moins un an de retard soit 1,2 point au-dessus de la prévision. Cette diminution structurelle de ce taux de redoublement permet d’attester de l’efficacité des actions entreprises et des dispositifs déployés au cours des dernières années dont, en particulier, les dispositifs d’accompagnement des élèves (« devoirs faits » mis en place depuis l’automne 2017 dont l’objectif est de faire bénéficier les collégiens d’une aide appropriée et de contribuer à réduire ou atténuer les difficultés scolaires, l’accompagnement personnalisé pour les classes du collège et la mise en place de stages de réussite scolaire pour les collégiens en difficultés ou encore le livret scolaire unique).


En outre, toujours dans ce but de favoriser la fluidité des parcours scolaires, l’article D. 331-62 du code de l’éducation prévoit que le redoublement ne peut être décidé par le chef d’établissement qu’à titre exceptionnel. Depuis 2018, le dispositif de prévention et d’accompagnement de la mise en œuvre du redoublement est déployé afin d’identifier et de résoudre les difficultés d’apprentissage le plus tôt possible (décret n° 2018-119 du 20 février 2018 relatif au redoublement). Ainsi, des mesures d’accompagnement pédagogique sont mises en place en cours d’année scolaire lorsque des difficultés importantes d’apprentissage sont détectées. Le redoublement ne peut intervenir que lorsque ces mesures n’ont pas permis de résoudre les difficultés constatées, et après une phase de dialogue avec les élèves concernés et leurs représentants légaux.




 

OBJECTIF    

3 – Favoriser la poursuite d'études ou l'insertion professionnelle des jeunes à l'issue de leur scolarité secondaire

 
 

INDICATEUR

3.1 – Poursuite d'études des nouveaux bacheliers

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur.

%

76,9

78,4

83

Non déterminé

82

Taux de poursuite des filles

%

77,5

80,8

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Taux de poursuite des garçons

%

72

75,9

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Taux de poursuite dans les 4 filières de l’enseignement supérieur des nouveaux bacheliers issus de familles appartenant à des PCS défavorisées

%

61,8

60,2

67

Non déterminé

64

Proportion d'élèves de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)

%

8,7

7,5

12

Non déterminé

11

Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT.

%

11,6

14,5

16

Non déterminé

17

Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS.

%

34,5

38,3

37

Non déterminé

39,5

 

Commentaires techniques

– Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur

Source des données : MESR-DGESIP-DGRI SIES et MENJ-DEPP

Champ : bacheliers des établissements publics (y compris de ceux qui relèvent du ministère de l’agriculture) et privés France métropolitaine + DROM.

Mode de calcul :

Établissements d’enseignement supérieur quel que soit le ministère de tutelle. Les réalisations ne tiennent pas compte des bacheliers étudiant dans l’enseignement supérieur à l’étranger. En STS il est tenu compte des poursuites d’études des bacheliers (toutes séries) par voie d’apprentissage.

– Systèmes d’information SCOLARITÉ, SISE et SIFA.

– Enquêtes auprès des effectifs et diplômés des écoles de commerce et des autres écoles (juridiques, etc.), des établissements d’enseignement supérieur privés, des écoles de formation sanitaire et sociale et des écoles d’enseignement supérieur artistique.

– Système d’information SAFRAN du ministère en charge de l’agriculture.

– Numérateur : 100 x bacheliers de la session N inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur public et privé l’année scolaire N / N+1 ;

– Dénominateur : bacheliers session N.


Les remontées des effectifs d’étudiants dans l’enseignement supérieur sont réalisées à partir d’une dizaine d’enquêtes qui se déroulent en avril N+1. La synthèse de toutes les données recueillies concernant l’année scolaire N/N+1 (pour les élèves qui ont obtenu leur bac l’année N) est effectuée en juin N+1. C’est à partir de cette synthèse que l’on calcule le taux de poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur, disponible en juin N+1.


– Taux de poursuite dans les 4 principales filières de l’enseignement supérieur des nouveaux bacheliers issus de familles appartenant à des PCS défavorisées

Source des données  : MENJ – DEPP, SIES.

Champ  : bacheliers des établissements publics et privés de France métropolitaine + DROM (hors ceux qui relèvent du ministère de l’agriculture).

Mode de calcul :

Il s’agit des bacheliers inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur l’année suivant l’obtention du baccalauréat dans une des quatre filières principales : université, IUT, STS ou CPGE ayant un parent appartenant à la catégorie PCS défavorisée. La PCS est celle du candidat au moment de l’inscription au baccalauréat. La PCS défavorisée appartient aux modalités Ouvriers, retraités (ouvriers et employés), chômeurs et autres personnes sans activité professionnelle.

 – Systèmes d’information du SIES : SISE, et de la DEPP : SCOLARITÉ et SI OCEAN – examens et concours.

– Numérateur : 100 x bacheliers de la session N inscrits en formation initiale dans un établissement d’enseignement supérieur public et privé, dans une des quatre filières que sont l’université, l’IUT, une STS ou une CPGE, l’année scolaire N / N+1 (En STS, il n’est pas tenu compte des poursuites d’études des bacheliers (toutes séries) par voie d’apprentissage)

– Dénominateur : bacheliers session N appartenant à une PCS défavorisée, hors bacheliers agricoles.

Biais possibles :

Cet indicateur est à différencier de celui du taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur pour toutes les filières. Celui-ci comprend les autres filières que sont les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce, les écoles sanitaires et sociales, les écoles d’arts, les apprentis inscrits en BTS et les bacheliers agricoles. Les numérateurs et dénominateurs ne sont pas les mêmes.

Le fait de ne pas avoir les étudiants inscrits dans d’autres filières, notamment en écoles privées (commerce, ingénieurs, etc.), peut être un biais réel à cet indicateur, car on suppose que les PCS défavorisées sont moins fréquentes chez les parents d’étudiants inscrits dans le secteur privé, ce qui augmente la valeur de l’indicateur.


– Proportion d’enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de CPGE

Source des données : MENJ – DEPP, SIES.

Champ : privé, France métropolitaine + DOM, étudiants en première et seconde année de CPGE.

Mode de calcul : il s’agit de la proportion d’étudiants en classes préparatoires et issus de familles appartenant aux professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) défavorisées parmi l’ensemble des étudiants en classes préparatoires. Cette proportion est obtenue en calculant le rapport du nombre d’étudiants de cette PCS en classes préparatoires sur le nombre d’étudiants en classes préparatoires de ce même champ.


– Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT

Source des données : MENJ – DEPP, SIES.

Champ : public + privé, France Métropolitaine + DOM.

Mode de calcul : ce taux est calculé comme suit : (bacheliers technologiques de la session N inscrits en IUT l’année N / N+1) x 100 / (bacheliers technologiques session N). L’exploitation des différentes sources comporte des risques de double-comptes.


– Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS

Source des données : MENJ – DEPP, SIES.

Champ : public + privé, France Métropolitaine + DOM.

Mode de calcul : ce taux est calculé comme suit :

Numérateur : bacheliers professionnels, par voie scolaire ou par voie d’apprentissage, de l’académie de la session N s’inscrivant l’année N / N+1 dans les établissements STS publics (y compris STS du ministère chargé de l’agriculture) et privés - quelle que soit l’académie d’inscription en STS.

Dénominateur : bacheliers professionnels de l’académie de scolarisation session N. Ce taux ne tient pas compte des inscriptions en STS dans le cadre de poursuites d’études sous contrat de professionnalisation.

 

INDICATEUR

3.2 – Taux d’emploi 6 mois après la sortie de formation selon le diplôme préparé

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

a) Taux d'emploi 6 mois après la sortie de formation des élèves de CAP ayant obtenu le diplôme

%

27

24,7

29

24,9

30

b) Pour information : Taux d'emploi 6 mois après la sortie de formation des élèves de CAP n'ayant pas obtenu le diplôme

%

15

14,1

Sans objet

14,8

Sans objet

c) Taux d'emploi 6 mois après la sortie de formation des élèves de baccalauréat professionnel ayant obtenu le diplôme

%

39

35,7

43

35,7

43

d) Pour information : Taux d'emploi 6 mois après la sortie de formation des élèves de baccalauréat professionnel n'ayant pas obtenu le diplôme

%

30

27,7

Sans objet

27,9

Sans objet

e) Taux d'emploi 6 mois après la sortie de formation des élèves de BTS ayant obtenu le diplôme

%

56

52,6

58,5

52,8

60

f) Pour information : Taux d'emploi 6 mois après la sortie de formation des élèves de BTS n'ayant pas obtenu le diplôme

%

49

47,2

Sans objet

46,6

Sans objet

 

Commentaires techniques

Source des données : Ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion - DARES et MENJ - DEPP, dispositif InserJeunes

 

Champ  : Sortants en année N d’une dernière année de formation professionnelle en lycée public ou privé sous contrat, six mois après la fin des études ; FM + DROM hors Mayotte. Les formations prises en compte sont les CAP, baccalauréats professionnels, BTS, Mentions complémentaires de niveau IV et V dispensés dans les EPLE publics et privés sous contrat sous tutelle du ministère de l’éducation nationale.

 

Mode de calcul : Le dispositif InserJeunes permet de rendre compte de l’insertion professionnelle des sortants de formation professionnelle en lycée ou en apprentissage. Par l’appariement de fichiers de suivi des scolarités et des Déclarations Sociales Nominatives, il permet de déterminer si les élèves inscrits en année terminale d’une formation professionnelle sont sortis du système éducatif ou s’ils poursuivent leurs études, que ce soit en apprentissage ou en voie scolaire, dans le secondaire ou le supérieur en France. Sont considérés comme sortants les élèves qui ne sont plus inscrits en formation l’année scolaire suivante. Puis, pour les sortants, il permet de déterminer s’ils occupent un emploi salarié 6 mois après la sortie.

Les types d’emploi retenus pour le calcul du taux d’emploi des sortants sont les suivants :

-CDI : contrats à durée indéterminée (y compris de chantier ou d’opération), fonctionnaires

-CDD : contrats à durée déterminée

-Intérim : contrats de travail temporaire

-Contrat de professionnalisation

-Autres (ex : conventions de stage, CDD intermittent, volontariat de service civique...) Dans le cas de cumul de plusieurs contrats, un seul a été retenu (en priorité le CDI s’il y en a un, sinon le contrat le plus long).

Le taux d’emploi des sortants d’un niveau de formation donné est le ratio entre l’effectif de sortants de ce niveau en emploi salarié et l’effectif de sortants du même niveau.

 

Analyse des résultats

Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes, à l’issue de leur scolarité secondaire, est le troisième objectif du programme « Enseignement privé du premier et du second degré ».


Comme indiqué au RAP 2021, les dernières réalisations relatives au taux de « Poursuite des nouveaux bacheliers » dans l’enseignement supérieur (indicateur 3.1) ne sont pas disponibles lors de la rédaction du rapport annuel de performances. Elles le seront au RAP 2023. Les réalisations 2021 indiquaient une hausse de la proportion de bacheliers accédant à l’enseignement supérieur (78,4 % contre 76,9 % en 2020) aussi bien chez les filles que chez les garçons, par rapport à l’année 2020.


La loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et la recherche qui instaure un pourcentage minimal de bacheliers professionnels pour l’accès aux sections de techniciens supérieurs et de bacheliers technologiques dans les instituts universitaires de technologie, a permis la hausse progressive du taux de bacheliers technologiques poursuivant en DUT et du taux de bacheliers professionnels poursuivant en BTS.


La proportion d’élèves de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) est en baisse (7,5 % contre 8,7 % en 2020) et la prévision 2021 qui apparaissait ambitieuse n’a pas été réalisée. Le taux de poursuite dans les 4 filières de l’enseignement supérieur des nouveaux bacheliers issus de familles appartenant à des PCS défavorisées est également en légère baisse (61,8 % contre 60,2 % en 2020). La hausse prévue n’a pas eu lieu en 2021.

 Au vu de ces réalisations, les cibles fixées pour 2022 et 2023 seront difficilement atteignables pour ces deux sous-indicateurs.


La circulaire n° 2013-0012 du 18 juin 2013 a eu pour objet de présenter les modalités de collaboration de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur dans la construction du continuum de formation, articulant les trois années qui précèdent et les trois années qui suivent le baccalauréat. Placée sous la responsabilité du ministère de l’éducation nationale et s’appuyant sur les recteurs, la politique d’orientation des lycéens vers l’enseignement supérieur se décline sur le territoire académique et régional afin de pouvoir poursuivre la hausse du niveau de qualification des jeunes.


L’indicateur 3.2 « Taux d’emplois 6 mois après la sortie de formation selon le diplôme préparé » a été nouvellement introduit dans le PAP 2022 en lieu et place de l’indicateur « Écarts de pourcentage entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée selon le niveau de diplôme, et les 25-49 ans en situation d’emploi ».


Il est basé sur le dispositif InserJeunes, qui permet de rendre compte de l’insertion professionnelle des sortants de formation professionnelle en lycée. La première mesure du taux d’emploi, utilisée pour cet indicateur, est réalisée 6 mois après la sortie de formation, puis renouvelée 12, 18 et 24 mois après cette sortie. Outre les taux d’emploi après la sortie de formation, le dispositif InserJeunes constitue un outil permettant aux jeunes de mieux préparer leur projet de formation, dans la mesure où il permet de calculer et de diffuser (sous réserve d’effectifs suffisants) pour chaque établissement des indicateurs relatifs aux taux de poursuite d’études, d’interruption en cours de formation, et à la valeur ajoutée de l’établissement sur le taux d’emploi.


Les réalisations 2021 ont révélé que le taux d’emploi est corrélé avec le niveau d’éducation. Les taux légèrement à la hausse en 2022 laissent envisager une évolution positive dans les années à venir bien que les prévisions n’aient pas été réalisées. Seul le taux d’emploi des élèves issus des sections de techniciens supérieurs et n’ayant pas obtenu leur diplôme régresse entre 2021 et 2022 pour la deuxième année consécutive (46,6 % en 2022 contre 47,2 % en 2021 et 49 % en 2020).

 

OBJECTIF    

4 – Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l'ensemble du territoire

 
 

INDICATEUR

4.1 – Scolarisation des élèves en situation de handicap dans l'enseignement primaire et secondaire

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

1. 1er degré - Taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS écoles

%

86

84,1

88

83

88,5

2. 1er degré - Pour information : Nombre de notifications d’affectation en ULIS écoles

Nb

3 721

3 774

Sans objet

3774

Sans objet

3. 1er degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de l'école primaire

%

2,2

2,3

Sans objet

2,4

Sans objet

4. 2nd degré - Taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS

%

82,4

80,5

85

78,3

86

5. 2nd degré – Pour information : Nombre de notifications d’affectation en ULIS

Nb

6 190

6 505

Sans objet

6869

Sans objet

6. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de collège

%

2,9

3,1

Sans objet

3,4

Sans objet

7. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de LEGT

%

1,4

1,4

Sans objet

1,5

Sans objet

8. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de LP

%

5,3

6,2

Sans objet

7,1

Sans objet

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ – MESR – SG-DEPP, DGESCO

Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DROM

Mode de calcul :

Sous-indicateurs 1 et 4 : les taux de couverture des notifications d’affectation en unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) écoles et en ULIS des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) rapportent les nombres d’élèves scolarisés, soit en ULIS école soit en ULIS (avec une notification d’affectation en ULIS école ou ULIS 2d degré), au nombre total de notifications d’affectation, soit en ULIS école soit en ULIS, exprimés en pourcentage (100 x nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en ULIS école ou en ULIS / nombre de notifications d’affectation en ULIS école ou en ULIS).


L’enquête en ligne DEPP – DGESCO sur la scolarisation des élèves en situation de handicap, remplies par les enseignants référents de ces élèves, permettent de savoir quels élèves étaient scolarisés en ULIS école ou en ULIS, et de comptabiliser le nombre des notifications correspondantes, nécessaire au calcul du taux de couverture. Cette enquête est arrêtée au 15 novembre de l’année N.


Sous-indicateurs 2 et 5 : le nombre de notifications d’affectation en ULIS école ou en ULIS est donné pour information, de manière à pouvoir interpréter l’évolution du taux de couverture ; il est disponible en janvier n+1 pour l’année scolaire n/n+1.


Sous-indicateurs 3, 6, 7 et 8 : les proportions d’élèves en situation de handicap parmi les élèves sont calculées ainsi : 100 x nombre d’élèves en situation de handicap / nombre total d’élèves. Ces proportions connaissent un plafond mécanique, lié à la part de ces élèves dans la population globale ; elles sont donc données pour information et ne sauraient être assorties d’un ciblage.

 

INDICATEUR

4.2 – Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée

Nb

22

21

24

21

25

 

Commentaires techniques

Source des données : MENJ – MESR – SG-DEPP – DAF

Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DROM

Mode de calcul :

Cet indicateur est construit à partir du taux d’encadrement des académies (H / E : nombre d’heures d’enseignement / nombre d’élèves). Il est calculé pour l’année N en janvier N+1.

Le H / E de chaque académie est comparé au H / E moyen national. On obtient alors l’écart entre le taux d’encadrement de chaque académie et le taux moyen national.

Lorsque l’écart au taux moyen est :

- > à +5 % l’académie est considérée comme « excédentaire » en moyens ;

- < à ‑5 % l’académie est considérée comme « déficitaire » en moyens.

On estime donc que lorsque l’ensemble des 30 académies disposera d’une dotation en moyens située entre ‑5 % et +5 % autour du taux moyen, l’objectif d’une plus grande équité sera atteint.


Une dotation globale non équilibrée ne témoigne pas nécessairement d’un manque de moyens. L’absence d’équilibre peut en effet aussi bien résulter d’une sur-dotation que d’une sous-dotation par rapport au P/E théorique de l’académie.

 

Analyse des résultats

L’accueil des élèves en situation de handicap en milieu scolaire est un élément révélateur de la capacité de l’école à remplir sa mission d’inclusion, dans la lignée de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et renforcé par la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance.

 

Dans le premier degré, le taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS reste élevé bien qu’il diminue de 1,1 point (83 % en 2022 contre 84,1 % en 2021) et est en deçà de la prévision de 88 %. Cette baisse est également observable dans le second degré où le taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS diminue de 2,2 points (78,3 % en 2022 contre 80,5 % en 2021). Cela s’explique principalement par l’augmentation annuelle du nombre de notifications d’affectations en ULIS, particulièrement dans le second degré (6 190 en 2020, 6 505 en 2021, et 6 869 en 2022), témoignant de la volonté d’accueillir chaque année une plus forte proportion d’élèves en situation de handicap.

 

Comme indiqué au PAP 2022, l’indicateur qui avait pour objectif de mesurer la capacité des établissements de l’enseignement privé à remplacer les maîtres absents (anciennement 4.2) a été supprimé dans un double souci de fiabilisation des données et d’amélioration de l’analyse en raison de l’indisponibilité des données au sein des différents systèmes d’information ne permettant pas de disposer des informations nécessaires pour renseigner cet indicateur.

 

Le nouvel indicateur 4.2 (anciennement 4.3) indique le nombre d’académies bénéficiant d’une dotation en personnels équilibrée. En 2022, comme en 2021, les moyens de l’enseignement privé demeurent répartis équitablement sur l’ensemble du territoire : 21 académies sur 30 se situent dans les limites préconisées pour garantir un taux d’encadrement comparable à la moyenne nationale du secteur.