OBJECTIF
1 – Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international |
INDICATEUR
1.1 – Taux d'insertion des diplômés
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'insertion des diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,3 | 94 | 92 | 95,9 | 93 |
Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,1 | 95 | 92 | 96,9 | 93 |
Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,5 | 93 | 92 | 95,3 | 93 |
Taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 92,2 | 93 | 90 | 94 | 92 |
Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 93 | 93 | 90 | 94,5 | 92 |
Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 91,8 | 92 | 90 | 93,7 | 92 |
Commentaires techniques
Source des données : enquête annuelle adaptée de l’enquête « Conférence des Grandes Écoles », effectuée au sein des écoles de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage relevant du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Traitement national réalisé par l’unité Éduter Ingénierie de l’Institut Agro Dijon.
Mode de calcul :
- numérateur : nombre de diplômés en activité professionnelle (y compris en volontariat) au moment de l’enquête ;
- dénominateur : population totale des diplômés de la même année qui sont en emploi ou en recherche d’emploi.
Les élèves-fonctionnaires sont exclus du calcul.
Analyse des résultats
En 2022, le taux d’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage s’élève à 94 % un an après l’obtention de leur diplôme et à 95,9 % deux ans après cette obtention.
Ces résultats d’un niveau élevé sont en progression sensible par rapport à l’année précédente (+1 point pour le taux à 12 mois et +1,9 point pour celui à 24 mois). L’impact de la crise sanitaire sur l’insertion professionnelle des diplômés s’est avéré moins fort que pressenti et les taux d’insertion des diplômés ont dépassé en 2022 leur niveau d’avant crise. Les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur agricole s’insèrent en effet dans des métiers particulièrement attractifs.
Outre la qualité reconnue des formations, de tels résultats s’expliquent par la politique développée par les écoles, consistant à donner une place importante aux stages en entreprises et à l’organisation de sessions de préparation à l’emploi en dernière année.
OBJECTIF
2 – Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service |
INDICATEUR
2.1 – Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence)
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) | € | 13774 | Non déterminé | 14000 | Non déterminé | 14900 |
Commentaires techniques
Source des données : Données budgétaires de dotation des établissements – actions 1 et 2 ; système d’information sur le suivi des étudiants (SISE) et enquête de rentrée de la DGER.
Mode de calcul :
- numérateur : ETP valorisés au coût moyen de salaire chargé par catégorie NNE (méthode normalisée sous la tutelle du ministère) + crédits dédiés ;
- dénominateur : effectifs étudiants en formation de référence (ingénieur, vétérinaire ou paysagiste).
L’indicateur évalue la dépense du programme en subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et en rémunération des personnels consacrée à la formation. Il s’agit du coût de formation pour l’État au sens strict : les dépenses consacrées à la recherche ne sont pas comptabilisées. Les cursus concernent les ingénieurs (3 ans d’études après un Bac+2), les vétérinaires (5 ans d’études après un Bac+2) et les paysagistes (4 ans d’études après un Bac+2). Le périmètre comprend une école pour le paysage, quatre écoles pour les vétérinaires et cinq écoles pour les ingénieurs.
Des clés de ventilation s’appliquent pour répartir les ETP et les crédits par activités.
Analyse des résultats
Le DGER finalise ses travaux d’élaboration d’un nouvel indicateur de dépense de l’État pour la formation d’un étudiant de l’enseignement supérieur agricole, ce qui n’a pas permis de calculer l’indicateur CUFE étudiant pour l’année 2022. Les données seront fournies à l’occasion du prochain exercice, avec calcul de l’historique.
Pour mémoire, l’indicateur s’établissait à 13 774 € en 2020 pour les cursus de référence, en baisse par rapport à l’année précédente. Cette évolution s’explique par l’augmentation importante des effectifs (+5,6 %) qui est supérieure à l’augmentation des subventions pour charges de service public des établissements du fait d’un soutien exceptionnel dans le contexte de crise lié à la Covid‑19 et celui lié à la masse salariale (glissement vieillesse-technicité).
OBJECTIF
3 – Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques |
INDICATEUR
3.1 – Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’expertises scientifiques collectives, de prospectives et d'études publiées | Nb | 3 | 1 | 3 | 3 | 0 |
Nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques | Nb | 7 | 10 | 11 | 11 | 12 |
Commentaires techniques
Source des données : base de données de production de l’INRAE et rapport d’activité appui aux politiques publiques (Direction de l’appui aux politiques publiques).
Modes de calcul :
- Sous-indicateur 1 : nombre d’expertises scientifiques collectives (ESCo), de prospectives ou d’études publiées en appui aux politiques publiques coordonnées par la direction d’INRAE (Direction de l’expertise, de la prospective et des études (DEPE) ou Directeurs scientifiques) ayant fait l’objet d’un rapport. Il s’agit de documents publiés au niveau de la direction générale INRAE.
- Sous-indicateur 2 : nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques (DPAPP) contractualisés et faisant l’objet d’une fiche de suivi.
Analyse des résultats
Les résultats de l’indicateur sont conformes aux objectifs. S’agissant du premier sous-indicateur sur le nombre d’expertises scientifiques collectives, de prospectives et d’études publiées, trois études ou expertises ont été restituées en 2022 :
Étude « Durabilité environnementale des systèmes agricoles » (janvier 2022). Cette étude devait initialement se terminer en 2021 et n’a pu être restituée que début 2022 ;
Expertise scientifique collective INRAE-Ifremer « Impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques » (colloque tenu le 5 mai 2022) ;
Expertise scientifique collective ’Gestion de la diversité de la couverture végétale pour la prophylaxie des cultures et la régulation naturelle des bio agresseurs’ (colloque tenu le 20 octobre 2022).
La Prospective Agriculture Européenne sans pesticides devait initialement être restituée lors d’un colloque prévu le 8 décembre 2022 mais qui a été décalé au 21 mars 2023.
Par ailleurs, l’année 2022 a vu démarrer trois nouvelles opérations qui devront a priori être restituées en 2024 : une expertise scientifique collective sur la question des plastiques en agriculture et alimentation (avec un co-pilotage par le CNRS), et deux études, l’une sur les indicateurs de la qualité des sols, et l’autre sur l’affichage environnemental des produits alimentaires.
S’agissant du second sous-indicateur sur les dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques, un onzième dispositif sur la dérive de pulvérisation a été validé en 2022, en association avec la direction générale de l’alimentation (DGAL) du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Ce dispositif a pour objectif d’expertiser les techniques et moyens permettant de diminuer la dérive de pulvérisation des produits phytopharmaceutiques. Les travaux se poursuivent sur d’autres missions candidates à des dispositifs pérennes, comme la thématique de gestion des ressources génétiques forestières, le système d’information des fermes DEPHY (AgroSyst), la conservation des ressources génétiques végétales, les incendies de forêts, la surveillance des tiques, etc.