$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#143)

$@FwLOVariable(libelleProg#Enseignement technique agricole)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle

 
 

INDICATEUR

1.1 – Taux de réussite aux examens

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

BTSA

%

91,1

83,2

80

78,8

79

Bac général et technologique

%

98,6

98,5

94

97,3

90

Bac Pro

%

92,9

92,3

89

86,4

85

CAPA

%

96

96

96

96,1

96

Moyenne pondérée

%

92,6

91

90

86,6

86

Ecart de réussite aux examens des femmes par rapport à l'ensemble des élèves

%

+1,6

+1,6

+1,4

+1,9

+1,4

Ecart de réussite aux examens des hommes par rapport à l'ensemble des élèves

%

-1,4

-1,4

-1,2

-1,6

-1,2

 

Commentaires techniques


Source des données : Dispositif d’accès aux données de l’enseignement agricole OpenDataSoft, alimenté par la base nationale de données des examens (DéciEA en juin et septembre, INDEXA2 pour la session décalée de décembre) de la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER, ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire). A ces chiffres sont ajoutées les données des apprenants de l’enseignement agricole inscrits au baccalauréat scientifique organisé par l’éducation nationale (données DEPP).


Mode de calcul :

  • numérateur : nombre de candidats admis ;

  • dénominateur : nombre de candidats présents aux examens.

Les données concernent l’ensemble des candidats scolarisés en établissement (élèves, adultes et apprentis) présents aux examens par épreuves terminales, avec ou sans contrôle en cours de formation (CCF).

Les taux de réussite sont calculés par type de diplôme. Un taux de réussite global est ensuite calculé en faisant la moyenne des taux de réussite à chaque examen, pondérée par la part des présents à chaque examen dans l’ensemble des présents. L’écart de réussite aux examens par genre est mesuré par rapport à la moyenne des résultats aux examens des élèves et étudiants de l’enseignement technique agricole. 

Le brevet d’études professionnelles agricoles (BEPA) est devenu un diplôme délivré en CCF pendant les deux premières années du baccalauréat professionnel en 3 ans : il n’est donc plus publié depuis 2013. Les données ne prennent pas en compte les examens par unités capitalisables (relatifs seulement à l’apprentissage et à la formation continue) qui ne sont pas encore intégrés au logiciel de suivi des examens.

 

INDICATEUR

1.2 – Taux d'insertion professionnelle

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Insertion à 7 mois BTSA

%

72,5

71,9

67

71,2

69

Insertion à 7 mois Bac Pro

%

60,2

59,4

60

57

62

Insertion à 7 mois CAPA

%

30,8

32,9

31

27,8

33

Insertion des hommes diplômés dans les 7 mois suivant l'obtention du diplôme

%

65,4

65,3

65

63,7

67

Insertion des femmes diplômées dans les 7 mois suivant l'obtention du diplôme

%

54,7

53,2

55

51,6

57

Insertion à 33 mois - BTSA

%

92,3

Sans objet

91

Sans objet

92

Insertion à 33 mois Bac Pro

%

Sans objet

Sans objet

86

87,3

90

Insertion à 33 mois CAPA

%

Sans objet

Sans objet

75

Sans objet

76

Insertion des hommes diplômés dans les 33 mois suivant l'obtention du diplôme

%

95

Sans objet

86

91,1

87

Insertion des femmes diplômées dans les 33 mois suivant l'obtention du diplôme

%

88

Sans objet

79

84,2

80

 

Commentaires techniques

Les résultats des enquêtes à 7 et 33 mois étant disponibles après la publication du RAP, le résultat affiché comme étant celui de l’année N correspond à l’enquête réalisée au cours de l’année N‑1.

L’enquête d’insertion des élèves et étudiants 7 mois après leur sortie du cursus est réalisée chaque année pour l’ensemble des diplômes. L’enquête à 33 mois est réalisée pour un seul diplôme par an.


*Insertion à 7 mois :

Source des données : Enquête réalisée par l’Institut Agro Dijon (Éduter) pour la direction générale de l’enseignement et de la recherche (ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) auprès de l’ensemble des sortants de la voie initiale scolaire professionnelle et technologique (France métropolitaine, DOM et Nouvelle-Calédonie). Afin que les résultats soient représentatifs de l’ensemble des sortants, ils sont redressés pour tenir compte de la non-réponse (comparaison des profils des répondants et des non-répondants).

Mise en place en 2009 par échantillon, l’enquête est devenue exhaustive depuis 2013. Elle bénéficie d’un avis d’opportunité du Conseil national de l’information statistique (CNIS).



Mode de calcul : Taux d’emploi

  • numérateur : personnes en situation d’emploi ;

  • dénominateur : population active ou inactive (hors poursuites d’études).

Les sortants (diplômés ou non) de l’année N‑1 des formations par voie scolaire (apprentissage exclu) sont interrogés sur leur situation au 1er février de l’année N. L’indicateur est calculé hors élèves ou étudiants ayant poursuivi leurs études.

L’indicateur a été modifié à compter des résultats 2017 pour l’harmoniser avec l’indicateur équivalent du ministère de l’éducation nationale :

  • L’indicateur prenait initialement en compte les seuls sortants diplômés et intègre désormais également les non diplômés.

  • Il correspondait au rapport entre les personnes en situation d’emploi et celle en emploi ou en recherche d’emploi (population active). Il prend désormais en compte à la fois la population active et inactive au dénominateur (ne sont pas prises en compte les poursuites d’études).


*Insertion à 33 mois :

Source des données : Enquête réalisée par l’Institut Agro Dijon (Éduter) pour la direction générale de l’enseignement et de la recherche (ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire).


Mode de calcul : Taux net d’emploi

- Numérateur : diplômés en emploi (dont formation professionnelle continue) ;

- Dénominateur : diplômés en emploi + diplômés en recherche d’emploi.

L’enquête est effectuée auprès des diplômés de l’enseignement technique agricole par voie scolaire et par apprentissage (CAPA, Bac pro, Brevet professionnel et BTSA). Les diplômés de l’année N‑3 sont interrogés sur leur situation au 31 mars de l’année N. L’indicateur est calculé hors élèves ou étudiants ayant poursuivi leurs études.

Chaque diplôme fait l’objet d’une enquête tous les trois ans pour réduire le nombre de personnes à interroger annuellement. Dans le tableau de présentation des indicateurs, pour une année donnée, le taux d’insertion à 33 mois n’est renseigné que pour le diplôme enquêté cette année-là. L’enquête 2021 (réalisée en 2020) relative aux diplômés du CAPA n’a pu être réalisée compte tenu du contexte sanitaire.

 

Analyse des résultats

Taux de réussite aux examens :

Le taux de réussite aux examens des élèves et étudiants de l’enseignement technique agricole s’est élevé à 86,6 % en 2022 sur l’ensemble de ses diplômes, du certification d’aptitude professionnelle (CAP) au brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) (session de septembre 2022, dite « définitive »). Ce taux de réussite aux examens est satisfaisant en ce qu’il est supérieur aux objectifs de long terme déterminés avant la crise sanitaire (cible 2023). En effet, les résultats de la session 2022 sont en baisse par rapport aux deux sessions précédentes qui s’étaient caractérisées par des chiffres historiquement très élevés en raison de la modification des conditions d’organisation des épreuves et des modalités de délivrance des diplômes à la suite de la crise sanitaire qui a perturbé les enseignements et l’organisation des épreuves.

Pour déconstruire les stéréotypes, l’enseignement technique agricole développe de nombreuses actions en faveur de l’égalité des chances entre les femmes et les hommes, et de la sensibilisation des apprenants et des enseignants à l’approche liée au genre. Un taux de réussite aux examens plus important des femmes peut être observé ces dernières années alors qu’elles bénéficient d’un taux d’insertion professionnelle inférieur aux hommes. Un travail d’analyse et de recherche a été engagé par la DGER sur la question du genre et de la mixité des filières et les actions menées doivent progressivement permettre de réduire l’écart de réussite entre les genres.

 

Taux d’insertion professionnelle :

L’enseignement agricole technique se distingue par des taux d’insertion professionnelle élevés, qui dépendent de plusieurs facteurs que sont le niveau du diplôme obtenu, la spécialité de formation, le genre et la voie de formation. D’une manière générale, il est constaté que plus le niveau de diplôme est élevé, meilleure est l’insertion professionnelle. Ce constat se mesure à travers l’impact de la crise sanitaire sur l’insertion à court terme (7 mois) des jeunes diplômés, avec un taux d’insertion des BTSA qui demeure élevé et supérieur à la cible (71,2 %), des diplômés du bac professionnel davantage touchés (‑2,4 points en un an) et un impact très fort de la dégradation des conditions d’emploi à court terme pour le CAPA (insertion en baisse de 5 points d’une année à l’autre).

S’agissant de l’insertion professionnelle à moyen terme (36 mois) des diplômés entrés dans la vie active, 76 % des titulaires d’un CAP agricole, 87 % des bacheliers et 92 % des diplômés du BTSA sont en emploi trois ans après l’obtention de leur diplôme. En outre, l’élévation du niveau du diplôme obtenu réduit les disparités d’insertion entre les femmes et les hommes, même si elles existent toujours (plus de femmes en temps partiel et une moins bonne insertion).

Que ce soit pour le CAP agricole, le baccalauréat professionnel agricole ou le BTSA, les différentes spécialités proposées forment à des professions variées, dont certaines sont particulièrement porteuses d’emploi. Le taux net d’emploi est particulièrement élevé pour les diplômés du BTSA « Génie des équipements agricoles » (99 %) et « Agronomie – Productions végétales » (97 %) ainsi que pour les diplômés du baccalauréat professionnel agricole « Agroéquipement » (96 %) et « Aménagement paysagers » (95 %).

Parmi les diplômés du CAP agricole, du baccalauréat professionnel agricole ou du BTSA, près de six diplômés sur dix ont poursuivi des études. Parmi ces derniers, 54 % des titulaires du CAP agricole se sont orientés vers un baccalauréat professionnel agricole, 44 % des bacheliers vers un BTSA et 52 % des diplômés du BTSA vers une licence professionnelle.

 

OBJECTIF    

2 – Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire

 
 

INDICATEUR

2.1 – Coût unitaire de formation par élève pour l'État (enseignement agricole public)

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Coût unitaire de formation par élève pour l'État dans les lycées publics

10297

10563

10 650

10 618

8 600

 

Commentaires techniques

Source des données : Crédits des BOP centraux et déconcentrés, systèmes d’information de la direction générale de l’enseignement et de la recherche.

Mode de calcul : L’indicateur est calculé en totalisant les crédits des BOP déconcentrés et les ETP valorisés au coût moyen de la catégorie Numéro National de l’Étudiant (NNE). Les dépenses associées à la formation sont identifiées. Les emplois au titre de la vie scolaire, par exemple, ne sont pris en compte que partiellement pour exclure l’activité liée à l’hébergement et à la restauration des élèves internes et demi-pensionnaires. Le coût unitaire de formation par élève (CUFE) de l’année civile N est constitué de 2/3 du CUFE de l’année scolaire (N‑1 / N) et de 1/3 du CUFE de l’année scolaire (N / N+1).

 

Analyse des résultats

Coût unitaire de formation par élève :

Le coût unitaire de formation par élève s’est élevé à 10 618 € en 2022, légèrement inférieur à la prévision initiale de 10 650 €. Ces dépenses sont contenues du fait de la stabilité des effectifs d’élèves et étudiants constatée en 2022.

Il convient de préciser que l’indicateur « Coût unitaire de formation par élève » est remplacé à compter de 2023 par un nouvel indicateur « Dépense de l’État pour la formation d’un élève de l’enseignement agricole technique » qui se fonde sur une nouvelle méthode de calcul pour prendre notamment en compte les recommandations de la Cour des comptes sur le sujet.