$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#148)

$@FwLOVariable(libelleProg#Fonction publique)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Développer et promouvoir l'adaptation des règles actuelles aux exigences d'une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique

 
 

INDICATEUR

1.1 – Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l'Etat ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Nombre total de corps actifs au 31 décembre de l'année

Nombre de corps

288

284

280

280

270

 

Commentaires techniques

Source des données : DGAFP, département des carrières et des rémunérations

Mode de calcul : le nombre de corps actifs est obtenu par soustraction du nombre de corps supprimés (cumul du nombre de corps de fonctionnaires ayant fait l’objet de mesures de fusion, d’intégration ou de mise en extinction) au nombre de corps comptabilisés au 1er janvier 2005.

La part des corps régis par des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées est obtenue par différence entre le nombre de corps actifs et le nombre de « typologies » de corps définies en regroupant sous une même typologie les corps obéissant à des dispositions harmonisées.

 

 

Analyse des résultats

En 2022, le nombre de corps de fonctionnaires relevant de l’État ou de ses établissements publics s’est établi à 280 corps (contre 284 en 2021), conformément à l’objectif fixé dans le PAP 2022.

Les mesures prises pour atteindre cet objectif sont les suivantes :

- la création du corps interministériel des administrateurs de l’État au 1er janvier 2022 intègre dorénavant les membres des corps des administrateurs civils et des conseillers économiques, corps supprimés à la même date ;

- la création d’un corps unique d’extinction de conseillers des affaires étrangères et ministres plénipotentiaires a en outre permis de fusionner le corps des conseillers des affaires étrangères et celui des ministres plénipotentiaires, à compter du 1er juillet 2022 ;

- le corps des agents des systèmes d’information et de communication du ministère de l’intérieur a été également placé en voie d’extinction en 2022.


 

OBJECTIF    

2 – Optimiser le recrutement et la formation initiale des fonctionnaires

 
 

INDICATEUR

2.1 – Dépenses consacrées au recrutement et à la formation initiale dans les IRA et à l'INSP

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Coût complet annuel d'un élève IRA

44 260

46 959

45000

48 785

46 000

Coût pédagogique d'un élève IRA

Sans objet

Sans objet

12900

7 218

12900

Coût de recrutement d'un élève IRA

Sans objet

Sans objet

1000

1 197

1 000

Coût de prise en charge employeur d’un élève de l'INSP en cycle classique

Sans objet

62 991

83347

67 144

81 509

Coût pédagogique d’un élève de l'INSP en cycle classique

Sans objet

24 593

23379

28 056

20 219

Coût de prise en charge employeur d’un élève de l'INSP en cycle international long

Sans objet

4 173

1640

4 355

4 490

Coût complet annuel d'un élève de l'INSP

82 691

87 584

91134

95 200

95 368

Coût pédagogique d’un élève de l'INSP en cycle international long

Sans objet

22 487

20551

25 726

34 242

 

Commentaires techniques



Source des données : IRA, INSP

Mode de calcul :


Pour les IRA, la méthode retenue consiste à identifier, à partir du compte financier des établissements, les charges directement imputables aux deux principales missions des établissements (formation initiale et formation continue) ainsi que celles afférentes au recrutement de l’élève suite à la déconcentration des concours et à ventiler les charges indirectes ou destination support (amortissement compris) au prorata de la répartition primaire des charges directes des deux destinations. Il s’agit donc d’un coût complet. Les éléments de rémunération des élèves représentent une part prépondérante de ce coût complet, dont l’évolution est étroitement corrélée aux mesures salariales et sociales à caractère général ainsi qu’à la variation du nombre d’élèves recrutés et formés.


Le coût complet d’un élève est calculé selon le ratio suivant : montant des rémunérations chargées des élèves et des agents des IRA et ensemble des coûts d’organisation des concours et de support de l’activité de formation (numérateur) par le nombre d’élèves de la promotion de septembre N‑1 et de mars N (dénominateur). Plus précisément :

- au numérateur, sont consolidés les dépenses liées à l’organisation des concours, les rémunérations chargées des élèves, les coûts de déplacement des élèves, les subventions accordées aux associations d’élèves, les dépenses pédagogiques et 90 % des dépenses de soutien à l’activité de formation, c’est-à-dire les rémunérations chargées des agents des IRA et l’ensemble des coûts support de l’activité de formation.

- au dénominateur, sont recensés les élèves de la formation initiale, issus des concours, et reçus en scolarité en septembre N‑1 et mars N de l’année N du RAP déduction faite des démissions. Concrètement, sont pris en compte pour le RAP 2022, les élèves arrivés en scolarité en septembre 2021 (rémunérés du 1er septembre 2021 au 30 avril 2022) et les élèves arrivés au mois de mars 2022 (rémunérés de mars 2022 à octobre 2022).


Le coût d’un élève de l’INSP se décompose en :


- coût de prise en charge « employeur » (fonctions recrutement et rémunération) ;

- lcoût pédagogique (fonction organisme de formation), qui comprend les dépenses d’enseignements et de stages.

Le coût complet est l’agrégat de ces deux coûts.


Le même principe s’applique pour les élèves en cycle international long, cycle permettant à des managers publics étrangers de se familiariser avec l’administration française en suivant des enseignements communs avec le parcours de formation initiale.


Le coût complet, calculé à partir du compte financier de l’opérateur, identifie les charges directement imputables à la formation initiale des élèves auxquelles s’ajoutent une quote-part des charges indirectes afférentes au support. L’INSP distingue le coût employeur regroupant le coût de recrutement et le coût de rémunération, du coût pédagogique comprenant les coûts de formation (scolarité et stage).


L’indicateur intègre tous les coûts des actions dispensées aux élèves en formation initiale (scolarité, stages, jurys et intervenants), ceux liés aux concours d’entrée, les coûts de rémunération des élèves (charges sociales incluses), ainsi que les dépenses liées aux personnels de l’INSP assurant ces missions (salaires et charges sociales), et celles de soutien en rapport avec ces actions (quote part).


Enfin, chaque coût est calculé par le rapport entre les dépenses et les effectifs suivants :

- au numérateur sont consolidées les dépenses de fonctionnement et de personnel de missions de recrutement et de la formation initiale auxquelles s’ajoute une quote-part de dépense de soutien. La clef de répartition du soutien sur la formation initiale s’élève à 30 %.

- au dénominateur sont comptabilisés les effectifs en ETPT des élèves français et étrangers. Ce ratio est annualisé et couvre les effectifs de deux promotions présentes sur l’année.


L’absence de données au titre des coûts pédagogiques, de recrutement et de prise en charge employeur en 2020 et 2021 s’explique par l’intégration des indicateurs relatifs aux coûts de prise en charge employeur d’un élève INSP en 2021 et ceux relatifs aux coûts pédagogiques et de recrutement d’un élève IRA en 2022.

 

Analyse des résultats

IRA :


Le coût complet de l’élève 2022 connaît une hausse par rapport à la prévision initiale. Cette hausse est imputable à des effets sur les éléments portant tant sur le « numérateur » que sur le « dénominateur ».


Le coût complet de l’élève 2022 connaît une hausse par rapport à la prévision initiale. Cette hausse est imputable à des effets sur les éléments portant tant sur le « numérateur » que sur le « dénominateur ».


Sur le numérateur, plusieurs revalorisations générales ou spécifiques sont intervenues en 2022 et ont eu un impact sur le coût de la formation.


Ces mesures sont :


  • la prise en compte des mesures générales de hausse de la rémunération dans la fonction publique, en particulier les revalorisations du point d’indice ;

  • le dispositif de maintien de rémunération des élèves des IRA qui avaient préalablement un statut d’agent public. Institué en janvier 2022, ce dispositif a eu un coût annuel de 830 000 €.


Ces deux mesures s’inscrivent dans une double ambition : améliorer l’attractivité des concours des IRA et rapprocher le régime indemnitaire des élèves des IRA, qui n’a pas fait l’objet de modification depuis 1999, avec celui des élèves de corps similaires.


Par ailleurs, la situation de retour à la normale de l’activité a entrainé également une hausse des dépenses de fonctionnement. C’est le cas par exemple des dépenses liées au déplacement des intervenants et de celles relatives à la consommation des fluides. Ces dépenses de soutien connaissent ainsi une hausse en 2022.


Pour mémoire, depuis 2021, l’harmonisation de la prise en compte à 90 % des dépenses de soutien à la formation par tous les IRA permet d’assurer une clarification de l’évaluation de chaque IRA. Ces dépenses de soutien, qui entrent dans la composition du « coût de l’élève », sont représentées par les rémunérations chargées des agents des IRA et par l’ensemble des coûts support de l’activité de formation.


L’ensemble de ces éléments conduisent à une hausse des dépenses totales du numérateur de 1,5 M€ comparé à l’exercice 2021.


Sur le dénominateur, le nombre d’élèves formés est passé de 782 en 2021 à 796 en 2022.



INSP :


Le coût d’un élève en cycle classique de l’INSP se décompose en :


  • le coût de prise en charge « employeur » (fonctions recrutement et rémunération) s’élève à 67 144 € en 2022, pour une prévision actualisée en 2022 à 65 199 €, celle-ci est donc atteinte;

  • le coût pédagogique (fonction organisme de formation) comprend les dépenses d’enseignements et de stages à hauteur de 28 056 € en 2022, pour une prévision actualisée de 28 348 €. La cible du PAP2022 est atteinte.


Le coût complet est l’agrégat de ces deux coûts.


Le coût complet annuel moyen d’un élève en formation initiale de l’INSP est ainsi évalué à 95 200 € en fin de gestion 2022, contre une prévision PAP actualisée de 93 546 €. Cette hausse du coût de 1,8 % est la conséquence de l’augmentation de la valeur du point conjuguée à une baisse des effectifs en raison de reports de scolarité de la promotion 2022-2023 sur la promotion 2023-2024.


Les indicateurs sur le coût de prise en charge des élèves en cycle international long permettent d’effectuer des comparaisons avec les élèves issus du concours INSP et révèlent des frais moyens relativement similaires si on exclut les coûts de rémunération. Le coût pédagogique d’un élève de l’INSP en cycle international long atteint 25 726 € en 2022 et atteint la cible fixée en PAP.



 

OBJECTIF    

3 – Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d'action sociale

 
 

INDICATEUR

3.1 – Taux de satisfaction des bénéficiaires de certaines prestations d’action sociale

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux de satisfaction des bénéficiaires de la prestation d’action sociale CESU garde d'enfant 0-6 ans

%

Sans objet

Sans objet

96

95

96

 

Commentaires techniques

Source des données : enquêtes annuelles de satisfaction réalisées par le service de la communication (SIRCOM) du ministère de l’économie des finances et de la relance pour le compte de la DGAFP.

Mode de calcul : le taux de satisfaction résulte du nombre de bénéficiaires de la prestation CESU garde d’enfant 0-6 ans satisfait rapporté au nombre de bénéficiaires de la prestation ayant répondu à l’enquête réalisée annuellement sur un échantillon défini préalablement.


L’absence de données en 2020 et 2021 s’explique par la création de cet indicateur dans le PAP 2022.

 

Analyse des résultats

Le taux de satisfaction (CESU garde d’enfants 0-6 ans) a atteint 95 % en 2022, proche du niveau prévu dans le PAP 2022 même si la cible n’est pas atteinte. En tant qu’indicateur de mesure de la qualité du service rendu aux usagers en matière d’action sociale, ce taux témoigne d’un niveau de satisfaction élevé des bénéficiaires de la prestation CESU garde d’enfant 0-6 ans au regard des besoins en matière de garde d’enfants.


A travers le suivi des données issues de l’indicateur 3.1 (« taux de satisfaction des bénéficiaires de certaines prestations d’action sociale »), la DGAFP entend exercer une attention particulière à l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers en matière d’action sociale interministérielle et plus particulièrement en matière de politique de garde d’enfants. Les données encourageantes de 2022 résultent des mesures de simplification d’accès à la prestation, des actions de communication et à une collaboration efficace entre la DGAFP et le prestataire chargé d’instruire ce dispositif.

 

OBJECTIF    

4 – Egalité professionnelle

 
 

INDICATEUR

4.1 – Taux de mise en œuvre des plans d'action égalité professionnelle dans la fonction publique de l'État

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux de mise en œuvre des plans d'action égalité professionnelle dans la fonction publique de l'État

%

Sans objet

Sans objet

100

100

100

 

Commentaires techniques

Source des données : plans d’action égalité professionnelle transmis par les Ministères

Mode de calcul : nombre de Ministères ayant réalisé un plan d’action pour l’année X / nombre total de Ministères (11)


L’absence de données en 2020 et 2021 s’explique par la création de cet indicateur dans le PAP 2022.

 

Analyse des résultats

L’obligation réglementaire d’élaboration et de mise en œuvre de ces plans et ainsi que des mesures coercitives fortes (pénalités financières pouvant aller jusqu’à 1 % de la rémunération brute annuelle globale de l’ensemble des personnels de l’employeur public concerné) a pour conséquence une réalisation à hauteur de 100 % pour l’année 2022, la cible est ainsi atteinte.

 

OBJECTIF    

5 – Transformation de la fonction publique - Politique RH

 
 

INDICATEUR

5.1 – Délais de recrutement

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Nombre moyen de jours de publication des postes de la FPE clôturés au cours du mois

jours

Sans objet

Sans objet

65

57

60

 

Commentaires techniques

Source des données  : Place de l’emploi public

Mode de calcul :

La durée de publication correspond au délai entre la date de première publication et la date de fin de publication (ou la date de fin de publication par défaut si aucune date n’a été manuellement saisie). Point d’attention : il s’agit de données peu fiables car si la publication des offres d’emploi est une obligation réglementaire (cf. décret n° 2018-1351 du 28 décembre 2018 prévoyant une durée minimale d’un 1 mois), aucune obligation de dé-publier les offres après recrutement n’est prévue dans la pratique. Dans les faits, les processus de recrutement sont rarement suivis d’une action de dé-publication des offres.

Sont écartées du panel les offres dont la date de fin est manifestement erronée (date de fin antérieure à la date de publication, aucune date de fin disponible …).

La prévision actualisée est calculée en intégrant le fait que depuis le 5 juillet 2021, la durée de publication par défaut a été réduite à un 1 mois.


L’absence de données en 2020 et 2021 s’explique par la création de cet indicateur dans le PAP 2022.

 

INDICATEUR

5.2 – Recrutement des apprentis

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Nombre de nouveaux apprentis dans la FPE

Nb

14 850

15065

14940

NC

16 960

 

Commentaires techniques

Source des données : Fichiers de gestion des contrats d’apprentissage-Ari@ne. Données DGFEP-Dares. Traitement DGAFP : Sdessi. Champ : Postes de la FPE

Mode de calcul  : nombre d’enregistrements de nouveaux contrats d’apprentissage au cours de l’année.



 

INDICATEUR

5.3 – Taux de mobilité structurelle : changement d'employeur

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux de mobilité structurelle : changement d'employeur

%

Sans objet

Sans objet

7,4

7,5

7,5

 

Commentaires techniques

Source des données : Rapport annuel de l’état de la fonction publique (édition 2022)

Champ : Agents civils de la fonction publique en emploi principal le 31 décembre de l’année considérée et de l’année précédente, hors bénéficiaires de contrats aidés. France (hors Mayotte).

Mode de calcul : Un changement d’établissement est observé quand l’identifiant de l’établissement (Siret) d’un agent change d’une année sur l’autre. Cependant, un établissement peut changer d’identifiant notamment quand l’entreprise modifie les contours de ses activités ou de ses emplois (restructuration). Dans ce cas de figure l’agent ne change pas a priori d’établissement. En analysant les flux entre Siret d’une année sur l’autre il est possible d’isoler des flux quasi systématiques entre deux identifiants et donc de corriger l’indicateur des restructurations « probables ».


L’absence de données en 2020 et 2021 s’explique par la création de cet indicateur dans le PAP 2022.

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 5.1 « DÉLAIS DE RECRUTEMENT »


Place de l’emploi public (PEP) est un espace numérique commun de publication des emplois vacants de l’ensemble de la fonction publique (sauf exceptions mentionnées dans l’annexe du décret du 28 décembre 2018 relatif à l’obligation de publicité des emplois vacants sur un espace numérique commun aux trois fonctions publiques). Le site Place de l’emploi Public a été lancé en février 2019.

Depuis son lancement, près de 501 000 candidats (agents publics ou personnes en recherche d’emploi) ont créé un compte (201000 comptes actifs à ce jour). En 2022, le nombre de connexions au site PEP s’est élevé à 11,1 millions (contre 7 millions en 2021).

Ce sont plus de 299 000 emplois vacants qui ont été publiés en 2022 (250000 en 2021) sur le site.


En 2022, la durée moyenne de publication d’une offre d’emploi est de 57 jours (contre 65 jours en 2021) alors que la durée minimale obligatoire de publication fixée par décret est de 30 jours. Même s’il y a un effort notable, qui s’inscrivait dans le cadre de l’objectif de vie Quotidienne (OVQ) « Améliorer les processus de recrutement », dont l’un des indicateurs porte notamment sur la réduction des délais de recrutement, les travaux se poursuivent notamment en terme d’accompagnement des employeurs publics afin d’améliorer leurs pratiques de recrutement et ainsi contribuer à réduire les délais de publication. Par ailleurs, la DGAFP a renforcé son accompagnement des employeurs publics par la mise à disposition d’un guide[1] visant à améliorer le processus de recrutement dans sa totalité, son optimisation en profondeur en permettant aux employeurs publics d’adopter une stratégie visant à trouver le bon profil avec plus de précision et d’efficacité, en instaurant de la sorte des techniques de recrutement efficaces et non discriminatoires.


INDICATEUR 5.2 « RECRUTEMENT DES APPRENTIS »

Le chiffre relatif au nombre de nouveaux apprentis dans la FPE en 2022 n’est pas encore disponible. La publication des statistiques relatives aux apprentis de la fonction publique intervient généralement au cours de l’été de l’année suivant celle à laquelle elles se rapportent. 


INDICATEUR 5.3 « TAUX DE MOBILITE STRUCTURELLE : CHANGEMENT D’EMPLOYEUR »


La cible est atteinte, en effet cette mobilité est plus forte pour les agents de la FPE (12 %) et pour les moins de 25 ans (20 %). 2,7 % des agents de la fonction publique ont changé de département entre 2019 et 2020. 0,8 % des fonctionnaires ont connu un changement hiérarchique ascendant entre 2019 et 2020 (par exemple passage de la catégorie B à la A).

Il est constaté une légère progression du taux de mobilité[1] qui traduit les résultats concrets des chantiers qui ont été engagés, notamment dans le cadre de la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, pour rénover le cadre juridique de la mobilité et moderniser les outils mis à disposition des agents publics et des employeurs (création des lignes directrices de gestion en matière de mobilité, évolution de la position normale d’activité et la mise à disposition).

Pour favoriser les mobilités, plusieurs actions ont été entreprises tendant à mieux outiller la plateforme de recrutement « place de l’emploi public » (1), valoriser le rôle de facilitateur des PFRH au niveau des bassins d’emplois, en région, dans le déploiement de ces dispositifs RH(2). Par ailleurs, le déploiement progressif de la stratégie territoriale de l’État a permis de renforcer la capacité d’action de l’État dans les territoires (3).


[1] Augmentation de +0.1 % en 1 an entre le 31/12/2019 et 31/12/2020 par rapport au 31/12/2018 et le 31/12/2019.


 

OBJECTIF    

6 – S'assurer d'un fonctionnement efficient du fonds d'accompagnement interministériel « Ressources Humaines »

 
 

INDICATEUR

6.1 – Efficience du fonds d'accompagnement interministériel « Ressources Humaines »

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Délai d’instruction des projets à compter de l’accusé de réception des dossiers complets par le comité de sélection

jours

27,5

16,8

30

20,8

50

Taux de consommation effective des plafonds de co-financement alloués

%

41

66

78

91

78

 

Commentaires techniques

Source des données : DGAFP - Bureau de la stratégie, de la gouvernance interministérielle et territoriale des politiques RH et de l’appui aux réformes.


Mode de calcul :

Sous-indicateur 1 : Somme des délais d’instruction des projets à compter de l’accusé de réception des dossiers complets par le comité de sélection / Nombre de projets retenus par le comité de sélection

Sous-indicateur 2 : Somme des crédits consommés en N / somme des plafonds alloués en N

 

Analyse des résultats

Les plans de transformation ministériels connaissent des degrés de maturité et d’exécution divers. L’appel à projet au fil de l’eau permet d’assurer une mobilisation rapide du FAIRH au plus près de la temporalité propre à chaque réforme.


Cet indicateur de performance est relatif au délai d’instruction des projets à compter de l’accusé de réception des dossiers complets par le comité de sélection. Il est utilisé en gestion afin de garantir un délai réduit entre la réception d’un dossier complet et la décision du comité de sélection pour permettre au porteur du projet de connaître rapidement les plafonds de co-financement alloués.


Le délai d’instruction moyen constaté pour 2022 est de de 20,8 jours (la cible est atteinte par rapport à la cible 2022 prévue à 30 jours), il était de 16,8 jours en 2021. Toutefois, le délai moyen entre la réception du dossier initial et sa présentation en comité est de 39 jours.


En effet, sur les treize dossiers reçus en 2022, huit ont fait l’objet d’une demande de compléments en cours d’instruction. Ces demandes portent pour l’essentiel sur des précisions à apporter quant aux modalités de calcul des dépenses prévisionnelles présentées dans ces dossiers. Aucun dossier n’a nécessité plus d’une itération entre les services instructeurs et les porteurs de projets. En outre, les porteurs de projets ont, dans l’ensemble, fait preuve d’une grande réactivité pour la production des éléments complémentaires demandés.


Le taux de consommation effective est de 91 % en 2022, la cible 2022 est atteinte. Ce taux de consommation s’explique par une attention particulière portée en 2022 sur les prévisions de dépenses indemnitaires et d’accompagnement proposées dans les dossiers présentés par les porteurs de projet.

 

OBJECTIF    

7 – Accompagnement des agents publics

 
 

INDICATEUR

7.1 – S'assurer de l'efficience des projets co-financés

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Nombre d’agents bénéficiaires des mesures d’accompagnement co-financées

Nb

Sans objet

25 028

22000

14418

25 000

Nombre d’agents bénéficiaires d’un ou plusieurs dispositif(s) indemnitaire(s)

Nb

Sans objet

4 226

10000

5648

10 000

Nombre d’agents bénéficiaires d’un ou plusieurs autre(s) dispositif(s) d’accompagnement.

Nb

Sans objet

18 000

17000

8770

18 000

 

Commentaires techniques

Source des données :

DGAFP - Bureau de la stratégie, de la gouvernance interministérielle et territoriale des politiques RH et de l’appui aux réformes.


Mode de calcul :

Sous-indicateur 1 : Agrégation des effectifs physiques accompagnés sur l’année N pour l’ensemble des projets co-financés ;

Sous-indicateur 2 : Agrégation des effectifs physiques ayant bénéficié d’un ou plusieurs dispositif(s) indemnitaire(s) sur l’année N pour l’ensemble des projets co-financés ;

Sous-indicateur 3 : Agrégation des effectifs physiques ayant bénéficié d’un ou plusieurs autre(s) dispositif(s) d’accompagnement sur l’année N pour l’ensemble des projets co-financés.


L’absence de données en 2020 s’explique par la création de cet indicateur dans le PAP 2022.

 

Analyse des résultats

Ces trois sous-indicateurs permettent de disposer à la fois d’une vision globale du nombre d’agents accompagnés et d’une approche en fonction de la nature des actions cofinancées, en opérant une distinction entre le nombre d’agents bénéficiaires d’un ou plusieurs dispositifs indemnitaires (dépenses de titre 2) et le nombre d’agents bénéficiaires d’un ou plusieurs autres dispositifs d’accompagnement.


Pour chacun de ces SSI, la cible n’est pas atteinte.

En 2022, les porteurs de projet ont indiqué dans le bilan demandé à l’issue de l’exercice le nombre d’agents ayant bénéficié de l’ensemble des dispositifs. Ainsi, 14 418 agents ont bénéficié des mesures d’accompagnement cofinancées. 5 648 agents ont bénéficié d’un ou plusieurs dispositifs indemnitaires, la réalisation est en hausse. A noter qu’il reste difficile pour les porteurs de projets d’établir de manière prévisionnelle le nombre de bénéficiaires des dispositifs de restructuration et de déterminer les montants correspondants.


8 770 agents ont bénéficié d’un ou plusieurs dispositifs d’accompagnement. La quasi-totalité des dépenses porte sur des mesures d’accompagnement individuel ou collectif mettant en œuvre des dispositifs de soutien à la reconversion de type formation, coaching, bilan de compétences etc. Ces agents ont donc pu bénéficier d’une palette diversifiée et variée d’actions mises en œuvre et adaptées à la nature de chaque réorganisation.


En 2022, la baisse du nombre total d’agents bénéficiaires des mesures d’accompagnement cofinancées par rapport aux années précédentes peut s’expliquer par un nombre important de projets dont les dispositifs sont cofinancés par le FAIRH depuis plusieurs années. En effet, pour exemple, VNF bénéficie d’un cofinancement dans le cadre du FAIRH depuis sa création en 2019, ce qui explique qu’un nombre important d’agents a déjà été bénéficiaire de différentes actions et dispositifs tout au long de ces années. Ainsi, les besoins d’accompagnement et les agents concernés s’amenuisent au fil du temps.


Le FAIRH n’est pas reconduit en LFI 2023.