$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#156)

$@FwLOVariable(libelleProg#Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Fiscalité des grandes entreprises

113 915 764
109 230 963

86 660 000
4 262 479

200 575 764
113 493 442

113 915 764
109 230 963

9 260 000
7 905 172

123 175 764
117 136 135

02 – Fiscalité des PME

1 332 048 857
1 427 750 503

67 103 640
62 071 898

1 399 852 497
1 489 822 401

1 332 048 857
1 427 750 503

67 928 547
66 754 228

1 400 677 404
1 494 504 731

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

1 981 458 102
1 951 240 122

101 160 656
121 258 608

2 082 618 758
2 072 498 730

1 981 458 102
1 951 240 122

95 182 155
116 747 133

2 076 640 257
2 067 987 255

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

706 274 736
767 640 396

20 030 052
17 529 170

737 160 977
785 169 566

706 274 736
767 640 396

19 232 049
19 652 818

736 362 974
787 293 214

06 – Gestion des pensions

66 806 768
77 760 650

7 300 000
7 666 390

74 606 768
85 427 040

66 806 768
77 760 650

7 300 000
7 626 079

74 606 768
85 386 729

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 251 338 345
1 234 012 850

31 110 363
26 008 222

1 282 978 708
1 260 021 072

1 251 338 345
1 234 012 850

30 939 616
28 569 934

1 282 807 961
1 262 582 784

08 – Gestion des fonds déposés

50 385 198
54 901 625

685 000
1 327 978

59 350 198
56 229 603

50 385 198
54 901 625

835 000
1 065 104

59 500 198
55 966 729

09 – Soutien

1 086 948 615
976 282 940

657 964 571
870 244 779

1 745 613 186
1 846 527 719

1 086 948 615
976 282 940

706 384 026
782 529 909

1 794 032 641
1 758 812 849

10 – Élaboration de la législation fiscale

18 311 260
18 100 909

610 000
343 543

18 921 260
18 444 453

18 311 260
18 100 909

610 000
337 294

18 921 260
18 438 203

Total des crédits prévus en LFI *

6 607 487 645

972 624 282

7 580 111 927

6 607 487 645

937 671 393

7 545 159 038

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+78 272 747

+169 309 822

+247 582 568

+78 272 747

+74 661 753

+152 934 500

Total des crédits ouverts

6 685 760 392

1 141 934 104

7 827 694 495

6 685 760 392

1 012 333 146

7 698 093 538

Total des crédits consommés

6 616 920 957

1 110 713 067

7 727 634 024

6 616 920 957

1 031 187 673

7 648 108 630

Crédits ouverts - crédits consommés

+68 839 434

+31 221 037

+100 060 471

+68 839 434

-18 854 526

+49 984 908


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 50 000 000 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

6 608 692 146

974 886 409

7 583 578 555

6 608 692 146

939 933 520

7 548 625 666

Amendements

-1 204 501

-2 262 127

-3 466 628

-1 204 501

-2 262 127

-3 466 628

LFI

6 607 487 645

972 624 282

7 580 111 927

6 607 487 645

937 671 393

7 545 159 038

 

Les crédits hors-titre 2 du programme 156 ont été réduits de 2,26 M€ en AE et en CP par rapport au PLF, conformément à l’amendement gouvernemental n° 933 du 10 décembre 2021 portant sur la mise en œuvre du plan d’économies sur les achats de l’État.

 

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

ARRÊTES DE REPORT DE CRÉDITS :

Les reports de crédits HT2 de la gestion 2021 sur la gestion 2022 publiés, concernent :

  • les reports relatifs aux AENE, par arrêté du 25 janvier 2022 pour un montant de 71,6 M€ en AE.

  • les reports sur fonds de concours, par arrêté du 1er février 2022 pour un montant de 0,1 M€ en AE et 0,5 M€ en CP.

  • les reports sur crédits généraux, par arrêté du 17 mars 2022 pour un montant de 34,3 M€ en AE et 52,5 M€ en CP.


DÉCRETS DE TRANSFERT

  • Les décrets n° 2022–934 du 27 juin 2022 et n° 2022-1512 du 2 décembre 2022 portant transfert de crédits de titre 2 ont transféré 105 000 € en AE et CP (52 500 € pour chaque décret) et 2 ETPT (1 par décret), en provenance du programme 147 « Politique de la ville » vers la mission « Gestion des finances publiques » à destination du programme 156, destiné au financement des rémunérations des délégués du préfet.

  • Le décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 portant transfert de crédits de titre 2 a transfert 144 576 € en AE et CP et 2,75 ETPT, en provenance du programme 156 à destination du programme 354 « Administration territoriale de l’État » de la mission « Administration Générale et territoriale de l’État », destinée à la mise en place de la cité administrative de Saint-Sever.

  • Le décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 portant transfert de crédits de titre 2 a transféré 254 524 € en AE et CP et 5,25 ETPT, en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » de la mission « Enseignement scolaire » à destination du programme 156, au titre de la mise en place d’un centre de gestion financière dans l’académie de Rennes.

  • Le décret n° 2022–1512 du 2 décembre 2022 portant transfert de crédits de titre 2 a transféré 9 034 947 € en AE et CP, en provenance du programme 148 « Fonction Publique - FAIRH » à destination du programme 156, au titre des dépenses de personnel liées aux restructurations.

  • Le décret n° 2022–1512 du 2 décembre 2022 portant transfert de crédits de titre 2 a transféré 29 020 € en AE et CP et 0,33 ETPT, en provenance du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Écologie, développement et mobilités durables » à destination du programme 156, dans le cadre de la montée en charge du centre de gestion financière d’administration centrale.

  • Décret de transfert de crédits HT2 n° 2022-934 du 27 juin 2022 du programme 156 à destination de divers programmes : 6,6 M€ en AE et 7 M€ en CP.

  • Décret de transfert de crédits HT2 n° 2022-934 du 27 juin à destination du programme 156 : 0,95 M€ en AE en CP



DÉCRETS DE VIREMENT 


  • Le décret 2022-1517 du 5 décembre 2022 portant virement de crédits de titre 2 a viré 451 935 € en AE et CP, en provenance du programme 156 à destination du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques », destiné à l’AIFE (facturation électronique).

  • Le décret n° 2022-1517 du 5 décembre 2022 portant transfert de crédits de titre 2 a transféré 103 426 € en AE et CP, en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques » à destination du programme 156, dans le cadre de la montée en charge du secteur RNF.

  •  Décret de virement de crédits HT2 n° 2022-935 du 27 juin 2022 du programme 156 à destination de divers programmes : 2,2 M€ en AE et CP.

  • Décret de virement de crédits HT2 n° 2022-935 du 27 juin 2022 à destination du programme 156 : 02 M€ en AE et en CP.

  • Décret de virement de crédits HT2 n° 2022-1517 du 05 décembre 2022 à destination du programme 156 : 2,5 M€ en AE et CP.


ARRETES DE REPARTITION


  • Les arrêtés du 25 octobre 2022 et du 6 décembre 2022 portant répartition de crédits ont permis au titre 2 du programme 156 de bénéficier de 57 742 509 € en AE et CP en provenance du programme P551 (provision relative aux rémunérations publiques) à destination du programme 156, destinés à financer les dépenses liées à la mise en place de la prime dédiée aux maîtres d’apprentissage, de la hausse du point fonction publique et des relèvements de l’indice minimum.



FONDS DE CONCOURS


  • Les arrêtés du 30 mai 2022 et du 26 décembre 2022 portant ouverture de crédits de fonds de concours ont permis au titre 2 du programme 156 de bénéficier de 11 599 831 € en AE et CP.

  • Les arrêtés du 1er mars 2022, du 30 mai 2022, du 11 juillet 2022 et du 26 décembre 2022 portant ouverture de crédits de fonds de concours ont permis au hors titre 2 du programme 156 de bénéficier de 2 502 846 € en AE et CP.


LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES :


  • La loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 a ouvert des crédits HT2 au profit du programme 156 pour un montant de 16,5 M€ en AE et en CP.

  • La loi n° 2022-1499 du 01/12/2022 de finances rectificatives pour 2022, parue au JO du 02/12/2022, a ouvert des crédits HT2 au profit du programme 156 pour un montant de 47,41 M€ en AE et 6,27 M€ en CP.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

33 037 438

29 178 728

62 216 166

33 037 438

28 130 142

61 167 580

Surgels

0

16 549 954

16 549 954

0

16 549 954

16 549 954

Dégels

0

0

0

0

0

0

Annulations / réserve en cours de gestion

0

-16 549 954

-16 549 954

0

-16 549 954

-16 549 954

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

33 037 438

29 178 728

62 216 166

33 037 438

28 130 142

61 167 580

 

En ce qui concerne le hors titre 2, la réserve de précaution a été déterminée par application d’un taux de 3 % de la LFI et fixée à 29,2 M€ en AE et 28,1 M€ en CP.

Par décret n° 2022-512 du 07 avril 2022, la réserve a fait l’objet d’une annulation partielle pour un montant de 16,5 M€ en AE et en CP.

La LFR n° 2022-1157 du 16 août 2022 a ouvert 16,5 M€ en AE et en CP.

La réserve a été intégralement dégelée en fin de gestion, afin notamment de couvrir les besoins concernant la remise à niveau des systèmes d’informations et les marchés de fluides. 

Conformément aux dispositions prévues dans le contrat d’objectifs et de moyens signé en 2020, la DGFiP a bénéficié d’un mouvement de fongibilité asymétrique, en fin de gestion, pour un montant de 50 M€ en AE et CP.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2021

(1)

Réalisation

2021

(2)

LFI + LFR

2022

(3)

Transferts
de gestion
2022

(4)

Réalisation

2022

(5)

Écart à
LFI + LFR 2022
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1024 – Catégorie A+

0,00

1 549,00

1 698,00

0,00

1 489,00

-209,00

1025 – Catégorie A

+2,00

28 607,00

29 001,00

+2,08

28 676,00

-327,08

1026 – Catégorie B

0,00

38 185,00

38 651,00

+1,83

37 489,00

-1 163,83

1027 – Catégorie C

0,00

26 880,00

25 689,00

+0,92

25 371,00

-318,92

Total

+2,00

95 221,00

95 039,00

+4,83

93 025,00

-2 018,83


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2022

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact du
schéma d'emplois
2022 sur 2022

1024 – Catégorie A+

0,00

+3,00

+106,65

-169,65

-84,36

-85,29

1025 – Catégorie A

0,00

+34,00

+734,06

-699,14

-225,60

-473,54

1026 – Catégorie B

0,00

+72,00

+700,31

-1 470,14

-401,47

-1 068,67

1027 – Catégorie C

0,00

+42,00

-2 208,25

+656,33

+514,99

+141,34

Total

0,00

+151,00

-667,23

-1 682,60

-196,44

-1 486,16

 

En PLF 2022, le plafond autorisé d’emplois s’élevait à 96 369 équivalents temps plein travaillé (ETPT), ramenés à

95 039 ETPT en LFI 2022 après application de l’article 11 de la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 (‑730 ETPT) et suite à la modification des règles de décompte des apprentis à partir de 2022 (‑600 ETPT).

Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle du plafond d’emplois s’établit à 93 025 ETPT. Le taux de consommation atteint 97,7 %.


Cette consommation d’emplois a fait l’objet de retraitements afin de tenir compte des règles particulières de décompte des emplois par Chorus. Ces retraitements ont essentiellement concerné les agents en congé de formation professionnelle, les agents « Berkanis » de droit privé ainsi que les personnels, primo-entrant notamment, payés par acomptes.

La structure des emplois du programme 156 se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B (40,3 %).

La ventilation des autres catégories est la suivante :

- A+ : 1,6 %

- A : 30,8 %

- C : 27,3 %


Les transferts en gestion (4,83 ETPT) correspondent aux transferts entrants en provenance des programmes 147 (2 ETPT), 214 (5,25 ETPT), et 217 (0,33 ETPT) et au transfert sortant à destination du programme 354 (‑2,75 ETPT) décrits infra dans les mouvements réglementaires.


L’écart en emplois entre la réalisation et la LFI 2022 (après transferts en gestion) de ‑2 018,83 ETPT a pour origine des vacances récurrentes constatées en exécution, qui s’expliquent par une saisonnalité différente des départs en retraite et des recrutements.


Entre 2021 et 2022, l’évolution de la consommation d’emplois à périmètre constant est de ‑1 683 ETPT contre une prévision initiale de ‑1 439 ETPT et traduit :

- l’évolution de la consommation du plafond d’emplois corrigé des transferts en gestion entre 2021 et 2022

(‑2 199 ETPT) ;

- la neutralisation de l’effet des mesures de transfert actées en LFI 2022 (‑151 ETPT) ;

- la neutralisation des corrections techniques (+667 ETPT) ces dernières étant liées essentiellement à une redistribution des effectifs entre catégories, les promotions inter-catégorielles n’étant pas identifiées dans le tableau de variation des effectifs, à la variation du volume d’emploi des auxiliaires et à la sortie du plafond d’emplois des apprentis.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1024 – Catégorie A+

191,00

159,00

6,15

37,00

5,00

5,30

-154,00

-120,00

1025 – Catégorie A

1 695,00

1 138,00

6,50

1 067,00

625,00

8,00

-628,00

-499,00

1026 – Catégorie B

2 864,00

2 009,00

6,33

1 427,00

932,00

8,60

-1 437,00

-1 547,00

1027 – Catégorie C

1 935,00

931,00

6,28

2 639,00

2 112,00

7,43

+704,00

+660,00

Total

6 685,00

4 237,00

5 170,00

3 674,00

-1 515,00

-1 506,00

 

Pour l’année 2022, l’évolution des flux est retracée dans les tableaux ci-après :


Sorties réalisées en 2022


En ETP

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Départs en retraite

159

1 138

2 009

931

4 237

Autres départs définitifs

7

128

252

347

734

Autres départs

25

429

603

657

1714

Total

191

1 695

2 864

1 935

6 685


Le nombre de départs constatés en 2022 est plus important que celui indiqué dans le PAP 2022 (6 314 ETP).


Cet écart s’explique par :

 - une réalisation 2022 des départs en retraite supérieure de +137 ETP à la prévision. Cette vague de départs est permise par la structure de la pyramide des âges mais reste toutefois difficilement prévisible, compte tenu des divers facteurs comportementaux qui conduisent à la prise de décisions individuelles et du volume élevé d’agents dont les droits sont ouverts sans qu’il ne soit possible d’apprécier de manière précise, au regard du nombre de trimestres cotisés, le moment auquel leur départ interviendra.

Par rapport à l’année 2021 (4 408 ETP), les départs en retraite ont diminué de 3,9 % ;


 - une réalisation 2022 des autres sorties définitives supérieure de +218 ETP à la prévision, en raison d’une part de sorties de contractuels plus nombreuses liées à des volumes de recrutements en progression sur les années précédentes et d’autre part à des départs dans le cadre du dispositif de rupture conventionnelle, prévu par l’article 72 de la loi de transformation de la fonction publique, mis en place à partir de 2020 et qui ont représenté 179 sorties en ETP en 2022 ;


 - une réalisation 2022 des autres départs légèrement supérieure +16 ETP à la prévision. Les autres départs correspondent à des réductions de quotités de travail, des départs en détachement d’agents du ministère, des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et, enfin, en disponibilité.


Entrées réalisées en 2022


En ETP

Catégorie A+

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Total

Primo-recrutements de titulaires

3

501

518

1473

2495

Recrutements de contractuels

2

124

414

639

1179

Autres entrées

32

442

495

527

1496

Total

37

1067

1427

2639

5170


Les primo-recrutements de titulaires comprennent les concours externes et internes, contractuels handicapés, contractuels PACTE et agents C techniques, dès lors que les lauréats étaient extérieurs au programme.

Les primo-recrutements qui en PAP intégraient également les contractuels étaient évalués à 3 360 ETP. La réalisation se répartit entre d’une part, 2 495 entrées par concours contre 2 218 prévues, les possibilités d’accueil à l’École Nationale des Finances Publiques étant accrues par le passage au format numérique d’une partie des contenus de la scolarité, et d’autre part, le recrutement de 1179 contractuels pour 1142 prévus, dans le cadre d’une politique dynamique d’embauche en application des dispositions de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la Fonction publique.


L’arrivée de ces 1 179 agents contractuels toutes catégories confondues s’appuie sur une politique volontariste qui a conduit à mettre en place plusieurs campagnes de recrutement afin de pourvoir majoritairement des postes dans l’ensemble des services déconcentrés, ainsi que des emplois nécessitant des niveaux d’expertise ou des profils rares notamment au sein de services centraux.


Les autres entrées, au nombre de 1 496, sont constituées des détachements entrants en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de CLD, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.


 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
du schéma
d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

2 396,56

2 344,00

0,00

0,00

-23,00

-494,00

-480,67

-13,33

Services à l'étranger

10,00

15,00

-2,00

0,00

0,00

-3,00

-4,67

+1,67

Services départementaux

78 440,82

76 321,00

+150,00

0,00

-599,91

-1 818,93

-169,20

-1 649,73

Autres

14 191,62

14 345,00

+3,00

0,00

-44,32

+633,33

+458,10

+175,23

Total

95 039,00

93 025,00

+151,00

0,00

-667,23

-1 682,60

-196,44

-1 486,16

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2022
Réalisation

Administration centrale

-714,00

2 356,00

Services à l'étranger

+2,00

15,00

Services départementaux

-1 275,00

75 611,00

Autres

+481,00

14 661,00

Total

-1 506,00

92 643,00

 

La ligne « Autres » correspond aux directions et services dits « hors réseau » à savoir, les services à compétence nationale (notamment la DGE – Direction des Grandes Entreprises, la DPN - Direction des Projets Numériques, les directions interrégionales de services informatiques), les directions spécialisées (DIRCOFI – Direction de Contrôle Fiscal), les délégations interrégionales, les départements comptables ministériels (DCM), les personnels de l’école nationale des finances publiques ainsi que les stagiaires en formation, le service des retraites de l’État et les agents mis à disposition.

 

 

 

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Fiscalité des grandes entreprises

1 365,00

1 273,00

02 – Fiscalité des PME

18 033,00

18 740,00

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

30 055,00

29 252,00

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

10 444,00

11 253,00

06 – Gestion des pensions

984,00

1 097,00

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

18 490,00

17 922,00

08 – Gestion des fonds déposés

764,00

826,00

09 – Soutien

14 707,00

12 464,00

10 – Élaboration de la législation fiscale

197,00

198,00

Total

95 039,00

93 025,00

Transferts en gestion

+4,83

 

Le programme comprend 93 025 ETPT :

— L’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » comporte 1 273 ETPT qui correspondent à 1,37 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 02 « Fiscalité des PME » comporte 18 740 ETPT qui correspondent à 20,15 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » comporte 29 252 ETPT qui correspondent à 31,43 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comporte 11 253 ETPT qui correspondent à 12,10 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 06 « Gestion des pensions » comporte 1 097 ETPT qui correspondent à 1,18 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » comporte 17 922 ETPT qui correspondent à 19,27 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 08 « Gestion des fonds déposés » comporte 826 ETPT qui correspondent à 0,89 % de l’ensemble des ETPT du programme.

— L’action n° 09 « Soutien » comporte 12 464 ETPT qui correspondent à 13,40 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 10 « Élaboration de la législation fiscale » comporte 198 ETPT qui correspondent à 0,21 % de l’ensemble des ETPT du programme.

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2021-2022

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

371,00

4,80

3,34

 

Les trois principales filières d’emplois des apprentis sont la gestion fiscale, l’informatique et le secteur public local, même si d’autres familles de métiers sont également concernées, telles que les ressources humaines, la fonction comptable de l’État, la communication, le budget.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios gestionnaires/ effectifs gérés

Effectifs gérés (inclus dans le plafond d’emplois)

Effectifs gérés au 31/12/2022 (données exprimées en effectifs physiques)

95 446

Effectifs gérants

2011

2,11 %

Administrant et gérant

1271

1,33 %

Organisant la formation

410

0,43 %

Consacrés aux conditions de vie au travail

150

0,16 %

Consacrés au pilotage et à la politique des compétences

180

0,19 %


Unités de mesure : 


Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l’équivalent temps plein prend en compte la quotité de travail et non la durée de la période d’emploi sur l’année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel. Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.


Descriptifs des grandes catégories d’effectifs de gestionnaires :

— Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières administratives, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l’indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques paritaires.

— Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et des reconversions hors du ministère ou de la fonction publique ;

— Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l’action sociale, insertion et gestion des travailleurs handicapés, organisation de l’hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ;

— Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d’emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives, détermination des emplois-type, anticipation des recrutements et des formations, conseil individuel des agents, élaboration des parcours professionnels.


Périmètre retenu pour les effectifs gérés :


Le périmètre retenu intègre :

— les agents en position d’activité et imputés sur le plafond d’emplois des ministères (dont agents en réorientation professionnelle, Berkani de droit privé et de droit public) ;

— les contractuels ;

— les agents des ministères financiers faisant l’objet d’une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :

 - agents MAD sortants ;

 - agents détachés entrants ;

 - agents en position normale d’activité « PNA » entrants ;

 - militaires ;

 - agents affectés aux ministères financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion).


Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

Effectifs intégralement gérés

 Partiellement gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

95,52 %

0,84 %

2,00 %

1,64 %

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2021

Prévision
LFI 2022

Exécution
2022

Rémunération d’activité

4 038 252 562

4 017 666 802

4 021 434 026

Cotisations et contributions sociales

2 560 203 886

2 546 617 989

2 551 059 913

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

2 055 453 298

2 038 397 617

2 040 765 042

    – Civils (y.c. ATI)

2 053 470 680

2 036 082 506

2 038 675 056

    – Militaires

280 132

554 640

329 515

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 702 486

1 760 471

1 760 471

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

821 514

819 640

774 283

Autres cotisations

503 929 074

507 400 732

509 520 589

Prestations sociales et allocations diverses

20 646 679

43 202 854

44 427 018

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

6 619 103 127

6 607 487 645

6 616 920 957

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

4 563 649 829

4 569 090 028

4 576 155 915

FdC et AdP prévus en titre 2

2 766 189

 

La dépense relative à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) s’élève à 8 M€ pour 934 bénéficiaires.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2021 retraitée

4 494,10

Exécution 2021 hors CAS Pensions

4 563,65

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021

5,88

Débasage de dépenses au profil atypique :

-75,43

    – GIPA

-1,23

    – Indemnisation des jours de CET

-23,00

    – Mesures de restructuration

-29,29

    – Autres dépenses de masse salariale

-21,90

Impact du schéma d'emplois

-84,98

EAP schéma d'emplois 2021

-17,74

Schéma d'emplois 2022

-67,24

Mesures catégorielles

19,10

Mesures générales

76,50

Rebasage de la GIPA

7,47

Variation du point de la fonction publique

60,30

Mesures bas salaires

8,73

GVT solde

-2,30

GVT positif

69,38

GVT négatif

-71,69

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

63,11

Indemnisation des jours de CET

26,08

Mesures de restructurations

43,00

Autres rebasages

-5,97

Autres variations des dépenses de personnel

10,63

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

21,62

Autres variations

-10,99

Total

4 576,16

 

L’exécution des crédits du titre 2 hors CAS Pensions s’est élevée à 4 576,2 M€, soit une exécution supérieure de 7,1 M€ par rapport à la LFI résultant du solde d’écarts positifs et négatifs par rapport à la prévision et notamment :


  • Le socle d’exécution définitif retraité de 2021 s’élève à 4 494,1 M€, soit un écart de −10,7 M€ par rapport à celui élaboré en LFI. Cette économie est liée à une exécution 2021 inférieure de 19,3 M€ à celle prévue en LFI compensée partiellement par le moindre niveau des retraitements liés aux événements exceptionnels 2020 à hauteur de 8,6 M€. En effet, si l’exécution 2021 est plus forte que prévu par rapport à la LFI au titre des mesures de restructuration (+4,6 M€), ainsi que du dispositif d’intéressement (+3,4 M€), des économies non pérennes ont été réalisées au titre des rappels sur exercices antérieurs (‑2,8 M€), des grèves (‑1,2 M€), des ruptures conventionnelles (‑1 M€), du recours aux auxiliaires (‑2,8 M €), du report à 2022 de l’entrée en vigueur du dispositif indemnitaire visant à renforcer l’attractivité (‑5,7 M€), ainsi que sur diverses primes (−3,1 M€) .


  • Le schéma d’emplois permet une économie de ‑84,98 M€. Cette dernière est supérieure de ‑14,4 M€ à celle affichée en LFI en raison notamment de départs à la retraite en début d’année plus importants que prévu et de dates d’entrées plus tardives pour les personnels de catégorie C.


  • Les mesures catégorielles s’élèvent à 19,1 M€, soit une dépense supplémentaire de +16,5 M€ par rapport à la LFI. Ce surcoût est lié aux mesures statutaires à destination des catégories C actées dans le cadre des conférences sur les perspectives salariales de 2021 (+15,3 M€) et non budgétées en LFI, à la revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B décidée dans le cadre des conférences sur les perspectives salariales de 2022 (+0,5 M€), à une augmentation du volume des promotions intercatégorielles (+0,4 M€) prévue dans le cadre du plan de qualification ministérielle (PQM), à la montée en charge du dispositif indemnitaire de fidélité à l’attention des agents affectés en Seine-Saint-Denis (+0,1 M€) et enfin à la mise en place d’une allocation forfaitaire « maître d’apprentissage » (+0,1 M€).


  • Les mesures générales s’élèvent à 76,5 M€, soit une augmentation de 70,9 M€ par rapport à la LFI. Cette survaleur s’explique par les mesures prises pour lutter contre l’inflation. L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (7,5 M€) prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, et versée à 17 008 agents, génère un surcoût par rapport à la LFI de 2,4 M€. La variation du point de la fonction publique (+3,5 % au 1er juillet 2022) a quant à elle entraîné une hausse de la dépense de 60,3 M€. Enfin, les différents relèvements de l’indice minimum de traitement 2022 (IMT 343 et IMT 352) (pour 5,4 M€), majorés des EAP des mesures de relèvement 2021 (3,3 M€), ont engendré une dépense supplémentaire de 8,2 M€ par rapport aux mesures inscrites en LFI à hauteur de 0,5 M€.



Date du relèvement de l’Indice minimum

Montant Hors Cas (en M€)

 ETP concernés

Relèvement de l’indice minimum à 343

01/01/2022

2,5

11 188

Relèvement de l’indice minimum à 352

01/05/2022

2,9

7 297

Total des relèvements de l’indice minimum en 2022

-

5,4

-


  • Le GVT solde s’établit à ‑2,3 M€, soit ‑0,05 % de la masse salariale, contre une enveloppe de 11,2 M€ prévue en LFI, ce qui représente une économie de 13,5 M€. Les personnels ont connu une augmentation de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière) qui s’établit à 69,4 M€, représentant ainsi 1,52 % de la masse salariale. Cette dépense est cependant inférieure de 4,9 M€ à celle inscrite en LFI. Le GVT négatif de ‑71,7 M€, soit ‑1,57 % de la masse salariale, correspond à l’économie due à l’écart de rémunération entre les agents sortants et entrants du programme. L’économie par rapport à la LFI pour ce poste est de ‑8,6 M€ ; elle est la conséquence de la hausse du nombre de départs en retraite.


  • Les dépenses regroupées sur la ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique » s’élèvent à 63,1 M€, soit une baisse de ‑26,3 M€ par rapport à la prévision LFI. Au sein de ce regroupement de dépenses, la hausse de 2,1 M€ des dépenses de CET, celle de 4,8 M€ au titre des mesures de restructuration, ainsi que le versement d’une indemnité inflation, non inscrite en LFI, pour 3,3 M€ sont neutralisés par des économies de – 36,5 M€ sur divers postes de dépenses, tels que les rappels sur exercice antérieurs, les retenues pour faits de grève, la rupture conventionnelle, le report de mise en œuvre de dispositifs indemnitaires.


  • Le poste « Autres variations des dépenses de personnel » s’élève à 10,6 M€, en baisse de ‑15,4 M€ par rapport à la LFI. Cette variation résulte principalement d’économies regroupées dans la catégorie « Autres » et liées à des fins de garanties indemnitaires (‑7,6 M€), aux vacances d’emplois sur des missions transférées à la DGFiP dans le cadre de la LFI (‑5,4 M€), à des recrutements d’apprentis plus faibles qu’anticipé (‑1,1 M€) et à des départs hors schéma d’emplois (‑1,3 M€).


Pour information, l’indemnisation du télétravail s’élève à 8,7 M€, en hausse 6,7 M€ par rapport à la prévision de la LFI. La participation à la protection sociale complémentaire, mise en place à compter de 2022, a représenté 14,8 M€, soit une moindre dépense de 3,4 M€ par rapport à la prévision de la LFI.


 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1024 – Catégorie A+

118 429

130 258

123 545

106 061

119 354

113 336

1025 – Catégorie A

45 787

62 659

67 332

39 318

56 003

59 862

1026 – Catégorie B

35 469

42 846

44 775

29 967

37 908

39 506

1027 – Catégorie C

29 618

34 422

34 125

24 828

30 045

29 521

 

Le tableau ci-dessus détaille par catégorie les coûts moyens d’entrée et de sortie, ainsi que les coûts moyens globaux à l’issue de la gestion 2022. 

Ces coûts s’entendent charges patronales incluses (catégorie 22 hors CAS Pensions), hors CAS Pensions (catégorie 22 CAS) et hors prestations sociales (catégorie 23). 

Le coût moyen de la catégorie A+ est supérieur au coût moyen de sortie. En effet, les sorties les plus nombreuses ont concerné des personnels bénéficiant des rémunérations les moins importantes de la catégorie A+. Le coût moyen de la catégorie C est également supérieur au coût moyen de sortie. Cette déformation est liée à la surreprésentation des contractuels, moins rémunérés en moyenne que les titulaires, dans les départs.

Les écarts de coûts entre les données du PAP et du RAP, peu significatifs, proviennent pour l’essentiel d’une variation de la consistance de différents flux. Ainsi, sur la catégorie A une répartition différente de la typologie des entrées (notamment par concours, retours de positions, recrutements de contractuels) est constatée entre la prévision et l’exécution. 


 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

217 543

543 080

Indemnité éditique

68

A - B - C

Personnels de catégorie A, Contrôleurs, Agents

09-2021

8

130 837

196 256

PPCR - Echelon spécial AFIPA et IDIV

220

A

AFIPA et IDIV

04-2021

3

86 706

346 824

Mesures statutaires

16 201 311

17 986 683

Promotions supplémentaires (B en A)

50

B

Contrôleurs

09-2022

4

124 236

372 708

Promotions supplémentaires (C en B)

100

C

Agents

09-2022

4

244 553

733 659

Revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B

449

B

Contrôleurs

09-2022

4

523 897

1 571 691

Revalorisation de la grille indiciaire de la catégorie C

13 382

C

Agents

01-2022

12

5 907 430

5 907 430

Bonification d'ancienneté agents de catégorie C

23 514

C

Agents

01-2022

12

9 401 195

9 401 195

Mesures indemnitaires

2 677 347

2 677 347

Prime de fidélité Seine-Saint-Denis

66

A - B - C

Personnels de catégorie A, Contrôleurs, Agents

01-2022

12

113 010

113 010

Allocation forfaitaire « maîtres d'apprentissage »

283

A - B - C

Personnels de catégorie A, Contrôleurs, Agents

01-2022

12

119 000

119 000

Indemnité CDL

405

A

Personnels de catégorie A

01-2022

12

2 395 337

2 395 337

Prime accueil EFS

500

B - C

Contrôleurs, Agents

01-2022

12

50 000

50 000

Total

19 096 201

21 207 110

 

Les mesures catégorielles 2022 s’élèvent à 19,1 M€ M€ hors CAS pensions.


Cette enveloppe a permis de couvrir l’extension année pleine de l’harmonisation du régime indemnitaire des personnels des services d’éditique, ainsi que celui afférent à la création d’échelons spéciaux pour les Afipa et IDIV Hors Classe prévue dans le cadre de la dernière tranche de la mesure de modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR).


Elle a également permis de financer :

  • des promotions supplémentaires de B en A et de C en B, octroyées dans le cadre des mesures en faveur des agents, prévues par le contrat d’objectif et de moyens de la DGFiP visant à leur offrir des perspectives de carrière attractives ;

  • la revalorisation de la grille indiciaire de la catégorie C, ainsi que l’octroi d’une bonification d’ancienneté à l’ensemble des agents de catégorie C, mesures interministérielles issues des conférences sur les perspectives salariales de 2021 ;

  • la revalorisation des débuts de carrière de la catégorie B actée lors des conférences sur les perspectives salariales de la fonction publique de 2022 ;

  • la montée en charge de la prime de fidélité pour la Seine-Saint-Denis ;

  • la mise en œuvre d’une allocation forfaitaire en faveur des maîtres d’apprentissage prévue par le décret n° 2021-1861 du 27 décembre 2021 ;

  • l’instauration d’une prime d’accueil spécifique pour les agents intervenant dans les établissements France services (EFS) ;

  • l’augmentation du nombre de conseillers aux décideurs locaux, qui bénéficient d’un régime indemnitaire spécifique, en lien avec la restructuration du réseau comptable de la DGFiP.


 

   Action sociale - hors titre 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours, ...) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers. Les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières ». 


 Les dépenses d’action sociale portées spécifiquement par le programme 156, qui concernent pour l’essentiel les subventions de fonctionnement versées aux associations gérant les restaurants administratifs, sont évoquées dans la partie JPE HT2 du présent rapport.

 

Coûts synthétiques

   Ratio d'efficience bureautique

 

Ratio d’efficience bureautique

Réalisation 2021

Prévision 2022

Réalisation 2022

Coût bureautique en euros par poste

856

750

740

Nombre de postes

133 259

135 000

122 274

 

 

Le ratio moyen d’efficience bureautique (REB) pour la DGFiP rapporte la somme des dépenses bureautiques réelles (comme l’achat de matériel et logiciel, l’assistance bureautique…) et des dépenses évaluées forfaitairement (consommation électrique, recyclage…) au nombre de postes par agent (plafonné à 1,1 poste par agent).

 

Pour la DGFiP, le nombre de postes de travail en 2022 s’élève à 122 274, en baisse par rapport à 2021 (133 259 en 2021) en raison du non remplacement de certains matériels anciens. La réalisation 2022 s’établit à 740 € de coût bureautique par poste, soit un recul de l’ordre de 14 % par rapport à la réalisation 2021. Ce recul, enregistré pour la deuxième année consécutive, s’est accentué en 2022 principalement en raison de la poursuite de la baisse des achats d’ordinateurs portables post-COVID, les agents ayant été fortement équipés dès 2020. La réduction des dépenses de téléphonie fixe individuelle contribue également à la réduction du REB en 2022.

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   Facturation électronique

Dans le prolongement de la généralisation de la facture électronique entre les entreprises et les entités publique (B2G), le projet « Facturation électronique » a pour objectifs de :

  • renforcer la compétitivité des entreprises grâce à l’allègement de la charge administrative et aux gains de productivité résultant de la dématérialisation ;

  • simplifier, à terme, leurs obligations déclaratives en matière de TVA grâce à un pré-remplissage des déclarations ;

  • améliorer la détection de la fraude fiscale, notamment la fraude à la TVA, au bénéfice des opérateurs économiques de bonne foi ;

  • améliorer la connaissance en temps réel de l’activité des entreprises.

 

A cet effet, le cadre d’ensemble associe deux dispositifs :

  • une obligation de facturation électronique qui concerne les transactions domestiques réalisées entre assujettis établis en France (transactions dites business to business – B2B), à laquelle est adossée une obligation de transmission électronique des données de facturation et de paiement à l’administration fiscale ;

  • une obligation de reporting électronique des données de transactions et de paiement à l’administration fiscale, qui concerne les transactions d’un assujetti avec un assujetti non établi en France (transactions intracommunautaires ou internationales) et/ou avec un non-assujetti (transactions dites business to customer – B2C).

Sa mise en place associera un portail public de facturation et des plateformes de dématérialisation dites partenaires. Les entreprises seront libres de choisir la plateforme de leur choix afin d’échanger des factures électroniques et de transmettre les données attendues par la direction générale des finances publiques (DGFiP).

Ces obligations feront l’objet d’une entrée en vigueur progressive en tenant compte du degré de maturité numérique des entreprises, afin de faciliter leur appropriation du dispositif et permettre un accompagnement adapté à leurs besoins :

  • à compter du 1er juillet 2024, l’obligation de réception de la facture électronique sera en vigueur pour l’ensemble des entreprises ;

  • l’obligation d’émission entrera en vigueur progressivement en fonction de la taille des entreprises :

    • à compter du 1er juillet 2024 pour les grandes entreprises,

    • à compter du 1er janvier 2025 pour les ETI,

    • à compter du 1er janvier 2026 pour les PME et TPE.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

156/349/363/218

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

17,66

7,03

15,91

1,74

40,06

27,36

35,21

62,06

91,17

91,17

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

3,90

3,90

3,90

3,90

7,94

7,94

29,90

29,90

41,73

41,73

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

21,56

10,93

19,80

5,64

47,99

35,30

65,11

91,96

132,90

132,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

132,90

132,90

Durée totale en mois

84

94

+11,90 %

 

Évolution du coût et de la durée

 

Les coûts ci-dessus mentionnés, ainsi que la durée, concernent la phase d’investissement du projet. En particulier, les coûts relatifs aux travaux sur les systèmes d’information reposent, pour la DGFiP, sur les études d’urbanisation et l’étude préalable réalisées et, pour l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE), sur le marché public notifié en août 2022 et les études internes.

Les coûts d’investissement présentés s’appuient sur les évaluations produites, à la direction interministérielle du numérique (Dinum) dans le cadre de la procédure prévue par l’article 3 du décret n° 2019-1088 du 25 octobre 2019 relatif au système d’information et de communication de l’État, pour lequel le projet a obtenu deux avis conformes de la Dinum les 19 mai 2022 et 12 janvier 2023. Ainsi, ils incluent :

  • le financement du portail public de facturation, qui s’appuiera sur le portail Chorus Pro et sera opéré par l’AIFE : bénéficiant d’un financement du Fonds de transformation pour l’action publique (FTAP), ce portail permettra aux entreprises, notamment aux PME/TPE, d’échanger leurs factures de façon dématérialisée à coût contenu, de concentrer les données pour les adresser au système d’information de la DGFiP ;

  • l’adaptation du système d’information de la DGFiP afin de gérer et exploiter à des fins de gestion fiscale et de contrôle fiscal notamment les données recueillies.

 

 

 

 

 

 

   FICOBA3

Le Fichier des Comptes Bancaires et assimilés (FICOBA) recense des informations sur les comptes et coffres-forts détenus par une personne ou une société. Ces informations sont mises à disposition des personnes et organismes légalement habilités. Son alimentation est régie par l’article 1649 A du code général des impôts.

 

La refonte de FICOBA a pour ambition de :

  • mettre le système en conformité avec les standards de la DGFiP, notamment sur le plan technique (sa mise en production initiale remonte à 2002), et simplifier sa maintenance ;

  • proposer une architecture orientée service, à travers les API, afin de répondre aux enjeux d’ouverture des services numériques en fluidifiant les processus métiers et en apportant une valeur supplémentaire aux utilisateurs ;

  • permettre les évolutions futures des modules (adaptation aux évolutions réglementaires, aux besoins métiers, intégration de nouvelles données…) ;

  • promouvoir un échange totalement dématérialisé des données ;

  • renforcer la qualité des données en définissant un nouveau dispositif de gestion des anomalies d’alimentation de FICOBA, dont le traitement est source de lourdeurs pour les banques et la DGFiP ;

  • améliorer l’expérience de l’utilisateur à travers une restitution web mise aux standards actuels en termes d’accessibilité et d’ergonomie ;

  • accroître son rôle dans la lutte contre la fraude et le blanchiment, et améliorer le recouvrement des créances publiques.

 

Année de lancement du projet

2021

Financement

156/349/218

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité et gestion publique

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,49

0,40

1,19

0,63

3,65

2,87

2,65

2,87

3,90

4,04

4,41

4,70

12,64

12,64

Titre 2

0,00

0,00

0,48

0,48

1,32

1,32

1,41

1,41

1,41

1,41

1,44

1,44

7,44

7,44

12,09

12,09

Total

0,00

0,00

0,97

0,88

2,51

1,95

5,06

4,28

4,06

4,28

5,34

5,48

11,85

12,14

24,73

24,73


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

17,42

24,73

+41,96 %

Durée totale en mois

36

48

+33,33 %

 

Le coût total du projet inclut deux années de fonctionnement, portées sur l’année 2024 et suivantes.

 

A la demande de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), la durée totale du projet a été allongée d’un an afin de tenir compte de la période de migration des données bancaires vers FICOBA 3. La date de fin du projet est dès lors fixée à fin 2024.

 

A ce stade l’avancement du projet est nominal.

 

L’évolution du coût s’explique par l’actualisation de son mode de calcul, suite à la saisine en août 2021 de la DINUM au titre de l’article 3 du décret n° 2019-1088. Le coût de FICOBA3 avait alors été évalué à 17,4 M€. A la suite de l’avis rendu par la DINUM, une actualisation a intégré les coûts d’accompagnement du changement (+3,1 M€) ainsi qu’une année supplémentaire de fabrication (+5,8 M€).

 

 

   Foncier INNOVANT

Afin de garantir une meilleure fiabilité des bases de la fiscalité directe locale, la DGFiP recourt, dans le cadre du projet « Foncier innovant », aux technologies novatrices d’intelligence artificielle et de valorisation des données à partir des prises de vue aériennes de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).

 

Ce projet vise, en optimisant le processus de détection des constructions ou aménagements non déclarés, à permettre de lutter plus efficacement contre les anomalies déclaratives et ainsi mieux répondre aux souhaits d’équité et de justice fiscale des citoyens, par la juste imposition des biens. Il va également offrir la possibilité de faciliter la représentation sur le plan cadastral des bâtiments et des piscines, à partir des prises de vues aériennes.

 

Concrètement, les algorithmes permettent d’extraire des images aériennes publiques de l’IGN, consultables par tous sur le site internet www.geoportail.gouv.fr, les contours des immeubles bâtis ainsi que des piscines. Un traitement informatique vérifie ensuite, à partir notamment des déclarations des propriétaires effectuées auprès des services de l’urbanisme et de l’administration fiscale, si les éléments ainsi détectés sur les images sont correctement imposés aux impôts directs locaux (taxe foncière notamment). Un agent de l’administration fiscale vérifie ensuite systématiquement chaque anomalie détectée avant toute opération de relance du propriétaire du bien et in fine de taxation.

 

Afin de s’assurer du bon fonctionnement du dispositif, une expérimentation a été conduite entre fin 2021 et début 2022 dans 9 départements et a permis de détecter et taxer plus de 20 000 piscines au titre de la taxe foncière de l’année 2022. Près de 10 M€ de taxes foncières et taxes annexes ont été ainsi mises en recouvrement en 2022, dont 4,1 M€ pour l’année 2022 et 5,7 M€ pour les années antérieures.

 

La généralisation à l’ensemble du territoire métropolitain est engagée sur le second semestre 2022 et se traduira par une taxation des biens détectés au titre des impôts directs locaux dus au titre de l’année 2023. 40 M€ de taxes foncières et annexes sont attendus au titre de cette opération. L’année 2023 s’accompagnera également du déploiement des nouvelles modalités de représentation du bâti sur le plan cadastral à partir de l’exploitation des prises de vues aériennes.

 

Année de lancement du projet

2021

Financement

156/349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,73

0,21

9,04

4,22

5,76

4,88

7,96

10,02

7,19

9,35

0,74

1,86

25,66

25,66

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

1,77

1,77

3,55

3,55

1,52

1,52

1,65

1,65

2,48

2,48

7,42

7,42

Total

0,00

0,00

0,73

0,21

10,81

5,99

9,31

8,43

9,48

11,54

8,84

11,00

3,22

4,34

33,08

33,08


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

29,90

33,08

+10,64 %

Durée totale en mois

36

36

 

Le projet a fait l’objet d’un avis conforme de la direction interministérielle du numérique (DINUM) au titre de l’article 3 du décret n° 2019-1088, rendu le 12 novembre 2021. Le coût total du projet inclut deux années de fonctionnement. Son périmètre a été élargi afin de répondre également aux besoins de pilotage des missions foncières et cadastrales effectuées par les services départementaux des services fonciers.

 

 

   GÉRER MES BIENS IMMOBILIERS - GMBI

Le projet « Gérer mes biens immobiliers » est un service en ligne, disponible sur impots.gouv.fr dans l’espace sécurisé de l’usager propriétaire (particulier ou professionnel) depuis le mois d’août 2021.

 

Il contribue à la modernisation du système d’information de la DGFiP en matière foncière, et lui permet ainsi d’accroître l’efficience de ses interventions dans ce domaine, notamment dans le contexte de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales à compter de 2023.

 

En effet, les gains du projet GMBI consistent à :

  • faciliter et unifier les démarches des usagers propriétaires (personnes physiques et personnes morales) ;

  • alléger les travaux des agents en charge des missions considérées en modernisant les processus de gestion et de taxation actuels, tout en fiabilisant davantage les bases de la fiscalité directe locale.

 

Ce projet apporte depuis 2021 une vision d’ensemble des propriétés bâties sur lesquelles le propriétaire détient un droit de propriété ainsi que les caractéristiques de chacun de ses locaux (adresse et descriptif du local, nature du local, lots de copropriété…).

 

Fin 2022 et début 2023 de nouvelles fonctionnalités ont été déployées pour les usagers et les agents de la DGFiP :

  • la possibilité pour les propriétaires de locaux de réaliser leur déclaration foncière et/ou de taxes d’urbanisme, de suivre leurs obligations déclaratives et de répondre aux demandes de fiabilisation concernant des locaux existants ;

  • la modernisation de la surveillance et la mise à jour des propriétés bâties par les services fonciers de la DGFiP ;

  • la mise en place d’un nouveau module permettant aux propriétaires de procéder en ligne à la déclaration obligatoire de la situation d’occupation de leurs biens immobiliers en vue d’une correcte taxation à la taxe d’habitation des résidences secondaires et des locaux vacants ;

  • la collecte, de manière facultative, auprès des propriétaires, des loyers des locaux d’habitation pratiqués dans le cadre de la future révision des valeurs locatives ;

  • la mise à disposition pour les agents de l’application GestODL permettant la consultation et la gestion de l’occupation et de la taxation.

 

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,40

0,74

2,58

1,64

3,39

2,98

5,54

6,97

5,41

3,86

6,67

7,01

2,83

7,05

23,28

23,28

Titre 2

1,50

1,50

1,17

1,17

2,16

2,16

3,51

3,51

2,98

2,98

2,59

2,59

2,04

2,04

12,44

12,44

Total

3,90

2,24

3,75

2,81

5,55

5,14

9,05

10,48

8,39

6,84

9,26

9,60

4,87

9,09

35,72

35,72


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

26,00

35,72

+37,37 %

Durée totale en mois

54

67

+24,07 %

 

Le coût total du projet inclut deux années de fonctionnement, portées sur l’année 2024 et suivantes.

 

Le coût complet a été réévalué à 35,7 M€ pour le panorama des grands projets numériques de l’État de novembre 2022. L’augmentation du coût global du projet GMBI résulte de la prise en compte de l’ensemble des modules non chiffrés ou partiellement chiffrés jusqu’à présent mais faisant partie intégrante du périmètre du projet. Il s’agit notamment de la fiabilisation des coûts des modules complémentaires liés à la taxation primitive et aux traitements correctifs (contentieux, impositions supplémentaires). Par ailleurs, cette revalorisation tient compte de l’ensemble des coûts annexes (campagne de communication, formations…).

 

 

   NRP - Nouveau Réseau DGFiP

Ce projet vise à accompagner la transformation du réseau territorial de la DGFIP. Dans ce cadre, une modernisation des outils internes de gestion et des canaux de contact avec les usagers est nécessaire.

 

Le premier volet du projet permet de moderniser l’outil de gestion des implantations de la DGFIP sur le territoire, via l’élaboration d’un référentiel unique TOPAD-cible permettant une réorganisation des réseaux et des structures de la DGFIP. Ce nouveau référentiel sera déployé au deuxième trimestre 2023.

Parallèlement, ce projet vise à fluidifier les relations des agents des finances publiques avec les usagers en permettant le déploiement de services de visioconférences innovants en complément des permanences sur rendez-vous au sein des espaces France Services ou d’autres lieux d’accueil de proximité.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 349 / 218

Zone fonctionnelle principale

Pilotage & Contrôle > Organisation des services & Organisation de la mission

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

6,93

2,36

5,33

4,29

6,23

5,13

3,68

3,49

3,42

5,65

1,41

3,90

0,29

2,28

23,61

23,61

Titre 2

4,62

4,62

3,46

3,46

3,66

3,66

3,27

3,27

3,27

3,27

0,23

0,23

3,35

3,35

18,59

18,59

Total

11,55

6,98

8,79

7,75

9,89

8,79

6,95

6,76

6,69

8,92

1,64

4,13

3,64

5,63

42,20

42,20


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

32,20

42,20

+31,06 %

Durée totale en mois

33

55

+66,67 %

 

Le coût total du projet inclut deux années de fonctionnement, portées sur les années 2024 et suivantes.

 

Pour répondre à des besoins complémentaires exprimés dans le cadre du nouveau réseau de proximité, il a été nécessaire d’aller plus loin que ce qui était prévu initialement, en ouvrant la possibilité de disposer de périmètres distincts selon les différentes missions assignées aux structures de la DGFiP.

L’évolution nécessaire a conduit à d’importants travaux de fiabilisation et de complètement des données issues du référentiel historique. Cette révision a généré un allongement du calendrier du projet, une charge supplémentaire sur l’ensemble des phases du projet, engendrant des coûts additionnels ainsi qu’une extension du périmètre de l’assistance externe.

Ainsi le coût complet a été réévalué à 32,2 M€ en décembre 2020, lors de la saisine de la direction interministérielle du numérique (DINUM) au titre de l’article 3 du décret n° 2019-1088.

L’actualisation de décembre 2022 porte le coût complet à 42,20 M€, pour tenir compte à la fois du lissage des phases d’intégration sur le début 2023, et du raccordement des derniers clients jusqu’au 2e trimestre 2023

 

 

   PAYSAGE

La réécriture iso-fonctionnelle de l’application PAY vise à assurer les objectifs suivants :

  • pérenniser et sécuriser la fonction de paye des agents de l’État en poste en France ;

  • favoriser les évolutions réglementaires à venir dans le système d’information de la paye.

La réécriture de cette application a débuté en 2015 et se poursuivra jusqu’en 2023.

La gouvernance du projet PAYSAGE, conduite avec la DINUM depuis septembre 2016, contribue à la sécurisation de sa trajectoire et de son déploiement. 

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

Programme 156

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

17,28

14,93

2,32

2,93

3,22

3,68

1,98

2,50

2,02

2,44

1,38

2,01

0,17

0,41

26,40

26,40

Titre 2

10,04

10,04

2,00

2,00

2,21

2,21

2,70

2,70

1,96

1,96

2,21

2,21

11,51

11,51

29,93

29,93

Total

27,32

24,97

4,32

4,93

5,43

5,89

4,68

5,20

3,98

4,40

3,59

4,22

11,68

11,92

56,33

56,33


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

39,30

56,33

+43,33 %

Durée totale en mois

52

112

+115,38 %

 

Le coût total du projet inclut deux années de fonctionnement, portées sur l’année 2024 et suivantes.

 

La modification du coût complet et du planning prévisionnel de déploiement du projet sont liés à l’augmentation conséquente du patrimoine PAY à convertir depuis le démarrage du projet, du fait notamment du prélèvement à la source et de l’actualisation des projections faites pour le dernier lot (dont le déploiement est prévu pour janvier 2024).

Une provision correspondant à un trimestre est ajoutée sur le budget 2024, pour financer les ajustements du dernier lot à prévoir sur le début d’année.

 

 

   PILOTAGE ET ANALYSE DU CONTROLE - PILAT

Le projet PILAT a pour objectif de transformer le système d’information relatif à la chaîne du contrôle fiscal afin de moderniser le travail du vérificateur et faciliter le pilotage de l’activité. Les outils aujourd’hui mis à la disposition des agents sont nombreux, hétérogènes, cloisonnés et ne répondent plus à une demande croissante tant en termes de soutien, de rapidité, d’agilité, ou de liaisons fonctionnelles, que de pilotage de l’activité.

 

Ce projet, dont le déploiement progressif est prévu entre 2021 et 2025, permettra de moderniser et de simplifier les travaux de tous les acteurs de la chaîne du contrôle fiscal en mettant à disposition des outils modernes (ex : data visualisation), automatisés et raccordés aux applications de recouvrement et du contentieux. Il conduira à une sélection accrue des dossiers à contrôler à la fois mieux ciblée, plus automatisée et plus centralisée.

 

Il comporte quatre objectifs majeurs qui permettront de mettre fin aux ruptures applicatives de la chaîne du contrôle fiscal et d’améliorer la circulation de l’information  :

  • tirer profit de façon intégrée des travaux d’analyse de données de masse ;

  • améliorer la productivité du contrôle fiscal grâce à la mise en place d’un environnement numérique intégré au profit des agents ;

  • améliorer le pilotage en matière de contrôle fiscal en donnant aux acteurs une vision de bout en bout de l’état d’avancement des dossiers ;

  • mettre à disposition des directions du contrôle fiscal des outils de pilotage de leurs activités.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 218 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

6,82

3,17

5,63

5,35

6,55

6,28

6,29

6,54

7,78

7,07

8,98

8,23

20,91

26,57

56,67

56,67

Titre 2

3,80

3,80

3,15

3,15

4,14

4,14

9,46

9,46

4,23

4,23

9,06

9,06

42,45

42,45

66,83

66,83

Total

10,62

6,97

8,78

8,50

10,69

10,42

15,75

16,00

12,01

11,30

18,04

17,29

63,36

69,02

123,50

123,50


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

36,00

123,50

+243,06 %

Durée totale en mois

48

91

+89,58 %

 

L’exécution 2021 a fait l’objet d’une rectification à la suite du RAP précédent et est ramenée à 4,14 M€ au lieu de 4,30 M€.

 

L’ex-DINSIC avait rendu un avis conforme pour le projet en 2019 (cf. procédure article 3 du décret n° 2014-879 du 1er août 2014) et avait souligné la nécessité d’approfondir certains aspects du projet, dont son calendrier et l’estimation des coûts d’accompagnement du changement.

 

Une partie des applications (Portail CF, Galaxie, Vue 360) sont d’ores et déjà mises en production. Les travaux de développement relatifs au cœur du projet (« PILOT CF ») sont en cours.

 

Le premier module de PILOT CF ainsi que deux nouvelles applications (ALERTES CF et ALTO 3) devraient être mises à disposition des utilisateurs d’ici fina 2023.

 

Afin d’optimiser la suite du projet, la DGFiP bénéficiera d’un accompagnement de la DINUM au titre de l’article 4 du décret n° 2019-1088. Il permettra d’identifier les actions les plus pertinentes à conduire, en complément de celles d’ores et déjà engagées par la DGFiP.

 

 

   RocSP - Recouvrement optimisé des créances de la sphère publique

Le projet ROCSP s’inscrit dans la réforme du recouvrement fiscal et social. Il vise à unifier progressivement le recouvrement forcé des différents types de créances de la sphère publique (impôts, amendes, condamnations pécuniaires, « recettes non fiscales », produits locaux, hospitaliers et cotisations sociales). L’ensemble des créances d’un même débiteur de la DGFiP seront, à terme, regroupées au sein d’un poste comptable unique par département, permettant ainsi la mise en place d’une politique globale des poursuites et la mise à disposition d’un interlocuteur unique pour les usagers.


Les gains, attendus dès la première phase, portent sur :

  • une augmentation significative des résultats du recouvrement des amendes et condamnations pécuniaires, une fois l’application AMD intégralement remplacée ;

  • une amélioration des recettes grâce à l’augmentation des saisies à tiers détenteur (SATD).

 

Année de lancement du projet

2019

Financement

156 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,18

0,40

5,24

2,83

7,18

7,66

9,79

8,33

5,39

6,50

8,40

8,29

12,81

15,52

41,20

41,20

Titre 2

4,11

4,11

4,79

4,79

6,40

6,40

9,03

9,03

9,03

9,03

9,98

9,98

20,89

20,89

55,20

55,20

Total

6,29

4,51

10,03

7,62

13,58

14,06

18,82

17,36

14,42

15,53

18,38

18,27

33,70

36,41

96,40

96,40


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

56,79

96,40

+69,75 %

Durée totale en mois

69

94

+36,23 %

 

Compte tenu de la complexité du projet, de premiers modules sur la gestion des créances des particuliers ont été expérimentés depuis 2021. L’analyse de ces expérimentations conduit à des travaux d’adaptation et d’amélioration des outils nécessitant une nouvelle définition du calendrier du projet.

Une feuille de route globale attendue en 2023 précisera alors les modalités de déploiement des fonctionnalités des différents modules (recouvrement des créances des particuliers, des amendes, recouvrement amiable/forcé). La Dinum sera associée à ces travaux.

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2022

 

CP 2022

 

 

 

AE ouvertes en 2022 *
(E1)

1 191 934 104

 

CP ouverts en 2022 *
(P1)

1 062 333 146

 

 

 

AE engagées en 2022
(E2)

1 110 713 067

 

CP consommés en 2022
(P2)

1 031 187 673

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E3)

62 981 694

 

dont CP consommés en
2022 sur engagements
antérieurs à 2022

(P3 = P2 – P4)

287 641 053

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E4 = E1 – E2 – E3)

18 239 342

 

dont CP consommés
en 2022 sur
engagements 2022

(P4)

743 546 620

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 brut
(R1)

672 275 222

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
(R2)

378 965

 

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 net

(R3 = R1 + R2)

672 654 187



CP consommés en 2022
sur engagements
antérieurs à 2022
(P3 = P2 – P4)

287 641 053



=

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R4 = R3 – P3)

385 013 135

 

 

AE engagées en 2022


(E2)

1 110 713 067



CP consommés en 2022
sur engagements 2022

(P4)

743 546 620



=

Engagements 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R5 = E2 – P4)

367 166 447

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

(R6 = R4 + R5)

752 179 581

 

 

Estimation des CP 2023
sur engagements non
couverts au 31/12/2022
(P5)

357 250 363


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2023
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2022
(P6 = R6 – P5)

394 929 218

 

Au 31 décembre 2022, les restes à payer du programme 156 s’établissent à 752,18 M€, en hausse par rapport à ceux enregistrés en fin de gestion 2021 (672,28 M€ en RAP 2021). Cette évolution s’explique :

  • à titre principal, par les travaux d’ampleur menés en matière immobilière dans le cadre du Nouveau Réseau de Proximité et de la relocalisation de certains services et la conclusion de baux sur une période de plusieurs années ;

  • par la part importante des engagements informatiques enregistrés en 2022, notamment en fin de gestion.

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Fiscalité des grandes entreprises

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Fiscalité des grandes entreprises

113 915 764
109 230 963

86 660 000
4 262 479

200 575 764
113 493 442

113 915 764
109 230 963

9 260 000
7 905 172

123 175 764
117 136 135

 

EFFECTIFS

 

 

Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

7

8

A

1 120

1 050

B

162

149

C

80

66

Total

1 369

1 273

 

Les effectifs affectés à l’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » correspondent :

– à l’essentiel des effectifs de la direction des grandes entreprises (DGE) et de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI) ;

– aux personnels concourant à la réalisation des missions de cette action au sein des établissements de services informatiques (ESI), des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF ou DiRCOFi), de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), de la direction nationale de vérification de situations fiscales (DNVSF) et de l’administration centrale.

 

Ainsi, par rapport au RAP 2021, les effectifs de l’action 01 augmentent de 63 ETPT (1 210 au RAP 2021), soit de +5.2 %. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, par le renfort des services informatiques en charge du développement et ce pour toutes les actions. D’autre part, par le transfert d’ ETP à la DGFiP en 2022 en provenance de la DGDDI dans le cadre de la prise en charge par la DGFiP des missions fiscales et en particulier en faveur de la DGE. Enfin, les effectifs des services communs ou en congés longue maladie ont été rattachés à leur structure d’appartenance pour toutes les actions, supprimant ainsi leur impact sur l’action soutien.

 

Ainsi, les effectifs de l’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » se répartissent de la manière suivante :

Fonctions d’assiette

282

Fonctions de contentieux

129

Fonctions de recouvrement

39

Fonctions de contrôle

822

Missions foncières

1

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

113 915 764

109 230 963

113 915 764

109 230 963

Rémunérations d’activité

69 299 969

67 098 136

69 299 969

67 098 136

Cotisations et contributions sociales

43 926 109

41 303 008

43 926 109

41 303 008

Prestations sociales et allocations diverses

689 686

829 819

689 686

829 819

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

86 660 000

3 850 135

9 260 000

7 831 247

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

86 660 000

3 850 135

9 260 000

7 831 247

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

412 344

 

73 926

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

412 344

 

73 926

Total

200 575 764

113 493 442

123 175 764

117 136 135

 

dépenses de fonctionnement : 3,85 M€ en AE et 7,83 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement de cette action correspondent aux dépenses directement imputables à la direction des grandes entreprises (DGE) et à la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI). Elles se décomposent de la façon suivante :

1- des dépenses immobilières, essentiellement d’entretien lourd et de fluides, pour 1,66 M€ en AE et 5,75 M€ en CP ;

2- des dépenses « métier », s’élèvant à 1,46 M€ en AE et en CP, et qui concernent principalement les frais de déplacement (1,27 M€ en AE et en CP). Les frais de justice se sont élevés à 0,03 M€ en AE et CP en 2022 ;

3- des dépenses informatiques et de télécommunication pour 0,16 M€ en AE et 0,11 M€ en CP ;

4- des dépenses liées de fonctionnement courant, pour un montant de 0,57 M€ en AE et 0,51 M€ en CP. Elles ont principalement concerné les moyens généraux, dont la documentation et les actions de communication (0,2 M€ en AE et en CP), et les frais de transport (0,1 M€ en AE et en CP).


L’écart de près de 80 M€ en AE entre la prévision et l’exécution s’explique essentiellement par l’impurtation de la prise à bail du site de Romainville (77,4 M€ en AE) sur l’action n° 9.


dépenses d’investissement : 0,41 M€ en AE ET 0,07 M€ en CP


Ces dépenses, non budgétées initialement, correspondent à la mise en conformité du restaurant administratif de Saint-Sulpice.


COÛTS SYNTHÉTIQUES


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » sont les suivants :


Périmètre DGE

2021

2022

Évolution

Nombre de sociétés

48 883

49 556

+1,4 %

Nombre d’établissements

345 664

349 993

+1,3 %



L’augmentation entre 2021 et 2022 du nombre des établissements recensés par la DGE est comparable à celle du nombre des entreprises relevant de son périmètre de gestion (+1,4 % entre 2021 et 2022).


Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier d’une grande entreprise :


2021

2022

Évolution

71,3

82,7

+16 %


Le coût direct de gestion d’un dossier d’une grande entreprise est le rapport entre les dépenses directes associées aux effectifs de la DGFiP œuvrant sur ces dossiers au titre des missions d’assiette, de recouvrement et de contentieux (services informatiques compris) et le nombre de dossiers (un dossier par établissement faisant potentiellement l’objet d’une intégration fiscale) de compétence DGE en 2022. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.

Le calcul de ce coût englobe l’ensemble des effectifs de l’action 01 rattachés en JPE aux fonctions d’assiette, de contentieux et de recouvrement, à l’exclusion du contrôle fiscal, soit ceux de la DGE ainsi qu’une quote-part de ceux des ESI et de la Centrale œuvrant aux applications permettant la gestion de l’assiette et du recouvrement des grandes entreprises.

Le ratio se base sur un nombre d’établissements ce qui permet une meilleure comparabilité avec le ratio présenté pour l’action 02 (coût direct de gestion d’un dossier d’une PME).

Le ratio de coût direct d’un dossier d’une grande entreprise est en augmentation pour l’année 2022 sous l’effet conjugué d’une hausse des coûts des effectifs rattachés à l’action 01 (+17 % des dépenses T2/HT2 engagées par la DGFiP, dont une partie est due à la revalorisation du point d’indice) et l’augmentation de +1,25 % des dossiers gérés par la DGE.

 

ACTION

02 – Fiscalité des PME

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Fiscalité des PME

1 332 048 857
1 427 750 503

67 803 640
62 071 898

1 399 852 497
1 489 822 401

1 332 048 857
1 427 750 503

68 628 547
66 754 228

1 400 677 404
1 494 504 731

 

 

EFFECTIFS

 

 

Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

347

346

A

7 625

8 205

B

7 459

7 602

C

2 736

2 587

Total

18 167

18 740

 

Les effectifs consacrés à l’action n° 02 « Fiscalité des PME » correspondent :

– à une part des effectifs des services des impôts des entreprises (SIE), des services des impôts des particuliers et services des impôts des entreprises (SIP-SIE), des pôles de contrôle et d’expertise (PCE), des pôles de recouvrement spécialisé (PRS), des DiRCOFi, de la DNEF, de la DNVSF, des brigades départementales de vérification (BDV), du service départemental de l’enregistrement (SDE), des brigades de contrôle et de recherche (BCR) et la direction des impôts des non-résidents (DINR) ;

– aux personnels contribuant à la mise en œuvre de cette action au sein des services centraux, des ESI, des centres des impôts fonciers (CDIF), des centres de contact (CDC), des équipes départementales de renfort (EDR), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP), des pôles de contrôle revenus/patrimoine (PCRP) et de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST).

 

Pour 2022, les effectifs déclarés pour l’action 02 diminuent de 64 ETPT, soit ‑0.3 % par rapport au RAP 2021 (18 804 ETPT). Cette baisse est moins importante qu’en 2021 en raison d’un volume global d’emplois à supprimer moins important au titre de 2022, du renfort des services informatiques en charge du développement et ce pour toutes les actions, et du transfert d’emplois au profit de la DGFiP dans le cadre du transfert de la gestion des taxes douanières. Comme l’ensemble des actions, l’action 02 est impactée par le changement d’imputation des effectifs des services communs ou en congés longue maladie. La baisse des effectifs de l’action 02 est plus significative pour la sous-action contentieux en raison de la fin du soutien de l’activité des SIP pour le traitement des demandes d’aide d’obtention du fonds de solidarité

 

Les effectifs de l’action n° 02 « Fiscalité des PME » se décomposent de la manière suivante :

Fonctions d’assiette

5 498

Fonctions de contentieux

3 109

Fonction de recouvrement

3 260

Fonctions de contrôle

6 238

Missions foncières

635

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 332 048 857

1 427 750 503

1 332 048 857

1 427 750 503

Rémunérations d’activité

810 094 965

862 150 512

810 094 965

862 150 512

Cotisations et contributions sociales

513 482 471

557 757 294

513 482 471

557 757 294

Prestations sociales et allocations diverses

8 471 421

7 842 697

8 471 421

7 842 697

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

62 190 000

50 223 179

63 140 000

55 799 581

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

62 190 000

50 223 179

63 140 000

55 799 581

Titre 5 : Dépenses d’investissement

5 613 640

11 848 719

5 488 547

10 954 648

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

458 137

40 861

 

42 550

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

5 155 503

11 807 858

5 488 547

10 912 098

Total

1 399 852 497

1 489 822 401

1 400 677 404

1 494 504 731

 


dépenses de fonctionnement : 50,22 M€ en AE et 55,80 m€ en cp


Ces dépenses sont inférieures de 11,27 M€ en AE et 6,64 M€ en CP à la prévision initiale, essentiellement du fait de de moindres remises versées aux débitants de tabac enregistrées en 2022.

1- les dépenses de fonctionnement des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF) et de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) s’élèvent à 13,98 M€ en AE et 20,15 M€ en CP et se répartissent comme suit :

  • des dépenses immobilières pour 4,76 M€ en AE et 10,92 M€ en CP ;

  • des dépenses « métiers », dont plus de la moitié sont des frais de déplacement, pour 4,44 M€ en AE et CP ;

  • des dépenses informatiques à hauteur de 0,91 M€ en AE et 0,97 M€ en CP ;

  • des dépenses de fonctionnement courant pour un total de 3,86 M€ en AE et 3,82 M€ en CP.


2- les remises diverses versées aux buralistes pour la vente de timbres de 13,12 M€ en AE et en CP, sont en baisse de ‑6 M€ en AE et en CP par rapport à la prévision initiale (19 M€ en AE et en CP).


3- les dépenses informatiques de centrale, pour un montant de 17,96 M€ en AE et 17,36 M€ en CP, sont inférieures à la prévision initiale (23,06 M€ en AE et 18,12 M€ en CP) dans la mesure où certaines dépenses ont pu être anticipées sur la gestion précédente.

Ces dépenses informatiques de centrale ont essentiellement financé :

  • l’adaptation des applications aux évolutions législatives en matière de recouvrement. Il s’agit en particulier de l’application MEDOC (mécanisation des opérations comptables), qui assure le recouvrement des impôts professionnels tels que la TVA et l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des entreprises ;

  • les travaux liés aux projets ISCFE_IFER, CESOP (transmission et échange des informations de paiement avec la Commission européenne pour lutter contre la fraude à la TVA), et ALTO3 (outil de lecture des comptabilités informatisées).


4- les dépenses d’affranchissement, soit 4,80 M€ en AE et 4,80 M€ en CP, sont conformes à la prévision initiale ;


5- les frais de justice, dont ceux relatifs aux commissaires de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de fiscalité des PME, s’élèvent à 0,36 M€ en AE et CP.


Les attributions de produits et fonds de concours : 0,45 M€ en AE et en CP

Ces crédits proviennent de la participation de la Commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme communautaire Fiscalis créé pour améliorer le fonctionnement des systèmes fiscaux dans le marché intérieur (fonds de concours n° 07-1-1-951).


dépenses d’investissement : 11,85 m€ en AE et 10,94 m€ en cp


Ces dépenses (initialement prévues à hauteur de 5,61  M€ en AE et 5,49 M€ en CP) concernent essentiellement les dépenses d’informatique correspondant à des acquisitions de matériel de type serveurs, de logiciels ou d’achat de prestations.

Ces dépenses ont principalement porté sur la poursuite de la modernisation de l’application MEDOC. Ce projet de modernisation, en forte hausse en 2022, vise à maintenir son bon fonctionnement dans les 10 ans à venir, l’intégrer au poste de travail unifié de la DGFiP et en moderniser l’ergonomie.


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 02 « Fiscalité des PME » sont les suivants :


COÛTS SYNTHÉTIQUES

Imposition sur les bénéfices (hors périmètre DGE) :

en milliers

2021

2022

Nombre d’entreprises imposées sur les BIC/IS

5 967

6 388

Nombre d’entreprises imposées sur les BNC

1 920

2 105

Nombre d’entreprises imposées sur les BA

762

770

Total

8 649

9 263

BIC/IS : bénéfices industriels et commerciaux/impôt sur les sociétés

BNC : bénéfices non commerciaux

BA : bénéfices agricoles


Imposition à la TVA (hors périmètre DGE) :

en milliers

2021

2022

Nombre d’entreprises relevant du régime normal

1 538

1 613

Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié

2 461

2 622

Nombre d’entreprises relevant du régime micro

3 130

3 420

Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié agricole

430

427

Total

7 559

8 082


Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier d’une PME :


2021

2022

Évolution

72,2

67,1

‑7 %


Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME établit le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux et de recouvrement sur les impôts des usagers professionnels (hors grandes entreprises de compétence DGE) – y compris ceux des services informatiques – et le nombre total de professionnels imposables sur leurs revenus et bénéfices (hors périmètre DGE). Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.

Le coût direct de gestion d’un dossier PME prend en compte l’ensemble des effectifs de l’action 02 rattachés en JPE aux fonctions d’assiette, de contentieux et de recouvrement, soit ceux des structures infra-départementales, des directions nationales spécialisées (DNS) et une quote-part des effectifs des ESI et de la Centrale œuvrant directement à la fiscalité des PME.

Le coût de gestion d’un dossier d’une PME est en baisse entre 2021 et 2022 en raison d’une baisse des dépenses engagées par la DGFiP (‑0,7 %) et d’une hausse importante du nombre des professionnels imposables de +7,1 %.

 

ACTION

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

1 981 458 102
1 951 240 122

101 160 656
121 258 608

2 082 618 758
2 072 498 730

1 981 458 102
1 951 240 122

95 182 155
116 747 133

2 076 640 257
2 067 987 255

 

EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

361

294

A

6 652

6 112

B

12 207

11 644

C

11 396

11 202

Total

30 616

29 252











Les effectifs affectés à l’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » correspondent :

– aux effectifs des services des impôts des particuliers (SIP), des services des impôts des particuliers et services des impôts des entreprises (SIP-SIE), des services de la publicité foncière et l’enregistrement (SPFE) et des pôles de contrôle revenu-patrimoine (PCRP), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP) ;

– aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS), dans les équipes départementales de renfort et dans les DR/DFiP ;

– aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les pôles de contrôle et d’expertise (PCE), les BCR, les BDV, à la DNEF, à la DVNI et à la (DNVSF) ;

– aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les CDIF et au service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) ;

– aux personnels des centres de contacts, des ESI, de la direction des impôts des non-résidents (DINR), DCST, SDE, des DSCF ou DiRCOFi ;

– aux personnels d’administration centrale.


Par rapport au RAP 2021, les effectifs de l’action 03 diminuent de 228 ETPT (29 480 ETPT en 2021), soit de ‑0,8 %. Cette évolution s’explique, comme pour les actions 01 et 02, par le renforcement des services informatiques, le volume global de suppressions d’emplois au titre de 2022 moins conséquent qu’en 2021 et le changement de périmètre de l’action soutien. La baisse des effectifs de l’action 03 est plus significative pour la sous-action contentieux en raison de la fin du traitement des demandes d’aide d’obtention du fonds de solidarité par les SIP.


Les ETPT de l’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » se décomposent comme suit :


Fonctions d’assiette

7 668

Fonctions de contentieux

3 535

Fonctions de recouvrement

6 181

Fonctions de contrôle

3 576

Missions foncières

8 292








 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 981 458 102

1 951 240 122

1 981 458 102

1 951 240 122

Rémunérations d’activité

1 204 623 608

1 178 783 121

1 204 623 608

1 178 783 121

Cotisations et contributions sociales

763 556 291

760 334 284

763 556 291

760 334 284

Prestations sociales et allocations diverses

13 278 203

12 122 717

13 278 203

12 122 717

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

95 255 000

111 416 751

89 505 000

106 816 540

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

95 255 000

111 416 751

89 505 000

106 816 540

Titre 5 : Dépenses d’investissement

5 905 656

9 841 857

5 677 155

9 930 594

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 164 592

-142 804

800 000

-227 656

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

4 741 064

9 984 661

4 877 155

10 158 250

Total

2 082 618 758

2 072 498 730

2 076 640 257

2 067 987 255

 


dépenses de fonctionnement : 111,42 M€ en AE et 106,82 M€ en CP


Ces dépenses sont ainsi supérieures de 16,16 M€ en AE et 17,31 M€ en CP par rapport à la prévision initiale. Elles se décomposent comme suit :


1- les dépenses de fonctionnement du service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) et de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) pour un montant de 8,75 M€ en AE et 6,78 M€ en CP.

Ces dépenses comprennent :

  • les dépenses immobilières de ces directions, à hauteur de 1,55 M€ en AE et 1,52 M€ en CP ;

  • les dépenses métiers, pour 3,83 M€ en AE et 2,71 M€ en CP ;

  • les dépenses informatiques, pour 1,38 M€ en AE et 1,08 M€ en CP ;

  • les dépenses courantes, à hauteur de 1,99 M€ en AE et 1,48 M€ en CP.


2- l’affranchissement industrialisé des directions des services informatiques (DISI) et égrené des directions locales pour le compte des particuliers et de la fiscalité directe locale, pour 76,85 M€ en AE et en CP. Ce niveau de dépenses, supérieur de 9,65 M€ à la prévision, s’explique par l’augmentation des tarifs postaux et la progression du nombre de plis, en dépit des efforts continus en faveur de la promotion de la dématérialisation.


3- les dépenses informatiques des services centraux ont représenté 25,26 M€ en AE et 22,63 M€ en CP, en hausse par rapport à la prévision initiale (20,45 M€ en AE et 13,60 M€ en CP), du fait de l’intensification des travaux de modernisation et de maintien en conditions techniques nécessaires sur les applications relevant de ce périmètre.

Ces travaux ont financé en priorité :

  • les évolutions liées aux applications d’impôt sur le revenu, telles que Tele_IR, DSN, IR_Calcul, IR_Taxation, et de la taxe d’habitation ;

  • la maintenance des applications de la sphère foncière, telles que E-enregistrement, Croisic, ANF (projet d’accès des notaires au fichier immobilier), Baltic, GPF et foncier innovant ;

  • les applicatifs de recouvrement des particuliers, professionnels et produits divers.


4- les frais de justice pour 0,54 M€ en AE et 0,55 M€ en CP.


dépenses d’investissement : 9,84 M€ AE et 9,93 m€ en cp


Ces dépenses (supérieures de 5,91 M€ en AE et 5,68 M€ en CP à la prévision) correspondent majoritairement à des dépenses informatiques : achats de matériel de type serveurs, de logiciels et de prestations notamment pour les applications : DSN (déclaration sociale nominative), SRE (système de restitutions enrichies) et Tele_IR (télédéclaration de l’impôt sur le revenu).

Ces dépenses ont également concerné le projet d’accès des notaires au fichier immobilier en vue de permettre la sécurisation des ventes immobilières par un droit du notaire à la consultation directe des fichiers immobiliers.

Elles ont enfin couvert le projet IQUIT, qui permet la dématérialisation de la procédure de délivrance du quitus fiscal.


coûts synthétiques


Les flux d’activité significatifs de la fiscalité des particuliers sont les suivants :


en milliers

2021

2022

Nombre de foyers fiscaux IR

39 756

40 123

Nombre d’articles de rôles d’impôts pris en charge (IR, TH, TF)

83 360

83 383

Nombre total d’articles TH, TF mensualisés, prélevés ou téléréglés1

50 372

38 281

Nombre total d’articles IR, TH, TF majorés2

7 439

7 333

1 Augmentation du nombre d’articles de taxes foncières (TF ; +2,5 %) du fait de la poursuite des actions menées en faveur du prélèvement à échéance

Baisse du nombre d’articles de taxe d’habitation (TH ; ‑58 %) suite à la dernière phase de la réforme de la TH sur les résidences principales et la suppression de la contribution à l’audiovisuel public.

2 Baisse notamment du nombre d’articles d’impôt sur le revenu (IR) majorés (‑9,8 %), du fait d’une meilleure appréhension par les usagersdu prélèvement à la source.



Flux d’activité des centres de contact


en milliers

2021

2022

Nombre d’appels traités par les agents

2 753

2 694

Nombre d’appels traités par serveur vocal interactif

6 580

6 117

La baisse globale du nombre d’appels s’explique par l’absence de nouveauté fiscale en 2022.



Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un foyer fiscal :


2021

2022

Évolution

20,8

21,1

1 %


Le coût de gestion d’un foyer fiscal représente le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux et de recouvrement sur les impôts des usagers particuliers – y compris ceux des services informatiques –, et le nombre de foyers fiscaux. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal augmente de 1 % entre 2021 et 2022, en raison de l’augmentation de 2 % des dépenses T2/HT2 engagées par la DGFiP, dont une partie est due à la revalorisation du point d’indice, et de l’augmentation de 0,9 % du nombre de foyers fiscaux.

 

ACTION

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

709 040 925
767 640 396

28 120 052
17 529 170

737 160 977
785 169 566

709 040 925
767 640 396

27 322 049
19 652 818

736 362 974
787 293 214

 



EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

155

124

A

2 619

2 665

B

4 765

4 864

C

3 056

3 600

Total

10 595

11 253



L’action n° 05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comprend une pluralité de missions :

_ la gestion des amendes dans les trésoreries amendes et les centres de contacts ;

– le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les DR/DFiP ;

– le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les DR/DFiP, dans les trésoreries et à la DCST ;

– la gestion du domaine de l’État par les services des DR/DFiP ainsi que par la direction nationale d’interventions domaniales (DNID) ;

– la gestion de la paye par le service d’appui aux ressources humaines (SARH) et les DR/DFiP ;

– la tenue des comptes de l’État, réalisée dans les DR/DFiP, la DINR, les paieries régionales et départementales, les pôles de recouvrement spécialisés (PRS), les services Impôts des particuliers (SIP), les services impôts des entreprises (SIE), les services de l’enregistrement (SDE), les services de gestion comptable (SGC), la direction des grandes entreprises (DGE), les services de la publicité foncière et de l’enregistrement (SPFE) et les trésoreries ;

– les prestations d’expertise et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les DR/DFiP.


S’y ajoutent également les personnels des services de contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), de la direction spécialisée des finances publiques pour l’étranger (DSFiPE), des ESI, des équipes départementales de renfort, et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de ces missions.


En 2022, les effectifs de l’action 05 augmentent de 905 ETPT, soit de 8,7 %, par rapport au RAP précédent (10 348 ETPT au RAP 2021). Cette hausse est liée au renforcement des services informatiques, au changement de périmètre de l’action soutien et à l’impact moins important qu’en 2021 du nombre global de suppressions d’emplois pour 2022.

Cette tendance s’explique également par le renforcement de certains métiers :

- afin de conforter le recouvrement des amendes, la création d’un centre de contact dédié aux amendes s’est accompagné d’un renfort en emplois ;

- les dépenses État ont suivi une tendance haussière avec la réforme territoriale dans le cadre de la réorganisation des ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse et des sports (MENJS) et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI)

- la sous-action paye est impactée à la hausse par les réassignations de paye en provenance d’autres administrations (armée, administration pénitentiaire...) et la centralisation des payes DGFiP qui ont nécessité le renfort des services dédiés.


La répartition par métier des ETPT de l’action n° 05 est la suivante :


 ETPT

Recouvrement de recettes non fiscales de l’État
- dont recouvrement des amendes
- dont recouvrement des produits divers et des taxes d’urbanisme

1 863

1 147

716

Dépenses de l’État (hors paiement des pensions relevant de l’action 6)
- dont contrôle financier déconcentré
- dont visa et paiement des dépenses
- dont paye sans ordonnancement préalable des agents de l’État

2 816

120

1 703

993

Comptabilité de l’État

4 821

Prestations d’expertise économique et financière (missions d’expertise économique et financière, contrôle d’associations, avis sur les dispositifs d’aides publiques aux entreprises, suivi des fonds structurels européens, etc.)

302

Activités domaniales

1 451

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

709 040 925

767 640 396

709 040 925

767 640 396

Rémunérations d’activité

432 178 573

470 208 890

432 178 573

470 208 890

Cotisations et contributions sociales

272 186 195

291 172 338

272 186 195

291 172 338

Prestations sociales et allocations diverses

4 676 157

6 259 167

4 676 157

6 259 167

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

25 510 000

16 434 055

24 610 000

17 157 748

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 510 000

16 434 055

24 610 000

17 157 748

Titre 5 : Dépenses d’investissement

2 610 052

1 095 116

2 712 049

2 495 070

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

234 905

-988 488

125 000

-988 488

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

2 375 147

2 083 603

2 587 049

3 483 558

Total

737 160 977

785 169 566

736 362 974

787 293 214

 


dépenses de fonctionnement : 16,43 m€ en ae et 17,16 m€ en cp


En faible écart par rapport à la prévision initiale, elles se décomposent comme suit :


1- les dépenses de fonctionnement de la direction nationale des interventions domaniales (DNID) et du centre amendes service (CAS de Toulouse), soit 0,74 M€ en AE et 1,35 M€ en CP, qui se déclinent en :

  • dépenses immobilières, à hauteur de 0,29 M€ en AE et 0,94 M€ en CP ;

  • dépenses métiers, pour 0,26 M€ en AE et en CP ;

  • dépenses informatiques, à hauteur de 0,03 M€ en AE et 0,04 M€ en CP ;

  • charges de fonctionnement courant, estimées à 0,13 M€ en AE et 0,08 M€ en CP.


2- l’affranchissement, à hauteur de 14,07 M€ en AE et en CP, soit une exécution supérieure à la prévision initiale (9,91 M€ en AE et en CP). Cet écart se justifie par l’évolution à la hausse du nombre de plis produits ;


3- les dépenses informatiques des services centraux directement rattachable à cette action, soit 1,59 M€ en AE et 1,71 M€ en CP (contre une prévision initiale de 4,81 M€ en AE et 3,29 M€ en CP), ont concerné les applications suivantes :

  • l’exploitation de Chorus et les applications de gestion domaniale ANGELIS et Portail SV. Une part de ces dépenses est minorée par voie de rétablissement de crédits suite à conventions, justifiant ainsi l’écart à la baisse entre l’exécution et la prévision initiale ;

  • les projets PAYSAGE, D2C (module comptable adossé à l’application DEMETER) et ETR (paye des agents à l’étranger).


4- les frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de recouvrement des amendes et des produits divers à hauteur de 0,11 M€ en AE et en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours : 9,47 M€ en AE et en CP


Ces crédits proviennent de recettes issues de :

  • la participation de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions aux frais de financement des projets informatiques ROCSP et ICAM (fonds de concours 1-2-00581) ;

  • la rémunération pour services rendus par les services informatiques de la DGFiP au titre de la prise en charge de la paye mensuelle des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l’État (attributions de produits n° 07-2-2-380 et n° 07-2-2-385) ;

  • la participation de la Commission européenne aux dépenses de personnel et de coûts indirects forfaitaires engagés par la DGFIP pour la mission de certification des fonds européens (fonds de concours n° 1-1-00950).


dépenses d’investissement : 1,09 M€ en ae et 2,50 m€ en cp


Elles correspondent aux dépenses réalisées au titre du projet PAYSAGE.


coûts synthétiques


Les flux d’activité significatifs de l’action n° 05 sont les suivants :


en milliers

2021

2022

Nombre d’amendes prises en charge (1)

18 844

16 644

Nombre de titres de produits divers (2)

1 249

1 455

Nombre de factures de dépenses de l’État

9 171

10 443

Nombre annuel de bulletins de paye

23 953

24 310


(1) Le nombre d’amendes prises en charge (PEC) en 2022 baisse de 11,7 % par rapport à 2021. Cela provient en partie d’un effet base, le nombre de PEC effectuées en 2021 revêtant un caractère exceptionnel résultant de la crise Covid, en particulier du fait de l’effet de rattrapage des émissions de titres exécutoires qui n’avaient pu être réalisées par les ordonnateurs en 2020. La volumétrie des PEC réalisées en 2022 se situe toutefois au-dessus de celle constatée lors des années antérieures à 2020.

(2) L’augmentation du volume de titre s’explique par la récupération d’indus des aides liées au fonds de solidarité.


En ce qui concerne plus particulièrement la direction de l’immobilier de l’État, les flux suivants sont retenus pour caractériser leur activité :


Domaine immobilier de l’État :

2021

2022

Activité de gestion (en M€) :

Parc immobilier de l’État valorisé par la DGFiP

Montant des redevances domaniales


69 671(1)

646


72 675

714

Réalisation d’opérations immobilières :

Cessions réalisées

Nombre d’acquisitions

Nombre de prises à bail

Produits de cessions (en M€)


688

204

2 976

195


661

225

2 899

157

Interventions immobilières :

Nombre total d’évaluations traitées

Nombre d’expropriations rendues



89 638

2 318


81 635

1 626



Domaine mobilier de l’État :

2021

2022

Aliénations :

Nombre de lots vendus

Produit des cessions (en M€)


30 075

79


40 260

101

(1) Données mises à jour.


L’évolution à la hausse des flux est liée à une reprise de l’activité suite à la crise sanitaire.


Évolution du coût direct (en €) unitaire du visa et du paiement des dépenses de l’État après ordonnancement :


2021

2022

Évolution

7,4

7,3

‑1 %


Ce coût représente le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense de l’État – y compris ceux des services informatiques – et le nombre de factures payées. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


Ce coût est en légère baisse par rapport à 2021 suite à une hausse des dépenses de +13 % pour une hausse de +14 % du nombre de factures payées.

 

ACTION

06 – Gestion des pensions

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Gestion des pensions

66 806 768
77 760 650

7 800 000
7 666 390

74 606 768
85 427 040

66 806 768
77 760 650

7 800 000
7 626 079

74 606 768
85 386 729

 

EFFECTIFS

 

 

Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

10

10

A

254

278

B

499

535

C

232

274

Total

995

1 097

 

 

Les effectifs de l’action n° 06 « Gestion des pensions » ont pour missions principales :

– l’enregistrement des droits et l’information des pensionnés ;

– le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;

– le paiement des droits à pensions.

Ils correspondent aux effectifs du service des retraites de l’État (SRE), de services des directions participant à la gestion des pensions par les centres de gestion des retraites et à une part des services informatiques et des services centraux.

 

En comparaison avec 2021, les ETPT de l’action 06 augmentent de 104 ETPT (993 en RAP 2021), soit de +10,5 %. Cette hausse concerne principalement les centres de gestion des pensions. Cela fait suite au renforcement des équipes informatiques, au changement de périmètre de l’action soutien et au redéploiement des effectifs des Services liaison et rémunérations vers les centres de pensions.

 

Les ETPT de l’action n° 06 « Gestion des pensions » se répartissent de la manière suivante :

 

 

 ETPT

Fonctions exercées au Service des retraites de l’État

508

Fonctions exercées dans les autres structures de la DGFiP

589

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

66 806 768

77 760 650

66 806 768

77 760 650

Rémunérations d’activité

40 619 340

48 213 871

40 619 340

48 213 871

Cotisations et contributions sociales

25 746 758

29 085 086

25 746 758

29 085 086

Prestations sociales et allocations diverses

440 670

461 693

440 670

461 693

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

7 800 000

7 557 989

7 800 000

7 517 678

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

7 800 000

7 557 989

7 800 000

7 517 678

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

108 401

 

108 401

Transferts aux autres collectivités

 

108 401

 

108 401

Total

74 606 768

85 427 040

74 606 768

85 386 729

 


dépenses de fonctionnement : 7,56 m€ en ae et 7,52 m€ en cp


En légère baisse par rapport à la prévision, ces dépenses concernent :


1- les dépenses de fonctionnement du service en charge de la mise en œuvre et du pilotage de la réforme de la gestion des retraites (SRE), qui se sont élevées à 6,33 M€ en AE et 6,30 M€ en CP, et comprennent notamment la part des dépenses informatiques effectuées par la DGFiP pour le compte du SRE.


En 2022, le budget de fonctionnement du SRE a permis de financer la maintenance informatique et les dépenses de modernisation pour 5,76 M€ en AE et en CP pour :

  • des projets stratégiques :

    - la poursuite des travaux du projet MUT_SI_TRA (mutualisation des systèmes d’informations du SRE et de la Caisse des dépôts et consignations- Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales), avec une première mise en production en 2022 du référentiel partagé et la préparation des livraisons, prévues pour 2023, de la chaîne de paiement des pensions et de l’outil de simulation communs (cf, supra) ;

    - la poursuite de l’optimisation de la qualité des comptes individuel des retraites (CIR), qui sont alimentés dorénavant chaque mois depuis les systèmes d’informations des ressources humaines des employeurs de l’État ;

    - l’évolution et la modernisation des applications de liquidation, afin de sécuriser le système d’informations et poursuivre la dématérialisation des procédures ;

    - la poursuite, sous le pilotage de la caisse nationale d’assurance vieillesse, des travaux relatifs au raccordement au répertoire général des carrières unique ;

    - l’adaptation du système d’information aux nouveaux services proposés par le portail commun inter-régime, particulièrement utiles pour les assurés poly-pensionnés ;

  • des dépenses d’acquisition et de maintenance de matériels et logiciels utilisés ou exploités par le SRE ;

  • de l’assistance à maîtrise d’œuvre et d’ouvrage, pour épauler les équipes informatiques du service dans la conduite des projets informatiques.


Les autres dépenses de fonctionnement du SRE, d’un montant de 0,57 M€ en AE et de 0,54 M€ en CP, constituent des charges courantes liées à son activité au service de l’usager telles que :

  • l’affranchissement, poste en constante diminution (dématérialisation des envois) ;

  • l’accompagnement et la formation des agents aux nouveaux processus métiers liés au parcours usagers rénové, ainsi qu’à la mise en place de plate-formes d’accueil, de nouveaux outils et de nouvelles méthodologies.


2- l’affranchissement (hors SRE), soit 1,23 M€ en AE et CP.


Les attributions de produits et fonds de concours : 0,62 M€ en AE et en CP


Ces crédits proviennent de la rémunération pour services rendus au titre de prestations fournies par la DGFiP au profit de l’établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (attribution de produits n° 07-2-2-277).


dépenses d’intervention : 0,11 M€ en ae et en cp


Ces dépenses correspondent à la facturation émise par la CDC vers le SRE au titre des charges de fabrication du système d’information pour l’année 2022.


coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 06 « Gestion des pensions » sont les suivants :


en milliers

2021

2022

Nombre moyen de pensions civiles et militaires de retraite

2 494

2 506

Nombre moyen de pensions militaires d’invalidité et de victimes de guerre

168

159

Nombre moyen Autres émoluments

924

859

Nombre moyen total de dossiers

3 586

3 524


 

ACTION

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 251 338 345
1 234 012 850

31 640 363
26 008 222

1 282 978 708
1 260 021 072

1 251 338 345
1 234 012 850

31 469 616
28 569 934

1 282 807 961
1 262 582 784

 

EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

284

281

A

4 424

3 996

B

9 009

8 715

C

5 020

4 930

Total

18 737

17 922


Les effectifs affectés à l’action n° 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » correspondent à :

– l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) ;

– les personnels des trésoreries (amendes, secteur public local, hôpitaux) des paieries départementales et régionales, des services de gestion comptable, des DR/DFiP, des ESI, des équipes départementales de renfort (EDR) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.


Par rapport au RAP 2021, les effectifs de l’action 07 diminuent de 224 ETPT, soit ‑1,2 % (18 146 ETPT en RAP 2021). La hausse de la sous-action « Prestations d’expertise et d’appui au secteur public local » témoigne de la mise en place des conseillers aux décideurs locaux.


En 2022, la répartition des ETPT par métier propre à cette action est la suivante :


 ETPT

Recouvrement des produits locaux (recettes non fiscales émises par les collectivités locales)

6 439

Dépenses du secteur public local

5 635

Comptabilité du secteur public local

3 867

Prestations d’expertise et d’appui au secteur public local

1 981

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 251 338 345

1 234 012 850

1 251 338 345

1 234 012 850

Rémunérations d’activité

760 817 643

751 676 238

760 817 643

751 676 238

Cotisations et contributions sociales

482 247 810

475 056 262

482 247 810

475 056 262

Prestations sociales et allocations diverses

8 272 892

7 280 349

8 272 892

7 280 349

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

30 040 000

24 344 373

30 870 000

27 019 255

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

30 040 000

24 344 373

30 870 000

27 019 255

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 600 363

1 663 849

599 616

1 550 679

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

122 135

31 131

 

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 478 228

1 632 717

599 616

1 550 679

Total

1 282 978 708

1 260 021 072

1 282 807 961

1 262 582 784

 


dépenses de fonctionnement : 24,34 M€ en ae et 27,01 m€ en cp


Elles sont inférieures à la prévision initiale (30,04 M€ en AE et 30,87 M€ en CP), notamment du fait d’imputation d’une partie des dépenses d’affranchissement réalisée in fine sur l’action n° 3.

Elles se ventilent comme suit :


1- les dépenses de fonctionnement de la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) et des pôles inter-régionaux d’apurement administratif (PIAA), s’élèvent à 0,71 M€ en AE et 1,81 M€ en CP.

Ces dépenses ont concerné l’immobilier pour 0,054 M€ en AE et 1,16 M€ en CP, les dépenses métiers pour 0,177 M€ en AE et 0,187 M€ en CP et informatiques pour 0,038 M€ en AE et 0,046 M€ en CP, les charges de fonctionnement courant pour 0,44 M€ en AE et 0,41 M€ en CP.


2- la part des dépenses informatiques de centrale directement rattachable à cette action, soit 5,16 M€ en AE et 6,52 M€ en CP, reste proche de la prévision initiale de 5,2 M€ en AE et en CP.

Ces dépenses de fonctionnement permettent de financer les applications destinées aux collectivités locales, en particulier HELIOS (application informatique de gestion comptable et financière des collectivités locales et d’établissements publics locaux), PayFIP (application d’encaissement des titres payables par Internet) et CDG-D SPL (dématérialisation du compte de gestion des comptables du secteur local).


3- l’affranchissement pour le compte des collectivités locales et celui des directions locales pour 18,41 M€ en AE et 18,62 M€ en CP. Cette dépense est inférieure de‑4 M€ AE/CP à la prévision initiale (22,75 M€ AE/CP),, à la suite de l’imputation de certaines dépenses sur l’action 3.


4- les frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites relatives aux produits locaux à hauteur de 0,06 M€ en AE et en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours : 0,71 M€ en AE et en CP


Ces crédits proviennent :

  • de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion comptable des OPHLM et des OPAC par les comptables directs de la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-382) ;

  • du produit de la rémunération de services rendus au titre de la mise en place d’une procédure de débits d’office pour le recouvrement de prêts accordés aux collectivités (attribution de produits n° 07-2-2-383).


dépenses d’investissement : 1,66 M€ en ae et 1,55 Me en CP


Ces dépenses correspondent à des achats de matériel (serveurs), de logiciels et de prestations pour les projets Hélios et SLAM.


coûts synthétiques


en milliers

2021

2022

Nombre de titres de recettes du secteur public local

125 974

130 631

Nombre de payes du secteur public local

37 898

39 323

Nombre de mandats du secteur public local (hors paye)

69 987

70 995


Le nombre de titres de recettes est en augmentation par rapport à 2021. Il retrouve le niveau d’avant crise sanitaire.


Évolution du coût direct unitaire (en €) du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local :


2021

2022

Évolution

2,2

2,3

+5 %


Le coût moyen du contrôle et du paiement d’une dépense du secteur public local représente le rapport entre les dépenses directes (personnel, fonctionnement et équipement) des services de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense du secteur public local, calculées hors contribution au CAS pensions, et le nombre de paiements effectués.


Ce coût est en augmentation entre 2021 et 2022, sous l’effet d’une hausse des dépenses de la DGFiP liée au renfort des équipes et à la revalorisation du point d’indice (+5,1 %), plus importante que celle du nombre de paiements effectués (+2,3 %).

 

ACTION

08 – Gestion des fonds déposés

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Gestion des fonds déposés

50 385 198
54 901 625

8 965 000
1 327 978

59 350 198
56 229 603

50 385 198
54 901 625

9 115 000
1 065 104

59 500 198
55 966 729

 

EFFECTIFS



Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

7

6

A

160

164

B

377

364

C

231

292

Total

775

826



L’action n° 08 « Gestion des fonds déposés » est articulée autour de deux missions :

– préposé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ;

– gestionnaire de comptes de dépôts de fonds au Trésor (DFT) (collectivités locales, établissements publics nationaux et locaux, régisseurs d’État ou du secteur public local).

Ces missions sont principalement exercées dans les DR/DFiP, dans les trésoreries, les services de gestion comptable (SGC), ainsi qu’en administration centrale.


Les effectifs de l’action 08 augmentent de 110 ETPT, soit +15,4 %, entre 2021 et 2022 (716 ETPT en RAP 2021), conséquence du changement de périmètre de l’action soutien et du renforcement des équipes informatiques.


Le partage des effectifs entre les deux activités de l’action n° 08 est le suivant :


 ETPT

Activités de préposé de la Caisse des dépôts et consignations

293

Activités de dépôts de fonds au Trésor (DFT)

533


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

50 385 198

54 901 625

50 385 198

54 901 625

Rémunérations d’activité

30 631 988

33 690 027

30 631 988

33 690 027

Cotisations et contributions sociales

19 416 229

20 766 792

19 416 229

20 766 792

Prestations sociales et allocations diverses

336 981

444 806

336 981

444 806

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

8 965 000

1 327 978

9 115 000

1 065 104

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

8 965 000

1 327 978

9 115 000

1 065 104

Total

59 350 198

56 229 603

59 500 198

55 966 729

 


dépenses de fonctionnement : 1,33 M€ en ae et 1,07 m€ en cp


Ces dépenses concernent principalement les dépenses informatiques engagées pour financer la maintenance applicative de l’application « collecte de l’épargne publique » et le développement de BANKFIP (rénovation de la banque en ligne).


Les attributions de produits et fonds de concours : 8,22 M€ en AE et en CP


Ces crédits proviennent de la rémunération des services rendus par la DGFiP au titre de son activité de préposé de la Caisse des dépôts et consignations (attribution de produits n° 07-2-2-271).


coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n° 08 sont les suivants :



2021

2022

Nombre de comptes à vue des clientèles CDC

39 340

31 348

Nombre de comptes des clientèles titulaires d’un compte DFT

69 299

74 155


Le nombre de comptes à vue des clientèles CDC diminue de ‑20,3 % sur la période 2021-2022 suite à la fermeture des comptes détenus par des particuliers, pour ne conserver que les comptes des professionnels.


Le nombre de comptes clientèle DFT est en hausse pour la deuxième année consécutive, avec +7 % par rapport à 2021, pour trois raisons : des obligations réglementaires, notamment celle qui impose l’ouverture d’un compte de dépôts de fonds pour les régies d’EPLE ; la volonté de la DGFiP d’optimiser le fonctionnement des régies du secteur public local ; dans le contexte d’externalisation de la gestion des espèces, le recours à un compte DFT est systématisé pour permettre au prestataire de créditer le compte bancaire de la régie.

 

ACTION

09 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Soutien

1 086 948 615
976 282 940

658 664 571
870 244 779

1 745 613 186
1 846 527 719

1 086 948 615
976 282 940

707 084 026
782 529 909

1 794 032 641
1 758 812 849

 

EFFECTIFS


Catégorie

Prévision

Réalisation en ETPT

A+

504

398

A

6 003

6 058

B

4 157

3 599

C

4 253

2 409

Total

14 917

12 464


Les effectifs affectés à l’action « Soutien » comprennent : les personnels positionnés sur des fonctions transversales et de support (RH, formation, gestion du budget, contrôle de gestion, …) en DR/DFiP, directions nationales et spécialisées et au sein de l’administration centrale. Il s’agit de l’ensemble des activités de la DGFiP permettant aux autres acteurs du programme de réaliser leurs missions.

Cette action inclut également les effectifs ne pouvant être rattachés directement à des fonctions « métiers » (stagiaires des écoles, agents à disposition d’autres programmes, apprentis, etc…). Le périmètre de l’action est donc plus large que la notion de fonction support.


Les effectifs de l’action 09 baissent de 2 861 ETPT entre 2021 et 2022, soit de ‑19 % (15 325 ETPT en RAP 2021). La baisse importante des effectifs de soutien traduit d’une part la baisse généralisée du plafond d’emploi de la DGFiP, mais aussi un changement méthodologique. Les agents en congés longue maladie et des services communs sont maintenant rattachés à leur structure d’appartenance et non plus à l’action soutien.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 086 948 615

976 282 940

1 086 948 615

976 282 940

Rémunérations d’activité

661 024 817

597 647 828

661 024 817

597 647 828

Cotisations et contributions sociales

418 993 662

369 546 267

418 993 662

369 546 267

Prestations sociales et allocations diverses

6 930 136

9 088 846

6 930 136

9 088 846

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

631 063 651

777 952 291

660 981 070

708 491 450

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

631 063 651

777 952 291

660 981 070

708 491 450

Titre 5 : Dépenses d’investissement

27 600 920

92 227 608

46 102 956

73 902 337

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

24 190 142

54 758 661

37 800 000

42 732 657

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

3 410 778

37 468 947

8 302 956

31 169 680

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

64 880

 

136 122

Transferts aux collectivités territoriales

 

10 000

 

10 000

Transferts aux autres collectivités

 

54 880

 

126 122

Total

1 745 613 186

1 846 527 719

1 794 032 641

1 758 812 849

 

L’action n° 09 « Soutien » regroupe l’ensemble des dépenses des directions locales de la DGFiP non ventilables sur

une action de politique publique spécifique, ainsi que les dépenses payées en administration centrale.


Dépenses de fonctionnement : 777,95 m€ en AE et 708,49 m€ en cp


Ces dépenses sont en hausse de 147 M€ en AE et de 48 M€ en CP par rapport à la prévision initiale. Cet écart s’explique principalement par des dépenses immobilières initialement prévues sur d’autres actions, des dépenses informatiques plus importantes financées en grande partie par des crédits supplémentaires obtenus par fongibilité asymétrique, ainsi que par des ouvertures de crédits complémentaires en AE en loi de finances rectificative de fin d’année.


La ventilation de l’exécution sur l’action n° 09 est présentée ci-après :


1) les dépenses immobilières s’élèvent à 311,95 M€ en AE et 257,76 M€ en CP, soit une exécution supérieure de 68,17 M€ en AE et de 18,21 M€ en CP par rapport à la prévision initiale sur cette action.

La sur-exécution en AE comme en CP porte principalement sur les dépenses de l’occupant et plus particulièrement sur l’entretien courant immobilier, les énergies et fluides, les loyers (AE) et les services.


Ces dépenses immobilières regroupent notamment :


1. les loyers privés hors charges (et hors dépenses consacrées à la location de salles pour les formations et concours relevant de l’activité formation), à hauteur de 142,27 M€ en AE et 69,91 M€ en CP, supérieurs de 25,98 M€ en AE et inférieurs de 16,14 M€ en CP à la prévision initiale.

109 baux ont nécessité une mobilisation importante d’AE pluriannuelles (122,7 M€), parmi lesquels figure le bail de Romainville pour un montant de 77,4 M€ (cf. action n° 1).


La rationalisation du parc de la DGFIP s’est poursuivie en 2022, en particulier dans le cadre de la mise en place du nouveau réseau de proximité, avec la libération de 367 bâtiments et de 105 797 m² de surface utile brute (SUB), dont 346 implantations et 88 774 m² locatifs. Cette rationalisation a entraîné une diminution des dépenses de loyers (‑8,4 M€ en CP en année pleine).


2. les fluides et taxes énergétiques exécutés à hauteur de 35,28 M€ en AE et 45,27 M€ en CP pour une prévision affichée à hauteur de 23 M€ en AE et 42 M€ en CP.

    La prévision initiale de consommation d’AE/CP a été fortement affectée par la défaillance du prestataire Hydroption (+10 M€) et par la hausse du prix de l’énergie en 2022. Cependant, plusieurs facteurs ont contribué à une relative stabilisation des dépenses : la poursuite des efforts de rationalisation des surfaces immobilières, la facturation plus régulière des fournisseurs (limitant les effets de rattrapage de facturation), ainsi que les travaux engagés en vue de remplacer les ouvrants et de renforcer l’isolation thermique des bâtiments.


    3. les dépenses d’entretien des bâtiments (entretiens lourds et courant immobilier) se sont élevées à 75,08 M€ en AE et 73,75 M€ en CP et dépassent la prévision initiale arrêtée à 63 M€ en AE et 70 M€ en CP.

      En 2022, le programme 156 a permis de financer :

      • des dépenses de désamiantage, par exemple pour les CDFIP de Saintes (0,66 M€), de Marseille Borde (0,6 M€), de Salon de Provence (0,6 M€), de Soyaux (0,25 M€), de Dreux (0,18 M€) ;

      • des travaux de mise en sécurité des bâtiments (0,5 M€), ainsi que le financement des nouvelles centrales d’alarme sur IP (0,94 M€)

      • des opérations de mise en accessibilité de bâtiments recevant du public dans le cadre de la troisième vague de la mise en œuvre des agendas d’accessibilité programmée, pour un montant de 0,1 M€.


      4. les dépenses de services relative aux opérations de nettoyage et de gardiennage se sont élevées à 40,31 M€ en AE et 50,31 M€ en CP en 2022, en hausse de 14,31 M€ en AE et de 24,31 M€ en CP par rapport à la prévision initiale. Ce haut niveau résulte de la poursuite de la mise en œuvre des nouvelles exigences issues de la crise sanitaire en matière de nettoyage des bâtiments.


        2) les dépenses dites « métiers » s’élèvent à 172,37 M€ en AE et 174,43 M€ en CP.


        Ce poste regroupe :

        - des dépenses dédiées à l’affranchissement pour 65,79 M€ en AE et 65,44 M€ en CP ;

        - des frais de déplacement nécessaires aux missions (hors frais de déplacement liés à la formation) qui se sont élevés à 34,87 M€ en AE et en CP (contre 45,2 M€ en AE et en CP en prévision) en raison notamment du développement du télétravail ;

        - des travaux d’impression y compris les frais de maintenance, imprimés et brochures, exécutés à hauteur de 20,13 M€ en AE et 22,46 M€ en CP, pour une prévision de 28 M€ en AE et en CP. Le déploiement massif et pérenne du télétravail a affecté ce poste de dépenses en 2022 ;

        - des frais bancaires, enregistrés pour 37,99 M€ en AE et 38,01 M€ en CP ;

        - des frais de justice, exécutés à 13,03 M€ en AE et 13,08 M€ en CP contre 21,39 M€ en AE et en CP prévus.

        3) les dépenses informatiques s’élèvent à 208,03 M€ en AE et 192,87 M€ en CP et sont en hausse de 81,86 M€ en AE et 36,52 M€ en CP par rapport aux prévisions initiales (126,17 M€ en AE et 156,36 M€ en CP)


        Cet écart provient de dépenses supplémentaires financées par un mouvement de fongibilité asymétrique qui a mis à disposition 50 M€ en AE et en CP de crédits HT2 supplémentaires, ainsi que par une ouverture d’AE en loi de finances rectificative.

        La hausse des crédits informatiques exécutés en 2022 (+29 % en AE et +32 %en CP) poursuit la tendance observée sur 2020-2021, concrétisant le renforcement des moyens afférents dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens 2020-2022,


        Les dépenses informatiques de l’action n° 09 se décomposent comme suit :


        1. Les dépenses de l’administration centrale et des services déconcentrés, qui s’élèvent à 176,77 M€ en AE et 162,38 M€ en CP en 2022, comprennent des dépenses liées :

        • à la maintenance du parc installé (entretien du matériel, du réseau et redevances) ;

        • à l’acquisition de matériels, de licences, de logiciels, d’aide à l’exploitation et d’immobilier informatique ;

        • au fonctionnement et à la rénovation des centres d’éditique, d’acquisition de données et des centres d’encaissement ;

        • au maintien en condition opérationnelle (dette des socles techniques, infrastructures) et à la modernisation (dette applicative, réécriture en nouveau langage) des applications de la DGFiP, Le budget 2022 consacré par la DGFiP à la stabilisation de cette dette technique s’est élevé à près de 50 M€ ;

        • au recours à l’assistance en matière d’infrastructures, de sécurité, de maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre et d’intégration ;

        • au développement de grands projets informatiques : en 2022, la DGFiP a également augmenté ses dépenses en matière de grands projets et a notamment renforcé le budget alloué à la valorisation de ses données qu’il s’agisse de l’alimentation du lac de données comme de la data-visualisation. Ainsi, près de 9 M€ ont été consacrés au grand projet APIM / Datalake.


        2. Les frais de réseau s’établissent à 13,06 M€ en AE et 13,40 M€ en CP pour une prévision à 10 M€ en AE et en CP. Ces dépenses, qui concernent principalement les frais du réseau de transport de données du réseau interministériel de l’État, sont en hausse en 2022.


        3. Les dépenses de télécommunications ont été exécutées à hauteur de 18,20 M€ en AE et 17,09 M€ en CP. (contre une prévision initiale à 10,16 M€ en AE et 13,23 M€ en CP), s’expliquant en particulier par les travaux relatifs au passage à la téléphonie sur IP, avec un enjeu d’importance tant en matière de qualité que d’accélération du déploiement de cette solution. Ces dépenses de téléphonie comprennent notamment les dépenses engagées en vue du déploiement des centres de contact dans le cadre du plan de relocalisation de la DGFiP.  

        4) les dépenses de fonctionnement courant s’élèvent à 85,60 M€ en AE et 83,43 M€ en CP, en hausse de 23 M€ en AE et 21 M€ en CP par rapport à la prévision initiale.

        Les crédits affectés à cette brique couvrent les frais suivants :


        1. La formation, enregistrée pour 23,36 M€ en AE et 22,10 M€ en CP, soit une consommation supérieure à la prévision initiale arrêtée à 13,02 M€ en AE et en CP, traduisant une reprise des formations en présentiel au cours de la gestion 2022 ainsi que la fin des effets directs de la crise sanitaire.


        2. Les achats, locations et l’entretien de matériels pour 18,99 M€ en AE et 18,80 M€ en CP, soit une exécution supérieure de près de 6 M€ en AE et en CP par rapport à leur prévision initiale.


        3. Les moyens généraux regroupant divers frais, tels que la contribution de la DGFiP pour le réseau France Services, les dépenses de documentation et les actions de communication pour 11,70 M€ en AE et 11,19 M€ en CP, supérieurs à la prévision (8 M€ en AE et CP).


        4. Les dépenses de fonctionnement réalisées au profit des conditions de vie au travail, de l’action sociale et de la santé et de la sécurité au travail à hauteur de 9,7 M€ en AE et en CP, légèrement supérieure à la prévision initiale arrêtée à 8,80 M€ en AE et en CP. La DGFiP octroie principalement des subventions de fonctionnement aux associations gérant les restaurants administratifs. L’essentiel des ressources 2022 a ainsi été consacré à la restauration collective (6,2 M€).


        5. La sécurité, pour un montant global de 3,43 M€ en AE et 3,13 M€ en CP. La baisse de ces dépenses s’inscrit dans le cadre du déploiement du dispositif de paiement de proximité chez les buralistes qui réduit le recours aux transporteurs de fonds.


        6. Les dépenses de fournitures pour 7,85 M€ en AE et 7,71 M€ en CP, soit des montants supérieurs à la prévision (6 M€ en AE et en CP). L’activité est demeurée affectée par la poursuite de l’achat de petits matériels de protection individuelle des agents (plexiglas, gels et masques) malgré l’atténuation des effets de la crise sanitaire (plus de 4 M€ en AE et en CP).


        7. Les frais de transport, à hauteur de 5,67 M€ en AE et 6,08 M€ en CP soit une consommation très légèrement supérieure à la prévision (5,5 M€).


        8. Les dépenses de services extérieurs comme les frais d’étude, d’enquête et de conseil, les autres rémunérations d’intermédiaires et honoraires (principalement les honoraires de médecin) pour un montant total de 4,84 M€ en AE et 4,69 M€ en CP (prévision évaluée à 3,30 M€ en AE et en CP).


        Les attributions de produits et fonds de concours : 0,91 M€ en AE et en CP


        Ces crédits tproviennent de :

        • la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-277) ;

        • produit des cessions de biens immobiliers bénéficiant à la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-705). 


        dépenses d’investissement : 92,23 Me en ae et 73,90 m€ en cp


        Supérieures à la prévision (27,60 M€ en AE et 46,10 M€ en CP), ces dépenses sont également en forte hausse par rapport à 2021 en raison de l’allocation de ressources complémentaires en cours de gestion 2022.


        Les dépenses de titre 5 ont principalement concerné :


        1. Les dépenses informatiques, pour un montant de 54,06 M€ en AE et 46,25 M€ en CP :


        Les dépenses d’investissement de la DGFiP ont continué à être portées en 2022 par la mise en œuvre des chantiers informatiques définis dans le cadre du COM : stabilisation de la dette technique dite matérielle, modernisation des applications anciennes afin de maîtriser le risque d’obsolescence et mise en œuvre des projets innovants nécessaires à la transformation numérique et devant permettre des gains de productivité.

        La DGFiP a également poursuivi ses travaux en vue de renforcer la qualité de sa chaîne éditique et de son offre de service en la matière.


        Des dépenses exceptionnelles, non budgétées initialement dans la trajectoire informatique 2022, se sont élevées à plus de 20 M€ et ont concerné :

        • l’acquisition d’une licence perpétuelle SAS, qui permettra d’exploiter la version actuelle et les versions antérieures sans limite de durée et de bénéficier d’un support éditeur de plusieurs années ;

        • l’acquisition de nouveaux serveurs.

        Enfin, afin de poursuivre l’équipement en matériel bureautique des agents de la DGFiP mais également le renouvellement du matériel vieillissant, la DGFiP a commandé plus de 13 000 ordinateurs portables et ultra-portables à destination des directions des systèmes d’informations et de l’École nationale des finances publiques, pour un total de 12,85 M€ en 2022.


        2. les dépenses d’investissement immobilier, qui se sont élevées à 35,22 M€ en AE et à 24,99 M€ en CP (contre une prévision initiale fixée à 12,10 M€ en AE et 18,10 CP).

          Les dépenses d’investissement immobilier de 2022 sur le programme 156 viennent en complément des financements du compte d’affectation spéciale immobilier. Ces financements s’inscrivent dans les orientations nationales décrites ci-après :


          - l’évolution des structures et des implantations dans le cadre de la mise en place du nouveau réseau de proximité (NRP) des finances publiques, et la relocalisation des services dans les territoires.

          Concernant le projet NRP, plus de 110 opérations immobilières ont été lancées en 2022, pour un montant total de 12,39 M€ en AE et 9,56 M€ en CP, dont la réhabilitation du CDFIP de Perpignan (0,9 M€ AE), la densification du site de Notre-Dame-des-Victoires à Paris (0,42 M€ AE), le réaménagement des espaces des CDFIP de Nîmes Saintenac (0,48 M€ AE), de Sète (0,41 M€ AE).

          Parallèlement, la démarche visant à rééquilibrer la présence de ses services sur le territoire en relocalisant dans des villes moyennes ou plus petites des emplois situés dans les métropoles les plus peuplées, notamment d’Île-de-France, a impliqué le financement d’une vingtaine de nouvelles opérations de relocalisation, pour un montant total de 7,3 M€ en AE et 5,97 M€ en CP, notamment à Carpentras, Charleville-Mézières, Lisieux et Amiens.

          - l’entretien et la mise aux normes des immeubles participant à assurer la qualité du cadre de vie des agents et les conditions d’accueil des usagers.

          Plusieurs opérations d’envergure ont été lancées dans ce cadre, comme le réaménagement de la cité administrative de Gap (2,5 M€), des travaux de renforcement de la structure du site Paganini à Paris (0,5 M€), la restructuration des sites de Salon de Provence (0,65 M€), le remplacement des ouvrants du site de Tours (0,67 M€), les travaux de réfection et de sécurisation du site de Bastia (0,68 M€), la rénovation du restaurant administratif de Lille Kennedy (0,468 M€), ainsi que la réfection de l’accueil du CDFIP de Dijon (0,38 M€), l’ESI d’Angers (0,55 M€ AE) et la rénovation du CDFIP de Dieppe (0,43 M€ AE).

          Les crédits 2022 ont également permis de  :

          ° poursuivre en engagement des opérations lancées en 2021, telles que l’installation d’un centre de contact pro à Cahors (0,57 M€ AE), à Decazeville (0,39 M€ AE) et Épinal (0,38 M€ AE), ainsi que le réaménagement du site de Pont-Audemer (0,5M € AE) et du site de Redon (0,36 M€ AE) ;

          ° financer en CP les opérations lancées les années précédentes, telles que la construction du site de Basse-Terre (1,09 M€ CP), la densification du site de Besançon (0,91 M€ CP), la rénovation et le réaménagement des locaux de Rennes Magenta (0,75 M€), le réaménagement du CDFIP de Brignoles (0,65 M€) et les travaux de réfection du CDFIP de Dax (0,73 M€).

          - Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier


          3. les achats de matériels considérés comme dépenses d’investissement, qui se sont élevés à 2,88 M€ en AE et à 2,66 M€ en CP, soit une exécution en ligne avec le prévision (3 M€ en AE et en CP).


          Outre divers achats de matériels techniques, ce poste de dépenses concerne l’achat de véhicules, effectué dans le respect de la circulaire du Premier ministre du 20 avril 2017 relative à la gestion du parc automobile de l’État (obligation d’acheter au moins 50 % de véhicules à faibles émissions). Il est précisé que le coût d’acquisition des véhicules a augmenté par rapport à 2020, en raison du contexte inflationniste ayant marqué l’année 2022.


            Dépenses d’intervention : 0,06 Me en AE et 0,14 m€ en cp


            Ces dépenses correspondent pour partie au remboursement de dépenses supportées par l’Institut national de l’information géographie et forestière au titre d’une convention signée avec la DGFiP en 2018, sur la base des prestations réalisées.

             

            ACTION

            10 – Élaboration de la législation fiscale

             

             

            Autorisations d'engagement

            Crédits de paiement

            Action / Sous-action

            Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
            Réalisation 

            Titre 2

            Autres titres

            Total

            Titre 2

            Autres titres

            Total

            10 – Élaboration de la législation fiscale

            18 311 260
            18 100 909

            610 000
            343 543

            18 921 260
            18 444 453

            18 311 260
            18 100 909

            610 000
            337 294

            18 921 260
            18 438 203

             

            EFFECTIFS


            Catégorie

            Prévision

            Réalisation en ETPT

            A+

            23

            22

            A

            144

            148

            B

            16

            17

            C

            15

            11

            Total

            198

            198

            Les effectifs de l’action 10 comprennent uniquement les emplois de la Direction de la Législation Fiscale.

            Ils sont en baisse d’un ETPT par rapport au RAP 2021 (199 ETPT).

             

            Éléments de la dépense par nature

             

            Autorisations d'engagement

            Crédits de paiement

            Titre et catégorie

            Prévision LFI
            y.c. FdC et AdP
             

            Réalisation

            Prévision LFI
            y.c. FdC et AdP

            Réalisation

            Titre 2 : Dépenses de personnel

            18 311 260

            18 100 909

            18 311 260

            18 100 909

            Rémunérations d’activité

            11 142 088

            11 965 403

            11 142 088

            11 965 403

            Cotisations et contributions sociales

            7 062 464

            6 038 583

            7 062 464

            6 038 583

            Prestations sociales et allocations diverses

            106 708

            96 923

            106 708

            96 923

            Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

            150 000

            42 127

            150 000

            35 878

            Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

            150 000

            42 127

            150 000

            35 878

            Titre 6 : Dépenses d’intervention

            460 000

            301 416

            460 000

            301 416

            Transferts aux autres collectivités

            460 000

            301 416

            460 000

            301 416

            Total

            18 921 260

            18 444 453

            18 921 260

            18 438 203

             

            DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 0,04 M€ EN AE ET 0,04 M€ EN CP


            Les crédits de fonctionnement de l’action 10 regroupent les dépenses métiers de la DLF, à savoir les frais de déplacement et frais afférents. L’écart à la prévision (0,15 M€ en AE et en CP) provient d’une sur-évaluation initiale dans frais de déplacements.


            dépenses d’intervention : 0,30 M€ EN AE ET EN CP



            Ces dépenses sont inférieures à la prévision initiale (0,46 M€ en AE et CP).

            Elles recouvrent exclusivement les dépenses liées à la participation de la DGFiP à des organisations internationales telles que l’OCDE.


            En 2022, la DGFIP est restée fortement investie dans les travaux relatifs à la mise en œuvre du plan d’action de l’OCDE de lutte contre l’érosion des bases fiscales et les transferts de bénéfices. De même, dans le cadre de négociations d’un accord visant à réformer la fiscalité internationale, elle a continué à participer aux échanges à propos de la mise en œuvre pratique d’un tel accord (élaboration des règles communes s’agissant du pilier 1 relatif à la répartition de l’impôt des multinationales ; mise en place du cadre applicatif du pilier 2 relatif à un niveau minimum d’imposition, en particulier en assurant la négociation et l’adoption de la directive européenne sur ce pilier). Elle a participé par ailleurs à la deuxième vague d’évaluations internationales relatives à l’échange automatique d’informations sur les comptes financiers et a pris part à l’évaluation par les pairs du cadre et de l’effectivité des échanges sur demande, y compris en fournissant des assesseurs pour ces évaluations.

             

             

            Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

            Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

             

            Réalisation 2021

            Prévision LFI 2022

            Réalisation 2022

            Opérateur financé (Programme chef de file)
            Nature de la dépense

            Autorisations
            d'engagement
             

            Crédits
            de paiement

            Autorisations
            d'engagement
             

            Crédits
            de paiement

            Autorisations
            d'engagement

            Crédits
            de paiement

            IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

             

            17 045

             

             

             

            71 242

            Transferts

             

            17 045

             

             

             

            71 242

            Total

             

            17 045

             

             

             

            71 242

            Total des transferts

             

            17 045

             

             

             

            71 242