Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | | 15 203 180 | 15 298 180 | | 15 203 180 | 15 298 180 |
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable | | 188 966 458 | 188 966 458 | | 188 966 458 | 188 966 458 |
12 – Information géographique et cartographique | | 85 582 661 | 85 582 661 | | 85 582 661 | 85 582 661 |
13 – Météorologie | | 181 295 677 | 181 295 677 | | 181 295 677 | 181 295 677 |
Total des crédits prévus en LFI * | 0 | 471 047 976 | 471 047 976 | 0 | 471 047 976 | 471 047 976 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
| +9 233 353 | +9 233 353 |
| +10 230 087 | +10 230 087 |
Total des crédits ouverts | 0 | 480 281 329 | 480 281 329 | 0 | 481 278 063 | 481 278 063 |
Total des crédits consommés | 0 | 480 251 127 | 480 251 127 | 0 | 479 789 992 | 479 789 992 |
Crédits ouverts - crédits consommés |
| +30 202 | +30 202 |
| +1 488 071 | +1 488 071 |
|
Le programme 159 affiche une consommation satisfaisante de ses crédits ouverts en gestion 2022.
En effet, le niveau de consommation des autorisations d’engagement (AE) est de 99,9 % et en crédits de paiement de 99,7 % (CP).
Les restes à payer sur le programme 159 reposent essentiellement sur l’action 10. En effet, les actions 11,12 et 13 ne portent que des dépenses pour charges de service public ou des subventions annuelles, ces dernières ne peuvent engendrer de restes-à-payer.
Concernant l’action 10, les paiements sur des engagements des années antérieures sont évalués à partir d’une clef de répartition qui reste stable d’année en année.
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 0 | 471 191 000 | 471 191 000 | 0 | 471 191 000 | 471 191 000 |
Amendements | 0 | -143 024 | -143 024 | 0 | -143 024 | -143 024 |
LFI | 0 | 471 047 976 | 471 047 976 | 0 | 471 047 976 | 471 047 976 |
Un amendement est venumodifier les crédits inscrits en PLF 2022.
L’amendement gouvernemental n° 935 déposé à l’Assemblée nationale a diminué les crédits en LFI à hauteur de 143 024 €, au bénéfice de la mise en œuvre du plan d’économies sur les achats de l’État.
Modifications de maquette
En PLF 2022, il n’y a pas eu de modifications de la maquette.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
En 2022, l’arrêté du 2 février 2022 du journal officiel (JO) du 3 février 2022 a reporté les crédits de fonds de concours pour un montant de 92 490,65 € en CP.
Le décret d’avance n° 2022-512 du 7 avril 2022 du JO du 8 avril 2022 d’un montant de 6 012 765 € en AE et en CP a annulé la réserve du programme.
Deux lois de finances rectificatives sont venues impacter le programme :
- la loi de finances rectificatives n° 2022-1157 du 16 août 2022 loi de finances rectificative pour 2022 au JO du 17 août 2022 de 6 012 765 € en AE et en CP a permis la remise à disposition de la réserve de précaution ;
- la loi de finances rectificatives n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 a permis de doter le programme 159 de 500 000 € en CP au titre du plan tourisme pour le CGDD.
Par ailleurs, le programme 159 a bénéficié de mesures complémentaires tels que :
- le décret de virement n° 2022-935 du 27 juin 2022 du JO du 28 juin 2022 portant virement de crédits de 4 030 00 € en AE et de 3 530 000 € en CP dont :
. un virement de crédits hors titre 2 d’un montant de 1 000 000 € en AE et 500 000 € en CP en provenance du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » et à destination du programme 159, destiné au financement des actions menées dans le cadre de la mesure « réduire l’empreinte écologique du tourisme » du plan tourisme ;
. deux mouvements à destination du programme 159 et destinés au financement du plan national pour des achats durables : – un virement de crédits hors titre 2 d’un montant de 1 000 000 € en AE et CP en provenance du programme 174 « Énergie, climat et après-mines » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables »; – un virement de crédits hors titre 2 d’un montant de 2 000 000 € en AE et CP en provenance du programme 181 « Prévention des risques » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » ;
. un virement de crédits hors titre 2 d’un montant de 30 000 € en AE et CP en provenance du programme 181 « Prévention des risques » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » et à destination du programme 159, destiné au financement d’une étude sur les plastiques dans la chaîne alimentaire ;
- le décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 portant transfert de crédits de 77 590 € en AE et en CP en provenance du P150 « Formations supérieures et recherche universitaire » dans le cadre de la Loi de programmation pour la recherche (LPR) à destination des opérateurs du programme 159 dont 15 598 € à l’IGN, 45 055 € au Cerema et 16 937 à Météo-France ;
- d’une série de transferts en provenance du Fonds d’accompagnement interministériel Ressources humaines (FAIRH) porté par le programme 148 « Fonction publique » de la mission « Transformation et fonction publiques » par décret n° 2022-1512 du 2 décembre 2022 portant transfert de crédits du JO du 4 décembre 2022 :
. un transfert de crédits d’un montant de 2 392 051 € en AE et CP destiné au financement de l’accompagnement de la transformation de Météo-France ;
. un transfert de crédits d’un montant de 1 987 725 € en AE et CP destiné au financement de l’accompagnement de la transformation du Cerema ;
. un transfert de crédits d’un montant de 563 507 € en AE et CP destiné au financement de l’accompagnement de la transformation de l’IGN ;
- d’un transfert de crédits correspondant à une aide exceptionnelle aux 17 étudiants boursiers de l’école nationale de météorologie à hauteur de 1 700 € en provenance du programme 231 « Vie étudiante » ;
- d’un décret de virement n° 2022-1517 du 5 décembre 2022 portant virement de crédits de crédits d’un montant de 46 080 € en AE et CP en provenance du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » et à destination du BOP CGDD destiné au financement de l’évaluation de l’expérimentation des paiements pour services environnementaux (PSE).
Enfin, la réserve du programme 159 a été intégralement levée, soit 6 012 765 €, permettant de verser une subvention pour charges de service public complémentaire à l’établissement Météo-France.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
En 2022, le programme 159 a perçu en fonds de concours un montant de 126 133,46 € en AE/CP (hors reports) dont la quasi intégralité porte sur des remboursements de prestations réalisées par le CGDD.
S’agissant des attributions de produits, le programme 159 a reçu 8 566,61 € de recettes provenant de la vente de publications, de documents ou de données produits par le CGDD.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 0 | 6 012 765 | 6 012 765 | 0 | 6 012 765 | 6 012 765 |
Surgels | 0 | 6 012 765 | 6 012 765 | 0 | 6 012 765 | 6 012 765 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Annulations / réserve en cours de gestion | 0 | -6 012 765 | -6 012 765 | 0 | -6 012 765 | -6 012 765 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 0 | 6 012 765 | 6 012 765 | 0 | 6 012 765 | 6 012 765 |
La réserve de précaution du programme 159, à hauteur de 6 012 765 € en AE et CP, a été intégralement levée permettant de verser en gestion 2022 une subvention pour charges de service public complémentaire à l’établissement Météo-France.
Grands projets informatiques
Géoplateforme
La Géoplateforme vise à démultiplier la capacité des acteurs publics, locaux et nationaux, à se saisir des géodonnées dans la conduite des politiques publiques.
Elle consiste en une plateforme ouverte et mutualisée pour l’hébergement et le partage des données, avec une ambition de passage à l’échelle tant en termes de capacité d’hébergement que d’outils de partage.
Sa mise en place se fait en lien très étroit avec un large écosystème d’acteurs (publics, privés, communautés ouvertes) susceptibles d’utiliser ou d’interagir avec la Géoplateforme.
Les principales attentes de la Géoplateforme :
le développement de communautés de producteurs et d’utilisateurs de données : la Géoplateforme va permettre l’hébergement et la gestion de bases de données coproduites ou partagées entre de larges réseaux d’acteurs, notamment publics, comme on en trouve par exemple dans les domaines environnementaux (biodiversité, occupation des sols, qualité des sols, agriculture…) ou territoriaux (routes, adresses, tourisme, transports publics…) ; plutôt que de recréer une base et/ou un SI pour chaque projet, la Géoplateforme offre une industrialisation des outils de mise en réseau des acteurs (volonté de simplification des outils et de mutualisation des infrastructures) ;
des services publics en meilleure interaction avec leurs publics : la Géoplateforme va faciliter le développement de cartes thématiques et de portails s’appuyant sur elle, rendant transparent pour les porteurs de projets la gestion de la complexité des géodonnées (capacité, format, outils de partage) ; on peut penser à des observatoires (ex. sobriété foncière, forêt, érosion du littoral…) ou des plateformes participatives (ex. qualité de l’air, cartes du bruit…) ; outre un socle d’outils, l’animation d’un réseau de partenaires industriels facilitant la réutilisation des composants Géoplateforme, est envisagée ;
le développement et l’exposition de nouveaux services : mise à disposition d’interfaces simplifiées répondant aux besoins des utilisateurs pour leur permettre de produire et d’héberger sur la Géoplateforme des traitements complexes et des services à haute valeur ajoutée (usine logicielle ouverte, bac à sable de développements et accès simplifié à un catalogue d’API et de traitements). Cette approche doit favoriser l’appropriation de la plateforme par les utilisateurs et, in fine, l’enrichissement du catalogue des services exposés.
Le pilotage du programme est assuré par l’IGN, Institut national de l’information géographique et forestière.
Les informations présentées ci-dessous sont cohérentes avec le dossier soumis et ayant reçu l’avis conforme du directeur de la DINUM en juillet 2021 au titre de l’article 3 du décret n° 2019-1088 relatif au système d’information et de communication de l’État.
Année de lancement du projet | 2019 |
Financement | IGN et FTAP |
Zone fonctionnelle principale | Information géographique |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
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| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 | 2024 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 0,15 | 0,12 | 0,17 | 0,20 | 0,52 | 0,52 | 9,42 | 7,99 | 5,04 | 1,90 | 8,84 | 9,69 | 3,40 | 5,69 | 18,12 | 18,12 |
Titre 2 | 0,20 | 0,20 | 0,48 | 0,48 | 0,56 | 0,56 | 2,06 | 2,06 | 0,98 | 0,98 | 1,36 | 1,36 | 0,80 | 0,80 | 4,38 | 4,38 |
Total | 0,35 | 0,32 | 0,65 | 0,68 | 1,08 | 1,08 | 11,48 | 10,05 | 6,02 | 2,88 | 10,20 | 11,05 | 4,20 | 6,49 | 22,50 | 22,50 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 22,10 | 22,50 | +1,81 % |
Durée totale en mois | 60 | 65 | +8,33 % |
Coût et durée du projet
Les années 2021 et 2022 présentent uniquement des coûts d’investissement.
Afin d’afficher un coût complet du programme cohérent avec celui publié dans le Panorama des grands projets numériques de l’État de décembre 2022, les colonnes « 2023 » et « 2024 et suivantes » présentent les coûts d’investissement, auxquels sont ajoutés deux années de coûts fonctionnement. Ces derniers correspondent à la moyenne des coûts annuels de maintien en condition opérationnelle des années 2028 et 2029 (3,0004 M€ HT2 et 0,8 M€ T2), les deux dernières années de la vie du service étant considérées comme les plus représentatives dans l’analyse de la valeur MAREVA.
Évolution du coût et de la durée
Date de début du programme : janvier 2019 ; Fin du programme : juin 2024
Les éléments de base de l’infrastructure Géoplateforme (socle technique d’exploitation et usine logicielle), qui devaient être opérationnels en T2 2022, seront finalement mis à disposition début T4 2022. Même si les travaux de développements ont pu débuter dans les environnements de qualification, un ajustement du calendrier a été nécessaire.
De plus, depuis la dernière publication du RAP, nous avons précisé avec le titulaire les calendriers de mise à disposition des fonctions socle de la Géoplateforme. Compte-tenu des explications évoquées ci-dessus, la date de fin du projet a été décalée de janvier 2024 à juin 2024.
Gains du projet
Évaluation des gains quantitatifs du projet | |||
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| Au lancement | Actualisation | Écarts en % |
Gain annuel en M€ hors titre 2 | 0,56 | 0,56 | |
Gain annuel en M€ en titre 2 | 0,00 | 0,00 | |
Gain annuel moyen en ETPT | 0 | 0 | |
Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application | 6,36 | 6,36 | |
Délai de retour en années | 10 | 10 290 000 | +102 899 900,00 % |
L’évaluation des gains est réalisée sur les deux années les plus représentatives (2027 et 2028) uniquement sur les gains métiers (augmentation des recettes, hors économies induites) de 2019 à 2029, présentés dans les impacts métiers de l’analyse MAREVA Rentabilité.
Point d’avancement du programme
En 2021, le projet Géoplateforme a franchi des étapes importantes : avis conforme de la DINUM, choix de l’hébergeur OVHCloud et du groupement industriel en charge de son développement et de son exploitation.
Le projet est maintenant entré dans une phase active de construction. Parmi les faits marquants récents et à venir, on retient notamment :
la mise en service de premières fonctionnalités réalisées sous forme d’expérimentations (Géotuileur, Plugin QGis API entrepôt, Géocodage, Démonstrateur Lidar HD…) ;
l’arrivée début 2023 des premières fonctionnalités du socle, à savoir la diffusion de données (sur base de jeux test) et le chargement de données (de type vecteurs) ;
la livraison d’ici septembre 2023 d’un périmètre socle exhaustif (diffusion, téléchargement de données, entrepôt de données, authentification…) permettant d’assurer une reprise de l’existant et, pour ce qui est des besoins propres de l’IGN, une bascule progressive des utilisateurs du Géoportail d’ici fin 2023.
Plus en détails, les travaux de construction du socle sont entrés dans une phase opérationnelle avec la mise en production le 12 octobre 2022 de l’usine logicielle et du socle technique d’exploitation et le démarrage, depuis juillet 2022, des développements des fonctionnalités cœur de la Géoplateforme.
Ces développements ont été allotis et les différents calendriers évoluent en parallèle. Leur nombre est conséquent ce qui nécessite un suivi resserré. Le rythme constaté des développements est relativement en phase avec le prévisionnel avec un premier jalon important à la mi-mars 2023 de mise à disposition des services de diffusion (s’appuyant sur des jeux de données test) et des services de chargement des données de type vecteur dans l’entrepôt cible (API d’alimentation pour les données vecteur). Puis arriveront les services d’alimentation et de diffusion des données de type image (raster) en juin ainsi que les fonctionnalités d’authentification et gestion des droits d’accès aux données. Concernant le chantier de développement des futures interfaces de la Geoplateforme, le développement des différentes interfaces facilitant l’usage des API de la Geoplateforme (visualisation des données, alimentation, espace collaboratif, etc.) est en cours de cadrage en termes de choix de la maîtrise d’œuvre, de planning prévisionnel et de coûts. Les premiers livrables sont attendus à partir du second semestre 2023.
Deux points d’attention se sont confirmés ces derniers mois.
Le chantier de migration des données est, sans conteste, sur le chemin critique du projet et les projections « théoriques » actuelles conduisent à une fin de chantier en septembre. Ces projections doivent être éprouvées d’ici fin février grâce aux tests programmés en environnement réel afin de mesurer précisément les débits de copie de données et d’en déduire les calendriers associés et les éventuelles mesures à prendre pour raccourcir les délais.
Le planning opérationnel de construction de l’ensemble des services du socle de la Géoplateforme et de migration des données impose de devoir assurer la continuité de service de l’infrastructure du Géoportail jusque la fin 2023, pour permettre aux utilisateurs de basculer entre les 2 systèmes en bénéficiant d’un temps de recouvrement d’au moins trois mois. Les modalités pour assurer cette continuité de service (maintenance et infogérance) sont en cours de précision.
Afin d’accompagner la bascule des utilisatrices et utilisateurs des géoservices IGN vers la Géoplateforme, plusieurs actions d’information ont été organisées dès octobre 2022 et encore plus largement en ce début d’année 2023.
De plus, l’animation de la communauté des partenaires et utilisateurs de la Géoplateforme s’est fortement étoffée. Ainsi :
depuis le 13 septembre, les partenaires sont invités à se rassembler sur une communauté Géoplateforme sur la plateforme collaborative Osmose. Le 6 décembre, cinq d’entre eux sont venus présenter leur usage projeté de la Géoplateforme lors d’un temps d’info en ligne ;
la dynamique de temps d’info a été entretenue tout au long du second semestre 2022 et sera prolongée en 2023 ;
plusieurs actions d’accompagnement à la bascule des utilisateurs/utilisatrices des géoservices IGN vers la Géoplateforme ont été organisées dès octobre 2022 et encore plus largement en janvier ;
un second comité stratégique s’est tenu le 19 décembre 2022 et a permis d’ouvrir la discussion sur quelques orientations stratégiques : modèle économique, interfaces notamment.
A titre d’illustration, le schéma ci-dessous représente une partie des acteurs constituant cette communauté naissante.
L’évaluation des gains est réalisée sur les deux années les plus représentatives, à savoir la moyenne des coûts sur les années 2022 et 2023, à la fois sur les gains SI (écart entre les coûts de fonctionnement cibles et existants) et les gains métiers (augmentation de recettes).
Le délai de retour en années n’apparaît pas comme un indicateur pertinent. En effet, sur le seul périmètre de l’IGN, le coût excède le gain total. Il s’agit de développer un service au bénéfice des citoyens, développeurs et décideurs. L’objectif est d’offrir un accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, définir les politiques publiques, développer la dématérialisation de l’administration, l’information des citoyens et l’économie numérique.
Géoportail
Le Géoportail est un outil-clé qui permet aux citoyens, développeurs et décideurs d’avoir accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, mettre en œuvre les politiques publiques, accompagner la dématérialisation de l’administration et l’économie numérique et informer les citoyens.
Le Géoportail est accessible via le site de consultation https://www.geoportail.gouv.fr et présente une offre de services à destination des services publics ainsi que des interfaces de programmation (API) pour les développeurs. Il contribue à la mise en œuvre de la loi sur le service public de la donnée et à la directive européenne visant à construire une infrastructure d'information géographique dans la communauté européenne pour favoriser la protection de l'environnement (directive INSPIRE).
Le pilotage du projet est assuré par l'IGN, Institut national de l'information géographique et forestière.
Année de lancement du projet | 2015 |
Financement | IGN et PIA |
Zone fonctionnelle principale | Information géographique |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 | 2024 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 2,30 | 2,30 | 1,10 | 1,10 | 0,00 | 0,00 | 2,10 | 2,10 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 3,40 | 3,40 |
Titre 2 | 4,70 | 4,70 | 0,30 | 0,30 | 0,00 | 0,00 | 1,60 | 1,60 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 5,00 | 5,00 |
Total | 7,00 | 7,00 | 1,40 | 1,40 | 0,00 | 0,00 | 3,70 | 3,70 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 8,40 | 8,40 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 14,13 | 15,90 | +12,53 % |
Durée totale en mois | 41 | 67 | +63,41 % |
Le bilan du projet Géoportail a été présenté à la DINUM en décembre 2020 qui a officiellement validé sa clôture. C’est pourquoi, il n’y a pas de coûts d’investissement en 2021. Seuls les coûts de fonctionnement sont présentés dans les colonnes 2022 et 2023. Ils ont été calculés sur les deux années les plus représentatives de la vie du service, à savoir la moyenne des coûts sur les années 2022 et 2023.
D’un point de vue contractuel, toutes les vérifications d’aptitude (VA) et vérifications de services réguliers (VSR) du marché de migration du Géoportail dans OSHIMAE ont été prononcées à l’exception de la VSR sécurité attendue au premier trimestre 2022.
Au regard de l’exploitation, l’année 2021 a permis de finaliser les travaux de sécurisation de l’infrastructure du Géoportail engagés en sortie de l’audit sur la sécurisation de la DINUM. De ce fait, la disponibilité des services s’est grandement améliorée sur la période.
L’année 2021 est également l’année d’ouverture des données IGN sous licence ouverte Etalab qui s’est traduite par une augmentation de l’usage des services du Géoportail. En juillet 2021, le nouveau site Géoservices, vitrine des données et services du Geoportail, a été mis en production ce qui permet d’appuyer cette démarche d’ouverture.
Gains du projet
Évaluation des gains quantitatifs du projet | |||
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| Au lancement | Actualisation | Écarts en % |
Gain annuel en M€ hors titre 2 | 1,70 | 1,48 | -12,84 % |
Gain annuel en M€ en titre 2 | 0,00 | 0,09 | |
Gain annuel moyen en ETPT | 0 | 1 | |
Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application | 8,88 | 5,20 | -41,40 % |
Délai de retour en années | 7 | 0 |
L’évaluation des gains est réalisée sur les deux années les plus représentatives, à savoir la moyenne des coûts sur les années 2022 et 2023, à la fois sur les gains SI (écart entre les coûts de fonctionnement cibles et existants) et les gains métiers (augmentation de recettes).
Le délai de retour en années n'apparaît pas comme un indicateur pertinent. En effet, sur le seul périmètre de l'IGN, le coût excède le gain total. Il s'agit de développer un service au bénéfice des citoyens, développeurs et décideurs. L'objectif est d'offrir un accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, définir les politiques publiques, développer la dématérialisation de l'administration, l'information des citoyens et l’économie numérique.
Contrats de plan État-région (CPER)
Génération 2015 - 2020 | |||||||
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| Prévision 2022 | Consommation 2022 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
10 - Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 5 383 000 |
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| ||
Total | 5 383 000 |
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|
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Contrats de convergence et de transformation (CCT)
Génération 2019 - 2022 | |||||||
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| Prévision 2022 | Consommation 2022 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
10 - Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 204 200 |
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La Réunion | 204 200 |
|
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Total | 204 200 |
|
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Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2022 |
| CP 2022 |
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| AE ouvertes en 2022 * 480 281 329 |
| CP ouverts en 2022 * 481 278 063 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2022 480 251 127 |
| CP consommés en 2022 479 789 992 |
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| AE affectées 0 |
| dont CP consommés en 479 789 992 |
| ||
| AE non affectées 30 202 |
| dont CP consommés
|
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2021 non 5 043 399 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 9 651 |
| |||||
| Engagements ≤ 2021 non 5 053 050 |
| CP consommés en 2022 479 789 992 |
| Engagements ≤ 2021 non -474 736 942 |
|
| AE engagées en 2022 480 251 127 |
| CP consommés en 2022 |
| Engagements 2022 non 480 251 127 |
|
| Engagements non couverts 5 514 184 |
| ||||
| | Estimation des CP 2023 | ||||
* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 5 514 184 |
« La totalité des restes-à-payer au programme en 2022 est constituée d’engagements sur l’action 10 correspondant à l’action du CGDD et des DREAL au titre des crédits qu’elles reçoivent du programme 159 ».
ACTION
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | | 15 298 180 | 15 298 180 | | 15 298 180 | 15 298 180 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 10 498 180 | 10 472 583 | 10 498 180 | 10 842 517 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 10 262 180 | 10 284 483 | 10 262 180 | 10 648 317 |
Subventions pour charges de service public | 236 000 | 188 100 | 236 000 | 194 200 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 404 724 |
| 330 436 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 228 292 |
| 210 864 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
| 176 432 |
| 119 572 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 4 800 000 | 6 369 925 | 4 800 000 | 5 606 905 |
Transferts aux entreprises |
| 342 700 |
| 192 238 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| -60 850 |
| 45 801 |
Transferts aux autres collectivités | 4 800 000 | 6 088 074 | 4 800 000 | 5 368 866 |
Total | 15 298 180 | 17 247 231 | 15 298 180 | 16 779 858 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Études en matière de prospective et de stratégie du développement : 769 592 € en AE et 795 023 € en CP
Ces crédits ont été consacrés au financement d’actions destinées à l’accompagnement des acteurs privés et publics dans leurs démarches de développement durable, ainsi qu’à la mise en œuvre de cadres stratégiques pour la transition écologique.
Parmi les actions déployées :
- la mise en place du dispositif Service public écoresponsable (SPE) et le volet « État » du plan de sobriété énergétique, présenté en octobre 2022 ;
- l’animation de la communauté des acteurs impliqués dans la mise œuvre de la feuille de route de la France pour l’agenda 2030 ;
- la structuration d’une communauté des territoires démonstrateurs de la transition écologique au service du portage de la transition écologique de manière transverse au projet des territoires, en s’appuyant en particulier sur les contrats de relance et de transition écologique (CRTE).
En outre, une partie de ces crédits est mobilisée par les DREAL :
-pour la promotion du développement durable au niveau local (études et manifestations dans le cadre de la territorialisation des enjeux et des objectifs du développement durable) ;
-pour le soutien à l’éducation à l’environnement et au développement durable en appui aux opérations menées par la communauté éducative : aide aux projets éducatifs en faveur du développement durable, formations de formateurs à l’éducation à l’environnement et au développement durable.
Études en matière d’évaluation et d’intégration du développement durable dans les politiques publiques :
2 850 074 € en AE et 3 022 909 € en CP
Les crédits ont financé des travaux et études économiques et méthodologiques sur les thématiques suivantes :
- le développement d’instruments, de données et d’analyses sur la fiscalité écologique, les comportements des agents économiques, l’économie des ressources naturelles et des risques, la modélisation économique de la transition énergétique et de ses impacts sociaux, permettant d’éclairer et d’étayer les orientations des politiques publiques relevant des MTE et MTECT ;
- l’intégration des préoccupations environnementales dans les politiques publiques aux échelles européenne et nationale (transports, agriculture, énergie, industrie, etc.) et internationale (commerce) ;
- la réforme de l’autorité environnementale, la promotion de la participation du public pour les projets ayant un impact environnemental, l’évaluation environnementale, le développement d’éléments méthodologiques pour permettre la prise en compte du changement climatique mais également améliorer la mise en œuvre de la séquence « Éviter, Réduire, Compenser » (ERC) notamment dans le cadre des actions portées par le plan biodiversité (géolocalisation des mesures compensatoires, cadre harmonisé pour le dimensionnement de la compensation, etc.) ;
- le soutien à la mise en œuvre de démarches écoresponsables chez les acteurs publics et privés, conduisant à mettre en place diverses actions en faveur de l’adoption de modes de consommation et de production durables et de modèles économiques d’affaires plus circulaires, notamment le déploiement du plan national pour les achats durables 2022-2025.
En outre, ces crédits ont financé la gestion du fonds d’indemnisation des commissaires enquêteurs (décret n° 2002-1341 du 5 novembre 2002) assurée par la Caisse des dépôts et consignations.
Une partie des crédits a été déléguée aux directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) pour leur donner les moyens d’assurer pleinement leur fonction d’autorité environnementale et de prendre en compte des principes du développement durable dans les divers secteurs clés (agriculture, énergie, littoral, montagne, etc.) pour réduire ainsi au maximum les risques de contentieux européens.
Pilotage du réseau scientifique et technique : 2 120 601 € en AE et 2 130 888 € en CP
Le service de la recherche et de l’innovation (SRI) assure le suivi mais aussi le développement de la recherche, de l’innovation, ainsi que des compétences et des capacités scientifiques et techniques au profit des politiques de transition en particulier dans le contexte de planification écologique et pour accélérer ces transitions.
Le budget de l’action 10 est mobilisé sur les objectifs suivants :
- développer la mobilisation des données au profit de nos politiques en appui de l’administrateur ministériel des données « AMD ». Il s’agit de déployer la mise en œuvre de la feuille de route de la donnée, des algorithmes et des codes sources et la feuille de route intelligence artificielle et transition écologique. Cela conduit à industrialiser l’ « offre de services données », à valeur ajoutée aux acteurs sur la base de cas d’usages, d’accompagner la mission connaissance dans sa nouvelle organisation territoriale en services déconcentrés, et se concrétise par le développement de preuves de concept (POC) démonstratifs, et de projets innovants et structurants.
- accompagner l’écosystème français des start-up, PME et incubateurs « greentech » qui innovent au service de la transition écologique. Il s’agit de développer l’offre de service pour ces startups et en particulier celles labellisées « Greentech Innovation » et notamment leur valorisation en lien avec French Tech, BPI et Business France. On peut citer à titre d’exemple d’action : 2 étapes du tour de France sur l’achat public innovant pour mettre en relation startup et donneur d’ordre publics, et la rencontre annuelle « Meetup Greentech » à l’automne.
- coordonner les enjeux scientifiques et de recherche du pôle ministériel en lien avec le MESR, et assurer la bonne intégration des enjeux du pôle ministériel dans le paysage français et européen (programme Horizon Europe) de la recherche et de leurs portages notamment par les différents opérateurs du réseau scientifique et technique (RST). La préoccupation est en particulier de coordonner et d’assurer le suivi pour le compte du ministère chargé de l’environnement du volet recherche du plan France 2030 avec une attention particulière sur les PEPR exploratoires et la recherche à risque. Au plan thématique l’attention porte autant sur les sujets biodiversité, que la préservation des ressources ou les questions climatiques, et de façon plus transversale sur les liens avec l’innovation et l’articulation avec les acteurs de la recherche sur les questions de données.
- développer les compétences de la transition écologique, en lien avec les autres acteurs du pôle ministériel et en interministériel, à destination des cadres des fonctions publiques et plus généralement des agents ou acteurs publics, ainsi que dans les cursus de l’enseignement supérieur et dans le scolaire
- accompagner les opérateurs sous tutelle CGDD, dans leur évolution stratégique : le Cerema, Météo France, l’IGN et l’UGE. Il s’agit aussi de porter une attention aux évolutions des autres opérateurs rassemblés au sein du RST.
- veiller aux compétences scientifiques et techniques, en assurant le bon fonctionnement et à la promotion des dispositifs de qualification et de suivi des experts et des chercheurs dans le périmètre du pôle ministériel (corps des chercheurs, comités de domaine, dispositif de sélection des doctorants dans les écoles...)
- intégrant la fonction de délégué ministériel au normes, assurer la coordination ministérielle en matière de normalisation et le développement des actions qui lui sont liées, dans un cadre interministériel eten lien avec les acteurs nationaux (Afnor,, COFRAC...) européen et internationaux ;
- intégrant le fonction du coordinateur interministériel délégué, assurer l’appui du coordonnateur interministériel des programmes de navigation par satellite.
Écolab, laboratoire d’innovation publique par la donnée et l’innovation ouverte :
Le CGDD déploie, au sein du Service de la Recherche et de l’Innovation, l’Écolab. Son objectif est de promouvoir des réponses innovantes publiques ou privées à la double urgence de la transition écologique et de la transformation numérique. Il développe notamment une activité de laboratoire de l’innovation par la donnée, catalyseur de la transition écologique mobilisant l’intelligence artificielle. ».
Au titre de son activité sur les données, il incube des projets et accompagne les administrations centrales et déconcentrées dans leur modernisation et l’exploitation de la donnée comme accélérateur de leurs politiques, par exemple le Green data For health, action du PNSE4 qui facilite la valorisation des données environnementales au profit des chercheurs en santé ; autre exemple la Mission Connaissance qui promeut et expérimente avec les services dans les territoires de nouvelles offres de services autour de l’exploitation des données en appui à la conduites des politiques publiques. Il a également finaliser le développement de la plateforme « Mission transition écologique » transférée à la DGALN, service public en ligne co-porté par le ministère de la transition écologique et le ministère de l’économie, des finances et de la relance ; l’objectif est de rassembler à destination des PME et des TPE sur une même plateforme les informations et des services complémentaires sur les dispositifs de financements publics pour la transition écologique et énergétique.
Le CGDD est administrateur général des données du pôle ministériel. L’Écolab est chargé en lien avec le secrétariat général d’élaborer et d’animer la feuille de route donnée, algorithmes et codes sources et de la feuille de route « intelligence artificielle du pôle ministériel.
L’Écolab assure aussi, notamment dans le cadre de ses fonctions relatives à l’action 12 sur l’information géographique, le secrétariat général du Conseil national de l’Information géographique (CNIG).
Politique éditoriale et valorisation des connaissances :
Études et enquêtes en matière d’observation et de statistiques : 2 509 411 € en AE et 2 454 892 € en CP
La dotation permet le financement des opérations statistiques du service des données et études statistiques du CGDD (frais d’enquêtes, entretien et développement des systèmes d’informations statistiques) ainsi que l’acquisition de données nécessaire à ses missions.
Dans le domaine de l’énergie, les crédits ont financé des collectes de données sur la production d’énergie, notamment les énergies renouvelables.
Dans le domaine du logement et de la construction, les crédits ont financé des opérations régulières telles que les enquêtes sur le prix des terrains à bâtir, les prix de la construction neuve et de l’entretien-amélioration des logements, la commercialisation des logements neufs, la collecte et le traitement des statistiques mensuelles de la construction (Sitadel), le répertoire du parc locatif social (RPLS). En 2022, les crédits ont aussi permis de financer une partie de la refonte du système d’information Sitadel, refonte qui s’achèvera fin 2024.
Dans le domaine des transports, les financements ont concerné les opérations régulières visant à connaître les immatriculations, le parc de véhicules et la circulation des véhicules routiers ; l’enquête sur le transport routier de marchandises ; le système d’information sur le transport ferroviaire ; le système d’information multimodal sur le fret (transports et entrepôts) ; la durée du travail des conducteurs routiers. La plupart de ces enquêtes ou systèmes d’information répondent à des obligations européennes.
Dans le domaine de l’environnement, les crédits ont financé des opérations de collecte, de traitement et de valorisation de données en vue notamment de rapportages internationaux (Eurostat, OCDE, agence européenne pour l’environnement) sur les thématiques suivantes : la qualité des sols, la biodiversité, la pollution de l’eau et de l’air (concentrations et rejets de polluants), le climat, la forêt, les pratiques environnementales des Français et des prestations d’études sur l’environnement, les éco-activités, les métiers de la croissance verte et les dépenses de protection de l’environnement. En 2022, les crédits ont également permis la collecte d’une enquête spécifique sur le sentiment d’exposition des Français aux risques.
Enfin, en matière de développement durable, les crédits ont financé le suivi des indicateurs des Objectifs de développement durable (ODD) ; la maintenance et l’enrichissement de bases de données telles que Geokit, Corine land cover, la cartographie dynamique.
Affaires transversales : 167 800 €en AE et 163 094 € en CP
Cette sous-action assure le financement du fonctionnement courant des services centraux du CGDD, ainsi que son service d’Orléans. La dotation est destinée aux frais de déplacement, à la formation au remboursement d’agents mis à disposition et à des prestations de service diverses.
Affaires stratégiques : 356 206 € en AE et 360 642 € en CP
Ces montants concernent le fonctionnement courant du cabinet du CGDD.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d’investissement du CGDD ont été de 144 088 € en AE et 85 10 € en CP pour des projets statistiques.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Interventions pour la promotion du développement durable : 2 423 657 € en AE et 2 397 693 € en CP
Les crédits d’intervention pour la promotion du développement durable ont financé :
- le soutien aux associations qui agissent pour l’éducation à l’environnement et au développement durable, dans un cadre national ou international, dans l’éducation primaire, secondaire, dans l’enseignement supérieur, dans le cadre d’activités extrascolaires, du service national universel (SNU) et dans le cadre de la sensibilisation des publics adultes à ces questions ;
- l’action en matière de promotion du développement durable, des 17 objectifs de développement durable et de l’agenda 2030.
Interventions pour favoriser l’intégration du développement durable (HCPER) : 2 30 6174 € en AE et 1 503 053 € en CP
Ces crédits ont financé les interventions en appui aux associations et groupements d’intérêt public pour la prise en compte du développement durable dans divers domaines (aménagement, agriculture, biodiversité, etc.), la coopération avec divers organismes de recherche pour l’évaluation de politiques publiques et la définition d’instruments économiques environnementaux ou encore la participation au réseau francophone d’évaluation des impacts sur l’environnement.
Interventions en matière d’observations et de statistiques : 478 208 € en AE et 510 315 € en CP
Cette enveloppe couvre essentiellement le financement de la contribution du Ministère en charge de l’environnement au GIS Sol (groupement d’intérêt scientifique Sol), dans le cadre de la convention menée en partenariat avec le ministère chargé de l’agriculture, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), l’agence de la transition écologique (ADEME), l’Institut de Recherche et Développement (IRD) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Le GIS SOL est le programme d’acquisition de données sur la qualité et la nature de l’ensemble des sols français et de leur évolution.
Interventions en matière de pilotage du réseau scientifique et technique : 962 020 € en AE et 877 363 € en CP
Les interventions ont concerné pour une part l’accompagnement des organismes scientifiques et techniques contribuant aux politiques ministérielles, dont 4 sous tutelle directe, dans leurs évolutions et transformations en facilitant aussi les échanges inter opérateurs.
Le service de la recherche et de l’innovation porte également des actions transverses pour l’animation de la coordination interministérielle Galileo et en support de la responsable ministérielle aux normes au sein du service
Le Commissariat général au développement durable porte également le pilotage de la politique d’information géographique. Cette activité est assurée par le service de la recherche et de l’innovation au sein de l’Écolab qui déploie une part importante de son activité sur la donnée (cf action 10).
La quasi-totalité des actions financées correspond à la mise en œuvre des exigences de la directive européenne INSPIRE. Il s’agit en particulier de financer :
- le fonctionnement du catalogue central « INSPIRE » pour la France (Géocatalogue), destiné à fournir les services de recherche exigés par la directive éponyme (articles L. 127-2, L. 127-4 et L. 127-7 du code de l’environnement). Le Géocatalogue est mis en œuvre par le BRGM dans le cadre d’une convention annuelle.
- la mise en œuvre de plateformes régionales de mutualisation de l’information géographique (plates-formes Prodige) conformes aux prescriptions de la directive et permettant aux services de l’État dans les régions de répondre aux exigences de la directive en matière de partage des données géographiques avec les collectivités territoriales (article L. 127-8 du code de l’environnement).
- les activités d’animation exercées par l’AFIGÉO (Association française pour l’information géographique) pour la communauté des acteurs du domaine de l’information géographique pour soutenir, d’une part, la gouvernance territoriale de la donnée géographique via l’animation des plateformes et, d’autre part, le développement du secteur de l’information géographique en cohérence avec les objectifs de politique publique dans le secteur de l’information géographique en France.
Affaires stratégiques : 158 360 € en AE et en CP
Ces montants concernent des dépenses d’interventions qui intéressent l’action du CGDD sans nécessairement correspondre à l’une des entrées présentées ci-dessous ( le PAP liste les services du CGDD).
Pour l’année 2022, les dépenses d’intervention ont concerné notamment la fondation Gustave Eiffel, à laquelle une subvention pour la création d’un Point Focal « Adaptation et Résilience des villes au changement climatique et la réalisation d’une étude sur les bonnes pratiques lors des événements extrêmes a été accordée.
Politique éditoriale et valorisation des connaissances :
ACTION
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable | | 188 966 458 | 188 966 458 | | 188 966 458 | 188 966 458 |
L’action 11 du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » est intégralement constituée de la subvention pour charges de service public (SCSP) du Centre d’études et d’expertise pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema).
Le Cerema est un établissement public à caractère administratif créé le 1er janvier 2014 par la loi n° 2013-431 du 28 mai 2013 et le décret n° 2013-1273 du 27 décembre 2013. La loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale et le décret n° 2022-897 du 16 juin 2022 en modifient le statut.
Ce centre de ressources et d’expertise scientifique et technique interdisciplinaire apporte son concours à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques du pôle ministériel dans ses différents domaines de compétence, offrant une vision transversale au service du développement durable.
Désormais, son expertise sera ouverte à l’État mais aussi aux collectivités territoriales et à leurs groupements qui pourront demander à adhérer au Cerema. Des représentants des collectivités et groupements ayant adhéré au Cerema siègeront au CA et au sein des autres instances décisionnelles de l’établissement qui seront installées avant la fin du premier semestre 2023.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 188 966 458 | 188 920 836 | 188 966 458 | 188 925 780 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 56 |
|
|
Subventions pour charges de service public | 188 966 458 | 188 920 780 | 188 966 458 | 188 925 780 |
Total | 188 966 458 | 188 920 836 | 188 966 458 | 188 925 780 |
En 2022, la subvention pour charges de service public (SCSP) hors réserve allouée au Cerema a contribué à plus de 90 % des dépenses de personnel de l’établissement et 50 % de son budget pour permettre la réalisation des missions suivantes :
apporter une expertise technique en appui des services de l’État, des collectivités territoriales et des acteurs territoriaux publics et privés pour permettre l’émergence, la réalisation et l’évaluation de projets, notamment de projets complexes, innovants, nécessitant une approche pluridisciplinaire ou répondant à de nouveaux enjeux, en particulier ceux liés à l’adaptation aux changements climatiques ;
conduire des activités de recherche et d’innovation dans ses domaines d’activité, au bénéfice des territoires et favorisant le transfert d’innovations vers l’ingénierie opérationnelle publique et privée ;
promouvoir aux échelons territorial, national, européen et international les règles de l’art et le savoir-faire développés dans le cadre de ses missions et d’en assurer la capitalisation.
L’établissement constitue un centre de ressources et d’expertise scientifiques et techniques interdisciplinaires apportant son concours à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques en matière d’aménagement durable, d’urbanisme, de transition écologique et de cohésion des territoires, notamment dans les domaines des mobilités, des transports et de leurs infrastructures, du bâtiment, de la prévention des risques naturels, de la sécurité routière et maritime, de la mer et du littoral.
En lien avec ces domaines, l’établissement développe et promeut des solutions aux enjeux climatiques, énergétiques, de préservation de l’environnement et de maîtrise de la consommation de ressources, y compris foncières, notamment au moyen d’une expertise et d’une ingénierie territoriale d’accompagnement des besoins des territoires en matière de transitions, de résilience et de revitalisation.
En articulation avec les services de l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements, l’établissement prend en compte les particularités, les atouts et les besoins de chaque territoire.
Le législateur a considéré, avec la loi n° 2019-753 du 22 juillet 2019 portant création d’une Agence nationale de la cohésion des territoires, le Cerema comme un partenaire de premier plan de l’ANCT.
Le Cerema a vocation à accompagner de manière croissante les collectivités sur ses champs de compétences. Cette ambition se traduit par la mise en œuvre de l’article 159 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale (dite « 3DS »). Par cet article, le législateur et le Gouvernement renforce le rôle d’expertise et d’assistance du Cerema au profit des collectivités territoriales et de leurs groupements en mettant en place les conditions permettant la reconnaissance d’une situation de quasi-régie (au sens de l’article L. 2511-3 du code de la commande publique) ; « quasi-régie conjointe » entre d’une part, l’État et certaines collectivités territoriales ou leurs groupements et, d’autre part, le Cerema.
ACTION
12 – Information géographique et cartographique |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
12 – Information géographique et cartographique | | 85 582 661 | 85 582 661 | | 85 582 661 |