OBJECTIF
1 – Veiller aux retombées collectives des activités techniques, scientifiques et économiques |
INDICATEUR
1.1 – Production et diffusion des connaissances scientifiques et techniques
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de publications scientifiques à comités de lecture par nombre de publiants du Cérema (modifié) | Nb | 0,58 | 0,59 | 1,2 | 1.63 | 1,26 |
Nombre de publications par chercheur de l'IGN | Nb | 1,63 | 1,4 | 1 | 1.27 | 1 |
Nombre de publications par chercheur de Météo-France | Nb | 2,20 | 2,1 | 1,8 | Entre 1,8 et 2.0 | 1,8 |
Commentaires techniques
Source des données :
Sous-indicateur 1.1.1
Ce ratio est réalisé à partir de données dont les chiffres clés figurent dans le rapport annuel d’activité présenté au conseil d’administration. Le périmètre de l’indicateur inclut l’ensemble des publications du Cerema.
Le nombre de publications référencées dans le programme d’activités présenté annuellement au Cerema est issu de comptages manuels établis à partir des documents de compte-rendu détaillé du programme d’activité. Le nombre physique d’agents présents au 31/12 de l’année N est obtenu à partir d’une extraction des données du système d’information des ressources humaines.
Sous-indicateur 1.1.2
Indicateur N= Nombre de publications N‑1/ Nombre de chercheurs N‑1.
Sont considérés comme chercheurs publiant, les agents IGN qui sont titulaires d’un doctorat et qui sont chercheurs statutaires ou ingénieurs-docteurs sur un poste de chercheur ou d’enseignant-chercheur. Le nombre de chercheurs est compté sur la base du temps effectif d’activité consacré à la recherche. Un chercheur à temps partiel ne comptabilisera que la quotité du temps consacré à l’activité de recherche.
Le nombre de publications correspond au nombre de documents publiés repérés par l’OST pour l’établissement IGN. L’indicateur de l’année N est calculé sur la base du nombre de publications de l’année N‑2 (en raison de la procédure de repérage de l’OST). Le nombre de publications et donc l’indicateur évolue de manière rétroactive pour toutes les années repérées.
Sous-indicateur 1.1.3
Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES-OST).
Météo-France (Centre national de recherches météorologiques).
Mode de calcul :
Sous-indicateur 1.1.1
Pour le Cerema
Numérateur : nombre de publications référencées dans le programme d’activité présenté annuellement au conseil d’administration.
= nombre d’éditions, guides, plaquettes et articles, nombre de notes méthodologiques, nombre de rapports d’expertises ou d’études ou de thèses, nombre de communications écrites lors de colloques et conférences nationales ou internationales.
Dénominateur : nombre de personnes physiques présentes au 31 décembre de l’année considérée (toutes catégories) : 2600
Sous-indicateur 1.1.2
Pour l’IGN
Indicateur N= Nombre de publications N‑1/ Nombre de chercheurs N‑1.
Sont considérés comme chercheurs publiant, les agents IGN qui sont titulaires d’un doctorat et qui sont chercheurs statutaires ou ingénieurs-docteurs sur un poste de chercheur ou d’enseignant-chercheur. Le nombre de chercheurs est compté sur la base du temps effectif d’activité consacré à la recherche. Un chercheur à temps partiel ne comptabilisera que la quotité du temps consacré à l’activité de recherche.
Le nombre de publications correspond au nombre de documents publiés repérés par l’OST pour l’établissement IGN. L’indicateur de l’année N est calculé sur la base du nombre de publications de l’année N‑2 (en raison de la procédure de repérage de l’OST). Le nombre de publications et donc l’indicateur évolue de manière rétroactive pour toutes les années repérées.
Sous-indicateur 1.1.3
Pour Méto-France
Numérateur : seules sont retenues les publications dans des revues scientifiques de rang A, d’impact au sens de l’ISI web supérieur à 1. Il s’agit de revues qui se situent au meilleur niveau international et qui disposent d’un comité de lecture qui sélectionne les articles dont la publication est proposée par leurs auteurs. Toutes les publications de ce type, signées ou cosignées par Météo-France sont comptabilisées (compte de présence).
Dénominateur : les chercheurs pris en compte sont ceux qui font l’objet d’une évaluation de type recherche, présents au sein de Météo-France et dans le laboratoire en cotutelle Météo-France-CNRS.
INDICATEUR
1.2 – Financement de l'établissement par des ressources propres
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Pourcentage de ressources propres dans le budget du Cérema | % | 14,1 | 15,5 | 17,7 | 18.8 | 19,2 |
Pourcentage de ressources propres dans le budget de l'IGN | % | 39,5 | 34,3 | 44,88 | 39,4 | 39,09 |
Pourcentage de ressources propres dans le budget de Météo-France | % | 10,5 | 11,1 | 10,5 | 10.7 | 10,5 |
Commentaires techniques
Source des données :
Sous-indicateur 1.2.1
Le résultat de l’indicateur est obtenu à partir des données qui sont issues du compte financier de l’établissement, adopté en conseil d’administration, et de son exécution budgétaire.
Sous-indicateur 1.2.2
La collecte de données s’effectue sur la base du tableau des autorisations budgétaires présenté pour vote lors de l’approbation du compte financier par le conseil d’administration conformément aux dispositions de l’article 2014 du décret du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable (GBCP). Ces données présentées sous forme d’état budgétaire (tableau des autorisations budgétaires) conforme au recueil des règles budgétaires des organismes (RRBO) sont issues du progiciel de gestion SAP.
Sous-indicateur 1.2.3
Les données sont issues du compte financier de l’établissement et de son exécution budgétaire (tableau des autorisations budgétaires).
Mode de calcul :
Sous-indicateur 1.2.1
Le ratio de ressources propres permet de rapporter le montant des ressources propres au budget total de l’établissement.
L’indicateur est calculé par le ratio suivant :
- Numérateur : ressources propres de l’établissement ;
- Dénominateur : ensemble des recettes de l’établissement, y compris subvention pour charges de service public (SCSP).
Le calcul du taux de ressources propres est exprimé sur la base des recettes encaissées en comptabilité budgétaire.
A noter : le calcul est effectué hors plan de relance.
Sous-indicateur 1.2.2
Le taux obtenu pour déterminer l’indicateur résulte d’un calcul de pourcentage qui repose sur le niveau de recettes encaissées (hors dotation d’investissement) au cours de l’exercice budgétaire. Ce calcul se décompose de la façon suivante :
- Numérateur : il est constitué par l’ensemble des ressources propres de l’IGN c’est-à-dire les recettes issues des grands projets et du chiffre d’affaires exclusivement.
- Dénominateur : il est constitué par l’ensemble des recettes de l’établissement et inclut l’ensemble des recettes y compris la subvention pour charge de service public (SCSP).
Le calcul du taux de ressources propres est exprimé sur la base des recettes encaissées en comptabilité budgétaire.
Sous-indicateur 1.2.3
Le pourcentage repose sur le niveau de recettes encaissées au cours de l’exercice budgétaire n‑1. Ce calcul se décompose de la façon suivante :
- Numérateur : il est constitué des recettes commerciales et autres recettes ;
- Dénominateur : il est constitué par l’ensemble des recettes de l’établissement, y compris la subvention pour charge de service public (SCSP) et les ressources fiscales sur l’année considérée.
Analyse des résultats
Indicateur 1.1 Production et diffusions des connaissances scientifiques et techniques :
1 - Pour le Cerema
Le nombre de publications a été augmenté en 2022. Les revues publiées sont au nombre de 103.
Les conférences sont également en forte hausse puisqu’elles s’élèvent à 129 en 2022 alors que le nombre de publiants reste relativement stable à 143. Cet indicateur traduit la dynamique extrêmement positive du Cerema en matière de recherche, d’expertises et de capitalisation des connaissances.
2 - Pour l’IGN
Le ratio publications/chercheurs montre que les unités ou laboratoires de recherche maintiennent un niveau de productivité scientifique du même ordre de grandeur que les laboratoires universitaires sachant que les missions de valorisation et d’expertise sont plus fortes dans un établissement de recherche finalisé que dans un environnement académique.
Il faut toutefois se garder de comparaisons quantitatives fines, compte tenu des grandes différences existant d’une discipline à l’autre et tenir compte des autres productions demandées à ces services. Il faut aussi considérer les fluctuations interannuelles liées :
à un non-lissage de l’indicateur sur une fenêtre temporelle,
à la maturité des actions de recherche,
au délai d’au moins un an de l’impact des variations du nombre de chercheurs sur le nombre de publications,
et au petit nombre de publications impliquées qui introduit des hétérogénéités de comptage malgré une production homogène du fait des délais très variables par éditeur entre le dépôt des articles et leur parution officielle.
Le résultat attendu est d’environ une publication par an et par chercheur (ou assimilé) en moyenne. Son augmentation n’est pas visée afin de ne pas nuire aux autres activités importantes pour l’établissement (enseignement, expertise, transfert, etc.). L’IGN veille à sa stabilité car le ratio actuel est déjà fort pour un établissement qui réalise principalement des recherches finalisées. En effet, les publications ne sont pas les seules productions des chercheurs, qui contribuent également à des projets de recherche, à des développements de prototypes recherche, ou à de la valorisation. Quand le nombre de publications est plus bas, cela signifie qu’ils ont davantage œuvré aux processus de recherche et d’innovation, ce qui répond à ses missions en la matière. C’est pourquoi la cible doit rester supérieure mais proche de 1.
L’écart entre la réalisation et la prévision s’explique par la clôture de gestion anticipée en 2021, compte tenu de la nouvelle organisation financière mise en place au Cerema. En effet, alors que les prévisions initiales de recettes propres s’élevaient à 37,1 M€, l’exécution s’établit à 35,5 M€, mais ne tient pas compte des sommes encaissées tardivement en décembre 2021, postérieurement à la date de fin de gestion, qui n’ont donc pas pu être comptabilisées, à hauteur de 3,5 M€.
3- Pour Météo-France
La production scientifique de la recherche à Météo-France a été supérieure ces dernières années aux cibles prévues. Bien que cela ait pu être favorisé par le télétravail largement adopté, suite à la pandémie, le taux de publication a été relevé à un taux de publication cible de 1,8 dans le contrat d’objectifs et de performances (COP) 2022-2026. L’indicateur 2022 n’est pas encore stabilisé à l’heure de ce compte-rendu, mais il dépasse déjà la cible de 1,8 et devrait probablement approcher 2.0. Cela démontre la bonne dynamique autour de la valorisation des travaux de recherche via les publications.
Indicateur 1.2 Financement de l’établissement par des ressources propres :
1 - Pour le Cerema
La valeur 2022 de l’indicateur s’établit à 18,6 % : La prévision du PAP 2022 était de 17,7 % (PAP 2021 : 16 %).
L’écart entre la réalisation et la prévision s’explique par des recettes hors plan d’affaires qui n’étaient pas prévues au moment du PAP 2022. En particulier, les autres financements État (10 624 k€ au lieu de 5 700 k€ prévus), les remboursements des charges et loyers (1 746 k€ au lieu de 1 300 k€), les financements exceptionnels.
L’évolution pour 2023 jusqu’en 2027 est prévue à la hausse pour tenir compte de l’augmentation de l’activité du Cerema auprès des collectivités territoriales mais aussi au bénéfice de grands programmes nationaux.
2 - Pour l’IGN :
L’exécution 2022 fait état d’un taux de ressources propres en hausse au regard de la cible pour 2022. Cette hausse des ressources propres s’explique par un effet mécanique en raison de plusieurs facteurs :
l’augmentation des recettes liées aux grands projets avec les partenaires institutionnels (+5,7 M€ issus du ministère des Armées, ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire) et concrétisation des nouvelles ambitions (+2 M€ observatoire de l’artificialisation des sols);
la baisse limitée de la vente de cartes sur le marché grand public ;
le dynamisme du secteur « défense et espace ».
Entrant dans le numérateur au titre des grands projets lors du calcul de la cible 2022, le Lidar HD (16,4 M€) a par la suite été positionné dans le dénominateur en tant que dotation aux investissements avec l’accord du Conseil d’administration. Cette évolution de périmètre a eu pour effet d’abaisser l’objectif initial de 44,88 % à 36,3 %.
La comparaison entre la cible 2022 et l’exécuté 2022 (cf. compte financier 2022) fait apparaître :
numérateur : La stabilité du numérateur résulte d’une hausse du chiffre d’affaires grâce au dynamisme de secteur grand public (pourtant structurellement en baisse) et d’une baisse non tendancielle mais du même ordre des grands projets et appui au politique publique
dénominateur : la baisse des recettes (hors celles prises en compte dans le numérateur) est principalement liée aux dotations d’investissement portant sur les recettes du nouveau projet LIDAR HD et aux autres subventions (‑16 M€ au total).
3- Pour Météo-France
L’indicateur « Ressources propres » est conforme à l’objectif fixé mais en légère baisse par rapport à la valeur 2021 (10,7 vs 11,1).
Si l’on considère le niveau des recettes commerciales, on note ainsi une baisse d’environ 1,8 M€ par rapport à 2021, baisse qu’il convient de relativiser dans la mesure où elle se réfère aux seuls encaissements. Sur le plan comptable, en revanche, la valeur 2022 (34,7 M€, soit la valeur la plus élevée enregistrée depuis 2013) traduit mieux la performance de l’établissement avec, en particulier :
- une nouvelle croissance des recettes issues des prestations fournies aux professionnels (+3,2 %) ;
- un retour à la croissance pour les recettes publicitaires (+718 k€) après deux années marquées par un ralentissement significatif des investissements des annonceurs.
OBJECTIF
2 – IGN : élaborer une description du territoire faisant autorité |
INDICATEUR
2.1 – Appétence pour les données de l'IGN
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Volume de données consultées en ligne ou téléchargées via l'écosystème du Géoportail | Téraoctet (To) | 1 579 | 1 823 | 1 900 | 2 152 | 50 |
Commentaires techniques
Source des données :
Outils statistiques liés à la plateforme géo-infrastructure (PGI) comptabilisant précisément les données géographiques consultées ou téléchargées.
Mode de calcul :
Cet indicateur est annuel et exprimé en téraoctet (To).
Il comprend :
le volume de données consommées par la consultation du site internet www.geoportail.gouv.fr ;
le volume de données consommées via les services web appelés depuis des sites internet tiers, depuis des systèmes d’information géographique (SIG) ou encore via des scripts ou des API (Application Programming Interface) ;
le volume de données consommées via le téléchargement de jeux de données prédéfinis (dits « pré-paquets »).
Cet indicateur prend régulièrement en compte de nouveaux vecteurs de diffusion et de nouveaux contenus diffusés.
Analyse des résultats
L’indicateur reflète l’efficience de l’IGN dans la diffusion d’information géographique, en mesurant, par le volume de données servies via la plateforme géo-infrastructure (PGI), la consultation effective de ces données par l’ensemble des utilisateurs.
L’optimisation de cet indicateur est liée à la mise en place des actions suivantes :
la politique d’ouverture des données produites par l’Institut ;
une politique de communication ciblée ;
une politique de développement de l’usage des flux (par opposition à celui des données téléchargées ou des données livrées sur support physique) ;
une politique de diversification des données diffusées pour le compte de partenaires ;
le développement de l’écosystème de diffusion pour accompagner les besoins de secteurs d’activité (urbanisme, imagerie satellitaire…) et pour mettre en œuvre des innovations technologiques (tuiles vectorielles, moteurs de calcul d’itinéraire ou de géocodage…) ;
la transformation de l’infrastructure actuelle en Géoplateforme (futur espace public de l’information géographique ayant pour objectif d’optimiser la production et la diffusion des géodatas au service de la décision publique).
L’ouverture des données publiques produites par l’IGN a permis de maintenir pour l’indicateur la tendance haussière constatée ces dernières années.
La disponibilité, sur certains territoires, de nouvelles données issues de grands projets de l’IGN, dont PCRS et LiDAR HD, augmente le volume des données servies par l’infrastructure aux usagers. Le recours systématique à l’infrastructure PGI (en remplacement du FTP) pour la diffusion de jeux de données prédéfinis accentue également cette augmentation (plus de 2 000 To en 2022).
Avec la mise en place de la Géoplateforme, de nouveaux axes d’usages apparaissent, notamment :
la possibilité de mutualiser les infrastructures de données géographiques et l’ouverture de l’entrepôt au chargement de données par des partenaires qui facilitent les croisements avec les données de l’IGN ;
l’entretien collaboratif de données partagées en ligne ;
la possibilité offerte de développer et d’héberger des services applicatifs ;
la mise en place de communautés d’usages et leur animation.
La Géoplateforme est entrée en 2022 dans la phase opérationnelle de co-construction avec les nombreux partenaires déjà fédérés. Dans ce cadre du passage du géoportail à la Géoplateforme, le nouvel indicateur « adhésion des partenaires à la Géoplateforme » permet dès 2023 de vérifier la bonne adhésion des partenaires, préalable à la mise en place d’une gouvernance adaptée.
OBJECTIF
3 – Météo-France : disposer d'un système performant de prévision météorologique et d'avertissement des risques météorologiques |
INDICATEUR
3.1 – Performance des modèles de prévision numérique du temps et de la procédure de vigilance météorologique
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Pourcentage d'évènements détectés avec une anticipation supérieure à 3 heures | % | 85 | 90 | >86 | 90 | > ou = 60 |
Fiabilité de la prévision numérique du modèle à maille fine AROME | % | 78,6 | 79 | >79 | 75,5 | 81 |
Commentaires techniques
Source des données :
Sous-indicateur 3.1.1 : Les résultats ont été validés par le comité interministériel de suivi de la vigilance (réunion du 19 janvier 2021).
Sous-indicateur 3.1.2 : Résultat basé sur une combinaison d’indicateurs calculés selon une procédure définie et publiée au niveau international.
Mode de calcul :
Sous-indicateur 3.1.1 :
La pertinence d’une mise en vigilance est appréciée à partir de plusieurs critères : l’occurrence effective de l’événement météorologique, l’estimation correcte de son intensité, sa bonne anticipation sur les zones concernées, ainsi que la précision de sa localisation géographique et temporelle.
Ces éléments sont analysés conjointement par Météo-France et par ses partenaires de la procédure de vigilance météorologique : la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, le centre ministériel de veille opérationnelle et d’alerte (MTES/SG/CMVOA) et les services en charge des transports, de l’environnement, de la santé et de l’hydro-océanographie. L’indicateur est calculé ici en tenant compte des événements détectés avec une anticipation supérieure à trois heures. Ce délai est celui que la sécurité civile considère comme minimum pour pouvoir mobiliser ses moyens de façon efficace.
L’indicateur porte sur les phénomènes météorologiques suivants de la procédure de vigilance : « orages », « pluie-inondation », « vent violent », « neige-verglas » et, à partir de 2016, « vagues-submersion ». Les épisodes de canicule, grand froid avalanches et vagues submersion sont évalués de façon distincte dans le cadre du comité interministériel de suivi de la vigilance météorologique.
Sous-indicateur 3.1.2 :
Le sous-indicateur 3.1.2 finit l’année 2022 avec une valeur de 75,5 %, en retrait par rapport à sa valeur de 2021. Cette baisse du sous-indicateur s’explique par des conditions climatiques exceptionnelles en 2022, notamment une sécheresse durable. En effet, le sous-indicateur évalue les performances de la prévision AROME par comparaison à une référence qui est la persistance. Dans le contexte de l’année 2022 avec de longues successions de jours sans pluie, la référence, qui est la prévision par persistance des événements (précipitations, rafales de vent) observés la veille, obtient de très bonnes performances, et la prévision AROME, même si elle est aussi très performante à prévoir ce type de temps, a du mal à se différencier de la référence. Il en résulte des valeurs du sous-indicateur faibles dans ces situations, expliquant la baisse du sous-indicateur en 2022.
La même procédure de calcul du sous-indicateur 3.1.2, appliquée aux prévisions du modèle global ARPEGE (modèle de Météo-France) et du modèle global IFS (modèle du Centre Européen de prévision à moyen terme), montre également un retrait de 3 à 4 points de l’indicateur en 2022 par rapport à 2021. Cela confirme que les valeurs plus faibles du sous-indicateur 3.1.2 sont liées au contexte météorologique rencontré en 2022, plutôt qu’à une baisse de qualité du modèle AROME en lui-même.
Le sous-indicateur 3.1.2 pour la prévision AROME (75,5 %) reste nettement meilleur que celui de la prévision du modèle global ARPEGE (68 %) et du modèle global IFS (66,1 %) ; cela confirme l’apport du modèle régional AROME par rapport aux prévisions des modèles globaux, notamment pour les phénomènes pris en compte dans le cadre de la procédure de vigilance.[1]
Analyse des résultats
Sous-indicateur 3.1.1
Au cours de l’année 2022, on dénombre 71 épisodes de vigilance orange ou rouge à l’échelle nationale, nombre légèrement au-dessus de celui de 2021, dont 4 épisodes de vigilance rouge. L’année 2022 se caractérise par la surreprésentation des phénomènes orage et canicule, avec 32 épisodes « orages » et 4 épisodes « canicules » contre, respectivement, 16 et 2 en moyenne constatée sur les années précédentes. De ce fait, près de la moitié des journées de vigilance orange ou rouge est concentrée sur les mois de juin, juillet et août. Le bilan au sens de l’indicateur de suivi qualité de la vigilance départementale est comme en 2021 très satisfaisant, avec 90 % des vigilances signalées avec plus de 3 h d’anticipation. Ces bons résultats n’ont pas été obtenus au détriment d’une dégradation du taux de fausse alarme, puisque celui-ci est resté dans l’objectif fixé. Le nombre de non-détection est faible, parmi les plus bas réalisés (2021, 2019 et 2009) depuis le début de la vigilance, avec seulement 7 départements qui auraient dû être au niveau de vigilance orange. Et pour ces non-détections constatées, dans tous les épisodes, il s’agit de départements en marge de la zone mise en vigilance orange. Tous les épisodes de vigilance orange ont donc été détectés.
Sous-indicateur 3.1.2
Le sous-indicateur 3.1.2 finit l’année 2022 avec une valeur de 75,5 %, en retrait par rapport à sa valeur de 2021. Cette baisse du sous-indicateur s’explique par des conditions climatiques exceptionnelles en 2022, notamment une sécheresse durable. En effet, le sous-indicateur évalue les performances de la prévision AROME par comparaison à une référence qui est la persistance. Dans le contexte de l’année 2022 avec de longues successions de jours sans pluie, la référence, qui est la prévision par persistance des événements (précipitations, rafales de vent) observés la veille, obtient de très bonnes performances, et la prévision AROME, même si performante pour prévoir ce type de temps, a du mal à se différencier de la référence. Il en résulte des valeurs du sous-indicateur faibles dans ces situations, expliquant la baisse du sous-indicateur en 2022.
La même procédure de calcul du sous-indicateur 3.1.2, appliquée aux prévisions du modèle global ARPEGE (modèle de Météo-France) et du modèle global IFS (modèle du Centre Européen de prévision à moyen terme), montre également un retrait de 3 à 4 points de l’indicateur en 2022 par rapport à 2021. Cela confirme que les valeurs plus faibles du sous-indicateur 3.1.2 sont liées au contexte météorologique rencontré en 2022, plutôt qu’à une baisse de qualité du modèle AROME en lui-même.
Le sous-indicateur 3.1.2 pour la prévision AROME (75,5 %) reste nettement meilleur que celui de la prévision du modèle global ARPEGE (68 %) et du modèle global IFS (66,1 %) ; cela confirme l’apport du modèle régional AROME par rapport aux prévisions des modèles globaux, notamment pour les phénomènes pris en compte dans le cadre de la procédure de vigilance.
OBJECTIF
4 – Mobiliser les pouvoirs publics et la société civile en faveur de la transition écologique |
INDICATEUR
4.1 – Contribuer à l’information publique relative à l’environnement et au développement durable
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Consultation des pages sur les sites du CGDD (en nombre de pages vues) | Nb | 2 600 000 | 4 076 282 | 3 000 000 | 5 535278 | 4 494 100 |
Commentaires techniques
Commentaires techniques
Mode de calcul :
Nombre de pages vues par les utilisateurs (hors robot et hors interne ministère)
Source des données :
Collecte des données par la SDSED sur les sites d’information du CGDD :
Statistiques : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Rapport sur l’état de l’environnement (REE) : ree.developpement-durable.gouv.fr
Agenda 2030 / objectifs de développement durable (ODD) : www.agenda‑2030.fr/
Système d’information du développement durable et de l’environnement : www.side.developpement-durable.gouv.fr/
Analyse des résultats
Après une réalisation de 4 076 282 pages vues en 2021, les sites d’information du CGDD affichent une progression très significative en 2022 avec 5 535 278 pages vues au total, soit une progression de 35 %, très supérieure à la cible prévue.
Cette évolution favorable s’explique principalement par la progression des consultations à la fois sur le site Données et Études statistiques et sur le nouveau site d’information environnementale " notre-environnement ", lancé en 2021, qui progressivement affine sa stratégie éditoriale. Ces résultats viennent confirmer l’intérêt croissant des usagers pour les enjeux environnementaux avec un besoin de données précises et documentées sur ces thématiques en lien avec l’actualité.
Ce constat favorable vient confirmer que les enjeux environnementaux sont portés par l’actualité et suscitent de façon générale un intérêt croissant.