Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
11 – Prévention et gestion de crises | 11 602 298 | 23 881 756 | 35 484 054 | 11 602 298 | 26 125 108 | 37 727 406 |
12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux | 171 276 829 | 319 157 585 | 491 429 952 | 171 276 829 | 206 648 211 | 378 920 578 |
13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile | 2 738 541 | 138 112 784 | 140 851 325 | 2 738 541 | 138 516 058 | 141 254 599 |
14 – Fonctionnement, soutien et logistique | 4 775 238 | 6 447 671 | 11 222 909 | 4 775 238 | 6 447 671 | 11 222 909 |
Total des crédits prévus en LFI * | 190 392 906 | 487 599 796 | 677 992 702 | 190 392 906 | 377 737 048 | 568 129 954 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | +1 197 885 | +120 482 612 | +121 680 497 | +1 197 885 | +106 260 210 | +107 458 096 |
Total des crédits ouverts | 191 590 791 | 608 082 408 | 799 673 199 | 191 590 791 | 483 997 258 | 675 588 050 |
Total des crédits consommés | 190 305 975 | 513 647 242 | 703 953 218 | 190 305 975 | 462 364 526 | 652 670 502 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +1 284 816 | +94 435 166 | +95 719 982 | +1 284 816 | +21 632 732 | +22 917 548 |
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Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 322 393 €.
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 190 392 906 | 488 099 796 | 678 492 702 | 190 392 906 | 378 237 048 | 568 629 954 |
Amendements | 0 | -500 000 | -500 000 | 0 | -500 000 | -500 000 |
LFI | 190 392 906 | 487 599 796 | 677 992 702 | 190 392 906 | 377 737 048 | 568 129 954 |
Aucun amendement ou transfert n’est venu impacter les crédits de Titre 2.
Trois transferts ont impacté les crédits Hors-titre 2 :
450 000 € entrant en provenance du programme 216, pour le rétro-transfert des crédits dédiés à l’acquisition des équipements radio-numérique des moyens nationaux ;
5 066 € sortant à destination du programme 216 pour la contribution du programme 161 à la fondation pour la mémoire de l’esclavage (toutes les contributions du ministère de l’Intérieur sont rassemblées sur le programme 216) ;
21 664 € sortant à destination du programme 216 au titre de la contribution au centre national ressources et résilience (toutes les contributions du ministère de l’Intérieur sont rassemblées sur le programme 216).
Modifications de maquette
Deux activités ont été créées :
016120101139 Matériel radio des moyens nationaux : le rapatriement des dépenses radio des moyens nationaux (transfert entrant) a nécessité la création d’une activité dédiée ;
016110303028 Frais de gestion RISP : le passage au mandat de gestion des dépenses relatives au RISP a conduit à isoler sur une activité dédiée les frais de gestion car ces derniers sont désormais imputés sur le titre 3 alors que le principal de la dépense continue de s’imputer sur le titre 6.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
TITRE 2
Concernant les crédits de titre 2 la réalisation d’une fongibilité asymétrique de 322 393 € a été réalisée au sein du programme.
Les crédits de titre 2, hors CAS pensions, ont également été impactés par les mouvements suivants :
‑129 525 € par décret de transfert n° 2021-831 du 28 juin 2021 à destination du programme 178 « Préparation et emplois des forces », en application du protocole relatif à la participation des armées à la prévention et à la lutte contre les feux de forêts dans la zone Méditerranée (protocole Héphaïstos) en 2022 ;
+75 600 € par décret de virement n° 2022-935 du 27 juin 2022 en provenance du programme 216, destiné au financement de 2 ETP pendant 8 mois au profit de la direction du numérique
Il convient de noter également que 434 048 € de fonds de concours ouverts sur l’exercice 2021 ont été reportés sur l’année 2022.
Par ailleurs, les mesures interministérielles ont été partiellement financées par :
- un arrêté du 25 octobre portant répartition de crédits pour un montant de 171 613 €
- un arrêté du 6 décembre 2022 portant répartition de crédits pour un montant de 604 438 €
soit un montant total de 776 051 €.
HORS TITRE 2
Les crédits hors-titre 2 ont été modifiés par des arrêtés de report de crédits, des décrets de transfert et de virement, ainsi que par deux loi de finances rectificatives.
Les crédits disponibles ont été réduits de :
7 332 344 € en AE et en CP par décret d’avance du 7 avril 2022 destiné à financer les dépenses urgentes liées à la guerre en Ukraine ;
281 859 € en AE et en CP par décret de transfert au P178 pour le remboursement des frais induits par le déploiement en 2021 d’unités du ministère des Armées pour la lutte contre les feux de forêts dans le cadre du protocole HEPHAÏSTOS ;
220 000 € en AE et en CP par décret de transfert au P162 pour la prise en charge des sapeurs-pompiers de Wallis et Futuna ;
26 491 € en AE et en CP en décret de transfert au P185 pour contribution à l’alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH) ;
1 500 000 € en AE et en CP par décret de virement au P152 relatif à la base hélicoptère de la Guadeloupe.
D’autres mouvements de crédits sont venus abonder les crédits disponibles :
92 577 383 € en AE et 70 217 607 € en CP de reports de l’exercice 2021 vers 2022 :
71 941 778 € au titre des autorisations d’engagements affectées non engagées (AENE) ;
3 328 217 € en AE et 3 116 024 en CP pour des projets européens financés par fonds de concours et non achevés ;
14 731 788 € en AE et 51 600 750 € en CP du fonds de concours Santé publique France ;
2 575 600 € en AE et 15 500 833 € en CP de reports généraux ;
4 300 000 € en AE et CP transférés du plan de relance ;
12 332 344 € en AE et en CP au titre de la loi de finance rectificative du 16 août 2022, pour compenser le décret d’avance du 7 avril 2022 (7 332 344 € en AE et en CP) et renforcer les moyens dédiés aux colonnes de renfort (5 000 000 €) ;
353 906 € en AE et en CP par décret de transfert du P161 fléché NRBC-E ;
18 116 960 € en AE et 26 254 335 € en CP par loi de finance rectificative du 1er décembre 2022.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
S’agissant du titre 2, 332 698 € de reports de fonds de concours ont été consommés en 2022, La part des fonds de concours reçus en 2022 s’élève à 30 211 €, au titre de la participation de la commission européenne au financement des projets de la sécurité civile et du remboursement des frais engagés dans le cadre du mécanisme d’entraide. Ces crédits n’ont pas été consommés et ont été demandés au report. Par ailleurs, 101 352 € de report de fonds de concours 2021 ont été reportés et non consommés.
Concernant le hors titre 2,
Les fonds de concours rattachés au P161 et consommés ont atteint 1 922 833 € :
94 095 € au titre des participations diverses à l’acquisition de moyens et au fonctionnement des services opérationnels de la sécurité civile ;
872 847 € au titre des participations contractuelles au financement de divers travaux d’équipement ;
885 398 € au titre de la participation de l’UE aux missions de la DGSCGC en tant qu’agence spécialisé d’un État membre ;
70 493 € au titre de la participation de la commission européenne au financement des projets de la sécurité civile.
Les attributions de produits se sont élevées à 239 879 € :
186 841 € au titre de produit des cessions de biens mobiliers ;
53 038 € au titre de rémunération des prestations fournies par la DGSCGC.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 951 964 | 16 857 375 | 17 809 339 | 951 964 | 12 462 865 | 13 414 829 |
Surgels | 0 | 7 332 344 | 7 332 344 | 0 | 7 332 344 | 7 332 344 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Annulations / réserve en cours de gestion | 0 | -7 332 344 | -7 332 344 | 0 | -7 332 344 | -7 332 344 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 951 964 | 16 857 375 | 17 809 339 | 951 964 | 12 462 865 | 13 414 829 |
Réserve de précaution
Concernant le titre 2 :
La réserve de précaution s’élevait à 0,5 % des crédits alloués en LFI, soit 951 965 € dont 683 316 € de crédits hors CAS pensions et 268 648 € de crédits CAS pensions.
Les crédits de la réserve de précaution ont été dégelés en fin de gestion.
S’agissant du hors titre 2 :
La réserve de précaution s’élevait à 16 857 375 € en AE et 12 462 865 € en CP, soit 4 % des crédits ouverts en LFI. Ces crédits ont été entièrement dégelés pour soutenir l’augmentation des dépenses opérationnelles liées à la saison feux d’une intensité exceptionnelle.
Fongibilité
Une fongibilité asymétrique de 322 393 € a été réalisée au profit des dépenses de fonctionnement impactées par la forte activité opérationnelle.
Emplois et dépenses de personnel
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
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Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1174 – Personnels administratifs cat A | 0,00 | 53,08 | 51,50 | 0,00 | 47,58 | -3,92 |
1175 – Personnels administratifs cat B | 0,00 | 45,27 | 36,84 | 0,00 | 45,77 | +8,93 |
1176 – Personnels administratifs cat C | 0,00 | 46,63 | 43,99 | 0,00 | 43,22 | -0,77 |
1162 – Personnels techniques | 0,00 | 500,37 | 482,45 | 0,00 | 485,12 | +2,67 |
1164 – Militaires (hors gendarmes) | 0,00 | 1 401,00 | 1 412,18 | 0,00 | 1 402,00 | -10,18 |
1165 – Ouvriers d'Etat | 0,00 | 61,97 | 49,93 | 0,00 | 56,38 | +6,45 |
1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale) | 0,00 | 66,08 | 81,00 | 0,00 | 62,17 | -18,83 |
1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale) | 0,00 | 296,00 | 304,67 | 0,00 | 296,08 | -8,59 |
Total | 0,00 | 2 470,40 | 2 462,56 | 0,00 | 2 438,32 | -24,24 |
(en ETPT) | ||||||
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Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1174 – Personnels administratifs cat A | 0,00 | 0,00 | +0,05 | -5,55 | +1,70 | -7,25 |
1175 – Personnels administratifs cat B | 0,00 | 0,00 | +0,17 | +0,33 | -0,26 | +0,59 |
1176 – Personnels administratifs cat C | 0,00 | 0,00 | -0,58 | -2,83 | -0,86 | -1,97 |
1162 – Personnels techniques | 0,00 | 0,00 | -33,38 | +18,13 | +15,22 | +2,91 |
1164 – Militaires (hors gendarmes) | 0,00 | 0,00 | +0,50 | +0,50 | 0,00 | +0,50 |
1165 – Ouvriers d'Etat | 0,00 | 0,00 | -0,05 | -5,54 | -2,16 | -3,38 |
1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale) | 0,00 | 0,00 | +0,01 | -3,92 | -3,08 | -0,84 |
1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale) | 0,00 | 0,00 | +0,17 | -0,09 | +5,77 | -5,86 |
Total | 0,00 | 0,00 | -33,11 | +1,03 | +16,33 | -15,30 |
La consommation du PAE 2022 à partir de l’outil CHORUS s’élève à 2 435 ETPT. Cette consommation a été retraitée à hauteur de 3 ETPT en raison d’erreurs d’imputation.
L’ ETPT annuel moyen est de 2 438,32 ETPT pour un plafond notifié de 2 462,56 ETPT soit une vacance sous plafond de 24,24 ETPT.
Des corrections techniques ont dû être apportées sur toutes les catégories d’emplois pour tenir compte des écarts dus à des arrondis issus des outils budgétaires pour le calcul de l’impact du schéma d’emplois.
En 2022, les apprentis (39,92 ETPT) n’ont pas été comptabilisés. Une correction technique a également été apportée sur la catégorie des personnels techniques afin de tenir compte des nouvelles modalités de décompte des apprentis (comptabilisés dans l’exécution 2021 et non dans l’exécution 2022).
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
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Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1174 – Personnels administratifs cat A | 43,00 | 2,00 | 6,50 | 35,00 | 22,00 | 7,50 | -8,00 | 0,00 |
1175 – Personnels administratifs cat B | 12,00 | 1,00 | 8,50 | 13,00 | 6,00 | 8,30 | +1,00 | 0,00 |
1176 – Personnels administratifs cat C | 21,00 | 1,00 | 7,60 | 23,00 | 11,00 | 9,10 | +2,00 | 0,00 |
1162 – Personnels techniques | 47,00 | 14,00 | 6,30 | 66,00 | 42,00 | 7,70 | +19,00 | +8,00 |
1164 – Militaires (hors gendarmes) | 375,00 | 15,00 | 7,00 | 376,00 | 174,00 | 7,00 | +1,00 | 0,00 |
1165 – Ouvriers d'Etat | 6,00 | 4,00 | 3,60 | 2,00 | 0,00 | 5,10 | -4,00 | -8,00 |
1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale) | 7,00 | 5,00 | 6,70 | 5,00 | 0,00 | 6,20 | -2,00 | 0,00 |
1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale) | 13,00 | 10,00 | 6,30 | 4,00 | 0,00 | 8,80 | -9,00 | 0,00 |
Total | 524,00 | 52,00 | 524,00 | 255,00 | 0,00 | 0,00 |
La LFI ne prévoyait aucune création d’emploi sur le programme. Ce schéma d’emplois a été respecté.
Sont intervenues en 2022 sur le programme 161, 524 sorties pour une prévision de 479 et 524 entrées pour une prévision de 479. L’écart entre la prévision et l’exécution des entrées s’explique par les difficultés de recrutement du programme 161 en 2022. L’écart entre le prévisionnel des sorties et l’exécution se justifie par des démissions ou des mobilités non anticipées de certains agents.
Le nombre de départs à la retraite sur l’ensemble du programme est égal à la prévision, soit 52 départs réalisés.
La répartition des départs à la retraite par rapport aux prévisions est la suivante :
pour les personnels administratifs, catégorie A, 2 départs ont été réalisés pour 2 prévus ;
pour les personnels administratifs, catégorie B, 1 départ a été réalisé pour 1 prévu ;
pour les personnels administratifs, catégorie C, 1 départ a été réalisé pour 1 prévu ;
pour les personnels techniques, 14 départs ont été réalisés pour 14 prévus ;
pour les ouvriers d’État, 4 départs ont été réalisés pour 4 prévus ;
pour les hauts fonctionnaires, personnels relevant du corps de conception et de direction et de commandement de la police nationale, 5 départs ont été réalisés pour 5 prévus ;
pour les personnels relevant du corps d’encadrement et d’application de la police nationale 10 départs ont été réalisés pour 10 prévus ;
pour les personnels militaires, 15 départs ont été réalisés pour 15 prévus.
S’agissant des primo recrutements, 255 personnels sont concernés, dont 174 personnels militaires, principalement au titre des recrutements des volontaires de l’armée de terre. Pour les personnels administratifs et techniques, ces recrutements correspondent aux entrées suite à la réussite d’un concours ou des recrutements de contractuels
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | Impact | dont extension | dont impact |
Administration centrale | 223,68 | 217,92 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
Autres | 2 238,88 | 2 220,40 | 0,00 | 0,00 | -33,11 | +1,03 | +16,33 | -15,30 |
Total | 2 462,56 | 2 438,32 | 0,00 | 0,00 | -33,11 | +1,03 | +16,33 | -15,30 |
(en ETP) | ||
---|---|---|
Service | Schéma | ETP |
Administration centrale | 0,00 | 220,00 |
Autres | 0,00 | 2 208,88 |
Total | 0,00 | 2 428,88 |
L’effectif global du programme s’établit à 2428,88 ETP (hors apprentis) au 31 décembre 2022 contre 2455,40 au 31 décembre 2021, soit un écart de 26,52 ETP. Cet écart s’explique par les difficultés de recrutement du programme 161 en 2022. Le schéma d’emplois exécuté est de 0 ETP.
Sont comptabilisés dans la rubrique « Autres » les personnels des services délocalisés de la sécurité civile (unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, centres de déminage, base d’avions et bases hélicoptères, établissements de soutien opérationnel et logistique).
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
11 – Prévention et gestion de crises | 132,00 | 119,15 |
12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux | 2 235,54 | 2 235,34 |
13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile | 30,00 | 23,91 |
14 – Fonctionnement, soutien et logistique | 65,02 | 59,92 |
Total | 2 462,56 | 2 438,32 |
Transferts en gestion | 0,00 |
La répartition par catégorie d’emplois au sein de chaque action est la suivante :
- l’action 11 « Prévention et gestion des crises » comprend 119 ETPT dont 7 personnels administratifs de catégorie A, 4 personnels administratifs de catégorie B, 7 personnels administratifs de catégorie C, 5 personnels techniques, 93 personnels militaires et 3 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;
- l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » comprend 2 235 ETPT dont 12 personnels administratifs de catégorie A, 18 personnels administratifs de catégorie B, 24 personnels administratifs de catégorie C, 476 personnels techniques, 1 299 personnels militaires, 55 ouvriers d’État, 62 personnels de la catégorie « Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement » de la police nationale et 289 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;
- l’action 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » comprend 24 ETPT dont 9 personnels administratifs de catégorie A, 8 personnels administratifs de catégorie B, 4 personnels administratifs de catégorie C, 1 personnel technique et 2 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;
- l’action 14 « Fonctionnement, soutien et logistique » comprend 60 ETPT dont 18 personnels administratifs de catégorie A, 16 personnels administratifs de catégorie B, 9 personnels administratifs de catégorie C, 3 personnels techniques, 10 personnels militaires, 2 ouvriers d’État et 2 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis | Dépenses de titre 2 | Dépenses hors titre 2 |
---|---|---|
39,92 | 0,42 | 0,41 |
Le montant du titre 2 correspond aux dépenses totales hors CAS pensions consommé en 2022. Il n’y a pas de cotisation au CAS pensions pour les apprentis.
La répartition des apprentis est de 50 % dans la filière administrative, 43 % dans la filière technique, et 7 % dans la filière des systèmes d’informations et de communication.
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 110 341 511 | 113 102 549 | 113 901 718 |
Cotisations et contributions sociales | 73 839 322 | 77 124 142 | 75 667 663 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 51 831 905 | 53 729 655 | 53 023 252 |
– Civils (y.c. ATI) | 13 813 434 | 14 903 550 | 13 871 609 |
– Militaires | 38 018 471 | 38 826 105 | 39 151 643 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
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|
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Cotisation employeur au FSPOEIE | 761 969 |
| 703 723 |
Autres cotisations | 21 245 448 | 23 394 487 | 21 940 688 |
Prestations sociales et allocations diverses | 179 899 | 166 215 | 736 594 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 184 360 732 | 190 392 906 | 190 305 975 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 132 528 827 | 136 663 251 | 137 282 723 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
Pour mémoire, les taux de cotisations et de contributions sociales appliqués en 2022 ont été les suivants :
contribution employeur personnel militaire pour le CAS pensions : 126,07 % ;
contribution employeur personnel civil pour le CAS pensions : 74,60 %.
Le montant de l’allocation pour le retour à l’emploi exécuté au titre de l’année 2022 est de 147 006 € pour 15 personnels bénéficiaires.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
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Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2021 retraitée | 126,38 |
Exécution 2021 hors CAS Pensions | 132,53 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021 |
|
Débasage de dépenses au profil atypique : | -6,15 |
– GIPA | -0,11 |
– Indemnisation des jours de CET | -0,74 |
– Mesures de restructuration | -0,32 |
– Autres dépenses de masse salariale | -4,98 |
Impact du schéma d'emplois | -0,07 |
EAP schéma d'emplois 2021 | 0,69 |
Schéma d'emplois 2022 | -0,76 |
Mesures catégorielles | 2,35 |
Mesures générales | 2,25 |
Rebasage de la GIPA | 0,15 |
Variation du point de la fonction publique | 1,63 |
Mesures bas salaires | 0,46 |
GVT solde | 0,63 |
GVT positif | 1,19 |
GVT négatif | -0,56 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 5,29 |
Indemnisation des jours de CET | 0,92 |
Mesures de restructurations | 0,34 |
Autres rebasages | 4,02 |
Autres variations des dépenses de personnel | 0,47 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,49 |
Autres variations | -0,02 |
Total | 137,28 |
En 2022, les mesures générales ont été exécutées à hauteur de 2 246 681 € :
la variation du point de la fonction publique (+3,5 % en juillet 2022) exécutée à hauteur de 1 634 849 €;
le relèvement de l’indice minimum de traitement (IMT 343 et IMT 352) exécuté à hauteur de 464 255,72 €;
l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a été versée à 166 agents pour un coût de 147 577 €.
Le GVT positif indiciaire est estimé à 1,75 % en 2022, ce qui représente une progression de la masse salariale, hors CAS pensions, de 1,2 M€, soit 0,87 % de la masse salariale hors CAS pensions exécutée en 2022. Le GVT positif indiciaire correspond au différentiel de la masse indiciaire des effectifs présents sur deux années consécutives (2021 et 2022).
Le GVT négatif (ou effet de noria) est estimé à ‑0,56 M€, soit 0,41 % de la masse salariale hors CAS pensions.
Le GVT solde est donc de 0,63 M€, soit 0,45 % de la masse salariale hors CAS pensions exécutée en 2022.
La ligne « Autres » de la rubrique « débasage de dépenses au profil atypique » du socle d’exécution 2022 (‑4,98 M€) comprend :
le versement des indemnités pour service en campagne (ISC) exécutées en 2021 à hauteur de ‑2,55 M€ ;
l’indemnisation des astreintes exécutées en 2021 à hauteur de ‑2,21 M€ ;
de rétablissements de crédits à hauteur de 0,20 M€ ;
le remboursement au ministère des armées de ‑0,16 M€ au titre du protocole relatif à la participation des armées à la prévention et à la lutte contre les feux de forêts dans la zone Méditerranée (protocole Héphaïstos) ;
l’indemnisation des heures supplémentaires des pilotes du groupement des moyens aériens et des corps d’encadrement et d’application de la police nationale à hauteur de ‑0,27 M€.
La ligne « autres » de la rubrique « Rebasage des dépenses au profil atypique » de l’exécution 2022 (+4,02 M€) comprend :
le versement des indemnités de sujétions d’absence opérationnelle (ISAO ex ISC) exécutées en 2022 à hauteur de 3,68 M€ ;
l’indemnisation des astreintes pour un montant de 1,55 M€ ;
le fond de concours ‑0,33 M€;
les rétablissements de crédits ‑0,89 M€;
l’indemnité inflation 0,01 M€.
La ligne « dont autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » (‑0,02 M€) comprend :
la différence entre le remboursement des personnels mis à disposition au titre de 2022 et l’exécution 2021 pour ‑0,05 M€ ;
la rémunération des apprentis pour 0,12 M€ ;
la différence entre le montant versé pour les indemnités de jury de secourisme et de concours en 2022 et l’exécution 2021 pour ‑0,02 M€ ;
la variation du versement de l’indemnité spéciale de sujétion à l’étranger entre 2022 et 2021 pour 0,11 M€ ;
la prime compensant la hausse de la contribution sociale généralisée pour un montant de ‑0,05 M€ ;
la variation de la prime de lien au service des personnels militaires entre 2021 et 2022 pour ‑0,06 M€ ;
la prime télétravail 0,02 M€ ;
la rupture conventionnelle pour ‑0,03 M€.
la prestation sociale complémentaire pour 0,14 M€;
En 2022, le programme 161 sécurité civile a consommé 2,2 M€ au titre de mesures interministérielles. Elles ont été partiellement financées par les arrêtés de répartition du 25 octobre et du 6 décembre 2022 et par le dégel de la réserve de précaution (0,68 M€). Au total le programme a absorbé 0,8 M€ sous plafond à ce titre.
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1174 – Personnels administratifs cat A | 60 228 | 64 007 | 63 373 | 53 174 | 55 968 | 53 160 |
1175 – Personnels administratifs cat B | 44 544 | 41 483 | 35 123 | 38 972 | 36 020 | 29 143 |
1176 – Personnels administratifs cat C | 36 377 | 34 926 | 31 838 | 31 577 | 30 323 | 26 334 |
1162 – Personnels techniques | 91 016 | 90 309 | 93 331 | 68 274 | 68 128 | 75 437 |
1164 – Militaires (hors gendarmes) | 40 490 | 40 977 | 40 367 | 36 535 | 36 982 | 36 421 |
1165 – Ouvriers d'Etat | 0 | 58 110 | 0 | 0 | 39 116 | 0 |
1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale) | 98 277 | 101 532 | 108 161 | 90 784 | 93 768 | 99 918 |
1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale) | 65 340 | 66 185 | 67 762 | 60 318 | 61 031 | 62 532 |
Le coût d’entrée des personnels administratifs de catégorie B et C sont supérieurs aux coûts de sortie parce que les personnels entrants sont plus expérimentés.
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures statutaires | 461 347 | 461 347 | |||||
Convergence ratio pro-pro catégories B et C | 7 | B et C | Personnels administratifs et techniques | 01-2022 | 12 | 7 963 | 7 963 |
Bonification d'ancienneté des agents de la catégorie C | 61 | C | Personnels administratifs et techniques et SIC | 01-2022 | 12 | 34 794 | 34 794 |
Revalorisation de la grille indiciaire de la catégorie C | 66 | C | Personnels administratifs et techniques | 01-2022 | 12 | 78 886 | 78 886 |
Révision de la grille indiciaire GHSC | 262 | Contractuels | Personnels navigants GHSC | 01-2022 | 12 | 200 000 | 200 000 |
Augmentation du minimum de l'indice de solde | 427 | Militaires | Militaires | 01-2022 | 12 | 139 704 | 139 704 |
Mesures indemnitaires | 1 885 147 | 4 208 153 | |||||
Allocation forfaitaire "maîtres d'apprentissage" | 7 | A | Personnels administratifs et techniques | 01-2022 | 12 | 6 500 | 6 500 |
NPRM PERF | 8 | Militaires | Militaires | 01-2022 | 12 | 10 863 | 10 863 |
Filière administrative : convergence indemnitaire | 82 | A, B | Personnels administratifs | 01-2022 | 12 | 86 382 | 86 382 |
NPRM PRCM | 116 | Militaires | Militaires | 01-2022 | 12 | 122 112 | 122 112 |
Rappel 2021 sur 2022 de la revalorisation SECCIV à 15% | 1 401 | Militaires | Militaires | 08-2022 | 5 | 829 645 | 1 991 148 |
Revalorisation SECCIV à 15% | 1 401 | Militaires | Militaires | 08-2022 | 5 | 829 645 | 1 991 148 |
Total | 2 346 494 | 4 669 500 |
L’enveloppe catégorielle exécutée en 2022, représente pour les personnels affectés sur le programme au titre des mesures statutaires et indemnitaires, 2 346 494 € en hors CAS pensions. L’enveloppe en LFI était de 889 131 € soit une différence de +1 457 363 €.
Les mesures concernant les personnels administratifs et techniques et gérées par la direction des ressources humaines du ministère sont présentées dans le rapport annuel de performance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État ». Pour 2022, ces mesures catégorielles exécutés s’élèvent à 208 025 € pour les personnels affectés sur le programme 161 « Sécurité civile ».
Pour ce qui concerne les civils, quatre mesures étaient prévues en PLF 2022 :
Reclassement des techniciens aéronautiques des catégories A, B et C à hauteur de 2 770 € ;
Indemnité temporaire de mobilité prévue en LFI à hauteur de 1 886 € n’a pas été exécutée. Aucun agent n’a finalement été concerné ;
Mesure de relèvement des bas de grilles des corps de catégories C prévue en LFI à hauteur de 222 € n’a pas été exécutée. Aucun agent n’a finalement été concerné ;
Revalorisation des primes des personnels navigants à hauteur de 200 000 €
Pour ce qui concerne les civils, cinq mesures non prévues en PLF 2022 ont été exécutées :
Convergence ratio pro- pro catégories B et C a été exécutée à hauteur de 7 963 € ;
Revalorisation de la grille indiciaire de la catégorie C a exécutée à hauteur de 78 886 € ;
Bonification d’ancienneté des agents de catégorie C a exécutée à hauteur de 34 794 € ;
Filière administrative : convergence administrative a exécutée à hauteur de 86 382 € ;
Allocation forfaitaire « maîtres d’apprentissages » exécutée à hauteur de 6500 €.
Concernant les personnels militaires deux mesures étaient prévues en PLF 2022 gérées par le ministère des armées :
NPRM (PERF), exécuté pour un montant de 10 863 €
NPRM (PRCM), exécuté pour un montant de 122 112 €.
Trois mesures non prévues en PLF 2022 ont été exécutées :
Revalorisation de la SECCIV à 15 % 2022 à 829 645 € ;
Rappel de la revalorisation de la SECCIV à 15 % 2021 sur 2022 exécuté à hauteur de 829 645 € ;
Augmentation du minimum de l’indice solde, exécutée pour un montant de 139 704 € ;
Action sociale - hors titre 2
Aucune dépense sociale en hors titre 2 n’a été effectuée en 2022 sur le programme 161, les crédits étant supportés par le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur ».
Coûts synthétiques
Indicateurs immobiliers
Les indicateurs immobiliers sont regroupés dans le RAP du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur ».
Ratio d'efficience bureautique
Le ratio d’efficience bureautique figure dans le RAP du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur ».
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2022 |
| CP 2022 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2022 * 608 404 801 |
| CP ouverts en 2022 * 484 319 651 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2022 513 647 242 |
| CP consommés en 2022 462 364 526 |
| ||
| AE affectées 67 855 068 |
| dont CP consommés en 158 215 952 |
| ||
| AE non affectées 26 902 490 |
| dont CP consommés 304 148 574 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2021 non 299 544 655 |
| |||||
Travaux de fin de gestion -6 952 |
| |||||
| Engagements ≤ 2021 non 299 537 704 |
| CP consommés en 2022 158 215 952 |
| Engagements ≤ 2021 non 141 321 751 |
|
| AE engagées en 2022 513 647 242 |
| CP consommés en 2022 304 148 574 |
| Engagements 2022 non 209 498 668 |
|
| Engagements non couverts 350 820 420 |
| ||||
| | Estimation des CP 2023 157 953 624 | ||||
* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 192 866 796 |
La hausse des restes à payer estimés au 31 décembre 2022 par rapport à fin 2021 s’explique principalement par le renouvellement de deux marchés principaux de maintien en condition opérationnelle : pour les avions de la sécurité civile et pour les moteurs des hélicoptères.
Ces marchés ont été engagés courant 2022 pour une durée de 5 ans, ce qui sous-tend la hausse des engagements non couverts dont l’apurement s’étalera jusqu’en 2027.
ACTION
11 – Prévention et gestion de crises |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
11 – Prévention et gestion de crises | 11 602 298 | 23 881 756 | 35 484 054 | 11 602 298 | 26 125 108 | 37 727 406 |
L’action n° 11 « Prévention et gestion de crises » comprend :
- la veille, l’alerte et la gestion interministérielle des crises avec l’identification des risques potentiels, émergents ou avérés (dont événement nucléaire, radiologique, biologique ou chimique) ;
- l’anticipation des crises (préparation et diffusion des plans d’alerte et d’intervention, conception d’exercices) ;
- l’appui au fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement (CNCMFE), service central à compétence nationale ;
- le soutien aux organismes concourant à la gestion de crise au titre de leurs expertises techniques et scientifiques en matière de risques : Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), Météo France, le Cédre au titre des pollutions marines ou en post séismes à l’Association française de génie parasismique.
- la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise. Elle porte ainsi l’activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC), du centre de crise Beauvau et de la cellule interministérielle de crise (CIC) lorsque celle-ci est activée mais également de la Cellule interministérielle d’information et d’aide aux victimes (C2IPAV) / Infopublic ;
- le développement et le fonctionnement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP) ;
- la solidarité nationale, qui comprend les colonnes de renfort et le fonds de secours d’extrême urgence. En cas de catastrophe majeure, les colonnes de renfort, composées de sapeurs-pompiers des SDIS, sont mises à disposition des préfets de zone de défense et de sécurité ou du COGIC, selon l’ampleur des sinistres : cette mobilisation est prise en charge financièrement par l’État. La DGSCGC en décide la constitution, le pré-positionnement ou l’envoi, selon le principe de solidarité nationale. La DGSCGC gère par ailleurs le fonds de secours d’extrême urgence, qui permet, dans les premières heures ou les premiers jours d’une catastrophe, d’apporter aux sinistrés une première réponse de l’État ;
- au titre de la prévention opérationnelle et la protection des populations, le développement d’une capacité nationale en matière de réponse à un événement nucléaire, radiologique, biologique ou chimique (chaînes de décontamination, véhicules de détection, d’identification et de prélèvement) et de soutien aux acteurs de la prévention des feux de forêt ;
- l’activité opérationnelle (produits retardants, carburants des aéronefs et application du protocole Héphaïstos).
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
Indépendance et compétitivité | 0 | 979 608 | 0 | 622 000 |
Total | 0 | 979 608 | 0 | 622 000 |
Le décret de transfert du 23 mars 2022 a abondé le programme 161 à hauteur de 4,3 M€ en AE/CP. Sur l’action 11 « Prévention et gestion des crises », 1 M€ en AE et 0,6 M€ en CP ont permis de renforcer le plan d’acquisition de matériels NRBC.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 11 602 298 | 10 893 779 | 11 602 298 | 10 893 779 |
Rémunérations d’activité | 6 567 412 | 6 182 921 | 6 567 412 | 6 182 921 |
Cotisations et contributions sociales | 5 012 221 | 4 677 493 | 5 012 221 | 4 677 493 |
Prestations sociales et allocations diverses | 22 665 | 33 365 | 22 665 | 33 365 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 17 741 756 | 30 436 914 | 17 741 756 | 29 535 962 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 17 741 756 | 30 436 914 | 17 741 756 | 29 535 962 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 1 374 728 | 2 243 352 | 1 830 126 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 1 374 728 | 2 243 352 | 1 830 126 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 6 140 000 | 14 329 085 | 6 140 000 | 49 514 838 |
Transferts aux ménages | 50 000 | 153 930 | 50 000 | 153 930 |
Transferts aux entreprises |
| 22 959 |
| 22 959 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 4 974 611 |
| 5 146 645 |
Transferts aux autres collectivités | 6 090 000 | 9 177 585 | 6 090 000 | 44 191 304 |
Total | 35 484 054 | 57 034 506 | 37 727 406 | 91 774 704 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Activité des centres opérationnels de zone (COZ), des états-majors interministériels de zone (EMIZ) (129 505 € en AE et € 94 114 en CP) :
Ce poste concerne les dépenses d’alimentation des organismes mentionnés ainsi que du personnel militaire de l’État major des FORMISC statutairement prise en charge par l’État.
Carburant des avions et des hélicoptères (16 942 264 € en AE et 16 961 520 € en CP) :
Ce poste de dépenses est supérieur de 48 % aux prévisions LFI (11,5 M€). Deux causes ont engendré ce niveau de dépenses : l’évolution des coûts sur les hydrocarbures (qui comprennent les frais d’approvisionnement), qui a atteint 70 % en 2022 par rapport à 2021, en lien notamment avec le conflit ukrainien, et une saison feux de forêt au dessus de la moyenne habituelle, avec, de novembre 2021 à novembre 2022 (période de facturation pour le SEO pour les 16,9 M€ en 2022), 7 776 heures de vol réalisées, à comparer avec les 6 000 heures de vol pour une saison moyenne.
Colonnes de renfort (917 785 € en AE et 1 021 932 € en CP) :
Les crédits exécutés au titre de cette activité sont présentés en dépenses d’intervention.
Dépenses de fonctionnement courant (7 447 € en AE et 7 562 € en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 14.
Entretien du réseau national d’alerte (3 827 € en AE et 59 524 € en CP) :
Les AE correspondent à des délégations aux préfectures pour le démontage de sirènes ex-RNA. S’agissant des CP, ils ont été versés à la préfecture des Bouches du Rhône dans le cadre d’un marché passé pour le démantèlement de toutes les sirènes ex-RNA non utilisées dans la ville de Marseille.
Exercice de gestion de crise (98 047 € en AE et 92 200 € en CP) :
Ces exercices s’intègrent dans le cadre des consignes données aux préfectures par l’instruction du ministre de l’intérieur.
En 2022, les préfectures de département ont organisé 703 exercices de gestion de crise, auxquels viennent s’ajouter 60 exercices organisés par les zones de défense et de sécurité. Sur ce total de 763 exercices, 136 ont fait l’objet d’un financement par la DGSCGC. L’enveloppe globale consommée par les préfectures pour les exercices s’élevait en 2022 à 81 185 €, soit un financement moyen à hauteur de 597 € par exercice.
De plus, conformément aux instructions annuelles des exercices d’urgence nucléaire et radiologique, des exercices de simulation de pression médiatique en situation de crise ont été mis en œuvre.
Fonctionnement courant des sites délocalisés des moyens nationaux (5 069 € en AE et 3 069 € en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 12.
Fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux évènements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosive - CNCMFE - NRBC-E (303 195 € en AE et 215 292 € en CP) :
Créé par décret n° 2014-338 du 14 mars 2014, le CNCMFE est un service à compétence nationale. Son financement est assuré conjointement par trois ministères partenaires (intérieur, armées, santé) dans le cadre d’un protocole interministériel révisé le 23 août 2019 conformément aux dispositions de l’article 6 du décret précité. Ces crédits sont destinés au financement des dépenses de fonctionnement du CNCMFE et à l’ensemble des activités de formation qui permettent de répondre à la mission du centre. Ainsi, 26 sessions de formation ont été réalisées sur le site d’Aix-en-Provence, durant l’année 2022, en termes d’élaboration d’exercices zonaux interministériels, d’aide à la décision, de gestion de crise et d’expertise lors d’un évènement majeur NRBC-E. Par ailleurs, quatorze entraînements interministériels zonaux ont été organisés par les états-majors de zone de défense et de sécurité avec le soutien du CNCMFE rassemblant les primo intervenants, les unités spécialisées locales ou nationales, ainsi que le niveau de commandement des forces et services qui seraient impliqués dans la gestion d’un évènement NRBC.
Fonctionnement du SAIP (2 856 239 € en AE et 1 585 434 € en CP) :
Ces crédits correspondent aux actions de maintien en conditions opérationnelles gérées dans le cadre de l’ancien marché SAIP (bons de commandes) qui s’est achevé le 26 mars 2022, ainsi que celles prises en compte dans le nouveau marché (forfaitaire). Le changement de marché explique l’évolution forte de la dépense par rapport aux prévisions initiales (604 000 € programmés en LFI 2022).
Gestion de crise / grands rassemblements (31 000 € en AE et 31 000 € en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 12.
Matériels et équipements spécialisés dans la lutte contre la menace NRBC-E (590 777 € en AE et 904 116 € en CP) :
La DGSCGC concourt, au dispositif national de réponse aux crises, notamment celles qui mettraient en œuvre des matières nucléaires, biologiques, radiologiques et chimiques (NRBC).
La doctrine interministérielle en la matière se base sur 6 situations-types du plan gouvernemental NRBC, prévoyant des crises de nature nucléaire, radiologique, biologique et chimique. Ces situations déterminent le dimensionnement des capacités de la DGSCGC au sein du contrat capacitaire interministériel NRBC (2021/2024) validé en juillet 2021 qui repose sur un objectif global de 26,77 M € de dépenses pluriannuelles (T3 et T5).
Produit retardant (8 551 759 € en AE et 8 560 197 € en CP) :
L’utilisation de produits retardants, terrestres ou aériens, constitue un des piliers de la politique nationale de lutte contre les feux de forêts et a un impact déterminant dans les bilans annuels, notamment en termes de surfaces brûlées. Ils sont utilisés sur les feux les plus dangereux afin d’assurer la protection des zones à fort enjeu, mais également dans le cadre du guet armé aérien afin de contenir les départs de feu naissants sur lesquels les moyens terrestres n’interviennent pas encore.
En 2022, les moyens nationaux déploient 4 détachements d’intervention retardant terrestre ainsi que 7 avions bombardiers d’eau de type DASH qui utilisent quasi exclusivement du retardant aérien.
Ces moyens ont été particulièrement sollicités à l’occasion des incendies du Var (Bauduen 18 juin), de Gironde (Landiras, La Teste 12 juillet), des Bouches-du-Rhône (Tarascon 14 juillet), d’Ardèche (Lussas 27 juillet) et de Lozère (Saint-Rome 8 août).
Au cours de ces interventions, plusieurs dizaines de kilomètres de barrière de retardant ont été réalisées par les détachements terrestres tandis que les DASH comptabilisaient 1 210 largages de retardant aérien.
Ainsi, l’intensité de la saison feux et de la réponse opérationnelle apportée sous-tend le niveau de consommation qui représente le double de la programmation LFI.
En 2022, les engagements financiers liés à l’utilisation de produits retardants sont de 8,5 M€ et s’établissent comme suit :
- retardant terrestre : 1 130 tonnes (2,0 M€);
- retardant aérien : 4 300 tonnes (5,8 M€) ;
- maintenance et location de pélicandromes mobiles (0,7 M€).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux évènements de nature NRBC-E (14 408 en AE) :
Cet engagement correspond à la commande d’un véhicule, comptabilisé en dépenses d’investissement, pour assurer les missions du CNCMFE.
SAIP Investissement (777 383 € en AE et 1 514 902 € en CP) :
Le lancement des nouveaux marchés, avec d’une part le démarrage de la seconde phase de déploiement du SAIP (prenant en compte les délais d’instruction des demandes) et d’autre part la réalisation de nouveaux prototypes (soumis aux difficultés d’approvisionnement de certains composants) expliquent un taux de consommation inférieur aux prévisions (‑32 % par rapport à la LFI).
Matériels et équipements spécialisés dans la lutte contre les menaces notamment NRBC-E (582 937 en AE et 315 224 € en CP) :
La DGSCGC concourt, au dispositif national de réponse aux crises, notamment celles qui mettraient en œuvre des matières nucléaires, biologiques, radiologiques et chimiques (NRBC). Certaines dépenses pluriannuelles prévues dans le cadre du contrat capacitaire interministériel NRBC (cf. supra) s’exécutent sur le titre 5.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Action de prévention des feux de forêt (455 333 € en AE et en CP) :
En complément de son action opérationnelle, l’État participe financièrement à diverses actions de prévention des feux de forêt :
par des subventions à l’Entente pour la Forêt Méditerranéenne-Entente VALABRE. Ces subventions permettent d’indemniser les mises à disposition de personnels assurant des permanences opérationnelles, de soutenir les actions de formation des responsables d’intervention « feux de forêt » et d’appuyer les actions de prévention, d’information et de recherche réalisées par l’Entente ;
par une subvention pour le développement des systèmes d’information géographique (SIG) « défense de la forêt contre l’incendie » réalisés en zones sud et sud-ouest, qui apportent une plus-value déterminante à l’appréciation des risques et à la capitalisation des données sur le risque « feu de forêt ».
L’exécution 2022 demeure proche de la programmation LFI.
Subvention aux organismes de recherche et acteurs de la gestion de crise (258 190 € en AE et 278 190 € en CP) :
La sous-direction de la préparation, de l’anticipation et de la gestion des crises (SDPAGC) assure le suivi de conventions avec des partenaires extérieurs (établissements publics, associations) :
pour la mise à disposition des expertises métiers en matière de gestion de crise et de prévention des risques (veille et information de la population et des autorités, formation, participation et accompagnement des acteurs nationaux ou locaux lors de RETEX, sensibilisation, planification) en ce qui concerne les risques littoraux et portuaires, climatiques, sismiques et industriels ;
dans le cadre du déploiement des systèmes mis en œuvre pour les dispositifs de vigilance et d’alerte climatique et tellurique (SHOM).
Colonnes de renfort (13 460 342 € en AE et 48 626 095 € en CP) :
Les « colonnes de renfort » supportent les coûts liés à la prise en charge par l’État de la mobilisation de ses propres moyens et l’engagement de moyens publics ou privés extérieurs aux départements faisant face à un évènement particulier, dès lors qu’ils ont été mobilisés par le représentant de l’État.
Les dépenses supportées en 2022 se décomposent comme suit :
mobilisation de colonnes de renfort « feux de forêt ». Ces dépenses ont été soumises au caractère exceptionnel des incendies qui ont concerné de nombreux départements à l’été 2022. Des départements traditionnellement moins exposés comme la Gironde ont subi également ces évènements. Ainsi, le dispositif prévu par l’ordre national d’opérations a été considérablement revu à la hausse et a même doublé pour atteindre plus d’une quarantaine de colonnes et détachements ;
mobilisation face aux crises nécessitant l’engagement de moyens, à l’instar des intempéries qui ont touché le département de l’Allier ainsi que celui de la Dordogne en juin 2022 ;
prise en charge des dépenses liées à la crise sanitaire qui intègrent depuis 2020 la mise en œuvre de dispositifs de tests dans les ports et aéroports et, depuis avril 2021, le remboursement des SDIS dans le cadre des centres de vaccinations COVID placés sous l’autorité des services d’incendie et de secours.
L’écart important par rapport à la programmation LFI (4,8 M€ en AE et CP) s’explique alors par les dépenses COVID (2,7 M€ en AE et 38,3 M€ en CP) non prévues en LFI et financées par Santé publique France via fonds de concours, ainsi que le niveau de l’activité opérationnelle particulièrement élevé sur l’année 2022 (pour une dépense globale de 11,4 M€, soit +6,6 M€ par rapport aux crédits programmés).
L’écart entre AE et CP est principalement issu de l’engagement préalable sur 2021 des tests COVID réalisés dans les aéroports parisiens et des conventions liées à la vaccination.
Produits retardant (1 290 € en AE et en CP) : reliquat de titre 5 sur une dépense qui concerne majoritairement le titre 3 (ci-avant).
Secours d’extrême urgence aux victimes de calamités publiques (153 930 € en AE et en CP) :
Immédiatement après une catastrophe d’une ampleur considérable, afin de répondre rapidement aux besoins des sinistrés, l’État dispose, au titre de la solidarité nationale, du fonds de secours d’extrême urgence pour aider financièrement les victimes d’un accident ou d’une catastrophe à faire face à leurs besoins immédiats. Il s’agit d’une aide forfaitaire dont l’attribution est arrêtée par le préfet de département en vue de permettre aux sinistrés de réaliser des dépenses de première nécessité (hôtel, nourriture, habillement...).
Ces crédits non pilotables du fait de leur objet, ont été mobilisés pour aider des sinistrés d’évènements qui se sont déroulés au second semestre 2021 : inondations dans l’Oise, le Gard, Le Lot-et-Garonne et les feux de forêt dans le Var.
ACTION
12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux | 171 276 829 | 320 153 123 | 491 429 952 | 171 276 829 | 207 643 749 | 378 920 578 |
L’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » concerne les moyens nationaux que l’État entretient et mobilise sans délai en toutes circonstances, pour le secours aux personnes, la préservation des biens et de l’environnement, au quotidien, lors de catastrophes ou de crises de sécurité civile, en France ou à l’étranger.
Elle recouvre les crédits nécessaires à leur préparation opérationnelle et à leur emploi.
En 2022, les priorités s’inscrivent dans la continuité des années précédentes à savoir la mise en œuvre de trois leviers d’action : le développement des synergies entre moyens nationaux, l’adaptation de la carte et des doctrines d’emploi des moyens nationaux et le développement des partenariats. Le plan d’équipement et de renouvellement a été poursuivi avec notamment l’acquisition de véhicules majeurs pour les formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). Les achats d’équipements de protection individuelle des agents des trois groupements (personnels navigants, ForMiSC et démineurs) sont réalisés dans le cadre de l’action 12.
L’action 12 est structurée en cinq sous-actions représentatives des différentes catégories d’interventions opérationnelles qui concourent à la politique interministérielle de sécurité civile :
La sous-action 1 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Avions » recouvre le périmètre des avions de la base de la sécurité civile (BSC) : 12 bombardiers d’eau amphibies Canadair CL 415, 7 bombardiers d’eau ravitaillés au sol multi rôles DASH 8 Q400 et trois avions d’investigation, de coordination et de liaison Beechcraft King Air 200. L’État, à travers la DGSCGC, pourvoit au maintien en condition opérationnelle des équipages et des aéronefs ainsi que du moyen d’avitaillement « Pelicandrome » de la BSC. L’exécution du marché d’acquisition de six DASH 8, conclu en 2018, est assurée par délégation à la direction générale de l’armement (DGA) du ministère des armées. Le 5e appareil a été livré en juillet 2022 et la livraison du 6e appareil est prévue en mai 2023.
La sous-action 2 « Préparation et intervention des moyens nationaux terrestres » correspond à l’ensemble du spectre des missions des formations militaires de la sécurité civile (ForMISC). Elle regroupe les crédits nécessaires au maintien en condition opérationnelle des trois unités (Nogent-le-Rotrou, Corté et Brignoles) et de leur état-major, à l’entretien et à l’acquisition des véhicules et matériels (renouvellement annuel du parc) et au maintien d’une capacité de projection de 262 militaires en trois heures et jusqu’à 600 militaires en 72 heures, pour intervenir en métropole, outre-mer et à l’international. Les missions confiées peuvent résulter de catastrophes naturelles, technologies, NRBC, de crises sanitaires, d’un besoin d’assistance aux populations et prendre diverses formes de participation à la gestion de crises, en France ou à l’étranger. Le groupement des moyens nationaux terrestres (GMNT) est confronté à un nombre important de missions dont la complexité et la diversité croissantes nécessitent une accélération du renouvellement et de l’adaptation de ses moyens matériels. En effet, le champ de première intervention des formations militaires de la sécurité civile (FORMISC) s’élargit en raison de l’évolution des crises de sécurité civile, de l’accroissement des phénomènes météorologiques extrêmes et de la récurrence d’événements de grande ampleur tels que les inondations et les feux de végétation. L’année 2022 s’est caractérisée par un nombre élevé de demandes d’assistance par le biais du mécanisme de protection civile de l’Union ainsi que par un très fort engagement opérationnel sur le territoire national, en réponse à des crises de toutes natures : crises humanitaire et migratoire, inondations, tempêtes, feux de forêts, crise sanitaire. À titre d’illustration, les FORMISC ont effectué 194 missions opérationnelles, hors campagne feux de forêts, dont 13 à l’étranger (Madagascar traitement de l’eau potable ; Pologne, Moldavie, Roumanie escortes de convois au profit de l’Ukraine, Grèce, Tchad, Pakistan – 337 sapeurs sauveteurs projetés) et quatre sur le territoire national ultra-marin (La Réunion, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie – 99 sapeurs sauveteurs projetés). Afin de répondre aux sollicitations opérationnelles à l’étranger, le GMNT a renforcé l’intégration de ses moyens au sein du mécanisme de protection civile de l’Union avec la certification par l’OMS de l’hôpital de campagne ESCRIM. En 2022, les FORMISC ont également maintenu un haut niveau de préparation opérationnelle pour l’ensemble des modules d’intervention. A l’international, les trois unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (UIISC) ont participé à 5 exercices internationaux et conduit 37 actions de formation à l’étranger.
La sous-action 3 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Hélicoptères » regroupe les crédits nécessaires à l’activité de secours à la personne par hélicoptère en milieux difficiles (littoral, montagne…). Les dépenses réalisées permettent d’assurer le soutien, la préparation et la formation des équipages ainsi que la maintenance de premier et deuxième niveaux des appareils. En plus de la maintenance courante et périodique, toutes les 800 heures de vol, ces hélicoptères sont soumis à une visite technique lourde au centre de maintenance du groupement d’hélicoptères de la sécurité civile (GHSC) situé à Nîmes. Avec 33 EC145 suite à la perte d’un hélicoptère par accident en septembre 2021, et des carences dans l’exécution du marché de soutien des EC145, la DGSCGC a été davantage en dificulté en 2022. Elle a alors bénéficié d’une mise à disposition de 2 EC145 par le prestataire logistique (de juillet 2021 à janvier 2022 pour le premier, et de septembre 2021 à mars 2022 pour le second), et a également loué un troisième EC145 d’avril à octobre 2022. En outre, le plan de relance a permis de programmer l’achat de quatre nouveaux hélicoptères H145 plus performants que l’actuel EC145-C2. Les deux premiers appareils ont été livrés en décembre 2021, pour une prise d’alerte opérationnelle en juillet 2022 (les dépenses sont imputées sur le programme 363 de la mission « Plan de relance »). Les 2 suivants ont été livrés en décembre 2022 avec une prise d’alerte opérationnelle fin décembre 2022 et début janvier 2023. La flotte hélicoptères est donc aujourd’hui composée de 37 hélicoptères. L’arrivée des H145 permet au GHSC d’affiner le cahier des charges du remplacement de la flotte hélicoptères. Parallèlement, la DGSCGC a procédé à la location d’hélicoptères lourds dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt, appareils très complémentaires à la flotte avion.
La sous-action n° 4 « Préparation et intervention des moyens nationaux du déminage » englobe les missions de collecte, de neutralisation et de destruction des munitions de guerre, les interventions sur objets suspects, l’assistance aux services d’intervention spécialisés (RAID, BRI, DSGSI, DCPJ …) sur le territoire national et à l’étranger. Ces actions sont opérées dans le cadre de la lutte antiterroriste, la sécurisation des voyages officiels et des grands événements, les missions d’expertise au bénéfice des autorités judiciaires et des institutions internationales ainsi que la formation de services spécialisés français ou étrangers. Ces missions, dont la finalité est la protection de la population et la lutte antiterroriste, sont déclinées en deux principaux objectifs : réduire les stocks de munitions d’une part et intervenir dans les meilleurs délais sur les objets suspects notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste d’autre part. Pour assurer ses missions et remplir ses objectifs, le groupement d’intervention du déminage est organisé en 25 sites de déminage compétents sur l’ensemble du territoire (hors Paris et petite couronne). Il dispose également d’un centre de stockage de munitions chimiques, d’un centre de formation et de soutien du déminage et d’une direction pour garantir la coordination du groupement. En 2022, le niveau de l’action des démineurs a légèrement augmenté par rapport à 2021 au niveau de son volume (511 tonnes de munitions actives collectées en 2022, soit +14.5 % par rapport à 2021). Le nombre d’intervention de type levée de doute ou neutralisation des objets suspects et engins explosifs improvisés à quant à lui diminué par rapport à 2021 (2 593 interventions en 2022 par rapport à 2 684 interventions en 2021). Fin 2022, le stock reste encore élevé (516 tonnes au 31 décembre) même si des campagnes de destruction massives ont permis la destruction d’environ 433.1 tonnes (+13 % par rapport à 2021) tout au long de l’année.
La sous-action 5 « Préparation et Intervention des moyens nationaux de soutien » regroupe les crédits nécessaires à l’activité des établissements de soutien opérationnel et logistique (ESOL) de Méry-sur-Oise et de Marseille : mise en œuvre des flux logistiques de matériels commandés par la DGSCGC à destination des services opérationnels, maintien en condition opérationnelle des véhicules des moyens nationaux et des matériels de la réserve nationale (RN), mise en œuvre des matériels de la RN en intervention. Outil essentiel concourant à une capacité de soutien et d’intervention nationale, les ESOL permettent ainsi, en complément des autres moyens nationaux, d’apporter une réponse adaptée lors du déroulement de crises. Cette sous-action comprend également les dépenses relatives à l’immobilier des moyens nationaux ainsi que les dépenses d’équipement de la réserve nationale et de l’ESCRIM.
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
Indépendance et compétitivité | 0 | 1 820 392 | 0 | 2 178 001 |
Total | 0 | 1 820 392 | 0 | 2 178 001 |
Le décret de transfert du 23 mars 2022 a abondé le programme 161 à hauteur de 4,3 M€ en AE/CP. Sur l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux », 1,8 M€ en AE et 2,2 M€ en CP ont été consacrés aux activités de déminage et de dépollution des sites. 1,5 M€ en AE/CP ont également fait l’objet d’un virement au bénéfice de la gendarmerie nationale pour la création d’une base d’hélicoptères en Guadeloupe.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 171 276 829 | 171 304 543 | 171 276 829 | 171 304 543 |
Rémunérations d’activité | 101 710 257 | 102 511 285 | 101 710 257 | 102 511 285 |
Cotisations et contributions sociales | 69 557 561 | 68 294 170 | 69 557 561 | 68 294 170 |
Prestations sociales et allocations diverses | 9 011 | 499 088 | 9 011 | 499 088 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 282 094 598 | 284 676 002 | 114 610 238 | 139 380 736 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 282 094 598 | 284 676 002 | 114 610 238 | 139 380 736 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 38 058 525 | 33 539 919 | 93 033 511 | 92 845 261 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 38 058 525 | 31 248 279 | 93 033 511 | 92 830 261 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
| 2 291 640 |
| 15 000 |
Total | 491 429 952 | 489 520 465 | 378 920 578 | 403 530 541 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Acquisition de véhicules des services centraux (134 € en AE et en CP) :
Il s’agit d’un reliquat de dépense au titre d’une carte grise.
Activité des centres opérationnels de zone (COZ), des états-majors interministériels de zone (EMIZ) (5 437 en AE et en CP) :
Frais de déplacements des organismes mentionnés (le montant principal est imputé sur l’action 11).
Carburants des véhicules terrestres (1 107 837 € en AE et 1 110 947 € en CP) :
La majorité des dépenses de carburant est présentée à l’action 14.
Coopération au profit de tiers (549 428 € en AE et 542 959 € en CP) :
Il s’agit presque intégralement du remboursement de l’ensemble des sommes dues dans le cadre des « dauphins polynésiens ». Un accord sur le montant de la contribution du ministère de l’intérieur à l’entretien de ces hélicoptères positionnés en Polynésie par le ministère des armées est intervenu en 2021. 2 889 970 € en AE et en CP ont été consacrés pour rembourser les coûts de fonctionnement. Cette dépense couvre la période 2021.
Dépenses de fonctionnement courant (4 162 € en AE et en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 14.
Entretien courant des bâtiments (1 215 752 € en AE et 1 211 678 € en CP) :
Ces crédits sont utilisés pour les travaux préventifs et curatifs, les mises aux normes réglementaires, avec comme objectifs de fond, la sécurité des personnels et l’entretien du patrimoine.
Autres dépenses immobilières de l’occupant (6 057 172 € en AE et 5 493 962 € en CP) :
Ces crédits regroupent l’ensemble des obligations de l’occupant, hors entretien courant et loyers.
Pour le GMA, outre les dépenses de nettoyage, gardiennage et différents contrats de maintenance (portes de hangar, etc...), les crédits de cette rubrique permettent également d’assurer les visites réglementaires et l’entretien curatif des cuves d’avitaillement en carburant des bases hélicoptères (BH). Le marché a été renouvelé en 2022.
Pour le déminage, ces crédits couvrent les dépenses d’entretien liées à la sécurité des sites exploités par le groupement et notamment les alarmes, la vidéosurveillance... ainsi que les dépenses de maintenance des bâtiments (entretien des locaux, des espaces verts, menues réparations...). Ces dernières ont connu une augmentation d’AE du fait des nombreux contrats pluriannuels d’entretien des locaux conclus.
ESCRIM Fonctionnement (543 250 € en AE et 802 551 € en CP) :
Cette ligne budgétaire permet de faire face aux dépenses de fonctionnement propres à l’ESCRIM. Son montant a été majoré en 2022 dans le cadre du projet de modernisation et la certification OMS de l’ESCRIM en partie financé par un Grant de l’Union Européenne.
Fonctionnement courant des sites délocalisés des moyens nationaux (7 379 431 € en AE et 7 573 569 € en CP) :
Pour le déminage, ces crédits couvrent principalement les frais de déplacements des 340 démineurs en mission mais également les dépenses d’achat des fournitures courantes et le petit outillage pour les 27 implantations du déminage dont le centre de formation et de soutien et le centre de stockage de munitions chimiques.
Pour le GMNT, il s’agit de dépenses de fonctionnement des organismes des FORMISC dans les domaines de la maintenance des matériels d’usage courant, des dépenses diverses d’instruction, de l’entretien personnel et dépenses diverses, du fonctionnement des Services Médicaux d’Unité, ainsi que de quelques menues dépenses d’entretien de l’infrastructure ou SIC (informatique, numérique, communication).
Pour le GMA, le marché de restauration avec engagement pluri-annuel, prévu d’être renouvelé en 2022, a fait l’objet d’une prolongation jusqu’en mars 2023.
La hausse de l’exécution par rapport à la programmation initiale (6,7 M€) a été notamment sous-tendue par le fort dynamisme ressenti sur les frais de mission des moyens aériens, en raison d’une part d’une saison feux intense dans des zones où il n’y a pas de détachement programmé (Bordeaux, nord de la France...) et d’autre part, de l’inflation globale des tarifs des prestations de voyage.
Formation et sécurité du personnel des moyens nationaux (3 978 360 € en AE et 3 758 407 € en CP) :
Pour le GMA, les marchés initialement programmés avec engagement pluri-annuel, ont fait l’objet d’engagement par bons de commande annuels, ce qui sous-tend l’inflexion constatée en AE (‑15 % par rapport aux prévisions LFI). Néanmoins, l’impact des frais de mission a généré des dépenses supérieures à la programmation compte tenu de la formation « qualification de type » des navigants « avion » à Toronto et de l’inflation des tarifs des prestations de voyage. Le niveau de dépense s’inscrit en effet à +17 % par rapport aux crédits programmés en LFI (3,2 M€).
Pour le déminage, ces crédits sont principalement employés pour les frais de déplacements liés à l’activité de formation tant pour les stagiaires que pour les formateurs. Ils permettent la réalisation de formations obligatoires pour les démineurs (formation au transport international de marchandises dangereuses par route, formations aux conduites d’engins spécialisés, formations pour les démineurs plongeurs...).
Pour le GMNT, ces montants concernent les frais de formations liées aux différents domaines d’intervention des FORMISC (feux de forêt, NRBC, secourisme…).
Gestion de crise / grands rassemblement (2 795 715 € en AE et 2 743 382 € en CP) :
L’exécution porte essentiellement sur des interventions à l’international (affrètement d’urgence vers le Pakistan par exemple). Ces crédits ne font pas l’objet de programmation en LFI dans la mesure où les dépenses sont remboursées à posteriori par ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE).
Habillement des moyens nationaux terrestres (2 246 329 € en AE et 1 874 914 € en CP) :
Pour le déminage, les crédits alloués ont permis de renouveler les équipements individuels notamment des tenues de protection thermique, de nouvelles combinaisons, des chemises de combat ainsi que des casques anti-bruit.
Le plan d’équipement en habillement du GMNT concerne tant les tenues de service courant que les EPI nécessaires aux interventions des FORMISC. Un recomplètement partiel des stocks effectué en fin d’exercice, à l’issue d’une saison feux de forte intensité, explique la hausse de la dépense par rapport aux prévisions LFI (1,5 M€).
Immobilier des sites délocalisés des moyens nationaux (1 120 963 € en AE et 1 045 103 € en CP) :
Ces dépenses de titre 3 sont connexes aux investissements immobiliers pour les sites des moyens nationaux.
Interventions UIISC (205 859 € en AE et 181 244 € en CP) :
Il s’agit des dépenses d’alimentation des militaires des FORMISC prise statutairement en charge par l’État.
Location d’aéronefs (14 383 959 € en AE et 14 335 958 € en CP) :
En 2022, la saison feux de forêt particulièrement intense, notamment dans l’Ouest de la France, a nécessité le recours au prestataire au-delà de ce qui était initialement prévu, ainsi que la réquisition d’hélicoptères complémentaires pour faire face à la situation inédite rencontrée. La très forte mobilisation opérationnelle explique l’écart important à la programmation initiale (6 M€).
Location de bâtiments (1 108 916 € en AE et 568 318 € en CP) :
Pour le GMA, cette rubrique correspond à divers baux en cours pour les Bases Hélicoptères (BH) : Paris, Grenoble, Cannes et La Guyane. En 2022, les modulaires loués sur la BH973 ont faits l’objet d’une acquisition.
Pour le déminage, ces crédits sont dédiés aux loyers et baux des sites exploités par le groupement comme les locaux aéroportuaires ou encore les deux aéroports parisiens.
Le niveau de dépense est globalement proche de la prévision LFI (0,5 M€).
Maintenance des aéronefs (232 335 224 € en AE et 90 021 516 € en CP) :
Concernant le MCO des avions, la prise en compte par avenant en juillet 2022 des 2 MRBET (avion 7 et 8 de la flotte Dash) non inclus dans le cadre du marché MCO initial et le renouvellement de la 2e tranche du marché en octobre 2022 pour 5 ans, ont occasionné un montant d’AE engagées très supérieur aux années précédentes. L’actualisation du calcul du montant minimum du marché aux tarifs de la 2e tranche a permis néanmoins un engagement initial moindre que celui prévu dans la programmation.
Le marché MCO des hélicoptères a été engagé pour une prise d’effet au 01/02/2021 de la 1re tranche. Le montant en AE engagées en 2022 concerne principalement le marché « moteur » SAFRAN notifié en mai 2022 pour 48 M€, conforme à la programmation.
En CP, pour les hélicoptères, les crédits restent conformes à la programmation, le décalage étant dû à un rétablissement de crédits de l’ordre d’1 M€ en fin d’année. S’agissant du MCO des avions, les dépenses sont supérieures à la programmation, notamment du fait d’une saison feux de forêt supérieure à la moyenne en 2022.
L’exécution du MCO des avions, en lien avec le renouvellement de marché et une saison feux de forte intensité, explique donc les écarts à la prévision LFI (‑8 % en AE ; +6 % en CP).
Matériels radio des moyens nationaux (435 543 € en AE et 271 358 € en CP) :
Cette rubrique regroupe les crédits nécessaires au maintien en condition et à l’utilisation des équipements de transmission opérationnelle en service dans les trois unités (Nogent-le-Rotrou, Corte et Brignoles) et de l’état-major des formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). L’exécution couvre les coûts de maintenance, les frais d’abonnement et d’exploitation pour des usages sur le territoire national et à l’étranger, y compris en zones blanches (moyens satellitaires).
MCO des véhicules et matériels majeurs (2 598 154 € en AE et 2 307 098 € en CP) :
Pour le déminage, ces crédits ont permis d’assurer le maintien en condition opérationnelle des véhicules dont celui dédié au transport des munitions du centre de coordination des chargements chimiques, des équipements majeurs du groupement comme les robots d’intervention et les équipements spécifiques tels que les bouteilles de plongée ou encore les appareils respiratoires isolants...).
Pour le GMNT, l’intensité de la campagne « feux de forêt » et donc la forte mobilisation des moyens, explique la hausse importante de la dépense par rapport aux crédits programmés en LFI (1,29 M€).
MCO des véhicules légers DGSCGC (‑325 € en AE et ‑145 € en CP) : correction d’imputation.
Modernisation et équipements des aéronefs (1 254 803 € en AE et 239 241 € en CP) :
Certaines dépenses de modernisation sont exécutées en titre 3, à l’appui des crédits de titre 5 détaillés ci-après.
Modernisation et équipement terrestres des moyens nationaux (1 415 460 € en AE et 1 864 130 € en CP) :
Il s’agit de la maintenance et renouvellement de matériels, en complément des dépenses d’investissement présentées ci-après.
Neutralisation des engins explosifs (1 916 294 € en AE et 1 780 420 € en CP) :
Ces crédits ont largement contribué à la dépollution de sites et aux trois campagnes de destruction nationales par la location d’engins et l’achat de palettes de destruction. La destruction des munitions collectées est un enjeu majeur pour le déminage et la protection des populations. L’évolution par rapport aux crédits programmés en LFI a été soutenue par les crédits transférés du programme 363.
Réserve nationale de fonctionnement (343 983 € en AE et 375 490 € en CP) :
Ces dépenses sont relatives au MCO, fournitures et contrats divers propres à la réserve nationale. La dépense constatée à fin 2022 se rapproche de la prévision LFI (0,4 M€).
Taxes aéronautiques (1 263 333 € en AE et 1 252 846 € en CP) :
La médiation avec EDEIS a permis en 2021 de trouver un accord sur le taux d’abattement à 50 % des taxes aéroportuaires et les factures antérieures ont pu être réglées en 2021 pour un montant de l’ordre de 0,4 M€. Les dépenses courantes ont beaucoup augmenté en 2022 en lien d’une part avec la montée en puissance progressive de la flotte des Dash passée à 7 appareils en 2022 et d’autre part avec la multiplication des transports en lien avec le conflit en Ukraine. La facturation de ces missions spécifiques a engendré des recettes non programmées et permis d’obtenir un rétablissement de crédits de 0,73 M€ sur la gestion 2022, ce qui explique que le niveau de consommation demeure relativement proche des crédits programmés en LFI (1,15 M€).
Acquisition d’aéronefs (410 828 € en AE et 16 058 € en CP) : dépenses de titre 3 subséquentes au projet présenté infra.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Acquisition d’aéronefs titre 5 (8 652 170 € en AE et 77 479 051 € en CP) :
L’écart entre la dépense constatée et la programmation LFI (66 M€) porte principalement sur l’acquisition de deux hélicoptères H145, réceptionnés fin 2022. L’exécution (14 M€ en CP) a été soutenue via report de crédits ouverts en LFR 2022.
S’agissant de l’acquisition des avions multi-rôles MRBET (bombardier d’eau et transport), le retard de livraison du 4e appareil en janvier 2022 (initialement prévu en novembre 2021) a décalé le paiement du solde de l’appareil sur la gestion 2022. Toutefois, le troisième acompte du 5e avion avait été réalisé en novembre 2021 pour limiter le report de charges sur 2022 et ainsi stabiliser l’exécution à hauteur de 63,5 M€ en CP.
Autres dépenses immobilières de l’occupant (176 548 € en AE et 88 278 € en CP) : dépenses de titre 5 qui se rattachent aux marchés principalement exécutés sur le titre 3 (cf. supra)
Entretien courant des bâtiments (590 008 € en AE et 522 408 € en CP) :
Certains travaux de maintenance ou d’entretien immobilier s’imputent sur le titre 5, en complément du titre 3 ci-avant.
ESCRIM Investissement (446 992 € en CP et 593 650 € en CP) :
Les crédits correspondent à l’acquisition de matériels sur le titre 5 en vue du renouvellement et de la modernisation de l’ESCRIM. Son montant a été majoré en 2022 dans le cadre de la certification OMS de l’ESCRIM en partie financée par un Grant de l’Union Européenne.
Gestion de crise / grands rassemblements (‑28 666 € en AE) : retrait d’engagement (correctif).
Immobilier des sites délocalisés des moyens nationaux (9 631 862 € en AE et 4 297 014 € en CP) :
Cette dotation vise à :
assurer les capacités d’intervention des UIISC et améliorer leurs conditions de vie ;
garantir le maintien en condition opérationnelle (entretien lourd) de tous les sites de la SDMN (isolation, remplacement de portes de hangar, de chaudières, toitures…) ;
permettre la mise aux normes des sites de stockage, la création de sites de destruction et l’agrandissement de zones vie ;
permettre la construction de nouveaux bâtiments ou la rénovation d’existants, sur les sites de la DGSCGC.
Ces crédits ont été plus particulièrement consacrés aux chantiers suivants durant l’année 2022 :
Travaux d’isolation pour l’UIISC1 de Nogent-le-Rotrou ;
Travaux de restructuration pour l’UIISC7 de Brignoles ;
Création de la zone vie du centre de déminage de Colomiers ;
Réhabilitation de la zone de stockage du centre de déminage d’Arras à Vimy ;
Travaux d’aménagements au centre de déminage de Versailles.
Maintenance des aéronefs (134 285 € en CP) : paiement de factures de titre 5 sur une dépense qui pèse majoritairement sur le titre 3.
Matériel radio des moyens nationaux (39 696 € en AE) - MCO des véhicules et matériels majeurs (65 319 € en AE) :
Ces engagements concernent quelques commandes de titre 5 sur des postes majoritairement exécutés sur le titre 3.
Modernisation et équipement des aéronefs (4 754 030 € en AE et 1 252 655 € en CP) :
L’exécution apparaît nettement inférieure aux prévisions LFI (18 M€ en AE et 5,8 M€) du fait de l’arrêt de la rénovation avionique des hélicoptères en lien avec le renouvellement de la flotte des hélicoptères, prévu dans le cadre de la LOPMI, et qui ne justifie plus la poursuite de la rénovation des anciens appareils. La tranche conditionnelle n’a pas été affermie et les AE programmées en 2022 n’ont pas été engagées. La consommation en AE concerne le GNSS des Dash, suite à l’avenant signé en 2022, et le GNSS des Canadair, avec la notification du marché en novembre 2022.
Modernisation et équipement terrestres des moyens nationaux (8 578 259 € en AE et 7 923 699 € en CP) :
Pour le déminage, les crédits alloués ont permis d’acquérir 15 véhicules de liaison, 19 véhicules d’intervention ainsi que des moyens spécifiques dont 1 quad, 5 engins de chantier et 2 remorques.
Pour le GMNT, l’exécution traduit la poursuite du plan d’équipement, de renouvellement et modernisation du matériel terrestre, mais également des drones et robots d’interventions.
Réserve national investissement (633 702 € en AE et 554 223 € en CP) :
Les investissements réalisés permettent le renouvellement et la modernisation des matériels de la réserve nationale (pompes, barrages,).
ACTION
13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile | 2 738 541 | 138 112 784 | 140 851 325 | 2 738 541 | 138 516 058 | 141 254 599 |
L’action n° 13 " Soutien aux acteurs de la sécurité civile " correspond aux activités de coordination et de formation des autres acteurs de sécurité civile (services départementaux et territoriaux d’incendie et de secours, associations agréées de sécurité civiles).
La coordination des autres acteurs de la sécurité civile comprend :
la doctrine opérationnelle, les compétences, les équipements et matériels permettant notamment aux sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, de conduire leurs interventions ;
la gestion des carrières des officiers du cadre d’emplois de conception et de direction des sapeurs-pompiers professionnels ;
l’harmonisation nationale de l’organisation et du fonctionnement des SDIS ;
l’animation de la politique nationale en faveur du volontariat des sapeurs-pompiers ;
l’agrément des associations qui concourent à la sécurité civile ;
la promotion des réserves des services d’incendie et de secours et des réserves communales de sécurité civile ;
le développement de la résilience de la population, au moyen notamment de la généralisation de la formation aux gestes de premiers secours (objectif de 80 % de la population formée au PSC1 ou aux Gestes qui sauvent d’ici la fin de la mandature présidentielle) ;
la participation de l’État aux dépenses des services d’incendie et de secours de la ville de Paris (brigade de sapeurs-pompiers de Paris, BSPP) ;
la participation de l’État au fonctionnement du centre national relais (CNR 114) ;
la réglementation de construction relative à la prévention des incendies dans les bâtiments.
La veille sur les causes d’accident de la vie courante continue de constituer une préoccupation importante pour la DGSCGC qui multiplie les actions en la matière : recherche des causes et circonstances d’incendie, études statistiques sur les causes d’accidents de la vie courante, etc.
Le ministère de l’Intérieur contribue également au financement de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) aux côtés du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et des SIS.
Il finance également le régime d’indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires (RISP), géré par la Caisse des dépôts et consignations, qui vise à indemniser l’invalidité permanente et le décès en service des sapeurs-pompiers volontaires et participe, avec les SIS, au financement de la nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance (NPFR), qui est la prestation de fin de service des mêmes sapeurs-pompiers volontaires.
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
L’action 13 ne contribue pas au plan de relance.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 2 738 541 | 2 444 486 | 2 738 541 | 2 444 486 |
Rémunérations d’activité | 1 813 821 | 1 558 421 | 1 813 821 | 1 558 421 |
Cotisations et contributions sociales | 904 390 | 868 093 | 904 390 | 868 093 |
Prestations sociales et allocations diverses | 20 330 | 17 973 | 20 330 | 17 973 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 16 545 060 | 19 349 129 | 16 545 060 | 19 644 494 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 11 545 060 | 13 997 334 | 11 545 060 | 14 292 699 |
Subventions pour charges de service public | 5 000 000 | 5 351 795 | 5 000 000 | 5 351 795 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 117 221 548 | 116 275 842 | 117 624 822 | 116 761 483 |
Transferts aux ménages | 16 730 000 | 15 218 273 | 16 730 000 | 15 218 273 |
Transferts aux collectivités territoriales | 96 643 548 | 97 390 422 | 96 643 548 | 97 390 422 |
Transferts aux autres collectivités | 3 848 000 | 3 667 147 | 4 251 274 | 4 152 788 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 4 346 176 | 5 766 176 | 4 346 176 | 5 766 176 |
Dotations en fonds propres | 4 346 176 | 5 766 176 | 4 346 176 | 5 766 176 |
Total | 140 851 325 | 143 835 633 | 141 254 599 | 144 616 638 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Activité de la Direction des sapeurs-pompiers (179 149 € en AE et 180 382 € en CP) :
Cette ligne budgétaire est destinée au financement des dépenses liées au fonctionnement courant des services de la direction des sapeurs-pompiers. Il s’agit de conventions/contrat d’abonnements signés :
- convention pour 2022 de travaux de normalisation signée entre l’Union de normalisation mécanique et le MI ;
- convention pour 2022 de travaux de normalisation signée entre le Bureau de normalisation automobile et le MI ;
- convention pour l’année 2022 relative aux travaux de normalisation signée entre AFNOR et le ministère de l’Intérieur. Dans ce cadre, la DGSCGC fait l’avance aux différentes directions générales du ministère également bénéficiaires des prestations prévues, lesquelles procèdent à un rétablissement de crédit en avril de l’année N+1 ;
- un abonnement avec AFNOR sur un an au serveur COBAZ - Interface en ligne permettant la compréhension des normes et textes réglementaires.
De plus, des dépenses liées à des organisations de réunions ou séminaires, commandes d’ouvrages ont été ajoutées.
Concours SPP (767 495 € en AE et 768 832 € en CP) :
Cette ligne est dédiée à l’organisation des concours de sapeurs-pompiers professionnels. Dans le cadre du transfert de compétence de ces concours aux centres départementaux de gestion de la fonction publique territoriale, 0,8 M€ en AE et en CP ont été versés en 2022 (des rétablissements de crédits ont réduit à la marge la consommation affichée).
Dépenses de fonctionnement courant (157 € en AE et en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 14.
SCSP NEXSIS (5 351 795 € en AE et en CP) :
Conformément aux règles de la gestion budgétaire et comptable publique des organismes et opérateurs de l’État, une subvention pour charge de service public (SCSP) est allouée chaque année à l’agence du numérique de la sécurité civile (ANSC) au titre de sa fonction de pilotage de la transformation numérique des outils de gestion des appels d’urgences et des opérations des services d’incendie et de secours. L’ANSC a bénéficié d’un versement complémentaire compte-tenu de son niveau de trésorerie en cours de gestion 2022, ce qui explique l’écart à la programmation initiale (5,0 M€).
Fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux évènements de nature NRBC-E (1 735 € en AE et en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 14.
Immobilier des sites délocalisés des moyens nationaux (2 568 € en AE) : erreur d’imputation, concerne l’action 12.
Frais de gestion RISP (364 000 € en AE et en CP) :
Le décret n° 76-590 du 2 juillet 1976 modifié pris en application, de la loi n° 75-1258 du 27 décembre 1975 instaure un régime d’indemnisation spécifique aux sapeurs-pompiers volontaires (RISP), et confie sa gestion à la Caisse des dépôts et consignations. Une convention de mandat entre l’État (ministère de l’intérieur et des outre-mer) et la Caisse des dépôts et consignations) est rédigée tous les 3 ans.
La dernière convention de gestion en vigueur en date du 23 mars 2021 prévoit dans son article 2.6 que le versement des fonds sera imputé comptablement chez le mandant d’une part en frais de gestion, d’autre part, en dépense d’intervention.
Les frais de gestion (charge de personnel, frais informatiques et frais de gestion administrative) se sont élevés à 364 000 euros, conformément aux crédits programmés en LFI.
Personnel mis à disposition par les SDIS, la BSPP et le BMPM (12 685 495 € en AE et 12 977 593 € en CP) :
La dépense constatée a dépassé le niveau de crédits prévus en LFI 2022 afin de couvrir l’intégralité des besoins relatifs aux sapeurs-pompiers mis à disposition au sein de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises et des États-Majors de zone. Leur compétence technique et opérationnelle est indispensable à la structure et permet aussi d’armer les états-majors de la zone de défense qui sont des structures interministérielles ne bénéficiant que de personnels mis à disposition.
Subvention à des associations et organismes concourant à la mission de sécurité civile et participation au financement du fonctionnement du centre national relais 114 (‑3 265 € en AE) : retrait d’engagement (correctif).
DÉPENSES D’INTERVENTION
Dépenses de fonctionnement courant (232 € en AE et en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 14.
Dotation de soutien à l’investissement structurant des SDIS (82 281 € en CP) :
Une dotation destinée à appuyer les équipements structurants des services d’incendie et de secours a été créée par l’article 17 de la loi n° 2016-1867 du 27 décembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et aux sapeurs-pompiers volontaires.
En 2022, les dépenses traduisent la poursuite des projets suivants :
projet spécifique entre l’ENSOSP et de l’ECASC concernant la création du centre de mise en situation de simulation et de réalité virtuelle, d’un montant global du projet de 387 608 €. En 2022, un montant de 34 362,69 € a été versé à l’ENSOSP ;
projet local du SDIS du Bas Rhin concernant la numérisation des espaces d’interventions (montant global du projet 175 000 €). En 2022, un montant de 47 918 € a été versé au SDIS 67.
Participation de l’État au budget spécial de la ville de Paris - Brigade de sapeurs-pompiers (97 059 922 € en AE et 97 060 008 € en CP) :
La brigade de sapeurs-pompiers de Paris est une unité militaire de l’armée de terre. Le décret n° 2000-1162 du 28 novembre 2000 fixe ses missions et son organisation. Sa gestion est assurée dans le cadre du budget spécial de la ville de Paris et son financement est prévu par le code général des collectivités territoriales (articles L. 2512¬19, L.2522 2 et L. 3421-2).
L’État participe, sur le fondement de l’article L.2512-19, aux dépenses de fonctionnement de la BSPP, y compris les dépenses d’entretien, de réparation, de loyer de casernement dans la double limite des dotations inscrites au budget de l’État et des paiements effectués par la préfecture de police au cours de l’exercice considéré. Cette participation, imputée au budget de la DGSCGC, est égale à 25 % des dépenses inscrites au budget spécial de la préfecture de police. Ces dépenses sont constituées à 78 % de dépenses de personnel.
La contribution versée de 97,1 M€ couvre 90 % de la contribution au budget 2022 et le solde de la contribution au budget 2021 (versé à l’appui du compte administratif, le solde de l’annuité 2022 sera versé en 2023).
Participation de l’État au budget spécial de la ville de Paris - Protection civile (330 414 € en AE et en CP) :
Les frais de fonctionnement du service interdépartemental de la protection civile (SIPC) de la préfecture de police sont remboursés par l’État à la ville de Paris sur la base de 40 % de la charge nette du service, les rémunérations des personnels d’État du SIPC étant remboursées à 100 %.
Le paiement est liquidé en 2 temps : un montant correspondant à 80 % de l’enveloppe est versé durant l’année courante, le solde (20 %) au cours de l’année N+1.
En 2022, une somme de 263 573 € et le solde de 2021 d’un montant de 66 840,64 € ont été payés en juillet 2022, soit un montant total de 330 414 €.
Pensions, prestations rattachées et indemnités aux victimes d’accidents (sapeurs-pompiers volontaires et anciens agents de la défense passive) & prestation de fidélisation et de reconnaissance (15 218 041 € en AE et en CP) :
Le RISP précité, instauré par la loi n° 75-1358 du 27 septembre 1975, remplacée par la loi n° 91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée, a rapproché l’indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires de celle des sapeurs-pompiers professionnels et permis aux titulaires des diverses pensions d’opter ou non pour le changement de régime.
La Caisse des dépôts et consignations, gestionnaire du RISP, gère les pensions d’invalidité et de réversion (loi de 1962), les allocations et rentes d’invalidité, les rentes de réversion et les pensions temporaires d’orphelins (loi de 1991). Les réalisations pour 2022 font état de 10 042 781 euros.
Les ascendants de sapeurs-pompiers volontaires décédés en service commandé alors qu’ils étaient à leur charge bénéficient également d’une allocation spécifique versée directement par le programme, pour un montant de 25 260 euros.
L’activité de sapeur-pompier volontaire ouvre droit à des indemnités horaires ainsi qu’à des prestations sociales et de fin de service. La nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaires (NPFR) est une prestation de fin de service créée par la loi du 27 septembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et aux sapeurs-pompiers volontaires, en remplacement de la prestation de fidélisation et de reconnaissance (PFR) et avant cette dernière de l’allocation de vétérance. L’État participe au financement de la NPFR. En 2022, ce financement était de 50 % des sommes dues à ce régime et s’est élevé à 5 150 000 euros.
Au global, l’exécution s’inscrit ainsi à 9 % en dessous de la prévision LFI.
Subvention à des associations et organismes concourant à la mission de sécurité civile et participation au financement du fonctionnement du centre national 114 (CNR 114) (307 000 € en AE et 710 274 € en CP) :
La DGSCGC attribue des subventions pour appuyer la mobilisation de plus de 100 000 bénévoles concourant à des missions de sécurité civile. Un montant total de 307 000 € a été attribué et versé en novembre 2021 à 14 associations agréées de sécurité civile au niveau national.
La DGSCGC participe au financement du centre national relais 114 (CNR 114) chargé de la réception et de l’orientation des appels d’urgence des personnes sourdes et malentendantes. Le coût de cette mesure est, en application de l’arrêté du 1er février 2010 relatif au financement du CNR 114, fonction du nombre d’appels reçus par le CNR 114 à destination du 18/112. Les modalités de la contribution du P161 sont fixées par convention qui prévoit le paiement de l’année antérieure sur l’exercice en cours. Si le montant total de la convention a été engagé en AE en 2021, les paiements en CP sont étalés sur 3 ans, dont 403 274 € au titre de 2021 payés en 2022.
Le montant total des crédits de paiement 2022 se compose donc du versement aux associations agrées de sécurité civile (307 000 €) et au CNR 114 (403 274 €). L’écart à la programmation initiale (0,65 M€) s’explique alors par une plus forte mobilisation du secteur associatif.
Subvention de l’État au budget de fonctionnement de l’ENSOSP (3 360 233 € en AE et en CP) :
Le montant de la participation de l’État au budget de fonctionnement de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers s’inscrit désormais dans le cadre du contrat d’établissement 2022/2026. L’exécution au titre de l’année 2022 respecte la trajectoire LFI et se décompose comme suit :
2 712 984 € au titre de la subvention de fonctionnement ;
647 249 € au titre de la contribution de l’État au remboursement des intérêts de l’emprunt immobilier de l’ENSOSP.
DÉPENSES EN FONDS PROPRE
Dotation en fonds propres au profit de NEXSIS (3 420 000 € en AE et en CP) :
Le projet « NexSIS 18-112 », système d’information et de commandement unifié des services d’incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l’agence du numérique de la sécurité civile qui touche à ce titre une dotation en fonds propres en plus de la subvention pour charge de service public. Une dotation complémentaire a été allouée compte-tenu du niveau de trésorerie de l’agence en cours de gestion 2022, ce qui explique l’écart aux prévisions LFI (2 M€).
Dotation en fonds propres au profit de l’ENSOSP (2 346 176 € en AE et en CP) :
L’État a versé à l’ENSOSP une dotation en fonds propres destinée à couvrir le remboursement du capital de l’emprunt contracté pour la construction des locaux à Aix-en-Provence. L’exécution est conforme à la prévision initiale.
ACTION
14 – Fonctionnement, soutien et logistique |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
14 – Fonctionnement, soutien et logistique | 4 775 238 | 6 447 671 | 11 222 909 | 4 775 238 | 6 447 671 | 11 222 909 |
L’action n° 14 « Soutien à la politique de sécurité civile » comprend les fonctions de soutien général du programme qui recouvrent :
l’inspection générale de la sécurité civile (IGSC) ;
les fonctions de gestion des ressources humaines, d’optimisation financière, d’analyse juridique et soutien logistique ;
les dépenses informatiques mutualisées ;
le carburant des véhicules terrestres ;
les services d’état-major (bureau du cabinet, missions des relations internationales, pôle communication et pôle santé).
L’action n° 14 supporte également la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise, de par l’activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC), du centre de crise Beauvau et de la cellule interministérielle de crise (CIC) lorsque celle-ci est activée mais également de la cellule interministérielle d’information du public et d’aide aux victimes (cellule Infopublic).
Contribution au plan de relance
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Volets du plan de relance | Prévision | Réalisation | Prévision | Réalisation |
L’action 14 ne contribue pas au plan de relance.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 4 775 238 | 5 663 166 | 4 775 238 | 5 663 166 |
Rémunérations d’activité | 3 011 059 | 3 649 091 | 3 011 059 | 3 649 091 |
Cotisations et contributions sociales | 1 649 970 | 1 827 907 | 1 649 970 | 1 827 907 |
Prestations sociales et allocations diverses | 114 209 | 186 168 | 114 209 | 186 168 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 6 397 415 | 6 565 811 | 6 397 415 | 6 084 287 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 6 397 415 | 6 415 811 | 6 397 415 | 6 034 287 |
Subventions pour charges de service public |
| 150 000 |
| 50 000 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 32 256 | 89 481 | 32 256 | 10 309 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 32 256 | 89 481 | 32 256 | 10 309 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 18 000 | 1 244 155 | 18 000 | 990 855 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 71 650 |
| 71 650 |
Transferts aux autres collectivités | 18 000 | 1 172 506 | 18 000 | 919 205 |
Total | 11 222 909 | 13 562 614 | 11 222 909 | 12 748 617 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Acquisition de véhicules des services centraux (4 979 € en AE et 3 562 € en CP) :
Ces crédits de titre 3 sont utilisés pour l’achat d’accessoires (sérigraphie) destinés à la mise en service de véhicules acquis pour les services centraux.
Activité de la direction des sapeurs-pompiers (7 974 en AE et 5 324 € en C P) :
Menues dépenses de fonctionnement qui concernent majoritairement l’action 13.
Activités liées à la gestion de crise (197 514 € en AE et 189 591 € en CP) :
Ces crédits permettent notamment de financer des actions de communication et d’information organisés par la mission Catastrophes Naturelles, dépenses destinées aux actions de sensibilisation de la population en matière de sécurité civile et, enfin, dépenses de fonctionnement liées à la cellule interministérielle de crise (CIC).
La CIC a été activée à plusieurs reprises en 2022, sur différents formats et durées. Ont notamment été activées des CIC pour le rapatriement des ressortissants ukrainiens, la crise des carburants, la sécheresse, un événement climatique en Corse et le délestage électrique. De plus, la CIC COVID a maintenu son activité jusqu’au 1er novembre 2022.
Cette activité soutenue en 2022 explique la hausse de la dépense par rapport aux prévisions LFI (0,11 M€).
Autres dépenses immobilières de l’occupant (9 016 € en AE et 3 849 € en CP) - Entretien courant des bâtiments (1 740 € en AE et en CP) :
Menues dépenses de fonctionnement rattachables aux marchés de services et opérations d’entretien immobilier.
Carburant des véhicules terrestres (1 691 686 € en AE et 1 771 584 € en CP) :
Il s’agit du paiement du carburant de l’ensemble du parc automobile de la DGSCGC qui comprend une très large majorité de véhicules à vocation opérationnelle et un parc de poids lourds important (camions citernes de lutte contre les feux de forêts).
Il convient de rattacher à cette ligne 1,1 M€ qui ont été imputés sur l’action 12, pour une dépense totale de carburant terrestre qui atteint 2,88 M€. L’écart par rapport à la programmation initiale (1,8 M€) s’explique par la fluctuation des tarifs (pour un coût moyen du litre en augmentation de 24 % par rapport à l’exercice antérieur) et par une mobilisation accrue des moyens opérationnels liée à la saison feux.
Dépenses de fonctionnement courant (2 609 637 € en AE et 2 283 506 € en CP) :
L’exécution constatée renvoie aux dépenses courantes des services de la DGSCGC, notamment :
• les frais liés aux déplacements des personnels des services centraux ;
• les achats de fournitures et mobiliers de bureau ;
• les dépenses d’envoi de colis (messagerie) ;
• les frais de péage
Le niveau de dépense est relativement proche de la trajectoire LFI (2 M€).
Dépenses informatiques et télécom mutualisées (sac à dos numérique) (1 634 773 € en AE et 1 422 422 € en CP) :
Ces crédits couvrent les dépenses de télécommunications (téléphonie fixe, mobile et satellitaire). Ils permettent également les acquisitions des petits équipements tels que les téléphones portables, les postes informatiques, et la location de copieurs. La dépense est conforme à la programmation initiale.
Fonctionnement courant des sites délocalisés des moyens nationaux (23 842 € en AE et 32 283 € en CP) : erreur d’imputation, concerne l’action 12.
Fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux évènements de nature NRBC-E (18 € en AE et en CP) :
Reliquat de dépense au profit du CNCMFE
Location de bâtiments (14 896 € en AE et 11 164 € en CP) :
Il s’agit de l’acquisition de modulaires de la base hélicoptère 973.
MCO des véhicules légers (368 937 € en AE et 358 446 € en CP) :
Ces crédits sont utilisés pour les dépenses nécessaires au maintien en condition opérationnelle des véhicules légers des trois groupements opérationnels de la sous-direction des moyens nationaux et de l’administration centrale. Le niveau de dépense est conforme aux prévisions LFI.
Formation et sécurité du personnel (800 € en AE et en CP)
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Acquisition de véhicules des services centraux (79 172 € en AE) :
La commande engagée est destinée au renouvellement du parc automobile des services centraux de la DGSCGC.
Dépenses informatiques et télécom mutualisées (10 309 en AE et en CP) :
Il s’agit de l’acquisition de matériel informatique.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Dépenses de fonctionnement courant (2000 € en AE et CP) : erreur d’imputation, concerne le titre 3.
Subventions aux organismes qui concourent aux travaux de prospectives sur les métiers de la sécurité civile (1 242 155 € en AE et 988 855 € en CP) :
Il s’agit de subventions accordées à divers organismes et instances, notamment dans le cadre de la coopération européenne. L’exécution 2022 a été marquée par des subventions à l’Entente pour la forêt méditerranéenne ainsi que des versements pour l’exercice européen de sécurité civile « DOMINO » organisé en mai 2022 durant la PFUE.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| Réalisation 2021 | Prévision LFI 2022 | Réalisation 2022 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ANSC - Agence nationale du numérique de la sécurité civile (P161) | 6 764 512 | 6 764 512 | 7 000 000 | 7 000 000 | 8 771 795 | 8 771 795 |
Subventions pour charges de service public | 4 364 512 | 4 364 512 | 5 000 000 | 5 000 000 | 5 351 795 | 5 351 795 |
Dotations en fonds propres | 2 400 000 | 2 400 000 | 2 000 000 | 2 000 000 | 3 420 000 | 3 420 000 |
SHOM - Service hydrographique et océanographique de la marine (P212) | 100 000 | 100 000 |
|
| 80 000 | 80 000 |
Transferts | 100 000 | 100 000 |
|
| 80 000 | 80 000 |
Météo-France (P159) | 40 000 | 40 000 |
|
| 40 000 | 40 000 |
Transferts | 40 000 | 40 000 |
|
| 40 000 | 40 000 |
INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181) | 30 000 | 30 000 |
|
|
|
|
Transferts | 30 000 | 30 000 |
|
|
|
|
Ecoles et formations d'ingénieurs (P150) |
|
|
|
| 150 000 |
|
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
| 150 000 |
|
BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172) | 30 000 | 30 000 |
|
| 20 000 | 20 000 |
Transferts | 30 000 | 30 000 |
|
| 20 000 | 20 000 |
Ecoles nationales des sports (P219) | 30 000 | 10 000 |
|
| -10 000 | 10 000 |
Transferts | 30 000 | 10 000 |
|
| -10 000 | 10 000 |
Total | 6 994 512 | 6 974 512 | 7 000 000 | 7 000 000 | 9 051 795 | 8 921 795 |
Total des subventions pour charges de service public | 4 364 512 | 4 364 512 | 5 000 000 | 5 000 000 | 5 501 795 | 5 351 795 |
Total des dotations en fonds propres | 2 400 000 | 2 400 000 | 2 000 000 | 2 000 000 | 3 420 000 | 3 420 000 |
Total des transferts | 230 000 | 210 000 |
|
| 130 000 | 150 000 |
L’ANSC est le seul opérateur auquel la DGSCGC verse une subvention pour charge de service public ainsi qu’une dotation en fonds propres. L’agence a bénéficié d’un versement complémentaire en fin d’exercice (cf. volet opérateur).
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
Opérateur Réalisation 2021 | ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes | ETPT rémunérés par les opérateurs | ETPT rémunérés | |||
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sous plafond * | hors plafond | dont contrats | dont apprentis | |||
ANSC - Agence nationale du numérique de la sécurité civile | 0 | 12 | 1 | 0 | 1 | 0 |
Total | 0 | 12 | 1 | 0 | 1 | 0 |
|
La consommation (10,45 ETPT) n’a pas atteint le plafond en raison du départ de deux agents (non remplacés) en cours d’exercice.
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| Prévision | Réalisation |
---|---|---|
Emplois sous plafond 2022 * | 12 | 10 |
|
| Prévision | Réalisation |
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Schéma d'emplois 2022 en ETP | 0 | -2 |