$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#165)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conseil d'État et autres juridictions administratives)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Réduire les délais de jugement

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Délai moyen constaté de jugement des affaires

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

au Conseil d'État

année

7 mois et 29 jours

7 mois et 8 jours

9 mois

7 mois et 14 jours

9 mois

dans les cours administratives d'appel

année

1 an et 3 jours

11 mois et 15 jours

11 mois

11 mois et 18 jours

11 mois

dans les tribunaux administratifs

année

10 mois

9 mois et 16 jours

10 mois et 15 jours

9 mois et 20 jours

10 mois

à la Cour nationale du droit d'asile, pour les procédures ordinaires

année

10 mois et 19 jours

8 mois et 16 jours

7 mois

7 mois et 5 jours

6 mois

à la Cour nationale du droit d'asile, pour les procédures accélérées

année

16 semaines

17 semaines

7 semaines

5 mois et 8 jours

6 semaines

 

Commentaires techniques

Commentaires techniques

Sources des données : pour le Conseil d’État, les cours administratives d’appel et les tribunaux administratifs, les données sont issues de l’infocentre des juridictions administratives.

Pour la Cour nationale du droit d’asile, les données statistiques sont établies par le secrétariat général de la Cour nationale du droit d’asile, avec l’assistance des services du secrétariat général du Conseil d’État.


Mode de calcul: somme des délais de jugement des dossiers de l’année (y compris référés, procédures d’urgence, ordonnances et affaires dont le jugement est enserré dans des délais particulaires) en données nettes des séries / Nombre d’affaires de ce type réglées durant l’année en données nettes des séries.

 

INDICATEUR

1.2 – Proportion d'affaires en stock enregistrées depuis plus de 2 ans au Conseil d'État, dans les cours administratives d'appel et dans les tribunaux administratifs et depuis plus d'un an à la Cour nationale du droit d'asile

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Au Conseil d'État

%

2,2

1,8

2,3

2,3

2,3

Dans les cours administratives d'appel

%

3,6

5,2

3,6

4,7

5

Dans les tribunaux administratifs

%

8,9

10

8

10,3

9

A la Cour nationale du droit d'asile

%

26,7

12,1

10

16,7

10

 

Commentaires techniques

Sources des données :

Pour le Conseil d’État, les cours administratives d’appel et les tribunaux administratifs, les données sont issues de l’infocentre des juridictions administratives.

Pour la Cour nationale du droit d’asile, les données statistiques sont établies par le secrétariat Général de la Cour nationale du droit d’asile, avec l’assistance des services du secrétariat général du Conseil d’État.


Mode de calcul :

Pour chaque niveau de juridiction, la proportion d’affaires en stock enregistrées depuis plus de deux ans correspond au nombre de dossiers enregistrés depuis plus de deux ans divisé par le nombre total de dossiers en stock en fin d’année.

Pour la Cour nationale du droit d’asile, la proportion d’affaires en stock enregistrées depuis plus d’un an correspond au nombre de dossiers enregistrés depuis plus d’un an, divisé par le nombre total de dossiers en stock en fin d’année.


 

Analyse des résultats

Devant le Conseil d’État :


1.1 Le délai moyen constaté de jugement des affaires pour l’année écoulée est de 7 mois et 14 jours, soit inférieur de 1 mois et 16 jours par rapport à la cible 2022. A noter que le nombre encore significatif de référés sur lesquels il a été statué dans un délai moyen de 14 jours influe sur le délai moyen de jugement.


1.2 La proportion d’affaires enregistrées depuis plus de 2 ans est de 2,3 %, conforme à la cible.


Devant les tribunaux administratifs et cours administratives d’appel :


1.1 Le délai moyen constaté s’est élevé à 9 mois et 20 jours (plus 4 jours par rapport à 2021) dans les TA, à 11 mois et 18 jours (plus 3 jours par rapport à 2021) dans les CAA. Les résultats ainsi obtenus sont meilleurs que les prévisions pour les TA. Pour les CAA, les 18 jours supplémentaires par rapport à la prévision sont la conséquence du traitement des dossiers anciens.


1.2. Dans les CAA, le pourcentage des dossiers de plus de 2 ans, en baisse de 0,5 %, est très proche des prévisions et passe sous la barre des 5 %.

Dans les tribunaux, la part du stock des dossiers enregistrés depuis plus de 2 ans est supérieure aux prévisions faites lors de l’élaboration du PAP 2022, mais reste contenue. Cette légère augmentation du stock des dossiers anciens est essentiellement imputable à une diminution de l’ERM des magistrats et à une proportion plus faible de dossiers urgents à traiter en 2022.


Devant la Cour nationale du droit d’asile :


1.1. Avec 61 552 nouveaux recours enregistrés en 2022, les entrées ont baissé de 10 % par rapport à 2021 mais augmentent de 4 % par rapport 2019, dernière année d’activité normale avant la pandémie.


Le nombre de décisions rendues reste élevé avec 67 142 décisions. Cela représente une baisse de 2 % par rapport à 2021 mais constitue toujours un niveau de sorties supérieur à celui de 2019, dernière année d’activité normale (+1 %). Ce résultat montre un engagement important de la Cour alors que l’activité juridictionnelle a été perturbée par un mouvement de protestation des avocats au début de l’année 2022 qui a entraîné le renvoi de 5 000 dossiers à une audience ultérieure.


Le stock a été réduit et s’établit à 27 763 affaires en 2022 contre 33 353 dossiers en 2021. Le délai moyen de jugement global, qui s’était dégradé en 2020 sous l’effet de la crise sanitaire, s’est à nouveau amélioré en 2022 et s’établit à 6 mois et 16 jours contre 7 mois et 8 jours en 2021, soit un gain de 22 jours. Pour les procédures ordinaires, il s’établit à 7 mois et 5 jours contre 8 mois et 16 jours fin 2021 soit un gain de 41 jours. En revanche pour les procédures accélérées, le délai a été affecté par le mouvement de protestation des avocats de cinq mois en début d’année et passe à 5 mois et 8 jours contre 4 mois en 2021. Quant au délai prévisible moyen de jugement, qui traduit la capacité de la juridiction à juger la totalité des affaires en stock, il baisse significativement. Il s’établit à 4 mois et 29 jours contre 5 mois et 25 jours à la fin de l’année 2021, soit une baisse de près de 1 mois. Une activité normale devrait permettre de se rapprocher en 2023 des objectifs de délai, tels qu’ils ont été fixés par la loi, si aucun événement ne vient perturber la productivité de la Cour.


1.2. La CNDA a priorisé en 2022 le jugement des dossiers les plus anciens. Toutefois, la proportion des affaires de plus d’un an en attente de jugement s’est dégradée sous l’effet du mouvement de protestation des avocats ayant entrainé le renvoi de 5 000 affaires et passe à 16,7 % contre 12,1 % fin 2021. La juridiction poursuit ses efforts pour assainir son stock.

 

OBJECTIF    

2 – Maintenir la qualité des décisions juridictionnelles

 
 

INDICATEUR

2.1 – Taux d'annulation des décisions juridictionnelles

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux d’annulation par les cours administratives d’appel des jugements des tribunaux administratifs.

%

15

15

15

15

15

Taux d’annulation par le Conseil d’État des arrêts des cours administratives d’appel.

%

14

15

15

15

<15

Taux d’annulation par le Conseil d’État des jugements des tribunaux administratifs.

%

17

16

15

16

<15

Taux d'annulation par le Conseil d'État des décisions de la Cour nationale du droit d'asile

%

5

3,6

3

4,2

3

 

Commentaires techniques

Sources des données :


Pour le Conseil d’État, les cours administratives d’appel et les tribunaux administratifs, les données sont issues de l’infocentre des juridictions administratives.

Pour la Cour nationale du droit d’asile, les données statistiques sont établies par le secrétariat général de la Cour nationale du droit d’asile, avec l’assistance des services du secrétariat général du Conseil d’État.


Mode de calcul :

- le taux d’annulation par les cours administratives d’appel des jugements des tribunaux administratifs correspond à la part des décisions des cours administratives d’appel, rendues sur des recours contre les décisions des tribunaux administratifs, annulant totalement ou partiellement le jugement des tribunaux.

- le taux d’annulation par le Conseil d’État des arrêts des cours administratives d’appel correspond à la part des décisions du Conseil d’État, rendues sur des pourvois en cassation dirigés contre les arrêts et ordonnances des cours administratives d’appel, donnant une satisfaction partielle ou totale au requérant.

- le taux d’annulation par le Conseil d’État des jugements des tribunaux administratifs correspond à la part des décisions du Conseil d’État, rendues sur des pourvois en cassation dirigés contre les jugements et ordonnances des tribunaux administratifs, donnant une satisfaction partielle ou totale au requérant.

- le taux d’annulation par le Conseil d’État des décisions de la Cour nationale du droit d’asile correspond à la part des décisions du Conseil d’État, rendues sur des pourvois en cassation dirigés contre les décisions de la Cour nationale du droit d’asile, donnant une satisfaction partielle ou totale au requérant.



 

Analyse des résultats

L’évolution des taux d’annulation doit être interprétée avec précaution. En effet, les variations ne sont pas uniquement liées à la qualité des décisions, mais peuvent dépendre de la nature du contentieux (certains contentieux étant davantage susceptibles d’appel ou de recours en cassation) ou de revirements de jurisprudence. Sous ces réserves, l’indicateur constitue un moyen de s’assurer que l’augmentation du nombre de décisions rendues par les juridictions ne se traduit pas par une dégradation de la qualité des jugements.


Le taux d’annulation par les cours administratives d’appel des jugements des tribunaux administratifs est stable pour la sixième année consécutive. Son niveau est conforme à l’objectif fixé.


Le taux d’annulation par le Conseil d’État des arrêts des cours administratives d’appel se maintient à 15 % et est inférieur à l’objectif fixé lors de l’élaboration du PAP 2022.


Le taux d’annulation par le Conseil d’État des jugements des tribunaux administratifs se maintient à 16 % et est conforme à l’objectif fixé lors de l’élaboration du PAP 2022.

Le taux d’annulation par le Conseil d’État des décisions de la Cour nationale du droit d’asile est légèrement supérieur à l’objectif fixé mais est contenu à un niveau très bas, inférieur à 5 %.


 

OBJECTIF    

3 – Améliorer l'efficience des juridictions

 
 

INDICATEUR

3.1 – Nombre d'affaires réglées par membre du Conseil d'État, par magistrat des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, ou par rapporteur de la Cour nationale du droit d'asile

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Au Conseil d'État

Nb

74

92

85

78

85

Dans les cours administratives d'appel

Nb

116

134

130

125

135

Dans les tribunaux administratifs

Nb

241

282

265

289

280

A la Cour nationale du droit d'asile

Nb

144

241

265

213

265

 

Commentaires techniques

Sources des données :

Les données sont issues de l’infocentre des juridictions administratives et des logiciels de gestion des ressources humaines.

 

Mode de calcul :

Nombre d’affaires réglées par le Conseil d’État au cours de l’année (en données nettes des séries) divisé par l’effectif réel moyen des membres du Conseil d’État affectés à la section du contentieux.

Nombre d’affaires réglées par les cours administratives d’appel au cours de l’année (en données nettes des séries) divisé par l’effectif réel moyen des magistrats des cours administratives d’appel.

 

Nombre d’affaires réglées par les tribunaux administratifs au cours de l’année (en données nettes des séries) divisé par l’effectif réel moyen des magistrats des tribunaux administratifs.

Nombre d’affaires réglées devant la Cour nationale du droit d’asile au cours de l’année, divisé par le nombre moyen de rapporteurs à la Cour nationale du droit d’asile exprimé en ETPT.

 

Les données brutes désignent l’ensemble des requêtes enregistrées et traitées dans les juridictions au cours d’une période.

Les données nettes désignent l’ensemble des requêtes enregistrées et traitées dans les juridictions au cours d’une période hormis celles référencées comme appartenant aux séries (affaires relatives à une question ayant déjà fait l’objet d’une décision juridictionnelle et n’appelant pas de nouvelle appréciation ou qualification de faits).

 

INDICATEUR

3.2 – Nombre d'affaires réglées par agent de greffe

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Au Conseil d'Etat.

Nb

179

223

190

190

190

Dans les cours administratives d'appel.

Nb

116

125

130

115

130

Dans les tribunaux administratifs.

Nb

200

231

220

236

220

A la Cour nationale du droit d'asile

Nb

178

266

290

258

290

 

Commentaires techniques

Sources des données :

Les données sont issues de l’infocentre des juridictions administratives et des logiciels de gestion des ressources humaines.


Mode de calcul :

Nombre d’affaires réglées par le Conseil d’État au cours de l’année (en données brutes, hors requêtes d’appel relatives aux arrêtés de reconduite à la frontière), divisé par l’ETPT annuel d’agents de greffe consommé à la section du contentieux du Conseil d’État.

Nombre d’affaires réglées par les cours administratives d’appel au cours de l’année (en données brutes), divisé par l’ETPT annuel d’agents de greffe consommé dans les cours administratives d’appel.

Nombre d’affaires réglées par les tribunaux administratifs au cours de l’année (en données brutes), divisé par l’ETPT annuel d’agents de greffe consommé dans les tribunaux administratifs.

Nombre d’affaires réglées par la Cour nationale du droit d’asile au cours de l’année (en données brutes), divisé par l’ETPT annuel d’agents de greffe consommé à la Cour nationale du droit d’asile.


Les données brutes désignent l’ensemble des requêtes enregistrées et traitées dans les juridictions au cours d’une période.

Les données nettes désignent l’ensemble des requêtes enregistrées et traitées dans les juridictions au cours d’une période hormis celles référencées comme appartenant aux séries (affaires relatives à une question ayant déjà fait l’objet d’une décision juridictionnelle et n’appelant pas de nouvelle appréciation ou qualification de faits).


Pour ce qui concerne les agents de greffe, l’utilisation de données brutes dans le mode de calcul est plus pertinente que l’utilisation des données nettes, dans la mesure où le temps passé sur une affaire est le même (en termes d’enregistrement, de suivi et de notification), qu’il s’agisse d’une affaire de série ou d’une affaire normale. Il paraît donc plus significatif de mesurer leur productivité à partir des données brutes.

 

Analyse des résultats

Devant le Conseil d’État :


Le nombre d’affaires réglées s’élève à 78 par membre du Conseil d’État en 2022, soit 7 dossiers de moins par rapport à la cible. A noter que le stock est constitué en chambre pour plus de la moitié de dossiers de moins de 6 mois et que les délais d’instruction sont incompressibles.

Le nombre d’affaires réglées par agent de greffe est de 190 dossiers, soit un résultat conforme à la cible.


Devant les tribunaux administratifs et cours administratives d’appel :


Dans les tribunaux, le nombre de dossiers traités par magistrat a augmenté et est supérieur aux prévisions. Il constitue le meilleur résultat atteint pour cet indicateur depuis 19 ans.

Dans les CAA, le nombre de dossiers traités par magistrat, en légère baisse, est inférieur aux prévisions. Ce résultat s’explique essentiellement par la priorité mise sur le traitement de dossiers anciens souvent complexes.

Le nombre de dossiers traités par agents de greffe est directement corrélé à l’activité des juridictions. En 2022, cet indicateur progresse pour les TA pour lesquels il est supérieur aux prévisions. Dans les CAA, il suit la même tendance que celle observée pour les magistrats.


Devant la Cour nationale du droit d’asile :


Pour les rapporteurs, la réalisation en 2022 est en baisse par rapport aux résultats observés en 2021, soit 213 affaires réglées par rapporteur contre 241 en 2021. Cette évolution s’explique par le fait que la productivité de la Cour a été altérée par un taux de renvoi élevé dû à un mouvement de protestation des avocats, ayant duré 5 mois en début d’année.


Pour les agents de greffe, l’indicateur est calculé en tenant compte des agents affectés dans les services participant à l’activité juridictionnelle : agents affectés dans les chambres, au bureau d’aide juridictionnelle, au service de l’interprétariat, au greffe central, au service central d’enrôlement, au service des ordonnances et au service de l’accueil des parties et des avocats. Le nombre d’affaires réglées par ces agents est directement corrélé à l’activité de la Cour.

 

OBJECTIF    

4 – Assurer l'efficacité du travail consultatif

 
 

INDICATEUR

4.1 – Proportion des textes examinés en moins de deux mois par les sections administratives du Conseil d'État

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Lois et ordonnances

%

100

99

95

100

95

Décrets

%

94,6

97

80

99

80

 

Commentaires techniques

Source de données :

Les données sont issues de l’application informatique ISA utilisée par le Conseil d’État.

 

Mode de calcul :

Nombre de textes examinés par les sections administratives du Conseil d’État en moins de 2 mois divisé par le nombre total de textes examinés durant l’année. Seuls les textes les plus importants sont examinés par l’Assemblée générale du Conseil d’État (art. R 123-20 du Code de justice administrative).

 

Analyse des résultats

Les résultats 2022 dépassent les objectifs fixés.


Les sections administratives ont connu une activité soutenue en 2022 : elles ont examiné 1 082 projets ou propositions de texte. En 2022, le Conseil d’État a ainsi examiné, entre autres textes, 73 projets de loi, 45 projets d’ordonnance, 680 projets de décret réglementaire et 245 projets de décret non réglementaire, individuel, arrêtés et décisions.


Les formations administratives ont adapté leur rythme d’activité à l’augmentation de leur charge afin de maîtriser les délais d’examen des textes qui leur étaient soumis : elles ont ainsi rendu plus de 98 % de leurs avis dans un délai inférieur à deux mois.


L’aridité des chiffres ne doit pas dissimuler la complexité croissante du travail des sections, saisies de textes techniques et sensibles qui traduisent la nature des problématiques auxquelles notre pays fait actuellement face. D’importants projets de texte proposant des évolutions institutionnelles et de politiques publiques majeures ont ainsi été soumis à l’examen du Conseil d’État. Tel est notamment le cas du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, du projet d’ordonnance relatif au régime de responsabilité financière des gestionnaires publics, ainsi que des textes intervenus dans les domaines de la consommation et du numérique. La tendance, qui semble s’ancrer, de l’élargissement du périmètre et de la complexification des dispositions juridiques envisagées, conduit le Conseil d’État à adapter son travail.