$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#182)

$@FwLOVariable(libelleProg#Protection judiciaire de la jeunesse)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Mise en oeuvre des décisions judiciaires

447 084 244
460 373 630

390 347 796
371 510 796

837 432 040
831 884 426

447 084 244
460 373 630

383 375 174
341 465 665

830 459 418
801 839 294

03 – Soutien

91 441 590
106 973 636

24 357 249
31 844 530

115 798 839
138 818 166

91 441 590
106 973 636

22 917 797
31 680 183

114 359 387
138 653 819

04 – Formation

29 051 016
23 127 574

10 015 937
11 862 138

39 066 953
34 989 712

29 051 016
23 127 574

10 957 233
12 167 872

40 008 249
35 295 446

Total des crédits prévus en LFI *

567 576 850

424 720 982

992 297 832

567 576 850

417 250 204

984 827 054

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+32 023 590

+37 244 209

+69 267 799

+32 023 590

-11 201 249

+20 822 341

Total des crédits ouverts

599 600 440

461 965 191

1 061 565 631

599 600 440

406 048 955

1 005 649 395

Total des crédits consommés

590 474 840

415 217 464

1 005 692 303

590 474 840

385 313 720

975 788 559

Crédits ouverts - crédits consommés

+9 125 600

+46 747 728

+55 873 328

+9 125 600

+20 735 235

+29 860 835


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

UTILISATION DE LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE AU SEIN DE LA DPJJ

Le montant total des charges rattachées aux structures d’hébergement de la DPJJ a été calculé à l’aide de la comptabilité analytique mise en place au sein de ses services de direction. Cet outil n’ayant été opérationnel qu’en fin d’année 2021, il n’a pas pu être utilisé à l’occasion de l’élaboration du PAP 2022. Ce biais méthodologique explique la majeure partie du surcoût présenté entre le montant des prévisions de charges et le montant de leur exécution, le reliquat étant lié au contexte fortement inflationniste qui a impacté l’activité des services durant l’année 2022.


Cet outil permet d’évaluer le coût budgétaire complet de chaque mesure éducative dans les différents établissements de placement du secteur public (CEF, CER et UEHC) confiée à la DPJJ par l’institution judiciaire. Son principe se fonde sur la répartition de l’exécution budgétaire (titre 2 et hors titre 2) entre les différentes mesures éducatives et structures du secteur public de la PJJ grâce à un croisement des données d’activité (nombre de jeunes, de journées et de mesures et volume d’ ETPT) avec les données budgétaires. Son utilisation garantie une lecture plus affinée des coûts du placement éducatif par type de structures du secteur public grâce à la prise en compte d’inducteurs de coûts adaptés.


S’agissant des dépenses hors titre 2, leur affectation par type de structures est effectuée sur la base d’une clé de répartition en lien avec l’activité des structures (nombre de jeunes, de mesures ou de journées prescrites), au prorata des effectifs, ou encore au prorata de la surface immobilière occupée.


S’agissant des dépenses de personnel, les crédits de masse salariale sont répartis entre les différentes structures sur la base d’une rémunération moyenne multipliée par le nombre d’ ETPT affecté à chaque type de structures.


Les résultats issus de ces travaux sont présentés ci-dessous par type de structures de placement. Ils excluent les dépenses lourdes d’investissement immobilier qui ne concernent chaque année que quelques établissements ainsi que les dépenses du secteur associatif habilité.


COÛTS DU PLACEMENT ÉDUCATIF PAR TYPE DE STRUCTURE DU SECTEUR PUBLIC


  • CENTRES ÉDUCATIFS FERMÉS (CEF)


La DPJJ dispose de 18 CEF relevant du secteur public. Pour chacun d’entre eux, 26,5 ETP sont affectés dont 1 directeur, 2 responsables d’unité éducative, 1 adjoint administratif, 16 éducateurs, 1 psychologue, 4 adjoints techniques et 1,5 personnels de santé. En 2022, les dépenses de titre 2 s’élèvent à 31,9 M€ soit 86,8 % du coût budgétaire total. Les dépenses du hors titre 2 s’élèvent à 4,8 M€ dont 23 % au titre des dépenses éducatives.

L’exécution budgétaire d’un CEF au titre de l’année 2022 s’élève à 1,8 M€ en T2 et 0,3 M€ en HT2, soit au total 2,1 M€ en moyenne.


Prévisions de charges 2022/CEF


 


Estimé 2022*

Part en %

T2

sous-total T2 

25 035 848

88 %

HT2

dépenses éducatives

1 192 432

4,2 %

fonctionnement des services

608 590

2,1 %

télécommunication informatique

43 290

0,2 %

Parc automobile

261 914

0,9 %

Entretien courant occupant

803 078

2,8 %

Fluides

230 406

0,8 %

Nettoyages et gardiennage

214 924

0,8 %

Loyers et charges

49 604

0,2 %

Gratifications aides et secours

34 281

0,1 %

Formation 

1 398

0,0 %

sous-total HT2

3 439 915

12,1 %

TOTAL

28 475 763

100,0 %


Exécution 2022 déterminée par la CAN /CEF

Exécution 2022 

Part en %

Coûts T2 

31 865 814

86,8 %

Coûts HT2 

4 843 063

13,2 %

Dépenses éducatives

1 124 978

3,1 %

Dépenses de fonctionnement

902 088

2,5 %

Dépenses informatiques

436 829

1,2 %

Dépenses du parc automobile

389 724

1,1 %

Dépenses de formation

180 171

0,5 %

Subventions aux associations

37 060

0,1 %

Gratifications et aides

51 500

0,1 %

TEC et maintenance

925 218

2,5 %

Loyers

163 309

0,4 %

Charges et impôts

22 744

0,1 %

Fluides

303 488

0,8 %

Nettoyage et gardiennage

305 954

0,8 %

TOTAL

36 708 878

100 %


  • CENTRES ÉDUCATIFS RENFORCÉS (CER)


11 ETP dont 1 responsable d’unité éducative, 1 adjoint administratif, et 9 éducateurs sont affectés à chacun des 4 CER. En 2022 les dépenses sur le titre 2 s’élèvent à 2,9 M€ soit 85 % du coût budgétaire total. Les dépenses hors titre 2 s’élèvent à 0,5 M€ dont 16 % au titre des dépenses éducatives. L’exécution budgétaire d’un CER au titre de l’année 2022 s’élève à 0,7 M€ en T2 et 0,1 M€ en HT2, soit au total 0,8 M€ en moyenne.


Prévisions de charges 2022 / CER


 


Estimé 2022*

Part en %

T2

sous-total T2 

2 618 112

87 %

HT2

dépenses éducatives

153 803

5,1 %

fonctionnement des services

43 071

1,4 %

télécommunication informatique

7 692

0,3 %

Parc automobile

61 376

2,0 %

Entretien courant occupant

60 002

2,0 %

Fluides

19 336

0,6 %

Nettoyages et gardiennage

19 027

0,6 %

Loyers et charges

36 170

1,2 %

Gratifications aides et secours

4 552

0,2 %

Formation 

1 530

0,1 %

sous-total HT2

406 559

13,4 %


Exécution 2022 déterminée par la CAN /CER


Exécution 2022

Part en %

Coûts T2 

2 850 637

85,1 %

Coûts HT2 

500 243

14,9 %

Dépenses éducatives

80 010

2,4 %

Dépenses de fonctionnement

95 773

2,9 %

Dépenses informatiques

39 078

1,2 %

Dépenses du parc automobile

36 931

1,1 %

Dépenses de formation

16 118

0,5 %

Subventions aux associations

1 137

0,0 %

Gratifications et aides

3 356

0,1 %

TEC et maintenance

124 549

3,7 %

Loyers

21 984

0,7 %

Charges et impôts

3 062

0,1 %

Fluides

39 047

1,2 %

Nettoyage et gardiennage

39 199

1,2 %

TOTAL réparti

3 350 880

100 %



  • UNITÉS ÉDUCATIVES D’HÉBERGEMENT COLLECTIF (UEHC)


20 ETP dont 1 responsable d’unité éducative, 1 adjoint administratif, 14 éducateurs, 1 psychologue, 3 adjoints techniques sont affectés à chacune des 69 UEHC. En 2022, les dépenses de titre 2 s’élèvent à 111,9 M€ soit 86 % du coût budgétaire total. Les dépenses de hors titre 2 s’élèvent à 17,7 M€ dont 27 % au titre des dépenses éducatives.

Une UEHC coûte en moyenne 0,3 M€ en HT2 et 1,6 M€ en T2, soit 1,9 M€ au total.


Prévisions de charges 2022 /UEHC

 


Estimé 2022*

Part en %

T2

sous-total T2 

76 968 589

86 %

HT2

dépenses éducatives

4 694 100

5,2 %

fonctionnement des services

1 964 986

2,2 %

télécommunication informatique

168 398

0,2 %

Parc automobile

847 205

0,9 %

Entretien courant occupant

2 408 329

2,7 %

Fluides

943 748

1,1 %

Nettoyages et gardiennage

1 022 826

1,1 %

Loyers et charges

443 867

0,5 %

Gratifications aides et secours

170 996

0,2 %

Formation 

4 097

0,0 %

sous-total HT2

12 668 550

14,1 %

TOTAL

89 637 139

100,0 %



Exécution 2022 déterminée par la CAN /UEHC


Exécution 2022

Part en %

Coûts T2 

111 911 957

86 %

Coûts HT2 

17 746 748

14 %

Dépenses éducatives

4 838 334

4 %

Dépenses de fonctionnement

3 169 791

2 %

Dépenses informatiques

1 534 133

1 %

Dépenses du parc automobile

1 540 430

1 %

Dépenses de formation

632 758

0 %

Subventions aux associations

148 923

0 %

Gratifications et aides

226 005

0 %

TEC et maintenance

3 030 728

2 %

Loyers

534 948

0 %

Charges et impôts

74 502

0 %

Fluides

1 003 588

1 %

Nettoyage et gardiennage

1 012 609

1 %

TOTAL 

129 658 705

100 %



PRIX D’UNE PLACE PAR JOUR ET PAR TYPE DE STRUCTURE DU SECTEUR PUBLIC


Le coût des places par jour en structure d’hébergement est dorénavant intégré à la justification au premier euro. Le coût moyen estimé lors du projet annuel de performance est recalculé avec les données d’exécution budgétaire et l’activité réalisée, en se basant sur la méthode de comptabilité analytique. Le taux d’occupation n’a pas d’impact sur le coût budgétaire puisque la dépense en termes de masse salariale et de fonctionnement reste très majoritairement inéluctable tout au long de l’année sauf en cas de fermeture provisoire.

un centre éducatif fermé comporte 12 places, les 18 CEF du secteur public représentent une capacité totale de 216 places ;

un centre éducatif renforcé comporte 6 places, soit 24 places au total pour les 4 CER du secteur public ;

une unité éducative d’hébergement collectif comporte 12 places, les 69 UEHC du secteur public représentent une capacité totale de 828 places.


La méthode de calcul consiste à obtenir le prix d’une place par jour en divisant le coût budgétaire total réalisé (titre 2 et hors titre 2 hors dépenses d’investissement immobilier) par le nombre total de places par établissement multiplié par le taux d’occupation réalisé en 2022 multiplié par 365 jours. Ce coût est à comparer avec le coût à la place budgété, c’est-à-dire en prenant en compte les capacités totales, indépendamment de l’occupation réelle.


  • Coût de journée selon la capacité totale


Exécution 2022

Unité

Volume

Coût
journée

Coût budgétaire exécuté (source CAN)

Centres éducatifs fermés

Place (capacité totale)

216

466

36 708 878 €

Centres éducatifs renforcés

Place (capacité totale)

24

383

3 350 880 €

Hébergements collectifs

Place (capacité totale)

828

429

129 658 705 €


La présentation du coût de journée selon la capacité totale permet de comparer l’exécution 2022 au regard des prévisions de charges qui avaient été estimées dans le PAP 2022 et en prenant en compte la capacité totale des structures d’hébergement (multiplication du nombre de places par structures par le nombre de journée de l’année civile équivalent donc à un taux d’occupation à 100). Cependant, comme lors du RAP 2021, la hausse des coûts constatée entre l’exécution 2022 et le PAP 2022 s’explique par l’introduction récente d’un outil de comptabilité analytique au sein des services budgétaires de la DPJJ entraînant une réévaluation du coût total des structures plus fidèle aux exécutions budgétaires des années précédentes.


  • Coût de journée selon le nombre de journées réalisées


Exécution 2022

Unité

Volume

Coût
journée

Coût budgétaire exécuté (source CAN)

Centres éducatifs fermés

nombre de journées réalisées

37 669

975

36 708 878 €

Centres éducatifs renforcés

nombre de journées réalisées

2 455

1 365

3 350 880 €

Hébergements collectifs

nombre de journées réalisées

165 308

784

129 658 705 €


La présentation du coût de journée au regard du nombre de journée réalisées induit une forte hausse du coût de revient d’une journée par type de structure d’hébergement par rapport à ce qui avait été envisagé au PAP 2022. Cela s’explique d’une part par l’introduction de la comptabilité analytique dans la méthodologie de calcul du coût complet des structures, ainsi que, dans un souci de sincérité, par l’introduction en données « volume » du nombre de journée réalisées en 2022 et non plus théorique (multiplication du nombre de places par structures par le nombre de journée de l’année civile) comme au PAP 2022. Autrement dit, à charges constantes, plus l’activité est faible, plus haut est le coût d’une journée.


 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

567 576 850

424 720 982

992 297 832

567 576 850

417 250 204

984 827 054

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

567 576 850

424 720 982

992 297 832

567 576 850

417 250 204

984 827 054

 

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

ARRÊTÉ PORTANT RÉPARTITION DE CRÉDITS 


L’arrêté du 25 octobre 2022 portant répartition de crédits a ouvert 2 099 341 € de crédits de titre 2 provenant du Programme 551 « Provision relative aux rémunérations publiques » afin de couvrir notamment l’aide exceptionnelle prévue à l’article 13 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 (dite « prime inflation »), le relèvement de l’indice minimum de traitement à hauteur de l’indice majoré 340 et la convergence indemnitaire pour les agents des corps communs du ministère de la Justice. 


L’arrêté du 6 décembre 2022 portant répartition de crédits a ensuite augmenté les crédits de titre 2 d’un montant de 1 110 048 €, afin d’ajuster la ressource au plus près des besoins au moment de la préliquidation de la paye de décembre, notamment au titre de la revalorisation du point d’indice de la fonction publique.


DÉCRET PORTANT OUVERTURE ET ANNULATION DE CRÉDITS À TITRE D’AVANCE


Le décret n° 2022-512 du 7 avril 2022 a annulé partiellement la réserve de précaution à hauteur de 9 819 322 € en AE et CP.


DÉCRETS DE TRANSFERT 


Les décrets n° 2022-934 du 27 juin 2022 et n° 2022-1512 du 2 décembre 2022 ont transféré respectivement 638 283 € et 660 000 € de crédits de titre 2 sur le programme 182 au titre du remboursement par le ministère chargé de la cohésion des territoires des agents mis à disposition pour la mise en œuvre de la politique de la ville, dans le cadre du dispositif des délégués du préfet. 


Le décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 a transféré des crédits hors titre 2 d’un montant de 3 617 € en AE et CP en provenance du programme 182 « Protection judiciaire de la jeunesse » de la mission « Justice » et à destination du programme 348 « Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants » de la mission « Transformation et fonction publiques », destiné au financement d’équipement informatique spécifique pour le fonctionnement de l’unité éducative de milieu ouvert de Colmar.



DÉCRET DE VIREMENT

Le décret n° 2022-1513 du 2 décembre 2022 a opéré un virement à hauteur de 5 000 000 € en AE et 2 300 000 € en CP vers le programme 166 « Justice judiciaire » afin d’assurer la soutenabilité en fin de gestion des dépenses de frais de justice.



LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES 


La loi n° 2022-1557 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 a majoré :

- les crédits de titre 2 de 27 515 917 € en AE et en CP (dont 18 525 000 € HCAS) au titre de la mesure Ségur prévue par la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social du 18 février 2022;

- les crédits du hors titre 2 de 11 600 000 € en AE et CP. 


La loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 a annulé les crédits du hors titre 2 à hauteur de 7 169 517 € en AE et 20 082 622 € en CP.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

2 837 884

16 988 839

19 826 723

2 837 884

16 690 008

19 527 892

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Annulations / réserve en cours de gestion

0

-9 819 322

-9 819 322

0

-9 819 322

-9 819 322

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

2 837 884

7 169 517

10 007 401

2 837 884

6 870 686

9 708 570

 

Dans le cadre du schéma de fin de gestion, la totalité de la réserve de précaution pour le titre 2 a été dégelée.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2021

(1)

Réalisation

2021

(2)

LFI + LFR

2022

(3)

Transferts
de gestion
2022

(4)

Réalisation

2022

(5)

Écart à
LFI + LFR 2022
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

9,67

6,00

0,00

8,67

+2,67

1037 – Personnels d'encadrement

+13,00

2 108,29

2 397,50

+8,00

2 113,27

-292,23

1039 – B administratifs et techniques

0,00

389,79

365,65

0,00

404,50

+38,85

1041 – C administratifs et techniques

0,00

1 241,23

1 047,56

0,00

1 165,04

+117,48

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

+10,00

5 385,13

5 443,30

+14,00

5 401,52

-55,78

Total

+23,00

9 134,11

9 260,01

+22,00

9 093,00

-189,01


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2022

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact du
schéma d'emplois
2022 sur 2022

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

0,00

-0,30

-0,70

-0,66

-0,04

1037 – Personnels d'encadrement

0,00

-4,00

+63,93

-49,95

-40,91

-9,04

1039 – B administratifs et techniques

0,00

0,00

+13,15

+1,56

-3,19

+4,75

1041 – C administratifs et techniques

0,00

0,00

-78,10

+1,91

-10,27

+12,18

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

0,00

0,00

-85,09

+97,48

-65,25

+162,73

Total

0,00

-4,00

-86,41

+50,30

-120,28

+170,58

 

La colonne « transferts de gestion 2022 » présente les 22 emplois des personnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), mis à disposition en qualité de délégués du préfet auprès du ministère de l’intérieur et des outre-mer.


La réalisation pour l’année 2022 s’établit à 9 093 ETPT (données issues de CHORUS) dont 83 ETPT au titre de la justice de proximité. La réduction des ETPT entre la réalisation 2021 et la réalisation 2022 s’explique par le changement de périmètre du PAE à compter de l’exercice 2022. En effet, les apprentis sont désormais exclus du PAE, alors qu’ils étaient pris en compte en 2021.

L’exclusion des apprentis dans le PAE explique également en partie les corrections techniques pour la catégorie « 1041 - C administratifs et techniques ». Celles-ci sont également dues à une correction portant sur l’imputation de certains agents non titulaires (psychologues et professeurs techniques) qui apparaissent dans Chorus en catégorie « 1042 - A métiers du social, de l’insertion et de l’éducatif », alors qu’ils devraient ressortir en catégorie « 1037 - Personnel d’encadrement ».


Les titulaires représentent 77 % des ETPT consommés en 2022 et le nombre de contractuels en représente 23 %.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

6,00

0,00

7,58

6,00

0,00

7,66

0,00

0,00

1037 – Personnels d'encadrement

327,00

59,00

7,02

279,00

67,00

6,38

-48,00

+17,00

1039 – B administratifs et techniques

127,00

2,00

7,00

126,00

11,00

6,50

-1,00

0,00

1041 – C administratifs et techniques

415,00

31,00

6,46

420,00

56,00

6,19

+5,00

+15,00

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

543,00

39,00

5,07

638,00

168,00

3,19

+95,00

+19,00

Total

1 418,00

131,00

1 469,00

302,00

+51,00

+51,00

 

 Le schéma d’emplois inscrit au PAP 2022 prévoyait la création de 51 ETP.


La réalisation 2022 s’établit à 51 ETP. Les créations d’emplois 2022 ont été réalisées pour le renforcement du milieu ouvert.


SORTIES RÉALISÉES EN 2022


Toutes catégories d’emplois et tous statuts confondus, le nombre de sorties s’élève à 1418, dont 131 au titre des départs à la retraite.


Les sorties réalisées en 2022 représentent 1 418 ETPT dont 6 magistrats, 61 directeurs de services et fonctionnels, 34 cadres éducatifs (CADEC), 45 professeurs techniques, 52 psychologues, 86 attachés (dont 3 conseillers d’administration), 49 infirmiers, 465 éducateurs, 51 chefs de service éducatif, 27 assistants de service social, 127 secrétaires administratifs, 275 adjoints administratifs, 140 adjoints techniques.


ENTRÉES RÉALISÉES EN 2022


Toutes catégories d’emplois et tous statuts confondus, le nombre d’entrées s’élève à 1469, dont 302 recrutements de titulaires par concours (478 recrutements étaient prévus au PAP 2022).


Les entrées réalisées en 2022 s’élèvent à 1 469 ETPT dont 6 magistrats, 43 directeurs de services et directeurs fonctionnels, 20 cadres éducatifs (CADEC), 86 attachés (dont 1 conseiller d’administration), 42 infirmiers, 16 professeurs techniques, 72 psychologues, 616 éducateurs, 22 assistants de service social, 126 secrétaires administratifs, 225 adjoints administratifs et 195 adjoints techniques.


Par rapport au PAP 2022, le programme 182 a réalisé 117 entrées et 117 sorties de moins (respectivement 1586 et 1535 prévues).


 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
du schéma
d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

192,00

216,24

-4,00

0,00

-2,05

+1,20

-2,86

+4,06

Services régionaux

509,00

584,39

0,00

0,00

-5,55

+3,23

-7,73

+10,96

Services départementaux

8 152,51

7 886,04

0,00

0,00

-74,95

+43,62

-104,32

+147,94

Autres

406,50

406,33

0,00

0,00

-3,86

+2,25

-5,37

+7,62

Total

9 260,01

9 093,00

-4,00

0,00

-86,41

+50,30

-120,28

+170,58

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2022
Réalisation

Administration centrale

0,00

220,00

Services régionaux

0,00

573,56

Services départementaux

+51,00

7 968,04

Autres

0,00

358,41

Total

+51,00

9 120,01

 

Les effectifs régionaux recouvrent les effectifs des sièges des 9 directions interrégionales. Les services départementaux comprennent les sièges des directions territoriales ainsi que les services éducatifs.

Les effectifs de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) sont pris en compte dans la ligne « Autres ».

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Mise en oeuvre des décisions judiciaires

7 369,01

7 215,14

03 – Soutien

1 421,00

1 472,00

04 – Formation

470,00

405,86

Total

9 260,01

9 093,00

Transferts en gestion

+22,00

 

 

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2021-2022

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

72,00

1,15

0,48

 

La consommation moyenne annuelle s’établit à 67,6 ETPT. 

Sur les 72 personnes ayant bénéficié du dispositif apprentissage, 65 % sont des femmes.

La durée des contrats est comprise entre une et trois années en fonction du diplôme préparé, pour une durée moyenne qui se situe à deux ans.

Ces apprentis, dont l’âge moyen est de 23,3 ans, préparent pour une majorité un diplôme de niveau 6 (63 %), principalement dans la filière sociale (55 %) et la gestion administrative (24 %).

Le coût moyen annuel chargé, en masse salariale, est de 15 856 €.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines


Ratios gestionnaires / effectifs gérés


Effectifs gérés en physiques



(inclus dans le plafond d’emplois)


 ETP

9 499

Effectifs gérants

299,01

3,15 %

administrant et gérant

163,02

1,72 %

organisant la formation

20,72

0,22 %

consacrés aux conditions de travail

41,31

0,43 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

73,97

0,78 %



Méthode de calcul du ratio

Les ETP dédiés à la gestion des ressources humaines ont été identifiés pour 2022 et répartis selon les différents items des « effectifs gérants », en fonction des informations communiquées par les directions interrégionales et directions territoriales.

Pour l’ENPJJ, dans un souci d’uniformiser le périmètre des gérants avec celui des autres programmes, les effectifs de l’école ne sont pas comptabilisés, pour une part, comme gérants, mais entièrement comme effectifs gérés.

Enfin, les ETP de l’administration centrale consacrés aux ressources humaines ont été intégrés. La répartition tient compte :

- des champs de compétences des différents bureaux de la sous-direction des ressources humaines ;

- des ETP du bureau des personnels du programme 310 consacrés à la gestion des personnels du programme PJJ ;

- du prorata des ETP du programme 310 en faveur de l’action sociale ;

- du prorata des ETP du programme 310 consacrés au pilotage et à la politique des compétences.


Le ratio gérant géré est en augmentation par rapport à l’année précédente (3,07 % au RAP 2021).

Une augmentation du nombre de gérés et de gérants est constatée :

- nombre de gérés : 9499 effectifs physiques au RAP 2022 à comparer aux 9441 effectifs physiques au RAP 2021 ;

- nombre de gérants : 299 ETPT au RAP 2022 à comparer au 290 ETPT au RAP 2021.



Effectifs inclus
dans le plafond d’emploi

Effectifs hors plafond
d’emploi

intégralement gérés

partiellement gérés

intégralement gérés

partiellement gérés

9266

MAD sortantes

34

CLD

59

MAD entrantes

3

 

DET entrant

197

Dispo

507

DET sortant

247

 

PNA

2

congé parental 

17

 

 

89,7 %

2,3 %

5,6 %

2,4 %

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2021

Prévision
LFI 2022

Exécution
2022

Rémunération d’activité

336 521 108

346 915 329

366 874 557

Cotisations et contributions sociales

209 992 364

214 027 661

215 722 614

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

152 318 995

153 656 775

154 271 013

    – Civils (y.c. ATI)

152 250 114

153 566 775

154 197 150

    – Militaires

68 881

90 000

73 863

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

57 673 369

60 370 886

61 451 602

Prestations sociales et allocations diverses

6 350 545

6 633 860

7 877 669

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

552 864 016

567 576 850

590 474 840

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

400 545 021

413 920 075

436 203 827

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

La consommation de la masse salariale s’élève à 590 474 840 € dont :

  • 436 203 827 € hors CAS pensions, soit un écart de +22,28 M€ par rapport à la LFI ;

  • 154 271 013 € de CAS pensions, soit un écart de +0,61 M€ par rapport à la LFI.


Sur le périmètre des crédits hors CAS pensions, l’écart s’explique principalement par les mesures suivantes survenues en cours de gestion :

  • la mesure Ségur mise en place à compter d’avril 2022;

  • la hausse de 3,5 % de la valeur du point au 1er juillet 2022 ;

  • les différentes mesures de relèvement de l’indice minimum de traitement ;

  • la mise en place de l’indemnité de télétravail ;

  • la convergence indemnitaire pour les agents des catégories A et B des corps communs.


Allocation d’aide au retour à l’emploi 

4 864 901 € ont été versés au titre des allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE), au bénéfice de 435 allocataires en moyenne sur l’exercice 2022, soit un coût moyen de 11 183 € par bénéficiaire.



 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2021 retraitée

395,34

Exécution 2021 hors CAS Pensions

400,55

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021

-0,23

Débasage de dépenses au profil atypique :

-4,97

    – GIPA

-0,03

    – Indemnisation des jours de CET

-2,72

    – Mesures de restructuration

-0,36

    – Autres dépenses de masse salariale

-1,87

Impact du schéma d'emplois

1,60

EAP schéma d'emplois 2021

-4,86

Schéma d'emplois 2022

6,46

Mesures catégorielles

25,24

Mesures générales

7,35

Rebasage de la GIPA

0,08

Variation du point de la fonction publique

5,76

Mesures bas salaires

1,52

GVT solde

0,76

GVT positif

4,46

GVT négatif

-3,70

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

4,72

Indemnisation des jours de CET

2,81

Mesures de restructurations

0,12

Autres rebasages

1,79

Autres variations des dépenses de personnel

1,18

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

1,67

Autres variations

-0,49

Total

436,20

 

Le « débasage des dépenses au profil atypique » (‑5 M€) intègre le coût de la GIPA (‑0,03 M€), l’indemnisation des jours de compte épargne temps (‑2,7 M€), le montant des différentes primes de restructuration de service (‑0,4 M€), la rémunération des apprentis (‑0,9 M€), la revalorisation indiciaire rétroactif des éducateurs principaux (‑1,3 M€), le coût de 2017 à 2020 du PPCR des professeurs techniques (‑0,3 M€) et les rétablissements de crédits (1,1 M€).


Le GVT solde s’établit à 0,76 M€

Le taux de GVT positif (ou effet de carrière) s’établit à 2,05 %, ce qui représente une progression de la masse salariale de 4,46 M€, soit 1,02 % de la masse salariale HCAS. Le GVT négatif (ou effet de noria) représente quant à lui une économie sur la dépense de personnel de ‑3,7 M€, soit 0,85 % de la masse salariale HCAS.


La consommation sur la ligne au titre des CET s’est élevée à 2,8 M€.


La ligne « Autres » de la rubrique « Rebasage des dépenses au profil atypique » (+1,79 M€) correspond à la rémunération des apprentis (+1,1 M€), aux rétablissements de crédits (‑0,6 M€), au coût de la rupture conventionnelle (+0,2 M€), à la prime exceptionnelle des adjoints administratifs (+0,4 M€), à l’avancement pour les éducateurs principaux (+0,4 M€) et les cadres éducatifs principaux (+0,1 M€) pour l’année 2021, ainsi qu’à la hausse des dépenses de congés longue durée (+0,2 M€).


Les lignes « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » (‑0,49 M€) prend notamment en compte le coût du réexamen triennal de la rémunération des agents contractuels (+0,07 M€), la vie du dispositif relatif à l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) pour les corps spécifiques de la PJJ (+0,62 M€), la prime de fin de contrat (+0,38 M€), le coût sur l’année 2022 de l’avancement des éducateurs principaux au titre des exercices 2021 (+0,17 M€), le coût sur l’année 2022 de l’avancement des cadres éducatifs principaux (+0,03 M€ en indemnitaire, la partie indiciaire étant prise en compte dans les mesures catégorielles), la valorisation des fonctions de tuteur (+0,09 M€), la revalorisation des contractuels à Mayotte (+0,22 M€) et la valorisation des congés de maladie ordinaire à demi traitement (‑1,81 M€).


 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

87 890

82 485

81 699

76 623

73 614

71 508

1037 – Personnels d'encadrement

44 957

56 374

50 034

38 001

48 549

42 607

1039 – B administratifs et techniques

33 235

40 972

36 528

27 788

34 135

30 749

1041 – C administratifs et techniques

30 914

37 994

32 043

25 807

32 034

26 882

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

38 182

46 471

40 096

31 892

39 653

33 666

 

Les coûts d’entrée et de sortie sont issus des restitutions d’india-Rému 2022.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

164 332

657 328

Indemnité horaire pour travail du dimanche et des jours fériés

3 574

A

CSE, EDU

04-2021

3

84 750

339 000

Prime d'encadrement éducatif de nuit

3 574

A

CSE, EDU

04-2021

3

48 332

193 328

Indemnité exceptionnelle d’accompagnement éducatif hors des structures de placement de la PJJ

3 574

A

CSE, EDU

04-2021

3

31 250

125 000

Mesures statutaires

17 317 611

22 928 706

Bonification d'ancienneté agents de catégorie C

1 175

C

AA, AT

01-2022

12

219 000

219 000

Revalorisation de la grille indiciaire des catégories C

1 175

C

AA, AT

01-2022

12

217 000

217 000

Convergence des ratio pro-pro des catégories B et C

1 215

B, C

SA, AA, AT

01-2022

12

33 632

33 632

Mise en oeuvre du protocole PPCR (éducateurs et ASS) - report 2021 sur 2022

3 282

A

EDU, ASS

01-2022

12

14 695

14 695

Mesure filière sociale (conférence du 18 février 2022) Ségur de la santé

7 219

A, C

EDU, CSE, PT, CADEC, AT, PSY, ASS, CTSS, INF

04-2022

9

16 833 284

22 444 379

Mesures indemnitaires

7 762 424

7 762 424

Revalorisation IFSE des DS et DFON

A

DS, DF

01-2022

12

1 080 000

1 080 000

Télétravail

A, B, C

tous corps

01-2022

12

201 602

201 602

Revalorisation IFSE des PT

A

PT

01-2022

12

234 780

234 780

Revalorisation IFSE infirmiers

57

A, B

INF

01-2022

12

59 262

59 262

IFSE infirmiers (Ségur de la Santé)

57

A, B

INF

01-2022

12

53 017

53 017

Prime maître d'apprentissage

70

A, B, C

Tous corps

01-2022

12

36 050

36 050

Convergence indemnitaire des A et B

189

A, B

ATT, SA

01-2022

12

1 200 810

1 200 810

IFSE vie du dispositif corps spécifiques - revalorisation changement de grade

214

A

EDU, CADEC, DS, PSY, PT

01-2022

12

179 100

179 100

Statut ministériel des psychologues

335

A

psy

01-2022

12

1 062 959

1 062 959

Revalorisation IFSE catégorie C

1 175

C

AA, AT

01-2022

12

491 825

491 825

Revalorisation CIA catégorie C

1 175

C

AA, AT

01-2022

12

251 341

251 341

IFSE corps commun vie du dispositif

1 215

B, C

SA, AA, AT

01-2022

12

253 676

253 676

Rémunération des formateurs

1 453

A, B

Tous corps

01-2022

12

10 000

10 000

Réexamen quadriennal IFSE corps spécifiques

3 231

A

EDU, CSE, CADEC, DS, DF, PSY, PT

01-2022

12

1 558 207

1 558 207

Revalorisation CIA corps spécifiques PJJ

5 695

A

EDU, CSE, CADEC, DS, DF, PSY, PT

01-2022

12

803 864

803 864

Astreintes

6 324

A

EDU, CADEC, DS, DF

01-2022

12

285 931

285 931

Total

25 244 367

31 348 458

 

La consommation de crédits pour les mesures catégorielles atteint 25,2 M€, à comparer à un montant prévu en loi de finances initiale de 8,4 M€. L’écart s’explique par la mise en œuvre en gestion 2022 de l’extension à la filière sociale de la mesure Ségur à la suite de la conférence du 18 février 2022, pour un montant de 16,8 M€. 

 

Le programme 182 a mis en œuvre les mesures statutaires suivantes :

- la mesure Ségur pour un montant de 16,8 M€. Cette mesure de revalorisation a été mise en œuvre sous forme d’une prime, dans l’attente des textes permettant sa transformation en complément de traitement indiciaire (CTI). Le versement sur l’exercice 2022 sous la forme d’une prime et non pas sous la forme d’un CTI, explique le montant de la dépense, inférieur aux crédits obtenus en loi de finances rectificative (impact sur les cotisations sociales) ;

- la revalorisation de la grille indiciaire des catégories C (adjoints administratifs et adjoints techniques) à hauteur de 0,2 M€ ;

- la mise en place de la bonification d’ancienneté pour les agents de catégorie C pour un montant de 0,2 M€ ;

- l’effectivité de la convergence des ratios pro-pro des catégories B et C à hauteur de 0,03 M€ ;

- le reliquat du protocole PPCR pour les éducateurs et les assistants de service social pour 0,01 M€.

 

De plus, les mesures indemnitaires ci-dessous ont été réalisées :

- la réalisation de la convergence indemnitaire des agents de catégorie A et B pour un montant de 1,2 M€ ;

- la revalorisation de l’IFSE pour les directeurs de service et les directeurs fonctionnels à hauteur de 1,1 M€ ;

- la revalorisation de l’IFSE pour les professeurs techniques pour un montant de 0,2 M€ ;

- la revalorisation de l’IFSE de la catégorie C pour 0,5 M€ ;

- le réexamen quadriennal de l’IFSE pour les coprs spécifiques à hauteur de 1,6 M€ ;

- l’IFSE des infirmiers pour 0,06 M€ et l’IFSE des infirmiers relatif au Ségur de la santé pour 0,05 M€ ;

- l’IFSE des corps spécifiques - vie du dispositif à hauteur de 0,2 M€ ;

- l’IFSE des corps communs - vie du dispositif pour un montant de 0,3 M€ ;

- la mise en place du statut des psychologues pour les titulaires pour un montant de 1,1 M€ (s’agissant des agents contractuels, la mise en œuvre a été reportée sur 2023 pour un montant de 0,9 M€) ;

- la revalorisation du CIA des corps spécifiques de la protection judiciaire de la jeunesse pour un montant de 0,8 M€ ;

- la revalorisation du CIA des catégories C à hauteur de 0,3 M€ ;

- la prise en compte des astreintes pour un montant de 0,3 M€ au lieu de 0,4 M€ prévu au PAP 2022 ;

- le versement de l’indemnité liée à la mise en place du télétravail à hauteur de 0,2 M€ ;

- la mise en place de la prime « maître d’apprentissage » pour un montant de 0,04 M€ ;

- la mise en place d’une rémunération pour les formateurs à hauteur de 0,01 M€.

 

Enfin, les extensions en année pleine de trois mesures de revalorisation d’indemnités mises en œuvre en cours de gestion 2021 ont eu un impact, en 2022, pour un montant de 0,05 M€ s’agissant de la prime d’encadrement éducatif de nuit, de 0,08 M€ pour l’indemnité horaire pour le travail du dimanche et jours fériés, et de 0,03 M€ pour l’indemnité exceptionnelle d’accompagnement éducatif hors des structures de placement de la PJJ. 

 

   Action sociale - hors titre 2

L’action sociale ministérielle et interministérielle est portée par le Secrétariat général; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires son présentés dans le rapport annuel de performance du programme 310 « Conduite et pilotage de politique de la justice ». 

 

Coûts synthétiques

   Indicateurs immobiliers

 

Nature

Repère

Libellé

Unité

Services déconcentrés

Exécution 2021

Services déconcentrés

Prévision 2022

Services déconcentrés

Exécution 2022

Surface

1

SUB du parc

300 430

302 432

289 565

2

SUN du parc

167 069

168 703

161 296

3

SUB du parc domanial

203 549

202 934

117 267

Occupation

4

Ratio SUN / Poste de travail

m² / PT

nd

nd

nd

5

Coût de l’entretien courant

15 734 008

21 588 555

20 575 580

6

Ratio entretien courant / SUB

€ / m²

52,37

71,38

71,06

Entretien lourd

7

Coût de l’entretien lourd *

(parc domanial et quasi-propriété)

AE

14 706 000

AE

11 410 500

AE

10 930 804

CP

9 158 314

CP

10 170 856

CP

6 953 462

8

Ratio entretien lourd * / SUB

(parc domanial et quasi-propriété)

€ / m²

AE

72,25

AE

56,23

AE

93,2

CP

44,99

CP

50,12

CP

59,3

 

* Non compris les crédits d’entretien lourd financés sur le CAS « Gestion du patrimoine immobilier de l’État ».

1. Surface utile brute totale (parc domanial et locatif) : données issues de l’inventaire du patrimoine PJJ ne comprenant pas en 2022 les biens immobiliers déclarés inutiles.

2. Surface utile nette ne comprenant pas en 2022 les biens déclarés inutiles.

4. Le ratio SUN / PT n’est pas renseigné car il n’est pas parlant dans le contexte de la PJJ.

5. Le coût prévisionnel de l’entretien courant comprend les travaux d’entretien d’infrastructure et de l’immobilier, l’achat de matériels consommables nécessaires à ces opérations, les contrôles réglementaires, ainsi que les dépenses de fluides et de nettoyage des locaux.

7. L’entretien lourd correspond aux travaux de réhabilitation que réalise la PJJ sur des emprises en propriété de l’État et en emphytéose au bénéfice de l’État (1 694 m² SUB).

8. L’augmentation de ce ratio traduit l’effort mis sur les remises en état et les réhabilitations de biens domaniaux nécessaires à la mission.

 

La DPJJ poursuit son effort en faveur d’une optimisation des surfaces occupées par ses services.

Cet effort consiste à aliéner les biens immobiliers qui ne lui sont plus nécessaires tout en continuant la rationalisation de ses implantations géographiques, en fonction des zones identifiées des besoins.

Il a pour objectif d’être au plus près des mineurs délinquants pour mieux agir en faveur de leur réintégration dans la société, tout en assurant leurs victimes de la pleine prise en charge judiciaire de ces mineurs par la DPJJ.

Le parc immobilier de la direction de la protection de la jeunesse (DPJJ) est un outil essentiel pour la mise en œuvre des actions éducatives auprès des mineurs pris en charge. Il est également le cadre de vie quotidien d’une partie d’entre eux et revêt un caractère structurant. Son état général a un impact significatif sur la qualité de l’action éducative et une incidence non négligeable sur les conditions de travail des agents. Compte tenu du public accueilli, du caractère contraignant des séjours et d’une faible appropriation des lieux, ce parc immobilier est exposé à de nombreuses dégradations, qui imposent d’importantes dépenses d’entretien.

La DPJJ optimise le patrimoine qu’elle utilise en aliénant les biens immobiliers qui ne lui sont plus nécessaires. Elle consacre également une part importante de sa ressource à continuer à mettre son immobilier aux normes aussi bien techniques qu’éducatives. Cette remise à niveau, nécessitée par un état général peu satisfaisant, constitue un effort dans la durée qui est encore loin d’être achevé. Par ailleurs, l’entretien lourd contribue aussi à prévenir la dégradation du parc ou à y remédier. En effet, ce patrimoine est considéré comme un outil éducatif à part entière, de bonnes conditions de travail et d’accueil facilitant le bon déroulement des missions de la PJJ.

La mission de la DPJJ nécessite des moyens immobiliers de nature très variée : immeubles de bureau pour les directions déconcentrées ; bureaux et salles utilisés pour recevoir, aider et orienter les mineurs et leurs familles dans les services de milieu ouvert (accueil, attente, entretien) ; ateliers et salles de classe pour les activités de jour et d’insertion ; locaux à sommeil, salles d’activité et de restauration pour les établissements de placement ; salles de cours pour l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse. Il est, dans le cas des services de la PJJ, peu pertinent d’appliquer indifféremment à ces locaux une seule et même norme et d’évaluer leur bonne utilisation au regard de la cible relative aux seuls immeubles de bureau.

Enfin, la DPJJ veille à ce que les objectifs de transition énergétique et de développement durable soient pleinement intégrés dans la définition du besoin et la réalisation de l’ensemble des opérations immobilières (réhabilitation, construction, location). La performance environnementale est ainsi un des axes forts de ses programmes-cadres (cahiers des charges) et les projets de construction les plus récents traduisent de façon concrète cette ambition. Le CEF de Bergerac, par exemple, livré en 2022, répond aux exigences d’un label BBC (Basse consommation et Bas Carbonne). Enfin, dans le cadre de son agenda d’accessibilité programmé (Ad’AP), la DPJJ poursuit la mise aux normes d’accessibilité de son parc immobilier.

 

VALORISATION DES ACTIFS IMMOBILIERS

 

La valeur du parc immobilier de la protection judiciaire de la jeunesse est inscrite à l’actif du bilan de l’État. Elle comprend des immobilisations en cours (travaux et constructions non encore achevées) et des immobilisations en service (terrains et bâtiments) contrôlés par le Ministère de la Justice.

Catégories d’immobilisations (en millions d’euros)

Valeur brute 2022

Amortissements ou dépréciations

Valeur nette

2022

Valeur nette

2021

Évolution 2021-2022

Travaux et constructions en cours

47

 

47

41

+14,63 %

Parc immobilier évalué à la valeur de marché (bureaux et logements)

99

 

99

95

+4,21 %

Parc immobilier évalué au coût amortissable (dont centres éducatifs)

234

‑21

213

176

+21 ,02 %

TOTAL GÉNÉRAL

380

‑21

359

312

+15,06 %

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2022

 

CP 2022

 

 

 

AE ouvertes en 2022 *
(E1)

461 965 191

 

CP ouverts en 2022 *
(P1)

406 048 955

 

 

 

AE engagées en 2022
(E2)

415 217 464

 

CP consommés en 2022
(P2)

385 313 720

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E3)

39 552 509

 

dont CP consommés en
2022 sur engagements
antérieurs à 2022

(P3 = P2 – P4)

47 200 000

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E4 = E1 – E2 – E3)

7 195 219

 

dont CP consommés
en 2022 sur
engagements 2022

(P4)

338 113 720

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 brut
(R1)

131 529 399

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
(R2)

-144 851

 

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 net

(R3 = R1 + R2)

131 384 548



CP consommés en 2022
sur engagements
antérieurs à 2022
(P3 = P2 – P4)

47 200 000



=

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R4 = R3 – P3)

84 184 548

 

 

AE engagées en 2022


(E2)

415 217 464



CP consommés en 2022
sur engagements 2022

(P4)

338 113 720



=

Engagements 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R5 = E2 – P4)

77 103 744

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

(R6 = R4 + R5)

161 288 292

 

 

Estimation des CP 2023
sur engagements non
couverts au 31/12/2022
(P5)

70 477 546


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2023
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2022
(P6 = R6 – P5)

90 810 746

 

Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2022 s’élèvent à 161 M€ qui devraient être couverts à hauteur de :

 

  • 70,5 M€ par des CP en 2023 ;

  • 90,5 M€ par des CP au-delà de 2023.

 

Les 70,5 M€ de CP 2023 correspondent aux restes à payer à hauteur de :

  • 22,2 M€ sur la brique secteur public hors immobilier ;

  • 1,5 M€ sur la brique du titre 6 ;

  • 19,5 M€ sur la brique immobilier dépenses du propriétaire ;

  • 15,4 M€ sur la brique immobilier dépenses de l’occupant ;

  • 11,9 M€ sur la brique du secteur associatif habilité.

 

Les 90,5 M€ de restes à payer qui devraient être couverts par des CP au-delà de l’exercice budgétaire 2023 se répartissent comme suit :

  • 3,9 M€ sur la brique secteur public hors immobilier ;

  • 12,6 M€ sur la brique immobilier dépenses du propriétaire ;

  • 74 M€ sur la brique immobilier dépenses de l’occupant.

 

Justification par action

ACTION

01 – Mise en oeuvre des décisions judiciaires

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Mise en oeuvre des décisions judiciaires

447 084 244
460 373 630

390 347 796
371 510 796

837 432 040
831 884 426

447 084 244
460 373 630

383 375 174
341 465 665

830 459 418
801 839 294

 

Les dépenses imputées sur cette action concernent la mise en œuvre des mesures d’investigation, de suivi en milieu ouvert, d’insertion et de placement ordonnées par les magistrats. Elles sont relatives à l’ensemble des services et établissements tant du secteur public que du secteur associatif habilité.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

447 084 244

460 373 630

447 084 244

460 373 630

Rémunérations d’activité

273 267 624

287 198 432

273 267 624

287 198 432

Cotisations et contributions sociales

168 591 082

169 853 956

168 591 082

169 853 956

Prestations sociales et allocations diverses

5 225 538

3 321 241

5 225 538

3 321 241

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

65 371 731

67 828 797

57 936 168

59 560 964

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

65 371 731

67 828 797

57 936 168

59 560 964

Titre 4 : Charges de la dette de l’État

 

-350

 

-350

Charges financières diverses

 

-350

 

-350

Titre 5 : Dépenses d’investissement

28 952 457

31 950 224

29 415 398

19 542 158

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

28 952 457

31 950 224

29 415 398

19 542 158

Titre 6 : Dépenses d’intervention

296 023 608

271 732 125

296 023 608

262 362 893

Transferts aux ménages

7 854 503

6 116 565

7 854 503

5 839 503

Transferts aux collectivités territoriales

 

314

 

314

Transferts aux autres collectivités

288 169 105

265 615 247

288 169 105

256 523 077

Total

837 432 040

831 884 426

830 459 418

801 839 294

 

TITRE 3 : DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (67,9 M€ EN AE ET 59,6 M€ EN CP)

  •  SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER : 28,9 en AE ET 28,1 M€ EN CP

Ces dépenses correspondent aux coûts directement imputables à la prise en charge des jeunes, notamment ceux placés en hébergement (alimentation, vêture, formation, loisirs, etc.) et aux coûts induits par les structures de prise en charge (frais liés aux déplacement du personnel, frais de télécommunication et d’informatique, etc…). Elles comprennent également les dépenses liées aux actions de formation autres que celles organisées par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ). En revanche, sont exclues de ces dépenses les charges de masse salariale et les frais de gestion des directions interrégionales et territoriales ainsi que ceux de l’administration centrale.

 

Prévues à hauteur de 29,5 M€ en AE et 29 M€ en CP, l’exécution de ces dépenses s’élève à 28,9 M€ en AE et 28,1 M€ en CP. Cette exécution est néanmoins en progression de +14 % en AE et +10 % en CP par rapport à 2021 suite à une reprise significative des activités éducatives en 2022, notamment les sorties (camps d’été, etc.) obérées en 2021, année encore touchée par les effets liés à la pandémie. La légère sous-consommation par rapport à la programmation s’explique en partie par le report des dépenses de fonctionnement relatif à la créance bancaire partielle liée à l’acquisition du CEF de Dreux, le reliquat est lié aux charges à payer de 2022 qui ont été demandées en report pour 2023.

 

L’exécution des dépenses de fonctionnement (T3) sur le secteur public hors immobilier est donc répartie de manière suivante :

 

  • Les dépenses directes liées à la prise en charge des jeunes s’élèvent à 12,8 M€ en AE et 12,5 M€ en CP. Elles recouvrent :

 

- l’alimentation des jeunes : 4,9 M€ en AE et 4,6 M€ en CP. Imputée en majorité dans les unités d’hébergement, cette dépense connaît grâce à la reprise quasi-totale des activités mais aussi du fait de l’inflation liée à l’alimentation, une augmentation de +17 % en AE et +10 % en CP par rapport à la programmation et l’exécution 2021 (4,2 M€) ;

 

- le financement des actions de formation et d’insertion des jeunes  : 3,3 M€ en AE et 3,4 M€ en CP : la PJJ assure la prise en charge des jeunes à travers la construction de leur parcours d’insertion scolaire et professionnelle. Cette dépense recouvre le recours à du matériel et des fournitures diverses dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation. Son niveau d’exécution dépasse légèrement l’enveloppe prévue au PLF 2022 soit +11 % en AE et +12 % en CP en lien avec une reprise plus accrue des formations pour les jeunes ;

 

- les autres dépenses directement imputables à la prise en charge des jeunes et relevant du titre 3 : 4,6 M€ en AE et 4,5 M€ en CP. Elles concernent les soins médicaux, l’habillement et les petits équipements du jeune. L’exécution de cette dépense est conforme à la programmation (4,6 M€ en AE/CP).

 

  • Les dépenses indirectes indispensables à la prise en charge des jeunes. Elles s’élèvent à 16,1 M€ en AE et 15,5 M€ en CP. L’exécution de ces dépenses concerne :

 

- les frais postaux et télécommunications : 1,3 M€ en AE et en CP. Leur exécution représente 81 % en AE/CP de la programmation ;

 

- les déplacements autres que ceux liés à la formation (déplacements professionnels, congés bonifiés et mutations) : 3,8 M€ en AE et 3,6 M€ en CP. L’exécution est quasi conforme à la programmation qui est de 3,5 M€ en AE/CP ;

 

- les dépenses d’entretien du parc informatique : 0,9 M€ en AE et 1,2 M€ en CP, légèrement inférieures à la programmation en raison notamment du report de 2022 en 2023 du renouvellement des marchés de reprographie ;

 

- les dépenses d’entretien du parc automobile dont le volume est de 2 185 véhicules à date : 3,2 M€ en AE et 3 M€ en CP. Ce poste de dépense relatif au dépenses de fonctionnement de véhicules, a été aussi impacté par les difficultés rencontrées pour l’exécution de la totalité des crédits alloués pour l’achat de véhicules, dans un contexte de difficultés d’approvisionnement de l’UGAP et de retards pris dans la fourniture et l’installation de bornes et de véhicules électriques. Aussi une partie de ces dépenses, restituables à l’action 1 est imputée sur l’action 3 ;

 

- les autres charges de fonctionnement et achats : 6,9 M€ en AE et 6,4 M€ en CP. Elles englobent les dépenses de prestation de service, des mobiliers / déménagements, achats de fournitures et petits équipements destinées à la mise en œuvre des actions éducatives. Poste de dépense en hausse de 10 % en AE et 21 % en CP par rapport à la programmation en lien avec la reprise de l’activité des services pour l’année 2022.

 

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DE L’OCCUPANT : 35 M€ en AE et 28,3 M€ EN CP

 

Ces dépenses sont liées aux locaux des établissements et services prenant en charge les mineurs confiés par décision judiciaire. Il s’agit de biens spécifiques au regard de la politique immobilière de l’État, hormis les unités éducatives de milieu ouvert (UEMO), considérées comme des immeubles de bureaux avec des particularités liées à l’accueil des mineurs sous main de justice et de leurs familles et reconnues comme des biens « particuliers ». Cette brique de budgétisation intègre les loyers privés, les charges et impôts, les dépenses relatives aux travaux d’entretien courant et de maintenance (TEC), les énergies et les fluides, le nettoyage et le gardiennage.

 

L’exécution de cette brique budgétaire est conforme à la prévision établie lors du PAP 2022 (35,9 M€ en AE et de 28,9 M€ en CP), avec une légère sous-consommation en AE (‑3 %) et sur-consommation en CP (+2 %). Cette conformité masque toutefois des disparités dans l’exécution des différentes opérations budgétaires.

 

  •  Les dépenses liées aux baux : 17,4 M€ EN AE ET 13,1 M€ EN CP

 

La consommation de cette dépense atteint 85 % en AE (‑3,1 M€) et 100 % en CP de la prévision d’exécution établie lors du PAP 2022.

 

La sous-exécution en AE s’explique essentiellement par les retards d’engagement pluriannuels de baux dont la programmation correspond à 57 % des crédits de la brique budgétaire. Ces engagements sont soumis chaque année à de forts aléas (difficultés à trouver des biens adaptés aux missions et conformes à la politique immobilière de l’État, négociations ou renégociations avec les propriétaires, multiplicité et niveau de réactivité des intervenants). Des engagements relatifs à de nouvelles prises à bail (UEMO Paris Lafayette 861 k€, STEMO Arnouville-Sarcelles 588 k€, UEMO Sud Mayotte 403 k€), ou des renouvellements de baux n’ont ainsi pu intervenir avant la fin de l’année.

S’agissant des CP, le respect de la prévision d’exécution des crédits est due principalement à des régularisations et au dynamisme de cette opération budgétaire en croissance de 6 % entre 2021 et 2022.

 

Malgré ces aléas, la consommation de cette OB progresse en valeur de 1,4 M€ (+9 %) en AE et de 0,9 M€ (+7 %) par rapport à l’exercice 2021.

 

  • Les charges et impôts : 2,2 M€ EN AE ET 2,5 M€ EN CP

 

La consommation atteint 71 % en AE (‑0,9 M€) de la prévision d’exécution établie lors du PAP 2022 et la dépasse de près de 14 % en CP (+0,3 M€).

Cette consommation reflète l’exécution de l’opération budgétaire des baux. La sous-consommation en AE renvoie aux difficultés rencontrées pour la réalisation de contrats de location et la consommation soutenue en CP est principalement le fait de régularisations antérieures (cf. § précédent).

 

  • Les travaux d’entretien courant (TEC) : 8,5 M€ AE ET 6,5 M€ CP

La consommation dépasse de 23 % en AE (+1,7 M€) et atteint 94 % en CP (‑0,4 M€) de la prévision d’exécution établie lors du PAP 2022.

S’agissant des AE, cette exécution dynamique traduit la volonté de la DPJJ de remédier rapidement aux dégradations commises sur les établissements d’hébergement, pour éviter que d’autres dégradations ne viennent s’y ajouter pour aggraver la situation. Elle traduit aussi l’effort à maintenir ce parc dans un état réglementaire satisfaisant avec l’engagement, en 2022, de nombreux contrats de rénovation et de mises aux normes réglementaires (notamment par la mise à jour des diagnostics amiante et le dépistage du radon) ainsi que de certains travaux d’installation des bornes de recharge de véhicules électriques.

La moindre exécution en CP s’explique par la pluri annualité des marchés engagés sur cette opération budgétaire qui entraîne une décorrélation de la consommation des AE et des CP. Contrairement à celui des AE, le rythme de consommation des crédits de paiement a été particulièrement ralenti en 2022 par la crise des matières premières engendrée par le contexte géopolitique.

Cependant, il est constaté une hausse de la consommation des CP par rapport à l’exercice précédent de +16 %.

 

À cette consommation, doivent s’ajouter des dépenses de titre 5 d’un montant de 1,2 M€ en AE et de 0,5 M€ en CP consécutives à des erreurs d’imputation remarquables (≥ 500 000 €) qui correspondent à des TEC. Elles peuvent être liées à l’achat de bornes pour des véhicules électriques qui ont été immobilisées.(cf : infra)

 

  • Les énergies et fluides : 0,8 M€ EN AE ET 2,1 M€ EN CP

La consommation atteint 57 % en AE (‑0,6 M€) et 77 % en CP (‑0,6 M€) de la prévision d’exécution établie lors du PAP 2022

La sous-consommation en AE s’explique par l’absence de réengagements pluriannuels après la fin du marché de fourniture d’électricité (faillite de Hydroption) et la reprise des fournitures par EDF de façon transitoire. Dans ce contexte, la hausse du coût de l’énergie en 2022 n’a pas eu d’impact direct. 

S’agissant des CP, la sous consommation s’explique par le fait qu’une partie des factures d’électricité, dans ce contexte particulier, n’a pas été transmise aux services avant la fin de gestion.

 

  • Les dépenses de nettoyage et de gardiennage : 6,1 M€ EN AE ET 4,1 M€ EN CP

 

La consommation dépasse de 45 % en AE (+1,9 M€) la prévision d’exécution établie lors du PAP 2022 et atteint 97 % en CP (‑0,1 M€)

 

Cette exécution dynamique en AE s’explique par un choix de rehaussement pérenne de la qualité des prestations pour garantir des conditions satisfaisantes de prises en charges des mineurs dans les établissements où ils sont placés.

S’agissant des CP, le léger fléchissement s’explique par le délaissement progressif des prestations liées au COVID au 2e semestre.

 

  • IMMOBILIER - DÉPENSES du propriétaire : 4 M€ EN AE ET 3,2 M€ EN CP

Ces dépenses correspondent aux études, diagnostics préalables et frais annexes aux opérations d’investissement conduites par les départements immobiliers des directions interrégionales du secrétariat général à destination des structures d’accueil et de placement de leur ressort ; mais également à des interventions de dépollution, désamiantage, déplombage ou de traitement antiparasitaire nécessaires dans le cadre de certaines de ces opérations.

Ces dépenses intègrent celles liées aux opérations d’entretien lourd réalisées sur les BOP des DIR PJJ (2,3 M€ en AE et 1,4 M€ en CP), en progression en AE et CP respectivement de 18 % et 7 % par rapport à l’exercice 2021.

Les opérations les plus significatives imputées en titre 3 concernent l’UEAJ de Troyes et les UEHC de Limoges, Mont-de-Marsan et Rosny-sous-Bois.

Autrement, il s’agit pour l’essentiel d’erreurs d’imputation sur le titre 3 ; la distinction titre 3 - titre 5 n’étant pas toujours aisée s’agissant de petites opérations qui peuvent parfois s’apparenter à des travaux d’entretien courant. Ces erreurs ont cependant diminué et le travail de clarification doit être poursuivi.

TITRE 4 : Charges de la dette de l’État : (‑0,0004 M€ en AE/CP)

  •  SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER : ‑0,0004 M€ en AE/ CP

Cette dépense imputée initialement par erreur sur ce titre, a été corrigée.

 

TITRE 5 : DÉPENSES D’INVESTISSEMENT  : (32 M€ EN AE et 19,5 en CP)

  • SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER : 3,5 M€ en AE ET 2,4 M€ EN CP

Les dépenses sur cette brique budgétaire concernent l’acquisition de véhicules de la fonction éducative. Le parc cible de la DPJJ est actuellement de 2 188 véhicules dont 1 939 sont dédiés à la fonction éducative et répartis comme suit : 1 144 pour le milieu ouvert, 482 pour le placement et 314 pour l’insertion. En 2022 sur l’ensemble du parc, 86 véhicules ont pu être renouvelés et 24 sont en encore en cours de livraison par l’UGAP compte tenu des difficultés d’approvisionnement rencontrées.

Par rapport au PLF, il est noté une sous-exécution des crédits alloués pour l’achat des véhicules dans un contexte de difficultés d’approvisionnement de l’UGAP et de retards pris dans la fourniture et l’installation de bornes et de véhicules électriques (250 véhicules étaient à renouveler en 2022).

 

Le parc automobile de la PJJ représente près de la moitié du parc automobile du ministère de la justice. Cela s’explique par la nature des missions confiées à la PJJ qui nécessitent des déplacements fréquents (visites à domicile, transport de jeunes, audiences...) mais également par la dispersion des services implantés sur l’ensemble du territoire national. Les véhicules représentent pour l’essentiel des outils « cœur de métier » nécessaires au transport des jeunes.

 

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DU propriétaire : 27,3 M€ en AE et 16,6 M€ EN CP

Ces crédits financent les opérations immobilières des bâtiments éducatifs afin de garantir les conditions d’accueil des mineurs, les conditions de travail des professionnels ainsi que le respect des normes, tant techniques qu’éducatives.

 

Les montants d’exécution constatés en AE en 2022, en hausse de manière particulièrement sensible (+55 %) par rapport à l’exercice précédent, avec le financement d’AEANE, confirment la dynamique engagée en vue de l’amélioration du patrimoine de la PJJ avec l’entrée en phase travaux d’opérations d’ampleur.

Il convient ainsi de citer la construction du CEF de Rochefort (engagements de 4,89 M€), la restructuration de l’UEHC de Rosny-sous-Bois (4,09 M€) et la démolition et la reconstruction de l’UEHC de Toulouse (3,43 M€).

 

S’agissant des CP, la sous-consommation de ‑10 % (4,13 M€) par rapport à la prévision d’exécution s’explique par l’allongement des délais de réalisation des opérations. D’une part, l’augmentation des coûts de la construction induit des phases de négociation plus longues dans le cadre des appels d’offre ; d’autre part, les pénuries et l’augmentation des coûts de matériaux et de l’énergie, provoquent des ruptures d’approvisionnement mais aussi des défaillances d’entreprises induisant des retards dans le démarrage ou l’avancement des chantiers. Malgré tout, dans la continuité de 2021, plusieurs opérations d’ampleur ont été livrées en 2022 telles que la construction du CEF de Bergerac (CFE de 4,4 M€), les travaux de rénovation des voiries et réseaux du site de Savigny-sur-Orge (phase 1 - 3,38 M€), la réhabilitation des UEMO et UEHD de Béthune (2,30 M€), l’acquisition en vue de la relocalisation de l’UEMO de Périgueux (1,78 M€), la restructuration et extension de l’UEAJ de Perpignan (1,35 M€) et l’extension et restructuration de l’UEHC de Dijon (1,11 M€) ou encore l’acquisition des locaux du CEF de Dreux (0,87 M€), suite à la liquidation judiciaire de l’ancienne association gestionnaire. À cet effet, un nouvel appel à projet (AAP) a été publié et remporté par l’association ALEFPA (commission du 5 octobre 2022) pour rouvrir cet établissement. Les locaux de l’ancien CEF seront mis à disposition de l’association via une Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT). L’association a engagé des travaux pour une réouverture au deuxième semestre 2023.

 

A noter également que parallèlement à ce projet de réouverture, la DPJJ est susceptible d’avoir à couvrir une créance de 1,73 M€ au titre d’un cautionnement consenti par la Ville de Dreux à la banque qui avait accordé un prêt à l’association pour la construction du CEF avec l’accord de la DPJJ. La banque, suite à la liquidation s’est donc retournée vers la mairie pour le paiement des restes à payer des annuités d’emprunt, Une demande de report à cette hauteur a été faite en ce sens.

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DE L’OCCUPANT : 1,2 M€ en AE et 0,5 M€ EN CP 

Ces dépenses sur le titre 5 correspondent à des erreurs d’imputation remarquables (≥ 500 000 €). Elles concernent des travaux d’entretien courant relevant de la brique de l’occupant-Titre 3. Il s’agit majoritairement de l’achat de bornes pour véhicules électriques pour lesquels certains DAEBC ont demandé une immobilisation. (cf : supra)

 

TITRE 6 : DÉPENSES D’INTERVENTION : (271,7 M€ EN AE ET 262,4 M€ EN CP)

  •  SECTEUR ASSOCIATIF HABILITÉ : 257,1 M€ EN AE ET 248,1 M€ EN CP

L’exécution des dépenses du SAH s’élève, en 2022, à 257,1 M€ en AE et 248,1 M€ en CP. Ces dépenses correspondent aux prestations réalisées par les établissements et services du secteur habilité justice à la demande des juges des enfants, des juges d’instruction et des magistrats du parquet. Les établissements et services sont financés par les produits de la tarification, qui couvrent toutes les dépenses correspondant aux mesures mises en place : personnel, fonctionnement, frais de siège, investissement, provisions et charges financières.

 

Le code de l’action sociale et des familles prévoit différents modes de tarification :

- prix de journée ;

- tarif forfaitaire par type de mesure ;

- dotation globale de financement (DGF), à ce jour mise en œuvre pour les seuls centres éducatifs fermés (CEF).

Trois quarts des charges de ces établissements et services sont des dépenses de personnel dont l’évolution est encadrée par des conventions collectives agréées par l’État et opposables au tarificateur.

 

Enfin, l’article L.313-11 du CASF prévoit également la possibilité de conclure des Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (CPOM) permettant de réaliser plusieurs objectifs partagés par l’autorité de tarification et le gestionnaire, sur le ressort de plusieurs établissements gérés par le gestionnaire qui bénéficieront d’un financement globalisé. Ce budget pluriannuel peut faire l’objet d’une dotation globalisée. A l’heure actuelle, deux associations, essentiellement localisées sur le territoire de la Direction interrégionale grand-est, recouvrant chacune plusieurs établissements et services, ont conclus un CPOM.

 

Outre les dépenses classiques de fonctionnement de l’activité, et au-delà des subventions d’investissements attribuées dans le cadre de programme de constructions de 15 CEF, la DPJJ a souhaité initier et mener en 2022 une politique active en matière de soutien aux investissements des établissements de placement afin de les rénover ou les réhabiliter.

 

Ces investissements s’inscrivent sous la forme de plans pluriannuels d’investissement (PPI) d’une durée pouvant aller jusqu’à 5 ans et soumis à l’autorité de tarification. L’intérêt de ces PPI est de permettre de piloter sur le long terme et d’anticiper l’impact des investissements programmés sur les autres charges, notamment les dépenses de fonctionnement.

 

Afin de rendre compte de façon objective de la dépense relative au SAH, les tableaux ci-dessous présentent pour chaque type d’activité la charge rattachée à l’exercice (voir colonne « coût ») ainsi que l’activité correspondante. Cette approche permet de mieux appréhender la charge opérationnelle des établissements et services pour chaque année considérée. Elle neutralise en effet l’impact des reports de charges N‑1 qui sont compris dans la consommation de crédits de l’année N considérée et, réciproquement, intègre la prévision des reports de charges sur l’année N+1. Cette estimation est établie au regard des ordonnances de placement reçues par les directions interrégionales, ainsi que des factures de l’année N qui n’ont pas encore été mises en paiement.

 

 

Estimation des charges rattachées à l’exercice 2021

Unité

Volume 2021

Prix 2021 (€)

Coût 2021 en CP (€) 

Hébergement non spécialisé exclusif PJJ

Journée

68 070

323 €

22 000 888 €

Hébergement non spécialisé conjoint

Journée

77 445

189 €

14 630 707 €

Hébergement Jeunes Majeurs

Journée

5 156

145 €

745 459 €

Centres Éducatifs Fermés

Journée

102 989

643 €

66 184 098 €

Centres Éducatifs Renforcés

Journée

68 265

648 €

44 241 017 €

Réparations pénales

Mesure

6 969

1 169 €

8 144 502 €

Mesures d’activité de Jour

Mesure

5 094

213 €

1 084 890 €

AEMO Jeunes Majeurs

Journée

 

 

5 320 €

Mesures judiciaires d’investigation éducative

Mesure-jeune

25 966

2 793 €

72 510 973 €

Sous-total action 1

 

 

 

229 547 855 €

Programme nouveaux CEF

 

 

 

2 070 000 €

Total action 1

 

 

 

231 617 855 €

 

 

 

 

Estimation des charges rattachées à l’exercice 2022

Unité

Volume 2022

Prix 2022 (€)

Coût 2022 en CP (€) 

Hébergement non spécialisé exclusif PJJ

Journée

69 219

348 €

24 085 487 €

Hébergement non spécialisé conjoint

Journée

68 613

199 €

13 651 429 €

Hébergement Jeunes Majeurs

Journée

5 241

131 €

685 861 €

Centres Éducatifs Fermés

Journée

101 360

716 €

72 564 220 €

Centres Éducatifs Renforcés

Journée

64 124

693 €

44 469 944 €

Réparations pénales

Mesure

6 217

1 419 €

8 819 701 €

Médiations

Mesure

NR

 

78 783 €

AEMO Jeunes Majeurs

Journée

184

11 €

2 031 €

Accueil de jour

Journée

5 685

268 €

1 522 831 €

Mesures judiciaires d’investigation éducative

Mesure-jeune

27 931

2 769 €

77 350 409 €

Sous-total action 1

 

 

 

243 230 696 €

Programme nouveaux CEF

 

 

 

4 157 316 €

Total action 1

 

 

 

247 388 012 €

 

 

Analyse des résultats

 

D’un point de vue global, la consommation de la brique SAH est en hausse de 7 % par rapport à l’année 2021. Cette hausse résulte d’un ensemble d’éléments, dont certains contribuent à la hausse de la dépense, tandis que d’autres la limitent, voire la diminuent.

 

En premier lieu, quatre facteurs contribuent à la hausse de la dépense par rapport à 2021.

 

Il s’agit tout d’abord du fonctionnement en année pleine des établissements et services ouverts courant 2021, et dont une partie est financée via les crédits justice de proximité. Sont ainsi concernés :

  • 4 services de réparation pénale (SRP) dans les départements 17, 28, 31 et 37 ;

  • 7 services d’investigation éducative (SIE) dans les départements 16/17, 24/33, 25, 46, 70, 81 et 90 ;

  • 1 dispositif de prise en charge spécifique de mineurs non accompagnés (MNA) dans le département 33 ;

  • 1 structure expérimentale dédiée à la prise en charge de mineurs victimes de traite des êtres humains (TEH) dans le département 65.

 

L’ouverture de nouvelles structures en 2022 a également contribué à augmenter la dépense globale des établissements et services relevant de la brique SAH. Il s’agit notamment de :

  • 2 centres éducatifs fermés (CEF) dans les départements 44 et 51, ouverts dans le cadre du programme de construction des nouveaux CEF ;

  • 1 SIE dans le département 61 ;

  • 1 dispositif de prise en charge spécifique de mineurs non accompagnés (MNA) dans le département 59, qui constitue le 3e dispositif MNA à l’échelle du territoire national.

 

En outre, conformément à l’annonce faite par le Premier ministre dans le cadre de la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social le 18 février 2022, une mesure salariale (versement complémentaire de 183 € net par mois et par salarié de la filière socio-éducative, à compter du 1er avril 2022) est venue accroître le volume de dépense 2022 de près de 10 M€ par rapport à 2021.

 

Enfin, face aux besoins importants en matière d’immobilier (achat de terrain dans le cadre du programme CEF ou d’une réimplantation, travaux de construction ou de rénovation), une mesure de soutien à l’investissement a été décidée sous la forme de subventions. Ce soutien vise à réduire l’impact, sur les exercices à venir, d’un contexte marqué par une augmentation significative des taux d’emprunts et par une inflation importante de l’Indice du Coût de la Construction et des prix des travaux d’entretien et de rénovation des bâtiments. Plusieurs projets du programme de construction de CEF ont ainsi bénéficié du versement de nouvelles subventions d’investissement, pour un total de 4,2 M€.

 

En deuxième lieu, deux facteurs limitent l’augmentation de la consommation 2022 par rapport à 2021.

 

Un décalage dans le lancement de projets structurants, initialement programmés en 2022, a tout d’abord conduit au report d’une partie des dépenses prévisionnelles de 2022 vers 2023 :

 

  • Création d’un centre éducatif renforcé (CER) dans le département du Cantal (15) ;

  • Création d’un SIE dans le département de Mayotte (976) ;

  • Réouverture du CEF de Dreux (28) ;

  • Création de trois instituts socio-éducatifs médicalisés pour adolescents (ISEMA), projets particulièrement complexes en raison de leur financement tripartite (autorisation conjointe du Département et de la PJJ accompagnée d’un conventionnement avec l’ARS).

 

De plus, concernant les crédits spécifiques à la justice de proximité, si les projets de création de services, prévus depuis trois ans et retardés par la crise sanitaire, ont été intégralement réalisés, les projets partenariaux se sont développés sans pour autant tous aboutir. Ces projets, liés en majeure partie à la mise en œuvre du code de la justice pénale des mineurs (CJPM) et aux nouveaux types de prise en charge ouverts au SAH, nécessitent un temps important de maturation. Des expérimentations en matière de médiations ont cependant été initiées, et d’autres sont à venir en matière de stages en alternative aux poursuites.

 

En troisième lieu, des facteurs contribuent à la baisse de la consommation 2022 par rapport à celle de 2021. Il s’agit de baisses d’activité conjoncturelles, constatées à un niveau local ou national.

 

À l’échelle locale, la suspension temporaire d’activité ou l’abaissement de l’activité cible d’un établissement peuvent être décidés en raison de difficultés ou d’aléas divers, et parfois cumulables : difficultés de recrutements au sein d’un secteur médico-social en crise ; travaux immobiliers suspendant l’usage des bâtiments ; etc. A titre d’exemple, la suspension temporaire d’activité de deux CER du Grand-Nord et le lancement d’importants travaux immobiliers pour des CER vieillissants du Centre-Est conduisent, en 2022, à une baisse temporaire d’activité des CER de près de 6 %.

 

À l’échelle nationale, une baisse d’activité est constatée, d’une part pour les établissements et services relevant de l’hébergement non spécialisé à tarification conjointe, d’autre part pour les services de réparation pénale.

 

La première fait suite au constat, depuis plusieurs années, d’une certaine sous-activité des structures d’hébergement non spécialisées autorisées conjointement par l’État et les Départements, dont l’activité est par nature soumise à une forme de volatilité des décisions judiciaires. Cette sous-activité, accentuée en 2022, s’explique en partie par la difficulté accrue à mobiliser des places d’accueil dans ces structures d’hébergement, notamment en raison de l’augmentation significative des placements au civil, et particulièrement pour des mineurs non accompagnés admis par les services de l’Aide sociale à l’enfance.

 

Concernant la réparation, l’augmentation d’activité prévue dans le cadre de la politique ministérielle relative à la justice de proximité est moindre que celle prévue initialement. Un élément d’explication pourrait être la focalisation des forces de l’ordre sur les questions relatives aux violences intra-familiales depuis la fin des confinements, priorité réduisant leur capacité de traitement des actes de petite délinquance, qui font normalement l’objet des mesures alternatives aux poursuites. La possibilité offerte aux juges des enfants par le CJPM d’ordonner une réparation pénale dans le cadre du module Réparation d’une mesure éducative judiciaire (MEJ) ou d’une MEJP (provisoire) devrait soutenir l’augmentation de l’activité dans le futur.

 

En conclusion, l’année 2022 a permis le retour à une activité normalisée, après deux années successives perturbées par la crise sanitaire. Ses résultats confortent la trajectoire en hausse du secteur associatif habilité en volume financier.

Cette hausse, soutenue par la création de services dans les territoires qui en étaient dépourvus (SRP et SIE notamment), ainsi que par le développement de dispositifs dédiés à des publics aux besoins spécifiques (mineurs non accompagnés, adolescents nécessitant un suivi socio-éducatif médicalisé, jeunes victimes de traite des êtres humains) est cependant nuancée par la diminution conjoncturelle d’activité de certaines prises en charge. Les moyens dégagés par cette diminution permettront de soutenir le développement des autres dispositifs, ainsi que l’effort de diversification des types de prise en charge à destination du public de la PJJ.

 

• SECTEUR PUBLIC - INTERVENTION T6 : 14,6 M€ EN AE ET 14,3 M€ EN CP

 

Les dépenses d’intervention du programme comprennent :

 

- les subventions versées aux associations (« transfert aux autres collectivités ») y compris les actions de justice de proximité : 8,9 M€ en AE et 8,8 M€ en CP. La présentation des dépenses d’intervention T6 sur l’action 1 ne prend pas en compte l’exécution des subventions à hauteur de 0,8 M€ en AE et de 0,9 M€ en CP imputées sur les dépenses de fonctionnement titre 3 de l’action 1. L’exécution des crédits sur cette opération budgétaire ne sature pas l’enveloppe prévue au PLF (17,4 M€ en AE et CP dont 13,8 M€ de crédits liés aux projets justice de proximité). Malgré l’engagement des services dans le déploiement du dispositif justice de proximité, le contexte de transition induit par l’entrée en vigueur récente du code de justice pénale des mineurs a retardé une partie de l’implantation de ces nouveaux partenariats en 2022. Cependant, les efforts déployés pour relancer les projets de manifestations nationales ont permis de retrouver un niveau de consommation de ces crédits comparables à l’avant crise, en hausse de 77 % en AE et 117 % en CP par rapport à 2021;

 

- les gratifications versées aux mineurs placés dans les établissements du secteur public en application de l’arrêté du 27 décembre 2010 (« transferts aux ménages ») représentent 0,5 M€ en AE et CP;

 

- les dépenses dédiées au placement familial comprennent les indemnités versées aux familles par jeune accueilli pour un montant de 3,3 M€ en AE et 3,1 M€ en CP. L’exécution de ces dépenses ne prend pas en compte l’exécution des crédits liés aux indemnités des familles d’accueil à hauteur de 0,3 M€ en AE et en CP imputées à tort sur les dépenses de fonctionnement titre 3 de l’action 1. Il s’agit d’une dépense étroitement liée au vivier de familles d’accueil disponible pour la PJJ. L’exécution est en retrait par rapport au PLF, du fait des difficultés structurelles à recruter des familles d’accueil. La récente revalorisation des indemnités des familles d’accueil à 45 € devrait permettre d’améliorer l’attractivité de ce type de placement et augmenter le nombre de familles recrues ;

 

- la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle (« transfert aux ménages ») : 2 M€ en AE/CP dont 1,9 M€ sur le T6 et le reliquat sur le titre 3.

Pour la mise en paiement de la rémunération et de la protection sociale des stagiaires, la PJJ a recours aux services de l’Agence de services et de paiement (ASP). La convention signée le 23 avril 2015 entre la DPJJ et l’ASP a été actualisée par avenants. Les crédits non consommés au 31 décembre de l’année N‑1 constituent une avance de trésorerie pour faire la jonction avec le mois de janvier de l’année N, évitant ainsi toute interruption de rémunération pour les jeunes. Au 1er janvier 2022, le solde de trésorerie s’élevait à 398 846 € (en baisse de 13 % par rapport en 2021) et venait s’ajouter aux crédits encaissés par l’ASP en 2022 à hauteur de 2 M€.

 

ACTION

03 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Soutien

91 441 590
106 973 636

24 357 249
31 844 530

115 798 839
138 818 166

91 441 590
106 973 636

22 917 797
31 680 183

114 359 387
138 653 819

 

Les dépenses imputées sur l’action 3 - Soutien concernent la fonction support de pilotage, de gestion, d’animation et de coordination avec les partenaires. Outre l’administration centrale de la PJJ, cette fonction comprend 2 échelons territoriaux constitués par les 9 directions interrégionales et les 55 directions territoriales.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

91 441 590

106 973 636

91 441 590

106 973 636

Rémunérations d’activité

55 891 091

66 076 052

55 891 091

66 076 052

Cotisations et contributions sociales

34 481 726

36 531 678

34 481 726

36 531 678

Prestations sociales et allocations diverses

1 068 773

4 365 906

1 068 773

4 365 906

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

23 391 215

31 256 038

21 396 763

29 379 924

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

23 391 215

31 256 038

21 396 763

29 379 924

Titre 5 : Dépenses d’investissement

966 034

654 863

1 521 034

2 170 493

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

966 034

572 798

1 521 034

2 133 279

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

82 065

 

37 214

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

-66 371

 

129 766

Transferts aux ménages

 

8 629

 

13 766

Transferts aux autres collectivités

 

-75 000

 

116 000

Total

115 798 839

138 818 166

114 359 387

138 653 819

 

TITRE 3 : DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (31,2 M€ en AE et 29,4 M€ EN AE)

  • SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER :  21,7 M€ EN AE ET 20,1 M€ EN CP

Les charges imputées sur le titre 3 secteur public hors immobilier sont relatives aux dépenses de fonctionnement des directions interrégionales, des directions territoriales et de l’administration centrale. Les principales dépenses de fonctionnement du secteur public hors immobilier sur cette action couvrent :

 

- les frais de déplacements autres que ceux liés à la formation : 3,4 M€ en AE et 2,8 M€ en CP. Ce poste de dépense connaît une surconsommation par rapport au PLF à cause d’une reprise plus importante des activités qu’en 2021 ;

 

- les frais postaux et télécommunications : 2,3 M€ en AE et 2,2 M€ en CP. L’exécution sur cette action a été augmentée des erreurs d’imputation liées à la consommation des crédits qui auraient dû être imputés sur ce poste de dépenses au niveau de l’action 1 qui affiche une sous-consommation. Ce qui explique en partie le dépassement par rapport au PLF ;

 

- les charges de fonctionnement et achats divers : 5,3 M€ en AE et 5,2 M€ en CP. Les charges de fonctionnement et achats divers englobent majoritairement les dépenses de prestation de service, de mobiliers et déménagements, mais également d’achats de fournitures nécessaire au fonctionnement du service. La hausse par rapport au PLF s’explique par le contexte inflationniste ;

 

- les dépenses de contentieux : 2,4 M€ en AE/CP. L’exécution des crédits relatifs aux dépenses de contentieux est en hausse de +0,8 M€ en AE/CP par rapport à la programmation (1,6 M€) à cause du caractère variable du besoin lié au frais de contentieux et aux règlements à l’amiable chaque année ;

 

- les frais liés à l’entretien du parc informatique : 5,1 M€ en AE et 4,4 M€ en CP. La surconsommation sur ce poste de dépense s’explique en partie par la délégation de gestion conclu par le programme à hauteur de 1,6 M€ en AE/CP au profit du SNUM afin de contribuer à certains projets propres à la direction ;

 

- les frais liés à l’entretien du parc automobile des fonctions soutien : 3,2 M€ en AE et 2,9 M€ en CP. La présentation de cette exécution prend en compte certaines dépenses imputables à l’action 1

 

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DE L’OCCUPANT : 9,1 M€ en AE et 8,9 M€ EN CP

Ces dépenses sont liées aux locaux des directions interrégionales (DIR) et des directions territoriales (DT). Elles comprennent les loyers, mais aussi les dépenses de travaux d’entretien courant (TEC), les fluides, le nettoyage et le gardiennage. Elles intègrent également certaines dépenses mutualisées en soutien et qui relèvent de marchés régionaux comme, par exemple, des contrôles techniques obligatoires pour l’ensemble des établissements et services du ressort d’une direction interrégionale.

La consommation de cette brique de budgétisation atteint 80 % en AE (‑2,3 M€) et 90 % en CP (‑1 M€) de la prévision.

Elle reflète majoritairement la sous-exécution sur les opérations budgétaires « loyer » ainsi que « nettoyage et gardiennage » (cf. infra).

 

• Les loyers : 2,9 M€ en AE et 2,7 M€ en CP :

 

La consommation atteint 53 % en AE (‑2,6 M€) et 93 % en CP (‑0,2 M€) la prévision.

La sous-exécution en AE s’explique notamment par de nouvelles prises à bail qui n’ont pas pu intervenir avant la fin de l’année, dont le relogement de la DIRPJJ Grand Ouest budgété à près de 2 M € [1,985 M€] non finalisée en 2022.

S’agissant des CP, la consommation est légèrement en retrait de la prévision (‑7 %).

 

• Les charges et impôts : 1,4 M€ en AE et 0,8 M€ en CP :

 

La consommation dépasse de 8 % en AE (+0,1 M€) et atteint 93 % en CP (‑0,2 M€) la prévision.

 

• Les travaux d’entretien courant (TEC) : 3 M€ en AE et 2 M€ en CP :

 

L’exécution dépasse de 40 % en AE (+0,8 M€) et atteint 86 % en CP (‑0,3 M€) la prévision.

La consommation dynamique en AE traduit la volonté de la DPJJ d’accorder aux agents des conditions satisfaisantes de travail notamment à l’occasion des aménagements réalisés suite à des changements d’implantation. Elle correspond aussi au renouvellement par les DIR des contrats d’entretien et de maintenance ainsi que l’installation de bornes pour les véhicules électriques.

 

• Les énergies et fluides : 0,7 M€ en AE et 1,9 M€ en CP :

 

La consommation atteint 87 % en AE (‑0,1 M€) et 82 % en CP (‑0,4 M€) la prévision.

 

• Les dépenses de nettoyage et de gardiennage : 1,5 M€ en AE et 1,6 M€ en CP :

 

La consommation atteint 75 % en AE (‑0,5 M€) et est conforme en CP à la prévision. La sous-exécution en AE s’explique par la non-reconduction des prestations complémentaires liées au COVID au cours du 2e semestre 2022.

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DU PROPRIÉTAIRE : 0,4 M€ en AE et 0,4 M€ EN CP

Elles correspondent à des dépenses d’assistance à maîtrise d’ouvrage et sur les BOP des DIR PJJ, à des opérations d’entretien lourd imputées par erreur sur le titre 3.

 

TITRE 5 : DÉPENSES D’INVESTISSEMENT (0,7 M€ EN AE et 2,2 en CP)

  • SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER : 1,4 M€ en AE ET 1,3 M€ EN CP

Les dépenses sur cette brique budgétaire concernent l’acquisition de véhicules des fonctions supports des 9 directions interrégionales et 55 directions territoriales.

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DU PROPRIÉTAIRE : ‑1 M€ en AE et 0,8 M€ EN CP

Ces montants intègrent principalement l’extension et le réaménagement de la DIRPJJ Sud de Toulouse-Labège et le relogement temporaire de la DIRPJJ de Paris.

La consommation en AE de 1,6 M€ sur l’action 3 est obérée artificiellement en 2022 par un retrait de ‑2,6 M€ afin de corriger l’imputation d’un engagement relatif à l’opération de l’UEMO-UEHD de saint-Laurent du Maroni de l’action 3 vers l’action 1.

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DE L’OCCUPANT : 0,3 M€ € en AE et 0,1 M€ en CP

Comme pour l’action 1, des dépenses mineures en TEC de 0,3 M€ en AE et de 0,1 M€ en CP sont le fait d’erreurs d’imputation sur le titre 5 de travaux d’entretien courant relevant de la brique de l’occupant titre 3. Elles correspondent à l’achat de bornes pour des véhicules électriques pour lesquelles certains DAEBC ont demandé une immobilisation.

TITRE 6 : DÉPENSES D’INTERVENTION (‑0,1 M€ EN AE ET 0,1 M€ EN CP)

 

Ces dépenses relatives au financement d’actions spécifiques en lien avec les missions de la PJJ auraient dû être imputées sur l’action 1 « mise en œuvre des décisions judiciaires ».

 

 

 

ACTION

04 – Formation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Formation

29 051 016
23 127 574

10 015 937
11 862 138

39 066 953
34 989 712

29 051 016
23 127 574

10 957 233
12 167 872

40 008 249
35 295 446

 

Cette action regroupe les dépenses liées à la formation assurée par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) implantée à Roubaix, et les pôles territoriaux de formation (PTF) à vocation interrégionale, ainsi que les dépenses de la formation prises en charge par les directions interrégionales et par l’administration centrale.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

29 051 016

23 127 574

29 051 016

23 127 574

Rémunérations d’activité

17 756 614

13 600 072

17 756 614

13 600 072

Cotisations et contributions sociales

10 954 853

9 336 980

10 954 853

9 336 980

Prestations sociales et allocations diverses

339 549

190 521

339 549

190 521

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

9 859 895

11 653 318

10 801 191

11 866 744

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

9 859 895

11 653 318

10 801 191

11 866 744

Titre 5 : Dépenses d’investissement

141 042

208 805

141 042

301 128

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

141 042

208 805

141 042

301 128

Titre 6 : Dépenses d’intervention

15 000

 

15 000

 

Transferts aux autres collectivités

15 000

 

15 000

 

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

15

 

 

Dotations en fonds propres

 

15

 

 

Total

39 066 953

34 989 712

40 008 249

35 295 446

 

TITRE 3 : DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT  : (11,7 M€ en AE et 11,9 M€ EN AE)

  • SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER :  9 M€ EN AE ET 8,7 M€ EN CP

La présentation de l’exécution sur cette brique connaît une légère hausse par rapport au PLF. Cette dépense concerne le financement des dépenses relatives à la formation initiale et continue. Il s’agit principalement des dépenses :

 

- de l’ENPJJ et des PTF : 5,9 M€ en AE et 6 M€ en CP. Ce poste de dépense connaît une hausse de 22 % en AE et 26 % en CP suite à une augmentation des frais de déplacement due à une reprise des formations en présentiel ;

 

- des frais de déplacement de la formation continue pris en charge par les directions interrégionales et les PTF : 3,1 M€ en AE et 2,6 M€ en CP. L’exécution sur ce poste de dépense est quasi conforme au PLF (2,9 M€ en AE/CP) ;

 

- Il convient d’ajouter à ces dépenses 0,1 M€ pour la réalisation des bilans individuels de compétences et la participation des professionnels de la PJJ au diplôme universitaire « adolescents difficiles ».

  •  IMMOBILIER - DÉPENSES DE L’OCCUPANT :2,7 M€ en AE et 3,1 M€ EN CP

La consommation de cette brique de budgétisation dépasse de 29 % en AE (+0,6 M€) la prévision du PAP 2022 et est conforme en CP.

Ces dépenses sont liées aux locaux de l’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et à ceux des pôles territoriaux de formation (PTF).

 

Elles comprennent les loyers, les charges et impôts (300 k€ en AE et 1,1 M€ en CP) , mais aussi les dépenses relatives aux travaux d’entretien courant, TEC (0,4 M€ en AE et CP), au nettoyage et gardiennage (1,5 M€ en AE et 1,1 M€ en CP). Enfin, la consommation sur les énergies et les fluides (0,6 M€ en AE et 0,3 en CP) sur-exécute en AE en raison de réengagements de marchés d’électricité et de chauffage à hauteur de 0,5 M€ qui ont été conclus par l’ENPJJ.

 

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DU PROPRIÉTAIRE : 0,04 M€ EN AE et 0, 05 M€ en CP

Ces dépenses correspondent à des erreurs d’imputation sur le titre 3 pour des travaux d’aménagement et de maintenance de l’ENPJJ et des PTF relevant de la brique du propriétaire-Titre 5.

 

TITRE 5 : DÉPENSES D’INVESTISSEMENT : (0,2 M€ EN AE et 0,3 en CP)

  • SECTEUR PUBLIC HORS IMMOBILIER : 0,1 M€ en AE et EN CP

Cette exécution concerne les dépenses d’achat de véhicules automobiles à destination de l’ENPJJ et PTF.

  • IMMOBILIER - DÉPENSES DU PROPRIÉTAIRE : 0,1 M€ en AE et 0,2 M€ EN CP

S’agissant des AE et des CP, ces dépenses concernent des travaux d’entretien et de maintenance du site de l’ENPJJ ainsi que des travaux d’aménagement du pôle territorial de formation (PTF) de Toulouse

TITRE 7 : Dépenses d’opérations financières : 15 € en AE 

C’est une erreur d’imputation. La DPJJ n’exécute pas de dépenses de titre 7.

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2021

Prévision LFI 2022

Réalisation 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

1 505 456

1 505 456

 

 

1 881 819

1 881 819

Transferts

1 505 456

1 505 456

 

 

1 881 819

1 881 819

Total

1 505 456

1 505 456

 

 

1 881 819

1 881 819

Total des transferts

1 505 456

1 505 456

 

 

1 881 819

1 881 819

 

L’Agence de Services de Paiement assure pour le compte de la PJJ la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle. Le public concerné a trait aux jeunes placés sous main de justice, et à ceux connus de la justice et confiés à la PJJ. Le montant de la rémunération varie selon l’âge du stagiaire et de la durée du stage.

 

La hausse constatée de +26 % en AE et CP en 2022 en comparaison avec l’exercice 2021 s’explique par l’extension en année pleine de la revalorisation de la rémunération des stagiaires instituée par le décret n° 2021-522 du 29 avril 2021 fixant la majoration à +53 % pour les stagiaires de 16 à 18 ans et à +61 % pour ceux de la tranche d’âge 18-20 ans. A cela s’ajoutent la hausse des frais de gestion des dossiers de rémunération de l’agence pour 2022 (+3,35 % vs 2021) ainsi qu’un regain de l’activité due à la disparition progressive des effets de la pandémie COVID‑19.