$@FwLOVariable(libelleProg#Diplomatie culturelle et d'influence)

$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#185)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Bilan stratégique)

 

Bilan stratégique du rapport annuel de performances

Aurélien Lechevallier

Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international

Responsable du programme n° 185 : Diplomatie culturelle et d'influence

 

 
 

Les grandes priorités stratégiques de notre politique d’influence à l’étranger telles qu’elles ont été définies par nos autorités (discours de Ouagadougou en 2017, discours à l’Institut de France en 2018, CICID de 2018, stratégie « Bienvenue en France », etc…) ont continué, en 2022, à être déclinées et mises en œuvre par la direction de la diplomatie d’influence (DDI) et l’ensemble des postes du réseau de coopération et d’action culturelle, à travers un dialogue constant avec les autorités comme les différents acteurs et partenaires locaux.


Dans un contexte de concurrence exacerbé au plan international et dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) au premier semestre 2022, il s’est agi d’accroître l’attractivité de notre pays dans ses multiples dimensions, culturelle, économique, éducative et universitaire, scientifique et de soutenir la réalisation des objectifs politiques, sécuritaires et économiques de notre diplomatie, avec un souci permanent de modernisation de notre offre et de notre action.


La politique définie et conduite par le Ministère, et mise en œuvre par les postes et les opérateurs, s’est articulée autour de quatre orientations stratégiques majeures :

  • promouvoir la langue française et impulser une nouvelle dynamique de développement de l’enseignement français et francophone à l’étranger ;

  • placer la coopération universitaire, scientifique et de recherche au cœur de l’attractivité du territoire ;

  • poursuivre la promotion des savoir-faire, des idées et de la créativité françaises notamment dans le secteur des industries culturelles et créatives auprès de nos partenaires à l’étranger ;

  • et enfin promouvoir les intérêts économiques, commerciaux et d’attractivité de la France.


1/ Promouvoir la langue française et impulser une nouvelle dynamique au développement de l’enseignement français et francophone


Le plan pour la langue française et le plurilinguisme présenté par le président de la République en 2018 demeure en 2022 le cadre de référence dans lequel s’inscrivent nos objectifs de promotion, de diffusion et d’enseignement du français dans le monde. En vue de renforcer l’usage, la maîtrise et l’apprentissage de la langue française, les interventions du ministère dans ces domaines se sont articulées en 2022 autour de trois objectifs prioritaires : le soutien au développement qualitatif de l’enseignement francophone, la réponse à la demande d’enseignement français à l’étranger et d’enseignement bilingue, et la promotion du français comme langue favorisant l’insertion professionnelle de la jeunesse et de son usage au sein des institutions européennes et des instances multilatérales.


Le réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger s’est mobilisé pour mettre en œuvre les mesures de ce plan notamment dans le domaine prioritaire de l’éducation, à travers la formation des enseignants, le renforcement des systèmes éducatifs locaux avec une attention particulière pour la diversité linguistique et l’enseignement du et en français, ou encore le renforcement de l’environnement francophone.


Le soutien de la France à la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) a aussi été réaffirmé en 2022 à travers une subvention. La 4e édition de la journée internationale des professeurs de français (24 novembre 2022) et l’organisation en novembre 2022 d’un congrès régional des professeurs de français à Tunis ont été un succès.


Par ailleurs, en réponse à la demande croissante d’une éducation sur programme français de qualité à travers le monde, la mise en œuvre du plan de développement de l’enseignement français à l’étranger s’est poursuivie en 2022, avec aujourd’hui 567 établissements qui scolarisent près de 390 000 élèves. Depuis mars 2018, et malgré la crise sanitaire traversée, le réseau de l’enseignement français à l’étranger a donc gagné 72 établissements et près de 40 000 élèves dont les deux-tiers sont des étrangers (voir section dédiée à l’AEFE). La croissance du réseau d’établissements labélisés LabelFrancEducation avait déjà permis en 2021 de dépasser l’objectif de 500 établissements labélisés fixé dans le plan présidentiel. Fin 2022, on comptait 587 établissements labellisés dans 62 pays. L’objectif quantitatif étant dépassé, l’appui du ministère vise désormais la consolidation qualitative à travers la structuration et l’animation du réseau des établissements labellisés. Dans ce cadre, en 2022, un appel à projets au bénéfice de ces établissements a été lancé et plusieurs événements et formations d’enseignants issus du réseau des établissements labellisés ont été organisés et co-financés tout au long de l’année, pour fêter les 10 ans du label LabelFrancEducation.


Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) au premier semestre 2022, et afin de promouvoir le plurilinguisme au sein des institutions européennes et dans les États de l’UE et de son voisinage, trois financements complémentaires ont été mis en œuvre :

  • le programme Millefeuille destiné à la formation linguistique des fonctionnaires et diplomates européens en poste à Bruxelles a poursuivi sa montée en puissance ;

  • le fonds d’intervention linguistique (FIL), appel à projets destiné à financer des actions de formation de fonctionnaires et diplomates des États de l’UE et de son voisinage non membres de l’OIF, a été renouvelé ;

  • un appel à projet spécial « PFUE » a été lancé pour permettre à notre réseau de coopération et d’action culturelle de renforcer ses actions de promotion du français et du plurilinguisme à l’occasion de la PFUE.

Le renforcement des usages numériques demeure une priorité au service de la promotion et de l’enseignement du français comme au service de l’influence de la France dans le domaine des Édtech.


2/ Conduire la nouvelle stratégie gouvernementale en matière d’attractivité universitaire, renforcer l’internationalisation des établissements français d’enseignement supérieur, inscrire la France dans les réseaux internationaux de la recherche de pointe, faire rayonner les sciences sociales françaises et francophones


La stratégie gouvernementale en matière d’attractivité universitaire de la France « Bienvenue en France » a été lancée par le Premier ministre en novembre 2018. Dans un contexte international toujours plus concurrentiel, elle reste le cadre conceptuel en vigueur.


Les principaux axes et objectifs de cette stratégie ont été réaffirmés dans la feuille de route de l’Influence présentée par le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères en décembre 2021. Les cinq objectifs principaux énoncés dans ce document stratégique sont d’attirer les talents, d’accompagner la projection internationale des établissements d’enseignement supérieur, d’accueillir 500 000 étudiants étrangers en 2027, de développer une diplomatie scientifique sur les trois grandes révolutions technologiques en cours (santé, numérique, développement durable), et enfin de faire en sorte que notre action dans le domaine de l’archéologie et de la préservation du patrimoine contribue à la stabilité internationale, au développement et à la protection des minorités.


Au plan mondial, la France souhaite revenir sur le podium des pays les plus attractifs en matière universitaire et scientifique. Après deux années impactées par la crise sanitaire et un retour aux chiffres de mobilité d’avant-crise dès la rentrée universitaire de septembre 2021, nous comptabilisons pour l’année universitaire 2022/2023 un nombre record de 400 000 étudiants internationaux présents sur le territoire français.


Le MEAE mène également une politique d’attractivité vers de nouveaux publics en priorisant trois zones géographiques : la zone Indopacifique, l’Afrique et l’Europe. Il accompagne également l’internationalisation des établissements français, à travers le développement de campus franco-étrangers (ainsi, en 2022, deux développements d’ampleur ont vu le jour : la création d’un Campus franco-indien dans le domaine de la santé et la consolidation du Campus franco-sénégalais) :

  • concernant la zone Indopacifique, après une baisse de la mobilité étudiante en France en provenance de cette région depuis plusieurs années, un phénomène amplifié par la crise sanitaire, une phase de rebond a été constatée en 2022. Les efforts se sont poursuivis pour le développement de coopérations scientifiques de haut niveau, notamment dans le domaine de la santé, en s’appuyant sur les acteurs français déployés localement (réseaux Pasteur et Mérieux, ANRS-MIE, IRD, INSERM) ;

  • vis-à-vis de l’Afrique, les efforts ont porté sur la mise en œuvre de la nouvelle approche française qui s’articule autour d’une logique de partenariat et de co-construction, avec l’objectif de renforcer les capacités et la formation sur place (émergence de campus universitaires et d’institutions scientifiques d’excellence, développement de programmes de mobilités croisées nord-sud et sud-nord, mobilités intra-régionales) ;

  • en Europe enfin, dans le contexte favorable de la PFUE, les actions mises en œuvre en 2022 ont contribué à renforcer la visibilité et l’influence de la France dans le champ de l’ESR, notamment via le lancement du nouveau programme de bourses « France Excellence Europa », qui a constitué un signal fort de l’engagement de la France en faveur des jeunes Européens et qui entend redynamiser la mobilité intra-européenne vers la France. Le MEAE s’est également engagé en 2022 dans le soutien appuyé aux alliances universitaires européennes, projets au sein desquels les établissements d’enseignement supérieurs français sont fortement représentés, et a renforcé sa coopération avec l’Agence Erasmus+ France.


La coopération scientifique vise, quant à elle, l’insertion des laboratoires français de pointe dans les meilleurs réseaux mondiaux. Les axes de recherche privilégiés sont définis par les chercheurs eux-mêmes et incluent notamment la recherche en lien avec le climat, l’environnement, la ville durable, l’intelligence artificielle, ainsi que les recherches en sciences politiques et plus généralement en sciences sociales, notamment lorsque les contextes politiques sont difficiles.


Notre diplomatie scientifique porte également sur le rayonnement des sciences sociales françaises et francophones et le soutien aux jeunes chercheurs, à travers un réseau, unique au monde, de 27 unités mixtes - Instituts français de recherche à l’étranger (UMIFRE) dans 33 pays. L’action du MEAE exerce un fort effet de levier puisque ses programmes, ainsi que ceux des UMIFRE, permettent à des projets d’accéder au programme-cadre européen de recherche Horizon Europe. Le MEAE cofinance les missions archéologiques à l’étranger au titre de la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger. Son action pour l’archéologie française à l’étranger et à travers les IFRE en fait un point central pour la mobilisation de l’expertise française à l’étranger sur tout projet relatif au patrimoine ancien. La contribution en 2022 à l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH) a constitué un axe fort de la mise en œuvre de cette politique patrimoniale.


3/ Intensifier les actions en matière de coopération culturelle, notamment dans le secteur des industries créatives et culturelles et de l’expertise culturelle


La mission prioritaire pour les industries culturelles et créatives (ICC) confiée à 37 postes à partir de 2020 s’est close fin 2022. Pendant trois ans, cette mission a permis aux ambassades concernées de mieux structurer leur action en faveur de l’export de nos ICC grâce à l’identification des secteurs au plus fort potentiel. Cette démarche a également permis au réseau diplomatique et culturel de travailler davantage en équipe France (SCAC, Institut français, bureaux Business France) sur cette problématique transverse, et de manière plus coordonnée avec les opérateurs à l’export et les établissements culturels français.


En 2022, pour la deuxième année consécutive, un appel à projets du ministère piloté par l’Institut français a permis de financer 105 projets portés par les postes, pour un montant total de 1,4 M€. Ce mécanisme a permis d’accompagner des projets répondant aux objectifs de création et d’incubation, d’expertise et de conseil, de mise en réseau, de diffusion, de promotion et d’accès aux marchés pour les professionnels du secteur culturel.


Par ailleurs, le soutien à l’export des ICC s’est intensifié dans le cadre du lancement de deux programmes issus du programme France 2030. En transformant durablement les secteurs stratégiques de l’économie française par l’innovation technologique et industrielle, l’objectif est de positionner la France en tête de la production de contenus culturels et créatifs d’ici 2030. Deux mesures concernent plus spécifiquement l’export des ICC, dont les dispositifs ont été lancés en septembre 2022 et dont la mise en œuvre se poursuivra en 2023 : Cultur’Export et ICC Immersion


En outre, le continent africain, pour lequel les ICC représentent un important levier de croissance, fait l’objet d’une attention particulière dans la lignée des engagements présidentiels de Ouagadougou et de Montpellier, avec la saison Africa2020 et les perspectives dressées par le renouvellement de notre partenariat avec l’Afrique, notamment en matière d’ICC.


Dans le domaine audiovisuel, les deux associations professionnelles Unifrance (export cinéma) et TVFI (export audiovisuel) ont fusionné en juillet 2021 pour se renforcer dans un contexte de plus en plus concurrentiel. Cette réforme a permis de fédérer la création française dans toute sa diversité, et d’en assurer la promotion d’une manière coordonnée.


En matière d’expertise culturelle, la demande adressée à la France – en particulier dans les champs muséal et patrimonial – reste significative, bien que peu souvent assortie de financements de la part des porteurs de projet locaux. La France s’attache donc à valoriser son expertise.


La France reste engagée sur de très grands projets d’exception, vitrines de l’excellence française, tels que le Louvre Abou Dhabi qui a célébré en 2022 ses cinq ans d’ouverture, ou encore des avancées sur le projet d’établissement culturel de prestige, la Villa Hegra en Arabie Saoudite. La France déploie par ailleurs son expertise en matière de formation des professionnels des musées et du patrimoine, de structuration des écosystèmes ICC, ou encore d’appui à la définition de politiques culturelles nationales par le biais de deux outils majeurs qui ont poursuivi leur montée en puissance en 2022 : le déploiement de nouveaux experts techniques internationaux (5 nouveaux ETI) et celui des nouveaux projets de solidarité innovants (FSPI). Enfin, le travail en interministériel s’est vu approfondi en 2022 pour améliorer la projection de notre expertise muséale, par le biais de plusieurs réunions du Comité conjoint de pilotage de l’expertise culturelle.


La capacité des établissements du réseau de coopération et d’action culturelle à développer et à proposer une offre linguistique et culturelle à distance a joué un rôle clé pour la résilience du réseau, confronté aux conséquences de la crise sanitaire. Les changements d’habitudes liés à la pandémie ont produit des effets de long terme, puisque désormais de nombreux établissements combinent les activités en présentiel et à une offre à distance. Conscient de cette évolution structurelle en cours, le Ministère a poursuivi en 2022 la modernisation du réseau via la poursuite de la mise en œuvre de la feuille de route triennale pour sa transformation numérique (2021-2023), centrée autour des quatre axes identifiés (outiller, former, développer et animer), avec un nouvel appel à projets (1 M€) lancé à destination du réseau en vue de sa montée en puissance.


Le rapprochement de la Fondation des Alliances françaises (FAF) et de l’Institut français (IF) s’est traduit par un rapprochement fonctionnel qui s’est concrétisé par la convention tripartite entre le MEAE, la FAF et l’IF signée en 2019 et qui est en cours de renouvellement. Elle confie le soutien au FLE, la diffusion culturelle, la professionnalisation des agents du réseau des Alliances françaises et la mise en œuvre de la démarche qualité à l’IF. En 2022, des échanges constructifs ont eu lieu entre le Ministère, la FAF, les Alliances et les postes diplomatiques autour des coordinations locales.


4/ Mettre la diplomatie économique au service de la relance économique


La stratégie du ministère en matière de diplomatie économique s’articule autour de 3 priorités : i) soutenir les entreprises françaises à l’export, ii) promouvoir l’attractivité économique du territoire et iii) faire de la régulation internationale un atout pour l’économie française.


i) Soutenir les entreprises françaises sur les marchés étrangers


Dans le sillage du Plan de relance de l’export et de la sortie de la crise COVID, les échanges commerciaux ont repris en 2022. La direction de la diplomatie économique a continué à accompagner les entreprises pour bénéficier de cette reprise à travers, notamment, sa tutelle de Business France et par un soutien diplomatique aux entreprises françaises sur les marchés étrangers.


Depuis février 2022, la direction de la diplomatie économique soutient les entreprises françaises face à la guerre en Ukraine : points de situation réguliers pour informer les entreprises de l’évolution du conflit et pour recueillir leurs points de vigilance dans le cadre de l’élaboration des sanctions, analyses sectorielles des conséquences de la guerre et des sanctions, valorisation de l’offre française pour la reconstruction de l’Ukraine.


ii) Promouvoir l’attractivité économique de la France


La stratégie adoptée en 2018 pour renforcer l’attractivité de la France continue à prouver sa pertinence. Selon le baromètre EY 2022, la France reste la 1re destination des investissements étrangers en Europe, pour la 3e année consécutive. Plus précisément, la France est la 1re destination européenne pour les projets industriels depuis plus de quinze ans et la 1re pour les projets de R&D depuis 2018. Le succès du 5e Sommet Choose France du 11 juillet 2022 est venu couronner ces résultats. 250 dirigeants étrangers et français ont été rassemblés autour du Président de la République et du gouvernement. 14 projets d’investissements, représentant 6,7 Mds€ et la création de 4 000 emplois, ont été annoncés.


L’année 2022 a vu une mobilisation renforcée du MEAE, en lien avec la Mission French Tech, en faveur des start-up françaises, notamment en faveur du French Tech 120 et du Next 40 (FT120/N40). La direction a continué à aider les ambassades et les bureaux Business France dans la mise en place d’initiatives destinées à renforcer l’attractivité économique de la France. La structuration de la Team France Invest doit permettre, en partenariat avec les régions, le renforcement de la dynamique d’attractivité en faveur des territoires. Le MEAE poursuivra ses actions de communication pour promouvoir l’image de la France, par le biais, notamment, de la stratégie unifiée de la marque France (France TM).


Le MEAE a contribué, au titre de sa politique d’attractivité, à la promotion de la « Destination France », notamment via sa contribution à la préparation du Sommet Destination France, sa mobilisation pour les grands événements internationaux (ex. exposition universelle d’Osaka-Kansaï en 2025, la coupe du monde de rugby 2023 et les jeux olympiques de Paris 2024).


iii) Faire de la régulation internationale un atout pour l’économie française


Le gouvernement promeut la vision d’une mondialisation mieux régulée. Cette vision va de pair avec la défense du multilatéralisme, qui constitue le socle de la gouvernance économique mondiale, et la protection des intérêts de la France et de l’UE face à la multiplication des actes de coercition économique.


Cette vision s’est traduite en 2022 par des contributions de la direction de la diplomatie économique aux travaux internationaux, notamment au sein des groupes de travail ONUDC, OCDE, G7 et G20 en matière de lutte contre la corruption ; la promotion de normes financières pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (GAFI) ; la contribution aux travaux relatifs à la lutte contre la coercition économique (ECFR).


L’action de la direction de la diplomatie économique s’est aussi traduite en 2022 par un soutien aux entreprises confrontées à des faits de contrefaçon et de violation de leurs droits de propriété intellectuelle et la promotion d’un cadre de normalisation favorable, notamment aux intérêts économiques des entreprises françaises dans les enceintes de normalisation volontaire internationale. Enfin, la direction a promu des standards français pionniers en matière de conduite responsable des entreprises ou responsabilité sociétale des entreprises dans les instances onusiennes et européennes.


Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance

Objectif 1 : Renforcer l'influence culturelle, linguistique et éducative de la France

Indicateur 1.1 : Présence de la culture et des idées françaises à l'étranger

Indicateur 1.2 : Diffusion de la langue française

Indicateur 1.3 : Enseignement français et coopération éducative

Objectif 2 : Développer l'attractivité de la France

Indicateur 2.1 : Attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche

Indicateur 2.2 : Attractivité touristique de la France

Indicateur 2.3 : Attractivité de la France en termes d'investissements

Objectif 3 : Accroître la performance du dispositif d'aide à l'export

Indicateur 3.1 : Accompagnement des acteurs économiques

Objectif 4 : Dynamiser les ressources externes

Indicateur 4.1 : Autofinancement et partenariats