$@FwLOVariable(annee#2022)

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$@FwLOVariable(libelleProg#Affaires maritimes)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Renforcer la sécurité maritime et la protection de l'environnement

 
 

INDICATEUR

1.1 – Ratio entre le nombre de personnes sauvées et le nombre de personnes impliquées dans un accident maritime après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Part des personnes sauvées après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS

%

98,6

>98,9

>98

99,6

>98

 

Commentaires techniques

La part des personnes sauvées après une opération coordonnée par les CROSS ou équivalent correspond au ratio entre le nombre de personnes retrouvées, assistées et secourues et mises hors de danger par le dispositif « recherche et sauvetage » coordonné par les CROSS et impliquant des unités de recherche et de sauvetage publiques ou privées et ce même nombre, auquel sont ajoutées les personnes disparues ou décédées dans un évènement maritime coordonné par le CROSS.

Dans un certain nombre de cas, le CROSS ne peut identifier l’état physique final de la personne (non renseigné, inconnu). De même, du fait d’une absence de fonctionnement des flux de réplication, les données des CROSS SOI et AG n’ont pu être obtenues.


Source des données : Direction Générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) à partir des statistiques (informations fournies par le système de gestion des opérations (SEAMIS) des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) et des centres de coordination de sauvetage maritime.

Mode de calcul : ratio entre :

- le nombre de personnes retrouvées, assistées et secourues (catégories SECMAR – secours maritimes) et mises hors de danger par le dispositif « recherche et sauvetage » coordonné par les CROSS (numérateur), soit 78 770 personnes ;

- et le nombre de personnes impliquées, auquel sont ajoutées les personnes disparues ou décédées, dans un accident maritime (dénominateur), soit 79 012 personnes.


 

INDICATEUR

1.2 – Taux d'identification des sources à l'origine de rejets illicites et polluants en mer

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux d’identification des navires à l’origine de rejets polluants et illicites en mer

%

14

8,8

>=10

7,81

>=10

 

Commentaires techniques

Le taux d’identification des navires pollueurs correspond au nombre des messages POLREP (échange d’information en cas d’événement de pollution ou de menace de pollution des mers) avec identification de la source du rejet illicite, rapporté au nombre total de messages POLREP confirmés, et hors pollutions accidentelles ou naturelles. L’identification met en œuvre l’ensemble des composantes de l’action de l’État en mer (AEM).


Un POLREP est « confirmé » lorsqu’un moyen de l’État a vérifié sur zone la nature du polluant. Il inclut les pollutions illicites issues de navires, les pollutions accidentelles, et les pollutions d’origine tellurique.


Une source identifiée est un navire à l’origine de rejets illicites et polluants en mer, ce qui exclut les pollutions organiques, les phénomènes biologiques de coloration de la mer, les macro-déchets et les débris végétaux.

Dans un certain nombre de cas, le CROSS ne peut pas identifier la source, car les pollutions ne sont pas issues de rejets de navires, mais sont d’origine tellurique. Le ratio n’est ainsi pas totalement révélateur de l’action des CROSS en matière de lutte contre la pollution et de recherche des contrevenants.


Source des données : statistiques des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS).

Méthode de calcul : ratio entre :

- Le nombre de pollutions par hydrocarbure ou substance liquide nocive, hors pollutions accidentelles ou rejets licites confirmées par les CROSS (64) ;

- Nombre de pollutions par hydrocarbure ou substance liquide nocive reliées à un navire source (5).

 

INDICATEUR

1.3 – Contrôle des navires

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Niveau de sécurité sur la flotte domestique : taux de prescriptions sur contrôles majeurs

%

<6,5

2.85

6.5

3,03

<6,5

Répression des pollutions : taux de poursuites pénales suite à contrôle environnemental des navires

%

>1,3

0

1,6

0,56

>1

 

Commentaires techniques

Source des données : DGAMPA à partir des données du système d’informations décisionnel GINA (enregistrement des visites de sécurité des navires sous pavillon français) et base de données européenne THETIS EU.


Mode de calcul :


- sous-indicateur n° 1 :

Ratio simple entre : le nombre de contrôles majeurs ayant généré une prescription lors de l’ensemble des visites périodiques de l’année et le nombre de contrôles majeurs effectués lors de l’ensemble des visites périodiques de l’année.

Une prescription est un constat d’écart avec les normes en vigueur. Le non-respect d’une prescription peut aboutir au retrait du titre de navigation du navire.

- sous-indicateur n° 2 :

Nombre de procédures pénales engagées sur le nombre de contrôles environnementaux réalisés sur des navires étrangers. Ce taux se base sur l’activité de contrôle des navires au titre des directives européennes environnementales via l’application THETIS EU.


 

Analyse des résultats

S’agissant de l’indicateur 1.1 :

La cible 2022 des personnes sauvées a été atteinte. Si le nombre de personnes impliquées (78770) a augmenté de près de 17 % en 2022 par rapport à 2021 (64800), le nombre de personnes décédées ou disparues (242) a baissé de 21 % par rapport à 2021 (309). 14310 opérations ont été conduites par les CROSS en 2022, une baisse de 7.3 % par rapport à 2021 (15440).


S’agissant de l’indicateur 1.2 :

En 2022, 126 pollutions ont été confirmées par moyens d’États et recensées par les CROSS dans les eaux sous souveraineté ou juridiction française. Parmi ces dernières, 64 pollutions par hydrocarbure ou substance liquide nocive, hors pollutions accidentelles ou rejets licites ont été détectées. 5 d’entre elles ont été reliées à un navire source. Dans la plupart des cas il est difficile d’identifier la source, car ces pollutions sont généralement orphelines, peuvent être telluriques et ne nécessitent pas de moyen de lutte en mer. Le nombre de pollutions confirmées en 2022 traduit une baisse de 22 % par rapport à l’année 2021.


La France s’appuie également sur le programme européen de surveillance par satellite des pollutions en mer (CleanSeaNet). Ces détections ne constituent que des suspicions de pollutions, qui nécessitent une vérification sur zone pour déterminer s’il s’agit d’une pollution ou d’un phénomène naturel (algues, veine de courant, sédiments, etc.) Malgré cette limite, l’outil de détection satellitaire apporte une plus-value en particulier au large et pour les régions de l’outre-mer, compte tenu de la surface des zones à surveiller. Ce type de surveillance remplit également une fonction dissuasive.


En 2022, CleanSeaNet a fourni 252 des 623 signalements reçus totaux par les CROSS. 108 d’entre eux ont été vérifiés par un moyen de constatation et ont ainsi pu être confirmés ou infirmés, ce qui représente un effort significatif par rapport à 2021 (71). La part dans ces signalements des détections satellitaires du programme européen est stable par rapport à 2021. Ce service représente près de la moitié des détections de possibles pollutions. Il est le premier vecteur de signalements relayés aux CROSS et remplit clairement une fonction dissuasive.

La fréquence des comportements délictuels et des flagrants délits semble désormais stabilisée à un très faible niveau, confirmant l’utilité de la surveillance préventive mise en œuvre par les services de l’État impliqués dans la mission de surveillance et de la politique pénale associée.


L’amélioration des techniques d’identification des navires pollueurs a eu un effet dissuasif important, néanmoins, l’identité des navires qui continuent d’effectuer des rejets polluants reste difficile à établir, et nécessite l’intervention de moyens de contrôle, notamment aériens.


S’agissant de l’indicateur 1.3 :

L’évolution du sous-indicateur n° 1 reste fortement liée à la mise en place progressive d’un système de ciblage des navires à risques de la flotte domestique, dont l’efficacité est basée sur le renforcement des contrôles des navires identifiés comme potentiellement les moins conformes aux normes en vigueur et les plus accidentogènes. La stabilité affichée pour les volumes de visites équivalents (5642 en 2022, 5 974 en 2021 et 5 558 en 2020) traduit un maintien de la performance du pavillon. Ce résultat provient de l’effort soutenu des centres de sécurité et des DIRM à maintenir les visites malgré les très fortes contraintes subies sur leur organisation (pics d’activités, protocoles sanitaires particuliers d’inspection), au bénéfice de l’accompagnement des flottilles et des marins.


Une évolution à la hausse de l’indicateur est constatée pour l’année 2022, ce qui traduit la diligence apportée lors des visites pour obtenir les conditions d’une délivrance des titres de sécurité sans limitation de durée. Le basculement vers le nouveau mécanisme de ciblage des navires en 2023 devrait induire un taux accru d’anomalies détectées dans un premier temps, pour ensuite se stabiliser en fonction de la coordination des politiques de contrôle nationales et régionales de sécurité. L’effet incitatif recherché porte toujours sur la responsabilisation de l’usager et devrait après une période de plus ou moins 5 années se concrétiser par la baisse progressive de cet indicateur puis sa stabilisation vers une valeur cible encore inconnue.


Sous-indicateur n° 2 : en 2022, les centres de sécurité n’ont pas atteint les objectifs assignés par la Commission Européenne concernant le contrôle du taux de soufre dans les combustibles de navires (534 inspections pour un objectif de 594). Toutefois, le nombre d’infractions est en hausse. Quatre dépassements des normes applicables sur le taux de soufre ont été constatés en 2022 dont trois ont fait l’objet de poursuites pénales. L’utilisation des dispositifs de contrôle à distance des émissions des navires par drones mis à disposition par l’EMSA s’est poursuivi en 2022 contribuant à augmenter la surveillance des rejets des navires.

 

OBJECTIF    

2 – Promouvoir la flotte de commerce et l'emploi maritime

 
 

INDICATEUR

2.1 – Taux des actifs maritimes (employés dans les domaines maritime et para-maritime) parmi les anciens élèves des établissements d'enseignement maritime 3 ans après l'obtention de leur diplôme de formation initiale

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux d'actifs maritimes parmi les élèves sortis de l'ENSM

%

85

100

90

95

90

Taux d'actifs maritimes parmi les élèves sortis des LPM

%

63

80

80

80

80

 

Commentaires techniques

Chaque taux d’activité des diplômés de l’enseignement maritime, issus de l’enseignement supérieur d’une part et issus de l’enseignement secondaire d’autre part, agrège le taux d’insertion professionnelle des diplômés identifiés comme marins sous pavillon français, à l’exclusion du taux d’insertion professionnelle des marins qui ne sont plus sous pavillon français.

 

INDICATEUR

2.2 – Evolution de l'emploi et de la flotte de commerce maritime

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Evolution du nombre de marins français (employés sur un navire battant pavillon français)

Nb

12527

13119

14000

15011

15000

Taux de connexion des usagers professionnels aux systèmes d’information des affaires maritimes

%

61

79

95

82

82

Nombre total de navires de commerce sous pavillon français

Nb

313

306

300

297

307

Jauge brute de la flotte de commerce sous pavillon français

milliers d'UMS

6732

7450

6800

8095

9000

 

Commentaires techniques

Les données sur 2022 sont provisoires ; les lignes de services des marins du quatrième trimestre 2022 ne sont pas toutes intégrées et les données sur les flottes sont à consolider.


Le recensement des marins (titulaires d’un titre professionnel maritime) naviguant sur des navires battant pavillon français est issu des statistiques du système d’information maritime produites par la direction des affaires maritimes. Il ne s’agit que des marins au commerce, c’est-à-dire qu’il n’est pas fait état ici des marins dont les navires sont exploités en pilotage, lamanage et portuaire, ni des marins de la plaisance professionnelle.

Le recensement des navires comprend les unités de plus de 100 UMS au long cours, au cabotage national et international, exposées à la concurrence internationale, ensemble composé des navires de services (104) et des navires de transport (193). Il existe par ailleurs 266 autres navires de plus de 100 UMS en navigation côtière, lamanage ou remorquage.

La jauge retenue est la jauge des navires de transport maritime. Celle des navires de services maritimes, qui représente 0,37 M de jauge brute, n’est pas comptée.

Sources des données : Direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture


 

Analyse des résultats

Le taux des actifs maritimes parmi les anciens élèves des établissements d’enseignement maritime (indicateur 2.1), n’est pas uniquement le reflet de la qualité des cursus de formation initiale maritime, dont les capacités d’insertion professionnelle permettent à des jeunes souvent issus de milieux défavorisés, pour les élèves des lycées professionnelles maritimes, de s’insérer rapidement dans ces secteurs professionnels. Il dépend également de la conjoncture de ces filières. Au commerce, la conjoncture est depuis quelques années très favorable et le besoin en officiers français est très important ce qui explique un taux d’emploi maximal à plus de 95 % des élèves sortis de l’ENSM. Le secteur de la pêche est lui confronté à un besoin de renouvellement des générations et offre donc des débouchés importants aux élèves sortis de LPM. Toutefois, compte tenu des caractéristiques des élèves de LPM, public fragile, le taux d’emploi tout en étant très bon est inférieur à ce celui de l’ENSM .

 

Le taux de marins connectés au portail a fortement progressé depuis la dématérialisation des titres professionnels maritimes mis en service en mai 2021 (passé de 72 % à 92 %). Le taux des armateurs connectés est passé à 50 % avec la dématérialisation de procédures et l’accès aux documents délivrés pour les navires. Le chiffre indiqué est donc la moyenne de ces deux éléments.

 

La flotte reste engagée dans une dynamique de croissance, non pas nécessairement en nombre d’unités qui demeurent assez stables, mais en jauge. Cette dynamique a vocation à se poursuivre à la suite du Fontenoy du maritime qui s’est déroulé en 2021 et qui a abouti à plusieurs mesures de renforcement de l’attractivité du pavillon français. L’année 2022, marquée par la sortie de la crise sanitaire et un retour à une activité normale, a positivement affecté les trafics de transports de passagers, notamment les ferries et la croisière. Les autres segments de flotte demeurent stables et le conteneur a connu une année 2022 record à l’instar de 2021. Cette bonne santé générale se traduit par un besoin en officiers croissant et donc un taux d’emploi de 100 % des élèves officiers sortis de l’ENSM. Des tensions sur l’emploi demeurent et sont caractérisées par d’importantes hausses de salaires.

 

 

 

OBJECTIF    

3 – Mieux contrôler les activités maritimes et en particulier la pêche

 
 

INDICATEUR

3.1 – Taux d'infractions constatées à la pêche

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux d'infractions constatées dans le contrôle des pêches

%

13,8

6,14

7,5

4,5

6.14

Pour information : Nombre de contrôles des pêches

Nb

16 852

22 236

15 000

13101

18 000

 

Commentaires techniques

Les données prises en compte au titre de cet indicateur concernent les contrôles des navires de pêches professionnels (en mer et au débarquement), des navires de plaisance (pour la pêche en mer), des halles à marées, criées et autres établissements de commercialisation (dont notamment des restaurants) des transporteurs, des sites de débarquement officiels (listes des ports publiés au journal officiel dans lesquels doivent impérativement être débarquées les captures de telle ou telle espèce) ou potentiels (mise en vente illégale hors système déclaratif d’espèces à forte valeur commerciale), et enfin des pêcheurs à pied professionnels.

Les données relatives aux contrôles effectués sur la pêche de loisir (à pied et sous-marine) ne sont pas comptabilisées. Ces contrôles sont en effet difficilement comparables à ceux portant sur la filière professionnelle notamment en termes de volume réalisé et de charge de travail induite, et leur intégration pourrait conduire à une interprétation erronée de l’activité globale en matière de police des pêches.

Par « infraction », il faut entendre un procès-verbal d’infraction, un même procès-verbal pouvant traiter de plusieurs infractions.

Source des données : Direction générale des affaires maritimes, de l’aquaculture et de la pêche (DGAMPA), bilans mensuels d’activité et rapports de patrouille des unités du dispositif de contrôle et de surveillance (DCS).

 

INDICATEUR

3.2 – Contrôles menés par le dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS) dans le cadre de la politique commune des pêches

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Nombre de jours de mer dédiés au contrôle des pêches réalisé par le DCS rapporté à l’objectif du nombre de jours de mer dévolu au DCS

%

99

74,43

90

88

100

Nombre d’inspections au débarquement réalisé par le DCS rapporté à l’objectif de nombre d’inspections prévu pour le DCS

%

90

100

90

90

100

 

Commentaires techniques

Source des données : DGAMPA, bilans mensuels d’activité et rapports de patrouille des unités du dispositif de contrôle et de surveillance (DCS), comité de pilotage de la DGAMPA/SPMAD, bilans du centre national de surveillance des pêches (CNSP).

Mode de calcul : Ratio entre la cible des contrôles décidée en comité de pilotage de la DGAMPA/SPMAD et en comité de pilotage de la fonction garde-côtes (FGC), et les contrôles effectivement menés par le DCS.

Un jour de mer est comptabilisé pour le moyen dès lors qu’il effectue une sortie à la mer sous ordre de mission du centre national de surveillance des pêches (CNSP). En cas de contrôle d’opportunité diligenté par le CNSP, un jour de mer est décompté à partir de 4 heures d’intervention. Sont inclus les contrôles en mer des navires de pêche professionnels et de plaisance professionnelle.

Une inspection au débarquement correspond à un contrôle d’un navire à quai, sur les lieux de débarquement du produit de la pêche. Sont inclus les contrôles au débarquement des navires de pêche professionnels et de plaisance professionnelle.

 

Analyse des résultats

Sur l’indicateur 3.1. :

  • la baisse enregistrée s’explique en partie par la finalisation du déploiement de l’outil rapportnav aux ULAM et aux PAM (nous comptabilisons en domaine d’activité les contrôles et non plus contrôle par contrôle, ce qui explique la baisse). La DGAMPA a entrepris un travail de fond sur le rapportage des unités qui va encore s’étaler sur plusieurs années.

Par ailleurs, les autres éléments suivants peuvent expliquer les variations :

  • la poursuite du protocole sanitaire à bord des patrouilleurs, impactant négativement le temps de présence à la mer malgré une nette amélioration;

  • la finalisation de la réorganisation du segment hauturier du DCS (deux nouveaux navires en service au 1er semestre et en période de neuvage);

  • enfin, l’implication toujours plus grande, notamment en Manche, de nos moyens sur d’autres missions dans le cadre de l’action de l’État en mer (gestion de la crise migratoire et brexit), détournant les moyens de la mission première : la police des pêches.


Sur l’indicateur 3.2, la variation s’explique sur les mêmes tendances de fond qu’en 2021 :

  • poursuite du protocole sanitaire à bord des patrouilleurs, impactant négativement le temps de présence à la mer malgré une nette amélioration;

  • finalisation de la réorganisation du segment hauturier du DCS (deux nouveaux navires en service au 1er semestre et en période de neuvage);

  • enfin, implication toujours plus grande, notamment en Manche, de nos moyens sur d’autres missions dans le cadre de l’action de l’État en mer (gestion de la crise migratoire et brexit), détournant les moyens de la mission première : la police des pêches.