$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#206)

$@FwLOVariable(libelleProg#Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Opérateurs)

 

Opérateurs

 

OPÉRATEUR

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

 

   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

L’année 2022 est la cinquième et dernière année de mise en œuvre du contrat d’objectifs et de performance 2018-2022 (COP) qui s’articule autour des 5 axes stratégiques suivants :

- renforcer l’excellence scientifique, la qualité et l’indépendance de l’expertise de l’Agence ;

- anticiper les menaces et les risques émergents ;

- affirmer le rôle de l’ANSES dans la construction du dispositif de sécurité sanitaire en Europe et dans le monde ;

- promouvoir le dialogue avec la société et l’information du public sur ses missions ;

- renforcer l’efficience globale de l’Agence.

 

L’année a été marquée par :

- les travaux de rédaction du COP 2023-2027,

- une dynamique importante de l’activité conventionnelle de l’établissement (en particulier projet PARC - partenariat pour l’évaluation des risques liés aux substances chimiques),

- le lancement de la construction d’un laboratoire commun avec l’ANSM à Lyon qui devrait se pousuivre jusqu’en 2024,

- la nomination du nouveau directeur, Benoît Vallet.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2021

Prévision LFI 2022

Réalisation 2022

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P185 – Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

 

20

Transferts

 

 

 

 

 

20

P362 – Écologie

66

66

 

 

 

 

Dotations en fonds propres

66

66

 

 

 

 

P206 – Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation

63 757

63 478

66 871

67 366

64 773

65 687

Subventions pour charges de service public

62 809

62 910

65 829

65 829

63 144

64 081

Dotations en fonds propres

142

142

372

372

342

342

Transferts

806

426

670

1 165

1 287

1 264

P209 – Solidarité à l'égard des pays en développement

 

 

 

 

30

30

Transferts

 

 

 

 

30

30

P113 – Paysages, eau et biodiversité

 

99

300

100

288

122

Transferts

 

99

300

100

288

122

P181 – Prévention des risques

11 815

10 648

9 330

9 330

11 306

12 139

Subventions pour charges de service public

8 815

8 815

9 330

9 330

9 306

9 306

Transferts

3 000

1 833

 

 

2 000

2 833

P190 – Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

1 526

1 526

1 551

1 551

1 527

1 527

Subventions pour charges de service public

1 526

1 526

1 551

1 551

1 527

1 527

P204 – Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

23 981

23 981

22 553

22 553

25 076

24 787

Subventions pour charges de service public

23 981

23 981

22 553

22 553

25 076

24 787

P111 – Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail

8 165

8 165

8 210

8 210

8 210

8 210

Subventions pour charges de service public

8 165

8 165

8 210

8 210

8 210

8 210

P776 – Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

57

 

 

 

 

Transferts

 

57

 

 

 

 

P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

 

20

 

 

239

239

Dotations en fonds propres

 

20

 

 

239

239

P359 – Présidence française du Conseil de l'Union européenne en 2022

 

 

 

 

207

207

Transferts

 

 

 

 

207

207

Total

109 311

108 040

108 815

109 110

111 655

112 967

 

Le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire (programme 206) a alloué 64,1 M€ de subvention pour charges de service public (SCSP) à l’ANSES. Cette hausse de 1,2 M€ par rapport à 2021 permet de financer les missions transférées du Haut Conseil des Biotechnologies ainsi que la mise en place, à compter du 1er janvier 2022, d’une activité d’analyse socio-économique. L’écart par rapport à la LFI s’explique par la mise en réserve.

Une dotation en fonds propres de 0,3 M€ a également été versée pour contribuer au financement des investissements de l’Agence. L’écart par rapport à la LFI s’explique par la mise en réserve.

Enfin, les transferts à hauteur de 1,3 M€ ont permis de financer :

- l’étude conjointe menée par Santé publique France et l’Anses sur l’alimentation et la nutrition, la biosurveillance et l’état de santé des Français (étude Albanne qui fait suite aux études INCA 3 et Esteban) pour 400 k€ ;

- l’étude d’alimentation totale (EAT 3) pour 210 k€ ;

- le programme national de recherche Environnement-Santé-Travail (PNR EST) pour 126 k€ ;

- la mise en œuvre de 2 conventions dans le cadre de l’appel à projets Écoantibio 2022 pour un montant total de 328 k€ ;

- la mise en œuvre de différentes conventions entre la DGAL et l’ANSES (125 k€ pour l’expérimentation du vaccin contre la grippe aviaire, 50 k€ pour la surveillance de la tuberculose bovine, ...).

 

La différence d’exécution de la SCSP en autorisations d’engagement et en crédits de paiement s’explique par un retrait d’engagement juridique ancien.

 

Le ministère de la santé et de la prévention (programme 204) a versé 24,8 M€ de SCSP, soit une hausse de 2,2 M€ par rapport à la LFI. Ces financements supplémentaires ont notamment permis de financer :

- l’étude pilote préalable au déploiement du suivi du SARS-COV‑2 dans les eaux usées (nouveau mandat de référence) pour 706 k€ ;

- le maintien en conditions opérationnelles des bases de données du système d’information des centres antipoison hébergés par l’AP-HP et le CHU de Nancy (476 k€) ;

- les missions relatives à l’agrément des laboratoires assurant le contrôle des eaux destinées à la consommation humaine (400 k€) ;

- les projets Oqali, Nutriscore, brévétoxines et l’animation du site chlordécone-infos.fr (200 k€) ;

- l’étude chlorexpo (150 k€) ;

- le PNREST (140 k€) ;

- le remboursement de mises à disposition (108 k€) ;

- l’étude EAT3 (70 k€).

 

Le ministère de la transition écologique (programme 181) a attribué une SCSP de 9,3 M€ à l’ANSES pour financer son fonctionnement. L’écart à la LFI est lié à la mise en réserve ainsi qu’à l’attribution de 119 k€ supplémentaires pour l’évaluation du dispositif national de déclaration R-Nano. Cette subvention est complétée de 2,8 M€ de transferts non prévus en LFI et répartis comme suit :

‑2,5 M€ au profit des études relatives aux perturbateurs endocriniens ;

‑333 k€ pour le cofinancement de l’étude EAT 3.

1,5 M€ de SCSP ont également été attribués depuis le programme 190 pour financer les appels à projets du PNR EST. La différence avec la LFI est liée à la mise en réserve.

Et 122 k€ de transferts ont été versés par le programme 113 au titre de la convention « milieu marin ».

 

Le ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (programme 111) a versé une SCSP de 8,2 M€ pour le financement du fonctionnement de l’agence.

 

239 k€ de dotation en fonds propres ont été attribués à l’ANSES par le programme 723 dans le cadre du plan national de relance et de résilience pour financer 4 opérations de rénovation énergétique sur le site de Ploufragan. Cet investissement devrait permettre de générer des économies d’énergie estimées à 70 k€ par an à compter de 2023.

 

L’ANSES a perçu 207 k€ de transferts dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne pour lui permettre d’organiser et de participer à divers évènements associant agences homologues, partenaires scientifiques et institutionnels dans le domaine des médicaments vétérinaires.

 

Enfin, le ministère des affaires étrangères a versé 30 k€ pour le financement du projet GENAFRIQUE.

 

   Compte financier 2022

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2022

Compte
financier
2022 *

Produits

Budget
initial
2022

Compte
financier
2022 *

Personnel

97 714

95 789

Subventions de l'État

107 133

113 325

  dont contributions employeur au CAS pensions

8 186

8 424

  – subventions pour charges de service public

107 133

113 325

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

60 055

57 469

Fiscalité affectée

23 459

22 359

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

17 624

15 603

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

7 000

6 801

Revenus d’activité et autres produits

5 571

10 259

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

7 000

6 801

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

1 400

1 080

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

1

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

899

Total des charges

157 769

153 258

Total des produits

153 786

161 546

Résultat : bénéfice

 

8 288

Résultat : perte

3 983

 

Total : équilibre du CR

157 769

161 546

Total : équilibre du CR

157 769

161 546


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2022

Compte
financier
2022 *

Ressources

Budget
initial
2022

Compte
financier
2022 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

1 617

13 108

Investissements

11 883

9 900

Financement de l'actif par l'État

342

581

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

4 135

3 102

 

 

Autres ressources

 

-180

Remboursement des dettes financières

 

1 106

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

11 883

11 006

Total des ressources

6 094

16 611

Augmentation du fonds de roulement

 

5 605

Diminution du fonds de roulement

5 789

 


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

 

Trésorerie

(en milliers d'euros)

Compte financier
2021

Budget initial
2022

Compte financier
2022

41 283

24 971

61 338

 

La trésorerie de l’ANSES progresse de 20 M€ entre le 31/12/2021 et le 31/12/2023 pour atteindre 61,3 M€, dont 45 M€ de trésorerie issue des opérations en compte propre.

Cette progression résulte pour un tiers du solde budgétaire de l’Agence et pour deux tiers d’opérations non budgétaires (principalement les opérations au nom et pour compte de tiers relatifs aux projets européens pour lesquels l’Anses est coordonnateur ou en consortium).

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2022

Compte financier 2022 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

103 914

103 914

102 750

102 750

Fonctionnement

46 395

46 855

43 668

42 928

Intervention

0

0

0

0

Investissement

19 577

11 883

19 595

10 930

Total des dépenses AE (A) CP (B)

169 886

162 651

166 013

156 609

dont contributions employeur au CAS pensions

8 186

8 186

8 424

8 424


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2022

Compte financier
2022 *

Recettes globalisées

134 762

135 625

Subvention pour charges de service public

107 133

105 267

Autres financements de l’État

0

0

Fiscalité affectée

23 459

22 973

Autres financements publics

0

116

Recettes propres

4 171

7 269

Recettes fléchées

22 100

28 330

Financements de l’État fléchés

342

6 998

Autres financements publics fléchés

21 758

20 773

Recettes propres fléchées

0

559

Total des recettes  (C)

156 863

163 955

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

7 346

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

5 789

0


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Activité scientifique des laboratoires

49 557
50 521

17 198
16 847

17 347
16 776

0
0

0
0

17 533
18 392

8 684
8 503

84 288
85 760

75 588
75 800

Activités d'expertise, d'évaluation et d'autorisation

40 493
38 843

20 776
15 830

19 974
15 220

0
0

0
0

1 171
159

1 221
32

62 440
54 832

61 689
54 094

Soutien aux activités de l'agence

13 863
13 386

8 422
10 991

9 533
10 933

0
0

0
0

873
1 044

1 978
2 396

23 158
25 421

25 375
26 715

Total

103 914
102 750

46 395
43 668

46 855
42 928

0
0

0
0

19 577
19 595

11 883
10 930

169 886
166 013

162 651
156 609


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2022

Compte financier
2022 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

5 789

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

0

74 165

Autres décaissements non budgétaires

0

85 831

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

5 789

159 995

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

20 055

Abondement de la trésorerie fléchée

0

18 872

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

17 702

Total des besoins

5 789

180 051


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2022

Compte financier
2022 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

7 346

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

0

91 440

Autres encaissements non budgétaires

0

81 264

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

0

180 051

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

5 789

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

16 519

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

5 789

0

Total des financements

5 789

180 051


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Le solde budgétaire de l’Anses est excédentaire de 7,3 M€ (contre un déficit prévisionnel de 5,8 M€ en budget initial (BI)). Cette situation résulte à la fois d’une amélioration du niveau des recettes et d’un moindre niveau de dépenses.


Les recettes sont en augmentation de 7 M€ par rapport au BI sous l’effet du versement par l’État de 4 M€ au titre de l’astreinte qualité de l’air et de l’augmentation des financements de l’État fléchés. Dans le détail, les recettes se décomposent de la manière suivante :

- les subventions pour charges de service public représentent 64 % des ressources de l’établissement dont 61 % pour la SCSP versée par le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ;

- la fiscalité affectée (22,9 M€) représente la deuxième source de financement de l’établissement. Elle est constituée de différentes taxes au dossier ou au chiffre d’affaires sur les produits réglementés ;

- les recettes propres recouvrent pour l’essentiel les prestations des laboratoires nationaux de référence (à un niveau comparable au BI) ainsi que l’astreinte qualité de l’air ;

- les financements État fléchés augmentent très fortement par rapport au BI. Cette augmentation résulte pour partie d’un changement de méthode de comptabilisation de certaines recettes de l’État auparavant comptabilisées dans la SCSP. Pour le reste, il s’agit d’une augmentation du nombre de conventions signées avec l’État pour la mise en œuvre d’études et de la perception anticipée d’un financement de 1 M€ pour l’appel à projets perturbateurs endocriniens 2023.

- les autres financements publics fléchés correspondent aux financement de l’Union européenne (partenariat pour l’évaluation des risques liés aux substances chimiques, mandats de laboratoire de référence européen ainsi que diverses conventions), des collectivités territoriales (co-financement des travaux du laboratoire de Lyon, soutien au fonctionnement de certains laboratoires) ou d’autres organismes publics. Leur niveau est proche du BI.


Les dépenses sont en recul de 6 M€ par rapport au BI en raison d’une sous exécution du plafond d’emplois, d’un décalage des dépenses de certaines grandes études et d’un retard dans les décaissements des dépenses d’investissement :

- la vacance de 17 ETPT entraîne une sous exécution de la masse salariale de près de 1,2 M€ alors même que l’établissement devait supporter des dépenses imprévues (revalorisation du point fonction publique et du barème du CIA) ;

- les dépenses de fonctionnement sont sous-exécutées de 3,9 M€ par rapport au BI (dont 1 M€ de sous exécution sur l’activité courante de l’établissement et 2,9 M€ de sous exécution sur l’activité conventionnelle de l’établissement). Malgré cette sous exécution, les dépenses de fonctionnement courant sont en augmentation de 8 % par rapport au compte financier 2021, compte tenu du caractère structurellement très énergivores des laboratoires.


 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2021
(1)

Prévision 2022
(2)

Réalisation 2022

Emplois rémunérés par l'opérateur :

1 377

1 383

1 377

  – sous plafond

1 290

1 296

1 279

  – hors plafond

87

87

98

        dont contrats aidés

11

 

 

        dont apprentis

 

11

10

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2021.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2022.

 

En raison de difficultés de recrutement particulièrement marquées en 2022, l’ANSES a sous-exécuté ses emplois de 17 ETPT (une coquille s’est glissée dans le BI 2023, où il faut lire un hors plafond de 97 ETPT et un niveau global d’emplois de 1 393 et non 1 383).

Ces difficultés ont été particulièrement marquées sur certains postes sensibles d’encadrement et également pour les entités en charge des produits réglementés notamment sur des postes pérennes ou de renfort (remplacements de congés maternité). De plus, le contexte de la crise sanitaire de la COVID‑19 a fait peser de fortes tensions sur les recrutements de techniciens de laboratoire, notamment en PCR, en raison des besoins accrus dans les laboratoires d’analyses médicales en santé humaine.