$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#214)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien de la politique de l'éducation nationale)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

441 654 082
561 753 902

 
108 116

441 674 082
561 862 018

441 654 082
561 753 902

 
107 962

441 674 082
561 861 864

02 – Évaluation et contrôle

78 106 969
95 987 259

5 827 647
9 167 435

84 024 616
105 154 694

78 106 969
95 987 259

5 827 647
9 626 447

84 024 616
105 613 706

03 – Communication

9 725 479
13 445 067

4 825 465
4 615 861

14 550 944
18 060 928

9 725 479
13 445 067

4 825 465
4 869 989

14 550 944
18 315 057

04 – Expertise juridique

11 139 906
18 637 150

5 979 908
20 272 487

17 119 814
38 909 637

11 139 906
18 637 150

5 979 908
20 237 632

17 119 814
38 874 782

05 – Action internationale

5 165 689
6 534 250

6 487 988
6 418 625

11 653 677
12 952 875

5 165 689
6 534 250

6 487 988
6 487 689

11 653 677
13 021 939

06 – Politique des ressources humaines

621 159 835
560 426 891

95 798 572
123 348 260

723 248 407
683 775 151

621 159 835
560 426 891

95 798 572
127 644 389

723 248 407
688 071 280

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 
 

149 649 036
147 768 549

149 649 036
147 768 549

 
 

149 649 036
147 768 549

149 649 036
147 768 549

08 – Logistique, système d'information, immobilier

278 589 327
318 910 297

440 591 518
582 354 138

720 660 845
901 264 435

278 589 327
318 910 297

474 964 402
499 927 353

755 033 729
818 837 650

09 – Certification

176 496 301
136 860 720

28 260 505
31 218 880

204 756 806
168 079 599

176 496 301
136 860 720

28 260 505
29 800 453

204 756 806
166 661 173

10 – Transports scolaires

 
 

3 322 845
3 090 764

3 322 845
3 090 764

 
 

3 322 845
3 083 482

3 322 845
3 083 482

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

197 054 446
162 712 320

 
254

197 054 446
162 712 574

197 054 446
162 712 320

 
254

197 054 446
162 712 574

Total des crédits prévus en LFI *

1 819 092 034

740 743 484

2 559 835 518

1 819 092 034

775 116 368

2 594 208 402

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+94 690 835

+368 040 638

+462 731 473

+94 690 835

+134 888 032

+229 578 867

Total des crédits ouverts

1 913 782 869

1 108 784 122

3 022 566 991

1 913 782 869

910 004 400

2 823 787 269

Total des crédits consommés

1 875 267 856

928 363 367

2 803 631 223

1 875 267 856

849 554 200

2 724 822 056

Crédits ouverts - crédits consommés

+38 515 013

+180 420 755

+218 935 768

+38 515 013

+60 450 201

+98 965 214


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 16 642 047 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

1 819 092 034

746 087 607

2 565 179 641

1 819 092 034

780 460 491

2 599 552 525

Amendements

0

-5 344 123

-5 344 123

0

-5 344 123

-5 344 123

LFI

1 819 092 034

740 743 484

2 559 835 518

1 819 092 034

775 116 368

2 594 208 402

 

La différence entre le projet de loi de finances et la loi de finances initiale fait suite à l’adoption de deux amendements pour un montant total de ‑5 344 123 € en AE=CP :

- L’amendement n° II‑586 a minoré le programme d’un montant de ‑1 790 000 € en AE=CP en faveur du programme afin de renforcer la mission de lutte contre le décrochage scolaire ;

- L’amendement n° 909 a minoré le programme d’un montant de ‑3 554 123 € en AE=CP pour initier la mise en place d’un plan sur les achats de l’État.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

  • Divers mouvements réglementaires ont modifié le montant des crédits ouverts :

 

Hors Titre 2 : +334,8 M€ en AE et +100,6 M€ en CP

 

  • Reports  : +332,4 M€ en AE et +98,2 M€ en CP.

 

- +258 201 551 € en AE au titre des autorisations d’engagements non-engagées en 2021 ;

 

- +60 492 508 € en AE et +94 942 462 € en CP au titre de crédits de fonds de concours non consommés en 2021 ;

 

- +13 745 209 € en AE et +3 239 768 € en CP au titre des crédits généraux non consommées en 2021.

 

  • Transferts : +2,4 M€ en AE et +2,4 M€ en CP.

 

  • Un transfert entrant de +3 500 000 € en AE et en CP en provenance du programme 366 « Matériels sanitaires pour faire face à la crise de la Covid‑19 » de la mission « plan d’urgence face à la crise sanitaire », destiné au financement de masques grand public et inclusifs ;

 

  • Deux transferts entrants de +369 866 € en AE et en CP en provenance du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », dont :

    • +280 408 € en AE et en CP afin de financer l’utilisation de l’infrastructure de gestion de clefs « Plateforme nationale de confiance numérique » ;

    • +89 458 € en AE et en CP destiné au financement de l’adhésion à la solution VAS/VITAM (logiciel interministériel d’archivage électronique) ;

 

  • Un transfert entrant de +152 127 € en AE et en CP en provenance du programme 143 « Enseignement technique agricole » de la mission interministérielle « enseignement scolaire » afin de financer une étude sur l’évolution des systèmes d’information du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire et du MENJ ;

 

  • Un transfert entrant de +43 540 € en AE et en CP, en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « recherche et enseignement supérieur », à destination du financement des activités reprises par le rectorat à la suite de la dissolution de la Chancellerie de Toulouse ;

 

  • Un transfert entrant de +29 531 € en AE et en CP provenant du Fonds d’accompagnement interministériel Ressources humaines, porté par le programme 148 « Fonction publique » de la mission « transformation de la fonction publique », destiné au financement de la restructuration de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP) ;

 

  • Un transfert sortant d’un montant de ‑1 417 € en AE et en CP, à destination du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « administration générale et territoriale de l’État » afin de financer l’hébergement-exploitation du système d’information PHILAE par le ministère de l’intérieur ;

 

  • Un transfert sortant d’un montant de ‑22 105 € en AE et en CP à destination du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « écologie, développement et mobilité durable » afin de financer l’application Jitsi permettant l’organisation de réunions à distance ;

 

  • Deux transferts sortants de ‑73 000 € en AE et en CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » de la mission « direction de l’action du Gouvernement » :

    • ‑18 000 € en AE et en CP pour financer les frais de prise en charge de la téléphonie de l’association Accueil des villes françaises sur le premier semestre 2022 ;

    • ‑55 000 € en AE et en CP afin de financer une application Open source dans le cadre du projet démarches simplifiées ;

 

  • Quatre transferts sortants de ‑150 865 € en AE et en CP à destination du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « gestion des finances publiques » :

    • ‑402 € en AE et en CP pour le financement de l’utilisation du service d’impression du courrier ;

    • ‑11 162 € en AE et en CP destiné au centre de gestion financière dans l’académie de Rennes et correspondant aux dépenses de fonctionnement liées au transfert de 5,25 ETPT ;

    • ‑64 883 € en AE et en CP pour le financement de prestations de services informatique interministérielles ;

    • ‑74 418 € en AE et en CP pour le financement de l’utilisation de l’application de pilotage et de reporting pour la gestion des risques (AGIR) ;

 

  • Un transfert sortant de ‑227 220 € en AE et en CP à destination du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » pour le financement de prestation d’hébergement informatique des baies du MENJ au ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire à Toulouse ;

 

  • Un transfert sortant de ‑291 763 € en AE et en CP, à destination du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « gestion des finances publiques », pour le financement de la campagne de communication relative au développement de la marque Choisir le service public qui vise à renforcer l’attractivité de l’État employeur ;

 

  • Quatre transferts sortants de ‑439 699 € en AE et en CP à destination du programme 124 « Conduite et soutient des politiques sanitaires et sociales » de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances » :

    • ‑41 760 € en AE et en CP pour le financement de la gestion de la téléphonie fixe d’un site à Paris ;

    • ‑157 939 € en AE et en CP pour le financement du fonctionnement courant de la direction de la cohésion sociale, du travail, de l’emploi et de la population de Saint-Pierre et Miquelon ;

    • Deux transferts de ‑120 000 € en AE et en CP chacun afin de financer la gestion de la liaison des centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS) au réseau interministériel de l’État (RIE) ;

 

  • Un transfert sortant de ‑502 084 € en AE et en CP à destination du programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « gestion des finances publiques » pour financer les prestations d’hébergement du Centre serveur des Douanes à Osny.

 

Titre 2 : +81,2 M€ en AE=CP et +18,83 ETPT

 

  • Reports  : +4 358 155 € en AE=CP au titre de crédits de fonds de concours non-consommés en 2021.

 

  • Transferts et virements : +1,2 M€ en AE=CP et +18,83 ETPT.

 

  • Deux transferts entrants d’un montant de +650 000 € en AE et en CP et +11 ETPT en provenance du programme 147 « Politique de la ville » de la mission « cohésion des territoires », destinés au dispositif des délégués du préfet ;

 

  • Deux transferts entrants de +573 906 € en AE et en CP et +7 ETPT, issus du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances » :

    • +417 832 € en AE et en CP ainsi que 5 ETPT, destinés au financement d’un complément de transfert pour des mises à disposition sortantes en services centraux ;

    • +156 074 € en AE et en CP ainsi que 2 ETPT pour le financement d’un complément de transfert pour décharges syndicales complètes.

 

  • Quatre transferts entrants de +502 231 € en AE et en CP et +6,33 ETPT, issus du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « recherche et enseignement supérieur », dont :

    • +196 889 € en AE et en CP ainsi que 2 ETPT pour financer le transfert des délégués régionaux académiques à la recherche et à l’innovation (DRARI) pour la Corse et la Réunion ;

    • +165 456 € en AE et en CP ainsi que 3 ETPT pour financer le transfert des assistants à la délégation régionale académique à la recherche et à l’innovation pour les régions Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur ;

    • +75 899 € en AE et en CP et 1,33 ETPT pour le financement du transfert d’assistants dans les délégations régionales académiques à la recherche et à l’innovation des régions Hauts-de-France, Grand-Est et Provence-Alpes-Côte d’Azur ;

    • +63 987 € en AE et en CP pour le financement de la revalorisation de la part fixe de l’indemnité spécifique des DRARI.

 

  • Un transfert sortant de ‑21 822 € en AE et en CP et ‑0,25 ETPT à destination du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances » afin de permettre le financement temporaire d’un emploi au profit de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) ;

 

  • Trois virements sortants d’un montant de ‑231 190 € en AE et en CP, à destination du programme 219 « Sport » de la mission « sport, jeunesse et vie associative », dont :

    • ‑31 857 € en AE et en CP pour le financement de la poursuite du transfert du sport de haut niveau aux centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS) ;

    • ‑67 389 € en AE et en CP pour le financement d’un emploi à l’école nationale des sports de montagne ;

    • ‑131 944 € en AE et en CP pour le financement des mises à disposition du groupement d’intérêt public « Campus des sports de Bretagne ».

 

  • Un transfert sortant de ‑254 524 € et ‑5,25 ETPT à destination du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « gestion des finances publiques » afin d’assurer le financement du transfert d’emplois et de personnels dans le cadre de la constitution d’un centre de gestion financière dans l’académie de Rennes.

 

  • Répartition : +75,6 M€ en AE=CP

 

Les arrêtés des 25 octobre et 6 décembre 2022 portant répartition de crédits ont opéré un mouvement de 75 617 785 € en AE et CP en provenance du programme 551 « Provision relative aux rémunérations publiques » de la mission « crédits non répartis » afin de financer des mesures générales en matière de rémunération.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Des arrêtés de rattachement de fonds de concours et d’attributions de produits (hors reports) ont abondé les crédits T2 du programme à hauteur de 13 496 294 € en AE=CP et les crédits HT2 à hauteur de 33 214 458 € en AE et 33 318 891 € en CP. Les crédits se répartissent de la manière suivante :

 

Récapitulatif des rattachements de fonds de concours et attributions de produits (en €)

 

AE

CP

Titre 2

13 496 294

13 496 294

1-1-00331

 Participation de la Commission européenne aux dépenses de personnel de l’antenne France d’Eurydice

114 343

114 343

1-2-00253

Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 menée par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports - dépenses T2

13 074 923

13 074 923

1-2-00689

Investissement d’avenir : participation aux dépenses de personnel du programme 214

307 028

307 028

Hors-titre 2

33 214 458

34 318 891

1-1-00170

Participation de la commission européenne au financement de travaux d’information sur l’éducation

208 526

208 526

1-1-00406

Erasmus+ (P214) programme européen

2 809 551

2 809 551

1-2-00038

Participation du FIPHFP aux dépenses d’intégration

4 000 000

4 000 000

1-2-00290

Participations diverses aux dépenses d’orientation scolaire et professionnelle des académies

497 297

497 297

1-2-00387

Investissement d’avenir : Transition numérique de l’État et modernisation de l’action publique

315 112

315 112

1-2-00442

Investissement d’avenir : innovation numérique pour l’excellence éducative (P214)

80 793

80 793

1-3-00883

Participations diverses aux dépenses dans le domaine de l’éducation (outre-mer et étranger, hors crédits communautaires)

64 080

64 080

1-2-00546

Participation à des dépenses d’investissments - France métropolitaine

5 449

5 449

1-2-00220

Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 menée par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports - dépenses HT2

15 425 167

15 425 167

1-3-00189

Participation à des dépenses d’investissments - AE préalables (outre-mer, étranger, hors crédits communautaires)

-

1 104 433

1-2-00649

Investissement d’avenir : participation aux dépenses hors titre 2 du programme 214

7 676 078

7 676 078

Sous-total FDC

31 082 052

32 186 485

2-2-00034

Recettes provenant de la rémunération des prestations fournies par l’ensemble des services (programme 214)

1 687 208

1 687 208

2-2-00704

Produits de cession de biens mobiliers - métropole

419 379

419 379

2-3-00699

Produits de cession de biens mobiliers - outre-mer et étranger

25 819

25 819

Sous-total ADP

2 132 406

2 132 406

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

9 095 460

25 770 058

34 865 518

9 095 460

27 144 973

36 240 433

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

9 095 460

25 770 058

34 865 518

9 095 460

27 144 973

36 240 433

 

  • Réserve de précaution :

 

La mise en réserve de crédits a été effectuée conformément aux dispositions prévues par la circulaire n° 1BE‑21-4008 du 26 novembre 2021 de la direction du budget : le taux de mise en réserve sur les dotations de titre 2 a été fixé à 0,5 % et à 3 % globalement sur les crédits hors masse salariale comprenant l’application d’un taux de 4 % pour les dépenses les plus modulables pour compenser l’application d’un taux réduit sur les dépenses plus contraintes. La part des subventions pour charges de service public aux opérateurs de l’enseignement scolaire consacrée à la rémunération des personnels a bénéficié d’un taux de mise en réserve de 0,5 %.

 

La réserve de précaution sur les crédits du T2, d’un montant de 9 095 460 €, a été entièrement dégelée le 28 novembre 2022 à la suite de la préparation des travaux de préliquidation de la paie.

 

La réserve de précaution sur les crédits HT2 a été intégralement dégelée à hauteur de 25 770 058 € en AE et 27 144 973 € en CP, le 28 novembre 2022 conformément aux arbitrages de fin de gestion.

 

  • Fongibilités :

 

Plusieurs mouvements de fongibilité asymétrique ont été réalisés pour un montant total de 16 642 047 € en AE=CP :

 

 

  • Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des frais de gestion de l’allocation d’aide au retour à l’emploi :

 

L’annexe du 23 novembre 2017 à la convention du 2 septembre 2011 conclue entre le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) et Pôle emploi a acté le transfert de la gestion de l’indemnisation du chômage des agents relevant des MENJ-MESR dans le cadre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

 

Pour assurer la gestion de ces dossiers, Pôle emploi facture des frais correspondant à 1,1 % des montants versés.

Un mouvement de fongibilité a été réalisé pour un montant de 1 890 000 €.

 

  • Une mesure de fongibilité asymétrique au titre de la mise à disposition de personnels à l’Association d’entraide (AE) :

 

La convention pluriannuelle d’objectifs pour la période 2020 - 2024 conclue le 15 septembre 2020 entre les ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, des Sports et des jeux olympiques et paralympiques, et de l’Enseignement supérieur, de la recherche d’une part, et l’association d’entraide d’autre part, a acté le versement, en son article 3, d’une subvention au titre de l’action sociale pour les personnels de l’administration centrale recouvrant le remboursement des personnels de l’administration mis à disposition de l’association. Pour 2022, un mouvement de fongibilité de 900 000 € a été réalisé.

 

  • Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des CREPS :

 

Le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et le ministère des Sports et des jeux olympiques et paralympiques avaient prévu de verser des subventions aux CREPS afin de couvrir les emplois de professeurs de sport transférés en cours de gestion des services déconcentrés vers les CREPS dans le cadre de la réforme du sport de haut niveau. Dans l’attente des recrutements, les crédits destinés au financement de ces emplois avaient été positionnés provisoirement sur le titre 2 du programme 214. L’opération de fongibilité de 390 000 € a permis la prise en charge par les CREPS des recrutements prévus.

 

  • Deux mesures de fongibilité asymétrique en fin de gestion au titre des pénalités du FIPHFP :

 

La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (article 36 codifié) et plus récemment la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation publique (article 90) ont renforcé le principe de l’obligation d’emploi aux employeurs du secteur public et fixé à 6 % le taux d’emploi de personnes en situation de handicap dans ce secteur. Le FIPHFP accompagne les employeurs publics dans l’atteinte de cet objectif. Dans ce cadre, tout employeur public qui emploie plus de 20 équivalents temps plein est assujetti à l’obligation d’effectuer, chaque année, une déclaration permettant de calculer le taux de travailleurs handicapés et assimilés. Si ce taux n’est pas atteint, l’employeur doit verser une contribution au FIPHFP.

 

La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a modifié les dispositions spécifiques à l’éducation nationale et mis fin au plafonnement des déductions qui lui étaient accordées, dispositions entrées en vigueur au 1er janvier 2020. Les ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, et des Sports et des jeux olympiques et paralympiques ont été redevables au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) d’un montant de 32 M€ au titre de la campagne 2022. Deux fongibilités asymétriques, d’un montant total de 17 820 000 €, ont été réalisées pour couvrir une partie du besoin.

 

  • Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des actions menées dans le cadre des programmes d’investissements d’avenir :

 

Un mouvement, pour un montant de 216 970,04 €, a permis la couverture des dépenses de masse salariale de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) au titre des actions menées dans le cadre du PIA (Convention financière du 21 décembre 2018 portant avenant à la convention financière entre l’État et l’ANRU relative au programme d’investissements d’avenir du 14 janvier 2015).

 

  • Une mesure de fongibilité symétrique au titre des actions prévues dans le cadre de la crise sanitaire :

 

Un mouvement de fongibilité symétrique, pour un montant de 4 574 923 €, du fonds de concours n° 1-2-00220 « Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 menée par le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports » (dépenses hors titre 2) vers le fonds de concours n° 1-2-00253 « Participations de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 menée par le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports » (dépenses titre 2), a permis de financer la prise en charge de la rémunération des médiateurs de lutte anti-Covid.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2021

(1)

Réalisation

2021

(2)

LFI + LFR

2022

(3)

Transferts
de gestion
2022

(4)

Réalisation

2022

(5)

Écart à
LFI + LFR 2022
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1106 – Enseignants du 1er degré

0,00

30,07

8,00

0,00

21,00

+13,00

1107 – Enseignants du 2nd degré

0,00

131,56

86,00

+1,00

93,00

+6,00

1109 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

1,71

0,00

0,00

0,00

0,00

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

627,99

884,00

0,00

658,00

-226,00

1111 – Personnels d'encadrement

0,00

1 804,27

2 009,00

+5,25

1 844,00

-170,25

1112 – Personnels administratif, technique et de service

+16,08

22 382,26

24 249,00

-2,42

22 890,00

-1 356,58

1113 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

0,00

0,00

0,00

1,00

+1,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

+17,00

1 086,04

1 176,00

+15,00

1 083,00

-108,00

Total

+33,08

26 063,90

28 412,00

+18,83

26 590,00

-1 840,83


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2022

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact du
schéma d'emplois
2022 sur 2022

1106 – Enseignants du 1er degré

0,00

0,00

-9,07

0,00

0,00

0,00

1107 – Enseignants du 2nd degré

0,00

0,00

-39,56

0,00

0,00

0,00

1109 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

0,00

-1,71

0,00

0,00

0,00

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

0,00

+96,01

-66,00

-34,00

-32,00

1111 – Personnels d'encadrement

0,00

+5,00

-21,85

+51,33

+40,66

+10,67

1112 – Personnels administratif, technique et de service

0,00

+24,00

+138,25

+363,99

+600,66

-236,67

1113 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

0,00

+1,00

0,00

0,00

0,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

0,00

-55,00

+45,96

+8,00

0,00

+8,00

Total

0,00

-26,00

+209,03

+357,32

+607,32

-250,00

 

Les consommations retracées dans ces tableaux, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2022 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2021 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée 2022 (1/3 d’année) ainsi que l’impact des mesures intervenues en 2022 en année pleine (transferts).


Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation des contractuels pendant les vacances scolaires).


Dans la colonne « Mesures de transfert » sont comptabilisés en ETPT les transferts réalisés en 2022. Les transferts qui visent à ajuster les plafonds d’emplois par catégorie en fonction du constat des exécutions antérieures n’ont pas d’effet sur l’évolution des consommations.


La colonne 8 « Corrections techniques » prend en compte les changements de périmètre dans les décomptes opérés par catégorie d’emplois entre 2021 et 2022.


Ces changements de périmètre font l’objet, lorsqu’il s’agit d’un mouvement pérenne, de corrections techniques dans la LFI 2023.


L’écart à la LFI en tenant compte des transferts intervenus en gestion est de – 1 841 ETPT, après – 2 721 ETPT en 2021. Cette diminution de l’écart au plafond s’explique notamment par les autorisations temporaires de recrutement liées à la crise sanitaire durant l’année 2022 (médiateurs de lutte anti covid et emplois de renfort dans les inspections de l’éducation nationale).


Cette sous-consommation du plafond est également liée, en partie, à des facteurs techniques tenant aux règles de décompte des effectifs dans les systèmes d’information.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

145,00

32,00

9,00

49,00

0,00

9,00

-96,00

0,00

1111 – Personnels d'encadrement

11,00

8,00

9,00

43,00

0,00

9,00

+32,00

0,00

1112 – Personnels administratif, technique et de service

2 441,00

540,00

9,00

1 731,00

0,00

9,00

-710,00

-30,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

0,00

0,00

0,00

24,00

0,00

9,00

+24,00

+80,00

Total

2 597,00

580,00

1 847,00

0,00

-750,00

+50,00

 

Les personnels du programme « Soutien de la politique de l’Éducation nationale » participent à la conduite des politiques éducatives, de la jeunesse et des sports et à leur évaluation, aux expertises et au fonctionnement des services exerçant des fonctions d’État-major (services centraux et déconcentrés) et à la gestion des ressources humaines. Les différentes catégories d’emplois du programme participent à des degrés divers à ces missions.

Le solde des entrées/sorties s’élève à ‑750 ETP, pour un schéma d’emplois de +50 ETP en loi de finances. Ce constat s’explique notamment par le départ des contractuels embauchés dans le cadre du dispositif des « médiateurs de lutte anti-COVID » entre mars 2021 et la fin de l’année scolaire 2021-2022.


SORTIES RÉALISÉES EN 2022


Les sorties sont supérieures aux prévisions de la LFI de 1 835 ETP en lien avec des sorties plus importantes pour les catégories d’emplois des personnels administratif, technique et de service (+1 733 ETP) comme évoqué supra et pour les personnels d’accompagnement et de suivi des élèves et étudiants (+145 ETP), s’agissant des personnels d’encadrement les sorties sont légèrement inférieures à la prévision LFI (‑43 ETP).


ENTRÉES RÉALISÉES EN 2022


Les entrées réalisées sur ce programme s’élèvent à 1 847 ETP contre 812 inscrit en LFI (+1 035 ETP), en lien notamment avec les recrutements de contractuels opérés dans le cadre du dispositif 2022 destiné à apporter une aide administrative aux IEN. Ces recrutements impactent la catégorie des personnels administratifs, techniques et de service.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
du schéma
d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

3 026,00

2 919,00

+17,00

0,00

+22,00

+38,17

+64,88

-26,71

Services régionaux

25 315,00

23 600,00

-43,00

0,00

+187,03

+319,15

+542,44

-223,29

Opérateurs

0,00

1,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

71,00

70,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

28 412,00

26 590,00

-26,00

0,00

+209,03

+357,32

+607,32

-250,00

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2022
Réalisation

Administration centrale

0,00

2 962,00

Services régionaux

+50,00

23 169,00

Opérateurs

0,00

0,00

Autres

0,00

72,00

Total

+50,00

26 203,00

 

Dans la rubrique « Autres » figurent les emplois de l’Institut des hautes études de l’Éducation nationale et de la formation (IH2EF), service à compétence nationale, dont les personnels sont rémunérés par l’administration centrale.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

7 278,00

7 815,00

02 – Évaluation et contrôle

1 031,00

956,00

03 – Communication

173,00

199,00

04 – Expertise juridique

231,00

242,00

05 – Action internationale

82,00

72,00

06 – Politique des ressources humaines

10 934,00

8 543,00

08 – Logistique, système d'information, immobilier

4 771,00

5 102,00

09 – Certification

1 401,00

1 443,00

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

2 511,00

2 218,00

Total

28 412,00

26 590,00

Transferts en gestion

+18,83

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2021-2022

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

36,00

0,61

0,00

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2021

Prévision
LFI 2022

Exécution
2022

Rémunération d’activité

1 075 149 448

1 115 416 941

1 163 518 876

Cotisations et contributions sociales

643 353 674

663 141 228

668 349 115

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

476 689 192

494 447 793

487 027 575

    – Civils (y.c. ATI)

475 797 712

494 447 793

486 224 518

    – Militaires

742 661

 

821 260

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

148 819

 

-18 202

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

166 664 481

168 693 435

181 321 540

Prestations sociales et allocations diverses

36 725 437

40 533 865

43 399 865

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

1 755 228 558

1 819 092 034

1 875 267 856

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

1 278 539 366

1 324 644 241

1 388 240 281

FdC et AdP prévus en titre 2

90 000

 

COMPTE D’AFFECTATION SPÉCIALE DES PENSIONS


Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions s’est élevé à 487,0 M€, dont 484,1 M€ au titre des pensions civiles (taux de 74,30 %) et 2,1 M€ au titre des allocations temporaires d’invalidité (taux de 0,32 %).


L’écart à la LFI sur le CAS (‑7,4 M€) représentant 1,5 % des crédits inscrits à ce titre s’explique notamment par un écart de socle sur le CAS, entre le CAS 2021 retenu lors de l’élaboration de la LFI et la consommation du CAS constatée en 2021.


PRESTATIONS SOCIALES EMPLOYEUR


Le montant de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) s’élève à 7,5 M€, en baisse de 0,2 M€ par rapport à 2021.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2021 retraitée

1 280,97

Exécution 2021 hors CAS Pensions

1 278,54

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

2,43

    – GIPA

-0,31

    – Indemnisation des jours de CET

-2,13

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

4,88

Impact du schéma d'emplois

3,37

EAP schéma d'emplois 2021

0,95

Schéma d'emplois 2022

2,42

Mesures catégorielles

32,81

Mesures générales

20,36

Rebasage de la GIPA

0,91

Variation du point de la fonction publique

16,36

Mesures bas salaires

3,09

GVT solde

6,18

GVT positif

10,13

GVT négatif

-3,94

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,09

Indemnisation des jours de CET

3,71

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

-2,62

Autres variations des dépenses de personnel

43,45

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

3,25

Autres variations

40,20

Total

1 388,24

 

La ligne « débasage de dépenses au profil atypique » (+2,4 M€) correspond notamment au débasage des impacts COVID 2021 non soclés (+2,8 M€), aux rétablissements de crédits (+4,1 M€), aux mouvements de fongibilités vers le hors titre 2 (‑1,0 M€), ainsi qu’aux retenues pour grèves constatés en 2020 (+0,04 M€).


Le schéma d’emplois 2022 est impacté par les recrutements intervenus dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif de lutte anti-COVID des « aides IEN » et le recrutement de chefs de projet pour le pilotage du service national universel en services déconcentrés (+3,4 M€).


Le GVT solde s’élève à 6,2 M€ (hors CAS pensions), correspondant à 0,45 % de la masse salariale du programme. Le GVT positif (10,1 M€ hors CAS pensions), soit 0,73 % de la masse salariale, est compensé pour partie par le GVT négatif pour un montant de ‑3,9 M€ hors CAS pensions, soit 0,28 % de la masse salariale.


La ligne « rebasage des dépenses au profil atypique – hors GIPA » (+1,1 M€) correspond principalement à la monétisation des jours de congé non pris (+3,7 M€), aux atténuations de dépenses en 2022 liées aux rétablissements de crédits (‑5 M€) et au versement de la prime inflation (1,6 M€).


La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » (+43,5 M€) correspond principalement à la protection sociale complémentaire (+3,3 M€), aux aides administratives aux IEN dans le cadre des impacts de la crise sanitaire (+9,7 M€), aux dépenses relatives aux médiateurs LAC jusqu’à la fin de l’année scolaire 2021-2022, financées par fonds de concours (+17,8 M€), à la prime télétravail (1,9 M€).


A ces éléments conjoncturels s’ajoutent une augmentation de la dépense concernant la prime de précarité (+2,3 M€) liée à la fin des contrats à durée déterminée.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

36 284

45 926

53 558

28 602

39 385

46 354

1111 – Personnels d'encadrement

72 256

82 770

90 633

64 371

73 555

80 723

1112 – Personnels administratif, technique et de service

35 994

41 355

41 688

31 048

35 696

36 089

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

39 582

53 333

53 910

34 476

46 421

46 924

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

4 448 807

5 338 568

Mesures de revalorisation et d'accompagnement issues du Grenelle de l'Education et de l'agenda social 2021

2 386

ABC

Tous corps

11-2021

10

4 448 807

5 338 568

Mesures statutaires

4 051 658

4 051 658

Relèvement des taux de propro

B C

Corps administratifs

01-2022

12

270 774

270 774

Revalorisation indiciaire et bonification d'ancienneté des agents de la filière administrative

C

Corps administratifs

01-2022

12

3 580 169

3 580 169

Transposition du Ségur aux infirmiers de l'Etat

7 063

A

Infirmiers

01-2022

12

200 715

200 715

Mesures indemnitaires

24 313 911

26 834 322

Revalorisation et accompagnement des mesures issues du Grenelle de l'éducation

ABC

Tous corps

05-2022

8

5 040 821

7 561 232

Revalorisation indemnitaire des agents de la filière administrative

8 449

A B

Corps administratifs

01-2022

12

19 273 090

19 273 090

Total

32 814 376

36 224 548

 

Au total en 2022, les personnels relevant du programme 214 ont bénéficié de mesures catégorielles à hauteur de 33 M€ (hors CAS pensions).

Cette enveloppe a permis de poursuivre le plan de requalification de la filière administrative du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse ainsi que de revaloriser le régime indemnitaire de la filière médico-sociale (médecins scolaires, assistants et conseillers techniques de service social et infirmiers), des adjoints administratifs et des informaticiens (9,5 M€).


Par ailleurs, s’agissant de la filière administrative, les agents de catégorie A et B ont bénéficié d’une revalorisation indemnitaire interministérielle significative pour converger vers les moyennes indemnitaires d’autres ministères (19,3 M€). Toujours dans un cadre interministériel, les agents de catégorie B et C ont bénéficié d’une hausse des taux de promotion aux grades supérieurs. Ceux de catégorie C ont également bénéficié d’une revalorisation de leur grille indiciaire et d’une bonification d’ancienneté.

Elle a enfin permis de rénover la grille indiciaire des infirmiers dans le cadre de la transposition du Ségur de la santé (0,2 M€).

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   CYCLADES

CYCLADES a progressivement remplacé le système d’information OCEAN, opérationnel depuis 1997 et dont les technologies étaient devenues obsolètes. Ce système d’information gère les examens (dont certains de l’enseignement supérieur tels que les brevets de techniciens supérieurs, les diplômes comptables supérieurs, mention complémentaire) et des concours du ministère de l’Éducation nationale et la jeunesse ainsi que plus de 600 concours d’autres ministères dans le cadre des centres de services partagés (CSP) depuis 2011.

CYCLADES accompagne les agents dans le déroulement d’une session d’un examen ou d’un concours, de l’inscription des candidats jusqu’à la publication de leurs résultats, en passant par la correction des copies et la dématérialisation des processus. Il est également disponible pour les candidats des examens et concours, au travers d’un espace qui leur est dédié, permettant la transmission de pièces dématérialisées.

Le projet est organisé en paliers, chacun ayant un périmètre fonctionnel et un périmètre métier complet. Cet allotissement de CYCLADES est construit en adéquation avec le déroulement d’une session d’examens ou de concours. Parallèlement, chaque année, des profils d’examens et de concours sont dé-commissionnés d’OCEAN pour être gérés dans CYCLADES.

 

L’année 2022 a été marquée par la bascule dans CYCLADES de l’ensemble des concours traités auparavant dans Océan. La session 2022 a permis de généraliser l’intégration des BTS, d’intégrer le paiement en ligne pour les diplômes comptables, ainsi l’intégration de documents sécurisés, notamment les relevés de notes du baccalauréat, à partir de QR. Au total, plus de 3,2 millions de candidats ont été inscrits dans Cyclades sur la session 2022.

 

Année de lancement du projet

2010

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Examens et Concours

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

24,65

24,34

6,04

5,91

6,42

6,69

9,32

9,32

7,29

6,83

0,00

0,63

0,00

0,00

44,40

44,40

Titre 2

12,58

12,58

1,81

1,81

2,34

2,34

2,80

2,80

2,70

2,70

0,00

0,00

0,00

0,00

19,42

19,42

Total

37,23

36,92

7,85

7,71

8,76

9,03

12,12

12,12

9,99

9,53

0,00

0,63

0,00

0,00

63,82

63,82


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,50

63,82

+410,57 %

Durée totale en mois

84

165

+96,43 %

 

Le coût et la durée du projet CYCLADES répondent aux critères définis par l’arrêté du 14 novembre 2014 pris pour l’application de l’article 3 du décret n° 2014-879 du 1er août 2014 relatif au système d’information et de communication de l’État. En 2012, ce coût présenté et validé par la DINSIC était de 38,5 millions d’euros. L’indicateur de performance ne prenait en compte initialement que les dépenses HT2 de réalisation, accompagnement au changement et assistance à la maîtrise d’ouvrage soit 12,5 millions d’euros.

 

 

Le système conduit à transférer les infrastructures de l’échelon académique à l’échelon national, accompagné d’une modélisation et d’un développement dans un langage de programmation orienté « objet » permettant à la solution de mieux s’intégrer dans la complexité de l’écosystème des systèmes d’information actuels. Ces choix de conception rendent l’application plus structurée, interopérable et maintenable. Il en résulte donc une baisse progressive du coût de maintenance et d’exploitation globale sur le domaine « examens et concours ».

Les bénéfices attendus du projet CYCLADES sont :

  • une adaptabilité améliorée aux évolutions réglementaires ;

  • un élargissement du périmètre des concours ou des examens dans le respect des dispositions définies dans le code de l’éducation ;

  • une interopérabilité avec les référentiels et les autres applications du ministère ;

  • une forte évolutivité vers la dématérialisation des processus et la gestion d’un archivage numérique performant.

 

   OP@LE

Le projet OP@LE porte sur la refonte du système d’information de gestion financière et comptable dans une nouvelle architecture pour adapter le cadre comptable des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) (collèges et des lycées publics) à la nouvelle réglementation budgétaire et comptable.

À l’origine, une refonte technologique de l’application historique était prévue sur la base de développements internes.

En 2015, une réflexion conduite avec la maîtrise d’ouvrage a permis de prendre la mesure des adaptations réglementaires nécessaires et a fait évoluer le projet initial vers un projet de transformation métier s’appuyant sur les processus définis pour le nouveau progiciel. Afin de choisir la solution, un marché selon la procédure du dialogue compétitif a été lancé en 2016. Dans ce contexte transitoire, seules les dépenses de maintenance courante de l’application existante, d’études de cadrage de la future solution et d’assistance à maîtrise d’ouvrage ont été engagées.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

15,45

9,63

9,97

3,78

7,12

7,40

9,28

8,59

4,38

6,23

12,12

13,19

22,19

31,01

71,23

71,23

Titre 2

2,41

2,41

0,30

0,30

0,51

0,51

0,43

0,43

0,47

0,47

2,07

2,07

3,48

3,48

9,26

9,26

Total

17,87

12,05

10,27

4,08

7,63

7,91

9,71

9,02

4,86

6,70

14,19

15,26

25,67

34,49

80,49

80,49


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

44,30

80,49

+81,69 %

Durée totale en mois

56

132

+135,71 %

 

Les coûts indiqués dans le tableau ci-dessus intègrent notamment les coûts de rémunération liés à la MOE et aux indemnités de formation pour les formateurs académiques ; ceux liés aux équipes MOA et aux équipes-projet académiques (EP@C) ne sont pas ici comptabilisés.


Ce projet, ayant un budget prévisionnel de plus de 9 M€, a fait l’objet d’une saisine de la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC), au titre de la procédure définie à l’article 3 du décret n° 2014-879 du 1er août 2014. Un avis favorable a été rendu le 9 février 2018.

Après une phase d’avant-projet de trois ans, le démarrage du projet Op@le a eu lieu le 15 mars 2018. Les ateliers de conception générale se sont déroulés entre mi-avril et fin juillet 2018. Ceux relatifs à la conception détaillée ont démarré en septembre 2018.

Les travaux de conception détaillée ont commencé en 2019 et se poursuivent courant 2020 en parallèle de la réalisation et la qualification. Des utilisateurs en EPLE participent à chaque atelier fonctionnel.

Le coût du projet intègre la conduite du changement, particulièrement importante (35 000 utilisateurs pour un coût global estimé à 22 M€). Ce montant inclut les frais de déplacement des utilisateurs et des formateurs en académie, les indemnités des formateurs, les outils de formation développés par le titulaire dans le cadre du marché.

Fin 2021, Opale était déjà déployé dans 327 EPLE sur un objectif à terme de 8 000 établissements. En 2022, les travaux de finalisation du périmètre fonctionnel du programme ont continué en parallèle du déploiement et 8 versions évolutives et correctives ont été mises en production.

Six établissements ont rejoint Opale courant 2022, validant le dispositif de déploiement en cours d’année.

 

Les bénéfices attendus du projet OP@LE sont :

  • l’amélioration de la qualité comptable et la sécurisation des données ;

  • la dématérialisation des pièces ;

  • la réponse à l’obsolescence technologique permettant de meilleures performances et une meilleure interopérabilité ;

  • une meilleure capacité d’évolution à la réglementation.

 

   OPER@ (SI PAIE des EPLE)

En 2008, le ministère a mis à disposition des EPLE une solution progicielle appelée « GOSPEL » destinée à assurer la paie des contrats aidés, des assistants d’éducation, des contractuels et des intervenants rémunérés à la vacation. À ce jour, environ 120 000 contrats en moyenne mensuelle sont payés dans 431 établissements ordonnateurs, couvrant 4 275 établissements employeurs. GOSPEL est concurrencé par des logiciels du marché, qui réalisent 80 à 90 000 payes mensuelles en moyenne, pour le compte d’environ 3 500 établissements employeurs.

 

Fin 2012, la conjonction de trois facteurs a conduit à envisager le remplacement de GOSPEL :

  • la survenance de difficultés techniques : risque sur la production de la paye posant la question de la robustesse de l’outil et de son environnement applicatif ;

  • des évolutions réglementaires majeures à court terme : la déclaration sociale nominative et le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ;

  • la fin programmée de la maintenance éditeur et l’arrêt concomitant de la maintenance applicative et réglementaire sur GOSPEL.

 

Les enjeux du nouveau projet OPER@ sont les suivants :

  • garantir l’application de la réglementation en matière de paie et de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ;

  • permettre la production des états post-paie ;

  • faciliter l’intégration des EPLE utilisant d’autres logiciels dans le nouveau SI Paie ;

  • mettre en place un système de rapport d’informations à destination des instances décisionnelles ainsi qu’aux différents financeurs ;

  • sécuriser les procédures de paie et la traçabilité dans l’outil informatique ;

  • disposer d’un système d’information facilement évolutif et dont la maintenance est aisée ;

 

Le projet Oper@ a basculé intégralement sur la brique « systèmes d’information » en 2022. Cependant, des erreurs d’imputation en début d’exercice se sont traduites par une consommation de 0,4 M€ en AE sur l’exercice.

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2019
et années
précédentes

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision

2022
Exécution

2023
Prévision
PAP 2023

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

14,82

13,40

2,24

2,25

3,08

2,89

0,00

0,00

0,40

1,61

0,00

0,39

0,00

0,00

20,54

20,54

Titre 2

0,60

0,60

0,28

0,28

0,34

0,34

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1,22

1,22

Total

15,42

14,01

2,52

2,53

3,42

3,22

0,00

0,00

0,40

1,61

0,00

0,39

0,00

0,00

21,76

21,76


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,00

21,76

+81,31 %

Durée totale en mois

48

84

+75,00 %

 

Initialement prévue mi-octobre 2017, la fin de validation de la phase de conception d’OPER@ a été repoussée pour permettre d’instruire et d’intégrer les décisions de juillet 2017 en matière de cible organisationnelle à mettre en œuvre pour prendre en charge la déclaration sociale nominative (DSN), selon la solution la plus proche du standard proposé par le progiciel HR Access. Le report de la phase de conception a conduit à replanifier la suite du projet et à revoir la trajectoire de déploiement. Il a permis de modifier le cahier des clauses fonctionnelles et techniques (CCFT) en précisant les modalités d’instruction et de commande d’évolutions qui ne figuraient pas dans l’expression de besoin initiale, et en intégrant des changements du périmètre fonctionnel.

La phase de vérification d’aptitude menée pendant le 1er semestre 2019 n’a pas pu se dérouler dans des conditions optimales pour les raisons suivantes :

  • le périmètre n’a pas pu être validé en raison notamment du calendrier très contraignant qui prévoyait des recettes utilisateurs pendant les congés scolaires ;

  • les académies pilotes ont dû se désengager ou limiter leur engagement dans cette phase de vérification d'aptitude du fait notamment de l’absence d’outil de reprise des données mis à leur disposition ;

  • de nombreuses autres demandes d’évolution ont été formulées.

Face à cette situation, le comité directeur du 25 mai 2019 a décidé de ne pas prononcer la vérification d'aptitude.

Toutes les fonctionnalités n’ayant pas pu être testées par les utilisateurs, le ministère a souhaité réaliser une phase de vérification d'aptitude supplémentaire. Des commandes supplémentaires ont également été passées pour la prise en compte des évolutions.

 

En décembre 2019 et janvier 2020, OPER@ a été déployé dans 5 GRETA et 4 établissements mutualisateurs des académies de Poitiers, Caen, Lille et Orléans-Tours, ce qui représente plus de 10 000 paies. Afin de valider la qualité d’OPER@, durant ces 2 mois, la paie a été assurée dans GOSPEL et dans OPER@. Le déploiement de la vague expérimentale de décembre 2019 s’est déroulé avec succès en assurant la fiabilité et la robustesse de la paie, et l’adhésion globale des utilisateurs. Le projet, désormais en mode de fonctionnement permanent, est ainsi entré dans sa phase de « maintien en condition opérationnelle » dès 2020.

 

Le comité directeur du 29 janvier 2020 a acté la fin de la paie en double et la poursuite des opérations de paie uniquement sur OPER@. Une vague de déploiement a pris effet au 1er juin 2020, la suivante sera effective au 1er décembre 2021.

Malgré le contexte sanitaire qui a entraîné une conduite du changement a minima et les difficultés rencontrées pour faire évoluer l’applicatif, la trajectoire de déploiement a été préservée. Ainsi, fin 2020, l’ensemble des fonctionnalités attendues pour OPER@ ont été développées, y compris la DSN et la DADSU pour les établissements des vagues de janvier et juin 2020. En 2021, OPER@ est entré dans son avant dernière année de déploiement. Au 1er janvier 2021, OPER@ produit plus de 60 000 paies dans 49 établissements payeurs dans 12 académies.

La fin du déploiement est prévue le 1er janvier 2022 pour les établissements en paie à façon et sur l’ancien SI Paie Gospel. Le MCO de deux années du grand projet OPER@ étant positionné sur 2020 et 2021, aucun financement au titre des grands projets informatiques n’est prévu à partir 2022. Néanmoins, les dépenses courantes de MCO de l’applicatif sont imputées au titre des systèmes d’information à partir de 2022 pour un montant annuel de 1,5 M€.

 

Le projet OPER@ offrira des gains métier résultant de l’adaptation aux évolutions réglementaires (DSN, paie…), d’une meilleure qualité de service pour les partenaires et d’un potentiel de transformation des processus.

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2022

 

CP 2022

 

 

 

AE ouvertes en 2022 *
(E1)

1 125 426 169

 

CP ouverts en 2022 *
(P1)

926 646 447

 

 

 

AE engagées en 2022
(E2)

928 363 367

 

CP consommés en 2022
(P2)

849 554 200

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E3)

144 429 493

 

dont CP consommés en
2022 sur engagements
antérieurs à 2022

(P3 = P2 – P4)

370 100 282

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E4 = E1 – E2 – E3)

52 633 309

 

dont CP consommés
en 2022 sur
engagements 2022

(P4)

479 453 918

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 brut
(R1)

560 929 267

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
(R2)

329 854

 

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 net

(R3 = R1 + R2)

561 259 121



CP consommés en 2022
sur engagements
antérieurs à 2022
(P3 = P2 – P4)

370 100 282



=

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R4 = R3 – P3)

191 158 839

 

 

AE engagées en 2022


(E2)

928 363 367



CP consommés en 2022
sur engagements 2022

(P4)

479 453 918



=

Engagements 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R5 = E2 – P4)

448 909 449

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

(R6 = R4 + R5)

640 068 288

 

 

Estimation des CP 2023
sur engagements non
couverts au 31/12/2022
(P5)

171 949 695


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2023
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2022
(P6 = R6 – P5)

468 118 593

 

Une partie de la consommation sur ce programme est liée à des engagements pluriannuels. Pour l’essentiel, les besoins en crédits de paiement portent sur des dépenses immobilières, notamment les loyers (203 M€) et les constructions scolaires (183,4 M€); et des dépenses informatiques, en particulier les systèmes d’information (65,3 M€) et les grands projets informatiques (18,1 M€).

 

Justification par action

ACTION

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

441 654 082
561 753 902

20 000
108 116

441 674 082
561 862 018

441 654 082
561 753 902

20 000
107 962

441 674 082
561 861 864

 

L’exécution constatée en hors titre 2 correspond à des erreurs d’imputation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

441 654 082

561 753 902

441 654 082

561 753 902

Rémunérations d’activité

270 810 072

343 430 245

270 810 072

343 430 245

Cotisations et contributions sociales

161 002 866

208 033 192

161 002 866

208 033 192

Prestations sociales et allocations diverses

9 841 144

10 290 465

9 841 144

10 290 465

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

20 000

108 116

20 000

107 962

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

20 000

108 116

20 000

107 962

Total

441 674 082

561 862 018

441 674 082

561 861 864

 

 

ACTION

02 – Évaluation et contrôle

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Évaluation et contrôle

78 196 969
95 987 259

5 827 647
9 167 435

84 024 616
105 154 694

78 196 969
95 987 259

5 827 647
9 626 447

84 024 616
105 613 706

 

L’action « Évaluation et contrôle » rassemble les crédits de rémunération de l’Inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche (IGÉSR), ainsi que les crédits de rémunération et de fonctionnement du Conseil d’évaluation de l’école (CEE), de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) et des services statistiques académiques.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

78 196 969

95 987 259

78 196 969

95 987 259

Rémunérations d’activité

47 983 034

60 600 268

47 983 034

60 600 268

Cotisations et contributions sociales

28 473 519

34 931 500

28 473 519

34 931 500

Prestations sociales et allocations diverses

1 740 416

455 491

1 740 416

455 491

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 827 647

8 140 379

5 827 647

8 630 145

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 827 647

8 080 385

5 827 647

8 570 151

Subventions pour charges de service public

 

59 994

 

59 994

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

30 754

 

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

30 754

 

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

996 301

 

996 301

Transferts aux collectivités territoriales

 

20 000

 

20 000

Transferts aux autres collectivités

 

976 301

 

976 301

Total

84 024 616

105 154 694

84 024 616

105 613 706

 

L’exécution des dépenses hors titre 2 s’élève à 9 167 434 € en AE et 9 626 446 € en CP. Par rapport à la LFI 2022, l’écart est de +3,3 M€ en AE et +3,8 M€ en CP et s’explique par la hausse des dépenses d’évaluation avec la réalisation et la publication de différentes études (l’impact de la crise sanitaire, l’égalité des chances ou de la mixité sociale…) donnant lieu à 44 notes d’information.

 

dépenses de fonctionnement

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 827 647

8 080 385

5 827 647

8 570 151

Subventions pour charges de service public

 

59 994

 

59 994

 

Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 8 140 379 € en AE et 8 630 145 € en CP, y compris les subventions pour charges de service public. Elles se décomposent en deux catégories :

 

  1. Opérations d’évaluation, de modernisation numérique et de prospective : 6 920 507 € en AE et 7 416 032 € en CP

 

Ces dépenses regroupent des dépenses de fonctionnement (2 462 385 € en AE et 2 425 338 € en CP) et des dépenses d’études et d’évaluations (4 458 122 € en AE et 4 990 694 € en CP), qui ont permis de financer :

  • la réalisation et la publication d’études sur l’impact de la crise sanitaire, l’égalité des chances et la mixité sociale, les acquis des élèves, l’orientation et l’insertion, la typologie des collèges en fonction de la population accueillie et de la situation géographique, le bien-être à l’école, l’éducation artistique et culturelle, les salaires des enseignants, leur parcours, etc. (44 notes d’information en 2022), ainsi que des publications statistiques de référence sur le système éducatif ;

  • les évaluations comme le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) et Teaching and Learning International Study (TALIS), enquête internationale sur les enseignants, l’enseignement et l’apprentissage, en coordination avec l’Organisation de coopération et de développement européenne (OCDE) ;

  • les évaluations PIRLS (programme international de recherche en lecture scolaire), TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS), International Computer and Information Literacy Study (ICILS) et International Civic and Citizenship Éducation Study (ICCS) qui s’intéressent aux performances scolaires en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, ainsi qu’aux compétences sociales et civiques, sous l’égide de l’association internationale pour l’évaluation des compétences scolaires (IEA) ;

  • le dispositif CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon), qui établit des bilans nationaux des acquis des élèves en fin d’école et en fin de collège. Il couvre les compétences des élèves dans la plupart des domaines disciplinaires en référence aux programmes. Renouvelées tous les cinq ou six ans, ces évaluations permettent de répondre à la question de l’évolution du niveau des élèves au fil du temps ;

  • le dispositif d’évaluation des compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Les évaluations sont réalisées chaque année en alternant les niveaux visés (fin de 6e en 2021 et fin de 3e en 2022, fin de CE2 en 2023), ces évaluations sur échantillons permettent de renseigner les indicateurs du RAP portant sur la maîtrise des compétences du socle commun dans les domaines 1 et 4 ;

  • des études et enquêtes statistiques sur l’évaluation des élèves (panel 2007 d’élèves de 6e, panel d’élèves du CP 2011, panel des élèves en situation de handicap, panel 2021 des élèves de petite section) ;

  • l’évaluation exhaustive des élèves de 6e (depuis la rentrée 2017) et des élèves de 4e (prévue à la rentrée 2023) ;

  • l’évaluation exhaustive des élèves à l’entrée du CP et du CE1 à l’école élémentaire, ainsi qu’en milieu de CP (depuis la rentrée 2018) et en début de CM1 (prévue à la rentrée 2023) ;

  • les tests de positionnement des élèves à l’entrée en seconde, dans le cadre de la réforme du baccalauréat 2021 (depuis 2018), auxquels s’ajoute un test similaire destiné aux élèves en première année de CAP depuis la rentrée 2020 ;

  • en matière de politique publique, l’évaluation depuis septembre 2017 de l’effet de la mesure de dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire (dont les travaux se sont poursuivis en 2022) ;

  • la seconde édition de l’enquête périodique sur l’enseignement (EPODE) visant à décrire les pratiques d’enseignement à l’école élémentaire et au collège ;

  • l’enquête sur les pratiques d’enseignement en petite section dans le cadre du PANEL 2021 visant à documenter les dispositifs pédagogiques auxquels sont exposés les élèves du Panel 2021 lors de leur première année de scolarisation ;

  • le baromètre du bien-être au travail des personnels de l’éducation nationale, qui vise à suivre et comprendre l’évolution de la qualité de vie au travail des personnels exerçant en école ou en établissement ;

  • le Dispositif d’évaluation des conséquences de la crise sanitaire (DECCS) qui vise à apprécier l’impact de la crise sanitaire sur les acquis des élèves. La DEPP a mis en place, à la rentrée scolaire 2020, ce panel qui consiste en un suivi sur deux années scolaires de cohortes d’élèves de CP et de CE1, scolarisés dans 1 000 écoles (dernière évaluation des élèves en 2022). Le panel DECCS a pour objectif de mettre en regard les acquis et les progressions des élèves avec des caractéristiques contextuelles (familles, enseignants, écoles).

 

Ces évaluations, comme les autres enquêtes menées par le ministère de l’Éducation et de la jeunesse (MENJ), ont vocation à enrichir le système d’information statistique, qui repose également sur un ensemble d’actions :

  • le développement et la maintenance des applications et des bases de données statistiques et d’aide à la décision (systèmes d’analyse statistique, évaluations sur support numérique, aide au pilotage du numérique à l’école, indicateurs pour le dialogue de gestion entre administration centrale et académies, application d’aide au pilotage et à l’auto-évaluation des établissements, outil d’observation de la mixité sociale, entrepôt de données statistiques, etc.), ainsi que les plates-formes techniques correspondantes ;

  • le développement du suivi de l’insertion dans l’emploi des jeunes sortant de formation professionnelle, sous statut scolaire ou par la voie de l’apprentissage (projet interministériel InserJeunes entre le ministère du Travail, du plein-emploi et de l’insertion et le MENJ d’appariement de données administratives). Le projet achevé en septembre 2021, avec la publication des taux d’emploi, de poursuite d’études et de valeur ajoutée des lycées et CFA, est depuis internalisé au sein de la DEPP.

 

 

  1. Frais de déplacement : 1 219 872 € en AE et 1 214 113 € en CP 

 

Les frais de déplacement des 277 membres de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) et des 10 inspecteurs santé et sécurité au travail (ISST) s’élèvent à 1 219 872 € en AE et à 1 214 113 € en CP dont 318 648 € de charges à payer en 2022.

Le nombre de missions est de 3 630. Le coût moyen par mission est de 336 € (contre 2 770 missions en 2021 pour un coût moyen à 238 €).

L’écart par rapport à la LFI 2022 est faible (‑0,04 M€ en AE et ‑0,05 M€ en CP).

 

 

dépenses D’INVESTISSEMENT

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

 

 

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

30 754

 

 

 

 

Les dépenses d’investissement relatives aux moyens informatiques nécessaires à la réalisation des études et des évaluations s’élèvent à 30 754 € en AE.

 

 

 

 dépenses d’intervention

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales

 

20 000

 

20 000

Transferts aux autres collectivités

 

976 301

 

976 301

 

Les dépenses d’intervention s’élèvent à 996 301 € en AE et CP. Elles concernent principalement le financement de deux conventions conclues entre le MENJ et :

- l’International Association for Évaluation of Éducational Achievement (IEA), dans le cadre de la participation de la France aux différents projets internationaux dans le domaine des statistiques, de l’évaluation et de la comparaison des systèmes éducatifs (évaluations PIRLS, TIMSS, ICILS)

- l’OCDE, portant sur les contributions de la France aux enquêtes PISA et TALIS ainsi qu’aux groupes de travail sur les indicateurs internationaux (INES WP, INES LSO, INES NESLI).

 

 

ACTION

03 – Communication

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Communication

9 725 479
13 445 067

4 825 465
4 615 861

14 550 944
18 060 928

9 725 479
13 445 067

4 825 465
4 869 989

14 550 944
18 315 057

 

L’action « Communication » rassemble les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés chargés du pilotage et de la mise en œuvre des politiques d’information et de communication écrite, télématique et audiovisuelle du ministère, ainsi que les crédits de fonctionnement de la délégation à la communication qui pilote ces activités et coordonne les réseaux des chargés de communication.

 

L’exécution hors dépenses de personnel de l’action 3 s’élève à 4 615 861 € en AE et 4 869 989 € en CP.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

9 725 479

13 445 067

9 725 479

13 445 067

Rémunérations d’activité

5 963 395

8 849 156

5 963 395

8 849 156

Cotisations et contributions sociales

3 545 376

4 515 634

3 545 376

4 515 634

Prestations sociales et allocations diverses

216 708

80 277

216 708

80 277

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 825 465

4 612 787

4 825 465

4 866 916

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 825 465

4 612 787

4 825 465

4 866 916

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

3 074

 

3 074

Transferts aux collectivités territoriales

 

3 074

 

3 074

Total

14 550 944

18 060 928

14 550 944

18 315 057

 

 

dépenses de fonctionnement

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 825 465

4 612 787

4 825 465

4 866 916

 

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 4 612 787 € en AE et 4 866 916 € en CP. Elles couvrent l’ensemble des opérations de communication du ministère sur le périmètre enseignement scolaire. Elles sont principalement réparties comme suit :

 

Rubriques

CP

Principales réalisations 2022

Organisation de campagnes de communication institutionnelles, d’évènements et de salons

2 676 309 €

Campagne de recrutement des professeurs (y compris concours exceptionnels Créteil et Versailles) : campagne media pour soutenir la période d’inscription aux concours, programme relationnel à destination des inscrits (1 158 608 €)

Campagne de lutte contre le harcèlement à l’école (38 081 €)

Campagne sur les internats d’excellence (25 920 €)

Campagne / achat media et achat mots clés : médecins du travail, vacances apprenantes, nouveau lycée GT … (152 476 €)

Séminaire IEN sur les apprentissages fondamentaux (114 768 €)

Campagne sport santé (36 249 €)

Séminaire établissements sélectionnés pour PISA (36 514 €)

Rencontre professionnelle des RH de proximité (28 761 €)

Salon européen de l’éducation (299 743 €)

Concours général (28 794 €)

Communication digitale et développement, évolution et maintenance des sites web présentant les politiques conduites par le ministère

1 193 215 €

Refonte et évolutions majeures de sites : conception, développements, marquage statistiques, accompagnement des sites institutionnels du ministère et des sites académiques (63 378 €)

Outils de gestion et de modération des réseaux sociaux, de notifications des internautes, et de gestion des campagnes digitales, accessibilité téléphonique (104 474 €)

Prise en charge de fonctionnalités « carrières et offres d’emploi » pour les réseaux sociaux du ministère et des académies (41 008 €)

Productions audiovisuelles et diffusions en direct (79 428 €)

Maintenance des sites ministériels (111 938 €) et des sites académiques (226 482 €)

Maintenance et sécurité de la plateforme multi-sites (118 836 €)

Veille & analyse médias et réseaux sociaux & ressources numériques

727 528 €

Veille et analyse media Éducation nationale, Jeunesse et Sports (363 065 €)

Veille réseaux sociaux Éducation nationale, Jeunesse et Sports (204 387 €)

Création graphique et édition

202 274 €

Rapport de la médiatrice (7 470 €), Grammaire tome 2 (21 606 €), Guide mathématiques (10 560 €), Guide compréhension (6 912 €), rapports d’activité (12 282 €), vademecum (4 608 €)

Reportages photos (89 854 €)

Réalisation d’études

67 590 €

Baromètre de rentrée (61 590 €)

Enquête enseignants « Vaccination et protocole sanitaire » (6 000 €)

TOTAL

4 866 916 €

 

 

La principale campagne de communication a porté sur le recrutement des professeurs et le soutien à l’inscription aux concours.

L’année a également été marquée par la refonte du site de recrutement « devenirenseignant.gouv.fr »initiée en 2022 et qui s’achèvera à l’automne 2023.

 

L’exécution est conforme à ce qui était attendu en LFI 2022.

 

dépenses d’intervention

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités locales

 

3 074

 

3 074

 

Les dépenses d’intervention s’élèvent à 3 074 € en AE et en CP et correspondent à divers versements pour la participation des établissements scolaires à différentes manifestations.

 

 

ACTION

04 – Expertise juridique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Expertise juridique

11 139 906
18 637 150

5 979 908
20 272 487

17 119 814
38 909 637

11 139 906
18 637 150

5 979 908
20 237 632

17 119 814
38 874 782

 

Cette action regroupe :

- les crédits de rémunération des personnels en charge de l’expertise juridique ;

- les crédits de fonctionnement du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur (qui reçoit les réclamations individuelles concernant le fonctionnement du service public de l’éducation nationale dans ses relations avec les usagers et ses agents), ainsi que de la direction des affaires juridiques ;

- les crédits relatifs aux frais de justice et aux réparations civiles.

 

Les crédits inscrits sur cette action permettent :

  • la mise à disposition à tous les services et personnels de l’éducation nationale d’outils et d’informations juridiques permettant de sécuriser juridiquement leur action (notamment en les assistant lors de la production de normes juridiques) ;

  • la constitution de documentation (centre de documentation spécialisé chargé de diffuser l’information juridique à tous les services du ministère, base de données jurisprudentielles de l’éducation nationale) ;

  • d’élaborer des publications juridiques (notamment la lettre d’information juridique, CIDJ-info) ;

  • d’apporter conseil et assistance en cas de contentieux.

 

 

L’exécution hors dépenses de personnel de l’action 4 s’élève à 20 272 487 € en AE et 20 237 632 € en CP.

 

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

11 139 906

18 637 150

11 139 906

18 637 150

Rémunérations d’activité

6 830 682

11 712 454

6 830 682

11 712 454

Cotisations et contributions sociales

4 060 999

6 767 783

4 060 999

6 767 783

Prestations sociales et allocations diverses

248 225

156 913

248 225

156 913

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 979 908

20 270 687

5 979 908

20 235 832

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 979 908

20 270 687

5 979 908

20 235 832

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

1 800

 

1 800

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 800

 

1 800

Total

17 119 814

38 909 637

17 119 814

38 874 782

 

dépenses de fonctionnement

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 979 908 €

20 270 687 €

5 979 908 €

20 235 832 €

 

L’exécution des dépenses de fonctionnement s’élèvent à 20 270 687 € en AE et 20 235 832 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 est de +14,3 M€ en AE et en CP, et s’inscrit dans une dynamique haussière constatée depuis 2016. Cette très forte augmentation des dépenses juridiques s’explique principalement : pour l’administration centrale par la reprise des dépenses du Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) (2,38 M€) ; pour les services déconcentrés par la prise en charge du paiement de deux accidents scolaires importants, à la suite des décisions juridictionnelles défavorables (11,75 M€).

 

Ces dépenses de fonctionnement liées aux activités d’expertise juridique se décomposent de la manière suivante :

 

Opérations réalisées en 2022

Montant (en CP)

Condamnations prononcées à l’encontre de l’État par des décisions juridictionnelles : décisions des juridictions administratives, judiciaires, (civiles et pénales) et par des juridictions spécialisées (tribunaux des affaires de sécurité sociale, par exemple)

3 620 300 €

Condamnations résultant de la mise en cause de l’État sur le fondement de l’article L. 911-4 du code de l’éducation

12 706 900 €

Indemnisations des dommages causés aux tiers par des véhicules administratifs

0 €

Indemnisations accordées à la suite d’accords amiables

540 049 €

Paiement des consultations juridiques suscitées par le MEN, le MESRI et les services déconcentrés

136 685 €

Paiements au titre de la protection fonctionnelle (article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires)

856 298 €

Indemnisation pour le compte du FIVA

2 375 600 €

TOTAL

20 235 832 €

 

 

L’essentiel de la dépense hors titre 2 de l’action 4 est réalisé par les services déconcentrés ; l’administration centrale représente 14 % du total.

 

Les dépenses résultant des condamnations prononcées à l’encontre de l’État ou résultant de sa mise en cause constituent 81 % des dépenses de l’action 4.

 

Si ces dépenses sont par nature aléatoires, elles s’accroissent de manière continue ces dernières années, comme l’illustre la trajectoire suivante (+82 % depuis 2016) :

 

 

 

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022 *

Dépenses en CP d’expertises juridiques

(en €)

4 647 709

5 263 243

6 645 295

7 382 802

7 533 561

6 370 595

8 485 414

* hors condamnations importantes (accidents scolaires) à 11,75 M€ (9,87 M€ en janv. 2022 et 1,87 M€ en juin 2022)

 

L’infléchissement des dépenses en 2021 est principalement dû à un retard de l’activité des juridictions, très affectées depuis 2020 par la crise sanitaire.

 

 

 

 dépenses d’intervention

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages

0

1 800

0

1 800

 

 

Les dépenses d’intervention s’élèvent à 1 800 € en AE et en CP et correspondent à des versements aux établissements scolaires.

 

ACTION

05 – Action internationale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Action internationale

5 165 689
6 534 250

6 487 988
6 418 625

11 653 677
12 952 875

5 165 689
6 534 250

6 487 988
6 487 689

11 653 677
13 021 939

 

L’action 5 « action internationale » regroupe les crédits de rémunération des personnels en charge de cette activité, les crédits de formation professionnelle et d’actions de promotion, les crédits de fonctionnement de la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC) et les subventions octroyées par le ministère à des associations, institutions internationales ou opérateurs au titre de la réalisation de projets éducatifs à dimension européenne et internationale.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

5 165 689

6 534 250

5 165 689

6 534 250

Rémunérations d’activité

3 167 458

4 111 719

3 167 458

4 111 719

Cotisations et contributions sociales

1 883 127

2 386 949

1 883 127

2 386 949

Prestations sociales et allocations diverses

115 104

35 581

115 104

35 581

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 995 298

4 464 712

3 995 298

4 492 674

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

245 298

439 040

245 298

467 002

Subventions pour charges de service public

3 750 000

4 025 672

3 750 000

4 025 673

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 492 690

1 953 913

2 492 690

1 995 015

Transferts aux collectivités territoriales

 

692 050

 

696 800

Transferts aux autres collectivités

2 492 690

1 261 863

2 492 690

1 298 215

Total

11 653 677

12 952 875

11 653 677

13 021 939

 

L’exécution hors dépenses de personnel de l’action 5 s’élève à 6 418 625 € en AE et 6 487 689 € en CP. L’exécution au titre des fonds de concours et attributions de produits s’élève à 1 036 027 € en AE et 996 757 € en CP dont 1 025 395 € en AE et 986 125 € en CP au titre du fonds de concours n° 1-1-00406 « Erasmus + programme européen »

 

 

dépenses de fonctionnement

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

245 298

439 040

245 298

467 001

Subventions pour charges de service public

3 750 000

4 025 672

3 750 000

4 025 673

 

Bien qu’une reprise de l’activité soit à relever par rapport aux deux dernières années, l’année 2022 a encore été marquée par l’impact de la crise sanitaire sur les actions et les projets menés avec les pays partenaires européens ainsi qu’à l’international. En outre, le premier semestre a été largement consacré à la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE).

 

 

Les dépenses de fonctionnement, se sont élevées à 4 464 712 € en AE et 4 492 674 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 est de +0,5 M€ en AE et en CP, principalement dû à une reprise d’activité matérialisée par un léger ressaut des dépenses de fonctionnement courant. Ces dépenses se décomposent de la manière suivante :

 

 

  • des dépenses de fonctionnement courant en matière de relations internationales : 439 040 € en AE et 467 002 € en CP.

 

Ces crédits financent les frais d’interprétariat et de traduction, la mission d’audit relative à la déclaration annuelle de gestion de l’agence Erasmus + France / Éducation Formation, ainsi que deux réunions avec les délégations académiques aux relations européennes et internationales et à la coopération (DAREIC)et un Peer Learning Activity (PLA) ayant pour thème la lutte contre les inégalités sociales et territoriales dans et par l’éducation.

Le recours important à la plateforme numérique de ressources pédagogiques Imaginécole a été poursuivi avec ses développements sur la formation des professeurs et, un appui financier à l’edTech Maskott a permis d’assurer la maintenance de la plateforme Tactiléo, mais aussi d’assurer la formation des usagers.

 

  • des subventions pour charges de service public allouées à différents opérateurs de l’État : 4 025 672 € en AE et en CP.

 

Ces subventions ont financés les actions suivantes :

- France Éducation International (FEI) pour des missions confiées pour la préparation et la supervision d’épreuves scientifiques orales dans le cadre de l’organisation des épreuves de l’option internationale du baccalauréat (OIB), ainsi que l’organisation de séminaires de formation (3 683 738 € en AE et en CP) ;

- le soutien au fonctionnement du GIP Agence Erasmus+ France / Éducation Formation (232 582 € en AE et en CP) : cette contribution obligatoire a pour objectif de créer les conditions de la mise en œuvre du volet éducation/formation du programme Erasmus+ dans le respect d’un programme de travail national validé par le ministère et la Commission européenne ;

- l’appui au développement du numérique éducatif des pays partenaires en Afrique et au Moyen-Orient avec le réseau CANOPE (28 500 € en AE et en CP) ;

- les indemnités forfaitaires versées à FEI destinées aux inspecteurs pédagogiques américains et japonais pour la préparation et la supervision des épreuves spécifiques de l’OIB (39 992 € en AE et en CP) ;

- le versement du solde du projet Erasmus+ ACT (ACTive Citizenship to enhance social and civic competences) à FEI chargé de la coordination du partenariat au niveau académique (15 550 € en AE et en CP). ;

- - le développement du réseau « LéA » (Lieu d’éducation Associé) tripartite France-Liban-Québec avec l’Institut français de l’Éducation au sein de l’école normale supérieure (ENS) de Lyon (10 000 € en AE et en CP). L’objectif de ce projet est de fonder des recherches en éducation sur l’action conjointe entre chercheurs et acteurs du terrain ;

- divers autres projets (15 310 € en AE et en CP).

 

 

dépenses d’intervention

 

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales

2 492 690

692 050

2 492 690

696 800

Transferts aux autres collectivités

 

1 261 863

 

1 298 215

 

 

L’exécution des dépenses d’intervention s’élève à 1 953 913 € en AE et 1 995 015 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 est de ‑0,6 M€ en AE et en CP. Il est principalement dû à la lente reprise des projets européens et à l’étranger, fortement impactés par la crise sanitaire.

 

 

Les dépenses d’intervention recouvrent les subventions allouées aux acteurs contribuant à la qualité et à la promotion du système éducatif français, qui portent la francophonie et défendent les intérêts géostratégiques français.

 

Les académies ont subventionné au titre des relations internationales des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et des associations à hauteur de 395 110 € en AE et 551 453 € en CP.

 

Les dépenses d’intervention ont été marquées par la reprise progressive de plusieurs partenariats engagés par le MENJ, suspendus au cours des exercices précédents en raison de la crise sanitaire. Les orientations suivies et les dépenses engagées sont les suivantes :

 

  1. Des actions de promotion linguistique, mobilité et formation continue des personnels encadrants (729 877 € en AE et 614 636 € en CP) :

 

Le ministère a financé, à titre d’exemple :

  • le fonctionnement de l’agence ProTandem de Sarrebruck ainsi que le programme franco-allemand d’échanges d’élèves en formation professionnelle initiale et continue. Le nombre d’échanges, fortement impacté par la pandémie, est reparti à la hausse : 42 échanges en 2022, 13 en 2021 et 24 en 2020;

  • la plateforme franco-allemande Écoles Entreprises avec la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie (CFACI) : projet initié en 2021, pour une durée de 3 ans, dans le cadre d’une convention pluriannuelle d’objectifs, pour un montant total de 105 000 € ;

le soutien aux actions de coopération entre les académies et les Balkans.

 

  1. Les actions de coopération éducative, linguistique, culturelle et au développement des partenariats à travers le monde (345 370 € en AE et en CP) :

 

  • Amérique du Nord  : en partenariat avec le Québec a été officialisée les écoles franco-québécoises et s’est tenu un premier colloque sur les problématiques de l’enseignement pré-scolaire et de la parentalité. L’appel à projet franco-américain, annulé en 2021 en raison de la crise sanitaire, a pu être réalisé en 2022;

  • Amérique latine : les actions de coopération avec les pays de la Caraïbe ont pu reprendre grâce au soutien financier apporté aux académies. Cela s’est traduit notamment par une mission exploratoire de représentants de l’académie de la Guadeloupe à Sainte-Lucie avec pour objectif de favoriser les échanges de bonnes pratiques entre les acteurs des systèmes éducatifs français et caribéens. Des rencontres virtuelles et en présence ont également pu être organisées avec l’Institut national de formation des enseignants argentins (INFoD) afin de les accompagner dans leur politique de formation des cadres et enseignants du système éducatif argentin ;

  • Pays d’Asie : le partenariat entre la France et le Japon avec l’association COLIBRI, favorisant les échanges d’élèves de ces deux pays a pu être poursuivi. L’année 2022 a été marquée par la reprise des projets avec l’association française des enseignants de langue coréenne (AFELACC), tout comme le projet d’éducation au développement durable (EDD) organisé entre les académies et l’ONG Friendship à destination du Bangladesh ;

  • Afrique et Maghreb : la relance des actions académiques et des partenariats éducatifs a conduit le MENJ à poursuivre son soutien financier notamment pour l’aide à la formation des cadres éducatifs des pays partenaires (Afrique du Sud, Djibouti, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal et Tchad) ;

  • Moyen-Orient  : le renforcement des relations franco-libanaises basé sur un projet de coopération déconcentrée impliquant 7 académies et visant notamment l’amélioration de l’enseignement du français dans les établissements libanais par les échanges de personnels de direction et d’enseignants se poursuit. Des projets de coopération déconcentrée de même nature ont été initiés avec Israël et l’Égypte et impliquent respectivement 4 et 3 académies ;

  • Dossiers internationaux et transversaux : la projection à l’international des Campus des métiers et des qualifications (CMQ) vers l’Afrique, l’axe indopacifique et l’Amérique latine a pu être menée à terme grâce à la réalisation d’un appel à projets à hauteur de 135 000 €.

 

  1. L’action de la France dans les instances européennes et internationales ayant vocation à soutenir des projets éducatifs (320 556 € en AE et en CP) :

 

  • la contribution au fonctionnement et au programme d’activités de l’Agence européenne pour l’éducation adaptée et inclusive (EASNIE), qui sert de plateforme de collaboration entre les états membres et qui œuvre dans le domaine de l’éducation inclusive et vise à la réussite de tous et à l’amélioration des politiques et des pratiques éducatives pour ces apprenants, pour un montant de 94 336 € en AE et en CP ;

  • la participation financière aux actions de la Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) qui coordonne et anime le réseau du système des écoles associées de l’UNESCO dont l’objectif est de dispenser un enseignement relatif aux défis de demain. En 2022, le MENJ a également contribué au développement du réseau des clubs français pour l’UNESCO ;

  • la contribution au budget de l’Observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe (107 220 € en AE et en CP) qui a pour but de promouvoir des pratiques encourageant l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire en vue de renforcer et de promouvoir les valeurs du Conseil de l’Europe consacrées dans son statut;

  • la contribution volontaire en faveur de l’UNESCO en soutien du programme Éducation, notamment les activités liées au suivi du Sommet sur la transformation de l’éducation.

 

  1. La valorisation et la diffusion de la langue française, une priorité réaffirmée du MENJ qui soutient les organismes suivants (163 000 € en AE et en CP) :

  • la Conférence des ministres de l’Éducation des États et Gouvernements de la francophonie (CONFEMEN) a adopté, en février 2022, un plan stratégique pour la période 2022-2026 traduisant sa volonté de renforcer et de renouveler son appui aux États et gouvernements membres, notamment les plus fragiles, pour la transformation de leurs systèmes éducatifs. Pour cela, ses activités seront articulées selon 2 axes : le Programme d’Appui au Changement et à la Transformation de l’Éducation (PACTE) et le Programme d’Analyse des Systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC). Le MENJ a ainsi apporté sa contribution volontaire à hauteur de 130 000 € ;

  • la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) dont la contribution versée correspond à des déclinaisons concrètes des priorités du MENJ. Pour l’année 2022, le soutien financier apporté permet de soutenir la mise en place de la quatrième journée internationale des professeurs de français.

 

 

 

 

ACTION

06 – Politique des ressources humaines

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Politique des ressources humaines

621 159 835
560 426 891

102 088 572
123 348 260

723 248 407
683 775 151

621 159 835
560 426 891

102 088 572
127 644 389

723 248 407
688 071 280

 

L’action « Politique des ressources humaines » regroupe les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services académiques chargés de la gestion des ressources humaines, les crédits de formation des personnels non enseignants et des apprentis aux métiers administratifs et techniques, les remboursements de frais de changement de résidence, de congés bonifiés et de congés administratifs, les crédits d’organisation des concours de recrutement de l’ensemble des personnels, les crédits d’action sociale et les crédits relatifs aux subventions d’équipement à caractère éducatif et social en faveur des personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et du ministère des Sports et des jeux olympiques et paralympiques.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

621 159 835

560 426 891

621 159 835

560 426 891

Rémunérations d’activité

380 878 037

337 269 692

380 878 037

337 269 692

Cotisations et contributions sociales

226 440 822

193 796 793

226 440 822

193 796 793

Prestations sociales et allocations diverses

13 840 976

29 360 406

13 840 976

29 360 406

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

102 088 572

119 651 769

102 088 572

124 455 242

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

102 088 572

119 651 769

102 088 572

124 455 242

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

3 696 491

 

3 189 146

Transferts aux ménages

 

324 606

 

289 695

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 120 988

 

1 123 302

Transferts aux autres collectivités

 

2 250 897

 

1 776 149

Total

723 248 407

683 775 151

723 248 407

688 071 280

 

Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors dépenses de personnel s’élève à 123 456 023 € en AE et 127 752 153 € en CP. L’exécution 2022 au titre des fonds de concours et attributions de produits s’élève à 2 528 189 € en AE et 2 484 634 € en CP dont 1 707 396 € en AE et 1 656 192 € en CP au titre du fonds de concours n° 1-2-00038 « Participation du FIPHFP aux dépenses d’intégration ».



 dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

102 088 572

119 651 769

102 088 572

124 455 242


Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors dépenses de personnel s’élève 119 759 532 € en AE et 124 563 007 € en CP.



1/ Frais de changement de résidence, congés administratifs et congés bonifiés (30 706 950 € en AE et 30 703 873 € en CP)


Les dépenses de fonctionnement relatives aux frais de changement de résidence, aux congés administratifs et aux congés bonifiés s’élèvent à 30 703 873 € en CP (contre 33 144 674 € en 2021) ; le montant de crédits inscrit en LFI 2022 s’élevait à 32 724 615 €.

 

 


Synthèse des dépenses exécutées en 2022 :



Nombre de dossiers traités

Coût moyen d’un

dossier (en €)

Coût total

(en €)

Changement de résidence métropole

4 996

1 914

9 561 912

Changement de résidence : DOM (dont Mayotte)

860

4 841

4 162 906

Changement de résidence : COM

620

14 199

8 803 283

Congés bonifiés et administratifs

3 442

2 375

8 175 772

TOTAL

9 918

3 096

30 703 873


Les dépenses sont en baisse de ‑7,4  % par rapport à l’année précédente (pour rappel : l’exécution 2021 fut plus importante du fait du report des congés bonifiés en 2020 et suite aux différentes restrictions de déplacement par voie aérienne en raison de la crise sanitaire), et de ‑6,2 % par rapport à la LFI 2022. Cette moindre consommation s’explique principalement par un report de charges de 5,8 M€ sur 2023 (dossiers incomplets).



2 / Les concours de recrutement de personnels et honoraires médicaux (20 209 335 € en AE et 20 560 592 € en CP, hors titre 2)


Les dépenses hors titre 2 relatifs aux concours et honoraires médicaux se sont élevées à 20,21 M€ en AE et 20,56 M€ en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 est de +14,8 % en AE (soit +2,6 M€) et +16,8 % en CP (soit +3 M€) et s’explique principalement par le maintien d’un protocole sanitaire exigeant durant le 1er semestre de l’année (espace de 4 m² par candidat, locaux supplémentaires, renforcement des équipes de surveillance, mesures prophylactiques complémentaires).


Les concours de recrutement de personnels : 19 077 391 € en AE et 19 420 524 € en CP (titre 3)


19 420 524 € en CP ont été consommés au titre des concours de recrutement de personnels sur le titre 3. Ces dépenses couvrent les frais de déplacement des jurys (17 % correspondant aux remboursements ou paiements directs des frais de transports et d’hébergement) et les frais d’organisation des concours (83 % correspondant à des dépenses de locations de salles, de matériels, de copies, de sujets). Sur ce montant, la part exécutée par le service inter-académique des examens et concours (SIEC) d’Île-de-France s’élève à 2 516 679 €.


Postes offerts

session 2020

session 2021

session 2022

session droit commun(limite autorisation budgétaire)’

CRPE public supplémentaire académies de Créteil et Versailles

session droit commun (limite autorisation budgétaire)’

CRPE public supplémentaire académie de Créteil

session droit commun(limite autorisation budgétaire)’

CRPE public supplémentaire académies de Créteil et Versailles

Concours de professeurs des écoles

12 685

500 (Créteil)

200 (Versailles)

11 022

300 (Créteil)

10 912

500 (Créteil)

200 (Versailles)

Concours enseignants du second degré

16 540


16 290


16 490


Total autorisation budgétaire

29 225

27 312

27 402



Les honoraires médicaux : 569 875 € en AE et 568 945 € en CP


La dépense constatée au titre des honoraires relatifs aux visites médicales obligatoires de contrôle, d’expertise et d’embauche effectuées par un médecin sans lien hiérarchique avec l’État, s’est élevée à 568 945 € en CP (soit ‑52,5 % par rapport à la LFI 2022), représentant 3 % de l’ensemble des dépenses.



3/ La formation (10 806 674 € en AE et 10 576 630 € en CP sur le hors titre 2)


Le total des dépenses hors titre 2 au titre de la formation s’élèvent à 10 806 674 € en AE et 10 576 630 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 est de ‑4,6 M€ en AE et ‑4,9 M€ en CP, s’explique notamment par les effets de la crise sanitaire et le développement des classes virtuelles et la mise en place de formations à distance.


  • La formation initiale et continue – hors IHEEF (6 741 741 € en AE et 6 600 181 € en CP sur le hors titre 2)


Les dépenses de formation initiale et continue s’élèvent à 5 701 186 € en AE et 5 710 413 en CP en titre 3 (soit‑25,4 % en AE et ‑25,3 % en CP par rapport à la LFI 2022) et correspondent à :

  • la formation professionnelle statutaire des personnels de la jeunesse et des sports ;

  • la formation continue, inscrite au programme national de formation (PNF), des personnels de la jeunesse et des sports ainsi que des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé (non enseignants) du MENJ.


La formation professionnelle statutaire (FPS) des personnels de la jeunesse et des sports


Elle concerne quatre catégories de personnels : les conseillers d’éducation populaire et de jeunesse (CEPJ), les conseillers techniques et pédagogiques supérieurs (CTPS), les inspecteurs de la jeunesse et des sports (IJS) et les professeurs de sport (PS).


Elle repose sur un partenariat conventionné pour trois années (2021-2024) avec le Centre de ressources d’expertise et de performance sportives (CREPS) de Poitiers, opérateur national de la formation, qui permet de financer les dépenses de conception et de mise en œuvre des actions de formation (coordination, ingénierie, organisation) ainsi que les charges de personnel relevant directement du dispositif de formation statutaire des agents concernés.


Les frais d’hébergement, de restauration et de mise à disposition des installations pédagogiques, font l’objet d’un forfait journalier par stagiaire, arrêté chaque année par le conseil d’administration du CREPS de Poitiers, fixé à 85 €.

Les frais de transport des stagiaires lorsque des regroupements en présentiel sont réalisés à Poitiers ou en région académique sont financés par les académies d’origine des personnels.

Le nombre de stagiaires accueillis à chaque promotion dépend du nombre de postes ouverts au concours et de détachements de personnels dans les corps de la jeunesse et des sports et de reçus sur liste d’aptitude. Ainsi depuis le 1er janvier 2021 les promotions accueillies sont en constante augmentation : 185 stagiaires pour 2022-2023 contre 110 stagiaires pour la promotion de 2021-2022.


La convention de formation avec le CREPS de Poitiers prévoit le versement d’une subvention sur la base d’un budget prévisionnel arrêté entre le CREPS et la direction générale des ressources humaines (DGRH). Compte tenu de l’augmentation du nombre de stagiaires accueillis, cette subvention est passée de 590 859 € pour la promotion de 2021-2022 à un montant prévisionnel de 1 287 484 € pour la promotion de 2022-2023.


La formation continue, inscrite au programme national de formation des personnels non enseignants[AL1] 


Cette formation nationale s’adosse au schéma directeur de la formation continue des personnels du MENJ qui a été revu l’an dernier et concerne la période 2022-2025. Il découle du schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État (2021-2023).

Le programme national de formation (PNF) est annuel et constitue l’offre nationale de formation continue déclinée suivant les axes et priorités du schéma directeur. Ce programme représente également un cahier des charges pour les écoles académiques de la formation continue (EAFC) qui doivent déployer l’offre académique de formation continue pour l’ensemble des personnels. Cette offre constitue le programme académique de formation (PAF).


Les personnels concernés par le PNF :

- dans le domaine de la jeunesse et des sports, ceux placés auprès des délégations régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) et ceux des services départementaux à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (SDJES) installés dans les directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) ;

- l’ensemble des cadres et responsables des personnels RH, administratifs, techniques, sociaux et de santé du MENJ ;

- l’ensemble du haut encadrement correspondant de la DGRH (secrétaires généraux d’académies, directeurs des ressources humaines académiques, directeurs des EAFC, délégués académiques et conseillers techniques auprès des recteurs, DASEN, personnels d’encadrement et formateurs).


La mise en place du dispositif « Parcours Passerelle »


À partir de cette année scolaire 2022-2023, le MENJ s’est engagé dans un plan de requalification pluriannuel de la filière administrative. Il comprend notamment la mise en place « d’un dispositif permettant de faciliter le détachement, d’enseignants et de conseillers principaux d’éducation volontaires dans le corps des attachés d’administration de l’État  ».


Pour cela, le MENJ a sollicité les cinq instituts régionaux d’administration (IRA) afin d’assurer la mise en œuvre de ce nouveau dispositif dit « Parcours Passerelle » qui s’inscrit dans leurs missions d’accompagnement des transitions professionnelles. Ainsi, un cadre de formation d’adaptation à l’emploi a été formalisé afin de garantir un accompagnement des personnels retenus par les académies, le développement de la mobilité entre les corps et la valorisation des compétences des personnels enseignants et d’éducation » ; via une convention cadre formalisée avec chaque IRA en août 2022. Au titre de ces conventions, le MENJ a engagé 480 000 € et versé 336 000 € en 2022.

Par ailleurs, un accord a été conclu avec le Centre national d’enseignement à distance (CNED) afin de mettre à disposition des stagiaires une plateforme de ressources (6 300 €) pour de la formation à distance (5 250 €).


Au total, les dépenses de formations initiale et continue se répartissent entre trois agrégats :

– remboursements de frais de déplacement des stagiaires et intervenants : 3 285 427 € en CP ;

– organisation des formations des agents des services centraux et déconcentrés (locations de salles, fournitures, publications, documentations, achats de matériels pédagogiques et informatiques, études et recherches…) : 2 664 818 € en CP ;

– gratifications étudiants, indemnités de stage : 649 936 € en CP.


A ces montants, émargeant sur les crédits généraux, s’ajoutent enfin des crédits en provenance de fonds de concours et d’attribution de produits : la dotation initiale de la formation (hors IHEEF) a en effet été complétée par des crédits de fonds de concours et par des attributions de produits pour un montant de 661 321 € en CP. La participation du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap représente 47 897 € en CP, soit 7 % de ces crédits.


  • L’Institut des Hautes Études de l’Éducation et de la Formation - IHEEF (2 962 688 € en AE et 2 831 512 € en CP)


L’IHEEF assure la formation initiale et continue des personnels d’encadrement (personnels de direction, d’inspection, encadrement administratif). Il s’agit également d’un opérateur de formation des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé. En 2022, la consommation s’est élevée à 2 962 688 € en AE et 2 831 512 € en CP.



Les dépenses se répartissent comme suit :

  • 46 % au titre des dépenses d’hébergement et de restauration,

  • 12 % au titre des frais de déplacements,

  • 42 % au titre des autres dépenses d’organisation des formations (convention, dépenses transversales)


Depuis le 1er septembre 2019, les frais de déplacement des formateurs de l’IHEEF sont désormais supportés par l’académie d’origine et imputés sur l’action 8 au titre des convocations à l’initiative de l’administration centrale.


Indicateurs d’activité pour l’IHEEF au titre de l’année scolaire 2021-2022

En 2022, 34 671 journées-stagiaires ont été dispensées au titre de la formation initiale (personnels d’encadrement notamment), de la formation continue et des autres dispositifs de formation soit une baisse de 16,4 % par rapport à 2021.


Le coût moyen de la journée-stagiaire constaté en 2022 s’élève à 38 €, soit 27 € de plus qu’en 2021 (11 €). Cette augmentation résulte principalement de la hausse des frais de déplacement, des coûts d’hébergement et de restauration en lien avec la reprise d’un grand nombre d’actions de formation en présentiel.


Coût d’hébergement et de restauration 2022 de l’IHEEF

Stagiaires

Journées-stagiaires

Coût 2022 en €

Coût de la journée-stagiaire en €

Formation initiale

2 372

14 412

482 507

33,5

Formation continue et autres dispositifs de formation

8 907

20 259

828 311

41

TOTAL

11 279

34 671

1 310 818

38



  • La formation des apprentis de la fonction publique (406 928 € en AE et 443 573 € en CP).


Le montant total consacré à la formation des apprentis de la fonction publique est de 406 928 € en AE et de 443 573 € en CP et concerne essentiellement celle des apprentis en administration centrale. La baisse de l’exécution par rapport aux années précédentes (505 906 € en AE et 542 684 € en CP en 2021) est la conséquence de la continuité de la baisse du nombre d’apprentis au fur et à mesure de la montée en charge du dispositif de préprofessionnalisation, porté par la loi du 26 juillet 2019 pour une École de la confiance .




4/ Action sociale (57 752 777 € en AE et 61 733 127 € en CP sur le hors titre 2)


L’action sociale en faveur des personnels constitue un volet important de la gestion des ressources humaines. Destinée à accompagner et à aider les agents aux différentes étapes de leur vie professionnelle, elle doit contribuer à leur bien-être personnel et permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Cette action à laquelle sont étroitement associés les partenaires sociaux, est mise en œuvre aux niveaux central, académique et régional.


a/ Aides sociales relevant du titre 2 (25 454 250 € en AE et CP)


Type de prestation

Nature de l’aide

Nombre de bénéficiaires*

Montant

en €

Prestations interministérielles

 enfants handicapés

7 074

13 169 890

 séjours enfants

2 368

1 191 380

Prestations ministérielles – actions sociales d’initiative académique (ASIA)

 aides au logement

1 205

985 355

 environnement privé et professionnel

2 595

827 571

 aide à l’enfance et aux études

7 872

2 759 768

 vacances, culture et loisirs

7 451

565 714

Secours


8 045

5 954 572

Total

36 610

25 454 250

* bilan national d’action sociale 2021


La dépense est en augmentation par rapport à 2021 (+5,4 %), en particulier les prestations d’aides aux enfants handicapés (+9,7 %) : cette évolution s’explique notamment par une meilleure connaissance du dispositif par les agents. Les séjours enfants ont également notablement augmenté, après une forte baisse en 2021.

D’autres dépenses sont en diminution, comme les prestations ministérielles de secours (‑4,8 %), après un rattrapage opéré en 2021.


b/ Aides sociales relevant du titre 3 : 55 711 266 € en AE et 60 057 227 € en CP


La part imputée sur le hors titre 2 correspond principalement à des subventions à des associations ou mutuelles qui interviennent dans le domaine de l’action sociale, et à la réservation de logements sociaux.



RAP 2022


RAP 2021

CP



Nombre de repas

Constat dépense 2022 en €

Coût moyen 2022

(en €)


Nombre de repas

Constat dépense 2021 en €

Coût moyen 2021

(en €)

Aide à la restauration en faveur des personnels d’administration centrale (part prestation repas)

266 542

3 112 863

11,68


160 765

1 721 285

10,71

Aide à la restauration en faveur des personnels d’administration centrale (part fonctionnement et équipement des cantines)


Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (part prestation repas)

373 393

1 405 640

3,76



1 070 775


Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (part fonctionnement et équipement des cantines)


669 027




636 152


Subventions associations culturelles, loisirs, vacances


5 558 142




4 400 000


Autres subventions aux associations ou mutuelles


5 264 258




3 900 952


Autres dépenses de fonctionnement (expertise médicale, équipements des personnels handicapés, achats de fournitures médicales, accueil, information, conseil en faveur des personnels, etc.)


6 354 799




6 619 368


Réservation de logements


5 877 200




1 128 365


Contribution au FIPHFP


31 815 298




15 388 288


TOTAL


60 057 227




34 865 185[AL2] 



La dépense en CP est en augmentation par rapport à 2021. Elle se décline comme suit :


  • 6 354 799 € ont été consacrés à diverses dépenses d’action sociale parmi lesquelles figurent :

  • la prise en charge des honoraires médicaux non rattachés à un recrutement et des frais de déplacement des personnels soumis à expertise médicale ;

  • les dépenses liées à la médecine de prévention dont achat de fournitures médicales, conventions de prestation de service, matériels, équipement des personnels handicapés, etc. En particulier, 26 000 € de dépenses nouvelles ont été consacrés à l’externalisation du suivi médical des agents (difficultés à recruter des médecins du travail à l’administration centrale) et 17 000 € consacrés à l’accompagnement individuel ou collectif par un psychologue du travail. Ces nouveaux dispositifs permettant d’accompagner les agents et les collectifs de travail sur demande des médecins du travail ou de l’administration et répondent aux besoins de prévention des risques psycho-sociaux (RPS) ;

  • l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail, et notamment la poursuite du plan amiante ;

  • diverses autres prestations d’action sociale et dépenses relatives à l’accueil, l’information et le conseil en faveur des personnels.

La dotation initiale dédiée à l’action sociale a été complétée par des crédits de fonds de concours relatifs à la participation du FIPHFP à l’intégration des personnels handicapés. Les dépenses financées par ces crédits (1 563 170 € en CP) ont été consacrées à l’acquisition de matériels médicaux (54 %), à la prise en charge de frais de déplacement (18 %), à l’adaptation de postes de travail relevant de l’équipement dont la bureautique (14 %) et à d’autres dépenses conventionnées (14 %).


  •  5 187 530 € ont été consacrés à l’aide à la restauration en faveur des personnels.

Une distinction est opérée sur les services déconcentrés entre la dépense relative à l’équipement et au fonctionnement des cantines et la prestation repas, seule cette dernière devant être rapportée au nombre de repas.

S’agissant des personnels de l’administration centrale, la dépense comprend la subvention interministérielle au repas (PIM repas), les subventions complémentaires aux agents et la participation aux charges de fonctionnement des prestataires partenaires (associations du personnel, restaurant interentreprises ou CROUS de Toulouse).

L’année 2022 a été marquée par la reprise du travail en présentiel et la mise en œuvre de deux mesures de revalorisation de la prestation interministérielle à réglementation commune PIM repas au 1er septembre 2022, dans le cadre de la conférence salariale du 28 juin 2022 visant à soutenir le pouvoir d’achat des agents publics (augmentation exceptionnelle du montant par repas de 1,29 € à 1,38 € et relèvement de l’indice majoré du plafond d’attribution à 534, contre 480 appliqué depuis le 1er janvier 2019.

Comme l’an dernier, l’administration a versé une subvention complémentaire, gestionnaire de la restauration des principaux sites parisiens car les recettes de l’année n’ont pas permis de payer les charges fixes de fonctionnement des restaurants. Avec le bénéfice de l’augmentation de la fréquentation et des recettes de ses deux partenaires associatifs, le coût moyen d’un repas pour l’administration centrale est passé de 13,16 € en 2021 à 10,71 € cette année.

La loi de finance initiale pour 2022 prévoyait une dépense de 4 067 163 € en AE et en CP pour l’aide à la restauration des personnels : il y a eu donc une surexécution de 1 120 367 € en CP sur ce poste. La hausse des prix a en effet touché l’ensemble des composantes du prix du repas (denrées, énergie en particulier).


  • 5 558 142 € ont été alloués aux associations pour les vacances, la culture et les loisirs, dont :

    • 2 900 000 € à l’association « Les Fauvettes » pour assurer ses frais de fonctionnement et permettre de pratiquer une réduction financière des tarifs pour séjours d’enfants. Ces crédits ont permis l’accueil de 3 161 enfants ;

    • 1 555 000 € à l’association PREAU pour le développement d’une offre de prestations culturelles, de loisirs, sportives et touristiques à destination de tous les personnels du ministère, actifs et retraités. Le 15 décembre 2021, l’association a ouvert une plateforme permettant aux personnels d’accéder aux offres de prestations proposées. Entre décembre 2021 et juin 2022, l’association PREAU a enregistré l’adhésion d’environ 30 000 personnes ;

    • 1 103 142 € aux associations du personnel de l’administration centrale dans le cadre de conventions pluriannuelles d’objectifs pour la gestion déléguée de prestations d’action sociale (arbre de Noël, aides aux colonies et vacances ou prime naissance et adoption) et l’organisation des activités culturelles, sportives et de loisirs à destination des agents de l’ensemble des principaux sites de l’administration centrale (Paris + province).


  • 5 264 258 € ont été versés aux autres associations et mutuelles dont :

    • 1 765 000 € pour des actions concertées d’accompagnement social à destination de l’ensemble des agents actifs et retraités, ainsi qu’à leurs enfants en situation de handicap (14 398 bénéficiaires). La Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) s’engage à fournir un financement au moins équivalent à celui accordé par le ministère dans le respect des objectifs assignés ;

    • 1 780 000 pour des actions pour l’aide au soutien à la vie professionnelle et familiale qui se déclinent en deux axes, les réseaux Prévention, Aide, Suivi (PAS) et les centres de réadaptation. Les réseaux PAS ont pour objet de favoriser le maintien dans l’emploi et la réinsertion professionnelle des personnels du MENJ et du MESR, mutualistes ou non, soumis à des risques professionnels particuliers ou atteints par une ou des affections entraînant des difficultés dans leur exercice professionnel. Ce dispositif compte 7 centres opérationnels qui interviennent auprès des académies d’Île-de-France, Bordeaux/Poitiers, Aix-Marseille/Nice, Nantes, Grenoble, Toulouse/Montpellier et Amiens. En 2022, l’aide au soutien et à la vie professionnelle a permis d’accompagner 17 636 agents;

    • 40 000 € en faveur de l’emploi de techniciennes d’intervention sociale et familiale, et d’aides ménagères à domicile en faveur des personnels en activités des MENJ et MESR. Le bilan provisoire présente un coût total du dispositif de 40 700 € pour l’année 2022 pour 78 interventions ;

    • la participation ministérielle versée aux organismes de protection sociale complémentaire MGEN et INTERIALE au titre de l’exercice 2021, dans le cadre des conventions de référencement conclues avec ces organismes en 2017, et de l’accompagnement d’un cabinet de prestations en actuariat pour le suivi de ces conventions ;

    • diverses actions de développement des ressources humaines, et notamment l’obtention des labels AFNOR Diversité et Égalité professionnelle [AL3] 


Par ailleurs, 235 937 € ont été alloués à la MGEN en 2022 dans le cadre d’une convention pour un partenariat expérimental avec la MGEN dans le domaine de la santé et du bien-être au travail et relative à l’expérimentation d’actions en matière de médecine de prévention en faveurs des personnels.


  • 5 877 200 € ont été payés au titre de la réservation de logements :

    • 3 427 500 € ont été consacrés à la réservation de logements au niveau national : des partenariats ont été engagés avec CDC Habitat et Action Logement, bailleurs présents sur l’ensemble du territoire. Ces partenariats ont permis la réservation de 133 logements sociaux en droit unique, pour les académies de Bordeaux, Montpellier, Lyon, Grenoble, Créteil, Paris, Versailles, Aix-Marseille et Guadeloupe. En outre, le partenariat conclu avec Action Logement prévoit la mise à disposition de 10 logements temporaires dans les 20 académies accueillant le plus grand nombre de stagiaires, soit 200 logements, dans une durée maximale de 2 ans.

    • 1 992 200 € délégués aux académies pour conclure leurs propres conventions avec les bailleurs locaux. Cette enveloppe a permis à l’académie de Mayotte de réserver 13 logements intermédiaires, l’académie de Paris a conclu une convention avec deux bailleurs pour réserver 35 logements sociaux, et l’académie de Créteil a renforcé son action par la conclusion de nouvelles conventions (21 logements supplémentaires) : voir également en dépenses d’intervention.

    • 457 500 € en administration centrale, correspondant au solde de 50 % du montant de deux conventions de réservation signées en décembre 2019 pour 9 logements attribués (172 500 €) et au versement de 50 % du montant d’une nouvelle convention signée en décembre 2022 d’une durée de 3 ans pour 21 logements (285 000 €). Le prix unitaire de la réservation a diminué avec l’application de la loi Élan car la réservation de logement sociaux est dorénavant limitée au droit unique (une réservation = un bail = un agent). Le public cible des attributions de logements est composé pour l’essentiel des nouveaux arrivants ou des agents en difficultés économiques et sociales.


  • 31 815 298 € ont été versés au FIPHFP, correspondant à la non atteinte par le ministère de la cible d’emploi des bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE), fixée à 6 %.


Au total et en ajoutant les dépenses d’action sociale relevant du titre 6, l’exécution des dépenses d’action sociale en hors titre 2, corrigée des erreurs d’imputation, s’élève à 55 711 266 € en AE et 60 057 227 € en CP contre une LFI 2022 de 30 523 629 € en AE et en CP.

L’exécution 2022 excède la prévision de 25,2 M€ en AE et de 29,5 M€ en CP en raison du versement contributif de 31,9 M€ au FIPHFP, d’une augmentation constante des crédits dédiés à la médecine de prévention (3,02 M€ en AE et 2,94 M€ en CP pour une prévision à 2 M€) minorée par la montée en charge plus progressive que prévue des aides aux logements (5,9 M€ en CP pour une prévision à 8,3 M€).



5/ Autres dépenses (3 928 186 € en AE et 4 125 832 € en CP en titre 3)


Ces dépenses ont essentiellement financé les élections professionnelles de fin 2022, avec la mise en place d’une solution de vote électronique pour les élections professionnelles et l’accompagnement d’une expertise indépendante , ainsi que diverses actions de développement des ressources humaines, et notamment l’obtention des labels AFNOR Diversité et Égalité professionnelle.



dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages

324 606

0

289 695

Transferts aux collectivités territoriales

1 120 988

0

1 123 302

Transferts aux autres collectivités

2 250 897

0

1 776 149


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 3 696 491 € en AE et 3 189 146 € en CP


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées à des EPLE, des établissements privés ou des collectivités. En conséquence, elles sont imputées automatiquement en dépenses d’intervention et se répartissent de la manière suivante :

  • 562 069 € en AE et 571 123 € en CP pour les concours des personnels ;

  • 1 040 810 € en AE et 890 022 € en CP pour la formation ;

  • 2 041 512 € en AE et 1 675 901 € en CP sont liés à des mesures au titre de l’action sociale;

  • 52 101 € en AE et en CP pour les élections professionnelles.



 [AL1]64 617 € pour la partie J&S. Aucun montant communiqué pour l’EN

 [AL2]A vérifier car RAP 2021 = 36 237 923 €

 [AL3]Aucun montant

 

ACTION

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 
 

149 649 036
147 768 549

149 649 036
147 768 549

 
 

149 649 036
147 768 549

149 649 036
147 768 549

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

149 649 036

147 768 549

149 649 036

147 768 549

Subventions pour charges de service public

149 649 036

147 768 549

149 649 036

147 768 549

Total

149 649 036

147 768 549

149 649 036

147 768 549

 

Corrigé d’une erreur d’imputation, l’exécution s’élève à 148 548 549 € en AE=CP.

Dépenses de fonctionnement :

 

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 147 768 549 € en AE=CP. Il s’agit de subventions pour charges de service public versés aux opérateurs de l’enseignement scolaire. Dans le détail :

 

• une subvention de 82,68 M€ allouée au Réseau Canopé ;

• une subvention de 22,84 M€ allouée à l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP) ;

• une subvention de 32,20 M€ allouée au Centre national d’enseignement à distance (CNED) ;

• une subvention de 7,32 M€ allouée au Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) ;

• une participation de 2,39 M€ du ministère au fonctionnement de l’Établissement public du palais de la porte Dorée (EPPPD) pour lequel le ministère de la Culture est chef de file.

 

Le montant des subventions versées aux opérateurs est inférieur de 1,88 M€ au montant prévu en LFI 2022.

 

Cette variation résulte de :

 

  • la mise en réserve qui n’a pas donné lieu à un dégel en fin d’année (‑2,21 M€) ;

  • d’un versement complémentaire de 0,3 M€ à l’EPPPD compte tenu de ses difficultés financières en fin de gestion 2022 ;

  • d’un versement complémentaire de 0,03 M€ à l’ONISEP au titre de l’accompagnement à la mobilité de certains personnels à la suite du transfert de certaines de ses compétences aux régions.

Dépenses d’opérations financières :

 

Une subvention a été accordée au CNED de Toulouse pour la réfection des toitures terrasses des bâtiments pour un montant de 780 000 € en AE=CP, imputée sur l’action 8.

 

 

ACTION

08 – Logistique, système d'information, immobilier

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Logistique, système d'information, immobilier

278 589 327
318 910 297

442 071 518
582 354 138

720 660 845
901 264 435

278 589 327
318 910 297

476 444 402
499 927 353

755 033 729
818 837 650

 

L’action 8 a pour finalités la définition, la mise en œuvre et le pilotage des politiques transversales relatives aux dépenses de fonctionnement général, aux systèmes d’information, aux équipements informatiques et à l’immobilier du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse.

 

Après correction des erreurs d’imputation, les dépenses hors titre 2 s’élèvent à 581 574 745 € en AE et 499 147 804 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 est de +139,5 M€ en AE et +22,7 M€ en CP.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

278 589 327

318 910 297

278 589 327

318 910 297

Rémunérations d’activité

170 823 272

198 742 290

170 823 272

198 742 290

Cotisations et contributions sociales

101 558 396

118 340 820

101 558 396

118 340 820

Prestations sociales et allocations diverses

6 207 659

1 827 187

6 207 659

1 827 187

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

297 627 743

273 617 546

311 655 649

303 375 812

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

297 627 743

269 705 237

311 655 649

299 463 503

Subventions pour charges de service public

 

3 912 309

 

3 912 309

Titre 5 : Dépenses d’investissement

141 793 775

268 951 846

157 638 753

155 995 088

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

141 793 775

230 483 614

157 638 753

115 393 438

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

38 468 232

 

40 601 650

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 650 000

39 004 746

7 150 000

39 776 453

Transferts aux ménages

150 000

13 366

150 000

13 366

Transferts aux entreprises

 

1 834 970

 

1 813 470

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000

31 374 255

7 000 000

32 863 591

Transferts aux autres collectivités

 

5 782 155

 

5 086 026

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

780 000

 

780 000

Dotations en fonds propres

 

780 000

 

780 000

Total

720 660 845

901 264 435

755 033 729

818 837 650

 

dépenses dE FONCTIONNEMENT

1/ Frais de déplacement (9 329 902 € en AE et 9 170 917 € en CP en titre 3)


L’exécution 2022 hors titre 2 s’élève à 9 342 379 € en AE et 9 183 395 € en CP et se décline comme suit :

  • 9 329 902 € en AE et 9 170 917 € en CP en titre 3,

  • 12 478 € en AE et en CP en titre 6.


Hors fonds de concours et attribution de produits, ces dépenses sont ramenées à 8,63 M€ en CP, soit ‑4 % par rapport à la LFI 2022 (9 M€).


L’exécution 2022 en titre 3 s’élève à 9 329 902 € en AE et 9 170 917 € en CP, dont 525 924 € en CP au titre des frais de transport des personnels handicapés financés par le fonds de concours FIPHFP et 16 632 € au titre des attributions de produits des recettes. La différence (10 984 € en AE et CP et 1 493 € en AE et CP) est imputée sur le titre 6 pour rembourser des frais de déplacement (activités « Transfert aux ménages » et « Transferts aux collectivités locales »).


Le nombre de missions passe de 36 741 en 2021 à 53 394 en 2022 (+45 %). Bien qu’ayant augmenté en 2022 par rapport à 2021, le nombre de missions n’a pas atteint le niveau de 2019 avant la crise sanitaire. Concomitamment, le coût moyen par mission a également augmenté, passant de 133 € en 2021 à 161,91 € en 2022 (+22 %). Ce coût moyen est cohérent avec le coût prévisionnel (160,11 €) inscrit au PAP 2022.


Le coût moyen par mission intègre l’application, au 1er mars 2019, des dispositions de la nouvelle réglementation fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’État. Elle reflète l’impact complet de la revalorisation l’indemnité kilométrique et des taux d’indemnisation forfaitaire des nuitées (décret n° 2019-139 du 26 février 2019 modifiant le décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’État).


Parallèlement les efforts de rationalisation sont poursuivis, notamment en développant le recours aux visioconférences et aux conférences téléphoniques, ainsi qu’à l’harmonisation des pratiques de gestion en s’appuyant sur l’application métier Chorus DT.



Hors financement sur FDC FIPHFP

Nombre de missions

Coût moyen (€)

Coût total (€)

Déplacements des personnels des services académiques à l’initiative des services académiques

40 936

119,70 €

4 899 857 €

Convocations des personnels des services académiques à l’initiative de l’administration centrale

7 846

297,26 €

2 332 305 €

Déplacements des personnels de l’administration centrale (hors Inspection générale)

4 612

306,34 €

1 412 831 €

TOTAL

53 394

161,91 €

8 644 993 €

NB : les frais de déplacement des membres des inspections générales s’élèvent à 1 214 113 € et figurent à l’action 2



2/ Dépenses de fonctionnement courant (57 989 236 € en AE et 63 537 652 € en CP en titre 3).


Le fonctionnement courant recouvre, pour les services centraux et déconcentrés (dont vice-rectorats d’outre-mer), les dépenses de fournitures, matériels, mobiliers, achats de services, frais de correspondance, travaux d’impression, frais de télécommunications, travaux de reprographie et véhicules. Hors titre 2, les dépenses relevant du fonctionnement courant s’élève à 78,86 M€ en AE et 84,16 M€ en CP, dont 76 % des CP ont été exécutés en titre 3 , 23 % en titre 6 et 1 % en titre 5.


Les crédits consommés hors titre 2 sur fonds de concours (FDC) et attribution de produits (ADP) s’élèvent à 21,13 M€ en AE et 21,74 M€ en CP et représentent 27 % en AE et 26 % en CP des dépenses de fonctionnement courant.



Ces dépenses de fonctionnement courant s’élèvent à 57 989 236 € en AE et 63 537 652 € en CP en titre 3 et se répartissent ainsi :

  • 30 704 996 en CP pour l’administration centrale (soit 48 %) ;

  • 32 832 656 € en CP pour les services déconcentrés (soit 52 %).


Les principaux postes de dépense (CP) sont les suivants :

    • frais postaux : 10 108 963 € ;

    • transport de biens et d’aménagement : 8 689 607 € ;

    • achat de mobiliers et autres petits équipements : 7 312 081 € ;

    • fournitures de bureau, papeterie et imprimés : 4 657 142 € ;

    • achat d’études et de prestations de services : 3 752 730 € ;

    • achat de produits pharmaceutiques et chimiques et de matériel médical : 3 582 797 € ;

    • entretien de divers matériels : 2 465 020 € ;

    • travaux d’impression et copieurs (hors location) : 2 315 981 € 

    • documentation générale et abonnements : 2 044 780 € ;

    • achat d’outillage, quincaillerie, équipement électrique, pièces de rechange : 2 029 500 € ;

    • location de véhicules, carburants : 1 895 372 € ;

    • frais de télécommunications des services déconcentrés (téléphonie, internet et frais des réseaux)  : 1 442 039 € ; 

    • location de matériel et mobilier de bureau (dont location de copieurs) : 1 328 219 €.

    • action et communication publique : 897 679 €.


En titre 3, 2 488 757 € en CP ont été exécutés au titre des attributions de produits et de fonds de concours, dont :

  • 49 % au titre du fonds de concours n° 1-2-00038 « Participation du FIPHFP aux dépenses d’intégration des personnels handicapés » : équipements, aménagements et transports à destination des personnels en situation de handicap et vulnérables à la Covid‑19 ;

  • 30 % au titre du fonds de concours n° 1-2-00220 « Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 » : acquisition et distribution d’autotests dans les lycées et subventionnement des capteurs CO2 acquis par les collectivités territoriales au profit des établissements scolaires du premier degré et du second degré.


Au total, la dépense en CP (84,16 M€) est nettement supérieure à la prévision inscrite en LFI (51,6 M€). Cet écart s’explique principalement par le subventionnement par le MENJ des capteurs CO2 acquis par les collectivités territoriales au profit des établissements scolaires par l’intermédiaire du fonds de concours n° 1-2-00220 (+20 M€).



3/ Dépenses d’immobilier (77 914 766 € en AE et 109 466 617 € en CP, en titre 3).


Ces dépenses, exécutées sur le titre 3, se déclinent comme suit :




    1. Loyers  :

 

Dépenses en €
AE

Dépenses en €
CP

Surfaces en m²

au 01/01/22*

Coût en €/m²
CP

Administration centrale

415 786

8 929 788

17 152

520,63

Services déconcentrés et COM*

32 403 907

38 266 052

239 082

160,05

TOTAL

32 819 693

47 195 840

256 234

184,19

* données RAP 2022 : SUB (surface utile brute) en locations y compris les logements pour les services déconcentrés et les collectivités d’outre-mer


La dépense au titre des loyers, exécutée sur le titre 3, s’élève à 32 819 693 € en AE et 47 195 840 € en CP.


Le total des surfaces en administration centrale est identique à celui de 2021.


Le total des surfaces louées des services déconcentrés et des collectivités d’outre-mer (COM) (SUB) a diminué de 4 835 m² de bureaux. La réduction des surfaces louées est le résultat d’opérations de regroupement et de rationalisation des occupations. Pae exemple : abandon de 367 m² de l’annexe Raizet de la délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) de Guadeloupe, regroupement des effectifs de la DRAJES de Rouen sur un seul étage (‑443 m²), relogement du centre d’information et d’orientation (CIO) de Clermont-Ferrand sur le site Amboise (‑512 m²), relogement de l’inspection de l’éducation nationale (IEN) de Bonneville (‑325 m²), regroupements des IEN de Cherbourg (‑168 m²) et de l’IEN de Louviers avec le CIO (‑154 m²), relogement de l’IEN de Toulon avec la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) (‑314 m²).


La nécessité d’occuper des locaux répondant aux exigences de réduction des consommations et d’évolution des conditions de travail des agents et de l’amélioration de l’accueil du public se répercute à la hausse sur le coût des loyers, de même que l’augmentation du taux ILAT de +5,6 % en 2022.

Le coût moyen des loyers a ainsi augmenté de +8,6 % par rapport à l’année 2021 (169,58 € le m²).


L’écart par rapport à la LFI 2022 (‑1,35 M€ en AE et ‑0,8 M€ en CP) s’explique notamment par la réduction des surfaces louées évoquées précédemment et le report de certaines opérations (notamment le renouvellement des baux des circonscriptions d’IEN de Paris ou de la DSDEN 95).


    1. Fonctionnement immobilier :


L’exécution totale des dépenses de fonctionnement immobilier en hors titre 2 (titres 3, 5 et 6) s’élève à 30 970 260 € en AE et 48 059 265 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2022 s’élève à ‑3,24 M€ en AE et +0,83 M€ en CP, et s’explique, d’une part, par le report de travaux (entretien courant des bâtiments et des terrains) et la hausse exceptionnelle et imprévisible du prix de l’énergie d’autre part (entre +43 % et +46 % selon les lots attribués – marchés subséquents de la direction des achats de l’État).


 

 Titre 3

Dépenses en AE

Dépenses en CP

Surfaces en m² (SUB)

Coût en CP/ m²

Administration centrale (**)

9 149 353

13 498 606

75 561

178,65

Services déconcentrés et COM (*)

21 257 386

34 146 490

771 043

44,29

TOTAL

30 406 738

47 645 096

846 604

56,28

* données RAP 2022 SUB (surfaces utiles brute) SD et COM domanial, location et MAD hors cité hors logement

**hors surfaces du site Descartes (sphère enseignement supérieur et recherche, 24 432 m²) dont les dépenses de fonctionnement immobilier sont prises en charge sur le programme 172, et y compris l’IHEEF.


L’exécution totale des dépenses de fonctionnement immobilier en titre 3 s’élève à 30 406 738 € en AE et 47 645 096 € en CP. La structure de la dépense 2022 en CP est la suivante :

  • l’entretien (des terrains, bâtiments, autres installations…) représente 27 % du total ;

  • les fluides (eau, gaz, électricité) : 26 % ;

  • le nettoyage, gardiennage, collecte et traitement des déchets et diverses taxes : 23 % ;

  • les charges locatives et de copropriété : 24 %.


    1. Opérations immobilières :


L’exécution des dépenses d’opérations immobilières en titre 3 s’élèvent à 14 688 334 € en AE et 14 625 681 € en CP dont :

  • constructions scolaires outremer : 6 707 893 € en AE et 7 709 287 € en CP ;

  • opérations dans les établissements à la charge de l’État : 597 031 € en AE et 687 372 € en CP ;

  • dépenses du propriétaire : 7 383 410 € en AE et 6 229 023 € en CP.



4/ Dépenses informatiques (128 384 250 € en AE et 121 201 077 € en CP en titre 3)


Les dépenses informatiques relevant de l’action 8 s’élèvent, tous titres confondus, à 182 128 751 € en AE et 179 669 264  en CP et se déclinent de la manière suivante :

  • 128 384 250 € en AE et 121 201 077 € en CP imputées sur le titre 3 ;

  •  43 534 641 € en AE et 45 176 465 € en CP imputées sur le titre 5 ;

  •  10 209 860 € en AE et € en 13 291 722 € en CP imputées sur le titre 6.


4-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (6 204 521 € en AE et 6 967 947 € en CP en titre 3) :


Titre 3

Réalisé 2022

AE

CP

OCEAN-CYCLADES

2 678 113

2 591 794

OP@LE

3 315 843

3 600 408

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)

210 564

775 745

Total

6 204 521

6 967 947


Tous titres confondus, la dépense s’élève à 12 076 869 M€ en AE et 14 669 602 M€ en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 6 204 521 € en AE et 6 967 947 en CP imputés sur le titre 3 ;

  • 5 871 863  en AE et 7 701 169 € en CP imputés sur le titre 5.

  • 486 € en AE-CP exécutés sur le titre 6


Pour assurer le respect des coûts et des délais, ces projets font l’objet d’un suivi particulier du ministère de la Transformation et de la fonction publique (MTFP) et figurent au panorama des grands projets SI de l’État. Dans le volet performance, l’indicateur 3.4 « respect des coûts et des délais des grands projets » ainsi que les « éléments transversaux du programme » rendent compte de l’avancement de chacun de ces grands projets (cf. « Éléments transversaux » au programme partie « Grands projets informatiques »).


4-2 Les grands projets informatiques de la nouvelle trajectoire SIRH (17 153 126 € en AE et 17 337 323 € en CP, en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2022


AE

CP

 Nouvelle trajectoire SIRH

17 153 126

17 337 323



Arrêtées en coordination avec le MTFP, les dépenses de la nouvelle trajectoire SIRH couvrent plusieurs projets structurants, comme la sécurisation et modernisation des SIRH historiques, la migration des populations non enseignantes vers l’offre interministérielle RenoiRH, la réurbanisation du SIRH ministériel, ainsi que la mise en œuvre d’une plateforme unifiée de gestion de la formation et des compétences (VIRTUO).


Tous titres confondus, les dépenses réalisées en 2022 s’établissent à 32 210 841 € en AE et 36 517 482 € en CP. La répartition entre titre est la suivante :

  • Titre 3 : 17 431 603 € en AE et 19 374 396 € en CP ;

  • Titre 5 : 14 779 237 € en AE et 17 143 086 € en CP/


Cela inclut également la consommation des crédits délégués aux services déconcentrés qui s’établie à 174 206 € en AE et 218 285 € en CP ;


La forte mobilisation des équipes sur l’année 2022 a permis de franchir les jalons majeurs de la trajectoire SIRH ministérielle : dernière vague de sécurisation SIERH, migration RenoiRH, élections professionnelles, création de la région académique de Normandie, passage au paiement sans ordonnance préalable à Mayotte. Cela concrétise trois années d’investissement continu sur la nouvelle trajectoire SIRH du ministère et met en relief la capacité avérée du ministère à maîtriser sa trajectoire SIRH dans la durée.


En 2022, le SEMSIRH a consommé les crédits qui lui ont été alloués dans le cadre de la LFI à hauteur de 32 210 841 € soit 111 % en AE et 36 517 482 €, soit 104 % en CP.


Concernant les EJBA, le taux d’exécution s’établit à 99 % de l’enveloppe restante, le SEMSIRH prévoit de solder les 152 000 € restants en 2023.


Les dépenses en matière de coût projet ont progressé par rapport à l’exécution 2021 (en AE et CP). Cette progression s’explique par l’avancement opérationnel des 3 projets suivants qui ont respecté leurs jalons opérationnels :


  • Sécurisation et modernisation SIERH : achèvement des développements et la réalisation de répétitions, qui in fine ont permis la réalisation avec succès des opérations majeures de bascule SIRH (en administration centrale et en services académiques) ; le projet a été clôturé par le COS du 13 juillet 2022, avec un coût à terminaison de 25 500 000 € en écart de 3,6 % de la prévision initiale ;


  • Migration vers la solution interministérielle RenoiRH : après la migration des populations de la mission « jeunesse et sport », le déploiement de la première vague de population dans RenoiRH (130 000 dossiers) a eu lieu avec un démarrage du service le 6 décembre 2022. ;


  • Réurbanisation des SIRH et mécanisme d’échanges des données (MéSIRH) : les développements de MéSIRH et la réurbanisation des applications prioritaires dans la migration RenoiRH vague 1 ont été réalisés. Les premières mises en service sont réalisées en cohérence avec l’ouverture de service RenoiRH vague 1.


Le tableau ci-dessous présente l’exécution 2022 par axes analytiques :



déclinaison éOTP

Exécution

Exécution

(AE)

(CP)

Construction de la trajectoire SIRH

16 770 217

18 107 473

Sécurisation et modernisation des SIERH

660 851

1 351 933

Migration vers la solution interministérielle RenoiRH et Transfert J&S

8 492 148

9 762 290

Réurbanisation des SIRH et Mécanisme d’échanges des données

5 271 302

5 916 439

Virtuo (Solution SaaS GRH)

1 534 325

323 509

Pilotage et stratégie

811 591

753 303

Maintenance des SIRH

12 620 995

14 833 493

Évolutions (SIERH, SIRHEN, SIRH)

3 117 359

3 395 875

Maintenance en conditions opérationnelles (SIERH, SIRHEN, SIRH)

8 724 403

10 589 361

Opérations transverses (hors projets et évolutions)

779 232

848 257

Pilotage Transverse SIRH

2 091 881

2 255 185

Pilotage transverse - AMOA

652 275

611 003

Pilotage transverse - Logistique

104 482

66 924

Pilotage transverse - Infrastructures & hébergements

1 335 124

1 577 258

Délégations aux académies

174 203

218 285

Divers

676 984

1 103 046

Total brut (hors REJB)

32 334 283

36 517 482

REJ (chorus)

‑123 443


Total net (dont REJB)

32 210 840

36 517 482


Focus sur les EJBA 2022 reportées en 2023 :

Les EJBA 2023 sont en baisse de 38 % par rapport à l’exercice précédent. Le montant des EJBA 2022 reportés sur l’exercice 2023 s’élèvent à 7 341 607 € contre 11 891 629 € en 2022.

.

Année de lancement du projet

2019

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Programmation pluriannuelle Semsirh

2019

2020

2021

2022

2023

2024

2025

2026

2027

EJBA N‑1

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP


Hors titre 2

3,61

2,40

30,74

32,85

34,99

31,65

32,21

36,52

34,09

34,09

31,32

31,96

43,19

39,20

48,14

46,46

53,09

48,59

0,00

16,09


Titre 2

0,00

0,00

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

0,00

0,00


Total

3,61

2,40

43,64

45,75

47,89

44,55

45,11

49,42

46,99

46,99

44,22

44,86

56,09

52,10

61,04

59,36

65,99

61,49

0,00

16,09



Cette projection pluriannuelle se décompose désormais en deux chantiers majeurs :

1/ La nouvelle trajectoire SIRH (2019 – 2025) ;

2/ La trajectoire SIRH enseignante (2025 – 2029) : ce projet porte sur l’extension du déploiement de la solution RenoiRH aux populations enseignantes. Ce projet fera l’objet d’une étude en 2023 afin de préciser la trajectoire opérationnelle et financière. A ce stade, seule une première ébauche du besoin financier sur 2025 – 2027 a été établie.

Dans la continuité de la nouvelle trajectoire SIRH, ce nouveau projet portera sur le déploiement de la solution RenoiRH (ou d’une solution PGI équivalente) aux populations enseignantes (1 million d’agents sur les 1er et 2d degré). Au regard de l’ampleur des travaux, la mise en œuvre de ce projet se déroulerait sur la période 2025-2029.

Le ministère prévoit de réaliser en 2023 une étude permettant d’arbitrer cette trajectoire à l’aune de son expérience du premier déploiement de RenoiRH. Si ce nouveau projet emporte un arbitrage positif, les travaux démarreraient à partir de 2025, suite à l’achèvement de la nouvelle trajectoire SIRH.

Coût et durée du nouveau projet

Le tableau ci-dessous présente la trajectoire financière jusqu’en 2027. L’étude menée en 2023 permettra de préciser le coût à terminaison du projet ainsi que l’échéancier annuel jusqu’en 2029.


Trajectoire SIRH Enseignants 2025-2028

2025

2026

2027

2028

(Reste à payer N‑1)

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

16,10

13,10

48,14

39,55

53,09

48,59

0,00

16,09

117,32

117,32

Extension RenoiRH

16,10

13,10

23,52

22,02

29,42

24,92


9,00

69,04

69,04

Maintenance SIRH



20,12

13,26

19,17

19,17


6,85

39,28

39,28

dont MCO



7,25

5,19

7,25

7,11


2,20

14,50

14,50

Coûts transverses



4,50

4,27

4,50

4,50


0,23

9,00

9,00

Titre 2

4,81

4,81

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

56,41

56,41

Total

20,91

17,91

61,04

52,45

65,99

61,49

12,90

28,99

173,73

173,73



4-3 Les systèmes d’information - services applicatifs (27 440 215 € en AE et 25 058 862 € en CP en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2022

AE

CP

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

1 088 442

2 352 727

Services applicatifs métier

10 298 742

8 681 655

Autres services applicatifs

16 053 031

14 024 480

Total

27 440 215

25 058 862


Tous titres confondus, la dépense s’élève à 44 711 659 M€ en AE et 40 722 616 M€ en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 27 440 215 € en AE et 25 058 862 € en CP imputées sur le titre 3 ;

  • 17 147 763 € en AE et 15 663 755 € en CP imputées sur le titre 5 ;

  • 123 680 € en AE sur le titre 6.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

2022

2022

AE

CP

AE

CP

Total Services applicatifs


46 350 000

29 409 473


44 711 659

40 722 616

Services applicatifs métiers

25 880 000

16 080 000

22 474 564


19 923 337


Services applicatifs ressources humaines - SI RH

4 680 000

4 680 000

1 267 883

2 546 009

Autres services applicatifs

15 790 000

8 649 473

20 969 211

18 253 270



Le MENJ est engagé dans la transformation numérique interministérielle pour fournir de meilleurs services aux utilisateurs. La modernisation de ses systèmes d’information est en cours, ce qui implique une adaptation constante de ses applications aux exigences des différents métiers et une amélioration technique continue pour s’adapter à la rénovation des infrastructures de service.


La surexécution en CP (+11,1 M€) résulte largement d’un rattrapage des paiements sur engagements antérieurs (EJBA).


Les crédits du plan de relance engagés en 2021 ont permis de poursuivre en 2022 le développement de projets tels que le déploiement d’ÉduConnect, du GAR et la refonte du système d’information du 1er degré ONDE.


Services applicatifs métier (22 474 564 € en AE et 19 923 337 € en CP)


SI scolarité du 1er degré : les projets engagés depuis plusieurs années se poursuivent afin de donner à la communauté éducative les outils modernes dont elle a besoin. Les ressources ont été consacrées à la maintenance et aux évolutions prioritaires de l’application du 1er degré (ONDE) visant notamment à simplifier les tâches des directeurs d’école. En parallèle, les travaux de cadrage de la refonte de cette application ont été conduits en vue de permettre sa modernisation et de traiter son obsolescence technique.


SI scolarité du 2d degré : les services applicatifs du 2d degré et en particulier le système SIECLE, sont adaptés progressivement à la réforme du lycée, ainsi qu’à la réforme de la voie professionnelle.

En articulation avec les stratégies interministérielles « État plateforme » et « Action publique 2022 » de dématérialisation des démarches, le développement des téléservices s’est poursuivi, en particulier pour l’orientation, l’affectation et l’inscription. L’objectif est de présenter aux familles un parcours en ligne cohérent de l’ensemble des démarches de gestion de la scolarité de leurs enfants en apportant notamment une meilleure information aux familles à l’issue du collège en vue de l’affectation des élèves au lycée.


SI enseignement supérieur et recherche : les efforts de financement se sont portés principalement sur la trajectoire de modernisation du système d’information de gestion des bourses (AGLAE) dans un contexte plus global de soutien des pouvoirs publics aux étudiants confrontés à des difficultés financières.


SI examens et concours : sur cette ligne ont été réglées des dépenses relatives à la réalisation de supports pour la formation des formateurs en académies.


Services applicatifs ressources humaines - SI RH (1 267 883 € en AE et 2 546 009 € en CP)


Ces crédits sont dédiés à la sécurisation et la modernisation des différents SIERH existants, qui seront à terme intégrés dans le nouveau SIRH, pour assurer la continuité de service en particulier sur la gestion des moyens, les mouvements et le remplacement des personnels, ainsi que sur le périmètre de la gestion administrative et de la paye des enseignants du premier et second degré.

La dépense se répartit comme suit :

  • les dépenses nouvelle trajectoire SI RH qui portent sur les dépenses de maintien en conditions opérationnelles et d’évolutions majeures des SIRH historiques. Ces dépenses s’établissent à 174 877 € en AE et 2 004 796 € en CP. Leur répartition par titre est la suivante :

  • Titre 3 : 180 771 € en AE et 1 940 113 € en CP ;

  • Titre 5 : ‑5 894 € en AE et 64 683 € en CP.

  • les dépenses hors nouvelle trajectoire SIRH (673 373 € en AE et 284 123 € en CP) ;

  • la consommation des crédits délégués, notamment aux pôles nationaux en académies, s’établie à 419 633 € en AE et 257 089 € en CP.


Autres services applicatifs (20 969 211 € en AE et 18 253 270 € en CP)


SI Décisionnel et pilotage : des travaux importants ont été entrepris pour un meilleur pilotage du système éducatif dans le domaine de la scolarité avec le développement d’indicateurs sur l’orientation des élèves.

Les systèmes décisionnels et de pilotage s’adaptent progressivement à la réforme territoriale, pour offrir aux différents acteurs les indicateurs nécessaires au pilotage et au suivi des politiques éducatives.


SI domaine échange : le système d’échange du ministère s’est modernisé, que ce soit pour les besoins propres aux applications internes du ministère ou pour les échanges avec les partenaires externes. Deux axes ont été développés : la mise en place d’un système de gestion des API permettant une prise en compte en temps réel des échanges interapplicatifs ainsi que la convergence des différents systèmes de gestion qui permettront à terme d’optimiser et d’améliorer l’urbanisation de l’ensemble du système d’information ministériel.


Le ministère poursuit le déploiement d’Éduconnect, un système d’authentification unique proposé aux élèves et à leurs représentants légaux pour leur permettre tout au long de leur scolarité (1er et 2d degrés) d’accéder aux services et ressources numériques de l’éducation, qu’il s’agisse des services fournis par l’État pour les démarches en ligne ou de services sous compétences partagées entre l’État et les collectivités territoriales.


La continuité pédagogique s’est améliorée avec l’utilisation massive des environnements numériques de travail (ENT). Les ENT sont liés au gestionnaire d’accès aux ressources (GAR) qui permet de donner accès aux élèves et à leurs enseignants à leurs manuels numériques et autres ressources numériques pour l’éducation sur les plateformes des services des éditeurs (dictionnaires, ressources d’accompagnement et d’entraînement, ressources interactives qui permettent de produire des documents et autres travaux scolaires etc.).


Les crédits du plan de relance engagés au titre de 2021 ont permis d’engager, le développement de différents projets dont le déploiement d’ÉduConnect et du GAR.


L’augmentation du niveau de dépense sur cette brique résulte notamment de l’exécution sur la brique des systèmes d’information de la subvention versée au GIP RENATER dans le cadre du projet GAR (1,8 M€).


SI Financiers : Cette activité héberge désormais les dépenses du SI OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE) basculées en maintien en condition opérationnelle (MCO) en 2022. Les autres dépenses sur cette ligne relèvent principalement du financement du projet Dém’Act,, outil destiné à dématérialiser les actes administratifs et financiers des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE).


Autres SI (domaines référentiels, gestion documentaire, gestion des systèmes d’information et de communication…) : des études d’accès aux services numériques, des prestations d’assistance au pilotage des SI ou des audits d’accessibilités des sites web sous gestion du ministère, notamment des audits RGAA (référentiel général d’amélioration de l’accessibilité), sont financés sur cette ligne.


4-4 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (33 072 852 € en AE et 27 294 935 € en CP en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2022

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

29 627 717

24 556 972

Service de Sécurité

3 445 135

2 737 964

Total

33 072 852

27 294 935



Hors titre 2, la dépense totale s’élève à 38 158 681 M€ en AE et 32 436 609 M€ en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 33 072 852 € en AE et 27 294 935 € en CP imputées sur le titre 3 ;

  • 5 729 883 € en AE et 4 733 139 € en CP imputées sur le titre 5 ;

  • 355 946 € en AE et 408 534 € en CP imputées sur le titre 6.




Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

2022

2022

AE

CP

AE

CP

 Total Services infrastructures

38 600 000 

38 600 000

38 158 681

32 436 609

Services d’hébergement et de transport de données

33 600 000

33 600 000

35 413 250

29 165 783

Services de Sécurité

5 000 000

5 000 000

3 745 431

3 270 826




Services d’hébergement et de transport de données (35 413 250 € en AE et 29 165 783 € en CP)


La transformation des infrastructures d’hébergement du ministère s’est poursuivie grâce aux crédits du plan de relance en 2021 et 2022. Cependant, l’informatique du ministère est toujours caractérisé par une fragmentation des salles d’hébergement, chaque académie continuant à héberger ses propres systèmes dans des salles informatiques dans les immeubles des rectorats.


En métropole, ces implantations représentent 2 000 m² pour l’hébergement des infrastructures dans les rectorats. Cette situation a pour conséquence des pertes de surfaces de bureaux et une fragilité de l’hébergement de systèmes d’information souvent sensibles.


Depuis 2019, le ministère a engagé un grand programme de transformation des infrastructures qui vise à normaliser les infrastructures de production académique (projet L-ACA) et à consolider les infrastructures de production dans un datacentre interministériel (projet PHAC). Ce dernier programme, qui a ainsi franchi des étapes décisives en 2021 en 2022 avec la relocalisation des académies de Grenoble, Nancy et Nice,


Les dépenses IogicieIs récurrentes (droits d’usage, maintenance et support) s’éIèvent à 3,6 M€ (hors Iicences hyperviseurs et Iicences sauvegarde des académies qui ont fasait I’objet d’un contrat dans Ie cadre d’une offre en 2018 pour 4 années).


Les dépenses en licences au titre de la nouvelle trajectoire SIRH s’élèvent à 0,98 M€ en AE et 0,97 M€ en CP.


S’agissant des infrastructures nationaIes, Ia pIateforme d’hébergement mutuaIisée (PHM) a bénéficié en 2022 d’une rénovation de ses services de stockage et de son dispositif de sauvegarde à hauteur de 1,1 M€.


Les coûts des prestations pour assurer Ia prise en charge des activités de production nationaIe au travers du centre nationaI de services (CNS) s’élève à 3 M€. Ces dépenses concernent principalement le renforcement des équipes nationaIes impIantées en académies qui conduisent des activités d’expertise et de production.


Les coûts de I’hébergement externe, au travers de Ia pIateforme d’hébergement externaIisée (PHE) s’éIèvent à 0,2 M€.


La mise à disposition de baies informatiques dans Ies deux datacentres de Osny et AuzeviIIe s’éIève à 0,76 M€.


Les dépenses de transport de données entre sites distants ou locaux (WAN et LAN) représentent 7,8 M€ en AE et 8,8 M€ en CP dont 0,9 M€ en AE et CP de subvention pour charge de service public versée au GIP RENATER, I’opérateur du réseau nationaI Éducation, Enseignement, Recherche et dont Ies infrastructures sont en support du réseau interministérieI de I’État (RIE). Les dépenses pour Ies Iiaisons réseaux distantes WAN financent Ies interconnexions des sites de I’administration centraIe, Ie raccordement des rectorats aux points de présence du réseau RENATER, Ies Iiaisons pour interconnecter Ie rectorat avec ses DSDEN, IEN et CIO dans Ies académies.

Les dépenses entre sites distants (WAN) s’éIèvent à 4,9 M€ en AE et 5,4 M€ en CP, elle sont stabIes par rapport aux années antérieures.

Enfin, Ies dépenses LAN comprenent des dépenses d’investissement et de maintenance des réseaux Iocaux, dont Ies infrastructures de téIéphonie fixe s’éIèvent à 2,8 M€ en AE et 3,3 M€ en CP.


Services de Sécurité (3 745 431 € en AE et 3 270 826 € en CP)


Le ministère a poursuivi Ia rénovation de Ia pIateforme nationaIe de confiance numérique (PNCN) pour un totaI de 0,28 M€ en AE.


La PNCN permet de déIivrer des certificats pour Ies agents (accès renforcé aux SI, signature des marchés pubIics, signature de messagerie) et pour Ies infrastructures. La PNCN permet égaIement de signer Ies actes transmissibIes ou non dans Ies coIIèges et Iycées, de sceIIer Ies actes ou Ies Iivrets scoIaires du Iycée. La rénovation permet aussi d’améIiorer Ia pIateforme et de Ia reIocaIiser sur Ies 2 datacentres interministérieIs d’AuzeviIIe (agricuIture). Le projet embarque Ie processus de certification européen eIDAS.


Les dépenses pour des prestations d’expertises spécialisées en SSI (sécurité des systèmes d’information) se sont élevées à 0,1 M€. Par ailleurs, le ministère a fait appel à des prestations d’audit de vulnérabilité du code informatique produit en interne pour un montant de 0,3 M€.


En outre, le renforcement de la cybersécurité et la gestion des attaques informatiques ont nécessité l’engagement d’1 M€ sur un marché dédié au cours de l’année 2022. Les paiements s’effectueront en 2023.


4-5 Les systèmes d’information – services bureautiques (23 103 210 € en AE et 24 466 987 € en CP en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2022


AE

CP

Services bureautiques

23 103 210

24 466 987

Total

23 103 210

24 466 987



Hors titre 2, la dépense totale s’élève à 23 105 027 € en AE et 24 468 805 € en CP et se répartit de Ia manière suivante :

  • 23 103 210 € en AE et 24 466 987 € en CP imputés sur Ie titre 3 ;

  • 1 818 € en AE et CP sur Ie titre 6.




Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

LFI 2022

2022

AE

CP

AE

CP

Services bureautique

27 310 703

22 310 703

23 105 027

24 468 805



L’année 2022 a été marquée par la poursuite de la dynamique volontariste d’équipements mobiles dans un contexte de forte croissance du télétravail et de la finalisation de l’intégration de l’environnement jeunesse et sports.


Outre le maintien en condition opérationnelle des services et des infrastructures techniques, l’année 2022 a été marquée par :


  • La finalisation de l’intégration de l’environnement jeunesse et sports, ce qui s’est traduit par l’augmentation des ressources d’infogérance dédiées (+0,48 M€ par an) ;

  • La poursuite de la réponse aux besoins engendrés par la crise sanitaire, avec notamment :

    • L’installation d’équipements et services de visioconférence ;

    • L’acquisition de solutions de softphonie pour déployer la téléphonie fixe liée aux services déconcentrés (assistance aux utilisateurs, etc.) ;

    • L’augmentation du nombre d’agents équipés d’un smartphone et d’un abonnement de téléphonie mobile ;

    • L’engagement pluriannuel dans le cadre du nouveau marché de téléphonie mobile.


Enfin, les crédits du plan de relance ont permis d’engager les travaux de modernisation des salles de réunion et des systèmes de visioconférence en administration centrale.


4-6 Les systèmes d’information - services mutualisées (5 832 856 € en AE et 4 447 988 € en CP en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2022

 

AE

CP

Services mutualisés – formation des informaticiens

1 216 145

1 501 208

Services mutualisés – Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique

4 616 711

2 946 780

Total

5 832 856

4 447 988


La dépense qui s’élève à 5 832 856 M€ en AE et 4 447 988 M€ en CP, est intégralement imputée sur le titre 3.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)


2022

2022

AE

CP

AE

CP

Total Services mutualisés

4 390 000

4 390 000

5 832 856

4 447 988

Formations des informaticiens

1 200 000

1 200 000

1 216 145

1 501 208

Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants

3 190 000

3 190 000

4 616 711

2 946 780




Formations des informaticiens (1 216 145 € en AE et 1 501 208 € en CP)


La formation des informaticiens dans Ie cadre du programme nationaI de formation (PNF) « Hautes technoIogies de I’information » accompagne I’évoIution des compétences nécessaires pour assurer Ie déveIoppement de nouveaux SI et Ia mise en œuvre des nouveIIes technoIogies.


Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants (4 616 711 € en AE et 2 946 780 € en CP)


Les dépenses sont Iiées aux travaux d’urbanisation et d’architecture du SI des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et des Sports et des jeux olympiques et paralympiques (MENJ-MESR-MSJOP), à travers I’enrichissement progressif d’une cartographie appIicative et des données des SI (à I’aide de I’outiI PHILAE) et aux travaux destinés à Ia conformité avec Ie règIement généraI de Ia protection des données (RGPD). Les travaux couvrent égaIement Ia prise en compte du dépIoiement des référentieIs et le programme de fusion des SI en Normandie (0,77 M€).


Une partie des dépenses se situent sur Ie piIotage du centre nationaI de service, Ia mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de déIivrance de services informatiques (ITIL) et Ies référentieIs teI que Ie cataIogue de services, Ia mise en pIace d’un outiIIage ITIL associé (dépIoiement du service SuMIT basé sur Ie IogicieI iTOP).


L’année 2022 a été marquée également par des dépenses de conseil visant à l’amélioration de la stratégie et de la programmation du MENJ en matière du numérique (0,48 M€ en AE).


Les dépenses couvrent par ailleurs Ie fonctionnement du réseau des missions nationaIes notamment pour compenser Ies académies (frais d’hébergement de prestataires).


4-7 Numérique pour l’éducation (15 577 470 € en AE et 15 627 034 € en CP en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2022

AE

CP

Numérique éducatif

15 577 470

15 627 034

Hors INEE

880 194

681 615

PIA INEE

14 697 276

14 945 420


La dépense s’élève à 25 305 400 € en AE et 28 507 919 € en CP. Elle se répartit de Ia manière suivante :

  • 15 577 470 € en AE et 15 627 034 € en CP imputées sur Ie titre 3 ;

  • 9 727 930 € en AE et 12 880 884 € en CP imputées sur Ie titre 6.




Prévisions (en €)

Exécuté (en €)


LFI 2022

2022

AE

CP

AE

CP

Numérique pour l’éducation

34 000 000

34 000 000

25 305 400

28 507 919

Hors INEE

9 000 000

9 000 000

4 919 945

4 348 006

PIA INEE

25 000 000

25 000 000

20 385 455

24 159 913




Corrigé d’un rétablissement de crédits, la consommation réalisée s’élève à 7,17 M€ en AE et 6,59 M€ en CP.



Pilotage de l’écosystème numérique (4 347 618 € en AE et 4 107 561 € en CP hors fonds de concours)


Cet axe prioritaire porte les dépenses relatives au pilotage du numérique dans les territoires - réseaux des directions régionales académiques et académiques du numérique pour l’éducation (DRANE, DANE), des directions des systèmes d’information (DSI) des régions académiques et des académies et des IEN Numérique (1 M€ d’AE) et à l’organisation des séminaires et salons liés au numérique éducatif (0,1 M€ d’AE).


Le soutien aux associations et à la filière a fait l’objet d’un effort croissant notamment pour renforcer l’attractivité des filières numériques, en particulier, l’enseignement de spécialité numérique et sciences informatiques (NSI), et encourager la mixité dans les apprentissages du numérique (0,4 M€ en AE=CP).


Au niveau nationaI, iI convient de mieux faire connaître Ies offres pubIiques et privées aux enseignants et de simpIifier Ies dispositifs d’acquisitions. Au sein du ministère, une stratégie éditoriaIe se structure pour mieux identifier Ies contenus produits par Ies acteurs pubIics, et ainsi en garantir un meiIIeur accès. Des partenariats en ce sens ont été lancés en 2022 avec Universcience ou l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA) (0,4 M€ en AE=CP).


Développement d’une offre pérenne de ressources et services numériques au service de tous les élèves (2 410 292 € en AE et 2 078 410 € en CP hors fonds de concours)


Le ministère s’attache à maintenir et à faire évoluer les plateformes de ressources dont elle a la charge. Ces ressources sont utilisées dans le cadre de la classe ou de la formation continue des enseignants.


De nombreuses initiatives ont été financées en ce sens en 2022 comme la migration de la plateforme Éduthèque vers Lumni Enseignement (1,1 M€ en AE), le maintien et l’évolution de la plateforme des ressources du premier degré Prim à bord, le maintien de la plateforme ETINCEL (0,16 M€ en AE), qui regroupe des ressources issues de l’industrie pour l’enseignement technologique et professionnel ou le maintien de la plateforme PIX à destination des élèves : PIX élèves collèges et lycées 0,4 M€ de subventions au GIP Pix).


Le numérique pour l’éducation doit également concourir à l’égalité des chances et à la réussite de tous. La DNE propose des solutions, dans le cadre du programmes Ted-i.


Financé sur fonds de concours INEE dans le cadre de France 2030, le programme TED-i permet à des enfants empêchés de se rendre en classe pour raisons médicales (hospitalisés, souffrant de handicaps, etc.) de poursuivre leur scolarité au travers d’un dispositif robotisé de télé présence adapté à leur niveau scolaire. Un marché d’une durée de 4 ans a permis notamment l’achat de 4 000 TED-i et la formation des formateurs en académie. En 2022, 3 033 134 € en AE et 2 404 610 € en CP ont été consommés.


Également sur fonds de concours, les premiers marchés « banques de ressources numériques éducatives » (BRNE) ont permis aux professeurs de bénéficier pendant plusieurs années d’un accès à des solutions numériques pour les cycles 3 et 4 (français, mathématiques, histoire-géographie, sciences, langues vivantes).

Parmi les BRNE de première génération, les solutions de langues vivantes restent actuellement disponibles et permettent d’intensifier l’exposition aux langues vivantes dans et hors la classe. D’autres marchés ont été notifiés en 2022 (français langue seconde, cycle 2 en français et en mathématiques).En 2022, 4 995 000 € en AE et 2 822 587 € en CP ont été consommés.


Soutien à la communauté éducative par une offre numérique raisonnée, pérenne et inclusive (412 000 € en AE et en CP hors fonds de concours)


Depuis 2013, Magistère est la plateforme de formation à distance du ministère à destination des professeurs, des cadres et des agents, basée sur le moteur libre Moodle. Elle permet actuellement la formation d’environ 400 000 personnes chaque année. En 2022, 0,41 M€ en AE=CP ont été investis sur cette plateforme.


Un autre objectif de la stratégie est de permettre aux enseignants de pouvoir à la fois s’appuyer sur des outils souverains, libres et communautaires, c’est-à-dire des « communs numériques » leur permettant de co-construire et partager entre pairs leurs productions, mais aussi tirer parti de nouvelles générations d’outils et de ressources numériques éducatives permettant de personnaliser les enseignements, différencier les apprentissages et les parcours, grâce notamment à l’intelligence artificielle ou à l’immersion.



 dépenses d’investissement



Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

141 793 775

230 483 614

157 638 753

115 393 438

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

38 468 232

 

40 601 650

Total

141 793 775

268 951 846

157 638 753

155 995 088


Les dépenses d’investissement du propriétaire s’élèvent à 269 731 846 € en AE et 156 775 088 € en CP, dont 268 951 846 € et 155 995 088 € sur le titre 5 et 780 000 € en AE=CP en titre 7. Elles se déclinent comme suit :

  • opérations immobilières : 223 737 774 € en AE et 109 523 047 € en CP ;

  • fonctionnement immobilier : 531 357 € en AE et 384 004 € en CP ;

  • dépenses informatiques 43 534 641 € en AE et 45 176 465 € en CP ;

  • fonctionnement courant : 1 148 075 € en AE et 911 571 € en CP ;

  • subvention accordée au Centre national d’enseignement à distance (CNED) de Toulouse pour la réfection des toitures terrasses des bâtiments, imputée sur l’action 7 : 780 000 € en AE et en CP.



1/ Les opérations immobilières (223 737 744 € en AE et 109 523 047 € en CP en titre 5)


Toutes opérations immobilières et tous titres confondus, l’’écart entre la LFI 2022 (143 243 775 € en AE et 163 588 753 € en CP) et l’exécution 2022 est de +104 M€ en AE et de ‑33 M€ en CP.


Au titre des constructions scolaires, l’écart entre la LFI (100 685 455 € en AE et 93 390 000 € en CP) et l’exécution 2022 est de +57,2 M€ en AE et ‑15,38 M€ en CP. Ces écarts s’explique par :

  • un montant important d’AENE engagées ;

  • des sous-consommation en CP :

    • du fait d’un référé précontractuel pour Saint-Martin (‑4,5 M€ en titre 6) ;

    • sur les extensions en modulaires (‑1,2 M€) et de de décalages de paiements (charges à payer) (‑4,7 M€) pour Mayotte ;

    • des opérations d’entretien et de maintenance au sein des établissements scolaires du second degré en outre-mer (‑3,53 M€) ;

    • au titre des établissements à la charge de l’État (‑1,45 M€).


Au titre des dépenses du propriétaire, l’écart entre la LFI (42 558 320 € en AE et 70 198 753 € en CP) et l’exécution est de +46,8 M€ en AE et ‑17,54 M€ en CP. Ces écarts s’expliquent par :

  • un montant important d’AENE engagées ;

  • des sous-consommation en CP :

    • des retards dans la mise en œuvre des chantiers d’entretien lourd et de travaux structurants en administration centrale (‑1,42 M€) et en services déconcentrés (‑6,82 M€) ;

    • le retard dans l’attribution des marchés et difficultés à l’installation du chantier du rectorat de Créteil (‑6 M€) ;

    • rectorat de Nancy (‑2 M) ;

    • DSDEN Auxerre (‑1,3 M€).


1-1 Les constructions scolaires outre-mer et les opérations de maintenance dans les établissements à la charge de l’État (141 766 852 € en AE et 63 090 791 € en CP en titre 5)


- les constructions scolaires outre-mer : 141 546 013 € en AE et 61 342 314 € en CP ;

- les opérations de maintenance lourde dans les établissements restant à la charge de l’État : 220 839 € en AE et 1 748 477 € en CP.


  • Les constructions scolaires outre-mer (141 546 013 € en AE et 61 342 314 € en CP) :


Au sein des opérations de constructions scolaires outre-mer - relevant par exception de la compétence de l’État - celles concernant Mayotte représentent les dépenses d’investissement les plus importantes. Elles sont réalisées en fonction d’un échéancier pluriannuel. En complément, l’installation de classes en locaux modulaires apporte une réponse à court terme aux besoins, liés notamment à l’augmentation des effectifs et à l’amélioration des conditions d’enseignement. Par ailleurs, les établissements mobilisent des moyens importants pour les travaux d’entretien-maintenance et les contrôles réglementaires périodiques.


Les AE et CP consommés sur tranches fonctionnelles en 2022 ont principalement concerné les opérations suivantes :

  • Construction du Lycée des Métiers et du Bâtiment LONGONI (62,48 M€ d’AE et 9,84 M€ de CP) ;

  • Cuisine Centrale et Réfectoire de KAWENI (27,73 M€ d’AE et 5,63 M€ de CP) ;

  • Construction du gymnase de KAWENI (15,55 M€ d’AE et 3,96 M€ de CP) ;

  • Pôle aéronautique à Pamandzi (9,79 M€ d’AE et 3,04 M€ de CP) ;

  • études pour la construction du lycée du Nord et réhabilitation partielle du LPO ACCOUA (5,75 M€) ;

  • Confortement du collège de Dembéni (5 M€) ;

  • Internat de Kaweni (4,26 M€).


Il convient de noter également la consommation de CP pour l’extension des salles de classe en modulaires (5,08 M€) et pour l’extension du collège de M’Tsangamouji (4,10 M€).


Le détail des dépenses totales réalisées au titre des constructions scolaires à Mayotte est le suivant :



  • Les opérations dans les établissements restant à la charge de l’État (220 839 € en AE et 1 748 477 € en CP) :

Ces dépenses ont notamment porté sur les travaux de maintenance et d’aménagement du lycée Comte de Foix d’Andorre (0,547 M€ en CP), la gestion technique du bâtiment et de travaux divers à Sourdun (0,371 M€ en CP), les installations électriques du lycée Letournel et la construction de l’internat de Saint-Pierre-et-Miquelon (0,15 M€) et des études complémentaires pour le lycée Jean Zay à Paris.


1-2 Dépenses du propriétaire (81 970 922 € en AE et 46 432 256 € en CP en titre 5)


  • Les opérations immobilières dans les bâtiments des services administratifs des services déconcentrés (81 618 188 € en AE et 45 818 773 € en CP) :


Les opérations conduites mettent en œuvre la stratégie de regroupement et de rationalisation des surfaces en les adaptant aux nouveaux modes de travail, et d’amélioration de la performance énergétique. Pour les investissements des services déconcentrés, le montant de la LFI était de 20 958 320 € en AE et de 68 098 753 € en CP. La différence entre la LFI et l’exécution s’explique en AE principalement par l’engagement des AENE liées au projet du rectorat de Créteil. En CP, la consommation a été moindre en raison du retard de certains projets tels que le rectorat de Nancy.

Les principaux engagements concernent les opérations suivantes :


  • le projet de relogement du rectorat de l’académie de Créteil et de la DSDEN du Val-de-Marne (59,24 M€ d’AE et 19,29 M€ de CP) ;

  • l’installation d’une centrale photovoltaïque au rectorat de Guadeloupe (1,13 M€ d’AE) ;

  • les travaux d’amélioration des performances énergétiques et confort d’été du Palais universitaire de Montpellier - rectorat (1,06 M€ d’AE et 0,7 M€ de CP) ;

  • Travaux sur le site Léo Lagrange de Clermont-Ferrand pour le relogement de la DSDEN 63 et de la DRAJES (1,02 M€ d’AE) ;

  • le déménagement des services académiques de Nancy vers le nouveau site de l’École des Mines (0,98 M€ d’AE et 3,2 M€ de CP) ;

  • la démolition de l’ancien rectorat de Lille (0,84 M€) ;

  • la rénovation de la DSDEN d’Auxerre : 1,79 M€ de CP.


  • Les opérations immobilières dans les bâtiments des services de l’administration centrale (352 734 € en AE et 613 483 € en CP)  : cela concerne essentiellement des opérations de travaux de rénovation de l’IHEEF et des travaux des façades extérieures des sites Grenelle.


2/ Dépenses de fonctionnement courant (1 148 075 € en AE et 911 571 € en CP) :


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des immobilisations corporelles (véhicules, matériels techniques).


3/ Dépenses informatiques (43 534 641 € en AE et 45 176 465 € en CP) :


3-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (5 871 863 € en AE et 7 701 169 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2022

AE

CP

OCEAN-CYCLADES

4 611 887

4 242 712

OP@LE

1 065 680

2 627 521

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)

194 297

830 937

Total

5 871 863

7 701 169


Cf. éléments transversaux au programme volet « Grands projets informatiques ».



3-2 Les grands projets informatiques nouvelle trajectoire SIRH (14 785 132 € en AE et 17 078 402 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2022


AE

CP

 Nouvelle trajectoire SIRH

14 785 132

17 078 402


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.




3-3 Les systèmes d’information - services applicatifs (17 147 763 € en AE et 15 663 755 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2022

AE

CP

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

179 442

193 282

Services applicatifs métier

12 052 142

11 241 682

Autres services applicatifs

4 916 180

4 228 790

Total

17 147 763

15 663 755


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.



3-4 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (5 729 883 € en AE et 4 733 139 € en CP) :


En titre 5

Réalisé 2022

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

5 429 586

4 200 277

Service de Sécurité

300 296

532 862

Total

5 729 883

4 733 139


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.




 dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages


13 366


13 366

Transferts aux entreprises

 

1 834 970

 

1 813 470

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000

31 374 255

7 000 000

32 863 591

Transferts aux autres collectivités

 

5 782 155

 

5 086 026

Total Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 500 000

39 004 746

7 000 000

39 776 453



Les dépenses d’intervention s’élèvent à 39 004 746 € en AE et 39 776 453 € en CP et se répartissent de la manière suivante :

  • les dépenses immobilières : 8 814 325 € en AE et 6 518 028 € en CP ;

  • les loyers et le fonctionnement immobilier : 243 710 € en AE et 241 710 € en CP ;

  • les dépenses de fonctionnement courant : 19 724 373 € en AE et 19 712 515 € en CP ;

  • les frais de déplacement : 12 478 € en AE et en CP ;

  • les dépenses informatiques : 10 209 860 € en AE et 13 291 722 € en CP.


1/ Les opérations immobilières et l’entretien lourd :


Ces dépenses d’intervention s’élèvent à 8 814 325 € en AE et 6 518 028 € en CP. Elles correspondent à des crédits prévus en LFI 2022 en dépenses d’investissement au titre des constructions scolaires.


  • Polynésie française : dans le cadre de la convention pluriannuelle signée le 22 octobre 2016 et la convention annuelle 2022, l’État a apporté des subventions pour la phase 1 de la restructuration du collège de Paea, des aménagements, travaux divers et équipements sur les lycées et collèges. Les opérations précédentes se poursuivent. Au total 2 273 828 € d’AE et 2 983 867 € de CP ont été consommés en 2022 ;


  • Saint-Martin : pour la construction du collège 900 à Saint-Martin à la suite du passage cyclone Irma, 15 M€ d’AE (dont 7,5 M€ provenant d’un transfert du ministère de l’Intérieur et des outre-mer) ont été mises à disposition de la collectivité conformément (cf. dépenses d’intervention) à la convention signée le 22 novembre 2019. Les CP seront versés selon le rythme d’exécution des différentes phases de travaux : 3 M€ ont été versés en 2021 et il n’y a pas eu de versement de CP en 2022,du fait du délai de purge d’un référé précontractuel. Les travaux démarreront en 2023 ;


  • Constructions scolaires de Mayotte : sont imputés en titre 6, 6 540 496 € en AE et 3 534 160 € en CP pour les cofinancements des plateaux sportifs mis à disposition des établissements scolaires.



2/ Les loyers et le fonctionnement immobilier :


Ces dépenses d’intervention s’élèvent à 243 710 € en AE et 241 710 € en CP et correspondent à des transferts à des collectivités et se déclinent comme suit :

  • les loyers : 211 546 € en AE et en CP ;

  • les dépenses d’entretien courant : 19 197 € en AE et 17 197 € en CP ;

  • les dépenses d’ énergies et de fluides : 12 967 € en AE et en CP.


3/ Dépenses de fonctionnement courant (19 724 373 en AE et 19 712 515 en CP) :


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des transferts directs à des GIP, des collectivités locales, des établissements publics locaux d’enseignement ou des associations.

98 % de ces dépenses ont été exécutées au titre du fonds de concours n° 1-2-00220 « Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid‑19 », dans le cadre de l’aide aux collectivités territoriales pour le financement de capteurs de CO2 en milieu scolaire.


4/ Frais de déplacement (12 478 € en AE et en CP) :


Ce montant correspond à des transferts aux ménages.


5/ Dépenses informatiques (10 209 860 € en AE et 13 291 722 € en CP) :


5-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (486 € en AE et 486 € en CP)


En titre 6

Réalisé 2022

AE

CP

OCEAN-CYCLADES

0

0

OP@LE

486

486

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)

0

0

Total

486

486


Cf. éléments transversaux au programme volet « Grands projets informatiques ».


5-2 Les systèmes d’information - services applicatifs (123 680 € en AE et 0 € en CP) :


En titre 6

Réalisé 2022

AE

CP

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

0


0


Services applicatifs métier

123 680

0

Autres services applicatifs

0

0

Total

123 680

0


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.



5-3 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (355 946 € en AE et 408 534 € en CP)



En titre 6

Réalisé 2022

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

355 946

408 534

Service de Sécurité

0

0

Total

355 946

408 534


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.



5-4 Les systèmes d’information - services bureautiques (1 818 € en AE et en CP) :


En titre 6

Réalisé 2022


AE

CP

Services bureautiques

1 818

1 818


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.


5-5 Numérique pour l’éducation (ex-TICE) (9 727 930 € en AE et 12 880 884 € en CP) :


Titre 6

Réalisé 2022

AE

CP

Numérique éducatif

9 727 930

12 880 884

Hors INEE

4 039 750

3 666 391

PIA INEE

5 688 180

9 214 493


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.

 

ACTION

09 – Certification

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Certification

176 496 301
136 860 720

28 260 505
31 218 880

204 756 806
168 079 599

176 496 301
136 860 720

28 260 505
29 800 453

204 756 806
166 661 173

 

Cette action regroupe les crédits d’organisation des examens de l’enseignement général et technologique (brevet, baccalauréats général et technologique, brevet de technicien supérieur…) et de l’enseignement professionnel (CAP, baccalauréat professionnel…), ainsi que les indemnités de jury liées au déroulement de ces épreuves.

 

Les dépenses indemnitaires relevant du titre 2 et les dépenses hors titre 2 représentent respectivement 82,1 % et 17,9 % des crédits de paiement exécutés.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

176 496 301

136 860 720

176 496 301

136 860 720

Rémunérations d’activité

108 222 652

99 995 833

108 222 652

99 995 833

Cotisations et contributions sociales

64 340 875

36 273 377

64 340 875

36 273 377

Prestations sociales et allocations diverses

3 932 774

591 510

3 932 774

591 510

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

28 260 505

27 080 444

28 260 505

25 662 288

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

28 260 505

27 080 444

28 260 505

25 662 288

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

4 138 436

 

4 138 165

Transferts aux entreprises

 

3 780

 

3 780

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 907 570

 

1 907 400

Transferts aux autres collectivités

 

2 227 086

 

2 226 986

Total

204 756 806

168 079 599

204 756 806

166 661 173

 

L’exécution hors titre 2 s’élève à 31 218 880 € en AE et 29 800 453 en CP.

 

La part de dépenses relevant du titre 2 correspond majoritairement au règlement des vacations et indemnités de jury et correspondant au règlement des vacations et indemnités du jury a représenté, en 2022, 52 M€ (34 M€ en 2021).

 

Pour les dépenses hors titre 2, l’exécution est supérieure de +3 M€ en AE et +1,6 M€ en CP par rapport à la LFI 2022. Cet écart par rapport à la prévision résulte principalement des effets suivants :

  • l’augmentation du coût du papier ;

  • le coût de la location des salles pour répondre à la réglementation sanitaire (les élèves avec le COVID‑19 peuvent passer les examens mais doivent être isolés entraînant un besoin important d’espace) ;

  • de nouveaux concours organisés dans certaines académies nécessitant la location de salle ou des frais de matière d’œuvre. Par exemple : dans l’académie de Bordeaux avec les concours d’accès au corps des professeurs de lycée professionnel;

  • les subventions accordées pour l’organisation des épreuves pratiques des examens professionnels (CFA, Bac Professionnels, etc.) ;

  • l’engagement pluriannuel du marché de transport de colis Geodis (sujets, copies).

 

dépenses de fonctionnement

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

28 260 505

27 080 444

28 260 505

25 662 288

 

 

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 27 080 444 € en AE et 25 662 288 € en CP dont : 6,9  M€ pour le Service interacadémique des examens et concours) et 18,8 M€ pour les académies et les services des vices-rectorats d’outre-mer. Elles correspondent pour essentiellement à des frais de déplacement (15,9 M€ en CP). Les autres dépenses couvrent les frais d’organisation des épreuves (fournitures, location de salles, impression des sujets, etc.).

 

Les réformes pédagogiques, notamment concernant la voie professionnelle, ainsi que la poursuite des efforts de rationalisation (mutualisation entre académies de l’élaboration des sujets, recours accru à la visioconférence, dématérialisation des copies, etc.) et d’harmonisation des pratiques de gestion consécutive au déploiement des applications informatiques Chorus DT (gestion des frais de déplacement temporaire), IMAG’IN (gestion des intervenants) et CYCLADES (gestion des candidats), permettent de maîtriser les coûts moyens par candidat présent.

 

L’enquête « Système d’information relatif au coût des examens et concours » (SICEC) reposant sur la collecte auprès des académies de données relatives aux dépenses et effectifs de candidats aux épreuves sur le périmètre du programme 214, a permis de déterminer les coûts moyens par examen de la session 2021.

 

Examens

Coûts moyens 2022 (au titre de la session 2021) par candidat présent (en €) *

DNB

3,4

CAP

32,0

BAC

49,1

BTS

103,7

* Source : enquête SICEC session 2021 – données provisoires

champ : France métropolitaine

 

 

 

 

 

 

Les coûts moyens des examens observés pour la session 2020 étaient très nettement inférieurs à ceux des sessions précédentes en raison des annulations d’épreuves terminales remplacées par des évaluations en contrôle continu.

La session 2021 correspond globalement à un retour à des épreuves d’examens en présentiel avec des jurys ; cependant certaines épreuves ont été maintenues en contrôle continu, notamment les épreuves terminales d’enseignement de spécialité du baccalauréat. Certains postes de dépense ont pu connaître une augmentation, tels que les frais d’organisation en raison des exigences sanitaires renforcées, avec la nécessité de disposer de surfaces de locaux supplémentaires et de mettre en œuvre des mesures prophylactiques lors de la tenue des épreuves.

 

Ainsi, les coûts moyens des examens observés pour la session 2021 (cible et réalisation 2022) sont supérieurs à la session 2020 (réalisation 2021). Cette hausse se répartit comme suit :

  • une forte augmentation du coût de la session du diplôme national du brevet (DNB) passant de 0,5 € en 2020 à 3,4 € en 2021 ;

  • pour ce qui concerne les certificats d’aptitude professionnelle (CAP), le coût moyen par candidat présent à la session 2021 est de 32 €. Le coût pour les sessions antérieures n’a pu être reconstitué ; les remontées d’informations ne permettant pas de distinguer uniquement les coûts relatifs au CAP de ceux relevant du brevet d’études professionnelles (BEP), supprimé à la rentrée 2021 ;

  • concernant le baccalauréat, une augmentation du coût moyen par rapport à la session antérieure : 49,1 € en 2021 contre 24,4 € en 2020 ;

  • concernant les brevets de technicien supérieur (BTS), qui appellent des déplacements plus nombreux des examinateurs, le coût moyen est en hausse de 87 € pour s’élever à 103,7 € en 2021 contre 16,7 € en 2020.

 

 

dépenses d’intervention

 

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux entreprises

0

3 780

0

3 780

Transferts aux collectivités territoriales

0

1 907 570

0

1 907 400

Transferts aux autres collectivités

0

2 227 086

0

2 226 986

 

 

Ces dépenses, budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées dans le cadre du remboursement des frais d’organisation d’examens pris en charge par des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), des établissements privés ou des collectivités locales.

 

 

ACTION

10 – Transports scolaires

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Transports scolaires

 
 

3 322 845
3 090 764

3 322 845
3 090 764

 
 

3 322 845
3 083 482

3 322 845
3 083 482

 

L’action « transports scolaires » finance la participation de l’État aux dépenses de transports scolaires (terrestre, maritime et aérien) en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.

 

L’État est compétent pour le financement des transports scolaires à Wallis-et-Futuna et co-finance les transports scolaires avec les collectivités de Polynésie française et de Saint-Pierre-et-Miquelon sur la base d’une convention.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

141 082

 

133 800

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

141 082

 

133 800

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 322 845

2 949 682

3 322 845

2 949 682

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

2 939 082

3 322 845

2 939 082

Transferts aux autres collectivités

 

10 600

 

10 600

Total

3 322 845

3 090 764

3 322 845

3 083 482

 

dépenses de fonctionnement