$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#214)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien de la politique de l'éducation nationale)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l'année scolaire

 
 

INDICATEUR

1.1 – Nombre de postes d'enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de postes (enseignement public)

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Postes enseignants du premier degré

Nb

1 831

1 934

< 1100

1 609

< 1100

Postes enseignants du second degré

Nb

2 238

2 690

< 1900

3 107

< 1 900

Durée moyenne de vacance de poste second degré

jours

22,5

26,8

< 16

27,6

< 16

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-DGRH

Champ : France métropolitaine + DOM (enseignement public)

Mode de calcul :

Le nombre de postes non pourvus le jour de la rentrée scolaire est observé début septembre, par exploitation nationale des bases de gestion académiques du SIRH AGAPE (1er degré) et EPP (2d degré).

Le nombre de postes vacants est obtenu par la différence entre le nombre de supports implantés en ETP et le nombre de supports occupés en ETP à partir du SIRH. Le champ observé concerne les enseignants « devant élèves ».

La durée moyenne de vacance de postes, exprimée en jour, est le temps moyen nécessaire pour affecter un enseignant sur un poste non pourvu à la rentrée. Depuis le PAP 2022, le périmètre de calcul de l’indicateur est élargi et prend en compte les postes vacants de l’académie de Mayotte, rectorat de plein exercice depuis le 1er janvier 2020.


 

INDICATEUR

1.2 – Coût des examens des élèves et des concours de personnels enseignants par candidat présent

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Brevet : coût moyen

3,8

0,5

< 4

3,4

< 4

CAP/BEP : coût moyen

Non déterminé

Non déterminé

< 25

32

< 35

BAC : coût moyen

76,8

24,4

< 75

49,1

Non déterminé

BTS : coût moyen

95,8

16,7

< 115

103,7

< 115

Concours des professeurs des écoles : coût moyen

108

246

184

397

275

Concours des personnels enseignants du second degré : coût moyen

163

333

354

350

330

 

Commentaires techniques

Source des données : DGESCO / SG – DGRH / SG – SAAM / SG – DEPP

Champ : France métropolitaine, enseignements public et privé pour les examens, France métropolitaine + DOM + COM pour les concours enseignants des 1er et 2d degrés, public et privé.

Mode de calcul :

Les données relatives aux examens (diplôme national du brevet – DNB, certificat d’aptitude professionnelles – CAP, baccalauréat, brevet de technicien supérieur – BTS) de l’année N concernent la session N‑1, et les données relatives aux concours d’enseignants portent sur la session de l’année N.

Les dépenses constitutives du coût des concours comprennent la rémunération des membres de jury, l’indemnisation des frais de déplacement et les frais d’organisation.


Les ratios des examens des élèves sont estimés à partir de l’enquête SICEC (système d’information relatif aux coûts des examens et concours) auprès des académies. Cette enquête s’appuie sur les restitutions des applications :

– « IMAG’IN » (gestion des examens et des concours) pour les indemnités de jurys et d’aide au déroulement des épreuves (titre 2) et les frais de déplacement (hors titre 2) ;

– « CHORUS » pour les frais d’organisation (hors titre 2) ;

– « OCEAN » (pour une partie des concours) et CYCLADES (pour les examens et une partie des concours) pour les effectifs de candidats présents. L’application CYCLADES remplace progressivement OCEAN).

Afin de préserver la comparabilité des données relatives au baccalauréat, le coût individuel intègre les indemnités au titre du contrôle en cours de formation (cf. décret n° 2010-1000 du 26 août 2010) payées aux enseignants sur le programme support de leur rémunération principale entre les sessions 2011 et 2015. Les dispositions du décret n° 2015-476 du 27 avril 2015 instituant une indemnité de sujétion allouée à certains enseignants assurant un service en classe de première, de terminale ou préparant à un certificat d’aptitude professionnelle abrogent celles du décret n° 2010-1000 du 26 août 2010 relatif au contrôle en cours de formation.


Pour les concours des personnels enseignants, les ratios ont été calculés à partir des données d’enquêtes adossées aux restitutions des applications « IMAG’IN » et « CHORUS », auprès des académies et de l’administration centrale.

Pour chaque examen et concours, le coût moyen est déterminé en rapportant les dépenses aux effectifs de candidats présents au titre d’une même session. Ces effectifs sont obtenus à partir d’extractions de l’application OCEAN et/ou CYCLADES.

Afin de pouvoir continuer à analyser l’indicateur à périmètre constant, seuls sont pris en compte les coûts liés à la session statutaire hors session supplémentaire de recrutement dans les académies de Créteil et Versailles pour le premier degré.


 

Analyse des résultats

INDICATEUR 1.1 : Nombre de postes d’enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de poste (enseignement public)


Le nombre de postes non pourvus lors de la rentrée scolaire 2021 est en baisse dans le premier degré de ‑16,8 %. Il s’élève à 1 609 postes en 2022 contre 1 934 en 2021 et 1 831 postes en 2020. Les académies de Créteil (170 postes), Versailles (143 postes), Toulouse (106 postes), Nantes (99 postes), et Bordeaux (87 postes) totalisent le plus grand nombre de postes vacants dans le 1er degré.


Pour le second degré, le nombre de postes non pourvus à la rentrée 2022 est en progression de +9,94 % et s’établit à 3 107 contre 2 826 en 2021 (2 690 sans Mayotte) et 2 353 postes en 2020 (2 238 sans Mayotte).

La durée moyenne de vacance de poste pour le second degré progresse. Elle s’établit à 27,6 jours contre 26,8 jours en 2021 (et 22,5 jours en 2020).


Les postes vacants se concentrent sur 10 disciplines (lettres modernes, technologie, anglais, maths-sciences physiques, lettres-histoire géographie, EPS, histoire-géographie, sciences-physiques et chimiques, économie-gestion option commerce et vente, mathématiques).


Dans le premier degré, comme dans le second degré, la couverture des postes vacants, dans un contexte de moindre attractivité des concours et de tensions sur les moyens d’enseignement, nécessite une forte anticipation des besoins en matière de recrutement, notamment des personnels contractuels afin de reconstituer, si nécessaire, les viviers.

Si la durée de la vacance s’accroît, le nombre de postes d’enseignants non pourvus à la rentrée scolaire représente cependant une part très marginale de l’effectif total enseignant (inférieure à 1 %).



INDICATEUR 1.2 : Coût des examens des élèves et des concours de personnels enseignants par candidat présent


Pour ce qui concerne les examens des élèves, les sessions d’examens 2020 et 2021 ont été fortement marquées par la crise sanitaire. La session 2022 demeure encore influencée par la crise sanitaire pour les aménagements imposés par la distanciation physique et les mesures de prévention sanitaire.


Les coûts moyens des examens observés pour la session 2020 étaient très nettement inférieurs à ceux des sessions précédentes en raison des annulations d’épreuves terminales remplacées par des évaluations en contrôle continu. Ainsi, les coûts moyens des examens observés pour la session 2021 (cible et réalisation 2022) sont logiquement repartis à la hausse au regard de la session 2020 (réalisation 2021), la plupart des épreuves terminales ayant pu être organisées à l’exception des épreuves de spécialité du baccalauréat général et technologique, remplacées à nouveau par des évaluations en contrôle continu.


Les aménagements imposés par la distanciation physique et les mesures de prévention sanitaire ont engendré des dépenses nouvelles en 2021, avec des coûts supplémentaires de location de salle pour les concours et certains examens.


Concernant le DNB, le coût constaté pour 2022 au titre de la session 2021 est de 3,4 € par candidat présent, soit un coût légèrement inférieur à celui constaté en 2020 au titre de la session 2019 (3,8 €). En 2020, la baisse était imputable principalement aux frais de déplacement et de jury, en raison du remplacement exceptionnel de l’ensemble des épreuves terminales par le contrôle continu.


Concernant les CAP/BEP, la suppression en 2021 du brevet d’études professionnelles (BEP) a impliqué une révision du second sous-indicateur, désormais consacré au seul certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Le coût constaté en 2022 au titre de la session 2021 est de 32 € par candidat présent. Le coût pour les sessions antérieures n’a pu être reconstitué, les remontées d’informations permettant de ne distinguer que partiellement les coûts relatifs au CAP de ceux relevant du BEP.


Concernant le baccalauréat, le coût moyen réalisé en 2022 au titre de la session 2021, de 49,1 € par candidat présent, est en hausse par rapport à la session de 2020 (24,4 €, réalisation 2021) et en diminution par rapport à la session de 2019 (76,8 €, réalisation 2020), notamment en raison de la crise sanitaire et du remplacement des épreuves de spécialité par le contrôle continu.


Les coûts moyens 2021 intègrent l’expérimentation de la dématérialisation de la correction des copies sur certaines épreuves du baccalauréat général et technologique et du BTS. Si elle se traduit par une légère hausse des dépenses d’achats de copies (besoins spécifiques liés à la numérisation), elle vise, à terme, à permettre une limitation des frais de déplacement des membres de jury et des économies sur les frais de transport des copies, tout en sécurisant l’organisation.

S’agissant des BTS, le coût moyen par candidat présent est de 103,7 € à la session 2021. Cette augmentation par rapport à la session 2019 (95,8 €, réalisation 2020) est notamment liée à l’instauration d’une session de rattrapage, à la mise en place de la dématérialisation des copies, et à l’augmentation des coûts de location de salle en raison des aménagements imposés par la distanciation physique et les mesures de prévention sanitaire.


S’agissant des concours des personnels enseignants, bien que le coût des concours pour la session 2022 diminue de 12 % (‑15 % pour le second degré soit 20,2 M€ et ‑3 % pour le 1er degré soit un coût de 8,4 M€) par rapport à la session 2021, le coût par candidat présent est en forte augmentation pour le 1er degré, portant l’indicateur à 397 € par rapport à la prévision 2022 fixée à 184 € tandis que le coût par candidat présent pour le second degré est en légère diminution (350 € par rapport à une prévision 2022 fixée à 354 €).


La session 2022 est en effet marquée par :


  • Une forte baisse du nombre des inscriptions pour le premier degré (‑40 %) et le second degré (‑20 %);

  • L’impact de la réforme des maquettes du concours de professeur des écoles qui a introduit une troisième épreuve à l’admissibilité au concours.


En effet, si l’on constate pour le premier degré, sur tous les types de dépenses, une baisse d’environ 15 %, celle-ci est cependant à relativiser au regard de la progression des coûts d’organisation liés à l’impression et la livraison des sujets qui de 0,2 M€ en 2021 s’établit à 1,2 M€ en 2022. Cette augmentation est pour une part induite par le mode de production des sujets assuré depuis la session 2022 dans le cadre d’un marché national, mais est surtout due à la troisième épreuve pesant sur l’ensemble des postes de dépense tels que la location d’espaces et, en particulier, le poste impression des sujets. L’impact de cette troisième épreuve limite ainsi la réduction attendue sur les dépenses d’organisation du fait de l’allègement des contraintes sanitaires.


Ainsi, pour les concours du premier degré, bien qu’au total, les coûts diminuent de 3 %, la très forte diminution des inscriptions entraîne mécaniquement une hausse de l’indicateur basé en effet sur le nombre de candidats présents.


Pour les concours enseignants du second degré, la réduction du nombre de candidats pour la session 2022, conduit à une baisse globale de 15 % des coûts. En effet on constate une baisse des dépenses du Hors Titre 2 de 12,3 % (notamment une diminution des frais de location de 25 %) et pour le titre 2, une diminution des indemnités de jury et de frais de surveillance de 18 %. Il est à noter cependant que, pour cette session, l’épreuve d’entretien avec le jury, qui inclut désormais des personnels disposant de compétences RH, a nécessité des jours de regroupement supplémentaires impactant la ligne des frais de déplacement et indemnités de jury.

 

OBJECTIF    

2 – Améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines

 
 

INDICATEUR

2.1 – Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi en faveur des personnes handicapées prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Tous personnels

%

3,37

Non connu

4,59

Non connu

4,59

 

Commentaires techniques

Source des données : -SG – DGRH (MIPH – Mission à l’intégration des personnels handicapés) Champ : Enseignants et non enseignants (y compris enseignement privé et enseignement supérieur pour les établissements qui ne sont pas entrés dans les responsabilités et compétences élargies, les autres effectuant leur propre déclaration auprès du FIPHFP), France métropolitaine + DOM. Mode de calcul : Cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF‑2PERF‑22-3123 du 19 avril 2022 (guide méthodologique de la performance). Il est précisé que le taux annuel de cet indicateur est celui déclaré au FIPHFP et à la direction générale de l’administration et de la fonction publique. Depuis l’année 2010, les données proviennent des bases de gestion. Tous les agents sont informés des droits accordés aux personnels handicapés et invités à faire connaître leurs besoins particuliers. C’est à partir de leur déclaration que les données permettant de calculer le taux d’emploi sont collectées. Au ministère de l’éducation nationale, cette collecte s’opère à partir des remontées d’informations des bases de gestion RH (EPP, AGAPE, POPPEE et AGORA et RENOIRH (pour les personnels des services de la jeunesse et des sports) et d’enquêtes manuelles pour certains personnels, dans l’attente que les SI support de gestion soient modifiés pour recenser les bénéficiaires de l’obligation d’emploi (les agents recrutés sur contrats aidés dans l’enseignement scolaire, essentiellement dans les DROM, sont recensés par voie d’enquête auprès des correspondants handicap, et les personnels d’inspection et de direction sont gérés depuis 2015 dans SIRHEN).


En ce qui concerne les établissements d’enseignement supérieur, les données sont recueillies par voie d’enquêtes manuelles. Il convient de préciser que les personnels relevant des universités et établissements passés en responsabilités et compétences élargies (loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités), sont exclus du périmètre de l’indicateur, ces établissements effectuant depuis 2015 leur propre déclaration.

Les personnels des services de la jeunesse et des sports transférés au 01/01/2021 ont été intégrés en 2022 pour le calcul du taux d’emploi ministériel. 


Dans un souci d’harmonisation entre l’ensemble des ministères, les taux portés pour chaque année N figurant dans le tableau correspondent bien à la réalisation de l’année N (les données d’une année N ne peuvent être complétées qu’en juillet de l’année N+1). A partir du 1er janvier 2023, la collecte des éléments nécessaires à la déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) se fera par le biais de la déclaration sociale nominative. Par ailleurs, le recensement des contrats aidés a perdu en fiabilité en raison de la bascule progressive de ces contrats depuis 2018 en Parcours Emploi Compétences (PEC) ou de leur transformation en contrats d’AESH (CDD pour 3 ans renouvelables 1 fois avant CDI). La remontée des données liées aux contrats d’insertion (et aux AESH rémunérés HT2) ne peut être exhaustive en l’état actuel : la raison en est la difficulté pour l’employeur d’identifier localement ces personnels, leur gestion étant assurée par des établissements mutualisateurs. Un travail est en cours à la DGRH pour clarifier ce point et le basculement de progressif de la totalité de cette population AESH vers les T2 à partir de 2023 permettra de fiabiliser la donnée.


Cet indicateur est supprimé à partir du PAP 2023 : il paraîtra désormais dans le rapport annuel sur l’état de la fonction publique.



 

INDICATEUR

2.2 – Efficience de la gestion des ressources humaines

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

%

0,7

0,6

0,6

0,6

0,6

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-SAAM / SG-DGRH / SG-DAF

Champ : France métropolitaine + DOM + COM

Mode de calcul :

Cet indicateur interministériel répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF‑2PERF‑22-3123 du 19 avril 2022 (guide méthodologique de la performance).

– Les effectifs de gérants sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT) et les effectifs gérés en personnes physiques. Les personnels vacataires ne sont pas pris en compte.

– Les agents considérés comme gérants comprennent l’ensemble des personnels des services centraux et déconcentrés affectés à la gestion des ressources humaines sous tous ses aspects : gestion des carrières, liquidation de la paie, suivi des conditions de travail, pilotage de la politique RH et des compétences, formation et gestion des pensions.

– Les agents considérés comme gérés comprennent l’ensemble des personnels émargeant sur le plafond d’emplois État (titre 2) des programmes 139, 140, 141, 230 et 214 relevant de la mission interministérielle « enseignement scolaire » (MIES). 

 

INDICATEUR

2.3 – Part des surnombres disciplinaires

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Ensemble

Nombre %

501 (0,14)

470 (0,12)

< 600

436 (0,12)

< 500

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-DGRH

Champ : France métropolitaine + DOM

Mode de calcul :

Sont considérés comme surnombres disciplinaires les enseignants recensés au-delà des besoins d’enseignement et de remplacement pour une année scolaire donnée. Le dénombrement s’effectue par académie et par discipline en équivalent temps plein. La somme de ces surnombres est ensuite calculée au niveau national et rapportée au nombre total d’enseignants de la discipline.


La date d’observation de cet indicateur est fixée en juin de l’année n pour une année scolaire de référence n‑1/n afin de mesurer les actions menées au cours de l’année n, d’améliorer les délais de production (notamment dans le cadre du rapport annuel de performances) et d’harmoniser cet indicateur avec ceux présentés pour les programmes « Enseignement scolaire public du premier degré » et « Enseignement scolaire public du second degré ».

 

INDICATEUR

2.4 – Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants des premier et second degrés public

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Enseignement scolaire public du premier degré : taux de remplacement

%

78,9

78,4

90

68,7

90

Enseignement scolaire public du premier degré : taux d'optimisation du potentiel de professeurs remplaçants

%

62,2

75,4

78

76,5

78

Enseignement scolaire public du second degré : Taux de remplacement

%

96,4

94,7

99

94

99

Enseignement scolaire public du second degré : Taux d'optimisation du potentiel de professeurs remplaçants

%

86,7

91,4

92

91,4

92

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-DGRH

Champ : Enseignement public, France métropolitaine + DOM (hors Mayotte)

Mode de calcul :


Les deux sous-indicateurs du premier degré mesurent l’efficacité et l’efficience du remplacement des personnels enseignants en congé (pour maladie ordinaire, longue maladie, maternité, etc.) et, depuis 2014, des personnels enseignants bénéficiant d’une autorisation d’absence ou en formation continue. Ils sont construits à partir de l’application de gestion des personnels du premier degré (AGAPE) et de son module de gestion du remplacement (ARIA).


À partir de 2014 :

Taux de remplacement des enseignants :

– numérateur : nombre de demi-journées d’absence (dont autorisation d’absence et besoin de suppléance pour la formation continue) effectivement remplacées pendant une année scolaire ;

– dénominateur : nombre total des demi-journées d’absence (dont autorisation d’absence et besoin de suppléance pour la formation continue).

Taux d’optimisation du potentiel de professeurs remplaçants :

– numérateur : nombre de demi-journées d’absence (tous motifs confondus) remplacées par les titulaires remplaçants et les contractuels chargés du remplacement pendant une année scolaire ;

– dénominateur : nombre de demi-journées potentielles de remplacement dues par les titulaires remplaçants et les contractuels chargés du remplacement pour tous types d’absences (tous motifs confondus) pendant une année scolaire.


Les deux sous-indicateurs du second degré mesurent l’efficacité et l’efficience du remplacement des absences des personnels enseignants d’une durée de 15 jours et plus. Ils sont construits à partir de l’application de gestion des personnels enseignants du second degré (EPP) et de l’entrepôt de données du PIAD (pôle inter académique décisionnel).

Taux de remplacement des enseignants :

– numérateur : nombre de jours de remplacement ou de suppléance d’une durée supérieure ou égale à 15 jours assurés pendant une année scolaire par le potentiel de remplacement (titulaire sur zone de remplacement – TZR, maîtres auxiliaires garantis d’emploi – MAGE) et les contractuels (en CDI ou CDD) ;

– dénominateur : nombre de jours de remplacement ou de suppléance d’une durée supérieure ou égale à 15 jours ayant fait l’objet d’une demande de remplacement pendant une année scolaire.

Taux d’optimisation du potentiel de professeurs remplaçants :

– numérateur : nombre de jours de remplacement et de suppléance de 15 jours et plus assurés par les enseignants mobilisables pour le remplacement et la suppléance (TZR, MAGE et contractuels en CDI). Certains enseignants sont exclus du potentiel mobilisable pour le remplacement, notamment les enseignants ayant une disponibilité inférieure à un tiers de leur obligation réglementaire de service et les agents en congé de maladie supérieur à 15 jours ;

– dénominateur : nombre total de jours dus par le potentiel « net » pour le remplacement et la suppléance (TZR, MAGE et contractuels en CDI).

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 2.1 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi en faveur des personnes handicapées prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987


En 2022, le ministère a poursuivi la mise en œuvre du « Plan pluriannuel d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap et d’inaptitude » pour la période 2020-2022, dans un contexte en pleine évolution.


En effet, la circulaire du Premier ministre n° 6227-SG du 17 novembre 2020 relative à la « mobilisation interministérielle pour un État plus inclusif » a confirmé le processus de professionnalisation des correspondants handicap (CH), dont la fonction a été reconnue par la circulaire DGAFP du 17 mars 2022 relative à la « mise en place de référents handicap dans la fonction publique d’État », en tant que porteurs de la « fonction handicap » et du déploiement de la politique handicap ministérielle au sein des académies et des établissements.


Par ailleurs, suite à la réforme de la Déclaration de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) auprès du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), le ministère a versé une contribution pour la deuxième année consécutive (31,8 M€), au titre de la non atteinte du taux d’emploi légal de 6 % de travailleurs handicapés.

Face à cette situation, le ministère se mobilise en développant la politique d’inclusion des personnels. Trois chantiers d’ordre structurel ont été engagés en 2022, impactant directement l’évolution du taux d’emploi ministériel :


  • La consolidation du rôle du correspondant handicap (CH) au sein de la sphère éducative :

  • La poursuite des actions de sensibilisation et de formation :

  • Un recensement fiabilisé des bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE) dans les SIRH


Pour fiabiliser le recensement des BOE dans les différents SIRH, un guide d’aide au renseignement des bases a été élaboré au niveau national et diffusé auprès du réseau des CH de l’enseignement scolaire ainsi qu’en direction des gestionnaires RH de personnels.


Par ailleurs, le recensement BOE fera l’objet de travaux complémentaires, avec le soutien des services informatiques en vue d’accompagner la bascule progressive de l’ensemble des populations dans le SI RENOIRH.


En 2022, l’ensemble de ces actions a contribué à la stabilisation relative du taux d’emploi ministériel, malgré l’augmentation du périmètre de la DOETH ministérielle (intégration des populations jeunesse et sports, ainsi que de l’académie de Mayotte).


INDICATEUR 2.2 : Efficience de la gestion des ressources humaines


Le ratio ministériel s’élève, pour 2022, à 0,6 %, soit 6 gestionnaires pour 1 000 agents gérés (hors programme 143 « Enseignement technique agricole »). Ce ratio demeure le plus efficient de tous les départements ministériels, même après intégration des agents relevant des services de la jeunesse et des sports accueillis par le programme 214 au 1er janvier 2021.


Ce haut niveau de performance résulte notamment d’une organisation mutualisée des services reposant très majoritairement sur un modèle de gestion intégrée (gestion administrative et financière).


Il convient de noter que ce ratio ne tient pas compte de la charge de gestion des carrières des personnels de bibliothèque relevant de la fonction publique de l’État, ni de celle des personnels rémunérés par les établissements publics (tels que les universités ou les établissements relevant du ministère des Sports et des jeux olympiques et paralympiques).



INDICATEUR 2.3 : Part des surnombres disciplinaires


Le ministère poursuit des réformes qui impliquent des changements majeurs du système éducatif dans l’intérêt des élèves, notamment la réforme de la voie professionnelle et la réforme du baccalauréat général : elles peuvent encore avoir des effets (de façon de plus en plus résiduelle) sur les surnombres disciplinaires.


Pour l’année scolaire 2021-2022, les surnombres disciplinaires totalisent 436 ETP, contre 470 en 2020-2021, soit une diminution de ‑7,23 % (‑34 ETP).


Les 436 ETP surnuméraires se décomposent ainsi :

‑323 ETP concernent les disciplines générales, contre 350 ETP en 2021, notamment les mathématiques (100 ETP en surnombre contre 17 en 2021), les disciplines linguistiques (italien, allemand, occitan…) lesquelles représentent 139 ETP de sureffectifs (contre 134 ETP en 2021), les lettres modernes (21 ETP contre 100 en 2021) et la philosophie (23 ETP contre 32 ETP en 2021) ;

‑112 ETP concernent les disciplines professionnelles, comme en 2021, notamment les différentes spécialités de génie mécanique et d’économie-gestion, lesquelles représentent 39 ETP de sureffectifs (contre 53 ETP en 2021) ;

‑1 ETP concerne les disciplines de documentation contre 8 ETP en 2021.


Rapportés à l’ensemble de la population enseignante du second degré, les surnombres disciplinaires représentent une part résiduelle de 0,12 % (comme en 2021 et inférieure à 2020 qui présentait un ratio de 0,14 %).


Il convient enfin de rappeler que les enseignants concernés peuvent être mobilisés par les académies pour enseigner dans des disciplines connexes ou pour renforcer l’encadrement des élèves dans leur établissement de rattachement ou dans d’autres établissements.




INDICATEUR 2.4 : Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants des premier et second degrés publics


Pour le premier degré, l’efficacité du remplacement s’établit à 68,7 % au niveau national, en baisse (‑9,7 points) par rapport à 2021. Le taux de rendement du potentiel de professeurs remplaçants s’établit, quant à lui, à 76,5 % et connaît une hausse de 1,1 point par rapport à la réalisation 2021.

Cette baisse de l’efficacité du remplacement s’explique très largement par la hausse des besoins de remplacement (+19,9 %), imputables pour une large part à la crise sanitaire et en particulier à la vague Omicron.

L’amélioration du taux de rendement témoigne de l’amélioration de l’utilisation de la ressource destinée aux remplacements qui n’a cependant pas été suffisante pour répondre à l’ensemble des besoins.

Pour le second degré, le taux d’efficacité du remplacement diminue de 0,7 points par rapport à 2021 pour s’établir à 94 %. Le taux de rendement du potentiel de professeurs remplaçants est quant à lui stable à 91,4 %.

 

OBJECTIF    

3 – Optimiser les moyens des fonctions support

 
 

INDICATEUR

3.1 – Dépense de fonctionnement par agent

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Fonctionnement courant : moyenne nationale

1 675

1 679

< 1 100

1 440

< 1 200

Fonctionnement courant : administration centrale

3 190

3 481

< 1 400

3 136

< 1 400

Fonctionnement courant : services déconcentrés

1 534

1 498

< 1 100

1 271

< 1 200

Fonctionnement immobilier : moyenne nationale

891

970

< 950

1 082

< 1 200

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-SAAM (données financières : source CHORUS – données GRH : sources emplois / SERACA / SIRH)

Champ : France métropolitaine (hors SIEC et IHEEF) + DOM + COM (hors Nouvelle-Calédonie)

Mode de calcul :

– le sous-indicateur « coût de fonctionnement courant par agent » se compose pour l’administration centrale et les services déconcentrés (services académiques et vice-rectorats d’outre-mer) des dépenses relatives au fonctionnement courant (abonnements, documentation générale et technique, fournitures de bureau, papier, travaux d’impression, frais postaux), à la téléphonie et à l’équipement informatique (postes de travail, copieurs, matériel informatique, consommables) rapportées aux effectifs suivants : personnes physiques émargeant sur le programme 214 et agents relevant d’autres programmes de la mission enseignement scolaire mais inducteurs de coûts de fonctionnement sur le programme 214 (inspecteurs, directeurs de centres d’information et d’orientation – CIO -, psychologues de l’Éducation nationale et personnels administratifs, techniques et ouvriers en fonction dans les CIO d’État).

Il est à noter que depuis le PAP 2019, les dépenses de téléphonie et d’informatique (deux des trois composantes du sous-indicateur « fonctionnement courant ») sont réparties au prorata de l’ensemble des effectifs des services centraux et déconcentrés afin de gommer le biais constaté pour l’administration centrale en charge de dépenses transversales pour l’ensemble du système éducatif.

– le sous-indicateur « coût de fonctionnement immobilier par agent » se compose pour l’administration centrale et les services déconcentrés (services académiques et vice-rectorats d’outre-mer) des dépenses relatives au fonctionnement immobilier (fluides, charges locatives, gardiennage, nettoyage, collecte des déchets et diverses taxes) rapportées aux effectifs suivants : personnes physiques émargeant sur le programme 214 et agents relevant d’autres programmes de la mission enseignement scolaire mais inducteurs de coûts de fonctionnement sur le programme 214 (inspecteurs, directeurs de CIO, psychologues de l’Éducation nationale et personnels administratifs, techniques et ouvriers en fonction dans les CIO d’État).

 

INDICATEUR

3.2 – Ratio d'efficience bureautique

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Ratio d'efficience bureautique

€/poste

1 294

1 179

< 750

946

< 1000

Nombre de postes bureautiques

Nb

31 584

34 265

34 381

34 292

34 267

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-DNE (sources : CHORUS, INDIA REMU, SERACA, tableau de bord DNE)

Champ : France métropolitaine + DOM (dont Mayotte à compter du PAP 2022)

Mode de calcul :

Depuis le PAP 2017, la méthode de calcul du ratio d’efficience bureautique évolue consécutivement au déploiement d’un nouveau référentiel d’activités informatiques au 1er janvier 2016. En effet, dans le cadre de l’objectif d’optimisation des dépenses du système d’information de l’État, la Direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information et de communication de l’État (DINSIC), avec l’appui de la direction du budget, souhaite développer des instruments financiers adaptés au pilotage du système d’information.


À ce titre, les dépenses informatiques font l’objet d’un suivi précis et rapproché de la DINSIC, qui en anime l’analyse interministérielle, en lien avec les secrétaires généraux des ministères, afin de dégager des objectifs collectifs et déclinés par ministère.

Pour rendre opérant ce suivi renforcé au niveau interministériel, l’ensemble des programmes budgétaires concernés a mis en œuvre un référentiel des activités des systèmes d’information et de communication commun.

Ainsi, l’indicateur comprend :


– au numérateur, les dépenses bureautiques concernant :

* les postes de travail (achats d’équipement fixe, portable ou ultra-portable) y compris en location, les droits de licence, la formation et l’assistance aux utilisateurs, la maintenance des matériels et logiciels bureautiques, y compris les serveurs dédiés à la bureautique (solutions de stockage partagé et de sauvegarde) ;

* les solutions d’impression (services d’impression individuels ou partagés). Sont exclues les solutions d’impression de masse et de reprographie spécifiques (exemple : impression des sujets d’examens et concours) ;

* les dépenses de télécommunications individuelles (téléphonie fixe et mobile et audiovisuel (solutions de projection, visioconférences, etc.) que ce soit sous forme matérielle (téléphones fixes et portables, vidéoprojecteurs, câblage, etc.), d’abonnement ou de facturation individuelle ou collective (hors frais de transport de données relevant des réseaux LAN (local) et WAN (longue distance)) ;

* l’estimation des dépenses salariales des personnels (hors CAS pensions) relevant des services bureautiques (tels que définis par le référentiel interministériel des activités des systèmes d’information et de communication).


– au dénominateur : le nombre de postes bureautiques correspondant au nombre d’agents utilisateurs en services déconcentrés (dont CIO d’État, circonscriptions du premier degré) et en administration centrale, augmenté du nombre des personnes non agents de l’État bénéficiant d’un équipement bureautique (chargés de missions temporaires, consultants, stagiaires, etc.) en administration centrale.


 

INDICATEUR

3.3 – Efficience de la gestion immobilière

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Ratio SUN/Poste de travail

m²/poste de travail

12,8

12,6

12,4

12,5

12,6

Ratio entretien courant/SUB

€/m²

9

11,5

10,8

12,1

12,2

Ratio entretien lourd/SUB

€/m²

21,6

25,8

38,9

36,6

29,4

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-SAAM

Champ : France métropolitaine + DOM + COM

Mode de calcul : cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF‑2PERF‑22-3123du 19 avril 2022 (guide méthodologique de la performance).

À compter de 2016, le périmètre concerne l’immobilier de bureaux en domanial, en locatif ou mis à disposition gratuitement, soit :

– pour l’administration centrale tous les bâtiments (y compris les sites de DESCARTES, BESLON et de l’IHEEF) ;

– pour les services déconcentrés les rectorats, les vice-rectorats, les directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN), les circonscriptions d’inspection de l’éducation nationale (IEN), le service inter-académique des examens et des concours (SIEC) et les centres d’information et d’orientation (CIO) d’État.

Sont hors champ : les logements, les parkings, les sites des opérateurs de l’enseignement scolaire, les cités administratives (ces dernières relevant du programme 354 « Administration territoriale de l’État »).


Les surfaces

SUN (surfaces utiles nettes) et SUB (surfaces utiles brutes) sont extraites de l’application RT via l’application OAD pour les services déconcentrés et du SPSI pour l’administration centrale (données actualisées au 31/12/2017). 

Les salles de formation sont comptabilisées en SUB mais ne sont pas prises en compte dans les SUN.


Ratio SUN / Poste de travail

Le nombre de postes de travail correspond aux résidents administratifs des locaux retenus pour les calculs de surfaces ci-dessus exerçant une activité régulière, à temps complet ou partiel. Il s’agit des agents, des consultants, des personnels externes, des intérimaires, des stagiaires, exclusion faite des agents techniques des services généraux (agents techniques de maintenance et d’exploitation, agents d’entretien, personnel de restauration, agents de sécurité, hôtesse d’accueil et d’orientation, agents courrier, jardiniers, reprographes, chauffeurs).


Depuis janvier 2016, les données utilisées sont extraites de deux nouveaux outils informatiques métiers déployés par la DIE dans les administrations centrales et les services déconcentrés :

– « Référentiel Technique » (RT) pour la saisie de données, sur la base de l’inventaire CHORUS REFX ;

– « Outil d’aide au diagnostic » (OAD) pour les restitutions des données RT et CHORUS REFX.


De plus, l’infocentre de la DIE permettra également d’effectuer des restitutions de CHORUS REFX.


Ratio entretien courant / SUB

Dépenses (en CP) d’entretien courant des services déconcentrés et de l’administration centrale sur le programme 214 auquel s’ajoutent, pour l’administration centrale, le programme 723 « Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État » et, marginalement, le programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ».


Ratio Entretien lourd / SUB (uniquement immobilier de bureaux en domanial)

Dépenses (en CP) d’entretien lourd des services déconcentrés et de l’administration centrale sur le programme 214 auquel s’ajoute pour l’administration centrale, le programme 723 « Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État ». 


La DIE préconise d’évaluer les performances immobilières sur la base de la surface utile brute (SUB) qui s’associe au mieux à cette évolution.


 

INDICATEUR

3.4 – Respect des coûts et délais des grands projets

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

SIC : Taux d'écart budgétaire agrégé

%

131

133

131

141

69

SIC : Taux d'écart calendaire agrégé

%

90

90

83

103

114

Immobilier : Taux d'écart budgétaire agrégé

%

17

17

46

12

24

Immobilier : Taux d'écart calendaire agrégé

%

100

100

100

91

59

 

Commentaires techniques

Source des données : SG-DNE - SG-SAAM

Mode de calcul :

Cet indicateur a été calculé à partir de données chiffrées portant sur un panel de projets informatiques et immobiliers prioritaires dont le détail est présenté ci-après.

Le taux d’écart budgétaire agrégé correspond à la part d’évolution du coût révisé rapporté au coût initial.

Le taux d’écart calendaire agrégé correspond au différentiel de durée entre la prévision initiale et révisée, rapporté à la durée initiale.

Cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF2PERF‑22-3123 du 19 avril 2022 (guide méthodologique de la performance).

Il est à noter qu’à compter du PAP 2017, les sous-indicateurs des grands projets informatiques intègrent désormais les dépenses titre 2 ainsi que les dépenses hors titre 2 au titre du maintien en condition opérationnelle (MCO).


Projets informatiques :


Le projet OCEAN (système d’information des examens et concours) porte sur l’ensemble des examens, concours et certifications de l’éducation nationale. Il est progressivement remplacé par l’application CYCLADES, qui assure la gestion des candidats tout au long de la session d’examen (soit plus de 2,5 millions de candidats par an).

Le projet OP@LE (Outil de pilotage, financier et d’analyse des EPLE) concerne le déploiement du nouveau SI de gestion budgétaire et comptable en EPLE. Il répond aux évolutions réglementaires, notamment induites par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. Les travaux préparatoires au projet (sous forme d’études) ont débuté en 2015. Les 35 000 utilisateurs sont les ordonnateurs, les agents comptables, les gestionnaires et les personnels des services d’intendance d’un EPLE.

Le projet OPER@ (Outil de pilotage et de rémunération en EPLE) (ex- SI Paie en EPLE) remplace « GOSPEL » et les autres applications de paie en EPLE pour assurer la paie des contrats aidés, des assistants d’éducation, des contractuels et des intervenants rémunérés à la vacation.


Projets immobiliers :

Désignation des projets immobiliers

Année d’initialisation du projet

Durée initiale du projet

Durée révisée du projet

Coût initial du projet (M€)

Coût révisé du projet (M€)

Écart entre coût révisé et coût initial

Nombre

d’années

Nombre d’années

a

b

c=b-a

Réhabilitation du site de Descartes

2009

5

18

16,5

24

7,5

Rectorat de Nancy-Metz regroupement des services

2011

5

11

21

34,1

13,1

Rectorat de Créteil

2019

6

6

80,5

83,35

5

Rectorat de Versailles*

2022

6

7

118,25

122,97

4,72

* Hors Cour administrative d’appel


La réhabilitation du site « Descartes », qui abrite notamment l’administration centrale du MESRI, concerne principalement la mise aux normes (sécurité incendie, électrique et ascenseurs), ainsi que la reconstruction de la façade d’un bâtiment (Langevin). Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un schéma directeur validé par la préfecture de police de Paris qui définit l’ensemble des opérations à conduire. Le financement de l’opération est majoritairement assuré par le programme 214 après retrait du BOP MENESR du CAS immobilier (P 723) sur plusieurs opérations d’envergure.


Dans les services déconcentrés, l’opération conduite sur le site de l’ancienne école des mines de Nancy permet de rapprocher les services du rectorat de Nancy-Metz, de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de Meurthe-et-Moselle, de la structure CANOPE et de la délégation régionale de l’ONISEP (DRONISEP), ainsi que les circonscriptions d’inspection du premier degré (IEN) nancéiennes.


L’opération de construction dans la ZAC de l’Échat à Créteil d’un bâtiment domanial permettra le regroupement des services du rectorat de Créteil, de la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) du Val-de-Marne, du groupement d’intérêt public pour la formation continue et l’insertion professionnelle (GIP FCIP) et du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) de Créteil.


Le projet Versailles Campus Lesseps prévoit le regroupement des services du rectorat, de la DSDEN, du CROUS et la construction de la cour administrative d’appel de Versailles sur le site actuel du rectorat. L’indicateur ne tient pas compte des financements au titre de la cour administrative d’appel, qui ne sont pas portés par le programme 214.

 

INDICATEUR

3.5 – Efficience de la fonction achat

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Gains relatifs aux actions achat

M€

6,67

4,2

Non déterminé

2,77

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Champ : Services centraux et déconcentrés du MENJ (périmètre éducation nationale avant 2021) et du ministère de l’enseignement supérieur,et de la recherche (MESR) (France métropolitaine + DOM + COM)

Mode de calcul  :

Cet indicateur permet d’estimer les économies d’achats potentielles résultant d’une stratégie ministérielle en utilisant les leviers d’actions mis à la disposition des acheteurs (nationaux et académiques) issus de la mutualisation, de la standardisation, de l’ajustement au juste besoin, de la négociation, de l’externalisation, d’une approche « coût global », etc. Cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF 2PERF‑22-3123 du 19 avril 2022 (guide méthodologique de la performance).

L’indicateur est décliné au niveau de la Direction des achats de l’État (DAE) (indicateur 3.1 « Économies achats relatives aux actions achat interministérielles animées par la DAE » du P218 composé de trois sous-indicateurs dont un permettant de suivre la consolidation interministérielle de la performance de la fonction achat : « Économies achats consolidées tous ministères ») et au niveau des ministères.


La méthode de calcul des économies d’achats interministériels et ministériels est identique à celle indiquée en PAP 2023. Les économies d’achats concernent deux grands types de projets achats :

- la performance des marchés ou assimilés, qu’il s’agisse de nouveaux marchés ou de marchés de renouvellement ;

- des actions de progrès qu’il s’agisse de l’optimisation de l’utilisation d’un marché ou de politiques de consommations différentes dans le cadre d’un marché existant.


Concernant les projets de type « marchés ou assimilés », la méthode de calcul est fondée sur la comparaison entre les prix obtenus après intervention de l’acheteur dans le cadre des nouveaux marchés, et le montant de référence qui peut être :

– les prix ou situations des précédents marchés dans le cas d’un renouvellement (prix historiques);

– les prix « de référence » identifiés sur la base d’un parangonnage (benchmark) préalable pour la prise en compte de nouveaux besoins, d’une estimation, du budget ou de la moyenne des offres.

Les évolutions décrites dans le PAP 2022 continuent à s’appliquer.

Depuis l’exercice 2019, les gains réalisés sur les marchés interministériels ne sont plus comptabilisés dans les résultats des ministères. En effet, les résultats en matière d’économie achat doivent permettre d’évaluer uniquement l’action des acheteurs ministériels. Par conséquent, il a été décidé de limiter l’assiette de calcul au périmètre directement pris en charge. Néanmoins, lorsque les ministères concluent un marché subséquent sur le fondement d’un accord-cadre, ils peuvent être autorisés, par exception, à comptabiliser les gains supplémentaires issus de la remise en concurrence qu’ils auraient effectuée.


Le SI APPACH a été mis en place en 2019 et 2020. Il s’agit d’un outil de pilotage des marchés publics prenant en compte tout le cycle de vie d’un marché :

- sourcing (rechercher un fournisseur, expertiser un segment d’achat);

- programmation (collecter et consolider la programmation);

- performance (saisie des économies achats et des clauses sociales);

- planification (piloter un portefeuille de projets et définir des calendriers de travail par projet d’achats).

 

Analyse des résultats


INDICATEUR 3.1 : Dépense de fonctionnement par agent


Le coût moyen national de fonctionnement courant 2022 s’élève à 1 440 € par agent. Il est en baisse de 14,2 % par rapport à celui de 2021 (1 679 € par agent) du fait de la diminution notable des dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire. Plus en détail, le coût moyen de fonctionnement par agent de l’administration centrale enregistre une baisse de ‑9,9 % et celui par agent des services déconcentrés, diminue de ‑15,2 %.


L’indicateur de coût moyen national de fonctionnement courant est composé de deux agrégats de dépenses « fonctionnement courant » et « équipement informatique et téléphonie » dont les résultats affichent des variations contrastées.


Au niveau national, les dépenses du bloc « fonctionnement courant » (fournitures de bureau, frais d’impression, frais postaux) sont en baisse de 14,2 % par rapport à 2021 et représentent 41 % des dépenses. Les dépenses en informatique et téléphonie sont en baisse respectivement de 31 % et de ‑4 % par rapport à 2021 et représentent 59 % des dépenses. Ce constat s’analyse différemment en administration centrale et dans les services déconcentrés et fait l’objet de suivis réguliers.


En administration centrale, les achats d’ordinateurs portables et de matériel informatique et téléphonique représentent le principal poste de dépenses (61 %). Les dépenses en informatique connaissent toutefois une forte baisse (‑33 % par rapport à 2021) le renouvellement des équipements fixes par des équipements portables ayant porté majoritairement sur les exercices précédents. L’administration centrale a pris en charge la majeure part des dépenses en équipement bureautique des personnels des services centraux et déconcentrés. Les dépenses du bloc « fonctionnement courant » sont principalement constituées de frais postaux et de travaux d’impression.


En services déconcentrés, le coût moyen est stable par rapport à 2021. Les dépenses de papier et dérivés, de frais postaux et de fournitures de bureau représentent l’essentiel de ce bloc.


Le coût moyen national de fonctionnement immobilier pour 2022 (incluant les dépenses de fluides) s’élève à 1 082 € par agent (contre 970 € en 2021, soit une hausse de 11.5 %). Les principales variations portent sur les dépenses d’électricité, tant dans les services déconcentrés (+35 %) qu’en administration centrale (+71 %), en raison de la hausse des tarifs de l’énergie.


INDICATEUR 3.2 : Ratio d’efficience bureautique


Le ratio d’efficience bureautique pour 2022 s’établit à 946 € par agent. Il intègre, sur le périmètre de l’administration centrale et des services déconcentrés, les dépenses relatives aux postes de travail, aux matériels et logiciels bureautiques et à l’assistance de premier niveau. Il est en baisse de ‑19,8 % par rapport à 2021 (1179 €). En effet, la crise sanitaire a conduit à modifier la politique d’équipement du ministère en matière de bureautique se traduisant par le déploiement de plus de 29 000 ordinateurs portables en 2020-2021 avec pour objectif d’équiper en totalité les agents de l’administration centrale et des services déconcentrés en matériel mobile pour permettre le travail à distance. Le rythme d’acquisition de nouveaux équipements a nettement ralenti. A cet égard, la DNE a principalement passé, en 2022, une commande de 250 ordinateurs portables pour l’équipement de l’administration centrale.

Au total, le nombre de postes bureautique est globalement stable en 2022 (34 292) par rapport à 2021 (34 265).


INDICATEUR 3.3 : Efficience de la gestion immobilière


La gestion immobilière et le pilotage du parc s’inscrivent dans une stratégie globale d’amélioration du service, de la performance énergétique et d’optimisation de la dépense immobilière.


Occupation : ratio SUN/poste de travail

Le ratio 2022 est établi à 12,5 m² de surface utile nette (SUN) par poste de travail. Il est en légère diminution par rapport aux réalisations 2020 et 2021. Cette maîtrise reflète les effets conjugués d’une politique de densification des bâtiments en propriété de l’État, d’abandon de surfaces louées, de rationalisation immobilière et la poursuite de la prise en charge par le MENJ des CIO départementaux dont les départements se sont désengagés.


Pour les services déconcentrés, le ratio 2022 (12,4 m²/poste de travail) reste stable.

Pour l’administration centrale, le ratio 2022 (13,8 m²/poste de travail) est similaire à celui de la réalisation 2021.


Coûts d’entretien courant et lourd

Le coût de l’entretien courant par m² de surface utile brute (SUB) s’élève à 12,1 €/m² en 2022, soit +0,6 € par rapport à 2021. La situation est différente entre l’administration centrale et les services déconcentrés.

Pour les services déconcentrés, le coût d’entretien courant par m² s’élève en 2022 à 7,2 €/m² contre 7,5 €/m² en 2021. Les travaux d’aménagements et relogements nécessaires à l’intégration des services jeunesse et sports engagés en 2021 se sont poursuivis en 2022.

Pour l’administration centrale, le ratio s’élève à 48,6 €/m², contre 41,2 €/m² en 2021. Cette augmentation s’explique principalement par la reprise d’activité en 2022, certains travaux ou aménagement n’ayant pas pu se faire en 2021 en raison de la crise sanitaire.


Le coût de l’entretien lourd par m² de SUB s’élève à 36,6 €/m² en 2022, et augmente par rapport à 2021 (25,8 €/m²).

Pour les services déconcentrés, le ratio 2022 est établi à 38.8 €/m². Les principales opérations concernées sont notamment, la réhabilitation du bâtiment Amboise et le changement des huisseries du rectorat à Clermont-Ferrand (1,78M), l’amélioration des performances énergétiques et du confort d’été du rectorat de Montpellier (0,97M), du confort d’été de la DSDEN 30 (0,76M), et de la climatisation du rectorat de la Réunion. (0,61M). A noter que la déconstruction de l’ancien rectorat de Lille est imputé sur les dépenses du propriétaire (0,68M). Les travaux d’aménagements et relogements nécessaires à l’intégration des services jeunesse et sports engagés en 2021 se sont poursuivis en 2022.

Pour l’administration centrale, le ratio 2022 s’élève à 24,3 €/m², contre 22,6 €/m² en 2021.


L’année 2022 est donc marquée par une reprise des prestations d’entretien courant et lourd. Elles ont en effet été réalisées sur des surfaces plus étendues et ont été fortement impactés par la poussée inflationniste du prix des matériaux, des énergies et des fluides.



INDICATEUR 3.4 : Respect des coûts et délais des grands projets


Projets informatiques


Le détail des coûts et des durées de chacun des grands projets informatiques est explicité dans la justification au premier euro (JPE) des « Grands projets informatiques ». Comme indiqué dans les précisions méthodologiques, le périmètre des dépenses pris en compte dans cet indicateur intègre depuis 2017 les dépenses de titre 2 ainsi que les dépenses hors titre 2 au titre du maintien en condition opérationnelle.


Projets immobiliers


Le coût à terminaison et la durée des grands projets immobiliers en 2022.


Administration centrale


S’agissant du projet de « Réhabilitation du site Descartes » (administration centrale du MESRI), le coût (24 M€) est inchangé mais la durée la durée globale est révisée, compte tenu du décalage des opérations qui ont débuté en 2021. L’étude visant à définir le programme de densification du site Descartes a été achevée et permet de confirmer la capacité d’accueil cible du site après densification. Les études relatives aux travaux de mise aux normes des systèmes de « sécurité-incendie » ont été réalisées en 2020. Le démarrage des travaux a débuté en septembre 2021 après un retard lié à la crise sanitaire. Il convient de rappeler que ces travaux interviennent sur des bâtiments classés.


La durée de réalisation effective du projet est augmentée d’une année compte tenu des modalités de réalisation (marché global de performance et la durée inhérente au montage des marchés publics) et la durée totale est étendue à 18 ans en considérant l’année d’initialisation du projet, (2009) et, sa date de fin (2027).


Services déconcentrés


La construction dans la ZAC de l’Échat à Créteil d’un bâtiment domanial permettra le regroupement des services du rectorat de Créteil, de la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) du Val-de-Marne, du groupement d’intérêt public pour la formation continue et l’insertion professionnelle (GIP FCIP) et du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) de Créteil. L’opération consiste à construire 20 000 m² de surface de plancher afin d’accueillir 1 120 agents. Son coût, validé en conférence de l’immobilier public du 16 février 2017, était évalué à 80,50 M€. Suite aux résultats des appels d’offres, marqués par l’augmentation des coûts des matériaux, le montant du projet a été réévalué en 2022 à 83,35 M€. La dernière prévision Les travaux ont démarré en 2022, la livraison est prévue en 2024.


Rectorat de Versailles : Le budget prévisionnel de l’opération s’élève à 131 M€ TDC, dont 120,4 M€ financés sur le programme 214, hors mobilier. L’opération qui sera conduite sous un marché global de performance (MGP) avec une part maintenance évaluée à 3 M€ pour les 5 premières années d’exploitation. La participation financière du Conseil d’État est évaluée à 10,62 M€, correspondant d’une part au coût des travaux de construction du bâtiment neuf avec parking et d’autre part au coût de la maintenance au prorata des surfaces du préprogramme. Le calendrier des travaux de constructions neuves prévoit une livraison de novembre 2026 à mars 2027 et une livraison finale du campus en avril 2028.


Le projet concernant le site de l’ancienne école des mines de Nancy s’est achevé en 2022. Il a permis de rapprocher les services du rectorat de Nancy-Metz, de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de Meurthe-et-Moselle, de la structure CANOPE et de la délégation régionale de l’ONISEP (DRONISEP), ainsi que les circonscriptions d’inspection du premier degré (IEN) nancéennes,

L’estimation du coût de cette opération a connu une augmentation en 2018 et en 2021 en raison de travaux complémentaires. Le coût final de l’opération est de 34,1 M€, contre 29,85 M€ affichés en PAP 2018. Les services ont emménagé pour la rentrée 2022. Le solde de l’opération (restes à payer) sera réglé en 2023.


INDICATEUR 3.5 : Efficience de la fonction achat


En lien avec les orientations de la direction des achats de l’État (DAE), la politique d’achat du MENJS et du MESRI intervient sur les différents leviers qui permettent d’accroître la performance économique des achats. L’année 2022 a été marquée par la montée en charge de l’aide au pilotage des achats. A cet égard, la poursuite du déploiement du SI APPACH fiabilise, consolide les informations et permet une interconnexion avec les systèmes déjà en place. Des formations ont permis d’accompagner les acheteurs des services déconcentrés particulièrement dans la saisie de la performance et de faciliter leur appropriation de l’outil. L’administrateur SI Achats permet, quant à lui, de renforcer le pilotage des outils et de constituer une interface entre les services du ministère et le support SI interministériel. Enfin, l’application « base des marchés de la mission achats » (BDM MDA) qui suit l’exécution financière des marchés, s’est enrichie d’alertes spécifiques relatives à la surveillance des montants en AE et CP de chaque transaction.


Par ailleurs, le déploiement de l’outil s’est traduit par de nouvelles sessions de formation. La Direction des achats de l’État (DAE) a fait évoluer les fonctionnalités du SI APPACH pour développer certaines briques fonctionnelles, notamment la brique « contrat » qui mesure la performance achat en 5 axes : économie, accès des PME, responsabilité environnementale et sociale, innovation.


Le 12 juillet 2022, la DAE a officiellement lancé APProch, le nouveau portail interfacé avec APPACH qui a été créé dans le cadre du projet de « Transformation numérique de la commande publique » (TNCP) : ce portail permet aux entreprises d’identifier les projets d’achats des services de l’État et de leurs établissements publics, des établissements hospitaliers et des collectivités territoriales afin d’anticiper les consultations à venir dans leurs domaines d’activité. Toute entité soumise au code de la commande publique peut publier ses projets d’achats sur APProch. La mise en ligne des projets de consultations sur APProch vise à développer le dialogue entre les acheteurs et les entreprises candidates potentielles en permettant à celles-ci de mieux anticiper les besoins d’achats potentiels des trois fonctions publiques.


Sur APProch :

  • les projets d’achats sont publiés et actualisés au fil de l’année ;

  • les entreprises peuvent signaler les projets qui les intéressent et être alertées d’une évolution les concernant (précision sur l’objet, le périmètre ou le montant du marché par exemple),notamment lors de la publication des appels d’offres ;

  • elles peuvent également créer des alertes pour être informées de nouveaux projets d’achats dans leur domaine d’activité ;

  • Les acheteurs peuvent ouvrir une boite de dialogue avec les entreprises intéressées par leur projet.


La réalisation de la performance achats du MENJ relève de la mission des achats (marchés nationaux et d’administration centrale). Comme pour l’exercice 2021, la direction des achats de l’État (DAE) a décidé de ne pas décliner l’objectif global d’économie achats au niveau des ministères.


Le montant des économies achats en 2022 s’élève à 2,77 M€ réparti comme suit :

‑1,55 M€ au titre du prorata temporis 2022 des marchés notifiés en 2021 ;

‑1,22 M€ au titre du prorata temporis 2022 des marchés notifiés en 2022.


Les achats informatiques occupent une place prépondérante dans le résultat des économies valorisées, auquel ils contribuent à près de 63 % en 2022. Les domaines « Maintenance et exploitation bâtiments et infrastructure » et « Prestations intellectuelles et formation » représentent chacun 10 % des économies valorisées.


Les économies réalisées concernent notamment les opérations majeures suivantes :


- Réalisation de prestations d’infogérance des infrastructures de sécurité pour l’administration centrale). Montant total des économies : 333 183,72 €

- Prestations de mise en œuvre et d’accompagnement de projets de design de service pour le compte des services centraux et déconcentrés. Montant total des économies : 169 284,98 € (dont 126 964,00 € sur 2022)

- Réalisation de prestations de tierce maintenance applicative (TMA) et de prestations associées sur les applications de technologie web, existantes ou à venir. Montant total des économies : 711 199,77 € (dont 118 533,00 € sur 2022)

- Prestations d’assistance à l’homologation Fonctionnelle et Technique des applications du Service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation (Semsirh)

Montant total des économies TTC : 126 000,00 € (dont 84 000,00 € sur 2022)

- Prestations de maintenance de l’application Oper@ de paie des contractuels des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et réalisation de prestations associées ainsi que la fourniture des logiciels, progiciels et redevances annuelles. Montant total des économies TTC : 115 663,50 (dont 57 832,00 € sur 2022)

  • Rénovation thermique des bâtiments Foch et Mecanique du site Descartes (75005) (marché de conception-réalisation)

Montant total des économies TTC : 48 000,00 € (dont 44 000,00 € sur 2022)

- Location de salles et prestations associées pour la tenue de réunions d’instances et l’organisation des épreuves de concours. Montant total des économies TTC : 114 403,20 € (dont 28 601,00 € sur 2022)