OBJECTIF
1 – Réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive et promouvoir l'insertion du sport dans les différentes politiques publiques |
INDICATEUR mission
1.1 – Pratique sportive des publics prioritaires
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de licences des jeunes de 14 à 20 ans | % | 56,3 | 45,3 | 58 | 53,3 | 58 |
Taux de licences des seniors (plus de 55 ans) | % | 11 | 9,1 | 11,5 | 10,3 | 11,5 |
Taux de licences féminines | % | 17,7 | 14,2 | 19 | 16,9 | 20 |
Taux de licences dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) | % | 12,2 | 11,6 | 15 | Non connu | 15 |
Taux de licences dans les zones de revitalisation rurales (ZRR) | % | 24,3 | 22,1 | 25 | Non connu | 25 |
Nombre de clubs garantissant l'accueil de personnes en situation de handicap | Nb | 1500 | 1850 | 3000 | 3000 | 8000 |
Nombre de clubs garantissant l’accueil de personnes en affection de longue durée | Nb | 4515 | 6273 | 7000 | Non déterminé | 9000 |
Pour information : Taux de licences au plan national | % | 24,1 | 19,4 | Sans objet | 23,1 | Sans objet |
Commentaires techniques
Taux de licence
Source des données : Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) - Mission « Enquêtes, données et études statistiques » (MEDES)
Base de données OSIRIS (2022) hors financements Corse, Wallis et Futuna et Polynésie Française, territoires qui bénéficient de dispositions particulières.
Mode de calcul :
Le champ géographique est la France entière pour l’ensemble des taux de licences, à l’exception du sous-indicateur taux de licences dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville dont le champ est la France entière hors Mayotte.
Les chiffres indiqués regroupent dorénavant uniquement les licences stricto sensu pour l’ensemble des sous-indicateurs. Les personnes peuvent avoir plusieurs licences si bien que les taux présentés correspondent au nombre de licences pour 100 personnes et non de la part de personnes disposant d’une licence. Les autres titres de participation (ATP) délivrés le plus souvent pour une pratique sportive occasionnelle ne sont pas comptabilisés.
Les données définitives sont disponibles au mois de juillet de l’année n+1. Le nombre de licences est obtenu à partir d’un recensement annuel effectué auprès des fédérations sportives par la mission « Enquêtes, données et études statistiques » (MEDES) de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), service statistique ministériel en charge de la jeunesse et des sports, qui contrôle la cohérence interne et l’évolution des données transmises par les fédérations. Cet indicateur rend compte de la pratique sportive licenciée dans un club sportif affilié à une fédération française sportive agréée mais il ne permet pas de mesurer la totalité de la pratique sportive. Les chiffres estimés restent à manier avec précaution car seules 102 fédérations agréées sur 119, représentant 93,2 % des licences 2021, ont fourni des chiffres exploitables à la date de calcul.
Le taux de variation médian observé parmi les fédérations recensées (18,1 %) a été appliqué aux 14 fédérations n’ayant pas fournies de données exploitables mais qui délivraient des licences la saison passée. Les 3 fédérations restantes n’ont pas été comptabilisées car ne présentant pas de licences en 2021 (1 nouvelle fédération agréée, 1 fédération délivrant uniquement des ATP, 1 fédération ne fournissant pas de données). Les résultats présentés pour 2022 restent donc provisoires et à manier avec précaution. Les résultats définitifs du recensement des licences sportives seront diffusés à la fin du mois de juillet 2023 sur le site de l’INJEP.
Le calcul de l’indicateur du taux de licences dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), ainsi que celui du taux de licences dans les zones de revitalisation rurales (ZRR), s’appuient sur les fichiers détaillés de licences transmis par les fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports. Le traitement consiste en une affectation du code commune à l’adresse de chaque licence et à la géolocalisation des adresses pour déterminer les licences dans les quartiers prioritaires. Cette géolocalisation est faite en collaboration avec l’INSEE. Le temps de traitement des fichiers, à la fois par le ministère chargé des sports et par l’INSEE, induit deux ans de décalage avec les autres indicateurs. La population dans les QPV utilisée pour le calcul de l’indicateur est celle de 2018, celle dans les ZRR est de 2019. Le nombre de licences dans les QPV et dans les ZRR des fédérations n’ayant pas fourni de fichiers détaillés a été estimé à partir de l’ensemble des autres fédérations. Le taux de licences dans les QPV et dans les ZRR est estimé provisoirement par celui de 2020, calculé sur l’ensemble du champ, à savoir la France entière hors Mayotte.
INDICATEUR
1.2 – Proportion des crédits déconcentrés de l'agence nationale du sport (instruits au plan local et dans le cadre des projets sportifs fédéraux) affectée aux publics, territoires ou thématiques prioritaires
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Moyens financiers consacrés à des actions en direction des personnes handicapées / total des moyens mobilisés | % | 8,6 | 8,6 | 12 | 8,9 | 14 |
Moyens financiers consacrés à des actions en direction des jeunes filles et des femmes / total des moyens mobilisés | % | 11,3 | 9,6 | 15 | 9,3 | 15 |
Moyens financiers consacrés à des actions en direction des territoires socialement défavorisés / total des moyens mobilisés | % | 52,9 | 49,6 | 55 | 48,9 | 60 |
Moyens financiers consacrés à des actions en direction de la professionnalisation du mouvement sportif / total des moyens mobilisés | % | 36,6 | 34,0 | 40 | 38,3 | 40 |
Moyens financiers consacrés à des actions en direction du sport santé / total des moyens mobilisés | % | 12 | 10,9 | 14 | 11,8 | 15 |
Commentaires techniques
Source des données : Base de données OSIRIS (2022) hors financements Corse, Wallis et Futuna et Polynésie Française, territoires qui bénéficient de dispositions particulières.
- Sous-indicateur 1.2.1 : Statistique OSIRIS « Public en situation de handicap » dans la rubrique « Type de public ». S’agissant des crédits alloués en faveur des personnes en situation de handicap, il a été décidé de cumuler la totalité des crédits attribués aux 2 fédérations spécifiques (handisport et sport adapté) mais aussi les crédits attribués pour le développement des actions des autres fédérations (valides) à destination des personnes en situation de handicap afin d’avoir une vision plus exhaustive des actions réalisées en la matière.
- Sous-indicateur 1.2.2 : Statistique OSIRIS « Féminin » dans la rubrique « Genre du public bénéficiaire ».
- Sous-indicateur 1.2.3 : Statistique OSIRIS « Quartiers politique de la ville (QPV) », « Communes ZRR », « Quartier Ultra Prioritaire (PNRU) », « autres territoires ruraux / et urbains carencés en Outre-mer », « Communes ZRR./bassins de vie pop > 5 % ZRR » et « Communes en contrats de ruralité » dans la rubrique « statut du territoire ».
- Sous-indicateur 1.2.4 : Statistique OSIRIS « Emploi » / « Emploi 1 jeune 1 solution » dans la rubrique « Sous-types de financement » (les aides à l’apprentissage ne sont pas comptabilisées dans cette statistique).
- Sous-indicateur 1.2.5 : Statistique OSIRIS – objectif opérationnel « Promotion du sport santé » qui comprend les items « actions sport sur ordonnance », « plans régionaux sport santé bien-être », « préservation santé par le sport », « action partenariale avec les ARS », « opération Sentez-Vous sport » ainsi que les items relatifs au sport santé dans les PSF.
Analyse des résultats
S’agissant de l’indicateur 1.1, à la date du 30 mars 2023, les données de 102 des 119 fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports ont pu être traitées (qui représentent 95,2 % du total des licences de 2021). Sur cette base, le nombre de licences est estimé provisoirement à 15,96 millions en 2022. Le taux de licences est ainsi estimé au plan national à 23,1 % (15,65 millions de licences hors ATP délivrées en 2021 pour 67,84 millions de personnes résidant en France hors COM), ce qui constitue un rebond de 3,7 points par rapport à 2021 mais reste 1 point en dessous de taux observé en 2020.
Le taux de licences des jeunes de 14 à 20 ans au regard de la population totale de la même classe d’âge est estimé, en 2022, à 53,5 % (3,14 millions de licences distribuées à des jeunes de 14 à 20 ans hors ATP pour 5,88 millions de jeunes de 14 à 20 ans). Cela représente une progression de de +8 points par rapport à 2021 mais reste 3 points inférieur à 2020 et 4,7 points en dessous de la cible de 58 %.
Le taux de licences des seniors de plus de 55 ans au regard de la population totale de la même classe d’âge est estimé en 2022 à 10,3 % (2,35 millions de licences distribuées à des seniors de plus de 55 ans hors ATP pour 22,84 millions de seniors de plus de 55 ans). Le résultat est en progression de +2 points par rapport à 2021 mais reste 0,7 point inférieur par rapport à 2020 et 1,2 points en dessous de la cible.
Le taux de licences des femmes est estimé en 2022 à 16,9 % (5,93 millions de licences féminines pour 35,02 millions de femmes). La réalisation est en hausse mais reste inférieur à la cible
Les données relatives aux QPV et ZRR sont non connues à ce stade.
Handicap
Le nombre de clubs garantissant l’accueil de personnes en situation de handicap est estimé à 3 000 en 2022. L’analyse approfondie des résultats, engagée dès 2018, a souligné le besoin de rénover les modalités d’inscription et d’accroître la fiabilité d’information (charte de qualité– formulaire d’inscription des structures sur le site plus précis – possibilité pour les PSH de faire des retours…) principes qui ont guidé les travaux de rénovation du Handiguide des sports mis à disposition dans sa nouvelle formule (www.handiguide.sports.gouv.fr). En 3 ans d’existence, le Handiguide des sports 2.0 dénombre 3 000 structures inscrites (réalisé 2022) et recense 4 000 lieux de pratique sur une centaine de disciplines. La cible pour 2023 est estimée à 1 000 nouvelles inscriptions pour atteindre 4 000 structures.
S’agissant des ALD, la réalisation 2022 n’a pas pu être déterminée du fait des dernières évolutions législatives selon lesquelles l’activité sportive adaptée ne sera désormais plus réservée aux personnes en ALD, mais à une population beaucoup plus large (patients atteints d’une maladie chronique, présentant des facteurs de risque ou en perte d’autonomie).
S’agissant de l’indicateur 1.2, l’Agence nationale du sport doit mener, conformément à ses statuts, une action résolue de correction des inégalités d’accès à la pratique sportive. Les territoires où l’offre de pratiques est limitée (quartiers prioritaires de la politique de la ville et zones de revitalisation rurale particulièrement) et où les populations sont les plus éloignées du sport (public féminin, personnes en situation de handicap, public socialement défavorisé, jeunes, etc.) représentent le plus fort potentiel de développement du sport.
OBJECTIF
2 – Promouvoir la rigueur financière et l'efficacité des fédérations sportives |
INDICATEUR
2.1 – Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière fragile ou dégradée
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière fragile | Nb | 6 | 7 | 10 | 6 | 5 |
Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière dégradée | Nb | 2 | 6 | 7 | 2 | 4 |
Commentaires techniques
Source des données : comptabilités certifiées des fédérations recueillies dans le cadre de l’alimentation annuelle du portail des fédérations sportives post assemblée générale par la cellule de veille financière du bureau de l’accompagnement à l’autonomie des fédérations sportives et sport professionnel (DS2B) – Direction des sports en 2022 pour l’année comptable 2021.
Mode de calcul :
La rigueur financière des fédérations sportives unisport et multisport (hors groupements nationaux) est appréciée à travers le ratio total des fonds propres / total du bilan :
ratio négatif : la situation financière de la fédération est considérée comme dégradée ;
ratio compris entre 0 % et 10 % : la situation financière de la fédération est considérée comme fragile.
Le champ de l’indicateur est limité aux fédérations bénéficiant d’un soutien financier de l’Agence nationale du sport :
pour les fédérations unisport : 76 en réalisation 2016, 77 en 2017 et 78 en 2018, 2019,2020 et 2021 ;
pour les fédérations multisports : 24 en réalisation de 2016 à 2018, 22 en 2019 et 21 en 2020 et 2021.
Les données financières des fédérations agréées bénéficiant d’un soutien financier de l’Agence nationale du sport sont communiquées au ministère dans les 6 mois suivant la clôture de leur exercice comptable. Les données de synthèse ne sont pas disponibles avant la fin du mois d’octobre n+1. Les données présentées en réalisation d’une année n sont élaborées à partir des comptes financiers de l’année n‑1. La situation financière des fédérations s’améliorant habituellement selon un processus continu, elles passent d’une situation dégradée à une situation fragile avant de se trouver dans une situation financière satisfaisante.
La réalisation 2022 porte donc sur le même périmètre que celle de 2021.
INDICATEUR
2.2 – Indépendance financière des fédérations sportives
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de fédérations sportives présentant un taux d'autofinancement inférieur à 50% (Subvention Ministère chargé des sports >50%) | Nb | 5 | 4 | 5 | 5 | 1 |
Nombre de fédérations sportives présentant un taux d'autofinancement supérieur à 80% (Subvention Ministère chargé des sports <20%) | Nb | 63 | 55 | 60 | 30 | 75 |
Commentaires techniques
Source des données : comptabilités certifiées des fédérations recueillies dans le cadre de l’alimentation annuel du portail des fédérations sportives post assemblée générale par la cellule de veille financière du bureau de l’accompagnement à l’autonomie des fédérations sportives et sport professionnel (DS2B) – Direction des sports.
Mode de calcul : le taux d’autofinancement d’une fédération correspond au pourcentage des ressources ne provenant pas des subventions de l’Agence nationale du sport rapporté à l’ensemble des ressources de cette fédération. Le champ de l’indicateur couvre les fédérations unisport et multisports bénéficiant d’un soutien financier de l’Agence nationale du sport.
Les données financières des fédérations agréées, bénéficiant d’un soutien financier de l’ANS, sont communiquées au ministère dans les 6 mois suivant la clôture de leur exercice comptable. Les données de synthèse ne sont pas disponibles avant la fin du mois d’octobre en année n+1. Les données présentées en réalisation d’une année n sont élaborées à partir des comptes financiers de l’année n‑1.
Analyse des résultats
Parmi les 119 fédérations sportives agréées (37 olympiques et paralympiques, 57 unisport non olympiques et 25 multisports), 69 sont reconnues de haut niveau (dont les deux fédérations du handisport et du sport adapté) : . En sus, 23 groupements nationaux sont aussi agréés mais ne font pas partie de ce périmètre.
Deux indicateurs sont associés à cet objectif de rigueur financière :
le nombre de fédérations sportives, parmi les fédérations unisport ou multisports bénéficiant d’un concours financier de l’ANS qui présentent des difficultés financières : situation financière « fragile » ou « dégradée » ;
le nombre de fédérations sportives unisport ou multisports présentant un taux d’autofinancement inférieur à 50 % et supérieur à 80 %. Cet indicateur mesure le résultat de l’effort propre réalisé par les fédérations sportives pour améliorer leur indépendance financière. Pour cela, elles peuvent notamment chercher à accroître le nombre de licenciés, développer des partenariats privés et des produits d’exploitation tels que la billetterie, même si certains sports peu médiatisés ont des difficultés à trouver en autonomie de nouvelles ressources.
Afin de renforcer son influence sur la rigueur financière et l’efficacité des fédérations sportives, le ministère chargé des sports s’est engagé depuis plusieurs années, d’abord dans le cadre des campagnes de conventionnement, qu’il s’agisse des conventions pluriannuelles d’objectifs (CPO) ou des conventions annuelles Haute Performance (COHP), à mettre en œuvre les préconisations suivantes, sachant que désormais les conventions sont passées entre les fédérations sportives et l’ANS (contrat de performance ou contrat de développement) :
suivre de manière spécifique et régulière, c’est-à-dire sous la forme de rencontres et d’établissements de situations financières intermédiaires, les fédérations qui présentent une situation financière dégradée ;
mettre en place un module de formation à la compréhension des comptes financiers dans le cadre de la formation continue des personnels de l’administration centrale et de la formation initiale d’adaptation à l’exercice de leurs missions des directeurs techniques nationaux nouvellement nommés dans la dynamique de la mise en place de l’École des Cadres.
L’Agence nationale du sport assure intégralement le volet du financement depuis l’année 2020.
Indicateur 2.1 :
La base des fédérations étudiées est celle des fédérations olympiques et paralympiques disposant d’une discipline de haut niveau (RHN), soit 69 fédérations.
Il est important de signaler la grande hétérogénéité de calcul de cet indicateur, car les fédérations sportives se répartissent en deux groupes, celles dont l’exercice comptable est en année civile (environ les deux tiers), l’autre pour lesquelles l’exercice comptable s’étale du 1er septembre au 31 août de l’année n+1 (environ un tiers).
Sur cette base, la répartition de la réalisation 2022 est la suivante :
• 6 fédérations sont identifiées en situation financière qualifiée de « fragile » : Escrime, Gymnastique, Basket-ball, Baseball-softball, Football américain, Hockey sur gazon (conte 7 en 2021) ;
• 2 fédérations se situent en situation financière qualifiée de « dégradée » (contre 6 en 2021) : Lutte, Haltérophilie.
Si les résultats sont en amélioration, on peut y voir deux explications possibles : en premier lieu, l’effet Covid‑19, en raison du maintien des subventions des pouvoirs publics (au sens large) aux fédérations et de la suspension partielle, voire totale pour certains sports, des activités. En second lieu, cette période de contrainte et relativement déstabilisante, a permis de faire prendre conscience à certaines fédérations, la nécessité d’améliorer leur gestion et de trouver des moyens financiers variés (on peut citer le développement de formations à distance, engendrant moins de frais de déplacements par exemple).
Indicateur 2.2 :
Pour le second indicateur, et toujours sur la même base de 69 fédérations sportives RHN, les chiffres 2022 (comptes financiers 2021 ou 2021-2022) sont les suivants :
sur la base des comptes 2020, 5 fédérations sportives dépendent encore à plus de 50 % des subventions de l’ANS (fédérations françaises de pentathlon moderne, de squash, de taekwondo, d’escrime et de hockey), ce résultat est donc conforme à la cible.
le nombre de fédérations dont le taux d’autofinancement est supérieur à 80 % est en forte baisse pour atteindre 30 fédérations (sur la base de 69 fédérations). Cet indicateur est donc très en dessous de la cible (qui avait été fixée à 60), en raison principalement des crédits accordés aux fédérations et de l’incidence de la crise sanitaire qui a réduit la capacité à l’autofinancement des fédérations.
OBJECTIF
3 – Conforter le rang de la France parmi les grandes nations sportives et favoriser l'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau |
INDICATEUR mission
3.1 – Rang sportif de la France
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Apprécié à partir des résultats des finalistes aux Jeux olympiques : hiver + été | rang | Non déterminé | 8 | 8 | 10 | 5 |
Apprécié à partir des résultats des médaillés aux Jeux Paralympiques : hiver + été | rang | Non déterminé | 10 | 10 | 9 | 9 |
Apprécié à partir des résultats des médaillés dans les championnats du monde des sports olympiques | rang | 4 | 6 | 5 | 6 | 5 |
Commentaires techniques
Source des données : Agence nationale du Sport – Pôle Haute performance
Sous-indicateur 3.1.1 :
Un nombre de points est attribué à chaque nation ayant des représentants parmi les 8 premiers de chacune des 339 épreuves olympiques d’été et des 109 épreuves d’hiver selon le barème suivant : 8 points au 1er, 7 au 2e, 6 au 3e, …, 1 au 8e. La nation classée au 1er rang est celle qui a obtenu le plus grand nombre de points sur l’ensemble des épreuves disputées au cours de ces 2 compétitions. Le classement complet des nations est établi par ordre décroissant du nombre de points obtenus. Cette méthode est appelée « indice POP » (du nom de la Préparation Olympique et Paralympique, ancien service à compétence nationale placé auprès du ministre chargé des sports, qui a conçu ce barème).
Les résultats aux épreuves des JO des 31 sports suivants sont pris en compte dans cet indicateur : athlétisme, aviron, badminton, baseball, basketball, boxe, canoë-kayak, cyclisme, équitation, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, handball, hockey sur gazon, hockey sur glace, judo, lutte, natation, pentathlon moderne, ski, softball, sports de glace, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l’arc, triathlon, voile, volley-ball.
Le renseignement de ce sous-indicateur n’est réactualisé que tous les deux ans, à l’occasion des jeux olympiques d’hiver ou d’été, soit à la fin de chaque année paire.
Sous-indicateur 3.1.2 :
Le mode de calcul est basé sur la méthode universelle du tableau des médailles lors des épreuves paralympiques d’été et d’hiver. Le classement des nations est calculé à partir du nombre de médailles d’or avec un départage des ex-æquo en fonction du nombre de médailles d’argent puis de bronze.
Le renseignement de ce sous-indicateur n’est réactualisé que tous les deux ans, à l’occasion des jeux paralympiques d’hiver ou d’été, soit à la fin de chaque année paire.
Sous-indicateur 3.1.3 :
Le sous-indicateur 3.1.3 n’est plus calculé en référence à l’ensemble des disciplines reconnues de haut niveau au-delà du périmètre olympique. Dorénavant, dans la perspective des Jeux de Paris de 2024, le périmètre de ce sous-indicateur est limité aux sports olympiques d’été et d’hiver.
Le mode de calcul est basé sur la méthode universelle du tableau des médailles et ne conserve comme compétitions de référence que :
- pour les années olympiques, les jeux olympiques d’été et les championnats du monde des sports d’hiver (ou, inversement, les jeux olympiques d’hiver et championnats du monde des sports d’été) ;
- pour les années non olympiques, les championnats du monde (sports d’hiver + sports d’été).
Cette méthode permet de disposer d’un indicateur annuel fondé sur un périmètre quasi constant. Le classement des nations dans chaque discipline du panel est calculé à partir du nombre de médailles obtenues avec un départage des ex-æquo en fonction du nombre de médailles d’or, puis d’argent et enfin de bronze.
INDICATEUR
3.2 – Taux d'insertion professionnelle des sportif(ve)s de haut niveau
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'insertion professionnelle d'ancien(ne)s sportif(ve) de haut niveau deux ans après leur dernière inscription sur la liste des sportifs de haut niveau | % | 79,2 | 85,6 | 85 | 78 | 80 |
Commentaires techniques
Source des données :
Bureau de l’accompagnement à l’autonomie des fédérations sportives et sport professionnel – Direction des sports.
Mode de calcul :
Cet indicateur mesure l’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau deux ans après leur dernière inscription sur la liste des sportifs de haut niveau conformément à l’objectif de double projet sportif et professionnel assigné aux sportifs de haut niveau. Le champ de l’indicateur couvre l’ensemble des disciplines reconnues de haut niveau (69 fédérations).
Les données utilisées pour renseigner cet indicateur sont issues d’une extraction réalisée à partir de la base de données du Portail du suivi quotidien des sportifs (PSQS). La cible de cette requête est constituée des 499 sportifs de haut niveau (en catégorie Élite, Senior, Relève, Reconversion) issus d’un panel de 52 fédérations, et sortis des listes ministérielles en 2020 (30/06/2020 ou 31/10/2020).
Cette année, les fédérations d’aéromodélisme, d’aérostation, des arts énergétiques et martiaux chinois, de billard, des clubs alpins et de montagne, de course d’orientation, de danse, d’études et sports sous-marins, de flying disc, d’haltérophilie, de kick-boxing, de motonautique, des pêches sportives, de planeur ultraléger motorisé, de tennis de table, de triathlon et de twirling bâton n’étaient pas concernées par l’enquête car elles n’avaient aucun sportif sortant de liste pour les catégories concernées.
Liste des fédérations ayant répondu à l’enquête : aéronautique, athlétisme, aviron, badminton, basket-ball, boxe, canoë-kayak, cyclisme, équitation, escrime, football, football américain, force, golf, gymnastique, handball, handisport, hockey sur glace, judo, karaté, lutte, montagne escalade, motocyclisme, natation, parachutisme, pelote basque, pentathlon moderne, pétanque, roller skateboard, rugby, rugby à XIII, sauvetage et secourisme, savate, ski, ski nautique et wakeboard, sport adapté, sport automobile, sport boules, sports de glace, squash, surf, taekwondo, tennis, tir, tir à l’arc, vol en planeur, voile, volleyball.
Liste des fédérations n’ayant pas répondu à l’enquête : baseball-softball, bowling, hockey, vol libre (24 sportifs).
À noter que pour les 6 fédérations ayant un secteur professionnel développé (basketball, cyclisme, football, handball, rugby, volley), les sportifs concernés restent majoritairement en activité même après leur sortie des listes.
Analyse des résultats
Indicateur 3.1 :
L’ensemble des dispositifs de pôle Haute Performance déclinés dans le projet « Ambition bleue » doivent permettre la progression du rang de la France aux Jeux Olympiques.
S’agissant des résultats des finalistes aux Jeux olympiques : hiver + été :
La France est passée de la 8e place à la 10e compte tenu des résultats aux JO d’hiver de Pékin. Malgré les 14 médailles obtenues en 2022 (15 en 2018) la France est passée de la 5e place à la 13e place des finalistes sur les JO d’hiver ce qui explique en grande partie le recul sur cet indicateur.
S’agissant des résultats des médaillés aux Jeux Paralympiques : hiver + été :
Compte tenu du retard de la France sur l’accompagnement des disciplines paralympiques, le déploiement des dispositifs du pôle Haute Performance, renforcé sur ce secteur, doit permettre une progression plus importante du rang de la France aux jeux paralympiques. Par ailleurs, et au-delà du rang de la France au tableau des médailles, il est important de noter la progression du nombre de médailles avec 54 médailles à Tokyo en 2021 contre 28 médailles à Rio en 2016. Cette augmentation est notamment due à l’augmentation significative des moyens dédiés à la performance paralympique et plus particulièrement sur la professionnalisation de l’encadrement sportif paralympique. Malgré une 4e place aux jeux paralympiques d’hiver de Pékin, la 14e place à ceux de Tokyo explique le rang de la France sur cet indicateur.
S’agissant des résultats des médaillés dans les championnats du monde des sports olympiques :
L’ensemble des dispositifs de pôle Haute Performance déclinés dans le projet « Ambition bleue » doivent permettre la progression du rang de la France aux Championnats du Monde jusqu’en 2024. Les résultats des équipes de France ont été en évolution sur certaines disciplines en 2022, mais qui reste à intégrer dans le contexte d’une année post-olympique avec des stratégies de participation des nations fluctuantes. Au regard du résultat 2022 qui est stable par rapport à 2021, et en recul par rapport à 2020, l’objectif est de maintenir le rang de la France à ce niveau.
Indicateur 3.2 :
L’objectif est de réduire sensiblement la proportion d’anciens sportifs de haut niveau en situation de recherche d’emploi deux ans après leur dernière inscription sur la liste des sportifs de haut niveau, ce qui peut être considéré, pour une partie d’entre eux, comme un échec au regard de la notion de double projet. Il convient cependant de nuancer les résultats bruts, d’une part parce que de nombreux sportifs sont engagés dans des cursus universitaires ou des formations professionnelles longues, et d’autre part du fait de l’étalement des parcours de formation pour maintenir des volumes d’entraînement compatibles avec les exigences de la concurrence internationale.
Il est porté l’attention sur le fait que les assiettes prévues par la méthodologie du PAP excluaient par erreur les sportifs de la catégorie « relève ». Les résultats 2021 et 2022 incluent bien cette catégorie en revanche. Ainsi, le taux d’insertion pour 2022 s’élève à 78 %, soit une baisse de 7,6 points par rapport à 2021.
À noter également cette année le nombre élevé de « situations inconnues » représentant plus de 20 % des réponses. Si ce taux est en augmentation par rapport aux années précédentes, cette absence de réponse ne signifie nullement que les SHN sont en situation de recherche d’emploi. Au-delà de ce taux de réponse partiel, les fédérations démontrent une forte implication dans la gestion des situations individuelles des sportifs pendant toute la durée de la conduite de leur double projet.
Cet indicateur a été calculé en excluant les 4 fédérations qui n’ont pas répondu à l’enquête et les situations inconnues.
OBJECTIF
4 – Renforcer le respect de l'éthique dans le sport et préserver la santé des sportifs |
INDICATEUR
4.1 – Proportion de sportifs de haut niveau, des collectifs nationaux et espoirs ayant satisfait aux obligations de suivi médical complet
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Proportion de sportifs de haut niveau ayant bénéficié d’un suivi médical complet | % | 75 | 65 | 90 | 71 | 100 |
Proportion de sportifs espoirs ayant bénéficié d’un suivi médical complet | % | 85 | 81,5 | 90 | 80 | 100 |
Proportion de sportifs des collectifs nationaux ayant bénéficié d’un suivi médical complet | % | 64 | Non déterminé | 90 | 87 | 100 |
Commentaires techniques
Source des données : bureau de l’éthique sportive et de la protection des publics – Direction des sports sur la base d’une enquête réalisée auprès des fédérations sportives au mois de février n+1.
Mode de calcul :
Le nombre de sportifs de haut niveau (SHN), de sportifs des collectifs nationaux ou de sportifs classés « espoirs » est celui des inscrits sur les listes arrêtées par le ministre chargé des sports. Seuls les sportifs inscrits sur la liste « reconversion » peuvent être exclus de l’obligation de suivi médical.
Le recensement du nombre de sportifs de haut niveau, de sportifs des collectifs nationaux et de sportifs classés « espoirs » ayant bénéficié d’un suivi médical est issu d’une enquête spécifique menée en février 2023 par la Direction des Sports auprès des fédérations sportives, sur la base de leur déclaration en croisant les données avec celles de la base nationale des sportifs listés. Un suivi médical complet se définit par la réalisation de l’ensemble des examens fixés par la réglementation et les fédérations sportives en fonction de la discipline sportive et de l’âge du sportif. Dès lors qu’il en manque un, le suivi médical est considéré comme partiel.
Enfin, il est important de noter que 2 biais sont à considérer : le premier porte sur les sportifs mettant un terme à leur carrière en cours de saison et sur lesquels la fédération n’a aucun levier (cela peut représenter entre 1 et 15 personnes par an et par fédération) ; le second est lié au nombre de sportifs qui sont inscrits en cours d’année au titre de l’additif du 1er avril 2022 (représente une centaine de sportifs par an toutes fédérations confondues).
INDICATEUR
4.2 – Répartition des prélèvements recueillis dans le cadre du programme annuel de contrôles de l'AFLD par type de sportifs
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Proportion de prélèvements recueillis auprès de sportifs de niveau national et international dans le cadre du programme annuel de contrôle | % | 81 | 76 | 70 | 76 | 75 |
Proportion de prélèvements recueillis auprès des autres sportifs dans le cadre du programme annuel de contrôle | % | 19 | 24 | 30 | 24 | 25 |
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur ne porte que sur les prélèvements recueillis dans le cadre du programme de contrôle propre de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), à l’exclusion des contrôles réalisés pour le compte d’autres organisations antidopage, notamment à l’occasion de compétions internationales organisées en France.
Analyse des résultats
Concernant l’indicateur 4.1 :
Seulement 76 % des fédérations sportives ont renseigné l’indicateur « Proportion de sportifs de haut niveau, des collectifs nationaux et espoirs ayant satisfait aux obligations de suivi médical complet » sur le portail des fédérations (PFS).
Le taux de sportifs ayant bénéficié d’un suivi médical complet en 2022 s’élève à 71 %, soit une progression de 6 points par rapport à 2021 (65 %) mais reste cependant très inférieur à la cible de 90 %. .L’explication à ce résultat tient à une moindre surveillance médicale de la part des sportifs et des fédérations suite à la crise sanitaire et notamment au regard de l’augmentation du nombre de compétitions internationales dans ce contexte post-covid et préolympique laissant moins de temps aux sportifs de s’y soumettre..
Le taux de sportifs espoirs ayant bénéficié d’un suivi médical complet en 2022 s’établit à 80 %, en recul de 1,5 point par rapport à 2021 et très inférieur à la cible de 90 %, qui s’explique par les mêmes raisons que précédemment mais à un degré moindre car les espoirs sont une population plus captive que celle des sportifs de haut niveau (moins sujette à des compétitions internationales et le plus souvent regroupée dans des centres d’entraînements territoriaux dédiés).
Quant au taux des sportifs des collectifs nationaux ayant bénéficié d’un suivi médical complet, il est de 87 % en 2022, soit une hausse de 23 points par rapport à 2020, première année où il a été comptabilisé. Il est légèrement inférieur à la cible de 90 %.
Concernant l’indicateur 4.2 :
Le plan de répartition des contrôles (PRC) 2022 de l’Agence s’inscrivait dans la continuité dans la montée en puissance du suivi des sportifs de très haut niveau dans un contexte pré-olympique particulièrement dense : après le report de tenue des Jeux d’été en 2021, la préparation des Jeux d’hiver de 2022 s’est poursuivie jusqu’aux premières semaines de l’année.
En accord avec la stratégie de contrôle développée et le soutien financier apporté par l’État, le nombre d’échantillons prélevés augmente constamment depuis plusieurs années avec un objectif de 8 000 échantillons en 2020 et de 9 000 échantillons en 2021 pour aboutir à 10 212 réalisés en 2022, avant un objectif inédit de 12 000 en 2023 à l’aube des Jeux de Paris.
Conformément aux standards de l’Agence mondiale antidopage (AMA), l’attention particulière portée au sport de haut niveau s’est concrétisée en 2022, comme en 2021, par un ratio élevé d’échantillons prélevés auprès des sportifs de niveau national, soit près de 76 % du volume global annuel.
En effet, l’année 2022 a été particulièrement importante et dense avec la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver à Pékin, de la Coupe du Monde de football au Qatar et de championnats du Monde et d’Europe dans de nombreux sports. Elle a également été la première année d’un nouveau cycle olympique qui doit prendre en compte l’émergence d’une nouvelle génération de sportifs représentant la France en 2024.
En 2022, l’Agence a disposé d’un nouvel instrument de suivi des sportifs de haut niveau avec, outre le groupe cible, le groupe de contrôle, ce qui a permis d’élargir l’assiette du nombre de sportifs soumis à des obligations de localisation. Elle s’est également appuyée sur la collaboration très active avec les fédérations internationales, dont un grand nombre a confié à l’Agence de contrôle internationale (ITA) la coordination de leur programme antidopage, et les agences nationales étrangères.
Concernant les disciplines non-olympiques, le prélèvement d’échantillons a eu lieu tout au long de l’année selon le calendrier propre à chaque discipline, et toujours dans une logique de partenariat et d’échange d’informations, dans la mesure du possible, avec les autres organisations antidopage.
Enfin, la surveillance des sportifs qui ne sont pas du niveau national a été maintenue, avec une stabilité en valeur relative par rapport à l’année précédente, mais un nombre en valeur absolue d’échantillons prélevés auprès de ce public sportif plus élevé qu’en 2021. La stratégie de contrôle a également reposé sur le traitement du renseignement collecté par l’Agence, notamment dans le cadre des investigations facilitées en 2021 par l’octroi de nouvelles prérogatives d’enquêtes.
OBJECTIF
5 – Adapter la formation aux évolutions des métiers |
INDICATEUR
5.1 – Proportion de diplômés qui occupent un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2020 | 2021 | 2022 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Proportion de diplômés qui occupent un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme du champ sport | % | 71,2 | 66,2 | 75 | Non connu | 77,0 |
Commentaires techniques
Source des données : enquête IDJEPS auprès des diplômés BPJEPS Sport ou Animation, Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) Mission « Enquêtes, données et études statistiques » (MEDES), Direction des sports, DRAJES.
Le champ géographique est la France entière hors Guadeloupe (sauf 2021), Guyane, Mayotte et La Réunion. En 2021, la Corse n’a pas non plus participé à l’enquête.
Mode de calcul : ce sont les diplômés répondant à l’enquête qui déclarent si leur emploi principal est en lien direct ou non avec leur qualification. Ils occupent généralement des postes d’éducateur ou entraîneur sportif, d’animateur socioculturel, de responsable de structure d’animation, de personnel pédagogique dans une structure d’animation ou de responsable de projet d’animation ou relatif à la jeunesse, aux sports ou à la vie associative. Le numérateur et le dénominateur de l’indicateur ne retiennent que les diplômés en situation d’emploi.
Les services déconcentrés interrogent les titulaires d’un des diplômes délivrés par leurs soins au cours d’une période de référence et ce, au moins sept mois après la conclusion des dernières sessions. Pour l’année 2021, la période de référence de délivrance s’étend de mai 2020 à avril 2021 et la période d’interrogation de janvier à début mars 2022.
Depuis la mise en place de la collecte par internet, le traitement des données a pu être amélioré (redressement de la non réponse notamment) afin d’améliorer la qualité des indicateurs produits. Toutefois, en 2021, l’enquête n’a pu être réalisée en Normandie ce qui a conduit à effectuer un redressement supplémentaire sur les indicateurs.
En complément des indicateurs correspondant aux diplômes de la spécialité « Éducateur sportif » donnés ci-dessus, nous donnons ci-après les indicateurs annuels correspondant aux diplômes de la spécialité « Animateur ».
Analyse des résultats
Pour l’année 2022, la collecte des données est encore en cours au moment de la rédaction de ce RAP, elles ne peuvent donc être fournies.
La collecte de l’enquête IDJEPS se déroule sur le premier trimestre, de janvier à mi-mars en général. Les années précédentes, un estimateur provisoire était fourni début mars sur les réponses recueillies à date.
De plus, en 2023, du fait d’une refonte du dispositif d’enquête IDJEPS la collecte a débuté légèrement plus tard que les années précédentes (et s’est achevée la semaine dernière), de sorte qu’au moment de la rédaction des RAP le nombre de réponses recueillies étaient encore largement insuffisantes pour calculer cet indicateur.