$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#305)

$@FwLOVariable(libelleProg#Stratégies économiques)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen

70 004 863
69 405 484

262 700 000
260 867 997

334 204 863
330 273 480

70 004 863
69 405 484

263 275 000
256 232 223

334 779 863
325 637 707

02 – Développement international de l'économie française

59 720 519
59 753 884

5 100 000
5 250 397

64 820 519
65 004 281

59 720 519
59 753 884

5 100 000
5 319 951

64 820 519
65 073 835

04 – Économie sociale, solidaire et responsable

 
 

19 202 180
24 925 629

19 202 180
24 925 629

 
 

19 245 744
19 002 996

19 245 744
19 002 996

Total des crédits prévus en LFI *

129 725 382

287 002 180

416 727 562

129 725 382

287 620 744

417 346 126

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+1 246 671

+16 513 058

+17 759 729

+1 246 671

+2 727 526

+3 974 197

Total des crédits ouverts

130 972 053

303 515 238

434 487 291

130 972 053

290 348 270

421 320 323

Total des crédits consommés

129 159 367

291 044 023

420 203 390

129 159 367

280 555 170

409 714 537

Crédits ouverts - crédits consommés

+1 812 686

+12 471 215

+14 283 901

+1 812 686

+9 793 100

+11 605 786


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

129 725 382

287 002 180

416 727 562

129 725 382

287 620 744

417 346 126

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

129 725 382

287 002 180

416 727 562

129 725 382

287 620 744

417 346 126

 

Les crédits du programme 305 prévus en PLF ont été concernés par le seul amendement (n° 934) du Gouvernement en 2e lecture à l’Assemblée nationale. Une erreur matérielle a toutefois entraîné une exemption du P305 du champ de cet amendement. La compensation de cette erreur est intervenue par décret de virement du 27 juin 2022 prélevant 184 k€ en AE et CP sur le programme 305 à ce titre.

 

   Modifications de maquette

Aucune modification de la maquette n’est à signaler en 2022.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Le programme 305 (P305) n’a fait l’objet d’aucun abondement au titre de la mise en œuvre en 2022 de la réforme de revalorisation de la haute fonction publique et de la revalorisation au 1er juillet 2022 de la valeur du point de la fonction publique.


Les crédits ouverts en LFI 2022 sur le P305 ont toutefois été modifiés par les mouvements suivants :

- un virement de crédits (décret n° 2022-935 du 27 juin 2022 ; point IV.5 du rapport) de titre 2 (T2) d’un montant de 170 000 € en AE et CP en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques », destiné au financement de l’attribution à la DG Trésor de deux emplois provenant du P218 au bénéfice de l’Agence des participations de l’État (APE) ;

- un virement de crédits (décret n° 2022-935 du 27 juin 2022 ; point IV.6 du rapport) T2 d’un montant de 101 164 € en AE et CP en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques », destiné au financement de la contribution de la DB à la Présidence Française de l’Union Européenne (PFUE) via le détachement d’un agent de la DB dans le corps des attachés économiques ;

- un virement de crédits (décret n° 2022-935 du 27 juin 2022 ; point IV.13 du rapport) hors titre 2 (HT2) d’un montant de 183 734 € en AE et CP à destination du programme 343 « Plan France Très haut débit » de la mission « Économie » en compensation d’une erreur matérielle dans la rédaction de l’amendement n° 934 du Gouvernement au PLF 2022 ;

- un transfert de crédits (décret n° 2022-934 du 27 juin 2022 ; point XI.43 du rapport) HT2 d’un montant de 750 000 € en AE et CP en provenance du programme 219 « Sport » de la mission « Sport, jeunesse et vie associative », destiné au financement de l’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) de la société « Avenir Stade de France », suite à la reprise du suivi du marché par la DG Trésor ;

- l’annulation d’un engagement juridique (EJ) de 2021 d’un montant de 1 000 000 € en AE (et 0 € en CP) relevant de l’action 04 du programme 305 ;

- un arrêté de répartition T2 (article 11 de la LOLF) du 25 octobre 2022 finançant pour un montant de 4900 € une « prime inflation » au titre de 2022 ;

- un virement de crédits (décret n° 2022-1517 du 05 décembre 2022 ; point IV.2 du rapport) T2 d’un montant de 175 882 € en AE et CP en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques », destiné au financement de la prise en charge de la paye dès le 1er septembre 2022 des 5 agents de la mission « Plan national de Relance et de Résilience » (PNRR) désormais rattachée au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique (MEFSIN) ;

- un arrêté de répartition T2 (article 11 de la LOLF) du 06 décembre 2022 destiné au financement de la sécurisation de la fin de gestion de la direction générale du Trésor en dépenses de personnel (T2) de type « hors CAS Pensions » à hauteur de 794 725 € en AE et en CP ;

- un décret d’avance (n° 2022-512 du 7 avril 2022) et les deux LFR (loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2021 (LFR 1) et loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 (LFR 2)) qui ont tous trois procédé à des variations de crédits du P305 (uniquement en HT2), pour un montant final total de ‑3 540 433 € en AE et ‑12 835 960 € en CP.


Aucune attribution de produits n’a été constaté en 2022. Les rattachements au fonds de concours (FdC) n° 1-2-00508 mis à disposition de l’Autorité des normes comptables (ANC) se sont élevés à 1 537 392 € (en AE-CP); il n’y a aucun rattachement en 2022 au FdC n° 1-2-00230 ouvert pour contributions diverses en faveur du développement de l’économie sociale et inclusive.


Par ailleurs, les crédits ouverts en 2022 ont été abondés par des reports d’un montant de 15,59 M€ en AE et de 11,04 M€ en CP pour les crédits généraux (arrêté du 17 mars 2022) et de 2,36 M€ en AE et 2,42 M€ en CP pour le FdC ANC (arrêté du 1er février 2022), le FdC « Développement de l’économie sociale et inclusive » n’ayant fait l’objet d’aucun report.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les montants rattachés en 2022 au fonds de concours n° 1-2-00508 ouvert pour l’Autorité des normes comptables (ANC) sur le programme 305 se sont élevés à 1,5 M€.

Le montant des crédits reportés de 2021 sur 2022 par arrêté du 1er février 2022 était de 2,36 M€ en AE et 2,42 M€ en CP.

Les dépenses imputées durant l’année 2022 sur ce fonds de concours se sont élevées (à la date du 6 janvier 2023) à 1,54 M€ en AE et 1,54 M€ en CP.

 

Le fonds de concours n° 1-2-00230 ouvert pour contributions diverses en faveur du développement de l’économie sociale et inclusive (relevant antérieurement de l’action 14 du programme 159 et transféré sur le programme 305 n’a fait l’objet d’aucune imputation en 2022.

 

Aucune attribution de produits n’a été constatée en 2022.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

648 627

7 000 087

7 648 714

648 627

7 831 175

8 479 802

Surgels

0

6 407 751

6 407 751

0

6 407 751

6 407 751

Dégels

0

0

0

0

0

0

Annulations / réserve en cours de gestion

0

-6 407 751

-6 407 751

0

-6 407 751

-6 407 751

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

648 627

7 000 087

7 648 714

648 627

7 831 175

8 479 802

 

Les crédits ouverts en LFI ont fait l’objet d’une mise en réserve initiale (excluant la rémunération des prestations réalisées par la Banque de France pour le compte de l’État) de 7,65 M€ en AE et de 7,67 M€ en CP, dont 7,00 M€ en AE et 7,02 M€ en CP pour les crédits hors titre 2 et 0,65 M€ (en AE et CP) pour les crédits de titre 2.

Une mise en réserve complémentaire de 0,81 M€ (en CP du HT2 uniquement) a été appliquée sur le programme 305, aboutissant en mars 2022 à un montant total de réserve sur les crédits HT2 de 7,00 M€ en AE et 7,83 M€ en CP.

 

En fin de gestion 2022, un dégel intégral de la réserve des crédits de T2 du programme 305 a été autorisé.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2021

(1)

Réalisation

2021

(2)

LFI + LFR

2022

(3)

Transferts
de gestion
2022

(4)

Réalisation

2022

(5)

Écart à
LFI + LFR 2022
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1024 – Catégorie A+

0,00

442,63

461,00

0,00

446,25

-14,75

1025 – Catégorie A

0,00

372,08

405,00

0,00

359,45

-45,55

1026 – Catégorie B

0,00

125,28

124,00

0,00

125,95

+1,95

1027 – Catégorie C

0,00

320,05

270,00

0,00

305,00

+35,00

Total

0,00

1 260,04

1 260,00

0,00

1 236,65

-23,35


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2022

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact du
schéma d'emplois
2022 sur 2022

1024 – Catégorie A+

0,00

0,00

+4,62

-1,00

+6,20

-7,20

1025 – Catégorie A

0,00

0,00

+3,30

-15,93

-5,56

-10,37

1026 – Catégorie B

0,00

0,00

-0,91

+1,58

+1,21

+0,37

1027 – Catégorie C

0,00

0,00

-1,60

-13,45

-7,25

-6,20

Total

0,00

0,00

+5,41

-28,80

-5,40

-23,40

 

En LFI 2022, le plafond autorisé d’emplois s’élevait à 1260 équivalents temps plein travaillés (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle du plafond d’emplois s’établit à 1 236,65 ETP, dont 36,09 % de catégorie A+, 29,07 % de catégorie A, 10,18 % de catégorie B et 24,66 % de catégorie C. A périmètre identique, la structure d’emplois est stable entre 2021 et 2022.

Le taux de consommation du plafond par rapport à la LFI 2022 se situe à 98,15 %.


Par ailleurs, des corrections techniques sont appliquées à hauteur de 5 ETPT pour tenir compte principalement de la traduction en ETPT des mouvements suivants réalisés en gestion 2022 :

  • deux emplois de catégorie A+ (destinés à l’Agence des participations de l’État) font l’objet d’un virement du programme 218 vers le programme 305 (DG Trésor) à compter du 1er janvier 2022 pour un montant annuel d’environ 170 000 € (décret n° 2022-935 du 27 juin 2022 - point IV.5 du rapport) ;

  • un emploi de catégorie A pour le détachement d’un agent de la Direction du budget à la présentation parlementaire de Bruxelles dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne fait l’objet d’un virement du programme 218 vers le programme 305 (DG Trésor) à compter du 1er janvier 2022 pour un montant de 101 164 € (décret n° 2022-935 du 27 juin 2022 - point IV.6 du rapport) ;

  • cinq emplois (4 de catégorie A+ et 1 de catégorie C) destinés au financement de la mission Plan national de Relance et de Résilience (PNRR) font l’objet d’un virement du programme 218 vers le programme 305 (DG Trésor) à compter du 1er septembre 2022 pour un montant annuel d’environ 527 647 € (décret n° 2022-1517 du 05 décembre 2022 - point IV.2 du rapport), soit 1,67 ETPT en tiers d’année et 175 882 €.


L’évolution entre 2021 et 2022 s’explique par les fortes difficultés de recrutement sur les métiers en tension du Trésor, conduisant à des vacances de postes importantes et ainsi à une moindre consommation d’ ETPT.


 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1024 – Catégorie A+

136,50

4,00

7,72

137,00

70,00

8,37

+0,50

+3,00

1025 – Catégorie A

119,00

8,00

7,44

113,10

56,00

8,25

-5,90

+2,00

1026 – Catégorie B

21,80

7,00

7,94

20,20

9,00

7,32

-1,60

-5,00

1027 – Catégorie C

90,50

9,00

6,49

80,80

76,00

6,63

-9,70

-23,00

Total

367,80

28,00

351,10

211,00

-16,70

-23,00

 

Le nombre de mouvements s’est élevé en 2021 à 368 sorties (pour 338 prévues en PLF 2022) et 351 entrées (pour 315 prévues), soit un schéma d’emplois réalisé à hauteur de ‑17 ETP pour ‑23 prévus en LFI correspondant à un arbitrage ministériel (atténuation de 6 ETP du schéma d’emploi initial) obtenu en gestion au regard de la charge d’activité de la direction depuis la crise en Ukraine.

 

Le nombre des départs à la retraite constatés (‑28 ETP) est supérieur à la prévision du PLF 2022 (‑29 ETP). Les autres sorties comportent 201 départs au titre des démissions d’agents contractuels ou de fins de contrat non suivies d’un renouvellement, et 133 départs au titre de la mobilité.

 

Les primo-recrutements (211 ETP pour 171 prévus en PLF) ont essentiellement concerné des agents de catégorie C (76 ETP, dont 72 agents de droit local et des volontaires internationaux en administration et 4 contrats saisonniers), des agents de catégorie A+ (70 ETP dont 64 recrutements concernent des agents contractuels et 6 sont des sorties d’école), et des agents de catégorie A (56 ETP dont 48 recrutements concernent des agents contractuels et 8 sont des sorties d’école).

 

 

 

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2022

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2021 sur 2022

dont impact
du schéma
d'emplois
2022 sur 2022

Administration centrale

758,00

728,36

0,00

0,00

-5,11

-17,89

-0,07

-17,82

Services régionaux

16,00

14,95

0,00

0,00

0,00

-4,66

-1,83

-2,83

Services à l'étranger

482,00

489,26

0,00

0,00

+10,52

-6,25

-3,50

-2,75

Autres

4,00

4,08

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

1 260,00

1 236,65

0,00

0,00

+5,41

-28,80

-5,40

-23,40

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2022
Réalisation

Administration centrale

-10,00

738,86

Services régionaux

-3,00

12,70

Services à l'étranger

-10,00

489,25

Autres

0,00

5,00

Total

-23,00

1 245,81

 

La ligne « autres » recouvre les effectifs de la représentation permanente de la France auprès de l’OCDE, sise à Paris.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen

758,00

727,36

02 – Développement international de l'économie française

502,00

509,29

Total

1 260,00

1 236,65

Transferts en gestion

0,00

 

En 2022, la consommation d’emplois s’est élevée à 1 236,65 ETPT, dont :

‑727 ETPT pour l’action 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » (soit 59,6 % de l’ensemble de la consommation d’ ETPT du programme) ; ‑509 ETPT pour l’action 2 « Développement international de l’économie française » (soit 40,4 %).

 

L’action 4 ne consomme ni emplois, ni masse salariale.

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2021-2022

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

11,00

0,16

0,00

 

Sur l’année scolaire 2021/2022, 11 apprentis étaient présents à la DG Trésor pour une dépense de masse salariale de 154 492,33 € :

- de septembre 2021 à décembre 2021 : 11 apprentis (50 232 € en masse salariale) ;

- de janvier 2022 à août 2022 : 11 apprentis (104 026 € en masse salariale).


Enfin de septembre 2022 à décembre 2022 (année scolaire 2021/2022), 3 apprentis étaient présents pour une dépense de masse salariale de 6 208 €.


Pour l’année civile 2022, la masse salariale des apprentis est donc de 110 234 euros. Les principales filières d’emplois sont l’informatique, les ressources humaines et l’économie.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs gérés inclus dans le plafond d’emplois

(ETP ou effectifs physiques)

511

Effectifs gérants

 

 

13,8

2,7 %

administrant et gérant

8,8

1,7 %

organisant la formation

1

0,2 %

consacrés aux conditions de travail

0

0,0 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

4

0,8 %


Pour mémoire, le ratio gérants-gérés du programme 305 ne recouvre que les effectifs des réseaux régional et international de la partie « Réseau » de la DG Trésor. Les agents d’administration centrale sont inclus dans le ratio du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ».


Outre les agents de corps directionnel (attachés économiques (1) : décret n° 97-511 du 21 mai 1997), les personnels en charge de la gestion du réseau international et régional de la DG Trésor assurent la gestion ou apportent un soutien à la gestion des ressources humaines de proximité (temps de travail, sécurité au travail, congés, formation, …) pour :

• les agents du corps directionnel affectés à l’administration centrale du Trésor et dans les autres administrations, en disponibilité ou en congé parental ;

• les agents du corps des administrateurs de l’État affectés dans le réseau ;

• les agents contractuels régis par le décret n° 69-697 du 18 juin 1969 portant fixation du statut des agents contractuels de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif, de nationalité française, en service à l’étranger ;

• les volontaires internationaux en administration (VIA) et les agents de droit local (ADL), affectés dans les réseaux régional et international de la DG Trésor.


Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

Intégralement gérés

Partiellement gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

351

160

9

106

56 %

26 %

1 %

17 %


(1) : Les agents relevant du corps des conseillers économiques ont été reclassés dans celui des administrateurs de l’État à compter du 1er janvier 2022 par décret n° 2021-1550 du 1er décembre 2021 portant statut particulier du corps des administrateurs de l’État.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2021

Prévision
LFI 2022

Exécution
2022

Rémunération d’activité

94 842 400

96 285 109

97 220 794

Cotisations et contributions sociales

31 407 099

32 601 274

31 259 711

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

20 447 196

21 152 839

19 964 266

    – Civils (y.c. ATI)

20 085 820

20 797 003

19 571 150

    – Militaires

361 376

355 836

393 116

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

10 959 902

11 448 435

11 295 444

Prestations sociales et allocations diverses

765 166

838 999

678 863

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

127 014 665

129 725 382

129 159 367

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

106 567 468

108 572 543

109 195 101

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

En 2022, la consommation totale des crédits de titre 2 (hors contribution au CAS « Pensions ») est supérieure (+2,47 %) à celle de 2021, et au montant initialement prévue en LFI. Cette augmentation résulte notamment d’une hausse des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) au titre du change-prix.


Le montant des prestations relatives aux allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) imputé sur le programme 305 en 2022 s’est élevé à 221 044 € et a été versée à 40 agents bénéficiaires : ce montant, moins élevé qu’en 2021 suite à des difficultés techniques, sera rattrapé en gestion sur 2023.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2021 retraitée

105,61

Exécution 2021 hors CAS Pensions

106,57

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022/ 2021

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

-0,96

    – GIPA

-0,01

    – Indemnisation des jours de CET

-0,33

    – Mesures de restructuration

0,00

    – Autres dépenses de masse salariale

-0,61

Impact du schéma d'emplois

-2,11

EAP schéma d'emplois 2021

-0,50

Schéma d'emplois 2022

-1,61

Mesures catégorielles

1,04

Mesures générales

0,98

Rebasage de la GIPA

0,03

Variation du point de la fonction publique

0,95

Mesures bas salaires

 

GVT solde

-1,29

GVT positif

1,35

GVT négatif

-2,64

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,24

Indemnisation des jours de CET

0,49

Mesures de restructurations

0,15

Autres rebasages

0,61

Autres variations des dépenses de personnel

3,72

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

-0,08

Autres variations

3,80

Total

109,20

 

L’exécution 2022 des crédits du titre 2 hors CAS « Pensions » s’est élevée à 109,20 M€, soit +0,63 M€ par rapport à la LFI (108,57 M€). Cette légère sur-exécution s’explique principalement :

  • pour ‑0,67 M€, une exécution 2021 (106,57 M€) inférieure à la prévision d’exécution 2021 (107,24 M€) utilisée lors de la construction du PLF 2022 ;

  • pour ‑1,80 M€, un impact négatif du schéma d’emplois supérieur (‑2,11 M€) par rapport à celui anticipé lors de la construction du PLF 2022 (‑0,31 M€) ;

  • pour +0,63 M€, un impact positif plus important des mesures catégorielles (+1,04 M€) que celui anticipé lors de la construction du PLF 2022 (+0,41 M€) ;

  • pour +0,98 M€, un impact significatif des mesures générales (dont 0,95 M€ d’augmentation de la valeur du point indiciaire de la fonction publique, non prévisible) par rapport à celui anticipé lors de la construction du PLF 2022 (0 €) ;

  • pour ‑2,12 M€, un GVT solde plus important (‑1,29 M€) que celui anticipé lors de la construction du PLF 2022 (+0,83 M€)

  • pour +0,39 M€, un solde « Rebasage-Débasage » (0,28 M€) supérieur à celui anticipé lors de la construction du PLF 2022 (‑0,11 M€) ;

  • pour +3,20 M€, des autres variations de dépenses de personnel (3,72 M€) plus importantes que lors du PLF 2022 (0,52 M€), lié principalement à la variation de l’IRE.

 

La ligne « Autres » (‑0,61 M€) de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique » comprend principalement des rappels sur exercice antérieur (‑1,28 M€), des rétablissements de crédits (+0,74 M€) et des indemnités de fin de fonctions versées aux ADL (‑0,08 M€).

 

La ligne « Autres » (+0,61 M€) de la rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique » comprend principalement des rappels sur exercice antérieur (+0,47 M€), des rétablissements de crédits (‑0,17 €) et des indemnités de fin de fonctions versées aux ADL (+0,04 M€).

 

La ligne « Autres » (+3,80 M€) de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » comprend principalement la variation du coût de l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) (+2,40 M€) et le complément indemnitaire d’activité (CIA) (+0,62 M€) ainsi que divers ajustements (dont +0,09 M€ au titre de l’indemnité télétravail).

 

Le coût du GVT positif s’élève à +1,35 M€, soit +1,24 % de la masse salariale.

Le coût du GVT négatif (effet de noria) s’élève à ‑2,64 M€, soit ‑2,41 % de la masse salariale.

Le coût du GVT solde est d’environ ‑1,29 M€, soit ‑1,18 % de la masse salariale.

L’écart sur le GVT négatif par rapport à la prévision en PLF 2022 provient non seulement de l’actualisation des coûts 2022 mais également des coûts sortants 2021, plus élevés que prévus, qui sont utilisés pour déterminer l’impact du schéma d’emploi de 2020 sur 2021.

 

L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a été versée à 49 agents pour un coût de 34 903,60 €.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1024 – Catégorie A+

106 595

127 944

108 965

93 660

115 306

96 006

1025 – Catégorie A

84 714

99 164

88 600

76 001

90 162

78 880

1026 – Catégorie B

50 817

52 667

55 432

43 148

46 338

49 146

1027 – Catégorie C

31 965

39 620

33 382

30 554

34 487

31 634

 

Le tableau ci-dessus détaille par catégorie les coûts moyens d’entrée et de sortie, ainsi que les coûts moyens globaux à l’issue de la gestion 2022. Ces coûts s’entendent cotisations patronales incluses, hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

 

Les coûts afférents aux rémunérations d’activité s’entendent hors cotisations patronales, hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

 

L’évolution des coûts moyens constatée entre la LFI 2022 et la réalisation 2022 résulte principalement de la variation du coût de l’indemnité de résidence à l’étranger en fonction, notamment, de la situation administrative et du pays d’affectation des agents du réseau de la DG Trésor.

 

Cette variation du coût de l’indemnité de résidence à l’étranger explique également des coûts globaux supérieurs aux coûts de sortie pour les catégories A et C.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2022

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

86 927

173 854

Revalorisation des rémunérations des contractuels A

9

A

Contractuels

07-2021

6

28 410

56 820

Revalorisation des rémunérations des contractuels A+

14

A+

Contractuels

07-2021

6

58 517

117 034

Mesures statutaires

123 546

123 546

CIGEM Attachés (GRAF du A)

2

A

Attaché d'administration de l'Etat

01-2022

12

6 554

6 554

Reclassement des conseillers économiques dans le corps des administrateurs de l'Etat (Centrale)

87

A+

Administrateurs de l'Etat

01-2022

12

38 386

38 386

Reclassement des conseillers économiques dans le corps des administrateurs de l'Etat (Réseau)

99

A+

Administrateurs de l'Etat

01-2022

12

78 606

78 606

Mesures indemnitaires

829 191

829 191

Revalorisation des rémunérations des contractuels A

9

A

Contractuels

01-2022

12

53 663

53 663

Revalorisation des rémunérations des contractuels A+

14

A+

Contractuels

01-2022

12

163 011

163 011

Réforme de la Haute fonction publique : barème indemnitaire revalorisé des administrateurs de l'Etat

87

A+

Administrateurs de l'Etat

01-2022

12

400 000

400 000

Part variable des contractuels A+ et A

180

A+ et A

Contractuels

01-2022

12

212 517

212 517

Total

1 039 664

1 126 591

 

Les mesures catégorielles réalisées en 2022 s’élèvent à 1,04 M€, hors CAS « Pensions », soit une exécution supérieure de 0,63 M€ (+150 %) par rapport à la prévision de 0,41 M€ inscrite en LFI 2022, qui s’explique principalement par la mise en œuvre des mesures suivantes, qui n’étaient pas connues au moment de la rédaction du PAP 2022 :

  • le reclassement des conseillers économiques dans le corps des administrateurs d’État pour un montant de 0,12 M€. La mesure prévue en PAP 2022 pour la réforme du statut du corps des conseillers économique d’un montant de 0,03 M€ a donc été abandonnée ;

  • la revalorisation du barème indemnitaire des administrateurs d’État dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique pour un montant de 0,4 M€ ;

  • la généralisation des parts variables pour les agents contractuels A+ et A d’administration centrale pour un montant de 0,15 M€.

 

   Action sociale - hors titre 2

Les dépenses d’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours, etc.) sont portées par le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ». Les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE de ce programme dont le responsable est la secrétaire générale des ministères économiques et financiers.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2022

 

CP 2022

 

 

 

AE ouvertes en 2022 *
(E1)

303 515 238

 

CP ouverts en 2022 *
(P1)

290 348 270

 

 

 

AE engagées en 2022
(E2)

291 044 023

 

CP consommés en 2022
(P2)

280 555 170

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2022 sur engagements
antérieurs à 2022

(P3 = P2 – P4)

4 136 895

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E4 = E1 – E2 – E3)

12 471 215

 

dont CP consommés
en 2022 sur
engagements 2022

(P4)

276 418 275

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 brut
(R1)

20 868 742

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 net

(R3 = R1 + R2)

20 868 742



CP consommés en 2022
sur engagements
antérieurs à 2022
(P3 = P2 – P4)

4 136 895



=

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R4 = R3 – P3)

16 731 847

 

 

AE engagées en 2022


(E2)

291 044 023



CP consommés en 2022
sur engagements 2022

(P4)

276 418 275



=

Engagements 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R5 = E2 – P4)

14 625 748

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

(R6 = R4 + R5)

31 357 595

 

 

Estimation des CP 2023
sur engagements non
couverts au 31/12/2022
(P5)

8 949 210


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2023
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2022
(P6 = R6 – P5)

22 408 385

 

Le montant des CP nécessaires à compter de 2023 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2022 correspond notamment :

- pour 12,6 M€ à des engagements au titre de l’ESSR, dont 4,3 M€ pour 6 contrats à impact (CI) qui doivent faire l’objet de paiements échelonnés de 2022 à 2026 ;

- pour 11,2, à divers engagements de l’agence des participations de l’État (APE) qui n’ont pas été entièrement couverts par des paiements dès 2022;

- pour 2,95 M€ à des organismes de recherche et d’études en économie dont 

  • 2,85 à la participation de l’État aux frais d’installation de l’Autorité bancaire européenne (ABE) à Paris-La Défense, qui a donné lieu à un engagement en 2019 (7 M€) et n’a été couverte à fin 2021 qu’à hauteur de 4,15 M€ (2,5 M€ en 2019, 0,5 M€ en 2020 et 0,575 M€ en 2021 et en 2022), le reste des paiements devant s’étaler jusqu’en 2027 ;

  • 0,1 M€, au dernier tiers de la subvention au « Centre for economic policy research » (CEPR) engagée en 2021 pour 0,3 M€ d’AE et 0,1 M€ de CP, le second tiers des CP ayant été versé en 2022

- pour 2,7 M€ pour les engagements de l’administration centrale (y compris AFT, CIRI) à des marchés en cours (commissaires aux comptes, mises à disposition non encore remboursées, commandes de fin de gestion payées dès le début 2023, diverses factures parvenues en fin d’année 2022, etc) ainsi que des engagements relatif au dossier d’examen du renouvellement de la concession du Stade de France (qui expire en 2025).

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen

70 004 863
69 405 484

264 200 000
260 867 997

334 204 863
330 273 480

70 004 863
69 405 484

264 775 000
256 232 223

334 779 863
325 637 707

 

L’action 01 poursuit quatre finalités principales :

- l’élaboration des prévisions économiques et le conseil sur les politiques économiques et les politiques publiques dans les domaines financier, social et sectoriel ;

- la régulation du financement de l’économie et des institutions intervenant en matière d’assurance, de banque et d’investissement sur les marchés financiers ;

- les négociations financières et commerciales bilatérales et multilatérales et l’aide au développement ;

- le soutien à l’export et à l’investissement à l’étranger des entreprises.

 

Les dépenses afférentes à cette action sont des dépenses de l’administration centrale de la DG Trésor, mais aussi de l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la trésorerie et la dette de l’État, de l’Agence des participations de l’État (APE), qui veille aux intérêts de l’État actionnaire, de l’Autorité des normes comptables (ANC), qui est chargée de définir les normes de la comptabilité privée, et de la Mission d’appui au financement des infrastructures (FIN INFRA), qui fournit une expertise juridique et financière sur les projets d’investissement dans les infrastructures d’intérêt général, notamment de ceux nécessitant la mise en place de financements privés.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

70 004 863

69 405 484

70 004 863

69 405 484

Rémunérations d’activité

46 030 955

46 829 822

46 030 955

46 829 822

Cotisations et contributions sociales

23 231 361

21 985 055

23 231 361

21 985 055

Prestations sociales et allocations diverses

742 547

590 607

742 547

590 607

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

263 100 000

258 124 494

263 100 000

252 816 520

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

263 100 000

258 124 494

263 100 000

252 816 520

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

13 200

 

8 400

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

13 200

 

8 400

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 100 000

2 730 303

1 675 000

3 407 303

Transferts aux entreprises

 

 

575 000

 

Transferts aux autres collectivités

1 100 000

2 730 303

1 100 000

3 407 303

Total

334 204 863

330 273 480

334 779 863

325 637 707

 

Titre 3 - Dépenses de fonctionnement

 

Rémunération des prestations réalisées par la Banque de France et les instituts d’émission d’outre-mer pour le compte de l’État (244,1 M€ en AE et en CP)

 

1°) Rémunération des prestations réalisées par la Banque de France pour le compte de l’État (217,6 M€ en AE et en CP)

Aux termes de l’article L.141-7 du code monétaire et financier, l’État rémunère la Banque de France pour les prestations qu’elle effectue pour son compte, sur la base de la couverture des coûts qu’elle engage dans l’exercice des missions d’intérêt général qui lui sont confiées. Les huit conventions techniques signées dans ce cadre concernent le secrétariat des commissions pour le traitement du surendettement, la tenue du compte du Trésor, la mise en circulation des monnaies métalliques, l’appui à la gouvernance de la zone franc, la gestion des accords de consolidation des dettes des États étrangers, les adjudications de valeurs du Trésor, le droit au compte et, enfin, le secrétariat du Comité consultatif du secteur financier.

Le contrat de performance signé le 1er octobre 2021 entre l’État et la Banque de France, complété par un avenant financier du 5 septembre 2022, prévoit la fixation d’un objectif annuel de rémunération convenu entre les parties sur la période 2022-2024. La rémunération versée à la Banque de France s’est établie à 217,6 M€ en 2022. Les coûts afférents s’inscrivent dans une trajectoire baissière favorisée par la diminution tendancielle du nombre de dossiers de surendettement, mais aussi par les réformes engagées depuis plusieurs années par la Banque de France et le Gouvernement. Ainsi, la modernisation du traitement du surendettement a permis de réduire encore les effectifs affectés à cette mission et d’accroître significativement leur productivité (de 204 dossiers par agent en 2019 à 215 en 2022). Cette modernisation repose notamment sur le déploiement de nouveaux outils informatiques, ainsi que sur les mesures législatives de simplification et d’accélération de la procédure issues des lois n° 2013-672 du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires, n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (Sapin II), et n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle, qui produisent désormais leur plein effet.

 

2°) Rémunérations des prestations réalisées par les instituts d’émission d’outre-mer pour le compte de l’État (26,5 M€ en AE et en CP)

L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) et l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) sont chargés, chacun dans sa zone d’intervention, d’exercer des missions d’intérêt général qui leur sont confiées par l’État. Les contrats de performance signés avec ces instituts prévoient que les prestations qu’ils fournissent à l’État dans le cadre des articles L. 721-7 (pour l’IEDOM) et L. 721-5 et suivants (pour l’IEOM) du Code monétaire et financier sont rémunérées par l’État à leur coût complet.

Pour l’IEDOM, ces activités concernent la mise en circulation des monnaies métalliques, le secrétariat des commissions de surendettement des particuliers et la participation à la gestion du fichier central des chèques (FCC) dans les départements d’outre-mer et du fichier des comptes d’outre-mer (FICOM) à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, et le service bancaire de caisse rendu par les agences aux accrédites domiens du Trésor.

Dans les collectivités du Pacifique, les prestations fournies par l’IEOM pour le compte de l’État, sont les suivantes : l’émission monétaire et l’entretien de la circulation fiduciaire ; la mise en œuvre de la politique et la définition des instruments nécessaires à sa mise en œuvre ; contribuer à la stabilité financière de la zone et à la gestion du FICOM ; assurer la tenue des comptes de l’État ; l’établissement de la balance des paiements ; participer à l’inclusion bancaire grâce à l’observatoire des tarifs bancaires, l’exercice du droit aux fichiers réglementaires (dont le fichier central des chèques, FCC) et, dans les îles de Wallis-et-Futuna, la tenue du secrétariat de surendettement.

Les contrats de performance ont été signés le 16 février 2022 avec l’IEOM et le 5 mai 2022 avec l’IEDOM. Ils ont été complétés par des avenants précisant le montant de la rémunération au titre de l’année 2022 le 25 octobre 2022.

En 2022, les crédits consommés s’élevaient à 26,5 M€ en AE et en CP, soit un taux d’exécution des crédits ouverts en LFI de 100 %. Ils se répartissaient ainsi entre les deux instituts d’émission : 4,26 M€ au profit de l’IEDOM, principalement pour le traitement du surendettement, et 22,24 M€ au profit de I’IEOM pour les missions confiées par l’État.

 

Prestations intellectuelles réalisées pour le compte de l’APE (10,70 M€ en AE - 8,76 M€ après REJB* de 1,94 M€ - et 4,81 M€ en CP)

La dépense constatée en 2022 pour les prestations d’études au titre de contrats financiers, juridiques et comptables réalisées pour le compte de l’Agence des participations de l’État (APE) s’est élevée à 10,71 M€ (avant REJB*) en AE et 4, 82 M€ en CP.

Le niveau d’engagement élevé constaté au titre de 2022, marqué par une augmentation d’un peu plus de 3 M€ par rapport à 2021, s’explique principalement par le recours à différents conseils financiers et juridiques au cours du dernier trimestre 2022 afin d’accompagner l’APE, non seulement lors du lancement de l’offre publique d’achat (OPA) simplifiée sur le capital d’EDF mais également au titre du suivi de l’opération jusqu’à son dénouement.

 

*retraits d’engagements juridiques basculés

 

Prestations intellectuelles réalisées pour le compte du CIRI et des CODEFI (0,92 M€ en AE - 0,87 M€ après REJB* de 0,05 M€ - et 0,84 M€ en CP)

L’exercice 2022 s’est caractérisé par une consommation plus faible que l’estimation initiale (2,5 M€ en AE et CP) ; ce retour à un niveau d’avant crise Covid‑19 s’explique par un volume de dossiers traités au titre du fonds de transition plus faible qu’anticipé – dispositif qui avait justifié l’augmentation des moyens dévolus au CIRI en 2022.

 

*retraits d’engagements juridiques basculés

 

Moyens de fonctionnement de l’Agence France Trésor (0,65 M€ en AE et 0,75 M€ en CP)

Les crédits nécessaires au fonctionnement de l’Agence France Trésor ont été consommés pour un montant de 0,648 M€ en AE et de 0,753 M€ en CP. Ils sont essentiellement consacrés aux frais de promotion des valeurs du Trésor, aux abonnements de l’Agence aux réseaux d’information financière et aux banques de données sur les investisseurs (licences Bloomberg, audits comptables, bulletins mensuels et rapport d’activité, frais de traduction, maintenance du site Internet, frais de communication).

 

Dépenses diverses de la DG Trésor (3,76 M€ en AE et 2,25 M€ et en CP)

Ces dépenses, plus élevées que les années précédentes, s’expliquent notamment par le recours à une assistance juridique et financière pour le renouvellement de la concession du Stade de France (opération attribuée à la DG Trésor courant 2022) qui a abouti, pour 2022, à des engagements pour un montant total de 1,78 M€ ; les CP associés seront payés sur 2023 et, le cas échéant, les années suivantes. Par ailleurs, ces dépenses recouvrent principalement les remboursements de mises à disposition (1,31 M€ en AE et 1,13 M€ en CP) et le paiement des honoraires des commissaires aux comptes chargés de contrôler et certifier les opérations réalisées avec la garantie de l’État par BPI Assurance Export et aux opérations réalisées pour le compte de l’État par Natixis (0,17 M€ en AE et CP).

 

Autorité des normes comptables (0,06 M€ en CP uniquement)

Ces dépenses d’un faible montant correpondent à une dizaine de versements de l’ANC relatifs à des conventions plurianuelles d’études ou de recherches engagées avant 2022. 

 

 

Titre 5 - Dépenses d’investissement

 

Les dépenses d’investissement de 13 200 € en AE et 8 400 € en CP correspondent à une maintenance évolutive d’un logiciel acquis par l’APE (engagement de la 1re année du marché).

 

 

Titre 6 - Dépenses d’intervention

 

Contributions de l’État à des organismes d’études et de recherche en matière économique (1,18 M€ en AE et 1,28 M€ en CP) Ce total a principalement concerné la participation 2022 de la DG Trésor :

- à l’association Bruegel, pour un montant de 0,21 M€ en AE et CP ;

- à l’Institut Louis Bachelier (ILB), pour un montant de 0,76 M€ en AE et CP (dont 0,06 M€ au titre d’une subvention complémentaire visant à instituer une nouvelle fondation, pour une période limitée de 2022 à 2024) ;

- à l’association Europe-Finances-Régulation (AEFR), issue de la fusion de l’Institut européen de régulation financière (EIRF) et de l’Association d’Économie Financière (AEF), pour un montant de 0,2 M€ en AE et CP ;

- au Centre for economic policy research (CEPR), afin de faciliter la réalisation de son projet de développement et de transfert à Paris, pour un montant de 0,1 M€ en CP (uniquement).

 

Participation de la France à l’installation de l’Autorité bancaire européenne à Paris (0 € en AE et 0,58 M€ en CP)

7 M€ d’AE ayant été engagés en une seule fois en 2019 à ce titre, seuls des CP, pour un montant de 0,575 M€, ont été consacrés en 2022 à la participation de la France à l’installation de l’Autorité bancaire européenne (ABE) à Paris.

 

Autorité des normes comptables (1,55 M€ en AE et en CP)

Les dépenses de l’Autorité des normes comptables (ANC), financées par voie d’un fonds de concours alimenté par des contributions volontaires de sociétés françaises, se sont établies en dépenses de titre 6 à 1,55 M€ en AE et en CP, correspondant principalement à des versements à deux entités :

- d’une part, la cotisation annuelle de la France à l’International Financial Reporting Standards (IFRS) Foundation au titre de 2021, pour un montant d’1 M€ en AE et CP ; ce montant n’avait pas été versée en 2021 compte tenu de difficultés adminisitratives qui ont amené à reporter ce versement sur 2022 ;

- d’autre part, la cotisation annuelle de la France à l’European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG) pour un montant de 0,35 M€ en AE et en CP), entité auprès de laquelle une cotisation exceptionnelle de 0,175 M€ en AE et CP a en sus été versée en 2022.

 

ACTION

02 – Développement international de l'économie française

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Développement international de l'économie française

59 720 519
59 753 884

5 100 000
5 250 397

64 820 519
65 004 281

59 720 519
59 753 884

5 100 000
5 319 951

64 820 519
65 073 835

 

Constitué de 32 circonscriptions depuis le 1er septembre 2022 placées sous l’autorité des chefs des services économiques régionaux en charge de coordonner et d’animer l’activité des services économiques des ambassades de leur zone de compétence, ce réseau a pour missions :

• l’analyse et la veille économique et financière de l’environnement économique international ;

• le conseil et la prévision pour l’information du Gouvernement, les prises de position internationales, la préparation des entretiens ou déplacements du Président de la République ou des membres du Gouvernement ;

• les études comparatives internationales, pour la conduite des politiques publiques ;

• le soutien aux entreprises françaises, notamment par la surveillance des conditions d’accès au marché et l’appui aux grands contrats.

Ces services peuvent également être sollicités, en tant que de besoin, par les autres ministères et administrations ayant vocation à connaître de questions à caractère économique. Les services économiques exercent leur mission d’appui aux entreprises dans le respect des dispositions du décret relatif aux attributions de Business France (BF), opérateur rattaché au programme 134 « Développement des entreprises et régulations », qu’ils peuvent représenter dans les pays où BF ne dispose pas de bureau, pour l’accomplissement de ses missions à l’étranger.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

59 720 519

59 753 884

59 720 519

59 753 884

Rémunérations d’activité

50 254 154

50 390 972

50 254 154

50 390 972

Cotisations et contributions sociales

9 369 913

9 274 656

9 369 913

9 274 656

Prestations sociales et allocations diverses

96 452

88 256

96 452

88 256

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 100 000

5 151 765

5 100 000

5 252 369

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 100 000

5 151 765

5 100 000

5 252 369

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

98 632

 

67 582

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

98 632

 

67 582

Total

64 820 519

65 004 281

64 820 519

65 073 835

 

Titre 3 - Dépenses de fonctionnement

 

Depuis 2019, toutes les dépenses d’immobilier et d’investissement et la plus grande partie des dépenses de fonctionnement courant du réseau international de la DG Trésor, effectuées à l’étranger, sont portées par le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

 

Des dépenses de fonctionnement, dont une partie des dépenses informatiques nécessaires au bon fonctionnement du système d’information unifié de la direction, demeurent portées par les crédits du programme 305. Elles se sont élevées en 2022 à 5,15 M€ en AE et 5,25 M€ en CP, dont 13 % payées depuis l’étranger et 87 % payées depuis Paris pour le compte du réseau.

 

Ces dépenses se répartissent en :

- dépenses informatiques (1,97 M€ en AE et 2,08 M€ en CP) ;

- dépenses de fonctionnement courant (1,71 M€ en AE et 1,70 M€ en CP) ;

- frais de changement de résidence (1,47 M€ en AE et CP).

 

 

Titre 5 - Dépenses d’investissement

 

Les dépenses d’investissement de 98 632 € en AE et 67 582 € en CP correspondent à l’acquisition d’un matériel informatique « cœur de réseau » (commutateur de stockage) pour le centre de données de la direction.

 

ACTION

04 – Économie sociale, solidaire et responsable

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Économie sociale, solidaire et responsable

 
 

19 202 180
24 925 629

19 202 180
24 925 629

 
 

19 245 744
19 002 996

19 245 744
19 002 996

 

Sous l’impulsion de la secrétaire d’État à l’Économie Sociale Solidaire (ESS) et Responsable (SE ESSR) placée en juillet 2020 auprès du ministre chargé de l’économie, l’action 04 du programme 305 créée en 2021 porte les crédits mobilisés par l’État sur les quatre axes suivants :

• contribuer à la définition et à la mise en œuvre des politiques publiques de soutien au développement des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ;

• apporter un appui au dialogue entre les pouvoirs publics et les représentants nationaux de l’ESS ;

• assurer le suivi et la régulation de la finance solidaire, des pratiques d’investissements à impact social (IIS) en France, ainsi que le soutien au développement de ces pratiques ;

• assurer le suivi des aspects européens et internationaux de l’ESS et de l’IIS et représenter la France au sein des instances concernées (Union européenne, OCDE, OIT…).

 

 

Les crédits sont répartis en deux sous-actions :

  • une sous-action 1 pour favoriser le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et le soutien à l’investissement à impact social (IIS) ;

  • une sous-action 2 pour les crédits dédiés au Dispositif local d’accompagnement (DLA), sous forme d’enveloppes déconcentrées dont le pilotage et la gestion sont déléguées aux directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

200 000

557 236

200 000

656 474

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

200 000

557 236

200 000

656 474

Titre 6 : Dépenses d’intervention

19 002 180

24 368 393

19 045 744

18 346 522

Transferts aux entreprises

19 002 180

573 048

19 045 744

733 048

Transferts aux autres collectivités

 

23 795 346

 

17 613 474

Total

19 202 180

24 925 629

19 245 744

19 002 996

 

Sous-action 1. Le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et le soutien à l’investissement à impact social (IIS) (13,7 M€ en AE et 8,1 M€ en CP)

 

Dépenses de fonctionnement (0,5 M€ en AE et 0,6 M€ en CP)

Les dépenses de fonctionnement se sont élevées en 2022 à 557 k€ en AE et 656 k€ CP.

L’enveloppe est dédiée à la dématérialisation de la procédure de l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale » (ESUS), dont l’instruction est assurée par les préfectures de région. Ils ont servi à couvrir les frais d’un prestataire extérieur.

Ces dépenses de fonctionnement comprennent également des crédits destinés à l’animation des réseaux de l’ESS dans les services déconcentrés de l’État (DREETS et DEETS).

 

Dépenses d’intervention dans le cadre du développement de l’ESSR et du soutien à l’IIS (13,2 M€ en AE et 7,5 M€ en CP)

 

1/ Soutien aux structures nationales de l’ESS (hors DLA) (2,4 M€ en AE et 2,5 M€ en CP)

Ces crédits sont dirigés vers 3 catégories d’acteurs :

  • « Têtes de réseaux » nationales de l’ESS, avec lesquelles l’État entretien un dialogue ;

  • Organismes de réflexion et d’appui à la recherche académique ;

  • Opérateurs intervenant directement pour favoriser le développement d’entreprises de l’ESS, soit sous forme d’accompagnement entrepreneurial, soit sous forme d’aide à l’accès aux financements nécessaires à leur activité.

 

2/ Soutien aux structures territoriales de l’ESS (4,0 € en AE et 3,9 M€ en CP)

  • Le financement des Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS), à hauteur de 1,2 M€ en AE et CP.

  • La relance au second semestre 2022 des Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) : 2,8 M€ en AE et 2,7 M€ en CP dédiés à la construction d’un bouquet de services à l’attention des PTCE existants et émergents, et à l’ appel à manifestation d’intérêt (AMI) permanent « PTCE émergents ». En 2022, 16 structures ont été sélectionnés et bénéficient, en plus de l’accès au bouquet de services PTCE, de 100 k€ de subvention afin d’accélérer leur émergence.

 

3/ Soutien à l’IIS (6,5 M€ en AE et 0,8 M€ en CP)

Les crédits dédiés au soutien à l’investissement à impact social ont porté sur le financement de plusieurs acteurs favorisant l’émergence en France de pratiques d’investissement à impact (0,5 M€ en AE et CP), ainsi que sur le financement des Contrats à Impact (5,9 M€ en AE et 0,2 M€ en CP). Les dépenses en AE sur les Contrats à Impact correspondent à la participation de la DG Trésor en tant que tiers-payeur aux projets portés par Comme Les Autres (lutte contre la discrimination due au handicap) et Wake-up Café (lutte contre la récidive et réinsertion des sortants de prison).

 

4/ Développement européen et international (0,3 M€ en AE et en CP)

S’agissant du développement de l’ESSR à l’échelle européenne et internationale, les dépenses d’intervention se sont élevées à 300 k€ en AE et 351 k€ en CP décomposés de la manière suivante :

  • 67 k€ au titre de la contribution française à l’OCDE portant sur le programme LEED (développement économique et création locale d’emplois), pour 2022-2023.

  • 213 k€ en AE et 264 k€ en CP au titre du soutien au secrétariat de l’Alliance « Pact-for-Impact », lancée en 2019 afin de réunir États, organisations internationales et organismes de l’ESS en vue de la promotion à l’échelle internationale des acteurs de l’ESS, ainsi que de leurs réalisations les plus innovantes. Pact-for-Impact cible tout particulièrement des initiatives destinées à mobiliser des États et/ou des organisations internationales qui mobilisent des programmes de soutien public aux entreprises de l’ESS. Son secrétariat est assuré par un prestataire sélectionné dans le cadre d’un marché public à bons de commande. L’écart entre AE et CP s’explique par un bon de commande couvrant le dernier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022.

 

Sous- action 2. Dispositif local d’accompagnement (DLA) (11,2 M€ en AE et 10,9 M€ en CP)

 

Le DLA accompagne les entreprises de l’ESS dans la consolidation de leur modèle économique dans un objectif de développement des emplois et des projets portés par ces structures. Présent sur l’ensemble du territoire, y compris en Outre-mer, le DLA propose un accompagnement sur mesure et gratuit à près de 6000 bénéficiaires chaque année.

 

Dans ce cadre, les structures bénéficient d’un parcours d’accompagnement mis en œuvre par des chargés de mission DLA au sein d’opérateurs au niveau départemental et régional. Ces opérateurs sont désignés (au sein de chaque département et région) à travers des appels à projets de 3 ans (2020-2022), et financés par l’intermédiaire d’un financement socle assuré par l’État et la Caisse des Dépôts, ainsi que de financement complémentaires variant selon chaque région (conseil régional, EPCI, fonds européens, etc.).

 

La gestion de l’intégralité de ces crédits d’intervention est déléguée aux services déconcentrés auprès des DREETS qui attribuent, via des conventions, des subventions aux opérateurs des DLA locaux.

 

L’écart d’exécution de 0,3 M€ entre les AE et le CP s’explique par le solde en 2022 de restes à payer sur les conventions conclues entre les DREETS et les opérateurs des DLA locaux au titre de l’année 2021.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2021

Prévision LFI 2022

Réalisation 2022

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ENPC - Ecole nationale des Ponts et Chaussées (P217)

 

 

 

 

4 000

4 000

Transferts

 

 

 

 

4 000

4 000

Universités et assimilés (P150)

14 500

3 500

 

 

 

 

Transferts

14 500

3 500

 

 

 

 

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

5 000

5 000

 

 

 

 

Transferts

5 000

5 000

 

 

 

 

Total

19 500

8 500

 

 

4 000

4 000

Total des transferts

19 500

8 500

 

 

4 000

4 000