$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#361)

$@FwLOVariable(libelleProg#Transmission des savoirs et démocratisation de la culture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Taux d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur Culture

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Architecture et patrimoine

%

88

91

91

94

91

Arts Plastiques

%

73

79

75

88

75

Spectacle vivant et cinéma

%

89

87

94

95

87

Établissements d'ESC global

%

84

87

85

93

86

 

Commentaires techniques

L’enquête d’insertion a été mise en place en 2008 et renouvelée annuellement depuis lors en collaboration avec l’ensemble des directions générales et des EP concernés.

L’enquête porte sur les titulaires d’un diplôme de l’Enseignement Supérieur Culture (ESC) acquis en 2018 dans l’un des 96 établissements ayant participé à l’enquête, c’est-à-dire ayant fourni son annuaire des diplômés 2018.


Sur 10 427 diplômés 2018 recensés par les établissements d’enseignement, 10 332 étaient dotés d’une adresse mail valide permettant de leur adresser le questionnaire. La collecte a eu lieu entre le 18 février 2022 et le 16 mars 2022 avec une transmission des listes de non répondants aux écoles le 01 mars 2022 et le 11 mars 2022. 3 932 diplômés ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse de 38 % (sur la base de 10 332 questionnaires envoyés). L’investissement de certains établissements dans les relances des non répondants a permis d’avoir un taux de réponse élevé allant jusqu’à 80 % des diplômés interrogés de certains établissements (École de Chaillot).


Les réponses possibles à l’enquête sont les suivantes : en activité, en recherche d’emploi, en formation (y compris stagiaire, en alternance, en formation continue, etc.), sans activité, autre. Une question suivante permet de préciser si l’activité est en rapport ou non avec la formation.


Le calcul est le suivant :

  • au numérateur : nombre de diplômés (n‑3) ayant un emploi (en rapport avec la formation ou pas)

  • au dénominateur : nombre de diplômés (n‑3) ayant un emploi + nombre de diplômés (n‑3) en recherche d’emploi + les diplômés se trouvant dans d’autres situations.

Sont donc laissés hors du dénominateur les diplômés (n‑3) en formation au moment de l’enquête ou ayant obtenu en second diplôme entre 2018 et 2020.

La 1re ligne correspond aux résultats pour les diplômés des écoles nationales supérieures d’architecture, de l’INP et de l’École du Louvre, la 2e ligne aux résultats des diplômés des écoles nationales supérieures d’art, la 3eme ligne à ceux des diplômés d’établissements d’ESC dans le domaine du spectacle vivant et du cinéma et la 4eme ligne présente les résultats globaux.


Source des données : enquête ESC menée par le ministère entre le 25 janvier 2022 et le 16 mars 2022.

 

Analyse des résultats

Le taux d’insertion est calculé sur la base des entrants sur le marché du travail. Sont exclus les diplômés qui ont poursuivi leurs études après leur premier diplôme ou qui sont encore en formation au moment de l’enquête.


Il faut noter que 93 % des diplômés sont en activité professionnelle 3 ans après leur entrée sur le marché du travail, contre 87 % en 2021, soit une hausse de 6 %. La plupart sont en activité professionnelle dans le champ de leur diplôme (80 %). 7 % sont en recherche d’emploi, 1 % sont dans une autre situation. Cette répartition diffère cependant selon la filière.


94 % des diplômés de l’architecture et du patrimoine sont en emploi 3 ans après leur sortie, soit une hausse de 3 % par rapport à 2021, et la plupart de ces actifs estiment exercer leur activité dans le champ de leur diplôme (82 %).


Les diplômés des arts plastiques connaissent une insertion professionnelle plus difficile que celle des autres filières. Pour autant, leur taux d’insertion professionnelle progresse de 9 % par rapport à celui constaté en 2021 et s’établit à 88 %. 67 % de ces actifs estiment exercer leur activité dans le champ de leur diplôme.


Le taux d’insertion professionnelle des diplômés du spectacle vivant et du cinéma s’établit à un niveau relativement élevé et en hausse de 8 % par rapport à 2021 : 95 % d’entre eux sont en activité 3 ans après la sortie de l’enseignement supérieur, la plupart déclarent exercer un métier en rapport avec leur diplôme (89 % des actifs en emploi estiment être insérés dans le champ).


Cependant, ces taux d’insertion cachent des disparités de situation d’emploi entre les diplômés et ne prend pas en compte les cas de précarité (multiplication de CDD courts et auto-entreprenariat avec un seul donneur d’ordre notamment). Dans l’exploitation complémentaire de l’enquête, l’accent sera mis sur les différentes formes de l’emploi, la pluriactivité et les différences de revenu entre les diplômés de l’ESC.

 

OBJECTIF    

2 – Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l'éducation artistique et culturelle

 
 

INDICATEUR

2.1 – Taux d’inscription au pass Culture

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Part des jeunes éligibles au pass Culture ayant initié un compte

%

Sans objet

Non déterminé

78

76

75

 

Commentaires techniques

Analyse des résultats


Généralisé à l’ensemble du territoire à compter du 21 mai 2021, le pass Culture a rapidement rencontré un succès d’appropriation par les bénéficiaires, la création de comptes s’avérant supérieure aux projections établies. Cette tendance optimiste a permis de fixer une cible ambitieuse, mais tenant compte à la fois du temps nécessaire à la montée en puissance du dispositif, des freins plus importants que rencontrent les publics les moins spontanément informés et mobilisés, et des effets encore perceptibles de la crise sanitaire sur les pratiques culturelles et le retour des publics dans certains lieux culturels.


Avec un résultat de 76 % des jeunes de 18 ans révolus ayant initié un compte pass Culture au 31 décembre 2022[1], l’objectif est atteint. La tendance montre que ce niveau correspond à un seuil au-delà duquel la progression sera nécessairement plus progressive. La consolidation de cet indicateur, créé à compter du PLF 2022, s’inscrit désormais dans une stratégie de long terme pour toucher des catégories de jeunes nettement moins familières des pratiques artistiques et culturelles proposées via le pass Culture.

[1] méthode de calcul : Nombre de jeunes inscrits ayant eu 19 ans dans l’année / nombre de jeunes éligibles

 

INDICATEUR    mission

2.2 – Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d'une action d'éducation artistique et culturelle

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Part des enfants scolarisés en école ou collège se voyant proposer une action d’EAC en temps scolaire

%

Non applicable

65

80

76

85

 

Commentaires techniques

Cet indicateur permet de mesurer la poursuite de l’objectif fixé par le président de la République, c’est-à-dire 100 % d’enfants bénéficiaires d’actions d’EAC en temps scolaire en 2022.


L’indicateur résulte donc :

  • au numérateur, du nombre d’enfants bénéficiant d’une activité EAC en établissement scolaire ;

  • au dénominateur, du nombre d’enfants scolarisés en établissement ;

  • des données de base agrégées et pondérées suivant l’échantillon.


Source des données :

Le mode de calcul de cet indicateur a évolué en 2021 et s’appuie désormais sur les données de l’application Adage (système d’information du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des Sports) qui recense les actions d’EAC dans les établissements scolaires.


 

INDICATEUR

2.3 – Mesure de l'effort en faveur des territoires prioritaires (% des crédits)

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Part des crédits de l'action 2 (éducation artistique et culturelle et accès à la culture) dirigés vers les territoires prioritaires par rapport à la totalité des crédits de l'action 2

%

22,32

18,97

27

21,91

27

 

Commentaires techniques

L’indicateur résulte :

  • au numérateur, du montant des crédits déployés vers les territoires prioritaires ;

  • au dénominateur, du montant total des crédits de l’action 2 du programme 361.

La définition des territoires prioritaires s’appuie sur :

  • la géographie de la politique de la ville ;

  • les territoires intégrés dans le dispositif Action Cœur de ville (ou autre dispositif défini par le gouvernement comme prioritaire) ;

  • la cartographie prioritaire définie par la DRAC, laissant à chacune le rôle de la définir en fonction des spécificités de son territoire, en lien avec les autres services déconcentrés et les collectivités.

  • l’administration s’attachera à vérifier la bonne mise en place et l’absence d’erreur manifeste de cette cartographie.



Source des données : Les données sont collectées via les outils de programmation et de gestion financière Chorus et Arpège.

 

Analyse des résultats

Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d’une action d’éducation artistique et culturelle (indicateur 2.1)


L’éducation artistique et culturelle (EAC) constitue un instrument puissant au service de l’égalité des chances : c’est pour cette raison que le président de la République a fait de sa généralisation une priorité. En effet, les arts et la culture enrichissent et diversifient les apprentissages, favorisent l’épanouissement personnel, la capacité à penser et à faire des choix par soi-même.


Pour parvenir à cette généralisation, le Gouvernement s’est fixé l’objectif « 100 % EAC » consistant à permettre à tous les élèves de bénéficier, chaque année, d’une action d’EAC, assurant un bon équilibre entre les objectifs de transmission (histoire des arts, découvertes des œuvres), de rencontre avec les artistes et de découverte par les enfants, à travers la pratique, de leur propre créativité.


Alors que les périodes de confinement ont mis un frein important aux interventions d’EAC dans les écoles et surtout à la fréquentation des lieux culturels fermés pendant plusieurs mois, 65 % des élèves ont tout de même pu bénéficier d’une action d’EAC durant l’année scolaire 2020-2021. Les projets en lien avec le livre et la lecture ont, assez naturellement, progressé, tandis que les projets en lien avec la fréquentation de lieux culturels et les pratiques collectives, telle le chant, ont été plus affectés. Ces résultats témoignent toutefois de l’ancrage bien réel de l’éducation artistique et culturelle dans les projets éducatifs des établissements et de la mobilisation constante de l’ensemble des acteurs éducatifs et culturels pour maintenir ces propositions pour une majorité d’élèves, même au plus fort de la crise sanitaire.



Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d’une action d’éducation artistique et culturelle (indicateur 2.2)


L’éducation artistique et culturelle (EAC) constitue un instrument puissant au service de l’égalité des chances : c’est pour cette raison que le Président de la République a fait de sa généralisation une priorité. En effet, les arts et la culture enrichissent et diversifient les apprentissages, favorisent l’épanouissement personnel, la capacité à penser et faire des choix par soi-même.


Pour parvenir à cette généralisation, le Gouvernement s’est fixé l’objectif « 100 % EAC » consistant à permettre à tous les élèves de bénéficier, chaque année, d’une action d’EAC, assurant un bon équilibre entre les objectifs de transmission (histoire des arts, découvertes des œuvres), de rencontre avec les artistes et de découverte par les enfants, à travers la pratique, de leur propre créativité.


La crise sanitaire avait marqué un réel coup d’arrêt au déploiement des actions, même si 65 % d’élèves avaient pu bénéficier d’une action en 2021. La sortie progressive de cette crise a permis de retrouver dès 2022 un niveau équivalent à celui observé jusqu’à 2020, avec 76 % d’élèves concernés par une action d’EAC. Ce résultat est particulièrement encourageant dans un contexte de reprise très progressive de l’activité dans le milieu culturel : la fréquentation globale des lieux culturels a mis beaucoup plus de temps à revenir à des niveaux antérieurs à la crise, quand elle y est parvenue.


Par ailleurs, la crise sanitaire a été immédiatement suivie d’une situation d’inflation et de crise de l’énergie, avec un impact majeur sur le coût des actions déployées, en particulier les coûts de transport dans certains territoires. Si les moyens substantiels déployés dans le cadre de la part collective du pass Culture ont pu apporter une réponse partielle à cette problématique, le premier degré, notamment, subit de plein fouet cette situation. Dans ce contexte, le résultat témoigne de la solidité de l’action menée en matière d’EAC, et une révision des cibles pour les années à venir semble raisonnable.


Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d’une action d’éducation artistique et culturelle (indicateur 2.2)


L’éducation artistique et culturelle (EAC) constitue un instrument puissant au service de l’égalité des chances : c’est pour cette raison que le Président de la République a fait de sa généralisation une priorité. En effet, les arts et la culture enrichissent et diversifient les apprentissages, favorisent l’épanouissement personnel, la capacité à penser et faire des choix par soi-même.


Pour parvenir à cette généralisation, le Gouvernement s’est fixé l’objectif « 100 % EAC » consistant à permettre à tous les élèves de bénéficier, chaque année, d’une action d’EAC, assurant un bon équilibre entre les objectifs de transmission (histoire des arts, découvertes des œuvres), de rencontre avec les artistes et de découverte par les enfants, à travers la pratique, de leur propre créativité.


La crise sanitaire avait marqué un réel coup d’arrêt au déploiement des actions, même si 65 % d’élèves avaient pu bénéficier d’une action en 2021. La sortie progressive de cette crise a permis de retrouver dès 2022 un niveau équivalent à celui observé jusqu’à 2020, avec 76 % d’élèves concernés par une action d’EAC. Ce résultat est particulièrement encourageant dans un contexte de reprise très progressive de l’activité dans le milieu culturel : la fréquentation globale des lieux culturels a mis beaucoup plus de temps à revenir à des niveaux antérieurs à la crise, quand elle y est parvenue.


Par ailleurs, la crise sanitaire a été immédiatement suivie d’une situation d’inflation et de crise de l’énergie, avec un impact majeur sur le coût des actions déployées, en particulier les coûts de transport dans certains territoires. Si les moyens substantiels déployés dans le cadre de la part collective du pass Culture ont pu apporter une réponse partielle à cette problématique, le premier degré, notamment, subit de plein fouet cette situation. Dans ce contexte, le résultat témoigne de la solidité de l’action menée en matière d’EAC, et une révision des cibles pour les années à venir semble raisonnable.



Effort de développement de l’éducation artistique et culturelle dans les territoires prioritaires (indicateur 2.3)


La mesure de cet indicateur pour l’année 2022 permet de relever un taux de 21,91 %.


Ce résultat a été obtenu à partir des crédits consommés sur l’action 2 du programme 361, valorisés par les axes analytiques du système informatique ministériel Arpège. Celui-ci permet en effet d’identifier les crédits déployés vers les territoires prioritaires sur l’ensemble des crédits de l’action 2 du programme (EAC et accès à la culture).


Après la baisse enregistrée en 2021, année encore marquée par la pandémie, l’année 2022 a été l’occasion d’un rattrapage (+2,94 %). L’écart à la cible est ainsi en forte réduction par rapport à celui constaté en 2021. Il s’explique comme les années passées par des difficultés de récolement constatées dans les services déconcentrés au travers des outils budgétaires ministériels.


 

OBJECTIF    

3 – Promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle et la culture scientifique et technique

 
 

INDICATEUR

3.1 – Évolution du nombre annuel de visiteurs physiques d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Fréquentation physique

millions

0,79

1,03

0,98

2,1

2

 

Commentaires techniques

Mode de calcul :

Pour rappel, la fréquentation physique est égale à la somme de la fréquentation des espaces payants des deux sites de l’établissement (Palais de la Découverte et Cité des sciences et de l’industrie) et de la fréquentation gratuite de leurs espaces dit « ressources ».


A noter : la fermeture du Palais de la Découverte fin 2020 pour travaux et l’ouverture de sa structure éphémère des Étincelles du Palais de la découverte en juin 2021.


Source des données :

Universcience, direction du développement des publics et de la communication (DDPC).

 

INDICATEUR

3.2 – Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience

%

74,6

71,2

76

72,1

77

 

Commentaires techniques

Mode de calcul :

Est calculée la part des visiteurs d’Universcience attribuant une note supérieure ou égale à 8 sur 10 à leur expérience de visite. Il s’agit d’un indicateur composite et élaboré par l’établissement, permettant de noter tous les aspects d’une visite. Il est suivi en priorité par des enquêtes in situ (Observatoire des publics) et complété par un questionnaire « relationnel » adressé à tous les acheteurs de billets en ligne.

Le taux de satisfaction global est obtenu en calculant la satisfaction moyenne pondérée par la fréquentation de chacun des sites, offres et espaces (expositions, Cités des enfants et grands événements). La moyenne est pondérée mensuellement en fonction du poids de la fréquentation de chaque site ou espace dans la fréquentation mensuelle totale, et pondérée annuellement en fonction du poids relatif de la fréquentation de chaque mois de l’année.


A noter : le site des Étincelles du Palais de la découverte n’est pas intégré en 2021, en raison de l’absence de dispositif d’enquête de mesure de satisfaction sur site.


Sources des données :

Universcience, délégation stratégie, prospective et grands événements (DSP-GE).

 

Analyse des résultats

Avec 2 100 263 visiteurs à fin 2022 contre un objectif annuel de 1 828 000, la fréquentation in situ est supérieure de 15 % à la cible et témoigne d’une bonne reprise en sortie de crise sanitaire. La fin de l’année a été particulièrement dynamique avec notamment un mois de décembre à son meilleur niveau en termes de fréquentation depuis l’année 2018 (incluse). Par rapport à 2021, la fréquentation a doublé en un an, retrouvant ainsi un niveau proche d’avant la crise sanitaire. Sur le seul site des Étincelles du Palais de la découverte, 107 605 visiteurs ont été accueillis contre 51 491 sur 6 mois en 2021, confirmant les prévisions de fréquentation initiale de l’équipement.


Le taux de satisfaction des visiteurs est de 72 %, en-deçà de l’objectif annuel de 76 % fixé au COP, mais cependant en amélioration par rapport à 2021 (71 %). Si la satisfaction est en progression depuis la réouverture post crise sanitaire, cette dynamique est moins rapide que prévue ; elle pâtit notamment des niveaux de satisfaction enregistrés sur la Cité des enfants en raison des taux de remplissage élevés, qui peuvent être ressentis comme une gêne au regard de la qualité de visite. Cela est notamment constaté sur le dernier trimestre, qui inclut les vacances de Toussaint et de Noël, périodes de très forte fréquentation. Le recul du taux d’insatisfaction (proportion des visiteurs ayant attribué une note inférieure ou égale à 6), qui s’établit à 9,9 % contre près de 20 % en 2021, est à souligner ; cette amélioration est à mettre en regard de la levée des mesures de distanciation, qui se traduisaient par des conditions limitées d’usage de certains éléments d’offre interactifs.

 

OBJECTIF    

4 – Renforcer l'autonomie financière des établissements publics diffusant la culture scientifique et technique notamment par l'amélioration de la part de leurs ressources propres

 
 

INDICATEUR

4.1 – Part des ressources propres d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Taux de ressources propres d'Universcience

%

9,94

11,91

15,93

17,99

16,39

 

Commentaires techniques

Mode de calcul : 

Sont prises en compte au titre des ressources propres les postes de recettes sur lesquels l’établissement peut exercer directement un effet de levier.

Ce périmètre est composé par les recettes de billetterie et des abonnements, des espaces locatifs, des concessions, des éditions etproduits dérivés, du chiffre d’affaires des activités hors les murs (itinérance et ingénierie), des mécénats et partenariats. Ce montant de ressources, divisé par le montant total des ressources propres et de la subvention de fonctionnement par année, indique la part des ressources propres. Les subventions liées aux investissements sont exclues du périmètre de calcul.


Sources des données :

Universcience, direction financière et juridique (DFJ)

 

Analyse des résultats

Avec un taux de 17,99 %, le taux de ressources propres est supérieur à l’objectif annuel de 15,89 %. Si ce niveau demeure inférieur aux références 2017-2019 (21 % en moyenne), il traduit une nette progression par rapport à 2020 (10,51 %) et 2021 (11,86 %). Les très bons résultats en matière de recettes de billetterie sont le reflet de la bonne fréquentation enregistrée en 2022, notamment grâce à la Cité des enfants qui fêtait ses 30 ans cette année (732 717 visiteurs en 2022) et aux expositions permanentes et temporaires (787 742 visiteurs en 2022).


En matière d’activités locatives, l’année 2022 a permis de confirmer la bonne reprise et le bon positionnement de la Cité sur le marché du tourisme d’affaires parisien. Le programme des manifestations accueillies a été très soutenu avec plus de 120 manifestations et 150 000 visiteurs professionnels. Les activités de concessions n’ont en revanche pas retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire mais s’en approchent, à l’exception notable du parking, dont la fréquentation est affectée par le changement de comportement des visiteurs qui privilégient d’autres modes de déplacement.