Noël CORBIN |
Délégué général à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle |
Responsable du programme n° 361 : Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
Précisions sur le changement de responsable du programme
Le programme n° 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » regroupe l’ensemble des crédits liés à l’action culturelle, au soutien à la langue française et aux langues de France ainsi qu’aux politiques d’enseignement supérieur et de recherche.
La stratégie du programme 361 s’articule autour de cinq grandes priorités :
permettre la participation de tous les habitants, tout au long de leur vie et sur l’ensemble du territoire, à la vie culturelle ;
améliorer l’attractivité de l’enseignement supérieur Culture, son inscription dans le paysage de l’enseignement supérieur français et international et assurer l’insertion professionnelle des diplômés ;
promouvoir et développer la politique linguistique de l’État par la valorisation du français, des langues et du plurilinguisme ;
produire des connaissances scientifiques et techniques au meilleur niveau européen et international ;
promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle ainsi que la culture scientifique et technique, en s’appuyant notamment sur l’Établissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie (EPPDCSI) « Universcience », opérateur référent en la matière.
En 2022, le ministère a mis en œuvre ces priorités au plus près des publics et des territoires et a ainsi porté un renforcement des capacités financières des acteurs locaux en poursuivant et en confortant le processus de déconcentration des crédits d’intervention.
DÉMOCRATISATION CULTURELLE ET ACCÈS À LA CULTURE
La démocratisation culturelle et l’accès de tous à la culture, particulièrement des enfants et des jeunes, des habitants des territoires prioritaires et des personnes en situations spécifiques, constituent la priorité de ce quinquennat, conformément aux orientations données par le président de la République. Ce dernier a en effet fixé un objectif de généralisation de l’éducation artistique et culturelle, soit 100 % des enfants bénéficiant de cette politique. Le ministère de la Culture s’est attaché à favoriser l’accès de chaque enfant aux trois dimensions de l’éducation artistique et culturelle que sont la pratique artistique, la fréquentation des œuvres et la rencontre avec les artistes et l’acquisition de connaissances dans le domaine des arts et de la culture.
En 2022, les crédits ont atteint 395 079 289 M€ en AE et 386 300 351 M€ en CP pour l’ensemble des politiques culturelles en faveur de l’accès à la culture, dont 128 116 442 M€ en AE et 129 116 M€ en CP pour l’éducation artistique et culturelle (hors pass Culture).
Les ministres de la Culture et de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports ont travaillé conjointement à mettre en œuvre deux priorités : le développement de la pratique artistique à l’école et le renforcement de la place du livre et de la lecture après deux années particulièrement perturbées par la crise sanitaire.
Les réseaux de lecture publique, du spectacle vivant, du patrimoine et de la création ont été mobilisés pour favoriser la découverte de lieux culturels et d’œuvres in situ et dans tous les lieux d’accueil et de vie des enfants et des jeunes, que ce soit via l’itinérance, les projets « hors-les-murs » ou par le biais de solutions numériques.
D’autres dispositifs ont été développés pour transmettre le goût de la pratique artistique, comme les résidences d’artistes (notamment via le dispositif Création en cours porté par les Ateliers Médicis). La reconduction du plan Éducation aux médias et à l’information a permis d’accompagner des jeunes dans l’identification des fausses nouvelles, de soutenir la formation des éducateurs et des enseignants, ainsi que la création d’outils et la mobilisation des bibliothèques sur ce sujet.
La prise en compte de tous les temps de vie de l’enfant s’est développée en partenariat avec les collectivités, via la politique de contractualisation menée par les Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC), de la toute petite enfance, avec l’éveil artistique et culturel, jusqu’à l’âge adulte.
Le Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle (HCEAC) a mis en œuvre, avec l’appui des services déconcentrés, le nouveau label « 100 % EAC » visant à accompagner l’engagement des collectivités territoriales pour la généralisation de l’éducation artistique et culturelle. 79 collectivités ont obtenu ce label en 2022.
Enfin, les efforts du ministère ont également porté sur la prise en compte des enfants et des jeunes en situation spécifique : handicap, décrochage scolaire et protection judiciaire de la jeunesse.
Plusieurs protocoles interministériels contribuent à la prise en compte des populations et des situations spécifiques : Culture/Santé/Médico-social/Handicap, Culture/Justice.
Après plus de deux ans d’expérimentation dans 5 puis 14 départements, le pass Culture a été généralisé le 20 mai 2021 à l’ensemble du territoire français métropolitain ainsi qu’en outre-mer, afin de favoriser les pratiques culturelles des jeunes. Le crédit mis à disposition des jeunes bénéficiaires passe alors de 500 à 300 € à 18 ans, 200 € étant redéployés sur le projet de pass Culture à destination des collégiens et lycéens. En effet, après une phase de test débutée à l’automne 2021 dans une vingtaine d’établissements scolaires des académies de Rennes et de Versailles, le pass Culture est étendu depuis le 1er janvier 2022 aux jeunes dès le collège. Le dispositif comporte une part individuelle, pour les jeunes de quinze à dix-sept ans, et une part collective, utilisable dans le cadre scolaire, au bénéfice des collégiens dès la classe de 4e et des lycéens. Cette extension du pass Culture permet d’articuler totalement le dispositif au parcours d’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes.
Outre le soutien aux fédérations nationales de pratique artistique en amateur et la mise en œuvre du fonds d’initiative aux pratiques artistique et culturel des amateurs (FEIACA), le plan en faveur des fanfares a permis en deux ans de soutenir l’activité de 484 associations et sociétés musicales en nouant un partenariat étroit avec les services déconcentrés.
En ce qui concerne l’action territoriale, le ministère a renforcé le maillage culturel du territoire notamment par le renforcement de la contractualisation avec les collectivités territoriales et la poursuite du déploiement des Micro-Folies, particulièrement dans les territoires prioritaires et ultramarins, avec l’accompagnement des collectivités par l’Établissement Public du Parc et de la Grande Halle de la Villette et les DRAC.
Afin d’encourager les dynamiques territoriales, des Conseils locaux des territoires pour la culture ont été mis en place sur l’ensemble du territoire et un nouveau fonds d’innovation territoriale a été créé, permettant de soutenir des projets expérimentaux introduits dans leurs territoires et engagés dans une dynamique de participation des habitants, notamment des tiers-lieux. Un pacte pour faciliter l’émergence et la visibilité d’artistes et des cultures ultramarins a été signé avec le ministre des Outre-mer et des structures culturelles.
Par ailleurs, le ministère a poursuivi ses efforts en faveur du rayonnement et de l’attractivité des territoires notamment à travers le sa politique de soutien au tourisme culturel, particulièrement dans le cadre du plan « Destination France » et la poursuite du label « capitale française de la culture », dans un partenariat renouvelé avec le ministère en charge du tourisme et l’opérateur Atout France.
Le dispositif « Été culturel » a été reconduit pour permettre aux artistes, fragilisés par la crise, de renouer avec les publics et offrir aux habitants des rencontres artistiques et culturelles en particulier, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et dans les zones rurales de l’Hexagone et des Outre-mer. Les opérateurs nationaux se sont également fortement mobilisés dans la mise en œuvre de l’été culturel, en déployant des actions spécifiques dédiées à l’accueil des publics éloignés des institutions culturelles.
L’adoption d’une stratégie numérique ministérielle a permis au ministère de s’organiser pour accompagner au mieux la transition numérique des politiques et des métiers culturels. Il a également poursuivi son soutien à la diffusion des ressources et données culturelles numériques, en priorisant les usages collaboratifs et leur réutilisation, au travers notamment de la plateforme de mise à disposition des données publiques culturelles (data.culturecommunication.gouv.fr).
UNE POLITIQUE POUR LA LANGUE FRANÇAISE ET LE PLURILINGUISME
En 2022, le ministère de la Culture, en s’appuyant notamment sur la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), a lancé ou poursuivi plusieurs projets majeurs, notamment :
La mise au point de ressources numériques innovantes en matière de langue française et de langues de France :
l’enrichissement et le développement du Dictionnaire des francophones, numérique et collaboratif, regroupant désormais 600 000 termes illustrant la variété et la richesse du français parlé dans le monde
le soutien au jeu numérique Exploratio, qui permet au grand public, notamment jeune, d’entretenir sa connaissance et de développer sa maîtrise de la langue française
la création, en coopération avec le CNRS, d’un Laboratoire mobile des langues Écouter Parler, qui sillonne de nombreux territoires pour faire découvrir et pour valoriser les langues parlées en France, dressant ainsi un portrait sonore de notre pays
Au plan européen, une forte mobilisation sur les enjeux linguistiques lors de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. Cette mobilisation s’est illustrée en particulier par l’organisation, du 7 au 9 février 2022, d’un forum « Innovation, technologies et plurilinguisme », qui a jeté les bases d’une coopération renforcée sur ces enjeux essentiels pour le partage et la transmission de la culture et des savoirs en Europe.
En matière de diversité linguistique interne, la création par le Premier ministre d’un Conseil national des langues et cultures régionales, dont le secrétariat permanent est assuré par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. Ce Conseil, qui réunit plusieurs départements ministériels et des organismes chargés de la promotion des langues régionales, en métropole comme en Outre-mer, est tenu de faire des propositions concrètes pour améliorer la place des langues régionales dans la société.
LE DÉVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE CULTURELLE
La recherche menée et soutenue par le ministère de la Culture est liée à ses missions fondamentales : connaître et conserver les patrimoines dans une optique de transmission aux générations futures, soutenir la création et les créateurs, veiller au développement des industries culturelles, diffuser la culture pour la rendre accessible au plus grand nombre. Destinée à éclairer les politiques culturelles du ministère et à apporter une aide à la décision, celle-ci est menée dans les différents services et/ou établissements du ministère, mais aussi dans le cadre de groupements d’intérêt public ou au sein d’établissements publics de coopération culturelle et d’associations qu’il soutient. Elle se traduit également par des partenariats avec les grands organismes de recherche et les universités et se caractérise par un double ancrage à la fois professionnel et académique.
En 2022, le ministère de la Culture a poursuivi l’élaboration de la stratégie de recherche définie pour la période 2022-2026. La stratégie vise à soutenir la spécificité et la place de la recherche culture parmi les grands domaines de la recherche nationale. Elle a pour objectifs de renforcer la structuration et l’animation de ses réseaux, de mieux accompagner ses acteurs, notamment dans la recherche de financements et de partenariats, et de valoriser ses résultats.
Elle soutiendra en particulier l’inscription et le développement de la recherche au sein des institutions patrimoniales (musées, sites archéologiques, monuments, archives, bibliothèques) et de la création (écoles, opérateurs nationaux, scènes nationales, centres nationaux de création musicale, centres chorégraphiques nationaux, centres dramatiques nationaux) ; le renforcement de la présence de la recherche culture dans les réseaux européens et internationaux ; elle affirmera la place de la recherche dans l’Enseignement Supérieur Culture (ESC), en soutenant la formation à et par la recherche avec une attention particulière aux méthodes de la recherche-création et de la recherche par le projet ; elle développera les approches participatives et la co-construction des savoirs, qui mettent en communication le monde de la recherche et la société dans toutes ses composantes.
Le ministère de la Culture a maintenu en 2022 son objectif de renforcer la participation de ses équipes de recherche aux appels à projets de l’Agence nationale de la recherche (ANR) ainsi qu’aux appels européens de recherche et d’innovation « Horizon Europe » en soutenant des actions de veille sur les appels à projets européens et d’aide au montage de projets. Il a favorisé également le développement de la « phase préparatoire » de l’infrastructure de recherche sur les sciences du patrimoine, E-RIHS (European Research Infrastructure for Heritage Sciences), inscrite en 2016 dans les feuilles de route nationale et européenne des infrastructures de recherche.
A ce titre, le ministère a :
renforcé les moyens consacrés aux projets de recherche alliant équipements culturels et innovations technologiques notamment dans le cadre du Programme Équipement Prioritaire de Recherche Industries Créatives et Culturelles (France 2030) ;
poursuivi le soutien scientifique et financier aux chantiers scientifiques d’envergure internationale, tels que celui de Notre-Dame ;
intégré dans la stratégie ministérielle de recherche, le soutien à la recherche sur les métiers d’art, un champ à l’intersection entre la recherche en art et les sciences du patrimoine, et qui partage avec ces deux domaines des enjeux de conservation-restauration et de transmission des savoir-faire artistiques et artisanaux.
L’action du ministère de la Culture s’appuie désormais sur le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche artistiques et culturels (CNESERAC), instance de dialogue et de représentation des établissements d’enseignement supérieur et des structures de recherche. Il a pour mission d’assurer la cohérence des formations et de la recherche culturelle et rend à cet égard un avis sur les orientations générales de la politique du ministère en matière d’enseignement supérieur et de recherche dans le domaine artistique et culturel.
LA VALORISATION DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
Elle a été menée selon deux axes :
l’identification des acteurs et partenaires de la recherche Culture ;
le soutien à la participation des acteurs de la recherche Culture aux différents programmes ou dispositifs de recherche avec une attention pour les structures non institutionnelles, associations, tiers lieux, etc.
Ces deux axes permettent de proposer une grille de lecture et d’analyse d’indicateurs, permettant de caractériser des synergies et des axes prospectifs pour la recherche Culture.
Deux outils ont été utilisés en appui pour soutenir ces deux axes :
la poursuite de la revue « Culture et recherche » avec deux numéros parus en 2022 (le 142 La recherche culturelle et l’Europe – labellisé PFUE -, et le 143 La recherche culturelle à l’International) ;
la mise en œuvre d’une veille informationnelle utilisant pour le champ de la recherche culturelle un agrégateur de flux « SindUp », qui permet d’identifier en temps réel toutes les actions de recherche, quels que soient le porteur, la structure et le mode de financement, ainsi qu’un outil de cartographie dynamique (visualisation des données). Ce sont deux étapes préalables au référencement des publications du ministère sur des plateformes (Open Data), et sur d’autres supports multimédia afin de rendre lisible et visible la recherche culturelle auprès de différents publics.
LA DIFFUSION DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET INDUSTRIELLE (CSTI)
Le ministère de la Culture a également pour mission d’assurer, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), la diffusion au plus large public des connaissances scientifiques et techniques et des enjeux de société liés au développement des sciences et techniques.
Cette action est essentiellement conduite par Universcience dont la mission est, d’une part, de rendre accessibles à tous les publics les savoirs scientifiques, techniques et industriels et, d’autre part, de présenter les enjeux de société liés à leurs évolutions. Grâce à cet établissement public, l’action 4 du programme 361 a pour ambition de poursuivre le rapprochement entre la recherche, les sciences et la société, d’assurer la mise en œuvre d’actions éducatives permettant de renforcer la compréhension et l’appropriation de la démarche scientifique, de développer l’esprit critique et de lutter contre les fausses informations, de contribuer à susciter de nouvelles vocations pour les métiers scientifiques et techniques, de concourir à la recherche scientifique et à en diffuser les résultats dans les domaines de l’histoire des sciences et des techniques, de la muséologie, de la médiation des sciences, de développer le dialogue entre les arts et les sciences, de participer à la diffusion de la culture scientifique et technique aux niveaux national et international, en prenant part à des réseaux et en mettant en œuvre des partenariats avec les autres acteurs intervenant dans ce domaine.
En 2022, l’établissement a accueilli plus de 2 millions de visiteurs, soit plus du double par rapport à 2021. Cette fréquentation, qui permet de renouer avec la dynamique d’avant la crise sanitaire, a notamment été portée par la Cité des enfants (732 717 visiteurs) qui fêtait ses 30 ans en 2022 et par les expositions permanentes et temporaires (787 742 visiteurs) de la Cité des sciences et de l’industrie, dont plusieurs nouvelles propositions, parmi lesquelles Banquet (233 233 visiteurs du 16 novembre 2021 au 7 août 2022), Évolutions industrielles, Cancers, Foules ou encore Fragile ! Les Étincelles, structure éphémère ouverte le temps de la réalisation des travaux du Palais de la découverte, ont attiré pour leur part 107 852 visiteurs. Enfin, leblob.fr, média de culture scientifique en ligne et « troisième lieu numérique » d’Universcience a comptabilisé près de 3.6 millions de vues sur ses vidéos YouTube.
Outre les actions déployées par Universcience en direction des publics, le ministère soutient des associations nationales, agissant en tant que tête de réseau dans le champ de la CSTI (l’AMCSTI - association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle ; Transversale des réseaux Arts-Sciences ; réseau de recherche en sciences participatives ParticipArc), des opérations nationales ou européennes (Nuit européenne des chercheur·e·s, participation à la Fête de la Science), ou des initiatives pilotes dans des champs culturels spécifiques (vulgarisation scientifique, lecture publique et culture à l’université).
Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance
Objectif 1 : Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur
Indicateur 1.1 : Taux d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur Culture
Objectif 2 : Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l'éducation artistique et culturelle
Indicateur 2.1 : Taux d’inscription au pass Culture
Indicateur 2.2 : Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d'une action d'éducation artistique et culturelle
Indicateur 2.3 : Mesure de l'effort en faveur des territoires prioritaires (% des crédits)
Objectif 3 : Promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle et la culture scientifique et technique
Indicateur 3.1 : Évolution du nombre annuel de visiteurs physiques d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
Indicateur 3.2 : Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience
Objectif 4 : Renforcer l'autonomie financière des établissements publics diffusant la culture scientifique et technique notamment par l'amélioration de la part de leurs ressources propres
Indicateur 4.1 : Part des ressources propres d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique