$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#841)

$@FwLOVariable(libelleProg#France Télévisions)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – France Télévisions

 
 

2 406 803 300
2 386 176 925

2 406 803 300
2 386 176 925

 
 

2 406 803 300
2 386 176 925

2 406 803 300
2 386 176 925

Total des crédits prévus en LFI *

0

2 406 803 300

2 406 803 300

0

2 406 803 300

2 406 803 300

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

-20 626 375

-20 626 375

 

-20 626 375

-20 626 375

Total des crédits ouverts

0

2 386 176 925

2 386 176 925

0

2 386 176 925

2 386 176 925

Total des crédits consommés

0

2 386 176 925

2 386 176 925

0

2 386 176 925

2 386 176 925

Crédits ouverts - crédits consommés

 

 

 

 

 

 


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

1 – Budget 2022


Le budget 2022 a été construit sur la base des priorités stratégiques de l’entreprise que sont le développement des offres numériques, le rôle de l’information dans le débat démocratique, le renforcement de la proximité et de la visibilité des Outre-mer, une offre enrichie pour les enfants et les jeunes adultes, le renouvellement de l’offre culturelle et créative et, dans le contexte nouveau généré par deux années de crise sanitaire, la poursuite de la modernisation de l’entreprise.


Le résultat d’exploitation, avant éléments non récurrents, est à l’équilibre. Il est inférieur de 9,5 M€ à l’exercice 2021. Le résultat net prévisionnel 2022 s’établit à ‑6,6 M€. Il résulte :


  • de la diminution de la contribution à l’audiovisuel public (‑14 M€) se situant au niveau prévu dans la trajectoire 2022 ;

  • des produits 2022 générés par le plan de relance (22,5 M€) : ce plan a vocation à financer les impacts de la crise sanitaire au titre des exercices 2021 et 2022, tels que les dispositifs de protection et de sécurité, les surcoûts liés à la production, le décalage d’évènements sportifs, les conséquences financières des fermetures de salles de cinéma (qui influent sur le résultat des filiales cinémas du groupe), la moindre diminution de la masse salariale occasionnée par le décalage de la baisse des effectifs initialement envisagée ;

  • d’une progression de +35 M€ de l’ensemble des ressources propres (dont la publicité et les résultats des filiales commerciales) ;

  • d’une progression des dépenses (+2,8 M€) liée .


Le budget 2022 repose sur une diminution des effectifs par rapport au budget 2021 de ‑25 ETP avec un effectif prévisionnel de 8 995 ETP, soit une diminution de 850 par rapport à 2017 et de 450 par rapport à 2019.


2 – L’exécution 2022 se traduit par un résultat d’exploitation (avant transformation et Salto) à l’équilibre pour la septième année consécutive : les objectifs ont été atteints dans un contexte où le conflit en Ukraine et l’inflation ont impacté défavorablement l’activité et l’économie de l’entreprise.


Les faits marquants 2022 de France Télévisions sont les suivants :

  • en terme d’audiences, France Télévisions est restée en 2022 leader sur ses antennes linéaires (29,4 % de part d’audience) et sur son offre numérique franceinfo (3,3 M visiteurs uniques quotidiens) tandis que la couverture de france.tv a progressé fortement (+13 % à 23,5 M visiteurs uniques mensuels) ;

  • en terme d’effectifs, avec 429 départs en 2022, l’entreprise a enregistré la dernière année du plan de recomposition des effectifs 2019-2022 et poursuivi sa démarche de transformation au travers, notamment, le lancement de deux projets stratégiques, Campus (rationalisation des implantations immobilières franciliennes du groupe) et Tempo (projet recouvrant notamment le développement d’éditions d’information intégralement réalisées dans les implantations régionales de France 3)


Sur le plan budgétaire, l’exercice 2022 a été marqué par :

  • la suppression de la Contribution à l’Audiovisuel Public, remplacée depuis août 2022 par l’affectation d’une fraction du produit de la TVA, sans incidence économique par rapport au budget initial ;

  • la baisse des ressources issues de la Contribution à l’Audiovisuel Public, conformément au budget et à la trajectoire du COM (‑160 M€ par rapport à 2018) ;

  • une amélioration des ressources propres et des résultats des activités commerciales (+21 M€), principalement portée par la publicité ;

  • un dépassement des charges d’exploitation (+16 M€) qui correspond globalement à l’impact de la reprise de l’inflation (environ +17 M€, principalement sur la masse salariale, l’énergie et les frais de missions). Au-delà de ce dépassement global, des économies significatives ont permis de financer les budgets supplémentaires qui se sont avérés nécessaires sur l’information, les sports et les programmes.;

  • un résultat d’exploitation à l’équilibre (0,1 M€) après versement d’un intéressement (5,9 M€) aux salariés ;

  • la prise en compte de l’impact de la perte de Salto, ainsi que la perspective de sa liquidation en 2023 pour 46 M€.


L’exécution 2022 est la suivante :


Le chiffre d’affaires diffusion (2 797,7 M€) est supérieur de 15,8 M€ aux prévisions budgétaires, principalement en raison d’une hausse des recettes publicitaires :

  • les ressources publiques issues de la Contribution à l’Audiovisuel Public sont en baisse (‑14 M€ par rapport à 2021), conformément au budget et à la trajectoire du COM (‑160 M€ par rapport à 2018). ;

  • les recettes de publicité et parrainage du groupe France Télévisions s’établissent à 392,8 M€, en hausse de 14,3 M€ par rapport au budget à la fois sur les recettes linéaires (+8,9 M€) et sur les recettes numériques (+5,4 M€) : cette hausse 2022 est liée à la performance de la régie et de sa stratégie commerciale, au succès des audiences des programmes et à l’attrait suscité par la diffusion d’évènements sportifs, dont les Jeux olympiques d’hiver de Tokyo ;

  • les autres recettes (24,6 M€) (recettes de la direction du numérique, des échanges publicitaires ultramarins, prestations fournies à Arianespace par la station de Guyane) progressent de 1,1 M€ par rapport au budget. La forte progression par rapport à 2021 résulte d’une augmentation des recettes numériques.


Après prise en compte des commissions de régie et ayants-droit (312,1 M€), supérieures au budget de 5,6 M€ en lien avec l’augmentation des recettes publicitaires, les recettes nettes s’établissent à 2 485,6 M€, supérieures de 10,2 M€ au budget.


Le total des charges d’exploitation (2 554,5 M€) est supérieur de 12,2 M€ par rapport à 2021 et de 9,8 M€ par rapport au budget initial 2022.


Le coût de grille (2 081,8 M€) affiche une hausse de 6,6 M€ (+0,3 %) par rapport à 2021 et de 11,7 M€ (+0,6 %) par rapport au budget. Cette légère hausse s’explique en partie par la couverture de la guerre en Ukraine et les effets de l’inflation sur les charges. Par genre, les évolutions par rapport au budget sont les suivantes :

  • Le coût de grille de l’information nationale (264,5 M€) est en hausse de 5,7 M€ en raison de la forte actualité au plan national (élections présidentielle et législatives) et international (couverture du conflit en Ukraine) nécessitant le maintien d’équipes et de moyens sur le terrain.

  • Le coût de grille des sports (206,2 M€) est en augmentation de 3,5 M€ : cette évolution s’explique, principalement, par l’acquisition de test matchs de rugby non budgétés (féminins et masculins), la diffusion d’autres évènements non prévus au budget (basketball, rugby féminin, intégralité du Tournoi des 6 Nations féminin). Ce débord est partiellement compensé par des économies sur les droits sportifs renégociés (Coupe de France 20/21, Coupe d’Europe de Rugby 21/22) et sur les coûts de production des magazines sportifs.

  • Le programme national (928 M€) est en hausse de 5,8 M€ principalement du fait des fictions (décalage de l’arrêt de Plus Belle la vie), du renforcement de l’offre de magazine le week-end et de la couverture d’évènements non prévus au budget initial (Festival de Cannes). Ces surcoûts ont été en partie compensés par des économies liées à des adaptations de la programmation et aux grilles de rentrée. A noter que le coût du programme national en 2022 est inférieur à celui de 2021 (960,6 M€).

  • Le coût de grille du programme régional de France 3 (399,5 M€) est en retrait de 6,2 M, €. diminution que l’entreprise explique par une moindre activité liée au contexte sanitaire de début d’année (baisse des charges de personnel, des charges externes et des coûts liés au recours aux moyens internes de production) et d’un retrait sur la masse salariale (un coût moyen des permanents plus faible que prévu, variation de congés et effet volume favorable). Cette économie est en partie neutralisée par une hausse des coûts support technique et informatique partagé liée à la dégradation de l’équilibre d’exploitation de La Fabrique.

  • Le coût de grille des Outre-mer 1res s’élève à 205 M€ (+4,6 M€). Cette hausse est notamment le fait d’un débord sur la masse salariale (impact de la mesure inflation non prévue au budget).

  • Le numérique (78,6 M€) est inférieur au budget de 0,8 M€ : en lien avec des difficultés de recrutement sur certains postes sans toutefois provoquer le report ou la réestimation de certains projets. Plus généralement, le total des montants dédiés au numérique s’élève à 196 M€, en légère baisse de 1,0 M€ par rapport au budget. La hausse par rapport à l’année 2021 s’élève à +22 M€ et correspond principalement aux développements des contenus non linéaires au programme national (+17,0 M€) et de la transformation numérique de l’entreprise (+5 M€).


Les coûts supports (327,1 M€) sont en hausse de 2,8 M€ par rapport aux prévisions budgétaires : ils résultent d’une diminution du support antennes et programmes (économies sur la masse salariale liées à un effet volume, sur les frais de missions, les honoraires et les études et prise en compte en 2022 de recettes d’échanges au titre des exercices antérieurs) et des coûts de diffusion (renégociations de contrats sur le transport et le satellite). Ces économies limitent le dépassement observé sur le support technique et informatique partagé principalement lié à la Fabrique (contrepartie de la baisse d’activité plateaux, tournage et post production et non répercussion de l’inflation aux clients internes).


Par rapport au budget, les autres dépenses (145,6 M€) sont inférieures de 1 M€ : les subventions Cinéma (18,8 M€) sont en ligne avec les prévisions budgétaires. Les variations de provisions et autres charges (29,5 M€), sont équivalentes à celles prévues dans le budget initial (effet conjugué d’un dépassement sur les litiges d’exploitation, d’un niveau de provisions non prévu au budget et d’une PIDR inférieure au budget liée à un reclassement de son coût au niveau du résultat financier et de moindres départs en retraite avec la fin de la RCC). Les frais généraux (97,3 M€) sont en recul de 1 M€ par rapport au budget, notamment en raison d’un effet volume favorable sur les ETP qui compensent partiellement les surcoûts sur l’énergie et les dépenses.


Les autres éléments liés à l’exploitation hors transformation et Salto sont les suivants :

  • Le résultat des autres activités (69,7 M€) affiche un niveau supérieur au budget de 5,6 M€ en raison notamment des bonnes performances de France Télévisions Publicité et de France Télévisions Distribution.

  • Le résultat du producteur (5,4 M€) affiche un niveau supérieur au budget de 3,8 M€ du fait des moindres sorties en salles des films produits par les filiales cinéma. Les moindres sorties se traduisent par de moindre charges d’amortissement, lesquelles se déclenchent en grande partie au moment de la sortie en salle. Les parts de coproductions sont amorties sur une durée de 8 ans de façon dégressive avec notamment : 30 % pour une exploitation en salle de 0 à 3 mois, puis 35 % supplémentaires dès le 4eme mois jusqu’au 12eme mois.

  •  L’intéressement (5,9 M€) est versé en raison de l’atteinte d’un résultat d’exploitation avant Salto et transformation positif (contre un résultat à l’équilibre au budget). L’intéressement peut être versé à condition que le résultat d’exploitation avant transformation et Salto soit positif. Son niveau est ensuite déterminé en fonction de l’atteinte d’objectifs relatif à la RSE, la masse salariale et les audiences, seul l’objectif d’audience n’est pas atteint.


Ainsi, compte tenu des éléments présentés et pour la septième année consécutive, le résultat d’exploitation 2022 avant coûts de transformation et Salto est à l’équilibre, conformément au budget.


Les autres agrégats 2022 constitutifs du résultat net sont :

  • Les dépenses liées à la transformation de l’entreprise (3,2 M€) en économie de 3,2 M€ (décalage du fait de la pandémie des formations et de l’accompagnement prévus dans le cadre du plan de départ) ;

  • Le résultat de Salto (‑24 M€), non prévu au budget et intégré après l’approbation d’un financement complémentaire par le Conseil d’administration, traduit la perte d’exploitation de Salto en 2022 dans les comptes de France Télévisions ;

  • Le résultat financier, soit ‑7,2 M€ (contre ‑0,8 M€ au budget) incluant le reclassement des frais financiers de la PIDR (en application des nouvelles normes 2022 de l’ANC non prévues au budget) ;

  • Le résultat exceptionnel (‑17,4 M€) résultant du plan de liquidation de Salto (22 M€) et de la soulte de la vente du bâtiment Horace Vernet ;

  • La quote-part des sociétés mises en équivalence (4 M€), en amélioration de 3,4 M€ par rapport au budget, grâce aux bonnes performances d’Arte France et Médiamétrie.


Le résultat net est déficitaire de 48 M€ (contre ‑6,6 M€ au budget), essentiellement en raison de la perte d’exploitation de Salto en 2022 et de la provision passée pour couvrir sa liquidation en 2023.


Le nombre d’ ETP moyen atteint quant à lui 8 951 soit - 44 ETP par rapport au budget, cette diminution s’explique à titre principal par les effets positifs du plan de départ et la difficulté de recrutement sur certains postes).


La masse salariale 2022 (hors départs et litiges, suppléments de cachets et forfait social de l’intéressement, conformément à l’indicateur du COM) s’élève à 871,7 M€ contre 884 M€ au budget : l’écart favorable de 12,3 M€ a pour origine un effet volume favorable, une provision pour congés en économie (plafonnement de l’alimentation du CET et départs de l’entreprise). Les économies générées par les actions mises en place par France Télévisions compensent les impacts défavorables liés à l’inflation.


Le groupe termine l’exercice 2022 avec une trésorerie positive de 122,4 M€, dont 5,5 M€ correspondant à l’intégration proportionnelle du niveau de trésorerie de Salto. Elle résulte d’une augmentation du besoin en fonds de roulement en 2022 et du versement du « plan de relance ». A contrario, la réduction du passif social est plus importante qu’anticipée (départs RCC et augmentation du crédit de TVA résultant de l’évolution des concours publics). Enfin, l’augmentation de capital réalisée en 2022 est supérieure au budget. 


 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

2 406 803 300

2 406 803 300

0

2 406 803 300

2 406 803 300

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

0

2 406 803 300

2 406 803 300

0

2 406 803 300

2 406 803 300

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2022

 

CP 2022

 

 

 

AE ouvertes en 2022 *
(E1)

2 386 176 925

 

CP ouverts en 2022 *
(P1)

2 386 176 925

 

 

 

AE engagées en 2022
(E2)

2 386 176 925

 

CP consommés en 2022
(P2)

2 386 176 925

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2022 sur engagements
antérieurs à 2022

(P3 = P2 – P4)

2 386 176 925

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2022
(E4 = E1 – E2 – E3)

0

 

dont CP consommés
en 2022 sur
engagements 2022

(P4)

0

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 brut
(R1)

0

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021 net

(R3 = R1 + R2)

0



CP consommés en 2022
sur engagements
antérieurs à 2022
(P3 = P2 – P4)

2 386 176 925



=

Engagements ≤ 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R4 = R3 – P3)

-2 386 176 925

 

 

AE engagées en 2022


(E2)

2 386 176 925



CP consommés en 2022
sur engagements 2022

(P4)

0



=

Engagements 2022 non
couverts par des paiements
au 31/12/2022
(R5 = E2 – P4)

2 386 176 925

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

(R6 = R4 + R5)

0

 

 

Estimation des CP 2023
sur engagements non
couverts au 31/12/2022
(P5)

0


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2023
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2022
(P6 = R6 – P5)

0

 

 

Justification par action

ACTION

01 – France Télévisions

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – France Télévisions

 
 

2 406 803 300
2 386 176 925

2 406 803 300
2 386 176 925

 
 

2 406 803 300
2 386 176 925

2 406 803 300
2 386 176 925

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

2 406 803 300

2 386 176 925

2 406 803 300

2 386 176 925

Prêts et avances

2 406 803 300

2 386 176 925

2 406 803 300

2 386 176 925

Total

2 406 803 300

2 386 176 925

2 406 803 300

2 386 176 925