Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Institut national de l'audiovisuel | | 89 738 042 | 89 738 042 | | 89 738 042 | 89 738 042 |
Total des crédits prévus en LFI * | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
| -69 058 | -69 058 |
| -69 058 | -69 058 |
Total des crédits ouverts | 0 | 89 668 984 | 89 668 984 | 0 | 89 668 984 | 89 668 984 |
Total des crédits consommés | 0 | 89 668 984 | 89 668 984 | 0 | 89 668 984 | 89 668 984 |
Crédits ouverts - crédits consommés |
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Une vocation de média patrimonial affirmée et enrichie
En 2022, l’INA a poursuivi et confirmé son ambition éditoriale : l’éclairage et la contextualisation de l’actualité par le recours aux archives, la transmission de moments-clefs du patrimoine audiovisuel à toutes les générations et la création de contenus originaux et innovants.
Activités numériques de l’Institut
Concernant la présence de l’INA sur les réseaux sociaux, l’Institut a poursuivi en 2022 le déploiement de ses offres et programmes sur les supports numériques tels que Facebook, YouTube, Instagram, TikTok notamment, ce qui lui a permis de consolider et d’améliorer le niveau de ses audiences avec plus 1,3 milliard de vidéos vues sur l’année.
Les nouvelles offres numériques lancées par l’Institut en 2020 ont continué à se développer en 2022 :
s’agissant de médiaclip, (offre de contenus « prêt à vendre » destinée aux professionnels de l’audiovisuel et du numérique) l’Institut fait état d’une augmentation de 28 % du nombre de nouveaux utilisateurs par rapport à 2021. En 2022, les typologies de clients se sont rééquilibrées entre les profils médias (43 %) et communication (57 %). Des clients comme Yahoo Actualités, Paris 2024, Le BHV ou Le Progrès ont ainsi fait le choix de médiaclip. Médiaclip a enrichi sa proposition en 2022 à travers deux nouvelles licences d’exploitation pour adresser les acteurs culturels et institutionnels – INAYCulture – et la communauté des vidéastes – INAYTalents. Les 81 contrats passés en 2022 sont toutefois bien en-deçà de la cible fixée par le COM 2020-2022 à 230 contrats.
concernant madelen (plateforme de vidéo à la demande par abonnement lancée au printemps 2020), l’INA a continué sa progression en 2022 avec une progression de 21 % d’abonnés totaux par rapport à 2021, pour atteindre 53 500 abonnés fin 2022.
Cette année, des actions structurantes pour la plateforme madelen ont été entreprises comme le repositionnement éditorial de l’offre, avec une programmation plus populaire, issue du fonds INA et des acquisitions de fonds tels que la série « Chapeau Melon et bottes de cuir », des cartes blanches, des trailers et des vidéos de recommandations pour guider les utilisateurs. Par ailleurs ces évolutions ont été soutenues par le lancement d’un chantier d’hyperdistribution sur les écrans de télévision, par des actions marketing et communication, d’une nouvelle charte graphique plus vive, des campagnes tout au long de l’année et une multiplication des leviers marketing.
De nouvelles offres et formats ont fait leur apparition : à l’occasion de l’élection présidentielle, l’INA a créé une émission 100 % digitale (« émission ADN »), éditée sur ses propres canaux de diffusion, distribuée sur la plateforme ina.fr et sur les réseaux sociaux.
Coopérations avec les autres sociétés du secteur audiovisuel public
Les coopérations avec les médias de l’audiovisuel public se sont développées et intensifiées.
Lumni Enseignement :
L’année 2022 a donné lieu à un important chantier de refonte de l’offre Lumni Enseignement, éditée et développée par l’INA. À la demande du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’ensemble des offres pédagogiques auparavant disponibles sur le portail Éduthèque (fermé le 30 juin 2022) a ainsi rejoint le site Lumni Enseignement en septembre 2022. Aux partenaires historiques de l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, ARTE, RFI, TV5MONDE, France 24) s’ajoutent désormais des institutions culturelles et scientifiques proposant des ressources de référence : AFP, ARTE Éducation (Fovéa, Ersilia-Le Bal), BnF (Les Essentiels, Rétro-News), BRGM, Philharmonie de Paris (Ressources, MétaScore), ECPAD, établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, IGN (Édugéo), INRAP, INSERM, Muséum national d’histoire naturel, Réseau Canopé (Théâtre en acte), RMN-Grand Palais (L’Histoire par l’image).
La refonte du site LUMNI Enseignement a permis de clarifier la navigation, moderniser le design, renforcer les capacités d’éditorialisation, renforcer la visibilité des offres des partenaires, de mettre en place un accès authentifié grâce à un compte unique ou directement depuis les Espaces numériques de travail des enseignants et des élèves de faire évoluer le modèle de données pour intégrer de nouveaux types de ressources…
La nouvelle version de cette offre enregistre une forte augmentation de son usage (+60 % pages vues) depuis son lancement, positionnant Lumni Enseignement comme une ressource majeure du numérique éducatif.
franceinfo :
L’INA est partenaire fondateur de franceinfo depuis son lancement en 2016. En 2022, les enregistrements des émissions au sein des studios de l’INA se sont consolidés. Cette année aura aussi été l’occasion d’une refonte de l’émission INAttendu en s’inscrivant davantage encore dans l’actualité. De plus en plus de modules « Retour vers l’info » produits pour franceinfo, contiennent par ailleurs des images de tournages réalisées par l’INA, La capacité de réactivité de l’INA s’est notamment confirmée par la production d’émissions spéciales demandées par franceinfo (décès Élisabeth II et spéciale Ukraine par exemple).
Production audiovisuelle
En 2022, l’Institut a continué de valoriser ses fonds en créant de nouvelles œuvres pour la télévision et les plateformes numériques : série documentaire « En guerre(s) pour l’Algérie », production d’une série de podcasts « Simone Veil, seul l’espoir apaise la douleur » par exemple, contribuant à l’enrichissement des collections (66 entretiens inédits pour un total de 180 heures ont été réalisés pour le projet « En guerre(s) pour l’Algérie »).
L’INA a également poursuivi en 2022 son activité de production institutionnelle, avec notamment la production, en partenariat avec Radio France, France Télévisions et Arte, d’un podcast original sur le handicap invisible, ou encore en réalisant des films pour le Museum d’histoire naturelle ou pour les 40 ans de la fête de la musique.
L’INA a par ailleurs poursuivi sa collaboration avec la chaîne LCP qui diffuse l’émission Rembob’INA en prime time le dimanche soir. En 2022, 25 émissions inédites de Rembob’INA ont été ainsi produites
Une mémoire sauvegardée au service des nouvelles offres éditoriales
En 2022, dans un contexte qui a vu les équipe de la direction Data & Technologies prendre possession de nouveaux locaux, les activités de la direction ont été entièrement mises au service du projet d’entreprise et des objectifs du COM5, et leur missions ont été menées à bien : poursuite du Plan de sauvegarde et de numérisation (PSN), de la refonte du SI de gestion des collections, traitement des fonds du dépôt légal, collecte de nouveaux fonds et plan de développement de l’accès aux collections.
Numérisation des archives
Le périmètre révisé du PSN intègre les objectifs initiaux et la réponse aux enjeux de conservation des fonds numérisés et des fichiers nativement numériques. Le plan de masterisation HD d’une partie des collections film de l’INA en haute résolution 2K/4K et les migrations de supports numériques nécessaires au maintien et à la pérennité des fonds numérisés ont été poursuivis.
Au 31 décembre 2022, le taux de numérisation des archives s’élève à 100,48 % (soit un taux légèrement supérieur aux prévisions (100 %)).
On constate que l’Institut n’a pas atteint la cible fixée par son COM5 pour l’indicateur 6.1 (« Nombre de nouvelles heures de contenus issus de fonds collectés sur supports matériels, préservés, décrits, numérisés et rendus disponibles pour des services et offres numériques de l’INA ») avec 34 200 heures rendues disponibles pour les services et offres numériques de l’INA contre une cible fixée à 42 000 heures. Ce résultat s’explique par plusieurs facteurs :
Le fort impact du déménagement des infrastructures techniques de numérisation entre la fin 2021 et le premier trimestre 2022;
La fin d’importants projets de numérisation de masse comme les fonds issus de France 3 Région ;
La place grandissante et indispensable prise par les activités de remasterisation en hautes définitions, tant sur les fonds radio que télévision. En répondant à la demande de nos usagers et en garantissant une plus grande qualité d’usage à nos collections, ce projet ne créé pas de « nouvelles heures » au sens du périmètre retenu pour l’indicateur 6.1 ;
Le décalage pris par l’alignement entre les données issues des fonds d’Outremer et les bases INA, qui a conduit à un retard dans la mise à disposition des médias pourtant déjà numérisés. Attendus en grande partie pour 2022, les fonds de Polynésie, de la Réunion et de Mayotte seront finalement rendus accessibles en 2023 ;
La définition même de l’assiette de l’indicateur qui privilégie les fonds issus de supports matériels alors que de plus en plus de collections arrivent par voie dématérialisée. Leur acquisition n’est toutefois pas neutre en termes de travail technique tant la variété des formats de fichiers entrants est grande. Un cas emblématique est la série « Chapeau melon et bottes de cuir », acquise sous forme de fichiers théoriquement « clés en main » mais qui, tout en ne comptant pour cet indicateur, a nécessité un important travail de formatage-normalisation pour être rendue disponible aux usagers de madelen fin 2022.
Modernisation du système d’information de gestion des collections
Afin de renforcer la sécurisation et l’innovation en termes de gestion et de communication des données documentaires associées aux archives audiovisuelles conservées par l’INA, le projet d’un nouveau système d’information pour la gestion des collections, permettant de suivre un contenu de la collecte à la mise à disposition des collections pour les publics académiques (Neva, Notilus et Poste) a été poursuivi en 2022. La migration des données dans le lac, qui fait l’objet d’un indicateur dans le COM5 (6.2.), a vu se mettre en place l’infrastructure des différentiels. Après la mise en place du différentiel des fonds dits « professionnels » (dévolus et mandats) vers le lac en 2021, l’année 2022 a vu le déploiement de l’infrastructure technique permettant la mise à jour du Lac de données à partir des bases du dépôt légal, représentant un volume de métadonnées nettement supérieur au périmètre du fonds « professionnel ». Les différentiels de deux principaux ensembles de données documentaires de l’INA ont pour objectif d’alimenter le lac avec les données quotidiennement produites et importées par les équipes de l’INA dans le cadre de l’activité de catalogage et de documentation de la collection. L’attendu de l’indicateur 6.2 du COM5 est ainsi atteint.
Enrichissement des collections patrimoniales
Fin 2022, l’INA collecte, au titre du dépôt légal, 100 chaînes de télévision (remplacement de la chaîne Canal + Décalé par la chaîne Canal + Sport 360, fin de la captation de la chaîne Russia Today en raison de son interdiction par la Commission européenne d’émettre en France) ainsi que 82 chaînes de radio, sans changement depuis 2020. A ces chaînes de télévision et de radio s’ajoutent 16 601 sites web, 16 303 comptes de réseaux sociaux et 3 164 mots-dièse, 11 134 comptes de 20 plateformes de publication et 15 500 collections de podcasts. Au total, ce sont plus de 1,5 million d’heures de programmes linéaires (TV, radio et web) qui sont venues compléter les collections du dépôt légal.
S’agissant de l’organisation interne de la direction Data & Technologies, soulignons pour 2022 :
Dans le cadre du projet immobilier, le déménagement des équipes techniques de Bry 3 vers l’extension du bâtiment Bry 1 et son nouveau datacenter ;
la poursuite du schéma directeur immobilier sur le site de Saint-Rémy l’Honoré (réhabilitation des bâtiments A et D (10 000 m²),
Valorisation des archives
L’INA a par ailleurs poursuivi sa politique d’organisation et de participation à des projets de valorisation à partir d’archives (colloques, programmes de recherche en partenariat avec des universités). Son activité de soutien auprès du monde de la recherche fait l’objet d’un suivi à travers les indicateurs 5.2 (en 2022, 14 études ont été publiées par l’INA ou avec la contribution de l’INA portant sur les représentations de genre dans les médias, pour une cible fixée à 10 études) et 6.3 du COM5 (en 2022, 115 chercheurs dont le corpus des sources est en tout ou partie constitué de documents issus des collections INA ont fait l’objet d’un soutien spécifique de l’INA en termes d’accompagnement et/ou diffusion pour une cible fixée à 72).
La transmission des savoirs
En 2022, l’activité de la Direction Générale Campus a continué son adaptation à un environnement professionnel profondément transformé par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 6 septembre 2018, qui modifie le contexte de financement de la formation professionnelle et des formations en alternance. En 2022, la DG Campus s’est mobilisée autour d’un projet global où formation initiale et professionnelle se sont rejointes dans une ingénierie d’offre pédagogique innovante.
En 2022, la DG Campus a saisi l’opportunité de présenter deux projets dans le cadre de l’appel à projets « la Grande Fabrique de l’image ». Cet appel à projets, opéré par la Caisse des Dépôts et consignations et le Centre national de l’image animée dans le cadre de France 2030, vise à développer des moyens techniques de production (studios de tournages et des infrastructures de production et post-production) ainsi qu’à répondre aux besoins de formation des secteurs audiovisuels et numériques. Le premier projet déposé vise à accélérer l’émergence autour de l’INA et des studios d’un pôle audiovisuel de l’Est parisien permettant de former les jeunes comme les professionnels au niveau attendu pour faire de la France le leader européen des tournages et de la production numérique. Le deuxième propose - sur le modèle initié à Bry en 2020 - l’implantation d’une classe Alpha à Marseille en collaboration avec France Télévisions et la Fémis, et avec le soutien des acteurs locaux de la formation et des industriels du secteur.
Cette dynamique repose sur une politique de partenariat avec le renforcement des collaborations avec France Télévisions et l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public, ainsi que la signature au mois de novembre d’un partenariat avec l’université Paris-Panthéon-Assas, visant à travailler ensemble pour former étudiants, professionnels et permettre aux chercheurs de produire de nouvelles connaissances dans le secteur de l’audiovisuel et du numérique. Ce partenariat a vocation à préparer et favoriser l’intégration de l’INA en tant qu’établissement composante de l’université lorsque celle-ci deviendra grand établissement en 2024.
Formation professionnelle
Après trois années de crise sanitaire et d’ajustement à la loi « Avenir Professionnel », le chiffre d’affaires de la formation professionnelle est en amélioration en 2022 et se rapproche de son niveau de 2018 avec une forte progression des formations dites « sur-mesure ». Les formations « catalogue », longues comme courtes ont également mieux fonctionné que les trois années précédentes.
L’INA a lancé près de 30 formations nouvelles en 2022. Par exemple, dans le cadre d’un appel à projets de la Commission paritaire emploi-formation Audiovisuel (CPNEF AV), l’Institut a développé des formations sur l’éco-responsabilité avec la CST (Commission supérieure technique) et l’association Éco-prod : Éco-responsabilité en régie (formation de 17 jours) et Éco-responsabilité en décoration.
L’INA a également renforcé son offre sur les grands événements sportifs pour permettre aux intermittents de disposer des compétences incontournables et aux entreprises d’appréhender sereinement ces rendez-vous.
Formation initiale (INAsup)
Les six filières de la formation initiale ont poursuivi leur développement. Une attention particulière a été par ailleurs portée par l’équipe d’INAsup sur les évolutions des conditions de financement des formations en alternance.
La question de l’inclusion des jeunes, quel que soit leur parcours et leur besoin spécifique, reste au cœur de la stratégie de l’école. Le bilan de la deuxième promotion de la classe Alpha a été particulièrement positif, à la fois sur le terrain de l’insertion professionnelle des jeunes, que dans la poursuite des études dans le secteur de l’audiovisuel et des médias numériques. La troisième promotion de la classe Alpha parrainée par Laurent Cantet a été accueillie sur le Campus à Bry au mois d’octobre 2022.
Les comptes de l’INA en 2022
La dotation publique allouée à l’INA s’est élevée en 2022 à 88,3 M€ HT, en augmentation de 442 k€ par rapport à l’exercice précédent (87,9 M€ en 2021) et à 483 k€ par rapport au BI 2022. Cette hausse résulte de la neutralisation par l’État des effets fiscaux induits par la suppression de la contribution à l’audiovisuel public (CAP) courant 2022. Sur l’exercice 2022, l’impact de la baisse du taux de déductibilité de TVA a en effet été évaluée à 0,5 M€ sur les charges de l’Institut.
Pour l’exercice 2022, le produit des activités de l’INA s’établit à 42,3 M€, en augmentation de 2,1 M€ par rapport à 2021, et de 3,6 M€ comparé au niveau budgété initialement.
S’agissant de la Direction Générale Déléguée (DGD), la forte reprise de l’activité au dernier quadrimestre de l’année 2022 lui a permis d’atteindre un chiffre d’affaires de 34,9 M€, en progression de 4 % par rapport à l’exercice précédent et 9 % par rapport au budget initial.
Les ventes de la direction Développement, Marketing & Communication s’établissent à 15 M€ (+773 k€ par rapport à l’exercice précédent, +2,7 M€ par rapport au budget initial).
Les recettes de la direction des Patrimoines, 12,5 M€, qui reposent sur des conventions pluriannuelles, sont globalement stables et conformes au budget initial.
Portée par les services Rédaction ainsi que Offres et produits numériques, l’activité de la direction Éditoriale (7,1 M€) est supérieure de 624 k€ par rapport au niveau de l’exercice précédent et de 0,6 M€ par rapport au budget initial.
Le chiffre d’affaires de la direction Data & Technologie (261 k€), inférieur au montant budgété (0,8 M€), comprend les produits de la recherche et de la technologie (0,1 M€) ainsi que les subventions obtenues sur les travaux du département Data (0,1 M€).
S’agissant de la Direction Générale Campus le chiffre d’affaires (7,1 M€) est en progression de 12 % (+0,8 M€) par rapport à celui de l’exercice précédent et de 11 % par rapport au budget initial. Cette évolution résulte essentiellement du rebond de l’activité de la formation professionnelle (4,9 M€), qui dépasse son niveau de 2019, mais est minorée par la formation initiale en baisse de 0,3 M€ notamment sur le 1er cycle (CFA).
L’activité du groupe de recherche musicale (GRM) a généré 0,4 M€ de chiffre d’affaires, en légère régression par rapport à l’exercice précédent.
Les charges d’exploitation hors personnel s’élèvent à 40,8 M€, en progression de 3,6 M€ (+10 %) par rapport à celles constatées en 2021 et en phase avec le montant inscrit au budget initial.
Les principaux écarts par rapport à l’exercice précédent correspondent aux charges corrélées à l’activité et au chiffre d’affaires de la direction Développement Marketing & Communication (+1,4 M€, soit +37 %), de la direction Éditoriale (+1,4 M€, soit +70 %) mais aussi la direction Data & Technologies (+1,5 M€, soit +11 %). En revanche les charges des directions supports sont en recul de 1,4 M€ (‑9 %).
Les charges d’intermittence (constatées en charges d’exploitation et non en charges de personnel) connaissent une diminution de 0,3 k€ (‑7 %) par rapport à l’exercice précédent.
Les charges liées aux amortissements, provisions et à la variation de la production immobilisée atteignent 20,3 M€ (dont 23,8 M€ sur la dotation des amortissements), en régression de 1,3 M€ par rapport à 2021. En effet, l’évolution des dotations nettes aux amortissements sur investissements (2,2 M€) ainsi que le recul des livraisons des productions audiovisuelles (0,7 M€) est compensée, en partie, par une diminution de la variation nette positive des provisions clients (0,4 M€), une baisse des provisions des indemnités de départs à la retraite (IFC 0,4 M€) et un plus haut niveau d’activité des travaux de restauration d’archives (+0,4 M€).
Pour l’année 2022, la masse salariale (hors charges d’intermittence) s’établit à 66,9 M€, en hausse de 0,6 M€ par rapport à 2021 et un niveau conforme aux prévisions du budget initial 2022. Cette stabilité confirme la bonne maîtrise de la masse salariale et les mesures prises en matière d’analyse des besoins opérationnels.
Les frais généraux s’élèvent à 2,2 M€ en 2022, ce qui correspond à 2 %des dépenses totales de l’Institut.
Le résultat exceptionnel s’établit en 2022 à 1,9 M€, en augmentation de 1,7 M€ par rapport à l’exercice 2021. Le résultat net comptable, après prise en compte du crédit d’impôt recherche et CIF (+0,5 M€) et de l’enveloppe d’intéressement (‑1,0 M€), s’établit à 0 k€ malgré d’importantes provisions exceptionnelles dues au dispositif d’accompagnement des départs volontaires à la retraite en cours (1,2 M€), à la mesure salariale destinée à compenser l’inflation (1,0 M€) et la provision pour risque de rétrocession (352 k€).
Au 31 décembre 2022, la trésorerie de l’établissement s’établit à 10,3 M€, en progression de 3,1 M€ par rapport à son niveau fin 2021.
Compte de résultat 2022 (arrêté prévisionnel des comptes) :
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Amendements | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
LFI | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2022 |
| CP 2022 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2022 * 89 668 984 |
| CP ouverts en 2022 * 89 668 984 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2022 89 668 984 |
| CP consommés en 2022 89 668 984 |
| ||
| AE affectées 0 |
| dont CP consommés en 89 668 984 |
| ||
| AE non affectées 0 |
| dont CP consommés 0 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2021 non 0 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 0 |
| |||||
| Engagements ≤ 2021 non 0 |
| CP consommés en 2022 89 668 984 |
| Engagements ≤ 2021 non -89 668 984 |
|
| AE engagées en 2022 89 668 984 |
| CP consommés en 2022 0 |
| Engagements 2022 non 89 668 984 |
|
| Engagements non couverts 0 |
| ||||
| | Estimation des CP 2023 0 | ||||
* LFI 2022 + reports 2021 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 0 |
ACTION
01 – Institut national de l'audiovisuel |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Institut national de l'audiovisuel | | 89 738 042 | 89 738 042 | | 89 738 042 | 89 738 042 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
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Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 89 738 042 | 89 668 984 | 89 738 042 | 89 668 984 |
Prêts et avances | 89 738 042 | 89 668 984 | 89 738 042 | 89 668 984 |
Total | 89 738 042 | 89 668 984 | 89 738 042 | 89 668 984 |