$@FwLOVariable(annee#2022)

$@FwLOVariable(numProg#852)

$@FwLOVariable(libelleProg#Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

 

OBJECTIF    

1 – Participer au rétablissement de la stabilité macroéconomique et à la création des conditions de la croissance des pays en développement

 
 

INDICATEUR

1.1 – Pourcentage de pays dont la soutenabilité de la dette a été rétablie par l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2020
Réalisation

2021
Réalisation

2022
Cible

2022
Réalisation

2023
Cible

Pourcentage de pays qui présentent un risque faible ou modéré de surendettement parmi les bénéficiaires d’un allègement de dette au titre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (indicateur restreint aux pays pour lesquels la France était l’un des cinq premiers créanciers)

%

54

50

54

46

50

 

Commentaires techniques

Source des données : Rapports publics du Fonds monétaire international sur le résultat des analyses de soutenabilité de la dette des pays à faible revenu.

 

Mode de calcul : La soutenabilité de la dette des pays considérés est évaluée sur la base des analyses de soutenabilité de la dette réalisées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Ces analyses permettent de classer les pays en quatre catégories de risque de surendettement : fort, moyen, faible ou en situation de surendettement. Dans une vision prospective, on considère que le critère de soutenabilité est respecté pour les pays classés dans les catégories à risque faible de surendettement (aucun dépassement des plafonds d’endettement sur les 20 ans à venir) ou à risque moyen (dépassement des plafonds uniquement en cas de chocs exogènes). En revanche, un pays présentant aujourd’hui des ratios satisfaisants mais étant considéré comme à fort risque de surendettement (dépassement des seuils plafonds dans tous les scénarios étudiés) est considéré comme ne remplissant pas le critère de soutenabilité.

 

Analyse des résultats

À fin 2022, l’indicateur s’élevait à 46 % (soit 13 pays sur 28) contre 50 % en 2021. Le Burundi, le Cameroun, les Comores, la République du Congo, la Gambie, le Ghana, Haïti, le Malawi, la Mauritanie, le Mozambique, la République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe, la Sierra Leone, le Tchad et la Zambie sont les pays bénéficiaires de l’initiative PPTE pour lesquels la France comptait parmi les 5 premiers créanciers et qui étaient classés en risque élevé de surendettement ou étaient en situation de surendettement à fin 2022.


D’un point de vue général, parmi la trentaine de pays ayant bénéficié de l’initiative PPTE, environ la moitié sont retombés en risque élevé ou en situation de surendettement. À plus long terme, cette dégradation est due à des facteurs conjoncturels, telle que la crise du Covid‑19, la crise financière de 2008, à des événements climatiques et sécuritaires, ou encore à des dérapages budgétaires internes — des événements et évolutions sur lesquels notre politique de financement n’a que peu ou pas de prise. Par ailleurs, la vague d’endettement post-PPTE est principalement le fait de créanciers privés (vague de sorties des pays en développement sur les marchés financiers internationaux dans un contexte de taux très faible sur la dernière décennie) et des créanciers bilatéraux émergents non membres du Club de Paris (Chine en tête), qui n’ont pas participé à l’initiative PPTE.


Dans le même temps, depuis la mise en œuvre de l’initiative PPTE, les pays du G7 (et au-delà les créanciers du Club de Paris) et les institutions financières internationales ont pris des mesures pour éviter un réendettement démesuré des pays ayant bénéficié de l’initiative PPTE — à l’image par exemple de la règle implicite dite « doctrine Lagarde ».