Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Santé et sécurité au travail | 0 | 23 730 000 | 23 730 000 | 0 | 24 030 000 | 24 030 000 |
02 – Qualité et effectivité du droit | 0 | 18 532 243 | 18 532 243 | 0 | 18 532 243 | 18 532 243 |
03 – Dialogue social et démocratie sociale | 0 | 7 655 597 | 7 655 597 | 0 | 43 914 050 | 43 914 050 |
04 – Lutte contre le travail illégal | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
06 – Renforcement de la prévention en santé au travail | 0 | 23 830 000 | 23 830 000 | 0 | 23 980 000 | 23 980 000 |
Total | 0 | 73 747 840 | 73 747 840 | 0 | 110 456 293 | 110 456 293 |
Grands projets informatiques
SI Représentativité - cycle 2021-2024
Le programme SI Représentativité regroupe trois projets permettant la mesure des audiences syndicale et patronale :
1. Le système d’information (SI) MARS mesure l’audience de la représentativité syndicale qui repose sur le traitement et l’agrégation des résultats des procès-verbaux d’élections aux instances représentatives du personnel (IRP) dans les entreprises de 11 salariés et plus ;
2. Le SI TPE mesure l’audience syndicale, avec un scrutin organisé auprès des salariés des très petites entreprises et employés à domicile ;
3. Le SI Représentativité patronale mesure l’audience patronale.
Les audiences syndicale et patronale sont mesurées tous les quatre ans.
Les projets MARS et TPE s’appuient sur des systèmes d’information dédiés nécessitant des adaptations régulières, tout en mobilisant une maîtrise d’œuvre et une assistance à maîtrise d’ouvrage.
Initié pour la première fois à compter de 2015, le projet « Représentativité patronale » permet, grâce à un système d’information dédié (SI RP), le traitement des candidatures déposées auprès des services de la Direction générale du travail.
Après leur mise en place en 2017, le renouvellement des membres des commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) s’inscrit également dans le programme SI Représentativité.
Le quatrième cycle de mesure de la représentativité couvre la période 2021-24, après le troisième cycle qui couvrait la période 2017-2020.
Année de lancement du projet | 2021 |
Financement | Programme 111 |
Zone fonctionnelle principale | Travail |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 0,00 | 0,00 | 3,01 | 1,45 | 3,33 | 2,59 | 6,55 | 7,91 | 25,56 | 26,52 | 38,46 | 38,46 |
Titre 2 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
Total | 0,00 | 0,00 | 3,01 | 1,45 | 3,33 | 2,59 | 6,55 | 7,91 | 25,56 | 26,52 | 38,46 | 38,46 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 38,46 | 38,46 | 0,00 |
Durée totale en mois | 48 | 48 | 0,00 |
Dans leurs différents cycles, ces projets de mesure de la représentativité mobilisent la maîtrise d’œuvre et l’assistance à maîtrise d’ouvrage nécessaires aux développements et aux refontes de systèmes d’informations dédiés afin de permettre les adaptations nécessaires à leurs évolutions.
En termes de cadencement, le projet « MARS » présente un rythme de dépenses régulier sur chacune des années du cycle. Durant le cycle 2017-2020, les évolutions marquantes du projet ont été la mise en place du traitement dématérialisé des PV des élections professionnelles au sein des entreprises et les adaptations structurelles liées à la mise en place des CSE instaurés par les ordonnances de 2017.
Le système d’information MARS est à présent obsolète ; il a été développé en 2010 pour le 1er cycle et ne répond plus aux nouveaux besoins (notamment assurer le suivi statistique lié à la mise en place des CSE). Il fait l’objet d’une refonte totale durant le présent cycle et qui a débuté en 2022, avec les études préalables, avant les premières réalisations programmées en 2023 et sa mise en service définitive en 2024. Durant cette période, le SI MARS actuel continue sa production de données.
Les dépenses du projet « TPE » se concentrent essentiellement dans l’année qui précède la tenue du scrutin, avec un lancement des opérations l’année précédente et des paiements résiduels l’année suivante. L’année 2023 verra le lancement des premières études pour l’évolution ou la refonte des SI développés durant le cycle précédent.
Pour la représentativité patronale également, les dépenses attachées à ce dispositif se concentrent essentiellement sur les 2 dernières années du cycle, avant la publication des résultats. L’année 2023 verra, là aussi, le lancement des premières études pour l’évolution du SI développé durant le cycle précédent.
Le montant total des projets relatifs aux SI représentativité s’élève à 38,46 M€ sur la période 2021-2024.
Ces projets génèrent des gains métiers importants. Ils permettent d’optimiser la connaissance de la représentativité des OS et des OP dans les entreprises, ainsi que la qualité des données et leur collecte, en garantissant la fiabilité des résultats des différentes représentativités. En revanche, ils ne génèrent pas de gains quantitatifs (en crédits ou ETPT) pour le ministère.
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2022 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| Évaluation des |
88 106 384 |
| 0 |
| 60 197 043 |
| 94 992 501 |
| 41 186 727 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
41 186 727 |
| 39 494 875 |
| 241 852 |
| 7 500 |
| 1 442 500 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2023 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
73 747 840 |
| 70 961 418 |
| 2 619 079 |
| 167 343 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 110 456 293 |
| 2 860 931 |
| 174 843 |
| 1 442 500 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023 | ||||||
|
| CP 2023 demandés |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
|
| 96,22 % |
| 3,55 % |
| 0,23 % |
| 0,00 % |
Au 31 décembre 2022, les engagements non couverts par des paiements, à hauteur de 41,19 M€, concerneront principalement :
‑34 M€ au titre des conventions triennales conclues en 2021 en faveur du fonds paritaire et des organismes chargés d’assurer la formation économique, sociale et syndicale ;
‑2,4 M€ correspondant aux soldes des AE engagés en 2022 dans le cadre des conventions passées dans la cadre de la formation continue des conseillers prud’hommes ;
‑3,2 M€ correspondant aux soldes d’actions engagées par l’administration centrale et les services déconcentrés au titre de l’action 1 « sécurité et santé au travail » ainsi qu’au titre de l’action 3 « Dialogue social et démocratie sociale ».
ACTION (32,2 %)
01 – Santé et sécurité au travail |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 23 730 000 | 23 730 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 24 030 000 | 24 030 000 | 0 |
La protection de la santé au travail implique la sensibilisation de l’ensemble des acteurs : entreprises, branches, organisations syndicales et patronales, partenaires institutionnels de la prévention.
Le quatrième Plan Santé au travail pour 2021-2024 (PST 4) constitue la feuille de route gouvernementale pour la définition et la programmation des actions de l’ensemble des partenaires institutionnels et notamment les opérateurs de l’État.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 17 980 000 | 17 980 000 |
Subventions pour charges de service public | 17 980 000 | 17 980 000 |
Dépenses d’intervention | 5 750 000 | 6 050 000 |
Transferts aux entreprises | 2 000 000 | 2 000 000 |
Transferts aux autres collectivités | 3 750 000 | 4 050 000 |
Total | 23 730 000 | 24 030 000 |
Dépenses de fonctionnement
Les crédits de fonctionnement (cat 32) de l’action n° 1 sont destinés au versement d’une subvention pour charges de service public aux deux opérateurs du programme :
L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à hauteur de 8,21 M€ en AE et CP. La mission principale de l’établissement est de réaliser et de fournir aux autorités compétentes une expertise scientifique indépendante et pluridisciplinaire, ainsi que l’appui scientifique et technique nécessaire à l’élaboration des politiques de protection de la santé, liées à des expositions environnementales, professionnelles ou alimentaires, et à la mise en œuvre des mesures de gestion des risques dans ses domaines de compétence.
L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), à hauteur de 9,77 M€ en AE et CP. La mission principale de l’établissement est de concevoir, promouvoir et transférer, auprès des acteurs de l’entreprise, et notamment des PME et TPE, des outils et des méthodes permettant l’amélioration des conditions de travail. Les priorités et les objectifs actuels sont définis dans le cadre du contrat d’objectifs et de performance (COP) 2021-2025, établi en lien avec les priorités gouvernementales et après concertation des partenaires sociaux. Du fait de sa mission, et sur toute sa durée, l’ANACT est un acteur principal de la mise en œuvre du plan santé au travail 4 (PST 4).
Dépenses d’intervention
Les crédits d’intervention, 5,75 M€ d’AE et 6,05 M€ de CP, permettront de financer les études destinées à la connaissance des risques professionnels et les interventions du Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (FACT).
Connaissance des risques professionnels : recherche et exploitation des études, 3,75 M€ en AE et 4,05 M€ en CP
Ces crédits permettront d’engager ou de poursuivre les actions suivantes :
le financement de conventions d’études et de recherche conclues par l’administration centrale ou les services déconcentrés avec des organismes ayant un rôle d’appui des pouvoirs publics dans le domaine de la santé et la sécurité au travail (organismes certificateurs ou organismes compétents en matière de santé et sécurité) ;
le financement d’actions d’appui aux entreprises et aux représentations locales des branches professionnelles. Ces actions doivent contribuer à l’amélioration de la prévention en matière de risques professionnels considérés comme prioritaires.
En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (FACT), 2,00 M€ en AE et CP
Le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail a pour objet d’inciter et d’aider les entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, les associations ou les branches professionnelles au moyen de subventions et dans le cadre de démarches participatives, à concevoir et mettre en œuvre des projets d’expérimentation dans le champ de l’amélioration des conditions de travail.
La gestion de ce dispositif est confiée à l’ANACT.
En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux entreprises.
ACTION (25,1 %)
02 – Qualité et effectivité du droit |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 18 532 243 | 18 532 243 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 18 532 243 | 18 532 243 | 0 |
Le droit du travail doit répondre à une double exigence : assurer le respect des droits fondamentaux des salariés et contribuer à la performance des entreprises, source de croissance et d’emploi.
C’est pourquoi il importe de définir des règles équilibrées conciliant efficacité économique et progrès social, de les rendre accessibles aux usagers et de veiller à leur pleine application, en prévenant et corrigeant les situations illégales.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 242 101 | 242 101 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 242 101 | 242 101 |
Dépenses d’intervention | 18 290 142 | 18 290 142 |
Transferts aux ménages | 740 000 | 740 000 |
Transferts aux entreprises | 572 000 | 572 000 |
Transferts aux autres collectivités | 16 978 142 | 16 978 142 |
Total | 18 532 243 | 18 532 243 |
Dépenses de fonctionnement
Renouvellement des conseillers prud’hommes
Pour l’année 2023, le montant de l’ensemble des dépenses relatives au renouvellement des conseillers prud’hommes est estimé à 0,24 M€ en AE et en CP.
Le renouvellement repose sur un système de désignation des conseillers prud’hommes entièrement fondé sur les résultats de la mesure de l’audience des organisations syndicales et patronales. Le financement du 4e cycle de désignation 2023-2025 des conseillers prud’homaux nécessite en 2023 la mobilisation de crédits pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre et le centre de traitement des candidatures.
Dépenses d’intervention
Les crédits d’intervention de cette action financent la formation des conseillers prud’hommes, ainsi que les dépenses liées aux fonctions exercées par les conseillers du salarié et les subventions aux groupements et associations et par les défenseurs syndicaux instaurés par la loi du 6 août 2015. Ces crédits correspondent à 18,29 M€ en AE et en CP.
Formation des conseillers prud’hommes
Conformément aux dispositions de l’article L. 1442-1 du code du travail, l’État organise et finance la formation des conseillers prud’hommes.
Pour l’année 2023, le montant de l’ensemble des dépenses relatives à la formation continue des conseillers prud’hommes est estimé à 15,98 M€ en AE et en CP. En application de l’ordonnance n° 2020-388 du 1er avril 2020, qui a prolongé d’un an leur mandat, le renouvellement général des conseils de prud’hommes est intervenu en 2022, pour débuter leur mandat , d’une durée exceptionnelle de 3 ans, au lieu de 4 ans habituellement, le 1er janvier 2023.
La formation des conseillers prud’hommes est assurée par des établissements publics d’enseignement supérieur ou par des organismes privés, agréés par le ministère en charge du travail au titre de l’article R. 1442-2 du code du travail. Cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
Conseillers du salarié et subventions aux groupements et associations
1,31 M€ en AE et en CP sont prévus ; ils permettront de financer les dépenses suivantes :
1,17 M€ en AE et en CP sont destinés aux services déconcentrés pour la prise en charge des dépenses liées aux fonctions exercées par les conseillers du salarié telles que prévues par les articles L. 123210, L.1232-11, D.1232-7, D.1232-8, D.1232-8 et D.1232-11 du code du travail (remboursements aux employeurs des salaires maintenus pendant les absences du conseiller du salarié pour l’exercice de sa mission ainsi que des avantages et des charges sociales correspondants, remboursement des frais de déplacement supportés par les conseillers du salarié pour l’accomplissement de leur mission, versement de l’indemnité forfaitaire annuelle au conseiller du salarié ayant au moins réalisé quatre interventions dans l’année). Cette dépense constitue à la fois un transfert aux ménages (0,60 M€), via les remboursements des frais de déplacement et le versement de l’indemnité forfaitaire annuelle aux conseillers ayant exercé au moins quatre interventions dans l’année, et un transfert aux entreprises (0,57 M€), via le remboursement aux employeurs des salaires maintenus pendant les absences des conseillers des salariés pour l’exercice de leur mission, ainsi que des avantages et charges sociales correspondants ;
0,08 M€ en AE et en CP serviront à payer les cotisations pour la couverture du risque « accident du travail » des conseillers du salarié pendant l’exercice de leur mission. Dans la nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités ;
0,06 M€ en AE et en CP permettront de verser des subventions au bénéfice d’associations menant des actions ciblées dans le domaine du droit du travail. En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
Défenseur syndical
La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a créé le statut du défenseur syndical. Il intervient au nom d’une organisation syndicale de salariés ou professionnelle d’employeurs pour assister ou représenter les parties devant les conseils de prud’hommes ou les cours d’appel en matière prud’homale.
Pour l’année 2023, le montant des dépenses relatives au défenseur syndical est estimé à 1 M€ en AE et en CP. Ces crédits permettront de financer :
le maintien du salaire pendant les heures de délégation pour l’exercice de leurs fonctions, dans les établissements d’au moins onze salariés et dans la limite de 10 heures par mois. Ces heures font l’objet d’un remboursement des employeurs par l’État et sont assimilées à une durée de travail effective ;
des autorisations d’absence pour les besoins de formation, dans la limite de 2 semaines par période de quatre ans. Ces absences sont rémunérées par l’employeur et admises au titre de la participation au financement de la formation professionnelle.
Les modalités de prises en charge financière sont définies par le décret n° 2017-1020 du 10 mai 2017.En nomenclature, cett e dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
ACTION (10,4 %)
03 – Dialogue social et démocratie sociale |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 7 655 597 | 7 655 597 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 43 914 050 | 43 914 050 | 0 |
La politique du travail ne peut se construire et s’appliquer sans la participation active des partenaires sociaux, qui doivent être associés à sa conception et sont en outre appelés à jouer un rôle croissant dans sa mise en œuvre, avec une importance nouvelle conférée au droit conventionnel ou d’origine conventionnelle par rapport à l’intervention unilatérale de l’État.
La place croissante accordée à la négociation collective dans l’élaboration de la norme sociale conduit à renforcer la légitimité des acteurs et des accords collectifs. La loi du 28 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale s’inscrit dans cette dynamique (sur le nouveau cadre de la représentativité syndicale) laquelle est renforcée par la loi du 05 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale (sur la réforme de la représentativité patronale ou sur le financement des organisations professionnelles).
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 5 651 547 | 7 910 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 5 651 547 | 7 910 000 |
Dépenses d’intervention | 2 004 050 | 36 004 050 |
Transferts aux autres collectivités | 2 004 050 | 36 004 050 |
Total | 7 655 597 | 43 914 050 |
Les crédits d’intervention destinés à cette action permettront essentiellement de traduire la contribution de l’État au dispositif de financement des organisations syndicales et patronales tel qu’introduit par l’article 31 de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale.
Ce dispositif repose sur un fonds paritaire, alimenté par l’État, par une contribution des entreprises et une participation des organismes paritaires.
Il offre un cadre pérenne et transparent de financement des partenaires sociaux dans l’exercice de leurs missions d’intérêt général.
Son périmètre d’intervention est le suivant :
Financement des missions liées au paritarisme : celles-ci recouvrent la conception, la gestion, l’animation et l’évaluation des politiques menées par les organismes paritaires ayant pour caractéristique de concourir à des missions d’intérêt général régulées pour tout ou partie par voie conventionnelle ;
Financement de la participation des partenaires sociaux à la conception, à la mise en œuvre et au suivi des politiques publiques relevant de la compétence de l’État, notamment par la négociation, la consultation et la concertation ;
Financement de la formation économique, sociale et syndicale des salariés appelés à exercer des responsabilités syndicales.
32,6 M€ en CP sont prévus à ce titre pour l’année 2023, 3e année de la convention triennale (2021-23) de financement du fonds paritaire, engagée en 2021, à hauteur de 97,8 M€ en AE.
1,4 M€ en CP sont prévus à ce titre pour l’année 2022, 3e année des conventions triennales (2021-23) destinées aux douze organismes agréés par le ministère du travail pour assurer la formation économique, sociale et syndicale des salariés appelés à exercer des responsabilités syndicales, engagées en 2021, à hauteur de 4,2 M€ en AE.
Aide au développement de la négociation collective
2 M€ en AE et en CP sont prévus pour le financement d’actions nationales ou locales visant à développer le dialogue social, notamment pour favoriser la négociation collective là où, du fait de la faiblesse des acteurs locaux, le dialogue social éprouve des difficultés à naître (petites entreprises, artisanat, secteur agricole). Le financement du dispositif « appui au relations sociales » (ARESO) permet également d’intervenir auprès des entreprises et organisations qui sont en situation de conflit récurrent ou souhaitant améliorer la qualité des relations collectives du travail.
ACTION
04 – Lutte contre le travail illégal |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 0 | 0 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 0 | 0 | 0 |
L’action 04 « Lutte contre le travail illégal » ne porte pas de crédit. Elle sous-tend l’action de l’inspection du travail, dont les crédits de rémunération sont portés par le programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » de la mission « travail et emploi » et les moyens de fonctionnement par le programme 354 « Administration territoriale de l’État » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État ».
ACTION (32,3 %)
06 – Renforcement de la prévention en santé au travail |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 23 830 000 | 23 830 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 23 980 000 | 23 980 000 | 0 |
Le PLF pour 2022 a créé l’action n° 6 « Renforcement de la sécurité santé au travail », pour porter les crédits permettant de financer les actions initiées dans le cadre de la loi n° 2021-1018 du 02 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail. Les dispositifs financés n’ont pas vocation à être pérennes.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 8 230 000 | 8 230 000 |
Subventions pour charges de service public | 8 230 000 | 8 230 000 |
Dépenses d’intervention | 15 600 000 | 15 750 000 |
Transferts aux entreprises | 2 000 000 | 2 000 000 |
Transferts aux autres collectivités | 13 600 000 | 13 750 000 |
Total | 23 830 000 | 23 980 000 |
Dépenses de fonctionnement : 8,23 M€ en AE et CP
Ces crédits viennent alimenter la subvention pour charges de service public de l’ANACT pour permettre la réorganisation de l’opérateur et la sécurisation juridique de son réseau déconcentré des ARACT. En 2023, iIs financeront la seconde tranche des chantiers de la réforme relatifs à la première année de fonctionnement du nouvel établissement public intégrant ses services territoriaux, ainsi qu’à la mise en place de son modèle économique.
Dépenses d’intervention : 15,60 M€ en AE et 15,75 M€ en CP
Ces crédits financent trois postes de dépenses générés par la mise en œuvre de la Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail.
11,5 M€ en AE et 11,65 M€ en CP, pour l’accompagnement de la modernisation des services de prévention et de santé au travail, pour cofinancer l’exercice de certification par le biais d’un fonds d’amorçage qui finance au cas par cas selon les besoins exprimés par les SST. Ces crédits financeront les projets d’équipements des SST qui le nécessitent, notamment pour l’achat d’équipements de visioconférence permettant un fonctionnement sécurisé de la télémédecine, ou encore pour l’achat d’équipements permettant une interopérabilité des systèmes d’information des différents SST, afin de permettre la portabilité des dossiers médicaux en santé au travail ;
2,1 M€ en AE et CP pour l’accompagnement des actions du plan santé au travail (PST4) et des plans régionaux de santé au travail, par la mise en place d’un fonds pour la mise en œuvre d’actions pilotes. Ce fonds piloté par l’ANACT permettrait de financer des actions du plan sur la base d’appels à projets. Ce fonds piloté par l’ANACT permettrait de financer des actions du plan sur la base d’appels à projets ;
2 M€ pour un financement exceptionnel du FACT pour des appels à projets supplémentaires liés à la réforme.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| LFI 2022 | PLF 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206) | 8 210 000 | 8 210 000 | 8 210 000 | 8 210 000 |
Subventions pour charges de service public | 8 210 000 | 8 210 000 | 8 210 000 | 8 210 000 |
ANACT - Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (P111) | 19 860 000 | 19 860 000 | 22 200 000 | 22 200 000 |
Subventions pour charges de service public | 15 660 000 | 15 660 000 | 18 000 000 | 18 000 000 |
Transferts | 4 200 000 | 4 200 000 | 4 200 000 | 4 200 000 |
Total | 28 070 000 | 28 070 000 | 30 410 000 | 30 410 000 |
Total des subventions pour charges de service public | 23 870 000 | 23 870 000 | 26 210 000 | 26 210 000 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 4 200 000 | 4 200 000 | 4 200 000 | 4 200 000 |
Total des subventions pour charges d'investissement | 0 | 0 | 0 | 0 |
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
| LFI 2022 | PLF 2023 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
ANACT - Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail |
|
| 249 | 9 | 3 |
|
|
| 265 | 25 | 3 |
|
Total ETPT |
|
| 249 | 9 | 3 |
|
|
| 265 | 25 | 3 |
|
|
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2022 | 249 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022 | 1 |
Impact du schéma d'emplois 2023 |
|
Solde des transferts T2/T3 |
|
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques | 15 |
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2023 | 265 |