Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant | 0 | 818 270 511 | 818 270 511 | 0 | 801 992 508 | 801 992 508 |
02 – Soutien à la création, à la production et à la diffusion des arts visuels | 0 | 129 999 051 | 129 999 051 | 0 | 141 449 941 | 141 449 941 |
06 – Soutien à l'emploi et structurations des professions | 0 | 62 719 160 | 62 719 160 | 0 | 62 719 160 | 62 719 160 |
Total | 0 | 1 010 988 722 | 1 010 988 722 | 0 | 1 006 161 609 | 1 006 161 609 |
Évolution du périmètre du programme
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
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Transferts entrants |
|
|
| +20 355 864 | +20 355 864 | +20 355 864 | +20 355 864 | |
Délégation de gestion à l'établissement public du Mobilier national | 224 ► |
|
|
| +20 355 864 | +20 355 864 | +20 355 864 | +20 355 864 |
Transferts sortants |
|
|
|
|
|
|
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Transferts en ETPT
Prog | ETPT | ETPT | |
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Transferts entrants |
| +338,00 | |
Délégation de gestion à l'établissement public du Mobilier national | 224 ► |
| +338,00 |
Transferts sortants |
|
|
Le solde des transferts concernant le programme 131 « Création » s’élève à +20 355 864 € en AE et en CP et 338 ETPT, et concerne la délégation de gestion à l’établissement public du Mobilier national.
Contrats de projets État-Région (CPER)
Génération CPER 2015-2020 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2022 | Prévision 2023 | 2024 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
01 Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant | 60 535 076 |
| 38 622 647 |
| 5 523 130 | 2 170 903 |
02 Soutien à la création, à la production et à la diffusion des arts visuels | 11 354 224 |
| 5 410 765 |
| 891 250 | 2 033 563 |
Total | 71 889 300 |
| 44 033 412 |
| 6 414 380 | 4 204 466 |
Génération CPER 2021-2027 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2022 | Prévision 2023 | 2024 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
Total des crédits de paiement pour ce programme | ||
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Génération | CP demandés | CP sur engagements |
Génération CPER 2015-2020 | 6 414 380 | 4 204 466 |
Total toutes générations | 6 414 380 | 4 204 466 |
CPER 2007-2014 : à la suite de l’incendie survenu lors des travaux de la rénovation de la Scène Nationale (SN) de Beauvais en région Hauts-de-France, les travaux n’ont pas pu être complètement achevés en 2022. Aussi, 0,10 M€ en CP sont prévus pour terminer ce chantier en 2023.
CPER 2015-2020 : 7,41 M€ en CP sont demandés en 2023 pour continuer les opérations d’investissement.
Sur l’action 01 : 5,52 M€ en CP doivent permettre de financer les projets structurants suivants en région : le nouvel équipement pour le Centre chorégraphique national (CCN) de Tours en région Centre-Val de Loire, la relocalisation du Centre national des arts de la rue et de l’espace public (CNAREP) Le Fourneau sur le plateau des Capucins à Brest en Bretagne. Ces crédits permettront également de poursuivre les travaux de réhabilitation de la scène nationale La Rose des Vents à Villeneuve d’Ascq dans les Hauts-de-France.
Sur l’action 02 : 0,89 M€ en CP sont destinés à la construction ou à la réhabilitation d’équipements dédiés à l’art contemporain et notamment des Fonds régional d’art contemporain (FRAC) et de leurs réserves. Ces crédits d’investissements aideront à la poursuite de la réhabilitation de la Halle aux Blés à Clermont-Ferrand qui accueillera le FRAC Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que l’aménagement du FRAC de Limoges en Nouvelle-Aquitaine.
Certains projets de CPER 2015-2020 n’ont pas pu être réalisés dans le délai imparti et se réaliseront dans le cadre du CPER 2021-2027. Ceci explique que le montant contractualisé du CPER 2015-2020 ne sera pas atteint en AE et CP. Il s’agit notamment du Centre dramatique national (CDN) de Dijon en région Bourgogne-France-Comté, du projet de la SN du Volcan au Havre en région Normandie, de la réhabilitation du Théâtre de la Garonne à Toulouse en Occitanie.
CPER 2021-2027 : La totalité du montant du CPER 2021-2027 s’élève à 69,69 M€.
La quasi-totalité des CPER, à l’exception de ceux des régions Normandie et Corse, sera signée pour la fin d’année 2022. Tous les projets n’étant pas encore définitivement arrêtés, une clause de revoyure a d’ores et déjà été prévue.
Sur l’action 01 : 7,34 M€ en AE et 3,89 M€ en CP sont prévus pour permettre à l’État de co-financer des projets d’investissements structurants en région : la construction de la SN de Blois en Centre-Val-de-Loire, la rénovation du CDN de Nanterre en Île-de-France, l’extension et le réaménagement du Centre de développement chorégraphique National (CDCN) Esprit de corps la Manufacture de Bordeaux en Nouvelle-Aquitaine.
Sur l’action 02 : 1,21 M€ en AE et 0,88 M€ en CP serviront à la modernisation des Centres d’art contemporain d’intérêt national (CACIN) en Île-de-France et en Occitanie.
Les prévisions correspondent aux montants contractualisés à ce jour.
Contrat de convergence et de transformation (CCT)
Contrat de convergence et de transformation 2019-2022 | ||||||
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| Consommation au 31/12/2022 | Prévision 2023 | 2024 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
01 Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant | 398 000 | 398 000 | 298 350 |
| 99 650 |
|
Martinique | 398 000 | 398 000 | 298 350 |
| 99 650 |
|
02 Soutien à la création, à la production et à la diffusion des arts visuels | 584 000 | 183 000 |
|
|
| 183 000 |
Guadeloupe | 401 000 |
|
|
|
|
|
Martinique | 183 000 | 183 000 |
|
|
| 183 000 |
Total | 982 000 | 581 000 | 298 350 |
| 99 650 | 183 000 |
Le montant du CCT 2019-2022 a été actualisé et s’élève à 0,58 M€. D’une part, le projet de la rénovation du Mémorial Acte en Guadeloupe n’a pas pu être engagé dans les délais et pourrait être intégré dans le prochain CCT. D’autre part, en Martinique, un transfert de crédits a pu être effectué sur l’action 1 et porte ainsi le montant du CCT Martinique à 0,58 M€.
Sur l’action 01 : 0,09 M€ en CP sont prévus pour la restauration des salles de spectacles de la Martinique.
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2022 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022 |
| Évaluation des |
175 207 561 |
| 0 |
| 928 363 059 |
| 924 346 852 |
| 179 223 768 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2023 |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
179 223 768 |
| 62 728 318 |
| 44 805 942 |
| 41 221 466 |
| 30 468 042 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2023 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2024 |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP |
1 010 988 722 |
| 943 433 291 |
| 37 155 488 |
| 16 888 858 |
| 13 511 085 |
| ||||||||
Totaux |
| 1 006 161 609 |
| 81 961 430 |
| 58 110 324 |
| 43 979 127 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023 | ||||||
|
| CP 2023 demandés |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP au-delà de 2025 |
|
| 93,32 % |
| 3,68 % |
| 1,67 % |
| 1,34 % |
ACTION (80,9 %)
01 – Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 818 270 511 | 818 270 511 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 801 992 508 | 801 992 508 | 0 |
Dans le champ du spectacle vivant, l’action de l’État vise à articuler les objectifs suivants conformément aux dispositions prévues dans la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) :
- accroître le soutien à la création ;
- faciliter l’accès du public (notamment le public jeune) aux œuvres sur l’ensemble du territoire ;
- favoriser la structuration des professions du secteur du spectacle vivant.
Le soutien à la création vise à garantir et développer la diversité des propositions artistiques et favoriser l’émergence artistique. Il revêt différentes formes d’intervention au premier rang desquelles figurent les aides aux artistes (notamment via une politique de commandes et d’aides à la création dans les secteurs de la musique, de l’art dramatique, de la danse, du cirque et des arts de la rue), aux réseaux institutionnels et à la création indépendante, le développement des résidences ou la structuration des professions et des filières. Institués par la loi LCAP, les labels attribués par le ministère de la culture visent à reconnaître le rôle structurant de ces établissements, autour d’engagements communs au service de la diversité artistique, de la démocratisation culturelle, des actions de médiation, de traitement équitable des territoires, d’éducation artistique et culturelle, ainsi que de professionnalisation des artistes et des auteurs.
En termes de diffusion, le maillage du territoire par des réseaux de référence (centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques nationaux, scènes nationales, orchestres, scènes de musiques actuelles, centres de développement chorégraphiques nationaux, etc.) et des programmes ou dispositifs (scènes conventionnées d’intérêt national, théâtres lyriques d’intérêt national, résidences) doit permettre un accès aisé aux œuvres. Le ministère veille à ce que le public bénéficie d’une offre de spectacles diversifiée en termes d’esthétiques et représentative de la vitalité de la création. Pour ce faire, l’État contractualise ces objectifs avec les collectivités territoriales. Par ailleurs, le soutien à l’office national de la diffusion artistique (ONDA) vise à décloisonner les différents réseaux du spectacle vivant et à favoriser la diffusion des œuvres, en accordant notamment des garanties financières axées sur des critères de diffusion et de rééquilibrage des territoires.
Le ministère intervient également dans le champ du spectacle vivant par l’adaptation du cadre législatif et réglementaire national, le cas échéant en application de normes européennes ou internationales : règles de la propriété littéraire et artistique, transposition de la directive européenne sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information, transposition de la directive dite « services », etc.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 265 872 231 | 265 872 231 |
Subventions pour charges de service public | 265 872 231 | 265 872 231 |
Dépenses d’investissement | 68 384 000 | 54 106 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 52 418 000 | 38 140 000 |
Subventions pour charges d'investissement | 15 966 000 | 15 966 000 |
Dépenses d’intervention | 484 014 280 | 482 014 277 |
Transferts aux ménages | 630 399 | 688 854 |
Transferts aux entreprises | 102 813 340 | 103 935 233 |
Transferts aux collectivités territoriales | 66 240 769 | 58 165 071 |
Transferts aux autres collectivités | 314 329 772 | 319 225 119 |
Dépenses d’opérations financières |
|
|
Dotations en fonds propres |
|
|
Total | 818 270 511 | 801 992 508 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 265,87 M€ en AE et en CP et correspondent à l’ensemble des subventions pour charges de service public versées aux opérateurs de l’État de spectacle vivant (10 établissements publics nationaux et une association). Ces subventions représentent 33 % de l’ensemble des crédits de paiement affectés à l’action 01. Elles sont destinées aux institutions suivantes :
A périmètre constant, les dotations des opérateurs du programme sont en hausse de 7,02 M€ en AE et en CP par rapport à 2022. Ce montant tient compte notamment du contexte de hausse des prix, en particulier des tensions sur les prix de l’énergie et les coûts de la construction.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d’investissement courant s’élèvent à 15,97 M€ en AE et en CP et se répartissent ainsi :
A périmètre constant, les dotations en investissement des opérateurs du programme sont en hausse de 1,5 M€ en AE et en CP par rapport à 2022, correspondant à une revalorisation de la subvention d’investissement de l’EPPGHV, de la Comédie française et l’Opéra Comique.
Les dépenses d’investissement spécifique s’élèvent à 52,42 M€ en AE et 38,14 M€ en CP.
Ces crédits sont destinés à financer les opérations suivantes :
Projet Cité du théâtre
L’État et les établissements publics de la Comédie-Française, du Théâtre national de l’Odéon et du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris sont réunis dans un groupement d’intérêt public (GIP) mis en place fin 2019 pour assurer la maîtrise d’ouvrage des travaux de construction et d’aménagement constitutifs de la Cité du théâtre. Le programme est en cours de stabilisation.
Projet Centre national de la Danse (CND)
Le CND occupe un bâtiment en béton armé, de l’architecte Jacques Kalisz. Depuis quelques années, l’état des façades se dégrade fortement et menace à terme le maintien de l’activité du CND dans ce bâtiment. Depuis 2017, des filets ont été installés afin d’éviter tout risque de chutes de béton menaçant la sécurité des passants et usagers. De nouvelles purges ainsi que l’installation de nouveaux filets ont été effectuées fin 2020.
L’année 2023 permettra d’engager l’opération de restauration des façades et plus particulièrement les études de maîtrise d’œuvre préalables à une consultation d’entreprises
Projet Chaillot – Théâtre national de danse
Le Théâtre national de la danse de Chaillot s’inscrit depuis 2011 dans un schéma directeur de rénovation reposant sur un diagnostic technique, fonctionnel et réglementaire de l’état de santé de ses équipements et installations, référencé et actualisé.
La première tranche « zone Gémier » a été réalisée entre 2014 et 2017. La deuxième tranche dite « projet Vilar » sera réalisée sous maîtrise d’ouvrage directe de l’établissement de 2022 à 2025. Ce projet prévoit la rénovation complète de la salle Jean Vilar et plus largement des espaces inclus dans le périmètre de cette zone restructurée pour la dernière fois en 1975.
Il s’agit tout à la fois d’améliorer le confort des spectateurs, des équipes techniques et artistiques, de mettre en conformité réglementaire l’ensemble des installations et des équipements, et d’améliorer la performance énergétique du bâtiment, l’ensemble étant interdépendant et articulé dans une cohérence globale de projet.
Ce projet bénéficie de près de 8 M€ de crédits du Plan de relance, au titre du programme de rénovation visant à réduire l’empreinte énergétique des bâtiments publics.
En 2023, 12 M€ de CP sont nécessaires pour le démarrage des travaux prévus dès le début d’année, les AE ayant été intégralement engagées fin 2021.
Entretien des autres bâtiments du spectacle vivant
29,12 M€ en AE et 14,14 M€ en CP sont prévus en 2023 pour poursuivre les travaux ne relevant pas de l’investissement courant des opérateurs. Ces crédits permettront de financer notamment des travaux de mise aux normes énergétiques pour les ateliers de construction de la Comédie française. la rénovation des espaces pour le public (information et billetterie) du théâtre de la Colline, ou encore la remise à niveau des équipements scéno-techniques de l’Odéon.
Dépenses d’intervention
Ces crédits ont pour objectif de renforcer les moyens des équipes artistiques sous la forme d’aides aux projets, à la structuration ou de conventions pluriannuelles. Ils permettent également de soutenir les structures de création, de production et de diffusion situées sur l’ensemble du territoire, qu’elles soient dédiées au théâtre, au cirque, aux arts de la rue, à la musique, à la danse ou qu’elles pratiquent une programmation pluridisciplinaire.
En 2023, ils s’établissent à 484,01 M€ en AE et 482,01 M€ en CP.
A/ catégorie de crédits
Les dépenses d’intervention représentent près de 60 % des dépenses de l’action 1.
Transferts aux ménages : 0,63 M€ en AE et 0,69 M€ en CP
Les transferts aux ménages concernent uniquement les crédits relatifs aux aides à l’écriture d’œuvres musicales.
Transferts aux entreprises : 102,81 M€ en AE et 103,94 M€ en CP
Les transferts aux entreprises bénéficient aux structures à caractère commercial, comme les sociétés anonymes (SA), les sociétés à responsabilité limitée (SARL), les sociétés par actions simplifiées (SAS), les sociétés civiles immobilières (SCI) ou les sociétés coopératives de production (SCOP).
Relèvent, par exemple, de cette catégorie de dépenses :
sur les crédits centraux : le théâtre du Rond-Point, le théâtre du Vieux-Colombier, le théâtre de l’Athénée ou le théâtre du Soleil ;
sur les crédits déconcentrés : la quasi-totalité des centres dramatiques nationaux, le festival des Francofolies de La Rochelle ou certains orchestres en région.
Transferts aux collectivités territoriales : 66,24 M€ en AE et 58,17 M€ en CP
Ils sont versés aux collectivités territoriales ou à des structures exploitées en régie par les collectivités territoriales et cofinancées par l’État. Quelques scènes conventionnées, opéras et orchestres en région sont aidés en fonctionnement à ce titre, en raison de leur gestion en régie par les collectivités.
Transferts aux autres collectivités : 314,33 M€ en AE et 319,26 M€ en CP
Les transferts aux autres collectivités concernent principalement le soutien apporté aux structures à statut associatif. Elles représentent la grande majorité des dépenses d’intervention de l’action 1, à travers les subventions versées aux équipes artistiques et aux institutions culturelles relevant de ce statut juridique.
Au-delà des seuls crédits d’intervention, un certain nombre de mesures fiscales viennent soutenir la création artistique. Parmi celles-ci, le taux de TVA de 2,1 % applicable aux droits d’entrée des 140 premières représentations de certains spectacles permet d’encourager le secteur du spectacle vivant à travers la création de nouveaux spectacles (créations nouvelles ou nouvelles mises en scène d’œuvres classiques). Il permet d’accompagner le risque financier inhérent à une nouvelle création et plus généralement d’aider le producteur à amortir les investissements (décors, costumes, accessoires, frais de répétition initiale, etc.) qu’entraîne une nouvelle production. A l’issue des 140 représentations, le producteur est alors en capacité d’exploiter le spectacle dans des conditions fiscales normales. En outre, ce dispositif participe pleinement au principe de démocratisation de la culture en ayant in fine un effet sur le prix payé par le consommateur final.
B/ Présentation par administration concernée et nature de crédits
En application des deux circulaires du Premier ministre du 5 juin et du 12 juin 2019 l’une relative à la transformation des administrations centrales et aux nouvelles méthodes de travail, et l’autre à la mise en œuvre de la réforme de l’organisation territoriale de l’État, qui poursuivent l’une et l’autre le processus de déconcentration, 1,47 M€ en AE et en CP sont transférés au PLF 2023 des crédits centraux vers les crédits déconcentrés de l’action 1. Ces crédits qui, en administration centrale, finançaient principalement des aides aux équipes, des subventions à des festivals et des subventions à des orgues non protégés seront désormais programmés et gérés par les DRAC. |
1) Crédits centraux – intervention – fonctionnement : 77,66 M€ en AE et en CP
Les différents dispositifs de soutien au spectacle vivant du ministère soutenus sur crédits centraux d’intervention sont les suivants :