$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#131)

$@FwLOVariable(libelleProg#Création)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Opérateurs)

 

Opérateurs

Avertissement

Le volet « Opérateurs » des projets annuels de performance évolue au PLF 2023. Ainsi, les états financiers des opérateurs (budget initial 2022 par destination pour tous les opérateurs, budget initial 2022 en comptabilité budgétaire pour les opérateurs soumis à la comptabilité budgétaire et budget initial 2022 en comptabilité générale pour les opérateurs non soumis à la comptabilité budgétaire) ne seront plus publiés dans le PAP mais le seront, sans commentaires, dans le « jaune opérateurs » et les fichiers plats correspondants en open data sur le site « data.gouv.fr ».

 
 

OPÉRATEUR

AFR - Académie de France à Rome

 

Missions


Régi par le décret n° 2021-1229 du 25 septembre 2021, l’Académie de France à Rome (AFR) est un établissement public administratif dont l’objet est de concourir à la vitalité et au rayonnement de la scène artistique et littéraire contemporaine, française et étrangère.


A ce titre, l’établissement a pour mission de soutenir et promouvoir la création, d’accueillir des artistes, des auteurs et des chercheurs en résidence et de leur apporter un soutien pour le développement de leur projet de création, de recherche ou d’expérimentation. Il contribue également au rayonnement des arts et de la culture à travers sa programmation artistique et culturelle ainsi qu’à la recherche en histoire de l’art, plus particulièrement pour la période s’étendant de la Renaissance à nos jours. Enfin, l’AFR est chargée de conserver, protéger et restaurer pour le compte de l’État, d’assurer l’étude scientifique, de présenter au public et de valoriser les biens culturels qui font partie des collections dont elle a la garde ainsi que le domaine qui est mis à sa disposition.


Gouvernance et pilotage stratégique


Sam Stourdzé, a été nommé directeur pour un premier mandat par décret du président de la République en date du 1er septembre 2020. Ses orientations sont fixées par la lettre de mission du 3 mars 2021. Marie-Cécile Sinzou a quant à elle été nommée présidente le 28 octobre 2021 pour un premier mandat de trois ans.


Enfin, un nouveau contrat d’objectifs et de performance a été adopté lors du conseil d’administration du 14 mars 2022.


Perspectives 2023


Dans la continuité de 2022, l’Académie proposera deux expositions au printemps et à l’automne, ainsi qu’une monstration estivale dédiée aux travaux des pensionnaires. 2023 verra également la tenue de la 2e édition du « Festival des Cabanes à l’été », ainsi que la 3e édition du festival de cinéma de la Villa Médicis en septembre 2023.


Comme les années précédentes, le cycle des expositions des Art Clubs se poursuivra en 2023 avec trois à quatre temps définis dans l’année qui viendront s’insérer dans les espaces dévolus aux visites guidées de l’Académie (jardins, appartement du cardinal). De même, la Nuit Blanche, manifestation automnale permettant une première présentation des travaux des pensionnaires au public romain l’espace d’une soirée, devrait être reconduite en 2023.


L’Académie poursuivra le développement de son nouveau programme pédagogique, la Résidence Pro, visant à valoriser le savoir-faire et les compétences de lycéens professionnels spécialisés dans une filière d’excellence d’une région française, en leur donnant l’opportunité de s’ouvrir au monde artistique et culturel français et italien en réalisant une résidence courte. Ce projet, engagé en septembre 2022 sera ouvert à 600 élèves de lycées professionnels et agricoles, représentant la diversité des territoires de la région PACA et de la région Grand Est.


Enfin, l’année 2023 devrait permettre de lancer le chantier de restauration de la galerie du Bosco et de ses espaces et de mener à bien le projet de modernisation énergétique de la Villa. L’effort consenti depuis 2021 pour l’entretien courant des espaces patrimoniaux, des jardins et la restauration des collections sera également maintenu.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P175 Patrimoines

855

855

855

855

Subvention pour charges de service public

0

0

0

0

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

855

855

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

855

855

P131 Création

5 285

5 285

5 386

5 386

Subvention pour charges de service public

4 857

4 857

4 958

4 958

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

428

428

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

428

428

P361 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

40

40

0

0

Subvention pour charges de service public

40

40

0

0

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

0

0

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

0

0

Total

6 180

6 180

6 241

6 241


Le montant de la subvention pour charges de service public consentie par le programme 131 « Création » s’élève à 4958 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +101 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant tient compte du contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie, ainsi que de la compensation, par le ministère, de la protection sociale complémentaire au sein de l’établissement.

 

Les subventions pour charges d’investissement sont quant à elles reconduites à hauteur de 428 k€ sur le programme 131 « Création » et de 855 k€ sur le programme 175 « Patrimoines ».


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

47

47

  – sous plafond

47

47

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 47 ETPT.


OPÉRATEUR

Chaillot – Théâtre national de la Danse

 

Missions


Depuis la fondation du Théâtre National Populaire par Firmin Gémier en 1920, Chaillot accueille les artistes et les publics dans un lieu dont la dimension architecturale, historique et culturelle a construit un symbole : celui d’un théâtre au service de la création et des publics dans leur diversité. En 2000, le théâtre diversifie sa programmation en s’ouvrant à l’art chorégraphique pour devenir, en 2008, le premier Théâtre National « porteur d’un projet construit majoritairement autour et à partir de la danse » et prend en 2016 le nom de Chaillot, Théâtre national de la danse.


C’est de cette évolution dont rend compte la modification, en 2020, du décret statutaire n° 68-906 du 21 octobre 1968 portant création de l’établissement public industriel et commercial (EPIC). Ainsi le décret n° 2020-1550 du 8 décembre 2020 assigne-t-il à Chaillot - Théâtre national de la Danse la mission de favoriser la création chorégraphique et théâtrale contemporaine, de présenter tout spectacle appartenant au répertoire classique et moderne, français et étranger, créer toute œuvre nouvelle favorisant l’accès aux valeurs culturelles du public le plus large et le plus diversifié, et organiser toute manifestation culturelle et artistique concourant à l’accomplissement de sa mission.


Gouvernance et pilotage stratégique


Le chorégraphe Rachid Ouramdane est placé à la tête de l’établissement par décret du président de la République à compter du 5 avril 2021. Son mandat de cinq ans s’inscrit dans les orientations de sa lettre de mission signée le 23 décembre 2021.


Un nouveau contrat d’objectifs et de performance se déclinera sur la période 2023-2025, en prenant en compte le nouveau projet artistique et culturel, l’impact des travaux sur la programmation et les activités du théâtre et les initiatives portées par l’établissement dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.


Perspectives 2023


La saison 2022/2023 donnera une place centrale à la diversité des esthétiques, grâce aux sept artistes associés et à la programmation éclectique du nouveau directeur. L’établissement va poursuivre les « Chaillot expériences », ensemble d’événements, d’ateliers et de rencontres créant un lien nouveau avec les publics.


Chaillot - Théâtre national de la Danse renforcera son attention envers la jeunesse. Il portera une programmation et des parcours dédiés au jeune public, en partenariat avec le Centre national de la Danse.


L’établissement poursuivra par ailleurs le développement de sa stratégie numérique, positionnée dans tous les champs d’activités du théâtre, à commencer par la création elle-même.


Afin de poursuivre les travaux de rénovation de son bâtiment, le théâtre a noué des partenariats avec des structures franciliennes et une structure en région, ce qui permettra la diffusion de spectacles « hors les murs » lors de la fermeture de la salle Jean Vilar. Cela aura un impact sur les ressources propres (recettes de billetterie) de l’établissement. L’équipement restera néanmoins ouvert sur toute la durée des travaux (salle Gémier, studio Béjart et Grand foyer) et disposera, à terme, d’un outil de travail modernisé et exemplaire pour l’accueil les artistes.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

14 355

14 355

14 805

14 805

Subvention pour charges de service public

13 630

13 630

14 080

14 080

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

725

725

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

725

725

Total

14 355

14 355

14 805

14 805


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 14 080 k€ hors mise en réserve, soit une évolution de +450 k€ par rapport à la LFI 2022. Il s’agira d’accompagner le projet du nouveau directeur, dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 725 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

141

137

  – sous plafond

137

137

  – hors plafond

4

 

        dont contrats aidés

4

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 137 ETPT.


OPÉRATEUR

CNAP - Centre national des arts plastiques

 

Missions


Créé par le décret n° 2015-463 du 23 avril 2015, le Centre national des arts plastiques (Cnap) est un établissement public administratif qui occupe un rôle déterminant pour le secteur des arts visuels.


Il a pour mission d’enrichir le fonds national d’art contemporain dont les origines remontent à 1791 et qui constitue, avec plus de 107 000 œuvres, l’une des plus importantes collections d’art actuel au monde. Il soutient et promeut la création artistique dans le champ des arts visuels et met ainsi en œuvre des dispositifs de soutien (aides et bourses) à destination des artistes et des professionnels du secteur. Il met par ailleurs en œuvre une politique dynamique de prêts et dépôts sur l’ensemble du territoire français et à l’international. Centre de ressources pour le public et les professionnels, le Cnap est enfin une plateforme d’information sur l’art contemporain via son site internet et ses publications.


Gouvernance et pilotage stratégique


Béatrice Salmon a été nommée directrice de l’établissement par arrêté du ministre de la Culture du 24 octobre 2019 et est amenée à assurer un second mandat. La présidence du conseil d’administration a été confiée au plasticien Fabrice Hyber le 7 mars 2022.


Un quatrième contrat d’objectifs et de performance a été adopté par le conseil d’administration le 28 juin 2019. Il décline les nouvelles orientations du centre, fixées par le décret statutaire du 23 avril 2015. La période couverte (2019-2022) en fait néanmoins un contrat de transition, qui vise à l’installation de l’ensemble des bureaux et réserves d’œuvres de l’établissement sur le futur site de Pantin.


La révision du Règlement intérieur de la commission d’acquisition et de commande, conduite en 2021, met en place un outil à l’attention des commissions consultatives qui précise l’ensemble des dispositifs de soutien du Cnap en intégrant les dernières évolutions votées. Il complète le règlement intérieur des commissions de soutien et marque la volonté d’harmoniser et simplifier les dispositifs de soutien (aux artistes, aux galeries d’art, à la photographie documentaire contemporaine).


Perspectives 2023


Le Cnap poursuivra le déploiement de ses missions d’accompagnement d’artistes-auteurs, de diffusion d’art contemporain et son maillage territorial en pilotant des coproductions et partenariats avec des structures en région, certaines étant actives à l’échelle internationale. Des programmes artistiques et pédagogiques contribueront à la médiatisation et à l’enrichissement de ses missions auprès des publics.


Il est à noter en particulier que le Cnap déploira un programme d’expositions temporaires visant à exploiter le fonds national dont il a la gestion. On peut citer l’exposition « Encore – l’art au corps dans les collections du Cnap et du [mac]  » au [mac] Marseille ou la Triennale Art et industrie #2 à Dunkerque (10 juin 2023 – 7 janvier 2024), partenariat de production de prêts.


Son action de soutien vis-à-vis du secteur professionnel aboutira à différents projets de valorisation. Le programme Suite 2023, initié en 2015 avec la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP), débouchera sur l’exposition de projets soutenus dans cinq lieux à travers la France. 15 œuvres issues de la commande publique seront par ailleurs exposées dans des collectivités locales de moins de 50 000 habitants, et l’établissement procèdera à l’organisation de cycles de rencontres autour de l’édition et de la critique d’art.


Enfin, des programmes artistiques et éducatifs viendront médiatiser et enrichir les actions du Cnap avec notamment des webinaires professionnels avec artistes, pour les galeries d’art, les éditeurs et les maisons de production (ressource professionnelle), la conception d’une web-application à destination des collectivités territoriales, sur le territoire national, pour valoriser leurs collections d’art contemporain dans l’espace public.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

10 405

10 405

11 014

11 014

Subvention pour charges de service public

7 855

7 855

8 464

8 464

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

2 550

2 550

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

2 550

2 550

Total

10 405

10 405

11 014

11 014


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 8 464 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +609 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant tient compte :

  • De la nécessité d’accompagner l’action de centre de ressources de l’établissement, en particulier dans un contexte de hausse des prix et de tensions sur les prix de l’énergie (+600 k€ en AE=CP) ;

  • De la prise en charge du surcoût lié à la mise en œuvre de la protection sociale complémentaire au sein de l’établissement (+9 k€ en AE=CP).

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 2 550 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

20

20

  – sous plafond

20

20

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

51

57

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

51

57

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 20 ETPT.


Les emplois rémunérés par l’État s’établissent quant à eux à 57 ETPT soit une progression de +6 ETPT correspondant au transfert interne d’agents en charge du récolement des dépôts d’œuvres d’art.


OPÉRATEUR

CND - Centre national de la danse

 

Missions


Etablissement public industriel et commercial régi par le décret n° 98 - 11 du 5 janvier 1998, le Centre national de la danse a pour mission d’entreprendre des activités consacrées au développement de la culture et de l’art chorégraphiques. A ce titre :

  • Il assure la formation de danseurs professionnels au métier de professeur de danse, participe à la formation professionnelle continue des enseignants et des artistes chorégraphiques, facilite leur insertion dans la vie professionnelle ;

  • Il favorise l’essor de la création et de la diffusion d’œuvres chorégraphiques ; il met en œuvre une programmation permettant la production, la coproduction ou l’accueil de spectacles, en partenariat avec les organismes qui contribuent à la réalisation de ces missions ;

  • Il s’efforce en particulier d’élargir le public des spectacles de danse ;

  • Il contribue à l’information et à la formation chorégraphiques du public et des professionnels ;

  • Il participe au développement de la recherche dans le domaine de la danse et contribue à la préservation du patrimoine chorégraphique par la conservation et l’enrichissement de ses collections. A cette fin, il assure l’étude, la présentation au public et la mise en valeur de ses collections et de celles dont il a la garde.


Gouvernance et pilotage stratégique


Catherine Tsekenis a pris ses fonctions de directrice générale en juillet 2019. Par décret du président de la République en date du 23 juin 2022 elle a été renouvelée pour un mandat de trois ans. Une nouvelle lettre de mission aboutira au second semestre 2022 pour consolider et tracer de nouvelles orientations au projet du CN D. L’établissement est placé sous la présidence de Rémi Babinet jusqu’au 25 décembre 2023.


L’action du CN D s’inscrit dans le contrat d’objectifs et de performance conclu pour la période 2022-2024 et approuvé lors du conseil d’administration du 26 novembre 2021.


Perspectives 2023


Au titre de la saison 2022/2023, le CN D poursuivra son travail central de formation des professionnels et des amateurs, à l’appui de la restructuration de son « Département de la Formation et des Ressources », ainsi que de diffusion et de valorisation de l’art chorégraphiques auprès de publics diversifiés.


Les initiatives en matière de développement de la culture chorégraphique et d’élargissement des publics seront poursuivies à l’image d’« 1 km de danse », projet mis en œuvre avec les habitants de Pantin dans une démarche de droits culturels, et le programme « ELAN », école de l’égalité des chances en danse ouvert à des jeunes de 15 à 19 ans, sélectionnés, en partie, en fonction de critères sociaux-économiques. Le projet « Canal » qui accueille des structures partenaires et leur met à disposition les ressources du CN D pour des performances, tables rondes et ateliers tiendra une nouvelle édition en 2023, tout comme le festival Camping qui propose des ateliers et spectacles à l’ensemble des professionnels de la danse à l’échelle nationale et internationale.

Le CN D renforce également sa stratégie en matière de numérique avec le développement progressif du « Double numérique », portail de ressources du CN D, et le lancement en juin 2022 du magazine entièrement en ligne CND.Mag.


L’établissement nécessite des travaux de restauration et de rénovation énergétique. Les toitures sont en cours de rénovation et de verdissement. Le CN D entamera, à partir de 2024 des travaux sur ses façades, demandant un aménagement conséquent de son activité, après l’achat du bâtiment par l’État fin 2022.


Par ailleurs, l’antenne de Lyon (deux studios) fera l’objet d’une réflexion pour la faire évoluer au regard de ses activités et de son écosystème régional.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

9 530

9 530

9 930

9 930

Subvention pour charges de service public

9 100

9 100

9 500

9 500

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

430

430

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

430

430

Total

9 530

9 530

9 930

9 930


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 9 500 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +400 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant tient compte de la nécessité de renforcer l’action de centre de ressources de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 430 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

100

99

  – sous plafond

99

99

  – hors plafond

1

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

1

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 99 ETPT.


OPÉRATEUR

Comédie Française

 

Missions


Régie par le décret n° 95-356 du 1er avril 1995, la Comédie-Française (CF) est un établissement public à caractère industriel et commercial dont la mission principale est de représenter les pièces de son répertoire auprès d’un public le plus large et diversifié possible, et d’en assurer le rayonnement national et international.


Ce dernier est constitué des pièces françaises et étrangères, anciennes et contemporaines, qui sont reçues, étudiées et validées par un comité de lecture en vue de leur entrée au répertoire de la salle Richelieu. Pour le faire vivre, l’établissement assure, sous l’autorité d’un administrateur général, la continuité d’une troupe de comédiens qui comprend les sociétaires réunis dans la Société des Comédiens-Français, des pensionnaires et des élèves stagiaires.


La Comédie-Française dispose en permanence d’une scène sise salle Richelieu, place Colette à Paris, où les spectacles sont présentés en alternance. Elle peut également exercer son activité sur d’autres scènes parisiennes appartenant à l’État, et dispose à titre permanent du Théâtre du Vieux-Colombier et du Studio-Théâtre, constitués en sociétés filiales, où peuvent se jouer des œuvres hors répertoire. La Comédie-Française devant faire rayonner les pièces de son répertoire, il lui appartient donc d’organiser des tournées en France et à l’étranger.


Gouvernance et pilotage stratégique


Eric Ruf a été nommé pour un premier mandat d’administrateur général de la Comédie-Française le 16 juillet 2014. Son mandat a été renouvelé une première fois pour trois ans par décret du président de la République du 24 juillet 2019, puis pour un dernier mandat le 20 juillet 2022.


Un premier contrat d’objectifs et de performance devrait aboutir en 2023.


Perspectives 2023


Après une année 2022 marquée par le 400e anniversaire de la naissance de Molière, la saison artistique 2022/2023 du théâtre renoue avec une programmation plus éclectique, offrant une place tant aux œuvres classiques (Médée d’Euripide, Le Roi Lear de Shakespeare, La Cerisaie de Tchekhov, La vie de Galilée de Brecht ou encore La puce à l’oreille de Feydeau) qu’aux courants contemporains du théâtre (Mémoire de Fille d’après Annie Ernaux, Fragments Norén mis en scène par Amélie Wendling).


Avec 12 créations, 13 reprises sur les différents plateaux de la Comédie-Française et huit spectacles en tournée, cette saison offre un équilibre entre des pièces présentées par des grands maîtres du théâtre (Thomas Ostermeier, Ivo van Hove) et du cinéma (Christophe Honoré, Arnaud Desplechin), et celles présentées par de jeunes metteurs en scène invités (Amine Adjina, Émilie Prévosteau). Une attention particulière est également portée à la place des femmes artistes avec 11 metteuses en scène (Julie Deliquet, Lilo Baur, Amélie Wendling, Lisaboa Houbrechts, Johanna Boyé, Géraldine Martineau ou encore Françoise Gillard).


La pérennisation de la WebTV, lancée en mars 2020, et la poursuite des diffusions mises en œuvre dans le cadre de l’accord avec Pathé Live (depuis 2016), pour la captation et la diffusion en salles de cinéma des spectacles de la salle Richelieu, et celles issues des partenariats avec ARTE et France Télévisions, permettent à la Comédie-Française d’offrir aujourd’hui un large catalogue de spectacles et de contenus numériques. Les activités de la bibliothèque-musée se poursuivront en 2023 avec l’organisation régulière d’expositions à partir des archives et des œuvres qu’elle conserve et en lien avec la programmation de l’administrateur général. Les fonds de la bibliothèque-musée permettront également des expositions virtuelles ludiques et inattendues d’un patrimoine méconnu.


Dans le cadre de sa mission d’initiation et de sensibilisation du public scolaire au répertoire, classique et contemporain, la Comédie-Française poursuivra ses actions de sensibilisation et de développement des projets d’éducation artistique et culturelle, ainsi que de formation des enseignants avec l’enrichissement des ressources numériques.


Enfin, le théâtre poursuivra en 2023 les importants chantiers immobiliers (hors Cité du théâtre) déjà engagés en 2021 et 2022, dont notamment la rénovation énergétique des ateliers et du site Richelieu.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

25 760

25 760

26 510

26 510

Subvention pour charges de service public

25 404

25 404

25 954

25 954

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

356

356

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

556

556

Total

25 760

25 760

26 510

26 510


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 25 954 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +550 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant tient compte du contexte de hausse des prix, en particulier des tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement s’établit quant à elle à 556 k€. L’augmentation de +200 k€ vise à ajuster le niveau de financement aux besoins réels de l’établissement, notamment dans le contexte de tension sur les prix de la construction.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

399

399

  – sous plafond

399

399

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 399 ETPT.


OPÉRATEUR

Ensemble intercontemporain

 

Missions


Créé en 1976 par Pierre Boulez, l’Ensemble intercontemporain (EIC) est un ensemble constitué en association loi 1901 qui a pour objet de se consacrer à la diffusion de la musique des XXe et XXIe siècles, tant en France qu’à l’étranger.


A cet effet, l’Ensemble intercontemporain a pour mission de :

  • Rechercher de nouvelles formes de manifestations musicales, permettant une meilleure diffusion et compréhension de la musique des XXe et XXIe siècles ;

  • Participer à la formation du public ;

  • Contribuer, selon des modalités appropriées, à la formation des jeunes instrumentistes ;

  • Développer une dimension expérimentale, notamment dans l’exploration des nouvelles techniques de jeu instrumental.


Gouvernance et pilotage stratégique


Olivier Leymarie a été nommé Directeur général de l’association en décembre 2017. La présidence de l’association a quant à elle été confiée à Emma Lavigne, nommée en mai 2022.


Le quatrième contrat de performance de l’ensemble a été signé le 3 juin 2019 et couvre la période 2019-2022. Le cinquième contrat est en cours d’élaboration.


Perspectives 2023


La saison à venir marquera enfin un retour à un niveau d’activité similaire à l’avant-crise, avec la mise en œuvre de 60 concerts en diffusion. Les programmes se caractériseront par leur diversité, tant en termes de répertoire que de créateurs. L’EIC progressera notamment dans son objectif de parité puisque le nombre de pièces écrites par des femmes augmentera de +20 %.


L’ensemble continuera d’assurer sa présence en milieu scolaire : une nouvelle résidence artistique et pédagogique de deux années verra le jour dans une école parisienne pour permettre à des élèves de bénéficier d’un contact hebdomadaire avec la musique et des professionnels du spectacle vivant (musiciens, compositeurs, chorégraphes, etc.). Cette action s’inscrit dans le cadre des olympiades culturelles mises en place en parallèle des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.


Enfin, il est à noter que la saison 2022-2023 sera marquée par la création d’un cursus « Artist Diploma Création interprétation » au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, auquel l’EIC contribuera significativement. Cette action vient en complément des actions pédagogiques menées avec Manifeste et la Julliard School of New York.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

3 970

3 970

4 070

4 070

Subvention pour charges de service public

3 970

3 970

4 070

4 070

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

0

0

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

0

0

Total

3 970

3 970

4 070

4 070


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 4 070 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +100 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à consolider les marges artistiques de l’opérateur dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

48

46

  – sous plafond

46

46

  – hors plafond

2

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

2

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 46 ETPT.


OPÉRATEUR

EPCCSL - Etablissement public Cité de la céramique - Sèvres et Limoges

 

Missions


La Cité de la Céramique - Sèvres et Limoges est un établissement public national à caractère administratif créé par le décret n° 2009-1643 du 24 décembre 2009. Il regroupe la Manufacture nationale de Sèvres et le Musée national de la céramique à Sèvres et, depuis le 1er mai 2012, le musée national Adrien Dubouché à Limoges. La réunion des trois institutions vise notamment à créer un pôle international de la céramique. L’établissement est polyvalent dans la mesure où il comprend à la fois une activité de production, de pérennisation de savoir-faire remarquables et deux musées nationaux.


Gouvernance et pilotage stratégique


Après huit années à la tête de l’établissement, Romane Sarfati a quitté ses fonctions en septembre 2022. La présidence du conseil d’administration reste assurée par Catherine Mayenobe, renouvelée pour un second mandat le 6 mai 2022.


Le précédent contrat d’objectifs et de performance de l’établissement a été validé par le conseil d’administration du 14 décembre 2018 et couvrait la période 2019-2021. Un avenant a été adopté en l’attente de la prise de fonction d’une nouvelle direction.


Perspectives 2023


En 2023, l’exposition « Formes vivantes », montée en 2019 au musée national Adrien Dubouché de Limoges, sera présentée au Musée national de la Céramique de Sèvres. Cette exposition met en lumière la représentation du vivant dans l’art de la céramique de la Renaissance à nos jours en montrant les liens qui unissent une inspiration organique et une matière minérale. Sèvres montera par ailleurs des actions autour de l’acquisition des vases ruches (dernière acquisition du musée), du service cynégétique de la manufacture Dagoty de l’ancienne collection Lagerfeld ainsi que des projets des apprentis de la Manufacture. Au Musée national Adrien Dubouché une programmation variée se déploiera autour des acteurs locaux de la céramique (30 ans du CRAFT, 160 ans de Bernardaud, tables des porcelainiers, etc). Les chantiers des collections des deux musées nationaux se poursuivront.


La stratégie de développement national et international de la Cité de la Céramique Sèvres et Limoges, s’inscrira à travers une diffusion commerciale active en 2023 et des présentations au sein de la Galerie de Paris (Kimsooja, Françoise Pétrovitch, Guiseppe Penone, Noémie Goudal) et des foires internationales (TEFAF, Art Basel). Des collaborations sont engagées pour 2023 avec la Villa Noailles (duo de designers Claire Pondard & Léa Pereyre), Katinka Bock (ADIAF), Xavier Veilhan, Patrick Jouin, et en partenariat avec la Société du Grand Paris pour la décoration de la Gare Grand-Paris-Express Pont de Sèvres. En matière de commande publique, l’établissement poursuivra également le projet en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.


En 2023, en matière d’investissement, les études relatives aux réserves de la manufacture et au musée national de céramique de Sèvres et les préconisations de l’audit de production de la manufacture, débuté en 2022, seront poursuivies. Deux marchés de réparation et rénovation des outils de production mécanisés de la Manufacture seront mis en œuvre. Enfin, les chantiers des collections des deux musées nationaux se poursuivront dans l’optique de travaux d’amélioration.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

4 564

4 564

5 984

5 984

Subvention pour charges de service public

4 154

4 154

5 574

5 574

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

410

410

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

410

410

Total

4 564

4 564

5 984

5 984


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 5 574 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +1 420 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant tient compte :

  • De la nécessité de re-doter l’établissement confronté à un déficit structurel depuis sa création, en particulier dans un contexte de hausse des prix, notamment énergétiques (+1 400 k€) ;

  • De la prise en charge du surcoût lié à la mise en œuvre de la protection sociale complémentaire au sein de l’établissement (+20 k€ en AE=CP).

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à ellereconduite à hauteur de 410 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

55

45

  – sous plafond

45

45

  – hors plafond

10

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

10

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

190

194

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

190

194

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 45 ETPT.

 

Les emplois rémunérés par l’État s’établissent quant à eux à 194 ETPT, soit une progression de +4 ETPT correspondant au transfert d’agents en charge du récolement des dépôts d’œuvres d’art.


OPÉRATEUR

EPCMPP - Etablissement public de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris

 

Missions


L’établissement public de la Cité de la musique – Philharmonie de Paris est un établissement public national à caractère industriel et commercial créé par fusion de l’association de préfiguration de la Philharmonie de Paris et de la Cité de la musique par décret n° 2015-1178 du 24 septembre 2015, modifié le 8 décembre 2020 suite à l’intégration de l’Orchestre de Paris.


L’établissement dans son projet global contribue au développement de la vie et de la pratique musicale et à la connaissance de la musique et de son patrimoine. Il œuvre, par une offre plurielle de manifestations musicales, à l’élargissement du public et à son renouvellement. Il soutient, dans leur diversité, les formations musicales qu’il accueille. Il concourt à l’information et à la formation musicale du public. Il participe aux échanges nationaux et internationaux dans le domaine de la musique.


Gouvernance et pilotage stratégique


Par décret du président de la République en date du 1er novembre 2021, Olivier Mantei a été nommé directeur général de l’établissement public.


Présidente depuis 2016, Patricia Barbizet a été renouvelée pour un second mandat de personnalité qualifiée le 29 septembre 2021. Atteinte par la limite d’âge en avril 2022, elle assure l’intérim de ses propres fonctions jusqu’à la fin de l’année et il conviendra de nommer un nouveau président pour début 2023.


Le précédent contrat d’objectifs et de performance de l’établissement couvrait la période 2017-2020. Son renouvellement a été suspendu pour intégrer les orientations du nouveau directeur. La lettre de mission du directeur est en cours de validation. Un nouveau contrat d’objectifs et de performance sera rédigé pour intégrer les nouvelles orientations.


Perspectives 2023


En 2023, les concerts et spectacles feront toujours une part importante à la musique symphonique et savante, en programmant des grandes œuvres du répertoire classique et romantique, sans oublier la musique de chambre. Il est à noter en particulier la troisième édition de la Biennale Boulez, qui se tiendra en avril et mai 2023. La programmation fera également une place aux musiques actuelles, du jazz à la pop en passant par le hip-hop.


Le musée de la Musique présentera une exposition « Musicanimale » qui montre l’influence des voix animales dans l’histoire et questionne le devenir de la biodiversité. D’octobre 2022 à juin 2023, l’afrobeat nigérian sera mis à l’honneur dans une exposition sur Fela Kuti, trompettiste, saxophoniste, chanteur, figure de l’unité africaine et de la paix entre les Africains. Enfin, le lien entre Jean-Michel Basquiat et la musique sera célébré dans l’exposition qui clôturera la saison.


Démos, dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale, s’inscrira dans une nouvelle phase de son développement en accompagnant les collectivités territoriales dans le développement des compétences nécessaires. L’ambition est d’impliquer 6 000 jeunes sur l’ensemble du territoire national à partir de 2022. Par ailleurs La Philharmonie des enfants, espace de 1 000 m² ouvert fin 2021 et dédié aux enfants de quatre à dix ans, leur permettra d’appréhender les clés d’écoute de la musique et des sons et contribuera à leur éveil artistique.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

44 519

44 519

45 519

45 519

Subvention pour charges de service public

42 069

42 069

43 069

43 069

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

2 450

2 450

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

2 450

2 450

Total

44 519

44 519

45 519

45 519


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 43 069 k€ hors mise en réserve, soit une évolution de +1 000 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à asseoir le projet de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier des tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 2 450 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

481

489

  – sous plafond

481

489

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 489 ETPT, soit une hausse de +8 ETPT au titre de la structuration du dispositif Démos.


OPÉRATEUR

EPPGHV - Etablissement public du parc et de la grande halle de la Villette

 

Missions


L’établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV) a pour mission d’animer, d’exploiter et de promouvoir l’ensemble culturel du parc de la Villette (décret modifié du n° 93-96 du 25 janvier 1993). Établissement public national à caractère industriel et commercial, l’EPPGHV développe des activités artistiques dans tous les domaines de la création, culturelles, éducatives et sociales, ouvertes sur la ville. Il développe, en cohérence avec son action artistique, une activité commerciale en accueillant des événements à vocation éducative, culturelle et de loisirs.


Il gère et exploite un parc de 55 hectares, en relation avec les autres institutions publiques et privées qui y sont implantées. Il endosse à cet effet le rôle de « syndicat de copropriété » avec la prise en charge de dépenses associées qui sont refacturées à chaque exploitant du parc. Il assure également le rôle de « propriétaire » en réalisant les réparations lourdes des infrastructures et des réseaux. Par ailleurs, l’établissement gère des contrats de concession dont il assure la négociation et le suivi (Cabaret sauvage et Zénith notamment).


Gouvernance et pilotage stratégique


Didier Fusillier, nommé président de l’EPPGHV en juin 2015, a été renouvelé pour un second mandat de cinq ans par décret du président de la République le 3 août 2020. Il dispose d’une lettre de mission signée le 16 février 2021.


En parallèle du processus de renouvellement, un nouveau contrat d’objectifs et de performance couvrant la période 2020-2024 a été élaboré et approuvé par le conseil d’administration du 2 décembre 2020. Il s’articule avec un accord d’intéressement couvrant la période 2020-2022, à renégocier en 2023.


Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) pour la période 2018-2022 arrive à échéance. Son renouvellement interviendra en 2023 pour une nouvelle période de cinq ans.


Perspectives 2023


Pour 2023, l’établissement prévoit une saison pluridisciplinaire à nouveau riche et diversifiée. Un partenariat exceptionnel de diffusion est notamment prévu avec Chaillot – Théâtre national de la Danse. Concernant les expositions, l’accueil, d’avril à septembre, de l’exposition « Ramsès, l’Or des Pharaons » est l’événement phare de la saison qui voit également la reconduction de « 100 % l’Expo », consacrée aux artistes récemment diplômés des écoles d’art. Une série de propositions se déploient dans le cadre de l’accueil sur le site de la Villette, désormais unique « Live Site » des festivités et célébrations des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à l’appui du lancement d’un concours d’architecture avec les écoles nationales pour l’aménagement d’espaces dédiés aux pratiques sportives. Le programme « Initiative d’artistes », projet important du second mandat du président Didier Fusillier, continuera de se déployer, renforçant l’accompagnement des artistes, en production et diffusion.


L’EPPGHV continuera d’œuvrer en faveur de tous les publics, autour des parcours d’EAC pour les établissements scolaires, en rapprochant les artistes accueillis et les populations avec les « Pop’ Up spectacles », petites formes participatives et itinérantes, en renforçant l’inscription de son projet dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale, en densifiant les propositions ciblées d’irrigation artistique et culturelle du territoire.


En matière d’investissement, l’EPPGHV porte un vaste plan pluriannuel avec 53 M€ d’opérations programmées entre 2019 et 2025. Au-delà des investissements courants nécessaires à l’exploitation du parc et au maintien à niveau de ses équipements, d’importants projets de transformation du site sont en cours (nouveau bâtiment d’exploitation sous mandat OPPIC dont la livraison est prévue fin 2023).


Concernant les Micro-Folies, la sécurisation des moyens nécessaires à la structuration et l’animation de ce programme dans la durée constitue à nouveau un enjeu majeur pour 2023.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

25 048

25 048

26 698

26 698

Subvention pour charges de service public

21 248

21 248

21 698

21 698

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

3 800

3 800

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

5 000

5 000

Total

25 048

25 048

26 698

26 698


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 21 698 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +450 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant tient compte du contexte de hausse des prix, en particulier des tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement s’établit quant à elle à 5 000 k€ hors mise en réserve. Elle connaît une progression de +1 200 k€ visant à ajuster le montant de la dotation au niveau du besoin réel d’entretien courant d’un parc de 55 hectares, notamment dans le contexte de hausse des coûts de la construction.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

206

206

  – sous plafond

206

206

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 206 ETPT.


OPÉRATEUR

Etablissement public du Mobilier National

 

Missions


Créé par le décret n° 2021-1890 du 29 décembre 2021, l’établissement public administratif Mobilier national concourt à la connaissance, à la valorisation et à la préservation des métiers d’art, à la transmission des savoirs et des savoir-faire français et au soutien à la création dans le domaine du design textile et du mobilier.


Il a notamment pour mission de :

  • Assurer le décor et l’ameublement des dépositaires définis par le code du patrimoine ;

  • Créer pour le compte de l’État des œuvres textiles et du mobilier ;

  • Assurer l’entretien, la restauration, l’inventaire, l’enrichissement, la mise en valeur et l’inspection des meubles et objets relevant des collections dont il assure la garde pour le compte de l’État ;

  • Perpétuer, transmettre et développer les techniques traditionnelles des métiers d’art, des savoirs et des savoir-faire liés à la restauration, à la fabrication, à la création contemporaine et au design ;

  • Procéder, sur ses ressources et au nom de l’État, aux acquisitions à titre onéreux ou gratuit des biens mobiliers et des objets d’art ainsi que des cartons, dessins et modèles ;

  • Mettre en œuvre toute action permettant la mise en valeur de son patrimoine, notamment par une politique de médiation, d’exposition, de prêt, d’édition de mobilier et d’ouvrages.


Gouvernance et pilotage stratégique


Sur proposition du conseil d’administration, Hervé Lemoine a été nommé président de l’établissement par décret présidentiel du 21 mars 2022. Son action s’inscrira dans les orientations d’une lettre de mission et d’un contrat d’objectifs et de performance en cours d’élaboration.


Perspectives 2023


Le Mobilier national conduit un programme de manifestations culturelles ouvertes au plus grand nombre et sous des formes variées, en France et à l’international : exposition sur les résidences présidentielles prévue en 2023 à la Galerie des Gobelins, salons professionnels de l’ameublement et de la décoration (Zona Maco, CDMX – Mexique, Wanted Design ICFF-NYC-USA, Salone del mobile à Milan), événements culturels (Nuit Blanche de Kyoto et Tokyo Design Week), journées européennes des métiers d’art (JEMA), journées européennes du patrimoine (JEP), renforcement du portail des collections et ouverture du nouveau portail des savoir-faire.


Le projet " Mobilier international ", stratégie de développement international du Mobilier national, s’inscrit en outre, dans une politique de partenariat active avec l’Institut français et le réseau des Instituts dans le monde : il œuvrera dans ce cadre pour un programme de réameublement de la Villa Médicis, de la Casa Velasquez et de résidences (Villa Albertine, résidence Mobilier national / Institut français au Japon, résidence NAFAS).


Le Mobilier national sera également présent au sein des grands événements et projets d’envergure, avec notamment sa participation à l’Olympiade culturelle en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.


Le développement de la formation s’appuiera sur l’accueil d’une cinquantaine d’apprentis, l’organisation d’ateliers d’initiations pour les enfants et les publics empêchés (le petit Mob’), l’accueil en résidence de créateurs, le soutien aux designers et aux artistes par des campagnes d’acquisitions, l’engagement de l’établissement au sein du Campus des métiers d’art et du design des Gobelins, le lancement de démarches expérimentales en matière de développement durable, la création d’une matériauthèque en partenariat avec l’ENSAD, la poursuite des appels à projets d’utilité sociale avec les maisons France services et les EHPAD, etc.


Conformément au décret n° 2021-1890 du 29 décembre 2021 portant création de l’établissement public Mobilier national, le pilotage des actes administratifs de gestion de la carrière et de la paye de l’ensemble des agents sera transféré le 1er janvier 2023 à l’administration générale du Mobilier national. De même, l’ensemble des services de l’administration générale poursuivra le bon déploiement des nouvelles missions attribuées à l’institution à l’occasion de sa transformation statutaire.


D’un point de vue bâtimentaire, il est à noter qu’un nouveau schéma directeur immobilier (SDI) est en cours de finalisation et que la manufacture de tapis de Lodève verra débuter le chantier de rénovation de ses façades.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

0

0

30 873

30 873

Subvention pour charges de service public

0

0

28 456

28 456

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

0

0

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

2 417

2 417

Total

0

0

30 873

30 873


Au PLF 2023, la subvention pour charges de service public de l’établissement s’établit à 28 456 k€ hors mise en réserve. Ce montant rend compte :

  • Du transfert interne de la subvention de l’établissement, préalablement inscrite en titre 6 (5 800 k€ en AE=CP) ;

  • D’une mesure nouvelle visant à accompagner la transformation de l’établissement en prenant compte du contexte de hausse des coûts (+2 300 k€ en AE=CP) ;

  • Du transfert de la gestion de 338 ETPT préalablement rémunérés sur le titre 2 du ministère et de leur masse salariale (+20 356 k€ en AE=CP).

 

La subvention pour charges d’investissement s’élève quant à elle à 2 417 k€ correspondant :

  • Au transfert interne des subventions d’acquisition et d’investissement courant de l’établissement (1 617 k€ en AE=CP) ;

  • A une mesure nouvelle de +800 k€ visant à consolider la capacité d’investissement de cet établissement multi-site dans un contexte de hausse des prix, en particulier du coût de la construction.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

10

348

  – sous plafond

10

348

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

338

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

338

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 348 ETPT. Ce montant rend compte du transfert de 338 ETPT depuis le titre 2 du ministère de la Culture.


OPÉRATEUR

Opéra comique

 

Missions


Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), le Théâtre national de l’Opéra-Comique (TNOC) est régi par le décret n° 2004-1232 du 20 novembre 2004. Celui-ci lui a assigné une double mission :

  • La production et la diffusion d’œuvres lyriques et de spectacles, en direction du public le plus large ;

  • La mise en valeur de la diversité des expressions, de l’opéra baroque à la création contemporaine, et du patrimoine du Théâtre national de l’Opéra-Comique.


Pour l’accomplissement de ces missions, le Théâtre national de l’Opéra-Comique assure la gestion artistique et financière de la salle Favart. Il poursuit une politique de collaboration avec les autres structures lyriques et musicales en France ou à l’étranger et présente également des spectacles en tournées.


Gouvernance et pilotage stratégique


Après 15 ans d’exercice en tant que directeur adjoint puis directeur, Olivier Mantei a quitté ses fonctions à la tête de l’établissement en 2021. Le chef d’orchestre Louis Langrée lui succède depuis le 1er novembre 2021. Il dispose d’une lettre de mission en date du 3 mars 2022.


Jean-Yves Larrouturou a été nommé président du conseil d’administration de l’établissement public par décret du 24 juin 2020, pour un second mandat.


La stabilisation du modèle économique et artistique de l’opérateur au cours des dernières années va permettre la rédaction d’un premier contrat d’objectifs et de performance, qui devrait être adopté à l’automne 2022, en lien avec le projet de la nouvelle direction.


Perspectives 2023


Louis Langrée a décidé de présenter une saison 2023 courte, de janvier à juin 2023, afin de revenir à un rythme de saison conforme au calendrier scolaire à compter de 2023/2024. Cette « demi-saison » de transition inclut des spectacles programmés par Oliver Mantéi qui auraient dû être présentés pendant la crise sanitaire. C’est notamment le cas du Voyage dans la lune d’Offenbach mis en scène par Laurent Pelly avec Alexandra Cravero à la direction musicale ou de L’inondation de Fidilei et Pommerat, mise en scène par ce dernier. Sont également programmés Le bourgeois gentilhomme, Carmen, Breaking the waves et Zémire et Azor.


Le projet artistique de Louis Langrée se met en place avec le souhait de développer les coproductions, notamment sur les titres rares, ainsi que les tournées afin d’augmenter les ressources propres et l’amortissement des productions lyriques. Il s’agira de mobiliser des partenariats, notamment au long cours. Le projet de création d’une troupe et d’une académie de jeunes chanteurs se déploiera en 2023. Le volet rayonnement international du projet sera également poursuivi. L’accessibilité à tous les publics, notamment les jeunes et les familles ainsi que le numérique seront des axes forts du projet.


Pour le volet transmission, la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique poursuivra en 2023 ses activités. Un projet avec France 23 dans le cadre de coupe du monde de rugby est prévu : la « Mêlée des chœurs ». Il mobilisera la Maîtrise en s’appuyant également sur un partenariat avec le ministère chargé de l’éducation nationale.


En 2023, l’Opéra-Comique finalisera la refonte de la grille de rémunérations et poursuivra l’examen de son organisation des ressources humaines à la suite de l’arrivée d’une administratrice et dans le cadre des travaux initiés en 2021 et 2022 avec la tutelle.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

12 710

12 710

13 310

13 310

Subvention pour charges de service public

12 410

12 410

12 910

12 910

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

300

300

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

400

400

Total

12 710

12 710

13 310

13 310


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 12 910 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +500 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à consolider les marges artistiques de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement s’établit quant à elle à 400 k€ hors mise en réserve. Cette progression de +100 k€ tient notamment compte de la hausse des prix de la construction.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

92

92

  – sous plafond

92

92

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 92 ETPT.


OPÉRATEUR

Opéra national de Paris

 

Missions

 

Etablissement public industriel et commercial régi par le décret n° 94-111 du 5 février 1994, l’Opéra national de Paris (ONP), est l’établissement de référence nationale et internationale pour sa politique lyrique, musicale et chorégraphique. Il est chargé des missions de service public suivantes :

  • Rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres du patrimoine lyrique et chorégraphique ;

  • Favoriser la création et la représentation d’œuvres contemporaines et participer au développement de l’art lyrique et chorégraphique en France ;

  • Présenter des spectacles tant à Paris qu’en province ou à l’étranger, et s’attacher à diffuser ses productions tant par les moyens audiovisuels que les nouvelles possibilités offertes par le numérique.

 

Pour assurer ses missions, l’ONP dispose de deux salles, le Palais Garnier et l’Opéra Bastille, qui lui permettent de pratiquer l’alternance des spectacles et d’accroître le nombre annuel de représentations.

 

Par ailleurs, au titre de sa mission de formation et d’enseignement, l’ONP contribue à la formation, au perfectionnement et à la professionnalisation des artistes lyriques, des chefs de chant, ainsi que de jeunes chorégraphes et metteurs en scène d’opéras. Il assure l’excellence de la formation des danseurs du ballet par le biais de son école de danse située à Nanterre.

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Directeur préfigurateur depuis juillet 2019, Alexander Neef a été nommé directeur général par décret présidentiel du 1er septembre 2020.

 

Le conseil d’administration est présidé par Jean-Pierre Clamadieu. Celui-ci a été nommé par un décret du président de la République en date du 24 juillet 2019 et occupera ces fonctions pendant cinq ans.

 

Un contrat d’objectifs et de performance (COP) couvrant la période 2019-2021, a été présenté et adopté au cours du conseil d’administration du 17 juin 2019. Au regard du plan de réforme de l’Opéra, un contrat d’objectifs et de moyen doit aboutir d’ici 2023.

 

Perspectives 2023

 

Après deux ans de pandémie, la saison 2022/2023 devra relever le défi de faire revenir le public à l’Opéra national de Paris.

 

Les nouvelles productions de la saison 2022/2023 s’inspirent principalement de grandes œuvres de la littérature. Pour ces nouvelles productions, l’opéra a fait appel à des artistes qui mettront en avant la complexité humaine, les miroitements de la conscience, ainsi que les tensions entre les sexes et les générations. Ainsi, Robert Carsen poursuivra son exploration psychologique des protagonistes d’Orlando furioso en mettant en scène Ariodante d’Haendel, Krysztof Warlikowski revisitera Hamlet et Thomas Jolly proposera une nouvelle version de Roméo et Juliette.

 

Les œuvres du répertoire seront également à l’honneur. Ainsi, Gustavo Dudamel, directeur musical depuis 2021, ouvrira notamment la saison avec une reprise à l’Opéra Bastille de Tosca de Puccini, mis en scène par Pierre Audi.

 

La création contemporaine occupera une place de choix dans la saison de ballets avec des chorégraphes tels que Alan Lucien Oyen ou Bobbi Jene Smith. La saison proposera également des ballets emblématiques du répertoire de l’opéra avec Le Lac des Cygnes de Noureev ou encore un programme dédié aux plus belles productions de Maurice Béjart avec l’Opéra de Paris.

 

Grâce à « L’Opéra chez soi », la programmation dans les cinémas, sur les tablettes ou en plein air, l’Opéra national de Paris s’invitera par ailleurs dans toutes les régions de France et à l’international, permettant de toucher de nouveaux publics.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

103 151

103 151

106 151

106 151

Subvention pour charges de service public

98 151

98 151

101 151

101 151

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

5 000

5 000

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

5 000

5 000

Total

103 151

103 151

106 151

106 151


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 101 151 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +3 000 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à accompagner la transformation de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 5 000 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

1 580

1 499

  – sous plafond

1 507

1 499

  – hors plafond

73

 

        dont contrats aidés

68

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 1499 ETPT, soit une baisse de ‑8 ETPT au titre de la contribution de l’établissement à la maîtrise de l’emploi public.


OPÉRATEUR

TNC - Théâtre national de la Colline

 

Missions


Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), le Théâtre national de la Colline est régi par le décret n° 72-460 du 31 mai 1972 qui lui fixe pour objet la présentation d’œuvres théâtrales appartenant au répertoire classique et moderne, français et étranger, ainsi que la création d’œuvres nouvelles enrichissant ce répertoire. Il est aujourd’hui entièrement consacré aux écritures d’auteurs vivants, à leur accompagnement, et s’affirme ainsi comme un partenaire incontournable en sa qualité de producteur ou de coproducteur pour les équipes qui portent ces auteurs à la scène.


Conformément au décret de 1972, son action tend aussi à favoriser l’accès aux œuvres à un public le plus large et le plus diversifié possible, appartenant à toutes les catégories sociales de la population. La Colline entretient notamment un dialogue direct avec la jeunesse (37 % du public) en vue de mieux la comprendre et mieux faire entendre sa voix.


Gouvernance et pilotage stratégique


L’établissement est dirigé par Wajdi Mouawad, nommé par décret du président de la République en date du 6 avril 2016. Un nouveau mandat de cinq ans a débuté le 28 mai 2018, sur la base de la lettre de mission qui avait été signée le 11 janvier 2017.


En 2021, le contrat d’objectifs et de performance de la Colline a été renouvelé et couvre ainsi la période 2021-2023, correspondant au mandat du directeur. Il a été présenté pour approbation au conseil d’administration du 30 novembre 2021.


Perspectives 2023


Pour 2023, la Colline prévoit une programmation artistique riche et ambitieuse qui s’inscrit pour la seconde année dans le cadre d’un plan de Relance artistique spécifique à l’établissement. Cette année anticipe néanmoins un retour progressif à la normale.


Treize spectacles dont trois productions déléguées, six coproductions, trois accueils et une coréalisation en partenariat avec le Théâtre national de Chaillot, seront présentés au cours de l’année 2023. Cette programmation donne une place significative aux femmes artistes (Yasmina Reza, Pauline Bureau, Isabelle Lafon, Gisèle Vienne, Emma Dante…), place qui traduit la poursuite de la politique volontariste du théâtre en faveur de l’égalité femmes / hommes.


Avec 266 représentations et une jauge offerte de 117 390 sièges (contre 116 435 sièges en 2020), le volume d’activité en 2023 retrouvera ainsi son niveau d’avant la crise sanitaire. Dans un contexte de relative désaffection du public à l’endroit notamment du théâtre, la Colline envisage prudemment une fréquentation payante pour 2023 de 67,60 %, illustrant par la même les inquiétudes de l’ensemble du secteur.


L’activité de tournées pour l’année 2023 prévoit plus d’une quinzaine de dates dans une dizaine de villes pour les trois spectacles de Wajdi Mouawad (Seuls, Sœurs et Mère).


Par ailleurs, la Colline devrait poursuivre ses actions en faveur de la jeunesse avec des bourses de résidence d’artistes et la poursuite de la « Jeune Troupe », lancée en 2022.


Enfin, la Colline devrait, conformément à son schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2021-2025, connaître d’importants chantiers de rénovation, d’aménagement et d’optimisation des espaces de son site principal, dans la continuité des études lancées en 2022.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

10 390

10 390

10 740

10 740

Subvention pour charges de service public

9 830

9 830

10 180

10 180

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

560

560

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

560

560

Total

10 390

10 390

10 740

10 740


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 10 180 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +350 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à consolider les marges artistiques de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 560 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

105

95

  – sous plafond

95

95

  – hors plafond

10

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

10

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 95 ETPT.


OPÉRATEUR

TNO - Théâtre national de l'Odéon

 

Missions


Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) régi par le décret n° 68-905 du 21 octobre 1968, le Théâtre national de l’Odéon oriente son action vers la création afin de favoriser le dynamisme et la diversité de la production théâtrale nationale et internationale. Selon l’arrêté du 16 juin 1983 portant sur la création du Théâtre de l’Europe, « Le Théâtre de l’Europe est un carrefour vivant de la création théâtrale européenne ; il a pour mission de favoriser le travail en commun des metteurs en scène, des comédiens, des écrivains et des autres praticiens de l’art dramatique, en vue de créer des œuvres nouvelles et de vivifier le patrimoine dramatique de l’Europe ». L’ouverture à la création européenne demeure un axe essentiel de la mission de ce théâtre.


Il organise en outre des manifestations artistiques et culturelles diverses (concerts, conférences, projections cinématographiques, etc.) et est très actif en matière de démocratisation culturelle.


Pour assurer ses missions, l’Odéon dispose en permanence de deux lieux : la salle de l’Odéon (Paris 6e) et les ateliers Berthier (Paris 17e).


Gouvernance et pilotage stratégique


Stéphane Braunschweig dirige le Théâtre national de l’Odéon depuis 2016. Par décret du 8 janvier 2021, il a été renouvelé à compter du 15 janvier 2021 pour un nouveau mandat de trois ans.


Il inscrit son action dans le cadre d’une lettre de mission signée le 1er juillet 2021 ainsi que dans un contrat d’objectifs et de performance 2021-2023 approuvé au conseil d’administration du 21 mai 2021.


Perspectives 2023


L’Odéon prévoit une saison artistique 2022/2023 ambitieuse mettant à l’honneur des metteurs en scène confirmés (Ivo van Hove, Jean-François Sivadier, etc.) ainsi que la nouvelle génération de metteuses en scène (Marion Siéfert, Anne-Cécile Vandalem ou encore Tiphaine Raffier).


Cette ambition se traduit également par un volume d’activité important (17 spectacles pour 295 représentations au siège, et quatre spectacles en tournée), comprenant la présentation des spectacles des trois artistes associés (Sylvain Creuzevault, Alexander Zeldin et Christiane Jatahy). La programmation traduit également une attention particulière portée aux spectacles mis en scène ou écrits par des femmes, même si la parité n’est pas parfaitement atteinte : 35 % d’autrices et 38 % de metteuses en scène. Cette saison renoue par ailleurs avec l’une des missions essentielles de l’Odéon, théâtre de l’Europe, puisque sept spectacles étrangers ou multilingues sont programmés.


Néanmoins, cette programmation artistique reste marquée par les conséquences de la crise, celles-ci conduisant à un nombre inhabituel de reprises de spectacles fortement impactés par la crise en 2020 et 2021 (La Ménagerie de verre dans la mise en scène Ivo van Hove, Les Frères Karamazov par Sylvain Creuzevault, Love et Une mort dans la famille d’Alexander Zeldin).


En matière d’éducation artistique et culturelle, l’Odéon entend poursuivre ses deux programmes phares que sont Fabrik’Odéon et Adolescence et Territoire(s).


Enfin, l’Odéon porte un vaste plan pluriannuel d’investissements (hors Cité du théâtre) avec la poursuite des travaux d’accessibilité, le remplacement des fenêtres de l’Odéon, la remise aux normes énergétiques des ateliers Berthier, ainsi que la poursuite des investissements scéno-techniques à Berthier, pour un coût évalué à 2,7 M€ en 2023 et 2,1 M€ en 2024.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

12 975

12 975

13 375

13 375

Subvention pour charges de service public

12 530

12 530

12 930

12 930

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

445

445

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

445

445

Total

12 975

12 975

13 375

13 375


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 12 930 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +400 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à consolider les marges artistiques de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 445 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

136

131

  – sous plafond

131

131

  – hors plafond

5

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

5

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur sont reconduits à hauteur de 131 ETPT.


OPÉRATEUR

TNS - Théâtre national de Strasbourg

 

Missions


Etablissement public industriel et commercial régi par le décret n° 72-461 du 31 mai 1972, le Théâtre national de Strasbourg (TNS) est le seul théâtre national implanté en région. Il a non seulement pour mission de présenter des œuvres théâtrales, aujourd’hui principalement issues des écritures contemporaines, mais également de former aux différents métiers du spectacle.


Le théâtre abrite en effet en son sein l’École supérieure d’art dramatique du TNS. Elle a pour objectif de former simultanément des comédiens, des scénographes/costumiers, des régisseurs, mais aussi des metteurs en scène et des dramaturges. Outre un enseignement spécifique pour chaque section, les élèves participent ensemble, tout au long de leur scolarité de trois années, à différents projets artistiques qui leur donnent l’occasion d’expérimenter ce que sera leur place dans la création théâtrale. La pluralité des métiers enseignés, doublée d’une approche collective du travail théâtral, est la marque de fabrique de l’École du TNS et ce qui fait sa singularité.


Pour assurer ses missions de production et de diffusion de spectacles, le TNS dispose de quatre salles de spectacles : la salle Koltès proposant une jauge de 600 places, la salle Gignoux disposant d’une jauge de 203 places, et l’espace Grüber – modulable – avec 262 places dans le hall et 144 places dans le Studio Jean-Pierre Vincent. Il dispose également d’un atelier de décors performant. De plus, plusieurs salles sont dédiées à l’école.


Gouvernance et pilotage stratégique


L’établissement est dirigé par Stanislas Nordey, nommé par décret du président de la République en date du 26 septembre 2014. Par décret du 28 octobre 2019, il a été renouvelé pour un second mandat et dispose d’une lettre de mission signée le 24 janvier 2020. Il est amené à assurer l’intérim de ses fonctions en l’attente de la nomination d’une future direction.


Le précédent contrat d’objectifs et de performance est arrivé à échéance en 2021. Dans l’attente d’un nouveau projet de direction, un document synthétique visant à assurer un suivi des objectifs stratégiques assignés au théâtre a été élaboré en lien avec la tutelle.


Perspectives 2023


Suite à une saison 2021-2022 particulièrement chargée, l’année 2023 sera marquée par le départ de Stanislas Nordey, et par une baisse de l’activité artistique afin de retrouver un niveau analogue aux saisons précédentes.


La saison 2022-2023 demeure marquée par la place déterminante des écritures contemporaines, y compris quand il s’agit d’une réécriture du répertoire, avec notamment Comme tu me veux dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig, Iphigénie de Tiago Rodrigues dans une mise en scène d’Anne Théron ou encore Un pas de chat sauvage de Marie N’Diaye par Blandine Savetier. Elle comprend 18 spectacles pour 139 représentations au siège et une jauge offerte de 44 591 sièges (contre 25 spectacles et 213 représentations et une jauge offerte de 73 084 sièges en 2021) et deux spectacles d’insertion dans la vie professionnelle dont, au premier semestre 2023, 11 spectacles (y compris un spectacle d’entrée dans la vie professionnelle des élèves de l’école), pour un total de 75 représentations et une jauge offerte de 22 679 sièges.


L’activité de tournées devrait rester marginale en 2023, avec seulement 15 représentations au 1er semestre 2023.


L’indisponibilité des salles Gignoux et Koltès à partir de mi-avril et jusqu’à fin juillet 2023 en raison de travaux (isolation des combles du site Marseillaise, isolation de la cage de scène de la salle Koltès, isolation des murs et du toit de la salle Gignoux, végétalisation du toit de la salle Gignoux) conduit à une concentration de la programmation au début du premier trimestre 2023.


Le TNS sera amené à poursuivre la mise en œuvre de son projet de réhabilitation des locaux de l’ancien Palais de la Diète, qui doit permettre au TNS de répondre à la fois à la problématique du manque d’espace pour l’école, mais également de conforter et déployer de nouvelles activités, en lien avec des partenaires publics et privés.


   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2022

PLF 2023

Programme financeur
Nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

P131 Création

10 330

10 330

10 730

10 730

Subvention pour charges de service public

9 930

9 930

10 330

10 330

Transferts

0

0

0

0

Dotations en fonds propres

400

400

0

0

Subvention pour charges d'investissement

0

0

400

400

Total

10 330

10 330

10 730

10 730


Le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 10 330 k€ hors mise en réserve, soit une progression de +400 k€ par rapport à la LFI 2022. Ce montant vise à consolider les marges artistiques de l’établissement dans un contexte de hausse des prix, en particulier de tensions sur les prix de l’énergie.

 

La subvention pour charges d’investissement est quant à elle reconduite à hauteur de 400 k€ hors mise en réserve.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2022

(1)

PLF 2023

Emplois rémunérés par l'opérateur :

122

97

  – sous plafond

97

97

  – hors plafond

25

 

        dont contrats aidés

 

 

        dont apprentis

 

 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI et LFR le cas échéant


Au PLF 2023, les emplois sous plafond rémunérés par l’opérateur s’établissent à 97 ETPT.