$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#143)

$@FwLOVariable(libelleProg#Enseignement technique agricole)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics

811 906 275

42 771 696

854 677 971

811 906 275

42 771 696

854 677 971

02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés

257 448 626

371 090 000

628 538 626

257 448 626

371 090 000

628 538 626

03 – Aide sociale aux élèves et santé scolaire (enseignement public et privé)

0

81 476 805

81 476 805

0

81 560 337

81 560 337

04 – Mise en œuvre de l'enseignement agricole dans les territoires

0

8 034 032

8 034 032

0

8 034 032

8 034 032

05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole (public et privé)

0

22 125 205

22 125 205

0

22 125 205

22 125 205

Total

1 069 354 901

525 497 738

1 594 852 639

1 069 354 901

525 581 270

1 594 936 171




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+4 689 600

 

+4 689 600

+4 708 000

+4 708 000

+9 397 600

+9 397 600

Reprise par la DGER de la gestion du remplacement pour motif syndical

149 ►

 

 

 

+4 708 000

+4 708 000

+4 708 000

+4 708 000

Grenelle de l'éducation : seconde tranche de la prime d'attractivité

141 ►

+4 689 600

 

+4 689 600

 

 

+4 689 600

+4 689 600

Transferts sortants

-130 072

-60 862

-190 934

-25 894 806

-25 894 806

-26 085 740

-26 085 740

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 134

-1 134

-1 134

-1 134

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-28

-28

-28

-28

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 516

-1 516

-1 516

-1 516

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-2 416

-2 416

-2 416

-2 416

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 189

-1 189

-1 189

-1 189

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 190

-1 190

-1 190

-1 190

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-904

-904

-904

-904

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-364

-364

-364

-364

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-2 694

-2 694

-2 694

-2 694

Transferts en crédits en programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-143

-143

-143

-143

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-2 976

-2 976

-2 976

-2 976

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 785

-1 785

-1 785

-1 785

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-181

-181

-181

-181

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 190

-1 190

-1 190

-1 190

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 700

-1 700

-1 700

-1 700

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-274

-274

-274

-274

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-227

-227

-227

-227

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-1 349

-1 349

-1 349

-1 349

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-547

-547

-547

-547

Transferts en crédits du programme 143 vers le programme 148

► 148

 

 

 

-713

-713

-713

-713

Renforcement des capacités de l'IA pour une mission complémentaire d'ingénierie de formation

► 142

-130 072

-60 862

-190 934

 

 

-190 934

-190 934

Transfert des bourses de l'enseignement supérieur agricole court

► 142

 

 

 

-25 872 286

-25 872 286

-25 872 286

-25 872 286

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

 

Transferts sortants

-2,00

 

Renforcement des capacités de l'IA pour une mission complémentaire d'ingénierie de formation

► 142

-2,00

 

 

Le projet de loi de finances 2023 prévoit plusieurs mesures de transfert concernant des crédits de titre 2 et des crédits hors titre 2.


La mesure de transfert entrant des crédits de titre 2 concerne :

  • 4 689 600 € (hors CAS) en provenance du programme 141 « Éducation nationale et jeunesse », destinés au financement de la seconde tranche de la prime d’attractivité en 2022, mise en œuvre dans le cadre du Grenelle de l’éducation et s’appliquant aux personnels du périmètre de l’enseignement technique agricole ;


La mesure de transfert sortant des crédits de titre 2 concerne :

  • ‑130 072 € (hors CAS) et 60 862 € (CAS) vers le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricole », destinés au financement de 2 postes de délégués régionaux chargés d’ingénierie de formation. Cette mesure s’accompagne du transfert sortant de 2 ETPT.


La mesure de transfert entrant des crédits hors titre 2 concerne :

  • 4 708 000 € en AE = CP en provenance du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture » au titre du financement de la formation et information des syndicats agricoles.


Les mesures de transfert sortants des crédits hors titre 2 concernent :

  • ‑22 520 € en AE = CP vers le programme 148 « Fonction publique » au titre des prestations sociales des agents des établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle adulte (EPLEFPA) du ministère de l’Agriculture et de Souveraineté alimentaire ;

  • ‑25 872 286 € en AE = CP vers le programme 142 « recherche et enseignement supérieur agricole » au titre du financement des bourses de l’enseignement supérieur court.


 

   Mesures de périmètre

 

Par mesure de périmètre à partir de 2023 entre les dépenses de fonctionnement et de personnel au sein du programme 143, les effectifs d’assistants d’élèves en situation de handicap (AESH) et d’assistants d’éducation (AED) ayant atteint 6 années d’ancienneté et bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée sont transférés sur le titre 2 du programme 143.

Pour l’année 2023, cette mesure correspond à +18 ETPT et à un transfert de 481 404 € (en AE = CP) du hors titre 2 vers le titre 2.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1013 - Enseignants

12 699,00

0,00

0,00

-0,33

-10,67

-10,67

0,00

12 688,00

1014 - A - Administratifs et Techniques

1 078,00

0,00

-2,00

0,00

+5,00

0,00

+5,00

1 081,00

1015 - B et C - Administratifs et Techniques

1 428,00

+18,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1 446,00

Total

15 205,00

+18,00

-2,00

-0,33

-5,67

-10,67

+5,00

15 215,00

 

Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit un schéma d’emplois de +15 ETP sur le programme 143, destiné à renforcer les équipes médico-sociales au service des apprenants de l’enseignement technique agricole. Cela se matérialisera par des équipes pluridisciplinaires regroupant des psychologues scolaires et des assistants sociaux qui pourront épauler les équipes médicales en place ou renforcées.


HYPOTHÈSES DE SORTIES

1092 sorties sont prévues, dont 213 au titre des prévisions de départ en retraite. Les autres mouvements correspondent à des mobilités, des fins de contrats ou des départs en détachement, en disponibilité, en congé parental, en congé longue durée, etc.


HYPOTHÈSES D’ENTRÉES

Le nombre de primo recrutements ne peut être déterminé a priori. Il sera ajusté en cours d’exécution en fonction, d’une part, de la réalisation des sorties, et, d’autre part, des volumes des autres types d’entrées (détachements et positions normales d’activité entrants, retours de congés, de disponibilité, etc).

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Enseignants

778,00

126,00

9,00

778,00

0,00

9,00

0,00

A - Administratifs et Techniques

134,00

37,00

9,00

149,00

0,00

9,00

+15,00

B et C - Administratifs et Techniques

180,00

50,00

9,00

180,00

0,00

9,00

0,00

Total

1 092,00

213,00

1 107,00

0,00

+15,00

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Autres

15 205,00

15 215,00

-2,00

+18,00

-0,33

-5,67

-10,67

+5,00

Total

15 205,00

15 215,00

-2,00

+18,00

-0,33

-5,67

-10,67

+5,00


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Autres

+15,00

0,00

Total

+15,00

0,00


Le plafond d’emplois du programme 143 est imputé uniquement sur la catégorie « Autres » qui correspond aux effectifs affectés dans les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA), aux enseignants et personnels de documentation de l’enseignement technique agricole privé dit du « temps plein » et aux apprentis.


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics

10 434,00

02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés

4 781,00

03 – Aide sociale aux élèves et santé scolaire (enseignement public et privé)

0,00

04 – Mise en œuvre de l'enseignement agricole dans les territoires

0,00

05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole (public et privé)

0,00

Total

15 215,00

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

41,00

0,83

0,00

 

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2022-2023 : 41

Pour le cycle 2022-2023, les objectifs de recrutement ont été réévalués afin de contribuer au plan gouvernemental « 1 jeune 1 solution », dont l’apprentissage constitue l’un des axes de la politique gouvernementale d’insertion des jeunes dans la vie professionnelle. L’objectif de 41 apprentis est fixé au programme 143 au titre de 2023.

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les effectifs du programme sont gérés par des agents rattachés au programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ». Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont donc retracés au niveau ministériel sur ce programme de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

619 335 728

673 548 648

Cotisations et contributions sociales

368 837 790

389 123 876

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

235 494 632

238 001 412

    – Civils (y.c. ATI)

235 461 632

237 957 435

    – Militaires

33 000

43 977

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

133 343 158

151 122 464

Prestations sociales et allocations diverses

8 020 903

6 682 377

Total en titre 2

996 194 421

1 069 354 901

Total en titre 2 hors CAS Pensions

760 699 789

831 353 489

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Il est prévu un versement d’allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) à hauteur de 2,85 M€ pour environ 500 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

788,57

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

782,04

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

5,04

Débasage de dépenses au profil atypique :

1,49

    – GIPA

-0,04

    – Indemnisation des jours de CET

-1,43

    – Mesures de restructurations

-1,22

    – Autres

4,17

Impact du schéma d'emplois

0,12

EAP schéma d'emplois 2022

-0,15

Schéma d'emplois 2023

0,27

Mesures catégorielles

2,64

Mesures générales

12,65

Rebasage de la GIPA

0,04

Variation du point de la fonction publique

12,15

Mesures bas salaires

0,45

GVT solde

2,71

GVT positif

12,64

GVT négatif

-9,93

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

2,33

Indemnisation des jours de CET

1,11

Mesures de restructurations

1,22

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

22,33

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

22,33

Total

831,35

 

Les dépenses de personnel du programme 143 sont fixées pour le PLF 2023 à 831,35 M€ (hors contribution au CAS Pensions) contre 760,70 M€ en 2022, soit une augmentation de 9,3 %.

Outre le transfert de 4,69 M€ en provenance du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse correspondant au financement de la seconde tranche de la prime d’attractivité instituée par le Grenelle de l’éducation versée en 2022, il est décidé une mesure de périmètre de 0,48 M€ visant à basculer du hors titre 2 vers le titre 2 du programme le financement de la rémunération des assistants d’éducation et des assistants d’élèves en situation de handicap lors du passage en contrat à durée indéterminée (Décret n° 2022-1140 du 9 août 2022).

Au titre des mesures générales, il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (Décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,04 M€.

 

Le glissement vieillesse technicité (GVT) positif est estimé à 12,64 M€, soit 1,5 % de la masse salariale. L’économie générée par l’écart entre le coût des départs et le coût des arrivées (GVT négatif) est évaluée à ‑9,93 M€.

 

Les mesures de restructuration (1,22 M€) correspondent aux montants consacrés à la rupture conventionnelle.

 

Pour les autres variations des dépenses de personnel, la ligne « Autres » correspond d’une part à la prise en charge par l’État employeur de la protection sociale complémentaire (PSC) à hauteur de 0,04 M€ en 2023, d’autre part à une fongibilité asymétrique, dite « article 44 », réalisée en gestion pour un montant de 21,93 M€, qui correspond à la subvention régie par l’article R. 813-40 du code rural et de la pêche maritime et est versée aux établissements d’enseignement agricole privés du temps plein sous contrat au titre de la rémunération de 466 ETPT. Cette subvention est divisée en deux composantes :

 

  • la part « structurelle » correspond à des moyens permanents ;

  • la part « conjoncturelle » correspond à des moyens de remplacement de courte durée.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Enseignants

32 466

42 264

42 556

28 509

37 113

37 369

A - Administratifs et Techniques

50 569

56 998

60 076

44 405

50 051

52 754

B et C - Administratifs et Techniques

31 326

34 507

31 567

27 507

30 301

27 719

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

2 622 278

5 244 556

Plan de requalification d'agents (catégorie C en B)

30

C

07-2022

6

37 406

74 812

Reprise d'ancienneté des agents contractuels de l'enseignement (ACEN)

 

Enseignants et assimilés

07-2022

6

2 584 872

5 169 744

Mesures statutaires

21 433

21 433

Revalorisation des agents de catégorie B en début de carrière

 

B

01-2023

12

21 433

21 433

Total

2 643 711

5 265 989

 

En outre, en gestion 2023, le programme 143 bénéficiera - à due proportion des effectifs enseignants impactés - d’un transfert du MENJS au titre des mesures portant revalorisation du métier d’enseignant.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

8 794 922

 

0

 

534 654 989

 

543 099 237

 

3 066 104

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

3 066 104

 

2 325 371
0

 

557 683

 

183 050

 

0

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

525 497 738
0

 

523 255 899
0

 

2 241 839

 

0

 

0

 

Totaux

 

525 581 270

 

2 799 522

 

183 050

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

99,57 %

 

0,43 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

Au 31 décembre 2023, le montant des engagements non couverts par des paiements devrait principalement correspondre aux restes à payer dus au titre des dépenses informatiques et du contrat d’impact social (CIS). L’objet du CIS est d’accompagner des jeunes issus de milieux modestes dans les domaines de l’aide à l’orientation, du soutien méthodologique, de la connaissance des filières et des métiers et des réseaux, pour leur permettre de définir leur projet professionnel. L’estimation des crédits de paiement sur les engagements d’années antérieures correspond en 2024 à l’échéancier prévisionnel de ce contrat.

 

Justification par action

ACTION     (53,6 %)

01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

811 906 275

42 771 696

854 677 971

0

Crédits de paiement

811 906 275

42 771 696

854 677 971

0



Evolution de la maquette budgétaire : A compter de 2023, certains moyens auparavant compris dans l’action 1 sont transférés vers d’autres actions du programme 143 :

  • Les moyens dédiés à la réparation des accidents du travail des étudiants et aux visites médicales des élèves en stage sont transférés vers l’action 3 « Aide sociale et santé scolaire », commune à l’enseignement public et privé.

  • Les moyens liés à la rénovation des systèmes d’information et à l’appui de l’enseignement agricole, au bénéfice à la fois des secteurs public et privé, sont transférés sur l’action 5 « Moyens communs à l’enseignement technique agricole (public et privé) ».


Cette action regroupe les moyens humains et financiers affectés à la mise en œuvre de la formation initiale scolaire dispensée dans les lycées publics d’enseignement général, technologique et professionnel agricole.


En observant les crédits selon le périmètre 2023 de la maquette budgétaire du programme 143, l’action 1 « Mise en œuvre de l’enseignement dans les établissements publics » augmente de 2,50 M€ en 2023, soit +6,15 % par rapport à la LFI 2022.


Rémunération des personnels permanents : 803 078 450 € en AE = CP en titre 2

Rémunération des enseignants, conseillers principaux d’éducation, personnels administratifs, techniques et de santé, titulaires ou contractuels.


Moyens d’ajustement : 8 827 825 € en AE = CP en titre 2

Ils permettent d’assurer le remplacement des personnels enseignants et administratifs sur de courtes périodes, principalement pour faire face aux congés de maternité et aux périodes d’arrêt maladie.


Rémunération des assistants d’éducation : AE : 37 146 576 € CP : 37 146 576 € en hors titre 2

Les assistants d’éducation assurent la surveillance des élèves en dehors du temps d’enseignement en classe, en particulier dans les internats (sachant qu’environ 60 % des élèves de l’enseignement agricole sont internes). Ils peuvent également contribuer à la mission d’éducation à la santé et favoriser l’accueil des élèves en situation de handicap. Ils sont recrutés et rémunérés par les établissements publics et le programme 143 prend en charge leur rémunération en leur déléguant les crédits.


Personnels permanents - Charges de pension des personnels en PNA des établissements publics (CFA-CFPPA) en hors titre 2 : AE : 1 167 480 € CP : 1 167 480

Les crédits du P143 financent une prise en charge partielle de la contribution des centres de formation d’apprentis et des centres de formation professionnelle pour adultes (CFA-CFPPA) au CAS pensions, pour aider les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) qui emploient un grand nombre d’agents titulaires des corps de l’État affectés en position normale d’activité.

Par ailleurs, un transfert en base d’un montant de 22 520 € est prévu du programme 143 vers le programme 148 « Fonction publique » pour l’accès aux prestations sociales interministérielles par les agents contractuels sur budget des EPLEFPA.


Établissement public national (EPN) de Rambouillet AE : 970 000 € CP : 970 000 €

Le centre d’enseignement zootechnique (CEZ) de Rambouillet, établissement public national d’appui au système d’enseignement, relève du décret n° 85-349 du 20 mars 1985, pris en application de l’article 14-VI de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983. L’établissement est sous la tutelle du ministère chargé de l’agriculture, exercée par la DGER, qui finance ses moyens de fonctionnement et d’investissement. Son activité est organisée au travers d’une convention annuelle relative à la mission nationale d’appui à l’enseignement agricole.


Établissement des collectivités d’outre-mer : AE : 3 212 640 € CP : 3 212 640 €

Certains établissements publics agricoles des collectivités d’outre-mer dépendent exclusivement du ministère chargé de l’agriculture pour leur fonctionnement et investissement. Les textes fondateurs des établissements sont les suivants :

  • EPN de Mayotte (lycée agricole de Mayotte) : décret n° 94-1058 du 8 décembre 1994 portant création du lycée agricole de Mayotte et articles L 841-1 et suivants et D 841-1 et suivants du code rural et de la pêche maritime relatif à son régime juridique ;

  • Lycée de Lavegahau (Wallis) : décret n° 2010-1760 du 30 décembre 2010 pourtant création du lycée professionnel agricole de Wallis et Futuna ;

  • EPTEFPA de Polynésie française (LPA d’Opunohu) : délibération n° 97-77 AT du 23 juin 1994 modifiée portant création de l’établissement public d’enseignement et de formation professionnel agricole de la Polynésie française.


Frais de déplacement des personnels enseignants : AE : 275 000 € CP : 275 000 €

L’évolution des effectifs d’enseignants et de la carte des formations dans l’enseignement technique agricole public conduit à optimiser les services des enseignants affectés dans les EPLEFPA où les quotités de travail sur la spécialité enseignée sont incomplètes. Ainsi, la mise en place de services partagés entre deux établissements pour un enseignant (décret 90-437 du 28 mai 1990 modifié, décret 2006-781 du 3 juillet 2006) permet de tirer le meilleur parti de ses compétences en maintenant l’enseignant sur un temps plein. Les déplacements entre établissements des enseignants en double affectation sont pris en charge par l’État.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

811 906 275

811 906 275

Rémunérations d’activité

481 353 600

481 353 600

Cotisations et contributions sociales

325 310 272

325 310 272

Prestations sociales et allocations diverses

5 242 403

5 242 403

Dépenses de fonctionnement

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

 

Dépenses d’intervention

40 750 196

40 750 196

Transferts aux collectivités territoriales

38 866 104

38 866 104

Transferts aux autres collectivités

1 884 092

1 884 092

Dépenses d’opérations financières

2 021 500

2 021 500

Dotations en fonds propres

2 021 500

2 021 500

Total

854 677 971

854 677 971

 


TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : AE : 39 187 040 € CP : 39 187 040 €


Personnels permanents - Charges de pension des personnels en PNA des établissements publics (CFA-CFPPA) : AE : 1 167 480 € CP : 1 167 480 €

Une quinzaine d’établissements, parmi les plus en difficulté, sera concernée au cours de l’année par ce dispositif qui prend en charge une partie de la contribution de ces centres au CAS pensions pour les EPLEFPA qui ont un grand nombre d’agents titulaires en position normale d’activité. La prévision 2023 est fondée sur l’effectif au 1er janvier 2022, soit 148 ETP affectés en position normale d’activité, diminuée chaque année de 20 ETP afin d’atteindre 48 ETP en 2027. Pour mémoire, 676,5 ETP étaient dénombrés en 2010.


Rémunération des assistants d’éducation  : AE : 37 467 512 € CP : 37 467 512 €

Les 1 255,5 postes d’assistants d’éducation que compte le programme 143 permettent d’assurer dans les établissements l’encadrement et la sécurité des élèves. Ces effectifs tiennent compte des périodes de fonctionnement des internats (repas, couchers, nuits et levers des élèves), des études et activités éducatives, sportives et récréatives et des externats (suivi et encadrement des élèves en intercours). Les étudiants de BTS sont uniquement pris en compte pour l’externat.

La dotation du programme 143 en assistants d’éducation est revue à la hausse afin de prendre en compte la construction en cours d’un internat d’une capacité de 100 places à l’EPLEFPA de Coconi à Mayotte (poursuivie par une deuxième tranche de 100 places supplémentaires) et l’extension de 100 places de l’internat de l’EPLEFPA de Guyane. A ce titre, le nombre d’assistants d’éducation augmente en 2023 de 3,5 postes par rapport à la LFI 2022.

De plus, les moyens sont en augmentation de 3 687 573 € par rapport à la LFI 2022 afin de mieux prendre en compte le coût supporté par les établissements.


Établissements des collectivités d’outre-mer (fonctionnement) : AE : 277 048 € CP : 277 048 €

Certains établissements publics agricoles des collectivités d’outre-mer dépendent exclusivement du ministère chargé de l’agriculture pour leur fonctionnement. La subvention de fonctionnement de l’EPTEFPA de Polynésie française augmente de 0,014 M€ en 2023 afin de tenir compte de l’ouverture d’une classe à la prochaine rentrée.


Frais de déplacement des personnels enseignants : AE : 275 000 € CP : 275 000 €

Les services partagés, déplacements entre établissements des enseignants, permettent de tirer le meilleur parti de leurs compétences en maintenant l’enseignant sur un temps plein et sont pris en charge par l’État.

Le montant déterminé pour 2023 tient compte de la consommation constatée ces dernières années (hormis 2020 et 2021 impactées par la crise sanitaire avec une partie de l’enseignement en distanciel), augmentée de 10 % pour tenir compte de la revalorisation de l’indemnité kilométrique.



TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES : AE : 1 884 092 € CP : 1 884 092 €


Moyens de fonctionnement pour l’établissement public national (EPN) de Rambouillet : AE : 848 500 € CP : 848 500 €

L’EPN de Rambouillet s’est spécialisé sur le champ de compétences de l’agriculture et du développement. Pour développer ses activités, l’EPN peut conclure au plan local, régional, national ou international des conventions avec des établissements d’enseignement, des organismes professionnels, des entreprises publiques ou privées, des collectivités territoriales ou les ministères intéressés. L’EPN participe à la mise en œuvre des enseignements dans les établissements publics. Il intervient également dans la mise en œuvre de l’action « Évolution des compétences et dynamique territoriales » en relayant des actions diversifiées : formation professionnelle continue avec la construction des référentiels, agriculture et développement durables, nouvelles technologies éducatives, formations ouvertes et à distance, etc.

Son activité est organisée au travers de conventions-cadres pluriannuelles déclinées en conventions annuelles d’application.


Etablissements des collectivités d’outre-mer (fonctionnement) : AE : 1 035 592 € CP : 1 035 592 €

Le lycée professionnel agricole de Wallis et Futuna connait des effectifs stables alors que les travaux de rénovation et d’agrandissement de l’EPN de Mayotte permettent une augmentation des effectifs d’élèves, qui engendre des besoins en crédits de fonctionnement croissants. L’augmentation pour 2023 par rapport à la LFI 2022 est de +280 000 €.



DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES AE : 2 021 500 € CP : 2 021 500 €


Établissements des collectivités d’outre-mer (investissement) : AE : 1 900 000 € CP : 1 900 000 €

Le site de l’établissement public national (EPN) de Coconi connaît une profonde mutation dans le cadre d’un plan triennal d’investissement en lien avec le plan pour l’avenir de Mayotte et le contrat de convergence et de transformation signés le 8 juillet 2019 par le Président de la République : réhabilitation et agrandissement des locaux d’enseignement, construction de bâtiments pour l’internat, l’administration, d’un hall de biotechnologie et la modernisation de l’exploitation agricole. Le projet prévoit également la modernisation de la halle agro-alimentaire et la construction d’une cuisine centrale en partenariat avec l’éducation nationale. Une baisse des dépenses est envisagée en LFI 2023, dernière année d’investissements pour des travaux de restructuration de l’EPN de Mayotte, soit ‑36 % par rapport à la LFI 2022.


Moyens d’investissement pour l’établissement public national (EPN) de Rambouillet : AE : 121 500 € CP : 121 500 €

Ces crédits sont comptabilisés en tant que dépenses d’opérations financières pour poursuivre les travaux prioritaires de mise en sécurité et de mise en conformité. Installé dans le Domaine national de Rambouillet, l’EPN utilise un patrimoine bâti historique vieillissant. L’accueil du public et les conditions d’hygiène et de sécurité, tant vis-à-vis du public reçu ainsi que des agents travaillant pour l’EPN, nécessitent des investissements réguliers de remise aux normes et de rénovation des bâtiments.



 

ACTION     (39,4 %)

02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

257 448 626

371 090 000

628 538 626

0

Crédits de paiement

257 448 626

371 090 000

628 538 626

0


Cette action regroupe :

  • les rémunérations des personnels contractuels de droit public des établissements du temps plein classique ;

  • les subventions aux établissements du temps plein et du rythme approprié ;

  • les subventions aux organisations fédératives et aux organismes de formation.

 

Établissements privés du rythme approprié : 220 750 000 € en hors titre 2

Le Code rural et de la pêche maritime (articles L. 813-9 et R. 813-46) dispose que l’État verse une aide financière aux établissements d’enseignement agricole privés du rythme approprié. Il faut distinguer dans ce cadre deux types d’enseignement, le rythme alternant sous statut scolaire (maisons familiales rurales, MFR) et le rythme dit « autre » (établissements rattachés à l’Union nationale rurale d’éducation et de promotion, UNREP, à dominante médico-sociale). Ce dernier bénéficie de taux d’encadrement sensiblement plus élevés afin de prendre en compte la spécificité des publics accueillis.

 

Établissements privés du temps plein : 257 448 626 € en titre 2 et 146 300 000 en hors titre 2

Le Code rural et de la pêche maritime (articles L. 813-8 et R. 813-38) dispose que l’État verse une subvention de fonctionnement aux établissements d’enseignement agricole privés. Le ministère assure par ailleurs la rémunération des enseignants et documentalistes liés à l’État par un contrat de droit public.

 

Subventions aux fédérations et aux organismes de formation : 4 070 000 € en hors titre 2

Le Code rural et de la pêche maritime (articles L. 813-4, L. 813-10, R. 813-58 et R. 813-59) prévoit qu’une aide de l’État puisse être versée d’une part aux fédérations nationales représentatives d’associations ou d’organismes responsables d’établissements d’enseignement agricole privés au titre des missions d’intérêt commun que leurs adhérents leur confient, et d’autre part, aux associations ou organismes responsables d’établissement assurant la formation des enseignants, formateurs, et des chefs d’établissements.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

257 448 626

257 448 626

Rémunérations d’activité

192 195 048

192 195 048

Cotisations et contributions sociales

63 813 604

63 813 604

Prestations sociales et allocations diverses

1 439 974

1 439 974

Dépenses de fonctionnement

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

 

Dépenses d’intervention

371 090 000

371 090 000

Transferts aux autres collectivités

371 090 000

371 090 000

Total

628 538 626

628 538 626

 


TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS : AE : 371 090 000 € CP : 371 090 000 €


En application du code rural et de la pêche maritime, les établissements privés d’enseignement agricole peuvent souscrire un contrat avec l’État au titre de l’article L. 813-8 pour le temps plein ou de l’article L. 813-9 pour le rythme approprié dans le cadre des dispositions de l’article L. 813-3. 


Établissements du temps plein : AE : 146 300 000 € CP : 146 300 000 €

La subvention de fonctionnement couvre le fonctionnement des établissements et la rémunération de leurs personnels non enseignants et non documentalistes. Son mode de calcul est prévu par le code rural et de la pêche maritime (art. R. 813-38). La subvention dépend de deux paramètres : le nombre d’élèves, répartis selon leur régime de scolarisation (externes, internes et demi-pensionnaires), et un montant de subvention unitaire par élève et par régime. Le code rural et de la pêche maritime limite par ailleurs le financement à 45 élèves maximum par classe. 

Un protocole d’accord signé pour 5 années le 3 mars 2022 par le ministre chargé de l’agriculture et les fédérations des établissements privés du temps plein, le Conseil national de l’enseignement agricole privé (CNEAP) et l’Union nationale rurale d’éducation et de promotion (UNREP), encadre le montant de la subvention de fonctionnement allouée aux établissements privés du temps plein. Une enveloppe maximale de crédits par an de 141,3 M€ en 2022 et de 146,3 M€ pour les 4 années suivantes (2023-2026) est prévue. Cette augmentation du plafond permettra, le cas échéant, d’accompagner une augmentation des effectifs élèves, sans toutefois que le nouveau plafond fixé puisse être dépassé. Le protocole prévoit le montant de subvention unitaire par élève et par régime de scolarisation qui est fixé pour les 5 années du protocole, ainsi qu’un dispositif d’écrêtage financier si le budget plafond annuel venait à être dépassé.

Au sein de l’enveloppe budgétaire dédiée à ce dispositif, sont également prises en compte les dépenses de frais de déplacements des enseignants affectés sur deux lycées distincts ainsi que les frais de visites médicales des enseignants.


Établissements du rythme approprié : AE : 220 750 000 € CP : 220 750 000 €

L’aide financière aux établissements privés du rythme approprié, les maisons familiales rurales (MFR) et les établissements relevant de l’Union nationale rurale d’éducation et promotion (UNREP), est destinée à la rémunération des personnels des établissements (enseignants et non enseignants) et leur fonctionnement. Son mode de calcul est prévu par le code rural et de la pêche maritime (art. R. 813-46 à 49). Elle est le produit du nombre de postes de formateur par le coût d’un poste de formateur.

Le protocole d’accord signé pour la période 2021-2023 entre le ministre chargé de l’agriculture et l’Union nationale des maisons familiales rurales (UNMFREO), fédération d’établissements du rythme approprié, encadre le montant de l’aide financière versée aux établissements du rythme approprié qui lui sont affiliés en arrêtant une enveloppe plafond de crédits de 210 M€.

Un second protocole a été signé le 3 mars 2022 entre le ministre chargé de l’agriculture et l’UNREP pour la période 2022-2025. Exception faite du montant de l’aide financière annuelle qui est plafonnée à 10,75 M€, il reprend les mêmes dispositions que l’accord signé avec l’UNMFREO.


Subventions aux fédérations : AE : 800 000 € CP : 800 000 €

L’article L. 813-4 du Code rural et de la pêche maritime prévoit qu’une subvention de fonctionnement soit versée aux fédérations nationales représentant les établissements privés de l’enseignement technique agricole, dont les modalités de calcul de la subvention sont déterminées par des conventions annuelles passées avec chaque fédération. Le montant alloué dépend à titre principal du nombre d’élèves et du nombre d’établissements affiliés à chacune des fédérations.


Subventions aux organismes de formation : AE : 3 240 000 € CP : 3 240 000 €

Les articles L. 813-10-2 et R. 813-56 à 59 du Code rural et de la pêche maritime prévoient qu’une subvention de fonctionnement soit versée aux organismes de formation qui offrent une formation pédagogique, de qualification et de perfectionnement aux enseignants, formateurs, ainsi qu’aux chefs d’établissement : l’Institut de formation pédagogique de l’enseignement agricole privé (IFEAP), l’Union nationale rurale d’éducation et promotion (UNREP) et l’Association nationale pour la formation et la recherche par alternance (ANFRA).

Un contrat est conclu pour cinq ans avec chacun de ces organismes et un arrêté interministériel annuel prévoit le montant maximum alloué par organisme de formation. Le mode de calcul de la subvention intègre une part liée aux effectifs et au nombre maximum de stagiaires en formation, et une part liée aux frais de déplacements.

 

ACTION     (5,1 %)

03 – Aide sociale aux élèves et santé scolaire (enseignement public et privé)

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

81 476 805

81 476 805

0

Crédits de paiement

0

81 560 337

81 560 337

0


Evolution de la maquette budgétaire : A compter de 2023, les moyens dédiés à la réparation des accidents du travail des étudiants et aux visites médicales des élèves en stage, auparavant compris dans l’action 1 du programme 143 (spécifique à l’enseignement public), sont transférés vers l’action 3 renommée « Aide sociale et santé scolaire », commune à l’enseignement public et privé.

 

Par rapport à la LFI 2022 et selon le périmètre 2023 de la maquette budgétaire du programme, les crédits de l’action 3 « Aide sociale aux élèves et santé scolaire (enseignement public et privé) » sont en hausse de 5,5 % (soit +5,6 M€) intégrant d’une part un ajustement à la baisse des crédits pour les bourses sur critères sociaux (‑4,6 M€) et d’autre part une très forte hausse des crédits pour l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (+10,3 M€). Les autres lignes sont stables.

 

Bourses sur critères sociaux : AE : 47 611 450 € CP : 47 694 982 €

Les bourses d’études et les aides financières diverses sont destinées aux élèves dont les ressources familiales ont été reconnues durablement ou temporairement insuffisantes, pour leur permettre d’entreprendre ou de poursuivre des études.

Selon le Code de l’éducation (articles L. 531-4 et L. 531-5), les bourses nationales bénéficient aux élèves et aux étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement visés au titre VIII du code rural et de la pêche maritime. Elles sont attribuées en fonction des ressources et des charges des parents, appréciées selon un barème national fixé chaque année par arrêté ministériel et publié au bulletin officiel de l’éducation nationale. Ce barème est appliqué aux élèves et aux étudiants relevant du ministère chargé de l’agriculture afin de leur assurer un traitement égal à celui pratiqué par le ministère chargé de l’éducation nationale.

 

Fonds social lycéen : AE : 1 130 000 € CP : 1 130 000 €

Le fonds social lycéen a vocation à faciliter la poursuite des études dans l’enseignement agricole pour les élèves, boursiers ou non boursiers, qui connaissent des difficultés financières ponctuelles et exceptionnelles. Il s’inscrit dans l’objectif de promotion sociale de l’enseignement agricole et vient compléter le dispositif des bourses sur critères sociaux. Il contribue ainsi à défendre les valeurs d’égalité et de fraternité de la République en favorisant la mixité sociale et l’égalité des chances.

 

Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap : AE : 29 181 896 € CP : 29 181 896 €

En complément de la mission de formation, le législateur a assigné à l’enseignement technique agricole une mission d’insertion scolaire, sociale et professionnelle. Dans ce cadre, la politique d’inclusion des élèves en situation de handicap en milieu scolaire, issue de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, est une priorité pour l’enseignement agricole. Cette action permet la prise en charge des dépenses liées à la scolarisation en milieu ordinaire de ces élèves. Ceux-ci bénéficient d’aides humaines, techniques ou organisationnelles dans le cadre de leur scolarisation et d’aménagement lors des sessions d’examens, y compris en contrôle en cours de formation. L’effort budgétaire du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire pour le financement de ces aides est majeur.

L’enseignement agricole veille de plus à toujours améliorer la qualité de l’accompagnement et de l’inclusion du jeune dans sa scolarité par :

  • Une meilleure gestion et professionnalisation des personnels chargés de l’aide humaine aux élèves en situation de handicap ;

  • L’appui et la formation des équipes des établissements d’enseignement dans l’accueil et la prise en charge pédagogique et éducative des élèves en situation de handicap ;

  • L’accompagnement des apprenants dans la construction de leur projet personnel, scolaire et professionnel.

 

Accidents du travail des étudiants : AE : 2 296 109 € CP : 2 296 109 €

Le ministère en charge de l’agriculture rembourse aux caisses de la mutualité sociale agricole (MSA) les dépenses engagées par ces dernières et les prestations médicales générées par les accidents du travail des élèves et étudiants de l’enseignement et de la formation professionnelle.

 

Visite médicale des élèves en stage : AE : 1 257 350 € CP : 1 257 350 €

Le Code du travail (article R.4153-40) impose une visite médicale pour les élèves mineurs de 15 ans au moins devant effectuer des travaux dangereux dans le cadre de leur formation professionnelle ou technologique.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

 

Dépenses d’intervention

81 476 805

81 560 337

Transferts aux ménages

51 037 559

51 121 091

Transferts aux collectivités territoriales

30 439 246

30 439 246

Transferts aux autres collectivités

 

 

Total

81 476 805

81 560 337

 


TRANSFERTS AUX MENAGES : AE : 51 037 559 € CP : 51 121 091 €


Bourses sur critères sociaux : AE : 47 611 450 € CP : 47 694 982 €

Le niveau de la dépense résulte du nombre d’élèves de l’enseignement secondaire et d’étudiants de l’enseignement supérieur court agricoles, public et privé sous contrat, remplissant les conditions d’accès aux différents dispositifs d’aide que sont les bourses sur critères sociaux, les primes attribuées selon les niveaux de scolarité et les aides particulières permettant de répondre à des situations exceptionnelles. Pendant l’année scolaire 2021-2022, 50 971 élèves et étudiants de l’enseignement technique agricole ont bénéficié de bourses sur critères sociaux, 56 % d’entre eux ont perçu la prime d’internat et 40 % la prime d’équipement.


En 2023, il est prévu de transférer la gestion des bourses sur critères sociaux de l’enseignement agricole supérieur court du programme 143 vers le programme 142 « Enseignement et recherche agricoles » pour un montant de 25 872 286 € en AE et CP.


La prévision au titre des bourses s’élève à 47,6 M€ en AE et 47,7 M€ en CP pour 2023 après transfert. L’écart par rapport à la LFI 2022, à périmètre constant, est de ‑4,72 M€.


A la rentrée scolaire 2022, le ministère chargé de l’agriculture poursuit la revalorisation de la prime d’internat et l’élargissement de la bourse au mérite aux élèves inscrits en CAPa. Il a également appliqué une revalorisation des taux de bourse de 4 % pour les bourses de l’enseignement secondaire et supérieur.

L’« aide à la mobilité Parcoursup », d’un montant de 500 euros, entrent dans le champ des aides spécifiques ponctuelles au titre de l’accompagnement des étudiants à l’entrée dans l’enseignement supérieur depuis la rentrée scolaire 2019-2020.

Enfin, à la rentrée scolaire 2022-2023, le ministère chargé de l’agriculture verse aux étudiants boursiers une aide exceptionnelle de 100 € de solidarité pour la protection du pouvoir d’achat des étudiants boursiers.


Fonds social lycéen : AE : 1 130 000 € CP : 1 130 000 €

Les crédits destinés aux familles dans le cadre du Fonds social lycéen est en augmentation constante ces dernières années. Cela s’explique par un contexte marqué par les conséquences de la crise sanitaire qui touche un grand nombre de familles et plus récemment par l’inflation qui touche les plus fragiles.


Accidents du travail des étudiants : AE : 2 296 109 € CP : 2 296 109 €

La dotation proposée en remboursement aux caisses de la mutualité sociale agricole (MSA) correspond à la moyenne des dépenses constatées ces dernières années.



TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : AE : 30 599 714 € CP : 30 599 714 €


Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap : AE : 29 342 364 € CP : 29 342 364 €

La dotation 2023 permettra la prise en charge des élèves et étudiants de l’enseignement supérieur court en situation de handicap dans les domaines suivants :

  • accompagnement humain (recrutement d’auxiliaires de vie scolaire) pour 29,24 M€ ;

  • aides matérielles (ordinateur, loupe, etc.) pour 0,10 M€.


Cette dotation en très forte progression (+10,28 M€), qui démontre l’importance de ce dispositif dans l’enseignement agricole, est liée aux facteurs principaux suivants :

  • Depuis la promulgation de la loi, le nombre de jeunes en situation de handicap accueillis dans l’enseignement agricole et bénéficiant d’une aide humaine et/ou matérielle augmente de plus de 15 % par an. A titre d’exemple, 4 637 élèves et étudiants de l’enseignement agricole technique en situation de handicap scolarisés dans des lycées d’enseignement agricole ont bénéficié d’une aide humaine conformément à une notification MDPH sur l’année scolaire 2021-2022 (enquête réalisée en juillet 2022), soit une augmentation de près de 25 % par rapport à l’année scolaire 2020-2021. Ces augmentations constantes ont engendré un écart important entre les LFI et l’exécution constatée en fin d’année.

  • En 2022, 6407 apprenants ont bénéficié d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS)

  • Des revalorisations de l’indice de rémunération des AESH ont été opérées.


Au-delà des moyens ouverts sur cette action, 0,7 M€ sont prévus sur le titre 2 du programme 143 afin de prendre en charge 25 emplois d’AESH dont les contrats sont transformés en CDI.


Visites médicales des élèves en stage : AE : 1 257 350 € CP : 1 257 350 €

Le montant prévu est basé sur le nombre d’apprenants présents en filières professionnelles et baccalauréat technologique concernés par ce dispositif à la rentrée scolaire précédente.

 

ACTION     (0,5 %)

04 – Mise en œuvre de l'enseignement agricole dans les territoires

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

8 034 032

8 034 032

0

Crédits de paiement

0

8 034 032

8 034 032

0


Cette action, renommée « Mise en œuvre de l’enseignement agricole dans les territoires » à compter de 2023, regroupe les moyens humains et financiers affectés à la mise en œuvre des missions confiées spécifiquement à l’enseignement agricole, notamment :

  • la promotion de la formation professionnelle, en particulier par l’apprentissage et la formation professionnelle continue, la poursuite de la mise en place des dispositifs capacitaires, le développement des formations ouvertes et à distance, le développement de la validation des acquis de l’expérience ;

  • l’appui aux établissements d’enseignement et de formation professionnelle agricoles et les actions en faveur du développement et de la valorisation de l’innovation en éducation et en formation, les travaux concernant l’évolution des diplômes et les pratiques pédagogiques ;

  • la contribution de l’enseignement agricole à la « grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », la mise en œuvre de programmes d’animation et d’actions relatifs à l’insertion et à l’égalité des chances ;

  • la lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification ;

  • la santé et la sécurité au travail des jeunes engagés dans une formation professionnelle agricole ;

  • la mise en œuvre d’actions en faveur de l’éducation au développement durable, la mise en œuvre d’actions d’animation et de développement du territoire, en appui notamment au projet agro-écologique pour la France et au plan « Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agro-écologie », le renforcement du rôle particulier des exploitations agricoles et des ateliers technologiques dans la formation, l’expérimentation et l’innovation en vue de la transition agro-écologique ;

  • le développement des partenariats pour la mise en œuvre de la mission de coopération européenne et internationale, le développement de la mobilité en Europe et à l’international des jeunes de l’enseignement technique agricole grâce à des bourses.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

 

Dépenses d’intervention

8 034 032

8 034 032

Transferts aux ménages

708 590

708 590

Transferts aux collectivités territoriales

1 462 907

1 462 907

Transferts aux autres collectivités

5 862 535

5 862 535

Total

8 034 032

8 034 032

 

 

TRANSFERTS AUX MENAGES : AE : 708 590 € CP : 708 590 €

 

Aides à la mobilité internationale : AE : 708 590 € CP : 708 590  €

Ces crédits permettent de financer le développement de la mobilité en Europe et à l’international des jeunes de l’enseignement technique agricole grâce à des bourses de stage à l’étranger. Ces aides à la mobilité internationale jouent un effet de levier sur les co-financeurs de la mobilité, en premier lieu les collectivités et la Commission européenne (programme Érasmus+). Les années scolaires 2020-2021 et 2021-2022 ont été marquées par une forte diminution des mobilités en raison de la pandémie de Covid‑19. Ce sont ainsi 2 140 apprenants du secondaire et 811 étudiants de BTSA qui ont pu bénéficier d’aides pour financer leur mobilité en 2021-2022.

L’année scolaire 2022-2023 devrait voir un redémarrage de la dynamique des mobilités, la pression sanitaire s’étant notablement allégée. Les réseaux de la DGER dédiés à l’animation de la mission coopération européenne et internationale se font écho de l’attente des établissements de l’enseignement agricole de voir les mobilités redémarrer autant que du souhait des apprenants de renouer avec la possibilité de réaliser un stage ou une mobilité académique à l’étranger.

 

 

TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : AE : 1 462 907 € CP : 1 462 907 €

 

Apprentissage et de formation professionnelle continue - actions locales : AE : 396 622 € CP : 396 622 € 

L’objectif de cette ligne est de promouvoir la formation tout au long de la vie, notamment l’apprentissage, la formation professionnelle continue et les partenariats avec les branches professionnelles. La réforme de la formation professionnelle dans ses deux valences, l’apprentissage et la formation professionnelle continue, issue de la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », induit des changements profonds impactant fortement le fonctionnement des organismes de formation.

Ces crédits sont dédiés à la promotion de la formation professionnelle, en particulier par l’apprentissage et la formation professionnelle continue, la poursuite de la mise en place des dispositifs capacitaires, le développement des formations ouvertes et à distance, le développement de la validation des acquis de l’expérience.

 

Insertion, adaptation pédagogique, animation - actions locales : AE : 832 170 € CP : 832 170 €

Ces crédits financent notamment la mise en œuvre des conventions qui lient le ministère chargé de l’agriculture avec les ministères chargés de la culture, de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la justice, des armées et du travail. Ils permettent aussi de mettre en œuvre les programmes d’animation de la mission d’insertion scolaire, sociale et professionnelle au niveau régional, et en particulier des actions de lutte contre le décrochage scolaire, d’ambition et de persévérance scolaires et d’actions éducatives. Des projets seront mis en place dans les lycées, en lien notamment avec les Conseils régionaux et les services déconcentrés de l’État.

 

L’enseignement agricole continue à s’investir pleinement dans la politique éducative et pédagogique portée par le ministère chargé de l’agriculture, avec notamment comme objectifs de :

  • promouvoir la laïcité et la transmission des valeurs républicaines ;

  • développer la citoyenneté et la culture de l’engagement avec tous les partenaires de l’école ;

  • lutter contre les discriminations et les violences en milieu scolaire ;

  • combattre les inégalités et favoriser la mixité sociale ;

  • favoriser l’inclusion scolaire de tout jeune, notamment ceux à besoins éducatifs particuliers autre que handicap

  • développer une culture de prévention des risques professionnels.

 

Pour l’année 2023, la charge de diplômes et titres à retravailler en vue d’une inscription au répertoire nationale des certifications professionnelles avant la date butoir du 1er janvier 2024 entraînera une accentuation du besoin financier. Les référentiels de diplôme du BTSA doivent quant à eux être revus dans leur totalité afin de s’inscrire dans l’organisation des diplômes de l’enseignement supérieur structuré autour des diplômes LMD. Ces réformes demandent des travaux d’ingénierie de construction des diplômes ainsi que l’accompagnement des équipes pédagogiques des établissements.

 

Réseaux de la coopération internationale et des échanges internationaux : AE : 234 115 € CP : 234 115 €

Les crédits correspondent à l’appui du MASA au fonctionnement de ces réseaux qui structurent, soutiennent et promeuvent l’action européenne et internationale des établissements de l’enseignement technique agricole. Ces crédits soutiennent le développement des partenariats pour la mise en œuvre de la mission de coopération européenne et internationale, l’une des cinq missions confiées à l’enseignement agricole par le législateur. Les actions de coopération européenne et internationale s’appuient sur les réseaux « Europe » et « International » de la DGER, qui accompagnent les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle dans leurs différents projets de partenariat : échanges, stages à l’étranger, coopération institutionnelle et actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale. Les actions menées sont en phase avec les priorités du ministère des affaires étrangères et celui de l’éducation nationale.

Dans le contexte de crise sanitaire, malgré une diminution sensible des mobilités de l’enseignement agricole, les réseaux ont activement contribué au maintien des partenariats existant et à l’impulsion de nouvelles coopérations en recourant au numérique.

 

 

TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES : AE : 5 862 535 € CP : 5 862 535 €

 

Apprentissage et formation continue - actions nationales : AE : 1 490 555 € CP : 1 490 555 €  

Ces crédits financent :

  • l’appui au développement de l’apprentissage et de la pédagogie de l’alternance ; 

  • le développement de la validation des acquis de l’expérience (VAE) ;

  • l’appui à la certification qualité des organismes de formation, l’ingénierie de développement ;

  • l’enseignement à distance ;

  • les travaux d’ingénierie des dispositifs de formations réglementées en lien avec les politiques sectorielles du ministère en charge de l’agriculture (certificat individuel produits phytopharmaceutiques Certiphyto, installation en agriculture, insémination artificielle, activités liées aux animaux domestiques, formation à l’hygiène alimentaire dans le secteur de la restauration, bien-être animal lors du transport des animaux vivants, en abattoir ou en élevage, etc.).

Par ailleurs, la crise sanitaire a mis en évidence certains besoins des établissements en termes d’échanges de pratiques, de mutualisation d’expériences réussies dans le champ de la formation professionnelle, ce que le ministère souhaite accompagner dans le cadre de mise en œuvre de la loi du 5 septembre 2018 « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».

 

Insertion, adaptation pédagogique, animation - actions nationales : AE : 4 371 980 € CP : 4 371 980 €

Ces crédits financent :

  • les chantiers de rénovation et les mesures d’accompagnement pour l’évolution des diplômes et des pratiques pédagogiques des parcours de formation ;

  • la mise en œuvre du plan de dynamisation de l’innovation pédagogique dans l’enseignement agricole ;

  • la mise en œuvre de la politique éducative du MASA dans les domaines de l’insertion scolaire, sociale et professionnelle et de l’accompagnement éducatif ainsi que la lutte contre le décrochage scolaire et la lutte contre les discriminations et les violences scolaires ;

  • le développement du numérique éducatif dans l’enseignement agricole ;

  • la mise en place de dispositifs de professionnalisation des équipes éducatives et d’appui à l’évolution de l’organisation des établissements ;

  • les réseaux thématiques qui viennent en appui des exploitations agricoles et des ateliers pédagogiques des établissements d’enseignement agricole dans le domaine de la diffusion et de la mise en œuvre de pratiques innovantes en faveur des transitions des systèmes agricoles et alimentaires ; 

  • la mise en œuvre du plan « Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agro-écologie » par les établissements d’enseignement agricole : ce plan de 4 ans (2020-2024), prévoit notamment un volet consacré aux jeunes visant à encourager leur prise de parole et leur initiative sur les questions des transitions et de l’agro-écologie plus particulièrement. Il prévoit la rénovation des diplômes et la formation des enseignants pour prendre en compte les enjeux des transitions. Il comporte également le développement d’actions de démonstration et d’expérimentation au niveau des territoires, en s’appuyant sur les exploitations et ateliers technologiques présents au sein des établissements d’enseignement.

 

ACTION     (1,4 %)

05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole (public et privé)

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

22 125 205

22 125 205

0

Crédits de paiement

0

22 125 205

22 125 205

0


Cette action commune à l’enseignement public et privé regroupe les moyens affectés à l’organisation des examens, à la délivrance des diplômes et au fonctionnement de l’Inspection de l’enseignement agricole.

 

Evolution de la maquette budgétaire : En complément, à compter de 2023, elle intègre les crédits destinés à la modernisation des systèmes d’information de l’enseignement agricole et aux moyens d’appui du système d’enseignement agricole, auparavant compris dans l’action 1 (spécifique à l’enseignement public) car ces dispositifs sont menés au bénéfice de l’enseignement public et privé.

Par ailleurs, elle intègre désormais les crédits destinés à la formation et l’information des syndicats agricoles transférés depuis le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

17 417 205

17 417 205

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 417 205

17 417 205

Dépenses d’intervention

4 708 000

4 708 000

Transferts aux collectivités territoriales

 

 

Transferts aux autres collectivités

4 708 000

4 708 000

Total

22 125 205

22 125 205

 


FONCTIONNEMENT COURANT AE : 17 417 205 € CP : 17 417 205 €


Inspection de l’enseignement agricole : AE : 1 319 400 € CP : 1 319 400 €

Les missions de l’inspection de l’enseignement agricole, fixées par l’arrêté interministériel du 2 septembre 2002, sont au nombre de quatre :

  • l’inspection proprement dite des établissements publics et privés d’enseignement technique et supérieur agricoles, ainsi que des dispositifs d’enseignement et de formation des agents. Cette mission peut revêtir, selon les cas, trois formes : le conseil, l’évaluation et le contrôle ;

  • l’expertise pédagogique et administrative en faveur des différents échelons de l’administration et la prospective sur les savoirs ;

  • la contribution à l’animation générale du système d’enseignement et de formation professionnelle agricoles ;

  • la participation à la formation initiale et continue des personnels du système d’enseignement et de formation professionnelle agricoles.


Les inspecteurs à compétence générale, administrative ou pédagogique contrôlent les agents, les établissements et les dispositifs de formation, évaluent et conseillent. Les inspecteurs pédagogiques ont également en charge la rénovation des diplômes. La programmation est faite sur la base d’un retour à la normale avec la reprise notamment des inspections en outre-mer suspendues depuis 2 ans et la prise en compte de nouvelles missions telles que l’évaluation des établissements sur le modèle du dispositif existant à l’Éducation nationale.

Les crédits permettent de couvrir les frais de déplacement des inspecteurs de l’enseignement agricole pour intervenir dans l’ensemble des établissements publics et privés de l’enseignement agricole, technique et supérieur (soit 7 600 jours de déplacements environ). Ce montant prend en compte notamment la mise en place réglementaire des rendez-vous de carrière des enseignants et CPE, le reclassement des personnels de 3e catégorie de l’enseignement privé (nouvelle mission) et la mise en œuvre de la procédure d’évaluation systématique des établissements de l’enseignement agricole à raison de 20 % des établissements (hors MFR) par an, soit 1 000 inspections supplémentaires par an.

D’autre part, cette ligne couvre 86 000 € de frais de fonctionnement (équipement informatique, frais de bureau, formation continue, réalisation du rapport annuel de l’Inspection de l’enseignement agricole qui s’inscrit dans un cadre réglementaire, etc.).


Diplômes de l’enseignement agricole et organisation des examens : AE : 5 181 584 € CP : 5 181 584 €

Cette ligne couvre les moyens de fonctionnement des centres d’examen, les indemnités des membres de jurys et la gestion d’épreuves assurées au niveau national du fait d’un faible nombre de candidats, qui nécessitent en conséquence des trajets conséquents.

4,92 M€ sont consacrés aux dépenses de fonctionnement gérées en région comportant aux dépenses relatives à la logistique, à l’organisation des examens et à la prise en charge des frais de déplacement des membres des jurys d’examens. La prévision 2023 est identique à la LFI 2022 augmentée du surcoût lié à la revalorisation de l’indemnité kilométrique.

Par ailleurs, 0,26 M€ sont gérés directement par les services centraux et permettent la reprographie et la diffusion des sujets des épreuves écrites de l’enseignement technique agricole et l’achat de diverses fournitures, telles que les enveloppes à port prépayé et avec suivi (utilisées pour les envois sécurisés des sujets entre les différents intervenants dans la production et pour les territoires ultramarins), les sujets en braille et les fournitures nécessaires pour la gestion de la production des sujets. L’expression budgétaire 2023 tient compte de l’augmentation du nombre d’élèves à besoin particuliers dans le cadre des examens (règles typographiques des sujets d’examens, agrandissement, etc.).


Modernisation des systèmes d’information de l’enseignement agricole : AE : 8 937 932 € CP : 8 937 932 €

Cette ligne porte les crédits dédiés à la rénovation du système d’information gérant apprenants et personnels de l’enseignement agricole, avec notamment la finalisation des travaux sur les référentiels, l’automatisation des échanges de données avec les partenaires, l’intégration des apprentis dans le système d’information et la prise en compte du contrôle continu mis en œuvre dans les formations. Cette ligne prend également en compte la participation financière aux projets du ministère chargé de l’éducation national auxquels participent l’enseignement agricole.

Ces crédits permettent d’accompagner en ingénierie de projet la rénovation des systèmes d’information de l’enseignement agricole, qui convergent de plus en plus avec ceux de l’éducation nationale. Par rapport à la LFI 2022, l’enveloppe dédiée aux systèmes d’information est stable (‑0,1 M€).


Moyens d’appui du système d’enseignement agricole : AE : 1 978 289 € CP : 1 978 289 €

Cette ligne accueille les moyens relatifs la promotion de l’enseignement agricole. Les efforts de communication pour valoriser l’enseignement agricole et renforcer les effectifs d’élèves et d’apprentis, lancé sous une bannière « L’aventure du vivant » se poursuivent. Cet effort doit être porté sur plusieurs années pour porter ses fruits, d’autant plus qu’il a été sévèrement entravé en 2020 et 2021 en raison de la crise sanitaire Covid‑19.

Les formations de l’enseignement agricole dépassent le secteur purement agricole et préparent à des métiers dans les secteurs de l’environnement, de l’alimentation, des services à la personne, de la mécanique, de la robotique, etc. Afin de faire connaître l’ensemble de son offre aux jeunes en recherche d’orientation, le ministre en charge de l’agriculture poursuit une campagne de communication digitale et physique sous la bannière « L’Aventure du vivant ». L’objectif est d’informer les jeunes sur les métiers, les filières, la qualité de l’enseignement agricole et les établissements. Durant l’année scolaire, différentes actions de promotion et d’information sont proposées dans les territoires. L’enseignement agricole est également présent sur différents salons de l’éducation et de l’agriculture. Cette campagne de communication est mise en œuvre en partenariat avec les associations et les organisations professionnelles des différents secteurs concernés.

Depuis 2020, cette ligne finance aussi diverses dépenses en lien avec la crise sanitaire (tests, masques, aides aux établissements publics frappés par la crise, etc.).



TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES : AE : 4 708 000 € CP : 4 708 000 €


Formation et information des syndicats agricoles : AE : 4 708 000 € CP : 4 708 000 €

Les crédits de cette ligne sont destinés à la formation des travailleurs appelés à exercer des responsabilités dans des organisations syndicales ou professionnelles. La promotion collective agricole se fonde sur l’article L.6122-4 du code du travail et l’article L.718-2-2 du Code rural et de la pêche maritime. Ces articles autorisent, dans le cadre de conventions, le concours de l’État au financement de la formation des responsables syndicaux représentant les exploitants agricoles, les salariés des exploitations, les aides familiaux, ainsi que les salariés et non-salariés des secteurs para-agricoles et agroalimentaires.

Les crédits sont issus d’un transfert en base provenant du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture ». Les crédits de cette ligne sont destinés à la formation des travailleurs appelés à exercer des responsabilités dans des organisations syndicales ou professionnelles. Ils sont stables par rapport à l’année 2022.



-----------------


DISPOSITIF NATIONAL D’APPUI À L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE (DNA)


Les éléments ci-après offrent une synthèse des missions du Dispositif national d’appui à l’enseignement agricole (DNA), supporté par différentes écoles et structures de l’enseignement agricole, dont les crédits sont répartis entre les actions 4 et 5 du programme 143.

Ce dispositif est mis en œuvre par l’Institut Agro, l’établissement public national de Rambouillet et l’École nationale supérieure de formation de l’enseignement agricole (ENSFEA) en appui aux établissements de l’enseignement agricole technique.


Le dispositif national d’appui a pour objectifs :

  • un appui pédagogique, notamment par la production de ressources dans une dynamique de développement du numérique éducatif (formations ouvertes et à distance, création et mise à disposition des enseignants de ressources numériques nouvelles) ;

  • un appui au pilotage et à la gestion de l’enseignement agricole, en particulier dans les domaines des systèmes d’information.


Ses missions s’articulent autour des thématiques suivantes (crédits 2022) :


Plan « Enseigner à Produire Autrement » :

  • Accompagnement et valorisation des dispositifs au service des EPLEFPA dans le cadre de la mission d’animation et de développement des territoires (CEZ Rambouillet)

  • Appui à la transition agro-écologique des exploitations et ateliers technologiques (CEZ Rambouillet)

  • Accompagnement des programmes régionaux de mobilisation des EPLEFPA pour l’agro-écologie (coordonnateur Institut Agro Dijon)

  • Pratiques pédagogiques pour enseigner à produire autrement (coordonnateur Institut Agro Montpellier)


Innovation pédagogique :

  • Accompagner et valoriser les innovations et les expérimentations pédagogiques dans l’enseignement agricole en lien avec les travaux du comité national d’expertise de l’innovation pédagogique (coordonnateur Institut Agro Dijon)

  • Elaborer/concevoir et accompagner les innovations pédagogiques liées aux évolutions des référentiels de diplôme (coordonnateur ENSFEA)

  • Initier et accompagner des dispositifs innovants en apprentissage et en formation professionnelle continue (coordonnateur Institut Agro Dijon)

  • Numérique éducatif – volet pédagogique et didactique (coordonnateur Institut Agro Dijon)


Vivre-ensemble :

  • Développer des outils pour prévenir les violences et les discriminations au travers de l’amélioration du climat scolaire (coordonnateur Institut Agro Montpellier)

  • Promouvoir la santé, l’éducation à la citoyenneté, au développement durable et l’éducation socio-culturelle ainsi que le développement des pratiques sportives (coordonnateur Institut Agro Montpellier)

  • Favoriser l’ancrochage scolaire et les réussites des apprenants (coordonnateur Institut Agro Dijon)

  • Promouvoir l’école inclusive dans l’enseignement agricole (coordonnateur ENSFEA)

  • Promouvoir la santé et la sécurité au travail des apprenants dans leur formation


Europe et international :

  • Séminaire de préparation au départ et au retour des apprenants de l’enseignement agricole

  • Plate-forme « Moveagri » de préparation au départ des jeunes de l’enseignement agricole public en stage à l’étranger / capitalisation et échanges d’expériences


Actions structurelles :

Ces actions recouvrent essentiellement :

  • La conception, la mise en œuvre et l’assistance sur les systèmes d’information déployés par l’Institut Agro Dijon (Cocwinelle, Fregata, BD ALEXIA, Planeval pour le contrôle en cours de formation, outil de facturation pour les pensions, Annuaire Sapia…)

  • Le développement des sites Pollen, Chlorofil, Éducagri, SigEA et de sites Internet pour les établissements (domaine Éducagri)

  • Les dispositifs de formation numérique (Acoustice, Moodle…)

  • L’appui à la mission examens : reproduction et diffusion des sujets d’examens, y compris sous les formes adaptées pour certains apprenants à besoins particuliers.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2022

PLF 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231)

29 538 431

29 538 431

0

0

Transferts

29 538 431

29 538 431

0

0

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

2 341 311

2 341 311

2 200 000

2 200 000

Transferts

2 341 311

2 341 311

2 200 000

2 200 000

Total

31 879 742

31 879 742

2 200 000

2 200 000

Total des subventions pour charges de service public

0

0

0

0

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

31 879 742

31 879 742

2 200 000

2 200 000

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

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Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2022

 

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

 

Impact du schéma d'emplois 2023

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2023


Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP