$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#161)

$@FwLOVariable(libelleProg#Sécurité civile)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

11 – Prévention et gestion de crises

11 392 873

57 776 334

69 169 207

11 392 873

36 896 334

48 289 207

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

181 959 537

633 101 964

815 061 501

181 959 537

231 168 649

413 128 186

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

2 786 782

168 573 728

171 360 510

2 786 782

161 998 837

164 785 619

14 – Fonctionnement, soutien et logistique

5 687 824

8 718 389

14 406 213

5 687 824

8 718 389

14 406 213

Total

201 827 016

868 170 415

1 069 997 431

201 827 016

438 782 209

640 609 225



Aux crédits retracés sur le programme 161 s’ajoutent des dépenses s’imputant sur les programmes du plan de relance qui bénéficient en partie à la sécurité civile.


Évolution du périmètre du programme

   Modifications de maquette

Les crédits du P161 ne sont affectés par aucune modification de maquette en 2023.

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+113 353

+17 300

+130 653

 

 

+130 653

+130 653

Transferts de deux ETP pour la reprise en direct par la DGSCGC de la gestion de SAIP

216 ►

+113 353

+17 300

+130 653

 

 

+130 653

+130 653

Transferts sortants

 

 

 

-222 000

-222 000

-222 000

-222 000

Participation du MI à la mise en place de la FPT au sein du SIS de Wallis et Futuna

► 162

 

 

 

-222 000

-222 000

-222 000

-222 000

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+2,00

 

Transferts de deux ETP pour la reprise en direct par la DGSCGC de la gestion de SAIP

216 ►

+2,00

 

Transferts sortants

 

 

 

220 000 € de crédits HT2 sont transférés au programme 162 pour contribuer à la mise en place de la fonction publique territoriale au sein du service d’incendie et de secours de Wallis Et Futuna.


130 653 € de crédits T2, dont 113 353 € de crédits HCAS pensions, seront transférés au programme 161 au titre de la reprise en direct par la DGSCGC de la gestion de SAIP. Ces crédits correspondent au transfert de 2 ETPT.

 

   Mesures de périmètre

 

Le programme 161 « Sécurité civile » est affecté par une mesure de périmètre de +1 ETPT compte-tenu de la transformation en janvier 2023 d’un emploi de personnel navigant relevant aujourd’hui du statut militaire de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, et mis à disposition du groupement des moyens aériens (titre 3) par un personnel technique (titre 2).


 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1174 - Personnels administratifs cat A

51,50

0,00

0,00

0,00

-2,33

-0,50

-1,83

49,17

1175 - Personnels administratifs cat B

36,84

0,00

+1,00

0,00

+0,06

+0,16

-0,10

37,90

1176 - Personnels administratifs cat C

43,99

0,00

0,00

0,00

-3,23

-0,99

-2,24

40,76

1162 - Personnels techniques

482,45

+1,00

+1,00

0,00

+11,38

+15,55

-4,17

495,83

1164 - Militaires (hors gendarmes)

1 412,18

0,00

0,00

0,00

+6,07

+2,82

+3,25

1 418,25

1165 - Ouvriers d'Etat

49,93

0,00

0,00

0,00

-7,43

-3,93

-3,50

42,50

1166 - Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

81,00

0,00

0,00

0,00

-0,45

0,00

-0,45

80,55

1167 - Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

304,67

0,00

0,00

0,00

-2,34

+0,33

-2,67

302,33

Total

2 462,56

+1,00

+2,00

0,00

+1,73

+13,44

-11,71

2 467,29

 

Le plafond d’emploi 2023 du P161 est réparti en 8 catégories d’emplois par métier et/ou statut :

- la catégorie « Hauts fonctionnaires de police, corps de conception et de direction et corps de commandement », dont tous les fonctionnaires ont le statut actif (officiers et commissaires de police et les fonctionnaires nommés sur des emplois de contrôleurs généraux, inspecteur généraux ou directeur des services actifs) ;

- la catégorie « Corps de d’encadrement et d’application » de la police nationale (gradés, gardiens et gardiennes de la paix), dont tous les fonctionnaires ont le statut actif ;

- les catégories « Personnels administratifs » : les personnels administratifs sont décomposés en trois catégories d’emplois (personnels administratifs de catégorie A, de catégorie B et de catégorie C) ;

- la catégorie « Personnels techniques » regroupe les personnels appartenant aux différents corps techniques du ministère de l’intérieur ;

- la catégorie « Ouvriers d’État » ;

- la catégorie « Militaires » qui comprend les personnels des formations militaires de la sécurité civile (FORMISC).


Le plafond d’emplois du programme pour 2023 s’établit à 2 467,29 ETPT.

Il est en hausse de 4,7 ETPT par rapport à celui de 2022 et traduit les mouvements suivants :


  • l’impact du schéma d’emplois 2023 sur 2023 : ‑11,71 ETPT ;

  • l’impact du schéma d’emplois 2022 sur 2023 : 13,44 ETPT ;

  • +2 ETPT au titre d’un transfert du programme 216 vers le programme 161 traduisent la reprise par la DGSCGC de la gestion de SAIP ;

  • +1 ETPT au titre d’une mesure de périmètre suite à l’impact sur le schéma d’emplois 2023 du remplacement d’un personnel navigant relevant du statut des sapeurs-pompiers de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et mis à disposition du groupement des moyens aériens (titre 3) par un personnel technique (titre 2). Au niveau des crédits cette mesure est traitée en rebasage dans les éléments salariaux.


 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Personnels administratifs cat A

36,00

3,00

6,50

40,00

13,00

7,70

+4,00

Personnels administratifs cat B

32,00

1,00

6,80

34,00

9,00

7,20

+2,00

Personnels administratifs cat C

32,00

1,00

6,90

33,00

13,00

7,90

+1,00

Personnels techniques

49,00

18,00

6,50

61,00

34,00

8,60

+12,00

Militaires (hors gendarmes)

405,00

7,00

6,50

411,00

173,00

6,50

+6,00

Ouvriers d'Etat

6,00

5,00

6,00

0,00

0,00

6,00

-6,00

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

9,00

7,00

6,00

9,00

0,00

6,60

0,00

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

20,00

13,00

6,00

18,00

0,00

7,00

-2,00

Total

589,00

55,00

606,00

242,00

+17,00

 

Le schéma d’emplois du programme s’établit à +17 ETP, à périmètre constant.


Les hypothèses d’entrées et de sorties détaillées ci-dessous s’entendent en ETP hors transferts.


HYPOTHESES DE SORTIES


589 sorties (agents quittant le programme) sont prévues en 2023 dont 55 départs à la retraite (concernant 3 personnels administratifs de catégorie A, 1 personnel administratif de catégorie B, 1 personnel administratif de catégorie C, 18 personnels techniques, 7 militaires, 5 ouvriers d’État, 7 fonctionnaires du corps de conception et de direction et du corps de commandement et 13 fonctionnaires de police appartenant au corps d’encadrement et d’application).



HYPOTHESES D’ENTRÉES


606 entrées (agents arrivant sur le programme) sont prévues en 2023 dont 242 primo-recrutements (concernant 13 personnels administratifs de catégorie A, 9 personnels administratifs de catégorie B, 13 personnels administratifs de catégorie C, 34 personnels techniques et 173 contrats de volontaires de l’armée de terre).

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

223,68

225,84

+2,00

0,00

0,00

+0,16

+1,24

-1,08

Autres

2 238,88

2 241,45

0,00

+1,00

0,00

+1,57

+12,20

-10,63

Total

2 462,56

2 467,29

+2,00

+1,00

0,00

+1,73

+13,44

-11,71


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Administration centrale

0,00

225,84

Autres

+17,00

2 241,45

Total

+17,00

2 467,29


Sont comptabilisés dans la rubrique « Autres » les personnels des services délocalisés de la sécurité civile (unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, centres de déminage, groupement d’avions, centres de maintenance et bases hélicoptères, établissements de soutien opérationnel et logistique).


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

11 – Prévention et gestion de crises

131,02

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

2 242,93

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

27,99

14 – Fonctionnement, soutien et logistique

65,35

Total

2 467,29

 

La répartition par action par catégorie d’emplois est la suivante :


- l’action 11 « Prévention et gestion des crises » comprend 131 ETPT dont 12 personnels administratifs de catégorie A, 3 personnels administratifs de catégorie B, 5 personnels administratifs de catégorie C, 14 personnels techniques, 96 personnels militaires et 1 personnel de la catégorie des fonctionnaires du corps de conception et de direction et corps de commandement de la police nationale ;


- l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » comprend 2 243 ETPT. Elle se décline en 14 personnels administratifs de catégorie A, 18 personnels administratifs de catégorie B, 23 personnels administratifs de catégorie C, 458 personnels techniques, 1 308 personnels militaires, 42 ouvriers et ouvrières d’État, 80 personnels de la catégorie des fonctionnaires du corps de conception et de direction et corps de commandement de la police nationale et 301 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;


- l’action 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » comprend 28 ETPT dont 11 personnels administratifs de catégorie A, 9 personnels administratifs de catégorie B, 6 personnels administratifs de catégorie C, 2 personnels techniques.


- l’action 14 « Fonctionnement, soutien et logistique » comprend 65 ETPT 13 personnels administratifs de catégorie A, 8 personnels administratifs de catégorie B, 7 personnels administratifs de catégorie C, 22 personnels techniques, 14 personnels militaires, 1 ouvrier ou ouvrière d’État et 1 personnel de la catégorie des fonctionnaires du corps de conception et de direction et corps de commandement de la police nationale.


Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

57,00

0,53

0,00

 

57 apprentis seront comptabilisés dans les effectifs de la DGSCGC sur la période scolaire 2022-2023 dont 38 nouveaux recrutements.


 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Aucune dépense sociale en hors titre 2 n’a été budgétée en 2023 sur le programme 161, les crédits étant supportés par le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ».

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

113 102 549

120 192 844

Cotisations et contributions sociales

77 124 142

81 426 586

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

53 729 655

56 017 573

    – Civils (y.c. ATI)

14 903 550

14 451 346

    – Militaires

38 826 105

41 566 227

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

23 394 487

25 409 013

Prestations sociales et allocations diverses

166 215

207 586

Total en titre 2

190 392 906

201 827 016

Total en titre 2 hors CAS Pensions

136 663 251

145 809 443

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant de la contribution employeur au CAS Pensions est de 56 017 573 M€, dont 41 566 227 M€ pour les personnels militaires (taux de 126,07 %) et 14 451 346 M€ pour les fonctionnaires civils (taux de 74,60 % incluant l’allocation temporaire d’invalidité).


Le montant de la cotisation employeur au FSP0EIE (subvention d’équilibre au fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État) est positionné pour l’ensemble du ministère sur le programme 216 « conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ».


Concernant les prestations sociales et allocations diverses (catégorie budgétaire 23), le montant prévisionnel est de 207 586 €.


Ce montant intègre 67 375 € pour 13 personnels bénéficiaires au titre du versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

132,24

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

139,40

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

0,11

Débasage de dépenses au profil atypique :

-7,27

    – GIPA

-0,11

    – Indemnisation des jours de CET

-0,80

    – Mesures de restructurations

-0,36

    – Autres

-6,00

Impact du schéma d'emplois

0,19

EAP schéma d'emplois 2022

0,95

Schéma d'emplois 2023

-0,76

Mesures catégorielles

3,46

Mesures générales

1,98

Rebasage de la GIPA

0,11

Variation du point de la fonction publique

1,63

Mesures bas salaires

0,24

GVT solde

0,42

GVT positif

0,83

GVT négatif

-0,41

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

7,30

Indemnisation des jours de CET

0,85

Mesures de restructurations

0,36

Autres

6,09

Autres variations des dépenses de personnel

0,22

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

0,22

Total

145,81

 


La prévision d’exécution 2022 a été ajustée à la suite des mesures interministérielles intervenues en 2022, dont la revalorisation du point de la fonction publique, soit 1,5 M€ en 2022.

La ligne « Autres » de la rubrique « débasage de dépenses au profil atypique » du socle d’exécution 2022 (‑6 M€) comprend :


- le paiement des indemnités de service en campagne versées aux formations militaires de la sécurité civile (FORMISC) (‑3,05 M€) ;

- les versements des astreintes (‑2,30 M€) ;

- le remboursement au ministère des armées des personnels mis à disposition dans le cadre du protocole Héphaïstos (‑0,19 M€) ;

- les fonds de concours obtenues en 2021 au titre de la participation de la commission européenne au financement des projets de la sécurité civile et le remboursement des frais engagés au titre du mécanisme d’entraide (+0,44 M€) ;

- la rétroactivité au 1er janvier 2021 de la revalorisation de l’indemnité spéciale allouée au personnel des formations militaires de la sécurité civile (SECCIV) (‑0,91 M€).



La ligne « Autres » de la rubrique « rebasage des dépenses au profil atypique » de la prévision d’exécution 2023 (+6,09 M€) comprend :


- le paiement des indemnités de sujétions d’absence opérationnelle (ISAO) des formations militaires de la sécurité civile (+3,60 M€) ;

- les versements des astreintes (+2,30 M€) ;

- le remboursement au ministère des armées des personnels mis à disposition dans le cadre du protocole Héphaïstos (+0,19 M€).



La ligne « dont autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » (+0,22 M€) correspond :

- à la hausse des versements liés aux indemnités de jury de secourisme et de concours (+0,01 M€) ;

- à la hausse des dépenses liées à la rémunération versée aux apprentis (+0,01 M€) ;

- à la hausse des versements liés à la prime de compensation de la contribution sociale généralisée (+0,05 M€) ;

- à la hausse des prestations liées aux ruptures conventionnelles (+0,06 M€) ;

- à la poursuite des remplacements des personnels navigants relevant du statut des sapeurs-pompiers de la brigade des sapeurs pompiers de Paris et mis à disposition du groupement des moyens aériens (Titre) par un personnel technique (Titre 2) (+0,1 M€).



Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 107 180 € au bénéfice de 176 agents.

Le montant prévisionnel des mesures bas salaires s’élève à 0,24 M€ en 2023.


Glissement vieillesse-technicité (GVT) :


Le GVT positif est estimé à 1,19 %, ce qui représente une progression de la masse salariale, hors CAS pensions, de +0,83 M€, soit 0,57 % de la masse salariale hors CAS pensions.


Le GVT négatif (ou effet de noria) est estimé à ‑0,41 M€, soit 0,28 % de la masse salariale hors CAS pensions.


Le GVT solde est donc de 0,42 M€.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Personnels administratifs cat A

60 537

62 537

62 338

51 454

55 034

53 145

Personnels administratifs cat B

37 389

40 634

38 297

31 231

34 881

31 492

Personnels administratifs cat C

32 991

33 791

33 180

27 705

29 256

27 904

Personnels techniques

81 190

91 016

76 449

62 104

68 274

59 506

Militaires (hors gendarmes)

38 530

38 692

38 546

34 770

34 951

34 817

Ouvriers d'Etat

53 197

50 317

58 670

35 805

33 162

38 359

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

89 637

97 877

94 945

82 658

90 384

87 633

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

62 555

65 340

67 918

57 768

60 318

62 680

 

Les coûts moyens d’entrées et de sorties ont été calculés, pour les personnels civils, à partir des données anonymisées de l’infocentre des rémunérations INDIA-Rému, et, pour les personnels militaires, d’après les données disponibles dans le SIRH de l’armée de terre CONCERTO.


Des coûts d’entrées supérieurs aux coûts de sorties peuvent être observés sur certaines catégories. Selon les cas, cette situation est la conséquence des recrutements de candidats possédant plus d’ancienneté sur les postes à pourvoir et dans une moindre mesure d’une recherche de plus grandes qualifications chez les entrants.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

114 700

211 969

Création d'emplois fonctionnels d'ingénieurs en chef des services techniques - impact point d'indice

1

A

Ingénieurs des services techniques

07-2022

6

127

254

Fonctions d'encadrement forfaitisées pour les personnels navigants GHSC - impact point d'indice

8

Contractuels et actifs de la police nationale

Personnels navigants GHSC

07-2022

6

766

1 532

Modification de la grille des corps de catégories B

18

B

Contrôleurs des ST et sécrétaires administratifs

09-2022

8

26 351

39 527

Nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) - PERF

1 337

Militaire

Tous

05-2022

4

17 000

51 000

Nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) - PRCM

114

Militaires

tous

08-2022

7

65 206

111 782

Revalorisation 2022 des grilles GHSC et GASC

170

Personnels techniques

Personnels navigants GH et GASC

09-2022

8

5 250

7 875

Mesures statutaires

62 316

62 316

Dynamisation du grade de capitaine

23

Actifs de la police nationale

Corps d'encadrement et d'application de la police nationale

01-2023

12

2 670

2 670

Fusion des grades des gardiens de la paix

87

Actifs de la police nationale

Corps d'encadrement et d'application de la police nationale

01-2023

12

27 583

27 583

Révision du référentiel des contractuels

152

A,B,C

Agent.e.s contractuels techiques et administratifs

01-2023

12

32 063

32 063

Mesures indemnitaires

3 283 975

3 786 475

Indemnité spécifique complémentaire

 

Décret n° 2022-557 du 14 avril 2022 relatif aux mises à dispostion des sapeurs-pompiers auprès de la DGSC

01-2023

12

1 066 500

1 066 500

Nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM)

1 337

Militaires

Tous

06-2023

7

703 500

1 206 000

Protocole 2022 des personnels navigants GH et GASC

318

Personnels techniques

Personnels navigants GH et GASC

01-2023

12

1 500 000

1 500 000

Revalorisation de l'IFSE du corps des ISIC

12

A

Ingénieurs des systèmes d'information et de communication

01-2023

12

11 325

11 325

Revalorisation de l'indemnité de responsabilité et de performance

10

Actifs de la police nationale

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement et corps d'encadrement et d'application de la police nationale

01-2023

12

2 650

2 650

Total

3 460 991

4 060 760

 

Une enveloppe catégorielle de 3 460 991 € hors CAS est prévue pour les personnels affectés sur le programme au titre des mesures statutaires et indemnitaires en 2023.


Les mesures concernant les personnels administratifs et techniques, gérés par la direction des ressources humaines (DRH) du ministère sont présentées dans le projet annuel de performance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État », en raison de leur caractère transversal et du rattachement au programme 216 de la direction des ressources humaines, qui les a conçues et en pilote la mise en œuvre.

Pour 2023, ces mesures s’élèvent, pour les personnels affectés sur le programme « Sécurité civile », à 69 666 € (dont 26 478 € de mesures statutaires et 43 388 € de mesures indemnitaires).


Les mesures concernant les personnels actifs de la police nationale sont présentées par la direction générale de la police nationale qui les conçoit et en pilote leur mise en œuvre. Les mesures prévues s’élèvent à 32 903 € dont 30 253 € de mesures statutaires.


Les mesures concernant les formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC) sont présentées par le ministère des armées, qui les conçoit et en pilote la mise en œuvre. Pour 2023, un montant est prévu à hauteur de 785 706 € au titre de la mise en œuvre de la nouvelle politique de rémunération des personnels militaires.


Par ailleurs, une enveloppe de 2 572 516 € s’y ajoute dans le cadre de deux mesures mises en œuvres par la DGSCGC, pour :

- les effets « extension en année pleine » de deux mesures 2022 concernant les personnels navigants du groupement des moyens aériens

- la mise en place d’une indemnité complémentaire spécifique concernant les sapeurs-pompiers professionnels mis à disposition de la DGSCGC.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Aucune dépense sociale en hors titre 2 n’a été budgétée en 2023 sur le programme 161, les crédits étant supportés par le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur ».

 

Coûts synthétiques

   Indicateurs immobiliers

Les indicateurs immobiliers sont regroupés dans le PAP du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ».

 

   Ratio d'efficience bureautique

Le ratio d’efficience bureautique figure dans le PAP du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ».

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques

 

   NexSiS

Placé sous l’autorité de l’Agence du Numérique de la Sécurité Civile (ANSC), le projet NexSIS 18-112 est relatif à la construction du système d’information des secours de nouvelle génération.

Le projet NexSIS 18-112 a pour objectif la création d’une plateforme digitale des secours visant à mettre à disposition de tous les acteurs de la sécurité civile un ensemble complet de services opérationnels depuis le cloud du ministère de l’intérieur.

Le projet NexSIS 18-112 est à destination de la population, de l’ensemble des Services d’Incendie et de Secours (SIS) et des autres services de la sécurité civile (moyens aériens, formations militaires de la sécurité civile, déminage), et de la chaîne de commandement (maires, préfets de département, préfets de zone de défense et ministère de l’intérieur).

 

Année de lancement du projet

2016

Financement

P161

Zone fonctionnelle principale

Secours et gestion des risques

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

25,40

21,30

14,57

14,38

15,45

14,27

18,33

22,03

39,30

41,07

113,05

113,05

Titre 2

0,78

0,78

0,58

0,58

0,58

0,58

0,63

0,63

0,69

0,69

3,26

3,26

Total

26,18

22,08

15,15

14,96

16,03

14,85

18,96

22,66

39,99

41,76

116,31

116,31

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

52,70

116,31

+120,70

Durée totale en mois

72

81

+12,50

 

Les coûts détaillés par nature font apparaître un montant total du projet évalué à 116 M€ sur la période 2018 à 2025. Les coûts du projet HT2 sont portés essentiellement par ceux relatifs à la réalisation de la solution NexSIS 18-112 et des infrastructures techniques nécessaires au fonctionnement du système dans une première partie de projet (2018-2023). Dans une seconde phase du projet (2024 à 2025), les dépenses sont expliquées par les coûts associés au développement continu de la solution NexSIS 18-112 (développements complémentaires et travaux de maintenance applicative) et par l’accroissement des charges liées au déploiement, à l’exploitation de la solution NexSIS 18-112 et au soutien utilisateur.

Par ailleurs, il est à noter l’intégration dans les coûts (2023 à 2025) des dépenses associées à un projet supplémentaire prise en charge par l’ANSC : projet SECOURIR (SErvice des COmmunications d’URgence Intelligent et Résilient). Ce projet a pour objet la mise en œuvre d’une nouvelle infrastructure nationale de collecte et d’acheminement intelligent des communications d’urgence de la sécurité civile, supervisée, sécurisée et permettant l’entraide entre les services d’incendie et de secours. Ce projet SECOURIR permet une mise en œuvre optimale de la solution NexSIS 18-112 et répond aux attentes de la task-force interministérielle relative aux appels d’urgence mise en œuvre suite à la panne majeur d’orange du 2 juin 2021. Sur la période 2023 à 2025, le coût du projet SECOURIR est estimé à 16 M€.


Les évolutions du coût et de la durée du projet sont en revanche déterminés par rapport à une estimation initiale produite à l’occasion de la MAREVA, attendue pour chaque grand projet informatique. L’estimation initiale de 52 M€, produite en 2018 porte sur une période s’écoulant de l’exercice 2018 à février 2022 (réalisation de la solution) à laquelle s’ajoute deux années de maintien en condition opérationnelle de cette solution.

La réévaluation du coût du projet, à date, sur la même période de 2018 à février 2022 est de 61 M€. Plusieurs motifs permettent de justifier ce surcoût, notamment : une complexité technique et fonctionnelle plus importante, un besoin métier plus profond, un déficit d’effectifs ayant conduit les équipes de l’ANSC à solliciter de manière plus importante les prestataires de service eux aussi fortement impactés par les désorganisations liées au COVID et à ne pas être en mesure de paralléliser certains travaux.

Cette évaluation à 61 M€ est à rapprocher du coût total du projet désormais estimé à 116 M€ sur la période 2018-2025. En effet, la réalisation de la solution NexSIS 18-112 nécessite un financement de 55 M€ complémentaires expliqués principalement par : 3 années de développements (développements pour réalisation de la V1 et des versions complémentaires) d’un montant total de 24 M€ ; à compter de mars 2022, du coût de la solution SECOURIR soit 21 M€ (5 M€ en 2022 + 16 M€ 2023-2025) et divers coûts de structure et d’assistance (10 M€)

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

6,00

6,00

0,00

Gain annuel en M€ en titre 2

0,00

0,00

 

Gain annuel moyen en ETPT

0

0

 

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

6,00

6,00

0,00

Délai de retour en années

0

0

 

 

La mise en œuvre de la solution NexSIS 18-112 au profit des SIS a pour effet de doter ces derniers d’une solution informatique leur permettant de limiter fortement leurs dépenses d’investissement en système d’information. En effet, selon un rythme décennal, les SIS sont amenés à renouveler leurs équipements informatiques pour coût évalués à 4 M€ par SIS. Financées par des budgets d’investissement, ces dépenses donnent lieu par l’État au remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) supportée par les SIS via le versement de concours financiers (en l’espèce le Fonds de Compensation de la TVA). Le montant des concours financiers versés à chaque SIS au titre du FCTVA supporté pour le renouvellement du parc informatique dédié au traitement des appels d’urgence s’élève à 0,66 M€.

 

Depuis le lancement de NexSIS18-112, de nombreux SIS ont renoncé à leur projet de renouvellement de leur solution informatique dans l’attente de disposer de la solution NexSIS 18-112. Ainsi, sur la période 2018 à 2022, il est estimé que près de 50 SIS n’ont pas effectué ces dépenses soit un montant de moindre dépense pour l’État de 33 M€.

 

Selon un rythme régulier de renouvellement du parc informatique des SIS, le montant des économies au bénéficie de l’État est ainsi évalué à 66 M€ pour l’ensemble des SIS, soit un montant annuel moyen d’environ 6,6 M€ sur la période décennale indiquée.

 

En outre, l’État n’a pas eu à subventionner ces investissements structurants pour les SIS qui ont pu par le passé bénéficier de la Dotation Globale d’Équipement exceptionnelle des SIS, du Fonds d’Aide à l’Investissement ou de la DSIS².

 

Gains qualitatifs

 

Au bénéficie des usagers

 

Les services d’incendie et de secours (SIS) sont actuellement équipés de systèmes de gestion des alertes et de gestion opérationnelle d’information destinés à la réception et au traitement des demandes de secours, afin d’engager les moyens adaptés, gérer les opérations et assurer le renseignement des autorités. Ces systèmes informatiques, interconnectés aux réseaux radio et téléphoniques, intègrent, en temps réel, les capacités opérationnelles du SIS, aussi bien sur le plan matériel qu’humain. Ils ont été adaptés aux besoins locaux au fur et à mesure du temps. Conçus indépendamment les uns des autres, ces systèmes sont de niveau technologique très inégal et parfois proches de l’obsolescence. Ils ne permettent pas d’assurer d’échanges de données entre les SIS, ni le partage des informations vers les organes de coordination opérationnelle et de pilotage national de la sécurité civile.

 

Alors que les missions d’urgence supposent une parfaite coordination des différents services concourant à la sauvegarde de la vie humaine et de la protection des biens économiques, aucun échange n’est permis avec ceux de la police ou de la gendarmerie nationales. Si des efforts importants de rapprochement ont pu être assurés entre les SIS et les SAMU (19 plateformes communes « 15 - 18 » physiques) les échanges de données restent souvent partiels voire inexistants. A ce jour, les SIS disposent de peu d’autonomie quant à l’évolution fonctionnelle des solutions mise en œuvre par les éditeurs privés.

 

C’est dans ce contexte qu’a été lancé le projet NexSIS 18-112. Ce projet a pour but de fournir à l’ensemble de la chaîne de sécurité civile un système moderne et innovant garantissant une interopérabilité effective entre les centres opérationnels des SIS et des échanges facilités avec les autres acteurs opérationnels de la chaîne des secours.

La solution NexSIS 18-112 est conçue comme une plateforme qui offre un ensemble complet de services aux centre de traitement de l’alerte des SIS et à la population, pour faciliter l’accès aux secours, le traitement des communications d’urgence et la mobilisation des ressources qui permettent, jour après jour, de répondre aux attentes de la population.

 

Au bénéfice de l’État

 

La direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise (DGSCGC) assure notamment la coordination des acteurs de la sécurité civile sur le territoire. Dans le cadre de cette activité, la DGSCGC doit recueillir des informations utiles à l’activité des SIS et leurs actions afin d’en assurer au mieux le pilotage et le cas échéant déterminer l’allocation des moyens adaptés aux circonstances. Actuellement, les outils DGSCGC ne permettent pas un reporting optimal en temps réel des actions menées sur le terrain.

 

Aussi, par son caractère unifié garantissant une interopérabilité verticale de l’échelon local vers le niveau national, la solution NexSIS18-112 offre la possibilité d’améliorer le pilotage de la communauté des SIS. Il en découlera une facilité et une efficience dans la gestion du réseau par l’administration centrale, tant dans le pilotage opérationnel quotidien et en situation de crise, que dans le pilotage administratif de l’activité des SIS.

A ce jour, le montant des économies apparaît difficilement quantifiable quant aux effets de l’amélioration du pilotage du réseau des SIS. Néanmoins, les marges de progression sont réelles.

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

299 544 655

 

0

 

586 172 717

 

453 950 193

 

364 050 493

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

364 050 493

 

276 006 481
0

 

40 112 600

 

27 830 965

 

20 100 447

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

868 170 415
400 000

 

162 775 728
400 000

 

153 114 088

 

146 555 647

 

405 724 952

 

Totaux

 

439 182 209

 

193 226 688

 

174 386 612

 

425 825 399

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

18,79 %

 

17,63 %

 

16,87 %

 

46,71 %

 

 

Justification par action

ACTION     (6,5 %)

11 – Prévention et gestion de crises

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

11 392 873

57 776 334

69 169 207

0

Crédits de paiement

11 392 873

36 896 334

48 289 207

0


L’action n° 11 « Prévention et gestion de crises » comprend : 

  •  la veille, l’alerte et la gestion interministérielle des crises. Elle vise à l’identification des risques et menaces potentielles, émergentes ou avérées (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), l’anticipation des crises par la préparation et diffusion des plans d’alerte et d’intervention, conception d’exercices, fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux événements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosive, ainsi qu’au centre national d’alerte aux tsunamis. Elle comporte également la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise. Elle porte ainsi l’activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC), du centre de crise Beauvau et de la cellule interministérielle de crise (CIC) lorsque celle-ci est activée mais également de la Cellule interministérielle d’information et d’aide aux victimes (C2IPAV) / Infopublic. Enfin, cette action porte le financement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP) composé d’un réseau de sirènes déclenchables à distance.

  • la solidarité nationale, qui comprend les colonnes de renfort et les crédits d’extrême urgence. En cas de catastrophe majeure, les colonnes de renfort, composées de sapeurs-pompiers des SDIS, sont mises à disposition des préfets de zone de défense et de sécurité ou du COGIC, selon l’ampleur des sinistres. Cette mobilisation est prise en charge financièrement par l’État. La DGSCGC en décide la constitution, le pré-positionnement ou l’envoi, selon le principe de solidarité nationale. La DGSCGC gère par ailleurs les crédits d’extrême urgence (P161) qui permettent, dans les premières heures ou les premiers jours d’une catastrophe, d’apporter en urgence aux sinistrés une première réponse de l’État.

  • la prévention opérationnelle et la protection des populations : chaînes de décontamination, véhicules de détection, d’identification et de prélèvement — VDIP — et soutien aux acteurs de la prévention des feux de forêt.

  • l’activité opérationnelle : produit retardant, carburants des aéronefs et application du protocole Héphaïstos.


Contribution au plan de relance

L’action 11 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

11 392 873

11 392 873

Rémunérations d’activité

6 360 930

6 360 930

Cotisations et contributions sociales

5 022 460

5 022 460

Prestations sociales et allocations diverses

9 483

9 483

Dépenses de fonctionnement

25 136 334

23 756 334

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 136 334

23 756 334

Dépenses d’investissement

25 000 000

5 500 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

25 000 000

5 500 000

Dépenses d’intervention

7 640 000

7 640 000

Transferts aux ménages

50 000

50 000

Transferts aux autres collectivités

7 590 000

7 590 000

Total

69 169 207

48 289 207

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Matériels et équipements spécialisés dans la lutte contre la menace NRBC-E (6 400 000 € en AE et 5 020 000 € en CP)

Ces crédits sont destinés au remplacement de consommables, de petits matériels, ou de kits de détection spécifique d’une menace émergente identifiée dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de programmation annuelle du contrat capacitaire interministériel NRBC 2021-2024 afin de garantir la capacité de réponse opérationnelle de la sécurité civile déployés dans les SIS et de constituer des réserves de matériels au sein des ESOL.


Entretien du réseau national d’alerte (20 000 € en AE et CP)

Depuis juillet 2015, le réseau national d’alerte (RNA) a été officiellement abandonné au profit des sirènes interconnectées du Système d’alerte et d’information des populations (SAIP). Les crédits prévus à cet effet doivent permettre de prendre en charge les dépenses liées au démantèlement du dispositif.


Fonctionnement du SAIP (600 000 € en AE et CP)

Ces crédits sont prévus dans le cadre du maintien en condition opérationnelle du SAIP dans son volet matériel (maintenance corrective et évolutive).


Fonctionnement du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux évènements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosive - CNCMFE - NRBC-E (351 408 en AE et CP)

Le centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux évènements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosive (CNCMFE - NRBCE) est un service à compétence nationale (création par décret n° 2014-338 du 14 mars 2014). Installé à Aix-en-Provence et s’appuyant sur 7 centres d’entraînement zonaux, il a pour mission d’assurer la formation et l’entraînement des personnels des trois ministères partenaires (intérieur, défense, santé). Son financement est assuré conjointement par ces mêmes partenaires, dans le cadre du protocole interministériel révisé le 23 août 2019, conformément aux dispositions de l’article 6 du décret précité. Depuis 2017, le CNCMFE est installé au sein des locaux de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP).


Exercice de gestion de crise (122 976 € en AE et CP)

Ces crédits sont destinés au financement des exercices de gestion de crise dans les préfectures de département, ainsi que dans les préfectures de zone de défense et de sécurité. Dans le cadre de la programmation trisannuelle régie par une instruction ministérielle, plus de 500 exercices sont réalisés chaque année.


Activités des centres opérationnels de zone (COZ), des états-majors interministériels de zone (EMIZ) (75 600 € en AE et CP)

Sont regroupées sous cette rubrique, certaines dépenses de fonctionnement liées à la présence du personnel militaire des FORMISC dans les centres opérationnels de zone (COZ) des états-majors interministériels des zones de défense et de sécurité (EMIZDS) qui ne sont pas prises en charge par les préfectures. Il s’agit essentiellement des dépenses d’alimentation et des frais de déplacements des militaires concernés. Ces dépenses logistiques sont comparables aux années précédentes.


Carburants des avions et des hélicoptères (12 336 000 en AE et CP)

Cette rubrique intègre les dépenses d’achat de carburant auprès du service de l’énergie opérationnelle (SEO). Le montant varie d’une année à l’autre en fonction de l’intensité de l’activité des aéronefs et tout particulièrement des avions qui interviennent principalement dans la lutte contre les feux de forêt. La prévision de dépense est fondée sur les consommations moyennes constatées les années précédentes ainsi que sur l’évolution de la flotte. En juillet 2022, un DASH supplémentaire a été livré, ce qui porte cette flotte à sept aéronefs. Les crédits tiennent compte également de l’arrivée du dernier DASH 8 dont la livraison est prévue en mai 2023.

Par ailleurs, en cours de gestion 2022, les tarifs du pétrole ont subi une très forte hausse, tendance qui devrait se poursuivre en 2023.


Produit retardant (4 625 550 € en AE et CP)

L’utilisation de produit retardant, terrestre ou aérien, constitue l’un des piliers de la politique nationale de lutte contre les feux de forêt, et a un impact déterminant dans les bilans annuels, notamment en termes de surfaces brûlées. Le montant de ces dépenses ne peut être prévu avec précision, car il est fortement lié aux conditions climatiques et au contexte opérationnel. Le produit est en effet utilisé pour le traitement des feux importants, ainsi que pour les départs d’incendie dans le cadre du guet aérien armé (activé en cas de risques élevés). L’achat et la livraison de ces deux types de produits est réalisé dans le cadre d’un marché public, notifié en mars 2020, qui comprend l’achat de produit, la maintenance et la location de réservoirs des pélicandromes. Afin de sécuriser la production de retardant pour la saison estivale 2022 face à la volatilité du coût des matières premières dans le contexte de crise géopolitique actuel, la société mandataire a consolidé ses stocks au premier semestre 2022 afin de prévenir une éventuelle rupture d’approvisionnement en cours d’année et la DGSCGC a, par anticipation, procédé à une commande massive en début de saison.



Application du protocole Héphaïstos (604 800 € en AE et CP)

Ce protocole, conclu entre le ministère de l’intérieur et le ministère des armées, a vocation à permettre la mobilisation de moyens militaires (matériels et personnels) au profit du ministère de l’intérieur, en complément des unités militaires de sécurité civile, afin de participer à la lutte contre les feux de forêts et d’espaces naturels. En application de ce protocole, renouvelé en 2020 pour une période de trois ans, les moyens sont mis à disposition du préfet de zone de défense Sud. Les effectifs comptent une vingtaine de militaires (associés au quadrillage du terrain, lorsque les risques sont les plus élevés) et leurs véhicules en Corse, une dizaine de militaires du génie équipés de véhicules de travaux publics (2 bulldozers) pour aménager les sites d’intervention, ainsi que trois hélicoptères (permettant un transport d’intervenants que les moyens aériens propres au ministère de l’intérieur ne peuvent pas assurer, du fait de leurs caractéristiques techniques). Le montant des crédits mobilisés est susceptible de variations en fonction de la situation opérationnelle et notamment du nombre d’heures de vol nécessaires pour lutter contre les foyers inaccessibles par voie terrestre.

DEPENSES D’INVESTISSEMENT

Matériels et équipements spécialisés dans la lutte contre les menaces notamment NRBC-E (21 000 000 € en AE et 1 000 000 € en CP)

Ces crédits sont planifiés dans le cadre du volet NRBC du contrat capacitaire interministériel piloté par le SGDSN.

Ils correspondent à l’acquisition par la DGSCGC de matériels majeurs mis à disposition des SIS, en réponse à la stratégie de défense des onze agglomérations prioritaires définies dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013. Garantissant une capacité d’intervention minimale dans les 20 minutes, les moyens déployés permettent de prévenir, de protéger et de prendre en charge au plus tôt les victimes d’un accident ou d’un acte de malveillance à caractère radiologique, chimique ou biologique, de détecter et d’identifier les substances auxquelles elles ont été exposées.

Ce contrat a également pour objectif de consolider la réponse opérationnelle NRBC en vue des grands évènements dont les JOP 2024. Cela explique l’effort important en AE prévu sur 2023.


SAIP investissement (4 000 000 € en AE et 4 500 000 en CP)

Ces crédits sont destinés à permettre la poursuite du déploiement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP), et plus particulièrement l’achat du matériel et l’installation du parc de sirènes. Ils permettront notamment d’accompagner la seconde vague de déploiement des sirènes (2022-2026) dans le cadre des nouveaux marchés relatifs aux matériels du SAIP (sirènes, armoires de commande, ...) et à leur installation, entrés en vigueur au 1er avril 2022.

DEPENSES D’INTERVENTION

Secours d’extrême urgence aux victimes de calamités publiques (50 000 € en AE et en CP)

Au titre de la solidarité nationale, l’État dispose de crédits destinés à aider financièrement les sinistrés à faire face à leurs besoins essentiels dans les heures qui suivent la survenue d’une crise d’ampleur.

Les crédits des secours d’extrême urgence sont destinés aux victimes d’accident, de sinistre ou de catastrophe provoqué par des phénomènes naturels intenses, des accidents technologiques ou des actes de malveillance ayant entraîné sur le plan collectif, du fait de leur gravité, une évacuation des populations, une importante détérioration ou destruction de biens meubles ou immeubles.

Ces crédits, ouverts par la loi de finances, sont gérés par la DGSCGC. La mobilisation de ces crédits s’effectue à la demande des préfets de département ou à l’initiative du ministre de l’intérieur, selon des modalités fixées par voie réglementaire.

À titre d’illustration, les crédits d’extrême urgence ont été mobilisés ces dernières années au profit de sinistrés de la tempête Alex dans les Alpes-Maritimes en octobre 2020 ou du feu de forêt de Gonfaron dans le Var en 2021.


Colonnes de renfort (6 300 000 € en AE et en CP)

En cas d’engagement opérationnel, l’État prend en charge la mobilisation de ses propres moyens, ainsi que l’engagement des moyens des sapeurs-pompiers extérieurs au département. Dans ce cadre, les dépenses prises en compte sont les dépenses de personnel (sur la base des indemnités versées aux sapeurs-pompiers volontaires), les dépenses liées aux frais de transit (carburant, péages, repas, forfait pneumatiques, titres de transport), et la dégradation des matériels.

En période de risque soutenu (inondations, feux de forêt, neige...), ou de grandes manifestations à l’initiative du Gouvernement, ces colonnes peuvent être mobilisées et acheminées à titre préventif, lorsque les moyens locaux sont fortement sollicités. Le montant des crédits mobilisés varie en fonction du niveau de l’activité opérationnelle, et en particulier de l’importance de la saison feux de forêt et des crises nécessitant l’engagement de moyens (inondations majeures notamment). S’agissant des grands évènements planifiés et organisés par l’État, la prise en charge financière des frais qu’ils occasionnent donne lieu à négociation en fonction de l’ampleur et des circonstances. Ces crédits sont également mobilisés pour le financement des interventions effectuées à l’étranger, lorsqu’elles sont décidées par le Gouvernement.


Subvention aux organismes de recherche et acteurs de la gestion de crise (790 000 € en AE et en CP)

Ces crédits sont destinés à permettre le versement de subventions à des organismes, associations ou établissements publics, qui participent, du fait de leur expertise scientifique et de leur savoir-faire, à la prévention et à la gestion des crises en France et à l’étranger. La DGSCGC participe ainsi aux travaux du centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE), à ceux de l’Association française du génie parasismique (Formation de bénévoles au diagnostic bâtimentaire après un séisme) ou encore ceux du haut comité français pour la résilience nationale.

Ces crédits sont également mobilisés dans le cadre de partenariats indispensables avec des opérateurs de l’État. Ainsi, Météo-France participe à l’analyse et à l’anticipation de la situation météorologique, apporte un soutien en gestion de crise et diffuse de la vigilance météorologique. Le bureau de recherche géologique et minière fournit un appui aux scénarios d’exercices, grille d’analyse des tsunamis. Le service hydrographique et océanographique de la marine participe à la prévision des risques de submersion marine et au développement des marégraphes pour l’aide à la détection de tsunamis. L’institut national de l’environnement industriel et des risques soutient une cellule d’appui en situation d’urgence en vue d’une analyse et d’une anticipation des situations en cas d’incident ou d’accident industriel.

La DGSCGC finance chaque année la Croix-Rouge française pour assurer sa mobilisation dans le cadre du dispositif Infopublic, destiné à assurer par téléphone l’information et l’aide aux victimes en cas d’évènement majeur.


Actions de prévention des feux de forêt (500 000 € en AE et en CP)

En complément de son action opérationnelle, l’État participe financièrement à diverses actions de préparation et de lutte contre les feux de forêt.

Il soutient notamment l’Entente pour la forêt méditerranéenne, établissement public territorial pour différentes actions :

  • la formation : le centre interrégional de formation de la sécurité civile de Valabre, service de l’Entente pour la forêt méditerranéenne, est le seul centre habilité par la DGSCGC pour assurer la formation « feux de forêt » des responsables d’intervention (chef de site, chef de colonne, chef de groupe). La DGSCGC lui alloue donc une subvention au titre de la modernisation des programmes et des aides pédagogiques, afin de limiter l’impact de ces actions sur les coûts de formation facturés lors des stages (en moyenne, 2 300 stagiaires sont formés annuellement à l’occasion de journées-stagiaires) ;

  • la réalisation d’actions de recherche concernant le risque « feux de forêt » ;

  • le développement des systèmes d’information géographique (SIG) : un SIG « défense de la forêt contre l’incendie » a été réalisé en zone Sud grâce à une démarche fédératrice associant les principaux utilisateurs. Le ministère de l’intérieur contribue à hauteur de 25 % au financement de ce service, qui apporte une plus-value déterminante à l’appréciation des risques et à la capitalisation des données sur le risque « feu de forêt ».

Il contribue également au financement du service de même nature, mis en place en zone Sud-Ouest, par le GIP ATEGERI (groupement d’intérêt public aménagement du territoire et gestion des risques).




 

ACTION     (76,2 %)

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

181 959 537

633 101 964

815 061 501

400 000

Crédits de paiement

181 959 537

231 168 649

413 128 186

400 000


L’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » concerne les moyens nationaux que l’État entretient et mobilise sans délai en toutes circonstances, pour le secours aux personnes, la préservation des biens et de l’environnement, au quotidien, lors de catastrophes ou de crises de sécurité civile, en France ou à l’étranger.

Elle recouvre les crédits nécessaires à leur préparation opérationnelle et à leur emploi.

En 2021, les priorités s’inscrivent dans la continuité des années précédentes à savoir la mise en œuvre de trois leviers d’action : le développement des synergies entre moyens nationaux, l’adaptation de la carte et des doctrines d’emploi des moyens nationaux et le développement des partenariats. Le plan d’équipement et de renouvellement a été poursuivi avec notamment l’acquisition de véhicules majeurs pour les formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). Les achats d’équipements de protection individuelle des agents des trois groupements (personnels navigants, ForMiSC et démineurs) sont réalisés dans le cadre de l’action 12.

L’action 12 est structurée en cinq sous-actions représentatives des différentes catégories d’interventions opérationnelles qui concourent à la politique interministérielle de sécurité civile :

  • La sous-action 1 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Avions » recouvre le périmètre des avions de la base de la sécurité civile (BSC) : 12 bombardiers d’eau amphibies Canadair CL 415, 7 bombardiers d’eau ravitaillés au sol multi rôles DASH 8 Q400 et troisavions d’investigation, de coordination et de liaison Beechcraft King Air 200. L’État, à travers la DGSCGC, pourvoit au maintien en condition opérationnelle des équipages et des aéronefs ainsi que du moyen d’avitaillement « Pelicandrome » de la BSC. L’exécution du marché d’acquisition de six DASH 8, conclu en 2018, est assurée par délégation à la direction générale de l’armement (DGA) du ministère des armées. Le 5e appareil a été livré en juillet 2022 et la livraison du 6e appareil est prévue en mai 2023. Le paiement du solde du 5e exemplaire est programmé sur le budget 2022, le paiement du solde du 6e exemplaire sur 2023.

  • La sous-action 2 « Préparation et intervention des moyens nationaux terrestres » correspond à l’ensemble du spectre des missions des formations militaires de la sécurité civile (ForMISC). Elle regroupe les crédits nécessaires au maintien en condition opérationnelle des trois unités (Nogent-le-Rotrou, Corté et Brignoles) et de leur état-major, à l’entretien et à l’acquisition des véhicules et matériels (renouvellement annuel du parc) et au maintien d’une capacité de projection de 262 militaires en trois heures et jusqu’à 600 militaires en 72 heures, pour intervenir en métropole, outre-mer et à l’international. Les missions confiées peuvent résulter de catastrophes naturelles, technologies, NRBC, de crises sanitaires, d’un besoin d’assistance aux populations et prendre diverses formes de participation à la gestion de crises en France ou à l’étranger. À titre d’illustration, l’année 2022 a été marquée par les missions de production d’eau potable à Madagascar, d’escortes de convoi au profit de l’Ukraine, de sécurisation NRBC dans le cadre de la PFUE, de bâchages de toitures suite aux orages en juin ou de missions de lutte contre les feux de forêts. Ces moyens nationaux assurent également l’armement de la totalité des modules d’interventions français proposés dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’Union et régulièrement certifiés par les instances européennes. L’augmentation du rythme du renouvellement et de l’adaptation des moyens matériels des formations militaires de la sécurité civile (ForMISC) et de la réserve nationale, doit permettre de conserver leur niveau d’efficacité dans un contexte d’élargissement de leur champ de première intervention lié à la récurrence d’évènements de grande ampleur, notamment climatiques, au niveau national et international.

  • La sous-action 3 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Hélicoptères » regroupe les crédits nécessaires à l’activité de secours à la personne par hélicoptère en milieux difficiles (littoral, montagne…). Les dépenses réalisées permettent d’assurer le soutien, la préparation et la formation des équipages ainsi que la maintenance de premier et deuxième niveaux des appareils. En plus de la maintenance courante et périodique, toutes les 800 heures de vol, ces hélicoptères sont soumis à une visite technique lourde au centre de maintenance du groupement d’hélicoptères de la sécurité civile (GHSC) situé à Nîmes. Avec 33 EC145 suite à la perte d’un hélicoptère par accident en septembre 2021, et des carences dans l’exécution du marché de soutien des EC145, la DGSCGC ne pouvait remplir son contrat opérationnel que partiellement en 2022. Afin d’atténuer ces difficultés, elle a bénéficié d’une mise à disposition de 2 EC145 par le prestataire logistique (de juillet 2021 à janvier 2022 pour le premier, et de septembre 2022 à mars 2022 pour le second), et a également loué un troisième EC145 d’avril à octobre 2022.

En outre, le plan de relance a permis de programmer l’achat de quatre nouveaux hélicoptères H145 plus performants que l’actuel EC145-C2. Les deux premiers appareils ont été livrés en fin d’année 2021, pour une prise d’alerte opérationnelle en juillet 2022 (les dépenses sont imputées sur le programme 363 de la mission « Plan de relance »). Les 2 derniers seront livrés en décembre 2022.

L’arrivée des H145 permet au GHSC d’affiner le cahier des charges du remplacement de la flotte hélicoptères. Un marché d’acquisition pourrait être finalisé en 2023 par la direction générale de l’armement.

Parallèlement, la DGSCGC a procédé à la location d’hélicoptères lourds dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt, appareils très complémentaires à la flotte avion.

  • La sous-action n° 4 « Préparation et intervention des moyens nationaux du déminage » englobe les missions de collecte, de neutralisation et de destruction des munitions de guerre, les interventions sur objets suspects, l’assistance aux services d’intervention spécialisés (RAID, BRI, DSGSI, DCPJ …) sur le territoire national et à l’étranger. Ces actions sont opérées dans le cadre de la lutte antiterroriste, la sécurisation des voyages officiels et des grands événements, les missions d’expertise au bénéfice des autorités judiciaires et des institutions internationales ainsi que la formation de services spécialisés français ou étrangers.

Ces missions, dont la finalité est la protection de la population et la lutte antiterroriste, sont déclinées en deux principaux objectifs : réduire les stocks de munitions d’une part et intervenir dans les meilleurs délais sur les objets suspects notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste d’autre part.

Pour assurer ses missions et remplir ses objectifs, le groupement d’intervention du déminage est organisé en 25 sites de déminage compétents sur l’ensemble du territoire (hors Paris et petite couronne). Il dispose également d’un centre de stockage de munitions chimiques, d’un centre de formation et de soutien du déminage et d’une direction pour garantir la coordination du groupement.

En 2021, le niveau de l’action des démineurs a légèrement augmenté par rapport à 2020 tant par son volume (446 tonnes de munitions collectées en 2021, soit +6 % par rapport à 2020) que par le nombre d’interventions (11 881 interventions en 2020, en augmentation de 4 % par rapport à 2020). Fin 2021, le stock reste encore élevé (480 tonnes au 31 décembre) même si des campagnes de destruction massives ont permis la destruction d’environ 382 tonnes tout au long de l’année. L’acquisition d’un terrain de destruction national est un sujet prioritaire pour le groupement d’intervention du déminage afin de diminuer le stock de munitions.

  • La sous-action 5 « Préparation et Intervention des moyens nationaux de soutien » regroupe les crédits nécessaires à l’activité des établissements de soutien opérationnel et logistique (ESOL) de Méry-sur-Oise et de Marseille : mise en œuvre des flux logistiques de matériels commandés par la DGSCGC à destination des services opérationnels, maintien en condition opérationnelle des véhicules des moyens nationaux et des matériels de la réserve nationale (RN), mise en œuvre des matériels de la RN en intervention. Outil essentiel concourant à une capacité de soutien et d’intervention nationale, les ESOL permettent ainsi, en complément des autres moyens nationaux, d’apporter une réponse adaptée lors du déroulement de crises. Cette sous-action comprend également les dépenses relatives à l’immobilier des moyens nationaux ainsi que les dépenses d’équipement de la réserve nationale et de l’ESCRIM.





    Contribution au plan de relance

    L’action 12 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

     

    Éléments de la dépense par nature

    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    181 959 537

    181 959 537

    Rémunérations d’activité

    108 257 470

    108 257 470

    Cotisations et contributions sociales

    73 554 711

    73 554 711

    Prestations sociales et allocations diverses

    147 356

    147 356

    Dépenses de fonctionnement

    111 880 524

    125 293 024

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    111 880 524

    125 293 024

    Dépenses d’investissement

    521 221 440

    105 875 625

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    521 221 440

    105 875 625

    Total

    815 061 501

    413 128 186

     

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


    Matériels radio des moyens nationaux (1 440 000 € en AE et 1 240 000 € en CP)

    Cette rubrique regroupe les crédits nécessaires au maintien en condition opérationnelle, à l’utilisation et au renouvellement des équipements de transmission analogique et numérique en service dans les trois unités militaires (Nogent-le-Rotrou, Corte et Brignoles) et les services du déminage.

    Dans la perspective des grands évènements de 2023 et 2024, le remplacement des matériels de transmission vieillissants et l’acquisition de matériels de nouvelle génération (valises satellites haut débit) seront indispensables, en particulier pour valoriser les missions d’appui en situation de crise (MASC) et les postes de commandement opérationnels.

    Enfin, le déploiement progressif du programme « réseau radio du futur » qui succédera aux solutions en service, doit être anticipé (coût estimé 750 000 € en 2023).


    Location d’aéronefs (7 000 000 € en AE et en CP)

    Pour palier partiellement la réduction capacitaire liée à l’arrêt de la flotte Tracker en février 2020, il a été décidé d’avoir recours à une prestation de location d’hélicoptères bombardiers d’eau lourds « super puma ». Durant la saison feux 2022, un premier hélicoptère a ainsi été loué du 1er juillet au 15 juillet avec intervention sur le continent et un second du 15 juillet au 15 septembre avec un positionnement en Corse. Leur action durant la saison feu 2022 a, une fois de plus, démontré la pertinence du concept hélicoptères multi missions dans le cadre de la diversification de la flotte hélicoptères, notamment dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt en complémentarité des moyens aériens existants et des moyens au sol.


    Maintenance des aéronefs (72 300 000 € en AE et 88 580 000 € en CP)

    Le maintien en condition opérationnelle (MCO) des avions est externalisé et fait l’objet d’un marché public attribué à la société SABENA Technics FNI pour une durée ferme de 7 ans à compter du 1er octobre 2015. Une décision de prolongation a été prise fin juillet 2021 pour une durée de 5 ans supplémentaires, à compter du 1er octobre 2022. Le montant correspondant au minimum des 7 premières années (210 M€) a été engagé en AE en 2015. Le montant correspondant à la 2e tranche a été engagé en 2022 pour 162 M€. L’intégration des 2 derniers DASH 8 (sur les 6 acquis en 2018), non inclus initialement dans le marché, a été effectuée par un avenant au marché en juillet 2022.

    La maintenance de la flotte hélicoptères (modèle EC145) est assurée, à titre principal, en régie par l’organisme d’entretien du GHSC basé à Nîmes sur la base de la Sécurité civile. Dans un souci de rationalisation et d’optimisation des coûts de possession, la sécurité civile s’est associée pour l’essentiel de la couverture de ses besoins de réparation et de rechange d’équipements aéronautiques, aux marchés négociés de maintenance aéronautique des aéronefs du ministère des armées par la direction de la maintenance aéronautique d’État (DMAé). Huit marchés différents, en majorité mutualisés avec la gendarmerie nationale, permettent de couvrir ces besoins, dont le plus important concerne la fourniture de pièces de rechanges et l’assistance technique hors moteurs. Son renouvellement est intervenu au 1er février 2021, avec un engagement d’AE pour 27 mois. Les crédits demandés pour 2023 doivent permettre aux hélicoptères de la sécurité civile d’assurer environ 16 000 heures de vol qui représentent l’activité annuelle de ces appareils.


    MCO des matériels majeurs (2 401 466 € en AE et en CP)

    La dotation prévisionnelle doit permettre d’assurer le maintien en condition opérationnelle de l’ensemble des véhicules et matériels majeurs des groupements de la sous-direction des moyens nationaux.

    Ces crédits sont donc nécessaires au maintien en condition opérationnelle des équipements d’intervention spécifiques ou à haute valeur ajoutée (véhicules opérationnels majeurs notamment de lutte contre les feux de forêt, capacités de détection et d’identification NRBC, module d’appui à la gestion de crise MAGEC - poste de commandement mobile de la DGSCGC) du groupement des moyens nationaux terrestres mis en œuvre par les ForMiSC, et des matériels d’intervention, notamment le parc des robots, du groupement d’intervention du déminage.

    Ils permettent également le maintien à niveau des outillages des ateliers de soutien matériel et mécanique.


    Neutralisation des engins explosifs (2 714 876 € en AE et en CP)

    L’activité annuelle des centres locaux de déminage s’est traduite par la collecte de 446 tonnes de munitions en 2021. La neutralisation des engins explosifs implique le stockage des collectes puis leur destruction. Dès lors, une gestion rigoureuse des stocks est un élément important. Les crédits prévus seront consacrés notamment aux achats (sable, location de matériels, explosifs) nécessaires à la destruction des munitions (382 tonnes de munitions détruites en 2021) ou à la réalisation des chantiers de déminage qui sont juridiquement des opérations de travaux publics.


    Fonctionnement courant des sites délocalisés des moyens nationaux (7 380 000 € en AE et en CP)

    Le groupement d’intervention du déminage est structuré en 27 sites délocalisés : 25 centres de déminage, le centre de coordination des chargements chimiques et le centre de formation et de soutien du déminage. Les crédits inscrits au PLF doivent couvrir les dépenses d’achat de fournitures courantes et de soutien (petit outillage et consommables), les contrats de prestation de services, les frais de mission et de changement de résidence.

    Les crédits demandés doivent permettre de couvrir les dépenses d’achat de fournitures courantes (petit outillage et consommables) et de soutien, les contrats de prestation de service (fournitures, vérification et maintenance périodiques des équipements) des 27 sites délocalisés du groupement d’intervention du déminage (25 centres locaux, le centre de coordination des chargements chimiques et le centre de formation et de soutien), des cinq unités du groupement des moyens nationaux terrestres (trois unités d’intervention et d’instruction de la sécurité civile et deux établissements de soutien) ainsi que les sites du Groupement des Moyens Aériens (base de la sécurité civile de Nîmes et 23 bases hélicoptères métropole et DOM). Ils servent également à prendre en charge les frais de mission des personnels affectés dans ces groupements.


    Habillement des moyens nationaux terrestres (1 906 310 € en AE et en CP)

    Ces crédits sont consacrés à l’acquisition d’effets d’habillement nécessaires aux sapeurs sauveteurs et aux démineurs. Une bonne partie de ces équipements de protection individuelle (EPI) concerne par exemple l’achat de tenues d’interventions, de vestes ou de chaussures adaptées (terrain montagneux, accidenté...).


    Entretien courant des bâtiments (1 764 000 € en AE et en CP)

    Ces crédits sont utilisés pour les travaux préventifs et curatifs, et les mises aux normes réglementaires des bâtiments avec, comme objectifs de fond, la sécurité des personnels et l’entretien du patrimoine, l’adaptation des bâtiments aux nouvelles normes environnementales et aux solutions permettant de limiter la consommation d’énergie.

    Le vieillissement du parc immobilier entraîne un accroissement des coûts de la maintenance courante.

    Ces dépenses sont connexes aux investissements immobiliers pour les sites des moyens nationaux.


    Location de bâtiments (518 068 € en AE et en CP)

    Les crédits correspondent aux baux de location notamment des sites suivants : Orly, Roissy (avec ADP), le centre de déminage des Landes, le centre de déminage de Nice (avec l’aéroport Nice Côte d’Azur) et l’antenne de déminage de Calais (avec Eurotunnel).


    Autres dépenses immobilières de l’occupant (8 324 400 € en AE et 5 656 900 € en CP)

    Ces crédits regroupent l’ensemble des dépenses relevant des obligations de l’occupant, hors entretien courant des bâtiments et loyers.

    L’essentiel des dépenses porte sur les fluides, mais elles incluent également les dépenses de nettoyage et de sécurisation (alarme, vidéosurveillance...), ainsi que les contrats de maintenance (espaces verts, clos et couverts).

    La politique de sécurisation des sites, ainsi que le vieillissement du parc engendrent des coûts de maintenance de plus en plus importants.

    De même, l’inflation du coût de l’énergie va renchérir les dépenses incompressibles de fonctionnement.

    Ces dépenses ont été isolées des dépenses de fonctionnement courant des moyens nationaux, afin d’établir un coût complet des structures et d’en assurer un meilleur pilotage, bien que constituées de postes difficilement compressibles budgétairement.


    Formation et sécurité du personnel des moyens nationaux (3 431 794 € en AE et en CP)

    Ces crédits regroupent l’ensemble des obligations de l’occupant, hors entretien courant et loyers.

    L’essentiel des dépenses porte sur l’entretien des locaux (espaces verts, ménage…) et de sécurisation (alarme, vidéosurveillance...), ainsi que les contrats de maintenance réglementaire.

    La politique de sécurisation des sites ainsi que le vieillissement du parc immobilier engendrent des coûts de maintenance de plus en plus importants.


    Réserve nationale de fonctionnement (700 000 € en AE et en CP)

    L’entretien d’une réserve nationale pertinente (en volume, en performances et en capacités opérationnelles diversifiées) est indispensable pour contribuer à l’assistance immédiate des populations démunies, notamment outre-mer. La réserve nationale contribue directement au soutien des populations et en apportant des solutions d’hébergement d’urgence et de limitation des conséquences d’aléas majeurs de toute nature.


    Taxes aéronautiques (1 200 000 € en AE et en CP)

    Ces dépenses concernent les taxes aéroportuaires des aéronefs. Une médiation avec le gestionnaire de l’aéroport de Nîmes-Garons, au regard d’un contentieux en cours, a permis de trouver un accord sur le taux d’abattement à 50 % de ces taxes pour les aéronefs de la sécurité civile sur le site de l’aéroport de Nîmes. Les factures antérieures à novembre 2020 ont donc été réglées en 2021 dans le cadre de cet accord.


    Interventions UIISC (100 800 € en AE et en CP)

    Ces dépenses correspondent aux interventions réalisées par l’ensemble des moyens opérationnels du GMNT en France et à l’étranger en fonction des aléas rencontrés et des sollicitations retenues.


    ESCRIM fonctionnement (131 040 € en AE et en CP)

    L’élément de sécurité civile rapide d’intervention médicale a été certifié par l’OMS et le mécanisme de protection civile de l’Union en 2022. Ses capacités, ses processus de fonctionnement et d’intervention sont reconnus au niveau international. Il est nécessaire de poursuivre l’effort de modernisation de l’outil et de consolidation de son plan d’entraînement pour s’assurer d’un outil opérationnel prêt en permanence à intervenir sans délais au niveau international.


    Coopération au profit de tiers (567 770 € en AE et en CP)

    Il s’agit presque intégralement du remboursement de l’ensemble des sommes dues dans le cadre des « dauphins polynésiens ». Cette dépense intervient dans le cadre d’un accord sur la contribution du ministère de l’intérieur à l’entretien de ces hélicoptères positionnés en Polynésie par le ministère des armées.


    DEPENSES D’INVESTISSEMENT

    Immobilier des sites délocalisés des moyens nationaux (13 300 000 € en AE et 9 754 000 € en CP)

    Les crédits d’investissements sont destinés aux études et aux marchés de travaux pour les opérations immobilières d’ampleur de la DGSCGC, pilotées par la DEPAFI, en tant que délégataire.

    Ces dépenses visent :

    • à garantir les capacités d’intervention des UIISC, et les conditions de vie satisfaisantes des militaires ;

    • à assurer les mises aux normes des sites, et notamment les mises en conformité des cuves d’avitaillement en carburant des bases hélicoptères ;

    • à réaliser le schéma de modernisation et de renforcement du déminage (sites de Lyon, Toulouse, Strasbourg) et le renforcement de la capacité de destruction des munitions historiques ;

    • à prendre en compte les nouvelles normes environnementales et les impératifs de réduction de la consommation d’énergie.


    Les principaux chantiers en cours ou en préparation sont :

    • l’isolation d’une partie des bâtiments de l’UIISC 1 de Nogent-le-Rotrou ;

    • la création d’une zone vie pour le centre de déminage de Toulouse (Colomiers) ;

    • la mise aux normes des cuves d’avitaillement des bases hélicoptères de Marignane, Annecy, Bordeaux, Pau ;

    • la relocalisation du centre de déminage de Strasbourg ;

    • la réfection du parking avions de la base de sécurité civile de Nîmes ;

    Ces crédits servent également à l’entretien lourd des sites de la DGSCGC (réfection de toitures, ravalement, petite extension...).


    Modernisation et équipement terrestres des moyens nationaux (25 416 400 € en AE et 14 037 037 € en CP)

    Les besoins à couvrir concernent le renouvellement de certains véhicules d’intervention, comme ceux qui transportent les robots (NRBC), et des équipements sensibles tels que le système de radiographie des objets suspects mis en œuvre dans le cadre de la prévention et de la lutte antiterroriste.


    Acquisitions d’avions (43 124 217 € en CP)

    Afin de pourvoir au remplacement des Tracker, un marché public d’acquisition de six avions multi rôles du modèle Dash 8 Q400 a été conclu en 2018 avec la société Conair, via un marché passé par la DGA. Le 1er exemplaire a été réceptionné en juillet 2019, le 2e en février 2020, le 3e en mars 2021, le 4e en janvier 2022 et le 5e en juillet 2022. La livraison du 6e est prévue en mai 2023. Les crédits prévus, uniquement en CP, correspondent aux échéances 2023 (acomptes et solde à payer à la livraison du 6e Dash).


    Acquisition hélicoptères (471 600 000 € en AE et 27 840 331 € en CP)

    Le marché d’acquisition passé auprès de Airbus hélicoptère par la DGA laissait la possibilité de commander deux hélicoptères de type H145 supplémentaires au travers des tranches optionnelles (en plus des deux acquis via le plan de relance). Ces options ont été affermies en décembre 2021. La livraison est prévue fin 2022, l’échéancier de paiement s’étalant jusqu’en 2024. Les crédits inscrits au titre de 2023 permettront d’acquitter l’annuité à venir.

    En outre, l’année 2023 permettra le lancement du programme de renouvellement de la flotte hélicoptères EC145 qui compte actuellement 33 appareils particulièrement sollicités dans le cadre des missions de secours à personne. Les AE inscrites au programme pour 2023 sont destinées à ce programme d’acquisition dont une partie des CP programmés est dévolue au paiement de l’acompte sur le futur marché. Les livraisons s’étaleront selon un cadencement qui reste à définir en lien avec l’industriel qui sera sélectionné pour la construction des appareils.


    Modernisation et équipements des aéronefs (9 322 000 € en AE et 10 437 000 € en CP)

    Cette rubrique regroupe les crédits consacrés aux programmes pluriannuels engagés pour la mise aux normes des flottes suite à l’évolution des règlements aéronautiques en matière de navigation. Ils sont mis en œuvre dans le cadre d’une délégation de gestion au profit de la direction générale de l’armement (DGA). Les crédits demandés sont destinés à financer la poursuite de la rénovation avionique des hélicoptères EC145, notamment pour maintenir leur capacité de vol aux instruments, ainsi qu’à engager les dépenses nécessaires pour mettre à niveau les avions Canadair CL415 vers un standard leur permettant l’utilisation des données satellitaires (GNSS pour Global Navigation Satellite System) et de sauvegarder ainsi leurs capacités de vols suivant les nouvelles normes de navigation Européennes, imposant un niveau de précision très important. La mise à niveau du système de navigation des 2 avions Dash 8 les plus anciens, acquis antérieurement au marché conclu en 2018, est prévue en 2023 via un avenant au marché de MCO Sabena Technics. Ces crédits doivent également permettre le traitement d’obsolescences avioniques sur les EC145 : à ce titre, un marché DGA est en cours de contractualisation pour réaliser le rétrofit de l’installation de recherche de balises Directional Finder (DF). Il devrait être notifié début 2023.


    Réserve nationale investissement (1 502 400 € en AE et 602 400 € en CP)

    La réserve nationale comporte une part de matériels lourds, des crédits de titre 5 sont prévus pour leur acquisition.


    ESCRIM investissement (80 640 € en AE et en CP)

    L’ESCRIM comporte une part de matériels lourds, des crédits de titre 5 sont prévus pour leur acquisitIon.

    FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTION DE PRODUITS

    Le montant prévisionnel des recettes non fiscales bénéficiant à l’action 12 est évalué à 400 000 € et porte principalement sur la rémunération des services rendus par la DSCGC.





     

    ACTION     (16,0 %)

    13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

     

     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    2 786 782

    168 573 728

    171 360 510

    0

    Crédits de paiement

    2 786 782

    161 998 837

    164 785 619

    0


    L’action n° 13 " Soutien aux acteurs de la sécurité civile " correspond aux activités de coordination et de formation des autres acteurs de sécurité civile (servies départementaux et territoriaux d’incendie et de secours, associations agréées de sécurité civiles).

    La coordination des autres acteurs de la sécurité civile comprend :

    • la doctrine opérationnelle, les compétences, les équipements et matériels permettant notamment aux sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, de conduire leurs interventions ;

    • la gestion des carrières des officiers du cadre d’emplois de conception et de direction des sapeurs-pompiers professionnels ;

    • l’harmonisation nationale de l’organisation et du fonctionnement des SDIS ;

    • l’animation de la politique nationale en faveur du volontariat des sapeurs-pompiers ;

    • l’agrément des associations qui concourent à la sécurité civile ;

    • la promotion des réserves des services d’incendie et de secours et des réserves communales de sécurité civile ;

    • le développement de la résilience de la population, au moyen notamment de la généralisation de la formation aux gestes de premiers secours (objectif de 80 % de la population formée au PSC1 ou aux Gestes qui sauvent d’ici la fin de la mandature présidentielle) ;

    • la participation de l’État aux dépenses des services d’incendie et de secours de la ville de Paris (brigade de sapeurs-pompiers de Paris, BSPP) ;

    • la participation de l’État au fonctionnement du centre national relais (CNR 114) ;

    • la réglementation de construction relative à la prévention des incendies dans les bâtiments.

    La veille sur les causes d’accident de la vie courante continue de constituer une préoccupation importante pour la DGSCGC qui multiplie les actions en la matière : recherche des causes et circonstances d’incendie, études statistiques sur les causes d’accidents de la vie courante, etc.

    Le ministère de l’Intérieur contribue également au financement de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) aux côtés du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et des SIS.

    Il finance également le régime d’indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires (RISP), géré par la Caisse des dépôts et consignations, qui vise à indemniser l’invalidité permanente et le décès en service des sapeurs-pompiers volontaires et participe, avec les SIS, au financement de la nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance (NPFR), qui est la prestation de fin de service des mêmes sapeurs-pompiers volontaires.


    Contribution au plan de relance

    L’action 13 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

     

    Éléments de la dépense par nature

    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    2 786 782

    2 786 782

    Rémunérations d’activité

    1 792 778

    1 792 778

    Cotisations et contributions sociales

    988 454

    988 454

    Prestations sociales et allocations diverses

    5 550

    5 550

    Dépenses de fonctionnement

    19 360 221

    19 360 221

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    14 080 221

    14 080 221

    Subventions pour charges de service public

    5 280 000

    5 280 000

    Dépenses d’investissement

    4 630 000

    4 630 000

    Subventions pour charges d'investissement

    4 630 000

    4 630 000

    Dépenses d’intervention

    142 161 919

    135 587 028

    Transferts aux ménages

    24 980 000

    24 980 000

    Transferts aux collectivités territoriales

    105 331 919

    105 331 919

    Transferts aux autres collectivités

    11 850 000

    5 275 109

    Dépenses d’opérations financières

    2 421 588

    2 421 588

    Dotations en fonds propres

    2 421 588

    2 421 588

    Total

    171 360 510

    164 785 619

     

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

    SCSP NEXSIS (5 280 000 € en AE et en CP)

    Le projet « NexSIS 18-112 », système d’information et de commandement unifié des services d’incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l’agence du numérique de la sécurité civile (cf. volet opérateur) qui touche, à ce titre, une subvention pour charge de service public.


    Activité de la Direction des sapeurs-pompiers et notamment concours de sapeurs-pompiers (953 834 € en AE et en CP)

    Cette ligne comprend notamment les dépenses liées aux conventions AFNOR et COFRAC.

    En 2023, à l’exception du concours et de l’examen professionnel de colonel de sapeurs-pompiers professionnels qui seront pris en charge par le centre national de la fonction publique territoriale, les concours et examens professionnels des officiers de sapeurs-pompiers professionnels seront organisés par les centres de gestion de la fonction publique territoriale.

    Les charges résultant de l’organisation de ces concours et examens feront l’objet d’une compensation financière par voie de conventions.


    Personnel mis à disposition par les SDIS, la BSPP et le BMPM (12 756 387 € en AE et en CP)

    En qualité de tête de réseau et de par la transversalité et la diversité de ses missions, la DGSCGC s’appuie, dans son expertise et son fonctionnement, sur des agents expérimentés mis à disposition, contre remboursement, parmi lesquels des sapeurs-pompiers professionnels, des militaires de la BSPP et du BMPM. Leur connaissance métier est indispensable à la structure mais aussi pour armer les états-majors de la zone de défense.


    Frais de gestion RISP (370 000 € en AE et en CP)

    Le décret n° 76-590 du 2 juillets 1976 modifié, pris en application, de la loi n° 75-1258 du 27 décembre 1975 instaure un régime d’indemnisation spécifique aux sapeurs-pompiers volontaires et confie sa gestion à la Caisse des dépôts et consignations. Une convention de mandat entre l’État (ministère de l’intérieur et des outre-mer et la CDC) est rédigée tous les 3 ans.

    Les frais de gestion (charge de personnel, frais informatiques et frais de gestion administrative) sont désormais imputés en dépense de fonctionnement en conformité avec la dernière convention de mandat (signée en date du 23 mars 2021) et dans le respect de la réglementation comptable. Le principal de la dépense reste en dépense d’intervention.


    DEPENSES D’INVESTISSEMENT

    Subvention pour charges d’investissement ANSC (4 630 000 € en AE et en CP)

    Le projet « NexSIS 18-112 », système d’information et de commandement unifié des services d’incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l’agence du numérique de la sécurité civile (cf. volet opérateur du PAP) qui touchera à ce titre une subvention pour charges d’investissements.


    DEPENSES D’INTERVENTION

    Pensions, prestations rattachées et indemnités aux victimes d’accidents (sapeurs-pompiers volontaires et anciens agents de la défenses passive) & prestation de fidélisation et de reconnaissance (24 980 000 € en AE et en CP)

    Un régime d’indemnisation spécifique aux sapeurs-pompiers volontaires (RISP) a été instauré par la loi n° 75-1358 du 27 septembre 1975, remplacée par la loi n° 91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée, qui a rapproché l’indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires de celle des sapeurs-pompiers professionnels et permis aux titulaires des diverses pensions d’opter ou non pour le changement de régime.

    A ce jour, la Caisse des dépôts et consignations, gestionnaire du RISP, gère des pensions d’invalidité et de réversion (loi de 1962), des allocations et des rentes d’invalidité, des rentes de réversion et des pensions temporaires d’orphelins (loi de 1991).

    Les ascendants de sapeurs-pompiers volontaires décédés en service commandé alors qu’ils étaient à leur charge bénéficient également d’une allocation spécifique.

    L’activité de sapeur-pompiers volontaire est à but non lucratif. Elle ouvre droit à des indemnités horaires ainsi qu’à des prestations sociales et de fin de service. La prestation de fidélisation et de reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaire (NPFR) est une prestation de fin de service créée par la loi du 27 septembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et aux sapeurs-pompiers volontaires, en remplacement de la prestation de fidélisation et de reconnaissance (PFR). Le code général des collectivités territoriales dispose que l’État participe au financement de la NPFR. Son montant est fixé annuellement par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile.


    Participation de l’État au budget spécial de la ville de Paris - Brigade de sapeurs-pompiers (104 893 371 € en AE et en CP)

    La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est une unité militaire de l’armée de terre. Le décret n° 2000-1162 du 28 novembre 2000 fixe ses missions et son organisation. Les ressources de cette unité militaire proviennent de la Ville de Paris, de l’État, des 3 départements de la petite couronne et des 123 communes qui la composent (articles L. 2512-18, L. 2512-19, L. 2522-2 et L. 3421-2 du CGCT). Les recettes et les dépenses de la BSPP sont inscrites au budget spécial de la préfecture de police, préparé par le préfet de police et voté par le conseil de Paris au mois de décembre, la décision pouvant être amendée par un vote au mois de juillet.

    L’État participe, sur le fondement de l’article L.2512-19, aux dépenses de fonctionnement de la BSPP, y compris les dépenses d’entretien, de réparation, de loyer de casernement dans la double limite des dotations inscrites au budget de l’État et des paiements effectués par la préfecture de police au cours de l’exercice considéré. Cette participation, imputée au budget de la DGSCGC, est égale à 25 % des dépenses inscrites au budget spécial de la préfecture de police (hors dépenses d’investissement immobilier et hors dépenses remboursables par un tiers). Ces dépenses sont constituées à 77 % de dépenses de personnel (source compte administratif 2020).

    L’État (DGSCGC), verse chaque année 90 % de sa contribution prévisionnelle inscrite à ce titre à la section de fonctionnement du budget spécial de la préfecture de police voté en conseil de Paris. Le solde est acquitté au vu du résultat du compte administratif (art D.2512-17 du CGCT), l’année suivante.


    Participation de l’État au budget spécial de la ville de Paris - Protection civile (438 548 € en AE et en CP)

    Les frais de fonctionnement du service interdépartemental de la protection civile (SIPC) de la préfecture de police sont remboursés par l’État à la ville de Paris sur la base de 40 % de la charge nette du service.


    Subvention de l’État au budget de fonctionnement de l’ENSOSP (3 600 000 € en AE et en CP)

    Le montant de la participation de l’État au budget de fonctionnement de l’ENSOSP s’inscrit désormais dans le cadre du contrat d’établissement 2022-2026. Depuis 2011, l’ENSOSP n’étant plus considérée comme un opérateur de l’État, la subvention apparaît sous la forme d’une dépense d’intervention. Le montant prévu comprend également la contribution de l’État au remboursement des intérêts de l’emprunt immobilier de l’ENSOSP.


    Subvention à des associations et organismes concourant à la mission de sécurité civile et participation au financement du fonctionnement du centre national 114 - CNR 114 (250 000 € en AE et 675 109 € en CP)

    Des crédits de soutien sont versés à des associations et organismes concourant à des missions de sécurité civile. L’allocation de ces subventions vient notamment valoriser l’implication des réseaux associatifs dans les missions de soutien aux populations. Cette ligne avait été renforcée en raison de la crise sanitaire en 2020. Un crédit exceptionnel de 21,2 millions d’euros avait, en effet, été obtenu par le ministre de l’intérieur pour les associations agréées de sécurité civile nationales et départementales. Ces subventions exceptionnelles visaient à compenser pour partie les pertes de leurs recettes habituelles afin d’assurer leur pérennité. En 2023, tout comme en 2022, le montant de cette ligne budgétaire a été ramené à 250 000 € (montant moyen des années antérieures jusqu’en 2019).

    Le coût de la participation au financement du fonctionnement du CNR114 est, en application de l’arrêté du 1er février 2010, fonction du nombre d’appels reçus par le CNR 114 à destination du 18/112. Les modalités de la contribution du P161 sont désormais fixées par convention en date du 23 novembre 2020 pour une durée de trois ans (2021,2022 et 2023).

    La contribution 2021 a été versée en 2022, d’un montant de 403 274 € et la contribution 2022 sera versée en 2023 d’un montant de 425 109 €.


    Dotation de soutien à l’investissement structurant des SDIS – Pactes capacitaires (8 000 000 € en AE et 1 000 000 € en CP) :

    Une dotation destinée à appuyer les équipements structurants des services d’incendie et de secours a été créée par l’article 17 de la loi n° 2016-1867 du 27 décembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et aux sapeurs-pompiers volontaires.

    Depuis 2018, le montant de la DSIS² étant identique (10 M€), il n’a pas été procédé à une nouvelle vague de projets locaux. Sur les exercices budgétaires 2019-2022, les autorisations d’engagement des projets locaux ont été honorées. En 2022, les crédits de paiement notifiés ont permis de solder plus de 95 % des projets locaux initialement engagés.

    En 2023, un abondement de la ligne de la DSIS² est prévu pour le financement de la démarche de « pactes capacitaires » qui doit permettre à l’État, en concertation avec les collectivités locales et les services d’incendie et de secours, de combler une faiblesse capacitaire ou de favoriser une stratégie de mutualisation. L’État souhaite ainsi impulser une stratégie de rationalisation, de mutualisation et d’interopérabilité efficiente entre les services nationaux et les services d’incendie et de secours, dotés de moyens homogènes adaptés aux risques complexes des territoires, en s’appuyant notamment sur des données numériques de terrain permettant d’anticiper et de se préparer aux situations de crise.

    Pour favoriser la démarche, l’État doit avoir un effet levier en accompagnant budgétairement certaines dépenses identifiées dans les pactes capacitaires, issues des concertations entre l’État, les collectivités territoriales et les services d’incendie et de secours.

    DEPENSES DOTATIONS EN FONDS PROPRES

    Dotation en fonds propres au profit de l’ENSOSP (2 421 588 € en AE et en CP)

    L’État verse à l’ENSOSP une dotation en fonds propres destinée à couvrir le remboursement du capital de l’emprunt contracté pour la construction des locaux à Aix-en-Provence.






     

    ACTION     (1,3 %)

    14 – Fonctionnement, soutien et logistique

     

     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    5 687 824

    8 718 389

    14 406 213

    0

    Crédits de paiement

    5 687 824

    8 718 389

    14 406 213

    0


    L’action n° 14 « Soutien la politique de sécurité civile » comprend les fonctions de soutien général du programme :

    • l’inspection générale de la sécurité civile (IGSC) ;

    • les fonctions de gestion des ressources humaines, d’optimisation financière, d’analyse juridique et soutien logistique ;

    • les dépenses informatiques mutualisées ;

    • le carburant des véhicules terrestres ;

    • les services d’état-major (bureau du cabinet, missions des relations internationales, pôle communication et pôle santé).

    L’action n° 14 supporte également la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise, de par l’activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC), du centre de crise Beauvau et de la cellule interministérielle de crise (CIC) lorsque celle-ci est activée mais également de la cellule interministérielle d’information du public et d’aide aux victimes (cellule Infopublic).



    Contribution au plan de relance

    L’action 14 du programme 161 ne contribue pas au plan de relance.

     

    Éléments de la dépense par nature

    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    5 687 824

    5 687 824

    Rémunérations d’activité

    3 781 666

    3 781 666

    Cotisations et contributions sociales

    1 860 961

    1 860 961

    Prestations sociales et allocations diverses

    45 197

    45 197

    Dépenses de fonctionnement

    8 486 133

    8 486 133

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    8 486 133

    8 486 133

    Dépenses d’investissement

    32 256

    32 256

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    32 256

    32 256

    Dépenses d’intervention

    200 000

    200 000

    Transferts aux autres collectivités

    200 000

    200 000

    Total

    14 406 213

    14 406 213

     

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


    Activités liées à la gestion de crises (1 175 152 € en AE et en CP)

    Ces crédits assurent la couverture des dépenses de soutien engagées par les services intervenant dans le cadre de la gestion des crises, et notamment les dépenses de fonctionnement et de maintien en condition opérationnelle de la cellule interministérielle de crise (CIC). Ces crédits permettent également d’assurer le fonctionnement de la cellule interministérielle d’information et d’aide aux victimes située à Beauvau et déclenchée en cas de crise impliquant de nombreuses victimes. Ils permettent également de financer la conduite d’actions de diffusion de la culture du risque et de promotion de supports et d’initiatives concourant à la sensibilisation de la population sur les comportements à adopter en situation de crise.


    Dépenses de fonctionnement courant (2 701 901 € en AE et en CP)

    Cette ligne budgétaire finance les dépenses courantes des services de la DGSCGC, notamment :

    • les frais liés aux déplacements des personnels des services centraux ;

    • les achats de fournitures et mobiliers de bureau ;

    • les dépenses d’envoi de colis (messagerie) ;

    • les frais de péage.


    Carburant des véhicules terrestres (2 500 000 € en AE et en CP)

    Ces crédits sont utilisés pour le paiement du carburant de l’ensemble du parc automobile de la DGSCGC qui comprend une très large majorité de véhicules à vocation opérationnelle, dont un parc de poids lourds important (camions citernes de lutte contre les feux de forêt).


    MCO des véhicules légers (370 440 € en AE et en CP)

    Ces crédits sont utilisés pour les dépenses nécessaires au maintien en condition opérationnelle (dans les SGAMI ou dans le secteur privé) des véhicules légers des groupements opérationnels de la sous-direction des moyens nationaux et de ceux de l’administration.


    Dépenses informatiques et télécom mutualisées - sac à dos numérique (1 738 640 € en AE et en CP)

    Ces crédits couvrent les dépenses de télécommunications (téléphonie fixe, mobile et satellitaire) de l’ensemble des services de la direction générale.

    Ils permettent également les acquisitions de petits équipements tels que les téléphones portables, les postes informatiques, notamment les postes NOEMI permettant le déploiement des solutions de télétravail, la location de copieurs, les solutions de visio-conférence.

    DEPENSES D’INVESTISSEMENT


    Acquisition de véhicules des services centraux (32 256 € en AE et en CP)

    Cette ligne budgétaire est destinée au renouvellement du parc automobile des services centraux de la DGSCGC (28 véhicules).


    DEPENSES D’INTERVENTION

    Subvention aux organismes qui concourent aux métiers de la sécurité civile (200 000 € en AE et en CP)


     

     

    Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

    Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

     

    LFI 2022

    PLF 2023

    Opérateur financé (Programme chef de file)
    Nature de la dépense

    Autorisations
    d’engagement
     

    Crédits
    de paiement

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    ANSC - Agence nationale du numérique de la sécurité civile (P161)

    7 000 000

    7 000 000

    9 910 000

    9 910 000

    Subventions pour charges de service public

    5 000 000

    5 000 000

    5 280 000

    5 280 000

    Dotations en fonds propres

    2 000 000

    2 000 000

    0

    0

    Subventions pour charges d'investissement

    0

    0

    4 630 000

    4 630 000

    Total

    7 000 000

    7 000 000

    9 910 000

    9 910 000

    Total des subventions pour charges de service public

    5 000 000

    5 000 000

    5 280 000

    5 280 000

    Total des dotations en fonds propres

    2 000 000

    2 000 000

    0

    0

    Total des transferts

    0

    0

    0

    0

    Total des subventions pour charges d'investissement

    0

    0

    4 630 000

    4 630 000

     

    Les crédits inscrits au PLF à verser aux opérateurs concernent uniquement l’ANSC. L’effort porté par le programme 161 est en augmentation de 2,9 M€ par rapport à la LFI 2022, sous-tendu par une mesure nouvelle présentée dans le cadre de la LOPMI pour financer les projets " SECOURIR » et SUAP.

     

    Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

       Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

     

    LFI 2022

    PLF 2023

    Intitulé de l'opérateur

    ETPT rémunérés
    par d’autres
    programmes
    (1)

    ETPT rémunérés
    par ce
    programme
    (1)

    ETPT rémunérés
    par les opérateurs

    ETPT rémunérés
    par d’autres
    programmes
    (1)

    ETPT rémunérés
    par ce
    programme
    (1)

    ETPT rémunérés
    par les opérateurs

    sous
    plafond

    hors
    plafond

    dont
    contrats
    aidés

    dont
    apprentis

    sous
    plafond

    hors
    plafond

    dont
    contrats
    aidés

    dont
    apprentis

    ANSC - Agence nationale du numérique de la sécurité civile

     

     

    12

    1

     

    1

     

     

    14

    1

     

    1

    Total ETPT

     

     

    12

    1

     

    1

     

     

    14

    1

     

    1


    (1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

     

       Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

     

    ETPT

    Emplois sous plafond 2022

    12

    Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

     

    Impact du schéma d'emplois 2023

    2

    Solde des transferts T2/T3

     

    Solde des transferts internes

     

    Solde des mesures de périmètre

     

    Corrections techniques

     

    Abattements techniques

     

    Emplois sous plafond PLF 2023


    Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP

    14
     
     
    2