$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#166)

$@FwLOVariable(libelleProg#Justice judiciaire)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

1 116 221 665

57 335 007

1 173 556 672

1 116 221 665

57 335 007

1 173 556 672

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

851 314 440

605 311 767

1 456 626 207

851 314 440

605 311 767

1 456 626 207

03 – Cassation

71 203 649

0

71 203 649

71 203 649

0

71 203 649

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

12 569 928

0

12 569 928

12 569 928

0

12 569 928

06 – Soutien

547 313 239

1 062 544 463

1 609 857 702

547 313 239

694 993 684

1 242 306 923

07 – Formation

131 118 879

45 911 354

177 030 233

131 118 879

45 911 354

177 030 233

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

15 512 059

0

15 512 059

15 512 059

0

15 512 059

Total

2 745 253 859

1 771 102 591

4 516 356 450

2 745 253 859

1 403 551 812

4 148 805 671



Crédits de titre 2

Les crédits de titre 2 pour l’année 2023 s’élèvent à 2 745,2 M€ en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP). Ils sont en augmentation de 8,3 % par rapport à la LFI 2022.

Crédits hors titre 2

Les crédits des autres titres se décomposent comme suit :

Brique de budgétisation

Titre 3

Titre 5

Titre 6

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Frais de justice

660 446 774

660 446 774





Fonctionnement courant

192 429 601

192 429 601





Immobilier occupant

379 507 916

244 718 663





Immobilier propriétaire



501 800 000

269 038 475



Intervention





1 720 300

1 720 300

École nationale de la magistrature

35 198 000

35 198 000





Total HT2

1 267 582 291

1 132 793 037

501 800 000

269 038 475

1 720 300

1 720 300


Dépenses de fonctionnement (1 267,6 M€ en AE et 1 132,8 M€ en CP)


Les crédits budgétés sur les frais de justice, en augmentation par rapport à l’exercice précédent de 12 M€, s’élèvent à 660,4 M€ en AE et CP, répartis entre les actions 1 et 2. Les crédits destinés au fonctionnement des juridictions (« fonctionnement courant » et « immobilier occupant ») atteignent 571,9 M€ en AE et 437,1 M€ en CP. Ils permettront d’assurer le fonctionnement des juridictions et de soutenir leurs besoins immobiliers, en cohérence avec leurs capacité d’exécution. Il convient enfin d’ajouter 35,2 M€ afin de couvrir la subvention pour charges de service public de l’école nationale de la magistrature, montant en hausse de 2 M€ par rapport aux exercices précédents au regard du plan de charge de l’école qui va s’accroître en raison de l’augmentation des recrutements de magistrats.


Le montant des fonds de concours et des attributions de produits est évalué à 2,7 M€ pour ce titre. Le détail figure infra.


Dépenses d’investissement (502 M€ en AE et 269 M€ en CP)

La programmation des crédits de titre 5 est la suivante :

  • 109 M€ en AE et 111 M€ en CP au titre des opérations déconcentrées ;

  • 361 M€ en AE et 107 M€ en CP au titre des opérations confiées à l’APIJ ;

  • 32 M€ en AE et 51 M€ en CP dédiés aux contrats de partenariat public privé pour les palais de justice de Caen et Paris.


Un rattachement d’un montant de 1,5 M€ est attendu dans le cadre d’un fonds de concours « Opération d’investissement des services judiciaires ».


Dépenses d’intervention (1,72 M€ en AE et CP)


Les crédits de titre 6 programmés ont pour vocation de couvrir la subvention allouée par la direction des services judiciaires au conseil national des barreaux (CNB) pour la formation des élèves avocats, prévue à hauteur de 1,67 M€ en AE et CP ainsi que celle prévue pour la fédération des conciliateurs de France (0,05 M€ en AE et CP).


Fonds de concours et attributions de produits


La prévision de fonds de concours (FDC) et attribution de produits (ADP) s’établit comme suit :


Nom et code du fonds

Titre

Objet

Montants AE=CP

Opérations d’investissement des services judiciaires
(1-2-00398)

FDC

5

Participations d’organismes publics ou privés à des opérations d’investissement immobilier des services judiciaires

1 500 000

Opérations de lutte contre la délinquance
(1-2-00361)

FDC

3

Participation de l’Agence pour la gestion et le recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) au financement d’opérations de lutte contre la délinquance et le criminalité. Fonds destiné notamment à des opérations d’amélioration des lieux de stockage de scellés ou encore au renforcement de l’efficacité des magistrats dans la lutte contre la délinquance (acquisition de matériel informatique, cabine d’interprétariat…)

1 500 000

Participation aux dépenses des tribunaux de commerce
(1-2-00808)

FDC

3

Subventions accordées aux tribunaux de commerce par les chambres de commerce et d’industrie ou par d’autres organismes publics ou parapublics au titre des « participations diverses aux dépenses de réception, de formation et de fonctionnement courant des tribunaux de commerce » 

166 000

Juridiction unifiée des brevets et investissement d’avenir
(1-2-00317)

FDC

3

Participation aux financements de la Juridiction unifiée du brevet (JUB) et des projets relatifs à la transition numérique de l’État et de modernisation de l’action publique

0

Participation Eurojust à des projets initiés par les services judiciaires
(1-1-00894) 

FDC

3

Participation de la Commission européenne au financement de projets initiés par les services judiciaires aux fins de remboursement par Eurojust des dépenses de frais de justice engagées dans le cadre des investigations menées par les équipes communes d’enquêtes

33 000

Reproduction des pièces de procédure
(2-2-00048)

ADP

3

Redevances perçues lors de la délivrance des reproductions de pièces de procédure dans les affaires pénales

20 000

Communication de décisions judiciaires
(2-2-00049)

ADP

3

Produits perçus par la Cour de cassation, tels qu’énumérés à l’article R 131-18 du Code de l’organisation judiciaire, en contrepartie de services rendus (communication des décisions et avis, vente d’ouvrages ou d’autres documents par le service de documentation, des études et du rapport de la Cour)

367 000

Valorisation du patrimoine immatériel de l’État
(2-2-00513)

ADP

3

Redevances perçues relatives aux services rendus par l’État consistant en une valorisation de son patrimoine immatériel

406 000

Cession de biens mobiliers
(2-2-00742)

ADP

3

Produits de cessions de biens mobiliers bénéficiant aux services judiciaires

229 000




Total

4 221 000



Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

 

 

 

 

Transferts sortants

-116 310

-47 508

-163 818

 

 

-163 818

-163 818

Transfert DICOM

► 310

-116 310

-47 508

-163 818

 

 

-163 818

-163 818

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

 

 

Transferts sortants

-3,00

 

Transfert DICOM

► 310

-3,00

 

 

Un transfert du programme 166 vers le programme 310, en titre 2, au profit de la délégation à l’information et à la communication (DICOM) dans le cadre du transfert de la maîtrise d’ouvrage du site internet justice.fr est prévu. Son montant est de 163 818 € et concerne 3 ETPT. 

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1036 - Magistrats de l'ordre judiciaire

9 767,05

0,00

0,00

0,00

+214,87

-63,05

+277,92

9 981,92

1037 - Personnels d'encadrement

3 864,27

0,00

0,00

0,00

+310,14

+52,73

+257,41

4 174,41

1039 - B administratifs et techniques

1 160,74

0,00

-3,00

0,00

+105,18

+9,26

+95,92

1 262,92

1041 - C administratifs et techniques

9 041,44

0,00

0,00

0,00

-16,71

-9,44

-7,27

9 024,73

1043 - B métiers du greffe et du commandement

11 029,63

0,00

0,00

0,00

-36,20

+2,37

-38,57

10 993,43

Total

34 863,13

0,00

-3,00

0,00

+577,28

-8,13

+585,41

35 437,41

 

Un transfert 3 ETPT vers le programme 310 et plus précisément au profit de la délégation à l’information et la communication (DICOM) au titre du transfert justice.fr est mis en œuvre


Des dispositions (article et amendement) coordonnées en loi de finances pour 2023 et en loi de finances rectificative 2022 viendront réhausser le plafond d’emplois 2022 du programme 166 de 695 ETPT afin tenir compte des arbitrages intervenus en cours de gestion ( pérénnisation de 500 ETP correspondant aux recrutements en contrats temporaires d’un an recrutés en 2021 dans le cadre du volet civil de la justice de proximité, de 105 ETP recrutés en contrats temporaires dans le cadre de la lutte contre les violences intra-familiales et un renfort de 90 ETP accordés au ministère de la justice dans le cadre de la généralisation de l’intermédiation des pensions alimentaires. 

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Magistrats de l'ordre judiciaire

485,00

246,00

6,60

685,00

460,00

3,60

+200,00

Personnels d'encadrement

368,00

60,00

5,66

943,00

760,00

6,86

+575,00

B administratifs et techniques

110,00

11,00

6,30

320,00

105,00

7,10

+210,00

C administratifs et techniques

856,00

405,00

6,80

900,00

666,00

7,20

+44,00

B métiers du greffe et du commandement

706,00

312,00

6,50

897,00

742,00

8,40

+191,00

Total

2 525,00

1 034,00

3 745,00

2 733,00

+1 220,00

 

La catégorie des « primo recrutements » renvoie notamment aux lauréats des différents types de concours. Les personnels d’encadrement incluent les juristes assistants et assistants spécialisés.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

499,99

530,40

-3,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services régionaux

33 225,42

33 700,21

0,00

0,00

0,00

+577,28

-8,13

+585,41

Opérateurs

939,00

996,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

198,72

210,80

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

34 863,13

35 437,41

-3,00

0,00

0,00

+577,28

-8,13

+585,41


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Administration centrale

+5,00

535,40

Services régionaux

+1 015,00

36 895,00

Opérateurs

+200,00

1 196,00

Autres

0,00

210,80

Total

+1 220,00

38 837,20


La catégorie « autres » recouvre le personnel du casier judiciaire national

La ligne « Opérateurs » regroupe les auditeurs de justice en scolarité à l’école nationale de la magistrature (ENM) pris en charge directement sur le programme. 


Le schéma d’emploi vise à renforcer effectifs des services régionaux, hors le cas des auditeurs qui seront en formation à l’ENM. 


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

14 488,38

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

11 713,80

03 – Cassation

583,08

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

204,60

06 – Soutien

5 699,17

07 – Formation

2 469,09

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

279,29

Total

35 437,41

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

70,00

0,87

0,00

 

Pour l’année 2022-2023, il est prévu d’employer 70 apprentis au sein des services judiciaires. Ces emplois correspondent à un montant de 0,87 M€. 

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

RATIO « GERANT/GERE »

Effectifs gérés prévus en 2023

36046

Effectifs gérants (effectifs physiques)

1193

3,31 %

Administrant et gérant 

486

1,35 %

Organisant la formation

130

0,36 %

Consacré aux conditions de travail 

525

1,46 %

Consacré au pilotage et à la politique des compétences

52

0,14 %


Est comptabilisé l’ensemble des agents des services contribuant à des missions de ressources humaines, y compris le responsable du service et son secrétariat. De manière générale, sont inclus les personnels consacrants la majeure partie de leur temps de travail à la gestion de personnels qu’ils n’encadrent pas directement et ceux qui sont affectés à des fonctions de support dans les services de gestion du personnel (gestion administrative/gestion de la paie, organisation des formations – hors formateurs – et suivi des conditions de travail). Par exception, les assistants et conseillers de prévention sont tous pris en compte.

Il s’agit donc des personnels :

• des services administratifs régionaux (SAR) des cours d’appel et du tribunal supérieur. S’agissant des SAR, le recensement des personnels remplissant des missions relatives aux ressources humaines prend en compte l’intégralité des agents concourant à ces missions. Ainsi, ont été comptabilisés les directeurs délégués à l’administration régionale judiciaire, les responsables de la gestion des ressources humaines, les responsables de la gestion des ressources humaines adjoints, les responsables de la gestion de la formation, les responsables de la gestion de la formation adjoints, et leurs équipes ;

• de l’école nationale des greffes (ENG) ;

• de la Cour de cassation et des cours d’appel (les secrétaires généraux) et du Casier judiciaire national ;

• de l’administration centrale, y compris les effectifs du cabinet de la direction des services judiciaires en charge de la gestion des personnels affectés en administration centrale ;


Le calcul en ETP de l’effectif gérant exclut le temps passé par les opérationnels à l’animation de leurs propres équipes.


Concernant la formation, 90 fonctionnaires ont été recensés dans les services locaux. Il s’agit des responsables de la gestion de la formation ainsi que de leurs adjoints et des personnels du secrétariat. De même, les gestionnaires ministériels (3) et les magistrats délégués à la formation (38) ont été comptabilisés. 



EFFECTIFS GERES


Seuls les effectifs décomptés au titre du plafond d’autorisation d’emplois ont été retenus. 


Cependant, ont été exclus de ce décompte les personnels faisant l’objet d’une gestion partagée avec une autre administration : agents détachés entrant ou sortants, agents mis à disposition entrants ou sortants. Il est précisé que les agents non-titulaires décomptant du plafond d’autorisation d’emplois (juges de proximité, assistants de justice, agents contractuels dits vacataires) sont intégrés dans l’assiette des effectifs gérés. Ont, en outre, été exclus les auditeurs de justice qui, bien que rémunérés sur le budget de l’État, sont gérés par des personnels de l’école nationale de la magistrature, établissement public dont le plafond d’emplois est distinct de celui du programme.

Les effectifs gérés au titre de l’année 2022 s’élève ainsi à 36 046 ETPT.


Les effectifs gérés sont en augmentation régulière (+3 % entre 2021 et 2023) et la tendance va se poursuivre avec le schéma d’emplois de 2023. Le ratio gérant géré est lui en légère diminution (‑0,15 %) s’expliquant par les recrutements des dernières années visant à prioriser les dotations en juridictions vis-à-vis des fonctions soutien.


 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

1 557 873 630

1 687 565 475

Cotisations et contributions sociales

965 621 823

1 046 009 136

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

740 917 415

759 640 286

    – Civils (y.c. ATI)

740 301 325

758 935 841

    – Militaires

616 090

704 445

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

224 704 408

286 368 850

Prestations sociales et allocations diverses

10 781 682

11 679 248

Total en titre 2

2 534 277 135

2 745 253 859

Total en titre 2 hors CAS Pensions

1 793 359 720

1 985 613 573

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Au sein des crédits relatifs aux prestations sociales, la prévision de consommation des allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) pour 2023 s’établit à 5 010 000 € et concerne en moyenne1 532 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

1 812,43

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

1 845,89

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

-0,12

Débasage de dépenses au profil atypique :

-33,34

    – GIPA

-0,25

    – Indemnisation des jours de CET

-9,37

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

-23,72

Impact du schéma d'emplois

50,62

EAP schéma d'emplois 2022

22,37

Schéma d'emplois 2023

28,25

Mesures catégorielles

57,40

Mesures générales

29,60

Rebasage de la GIPA

0,76

Variation du point de la fonction publique

27,81

Mesures bas salaires

1,03

GVT solde

0,76

GVT positif

28,01

GVT négatif

-27,25

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

24,92

Indemnisation des jours de CET

9,50

Mesures de restructurations

0,00

Autres

15,42

Autres variations des dépenses de personnel

9,87

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,44

Autres

9,43

Total

1 985,61

 

Le montant des débasages comprend :

  • 9,37 M€ au titre de l’indemnisation des jours de compte épargne-temps (CET) ;

  • 0,25 M€ au titre de la garantie individuelle du pouvoir d’achat.

Les autres débasages, d’un montant de 23,72 M€, correspondent aux dépenses suivantes :

  • le coût du forfait télétravail de 2021 payé en 2022 (‑0,8 M€) ;

  • les dépenses liées aux interprètes et traducteurs (‑1,7 M€) ;

  • les apprentis (‑0,9 M€) ;

  • les crédits rétablis en 2022 (+1,3 M€) ;

  • la prime inflation (‑1,9 M€) ;

  • les ruptures conventionnelles (‑0,1 M€) ;

  • la prime de précarité (‑1,8 M€) ;

  • l’augmentation des heures supplémentaires, dont le montant devrait baisser en 2023 (‑0,5 M€) ;

  • les recrutements de saisonniers au titre du volet civil de la justice de proximité (‑6,49 M€) ;

  •  les dépenses relatives aux autres agents non-titulaires (‑10,87 M€).

L’impact du schéma d’emplois 50,62 M€ correspond à  :

  • l’extension en année pleine du coût du schéma d’emplois de 2022 (22,37 M€) qui tient compte du décalage des recrutements à la fin de l’année et de la pérennisation des emplois mentionnés ci-dessus; 

  • l’ impact du schéma d’emplois 2023 de 28,25 M€ qui se matérialisent en 2023 par un solde positif de +1 220 emplois.

Les mesures catégorielles, prévues à hauteur de 57,4 M€ sont explicitées dans le tableau infra.

Les mesures générales (29,6 M€) correspondent :

  •  au coût de la revalorisation de 3,5 %du point d’indice de la fonction publique au 1er juillet 2022 (27,81 M€) ;

  • au montant des mesures bas salaires liées à l’effet extension année pleine des mesures de relèvement de l’indice minimum de traitement dans la fonction publique et du montant du SMIC ( 1,03 M€)

 Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) d’un montant de 0,76 M€ au bénéfice de 2 987 agents ;

Le GVT solde s’établit à 0,76 M€ :

  • Le GVT positif s’élève à 28,01 M€, ce qui représente 0,1 % de la masse salariale hors CAS pensions. Le taux pris en compte s’établit à 2,21 %.

  • Le GVT négatif est estimé à ‑27,25 M€, ce qui représente 0,1 % de la masse salariale hors CAS pensions

S’agissant des rebasages :

  • Les dépenses au titre des CET, sont relevées à 9,5 M€, compte tenu de la tendance à la hausse de cette dépense.

  • la ligne « Autres » de la rubrique « rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » correspond :

    • aux dépenses liées aux agents non titulaires (10,88 M€) ; 

    • au recrutement des interprètes pour un montant de 1,48 M€ ;

    • au renouvellement des conseillers prud’hommes en 2023 (3,1 M€) ;

    • au rétablissements de crédits, à hauteur de ‑1,9 M€ au regard de la dynamique constatée sur cet item en 2022 ;

    • au coût lié aux indemnités pour rupture conventionnelle : +0,1 M€ ;

    • le recrutement des apprentis  : +0,87 M€ ;

    • la prime de précarité (+1 M€).

 

La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » s’élève à 9,87 M€, résultant des déterminants suivants : 

 

  • le resoclage de la dépense liée au transfert du contentieux social au ministère de la Justice (+7,3 M€), qui fait l’objet d’une fongibilité asymétrique à due concurrence en gestion ;

  • une augmentation, au sein de l’enveloppe des contractuels, au titre des mesures liées aux recrutements de magistrats à titre temporaire (MTT) et de magistrats honoraires exerçant des fonctions juridictionnelles (MHFJ) (0,45 M€), et à la revalorisation en parallèle de la rémunération des magistrats honoraires exerçant des fonctions non juridictionnelles (MHNJ) (0,6 M€) ;

  • une baisse sur les autres populations au sein de l’enveloppe des contractuels (‑0,85 M€) ;

  • l’augmentation du coût lié aux assesseurs des pôles sociaux (+0,54 M€), en lien avec, d’une part une revalorisation de l’indemnisation du temps de préparation des audiences, et d’autre part au coût lié à leur formation continue ;

  • l’augmentation du coût de la vie du dispositif du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’État (RIFSEEP) (avancement de grade, mobilité) des corps communs et spécifiques (1,4 M€) ;

  • l’augmentation des prestations sociales (+0,44 M€).

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Magistrats de l'ordre judiciaire

51 910

71 011

92 678

45 130

62 030

81 820

Personnels d'encadrement

51 830

54 970

59 277

45 201

47 680

51 619

B administratifs et techniques

34 109

34 798

35 572

29 310

29 731

30 545

C administratifs et techniques

32 205

33 410

34 247

28 010

28 809

29 583

B métiers du greffe et du commandement

36 775

39 628

41 655

32 127

33 931

35 596

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

8 787 234

21 089 362

Mesure catégorielle tendancielle : EAP convergence indemnitaire personnels de greffe

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

06-2022

5

8 787 234

21 089 362

Mesures statutaires

2 250 042

7 500 042

Plan de requalification C en B

 

B et C

Secrétaires administratifs, adjoints administratifs et adjoints techniques

01-2023

12

35 141

35 141

Revalorisation indiciaire des greffiers

 

B

Greffiers des services judiciaires

10-2023

3

1 750 000

7 000 000

Revalorisation rémunération des agents contractuels

 

Contractuels

01-2023

12

397 784

397 784

Réforme encadrement supérieur. Création d'un statut d'emplois de direction du ministère de la Justice.

 

A

01-2023

12

10 537

10 537

Réforme grille catégorie B conférence salariale 2022

 

B

Secrétaires administratifs

01-2023

12

56 580

56 580

Mesures indemnitaires

46 360 650

141 418 223

Alignement auditeurs de justice /INSP

 

A+

Magistrats de l'ordre judiciaire

10-2023

3

1 277 100

5 108 400

Augmentation des socles IFSE des DSG et des greffiers affectés en IDF

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

07-2023

6

900 000

1 800 000

Convergence indemnitaire greffiers et DSG / revalorisation corps communs phase 2

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

07-2023

6

5 000 000

10 000 000

Harmonisation RIFSEEP des corps communs convergence indemnitaire. Revalorisations ciblées.

 

A, B et C

Tout corps communs

01-2023

12

557 934

557 934

IFSE - Corps communs de catégorie C

 

C

Adjoints administratifs et adjoints techniques

01-2023

12

2 092 281

2 092 281

IFSE - Mesure Mayotte et Guyane (majoration temporaire de l'IFSE)

 

A, B et C

Tout corps communs

01-2023

12

88 630

88 630

IFSE - Vie du dispositif : revalorisation forfait mobilité

 

A, B et C

Tout corps communs

01-2023

12

99 042

99 042

IFSE - Vie du dispositif : revalorisation quadriennale

 

A, B et C

Tout corps communs

01-2023

12

204 455

204 455

Majoration temporaire de l'IFSE des DSG et des greffiers affectés à Mayotte et à Cayenne Convergence corps communs

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

07-2023

6

162 300

324 600

Plan de requalification C en B

 

B et C

Secrétaires administratifs, adjoints administratifs et adjoints techniques

01-2023

12

50 000

50 000

RIFSEEP - CIA corps communs

 

A, B et C

Tout corps communs

01-2023

12

4 567

4 567

Rattrapage CIA filière greffe Convergence corps communs

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

01-2023

12

5 000 000

5 000 000

Reexamen quadriennal en l'absence de mobilité corps spécifiques et statuts d'emplois DSJ Hausse des forfaits de revalorisation pour les statuts d'emplois

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

07-2023

6

1 425 300

2 850 600

Revalorisation indemnitaire des magistrats titulaires (prime forfaitaire + prime modulable)

 

A+

Magistrats de l'ordre judiciaire

10-2023

3

27 912 891

111 651 564

Réforme encadrement supérieur. Création d'un statut d'emplois de direction du ministère de la Justice.

 

A

01-2023

12

1 040 730

1 040 730

Régularisation du montant de l'IFSE des DSG et greffiers promus principaux avant 2021 pour tenir compte des montants servis aux nouveaux promus

 

A et B

Directeurs de services de greffe judiciaires et greffiers des services judiciaires

01-2023

12

545 420

545 420

Total

57 397 926

170 007 627

 

Mesures catégorielles :

L’enveloppe catégorielle 2023, d’un montant de 57,4 M€, outre l’effet année pleine de la mesure de convergence indemnitaire concernant les personnels de greffe (8,8 M€), est destinée principalement au financement de mesures concernant :

1. Les magistrats (29,2 M€ au 1er octobre 2023), ayant pour objectif un alignement de la rémunération des magistrats judiciaires sur les magistrats administratifs, qui se décomposent comme suit :

  • pour les titulaires, une revalorisation des primes forfaitaires (20,90 M€) et des primes modulables (7,02 M€) ;

  • pour les stagiaires, un alignement du traitement des élèves de l’École nationale de la magistrature vis-à-vis des élèves de l’institut national du service public (1,3 M€).

2. Les personnels de greffe (14,78 M€), ayant pour objectif :

  • la poursuite de la revalorisation des montants de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) et la convergence entre les corps communs et spécifiques (5,0 M€) ;

  • la revalorisation des montants du complément indemnitaire annuel (CIA) (5,0 M€) ;

  • une revalorisation du régime indiciaire des greffiers (1,75 M€ au 1er octobre 2023) ;

  • d’autres mesures indemnitaires spécifiques (3,0 M€) : une revalorisation quadriennale et des forfaits de l’IFSE (1,43 M€ au 1er juillet 2023), une augmentation des socles de l’IFSE des personnels affectés en Île-de-France (0,9 M€ au 1er juillet 2023), une majoration temporaire de l’IFSE des personnels affectés à Mayotte et à Cayenne (0,2 M€ au 1er juillet 2023).

3. Les corps communs (4,58 M€), ayant pour objectif :

  • La création d’un statut d’emploi commun aux métiers de l’encadrement supérieur au sein du ministère de la Justice (1,05 M€, dont 0,01 M€ pour le volet statutaire et 1,04 M€ pour le volet indemnitaire) ;

  • La poursuite de la revalorisation des montants de l’IFSE (3,0 M€, dont 2,1 M€ au profit des agents de catégorie C) ;

  • La poursuite du plan de requalification du personnel administratif permettant l’accès d’agents de catégorie C à la catégorie B (0,09 M€, dont 0,04 M€ pour le volet statutaire et 0,05 M€ pour le volet indemnitaire) ;

  • La revalorisation de la rémunération des agents contractuels (0,4M)

 

   Action sociale - Hors titre 2

L’action sociale de la mission « Justice » est entièrement financée par le programme 310 " Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

 

Coûts synthétiques

   Indicateurs immobiliers


* Non compris les crédits d’entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS « Gestion du patrimoine immobilier de l’État » (723).


** Sont incluses les surfaces occupées par l’ENM à Bordeaux et Paris, l’ENG à Dijon, ainsi que le CJN à Nantes.


Les points suivants renvoient aux repères du tableau précédent :

1. La surface utile brute est établie à partir des données patrimoniales renseignées par les départements immobiliers dans l’application de GPI Patrimmo (Antilope).

3. La surface utile brute du parc domanial comprend la SUB des biens propriété de l’État, mise à disposition de l’État et les biens sous contrat de partenariat (palais de justice de Caen et Tribunal de Paris).

4. Les surfaces utiles nettes (SUN), c’est-à-dire les surfaces de bureaux et locaux annexes, ne représentent qu’une part minoritaire des surfaces dans les palais de justice ; le ratio SUN/poste de travail n’est pas représentatif de l’occupation du patrimoine judiciaire, remplacé depuis fin 2018 par le ratio m²SUB/PdT dans les conventions d’utilisation. Il est ainsi proposé de suivre désormais le ratio m²SUB/PdT.

5. Le coût de l’entretien courant correspond au coût de l’entretien courant en CP pour 2021 sur les BOP des cours d’appels. Il intègre les petits travaux et réparation.

7. Les coûts de l’entretien lourd correspondent aux dépenses d’entretien lourd effectuées par le BOP « immobilier des services judiciaires » du programme 166.

8. Le ratio en AE n’est pas significatif dans la mesure où il s’agit d’engagements pluriannuels.


COMMENTAIRES SURFACES


L’évolution concernant la SUB globale du parc (1 790 112 m² en 2022 contre 1 768 579 m² en 2021 de SUB globale du parc, soit +21 533 m² SUB) correspond principalement au bilan entrées-sorties de biens consécutives aux regroupements de juridictions ainsi qu’aux livraisons des opérations judiciaires menées par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice. L’augmentation significative de la SUB domaniale (1 688 522 m² en 2022 contre 1 552 802 m² en 2021, soit +135 720 m² SUB) est essentiellement due au changement de comptabilisation des surfaces des tribunaux gérés en contrat de partenariat en domanial plutôt qu’en prise à bail.


La diminution de la SUN globale par rapport à 2021 (‑12 254 m²) découle d’un décompte plus précis des surfaces utiles nettes dans les juridictions.

ENTRETIEN LOURD


Les prévisions de dépenses relatives à l’entretien lourd traduisent l’effort réalisé afin d’assurer la pérennité du patrimoine. Ces dépenses intègrent, outre le gros entretien renouvellement des bâtiments, des opérations de mise en sécurité et de mise aux normes réglementaires y compris celles liées à la transition énergétique et à la mise en accessibilité auxquelles est soumis le patrimoine judiciaire. Elles intègrent également le plan de rénovation du câblage des juridictions, nécessaire à la mise en œuvre du plan de transformation numérique du ministère. Elles s’établissent à 78,5 M€ en AE et 70,7 M€ en CP, en augmentation en AE par rapport au PAP 2022 (64,9,4 M€ en AE et 69 M€ en CP), traduisant la réévaluation de l’enveloppe dédiée à ces dépenses pour tenir compte de l’augmentation des coûts.

ENTRETIEN COURANT

Le périmètre de l’entretien courant regroupe les dépenses de maintenance immobilière, les travaux d’entretien ou de réaménagement, les travaux de mise aux normes ainsi que les opérations liées la sûreté des bâtiments.


Les dépenses propres à l’entretien courant prennent en compte l’exécution 2021 ainsi que les perspectives 2022-2023 pour atteindre une programmation de 61 M€.


 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Marchés de partenariat

   Marché de partenariat / Construction du futur Palais de Justice de Caen

 

(en millions d'euros)

 

AE  
CP  

2020
et années
précédentes

2021

2022

2023

2024

2025
et années
suivantes

Total


Investissement

39,44

3,57

-0,15

0,79

-0,15

0,84

0,00

0,88

0,00

0,94

0,00

28,97

39,13

36,00


Fonctionnement

6,67

6,67

1,37

1,37

1,58

1,58

1,63

1,63

1,69

1,69

38,38

38,38

51,32

51,32


Financement

10,45

10,45

1,82

1,82

1,77

1,77

1,72

1,72

1,67

1,67

16,98

16,98

34,41

34,41

 

Construit sur la presqu’île de Caen, le palais de justice héberge le tribunal judiciaire de Caen. Le scénario d’une construction neuve s’était révélé moins coûteux que celui d’une réhabilitation du palais Fontette, bâtiment du 18è siècle qui abritait jusqu’alors le tribunal d’instance.


S’agissant des coûts d’investissement, 40,1 M€ ont été engagés depuis la signature du contrat de partenariat le 18 décembre 2012. Cependant, la partie des autorisations d’engagement engagées correspondant aux indemnités de dédit (4,1 M€) est retraitée au fur et à mesure de l’exécution du contrat et ne fera donc pas l’objet d’une couverture en CP. Ainsi, le solde des engagements début 2021 a été actualisé à un montant de 39,3 M€.


Les paiements relatifs à la part investissement sont intervenus à la suite de la remise des clefs à la chancellerie, intervenue le 16 juillet 2015. Ils sont prévus à hauteur de 0,8 M€ en 2022 et 0,9 M€ en 2023.


S’agissant des coûts de fonctionnement et de financement, les sommes correspondantes sont engagées annuellement. Sur la base de l’échéancier prévisionnel du contrat, les loyers se répartissent (en AE=CP) en 2022 à hauteur de 1,6 M€ au titre de la part fonctionnement et 1,8 M€ au titre de la part financement, et en 2023, respectivement à hauteur de 1,6 M€ et 1,7 M€.


Au total, le loyer du contrat de partenariat du palais de justice de Caen s’élèvera en 2023 à 4,2 M€ en CP.

 

   Marché de partenariat / Construction du nouveau Palais de Justice de Paris

 

(en millions d'euros)

 

AE  
CP  

2020
et années
précédentes

2021

2022

2023

2024

2025
et années
suivantes

Total


Investissement

950,33

56,24

-6,34

18,80

-6,16

19,46

0,00

20,07

0,00

20,52

0,00

589,74

937,83

724,82


Fonctionnement

69,01

69,01

23,21

23,21

26,63

26,63

27,37

27,37

28,14

28,14

752,13

752,13

926,49

926,49


Financement

103,09

103,09

28,51

28,51

27,86

27,86

27,25

27,25

26,79

26,79

344,28

344,28

557,77

557,77

 

La construction du tribunal de Paris, dans le cadre d’un contrat de partenariat signé le 15 février 2012, a permis de répondre, d’une part, à l’éclatement antérieur des services du tribunal judiciaire de Paris, dispersé sur six sites, et, d’autre part, à la saturation du palais de justice de l’île de la Cité. Le tribunal de Paris accueille le tribunal judiciaire, le service du procureur financier à compétence nationale, le parquet national anti-terroriste et le tribunal de police. La prise de possession est effective depuis le 11 août 2017 et la mise en service depuis le 9 avril 2018.


En 2019, le partenaire a proposé à la personne publique de procéder au refinancement du contrat de partenariat, au regard de conditions de marché favorables. Ce refinancement, effectif depuis le 17 décembre 2019, génère une baisse de loyer à hauteur de 3,37 M€ par an à compter de l’année 2020 sur la durée résiduelle du contrat, soit un montant total d’économies de loyer de 83,3 M€ jusqu’en 2044.


S’agissant des coûts d’investissement, le solde des engagements au 31 décembre 2019 s’élevait à 888,4 M€. En 2020, il a été engagé un complément de 61,9 M€ d’AE correspondant, dans le cadre du refinancement, à l’actualisation du montant d’indemnités de dédit (61,5 M€) et à l’ajustement à la hausse de l’engagement de la part investissement (2,2 M€), ainsi qu’à un retrait de 1,9 M€ relatif au retard dans la prise de possession, soit un solde des engagements au 31 décembre 2020 de 950,3 M€. La part de ces engagements correspondant aux indemnités de dédit (225,5 M€) sera retraitée annuellement au fur et à mesure de l’exécution du contrat et ne fait donc pas l’objet d’une couverture en CP.


Les paiements relatifs à la part investissement sont intervenus, avec les premières échéances de loyers, à partir du mois de novembre 2017. Ils sont prévus à hauteur de 19,5 M€ en 2022 et 20,1 M€ en 2023 pour la part investissement.


S’agissant des coûts de fonctionnement et de financement, les sommes correspondantes sont engagées annuellement. Sur la base de l’échéancier prévisionnel du contrat actualisé après refinancement, les loyers se répartissent (en AE=CP) à hauteur, en 2022, de 26,6 M€ au titre de la part fonctionnement et 27,9 M€ au titre de la part financement et, en 2023, de 27,4 M€ au titre de la part fonctionnement et 27,2 M€ au titre de la part financement.


Au total, le loyer du contrat de partenariat du tribunal de Paris s’élèvera en 2023 à 74,7 M€ en CP contre 73,9 M€ en 2022.


 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

2 052 033 822

 

0

 

1 642 851 224

 

1 310 736 917

 

2 071 887 459

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

2 071 887 459

 

370 490 000
0

 

249 081 383

 

233 787 501

 

1 218 528 575

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

1 771 102 591
4 221 000

 

1 033 061 812
4 221 000

 

336 024 815

 

208 877 208

 

193 138 756

 

Totaux

 

1 407 772 812

 

585 106 198

 

442 664 709

 

1 411 667 331

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

58,43 %

 

18,93 %

 

11,77 %

 

10,88 %

 

ANALYSE DES ENGAGEMENTS NON COUVERTS PAR DES CRÉDITS DE PAIEMENT EN FIN DE GESTION 2021

Le montant estimé des engagements juridiques en cours non couverts par des crédits de paiement fin 2022 s’élève à 2071,9 M€. Le niveau de ces restes à payer est en augmentation de 1,6 % par rapport à celui estimé dans le projet annuel de performance 2022 (2 037,3 M€), principalement du fait de la prévision d’engagement sur la brique « immobilier propriétaire ».


L’estimation des engagements non soldés au 31 décembre 2022 se répartit comme suit :



Immobilier propriétaire


Immobilier propriétaire


Le montant des restes à payer 2022 est estimé à 1 815,6 M€ (contre 1 843,6 M€ en 2021). Ce montant intègre des prévisions d’engagement pour l’exercice 2022 de 345,9 M€ ainsi qu’une consommation de CP de 232,6 M€. Le niveau élevé des engagements non couverts par des CP s’explique principalement par les engagements effectués dans le cadre des contrats de partenariat du tribunal de Paris et du palais de justice de Caen signés et engagés en 2012 et de la nouvelle programmation immobilière judiciaire qui se traduit par des opérations pluriannuelles pour lesquelles une importante couverture en crédits de paiement s’avère nécessaire pour les gestions à venir.


Hors opérations relevant de contrats de partenariat, le montant prévisionnel des restes à payer 2022 s’élève à 938,3 M€. L’échéancier de paiement présente le rythme prévisionnel d’apurement suivant :



S’agissant des contrats de partenariats (part investissement), le montant prévisionnel des restes à payer 2022 s’élève à 877,3 M€. L’échéancier d’apurement des engagements est le suivant :


Ces engagements s’élevaient initialement à 986,1 M€ en AE pour le tribunal de Paris, et 43,1 M€ en AE pour le palais de justice de Caen. Après la fixation des taux des deux contrats de partenariat en 2014, des retraits d’AE ont été effectués à hauteur de 96,65 M€ pour le tribunal de Paris et de 2,97 M€ pour le palais de justice de Caen. Ces retraits portent sur les engagements de la part « investissement » à hauteur de 889,5 M€ pour le tribunal de Paris et de 40,1 M€ pour le palais de justice de Caen. En raison du retard dans la prise de possession du tribunal de Paris, un retrait d’AE de 1,1 M€ au titre des pénalités appliquées au partenaire a été réalisé ainsi qu’un retrait de 1,9 M€ en 2020 afin de compenser par une réduction de la part investissement, l’augmentation des frais financiers induits par le retard de livraison. Dans le cadre du refinancement du contrat du tribunal de Paris, réalisé en 2019, il a été engagé un complément de 61,5 M€ au titre de l’actualisation du montant d’indemnités de dédit, montant déterminé par la fixation des taux, ainsi qu’un ajustement à la hausse de l’engagement de la part investissement de 2,2 M€ correspondant au financement du débouclage du contrat de swap de la dette projet. L’engagement de la part « investissement » du tribunal de Paris est donc porté à 950,3 M€.


Il convient de souligner qu’une partie des engagements restant à couvrir en CP, estimée à 216,2 M€, ne fera a priori pas l’objet d’une couverture effective en CP et n’est, par conséquent, pas incluse dans l’échéancier d’apurement. En effet, en raison des caractéristiques spécifiques des contrats de partenariat, l’engagement initial en AE comprend une indemnité de dédit, qui sera retraitée au fur et à mesure de l’exécution du contrat.


Le palais de justice de Caen a été livré le 16 juillet 2015. Le montant des restes à payer au 31 décembre 2022 sur le contrat de Caen est de 33,9 M€.


La livraison du tribunal de Paris initialement prévue le 30 juin 2017, est effective depuis le 11 août 2017. La mise en service est intervenue le 16 avril 2018. Le montant des restes à payer au 31 décembre 2022 sur le contrat de Paris est de 843,3 M€.


Fonctionnement courant


Le montant estimatif des restes à payer 2022 (34,49 M€) est stable rapport aux engagés non payés 2020 (34,70 M€), compte-tenu de la maîtrise prévisionnelle des charges à payer sur cette brique. En effet, les restes à payer en matière de fonctionnement courant résultent pour une part importante des charges à payer.


Il est prévu d’apurer ces restes à payer en 2023.


Immobilier occupant


Le montant des restes à payer 2022 est évalué à 204,08 M€, en hausse de 38 % par rapport aux engagés non payés au 31 décembre 2021 (147,9 M€). Cette augmentation s’explique par le réengagement d’une partie des marchés pluriannuels de fluides (lot 2 moyen gaz et lot 2 moyen électricité) pris en charge en gestion anticipée sur AE 2022 et par une prévision d’AE en augmentation sur les prises à bail du fait de l’allongement des durées d’engagement.


L’échéancier suivant présente le rythme prévisionnel d’apurement des restes à payer sur l’immobilier occupant : 


en M€

2023

2024

2025

2026

2027 et suivants

CP

139

49,3

2,6

2,6

10,5



Frais de justice


Le montant des restes à payer 2022 est évalué à 17,7 M€. Ce montant est stable par rapport aux engagés non payés 2021. En effet, la prévision d’exécution ne conduit ici pas à générer de restes à payer supplémentaires dans la mesure où la majorité des paiements effectués n’est pas précédée d’un engagement juridique dans chorus. La totalité de ces restes à payer sera apurée en 2023


ANALYSE DES CP DEMANDÉS EN 2023 SUR ENGAGEMENTS ANTÉRIEURS À 2023


Le montant des crédits de paiement 2023 nécessaires à la couverture des engagements juridiques des années antérieures est évalué à 370,5 M€. .


L’estimation des paiements 2023 relatifs à des engagements antérieurs est ventilée comme suit :

Immobilier propriétaire


L’estimation des CP 2023 correspondant à la couverture des engagements juridiques antérieurs est de 179,2 M€, soit 67 % des crédits d’investissement immobilier inscrits en 2023, s’agissant d’opérations d’investissement pluriannuelles et de contrats de partenariat..


Immobilier occupant et fonctionnement courant


Les CP demandés serviront à couvrir les restes à payer pour un montant estimé de 173,5 M€, en hausse par rapport au prévisionnel 2022 (128,6 M€). L’inflexion du besoin s’explique par la hausse de la ressource en AE 2022 liée aux marchés de fluides et à l’allongement de la durée d’engagement des baux.



Frais de justice


L’évaluation des CP 2023 sur AE consommées les années antérieures s’élèvent à 17,7 M€. Ce montant correspond à l’estimation des restes à payer au 31 décembre 2022.


 

Justification par action

ACTION     (26,0 %)

01 – Traitement et jugement des contentieux civils

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

1 116 221 665

57 335 007

1 173 556 672

0

Crédits de paiement

1 116 221 665

57 335 007

1 173 556 672

0


Cette action concerne l’ensemble des moyens humains et budgétaires permettant aux services judiciaires de rendre des décisions en matière civile, commerciale ou sociale par la Cour de cassation, les cours d’appel, les tribunaux judiciaires, les tribunaux de proximité, les conseils de prud’hommes et les tribunaux de commerce. Les crédits hors titre 2 comprennent essentiellement les frais de justice et dans une moindre mesure des moyens de fonctionnement courant pour couvrir les menues dépenses des conciliateurs.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

1 116 221 665

1 116 221 665

Rémunérations d’activité

686 165 011

686 165 011

Cotisations et contributions sociales

425 307 865

425 307 865

Prestations sociales et allocations diverses

4 748 789

4 748 789

Dépenses de fonctionnement

57 335 007

57 335 007

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

57 335 007

57 335 007

Total

1 173 556 672

1 173 556 672

 

Les moyens prévus sur l’action civile (57,3 M€) sont en augmentation de 2 % par rapport à la LFI 2022 (56,1 M€). 

 

En matière de frais de justice, la budgétisation doit permettre de soutenir notamment les frais de justice commerciale, les honoraires de médecins ainsi que les frais d’interprétariat et de traduction concernant les procédures administratives de vérification de droit au séjour. La prévision (55,1 M€) est établie sur la base de la dépense 2021 (54,3 M€) qui avait connu un nouveau dynamisme au sortir de la crise sanitaire.

 

S’agissant du fonctionnement courant, la prévision de menues dépenses allouées aux conciliateurs de justice est portée à hauteur de 2,2 M€ (contre 1,6 M€ en LFI 2021) au regard du profil de l’exécution 2022.

 

 

 

ACTION     (32,3 %)

02 – Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

851 314 440

605 311 767

1 456 626 207

33 000

Crédits de paiement

851 314 440

605 311 767

1 456 626 207

33 000


L’action n° 2 couvre les moyens humains et budgétaires permettant au ministère de la justice de rendre la justice en matière pénale.

Cette action recouvre, d’une part, les moyens afférents à la conduite, par les parquets, de la politique générale de lutte contre la délinquance, en liaison avec les préfets et les administrations concernées : ils dirigent, contrôlent les enquêtes et statuent sur les suites qui peuvent leur être réservées. Cette action concerne, d’autre part, l’ensemble des décisions rendues par les juridictions judiciaires (Cour de cassation, cours d’appel, tribunaux judiciaires, tribunaux pour enfants) qui se prononcent sur la culpabilité des personnes poursuivies, sur les peines qui leur seront le cas échéant appliquées et, dans le cas où elles en sont saisies, sur les demandes d’indemnisation présentées par les parties civiles. Elle comporte trois axes principaux :

  • l’amplification et la diversification de la réponse pénale ;

  • l’amélioration de la mise à exécution des décisions pénales ;

  • la maîtrise des frais de justice pénale.

Les crédits hors titre 2 ne comprennent que les frais de justice. Il convient de noter que les frais de justice pris en charge par le BOP central des services judiciaires, sont imputés sur cette action : pour mémoire, il s’agit de dépenses concernant dans le cadre du circuit centralisé, une partie des interceptions judiciaires, les prestations de géolocalisation, et les prestations d’analyses toxicologiques et génétiques. Sont également exécutées au niveau du BOP central les dépenses des prestations réalisées via la plate-forme nationale d’interceptions judiciaires. Enfin, l’indemnisation de la détention provisoire est également exécutée au niveau central. En ce qui concerne les moyens de fonctionnement courant des services judiciaires, ils sont inscrits sur l’action support du programme (action n° 6).



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

851 314 440

851 314 440

Rémunérations d’activité

523 320 950

523 320 950

Cotisations et contributions sociales

324 371 707

324 371 707

Prestations sociales et allocations diverses

3 621 783

3 621 783

Dépenses de fonctionnement

605 311 767

605 311 767

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

605 311 767

605 311 767

Total

1 456 626 207

1 456 626 207

 

L’essentiel de la dépense est engagé par les officiers de police judiciaire et par les magistrats dans le cadre des procédures judiciaires. Elles concernent essentiellement les expertises génétiques et médicales mais aussi financières, informatiques ou balistiques, ainsi que le recours aux auxiliaires ou collaborateurs occasionnels du service public de la justice (commissaires de justice, huissiers, traducteurs, interprètes, délégués du procureur, etc.).


Pour l’année 2023, la prévision des dépenses affectées à l’action n° 2 représente 92 % de la dotation globale en frais de justice (part stable par rapport à 2022), pour un montant de 605,3 M€, soit +2 % par rapport à la LFI 2022 (593,9 M€).


Ainsi, la budgétisation s’inscrit dans le prolongement du renforcement de la justice de proximité initié en 2021 (+30 % entre 2020 et 2021, +4 % entre 2021 et 2022). 


Outre le rythme soutenu de la dépense induit d’année en année par le niveau d’exigence probatoire qui augmente et gagne en technicité, le montant prévu dans le cadre du PLF 2023 permettra de soutenir :

  • les frais de jurés, témoins et parties civiles dans un contexte d’évolution du nombre de journées de session d’Assise ;

  • la hausse constante des ordonnances de contrôle judiciaire enregistrées par les juges des libertés et de la détention ;

  • Partenariat avec les Unité Médico Judiciaire ;

  • les examens médicaux de garde en vue en lien avec l’évolution moyenne des comparutions immédiates ;

  • le dynamisme enregistré notamment en matière d’indemnisation dès la détention provisoire (hausse du nombre de dossiers et du coût moyen) ;

  • Mise en place d’enquêtes sociales sur les violences intrafamilliales.


Des économies sont toutefois attendues sur l’action pénale : la poursuite de la montée en charge de la plate-forme nationale d’interceptions judiciaires (PNIJ) sur le nouveau quinquennal devrait générer 8,8 M€ d’économies en cible 2023.

En outre, la mise en œuvre d’un plan national de maîtrise des frais de justice se traduira par des effets prévus à partir de 2024, principalement sur les postes de dépense à enjeu de l’interprétariat et du gardiennage de scellés.


 

ACTION     (1,6 %)

03 – Cassation

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

71 203 649

0

71 203 649

0

Crédits de paiement

71 203 649

0

71 203 649

0


L’action couvre :

  • l’ensemble des moyens humains permettant à la cour de cassation de remplir sa mission, de garantir la régularité des décisions judiciaires qui lui sont déférées et de veiller à l’homogénéité de l’application du droit sur l’ensemble du territoire. A cet égard, les crédits tiennent ici compte de l’exécution des deux exercices précédent.

  • Les moyens de fonctionnement de la cour de cassation sont inscrits sur l’action support du programme (action n° 6).


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

71 203 649

71 203 649

Rémunérations d’activité

43 770 386

43 770 386

Cotisations et contributions sociales

27 130 339

27 130 339

Prestations sociales et allocations diverses

302 924

302 924

Total

71 203 649

71 203 649

 

 

ACTION     (0,3 %)

05 – Enregistrement des décisions judiciaires

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

12 569 928

0

12 569 928

0

Crédits de paiement

12 569 928

0

12 569 928

0


L’action couvre l’ensemble des moyens humains permettant le fonctionnement du casier judiciaire national, service à compétence nationale implanté à Nantes.

Rattaché à la direction des affaires criminelles et des grâces, ce service prend notamment en charge la gestion des condamnations pénales ainsi que la délivrance des bulletins du casier judiciaire aux juridictions, aux administrations et aux particuliers qui en font la demande.

Ses moyens sont constitués de crédits de rémunération. Ses dépenses de fonctionnement courant sont inscrites sur l’action support du programme (action n° 6).


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

12 569 928

12 569 928

Rémunérations d’activité

7 726 999

7 726 999

Cotisations et contributions sociales

4 789 451

4 789 451

Prestations sociales et allocations diverses

53 478

53 478

Total

12 569 928

12 569 928

 

 

ACTION     (35,6 %)

06 – Soutien

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

547 313 239

1 062 544 463

1 609 857 702

4 188 000

Crédits de paiement

547 313 239

694 993 684

1 242 306 923

4 188 000


L’action couvre l’ensemble des moyens humains et budgétaires permettant à la direction des services judiciaires de mettre en œuvre ses objectifs stratégiques.

Sont imputés à ce titre les moyens qui ne se rattachent directement à aucune des actions 1, 2, 3 et 5, c’est à dire :

  • les crédits de fonctionnement courant des BOP, des cours d’appel, de la cour de cassation, du casier judiciaire national, de l’école nationale des greffes (hors formation) et du BOP central des services judiciaires ;

  • les crédits d’investissement pour la réalisation et l’entretien des bâtiments judiciaires supportés par le BOP immobilier dont le secrétariat général du ministère est responsable ;

  • les dépenses d’intervention, c’est à dire les subventions allouées au conseil national des barreaux (CNB) et à la fédération des conciliateurs de France.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

547 313 239

547 313 239

Rémunérations d’activité

336 444 997

336 444 997

Cotisations et contributions sociales

208 539 785

208 539 785

Prestations sociales et allocations diverses

2 328 457

2 328 457

Dépenses de fonctionnement

559 024 163

424 234 909

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

559 024 163

424 234 909

Dépenses d’investissement

501 800 000

269 038 475

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

501 800 000

269 038 475

Dépenses d’intervention

1 720 300

1 720 300

Transferts aux autres collectivités

1 720 300

1 720 300

Total

1 609 857 702

1 242 306 923

 

Dépenses de fonctionnement

 

Les crédits de fonctionnement programmés sur l’action n° 6 s’élèvent à 559 M€ en AE et 424,2 M€ en CP, soit une augmentation de 27 % en AE et 11 % en CP par rapport à la LFI 2021 (441,1 M€ en AE et 382,9 M€ en CP).

 

 

Fonctionnement courant

 

Il s’agit des dépenses de fonctionnement des BOP qui ne relèvent pas de l’immobilier, notamment l’affranchissement, l’achat d’équipements informatiques, les services bureautiques, les frais de déplacement (hors formation) des magistrats et fonctionnaires et la documentation.

 

La dotation prévue s’élève à 179,5 M€ en AE et CP, soit une hausse de 10,4 % par rapport à la LFI 2022 (162,6 M€).

 

L’effort supplémentaire est principalement porté sur les acquisitions (ou renouvellements) informatiques (4,8 M€) et sur l’accompagnement des chantiers numériques (4,3 M€). 3 M€ sont aussi provisionnés pour soutenir les réorganisations en lien avec l’évolution des effectifs.

 

Par ailleurs, 2 M€ supplémentaires correspondent à la contribution au budget de la juridiction unifiée du brevet (JUB) commune aux états membres de l’union européenne contractants , dont le lancement a été effectué début 2022 (1,5 M€ en LFI).

 

Enfin, l’impact de l’inflation est pris en compte dans la hausse de la prévision.

 

 

Immobilier occupant

 

Il s’agit des dépenses immobilières de l’occupant (fluides, loyers, nettoyage, entretien, etc.) prises en charge par les cours d’appel, l’école nationale des greffes, le casier judiciaire national et la cour de cassation.

 

La dotation prévue s’élève à 379,5 M€ en AE et 244,7 M€ en CP, en hausse de 36,3 % en AE et 11,1 % en CP par rapport à la LFI 2022 (278,5 M€ en AE et 220,3 M€ en CP). 

 

La programmation 2023 est ici marquée par une évolution très sensible des AE afin de soutenir les besoins d’engagement suivants :

  • le réengagement des marchés interministériels de fluides (gaz et électricité) évalués à 75 M€ pour des périodes de couverture allant jusqu’à 4 années;

  • les prises à bail en lien avec l’évolution des effectifs. En effet, la stratégie de recrutement de la DSJ se traduira par un fort besoin d’absorption d’effectifs à court terme. Au regard des capacités d’accueil de l’existant et des délais de construction, la prises à bail de locaux supplémentaires s’avère nécessaire sur le prochain quinquennal. Le besoin est estimé à 58,3 M€ en AE pour une première phase de prises à bail sur une durée de 6 ans;

  • le renforcement de la capacité d’acceuil de l’ENM.

 

La hausse des crédits de paiement permettra d’accompagner les évolutions d’effectifs et leur impact sur l’immobilier judiciaire (services, énergies, aménagements de bureaux).

 

DEPENSES D’INVESTISSEMENT

 

La dotation prévue en 2023 au titre des dépenses d’investissement immobilier des services judiciaires s’élève à 501,80 M€ en AE et 269,04 M€ en CP (dont 469,83 M€ en AE et 218,12 M€ en CP hors dépenses relatives aux contrats de partenariat).

 

Comme les années précédentes, la programmation 2023 s’attachera à assurer la soutenabilité des engagements en matière d’investissements judiciaires.

 

Elle se caractérise, en premier lieu, par la poursuite de la programmation déconcentrée portant sur le patrimoine existant, l’avancement des travaux inscrits à l’agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP) ainsi que ceux contribuant à la mise en œuvre du plan ministériel de transformation numérique.

 

En deuxième lieu, elle permet de financer les opérations importantes confiées antérieurement à l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ).

 

En troisième lieu, elle permet de financer les opérations inscrites dans le cadre de la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice (LPJ) et visant à accompagner l’évolution de l’organisation des juridictions (création des tribunaux judiciaires et de proximité, spécialisation des contentieux, création de pôles, etc.), absorber l’augmentation des effectifs et, à cette occasion, améliorer les conditions de travail des magistrats et fonctionnaires.

 

Enfin, elle permet de financer les opérations de la nouvelle programmation immobilière 2023-2027, ainsi que les schémas directeurs et études préalables en vue de préparer la programmation du quinquennal suivant, et de prendre en compte la nouvelle augmentation des effectifs dans les juridictions.

 

Autorisations d’engagement :

 

Le montant total des autorisations d’engagement s’élève à 501,8 M€ et se répartit comme suit :

 

S’agissant des opérations déconcentrées (109 M€) :

 

  • 94 M€ seront consacrés à la poursuite de la mise à niveau du parc immobilier au regard de la sécurité des personnes, des mises aux normes réglementaires, de la mise en sûreté des palais de justice et des opérations de gros entretien indispensables à la pérennité du patrimoine, ainsi qu’à la poursuite des opérations de mise en accessibilité des bâtiments telles que définies dans l’agenda d’accessibilité programmée et du plan de rénovation du câblage des juridictions ; cette enveloppe inchangée entre 2018 et 2022, a été réévaluée pour prendre en compte l’évolution du coût de la construction de ces cinq dernières années.

  • 15 M€ complémentaires contribueront aux financements des opérations suivantes, confiées aux départements immobiliers dans le cadre de la programmation immobilière 2018-2022 : la remise aux normes du tribunal judiciaire de Bobigny, la restructuration du tribunal judiciaire de Chartres et de son annexe, la relocalisation de services du tribunal judiciaire et du conseil de prud’hommes de Lorient, l’extension et la restructuration du palais de justice de Bourgoin-Jallieu, la restructuration du tribunal de proximité et du conseil des prud’hommes de Valenciennes et la restructuration-extension de la cour d’appel de Versailles.

 

S’agissant des opérations confiées à l’APIJ (311,4 M€) :

  • 44,7 M€ complémentaires financeront les opérations confiées antérieurement à l’APIJ soit 8 M€ pour la construction du nouveau palais de justice de Lille et 36,7 M€ pour la réhabilitation et extension du palais de justice de Perpignan ;

  • 175 M€ complémentaires seront attribuées pour la poursuite de l’opération de restructuration du palais de justice de Paris sur l’île de la Cité ;

  • 91,7 M€ complémentaires contribueront aux financements des opérations suivantes, confiées à l’APIJ dans le cadre de la programmation judiciaire 2018-2022 : la réhabilitation des locaux de la cour d’appel d’Aix-en-Provence et extension dans le couvent des prêcheurs, la construction de l’extension du tribunal judiciaire de Bobigny pour accueillir le pôle pénal, la réhabilitation du palais de justice de Fort-de-France, la construction d’une cité judiciaire à Nancy, la restructuration du palais de justice historique de Pointe-à-Pitre et la construction d’un palais de justice à Saint-Laurent du Maroni.

 

S’agissant des opérations de la nouvelle programmation immobilière 2023-2027 (49,4 M€)

  • 47 M€ permettront le lancement des opérations confiées à l’APIJ et aux département immobiliers à la suite des schémas directeurs et des études préalables réalisés en vue de la programmation 2023-2027;

  • 2,4 M€ seront consacrés au lancement de schémas directeurs et études préalables en vue de la prochaine programmation immobilière.

 

S’agissant des contrats de partenariat public-privé (32,0 M€) :

  • 1,7 M€ sont prévus pour la couverture de la composante « financement » du loyer du contrat de partenariat du palais de justice de Caen ;

  • 27,3 M€ sont destinés à la couverture de la composante « financement » du loyer du contrat de partenariat du tribunal de Paris ;

  • 3 M€ sont prévus pour financer les travaux modificatifs dans le cadre du contrat de partenariat du tribunal de Paris.

 

Crédits de paiement :

 

Le montant total des crédits de paiement s’élève à 269,0 M€ et se répartit comme suit :

 

S’agissant des opérations déconcentrées (111,4 M€) :

  • 85 M€ seront consacrés aux paiements des opérations en cours suivies par les départements immobiliers, y compris les opérations de mise en accessibilité des bâtiments et de rénovation du câblage des juridictions dans le cadre du plan de transformation numérique du ministère ;

  • 26,4 M€ financeront les opérations confiées aux départements immobiliers dans le cadre de la programmation judiciaire 2018-2022.

 

S’agissant des opérations confiées à l’APIJ (77,1 M€) :

  • 52,0 M€ financeront des opérations confiées antérieurement à l’APIJ notamment la construction du nouveau palais de justice de Lille, la réhabilitation et extension du palais de justice de Perpignan et la restructuration du palais de justice de Paris sur l’île de la Cité ;

  • 25,1 M€ seront consacrés aux paiements des opérations confiées à l’APIJ dans le cadre de la programmation immobilière 2018-2022. Il s’agit notamment, outre les opérations mentionnées supra, de la restructuration et extension du palais de justice de Basse-Terre, de la construction de la cité judiciaire de Cayenne, de la construction du palais de justice de Cusset, de l’extension et restructuration du palais de justice de Meaux, de la construction d’un bâtiment judiciaire permettant le regroupement de services logés en locations onéreuses à Papeete, de la restructuration du palais de justice historique de Pointe-à-Pitre et de l’extension et restructuration du palais de justice de Toulon ;

 

S’agissant des opérations de la nouvelle programmation immobilière 2023-2027 (29,6 M€)

  • 28,7 M€ permettront le lancement des opérations confiées à l’APIJ et aux département immobiliers à la suite des schémas directeurs et des études préalables réalisés en vue de la programmation 2023-2027.

  • 0,9 M€ seront prévus pour le lancement de schémas directeurs immobiliers et études préalables en vue de la prochaine programmation.

 

S’agissant des contrats de partenariat public-privé (50,9 M€) :

  • 2,6 M€ seront consacrés au loyer du contrat de partenariat du palais de justice de Caen, dont 0,8 M€ pour la composante « investissement » et 1,8 M€ pour la composante « financement » ;

  • 47,3 M€ seront consacrés au loyer du contrat de partenariat du tribunal de Paris, dont 20,1 M€ pour la composante « investissement » et 27,2 M€ pour la composante « financement » ;

  • 1 M€ est également prévu en vue du financement des travaux modificatifs dans le cadre du contrat de partenariat du tribunal de Paris.

 

 

 

 

ACTION     (3,9 %)

07 – Formation

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

131 118 879

45 911 354

177 030 233

0

Crédits de paiement

131 118 879

45 911 354

177 030 233

0


L’action couvre l’ensemble des moyens humains et budgétaires permettant d’assurer la formation initiale et continue des magistrats et des fonctionnaires des greffes.


La formation initiale est dispensée au sein de deux écoles :

  • L’école nationale de la magistrature (ENM), établissement public implanté à Bordeaux et Paris, bénéficiant d’une subvention pour charges de service public, est en charge de la formation initiale et continue des magistrats de l’ordre judiciaire. À ce titre, elle assure la formation des magistrats professionnels et des magistrats non professionnels (magistrats à titre temporaire, juges consulaires...) ;

  • L’école nationale des greffes (ENG), située à Dijon, est un service à compétence nationale qui assure la formation initiale des directeurs des services de greffe, des greffiers et des fonctionnaires des greffes. Ses moyens sont constitués des crédits de rémunération des magistrats, fonctionnaires et autres personnels qui y sont affectés et des crédits de fonctionnement correspondant aux dépenses liées à la mise en œuvre des formations (notamment frais de déplacement et locations de locaux).

La formation continue des agents est partagée entre la formation dispensée au sein des écoles pour accompagner de nouveaux dispositifs législatifs ou réglementaires et la formation dispensée dans le ressort de chaque cour d’appel.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

131 118 879

131 118 879

Rémunérations d’activité

80 601 542

80 601 542

Cotisations et contributions sociales

49 959 513

49 959 513

Prestations sociales et allocations diverses

557 824

557 824

Dépenses de fonctionnement

45 911 354

45 911 354

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 713 354

10 713 354

Subventions pour charges de service public

35 198 000

35 198 000

Total

177 030 233

177 030 233

 

Ecole nationale de la magistrature

 

Un montant de 35,2 M€ en AE et CP est programmé au titre de la subvention pour charges de service public de l’ENM, montant renforcé de 2 M€ par rapport à 2021 afin d’accompagner la politique de recrutement qui sera initiée sur le prochain quinquennal.

 

Fonctionnement courant

 

Les dépenses de fonctionnement sont programmées à hauteur de 10,7 M€, en hausse de 36 % par rapport à la LFI 2022 (7,9 M€). Cette hausse est ici sous-tendue par l’évolution du besoin de l’école nationale des greffes. En effet, la programmation doit permettre de supporter :

  • 3,1 M€ au titre de la formation dispensée par l’ENG pour les dépenses de formation et de frais de déplacement (dont hébergement) qui y sont strictement liées (les dépenses de fonctionnement courant de l’école, hors formation, sont imputées sur l’action n° 6). Cette évaluation correspond aux besoins exprimés par l’ENG réhaussés d’une mesure nouvelle de 2,1 M€ destinée à soutenir la politique de recrutement portée par la DSJ.

  • 7,6 M€ au titre de la formation régionalisée. Le montant de cette enveloppe est réhaussé par rapport à la LFI 2022 (6,7 M€), en cohérence avec la projection d’exécution 2022. Le niveau des dépenses retrouve en effet celui de 2019 avec une reprise des frais de déplacement par rapport aux deux exercices précédents impactés par la crise sanitaire.

 

 

 

ACTION     (0,3 %)

08 – Support à l'accès au droit et à la justice

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

15 512 059

0

15 512 059

0

Crédits de paiement

15 512 059

0

15 512 059

0


L’action porte sur la mise en œuvre de la politique de l’accès au droit et à la justice, qui se traduit notamment par le fonctionnement des bureaux d’aide juridictionnelle, des maisons de la justice et du droit, ainsi que par la gestion et l’animation des conseils départementaux de l’accès au droit.


Depuis 2007, les personnels du service de l’accès au droit et à la justice (SADJAV) ainsi que ceux qui, dans les juridictions, se consacrent à cet objectif, sont rattachés au programme 166 « Justice judiciaire ». Toutefois, depuis 2021, par souci de cohérence avec la gestion des moyens dédiés à l’aide juridictionnelle, les personnels du SADJAV ont été transférés sur le programme 310 de la mission.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

15 512 059

15 512 059

Rémunérations d’activité

9 535 590

9 535 590

Cotisations et contributions sociales

5 910 476

5 910 476

Prestations sociales et allocations diverses

65 993

65 993

Total

15 512 059

15 512 059

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2022

PLF 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166)

33 198 000

33 198 000

35 198 000

35 198 000

Subventions pour charges de service public

33 198 000

33 198 000

35 198 000

35 198 000

Total

33 198 000

33 198 000

35 198 000

35 198 000

Total des subventions pour charges de service public

33 198 000

33 198 000

35 198 000

35 198 000

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

0

0

 

L’augmentation du recrutement d’auditeurs implique des coûts supplémentaires de frais pédagogiques et de personnels, ce qui se traduit par l’augmentation de la SCSP. Ainsi, le schéma d’emploi prévoit une augmentation du personnel en charge du suivi et de l’enseignement pour un total de 26 ETPT. 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2022

PLF 2023

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ENM - Ecole nationale de la magistrature

 

939

224

15

 

7

 

996

250

15

 

 

Total ETPT

 

939

224

15

 

7

 

996

250

15

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2022

224

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

 

Impact du schéma d'emplois 2023

26

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2023


Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP

250
 
 
26