$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#181)

$@FwLOVariable(libelleProg#Prévention des risques)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Prévention des risques technologiques et des pollutions

0

60 772 005

60 772 005

0

62 710 216

62 710 216

09 – Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection

53 788 876

13 134 213

66 923 089

53 788 876

17 834 213

71 623 089

10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques

0

37 499 037

37 499 037

0

37 499 037

37 499 037

11 – Gestion de l'après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisations et expropriations sur les sites

0

41 252 108

41 252 108

0

41 252 108

41 252 108

12 – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

0

700 000 000

700 000 000

0

700 000 000

700 000 000

13 – Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)

0

30 066 117

30 066 117

0

30 066 117

30 066 117

14 – Fonds de prévention des risques naturels majeurs

0

205 000 000

205 000 000

0

200 000 000

200 000 000

Total

53 788 876

1 087 723 480

1 141 512 356

53 788 876

1 089 361 691

1 143 150 567




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

 

 

 

 

 

 

 

Transferts sortants

 

 

 

-1 000 000

-1 000 000

-1 000 000

-1 000 000

Création de l'action PITE Sargasse

► 162

 

 

 

-1 000 000

-1 000 000

-1 000 000

-1 000 000

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+2,00

 

Transfert ETPT sûreté nucléaire IRSN vers ASN

190 ►

+1,00

 

Transfert ETPT sûreté nucléaire CEA vers ASN

172 ►

+1,00

 

Transferts sortants

 

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1052 - Catégorie A

384,00

0,00

0,00

+4,74

+5,26

+1,25

+4,01

394,00

1053 - Catégorie B

31,00

0,00

+2,00

+0,42

-0,42

-0,42

0,00

33,00

1054 - Catégorie C

30,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

30,00

Total

445,00

0,00

+2,00

+5,16

+4,84

+0,83

+4,01

457,00

 

L’action 9 du programme 181 regroupe la totalité des emplois et des dépenses de personnel de l’ASN. Les dépenses de personnel comprennent la masse salariale nécessaire à la paye des fonctionnaires et contractuels (liée au plafond d’emplois) de l’ASN (rémunérations d’activité, cotisations et contributions sociales, prestations et allocations diverses) et les crédits destinés au remboursement des conventions de mise à disposition d’agents auprès de l’ASN par divers organismes (notamment le CEA, l’IRSN, l’ANDRA, l’AP-HP…).


En 2023, le plafond d’emplois de l’ASN s’élèvera donc à 457 ETPT. Cette évolution résulte des éléments suivants :

  • un schéma d’emplois positif de +6 ETP valorisés pour 2023 à +4 ETPT et, en conséquence, une extension en années pleine de +2 ETPT en 2024 ;

  • l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2022 sur 2023 de +1 ETPT ;

  • la prise en compte, en correction technique, de l’effet en année pleine des 5 créations d’emplois supplémentaires (5 ETP) autorisées en gestion 2022 (à périmètre constant) ;

  • le transfert de 2 ETPT, depuis les plafonds d’emplois de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) vers celui de l’ASN. Le transfert depuis le plafond d’emplois de ces deux établissements publics vers celui de l’ASN correspond aux emplois entrant dans le cadre de l’application des conventions de mobilité signées respectivement le 28 octobre 2011 entre l’ASN et l’IRSN et le 26 avril 2021 entre l’ASN et le CEA. Ces conventions disposent que lors du départ des agents administratifs mis à disposition de l’ASN, leurs postes sont transférés dans le plafond d’emplois autorisé de l’ASN.


Afin d’évaluer les effectifs globaux de l’ASN, il convient de tenir compte des agents mis à disposition principalement par l’IRSN, le CEA, l’AP-HP, l’ANDRA. Ces agents, conformément aux règles applicables au décompte des emplois de l’État, ne sont pas intégrés dans le plafond d’emplois de l’ASN mais dans celui de l’organisme d’origine . Pour information, le nombre des agents mis à disposition devrait s’établir fin 2022 à 64 (agents physiques), portant l’effectif total de l’ASN à environ 524 agents.


S’agissant des emplois inclus dans le plafond d’emplois (457 ETPT), la déclinaison par catégorie d’emplois s’effectue de la manière suivante :

  • 86,2 % d’agents de catégorie A ;

  • 7,2 % d’agents de catégorie B ;

  • 6,6 % d’agents de catégorie C.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A

55,00

9,00

6,00

61,00

0,00

5,90

+6,00

Catégorie B

3,00

0,00

6,00

3,00

0,00

6,00

0,00

Catégorie C

3,00

0,00

6,00

3,00

0,00

6,00

0,00

Total

61,00

9,00

67,00

0,00

+6,00

 

Le tableau ci-dessus relatif à l’évolution des emplois fait état d’un schéma d’emplois de +6 ETP. Cette évolution des emplois ne tient pas compte :

- du transfert de 2 emplois depuis l’IRSN et le CEA vers l’ASN ;

- des entrées et sorties des agents mis à disposition auprès de l’ASN par divers organismes.


 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

228,00

252,00

+2,00

0,00

17,16

+4,84

+0,83

+4,01

Services régionaux

215,00

203,00

0,00

0,00

-12,00

0,00

0,00

0,00

Services à l'étranger

2,00

2,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

445,00

457,00

+2,00

0,00

5,16

+4,84

+0,83

+4,01


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Administration centrale

+6,00

254,00

Services régionaux

0,00

203,00

Services à l'étranger

0,00

2,00

Total

+6,00

459,00


A côté des entités du siège, l’ASN dispose de onze divisions territoriales lui permettant d’exercer ses missions de contrôle sur l’ensemble du territoire. Les divisions réalisent l’essentiel du contrôle direct des installations nucléaires, du transport de substances radioactives et des activités du nucléaire de proximité. Compétentes sur une ou plusieurs régions administratives, les onze divisions territoriales de l’ASN sont implantées dans les DREAL : Bordeaux, Caen, Châlons-en-Champagne, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Orléans, Paris et Strasbourg.

Par ailleurs, une direction d’administration centrale de l’ASN, la direction des équipements sous pression, est implantée en région, à Dijon. A l’inverse, la division de Paris dont le périmètre de compétence couvre la région Île-de-France et les territoires et régions d’outre-mer, est comptabilisée comme un service régional. La division de Paris va par ailleurs faire l’objet d’un changement d’implantation à compter de début 2023, quittant ses locaux de Vincennes pour rejoindre le siège de l’ASN à Montrouge.

Afin de tenir compte des éléments précités, une correction a été apportée par rapport aux éléments présentés dans le PAP 2022, au titre de la répartition des effectifs en administration centrale et en services régionaux, qui est reportée dans la colonne « corrections techniques ».

Par ailleurs, l’ASN dispose de personnels mis à disposition auprès d’organismes internationaux en charge du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (États-Unis et Royaume-Uni).


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Prévention des risques technologiques et des pollutions

0,00

09 – Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection

457,00

10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques

0,00

11 – Gestion de l'après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisations et expropriations sur les sites

0,00

12 – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

0,00

13 – Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)

0,00

14 – Fonds de prévention des risques naturels majeurs

0,00

Total

457,00

 

L’intégralité des emplois de l’ASN sont inscrits sur l’action 09 du programme 181.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs partiellement gérés

(inclus dans le plafond d’emplois)

( ETP ou effectifs physiques)

459

Effectifs gérants

9

1,96 %

administrant et gérant

5

1,08 %

organisant la formation

2

0,44 %

consacrés aux conditions de travail

1

0,22 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

1

0,22 %

 

Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

intégralement gérés

partiellement gérés
(agents en détachement entrant,
en MAD sortante et PNA)

intégralement gérés
(CLD, disponibilité, etc.)

partiellement gérés
(agents en détachement sortant
et en MAD entrante)

0,00 %

100,00 %

0 %

100,00 %

 

L’ASN prend en charge la gestion de premier niveau de l’ensemble de son personnel (affectations, régime de travail, gestion des absences, formation, etc.). La gestion sur le plan réglementaire (avancements, mobilités, etc.) est assurée par les gestionnaires des corps des ministères d’origine des personnels considérés.

 

Il en est de même pour le suivi de la paie et de l’ensemble des actes associés (maladie, accidents de travail, etc.) qui sont assurés par les services du ministère de l’économie et des finances dans le cadre d’une délégation de gestion.

 

L’ASN contribue, en lien avec les établissements concernés, à la gestion des salariés mis à disposition.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

36 381 187

38 772 373

Cotisations et contributions sociales

14 076 257

14 815 070

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

10 416 702

10 709 785

    – Civils (y.c. ATI)

10 416 702

10 658 541

    – Militaires

 

51 244

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

3 659 555

4 105 285

Prestations sociales et allocations diverses

210 820

201 433

Total en titre 2

50 668 264

53 788 876

Total en titre 2 hors CAS Pensions

40 251 562

43 079 091

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant prévisionnel des crédits afférents aux allocations de retour à l’emploi est évalué à 10 000 €.

Concernant la contribution de l’État employeur au compte d’affectation spéciale « Pensions », cette dernière est estimée pour 2023 à 10,7 M€ au titre des pensions des personnels civils (99,1 %), militaires (0,5 %) et de l’allocation temporaire d’invalidité (0,4 %).

 

Il est à noter également que le titre 2 de l’ASN intègre les crédits destinés au remboursement des conventions de mise à disposition d’agents auprès de l’ASN par divers organismes pour un montant budgété à 8 M€.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

33,07

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

40,85

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-7,78

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-0,08

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

-7,70

Impact du schéma d'emplois

0,47

EAP schéma d'emplois 2022

0,20

Schéma d'emplois 2023

0,27

Mesures catégorielles

0,00

Mesures générales

0,73

Rebasage de la GIPA

0,00

Variation du point de la fonction publique

0,73

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

0,67

GVT positif

0,77

GVT négatif

-0,10

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

0,10

Indemnisation des jours de CET

0,10

Mesures de restructurations

0,00

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

8,04

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

8,04

Total

43,08

 

Le tableau ci-dessus décompose la masse salariale de l’ASN selon les principaux facteurs d’évolution. La rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique hors GIPA » correspond au montant prévisionnel de la fongibilité technique asymétrique nécessaire pour permettre le remboursement (titre 3) des personnels mis à disposition auprès de l’ASN. Ce montant, budgétisé sur le titre 2 à hauteur de 8 M€, fait l’objet en cours de gestion d’un mouvement de fongibilité afin de procéder sur le titre 3 au remboursement des organismes qui assurent la paie des personnels concernés.

Par ailleurs, le montant des crédits de titre 2 prévu pour 2023 tient compte de la revalorisation du point fonction publique de 3,5 % au 1er juillet 2022.


glissement vieillesse-technicitÉ

L’impact du « Glissement – Vieillesse – Technicité » (GVT) est lié à l’incidence des avancements, promotions, transformations ou examens professionnels d’une part, et à l’effet dû aux recrutements d’intervenants qualifiés, essentiellement en catégorie A. Ainsi, le GVT solde de l’ASN s’élève à environ 0,67 M€. Il se décompose de la manière suivante :

- un GVT positif de l’ordre de 0,77 M€

- un GVT négatif de l’ordre de ‑0,10 M€.

Le GVT positif représente 1,8 % de la masse salariale et le GVT négatif représente 0,2 % de la masse salariale.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A

67 510

75 479

68 852

38 667

38 964

37 879

Catégorie B

39 669

48 609

40 509

29 441

29 094

25 093

Catégorie C

20 173

38 747

33 180

14 965

23 404

23 341

 

L’estimation des coûts entrée/sortie repose sur l’actualisation des coûts constatés au cours de l’exercice 2021. Les coûts moyens des agents de catégories B et C ne sont pas significatifs en raison du faible nombre de mouvements concernés.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

200

150 000

 

150 000

Logement

20

30 000

 

30 000

Famille, vacances

6

5 000

 

5 000

Mutuelles, associations

 

 

 

 

Prévention / secours

524

300 000

 

300 000

Autres

1

1 000

 

1 000

Total

486 000

 

486 000

 

Pour assurer à ses agents des prestations d’action sociale, l’ASN a conclu avec les ministères économiques et financiers une convention de prestations de service et une convention de gestion en matière de ressources humaines qui contient un volet « action sociale ».

Les personnels de l’ASN bénéficient de l’ensemble des prestations d’action sociale individuelles, notamment subventions interministérielles pour séjour d’enfants, allocation pour enfants handicapés, aide à la scolarité, etc. dans les mêmes conditions que les agents des ministères économiques et financiers.

Ils bénéficient également des prestations d’action sociale en matière de séjours de vacances (colonies de vacances, séjours d’enfants, tourisme social), de logement, d’aides et de prêts. Ces prestations sont prises en charge dans le cadre de conventions passées avec des associations qui mettent en œuvre l’action sociale pour les ministères économiques et financiers. Ces dépenses sont financées sur les crédits hors titre 2 du programme 181.

La ligne « Autres » regroupe tous les types de prêts accordés par l’association pour le logement des administrations financières (ALPAF) : prêts à la première installation, équipement et logement, aide à la propriété, prêt immobilier complémentaire, etc.

Par ailleurs, pour assurer la restauration collective de l’ensemble de ses personnels en fonction au siège de l’ASN à Montrouge, l’ASN a conclu une convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens avec l’association des utilisateurs du restaurant interentreprises le Palatis. Le montant indiqué dans le tableau ci-dessus correspond strictement à la dépense prévisionnelle pour les agents du siège de l’ASN.

En outre, l’ASN assure les prestations de surveillance médicale (300.000 €) pour ses agents (surveillance médicale pour les agents exposés aux rayonnements ionisants et médecine de prévention). Ces prestations concernent tous les agents en poste à l’ASN (fonctionnaires, contractuels et agents mis à disposition).

Enfin, l’ASN alloue une subvention à l’association qui regroupe l’ensemble de ses personnels pour leur permettre de mettre en œuvre notamment des actions de solidarité.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Contrats de projets État-Région (CPER)

Génération CPER 2015-2020

 

Consommation au 31/12/2022

Prévision 2023

2024 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

10 Prévention des risques naturels et hydrauliques

1 550 000

 

1 018 514

 

177 162

354 324

14 Fonds de prévention des risques naturels majeurs

492 325 231

 

292 484 618

 

30 000 000

40 000 000

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

742 285 000

 

469 632 024

 

46 709 346

19 378 345

Total

1 236 160 231

 

763 135 156

 

76 886 508

59 732 669


 

Génération CPER 2021-2027

 

Consommation au 31/12/2022

Prévision 2023

2024 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

14 Fonds de prévention des risques naturels majeurs

476 581 000

298 503 078

135 152 680

35 615 584

67 576 340

131 389 642

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

866 889 000

233 293 347

50 837 821

124 945 441

73 316 770

234 084 197

Total

1 343 470 000

531 796 425

185 990 501

160 561 025

140 893 110

365 473 839


 

Total des crédits de paiement pour ce programme

Génération

CP demandés
pour 2023

CP sur engagements
à couvrir après 2023

Génération CPER 2015-2020

76 886 508

59 732 669

Génération CPER 2021-2027

140 893 110

365 473 839

Total toutes générations

217 779 618

425 206 508


 

Pour ce qui concerne les actions 10 et 14 du programme 181, les montants renseignés dans le cadre des CPER proviennent d’une enquête effectuée auprès des BOP régionaux au cours du premier semestre 2022.

Extra-budgétaires jusqu’en 2020, les crédits du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) sont budgétisés depuis 2021 sur l’action 14 du programme 181 créée à cet effet.

La mobilisation des crédits de l’action 14 FPRNM se poursuit dans le cadre des CPER de la génération 2021-2027. Six CPER étaient signés à la mi-juin 2022 (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Pays de la Loire, Centre Val de Loire, Bretagne, Provence Alpes Côte d’Azur). D’autres sont en cours de signature ou de négociation. L’évaluation des données couvre néanmoins le périmètre de l’ensemble des CPER de la génération 2021-2027.

Ces crédits contribuent essentiellement à la prévision et à la prévention des inondations, dont les études et travaux de confortement des digues domaniales de l’État et des actions contractualisées au titre de programmes d’actions de prévention des inondations, ainsi qu’à la prévention des risques naturels terrestres (notamment des études et travaux de confortement de cavités souterraines).


En ce qui concerne les CPER 2015-2020 de l’ADEME, le taux d’engagement en fin d’exercice s’élève à 93 % soit un montant engagé total de 692 M€ déduction faite des montants désengagés (50 M€). Près de 35 % de ces montants concernent le fonds chaleur, environ 25 % le fonds économie circulaire et 22 % le programme bâtiment. En matière de crédits de paiement, le taux d’exécution prévisionnel à fin 2022 est estimé à 68 % avec des engagements à couvrir jusqu’en 2024.

La mobilisation des interventions de l’agence de poursuit dans le cadre de la nouvelle génération des contrats (2021-2027) dont les premiers ont été signés au cours du premier semestre 2022. Les données du tableau ci-dessus sont donc prévisionnelles à ce stade et basées sur la moyenne annualisée des enveloppes CPER 2021-2027 telles que définies dans les mandats de négociations adressés aux préfets de région ou directement dans les CPER 2021-2027 lorsque ces derniers ont été signés.


 

Contrat de convergence et de transformation (CCT)

Contrat de convergence et de transformation 2019-2022

 

Consommation au 31/12/2022

Prévision 2023

2024 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

14 Fonds de prévention des risques naturels majeurs

62 825 828

39 928 247

39 928 247

4 182 923

4 182 923

 

La Réunion

1 413 332

1 413 332

1 413 332

 

 

 

Martinique

28 873 332

28 873 332

28 873 332

 

 

 

Mayotte

783 332

417 485

417 485

182 923

182 923

 

Guyane

2 500

2 500

2 500

 

 

 

Guadeloupe

31 753 332

9 221 598

9 221 598

4 000 000

4 000 000

 

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

71 539 420

58 119 053

22 171 724

14 659 420

12 732 667

28 802 653

Guadeloupe

17 330 000

15 217 901

4 393 396

3 250 000

3 508 263

7 738 802

Guyane

7 750 000

6 000 000

4 472 369

1 750 000

1 128 442

1 890 325

Mayotte

5 459 420

4 834 419

1 666 095

2 959 420

1 247 230

3 918 237

Saint-Pierre-et-Miquelon

500 000

458 236

99 627

100 000

120 709

219 906

La Réunion

20 000 000

19 886 523

7 309 669

3 000 000

4 011 099

7 945 976

Martinique

20 500 000

11 721 974

4 230 568

3 600 000

2 716 924

7 089 407

Total

134 365 248

98 047 300

62 099 971

18 842 343

16 915 590

28 802 653


 

Les crédits du FPRNM contribuent au financement des contrats de convergence et de transformation (CCT) qui ont succédé aux CPER en outre-mer depuis le 1er janvier 2019 et dont le délai d’exécution a été prolongé jusqu’en 2023.

Les montants renseignés proviennent d’une enquête effectuée auprès des BOP ultramarins au cours du premier semestre 2022. Leur programmation s’achève en 2023 conformément à la date de fin des engagements pour cette génération de CCT.

Ces crédits concernent essentiellement des études et travaux de prévention des inondations, dont les actions contractualisées au titre de programmes d’actions de prévention des inondations, ainsi que la prévention du risque sismique aux Antilles.


Pour l’ADEME, tous les contrats de convergence et de transformation donneront lieu à un avenant de prolongation d’un an sur 2023, en cours de négociation, ce qui explique les engagements prévisionnels indiqués dans le tableau.

Dans le cadre des CCT 2019-2023, les engagements 2022 de l’ADEME sont estimés à 11,7 M€ et aboutissent à un taux d’exécution prévisionnel de 80 %, en intégrant les AE initialement contractualisées dans le CCT Guyane et fléchées vers le PITE Guyane. À fin 2022, le montant prévisionnel engagé est attendu à hauteur de 58 M€. Près de 65 % des engagements concernent le fonds économie circulaire, suivi des approches territoriales (environ 17 % des AE). En matière de crédits de paiement, le taux d’exécution prévisionnel à fin 2022 est estimé à 26 % avec des engagements à couvrir jusqu’en 2027.






 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

813 999 036

 

0

 

1 037 127 838

 

1 088 642 563

 

761 984 311

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

761 984 311

 

228 644 703
1 360 370

 

190 496 077

 

190 496 077

 

150 987 084

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

1 087 723 480
5 358 000

 

860 716 988
5 358 000

 

97 895 113

 

65 263 408

 

63 847 971

 

Totaux

 

1 096 080 061

 

288 391 190

 

255 759 485

 

214 835 055

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

79,23 %

 

8,96 %

 

5,97 %

 

5,84 %

 

L’échéancier du PAP 2023 comptabilise les crédits du Fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM), dont la budgétisation sur l’action 14 du programme 181 est intervenue en 2021 avec la reprise d’engagements antérieurs qui n’étaient pas soldés au 31/12/2020.

L’apurement des engagements antérieurs à 2023 intègre notamment les dépenses liées au FPRNM ainsi que celles liées au bail du siège de l’ASN, dont le loyer est pris en charge par le programme 181 depuis son renouvellement signé et engagé en 2021 pour une durée ferme de 9 ans.

Les CP 2023 hors FDC sont en majorité programmés sur les nouvelles AE prévues au PLF 2023. L’intégralité des subventions 2023 des opérateurs du programme est en effet comptabilisée en AE=CP (subventions pour charges de service public et transfert de titre 6 au bénéfice de Météo-France), auxquels s’ajoutent les crédits de fonctionnement de l’action 11 destinés au financement des travaux réalisés par le BRGM pour la mise en sécurité de sites miniers.

Pour ce qui concerne les crédits de Fonds de concours, les crédits de paiement sont pour partie prévus pour l’apurement d’AE antérieures à 2023 et pour partie programmés sur les AE 2023. Ce décalage entre les AE et les CP concerne plus particulièrement le FDC PLGN dont l’exécution s’inscrit dans un cadre pluriannuel.

 

Justification par action

ACTION     (5,3 %)

01 – Prévention des risques technologiques et des pollutions

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

60 772 005

60 772 005

3 800 000

Crédits de paiement

0

62 710 216

62 710 216

3 800 000


La présente action a pour finalité principale d’assurer la prévention des risques technologiques et des pollutions ainsi que la maîtrise des effets des processus industriels, des produits et des déchets sur l’environnement et la santé, et de mettre en œuvre la feuille de route économie circulaire.

Il s’agit tout d’abord de prévenir les risques et pollutions générés par les installations industrielles et agricoles, de traiter les sites pollués à responsable défaillant. La prévention des pollutions et des risques de ces installations est conduite en particulier au travers de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement.

Il s’agit ensuite d’élaborer et de mettre en œuvre les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) en application de la loi du 30 juillet 2003 afin de maîtriser l’urbanisation autour des installations présentant les plus grands risques (installations Seveso seuil haut) et de corriger, au besoin, par des mesures foncières d’expropriation ou de délaissement, ou par des mesures alternatives, des situations héritées du passé qui conduisent à exposer des populations à un risque inacceptable. L’accompagnement des travaux de renforcement du bâti entre aussi dans cette action. Elle concerne également les risques associés aux canalisations de transport (de produits chimiques, d’hydrocarbures et de gaz) et aux réseaux de distribution de gaz.

L’amélioration de la qualité de l’environnement sonore et la prévention des nuisances et des risques sanitaires liés à l’environnement relèvent également de cette action, en particulier dans le cadre du quatrième plan national santé environnement 2021-2025 (PNSE4) dont l’adoption a eu lieu en mai 2021.

La maîtrise des effets des produits chimiques et des déchets sur l’environnement et la santé suppose, en amont de prévenir la production de déchets et de favoriser l’éco-conception des produits, d’évaluer la dangerosité et l’impact des substances et produits chimiques puis de définir et mettre en œuvre l’encadrement de la mise sur le marché de certains produits et, le cas échéant, des mesures d’interdiction ou de restriction d’usage de certaines substances. En aval, il s’agit de veiller à développer la réutilisation et le recyclage, en particulier par la création de filières de traitements de produits en fin de vie et de maîtriser les impacts du traitement des déchets.

Parallèlement à la prévention de risques ou de dangers connus et identifiés, il convient d’anticiper les risques qui pourraient survenir du fait du développement de nouvelles applications ou technologies (dits « risques émergents » tels que les OGM, les champs électromagnétiques, les nanotechnologies).

Outre les engagements internationaux et communautaires qu’elle décline, cette action s’appuie sur la réalisation d’une série de plans d’actions gouvernementaux, parmi lesquels :

  • les orientations stratégiques prioritaires de l’inspection des installations classées de juin 2019 ;

  • le plan d’actions de septembre 2020 de la ministre de la transition écologique tirant les leçons de l’accident industriel de Lubrizol ;

  • les engagements des feuilles de route des conférences environnementales, le quatrième plan national Santé-Environnement 2021-2025, la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens et la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020 ;

  • l’engagement de réformer la production des avis et recommandations dans le cadre de la gestion des risques liés aux biotechnologies, dans le cadre d’une nouvelle organisation applicable au 1er janvier 2022.

 

La mise en œuvre de cette action mobilise la direction générale de la prévention des risques et les services déconcentrés : DREAL/DRIEAT/DEAL, DD(ETS)PP, DDT(M) et les préfectures. Les établissements publics sous tutelle ou cotutelle du MTECT qui interviennent dans le cadre de cette action sont l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

 

La mise en œuvre de cette action implique également le Laboratoire national d’essais (LNE) ainsi que des associations loi 1901 comme le Centre d’information et de documentation sur le bruit (CIDB), le Centre de documentation de recherche et d’expérimentations (CEDRE), l’Institut français des formateurs risques majeurs et protection de l’environnement (IFFORME), ARMINES et les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA).

Elle repose enfin sur la contribution d’autres organismes comme l’Association française de normalisation (AFNOR) ou l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI).

 

Prévision de recettes en attribution de produits relative à cette action

La prévision de recettes est de 3 800 000 € et concerne :

- l’attribution de produits « Communication inter-filières » à hauteur d’environ 3 800 000 € en AE et CP.

En application de l’article L. 541-10-2-1 du code de l’environnement, l’article R. 541-171 du même code prévoit l’instauration d’une redevance prévue auprès des producteurs en systèmes individuels et des éco-organismes en contrepartie de prestations d’études, de création, de production, de diffusion et d’évaluation des actions de communications fournies par le ministère chargé de l’environnement. En conséquence, il a été créé en 2021 l’ADP « Communication inter-filières » rattachée au programme 181 « prévention des risques » dans le cadre de ses missions de prévention et de gestion des déchets. Le montant des rattachements attendus pour 2023 est estimé à 3 800 000 €.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

37 647 709

37 647 709

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 465 141

25 465 141

Subventions pour charges de service public

12 182 568

12 182 568

Dépenses d’intervention

23 124 296

25 062 507

Transferts aux entreprises

6 998 358

9 496 359

Transferts aux collectivités territoriales

13 428 758

12 868 968

Transferts aux autres collectivités

2 697 180

2 697 180

Total

60 772 005

62 710 216

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

25 465 141

25 465 141

Subventions pour charges de service public

12 182 568

12 182 568

Total

37 647 709

37 647 709

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Santé, Environnement – et économie circulaire

7 859 377

7 859 377

Risques technologiques

17 605 764

17 605 764

TOTAL

25 465 141

25 465 141

 

Santé - Environnement et économie circulaire

 

Amélioration de la qualité de l’environnement sonore – prévention des risques liés aux agents physiques (ondes électromagnétiques, pollutions lumineuses) :

Il s’agira de soutenir l’action d’expertise, de proposition et de communication du Conseil national du bruit (CNB), instance de conseil et de concertation placée auprès du MTECT et de poursuivre la maintenance technique des sonomètres dont disposent les agences régionales de santé (ARS).

Il s’agira également de conduire diverses études sur les ondes électromagnétiques ainsi que sur la pollution lumineuse (étude des pollutions lumineuses par photo satellite, cartographie nationale de l’exposition de la population aux ondes électromagnétiques).

Concernant la prévention du bruit dans l’environnement, la poursuite de la mise en œuvre de la directive européenne sur le bruit dans l’environnement s’effectue dans un contexte de contentieux européen. La poursuite de l’opération Plamade permettra la réalisation des cartes de bruit de 4e échéance demandées par cette même directive européenne. Des études notamment pour l’encadrement du bruit des infrastructures de transport ferroviaire seront réalisées. Enfin, l’expérimentation sur le développement de radars sonores capables de contrôler automatiquement le niveau sonore des véhicules à moteur sera poursuivie avec l’objectif de pouvoir dresser des contraventions au second semestre 2023.

 

Gestion des risques chroniques - Santé environnement :

Il s’agira de financer les nouvelles modalités de production des avis et recommandations dans le cadre de la gestion des risques liés aux biotechnologies.

Des crédits seront délégués aux régions pour la mise en œuvre des Plans Régionaux en Santé Environnement 4 (PRSE4) élaborés localement notamment dans le cadre des appels à projets.

 

De manière plus spécifique, l’action vise également à réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux perturbateurs endocriniens, dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième Stratégie Nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE2). Les principales mesures phares de la SNPE2, sur lesquelles la Direction Générale de la Prévention des Risques est particulièrement mobilisée sont :

- l’extension à d’autres âges de la vie du site d’information sur les produits chimiques « agir pour bébé » et la poursuite des campagnes d’informations grand public sur ces sujets ;

- la mise en place d’un portail permettant d’accéder à l’ensemble des données publiques existantes relatives à la contamination de l’environnement par les perturbateurs endocriniens.

 

Mise en œuvre des réglementations sur les produits chimiques et impact des produits et déchets :

Les financements nécessités par la mise en œuvre des réglementations sur les produits chimiques et l’impact des produits et déchets sont mobilisés de la façon suivante :

 

1. Évaluation des produits et substances chimiques :

Le budget comporte les actions dédiées à la mise en œuvre récurrente des réglementations sur les produits chimiques et l’impact des produits et déchets. Par ailleurs, il est indispensable de poursuivre et d’accroître l’expertise des effets sur la santé et l’environnement de l’emploi des substances chimiques, en application des réglementations sur les substances chimiques (REACH) et biocides. Le grand nombre d’entreprises concernées, notamment des PME, appelle un travail continu d’information et de soutien aux entreprises.

Un soutien sera apporté aux études, par exemple dans le cadre du Plan national recherche Environnement Santé Travail (PNR-EST) afin de progresser sur la connaissance de l’impact des substances chimiques sur l’environnement et la santé humaine ainsi que leur mécanisme d’action.

De plus, la mise en œuvre équitable de la réglementation suppose un système de contrôle efficace. Le MTECT mobilise les DREAL et coordonne les contrôles interministériels. À ce titre, le renouvellement en 2020 de la convention qui le lie à la direction générale des douanes et droits indirects et au service commun des laboratoires, permet la réalisation des analyses en laboratoire d’échantillons prélevés par les inspecteurs (recherche de substances réglementées).

Ces analyses seront également utilisées pour évaluer la pertinence d’actions supplémentaires dans certains domaines notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (exemple : bisphénol A dans les jouets). Enfin, des actions de contrôles spécifiques auront lieu chez les opérateurs manipulant des fluides frigogènes, et les distributeurs d’équipements pré-chargés en fluides hydrofluorocarbures (HFC) afin de contribuer aux objectifs climatiques de la France.

Enfin, plusieurs opérations seront également à financer :

- maintenance et évolution des systèmes d’information mis à la disposition des entreprises et du grand public (r-nano pour la déclaration des substances à l’état nanoparticulaire, Simmbad pour les produits biocides) ;

- montée en puissance de la plate-forme public-privé de pré-validation des méthodes de test des substances. Outre l’enjeu de santé-environnement, il s’agit de favoriser la compétitivité de l’industrie en sécurisant les innovations (c’est-à-dire en mettant en place des outils lui permettant de tester plus tôt l’innocuité des solutions développées), en soutenant une filière française de laboratoires BPL (bonnes pratiques de laboratoires) et la place de la France dans les dispositifs internationaux ;

- mise en œuvre du quatrième plan national santé environnement (PNSE4, « mon environnement, ma santé »).

 

2. Prévention recyclage déchets et économie circulaire :

Les principaux enjeux dans ce domaine s’inscrivent dans le cadre plus général de la politique d’économie circulaire mise en avant par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la feuille de route pour l’économie circulaire publiée par le Gouvernement le 23 avril 2018 et la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020. La feuille de route et la loi « anti-gaspillage » précisent les objectifs à atteindre en matière de prévention et de réduction des déchets : réduire la production de déchets des ménages et des entreprises, augmenter le recyclage en tendant notamment vers le 100 % de plastique recyclé et visant la fin des emballages en plastique à usage unique d’ici 2040, favoriser le développement de la valorisation organique des déchets, réduire de moitié à l’horizon 2025 les quantités de déchets orientées vers le stockage, impliquer l’ensemble des acteurs.

Les priorités de contrôle, dans la continuité des instructions ministérielles, doivent se poursuivre vis-à-vis des établissements de traitement des déchets, en mettant un accent particulier – conformément au Programme Stratégique de l’Inspection – sur la lutte contre les filières et sites illégaux de gestion des déchets, conformément à la circulaire conjointe de la direction générale de la gendarmerie nationale, de la direction générale de la police nationale et le ministère de l’outre-mer.

Sur un plan administratif, l’application de gestion et d’instruction par internet du suivi des transferts internationaux de déchets doit être poursuivie et améliorée dans le cadre de la mise en place du pôle national chargé du contrôle des transferts transfrontaliers des déchets et de l’augmentation des transferts transfrontaliers. En matière de planification, les services déconcentrés poursuivent leur soutien aux collectivités, dans le cadre de la mise en place des plans régionaux sur les déchets exigés dans le cadre de loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).

Enfin, des travaux ont été engagés pour la dématérialisation des bordereaux de suivi des déchets dangereux, des déchets d’amiante ou des fluides Hydrofluorocarbures (HFC), ainsi que de la fiche d’intervention sur les circuits contenant des fluides HFC. Ils doivent être poursuivis afin que l’ensemble de ces bordeaux soient dématérialisés.

 

Risques technologiques

Inspection des installations classées :

Les crédits sont consacrés aux actions d’animation et de pilotage de l’inspection des installations classées à l’échelon national ou local : formations métier des inspecteurs, poursuite du développement et de la maintenance du système d’information des installations classées, mise à disposition d’informations, actions de communication (colloques, édition de documents d’information…) ou études sur la maîtrise des risques ou les pollutions des sols.

Ces crédits contribuent au maintien et à la modernisation des conditions d’action de l’inspection. Le déploiement de l’autorisation environnementale applicable depuis le 1er mars 2017 rend d’autant plus nécessaires les efforts de formation contenus dans le programme stratégique de l’inspection, dont un élément central est que l’inspection doit être un point d’entrée unique dans cette procédure vis-à-vis des autres services de l’État.

La dématérialisation des procédures, initiées par la mise en place de la télédéclaration des installations classées, a été étendue aux autorisations environnementales en 2020, puis aux procédures d’enregistrement et de déclaration (téléprocédure rénovée) en 2022. L’année 2022 a également vu un développement significatif dans ce système d’information, qui a entièrement intégré les fonctionnalités de l’ancien système « S3IC » en passant en « client léger », avec un module de gestion commun de l’instruction de l’autorisation environnementale et un portail d’authentification.

En 2023, dans un contexte de renouvellement de marché du développement informatique, seront menée la mise en place des autorisations environnementales pour les travaux miniers et engagée la mise en place d’une téléprocédure pour les « porter à connaissance » de modifications des ICPE et IOTA à destination des préfets, assortie du module « métier » de traitement dans l’outil GUNenv. Par ailleurs, les outils de partage de données, par le biais d’API, devront être développés en 2023.

 

D’autres actions de modernisation des systèmes d’information métiers plus thématiques sont également nécessaires, en particulier :

- l’amélioration continue du logiciel GEREP, indispensable pour le rapportage au titre du règlement européen E-PRTR (registre des rejets et transferts de polluants). Cet outil a été complètement réécrit en 2019-2020, puis des améliorations de fonctionnalités ont été apportées en 2021 et 2022 en fonction des besoins exprimés. Afin de faciliter les besoins de rapportage au niveau européen, mais aussi de vérification des données renseignées par les industriels, de nouvelles fonctionnalités devront être développées en 2023 ;

- la refonte ergonomique, fonctionnelle et technique de la plateforme numérique nationale de Gestion Informatisée des Données d’Autosurveillance Fréquente (GIDAF) a été lancée en 2022, elle devra être mise en ligne début 2023. Des compléments et améliorations fonctionnelles seront encore nécessaires courant 2023. GIDAF permet aux industriels d’y déclarer leurs données d’autosurveillance et à l’inspection de les suivre ;

- la réalisation d’une base de données sur l’éolien « OREOL » permettant de partager l’avancement des projets et leurs caractéristiques fines avec l’ensemble des parties prenantes. Cette base est en cours de constitution. Elle devra être encore améliorée en 2023.

 

Prévention des risques technologiques

Le coût de fonctionnement des PPRT est évalué à 4 M€ en AE=CP pour 2022. Les crédits sont consacrés à :

- la concertation autour des sites à risque (fonctionnement des commissions de suivi de site (CSS) mises en place par la loi du 30 juillet 2003). Au total, près de 400 CSS ont été progressivement mises en place ;

- l’accompagnement dans la mise en œuvre des mesures prescrites par les PPRT déjà approuvés. Il porte principalement sur l’accompagnement des riverains particuliers dans la réalisation des travaux de renforcement prescrits. Les marchés passés dans ce cadre rendent actuellement 12000 logements éligibles à ce dispositif sur un total d’environ 16 000 logements. Ces crédits peuvent également se répartir sur le titre 6, lorsque le titulaire du marché d’accompagnement est une entreprise ou une collectivité ;

- l’élaboration des derniers PPRT (études techniques de vulnérabilité du bâti, reprographie). 390 PPRT sont prescrits et 386 approuvés au 1er juillet 2022.

 

Surveillance de marché des produits à risque et autres activités liées au risque technologique accidentel

Le ministère est chargé de la surveillance de marché de certains produits à risque (artifices de divertissement, matériels à atmosphère explosive dit ATEX, équipements sous pression, citernes et réservoirs mobiles sous pression de transport de matières dangereuses).

L’action finance également le coût des autres actions menées dans le domaine des risques accidentels (développement et maintenance du logiciel de recensement Seveso, études diverses, diffusion d’information et organisation de journées techniques...).

 

Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN)

Le comité prévu par l’article L. 125-34 du code de l’environnement est financé également par cette action.

 

Équipements sous pression, gaz et canalisations

Les actions portent sur :

– le recours à des expertises techniques diverses, notamment à la suite d’accidents impliquant des équipements sous pression ;

– les actions d’accompagnement pour le renforcement de la sécurité des travaux effectués à proximité des réseaux à risques, en particulier la gestion et l’amélioration de la plateforme d’examen par QCM pour le contrôle des compétences des intervenants à proximité des réseaux ;

– l’amélioration continue de l’application informatique OISO dans le domaine des équipements sous pression, des canalisations et de la sécurité du gaz, et la mise en œuvre des formations à son utilisation ;

– la gestion et l’amélioration de l’application informatique pour la déclaration de mise en service des équipements sous pression ;

- la participation aux travaux de recherche sur la prévention des risques liés au vieillissement des canalisations (méthodes de surveillance en particulier).

 

Contentieux :

L’action 1 intègre une dotation pour faire face aux frais de justice liés aux contentieux pendants.

 

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Subvention à l’ANSES 

9 405 497

9 405 497

Subvention au BRGM : sites et sols pollués, santé environnement

2 777 071

2 777 071

TOTAL

12 182 568

12 182 568

 

L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) met en œuvre une expertise scientifique indépendante sur l’ensemble des sujets de santé environnement : air intérieur, nanomatériaux, radiofréquences, amiante, perturbateurs endocriniens, bruit, OGM.

L’ANSES apporte son expertise pour les règlements REACH et CLP, évalue les demandes d’AMM de produits biocides, et dans le cadre de la SNPE2 publie une liste des perturbateurs endocriniens avérés, présumés et suspectés, sur la base des données existantes, évalue en outre le caractère perturbateur endocrinien de 6 à 9 nouvelles substances chaque année.

 

Par ailleurs, l’ANSES organise annuellement l’appel à projet Environnement-Santé-Travail radiofréquences qui sert à financer des projets de recherche sur cette thématique. Elle poursuit également le financement des programmes d’investigation exploratoires sur la thématique des ondes électro-magnétiques.

 

Le BRGM contribue à différentes études d’accompagnement de la politique de prévention des sols pollués, des risques chroniques et technologiques du service des risques technologiques, qui mobilisent la plus grande partie de la subvention pour charges de service public.

Ces dernières années, les sujets ont porté sur la révision de la méthodologie des sites et sols pollués, la révision de la série de normes NF X31-620 et du référentiel de certification du domaine sites et sols pollués, sur des appuis méthodologiques pour la mise en œuvre de la directive sur les déchets de l’industrie extractive, sur la normalisation des méthodes de prélèvement et d’analyse des laboratoires, sur les bonnes pratiques de diagnostic, sur la surveillance des eaux souterraines, sur la valorisation des terres excavées polluées, sur les actions à mener en cas de découverte fortuite d’une pollution, sur le développement de fiches de techniques innovantes, sur la poursuite de la démarche dite « établissements sensibles », sur l’action de réhabilitation des décharges littorales historiques, et sur la prise en compte des incertitudes dans les études relatives aux pollutions des sols. Le BRGM a également apporté un appui sur des dossiers particuliers pour lequel le service des risques technologiques avait besoin d’une expertise. Certains travaux se poursuivront en 2023 et d’autres études ou expertises pourront être lancées en fonction des besoins, par exemple pour encadrer les besoins en études hydrogéologiques préalables, pour améliorer les dispositifs de surveillance des sols, pour participer à une expertise collective sur les indicateurs de qualité des sols...

 

Par ailleurs, il s’agit également de financer la maintenance et l’évolution de plusieurs systèmes d’information : outil de gestion des données d’autosurveillance fréquentes, outil de reporting sur la directive cadre sur l’eau (eaux de surfaces et eaux souterraines), portail MonAIOT, base de données « InfoSols », qui permet l’information du public via une diffusion dans le portail Géorisques et outil de télédéclaration relatif à la géothermie de minime importance.

Le BRGM intervient également dans le domaine « santé environnement et économie circulaire » et mobilise à ce titre ses ressources afin de couvrir par exemple, les actions relatives à la cartographie des affleurements d’amiante. En outre, l’expertise du BRGM est incontournable en matière de prévention et de recyclage des déchets, afin d’optimiser la gestion des centres de stockage des déchets, que ce soit pour adapter les exigences portant sur les conditions d’exploitation de certains centres ou pour préciser les attendus techniques de la surveillance environnementale des centres en post exploitation. Cette expertise s’inscrit également dans le cadre du déploiement de l’économie circulaire avec des travaux attendus sur la gestion et l’utilisation des terres excavées non polluées et sur la modélisation des impacts environnementaux liés à la réutilisation de matériaux alternatifs issus du BTP.

 

 

DÉPENSES D’INtervention

 

 

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux entreprises

6 998 358

9 496 359

Transferts aux collectivités territoriales

13 428 758

12 868 968

Transferts aux autres collectivités

2 697 180

2 697 180

TOTAL

23 124 296

25 062 507

 

 

TRANSFERT AUX ENTREPRISES

 

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Santé – Environnement et économie circulaire

1 497 167

1 497 167

Risques technologiques

5 501 191

7 999 192

TOTAL

6 998 358

9 496 359

 

Santé- Environnement et économie circulaire

 

Gestion des risques chroniques : Santé environnement : 

Dans le cadre du PNSE4, dont l’adoption a eu lieu en mai 2021, il s’agit de poursuivre les programmes nationaux de bio-surveillance sur la connaissance de l’exposition de la population aux facteurs de risques environnementaux : cohorte Élfe, poursuite du programme national de bio-surveillance élaboré par Santé Publique France et de l’étude de l’alimentation totale (EAT3) de l’Anses pour évaluer l’exposition de la population française par la voie alimentaire.

 

Sur la thématique « air intérieur », la mise en œuvre du Plan national d’actions sur la Qualité de l’Air Intérieur (PQAI) sera poursuivie faisant suite au plan publié en 2013 et qui s’intègre au PNSE4.

 

Risques technologiques

 

Plan de prévention des risques technologiques :

La loi du 30 juillet 2003 prévoit la mise en œuvre sur le site industriel, au-delà des exigences usuelles de la réglementation, des mesures supplémentaires (financées par l’industriel à l’origine des risques, les collectivités locales et l’État). Depuis 2015, pour les entreprises localisées dans le périmètre des mesures foncières du PPRT, celles-ci peuvent mettre en place des mesures dites « alternatives », venant en alternative aux mesures foncières si celles-ci coûtent moins cher que les mesures foncières qu’elles permettent d’éviter. À ce jour, pour les PPRT approuvés, l’ensemble des mesures identifiées a fait l’objet de conventions de financement.

 

TRANSFERT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Risques technologiques

13 428 758

12 868 968

TOTAL

13 428 758

12 868 968

 

Risques technologiques

 

Plan de prévention des risques technologiques :

L’article L. 515-19-1 du code de l’environnement prévoit un financement par l’État, les collectivités territoriales et les industriels à l’origine du risque, des mesures de délaissement et d’expropriation prises en application des PPRT (dites mesures foncières). La circulaire du 3 mai 2007, fixant le pourcentage de financement de l’État aux mesures foncières décidées dans le cadre du PPRT, prévoit trois niveaux possibles selon les cas de figure, de 25 %, 33 % et 40 % du coût total.

Par ailleurs, un dispositif de financement par défaut a été voté dans le cadre de la LFI 2012, prévoyant une participation forfaitaire d’un tiers de chaque partie appelée au financement dès lors qu’une année s’est écoulée après l’approbation du PPRT sans que les co-financeurs ne signent de convention prévoyant une participation respective différente. Il est attendu qu’en moyenne sur le territoire, la participation de l’État sera en fin de compte d’un tiers des montants nécessaires.

Les montants sont néanmoins très différents sur l’ensemble des 386 PPRT approuvés (près de la moitié d’entre eux n’impliquent aucune mesure foncière tandis que quelques dizaines de plans coûteront in fine plusieurs dizaines de millions d’euros).

 

TRANSFERT AUX AUTRES COLLECTIVITÉS

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Subvention aux associations dans le domaine Santé -Environnement et économie circulaire

1 072 833

1 072 833

Subvention aux associations dans le domaine des risques technologiques

1 624 347

1 624 347

TOTAL

2 697 180

2 697 180

 

 

Santé- Environnement et économie circulaire :

 

Il s’agira de poursuivre le subventionnement des associations sur l’ensemble des axes des politiques publiques conduites par le P181 dans le domaine « Santé-Environnement et économie circulaire ».

C’est ainsi que les associations impliquées dans la mise en œuvre du plan national santé environnement (WECF – Women in Europe for a Common Future, FNE – France Nature Environnement, etc.), celles impliquées dans la sensibilisation des différents acteurs à la prévention et à la réduction de la production de déchets bénéficieront de subventions en fonction de leur demande et des crédits disponibles.

Certaines associations sont par ailleurs subventionnées afin de permettre leurs participations aux instances de dialogue mises en place dans le cadre des filières « REP » et la concertation des plans régionaux de prévention et de gestion des déchets ainsi que les groupes de travail mis en place dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route pour l’économie circulaire.

 

La convention conclue avec l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour la gestion des données de toxicovigilance sur les produits biocides via la base de données Synapse doit être renouvelée pour suivre les possibles effets toxiques des produits mis sur le marché.

Enfin, des aides spécifiques pourront être apportées afin de favoriser le développement d’alternatives aux pesticides respectueuses de l’environnement et de la santé humaine.

Les associations du domaine « bruit et agents physiques » accompagnent des initiatives en vue de l’amélioration de la qualité de l’environnement sonore (CIDB…), de la prévention des pollutions lumineuses et dans le domaine des ondes électromagnétiques, et à ce titre peuvent prétendre également à des subventions.

 

Risques technologiques :

 

- Subvention aux associations dans le domaine des installations classées et des risques chroniques 

Des subventions aux organismes telles que l’association IMPEL (Implementation and Enforcement of Environmental Law) et l’AFNOR permettent de contribuer à leurs travaux, notamment dans le domaine de la normalisation en matière d’installations classées et de formalisation du retour d’expérience. Les crédits prévus pour le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA) contribuent au rapportage européen au titre de la gestion électronique du registre des émissions polluantes (GEREP).

 

- Subvention aux associations dans le domaine des risques technologiques :

Le budget alloué correspond principalement aux subventions des secrétariats permanents pour la prévention des pollutions industrielles (SPPPI) mis en place pour favoriser la concertation autour des sites à risque. 13 SPPPI sont actifs. Par ailleurs, des subventions sont attribuées à des associations jouant un rôle majeur dans la diffusion et l’appropriation de la culture du risque, telle l’association AMARIS (association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs). La convention d’Helsinki rentre également dans ce cadre.

Par ailleurs, la DGPR contribue au financement d’associations environnementales lorsqu’elles interviennent dans le domaine des risques technologiques (FNE, Robin des Bois...).

 

 

 

ACTION     (5,9 %)

09 – Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

53 788 876

13 134 213

66 923 089

90 000

Crédits de paiement

53 788 876

17 834 213

71 623 089

90 000


Cette action a pour finalité principale d’assurer qu’un haut niveau de protection des personnes et de l’environnement est garanti par les responsables d’activités civiles nucléaires ou à risques radiologiques.


L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est une autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN », désormais codifiée au code de l’environnement par l’ordonnance n° 2012-6 du 5 janvier 2012 modifiant les livres Ier et V du code de l’environnement). Elle est chargée, au nom de l’État, du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les personnes et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires civiles. Elle informe le public et contribue à des choix de société éclairés.


Le parc d’installations et d’activités contrôlé par l’ASN est l’un des plus importants et des plus diversifiés au monde. Il regroupe notamment un ensemble standardisé de réacteurs, l’ensemble des installations du cycle du combustible, des installations de recherche, des installations de gestion des déchets radioactifs, incluant des usines quasiment uniques au monde. L’ASN assure de plus le contrôle de plusieurs milliers d’installations ou d’activités où sont utilisées des sources de rayonnements ionisants à des fins médicales, industrielles ou de recherche. L’ASN contrôle enfin le transport des matières radioactives, pour lesquelles plusieurs centaines de milliers d’expéditions sont réalisées annuellement sur le territoire national.

L’ASN est également chargée de la veille en radioprotection, ce qui la conduit, avec l’appui de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), à organiser la surveillance radiologique de l’environnement et la surveillance des expositions des travailleurs et de la population aux rayonnements ionisants, en particulier les expositions médicales et les expositions au radon.


L’ASN exerce sa mission de contrôle en utilisant, de façon complémentaire et adaptée à chaque situation, l’encadrement réglementaire et les décisions individuelles, l’inspection et, si nécessaire, les actions de coercition, afin que soient maîtrisés au mieux les risques des activités nucléaires pour les personnes et l’environnement. L’ASN dispose des pouvoirs lui permettant de sanctionner les infractions et de prendre toute mesure nécessaire en cas d’urgence.


L’ASN prend en compte les observations des « parties prenantes » (citoyens, exploitants, experts) dans le cadre de son processus de décision.

Tant en France qu’au plan international, l’ASN, conduit une stratégie pour renforcer la sûreté nucléaire et la radioprotection.


Aujourd’hui, l’ASN est confrontée à des enjeux de sûreté majeurs :

- la finalisation de la construction du réacteur EPR sur le site de Flamanville et l’instruction de sa mise en service ;

- le lancement des projets EPR 2 et des fabrications associées ;

- les travaux liés au développement des petits réacteurs modulaires (SMR) ;

- le vieillissement des centrales nucléaires et les travaux à mener sur l’hypothèse de la poursuite de fonctionnement des réacteurs au-delà de 50 ans voire de 60 ans ;

- les problématiques de saturation des entreposages de combustible usé et les dysfonctionnements rencontrés par certaines usines du cycle du combustible ;

- le développement du projet de stockage géologique profond de déchets radioactifs CIGEO ;

- la nécessité de trouver des solutions concrètes et sûres de gestions des déchets et des installations nucléaires historiques ;

- le phénomène de corrosion sous contrainte, constatée sur plusieurs réacteurs en fonctionnement.


Les actions engagées en matière de contrôle de la radioprotection, notamment dans le domaine médical, doivent être aussi confortées. Ces enjeux continueront d’être abordés dans un cadre de transparence et de participation du public accrues.


Organisation

L’ASN est dirigée par un collège de cinq commissaires, à parité, nommés par décret, à raison de trois, dont son président, par le Président de la République, un par le Président de l’Assemblée nationale et un par le Président du Sénat. Le mandat de chaque membre du collège est de six ans non renouvelable. Le collège élabore la stratégie de l’ASN en matière de contrôle dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, il définit la politique générale de l’ASN et prend les décisions majeures.

À cet effet, l’ASN a mis en œuvre et poursuit son plan stratégique pluriannuel, structuré en cinq axes :

- renforcer la mise en œuvre d’une approche graduée et efficiente du contrôle ;

- mieux piloter les instructions techniques ;

- renforcer l’efficacité de l’action de terrain ;

- consolider le fonctionnement de l’ASN ;

- conforter l’approche française et européenne par l’action internationale.


Le directeur général de l’ASN, sous l’autorité du président, organise et dirige les services centraux de l’ASN et ses onze divisions territoriales.


Au plan fiscal, le code de l’environnement prévoit, dans son article L. 592-14, que le président de l’ASN est chargé de l’ordonnancement et de la liquidation de la taxe sur les installations nucléaires de base (INB) et des taxes additionnelles sur les déchets radioactifs.


Par ailleurs, en application des dispositions de l’article 58 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, l’ASN assure également l’ordonnancement et la liquidation de la contribution spéciale exigible jusqu’à la date d’autorisation de création du centre de stockage en couche géologique profonde.


Prévision de recettes fonds de concours et attribution de produits relative à cette action

La prévision de recettes est de 90 000 € et concerne :

- le fonds de concours ASN : 23-1-1-846 - contributions de l’Union européenne à des actions de coopération dans le domaine de la sécurité nucléaire à hauteur de 30 000 € en AE et CP. L’évaluation du produit 2023 repose essentiellement sur les reversements à l’ASN des crédits en provenance de l’association HERCA (regroupant les autorités de radioprotection européennes) au titre des dépenses de fonctionnement de la dite association, supportées par l’ASN et – en moindre mesure – sur le reversement par le groupement piloté par la société allemande GRS (Gesellschaft fur Anlagen- und Reaktorsicherheit) des sommes reçues de l’Union Européenne au titre des prestations réalisées (contrats de coopération en matière de sûreté nucléaire). Une incertitude demeure concernant l’évaluation du rendement de ce FDC (un appel d’offres de la commission européenne est en cours, auquel l’ASN a candidaté). Toutefois, la crise sanitaire a fortement perturbé les contrats en cours et a décalé les projets à venir, ce qui justifie la forte baisse dans les prévisions de recettes

- l’attribution de produits ASN : 23-2-2-063 - rémunération de prestations fournies par l’Autorité de sûreté nucléaire, à hauteur de 60 000 € au titre de la convention particulière de coopération entre la Nouvelle Calédonie et l’ASN et de la convention particulière de coopération entre la Polynésie française et l’ASN. Au titre de 2023, l’ASN ne dispose pas encore de toute la visibilité nécessaire pour ajuster sa prévision. Néanmoins, il est constaté que la crise sanitaire (2020 et 2021, avec des répercussions aussi en 2022) a perturbé la réalisation des projets prévus.



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

53 788 876

53 788 876

Rémunérations d’activité

38 772 373

38 772 373

Cotisations et contributions sociales

14 815 070

14 815 070

Prestations sociales et allocations diverses

201 433

201 433

Dépenses de fonctionnement

11 634 213

16 334 213

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 634 213

16 334 213

Dépenses d’investissement

100 000

100 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

100 000

100 000

Dépenses d’intervention

1 400 000

1 400 000

Transferts aux autres collectivités

1 400 000

1 400 000

Total

66 923 089

71 623 089

 

L’ASN est une Autorité administrative indépendante qui comprend un siège et 11 divisions territoriales, lesquelles sont installées dans les locaux des DREAL et de la DRIEAT d’Île-de-France. Les moyens budgétaires de l’ASN sont répartis sur différents programmes concourant à plusieurs politiques publiques.


Un certain nombre de charges relatives au fonctionnement de l’ASN (siège et divisions territoriales) sont intégrées dans les programmes supports des ministères économiques et financiers (programme 218), du ministère de la transition écologique et solidaire (programme 217) et du secrétariat général du Gouvernement (programme 354 – administration territoriale de l’État). Le patrimoine de l’ASN sur ces différents programmes, tant en matière d’actes réalisés pour l’ASN que de crédits, ne peut être connu avec précision en raison du caractère global et mutualisé de ces programmes.


Enfin, en application des dispositions de l’article L. 592-14 du code de l’environnement, « l’ASN est consultée par le Gouvernement sur la part de la subvention de l’État à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire correspondant à la mission d’appui technique apporté par cet institut à l’autorité. Une convention conclue entre l’autorité et l’institut règle les modalités de cet appui technique » (programme 190).


Dépenses de fonctionnement


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 634 213

16 334 213


Depuis 2012, l’ensemble des services centraux franciliens de l’ASN est regroupé sur le site de son siège à Montrouge dont le bail prend en compte les loyers, charges et taxes. La programmation 2023 intègre les crédits de paiement nécessaires à la prise en charge du loyer annuel prévu dans le cadre du renouvellement du bail intervenu en 2021. Ce dernier a été signé et engagé en 2021 (pour une durée ferme de 9 ans) dans son intégralité sur le programme 181. Cette situation explique l’écart entre les autorisations d’engagement et les crédits de paiement.


Par ailleurs, l’ASN poursuit sa politique d’optimisation de ses moyens afin de pouvoir continuer à assurer ses missions au regard des ressources allouées. Cette politique d’optimisation concerne tous les postes de dépenses : marchés, investissements ayant pour incidence de réduire les coûts récurrents, réexamen de ses procédures…


Les moyens prévus au titre du PLF 2023 permettent à l’ASN de prendre en charge les dépenses recensées dans le tableau ci-dessous.



Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Information du public

1 600 000

1 600 000

Dépenses informatiques et de télécommunications

3 800 000

3 800 000

Expertises de sûreté et de radioprotection

700 000

700 000

Fonctionnement des divisions territoriales de l’ASN

1 400 000

1 400 000

Formation

500 000

500 000

Fonctionnement opérationnel

3 234 213

7 934 213

Remboursement des personnels MAD (hors fongibilité)

400 000

400 000

TOTAL

11 634 213

16 334 213


Information du public

L’ASN a une mission d’information du public sur la sûreté nucléaire et la radioprotection. Ainsi, le code de l’environnement précise notamment, dans son article L. 592-1 que l’ASN participe à l’information du public dans les domaines de sa compétence.

L’ASN conduit une politique active d’information du public. Ainsi, elle publie sur son site internet www.asn.fr l’ensemble des lettres adressées aux exploitants d’installations nucléaires de base (INB) et les lettres d’inspection de radiothérapie. L’ASN publie également la revue « Contrôle » ainsi que la lettre mensuelle d’information de l’ASN destinée aux relais d’opinions.


L’ASN élabore et diffuse chaque année son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et la radioprotection en France. Ce rapport, qui fait le point sur l’état de sûreté nucléaire et de radioprotection des installations et activités contrôlées, permet à l’ASN de rendre compte de ses actions et de présenter les grands dossiers et enjeux à venir. Conformément à la loi « Transparence et à la Sûreté en matière Nucléaire (TSN) », l’ASN présente son rapport annuel à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ainsi qu’à plusieurs commissions parlementaires.


Les crédits de communication permettront notamment l’organisation de manifestations impliquant les parties prenantes (élus, professionnels, associations, administrations…), les conférences de presse, la conception, l’impression et la diffusion des différentes publications de l’ASN, le fonctionnement du centre de documentation et d’information du public, la mise en place des actions de formation à la communication des agents de l’ASN, la stratégie numérique (infrastructures, applications, gestion des données, transformation numérique).


Dépenses informatiques et de télécommunication

La gestion et le partage de la connaissance et de l’information constituent un fondement de la réussite des missions de l’ASN. Dans ce contexte, l’ASN assure l’hébergement, l’exploitation et la maintenance de son système d’information, ainsi que la gestion et le développement de son site internet, de sa messagerie et de son centre de crise.

Le système d’information de l’ASN a été profondément transformé ces dernières années, afin de le rendre plus efficace tout en diminuant les coûts de fonctionnement récurrents. Un plan d’optimisation des moyens a permis à l’ASN d’internaliser l’essentiel de ses serveurs, de développer la télédéclaration et les outils de reporting, d’internaliser et de développer la visioconférence et l’accès en mobilité à distance ainsi que de moderniser son centre de crise, tout en réduisant ses coûts de fonctionnement.

Les crédits destinés à prendre en charge ce domaine d’action fondamental pour son fonctionnement permettront notamment le financement et le développement des outils informatiques nécessaires aux métiers de l’ASN, en particulier le système d’information et ses applications périphériques et le pilotage des prestations externes nécessaires au fonctionnement quotidien de l’ASN (infrastructures réseau, système d’information, infogérance, messagerie et moyens de communications). Différents projets structurants sont conduits dans ce secteur, il s’agit notamment des travaux relatifs au plan de continuité informatique, à la transformation numérique et au déploiement d’un nouveau système de gestion documentaire (SI de l’ASN).


Expertises de sûreté et de radioprotection

Au titre de l’article L. 592-14 du code de l’environnement, l’IRSN conduit, pour le compte de l’ASN, des missions d’expertise et de recherche en matière de sûreté nucléaire, de sûreté des transports de matières radioactives et fissiles et de protection de l’homme et de l’environnement contre les rayonnements ionisants. La subvention perçue à ce titre par l’IRSN est inscrite sur le programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Recherche et enseignement supérieur ».


En complément, l’ASN dispose de crédits d’étude et d’expertise sur le programme 181 afin de diversifier davantage ses sources d’expertises, parallèlement à celles menées par l’IRSN, et de bénéficier d’autres compétences spécifiques.


Pour 2023, l’ASN bénéficie de crédits supplémentaires (+0,2 M€), afin d’acquérir des capacités d’expertise externe et de permettre le déploiement des modalités de contrôle de la gestion de projets complexes comme les opérations de démantèlement (DEM) ou bien encore de reprise et de conditionnements des déchets (RCD).


Fonctionnement des divisions territoriales de l’ASN

Les crédits de fonctionnement des divisions territoriales de l’ASN qui correspondent à des dépenses directes et identifiables sont, depuis le 1er janvier 2012, pris en compte sur l’action 9 du programme 181. Ces crédits sont destinés à financer les prestations liées au fonctionnement général, aux fournitures, à la communication, aux abonnements, à l’informatique, aux télécommunications, au mobilier et aux déplacements des agents.

Ils permettent aux 11 divisions territoriales de l’ASN, hébergées dans les locaux des directions régionales de l’aménagement et du logement (DREAL) et de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports d’Île-de-France (DRIEAT), de disposer de moyens propres pour exercer leurs missions.

La gestion de ces moyens est fixée par une convention nationale entre la direction générale de la prévention des risques (DGPR), l’ASN et les 10 DREAL et DRIEAT concernées. Elle fixe le mode de gestion des crédits concernés, le dialogue de gestion qui préside à leur répartition et le périmètre des dépenses prises en charge.


Formation

La compétence des personnels est un gage de crédibilité pour les décisions prises par l’ASN. Son plan de formation vise à la professionnalisation des agents dans des domaines très spécifiques comme celui du nucléaire ou de la radioprotection et lui permet de disposer individuellement et collectivement des compétences générales et spécifiques nécessaires à la mission d’inspection ou à l’analyse des événements (REX). Il contribue à l’unité et à la cohérence de l’action de l’ASN conduite au sein des différentes entités. Le plan de formation vise également le maintien du niveau de compétences transverses (ou interministérielles) de l’ensemble du personnel, la finalité étant de garantir aux agents des possibilités de mobilité et de permettre des évolutions de carrière.

L’ASN consacre une part importante de ses ressources à la formation de ses agents. Ces formations sont indispensables pour habiliter, dans les cœurs de métiers de l’ASN, les agents en tant qu’inspecteurs de la sûreté nucléaire, de la radioprotection ou du travail, en tant qu’auditeurs ou agents chargés du contrôle des équipements sous pression.


En coûts complets (prestations, valorisation du coût salarial des participants et du secteur Formation de l’ASN), l’effort global de formation s’élève en 2021 à 1,92 M€, soit environ 4,7 % de la masse salariale de l’ASN.


Fonctionnement opérationnel

Les crédits de fonctionnement opérationnel de l’ASN permettent le financement de diverses prestations telles que le paiement du loyer de l’ASN (exécuté en gestion sur le P181 depuis le renouvellement du bail en 2021), l’organisation de l’action sociale au profit de ses agents, notamment, les conditions de restauration au travail, le suivi médical, l’achat de dosimètres…

En outre, en gestion, une partie des crédits du fonctionnement opérationnel de l’ASN (environ 1 M€) font notamment l’objet d’un transfert vers le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » des ministères économiques et financiers. En effet, ces services assurent dans le cadre d’une convention de prestations de services certaines prestations notamment en matière de fonctionnement courant (frais de missions et de représentation, frais de traduction).


Par ailleurs, l’ASN a signé des conventions particulières avec les associations qui mettent en œuvre les prestations d’action sociale pour les agents du MEFSIN afin de permettre à ses agents de bénéficier des mêmes prestations.


Remboursement des personnels mis à disposition

Depuis la LFI 2012, l’ASN bénéficie d’une mesure exceptionnelle de recrutement de personnels mis à disposition par l’IRSN. La dépense afférente à ce contingent, initialement fixé à 22 mais dont l’effectif a été ramené depuis lors (cf. les dépenses de personnel) à 4 personnels MAD, est financée sur les crédits hors titre 2 du programme 181.


Elle permet de compléter la prise en charge financière afférente au remboursement des personnels mis à disposition, dont l’essentiel est assuré à partir des crédits inscrits sur le titre 2 par des mouvements de fongibilité asymétrique technique du titre 2 vers le hors titre 2 du programme 181. En effet, afin de permettre le remboursement des conventions de mise à disposition de personnels par divers établissements (IRSN, CEA, ANDRA, AP-HP…) auprès de l’ASN, une enveloppe de 8 M€ est budgétisée sur le titre 2 de l’action 9 du programme 181.


Dépenses d’investissement


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

100 000

100 000


Les investissements de l’ASN concernent essentiellement les développements liés à son système d’information interne (SI-ASNV2). Mise en service en 2004, cette application assure la traçabilité des activités relatives aux autorisations d’exploitation, aux inspections des exploitants de l’industrie nucléaire et des nombreuses entreprises qui disposent d’appareillages contenant des sources radioactives.



Dépenses d’intervention


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux autres collectivités

1 400 000

1 400 000


Les crédits d’intervention de l’ASN permettent en premier lieu de financer les actions d’information du public conduites par des associations de protection de l’environnement mais aussi de subventionner les commissions locales d’information (CLI).


En effet, l’article L. 125-17 du code de l’environnement prévoit la création de CLI auprès des INB. Ces commissions sont chargées d’une mission générale de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d’impact des installations qui les concernent sur les personnes et l’environnement. Elles sont amenées à effectuer des études et expertises.


L’obligation réglementaire induite par le décret n° 2008-251 du 12 mars 2008 de créer et faire fonctionner les commissions a conduit à les généraliser (une quarantaine actuellement) et à développer leur activité.

Par ailleurs, l’ASN apporte un soutien à des actions conduites par des associations ou d’autres organismes dans le champ de ses missions. Il en est ainsi notamment pour les actions développées par l’ANCCLI (Association nationale des comités et commissions locales d’information).


L’ASN organise également sur ses crédits de fonctionnement, la conférence annuelle des CLI et alloue aussi des subventions à des organisations ou à des organismes, internationaux notamment, participant au contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

Parmi les crédits d’intervention prévus pour 2023, les transferts au bénéfice des CLI et de l’ANCCLI s’élèvent à 1 295 000 € en AE et en CP.


 

ACTION     (3,3 %)

10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

37 499 037

37 499 037

1 468 000

Crédits de paiement

0

37 499 037

37 499 037

2 828 370


La prévention des risques naturels et hydrauliques vise à assurer la sécurité des personnes et des biens face à des catastrophes naturelles que sont les inondations, les submersions marines, les mouvements de terrain, les avalanches, les séismes, les volcans, les feux de forêt, les cyclones. Elle consiste notamment à anticiper sur les événements prévisibles et à en atténuer les effets. Cette politique permet de préserver des vies humaines, de réduire les difficultés des secours lors de la catastrophe et le coût des dommages aux biens et activités économiques. Une étude faite par l’OCDE en 2014 a montré l’impact économique considérable que pourrait avoir une crue majeure en région Île-de-France qui toucherait directement et indirectement près de 5 millions de citoyens et de nombreuses entreprises. Les dommages d’une telle catastrophe ont été estimés à hauteur de 3 à 30 milliards d’euros pour les seuls dommages directs selon les scénarios d’inondation, assortis d’une réduction significative du PIB qui atteindrait sur cinq ans de 1,5 à 58,5 milliards d’euros soit de 0,1 à 3 % en cumulé. Le coût a atteint 2 milliards d’euros pour le cyclone IRMA qui représente le sinistre le plus important en termes de montant à indemniser depuis la mise en œuvre du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. La prévention comprend ainsi différents types de mesures et actions, à la fois d’ordre régalien et d’accompagnement des collectivités territoriales.


La politique de prévention des risques naturels et hydrauliques comprend plusieurs composantes :

- l’amélioration de la connaissance des risques et sa diffusion par le développement de la culture du risque et l’information préventive ;

- la réalisation de travaux de réduction de la vulnérabilité via un accompagnement des collectivités ou à destinations des particuliers ;

- la déclinaison de la directive 2007/60/CE du parlement européen relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation ;

- le renforcement du contrôle de la sécurité des barrages et ouvrages hydrauliques ;

- la prévision des crues, l’hydrométrie et l’appui à la prévision des inondations, avec notamment les services Vigicrues et Vigicrues Flash diffusés sur Internet ;

- la poursuite de la réalisation ou révision des plans de prévention des risques naturels (PPRN).


Elles se structurent par des plans d’actions gouvernementaux ou territoriaux portés par les collectivités territoriales avec un accompagnement financier de l’État et par priorités nationales :

- pour le risque inondation et submersions marines : les programmes d’action de prévention des inondations (PAPI) et les plans grands fleuves (Rhône, Loire) ;

- pour le risque mouvement de terrain : les stratégies territorialisées de gestion des risques naturels terrestres au travers des appels à projets : stratégie territoriale pour la prévention des risques en montagne (STePRIM) et plans d’actions et de prévention des cavités (PAPRICA) ;

- pour le risque sismique : le plan séisme Antilles (PSA) qui a pour objet de réduire la vulnérabilité au risque sismique des populations des Antilles françaises (phase 3 sur la période 2021/2027) et le cadre d’action pour la prévention du risque sismique (CAPRIS) en métropole.


La mise en œuvre de ces actions mobilise la direction générale de la prévention des risques (DGPR) du MTECT, les DREAL/DEAL/DRIEAT au niveau régional, et les DDT(M) au niveau départemental. Les services de l’État accompagnent les acteurs locaux qui réalisent les projets de prévention sur leurs territoires afin de réduire les conséquences dommageables des phénomènes naturels. La diffusion d’informations (dossier départemental des risques majeurs, informations acquéreurs locataires…), préventivement aux événements, permet le développement de la culture du risque pour mieux préparer nos concitoyens à réagir face aux événements dommageables et à leurs conséquences et faciliter ainsi le retour à la vie normale.


Les établissements publics sous tutelle ou cotutelle du MTECT comme l’INRAE, le BRGM, l’INERIS, l’ONF, l’Université Gustave Eiffel, le CEREMA et Météo France interviennent également dans la mise en œuvre de la politique ainsi que des associations et partenaires contractants, à la fois sur l’action 10 du programme 181 et, pour l’INERIS sur l’action 13 du programme.


Le financement de la prévention des risques naturels et hydrauliques sur l’action 10 du programme 181 est complété par les crédits du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) portés par l’action 14 à la suite de la budgétisation du fonds intervenue en 2021. L’utilisation des crédits du FPRNM est encadrée par les articles L561-3 et D561-12-1 à D561-12-11 du code de l’environnement. Les crédits de l’action 10 permettent de financer des actions essentielles à la prévention des risques naturels ne relevant pas de ce cadre législatif et réglementaire, c’est par exemple le cas de la sécurité des ouvrages hydrauliques.


Prévision de recettes de fonds de concours et d’attributions de produit relative à cette action


Pour cette action, la prévision de recette pour 2023 est de 1 468 000 € en AE et 2 828 370 € en CP. Elle concerne :


- le fonds de concours Plan Loire grandeur nature (PLGN) : 23-1-2-824 -Participations aux études, acquisitions et travaux relatifs à la protection de la nature et de l’environnement, et à la prévention et à la lutte contre les pollutions (AE préalables).

Les prévisions de recettes pour 2023 s’élèvent à 1 360 370 € en CP. Il s’agit de travaux qui auront lieu en 2022-2023 et pour lesquels les conventions de financement sont signées ou le seront d’ici fin 2023 au titre du plan Loire IV et du plan Loire V telles que :

  • Travaux val d’Authion,

  • Études et travaux de renforcement de levées sur la Loire à Tours

  • Fiabilisation val de Nevers.


- le fonds de concours FEDER : 23-1-1-00185 – Participation du FEDER aux actions dans le domaine des risques naturels et hydrauliques.

En fonction de l’avancement des travaux, il est prévu un rattachement de 1 028 000 € en AE et CP pour 2023 dans le cadre du financement des travaux d’étanchéification des digues domaniales du Val d’Authion en région Pays-de-Loire ainsi que du financement des déversoirs de Jargeau et de la Bouillie en région Centre Val de Loire.


- l’attribution de produits 23-2-2-00204 - Prestations fournies à des tiers dans le domaine de la prévention des risques.

Le montant de cette recette prévu à hauteur de 440 000 € en AE et CP, s’inscrit dans le cadre de la convention liant l’Établissement Public Loire et l’État pour la gestion des barrages de Villerest et Naussac, dont le renouvellement a été conclu le 22 février 2021 pour une durée de 5 ans.



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

25 449 037

25 449 037

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 539 590

17 539 590

Subventions pour charges de service public

7 909 447

7 909 447

Dépenses d’investissement

4 020 000

4 020 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

3 520 000

3 520 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

500 000

500 000

Dépenses d’intervention

8 030 000

8 030 000

Transferts aux collectivités territoriales

1 000 000

1 000 000

Transferts aux autres collectivités

7 030 000

7 030 000

Total

37 499 037

37 499 037

 

dépenses de fonctionnement

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 539 590

17 539 590

Subventions pour charges de service public

7 909 447

7 909 447

Total

25 449 037

25 449 037


DéPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Prévention des risques naturels

2 141 002

2 141 002

Prévention des risques hydrauliques

15 398 588

15 398 588

Total Fonctionnement courant

17 539 590

17 539 590


PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS

Les crédits de fonctionnement courant programmés pour la prévention des risques naturels financent les actions suivantes :


- Connaissance, surveillance et information préventive sur les risques naturels

Les crédits prévus répondent aux besoins des services déconcentrés dans la conduite des actions régaliennes de l’État pour :

- la réalisation d’études locales (zones à risques ne relevant pas d’un PPRN) ;

- la réalisation de retours d’expérience post événements dommageables ;

- la surveillance de sites sensibles soumis à des mouvements de terrain, de glaciers et zones périglaciaires et ne pouvant pas être traités par des travaux de prévention ou protection à ce stade ;


Des crédits sont également programmés pour :

- l’acquisition de données et leur diffusion dans le cadre des observatoires régionaux des risques naturels ;

- la valorisation des données et connaissances des observatoires volcaniques et sismologiques en Outre-Mer ;


PRÉVENTION DES RISQUES HYDRAULIQUES


Les crédits de fonctionnement courant programmés pour la prévention des risques hydrauliques financent les actions suivantes :


- Contrôle de sécurité des ouvrages hydrauliques et amélioration de la connaissance

Les crédits prévus contribuent à l’amélioration de la connaissance relative aux risques liés aux ouvrages hydrauliques et à l’information des gestionnaires d’ouvrages.


- Fonctionnement du SCHAPI, des services de prévision des crues (SPC) et de l’hydrométrie

Les dépenses sont consacrées à la réalisation des missions obligatoires de l’État en matière de prévision des crues (procédure de vigilance « crues ») et, d’hydrométrie (données mises à disposition via l’HydroPortail). Ces missions sont assurées au quotidien par 30 agents de l’État pour le service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (SCHAPI) et 420 agents répartis sur le territoire national dans une vingtaine de services déconcentrés.


Les actions menées permettent :

- d’assurer au quotidien les missions de production, de validation et de diffusion des données observées, ainsi que de publication de la carte de vigilance VIGICRUES 2 fois par jour, 7 jours sur 7 et de prévisions associées en période de crues ;

- de piloter le développement, l’évolution, l’hébergement, la maintenance et l’infogérance d’outils nationaux mis en place par le SCHAPI et leur déploiement au profit de l’ensemble des services de prévision des crues et d’hydrométrie ;

- d’assurer le développement de nouveaux services, notamment en matière d’anticipation des crues soudaines hors du linéaire surveillé (VIGICRUES FLASH), et de passer de la prévision des crues (prévision des hauteurs d’eau en différents points de référence du cours d’eau) à la prévision des zones inondées (production de cartes associées aux prévisions ;

- d’animer des programmes de recherche et de développements opérationnels avec divers laboratoires et partenaires scientifiques et techniques.


Des crédits sont également consacrés à l’adaptation des appareils de mesure du service VIGICRUES aux nouvelles exigences techniques en matière de collecte et transmission des données.


- Entretien des digues domaniales de l’État

Les crédits prévus permettent de financer l’entretien et la surveillance des digues domaniales appartenant à l’État. Les digues du bassin de la Loire (530 km qui protègent 300 000 habitants et 14 000 entreprises) sont principalement concernées. A cela s’ajoute l’entretien des digues littorales. Cette mission de sécurité incombe à la DGPR et met en jeu la responsabilité de l’État en tant que propriétaire de ces ouvrages.



SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC





Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Connaissance et surveillance sur les risques naturels et hydrauliques

Subvention ONF

4 593 002

4 593 002

Subvention BRGM

1 185 188

1 185 188

Subvention INRAE

2 131 257

2 131 257

Total Subventions pour charges de service public

7 909 447

7 909 447




Connaissance et surveillance sur les risques naturels et hydrauliques – Subventions opérateurs


La DGPR s’appuie sur un réseau d’opérateurs (BRGM, INRAE et ONF) dont les interventions contribuent à :

- l’acquisition de connaissances sur les risques naturels terrestres et les impacts du changement climatiques sur ces risques pour définir des mesures d’adaptation à envisager, développer des outils et élaborer des guides ;

- l’appui technique au SCHAPI sur des démarches nationales innovantes dans les domaines de la prévision des crues et de l’hydrométrie sur le réseau réglementaire, en vue de l’amélioration des outils et des méthodes ;

- l’appui technique national mis en place par le MTECT/DGPR d’une part au profit des services régionaux (DREAL) pour leur mission de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques et d’autre part au développement de méthodes et d’outils d’évaluation du risque engendré par ces ouvrages ;

- la poursuite du développement de méthodes de connaissances des débits, la capitalisation des connaissances dans le domaine du ruissellement, le développement de méthodes pour la cartographie des zones inondables, et l’expertise des analyses économiques menées dans le cadre des programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI).


Par ailleurs, la subvention pour charges de service public attribuée à l’INERIS, dans le cadre de l’action 13 du programme 181 couvre les besoins dans les domaines :

- des cavités souterraines par des études sur leur évolution et leur détection, l’information et les méthodes de prise en compte de ces risques dans l’urbanisme et l’aménagement,

-de l’évaluation et la maîtrise des risques naturels liés aux mouvements de terrain et aux anciennes exploitations des ressources du sous-sol.


dépenses d’INVESTISSEMENT





Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

3 520 000

3 520 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

500 000

500 000

Total

4 020 000

4 020 000





DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS CORPORELLES


PRÉVENTION DES RISQUES HYDRAULIQUES


- Modernisation réseau mesures prévision des inondations (hydrométrie)

Les crédits sont dédiés en grande majorité aux équipements et moyens techniques des services de prévision des crues, des unités d’hydrométrie du territoire national ainsi qu’au développement des systèmes d’informations opérationnels du SCHAPI, identifiés dans les plans d’actions quadriennaux 2021-2024.


Ils sont consacrés à la mise à niveau ou au remplacement des matériels de mesures vétustes ou détruits lors de crues sur le réseau hydrographique (plus de 22 000 km), au remplacement de véhicules ou équipements spéciaux répondant aux normes de sécurité pour effectuer les mesures de débits dans les cours d’eau, au développement de modèles de prévisions calés sur les caractéristiques propres des cours d’eau et à la réalisation de cartographie de zones inondées potentielles afin d’assurer la vigilance crues (VIGICRUES) utilisés par les préfets pour l’alerte aux populations.


- Sécurité et contrôle des ouvrages hydrauliques

Les dépenses prévues permettent la poursuite des actions engagées pour l’amélioration de la capitalisation et la fiabilité des données relatives aux ouvrages hydrauliques de protection, et en particulier pour l’amélioration des fonctionnalités de la base de données SIOUH. La nouvelle version en cours de développement permettra la création d’une interface internet avec les collectivités territoriales dans le cadre de la mise en place de la compétence GEMAPI.


- Acquisitions de données dans le cadre du second cycle de la directive européenne 2007/60/EC relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation

Les dépenses prévues répondent aux besoins d’expertises et d’études dans le cadre de la mise à jour des plans de gestion des risques d’inondation (PGRI) qui incombent à l’État tous les 6 ans en application des dispositions prévues par L.566-3 du code de l’environnement.



DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLES


PRÉVENTION DES RISQUES HYDRAULIQUES


- Équipements pour la surveillance des niveaux marins (volet submersion marine)

Les crédits prévus servent aux investissements en matériel (houlographes ou autres dispositifs) pour améliorer la connaissance, la surveillance du littoral et pour compléter, renforcer le dispositif existant en cas de crise.



dépenses d’intervention



Catégorie

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Transferts aux collectivités territoriales

1 000 000

1 000 000

Transferts aux autres collectivités

7 030 000

7 030 000

Total

8 030 000

8 030 000



TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES




Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Prévention des risques naturels

Travaux urgents de prévention / protection des risques naturels

1 000 000

1 000 000

Total Transferts aux collectivités territoriales

1 000 000

1 000 000


Travaux urgents de prévention / protection des risques naturels :

Cette enveloppe est programmée pour financer les éventuels travaux urgents de prévention ou de protection contre les risques naturels pour les collectivités territoriales qui ne peuvent bénéficier des crédits du FPRNM car non couvertes par un plan de prévention des risques naturels (PPRN).



TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS





Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Prévention des risques naturels

Culture du risque, sensibilisation et information sur les risques naturels

1 200 000

1 200 000

Sous-total risques naturels

1 200 000

1 200 000

Prévention des risques hydrauliques

Subvention Météo-France (équipements radars, pluviomètres, et expertises)

3 850 000

3 850 000

Accompagnement du 3e cycle de la directive inondation

980 000

980 000

Étude sur les submersions marines

1 000 000

1 000 000

Sous-total risques hydrauliques

5 830 000

5 830 000

Total Transferts aux autres collectivités

7 030 000

7 030 000



Culture du risque, sensibilisation et information sur les risques naturels

Les crédits prévus contribuent, sous forme de subventions à des associations, des organismes de formation et des partenaires, à des actions ciblées de sensibilisation des collectivités territoriales, des populations et des professionnels de la construction aux risques naturels.


Subvention Météo-France (équipements et expertises) :

Les crédits prévus sont dédiés au financement de plusieurs conventions en cours avec Météo-France dans le cadre d’un travail collaboratif qui a pour objectif :

- un appui en produits et services (études et expertises);

- la modernisation des moyens d’observation de la pluie (radar et stations de mesure in situ) ;

- l’amélioration des produits de prévision météorologique fournis par Météo-France et leur adaptation à l’évolution du linéaire de cours d’eau surveillé par l’État,

- la coopération avec l’établissement, dans les domaines de la prévision des crues, des risques côtiers, de l’impact du changement climatique sur les hydro-systèmes et autres sujets d’intérêt commun. 


Accompagnement du troisième cycle de la directive inondation :

Les crédits prévus contribuent à l’accompagnement et au suivi de l’élaboration des outils et méthodes des risques d’inondation dans le cadre du 3e cycle relatif à la directive inondation et à la finalisation des stratégies locales de gestion des risques d’inondation (SLGRI). Ils sont également consacrés au développement de la mise en œuvre de la politique de gestion des inondations via un soutien financier apporté à plusieurs partenaires et associations.


Étude sur les submersions marines pour le développement de la connaissance :

Les crédits prévus financent notamment plusieurs conventions en cours avec le SHOM pour des études sur les submersions marines et des études locales. Ces études visent à développer des modèles de prévision sur les tempêtes et submersions marines en bordure du littoral, et des actions de prévention.




 

ACTION     (3,6 %)

11 – Gestion de l'après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisations et expropriations sur les sites

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

41 252 108

41 252 108

0

Crédits de paiement

0

41 252 108

41 252 108

0


L’action vise à limiter le plus possible les séquelles éventuelles des anciennes exploitations minières sur la sécurité des personnes et des biens en surveillant régulièrement les anciens sites miniers, en gérant les installations hydrauliques et de sécurité transférées à l’État par les anciens exploitants à la fin des concessions minières et, si nécessaire, en supprimant les risques miniers résiduels par des travaux de mise en sécurité (comblement de cavités, création d’exutoires empêchant la remontée de nappes d’eau, dépollution des sols, captage de gaz de mine par exemple). Lorsque la suppression des risques n’est pas possible ou trop coûteuse, des mesures de nature à prévenir les conséquences dommageables pour les personnes ou les biens ou l’apparition de désordres d’origine minière peuvent être mises en œuvre comme, par exemple, l’expropriation d’immeubles d’habitation dans le cas où l’aléa minier menace gravement la sécurité des personnes ou encore l’installation de dispositifs de surveillance ou l’interdiction d’accès à certains sites.


En cas de disparition ou de défaillance de l’ancien exploitant minier, l’État est, de par la loi, le garant de la réparation des dommages dus aux anciennes activités minières (travaux de réparation ou indemnisation). L’État répond ainsi à une demande forte des victimes de dommages.


L’État assume également directement certaines des obligations de Charbonnages de France, conformément aux dispositions du décret n° 2007-1806 du 21 décembre 2007 prononçant la liquidation de cet établissement public.

Par ailleurs, l’État s’attache, avec la mise en place de plans de prévention des risques miniers (PPRM), à ce que les documents d’urbanisme soient compatibles avec l’existence d’anciennes exploitations minières et avec les risques afférents.


Services rendus par l’action

Le territoire français a été couvert par environ 5 000 concessions minières, très anciennes pour certaines, ce qui ne permet pas de disposer de toutes les informations nécessaires sur l’étendue précise des activités d’extraction. L’action de l’État consiste donc à identifier les sites à risque, à évaluer et cartographier les risques, les porter à la connaissance des communes concernées et à mettre en œuvre les dispositions nécessaires de sa compétence, comme des plans de prévention des risques miniers, permettant un développement de l’urbanisme compatible avec ces risques ou, lorsque les risques le nécessitent, des mesures d’expropriation.

Cette action consiste aussi, pour la mise en sécurité des anciens sites miniers, à mettre en place les crédits nécessaires pour établir des diagnostics, proposer des méthodes de traitement et, le cas échéant, réaliser ces travaux de mise en sécurité.

Cette action consiste également à élaborer le cadre juridique, à apporter une expertise technique et à mettre en place les crédits nécessaires à l’indemnisation, en cas de survenance de dommage minier.


Mise en œuvre de l’action

Les travaux de mise en sécurité par l’État concernent notamment les concessions dites « orphelines ». Il s’agit de concessions pour lesquelles l’exploitant a disparu sans que les mesures de sécurisation des ouvrages, qui lui incombaient, n’aient été réalisées lors de l’arrêt des travaux miniers. Ces mesures peuvent aussi porter, sur les sites sur lesquels la surveillance post-travaux a été transférée à l’État, sur la sécurité ou la stabilité des digues, des verses ou des terrils, sur la mise en sécurité des carreaux miniers, la maîtrise des émissions de gaz toxiques ou explosibles. L’État prend également en charge, par la procédure de travaux d’office, les mesures imposées aux exploitants défaillants.

En matière d’indemnisation des dommages miniers, l’État est garant de la réparation des dommages en cas de défaillance ou de disparition du responsable.

En cas de risques graves pour la sécurité des personnes, les biens exposés aux risques peuvent être expropriés lorsque les moyens de sauvegarde et de protection des populations s’avèrent plus coûteux que l’expropriation.


Organisation et mise en place

L’action est coordonnée au niveau central par le service des risques technologiques de la direction générale de la prévention des risques. Celle-ci s’appuie, au niveau local, sur les services déconcentrés (DREAL), qui exercent les missions de police des mines et qui mettent en œuvre les différentes actions.

Le groupement d’intérêt public GEODERIS (qui regroupe des compétences du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) apporte un appui à l’administration en menant des études et des expertises sur le comportement des ouvrages miniers et leur impact en surface.

Depuis 2006, le BRGM est chargé, au travers d’un département dédié, le département prévention et sécurité minière (DPSM), d’assurer pour le compte de l’État les missions de surveillance des anciens sites miniers, de gestion des installations hydrauliques de sécurité, et de maîtrise d’ouvrage déléguée des travaux de mise en sécurité.



 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

38 886 074

38 886 074

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

8 180 000

8 180 000

Subventions pour charges de service public

30 706 074

30 706 074

Dépenses d’investissement

866 034

866 034

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

866 034

866 034

Dépenses d’intervention

1 500 000

1 500 000

Transferts aux ménages

1 500 000

1 500 000

Total

41 252 108

41 252 108

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement courant

180 000

180 000

Travaux de mise en sécurité


8 000 000


8 000 000

Total


8 180 000


8 180 000



Dépenses de fonctionnement courant 

L’État s’est donné comme objectif d’établir un « état des lieux » systématique de l’après-mine en France en identifiant méthodiquement les aléas miniers sur tout le territoire afin de prendre, pour les risques qui restent à caractériser, les mesures de sauvegarde éventuelles qui s’imposent. Sur les zones à aléas, selon l’évaluation des enjeux, c’est-à-dire de la présence d’infrastructures ou personnes susceptibles d’être soumises à ces aléas, les préfets peuvent prescrire un plan de prévention des risques miniers (PPRM). Lorsque des mesures techniques de mise en sécurité ne seront pas raisonnablement envisageables ou suffisantes, les PPRM peuvent prévoir des restrictions d’urbanisme sur les zones où subsisteront des risques miniers significatifs.

Il est prévu de financer sur les crédits du programme 181 les frais d’études, de cartographie et de reproduction nécessaires à l’élaboration des PPRM.

Mi 2022, 10 PPRM prescrits sont encore en cours d’élaboration, et 4 PPRM, déjà approuvés, sont en cours de révision. Plusieurs PPRM, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie et Provence-Alpes-Côte d’Azur devraient en outre être adoptés courant 2022. Sur la base du retour d’expériences, ces PPRM devraient être mis en œuvre dans un délai de 3 à 5 ans. Le coût de réalisation d’un PPRM est évalué entre 30 et 50 000 €, la dépense annuelle prévisible est de 180 000 €.


Travaux de mise en sécurité (DPSM)

Les travaux de mise en sécurité réalisés par le Département de prévention et de sécurité minière (DPSM) du BRGM concernent à la fois :

– la réalisation d’opérations nouvelles ou ponctuelles, du fait de l’apparition des désordres ou d’aléas, ou découlant de la surveillance réalisée par le DPSM ;

– des opérations récurrentes ou d’opérations d’ampleur dont la planification permet un étalement, comme certaines opérations de maintenance non courantes, telles la rénovation lourde de stations de relevage ou de traitement des eaux, ou la construction de nouvelles stations (dans les anciens bassins houillers notamment) ;

– des besoins nouveaux liés à l’inventaire des dépôts de déchets de l’industrie extractive, initié en 2010 pour répondre aux exigences de la directive 2006/21/CE. Depuis les premières études rendues en 2014, des besoins de travaux pour la gestion et la mise en sécurité d’anciens dépôts de déchets de l’industrie extractives ont été identifiés sur plusieurs sites (Pontgibaud, Sentein, Giat, Saint-Martin-la-Sauveté, Mirabel, Abbaretz, etc.). Par ailleurs, plusieurs études en cours sur des sites sensibles (traitement de la vallée du Grésillou dans la vallée de l’Orbiel et de la remontée de la nappe du Trias dans le bassin houiller lorrain) ont été respectivement rendues au cours du premier semestre 2022 et du second semestre 2021, mettant en évidence la nécessité de réaliser des travaux complémentaires non identifiés jusqu’à présent, ce qui s’est traduit par une augmentation de 500 k€ du montant de la convention travaux pour 2022.


Le DPSM a déjà identifié plus de 34 M€ de travaux à réaliser entre 2022 et 2025, auxquels pourront s’ajouter des travaux supplémentaires (autres études environnementales menées par GEODERIS, études concernant le site de Salsigne menées par le DPSM).


SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC


Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

GEODERIS

6 522 226

6 522 226

DPSM

24 183 848

24 183 848

Total

30 706 074

30 706 074


GEODERIS :

Il s’agit d’assurer le financement des études réalisées par le GIP GEODERIS en matière d’expertise technique pour l’État dans le domaine des risques présentés par les anciennes exploitations minières.


Le détail de l’action de GEODERIS figure dans la partie « opérateurs ».


DPSM - fonctionnement

Le département de prévention et de sécurité minière (DPSM), créé en 2006 au sein du BRGM, assure pour le compte de l’État des missions opérationnelles d’après-mine, notamment à travers les activités de surveillance, de prévention et de mise en sécurité des sites miniers. La subvention allouée au DPSM finance les activités de surveillance des anciens sites miniers, de gestion des installations hydrauliques de sécurité, du système d’information après-mine, des archives minières, la fourniture du renseignement minier et la fonction d’appui à l’après-mine (personnels, moyens logistiques et techniques).


Les activités du DPSM ont été étendues au fil des années, au fur et à mesure de l’arrêt des travaux miniers (Charbonnages de France, Salsigne, Bassin Ferrifère Lorrain, Mines de potasse d’Alsace (MDPA)). Depuis 2017 et jusqu’à l’horizon 2025 environ, de nouvelles surveillances lui ont été ou seront transférées du fait de la fin des concessions illimitées.


Les charges de surveillances opérationnelles peuvent se subdiviser en trois domaines :

- les équipements actifs de sécurité (désalinisation de la nappe d’Alsace, surveillance micro-sismique, stations de relevage des eaux (SRE) du Nord, installations de pompage et de traitement des eaux), qui représentent entre 65 et 70 % des charges, dont les coûts peuvent être très dépendants du climat (pluviométrie notamment pour les SRE) ;

- la surveillance passive des sites (inspections, données environnementales…), qui contribue à environ 20 à 25 % des charges opérationnelles ;

- les autres activités indirectes, dont les études, la gestion des nouvelles installations et les missions connexes (renseignement minier, archives, foncier, vandalisme), qui se répartissent sur les 5 à 10 % restants.


L’activité après-mine en 2023 et les crédits nécessaires à sa conduite sont évalués à partir du périmètre d’intervention des années précédentes et des transferts de surveillance et d’installations hydrauliques de sécurité à venir. On peut souligner notamment :

- la surveillance et la gestion d’environ 1951 « objets » (1950 en 2022) : cavités, terrils en combustion, stations de relevage et de traitement des eaux, puits, galeries, piézomètres ;

- les opérations de remise en état de certaines stations de relevage des eaux du Nord ;

- les opérations de mise en place des forages de rabattement de la nappe du Bassin Houiller et Ferrifère Lorrain ;

- le déploiement de la mission et des adaptations à la demande du public (archives, renseignement minier, numérisation et mise en ligne de l’information, etc.) ;

- l’accroissement prévisible des tâches liées à l’environnement, sous l’influence de la réglementation, et d’une plus forte attente du public local (cas de l’ancien site minier et industriel de Salsigne notamment).

Le travail régulier de réexamen des optimisations possibles pour les surveillances a permis, au cours des années précédentes, une réduction importante des coûts de fonctionnement (2 M€ depuis 2013) hors transfert de nouvelles surveillances.

Des transferts de surveillance et d’installations hydrauliques de sécurité interviennent depuis 2017. En effet, les anciennes concessions dites « perpétuelles » sont arrivées à échéance fin 2018, et ont entraîné ou entraîneront, à l’issue des procédures d’arrêt de travaux, le transfert à l’État et donc au DPSM, en application des articles L. 163-9 et L. 174-2 du code minier, d’installations hydrauliques de sécurité et de surveillance, en contrepartie d’une soulte versée par l’ancien exploitant.

Plus d’une trentaine de concessions (comprenant notamment celles d’Orano) sont concernées par de tels transferts, qui entraîneront des coûts de fonctionnement supplémentaires annuels estimés à ce jour à 1,2 M€ en 2022. Les soultes sont reversées au budget général de l’État et non au DPSM.

Par ailleurs, il convient de mentionner l’avenir incertain de la société RECYLEX actuellement en redressement judiciaire.


En 2022, le DPSM emploie 89,5 ETPT, chiffre qui devrait légèrement augmenter en 2023 (93 ETPT) pour permettre la prise en charge de la surveillance et des installations hydrauliques de sécurité qui lui seront transférées. La baisse « naturelle », avec le départ en retraite des anciens agents de Charbonnages de France mis à disposition du DPSM par l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), et la reprise de la mobilité des agents BRGM (en interne BRGM ou vers l’extérieur) après une année 2020 plus calme en raison des confinements liés au COVID, est ainsi compensée par le recrutement de nouveaux agents du BRGM et permet d’accompagner les évolutions d’activité du DPSM. Sa progressivité permet d’assurer la poursuite de compagnonnage et du transfert du savoir-faire, initiée depuis plusieurs années et indispensable pour la gestion des risques résiduels lorsque les compétences des anciens mineurs de Charbonnages de France auront disparu.





DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

866 034

866 034



EXPROPRIATIONS 

En fonction de l’étude des aléas miniers, et plus généralement de la survenue de désordres ayant une cause minière, il peut apparaître nécessaire d’exproprier des maisons d’habitations menacées par des risques inhérents aux anciennes exploitations minières. L’article L. 174-6 du code minier prévoit que l’État peut exproprier les biens exposés à des risques miniers menaçant gravement la sécurité des personnes lorsque les moyens de sauvegarde et de protection des populations s’avèrent plus coûteux que l’expropriation.


Les principales expropriations ont été réalisées, notamment à la suite de l’inventaire national des aléas « mouvements de terrains », au début des années 2000. Ceci a nécessité de mobiliser un montant d’indemnisation de plusieurs dizaines de millions d’euros.


Dans les prochaines années, le nombre d’immeubles concernés sera vraisemblablement limité, de l’ordre de quelques habitations (2 à 3 nouvelles procédures d’expropriations totales ou partielles lancées chaque année), hors cas découlant de l’accident géothermique de Lochwiller.


Plusieurs procédures d’expropriations sont d’ores et déjà en cours, notamment à la suite du désordre survenu sur un immeuble commercial situé dans une zone d’activité commerciale de la commune de Saint-Étienne, et nécessiteront des crédits en 2023.

Par ailleurs, le rapport du CGE et du CGEDD relatif à l’accident de Lochwiller recommande fortement d’exproprier ou d’acquérir à l’amiable une vingtaine de propriétés, dont certaines ont déjà été indemnisées pour tout ou partie par le fonds de garantie assurances obligatoires de dommages (FGAO), afin de couper les arrivées d’eau dans cette zone, en parallèle de la réalisation des pompages mis en place par le DPSM, pour faire cesser les dommages. Les habitants attendant de trouver ou de se faire construire un nouveau logement, ces acquisitions s’échelonneront sur les prochaines années.





DEPENSES D’INTERVENTION

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux ménages

1 500 000

1 500 000

Total

1 500 000

1 500 000







Indemnisations 

Sans limite de durée, l’exploitant reste civilement responsable des dommages causés par son activité. Si l’exploitant est défaillant ou a disparu, l’État est garant de la réparation de ces dommages (en particulier article L. 155-3 du code minier).

Par ailleurs, l’article L. 421-17 du code des assurances prévoit la pré-indemnisation des victimes des dommages résultant d’une activité minière sur une habitation principale par le fonds de garantie assurances obligatoires de dommages (FGAO). À ce titre, le FGAO est subrogé dans les droits des victimes pour entamer toute action récursoire envers l’État ou l’exploitant, dans la limite de la prescription décennale, et se retournera vers l’État pour obtenir le remboursement des indemnisations qu’il a versées. À ce jour, le FGAO a versé plus de 6 M€ encore non recouvrés, pour pré-indemniser des victimes de dommages. Si les recours menés par le FGAO envers les responsables des dommages n’aboutissent pas, l’État, en tant que garant en dernier ressort de la réparation des dommages, devra alors rembourser le FGAO des sommes versées par ce dernier.


Les crédits nécessaires à ces indemnisations sont par nature estimatifs puisqu’ils dépendent de la survenue d’un dommage minier. Ils ne sont mobilisés que dans la limite de l’éligibilité des demandes. À partir de l’historique du coût des indemnisations réalisées au cours des dernières années (indemnisations en Lorraine notamment) et de certains dommages survenus (indemnisation pour perte d’exploitation et pour le rachat du bâtiment suite au désordre survenu sur un immeuble commercial dans la ZAC de Saint-Étienne notamment), les besoins en indemnisations demeureront au cours des prochaines années. Les estimations du coût du seul sinistre de Lochwiller, ville où un forage géothermique défectueux a causé des mouvements de terrain d’ampleur, sont de 8 à 10 M€ (dont plus de 5 déjà pré-indemnisés par le FGAO).


L’introduction de la définition du dommage miniers ainsi que l’élargissement de la définition des intérêts protégés dans le cadre de la réforme du code minier ont été votés le 20 juillet 2021 dans le cadre de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets. Cette mesure, prévue par la loi « Climat et résilience » et par l’ordonnance associée, pourra avoir à terme un impact sur le montant des indemnisations.









 

ACTION     (61,3 %)

12 – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

700 000 000

700 000 000

0

Crédits de paiement

0

700 000 000

700 000 000

0


Acteur essentiel de la transition énergétique et environnementale, l’ADEME participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à la disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets de recherche, d’études et d’investissements en matière de gestion et de valorisation des déchets, de préservation des sols, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, de qualité de l’air, d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets.


Depuis la loi de finances pour 2018, les actions de l’agence sont financées par une dotation budgétaire du programme 181. Ce choix permet de construire une trajectoire budgétaire crédible pour l’ADEME, propre à assurer le financement des reste-à-payer issus des engagements antérieurs et à maintenir l’action de l’agence à un niveau élevé en faveur de la transition écologique et solidaire.


Ce mode de financement présente également l’avantage d’une plus grande souplesse en termes de trésorerie infra-annuelle ainsi qu’une meilleure lisibilité du budget général et des dépenses publiques afférentes aux politiques publiques dont chaque ministre est chargé de rendre compte au Parlement.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

700 000 000

700 000 000

Subventions pour charges de service public

700 000 000

700 000 000

Total

700 000 000

700 000 000

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC



Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Subvention à l’ADEME

700 000 000

700 000 000


Ce niveau de financement permet de construire une trajectoire budgétaire crédible pour l’ADEME, qui rend compatible le paiement des reste-à-payer issus des engagements antérieurs de l’Agence de la Transition écologique, le maintien à un niveau soutenu de l’action de l’agence au travers de ses différents dispositifs d’intervention existants et le déploiement de nouveaux fonds d’intervention (air, mobilité).


Par ailleurs, l’ADEME est un opérateur clé du plan « France Relance ». A ce titre, forte de son expertise scientifique et technique, de ses dispositifs d’aides éprouvés et de son maillage territorial, l’ADEME soutient les initiatives dans différents secteurs : la décarbonation de l’industrie, la sobriété énergétique des activités économiques, la performance environnementale des produits et des organisations, les innovations vertes pour des solutions d’envergure, la transition vers une économie circulaire.


Des éléments de justification complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du projet annuel de performances.

 

ACTION     (2,6 %)

13 – Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

30 066 117

30 066 117

0

Crédits de paiement

0

30 066 117

30 066 117

0


La subvention pour charges de service public (SCSP) de l’INERIS, s’inscrit dans une action unique du programme, depuis le PLF 2021.

 

L’INERIS intervient sur plusieurs des domaines de compétence de sa tutelle en particulier la prévention des risques technologiques et industriels, la prévention des risques naturels de mouvements de terrains et d’inondations liés aux ouvrages hydrauliques ainsi que dans les domaines de la qualité de l’air.

 

L’INERIS contribue également à la réalisation de la recherche sur l’évaluation et la prévention des risques technologiques et des pollutions, au titre du programme 190 « recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables ».

 


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

30 066 117

30 066 117

Subventions pour charges de service public

30 066 117

30 066 117

Total

30 066 117

30 066 117

 

Créé par le décret n° 90-1089 du 7 décembre 1990, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministre chargé de l’environnement. L’INERIS intervient sur plusieurs des domaines de compétence de sa tutelle en particulier la prévention des risques technologiques et industriels, la prévention des risques naturels de mouvements de terrains et d’inondations liés aux ouvrages hydrauliques.

 

L’INERIS contribue également à la réalisation de la recherche sur l’évaluation et la prévention des risques technologiques et des pollutions, au titre du programme 190 « recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables ».

 

L’exercice 2023 est la troisième année de mise en œuvre du 5e contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’INERIS, COP qui couvre la période 2021-2025. Ce document s’inscrit dans la continuité du précédent COP en se basant sur la revue des activités qui a été conduite en 2019. Ce COP est structuré à partir des orientations stratégiques et des objectifs construits à partir des trois thématiques de la revue des activités (et des 16 activités clés) :

- maîtriser les risques liés à la transition énergétique et à l’économie circulaire ;

- comprendre et maîtriser les risques à l’échelle d’un site industriel et d’un territoire ;

- caractériser les dangers des substances et leurs impacts sur l’homme et la biodiversité via l’air, l’eau et les sols.

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

 Subvention à l’INERIS

30 066 117

30 066 117

 

Des éléments de justification complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du projet annuel de performance du programme 181 pour 2023.

 

 

ACTION     (18,0 %)

14 – Fonds de prévention des risques naturels majeurs

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

205 000 000

205 000 000

0

Crédits de paiement

0

200 000 000

200 000 000

0


Le Fonds de prévention des risques naturels (FPRNM) est budgétisé sur le programme 181 depuis 2021. Les articles 85 et 224 de la loi de finances pour 2021 ont intégré les ressources du FPRNM au budget de l’État à compter du 1er janvier 2021 afin notamment de simplifier la gestion budgétaire et comptable du fonds et de renforcer l’information du Parlement sur les dépenses réellement effectuées. Les crédits du FPRNM sont désormais regroupés au sein de l’action 14 intitulée « Fonds de prévention des risques naturels majeurs ».


Ses ressources plafonnées avant la budgétisation à 131,5 M€ (hors frais d’assiette), ont été sensiblement augmentées depuis 2021, en particulier pour faire face à la reprise des engagements de l’État, ainsi qu’aux suites de la tempête Alex en 2022. Pour 2023, le FPRNM est doté de 205 M€ en AE et 200 M€ en CP.


Les principaux axes de financement des crédits FPRNM concernent :

  • les plans d’actions portés par les collectivités locales, via des subventions pour les études et actions (de toutes natures y compris opérations de culture du risque et communication) de prévention et/ou de protection des risques naturels notamment s’inscrivant dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI), les Stratégies Territoriales pour la Prévention des Risques en Montagne (STePRIM) et les Plans d’Actions et de Prévention des cavités (PAPRICA),

  • les études et travaux de mise aux normes sismiques des bâtiments publics dans le cadre du Plan Séismes Antilles (PSA),

  • les mesures individuelles de réduction de la vulnérabilité identifiées par un diagnostic et prévues dans un PAPI, s’inscrivant dans le PSA ou imposées par un PPRN, ainsi que les acquisitions amiables de biens menacés ou sinistrés ou expropriations lorsqu’aucun accord avec le propriétaire ne peut être trouvé,

  • la connaissance et l’évaluation des risques naturels pour l’élaboration de PPRN et l’information préventive,

  • la mise en conformité des digues domaniales notamment dans le cadre des plans grands fleuves.


Le périmètre des dépenses éligibles au FPRNM est défini selon des dispositions législatives et réglementaires du code de l’environnement.


Ces AE et CP ventilés selon les 5 sous-actions du FPRNM se répartissent selon l’estimation ci-après :



Prévisions de dépenses

Intitulés des sous-actions

Mesures FPRNM correspondantes

en AE

en CP

1- Plans d’action portés par les collectivités territoriales

- Études et actions de prévention ou de protection contre les risques naturels des collectivités (périmètre comprenant tout type d’action (y compris opérations de culture du risque et communication) sous le sigle EAPCT)

- Études et travaux de réduction de la vulnérabilité dans un programme d’action de prévention des inondations (RVPAPI)- Expérimentation « mieux reconstruire après inondation » (nouvelle mesure désignée sous le sigle MIRAPI) 

106 600 000

96 000 000

2- Plan séisme Antilles

- Études et actions (y compris opérations de culture du risque et communication) de prévention ou de protection contre les risques naturels des collectivités (périmètre comprenant tout type d’action sous le sigle EAPCT)

- Travaux de confortement parasismiques des HLM aux Antilles, études et travaux de prévention du risque sismique pour les bâtiments, équipements et installations nécessaires au fonctionnement des services départementaux d’incendie et de secours aux Antilles

- Études et travaux de prévention du risque sismique pour les immeubles domaniaux utiles à la gestion de crise aux Antilles

- Études et travaux réduction de la vulnérabilité dans le cadre du plan séismes Antilles (nouvelle mesure désignée sous le sigle RVPSA) 

22 550 000

26 000 000

3- Mesures individuelles réduction de la vulnérabilité (hors plan d’action)

- Études et travaux de réduction de la vulnérabilité imposés par un PPRN

- Opération de reconnaissance et travaux de comblement ou traitement des cavités souterraines et des marnières 

- Démolition des locaux à usage d’habitation édifiés sans droit ni titre dans une zone exposée à un risque naturel prévisible et aide aux occupants dans les départements et régions d’Outre-Mer 

- Acquisition amiable de biens exposés ou sinistrés y compris mesures annexes 

- Expropriations y compris mesures annexes 

- Évacuation temporaire et relogement 

53 300 000

52 000 000

4- Connaissance et évaluation des risques naturels (hors plan d’action)

-Élaboration et mise à jour des cartes des surfaces inondables et des cartes des risques d’inondation, préparation et élaboration des plans de prévention des risques naturels et actions d’information préventive sur les risques majeurs 

12 300 000

14 000 000

5- Mise en conformité des digues domaniales

- Études et travaux de mise en conformité des digues domaniales de protection contre les crues et les submersions marines

10 250 000

12 000 000

TOTAL


205 000 000

200 000 000





 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

17 550 000

18 000 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 550 000

18 000 000

Dépenses d’investissement

18 750 000

20 500 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

18 750 000

20 500 000

Dépenses d’intervention

168 700 000

161 500 000

Transferts aux ménages

6 800 000

6 300 000

Transferts aux entreprises

600 000

500 000

Transferts aux collectivités territoriales

156 800 000

149 700 000

Transferts aux autres collectivités

4 500 000

5 000 000

Total

205 000 000

200 000 000

 

dépenses de fonctionnement


Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

17 550 000

18 000 000

Total

17 550 000

18 000 000


Élaboration des Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), information préventive et cartographie des risques d’inondation

Les crédits prévus concernent l’ensemble de la démarche relative à l’élaboration et la révision des PPRN (acquisitions de données, études…), les actions d’information préventive à la charge de l’État, le développement de la culture du risque et la mise à jour des cartes des surfaces inondables prévues par l’article L.566-6 du code de l’environnement dans le cadre de la directive européenne inondation.


Opérations de prévention du risque sismique pour les immeubles domaniaux utiles à la gestion de crise

Ces crédits prévus sont dédiés aux opérations de renforcement parasismique des immeubles domaniaux utiles à la gestion de crise situés en Guadeloupe et Martinique. Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du Plan Séismes Antilles (PSA).


Démolition et mise en sécurité des parcelles acquises par l’État

Ces crédits permettent de financer les mesures annexes (démolitions, diagnostics, mise en sécurité…) des parcelles acquises par l’État au titre des mesures d’acquisition ou d’expropriation de biens situés en zone à risque et menaçant gravement les vies humaines (les frais liés à l’achat du bien sont comptabilisés parmi les dépenses d’investissement).


dépenses d’INVESTISSEMENT

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

18 750 000

20 500 000

Total

18 750 000

20 500 000




DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS CORPORELLES


Études et travaux de confortement des digues domaniales

Les crédits prévus bénéficient aux ouvrages assurant une fonction de protection pour les personnes exposées à un risque d’inondation ou de submersion marine et dont l’État est propriétaire. Les opérations financées sont inscrites dans la plupart des cas dans un Plan Grand Fleuve, en particulier le Plan Loire Grandeur Nature (PLGN), et correspondent à des travaux de renforcement ou de confortement d’ouvrages.


Les financements permettront de poursuivre les opérations sur les digues de la Loire prévues dans le PLGN et d’autres opérations en cours ou prévisibles sur le bassin du Rhône.


Acquisitions ou expropriations de biens et relogement portés par l’État

Les mesures d’acquisitions amiables et d’expropriations constituent un poste prioritaire d’utilisation des ressources du fonds. Elles concernent des biens des personnes physiques ou morales propriétaires, exposés à un risque menaçant gravement des vies humaines, et pour lesquels l’acquisition/expropriation est moins coûteuse que les moyens de sauvegarde et de protection des populations.


Pour ces mesures, les besoins sont révélés par l’identification principalement en cours d’année de situations exposant à un risque fort et imminent.


La programmation pour les opérations réalisées par l’État repose sur l’avancement des programmes d’acquisitions ou expropriations déjà connus ainsi que sur la reconduction des dépenses moyennes constatées ces dernières années. D’autres acquisitions ou expropriations réalisées quant à elles par les collectivités locales sont comptabilisées en dépenses d’intervention.



dépenses d’intervention

Catégorie

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Transferts aux ménages

6 800 000

6 300 000

Transfert aux entreprises

600 000

500 000

Transfert aux collectivités territoriales


156 800 000


149 700 000

Transferts aux autres collectivités

4 500 000

5 000 000

Total


168 700 000


161 500 000


TRANSFERTS AUX MÉNAGES


Études et travaux de réduction de la vulnérabilité pour les biens des particuliers

Les crédits prévus sont dédiés au financement des études et travaux de réduction de la vulnérabilité pour les biens à usage d’habitations imposés par un PPRN approuvé, identifiés par un diagnostic dans le cadre d’un PAPI ou s’inscrivant dans le cadre du plan séisme Antilles (PSA).


Ce dispositif de financement est destiné à inciter à la mise en œuvre des mesures nécessaires pour réduire la vulnérabilité des personnes et des biens dont la situation, au regard des risques encourus, n’appelle pas de mesure de protection collective ou d’acquisition ou d’expropriation préventive ou qui ne sont pas éligibles au financement d’une telle mesure.


Des crédits sont également mobilisables pour la reconnaissance et le traitement des cavités souterraines représentant une menace grave pour les vies humaines.


Par ailleurs, le FPRNM peut également prendre en charge les frais de relogement temporaire des personnes évacuées dans le cadre des procédures d’acquisitions ou d’expropriations portées par l’État.


TRANSFERTS AUX ENTREPRISES


Études et travaux de réduction de la vulnérabilité entreprises de moins 20 salariés

Les financements décrits en transferts aux ménages peuvent également bénéficier aux entreprises de moins de vingt salariés.


TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES


Études et actions de prévention dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par une collectivité territoriale

Ces crédits prévus sont dédiés au soutien financier des actions de prévention/protection des risques naturels réalisées par les collectivités territoriales. Il s’agit du principal poste de dépenses du FPRNM.

Les subventions identifiées se décomposent en trois ensembles d’actions :

  • Le financement des études, travaux et équipements de prévention du risque inondation, mis en œuvre principalement à travers les programmes d’action de prévention des inondations (PAPI), et les plans grands fleuves (PGF) ;

  • Le financement des études, travaux et équipements de prévention du risque sismique à travers le renforcement parasismique ou la reconstruction d’établissements scolaires dans le cadre du Plan Séismes Antilles ;

  • Le financement des études, travaux et équipements de prévention des risques naturels terrestres (mouvements de terrain, chutes de blocs, avalanches) et pouvant s’inscrire dans le cadre de StePRIM « Stratégie pour la prévention des risques en montagne » ou programme d’actions de prévention des risques cavités (PAPRICA) .

La priorité est donnée aux opérations s’inscrivant dans une démarche globale de prévention des risques, et ayant fait l’objet d’une analyse coût-avantages qui en démontre la pertinence.


Acquisitions ou expropriations de biens et relogement portés par les collectivités

Les crédits sont dédiés aux acquisitions amiables, expropriations, mesures annexes (démolition, mise en sécurité, diagnostics…) et frais de relogement qui sont portés par les collectivités locales. Les critères d’éligibilité sont identiques aux acquisitions et expropriations portées par l’État (cf. supra).


Une part des crédits sera mobilisée pour la poursuite des acquisitions ou expropriations de biens dans les Alpes-Maritimes suite à la tempête Alex de l’automne 2020.


TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS


Études et travaux de prévention du risque sismique sur les SDIS et HLM

Les crédits sont consacrés au financement des opérations de confortement parasismiques des services départementaux d’incendies et de secours (SDIS) et bâtiments rattachés ainsi qu’aux logements sociaux aux Antilles. Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du Plan Séisme Antilles.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2022

PLF 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206)

9 330 020

9 330 020

9 405 497

9 405 497

Subventions pour charges de service public

9 330 020

9 330 020

9 405 497

9 405 497

Météo-France (P159)

3 850 000

3 850 000

3 850 000

3 850 000

Transferts

3 850 000

3 850 000

3 850 000

3 850 000

INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172)

1 870 000

1 870 000

2 131 257

2 131 257

Subventions pour charges de service public

1 870 000

1 870 000

2 131 257

2 131 257

GEODERIS (P181)

6 350 756

6 350 756

6 522 226

6 522 226

Subventions pour charges de service public

6 350 756

6 350 756

6 522 226

6 522 226

INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181)

29 824 608

29 824 608

30 066 117

30 066 117

Subventions pour charges de service public

29 824 608

29 824 608

30 066 117

30 066 117

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (P181)

598 590 604

598 590 604

700 000 000

700 000 000

Subventions pour charges de service public

598 590 604

598 590 604

700 000 000

700 000 000

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

27 291 823

27 291 823

28 146 107

28 146 107

Subventions pour charges de service public

27 291 823

27 291 823

28 146 107

28 146 107

ONF - Office national des forêts (P149)

4 540 000

4 540 000

4 593 002

4 593 002

Subventions pour charges de service public

4 540 000

4 540 000

4 593 002

4 593 002

Total

681 647 811

681 647 811

784 714 206

784 714 206

Total des subventions pour charges de service public

677 797 811

677 797 811

780 864 206

780 864 206

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

3 850 000

3 850 000

3 850 000

3 850 000

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

0

0

 

Les financements apportés par ce programme aux opérateurs sont décrits dans la justification au premier euro. En dehors des trois opérateurs directement rattachés au programme (GEODERIS, INERIS, ADEME), les financements se rapportent à des opérateurs intervenant pour partie de leurs missions dans le champ de la prévention des risques :

  • ANSES : actions relatives à la qualité de l’air intérieur, aux nanomatériaux, aux radiofréquences, à l’amiante, aux perturbateurs endocriniens, au bruit, aux OGM, aux règlements REACH et CLP et à l’évaluation des demandes d’AMM de produits biocides ;

  • CEREMA : la poursuite des développements du logiciel Plamade permettra une réalisation plus rapide et automatisée des cartes de bruit demandées par la directive européenne sur le bruit dans l’environnement ; le financement 2023 sera déterminé en gestion ;

  • Météo-France : modernisation des moyens d’observation de la pluie (radar et stations de mesure in situ) nécessaires pour améliorer la prévision des crues ;

  • INRAE : appui à la prévision opérationnelle des crues et capitalisation des connaissances dans le domaine des inondations ;

  • BRGM : outre les missions du Département de prévention et de sécurité minière impliquant la gestion des installations hydrauliques de sécurité dans le cadre de l’après-mine (voir la justification au premier euro de l’action 11), interventions dans le domaine des mouvements de terrain, effondrements des cavités souterraines, séismes, volcanisme, maintenance d’outils informatiques, affleurements d’amiante, etc. Le BRGM assure en outre la maîtrise d’œuvre du site https ://www.georisques.gouv.fr, plateforme permettant de mieux connaître les risques sur le territoire et de fournir une information fiable aux acquéreurs d’un bien immobilier et aux locataires sous forme d’un état des risques englobant l’ensemble des risques naturels, technologiques ou miniers ainsi que les pollutions et nuisances sonores. Le transfert des charges de surveillance des anciennes concessions minières dites « perpétuelles » initié en 2021 et poursuivi sur plusieurs années entraîne des coûts de fonctionnement supplémentaires pour l’opérateur, qui nécessitent une augmentation de la subvention pour charges de service public dont tient compte la programmation 2023.

  • ONF : risques en montagne (avalanche, glaciers, risque torrentiel, mouvements de terrain), risques littoraux et incendies de forêts ;

  • CITEPA : rapportage européen au titre de la gestion électronique du registre des émissions polluantes (GEREP) ; le financement 2023 sera déterminé en gestion.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2022

PLF 2023

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

ADEME - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

 

 

876

258

 

40

 

 

966

268

 

40

GEODERIS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques

 

 

485

48

 

18

 

 

487

45

 

19

Total ETPT

 

 

1 361

306

 

58

 

 

1 453

313

 

59


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2022

1 361

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

 

Impact du schéma d'emplois 2023

27

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

65

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2023


Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP

1 453
 
 
27

 

Le schéma d’emplois des opérateurs du programme est de +27 ETP, soit +2 ETP pour l’INERIS et +25 ETP pour l’ADEME. Une correction technique du plafond d’emplois de l’ADEME de +65 ETP permet de prendre en compte les modifications intervenues en gestion 2022.