$@FwLOVariable(annee#2023)

$@FwLOVariable(numProg#214)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien de la politique de l'éducation nationale)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

463 533 045

0

463 533 045

463 533 045

0

463 533 045

02 – Évaluation et contrôle

81 976 286

5 995 647

87 971 933

81 976 286

5 995 647

87 971 933

03 – Communication

10 207 266

4 825 465

15 032 731

10 207 266

4 825 465

15 032 731

04 – Expertise juridique

11 691 763

5 979 908

17 671 671

11 691 763

5 979 908

17 671 671

05 – Action internationale

5 421 591

6 905 773

12 327 364

5 421 591

6 905 773

12 327 364

06 – Politique des ressources humaines

651 931 277

142 007 172

793 938 449

651 931 277

133 307 172

785 238 449

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

0

154 070 626

154 070 626

0

154 070 626

154 070 626

08 – Logistique, système d'information, immobilier

292 390 276

650 286 751

942 677 027

292 390 276

505 292 165

797 682 441

09 – Certification

185 239 695

28 260 505

213 500 200

185 239 695

28 260 505

213 500 200

10 – Transports scolaires

0

3 322 845

3 322 845

0

3 322 845

3 322 845

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

206 816 264

0

206 816 264

206 816 264

0

206 816 264

Total

1 909 207 463

1 001 654 692

2 910 862 155

1 909 207 463

847 960 106

2 757 167 569




Évolution du périmètre du programme

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+403 448

+73 160

+476 608

+43 540

+43 540

+520 148

+520 148

Revalorisation indemnitaire des DRARI

172 ►

+256 000

 

+256 000

 

 

+256 000

+256 000

Transfert assistants DRARI

150 ►

+147 448

+73 160

+220 608

 

 

+220 608

+220 608

Transfert emploi et SCSP chancellerie de Toulouse

150 ►

 

 

 

+43 540

+43 540

+43 540

+43 540

Transferts sortants

-291 082

-138 135

-429 217

-172 821

-172 821

-602 038

-602 038

Déploiement des CGF - MEN

► 156

-226 799

-112 566

-339 365

-14 882

-14 882

-354 247

-354 247

Crédits de fonctionnement de la DCSTEP de Saint-Pierre-et-Miquelon

► 124

 

 

 

-157 939

-157 939

-157 939

-157 939

Transfert d'emploi ENSM

► 219

-64 283

-25 569

-89 852

 

 

-89 852

-89 852

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+4,00

 

Transfert assistants DRARI

150 ►

+4,00

 

Transferts sortants

-8,00

 

Déploiement des CGF - MEN

► 156

-7,00

 

Transfert d'emploi ENSM

► 219

-1,00

 

 

Le programme 214 est impacté par six transferts en PLF 2023 pour un montant de ‑0,08 M€ en AE et en CP :

 

• Trois transferts entrants ont pour objet :

  • la mise en œuvre de la revalorisation indemnitaire des délégations régionales académiques à la recherche et à l’innovation (DRARI), pour +0,26 M€ de crédits de titre 2 depuis le programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » de la mission « recherche et enseignement supérieur »;

  • le transfert d’assistants des DRARI, pour +0,22 M€ de crédits de titre 2 (dont 0,07 M€ de CAS « Pensions ») et +4 ETPT ;

  • et le transfert de la subvention pour charges de service public de la chancellerie de Toulouse, pour +0,04 M€, depuis le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « recherche et enseignement supérieur ».

 

• Trois transferts sortants ont pour objet :

  • l’expérimentation d’un centre de gestion financière au sein de l’académie de Rennes, pour ‑0,35 M€ (dont ‑0,34 M€ de crédits de titre 2 et ‑0,01 M€ de crédits hors titre 2) et ‑7 ETPT, vers le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du service public local » de la mission « gestion des finances publiques » ;

  • les crédits de fonctionnement de la direction de la cohésion sociale, du travail, de l’emploi et de la population (DCSTEP) de Saint-Pierre-et-Miquelon, vers le hors titre 2 du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative » de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances » , pour ‑0,16 M€ ;

  • le transfert d’un emploi en faveur de l’École nationale des sports de montagne, vers le hors titre 2 du programme 219 « Sport » de la mission « sport, jeunesse et vie associative », pour ‑0,09 M€ et ‑1 ETPT.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2022

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2023

Effet des
mesures de
transfert
pour 2023

Effet des
corrections
techniques
pour 2023

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
des schémas
d'emplois
2023 sur 2023

Plafond
demandé
pour 2023

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

1106 - Enseignants du 1er degré

8,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

8,00

1107 - Enseignants du 2nd degré

86,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

86,00

1111 - Personnels d'encadrement

2 009,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

2 009,00

1112 - Personnels administratif, technique et de service

24 249,00

0,00

-4,00

+14,67

-26,67

-20,00

-6,67

24 233,00

1114 - Personnels de la jeunesse et des sports

1 176,00

0,00

0,00

+0,33

+6,67

0,00

+6,67

1 183,00

1117 - Personnels éducatifs et médicaux sociaux

884,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

884,00

Total

28 412,00

0,00

-4,00

+15,00

-20,00

-20,00

0,00

28 403,00

 

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Enseignants du 1er degré

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Enseignants du 2nd degré

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Personnels d'encadrement

136,00

89,00

9,00

136,00

0,00

9,00

0,00

Personnels administratif, technique et de service

769,00

631,00

9,00

749,00

708,00

9,00

-20,00

Personnels de la jeunesse et des sports

78,00

37,00

9,00

98,00

46,00

9,00

+20,00

Personnels éducatifs et médicaux sociaux

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

983,00

757,00

983,00

754,00

0,00

 

Hypothèses de sorties

Les sorties sont principalement constituées par les départs de personnels titulaires comprenant les départs définitifs (retraites, décès, radiations, démissions) et le solde entre les entrées et les sorties provisoires (réintégrations, disponibilités, congés parentaux, congés de longue durée, détachements…).

Hypothèses d’entrées

Les entrées correspondent au recrutement de personnels d’encadrement et de personnels administratifs, techniques et de service. Des redéploiements permettront des recrutements pour le renforcement de la sécurité des systèmes d’information, l’accompagnement de l’encadrement supérieur et la création de 20 emplois dans les services déconcentrés au titre de la prévention des phénomènes de radicalisation et de lutte contre les agressions sexuelles sur mineurs dans le sport. Les effectifs de personnels administratifs seront par ailleurs renforcés en cours de gestion par un transfert pour accompagner le passage de la gestion d’une partie des AESH employés par les EPLE vers les rectorats.

STRUCTURE DU PROGRAMME

Ce programme regroupe la masse salariale des personnels titulaires, stagiaires, contractuels ou vacataires intervenant dans les services centraux et académiques de l’éducation nationale (rectorats, directions des services départementaux) au titre de l’enseignement scolaire et de la jeunesse et des sports :

– personnels administratifs ;

– personnels techniques, ouvriers et de service ;

- personnels chargés du pilotage et de la mise en œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative ;

– autres personnels (notamment d’inspection, de direction, d’information et d’orientation ou médico-sociaux).

L’ensemble de la rémunération des apprentis, à l’exception des étudiants apprentis professeurs, est imputée sur ce programme quelle que soit leur affectation.


Les agents appartiennent pour 30,7 % à un corps de catégorie A, pour 26,7 % à un corps de catégorie B et pour 42,6 % à un corps de catégorie C.

Les agents administratifs bénéficient d’un repyramidage progressif engagé depuis 2021 en faveur des agents de catégories A et B.


La masse salariale intègre les rémunérations principales et accessoires qui leur sont versées ainsi que les cotisations et les prestations sociales afférentes. Elle comprend également une partie des crédits consacrés à la formation et à l’action sociale de ces personnels.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

LFI 2022

PLF 2023

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2023

dont extension
en année pleine
du schéma
d'emplois
2022 sur 2023

dont impact
du schéma
d'emplois
2023 sur 2023

Administration centrale

3 026,00

3 034,33

0,00

0,00

15,00

-6,67

0,00

-6,67

Services régionaux

25 315,00

25 297,67

-4,00

0,00

0,00

-13,33

-20,00

+6,67

Autres

71,00

71,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

28 412,00

28 403,00

-4,00

0,00

15,00

-20,00

-20,00

0,00


(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
 

ETP
au 31/12/2023

Administration centrale

-20,00

2 886,50

Services régionaux

+20,00

23 611,76

Autres

0,00

71,00

Total

0,00

26 569,26


Par convention, la rubrique « Services régionaux » regroupe les effectifs des services déconcentrés. Dans la rubrique « Autres » figurent les emplois de l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF), service à compétence nationale dont les agents sont payés par l’administration centrale.


Répartition du plafond d'emplois par action

Action / Sous-action
 

ETPT

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

7 317,00

02 – Évaluation et contrôle

1 031,00

03 – Communication

175,00

04 – Expertise juridique

231,00

05 – Action internationale

82,00

06 – Politique des ressources humaines

10 884,00

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

0,00

08 – Logistique, système d'information, immobilier

4 764,00

09 – Certification

1 401,00

10 – Transports scolaires

0,00

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

2 518,00

Total

28 403,00

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2022-2023

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

46,00

0,00

0,00

 

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont présentés dans le volet « Performance ».

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2022

PLF 2023

Rémunération d'activité

1 115 416 941

1 167 762 875

Cotisations et contributions sociales

663 141 228

695 846 051

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

494 447 793

520 068 195

    – Civils (y.c. ATI)

494 447 793

520 068 195

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

168 693 435

175 777 856

Prestations sociales et allocations diverses

40 533 865

45 598 537

Total en titre 2

1 819 092 034

1 909 207 463

Total en titre 2 hors CAS Pensions

1 324 644 241

1 389 139 268

FDC et ADP prévus en titre 2

90 000

310 000

 

S’agissant des prestations sociales, le montant correspondant aux prestations chômage de 6,7 M€ recouvre les dépenses relatives à l’allocation de retour à l’emploi (ARE) et prend en compte les conséquences de la création de la rupture conventionnelle depuis le 1er janvier 2020. Ce mode de rupture de la relation de travail se combine avec le versement de l’ARE.

ÉVOLUTION DE LA DÉPENSE DE PERSONNEL

Le montant des dépenses de personnel de ce programme s’élève à 1 909,2 M€ (CAS pensions compris), soit une hausse de 90,1 M€ (+5 %) par rapport à la LFI 2022.

Cette variation (CAS Pensions compris) s’explique principalement par :

  • la variation du socle d’exécution 2022 par rapport à la loi de finances 2022 (notamment liée à la revalorisation du point fonction publique intervenue au 1er juillet 2022) : 45,0 M€ ;

  • les effets en 2023 de la hausse de la valeur du point d’indice intervenue en 2022 : 23,2 M€ ;

  • les mesures catégorielles, avec une enveloppe de 16,5 M€ prévue pour les mesures du programme 214 ;

  • un solde glissement vieillesse technicité (GVT) de +13,1 M€.

REMUNERATIONS HORS CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS EMPLOYEURS ET HORS PRESTATIONS ET ACTION SOCIALE

La décomposition des crédits de rémunération s’établit de la façon suivante :

Rémunérations principales (traitement indiciaire, indemnité de résidence, bonification indiciaire, nouvelle bonification indiciaire, supplément familial de traitement, majoration DOM-TOM, CLD…) : 862,8 M€, non chargées des cotisations employeurs, se répartissant ainsi :

– traitements indiciaires (titulaires, non-titulaires et stagiaires) : 806,0 M€ ;

– majorations de traitement pour les personnels affectés outre-mer : 26,0 M€ ;

– supplément familial de traitement : 7,5 M€ ;

– indemnité de résidence : 10,3 M€ ;

– bonification indiciaire et nouvelle bonification indiciaire : 7,9 M€ ;

– congés longue durée : 5,1 M€


Indemnités : 228,0 M€ (hors cotisations employeurs) dont principalement :

- le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (IFSE) : 197,9 M€ ;

- l’indemnité compensatrice de la CSG : 8,2 M€ ;

- l’aide à la protection sociale complémentaire 5,4 M€.


Examens et concours : 57,9 M€ non chargés des cotisations employeurs.

Vacations et suppléances : 19,1 M€ non chargés des cotisations employeurs.

 COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS

 Cotisations sociales (part employeur) : 696,0 M€ se répartissant ainsi :

– le montant de la cotisation au compte d’affectation spéciale pensions civiles s’élève à 520,1 M€, dont 517,8 M€ au titre des pensions des fonctionnaires civils (taux de 74,28 %) et 2,2 M€ au titre de l’allocation temporaire d’invalidité (taux de 0,32 %) ;

– le montant de la cotisation au régime de sécurité sociale (titulaires, stagiaires et non titulaires) s’élève à 82,3 M€ ;

– le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère (taux de 5,25 %) est de 40,2 M€ ;

– le montant de la cotisation au titre de la taxe pour les transports, versée aux collectivités locales s’élève à 15 M€ ;

– le montant de la cotisation au titre du régime de retraite additionnel de la fonction publique s’élève à 7,5 M€ ;

– le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement est de 3,9 M€ ;

– le montant des autres cotisations (contribution solidarité autonomie, cotisations aux assurances privées, cotisations aux autres organismes sociaux…) s’élève à 23,4 M€.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2022 retraitée

1 350,81

Prévision Exécution 2022 hors CAS Pensions

1 388,67

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2022–2023

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-37,86

    – GIPA

-0,16

    – Indemnisation des jours de CET

-3,10

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

-34,60

Impact du schéma d'emplois

-1,73

EAP schéma d'emplois 2022

-1,68

Schéma d'emplois 2023

-0,05

Mesures catégorielles

16,54

Mesures générales

16,72

Rebasage de la GIPA

0,16

Variation du point de la fonction publique

15,53

Mesures bas salaires

1,04

GVT solde

5,53

GVT positif

9,89

GVT négatif

-4,36

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

1,15

Indemnisation des jours de CET

3,10

Mesures de restructurations

0,00

Autres

-1,96

Autres variations des dépenses de personnel

0,11

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

0,11

Total

1 389,14

 

Le PLF 2023 est construit sur l’hypothèse d’une valeur de point fonction publique de 58,2004 €.

Il n’est prévu aucune augmentation de la dépense au titre de l’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA - décret 2008-539 du 6 juin 2008).


La ligne « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond aux retenues pour grèves (0,1 M€), aux rétablissements de crédits (4,9 M€ hors CAS Pensions), à la prime précarité (‑3,2 M€) et à la monétisation des jours de congés non-pris (3,1 M€) prévus en 2022. Pour 2023, cette ligne intègre également les variations de dépenses exceptionnelles liées à l’impact en 2022 de l’épidémie de COVID‑19 (40,1 M€) et le versement de la prime inflation en 2022 (1,6 M€).


La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » correspond à des atténuations de dépenses. Les montants prévisionnels 2022 concernent les retenues pour fait de grève (‑0,1 M€), la prime précarité (2,1 M€) et les rétablissements de crédits (‑4,9 M€).


Le GVT solde s’élève à 5,5 M€ hors CAS en 2021, soit 0,4 % de la masse salariale du programme. Le GVT positif (9,9 M€ hors CAS, soit 0,7 % de la masse salariale du programme) est compensé pour partie par le différentiel de rémunération entre les sortants et les entrants (GVT négatif pour un montant de ‑4,4 M€ hors CAS, soit 0,3 % de la masse salariale du programme).

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Enseignants du 1er degré

0

0

0

0

0

0

Enseignants du 2nd degré

0

0

0

0

0

0

Personnels d'encadrement

73 057

80 275

87 524

65 285

70 633

77 951

Personnels administratif, technique et de service

34 007

39 152

40 792

29 349

33 759

35 560

Personnels de la jeunesse et des sports

41 289

54 305

56 021

36 326

47 492

48 919

Personnels éducatifs et médicaux sociaux

34 122

47 982

52 662

29 009

40 033

44 714

 

Les écarts observés entre les coûts d’emplois des personnels de la jeunesse et des sports entre 2023 et 2022 s’expliquent par une méthode de chiffrage améliorée par rapport au PLF 2022 où le chiffrage était effectué sur les seuls six premiers mois 2021 (pour rappel, le transfert de ces agents est intervenu en janvier 2021).


Les indices retenus sont, pour les coûts d’entrée, les indices de recrutement et, pour les coûts de sortie, les indices que détiennent, en moyenne, les personnels partant à titre définitif (retraite, décès, démission ...). Pour les indemnités, la méthode de calcul tient compte des indemnités perçues en moyenne par l’ensemble des personnels. Les taux de cotisations en vigueur sont appliqués.


Les coûts globaux sont calculés au prorata des plafonds d’emplois de chaque catégorie, sur l’ensemble des crédits prévus pour 2023, hors prestations sociales, hors indemnités et vacations de jury et concours versées à des personnels émargeant sur les autres programmes de la mission.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2023

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

2 077 823

3 116 735

Autres mesures catégorielles

 

A, B,C

Personnels BIATSS

09-2022

8

2 077 823

3 116 735

Mesures statutaires

1 759 944

3 017 047

Autres revalorisations des personnels dont revalorisation des fonctionnaires de catégorie B

8 239

A,B,C

Personnels BIATSS

06-2023

7

1 759 944

3 017 047

Mesures indemnitaires

12 703 365

13 209 615

Autres revalorisations des personnels du MENJ

19 754

A,B,C

Personnels BIATSS

01-2023

12

12 450 240

12 450 240

Revalorisation des enseignants

250

A

Enseignants

09-2023

4

139 486

418 458

Revalorisation des enseignants liée à leur adhésion à des missions complémentaires

 

A

Enseignants

09-2023

4

113 639

340 917

Total

16 541 132

19 343 396

 

Au total, les mesures catégorielles représentent une enveloppe estimée à 16,5 M€ (hors CAS Pensions) sur le programme 214.

 

Cette enveloppe couvre l’extension en année pleine du plan de requalification de la filière administrative du ministère engagé en 2021 et du relèvement du taux de promotion des agents de la filière technique. Elle permettra également le déploiement de mesures inédites de revalorisation des personnels, notamment en faveur des personnels IATSS, et la poursuite du plan de requalification précité.

 

Le Gouvernement porte une mesure de revalorisation significative des enseignants, pour leur pleine reconnaissance et au bénéfice de l’amélioration du système éducatif. Sa composition précise fera l’objet d’une concertation approfondie avec les organisations représentatives des personnels, à compter du mois d’octobre. Son impact sur le programme 214 restera limité.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques

 

   OP@LE

Le projet OP@LE porte sur la refonte du système d’information de gestion financière et comptable dans une nouvelle architecture pour adapter le cadre comptable des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) à la nouvelle réglementation.

 

À l’origine, une refonte technologique de l’application historique était prévue sur la base de développements internes. En 2015, une réflexion conduite avec la maîtrise d’ouvrage a permis de prendre la mesure des adaptations réglementaires nécessaires et a fait évoluer le projet initial vers un projet de transformation métier s’appuyant sur les processus définis pour le nouveau progiciel. Afin de choisir la solution informatique, un marché selon la procédure du dialogue compétitif a été lancé en 2016.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

25,42

13,41

7,12

7,40

9,28

8,59

12,68

15,36

12,48

22,23

66,99

66,99

Titre 2

2,72

2,72

0,51

0,51

0,43

0,43

2,19

2,19

2,16

2,16

8,01

8,01

Total

28,14

16,13

7,63

7,91

9,71

9,02

14,87

17,55

14,64

24,39

75,00

75,00

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

44,30

75,00

+69,29

Durée totale en mois

56

0

-100,00

 

Doté d’un budget prévisionnel de plus de 9 M€, ce projet a dû faire l’objet d’une saisine de la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) (devenue la direction interministérielle du numérique (DINUM)) au titre de la procédure définie à l’article 3 du décret n° 2014-879 du 1er août 2014. Un avis favorable a été rendu le 9 février 2018.

Le coût du projet intègre une conduite du changement particulièrement importante (35 000 utilisateurs pour un coût global estimé à 22 M€). Ce montant inclut les frais de déplacement des utilisateurs et des formateurs en académie, les indemnités des formateurs, les outils de formation développés par le titulaire dans le cadre du marché. Ce montant a été augmenté de 4 M€ pour tenir compte de la réévaluation induite par le décret n° 2019-139 du 26 février 2019 modifiant le décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’État.


Après une phase d’avant-projet de trois ans, le démarrage opérationnel du projet OP@LE a eu lieu le 15 mars 2018. Les ateliers de conception générale se sont déroulés entre mi-avril et fin juillet 2018. Les travaux de conception détaillée ont commencé en 2019 et se sont poursuivis en 2020 et 2021 en parallèle de la réalisation et de la qualification. Des utilisateurs en EPLE ont participé à chaque atelier fonctionnel.


En 2019, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) a constaté des difficultés dans l’exécution du marché par le titulaire, qui n’a notamment pas respecté le calendrier prévu de la version 1. Ces difficultés ont entraîné un litige avec le prestataire et un retard dans le projet. Ainsi, la première phase pilote prévue initialement au 1er janvier 2020 n’a pu être effective qu’au 1er janvier 2021, soit un an plus tard. À cette date, une première vague d’EPLE a commencé à utiliser l’outil. Il est à noter que, malgré la crise sanitaire, les formations des formateurs internes ont été maintenues en présentiel et à distance avec un bon retour de satisfaction des stagiaires. Le décalage d’une année a eu pour impact principal le report du démarrage du dispositif de formation des utilisateurs en académie en 2022 au lieu de 2021.


La version 2 d’OP@LE, structurée en 2 lots dont le premier doit permettre de clôturer l’exercice des établissements pilotes, devait être déployée en novembre 2020 mais des changements, notamment le report d’activités prévues en 2020, ont nécessité des modifications significatives du SI.


Parallèlement, il a été identifié un besoin d’assistance non prévu initialement. En effet, le MENJ n’a actuellement pas la capacité d’absorber des vagues de déploiement de plusieurs centaines d’établissements à la fois. Afin de ne pas rallonger la durée du projet sur de trop nombreuses années impliquant le maintien en parallèle de l’application historique, le MENJ a décidé de mettre en place une cellule d’assistance au déploiement pour un coût estimé à 7 M€ entre fin 2021 et début 2025. La nécessité de mettre en place cette cellule s’appuie, pour les vagues de déploiement importantes, sur l’analyse qu’en l’état actuel le ratio d’assistance serait d’un équivalent temps-plein ( ETP) pour 450 utilisateurs finaux, bien inférieur à d’autres ratios observés pour ce type d’outil. Ainsi, à titre de comparaison, sur Chorus (ERP SAP financier de l’État) le ratio était d’un ETP pour 30 utilisateurs et sur Canopé (projet finances sur ERP Qualiac avec un périmètre similaire à celui d’OP@LE) d’un ETP pour 133 utilisateurs. La mise en place de cette cellule d’assistance au déploiement permettra de ramener le ratio d’assistance par rapport au nombre de nouveaux utilisateurs de la solution à environ un ETP (support) pour 200 utilisateurs. La trajectoire de déploiement du projet a été revue en fonction de la capacité à former les utilisateurs mais également pour étaler le besoin d’assistance lié au déploiement des établissements.


En conséquence des éléments précédents, le calendrier initial, qui fixait une fin de déploiement pour la fin 2022, a donc été réajusté pour étaler les vagues de déploiement jusqu’en 2024.

Sur l’exercice 2023, le budget HT2 s’élève à 12,7 M€ en AE et 15,4 M€ en CP. Ces prévisions tiennent compte des coûts de la cellule d’assistance au déploiement à hauteur de 2,2 M€ sur l’exercice. Selon les dernières projections, le projet devrait être déployé totalement fin 2024 et donner lieu à compter de l’exercice 2025 à des dépenses de maintien en condition opérationnelle.


Le coût indiqué dans le PAP est inférieur au coût complet présenté dans le panorama des grands projets informatiques de la DINUM du fait de la prise en compte de périmètres différents. Le montant mentionné dans le panorama intègre des dépenses de titre 2 plus larges que celles figurant dans le tableau ci-dessus : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre ou encore équipes académiques de formation. En outre, le montant HT2 indiqué dans le PAP englobe des dépenses de maintien en condition opérationnelle de l’ancienne application GFC, non prises en compte dans le panorama DINUM.


Le déploiement d’OP@LE va permettre de supprimer à terme les 8 000 serveurs mis à disposition par les collectivités pour permettre de faire fonctionner l’application actuelle GFC. Par ailleurs, la dématérialisation des processus financiers (commandes, factures, etc.) ainsi que la mise à disposition des comptes financiers vers l’infocentre DGFiP permettent des économies sur les coûts suivants : diminution de la consommation papier en EPLE, diminution des coûts de transport, suppression de la redevance des licences pour les logiciels de gestion des immobilisations des EPLE, diminution des frais d’archivage et de fournitures administratives afférentes. Le gain attendu après bascule de tous les établissements sur OP@LE est estimé à 4,5 M€ par an.




 

Les bénéfices attendus du projet OP@LE sont :

  • l’amélioration de la qualité comptable et la sécurisation des données ;

  • la dématérialisation des pièces ;

  • la réponse à l’obsolescence technologique permettant de meilleures performances et une meilleure interopérabilité ;

  • une meilleure capacité d’évolution à la réglementation.

 

   SIERH

La programmation budgétaire pluriannuelle du SEMSIRH est la suivante :

 

Année de lancement du projet

2019

Financement

Programme 214

Zone fonctionnelle principale

Ressources humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2020
et années
précédentes

2021
Exécution

2022
Prévision

2023
Prévision

2024
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

34,35

35,25

34,99

31,65

29,03

35,02

34,09

34,09

175,73

172,19

308,18

308,18

Titre 2

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

51,60

51,60

103,20

103,20

Total

47,25

48,15

47,89

44,55

41,93

47,92

46,99

46,99

227,33

223,79

411,38

411,38

 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

170,50

411,38

+141,28

Durée totale en mois

74

74

0,00

 

Cette projection pluriannuelle se décompose désormais en deux chantiers majeurs :

1/ La nouvelle trajectoire SIRH hors enseignants (2019 – 2025) ;

2/ La trajectoire SIRH étendues à la population enseignante (2025 – 2029) : ce projet porte sur l’extension du déploiement de la solution RenoiRH aux populations enseignantes. Il fera l’objet d’une étude en 2023 pour affermir la trajectoire opérationnelle et financière. À ce stade, seule une première ébauche du besoin financier sur 2025 – 2027 a été établie.


À l’issue des travaux de transition consécutifs à l’arrêt du programme SIRHEN menés en coordination avec la DINUM, une nouvelle trajectoire SIRH a été actée par le ministère en octobre 2019. Elle répond à une stratégie rénovée de modernisation des SIRH ministériels, s’inscrivant dans les orientations interministérielles.

Les travaux de transition ont également conduit à mettre en place un nouveau cadre de pilotage opérationnel et budgétaire avec la création d’un service à compétence nationale : le service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation (SEMSIRH). Il est chargé de mettre en œuvre cette nouvelle trajectoire du SIRH et de réaliser les activités courantes liées à l’écosystème SIRH du ministère (maintien en condition opérationnelle et mise en œuvre des évolutions).


S’agissant du pilotage des chantiers de la nouvelle trajectoire SIRH, un suivi par projet est réalisé depuis 2020 par la DINUM dans le cadre du panorama des grands projets numériques de l’État (dit « Top 50 »). Ainsi la programmation opérationnelle et financière des projets fait l’objet d’une actualisation semestrielle.


  1. Les grands projets informatiques – nouvelle trajectoire SIRH 


Concernant les chantiers de la nouvelle trajectoire SIRH, la projection reste stable et, du point de vue opérationnel, les travaux 2023 seront les suivants :

  • migration vers la solution RenoiRH : lancement des travaux de conception et de réalisation liés à la vague 2 de bascule prévue fin 2024 (populations PINS et PDIR actuellement gérées dans SIRHEN 18 000 agents) ;

  • réurbanisation et mécanisme d’échange de données Mésirh  : lancement des travaux de réurbanisation des applications RH qui dialogueront avec RenoiRH suite à la bascule des populations vague 2 mentionnées cidessus ;

  • projet Virtuo (solution SaaS GRH) : l’exercice sera marqué par l’achèvement des travaux liés à l’initialisation de la solution, la mise en œuvre de la phase pilote (paramétrage de la solution pour les populations de l’administration centrale) et le démarrage des travaux liés aux personnels ingénieurs, administratives, techniques, sociaux et de santé (IATSS).


Le besoin de financement restera important sur ce périmètre, avec une estimation de 15,6 M€ en AE et 16,8 M€ en CP pour 2023.

L’achèvement du projet de sécurisation en 2022 et le déploiement des vagues 1 des projets RenoiRH et réurbanisation / Mésirh permettront d’inscrire les travaux de la nouvelle trajectoire dans une phase de décélération financière. Toutefois, l’exercice 2023 sera marqué par un pic de consommation sur le projet Virtuo (estimé à 5 M€ en AE et 4,8 M€ en CP). Ainsi la décélération du besoin financier sur les chantiers de la nouvelle trajectoire SIRH sera davantage marquée en 2024 puis en 2025 avec l’achèvement progressif des projets.


S’agissant des activités courantes du service, l’exercice sera marqué par une baisse du besoin financier concernant le maintien en condition opérationnelle de l’écosystème SIRH du fait de l’avancement des projets de la nouvelle trajectoire. En parallèle, la projection financière liée aux évolutions du SI sera réévaluée afin de poursuivre les travaux déjà lancés (solution SaaS remplacement, mise en place RSU – BDS, gestion internalisée de la rémunération des encadrants dans le cadre du Service national universel, mesures de rentrée 2023…) et lancer de nouveaux chantiers.

Dans ce contexte, le besoin financier associé aux activités courantes est estimé à 14,5 M€ en AE et 13,6 M€ en CP.

Le besoin financier lié au pilotage transverse (logistique, délégations aux pôles en académies, infrastructures et hébergement) est estimé à 3,9 M€ en AE et 3,7 M€ en CP.

Coût et durée du projet

Nouvelle trajectoire SIRH

2019

2020

2021

2022

2023

2024

2025

2026

Total (2019-2026)

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,61

2,40

30,74

32,85

34,99

31,65

29,03

35,02

34,09

34,09

31,32

31,96

27,09

26,10

0,00

6,89

190,86

190,86

Nouvelle trajectoire SIRH

3,61

2,40

14,72

12,61

20,65

16,89

15,03

18,17

15,65

16,83

10,40

11,63

3,10

3,86


0,77

83,16

83,16

Maintenance SIRH



12,71

9,34

10,54

9,96

12,02

13,25

14,55

13,59

17,03

16,44

19,49

17,86


5,90

86,34

86,34

dont MCO



4,46

3,67

5,48

4,27

7,76

8,57

7,55

7,51

7,35

7,48

7,25

6,73


1,62

39,85

39,85

Coûts transverses



3,31

2,70

3,79

4,80

1,98

1,70

3,89

3,67

3,89

3,89

4,50

4,38


0,22

21,36

21,36

EJBA 2019 (hors NT) et EJBA (brique SI)




8,20




1,90









0,00

10,10

Titre 2

0,00

0,00

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

8,09

8,09

0,00

0,00

72,59

72,59

Total

3,61

2,40

43,64

45,75

47,89

44,55

41,93

47,92

46,99

46,99

44,22

44,86

35,18

34,19

0,00

6,89

263,45

263,45

Un montant de 10,10 M€ en AE=CP s’ajoute à la trajectoire initiale et tient compte d’un redéploiement d’AE (à partir de retraits sur engagements juridiques antérieurs) lors des gestions précédentes et couverts par des CP en cours de gestion.


Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

192,37

263,45

+37 %

Durée totale en mois

74

74

 0 %












Le coût à terminaison du projet a progressé de +71,1 M€ par rapport à l’échéancier figurant du projet annuel de performance (PAP) 2021. L’essentiel de l’écart correspond à un changement de périmètre lié à la centralisation des crédits du SEMSIRH sur sa propre unité opérationnelle (UO) et dans le budget des grands projets informatiques à compter de la LFI 2022 (+66,5 M€).



  1. Les grands projets informatiques – trajectoire SIRH enseignante


Dans la continuité de la nouvelle trajectoire SIRH, ce nouveau projet portera sur le déploiement de la solution RenoiRH (ou d’une solution PGI équivalente) aux populations enseignantes (1 million d’agents sur les premier et second degrés). Au regard de l’ampleur des travaux, la mise en œuvre de ce projet se déroulerait sur la période 2025-2029. Le ministère prévoit de réaliser en 2023 une étude permettant d’arbitrer cette trajectoire à l’aune de son expérience du premier déploiement de RenoiRH. Si ce nouveau projet emporte un arbitrage positif, les travaux démarreraient à partir de 2025, à la suite de l’achèvement de la nouvelle trajectoire SIRH.

Coût et durée du projet

Le tableau ci-dessous présente la trajectoire financière de cette deuxième phase, jusqu’en 2028.

Trajectoire SIRH Enseignants 2025-2028

2025

2026

2027

2028

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

16,10

13,10

48,14

39,55

53,09

48,59

0,00

16,09

117,33

117,33

Extension RenoiRH

16,10

13,10

23,52

22,02

29,42

24,92


9

69,04

69,04

Maintenance SIRH



20,12

13,26

19,17

19,17


6,86

39,29

39,29

dont MCO



7,25

5,19

7,25

7,11


2,2

14,50

14,50

Coûts transverses



4,50

4,27

4,50

4,50


0,23

9,00

9,00

Titre 2

4,81

4,81

12,90

12,90

12,90

12,90

0

0

30,61

30,61

Total

20,91

17,91

61,04

52,45

65,99

61,49

0

16,09

147,94

147,94
















L’étude menée en 2023 permettra de préciser le coût à terminaison du projet ainsi que l’échéancier annuel jusqu’en 2028.




 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)

Estimation des restes à payer au 31/12/2022

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2021
(RAP 2021)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2021 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2021
 

 

AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2022
+ Reports 2021 vers 2022
+ Prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2022

560 929 267

 

0

 

1 080 972 752

 

881 088 598

 

760 813 421

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2023

 

CP 2024

 

CP 2025

 

CP au-delà de 2025

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2022

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2023
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2024
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE antérieures à 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE antérieures à 2023

760 813 421

 

308 267 234
0

 

205 419 624

 

121 730 147

 

125 396 416

 

AE nouvelles pour 2023
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2023
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2024
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP 2025
sur AE nouvelles en 2023

 

Estimation des CP
au-delà de 2025
sur AE nouvelles en 2023

1 001 654 692
11 550 000

 

539 692 872
11 550 000

 

190 313 528

 

71 318 263

 

200 330 029

 

Totaux

 

859 510 106

 

395 733 152

 

193 048 410

 

325 726 445

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2023

 

 

CP 2023 demandés
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023
 

 

CP 2024
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

CP au-delà de 2025
sur AE nouvelles
en 2023 / AE 2023

 

 

54,41 %

 

18,78 %

 

7,04 %

 

19,77 %

 

Le montant des engagements non couverts par des CP au 31 décembre 2022 est estimé à 760,8 M€.


Ces AE non couvertes correspondent essentiellement à des dépenses d’investissement relevant d’opérations immobilières (267 M€ dont 148,2 M€ pour les constructions scolaires et 118,8 M€ de dépenses du propriétaire), de baux nouveaux et renouvelés (198,6 M€), et de dépenses de la sphère du numérique (56,2 M€ toutes opérations confondues).

 

Justification par action

ACTION     (15,9 %)

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

463 533 045

0

463 533 045

0

Crédits de paiement

463 533 045

0

463 533 045

0


L’action « Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives » rassemble les moyens d’état-major chargés :

- de la conception des politiques éducatives et des contenus pédagogiques de l’enseignement ;

- de la mise en œuvre des politiques éducatives et de l’organisation de la scolarité des élèves ;

- du pilotage budgétaire et financier de l’ensemble des procédures de gestion administrative du ministère.


Elle regroupe les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés concourant à cette action.


Participent à cette action l’administration centrale et l’état-major des académies.

Cette action est également portée par le Conseil supérieur des programmes (CSP) dont les dépenses de fonctionnement sont budgétées sur l’action 8 « Logistique, système d’information, immobilier ».


L’article 32 de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République prévoit la création du CSP. Placée auprès du ministre chargé de l’éducation nationale, cette instance émet des avis et formule des propositions sur :

- la conception générale des enseignements destinés aux élèves relevant des premier et second degrés, l’introduction du numérique dans les méthodes pédagogiques et la construction des savoirs ;

- la nature et le contenu des épreuves des examens conduisant aux diplômes nationaux de l’enseignement scolaire et du baccalauréat, les objectifs et la conception générale de la formation initiale et continue des enseignants ;

- la nature et le contenu des épreuves des concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés ;

- les possibilités d’adaptation et d’aménagement des épreuves pour les candidats présentant un handicap ou un trouble de santé invalidant.


Un rapport annuel est remis par le CSP aux ministres chargés de l’éducation nationale et de l’agriculture. Il est transmis au Parlement et au Conseil économique, social et environnemental.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

463 533 045

463 533 045

Rémunérations d’activité

283 519 047

283 519 047

Cotisations et contributions sociales

168 943 211

168 943 211

Prestations sociales et allocations diverses

11 070 787

11 070 787

Dépenses de fonctionnement

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

 

Total

463 533 045

463 533 045

 

 

ACTION     (3,0 %)

02 – Évaluation et contrôle

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

81 976 286

5 995 647

87 971 933

110 000

Crédits de paiement

81 976 286

5 995 647

87 971 933

110 000


L’action « Évaluation et contrôle » rassemble les crédits de rémunération de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR), ainsi que les crédits de rémunération et de fonctionnement du Conseil d’évaluation de l’école (CEE), de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) et des services statistiques académiques.

L’IGÉSR exerce des missions d’inspection, de contrôle, d’audit, d’évaluation, d’expertise, d’appui et de conseil dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la jeunesse et des sports. Elle intervient également dans le domaine de la lecture publique, de la documentation et des bibliothèques.

 

Le CEE a été créé par l’article 40 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une École de la confiance. Il a pour mission d’évaluer l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire : ainsi, il veille à la cohérence de toutes les évaluations conduites par le ministère (hors évaluation des personnels) et établit pour ce faire une synthèse des différents travaux d’évaluation sur le système éducatif, afin notamment d’enrichir le débat public sur l’évaluation. Il est aussi chargé de piloter le dispositif national d’évaluation des établissements scolaires déployé dans l’ensemble des académies dès l’année scolaire 2019-2020. À ce titre, il définit le cadre méthodologique et les outils d’évaluation des établissements et analyse les résultats de ces évaluations ; il donne un avis sur les méthodologies, les outils et les résultats des évaluations du système éducatif organisées au niveau national par les services du ministère ou dans le cadre de programmes de coopération européens ou internationaux (PISA, PIRLS, TIMSS, TALIS...). Il propose également des méthodologies de mesure des inégalités territoriales scolaires et formule toute recommandation utile pour les réduire.

 

Le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) conduit l’évaluation du système éducatif dans toutes ses dimensions : évaluation des élèves, des établissements, des territoires, de dispositifs ainsi que du système éducatif dans son ensemble. Il mobilise à cette fin le système d’information statistique sur l’éducation, dont la DEPP a la charge, et conduit une vingtaine d’opérations d’évaluation d’élèves chaque année. Aux évaluations sur échantillons, internationales ou nationales, sont venues s’ajouter, depuis 2017, des évaluations exhaustives conduites auprès de plusieurs générations d’élèves (plus de 800 000 élèves concernés pour chacune de ces opérations). L’objectif est de fournir aux professeurs des repères sur les acquis de leurs élèves, de doter les pilotes de proximité (recteurs, directeurs académiques des services de l’Éducation nationale, inspecteurs) d’indicateurs leur permettant de mieux connaître les résultats des élèves et des unités de formation pour adapter leur action éducative.

Il s’agit également de disposer du profil des élèves à l’entrée de l’école, du collège ou du lycée pour construire, au niveau national, de nouveaux indicateurs (valeur ajoutée par exemple).


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

81 976 286

81 976 286

Rémunérations d’activité

50 140 629

50 140 629

Cotisations et contributions sociales

29 877 777

29 877 777

Prestations sociales et allocations diverses

1 957 880

1 957 880

Dépenses de fonctionnement

5 995 647

5 995 647

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 995 647

5 995 647

Total

87 971 933

87 971 933

 

Opérations d’évaluation et de prospective : 4 563 381 € en AE et en CP

 

Les principales évaluations conduites par les services du MENJ sont les suivantes :

 

  • PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves) et TALIS (Teaching and Learning International Study), enquête internationale sur les enseignants, l’enseignement et l’apprentissage, en coordination avec l’OCDE ;

  • PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) et TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study) qui s’intéressent aux performances scolaires en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, ainsi que ICILS (International Computer and Information Litteracy Study) qui évalue les compétences numériques des élèves et ICCS (International Civic and Citizenship Éducation Study) qui s’intéresse aux compétences sociales et civiques. Ces évaluations sont menées sous l’égide de l’association internationale pour l’évaluation des compétences scolaires (IEA) ;

  • TIMSS (Trends in Mathematics and Science Study-Étude des évolutions des performances des élèves en mathématiques et en sciences) qui permet aux pays participants (76 pays) de mesurer l’évolution du rendement scolaire de leur système d’éducation en mathématiques et en sciences et fournit également des données empiriques sur les environnements scolaires. Cette évaluation concerne les élèves dans leur 4e (classe de CM1) et 8e (classe de 4e) année de scolarisation ;

  • ICILS (Étude internationale sur les compétences informatiques) qui vise à évaluer les compétences informatiques qui permettent aux élèves dans leur 8e année de scolarisation (classe de 4e) d’explorer, de créer et de communiquer afin d’agir de manière efficace dans leur environnement familial, scolaire et social, et plus tard dans le cadre professionnel. 21 systèmes d’éducation participent à ICILS ;

  • ICCS (International Civic and Citizenship Éducation Study) qui s’intéresse à la façon dont les jeunes sont préparés à leur rôle de citoyen. Pour cela, ICCS aborde les connaissances, les attitudes et l’engagement civiques et citoyens des élèves scolarisés au grade 8 (équivalent de la classe de quatrième en France) ;

  • Le dispositif CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon), qui établit des bilans nationaux des acquis des élèves en fin d’école et en fin de collège. Il couvre les compétences des élèves dans la plupart des domaines disciplinaires en référence aux programmes. Renouvelées tous les cinq ans, ces évaluations permettent de répondre à la question de l’évolution du niveau des élèves au fil du temps ;

  • Le dispositif d’évaluation des compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Réalisées chaque année en alternant les niveaux visés (fin de sixième en 2021, fin de troisième en 2022 et fin de CE2 en 2023), ces évaluations sur échantillons permettent de renseigner les indicateurs du Rapport annuel de performance portant sur la maîtrise des compétences du socle commun dans les domaines 1 et 4 ;

  • Des études et enquêtes statistiques sur l’évaluation des élèves (panel d’élèves du CP, panel des élèves en situation de handicap, panel 2021 d’élèves scolarisés en petite section de maternelle) ;

  • L’évaluation exhaustive des élèves à l’entrée du CP et du CE1 à l’école élémentaire, ainsi qu’en milieu de CP (depuis la rentrée 2018) et des élèves de sixième ;

  • Les tests de positionnement des élèves à l’entrée en seconde générale, technologique et professionnelle, dans le cadre de la réforme du baccalauréat 2021 (depuis 2018), auxquels s’ajoute un test spécifique destiné aux élèves en première année de CAP, depuis la rentrée 2020 ;

  • Expérimentations et nouvelles évaluations exhaustives à la rentrée 2023 pour les niveaux CM1 et 4e.

  • En matière d’évaluation de politiques publiques, la DEPP évalue sur trois ans, depuis septembre 2017, l’effet de la mesure « 100 % de réussite au CP » (classes de CP dédoublées en éducation prioritaire) sur les apprentissages des élèves et les pratiques d’enseignement. L’évaluation de ce dispositif s’est achevée en 2021, mais des analyses initiées en 2022 seront poursuivies en 2023 afin de compléter les premières publications de résultats ;

  • Toujours en matière d’évaluation de politiques publiques, la DEPP met également en place, dans le cadre du déploiement du volet 3 « Équipements et ressources associées » de l’action « Innovation Numérique pour l’Excellence Éducative » des programmes d’investissements d’avenir, une étude visant à mesurer les effets de l’utilisation des équipements mobiles dans les écoles et les collèges sur les apprentissages des élèves et les pratiques d’enseignement (les enquêtes de 2022 ont porté sur le niveau CM2 et porteront en 2023 sur le niveau 6e). Cette étude multidimensionnelle (interrogeant les élèves, les enseignants, les directeurs d’école et les inspecteurs de l’Éducation nationale) complète celle menée dans le second degré, dont les analyses se poursuivront en 2023 afin d’enrichir les premières publications réalisées en 2021 ;

  • EPODE (Enquête PériODique sur l’Enseignement), conduite par la DEPP en 2018 pour la première fois, vise à décrire les pratiques d’enseignement dans le premier et le second degré. La deuxième édition s’est déroulée en 2022 (report d’une année du fait de la crise sanitaire) fera l’objet d’analyses en 2023;

  • PRAESCO (Enquête sur les PRAtiques Enseignantes Spécifiques aux COntenus), qui vise à documenter, selon un rythme quinquennal, les pratiques d’enseignement dans des champs disciplinaires précis (1er cycle en mathématiques en 2019 et 1er cycle en français en 2021) et qui est conduite parallèlement aux évaluations CEDRE.

 

Ces évaluations, comme les autres enquêtes menées par le MENJ, ont vocation à enrichir le système d’information statistique, qui repose également sur un ensemble d’actions :

  • Développer et maintenir en condition opérationnelle les applications et les bases de données statistiques et d’aide à la décision (systèmes d’analyse statistique, évaluations sur support numérique, aide au pilotage du numérique à l’école, indicateurs pour le dialogue de gestion entre administration centrale et académies, application d’aide au pilotage et à l’auto-évaluation des établissements, outil d’observation de la mixité sociale, entrepôt de données statistiques, etc.), ainsi que les plates-formes techniques correspondantes ;

  • Suivre l’insertion dans l’emploi des jeunes sortants de formation professionnelle, sous statut scolaire ou par la voie de l’apprentissage (projet interministériel DEPP-DARES d’appariement de données administratives dénommé INSERJEUNES, développé avec le soutien du fonds de transformation de l’action publique) ;

  • Produire les cahiers d’évaluation et publier un ensemble d’ouvrages sur le système éducatif, parmi lesquels « L’état de l’école », « Géographie de l’école », les « Notes d’information », les « Repères et références statistiques », la revue « Éducation et formations », le « Panorama statistique des personnels de l’éducation nationale » ;

  • Assurer l’impression et le routage de la plupart des productions des évaluations et des publications, en particulier les cahiers pour l’évaluation nationale et internationale des acquis des élèves ;

  • Réaliser des études et des enquêtes portant sur les différents aspects du système éducatif via des collaborations avec des chercheurs (bien-être à l’école, inégalités à l’école, décrochage scolaire, statut social des enseignants, filières sélectives et mobilité sociale, etc.).

 

 

Frais de déplacement : 1 432 266 € en AE et en CP

 

La dotation des frais de déplacement s’élève à 1,43 M€ en AE et CP. Elle intègre la revalorisation de 10 % de l’indemnité kilométrique de +0,16 M€ en AE et CP dès 2023 (arrêté du 14 mars 2022). Outre les déplacements liés à la mise en œuvre des mesures significatives d’évolution du système éducatif (dédoublement des classes, réforme du collège, loi sur l’École de la confiance…), la dotation de l’action 02 est destinée aux déplacements des inspecteurs généraux.

 

 

L’enveloppe de 1,4 M€ est destinée à couvrir plus de 5660 missions pour un coût moyen de 253 €. Sont concernés 277 membres d’inspection et 10 inspecteurs santé et sécurité au travail (ISST).

 

ACTION     (0,5 %)

03 – Communication

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

10 207 266

4 825 465

15 032 731

0

Crédits de paiement

10 207 266

4 825 465

15 032 731

0


Cette action rassemble :

- les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés chargés du pilotage et de la mise en œuvre des politiques d’information et de communication écrite, télématique et audiovisuelle du ministère. Elle vise à permettre le développement des relations avec l’ensemble des partenaires du système éducatif, de la jeunesse et des sports, notamment les médias, en assurant la coordination des réseaux des chargés de communication des académies, des directions et des opérateurs ;

- les crédits de fonctionnement de la délégation à la communication (DELCOM) qui pilote ces activités et coordonne les réseaux des chargés de communication.

 


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

10 207 266

10 207 266

Rémunérations d’activité

6 243 254

6 243 254

Cotisations et contributions sociales

3 720 227

3 720 227

Prestations sociales et allocations diverses

243 785

243 785

Dépenses de fonctionnement

4 825 465

4 825 465

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 825 465

4 825 465

Total

15 032 731

15 032 731

 

Les crédits dédiés à la communication du ministère s’élèvent à 4 825 465 € en AE et en CP.

 

Ils sont destinés à financer :

- l’organisation de campagnes de communication institutionnelles, d’événements et de salons tels que le salon de l’éducation : 2 600 000 € ;

- le développement, l’évolution et la maintenance des sites web présentant les politiques conduites par le ministère et le développement de la communication digitale : 1 050 465 € ; 

- la presse et la veille pluri-média : 700 000 € ;

- la création graphique multimédia et l’édition : 340 000 € ;

- la réalisation d’études et de sondages : 135 000 €.

 

ACTION     (0,6 %)

04 – Expertise juridique

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

11 691 763

5 979 908

17 671 671

0

Crédits de paiement

11 691 763

5 979 908

17 671 671

0


Cette action regroupe :

 

- les crédits de rémunération des personnels en charge de l’expertise juridique ;

- les crédits de fonctionnement du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur (qui reçoit les réclamations individuelles concernant le fonctionnement du service public de l’éducation nationale dans ses relations avec les usagers et ses agents), ainsi que de la direction des affaires juridiques ;

- les crédits relatifs aux frais de justice et aux réparations civiles.

 

 

Les crédits inscrits sur cette action permettent :

 

  • la mise à disposition de tous les services et personnels de l’éducation nationale d’outils et d’informations juridiques permettant de sécuriser juridiquement leur action, notamment en les assistant lors de la production de normes juridiques ;

  • la constitution de ressources documentaires (centre de documentation spécialisé chargé de diffuser l’information juridique à tous les services du ministère, base de données jurisprudentielles de l’éducation nationale) ;

  • d’élaborer des publications juridiques, notamment lettre d’information juridique, CIDJ-info ;

  • d’apporter conseil et assistance en cas de contentieux.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

11 691 763

11 691 763

Rémunérations d’activité

7 151 243

7 151 243

Cotisations et contributions sociales

4 261 280

4 261 280

Prestations sociales et allocations diverses

279 240

279 240

Dépenses de fonctionnement

5 979 908

5 979 908

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 979 908

5 979 908

Total

17 671 671

17 671 671

 

Les crédits dédiés aux dépenses juridiques s’élèvent à 5 979 908 € en AE et en CP. Ils doivent permettre de couvrir notamment les dépenses relatives :

 

  • aux condamnations prononcées à l’encontre de l’État par décisions des juridictions administratives et judiciaires (juridictions civiles et pénales) et par des juridictions spécialisées ;

  • aux condamnations résultant de la mise en cause de l’État sur le fondement de l’article L. 911-4 du code de l’éducation ;

  • aux indemnisations des dommages causés aux tiers par des véhicules administratifs ;

  • aux indemnisations accordées à la suite d’accords amiables (cf. articles 17 à 19 de l’arrêté modifié du 26 décembre 2013 relatif au cadre de la gestion budgétaire et au contrôle budgétaire du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports (MENJS), et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) pris en application des articles 88-III et 105 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique) ;

  • au paiement des consultations juridiques suscitées par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche ;

  • aux paiements au titre de la protection fonctionnelle (articles L. 134-1 et suivants du code général de la fonction publique ) ;

  • à l’indemnisation des victimes de l’amiante, par le biais de versements au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA).

 

ACTION     (0,4 %)

05 – Action internationale

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

5 421 591

6 905 773

12 327 364

0

Crédits de paiement

5 421 591

6 905 773

12 327 364

0


Cette action regroupe :

- les crédits de rémunération des personnels en charge de cette activité ;

- les crédits de formation professionnelle et d’actions de promotion au titre, d’une part, des échanges d’élèves dans le cadre de conventions internationales et, d’autre part, des affaires européennes, internationales et de coopération (francophonie…) ;

- les crédits de fonctionnement de la Délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC), qui coordonne le développement des échanges et de la coopération avec les systèmes scolaires étrangers ;

- la subvention pour charges de service public versée à France éducation international (FEI) qui, en tant qu’opérateur du programme, contribue à la coopération dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de la qualité de l’enseignement supérieur, mais également à l’appui à la diffusion de la langue française dans le monde et à la mobilité internationale des personnes ;

- les subventions octroyées par le ministère à des associations, institutions internationales ou opérateurs au titre de la réalisation de projets éducatifs à dimension européenne et internationale. Ces actions de coopération relèvent, pour l’essentiel, de la mise en œuvre d’accords intergouvernementaux bilatéraux ou multilatéraux mis en place par la DREIC.

 

Les objectifs stratégiques de cette action sont les suivants :

- contribuer à la construction de l’espace européen de l’éducation et à l’ouverture internationale du système d’éducation et de formation français ;

- valoriser le savoir-faire éducatif et technique français et échanger de bonnes pratiques avec nos partenaires étrangers, favoriser les expérimentations conjointes ;

- coordonner la politique de promotion de la francophonie ;

- venir en appui aux priorités politiques, géographiques et thématiques définies par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) en lien avec le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE), ainsi qu’à la diplomatie économique et à la diplomatie d’influence ;

- concourir à de nouvelles coopérations scolaires fondées sur le numérique.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

5 421 591

5 421 591

Rémunérations d’activité

3 316 105

3 316 105

Cotisations et contributions sociales

1 975 999

1 975 999

Prestations sociales et allocations diverses

129 487

129 487

Dépenses de fonctionnement

4 413 083

4 413 083

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

245 298

245 298

Subventions pour charges de service public

4 167 785

4 167 785

Dépenses d’intervention

2 492 690

2 492 690

Transferts aux autres collectivités

2 492 690

2 492 690

Total

12 327 364

12 327 364

 

dépenses DE FONCTIONNEMENT

 

Les crédits de fonctionnement s’élèvent à 4 413 083 € en AE et CP.

 

Une dotation de 4 167 785 € est destinée à couvrir la subvention pour charges de service public de l’opérateur France éducation international (FEI).

 

Les dépenses de fonctionnement courant du ministère en matières de relations internationales s’élèvent à 245 298 € en AE et CP et se répartissent de la manière suivante :

 

  • Dans la droite ligne du sommet sur la transformation de l’éducation (Transforming education summit – TES / New York, septembre 2022), une série d’actions sera à mettre en place en 2023 impliquant le ministère (suivi des conclusions du TES – consultations nationales, rapports, actions ciblées sur thématiques prioritaires du TES) ; le ministère soutiendra notamment la mise en œuvre de sa déclinaison sur le terrain au sein du réseau des écoles associées et clubs UNESCO. La France est par ailleurs, aux côtés du Portugal, représentant des pays d’Europe du Nord et d’Amérique du Nord au sein du Comité Directeur de Haut niveau ODD4, ce qui impliquera en 2023 la mise en place d’actions visant à l’atteinte de cet objectif 4 du développement durable ;

  • Le financement de la production d’une étude de l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE) dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle ;

  • Le recours à des outils de visioconférence avec interprétariat, désormais intégrés à la pratique professionnelle suite à la pandémie ;

  • Les autres dépenses : frais de traduction et d’interprétariat, de documentation, mission d’audit relative à la déclaration annuelle de gestion de l’agence Érasmus + France / éducation et formation, formation et information du réseau des délégations académiques (DAREIC).

 

 

dépenses d’intervention

 

Un montant de 2 492 690 € en AE et en CP est prévu pour l’année 2023 afin de financer les subventions allouées à des associations et à d’autres organismes pour des projets éducatifs à dimension européenne et internationale, autour des priorités suivantes :

 

  • la construction d’un espace européen de l’éducation autour de quatre axes :

  • le renforcement du socle franco-allemand à travers un effort important de rattrapage des forfaits (frais pris en charge) qui traduit la volonté de renforcer les échanges d’élèves entre la France et l’Allemagne et le souhait de relancer les mobilités au sortir de la pandémie ;

  • la contribution au fonctionnement de l’agence Érasmus+ France / Éducation Formation qui a connu une forte augmentation par volonté d’équilibrer les contributions du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de les renforcer afin d’accompagner la montée en puissance d’Érasmus+ ;

  • la participation et/ou l’organisation d’activités d’apprentissage entre pairs (PLA) au niveau européens (professionnels de l’éducation, inspecteurs, formateurs, encadrement, décideurs…) ;

  • la contribution à l’Observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe suite à l’adhésion de la France à l’accord partiel du Conseil de l’Europe en 2021. Ce versement est réalisé à parts égales avec le MEAEjusqu’au 31 décembre 2023. La convention pourra faire l’objet d’une prorogation par voie d’avenant et son montant pourrait être revu à la hausse, de façon à compenser l’exclusion de la Russie du Conseil de l’Europe.

  • des actions de coopération dans les domaines des ressources pédagogiques numériques et de la formation des enseignants, dans le cadre de la stratégie d’ouverture vers l’Afrique, avec l’appui de réseau Canopé ;

 

  • l’appui aux réformes éducatives mises en œuvre par les pays partenaires ainsi que le soutien aux politiques de professionnalisation des cadres et enseignants des systèmes éducatifs à travers le réseau des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPÉ) ;

 

  • la participation à la mise en place et au développement du réseau « Léa » (lieux d’éducation associés), issu d’un accord tripartite entre la France, le Québec et le Liban, institué par l’école normale supérieure (ENS) de Lyon ;

 

  • la mise en œuvre d’actions de coopération et le développement de partenariats structurants prometteurs, à travers le monde : des actions de coopération éducative, linguistique et culturelle, de formation et dans le domaine de l’enseignement professionnel se déploient, dans un cadre bilatéral, en Amérique, en Asie, ainsi qu’en Afrique ;

 

  • la représentation de la France dans les instances européennes et internationales multilatérales et le rayonnement du système éducatif français par des contributions :

  • aux activités de la commission nationale française pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) (CNFU) qui coordonne et anime le réseau des écoles associées de l’UNESCO, œuvrant pour relever des défis mondiaux, tels que le développement durable et une éducation de qualité, basée sur les valeurs et les priorités centrales de l’UNESCO ;

  • au programme d’activités et au fonctionnement de l’agence européenne pour l’éducation adaptée et inclusive qui sert de plateforme de collaboration à ses pays membres dans le domaine des besoins éducatifs particuliers et de l’éducation inclusive et qui vise à l’amélioration des politiques et des pratiques éducatives pour ces apprenants et la réussite de tous, à tous les niveaux d’un apprentissage inclusif tout au long de la vie ;

  • aux projets d’ouverture européenne et internationale des établissements scolaires, dans le cadre d’un appel à projets autour d’une thématique chaque année renouvelée, qui donne du sens à l’apprentissage des langues comme outils de communication, en formant des citoyens, curieux, ouverts sur le monde et les cultures, au service de la réussite de tous les élèves ;

  • à la préparation et à la supervision d’épreuves spécifiques orales dans le cadre de l’organisation des épreuves du Baccalauréat français international (BFI) ainsi que l’organisation de séminaires de formation. Ces missions sont confiées à France éducation international (FEI).

 

  • la valorisation et la diffusion de la langue française et de la francophonie dans le monde, une priorité réaffirmée de la politique française : en relation avec le plan de promotion de la langue française et du plurilinguisme annoncé par l’Élysée, des actions d’éducation et de formation, conduites par des organismes œuvrant dans le domaine éducatif, comme la conférence des ministres de l’éducation des États et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN) et la fédération internationale des professeurs de français (FIPF).

 

 

ACTION     (27,3 %)

06 – Politique des ressources humaines

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

651 931 277

142 007 172

793 938 449

7 000 000

Crédits de paiement

651 931 277

133 307 172

785 238 449

7 000 000


Cette action regroupe :

- les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services académiques chargés de la gestion des ressources humaines ;

- les crédits de formation des personnels non enseignants et des apprentis aux métiers administratifs et techniques ;

- les remboursements de frais de changement de résidence, de congés bonifiés et de congés administratifs ;

- les crédits d’organisation des concours de recrutement de l’ensemble des personnels ;

- les crédits d’action sociale et les crédits relatifs aux subventions d’équipement à caractère éducatif et social en faveur des personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) et du ministère des Sports et des jeux olympiques et paralympiques (MSJOP).

 

Elle assure le financement de la mise en œuvre de la politique des ressources humaines des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et des Sports et des jeux olympiques et paralympiques :

- définition et mise en œuvre de la politique de recrutement, de formation et de gestion des personnels enseignants (à l’exception de leur formation initiale et continue), des personnels d’encadrement supérieur et d’inspection, des personnels non enseignants des services centraux, des services déconcentrés et des établissements publics relevant des missions d’enseignement ainsi que la formation des apprentis aux métiers administratifs et techniques ;

- pilotage de la politique statutaire et indemnitaire ainsi que de la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs, des carrières et des compétences des personnels ;

- gestion de l’ensemble des personnels (mouvement des personnels enseignants, mobilité des personnels…) ;

- définition de la politique d’action sanitaire et sociale pour l’ensemble des personnels.

La direction générale des ressources humaines et les services du secrétariat général en administration centrale, ainsi que les services déconcentrés, assurent le pilotage de cette action. L’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) a pour mission principale la conception, le pilotage et la mise en œuvre de la formation des personnels d’encadrement du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et des sports et du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Le service inter-académique des examens et concours (SIEC) participe également à la mise en œuvre de la politique ministérielle en matière de ressources humaines par l’organisation des concours de recrutement des personnels des trois académies d’Île-de-France.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

651 931 277

651 931 277

Rémunérations d’activité

398 752 444

398 752 444

Cotisations et contributions sociales

237 608 439

237 608 439

Prestations sociales et allocations diverses

15 570 394

15 570 394

Dépenses de fonctionnement

142 007 172

133 307 172

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

142 007 172

133 307 172

Total

793 938 449

785 238 449

 


dépenses de fonctionnement


 1/ Frais de changement de résidence, congés bonifiés et congés administratifs : 32 724 615 € en AE et en CP


Les crédits dédiés aux frais de changement de résidence, aux congés bonifiés et aux congés administratifs s’élèvent à 32 724 615 € en AE et en CP.

Les frais de changement de résidence résultent de la mobilité des agents s’installant dans une nouvelle résidence administrative. Ces dépenses comprennent la prise en charge des frais de transport et une indemnité forfaitaire au titre des frais de déménagement.

  • Le congé bonifié est un congé spécifique permettant au fonctionnaire originaire d’outre-mer, affecté en métropole, de bénéficier de la prise en charge de ses frais de transport aller/retour vers son territoire d’origine. Il peut aussi être accordé au fonctionnaire d’État originaire de métropole qui exerce dans une zone ultra-marine. Le décret 2020-851 du 2 juillet 2020 modifie les modalités d’attribution des congés bonifiés qui seront accordés désormais tous les deux ans dans la limite de 31 jours consécutifs, et ouverts également aux agents contractuels publics en contrat à durée indéterminée ainsi qu’aux agents des collectivités d’outre-mer : c’est pourquoi le nombre de dossiers prévisionnels à traiter augmente : il s’élevait à 3 396 dans le Rapport annuel de performance (RAP) 2021.

  • Les congés administratifs sont accordés, après un certain temps de séjour dont la durée est fixée par décret, aux fonctionnaires en service dans un territoire d’outre-mer. Ils sont ouverts :

- aux fonctionnaires affectés pour un séjour d’une durée maximale de quatre ans dans certaines collectivités d’outre-mer. Ils bénéficient, au terme de ce séjour, d’un congé de deux mois, en sus du congé annuel. Ils sont indemnisés, pour eux et leur famille, de leurs frais de voyage et, le cas échéant, de changement de résidence ;

- aux résidents, c’est-à-dire aux agents dont la collectivité d’affectation se confond avec la collectivité d’origine ou de résidence habituelle. Ceux-ci peuvent bénéficier d’un congé de trois mois tous les trois ans. Ce congé peut être pris soit en métropole soit outre-mer. Les frais de voyage de l’agent et de sa famille sont pris en charge.


Prévision de dépenses pour 2023



Nombre de dossiers prévisionnels 

Coût total (€)

Coût moyen d’un dossier constaté en 2021 (€)

Changement de résidence : métropole

4 949

9 491 408

1 918

Changement de résidence : DOM (y c. Mayotte)

939

5 694 186

6 065

Changement de résidence : COM

650

9 604 230

14 776

Voyages de congés bonifiés et administratifs

3 163

7 934 791

2 509

Total

9 701

32 724 615

3 373



La prévision de dépense tient compte :


  • des dispositions réglementaires du décret n° 2014-729 du 27 juin 2014 portant application à Mayotte des dispositions relatives aux congés bonifiés pour les magistrats et fonctionnaires (en lieu et place des congés administratifs) qui étendent le bénéfice du régime commun des congés bonifiés à Mayotte ;

  • d’une évolution réglementaire qui a mis fin au système d’affectation à durée limitée de quatre ans pour les fonctionnaires affectés à Mayotte sous le régime du décret n° 96-1027 du 26 novembre 1996 relatif à la situation des fonctionnaires de l’État et de certains magistrats de la collectivité territoriale de Mayotte. La possibilité désormais offerte à ces derniers de maintenir leur affectation au-delà de quatre années a entraîné une diminution des flux de personnels entrants et sortants ;

  • de la résorption des restes-à-payer.




 2/ Les concours de recrutement des personnels et honoraires médicaux : 17 600 000 € en AE et en CP (HT2)


Sur le hors titre 2, les frais de déplacement des membres des jurys et des participants (indemnités journalières de déplacement et transports de personnel) ainsi que les dépenses d’organisation (fournitures, matériels, locations de salles, frais d’impression des sujets et de routage) représentent 16 400 000 €.


La dotation hors titre 2 prévue pour 2023 couvre les dépenses induites notamment par :

– la politique de recrutement et de renforcement de l’attractivité du métier d’enseignant ;

– la politique immobilière de densification et de rationalisation des bâtiments administratifs qui entraîne un accroissement du besoin de location de salles dans lesquelles se déroulent les épreuves ;

– la numérisation et la correction en ligne des concours nationaux de recrutement des enseignants du second degré et des personnels administratifs : dispositif visant à sécuriser le traitement des copies des candidats et à réduire les coûts de transport et de frais de déplacement des jurys.


Synthèse du coût des concours et coût par candidat inscrit

(Hors dépenses de rémunération des personnels en charge de l’organisation des concours)


Session 2021

Coût y c. T2

Nb d’inscrits

Coût par inscrits

concours administratifs*

3 367 941 €

86 432

39 €

concours 1er degré**

10 261 517 €

128 162

80 €

concours 2d degré**

24 658 569 €

128 343

192 €

Total

38 288 027 €

342 937

112 €

Source  : SICEC 2021 – données provisoires

* dont recrutement des personnels d’encadrement (corps d’inspection, personnels de direction…) et de bibliothèques, et personnels techniques et pédagogiques

** le coût des concours enseignants des premiers et second degré intègre les concours statutaires + session supplémentaire de recrutement de l’académie de Créteil (1er degré)


Nota bene  : la session coïncide avec l’année scolaire, les dépenses afférentes s’exécutent sur trois exercices budgétaires (ex : la session 2021 s’exécute sur les exercices budgétaires 2020, 2021, et 2022)


Les crédits prévus au titre des honoraires médicaux (1 200 000 € en AE et en CP), financent les visites obligatoires de contrôle, d’expertise et d’embauche, effectuées par un médecin agrée sans lien juridique avec l’État.



3/ La formation : 18 948 928 € en AE et en CP


Le coût des formations est financé à hauteur de 18 948 928 €.


Les formations initiale et continue : 10 433 928 € en AE et en CP


Sur cette action sont prises en charge les formations portant sur les nouveaux systèmes d’information et les applications métiers à destination des personnels de direction du second degré, des personnels d’inspection, des personnels d’encadrement administratif et des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé (ATTS) organisées par l’administration centrale ou par les services académiques.


La prévision de dépense à ce titre s’élève à 10 433 928 € en AE et CP, pour un volume de formation évalué à environ 330 000 journées-stagiaires, et peut être distinguée en deux catégories :

• les remboursements de frais de déplacement des participants ;

• le coût de l’organisation des formations (location de salles, fournitures, publications, documentations, achats de matériels pédagogiques et informatiques, études et recherches).

La dotation 2023 intègre notamment :

• la consolidation de la revalorisation du remboursement des frais de déplacement et des frais de nuitées pour financer le nouveau dispositif règlementaire (décret n° 2019-139 du 26 février 2019 modifiant le décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnes par les frais de déplacement temporaires des personnels civils de l’État) ;

• le dispositif de formation spécifique dédié à la sécurisation des personnes et des biens, du pilotage et du management, de l’accompagnement des reformes du système éducatif et tout particulièrement de la réorganisation des services déconcentres autour des régions académiques ;

• des besoins de formation des personnels d’encadrement supérieur et d’inspection qui se sont accrus en particulier dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire ;

• le financement des examens et certifications des corps spécifiques jeunesse et sports ;

• la formation des enseignants détachés dans le corps des attachés d’administration de l’État. Afin d’accompagner davantage les mobilités internes, conformément aux engagements pris lors du Grenelle de l’éducation, la formation des enseignants détachés dans le corps des attachés d’administration de l’État sera organisé d’une part par le Centre national d’enseignement à distance (CNED) pour des séances préparatoires à distance, et d’autre part par les Instituts régionaux d’administration (IRA) par voie de convention s’agissant de la formation des enseignants sélectionnés.

• la réforme de l’encadrement supérieur. Dans le cadre des lignes directrices de gestion interministérielles et du cadre défini par la délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État (DIESE), la direction de l’encadrement des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et des Sports et des jeux olympiques et paralympiques assure désormais le suivi des carrières et des viviers étendus à l’ensemble des fonctions supérieures. À compter de 2023, elle étendra son champ d’action à l’encadrement supérieur des universités et se dotera des dispositifs et des outils prescrits par la DIESE (développement du coaching, évaluations à 360°).


- L’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) : 2 600 000 € en AE et en CP


• 2 035 000 € au titre des formations organisées par l’Institut ;

• 280 000 € au titre de la participation annuelle à la formation initiale des médecins scolaires dans le cadre de la convention entre le ministère et l’École des hautes études en sante publique (EHESP), auxquels s’ajoutent

30 000 € pour la prise en charge des frais de déplacement ;

• 135 000 € pour couvrir le cycle d’auditeurs ;

• 120 000 € pour le financement de collaborations avec des universités (accueil de doctorants).


Indicateurs d’activité pour l’IH2EF :


Coût d’hébergement et de restauration 2021 de l’IHEEF

Stagiaires

Journées-stagiaires

Coût 2021 en €

Coût de la journée-stagiaire en €

Formation initiale

3 116

21 619

89 588

4

Formation continue et autres dispositifs de formation

10 461

19 813

351 311

18

TOTAL

13 577

41 432

440 899

11

Nota bene  : le coût moyen d’une journée stagiaire inscrit dans le RAP 2021 porte sur un périmètre limité au HT2.


Le nombre de journées-stagiaires prévu en 2023 (41 500) est stable par rapport au constat 2021. La formation statutaire des personnels d’encadrement pédagogique (personnels de direction et d’inspection) vise à développer les compétences métier et transversales des cadres, dans un contexte de réformes du système éducatif et de priorités ministérielles (en particulier l’accompagnement de la nouvelle organisation territoriale de l’État et des formations à la gestion de crise).



Accompagnement de la nouvelle organisation territoriale de l’État : 5 915 000 € en AE et en CP


Des moyens de formation sont déployés pour accompagner les évolutions significatives dans la gouvernance, le pilotage et les mutualisations des services académiques prévues par le décret n° 2019-1200 du 20 novembre 2019 relatif à l’organisation des services déconcentrés des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’Enseignement et de la recherche, et des Sports et des jeux olympiques et paralympiques.(création de services régionaux et de services inter-académiques).



4/ Action sociale : 72 733 629 et 64 033 629 € en AE et en CP


 Les crédits d’action sociale, inscrits sur le titre 3, représentent 72 733 629 € en AE et 64 033 629 € en CP correspondant :

– aux aides en faveur des agents au travers, notamment, de subventions versées à des associations ou mutuelles qui interviennent dans le domaine de l’action sociale (27 633 629 € en AE et 18 733 629 € en CP) ;

– à la réservation de logements sociaux (13 100 000 € en AE et en CP, dont 800 000 € pour l’administration centrale) ;

– à l’accompagnement des personnels en situation de handicap (2 000 000 € en AE et 2 000 000 € en CP).

– à la prise en charge des honoraires médicaux (2 000 000 € en AE et en CP) ;

– à une mesure nouvelle d’accompagnement des professeurs affectés dans l’académie de la Guyane sur sites isolés (200 000 € en AE et en CP).

– une provision de 28 000 000 € est constituée afin d’accompagner le ministère dans l’atteinte d’un meilleur quota d’agents en situation de handicap.


1/ Les aides bénéficiant aux agents (hors titre 2) : 27 633 629 € en AE et 18 733 629 € en CP


Les subventions versées aux associations ou mutuelles couvrent les actions suivantes :


– les aides à la restauration en faveur des personnels : l’administration participe au prix des repas servis dans les restaurants administratifs et inter-administratifs sous la forme de subventions versées à des organismes gestionnaires. Cela se traduit, pour les agents, par des repas à des tarifs réduits. L’administration participe également aux frais de fonctionnement de ces structures, à l’achat et au renouvellement des équipements de cuisine. En outre, dans le cadre de la conférence salariale qui s’est tenue le 28 juin 2022, le ministre de la Transformation et de la fonction publiques a annoncé deux mesures concernant la prestation à réglementation commune (prestation interministérielle [PIM]) sur les repas, qui visent à soutenir le pouvoir d’achat des agents publics. Ces deux mesures entreront en vigueur le 1er septembre 2022 et prendront la forme :

- d’une augmentation exceptionnelle du montant de la PIM-repas, passant de 1,29 € (taux applicable depuis le 1er janvier 2022) à 1,38 € ;

- d’un relèvement de l’indice plafond applicable à cette PIM-repas permettant de rendre éligibles tous les agents de l’État dont l’indice majoré est inférieur ou égal à 534, contre 480 actuellement (règle appliquée depuis le 1er janvier 2019) ; 


– les aides pour les vacances, la culture et les loisirs : plusieurs associations proposent aux personnels des prestations culturelles, touristiques, de loisirs et de vacances. L’administration verse à ces associations une subvention annuelle correspondant à sa participation à leurs frais de fonctionnement. À ce titre, l’association « les Fauvettes », organise des activités de loisirs, séjours culturels, linguistiques et sportifs destinés en priorité aux enfants des personnels des ministères, et dont la convention pluriannuelle d’objectifs (CPO) sera renouvelée en 2023 pour la période 2023-2026. Par ailleurs, l’association PREAU, créée le 15 décembre 2021 à la suite du Grenelle de l’éducation, permet aux personnels du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et du ministère des Sports et des jeux olympiques et paralympiques de bénéficier de prestations complémentaires de celles offertes par l’État en matière d’action sociale au niveau interministériel, ministériel et académique ;


– les aides aux personnels fragilisés ou en situation de handicap ainsi qu’à leurs enfants souffrant de handicap : un partenariat entre le ministère et la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) permet d’une part, l’octroi de prestations individuelles en faveur des personnels et de leurs enfants handicapés, d’autre part, la mise en place de réseaux académiques de prévention, d’aide et de suivi (réseaux PAS) et le fonctionnement des centres de réadaptation des personnels de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports ;


– la participation du ministère à la protection sociale complémentaire des personnels relevant de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports, et de l’enseignement supérieur et de la recherche, versée aux organismes de protection sociale complémentaire qui ont été désignés comme organismes de référence, à l’issue de la procédure réglementaire de mise en concurrence, et jusqu’en décembre 2024. À compter de janvier 2023, et dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de la protection sociale complémentaire santé à compter du 1er janvier 2025, le ministère adhérera au marché interministériel de prestation en conseil et en actuariat, pour être accompagné durant l’ensemble des étapes de la procédure : assistance pour la conception du régime, la contractualisation, le suivi du dispositif.


En outre, des crédits sont consacrés à l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail avec notamment la poursuite du « plan amiante », comprenant l’analyse des questionnaires d’auto-évaluation dans le cadre du recensement des agents ayant été exposés ou étant exposés aux poussières d’amiante.


Synthèse prévisionnelle des aides sociales pour 2023 (CP) :



Nombre de repas

Dépense en €

Aide à la restauration en faveur des personnels de l’administration centrale (*)

242 000

2 600 000

Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (*)

696 762

1 394 766

Subventions aux associations ou mutuelles


8 050 000

Autres dépenses d’action sociale


6 688 863

Total


18 733 629

(*) dont part de fonctionnement et d’équipement des restaurants administratifs.

Nota bene : les indicateurs de nombre de repas en services déconcentrés s’appuient sur les données du bilan national d’action sociale 2019.


2/ La participation de l’État à la réservation de logements sociaux : 13 100 000 € en AE et en CP


 Administration centrale (0,8 M€)


Les agents de l’administration centrale peuvent bénéficier des logements sociaux du parc interministériel, dits du contingent « 5 % fonctionnaires de l’État » gérés par la direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (DRIHL).


En complément de cette offre interministérielle et pour répondre aux besoins spécifiques de ses agents, l’administration centrale dispose d’un parc de logements. Afin de maintenir son offre de logements, l’administration centrale réserve chaque année de nouveaux logements par convention avec les bailleurs. Dans ce contexte, il est envisagé pour 2023 de procéder à la réservation d’une vingtaine de logements.


Services déconcentrés (12,3 M€)


Hormis le parc de réservation de logements sociaux de l’administration centrale, ainsi qu’un parc restreint d’une trentaine de logements dans l’académie de Créteil, le MENJ déploie depuis 2017 une mesure de réservation de logements sociaux destinée à compléter l’offre relevant du parc interministériel, notamment à destination des enseignants néo-titulaires.


Cette mesure a permis aux académies qui accueillent chaque année le plus grand nombre d’enseignants (néo-titulaires du second degré, et titulaires et stagiaires du premier degré) et dans lesquelles le logement est en tension (Créteil et Versailles en 2017 et depuis 2018, Créteil, Versailles, Lille et Amiens) de réaliser des conventions de réservations de logements auprès des bailleurs sociaux locaux.


Le montant total des dépenses de 2017 à 2021 s’élève à 10,9 M€ essentiellement consacrés à la réservation de 460 solutions de logements.


Dans le cadre du Grenelle de l’éducation, un abondement budgétaire à la hauteur de 5 M€ a été prévu en 2022 afin de financer la réservation de nouveaux logements.


Ces crédits ont été consommés dans leur intégralité : des conventions académiques de réservation de logements sociaux ont été conclues avec des bailleurs locaux et certains partenariats nationaux avec des bailleurs présents sur l’ensemble du territoire ont été négociés pour mettre à disposition des personnels des logements sociaux et temporaires.


Le budget 2023 est abondé de 4,8 M€ supplémentaires au titre de la poursuite du développement de cette politique ministérielle. Ces crédits permettront de réserver de nouveaux logements majoritairement sociaux mais également temporaires au bénéfice des personnels. Les zones connaissant une forte tension locative continueront à être privilégiées. Le fait de proposer un logement social pérenne aux personnels titulaires ou mettre à disposition des personnels stagiaires un logement temporaire afin de faciliter leur installation dans leur académie d’affectation peut contribuer au renforcement de l’attractivité des postes et des métiers du ministère.


3/ Les honoraires médicaux : 2 000 000 € en AE et en CP


En application de l’article 53 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986, les honoraires médicaux résultant des examens obligatoires réalisés notamment dans le cadre d’un congé de longue maladie ou de longue durée sont à la charge du budget de l’administration d’origine de l’agent. Les crédits prévus à cet effet s’élèvent à 2 000 000 € en AE et en CP.


4/ L’accompagnement des personnels en situation de handicap : 2 000 000 € en AE et en CP


Afin de garantir l’accompagnement de tous les personnels handicapés, 2 M€ ont été budgétés – comme en 2022 – pour compléter la participation du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (4 M€ annuels jusqu’à fin 2022). Le contexte ministériel a évolué récemment et les besoins d’aménagement de poste sont en constante augmentation : d’une part en raison de l’intégration des personnels relevant de la Jeunesse et des Sports au sein du MENJ et du MSJOP et de l’académie de Mayotte en 2022 (sur les effectifs depuis le 31 décembre 2021), d’autre part, en raison de la réforme de la Déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) et de l’intégration des agents devenus inaptes parmi les bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE) à déclarer et à accompagner par l’employeur.


Initialement, les actions nécessaires à l’intégration et au maintien dans l’emploi des personnels en situation de handicap étaient financées exclusivement par le FIPHFP. Désormais, le principe est celui du cofinancement, entre le FIPHFP et tout employeur public. Les crédits généraux viennent ainsi compléter ceux du fonds de concours dédié et permettent la prise en charge des dépenses ne pouvant être exclusivement financées à partir de ce dernier. Ce financement additionnel est nécessaire pour que le ministère réponde à ses obligations d’employeur, au sens de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées : ainsi, conventionnellement, le FIPHFP s’est engagé sur la période 2020-2022 à verser au MENJ 4 M€ par an, en application d’une convention triennale, en cours de renégociation (sur le fondement d’un bilan de l’utilisation des crédits handicaps et de la proposition d’un « plan d’actions annuels »).


Compte tenu de la progression du taux d’emploi de personnes en situation de handicap dans la fonction publique, les ressources du FIPHFP sont en diminution. Désormais, ces financements visent à impulser et à soutenir le développement d’une politique handicap auprès des employeurs publics, et ne se substituent pas aux obligations d’employeur en matière d’accompagnement de la compensation du handicap auprès des personnels. Ce constat incite désormais à distinguer au sein des « crédits handicap », les crédits généraux du ministère et ceux issus du fonds de concours « FIPHFP », ces derniers ne couvrant qu’une partie des dépenses obligatoires liées à la politique handicap d’inclusion des personnels.


Les dépenses portent principalement sur les aménagements de poste (mobilier, matériel informatique, logiciels spécifiques…), les transports domicile-travail, les prothèses auditives, la traduction en langue des signes française (LSF). Les autres dépenses concernent des bilans de compétences, des formations relatives à la compensation du handicap. Pour soutenir le déploiement de la politique handicap, il convient de poursuivre l’investissement financier en vue de favoriser le maintien dans l’emploi, en permettant de développer davantage les dispositifs de reclassement ou de reconversions professionnelles. En effet, ces dispositifs suivent l’esprit des évolutions réglementaires, inscrites dans le cadre de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique, dont les orientations ont également été reprises par le FIPHFP au sein d’un nouvel axe (intégré au Plan d’actions annuel en 2022), portant sur l’accompagnement des reclassements et sur la préparation des reconversions en cas d’inaptitude survenant au cours de la carrière.


5/ L’accompagnement des professeurs affectés dans l’académie de la Guyane sur sites isolés : 200 000 € en AE et en CP


Cette mesure permet de compenser les coûts liés au transport interne (aérien et pirogue) vers le littoral des enseignants exerçant en site isolés en Guyane.

 

ACTION     (5,3 %)

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

154 070 626

154 070 626

0

Crédits de paiement

0

154 070 626

154 070 626

0


Cette action regroupe l’ensemble des subventions pour charges de service public versées aux établissements publics nationaux administratifs participant à la mise en œuvre de la politique éducative : d’une part les établissements dont le programme 214 est chef de file, le Réseau de création et d’accompagnement pédagogiques (Réseau Canopé), le Centre national d’enseignement à distance (CNED), l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP), le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) et d’autre part, l’Établissement public du palais de la Porte Dorée (EPPPD), établissement rattaché au programme 175 « Patrimoines ».

La finalité de cette action est d’offrir aux établissements les conditions leur permettant d’exercer leurs différentes missions, en cohérence avec les priorités stratégiques définies dans les contrats d’objectifs et de performance conclus entre l’établissement et le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ)

Les missions des établissements dont le MENJ est chef de file sont les suivantes :

- le Réseau Canopé exerce auprès des établissements d’enseignement et des communautés universitaires et éducatives une mission d’édition des ressources éducatives. L’établissement accompagne, en outre, les pratiques pédagogiques au service de la réussite de tous les élèves et valorise les dispositifs innovants, numériques en particulier ;

- le CNED dispense et promeut un enseignement à distance à tous les niveaux de formation, notamment en s’appuyant sur les techniques numériques ;

- l’ONISEP élabore et met à la disposition des utilisateurs (élèves, étudiants, adultes en formation continue) la documentation nécessaire à la personnalisation de l’information et de l’orientation par une meilleure connaissance des moyens d’éducation et des activités professionnelles ;

- le CEREQ collecte et diffuse les informations utiles à la compréhension de la relation entre formation et emploi, auprès d’un public de chercheurs, de responsables administratifs, syndicaux et d’entreprises au plan national et régional.

Le MENJ participe également au financement de l’EPPPD sous pilotage du ministère de la Culture.

L’EPPPD est chargé de préserver, gérer et mettre en valeur son ensemble culturel et patrimonial. Il est également chargé de développer les projets scientifiques et culturels de l’aquarium tropical et du musée national de l’histoire de l’immigration du palais de la porte dorée.

Ces établissements jouent un rôle majeur dans la mise en œuvre du service public du numérique éducatif et de l’enseignement à distance créés par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République.

Une description détaillée des missions et des budgets de ces établissements est présentée dans le volet « Opérateurs » de ce programme.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

153 013 637

153 013 637

Subventions pour charges de service public

153 013 637

153 013 637

Dépenses d’investissement

1 056 989

1 056 989

Subventions pour charges d'investissement

1 056 989

1 056 989

Total

154 070 626

154 070 626

 

Dépenses de fonctionnement


Une dotation de 153 013 637 € en AE et en CP est destinée à couvrir une partie des dépenses de rémunération et de fonctionnement des cinq établissements publics nationaux cités supra :

- Réseau Canopé : 86 334 514 € ;

- CNED : 33 880 533 € ;

- ONISEP : 22 227 054 € ;

- CEREQ : 7 623 373 € ;

- EPPPD : 2 948 163 €.

Ce montant intègre l’impact du schéma d’emploi de l’ONISEP (‑25 ETPT) mise en œuvre dans le cadre du transfert de certaines des missions des délégations régionales de l’ONISEP aux régions et la réduction des implantations géographiques du CNED.

La subvention pour charges de service public de l’EPPPD est en augmentation de 0,5 M€ par rapport à la LFI 2022 afin de soutenir le développement de projets éducatifs au sein de l’établissement.


Dépenses d’investissement


Par ailleurs, est allouée à l’EPPPD une subvention de 1 056 989 € pour charges d’investissement au titre de la part de financement du MENJ à son PPI pour 2023. Cette subvention est imputée sur la nouvelle catégorie budgétaire 53.

 

ACTION     (32,4 %)

08 – Logistique, système d'information, immobilier

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

292 390 276

650 286 751

942 677 027

4 750 000

Crédits de paiement

292 390 276

505 292 165

797 682 441

4 750 000


L’action 8 a pour finalités la définition, la mise en œuvre et le pilotage des politiques transversales relatives aux dépenses de fonctionnement général, aux systèmes d’information, aux équipements informatiques et à l’immobilier du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (MENJ).

Elle regroupe les moyens des services centraux et déconcentrés suivants :

– les crédits de fonctionnement courant ;

– les crédits représentatifs des frais de déplacement ;

– les crédits relatifs à l’informatique, ainsi qu’à la construction et au maintien en condition opérationnelle des systèmes d’information ;

– les crédits destinés à la construction, l’équipement et l’entretien des bâtiments occupés par les lycées et collèges restés à la charge de l’État (en outre-mer) ;

– les crédits consacrés au parc immobilier administratif du ministère (y compris les centres d’information et d’orientation d’État) intégrant notamment les opérations de construction, de réhabilitation et d’entretien lourd, ainsi que les loyers ;

– les crédits consacrés à la rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés chargés de ces missions.

 

Le pilotage de cette action est assuré par la direction du numérique pour l’éducation (DNE) et le service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation (SEMSIRH) pour la part consacrée aux systèmes d’information et à l’informatique, et par le service de l’action administrative et des moyens (SAAM) pour la part consacrée au fonctionnement général et à l’immobilier. Les services centraux et déconcentrés exécutent des dépenses de déplacement, de fonctionnement courant, d’immobilier, d’informatique et de bureautique.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

292 390 276

292 390 276

Rémunérations d’activité

178 839 920

178 839 920

Cotisations et contributions sociales

106 567 056

106 567 056

Prestations sociales et allocations diverses

6 983 300

6 983 300

Dépenses de fonctionnement

384 204 922

338 147 818

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

384 204 922

338 147 818

Dépenses d’investissement

263 581 829

158 744 347

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

263 581 829

158 744 347

Dépenses d’intervention

2 500 000

8 400 000

Transferts aux ménages

 

 

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000

8 400 000

Total

942 677 027

797 682 441

 

dépenses de fonctionnement


  • Frais de déplacement : 10 232 725 en AE et CP


La dotation prend en compte la revalorisation de l’indemnité kilométrique (intervenue en 2022 à hauteur de +10 %) et un effort de la maîtrise de la fréquence des déplacements en s’appuyant sur l’expérience acquise dans le travail à distance à l’issue de la crise sanitaire, au développement des visioconférences et des conférences téléphoniques, et à l’harmonisation des pratiques de gestion des frais de déplacement.

La prévision du nombre de missions est liée à la mise en œuvre de plusieurs réformes nécessitant l’organisation de consultations et/ou de groupes de travail (dédoublement des classes primaires dans les réseaux d’éducation prioritaires et REP+, etc.) et des réunions des instances telles que le Conseil supérieur des programmes (CSP), le Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative (CNIRE) et le Conseil d’évaluation de l’école (CEE).


Coûts prévisionnels 2023 des frais de déplacement

Prévisions 2023

Nombre
de missions prévues

Coût moyen prévisionnel / mission

(en €) (1)

Coût total

(en €)

Déplacements des personnels des services académiques à l’initiative des services académiques

54 380

104,29

5 671 058

Convocations des personnels des services académiques à l’initiative de l’administration centrale

11 167

312,36

3 488 098

Déplacements des personnels de l’administration centrale (hors Inspections générales)

4 166

257,70

1 073 569

Total

69 713

146,78

10 232 725

Le coût moyen prévisionnel des missions est fondé sur la moyenne les coûts constatés sur les années 2019 à 2020.


NB : les moyens destinés à couvrir les frais de déplacement des membres de l’inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche (IGÉSR) s’élèvent à 1 432 266 € et sont inscrits sur l’action 2.


  • Fonctionnement courant : 48 961 153 € en AE et 49 057 906 € en CP


Le fonctionnement courant recouvre les dépenses de fournitures (de bureau, papeterie, imprimés, documentation générale, abonnements…), matériels, mobiliers, petits équipements, achats de services, frais de correspondance, travaux d’impression, frais de télécommunications, travaux de reprographie et véhicules (et location) pour les services centraux et déconcentrés.


Au-delà des dépenses de fonctionnement de l’administration centrale et des services déconcentrés, cette action finance :

  • les frais des contentieux traités en services déconcentrés ;

  • les frais de fonctionnement d’une partie des Centres d’information et d’orientation (CIO), faisant suite aux désengagements des conseils départementaux. Il s’agit, d’une part, de coûts récurrents liés au fonctionnement des structures et, d’autre part, de coûts ponctuels liés à l’accompagnement des éventuels relogements des services (déménagements, mobilier et matériels bureautiques) ;

  • les coûts de fonctionnement des personnels des délégations régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et au sport (DRAJES) créées au sein de chaque rectorat de région académique (sauf en Guyane) en 2020 ; et au niveau départemental, des services jeunesse, engagement et sport constitués au sein de chaque direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) ;

  • les coûts de fonctionnement des personnels des délégations régionales académiques à l’innovation et à la recherche (DRARI) créées au sein de chaque rectorat de région académique (sauf en Guyane et à Mayotte) en 2020 ;

  • les coûts de fonctionnement des chancelleries à la suite de leur dissolution ;

  • les frais liés à la prise en charge des recteurs délégués de l’enseignement supérieur et leurs équipes.



  • Dépenses de l’occupant : 138 380 875 € en AE et 108 894 270 € en CP


A/ Loyers : 41 949 942 € en AE et 51 834 865 € en CP


Prévision 2023

Surfaces en m² (surface utile brute)

Dépenses en € (CP)

Coût en € (CP) / m²

Administration centrale

17 152

11 443 777 €

667,19 €

Services déconcentrés et COM

244 258

40 391 088 €

165,36 €

Total

261 410

51 834 865 €

198,28 €


Administration centrale :

La dotation 2023 prévoit, notamment :

  • Le bail à engager dans le cadre de la rénovation d’un site de l’administration du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (BONCOURT) ;

  • Le renouvellement des baux des sites de « Kerquessaud », « Avenue de France » et « 103 rue de Grenelle » ;

  • la location annuelle de places de parking Indigo (Invalides) pour les agents du ministères habitant en-dehors de Paris.


Services déconcentrés :

La budgétisation 2023 intègre les effets de la mise en œuvre du recueil des règles de comptabilité budgétaire de l’État (RRCBE) d’août 2019 relatives à la consommation des AE en fonction de la durée de l’engagement ferme contenue dans le bail.

Le renouvellement de 185 baux est prévu en 2023, soit 21,7 % du nombre total de baux en cours (850), hors jeunesse et sports. La recherche de locaux s’oriente désormais vers ceux présentant des performances énergétiques de niveau B ou C et permettant de répondre aux évolutions de l’organisation du travail.


B/ Fonctionnement immobilier : 96 430 933 € en AE et 57 059 405 € en CP


Prévision 2023

Surfaces en m² (surface utile brute)

Dépenses en € (CP)

Coût en € (CP) / m²

Administration centrale

103 147

16 497 361 €

159,94 €

Services déconcentrés et COM (*y compris les services jeunesse et sports, DRARI et logements)

764 225


40 562 044 €

53,08 €

Total

867 372

57 059 405 €

65,78 €


Le fonctionnement immobilier couvre pour l’administration centrale et les services déconcentrés (y compris les Collectivités d’outre-mer, l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation et le service inter-académique des examens et concours), les postes de dépenses suivants :

- énergies et fluides (eau, gaz, électricité) : 38 % du total des CP ;

- nettoyage, gardiennage, collecte et traitement des déchets et diverses taxes : 23 % du total des CP ;

- Charges locatives et de copropriété : 20 % du total des CP;

- entretien (des terrains, bâtiments, autres installations) : 19 % du total des CP.

La budgétisation couvre la hausse très significative du coût des fluides et des charges de viabilisation des bâtiments.


  • Dépenses informatiques : 186 630 159 € en AE et 169 963 817 € en CP


Les crédits prévus en 2023 doivent permettre :

- de poursuivre et d’achever les projets initiés par le plan de relance ;

- de garantir le fonctionnement des services et des activités par un taux d’équipement à la hauteur des enjeux couverts par ce ministère (bureautique, communs numériques etc.) ;

- de poursuivre les grands projets pluriannuels de refonte des systèmes d’information (SI), supports de processus clefs du ministère (gestion RH, examens et concours etc.) ;

- d’assurer les développements nécessaires et le maintien en condition opérationnelle des SI non couverts par les grands projets ;

- de garantir le fonctionnement des infrastructures et la poursuite de la démarche de rationalisation de l’exploitation.

- d’accompagner plus massivement le développement du numérique éducatif auprès des enseignants, des élèves et des familles.


A/ Les grands projets informatiques  : 46 770 853 € en AE et 49 445 038 € en CP


  • Les grands projets informatiques – hors nouvelle trajectoire SIRH : 12 683 853 € en AE et 15 358 038 € en CP


Prévisions (en €)

2023

2024

2025

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Grands projets

46 770 853

49 445 038

43 796 189

44 453 462

43 187 000

39 197 000

Nouvelle trajectoire SIRH

34 087 000

34 087 000

31 317 000

31 957 000

43 187 000

39 197 000

OP@LE

12 683 853

15 358 038

12 479 189

12 496 462

0

0


Les grands projets informatiques s’inscrivent dans une démarche d’amélioration de la qualité de service aux usagers et de mutualisation accrue des infrastructures informatiques. Les dotations prévues doivent permettre la poursuite des deux grands projets en cours :


- OP@LE : adaptation à la loi organique relative aux lois de finances du cadre comptable des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) (lycées et collèges publics) et conception d’un SI de gestion financière et comptable dans une nouvelle architecture ;


- Nouvelle trajectoire SIRH : cette nouvelle trajectoire arrêtée en coordination avec la direction interministérielle du numérique (DINUM) couvre plusieurs projets structurants, comme la sécurisation et modernisation des SIRH historiques, la migration des populations non enseignantes vers l’offre interministérielle RenoiRH, la réurbanisation du SIRH ministériel, ainsi que la mise en œuvre d’une plateforme unifiée de gestion de la formation et des compétences (GPEC).


Pour assurer le respect des coûts et des délais, ces projets font l’objet d’un suivi particulier de la DINUM et figurent au panorama des grands projets SI de l’État. Par exemple, l’indicateur 3.4 « Respect des coûts et délais des grands projets » du volet « Performance » du PAP prend en compte dans son périmètre l’avancement de chacun de ces grands projets.


Conformément au calendrier présenté dans le cadre des grands projets de l’État suivis par la DINUM, le projet OPER@ de refonte du SI Paie des EPLE et le projet CYCL@DES pour la gestion des examens et concours, sortent de la liste des grands projets informatiques, respectivement en 2022 et en 2023 : désormais aboutis, ils font l’objet de dépenses d’un maintien en condition opérationnelle prises en compte dans la brique « Systèmes d’information ».

Selon les dernières projections, le projet OP@LE devrait quant à lui passer en maintien en condition opérationnelle en 2025.


  • Les grands projets informatiques – nouvelle trajectoire SIRH : 34 087 000 € en AE et CP


La programmation budgétaire pluriannuelle du SEMSIRH est la suivante :


Programmation pluriannuelle SEMSIRH

2019

2020

2021

2022

2023

2024

2025

2026

2027

2028

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,61

2,40

30,74

32,85

34,99

31,65

29,03

35,02

34,09

34,09

31,32

31,96

43,19

39,20

48,14

46,44

53,09

48,59

5,99

308,2

308,2

Titre 2

0,00

0,00

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

12,90

0

103,2

103,2

Total

3,61

2,40

43,64

45,75

47,89

44,55

41,93

47,92

46,99

46,99

44,22

44,86

56,09

52,10

61,04

59,34

65,99

61,49

5,99

411,4

411,4

10,10 M€ en AE=CP s’ajoutent à la trajectoire initiale et tient compte d’un redéploiement d’AE (à partir de retraits sur engagements juridiques antérieurs) lors des gestions précédentes et couverts par des CP en cours de gestion.


Cette projection pluriannuelle se décompose désormais en deux chantiers majeurs :

1/ La nouvelle trajectoire SIRH (2019 – 2025) ;

2/ La trajectoire SIRH enseignante (2025 – 2029) : ce projet porte sur l’extension du déploiement de la solution RenoiRH aux populations enseignantes. Il fera l’objet d’une étude en 2023 pour affermir la trajectoire opérationnelle et financière. À ce stade, seule une première ébauche du besoin financier sur 2025 – 2027 a été établie.


À l’issue des travaux de transition faisant suite à l’arrêt du programme SIRHEN menés en coordination avec la DINUM, une nouvelle trajectoire SIRH a été actée par le ministère en octobre 2019. Cette trajectoire, bâtie autour de 4 chantiers majeurs, répond à une stratégie rénovée de modernisation des SIRH ministériels, s’inscrivant en cohérence avec les orientations interministérielles.

Les travaux de transition ont également conduit à mettre en place un nouveau cadre de pilotage opérationnel et budgétaire avec la création d’un service à compétence nationale : le service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation (SEMSIRH). Il est chargé de mettre en œuvre cette nouvelle trajectoire du SIRH et de réaliser les activités courantes liées à l’écosystème SIRH du ministère (maintien en conditions opérationnelles et mise en œuvre des évolutions).


Concernant le pilotage des chantiers de la nouvelle trajectoire SIRH, un suivi par projet est réalisé depuis 2020 par la DINUM dans le cadre du suivi « Top50 ». Ainsi la programmation opérationnelle et financière des projets fait l’objet d’une actualisation semestrielle.


Concernant les chantiers de la nouvelle trajectoire SIRH, la projection reste stable et, du point de vue opérationnel, les travaux 2023 seront les suivants :

  • migration vers la solution RenoiRH : lancement des travaux de conception et de réalisation liés à la vague 2 de bascule prévue fin 2024 (populations PINS et PDIR actuellement gérées dans SIRHEN 18 000 agents) ;

  • réurbanisation et mécanisme d’échange de données Mésirh  : lancement des travaux de réurbanisation des applications RH qui dialogueront avec RenoiRH suite à la bascule des populations vague 2 mentionnées cidessus ;

  • projet Virtuo (solution SaaS GRH) : l’exercice sera marqué par l’achèvement des travaux liés à l’initialisation de la solution, la mise en œuvre de la phase pilote (paramétrage de la solution pour les populations de l’administration centrale) et le démarrage des travaux liés aux personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé (IATSS).



B/ Les systèmes d’information : 130 859 306 € en AE et 111 518 779 € en CP


  • Services applicatifs métiers : 56 458 603 € en AE et 41 518 076 € en CP


Prévisions (en €)

2023

2024

2025

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Services applicatifs

56 458 603

41 518 076

55 226 601

38 326 074

53 420 410

36 479 883

Services applicatifs métiers

 32 088 603

 24 288 603

 32 738 603

 22 978 603

 34 778 603

 24 978 603

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

4 680 000

4 680 000

4 680 000

4 680 000

4 680 000

4 680 000

Autres services applicatifs

 19 690 000

 12 549 473

 17 807 998

 10 667 471

 13 961 807

 6 821 280


Le MENJ est engagé dans une transformation numérique pour offrir de nouveaux services aux usagers. La modernisation des systèmes d’information se double d’une rénovation technique des applications et de leur adaptation permanente aux besoins des différents métiers (simplification, efficience, attractivité, maîtrise).

Pour répondre à ces enjeux, le ministère doit maintenir et améliorer le niveau de qualité des services applicatifs déjà en place, avec les objectifs de :

  • mieux valoriser les données scolaires tout en assurant leur protection : projets en lien avec la réforme du baccalauréat, refonte des bases élèves, administration des données, décisionnel ;

  • faciliter la création de nouveaux liens avec les acteurs et les partenaires de l’école : Éduconnect (système unique d’authentification des parents et des élèves), portail de services en ligne pour la scolarité, diplome.gouv.fr (attestation de diplôme en ligne), école inclusive (accompagnement des élèves handicapés) ou les nouvelles démarches en ligne pour les élèves et leurs familles.


La mise en œuvre des réformes se traduit par la prise en compte des enjeux prioritaires, réforme du baccalauréat, école inclusive, évolution de la voie professionnelle, qui viennent s’ajouter aux enjeux de modernisation, de rationalisation et d’ouverture des SI du Ministère qui portent notamment sur la refonte de l’architecture, la rénovation du socle technique ou la prise en compte du règlement général sur la protection des données (RGPD) ;


  • Parmi les priorités de l’exercice 2023, figure notamment le financement du maintien en condition opérationnelle du projet CYCL@DES, afin de prendre en compte les dernières évolutions réglementaires et de stabiliser les domaines les plus récents pris en compte par l’application, notamment les concours des enseignants du 2d degré. CYCL@DES atteindra son rythme de croisière en 2025 et permettra la gestion des examens et concours de bout en bout (de l’implémentation de la réglementation à la publication des résultats).


  • Les autres priorités porteront sur le financement des besoins fonctionnels prioritaires. En effet, hors SIRH, les systèmes d’information de gestion du ministère comprennent plus de 200 applications répondant aux besoins en matière de scolarité, d’examens et concours, de numérique éducatif, de gestion financière et de pilotage. Ces applications nécessitent des travaux de maintenance corrective et évolutive afin de réduire l’obsolescence, tant technique que fonctionnelle, du parc applicatif.


Le ministère souffre globalement d’un SI historique en partie obsolète et peu urbanisé, composé d’applications indépendantes faiblement interopérables entre elles, chacune généralement déployée en instances de niveau académique, entraînant une maintenance coûteuse et une gestion de la donnée complexe (les données essentielles étant dupliquées dans chaque application faute de référentiels nationaux transverses).

Le ministère doit donc poursuivre et accélérer sa stratégie visant à urbaniser progressivement ses SI en favorisant la modularité et l’interopérabilité, en les structurant autour de référentiels de données nationaux et transversaux, dans une démarche plaçant l’expérience utilisateur au cœur du projet ;


  • Enfin, le programme portera sur l’exercice des projets initiés en 2021-2022 par le plan de relance. Les crédits affectés au projet ÉduConnect, dispositif d’authentification unique articulé avec le système FranceConnect, permettront d’accélérer l’ouverture de ce dispositif vers de nouveaux partenaires. Le projet GAR (gestionnaire d’accès aux ressources) vise quant à lui à gérer l’accès aux ressources pédagogiques numériques, dans un cadre de confiance respectant la protection des données d’éducation.


Sur l’ensemble du triennal, la hausse de la dépense sera portée par le maintien en condition opérationnelle des grands projets CYCL@DES et OP@LE, le financement du déploiement des projets GAR et ÉduConnect ainsi que de la refonte de l’application ONDE, l’outil des directeurs d’école pour la gestion administrative et pédagogique des élèves du premier degré.


Cette hausse sera en partie compensée par les gains liés au décommissionnement découlant de la ré-urbanisation du SI et par l’augmentation du niveau d’internalisation de la maîtrise d’œuvre des systèmes d’information des missions nationales en charge du développement et de la maintenance des applications informatiques nationales au niveau déconcentré.



  • Services d’infrastructures : 40 600 000 € en AE et en CP


Prévisions (en €)

2023

2024

2025

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Services infrastructures

 40 600 000

 40 600 000

 42 100 000

 41 860 000

 43 600 000

 43 600 000

Services d’hébergement et de transport de données

35 100 000

35 100 000

36 600 000

36 360 000

38 100 000

38 100 000

Services de Sécurité

 5 500 000

 5 500 000

 5 500 000

 5 500 000

 5 500 000

 5 500 000


Cet agrégat d’activité soutient la production informatique dont le modèle est largement déconcentré puisque 80 % du parc applicatif est encore hébergé en académie. Le Ministère a engagé plusieurs axes de révision de son modèle d’hébergement et du modèle opérationnel associé pour améliorer la rationalisation des moyens.


  • Services d’hébergement et de transport de données


L’hébergement informatique des systèmes d’information ministériels et académiques repose historiquement sur 55 centres d’hébergement (centres serveurs et salles machines existants).

La proportion des applications et des services hébergés de façon centralisée reste limitée. L’hébergement en académie en constitue la part la plus importante.

Le MENJ a engagé une actualisation de sa stratégie en matière d’infrastructures pour répondre à plusieurs enjeux, notamment la forte augmentation de la quantité de données numériques, produites et transformées par l’administration, la nécessité de s’adapter aux nouveaux modes de travail (coproduction entre les administrations et leurs partenaires, développement de l’e-administration et promotion des méthodes de travail collaboratif des agents) et la nécessité de soutenir et d’accélérer la transformation digitale avec la mise en place d’une démarche d’alignement des objectifs des équipes de développement et de production sur les besoins (méthode DevOps) et l’adoption des technologies de l’informatique en nuage (cloud computing).


Depuis mi‑2019, le Ministère a :

  • mis à disposition de ses équipes nationales de conception des systèmes d’information, une infrastructure d’informatique en nuage (Cloud privé), capable de fournir rapidement des capacités avec des outils et environnements informatiques standardisés. Ces travaux ont été conduits en totale compatibilité avec les orientations de la DINUM ;

  • engagé un grand programme de transformation des infrastructures qui vise à normaliser les infrastructures de production académique (projet LACA : modernisation et standardisation des plateformes de production « locales ») et à consolider les infrastructures de production dans un datacentre interministériel (projet PHAC : consolidation et sécurisation des plateformes en datacentres interministériels). Ce dernier projet, qui a franchi des étapes décisives en 2021, doit être poursuivi pour être généralisé progressivement à l’ensemble des académies ; deux premières académies, Grenoble et Nancy, ont relocalisé leur production et bénéficient ainsi d’un plan de secours informatique. Le MENJ accélérera cette trajectoire en engageant 6 académies par année à partir de 2022.


La stratégie de mutualisation des hébergements numériques sur les prochaines années est construite autour de trois axes interdépendants :

  • poursuivre la rationalisation des hébergements des systèmes d’information nationaux, inscrite dans la démarche interministérielle de mutualisation des hébergements animée par la DINUM, en s’appuyant sur les datacentres ouverts à la mutualisation interministérielle ;

  • rénover les plateformes de production des académies de façon standardisée, avec un accompagnement des équipes pour appréhender les virages technologiques et ainsi préparer les conditions de la relocalisation de la production académique sur une offre de service nationale adossée aux datacentres interministériels (projets L-ACA et PHAC) ;

  • construire une offre à destination des services déconcentrés et des opérateurs, pour maintenir et préserver la qualité d’hébergement des systèmes d’information du ministère et anticiper les évolutions à l’instar du projet de rénovation de la plateforme nationale de confiance numérique (PNCN).


Enfin, s’agissant des communs numériques (messagerie, agenda, collaboratif, visioconférence, etc.), une étude a été engagée et vise à actualiser l’environnement numérique de travail (Environnement de Travail Numérique Agent - ETNA) des 1,2 millions d’agents du ministère. Des moyens sont inscrits en 2023 pour poursuivre les travaux de ce projet. Il s’agit notamment de remplacer les outils quotidiens de communication et de collaboration (hors systèmes d’information métiers) déployés à la fin des années 1990.


  • Services de Sécurité


Dans un contexte d’augmentation de la menace informatique (cyberattaques), le MENJ a pour objectif de garantir la mise en sûreté des applications jugées à risques et, à terme, l’homologation RGS (référentiel général de sécurité) de l’ensemble du patrimoine applicatif ainsi que la mise en œuvre des préconisations récentes de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).


Le Ministère a mis en place un COSSIM (Centre Opérationnel de Sécurité des Systèmes d’Information Ministériel) sur le périmètre des ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Les études de sécurité, l’extension des solutions à enrichir pour prendre en compte les exigences fonctionnelles ou réglementaires et le risque cyber constituent des priorités pour l’exercice 2023 et justifient la hausse des moyens prévus au titre de cet agrégat.


  • Services bureautiques : 29 410 703 € en AE et 25 010 703 € en CP


 Prévisions (en €)

2023

2024

2025

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Services bureautique

 29 410 703

 25 010 703

 27 310 703

 22 310 703

 29 070 703

 24 170 703


Les années 2020 et 2021, marquées par la crise sanitaire, ont mis en évidence le besoin de dépasser le cadre du télétravail pour basculer les organisations dans le travail à distance à l’échelle, que ce soit en situation ordinaire avec une augmentation attendue du nombre de télétravailleurs, lors d’un mouvement social, impactant les transports par exemple, ou dans le cadre d’une crise majeure.


Il s’agit désormais de créer les conditions qui permettent une véritable continuité administrative. Cela nécessite une évolution du parc informatique pour prendre en compte la mobilité, ainsi qu’une montée en gamme des services numériques de communication et de collaboration tant en fonctionnalités qu’en capacité simultanée.


Depuis 2020, les ordinateurs fixes sont donc systématiquement remplacés par des ordinateurs portables dont le coût d’acquisition unitaire est plus élevé. Ce changement de stratégie entraînera un surcoût en 2023. Le déploiement d’ordinateurs portables accélère en effet le cycle de renouvellement du parc informatique avec une durée de vie de 4 à 5 ans maximum pour ce type d’équipement contre 5 à 6 ans pour des ordinateurs fixes.


Les priorités ministérielles sur les crédits 2020-2021 ont permis d’engager la conversion du parc informatique vers un parc mobile en lien avec le déploiement généralisé du télétravail (plus de 29 000 ordinateurs portables déployés en 18 mois), mais la programmation triennale 2021-2023 initiale n’intégrait pas le surcoût des ordinateurs portables dans le budget de renouvellement annuel.


  • Services mutualisés : 4 390 000 € en AE-CP


Prévisions (en €)

2023

2024

2025

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Services mutualisés

4 390 000

4 390 000

4 390 000

4 390 000

4 390 000

4 390 000

Formations des informaticiens

1 200 000

1 200 000

1 200 000

1 200 000

1 200 000

1 200 000

Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants

3 190 000

3 190 000

3 190 000

3 190 000

3 190 000

3 190 000


  • Formation des informaticiens


La complexification des architectures, la transformation des métiers informatiques et la politique d’internalisation exige un effort de formation des personnels informaticiens. Outre la formation, le budget comprend aussi l’animation du réseau, des communautés métiers des informaticiens, des DSI académiques, des équipes nationales. Le MENJ est aussi engagé dans les projets de contractualisation interministérielle et de mutualisation des actions de formation lancés par la DINUM.


  • Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants


Ce domaine couvre les besoins liés aux activités de gouvernance des systèmes d’information comme l’urbanisation et l’architecture des SI, la gestion et le déploiement des référentiels généraux (RGI, RGS, RGAA...) ou techniques. Il comprend aussi le pilotage des services et outils permettant une meilleure industrialisation et la mise en qualité des activités nécessaires au cycle de conception des SI et de la gestion de la production informatique. Ces missions s’inscrivent dans la stratégie de mutualisation nationale des services numériques, notamment de collaboration et de communication, ou de services jugés innovants. Elle contribuera à l’amélioration des services rendus aux usagers et/ou aux agents.


Sur l’ensemble du triennal, la dépense restera globalement stable.



C/ Le numérique pour l’éducation : 9 000 000 € en AE et CP


Prévisions (en €)

2023

2024

2025

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Numérique pour l’éducation

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000



Le développement du numérique constitue à la fois un enjeu et un levier majeur de transformation de l’éducation. Il accompagne et renforce d’ores et déjà la politique du ministère dans toutes ses dimensions :

  • apprentissages et usages du numérique pédagogique, pour lutter contre les inégalités et les déterminismes ;

  • évolution des pratiques pédagogiques, la formation initiale et continue, l’accompagnement des personnels avec le recours à toutes les modalités de formation ;

  • évolution du service public de l’éducation notamment dans son rapport aux usagers, dans un objectif de simplification, de personnalisation et de sécurisation renforcée.


Les crédits alloués pour le numérique éducatif s’inscrivent dans le cadre des actions décidées à l’occasion des états généraux du numérique pour l’éducation (2020). Ils couvrent un budget de dépenses minimales pour permettre au ministère d’exercer ses missions de pilotage et d’impulsion d’actions dans le domaine du numérique éducatif.

Les crédits ouverts en AE et CP permettent de conduire les actions suivantes :


  • Accompagner la production de contenus numériques pour une pédagogie innovante :

  • développement d’outils destinés aux élèves à besoins particuliers : formations et développement de la méthode UX design pour l’élaboration des ressources numériques, robots de téléprésence, intelligence artificielle pour l’enseignement ;

  • soutien du ministère pour des dispositifs de recherche-actions en matière numérique ;

  • financement du projet Éduthèque, portail construit pour les enseignants rassemblant des ressources pédagogiques s’appuyant sur des éléments mis à disposition par les établissements d’enseignement supérieur de l’éducation.

  • Promouvoir la valorisation des contenus numériques et les partenariats avec des acteurs du numérique :

  • le soutien aux associations et aux partenaires du numérique éducatif ;

  • des actions de partenariat dans le domaine de la coopération internationale ;

  • la réalisation d’enquêtes et d’évaluations ;

  • la valorisation de l’action ministérielle via la participation à certains évènements (salons Ludovia, Éducatec-Éducatice, InFine, etc.).

  • Soutenir l’évolution d’outils numériques innovants :

  • le programme PIX de certification des compétences numériques : centré actuellement vers les compétences des enseignants, son champ sera élargi aux compétences des élèves ;

  • le maintien en conditions opérationnelles et la maintenance évolutive de la plateforme M@gistère, opérée par Réseau Canopé.




dépenses d’INVESTISSEMENT


La dotation prévue au titre des opérations d’investissement s’élève à 263 581 829 € en AE et 158 744 347 € en CP en 2023. Elle est répartie entre les opérations d’investissement sur les bâtiments des services académiques et de l’administration centrale, les constructions scolaires en outre-mer et les opérations immobilières des établissements scolaires restés à la charge de l’État.


1/ Les opérations de construction, rénovation et modernisation des bâtiments administratifs des services déconcentrés et de l’administration centrale (dont grands projets) : 176 881 829 € en AE et 77 944 347 € en CP


Administration centrale : 18 100 000 € en AE et 15 030 000 € en CP


  • Sur le périmètre MENJ et compte tenu de son état actuel, la conservation du site Dutot dans le patrimoine de l’État ne peut être envisagé sans un programme de sécurisation et de réhabilitation lourd.

Outre la sécurisation des façades qui présentent un risque réel de chute, cette réhabilitation vise notamment à renforcer les capacités énergétiques du bâtiment, à restructurer les plateaux pour favoriser la densification, à rénover les dispositifs de sécurité incendie et de sûreté. La phase d’études débutera en 2023 pour un montant évalué à 3 M€ en AE et 1 M€ en CP.

Compte tenu de l’ampleur des travaux ceux-ci ne peuvent se dérouler qu’en site inoccupé ce qui implique le relogement temporaire des 450 postes de travail sur une surface tampon pendant une période de 3 ans pour un montant évalué à 20 M€ correspondant au loyer (5,3 M€ par an) et aux opérations de déménagement et d’équipement des surfaces (4 M€). Le planning prévisionnel prévoit un déménagement provisoire en 2024 et des travaux se déroulant en 2025 et en 2026.

Pour le site Grenelle les travaux relatifs à l’amélioration de la performance énergétique se poursuivent avec des opérations liées à l’isolation et au rafraichissement de certaines zones du site (0,6 M€ en AE et 0,8 M€ en CP).

  • Pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR), sur le site Descartes, plusieurs opérations sont programmées en 2023 dans le cadre de travaux, de la poursuite de la réhabilitation et de la densification du site, notamment :

  • les travaux de réhabilitation du bâtiment Boncourt concernent la mise aux normes des ascenseurs, la remise aux normes des courants forts, courants faibles, la rénovation thermique, l’installation d’un système de ventilation, le désamiantage, l’aménagement des combles et la mise aux normes des ascenseurs de ce bâtiment, pour un montant en 2023 de 8,75 M€ en CP ;

  • le projet d’encloisonnement coupe-feu, à hauteur de 4 M € en AE et 1 M€ en CP, est un complément de l’opération PCS/SSI (poste central de sécurité/système de sécurité incendie), en cours de réalisation et concerne la sécurité incendie des escaliers ;

  • La mise aux normes du restaurant administratif nécessitant une lourde remise à niveau afin d’atteindre les standards en terme d’hygiène et d’offre pour ce type d’équipement pour un montant de 4 M€ en AE et 0,4 M€ en CP ;

  • Les travaux liés à l’opération de densification qui permettront de réintégrer sur le sites équipes actuellement hébergés sur des sites distants (3 M€ en AE et 1,5 M€ en CP) ;

  • La rénovation des amphithéâtres qui permettra leurs mises aux normes réglementaires et l’intégration d’équipements « High Tech ». La mise aux standards internationaux de ces amphithéâtres permettra la tenue de conférences nationales et internationales, relayées en direction de publics à distance. Cette opération est évaluée pour 2023 à 3,5 M€ en AE et 0,5 M€ en CP.

  • Concernant l’IHEEF, des opérations portant sur l’étanchéité de la verrière, le plan de circulation extérieure y compris parking, le câblage du bâtiment et data center ont été engagés en 2022 pour un montant de 1,88 M€ d’AE et 0,8 M€ de CP. L’apurement des CP pour 1,08 M€ se poursuivra en 2023.


Services déconcentrés : 158 781 829 € en AE et 62 914 347 € en CP

Les opérations suivantes sont identifiées comme grands projets dans l’indicateur 3.4 « Respect des coûts et délais des grands projets » :

  • le projet de construction d’un bâtiment domanial permettant le regroupement du rectorat de l’académie de Créteil, de la DSDEN du Val-de-Marne, du groupement d’intérêt public formation continue et insertion professionnelle (GIP FCIP) et du centre régional des œuvres universitaires (CROUS de Créteil, qui a été labellisé en conférence nationale de l’immobilier public (CNIP) du 16 février 2017, dont le démarrage des travaux débute en 2022 ;

  • D’autre part, la programmation finance le démarrage du projet de regroupement des services du rectorat, de la DSDEN 78, du CROUS et de la Cour administrative d’appel de Versailles sur le site « Lesseps », validé en CNIP du 16 février 2017.


Les dépenses d’investissement concernent également de nouveaux projets d’acquisition-construction :

  • L’acquisition en Corse des locaux du rectorat et du bâtiment voisin appartenant à l’hôpital d’Ajaccio, en cours, sera suivie de travaux de restructuration et d’aménagement. Le projet validé en CNIP en janvier dernier connaît une évolution à la demande du préfet, cette opération permettra le regroupement de l’ensemble des services du MENJ et de ses opérateurs présents sur la ville d’Ajaccio sur le site et l’abandon des locaux actuellement occupés par la DSDEN ;

  • La construction d’une extension pour l’accueil des effectifs supplémentaires au rectorat de Mayotte, validée en CNIP le 22 juin 2021.


En outre, des crédits sont réservés aux opérations d’entretien lourd et de travaux structurants de l’ensemble des bâtiments administratifs des directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) et des rectorats, ainsi que des CIO d’État, ainsi qu’aux travaux d’amélioration des performances énergétiques dans l’objectif de répondre aux obligations de réduction des consommations d’énergie, en particulier dans le cadre du décret tertiaire.


2/ Les établissements scolaires du second degré d’outre-mer : 82 700 000 € en AE et 77 600 000 € en CP


Dans le cadre de la départementalisation de Mayotte en 2011 et par exception au régime de droit commun, l’État conserve l’exercice des compétences en matière d’investissement pour les établissements scolaires du second degré (construction, réhabilitation, extension).


Pour la période 2019-2022, l’enveloppe prévue dans le contrat de convergence pour les constructions scolaires du second degré à Mayotte s’élève à 334 M€, soit un montant moyen de l’ordre de 83,5 M€ en AE par an. Un avenant est en cours de préparation pour prolonger le CCT actuel en 2023.


La programmation des opérations de construction des établissements, qui prévoit à terme 4 lycées et 8 collèges, doit répondre aux besoins d’infrastructures scolaires en lien avec la très forte pression démographique à Mayotte ainsi qu’à l’évolution de la carte des formations. Les effectifs ont plus que doublé sur les 15 dernières années, provoquant une saturation des établissements scolaires existants, et devraient progresser d’environ 7 000 élèves supplémentaires en second degré d’ici 2026. Les réalisations suivantes sont ainsi attendues en 2023 : réhabilitation des salles de classes du collège de Chiconi, réhabilitation des salles de sciences de Sada, le plateau sportif de T’Simkoura, la piste d’athlétisme et le terrain multisports de Kawéni en cofinancement, la couverture des plateaux sportifs des collèges K1 et K2 de Kawéni.


Le coût des opérations est soumis à une forte augmentation en répercussion notamment de l’augmentation du coût des matériaux et des difficultés rencontrées en cours d’élaboration pour ces opérations complexes. Le recours à des prestataires pour assurer l’assistance à maîtrise d’ouvrage et le choix de marchés globaux de performance pour certaines opérations majeures est privilégié pour les opérations de construction.


3/ Opérations immobilières dans les établissements restant à la charge de l’État : 4 000 000 € en AE et 3 200 000 € en CP


Ces crédits permettent de financer les travaux immobiliers des établissements restés à la charge de l’État : le lycée d’État Jean Zay, le lycée autogéré de Paris, le lycée Comte de Foix d’Andorre, le lycée de Saint-Pierre-et-Miquelon et les internats de la réussite de Sourdun, Montpellier et Marly-le-Roy.


Le financement du projet de construction d’un internat à Saint-Pierre-et-Miquelon, cofinancé par la collectivité territoriale, la commune, le ministère de l’Intérieur et des outre-mer (MIOM), le programme d’investissements d’avenir (PIA), le lycée Letournel et le MENJ a été porté à 3 760 000 € avec des travaux ayant débuté en 2022 pour une ouverture à la rentrée 2023. Des opérations de rénovation des infrastructures du site de Sourdun seront à réaliser en plusieurs phases.



dépenses d’INTERVENTION


Une dotation de 2,5 M€ en AE et de 8,4 M€ en CP est prévue en 2023 :


  • 2,5 M€ en AE et en CP pour la Polynésie française : l’État contribue au financement des opérations d’investissement dans les établissements scolaires du second degré en Polynésie française sous forme de subventions, dans le cadre de la convention signée le 22 octobre 2016 pour une durée de 10 ans, à compter de 2017 ;


  • 5,9 M€ en CP pour Saint-Martin : la reconstruction d’un nouveau collège après le passage de l’ouragan Irma est financée dans le cadre de la convention du 22 novembre 2019 qui prévoit le financement de 15 M€ sur le programme 214 dont 7,5 M€ transférés en 2019 depuis le programme 123 « Conditions de vie outre-mer ». Les CP sont mis à disposition au rythme des besoins.


 

ACTION     (7,3 %)

09 – Certification

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

185 239 695

28 260 505

213 500 200

0

Crédits de paiement

185 239 695

28 260 505

213 500 200

0


Cette action regroupe les crédits d’organisation des examens de l’enseignement général et technologique (brevet, baccalauréats général et technologique, brevet de technicien supérieur…) et de l’enseignement professionnel (CAP, BEP, baccalauréat professionnel…), ainsi que les indemnités de jury liées au déroulement de ces épreuves.

 

Les principaux acteurs sont la direction générale de l’enseignement scolaire, la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, ainsi que les autorités déconcentrées chargées d’organiser les examens, notamment le service inter-académique des examens et concours (SIEC) pour les trois académies d’Île-de-France.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

185 239 695

185 239 695

Rémunérations d’activité

113 301 484

113 301 484

Cotisations et contributions sociales

67 514 041

67 514 041

Prestations sociales et allocations diverses

4 424 170

4 424 170

Dépenses de fonctionnement

28 260 505

28 260 505

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

28 260 505

28 260 505

Total

213 500 200

213 500 200

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

 

Les dépenses au titre des frais de déplacement des membres des jurys et des frais d’organisation (fournitures, location de salles, matière d’œuvre, scanners…) représentent 28 260 505 €, dont 5 253 647 € pour le SIEC et 23 006 858 € pour les académies hors Île-de-France.

 

Depuis la réforme du Baccalauréat 2021, l’examen national a évolué ces trois dernières années et a connu de nombreux ajustements. Pour tenir compte de l’impact de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat général, technologique et professionnel, plusieurs adaptations des épreuves ont été décidées en 2021 : aménagements pour l’épreuve écrite de philosophie, pour l’épreuve du grand oral et pour les épreuves anticipées de français.

 

De nouveaux aménagements portant sur le contrôle continu ont été mis en place à partir de 2022 : les E3C (épreuves communes de contrôle continu) ont été supprimées au profit d’un contrôle continu plus souple (moyennes obtenues dans chaque discipline au fil de l’année). De plus, les enseignements optionnels constituant pour les élèves autant de chances d’enrichir leur parcours de formation, d’approfondir des apprentissages ont été évalués selon les mêmes modalités du contrôle continu. Le baccalauréat se compose désormais de 40 % de contrôle continu et de 60 % d’épreuves terminales (épreuve anticipée de français, deux épreuves de spécialité, philosophie, grand oral).

 

Les réformes pédagogiques, notamment concernant la voie professionnelle, ainsi que la poursuite des efforts de rationalisation (mutualisation entre académies de l’élaboration des sujets, recours accru à la visioconférence, dématérialisation des copies, etc.) et d’harmonisation des pratiques de gestion consécutive au déploiement des applications informatiques Chorus DT (gestion des frais de déplacement temporaire), IMAG’IN (gestion des intervenants) et CYCLADES (gestion des candidats), permettent de maîtriser les coûts moyens par candidat présent.

 

ACTION     (0,1 %)

10 – Transports scolaires

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

3 322 845

3 322 845

0

Crédits de paiement

0

3 322 845

3 322 845

0


Les crédits imputés sur cette action représentent la participation de l’État au financement des dépenses de transport scolaire (terrestre, aérien ou maritime) en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

3 322 845

3 322 845

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

3 322 845

Total

3 322 845

3 322 845

 

 

 Titre et catégorie

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Dépenses d’intervention

3 322 845

3 322 845

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

3 322 845

Total

3 322 845

3 322 845

 

 

La dotation s’élève à 3 322 845 € en AE et en CP et se répartit ainsi :

- Polynésie française : 2 990 000 €.

- Wallis-et-Futuna : 315 845 €.

- Saint-Pierre-et-Miquelon : 17 000 €.

 

Elle couvre les subventions allouées aux familles en vue de la prise en charge partielle des transports scolaires d’environ 18 500 élèves.

Les modalités de la participation financière de l’État aux dépenses de transports scolaires terrestres, maritimes et aériens dans ces trois collectivités étaient définies par le décret n° 69-520 du 31 mai 1969, abrogé en 2004. Ce décret prévoyait que l’État était compétent pour les transports scolaires à Wallis-et-Futuna, alors que pour la Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, la compétence était exercée par les territoires.

 

Toutefois, l’État continue de cofinancer les transports scolaires avec les collectivités de Polynésie française et de Saint-Pierre-et-Miquelon sur la base d’une convention.

 

S’agissant de Wallis-et-Futuna, le vice-rectorat prend en charge le transport aérien des élèves deux fois par an, entre les deux îles, vers la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ou la métropole.

 

Pour rappel, le coût moyen par élève constaté est de 329 € pour le transport aérien, 679 € pour le transport maritime et 90 € pour le transport terrestre (source : Rapport annuel de performance 2021).

 

ACTION     (7,1 %)

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

 

 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

206 816 264

0

206 816 264

0

Crédits de paiement

206 816 264

0

206 816 264

0


L’action « Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative » regroupe les crédits de rémunération des personnels affectés dans les directions de l’administration centrale et des services déconcentrés concourant aux politiques en faveur de la jeunesse et des sports.

Une délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) est créée dans chaque région académique (à l’exception de la Guyane), avec à leur tête un délégué. Un service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports est prévu dans chaque DSDEN. Le chef du service est le conseiller de l’inspecteur d’académie-directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN) en matière de jeunesse, d’engagement et de sports.


La délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports assure l'animation et la coordination des politiques publiques du sport, de la jeunesse, de la vie associative, de l’engagement civique et de l'éducation populaire, ainsi que, dans ce champ de compétence, des politiques relatives à l'égalité et à la citoyenneté et au développement de l'emploi, en liaison, si besoin, avec la direction régionale de l’emploi, du travail et de la solidarité.

Elle coordonne dans ce cadre l’action des services départementaux à la jeunesse, à l’engagement et aux sports. A cet effet, elle est notamment chargée du secrétariat des instances régionales de concertation ou de pilotage dans les domaines des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire, de l’engagement civique et de la vie associative.


Le service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports est compétent en matière de politiques relatives à la jeunesse, aux sports à la vie associative, à l’engagement civique et à l'éducation populaire.

A ce titre, il assure le secrétariat de la commission départementale de la jeunesse, des sports et de la vie associative et met en œuvre dans le département les politiques portées budgétairement par les programmes « métiers » 163 et 219 et relatives :

  • Au service civique et au service national universel ;

  • A la promotion et au contrôle des activités physiques et sportives, au développement maîtrisé des sports de nature, à la prévention des incivilités et à la lutte contre la violence dans le sport ;

  • Au contrôle de la qualité éducative des accueils collectifs de mineurs et à la sécurité physique et morale des mineurs qui y sont accueillis ;

  • A l'animation des actions en faveur de l'engagement, de l'initiative, de l'expression, de l'information, de l'autonomie et de la mobilité internationale de la jeunesse ;

  • Au développement et à l'accompagnement de la vie associative, du bénévolat et du volontariat ainsi qu'à la promotion de l'éducation populaire aux différents âges de la vie ; à ce titre, il assure le secrétariat du collège départemental consultatif mentionné à l’article 7 du décret du 8 juin 2018 relatif au fonds pour le développement de la vie associative.


 

Éléments de la dépense par nature

Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

206 816 264

206 816 264

Rémunérations d’activité

126 498 749

126 498 749

Cotisations et contributions sociales

75 378 021

75 378 021

Prestations sociales et allocations diverses

4 939 494

4 939 494

Total

206 816 264

206 816 264

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

LFI 2022

PLF 2023

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

EPPD - Etablissement public du palais de la porte Dorée (P175)

2 448 163

2 448 163

4 005 152

4 005 152

Subventions pour charges de service public

2 448 163

2 448 163

2 948 163

2 948 163

Subventions pour charges d'investissement

0

0

1 056 989

1 056 989

Réseau Canopé (P214)

83 888 598

83 888 598

86 334 514

86 334 514

Subventions pour charges de service public

83 888 598

83 888 598

86 334 514

86 334 514

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214)

23 150 567

23 150 567

22 227 054

22 227 054

Subventions pour charges de service public

23 150 567

23 150 567

22 227 054

22 227 054

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (P214)

7 417 801

7 417 801

7 623 373

7 623 373

Subventions pour charges de service public

7 417 801

7 417 801

7 623 373

7 623 373

FEI – France éducation international (P214)

3 750 000

3 750 000

4 167 785

4 167 785

Subventions pour charges de service public

3 750 000

3 750 000

4 167 785

4 167 785

CNED - Centre national d'enseignement à distance (P214)

32 743 907

32 743 907

33 880 533

33 880 533

Subventions pour charges de service public

32 743 907

32 743 907

33 880 533

33 880 533

Total

153 399 036

153 399 036

158 238 411

158 238 411

Total des subventions pour charges de service public

153 399 036

153 399 036

157 181 422

157 181 422

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0

Total des subventions pour charges d'investissement

0

0

1 056 989

1 056 989

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

 

LFI 2022

PLF 2023

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications

 

 

115

6

 

3

 

 

115

 

 

 

CNED - Centre national d'enseignement à distance

 

 

981

22

 

7

 

 

981

27

 

7

FEI – France éducation international

 

 

245

24

 

14

 

 

245

24

 

14

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions

 

 

354

34

17

 

 

 

329

30

4

10

Réseau Canopé

1

 

1 328

40

 

20

1

 

1 328

71

2

18

Total ETPT

1

 

3 023

126

17

44

1

 

2 998

152

6

49


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

ETPT

Emplois sous plafond 2022

3 023

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2022

 

Impact du schéma d'emplois 2023

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

-25

Emplois sous plafond PLF 2023


Rappel du schéma d’emplois 2023 en ETP

2 998